de Pierre Assouline

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La République des livres
Rentrée littéraire : deuxième salve !

Rentrée littéraire : deuxième salve !

Tombée du ciel d’Alice Develey (399 pages, 20,90, L’Iconoclaste), quelle gifle que ce roman ! De l’incipit à l’excipit, l’histoire (oui, totalement autobiographique) d’une adolescente de 14 ans qui se griffe le cœur dans la « machine à broyer les enfants » ( l’HP pour TCA, troubles du comportement alimentaires, autrement dit anorexie) où ses parents l’ont faite enfermer de force durant un an et demi. Une mère méchante, à qui la narratrice accorde toutefois le bénéfice de la tristesse, que ses silences rendent aimables ; des personnages au regard moite ; une salle d’attente qui pue la maladie ; une insondable absence de désir d’aller mieux… Elle ne se raconte pas seulement mais raconte ses nouvelles amies, les autres squelettes, leur langage codé, leur solidarité, leur complicité. C’est sec, coupant et, si j’osais, écrit à l’os. La narratrice aimerait mettre la langue à feu et à sang et elle y parvient avec des moyens hors de tout paroxysme, sans excès ni superlatifs. La violence des situations n’en fait pas moins trembler chacune des pages de ce livre incandescent, étant entendu qu’elle est un accident dont elle ne veut pas faire son identité. On y entend entre les lignes une seule et même plainte adressée à ses parents : pourquoi vous m’avez fait ça, à moi qui étais déjà une statue d’os ? Deux fois elle a fugué. Jamais on ne lui a demandé son consentement. Impuissants à la soigner, les médecins lui ont fait ingurgiter en vain des traitements réservés aux bipolaires, aux schizophrènes, aux psychotiques etc. Alice Develey, journaliste « Education » au Figaro, signe là son premier roman. Elle écrit cette « fiction composée avec les débris de mes souvenirs » seize après les faits. A la fin, elle remercie ses professeurs de philosophie et de Lettres auxquelles elle doit tout. Une rare expression de gratitude qui l’honore autant qu’elle les honore.

Avec Hôtel Roma (192 pages, 19,50 euros, Gallimard), Pierre Adrian se lance dans un périple italien « à la recherche de »,  genre en soi poussé à l’excellence par Ian Hamilton dans sa quête de J.D. Salinger, mais cette fois à la recherche de Pavese, un auteur que j’ai vénéré autrefois notamment pour son grand livre Le Métier de vivre que j’ai bien dû offrir une dizaine de fois à égalité avec L’âge d’homme de Michel Leiris. Avec Hôtel Roma, aucun risque. Non qu’il soit mal écrit ou indigne. Simplement les émois du narrateur n’apportent rien à notre intelligence de l’homme et de l’œuvre. Il tombe dans la facilité du démarquage permanent de ses lettres, romans, articles. Il ne cesse de tourner autour des raisons de son suicide alors que, outre sa profonde mélancolie, les lecteurs français (pour ne rien dire des Italiens) savent bien depuis la thèse de doctorat que lui a consacrée Dominique Fernandez (publiée en 1968 chez Grasset sous le titre L’échec de Pavese) que Pavese souffrait terriblement non d’impuissance sexuelle comme il est dit ici à maintes reprises (« l’impuissance légendaire ») ou là mais d’éjaculation précoce. Cela a gouverné les rapports avec les femmes de ce séducteur (fin, élégant, osseux, il n’était pas laid comme Adrian y insiste) et la crainte de les décevoir au moment de passer à l’acte le mortifiait. « Pas trop de bavardages » avait écrit Pavese dans son livre testamentaire. Raté ! Ca devrait dissuader quiconque d’écrire sur lui. Outre les petites erreurs (en aviron, on ne dit pas « rames » mais « avirons » ou « pelles »), il y a des choses contestables assénées comme des vérités : la culpabilisation comme « une tentation masculiniste » ( !?), l’analogie Antonioni/ Pavese etc. L’échec du livre vient de ce qu’il n’a pas trouvé sa forme.

Ne vois-tu pas que je brûle (176 pages, 19 euros, Léo Scheer) de Nathalie Rheims est un texte fort, économe de ses effets, dénué de pathos qui renoue avec la veine du premier L’un pour l’autre (1999) sur la mort de son frère à travers celle en parallèle de l’acteur Charles Denner. C’est l’histoire, la sienne bien évidemment, d’une femme écartelée entre deux pères : l’un le psychanalyste Serge Leibovici (nommé uniquement par son prénom) étant l’amant de sa mère ; l’autre, inaccessible papillon de nuit pour sa famille, Maurice Rheims, fameux commissaire-priseur, était le mari de sa mère. Un officieux, un officiel. Mais il ne suffit pas de dire qu’on est toujours l’enfant de celui nous a élevée. Le trouble sur l’identité et la généalogie ne disparait pas pour autant. Surtout lorsqu’il s’agit de le dire à son psy qui n’est autre que… Un tel secret suffit à un écrivain pour se construire tout autour en écrivant des livres sans jamais le dire. Jusqu’à ce qu’on mange le morceau. Mais, Julien Green le savait bien : puisqu’on écrit par rapport à son secret, l’éventer c’est prendre le risque de se stériliser comme écrivain. On voit passer d’autres grands psy de l’époque (René Diatkine), l’inoubliable recitativo de la cantate 51 de Bach (Jauchzet Gott in allen Landen! / Exaltez Dieu en toutes les contrées !), des doutes sur la question de l’argent entre analysant et analysé, un test de paternité dont la narratrice aurait préféré qu’il fut plutôt un test de maternité tant lui pesaient ses relations avec sa mère si indifférente au sort de ses enfants… Celle-ci ira jusqu’à un geste de rupture d’une brutalité maximum en fuyant soudainement mari et enfants pour rejoindre définitivement un nouvel amant. Une disparition inexpliquée sur le moment les laissant dans l’ignorance. On peut passer toute une vie à se demander : Qui est mon père ? Ou à l’écrire à l’encre sympathique jusqu’à ce que… Le titre lui vient de son frère Louis, trentenaire rongé par le cancer, qui ne l’a pas formulé quand tout en lui l’exprimait. Un mot de Freud repris par Lacan :

 « Père, ne vois-tu pas que je brûle ? »

Dans Parmi d’autres solitudes (176 pages, 19 euros, Le Cherche-Midi) d’Yves Harté, un homme perd son père. Il met en vente la maison aux fins fonds des Pyrénées, revisite leurs souvenirs, s’envahit de réminiscences, de parfums, d’odeurs, de couleurs, de murs qui parlent, de lieux à la mémoire longue. C’est une exploration de bien des solitudes à travers la sienne. Air connu, certes, mais déployé ici avec une sensibilité toute en légèreté malgré la tristesse et la mélancolie. On l’avait déjà entrevue il y a deux ou trois ans quand Yves Harté avait dressé le portrait de son amitié avec Pierre Veilletet, son confrère de Sud-Ouest suicidé à l’alcool par ressentiment et amertume. Cette fois Harté parle depuis sa propre chair. A la fin, après avoir épuisé la malle aux souvenirs, il se résout à lire le manuscrit laissé par son père, des portraits de gens de peu croisés ici ou là dont la solitude est le lien souterrain. Il se rend compte  à 70 ans que son père lui parle d’outre-tombe. Ils se parlent enfin à défaut de s’être compris de son vivant. Dès lors il retire l’annonce et garde la maison. Si le rapport au père ou à la mère semble bien être commun à nombre de romans de la rentrée, celui-ci se détache du lot par sa délicatesse et par le ciselé de son écriture.

(« Stairways » photo d’Alexander Rodchenko, 1930,  et photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

717 Réponses pour Rentrée littéraire : deuxième salve !

Damien dit: à

Ich werde bald in Hamburg spazieren gehen. Wissen Sie? „The American Friend“ spielte in dieser Stadt. Es ist eine Stadt, die außer „Der Prinz von Hamburg“ noch nie große Werke hervorgebracht hat. Ein John le Carré, glaube ich… Bremen, Hannover, Hamburg… Und nicht Berlin, das ich nicht mag, und nicht der schreckliche bayerische Süden mit seinem zu hellen Bier, auf das wir ständig pissen. Wenn ich Deutsch spreche, habe ich einen französischen Akzent, aber die Leute verstehen mich. Das ist es schon! Ich wünsche Ihnen einen schönen Tag, Kalium-Soda-Leute!

Chaloux dit: à

L’Assasseure.

Le meilleur, quand tout est sur le trottoir c’est ça:
Demander au gars:

– Et cette croute-là, Monsieur, qu’est-ce vous comptez en faire?

– Rien, Monsieur, emportez-là.

Paf! un Corot.

Que ne suis-je notaire… Partage juteux entre eux et les commissaires priseurs sur les successions. Meublés comme des princes.

Phil dit: à

Dédé en déroute chez les gauchos, Damien massacreur d’allemand, Sasseur agrippée à ses liens comme cheeta au slip de Tarzan, sabbat sur le prestigieux blog à passou.

Chaloux dit: à

J’espère qu’il s’agissait d’une soupe froide, sans quoi le frère était défiguré.
Histoire inepte, mensonge.
La pauvre brayonne ne sait plus quoi écrire pour se rendre intéressante.

et alii dit: à

SOUPIERE
l’aviez vous déjà vu faire clopine?

Marie Sasseur dit: à

Ich habe selbst l’oeuvre au noir bei mir, cher Damien. In folio 798 de 2007, aber Ich muss es nicht für andere noch einmal lesen.
« l’acte d’accusation  » ist eine gutte ‘ goûteux, belgische Geschichte könnte man sagen.

Tchüss, cher Damien.

FL dit: à

 » […] et Bel Gazou tint le Bureau de Tabac du Palais Royal »

C’est pas vrai ?

Bah le fils de Verlaine tenait une station de métro et celui de Karl Marx est devenu ouvrier spécialisé.

Chaloux dit: à

Rappelons, à toutes fins utiles, que Puck-Blabla se disait germaniste. Un germaniste de traduction automatique, mais un germaniste tout de même.

Chaloux dit: à

Sans oublier la veuve de Jules Renard qui tenait aussi un bureau de tabac.

Marie Sasseur dit: à

Tres drôle, si l’huissier lit comme il fait le casting sur ce blog, c’est effrayant et tu a bien raison Dbile, de t’amuser comme un gosse…
Demande au vieux keuf ouil en est de la rentrée, l’a pas l’air de lire grand chose, lui comme les autres ici, on dirait.
Moi je continue avec le flic qui raconte la guerre en Finlande.

Bonne suite, et n’emmerdez pas ceux qui lisent et le disent !

puck dit: à

autant qu’on me confonde avec D. je trouve ça plutôt sympa, autant me confondre avec Alba (WGG) je trouve ça stupide, parce qu’Alba était un véritable érudit et un grand lecteur alors que j’ai dû lire 20 ou 30 livres (en comptant les BD) grand max dans ma vie. Même quand Alba pondait des ânerie ses âneries étaient bien documentées et parfaitement exprimées de façon claire et précise.

Chaloux dit: à

On cherche ce qu’elle dit après qu’elle a parlé.

Comme le disait une de mes vieilles amies « les vieilles filles, il leur manque quelque chose quelque part ».

Chaloux dit: à

Blabla ne se reconnait plus lui-même.

Après ses crises de nerf parce que quelqu’un -disait-il- lui avait volé son sujet, pas étonnant.

puck dit: à

En fait il existe 2 types de lecteurs :
1/ les lecteurs solitaires, qui lisent pour eux-mêmes, qui se réfugient dans le littérature pour être tranquille et ignorer ce qu’il se passe dans le monde, réfugiés dans une espèce de bouddhisme littéraire, l’ataraxie par le livre n’ayant aucune idée politique, ni convictions quand au futur de l’humanité, des « foutez-moi la paix : je lis ! ». ex : Paul Edel.
2/ des lecteurs qui font de leurs lectures une activité mondaine, genre soirée rencontre pour les amoureux de Pascal Quignard ou de Christian Bobin.
avec 2 types de soirées :
2a/ soirée genre dans le jardin de ma maison de campagne dans le Lubéron avec en invités les journalistes littéraires et le président du club de tennis du coin.
2b/ soirée genre réservés aux enseignants à la retraite dans la médiathèque du village, des gens qui se tapent tous les GR et toutes les conférences de Quignard, les femmes ont toutes les cheveux gris ou blancs parce qu’elles sont pas du genre à les teinter et les mecs sont tous restés à la maison voir le match de foot en paix avec leur pack de bières acheté en cachette.

MC dit: à

Chaloux, cette identification Puck – Alba n’est à mon sens pas pertinente.

puck dit: à

les pires ennemis de la littérature c’est les lecteurs.
c’est pour ça qu’un type comme moi qui aime vraiment la littérature ne lit pas !
parce que je me refuse absolument à devenir un lecteur par amour de la littérature.

puck dit: à

ne lis.. le lit c’est pour dormir.

puck dit: à

MC merci pour votre confirmation !
au moins vous, vous savez lire.
non seulement la comparaison avec Alba n’est pas pertinente mais elle est stupide !
par contre il est évident que vous êtes ce Bergeret qui allait harceler cette pauvre Clopine sur son blog…

FL dit: à

Rouvert « L’Amant ».

C’est bien. En plus elle ne nous joue pas trop la pythie.

puck dit: à

« l »Amant » ? bof… de JJ Annaud je préfère la guerre du feu et Stalingrad.

Clopine dit: à

Si je suis tout–fait exacte dans mes souvenirs (vous avez le droit de me croire ou pas !),je me dois de dire que ma mère est venue me voir, ce soir-là, le premier soir de mon confinement, dans ma chambre, et qu’elle m’a raconté qu’à son tour et dans son temps, le coup de la soupière, elle l’avait pratiqué contre sa future belle-soeur, pour d’autres motifs, mais…

. Juste avant son mariage, il y avait eu, m’a t’elle raconté, une dispute « commack » entre Odette,la soeur de mon père, et elle, à table…

« Alors, m’a dit ma mère, quand je t’ai vue te dresser comme ça, avec la chaise derrière qui vole et le regard qui survole, j’ai tout de suite su ce que tu allais faire, avant même que tu le fasses, vu que moi aussi…

Les soupières et « nous », je veux dire ma mère et moi, ça nous connaissait.

Chaloux dit: à

MC, ce jugement ne fait que confirmer vos déficiences de lecture.

Blabla a changé le ton général pour berner son monde mais le fond reste le même: bavardages sans fin sur des livres jamais ouverts, finassage sur des données inexistantes, élision des négations etc. Exactement la même chose. La justification de ne pas avoir lu plus de trente livres en comptant les BD certainement vraie pour les deux (enfin un aveu crédible). Et cette logorrhée qui le rend semblable à un arbre ne donnant plus que des fruits immangeables en quantité industrielle. Puck est évidemment Blabla.

Assouline, qui ne veut pas que le nom véritable de cet imposteur soit mentionné, l’admet curieusement dans les posts de Puck…

FL dit: à

« bof… de JJ Annaud je préfère la guerre du feu et Stalingrad. »

Elle non plus n’aimait pas le film de J.-J. Annaud.

Mais elle savait compter.

Chaloux dit: à

Une soupière qui arrive sur la table c’est 70 degrés. C’est à dire que c’est l’hôpital pour celui qui la prend et de graves brulures. On mangeait le gaspacho chez la brayonne?

puck dit: à

cette énorme promotion de Montaigne démarrée dans les années 1990 était justement pour encourager le bouddhisme littéraire !
c’est l’entrée de nos sociétés dans le « post politique », et Montaigne était le candidat parfait pour encourager ce mouvement.
les années 90 c’est un tournant, c’est l’époque où les journalistes littéraires ont découvert des chefs d’oeuvre de la littérature comme « truisme » de Darrieussecq ou le petit bouquin de Delerm vanté par Pivot, c’est l’époque du premier Welbecq, ça correspond aux années Reagan, c’est Modiano, le Clezio, et du coup c’est la super promo de Montaigne, Camus, Arendt etc..
le journalisme littéraire de cette époque c’est un véritable fléau, déjà le journalisme est un fléau, mais dans les années 90 c’était le début de la cata.

clopine dit: à

…J’aurais cru de vous,ô erdéliens, que les « ermicelles dans la soupière » vous auraient inspiré quelques jolies flèches, façon incursions dans ma pauvre cervelle ? Mais bon, vous faiblissez, là, vous faiblissez ?

puck dit: à

chez Mr Chaloux, sachez une chose : moi Mr Assouline ne m’a jamais exclu de son blog, je peux dire tout ce que je veux, je peux insulter qui je veux, avoir des propos racistes et pro russes, la modération et la censure connais pas : je peux vous insulter de les noms j’ai entière carte blanche !
on ne peut pas dire la même chose de tout le monde, pas vrai Mr Chaloux ?

et alii dit: à

OUI? MERCI CLOPINE.
C4EST VRAI QU4ON PEUT ËTRE TRES IMPRESSIONN »e »e quand une personne réagit violemment quand notre « groupe » dans un moment supposé réconciliateur
je l’ai vécu avec mon père, qui était par ailleurs quasi mutique

et alii dit: à

dans notre groupe; mon père envoya valser un plat plein sur le mur qui venait d’être retapissé! agression fatale à notre décor!

et alii dit: à

je vous raconterai peut-être un jour comment il me mit un oeil au beurre oir que je cachais au lycée avec des luettes oires, ce qui me valut des railleries de mes profs pour ma coquetterie déplacée,comme ils interprétaient mon subterfuge de lunettes:

Rosanette dit: à

De Jean-Jacques Annaux , mon film préféré c’est « Noirs et Blancs en couleurs « .
Une histoire un peu loufoque sur l’affrontement connoté  » pieds nickelés » au coeur de l’Afrique entre la garnison française et la garnison allemande du coin
Ces voisins, paumés chacuns de leur coté au fin fond de la brousse, décidant de se considérer en en guerre ,puisqu’ il le faut bien, à cet instant où, quelque mois après le début de première guerre mondiale, ils s apprennent par hasard que leurs nations respectives se battent l’une contre l’autre Europe
Intelligent, subtil, plein d’humour et bourré de références

et alii dit: à

lunettes (incident à table bien sur, comme à table quand mon exbeau père leva la main sur moi(mais ne l’abaissa pas)

et alii dit: à

oeil au beurre noir (cocard!)

Chaloux dit: à

Cher M. Puck-Blabla, vous semblez ignorer, tout comme, d’ailleurs, votre fiancée sous-teutonne, les causes de mon éviction, sur lesquelles il est inutile de revenir.

Vous l’oubliez: être exclu peut être un titre de gloire. L’exclusion à laquelle vous faites allusion est à mes yeux glorieuse. Relisez, ou plutôt, lisez Le Maître et Marguerite. Evidemment, la faiblesse de vos capacités cérébrales vous condamne à ne jamais être exclu d’aucun blog, même du plus pouilleux, c’est à dire du vôtre, prématurément parti en eau de boudin, dont c’était, il faut le reconnaître, l’ingrédient principal.

et alii dit: à

L’expression est attestée depuis 15851. À l’origine, on disait « œil poché au beurre noir », l’hématome évoquant la sauce au beurre noir dans laquelle on fait pocher un œuf2.

Clopine dit: à

Chaloux, oui, je pense aujourd’hui que mon « passage à l’acte » n’était en aucun cas admissible, car oui, la soupe était chaude, et mon pauvre frère a dû en souffrir quelque peu. Il est mort,il y a six ans de cela,d’une chute d’escabeau. Ce fut l’aide à domicile (payée par la mairie pour aider le couple de mon frère, rès vieillissant, à rester pourtant « à domicile ») qui a découvert son corps, étendu sur le parquet. Et la femme de mon frère, qui était bien la plus stupide et la plus méchante des femmes qui soit (mais sinon, l’aurait-il épousée?) a eu cette réflexion : quand une de mes soeurs a dit « ça a dû faire un coup à l’aide à domicile de découvrir Jean comme ça étendu raide », ma belle-soeur a répondu « bah, elles (sous-entendu : les aides à domicile) sont payées pour ça ».

Je ne sais pas trop qui remercier pour avoir échappé à l’univers de mon frère aîné, fait de mesquineries et de rancoeurs,de préjugés et de souffrances morales. La soupière ?

Paul Edel dit: à

Clopine, les temps bénis que vous vécûtes ne vous quittent plus. Il suffit d’une soupière et d’un peu de vermicelle , et reviennent les heures heureuses de votre enfance .Je comprend mieux votre attachement à cette « Recherche du temps perdu » de Proust.

Chaloux dit: à

Paul Edel vous a excellement répondu.

Chaloux dit: à

« l’univers de mon frère aîné, fait de mesquineries et de rancoeurs,de préjugés et de souffrances morales. »

Êtes-vous sincèrement convaincue d’y avoir échappé?

Clopine dit: à

Oh,si vous saviez,Paul Edel, comme ces « temps heureux » ne le furent pas tant que ça… Bien sûr, je me souviens de l’odeur de ma poupée, de la lueur rougeoyante du poêle à bois qui a pré-existé au chauffage central, dans ma petite chambre, des petite fleurs, pensées veloutées et iris impérieux, que ma mère oh ma mère, plantait dans le jardinet. Je me souviens aussi, sans acrimonie aucune, du tube de néon au-dessus de la table de la cuisine, couvert de mouches crevées, de l’incroyable désordre (six enfants vigoureux !) qui régnait dans la maison, des livres nombreux mais placés sans ordre, au même titre que d’autres joujoux censés « occuper les enfants », de la piscine municipale au bout de la rue remplissant des étés vides sinon, je pourrais vous parler pendant des heures en disséminant, façon Bourdieu, une petite vie de fillette »heureuse ». Mais bon, il y a chez moi un noyau noir, et douloureux. Je suis ce noyau noir. Ce n’est pas la faute de mon enfance, ni celle de mes pupilles sombres. Et j’ai beau écarquillé mon regard, c’est bien de mon âme qu’il s’agit. Même si les jours passés ont comme une tendance à m’envahir de leurs odeurs,visions,sons et touchers précieux. Pas vous ?

MC dit: à

Mais Chaloux, compte tenu du temps où Hamlet puis Puck s’amusent sur ce blog, il aurait fallu que la supercherie fut mise en place du temps même d’ Alba. Et vous ne vous en seriez aperçu que maintenant ? En vérité vous m’étonnez. Et je ne vois pas M .Alba écrire l’oraison de Modiano que nous avait faite un jour Hamlet dans ses jours de gaieté ! Et que dire du virage actuel anti-americain , donc anti-israélien.? Ça aussi, voyez-vous, c’est dur à avaler.. .

clopine dit: à

chaloux, merci comme d’habitude de votre bienveillance et de votre empathie à mon égard. Elles sont précieuses, au regard de la solitude de mes vieux jours. (ahaha)

Chaloux dit: à

Je pense qu’Hamlet était bien plus subtil.

Clopine dit: à

L’écrivaine Colette a fait de son enfance, et des souvenirs de sa mère, un admirable parc d’attractions. Peut-être un jour aurai-je un ticket pour une visite ? Va savoir, Paul Edel,va savoir…

B dit: à

Chaloux, wgg a aussi été déclaré mort, un homonyme en tout cas si ce n’est lui n’est plus de ce monde. Je ne pense pas non plus que Puck soit son pseudo résiduel.

Chaloux dit: à

B,le mort est toujours dans l’annuaire. Cessez d’écrire des sottises.

Chaloux dit: à

Il vient de poster il y a moins d’une minute sur Facebook. Pour un mort, il ne se débrouille pas mal.

B dit: à

Il y a un avis de décès à ce nom, et puis Court a raison comment avec son appartenance revendiquée et après son aliah pourrait il être devenu anti-Israël, vous vous trompez, sa passion, son attachement et son engagement ne peuvent pas avoir subi de tels dommages après ça.

puck dit: à

un Hamlet drôle et un Puck sensible au tragique de l’existence : c’est le casting parfait Mr Chaloux !
un peu comme vous et pedro sauf que vous êtes 2 à vous battre pour avoir la place du clown.

B dit: à

Pour moi Puck et Hamlet ne font qu’un et j’ai une autre idée que la vôtre pour les rattacher à une autre signature. Mais bon, peu importe, savoir qui est qui ne m’obsède pas mais j’ai remarqué que certains que vous considérez comme des imposteurs sont l’objet de vos poursuites, vous n’êtes pas cool quand vous estimez que l’un ou l’autre doit disparaitre du paysage.

puck dit: à

Mr Chaloux si vous aviez un minimum de courage vous oseriez dire à pedro que les études de Glass avec ses 4 notes qui tournent en boucle comme un gamin qui vient de s’acheter un looper chez Thomann ou comme elles sont nulles à ch.er !
même les types qui composent pour Taylor Swift mettent plus de notes dans leur loop !
et c’est exactement ce que pensez !
sauf que n’osez pas le dire et ça, ce manque de courage c’est juste un truc lamentable parce que de nature vous êtes un type lamentable !

Chaloux dit: à

@MC. Il y a des pro-israéliens qui ne sont pas atlantistes. Blabla sur Facebook reposte Philippot qui, sauf erreur, n’est pas atlantiste non plus.

Damien dit: à

Ich blätterte in Philippe Desans Buch über Montaigne und La Boétie. Dies ist ein Roman, der von einem sehr brillanten Wissenschaftler geschrieben wurde. Er sagt, die beiden Freunde hätten… Wussten wir das nicht schon? Wie auch immer, ich. Kurz gesagt, es bringt meiner Meinung nach nichts mehr. Ich habe auch in einer Sammlung surrealistischer Zitate geblättert, herausgegeben von Annie Le Brun. Aus dem Zusammenhang gerissene Sätze verlieren an Relevanz, gewinnen aber an Skandal. Guten Abend, Wissenschaftler!

Chaloux dit: à

B, je ne veux faire disparaître personne. L’exclusion n’est vraiment pas dans mon tempérament, pas le moins du monde. J’affronte. Exclut celui qui n’est pas en mesure d’affronter!

puck dit: à

B. c’est faux ! puck est pro russe alors que Hamlet est pro ukrainien parce que comme il vote pour Glucksmann du coup Hamlet est même pour que les ukrainiens bombardent Moscou pour qu’on en finisse avec ce monde de chiottes…

puck croit qu’en 2014 les néo conservateurs américains ont fait un coup d’état pour changer le président élu et mettre les gens choisis par eux au gouvernement parce que puck croit bêtement ce que Victoria Nuland dit dans son coup de fil à l’ambassadeur américain à Kiev : « oui lui on peut le mettre dans le gouvernement, par contre pour les finances il faudra absolument mettre un citoyen américain…etc… », alors qu’Hamlet continue de croire bêtement comme vous que Maïdan c’était une révolte pour la démocratie et la liberté parce qu’il croit bêtement ce qu’il lit dans les journaux alors que puck se méfie comme de la peste des journalistes !

MC dit: à

Nous sommes au moins deux, B, trois avec l’intéressé. Ce couplet sur le Journalisme littéraire figurait déjà sous Sainte Beuve et Gustave Planche. Puck on peut certes dire qu’en ce temps la , un Victor de Laprade ( Grand Prix de l’ Académie Française)ou un Briseux cachait un Hugo. Est~ce à dire que le génie n’existait pas ? Certes pas. Je préfère reconnaître que la critique est faite aussi pour se tromper, plutôt que de se lancer dans des opérations Montaigne, Camus, etc, dont on ne voit pas très bien ce qu’ils ont de commun avec Reagan. Si c’est pour nous dire qu’il font de la sous-philosophie, je ne pense pas qu’on puisse l’admettre si on compte l’importance du premier chez Pascal. Si c’est parce que cette philosophie est oratoire ou livresque, on se souviendra que l’un des plus grands succès de la Renaissance fut « les Leçons de Messie », du très oublié Mexias. Voilà un ouvrage qui fut plus lu que les Essais, y compris en France, et dont , charitablement, on ne parle jamais. La reproduction du phénomène «des journalistes rendent compte de la littérature est, si l’on y regarde bien, endémique. Et de même l’erreur de vision qui sur ou sous-estime untel au dépens d’un autre. Je ne pense donc pas qu’il y ait un commencement historico-complotiste à ce qui est un phénomène trop répandu. PS Moi , je veux bien qu’on critique les journalistes, mais que mettre à la place ? Des auteurs? Des critiques blanchis sous le harnais type Sainte Beuve? Des esthètes ? Toutes ces catégories ont les mêmes raisons d’échouer que la précédente.

MC dit: à

Brizeux

B dit: à

Puck et Hamlet sont des personnages . La thèse et l’antithèse. Du théâtre, c’est intéressant de faire se rencontrer et raconter, exposer des points de vue opposés.

B dit: à

Chaloux, affronter, affront, ont bien la même racine?

puck dit: à

Chaloux tu as tort ! la censure et l’exclusion sont les 2 mamelles de la Démocratie et du savoir vivre ensemble !
en tout cas si j’en crois ce que je lis ou j’entends dans nos médias…

le mieux si j’étais vous je ferais une pétition que vous enverriez à passou pour demander mon exclusion.

parce que là vous parliez tranquillement de Pavese et autres, l’ambiance était sympa, cool… et ça ces ambiances sympas avec des gens soit disant sympas qui discute de façon sympa de livres c’est un truc que je ne supporte pas à un point que vous ne pouvez pas imaginer !

limite vous seriez dans une soirée mondaine que ça me donnerait envie de casser la vaisselle !

du coup le mieux serait de m’exclure, si vous faites une pétition je suis même prêt à la signer et comme passou fait tout ce que je veux il rayera mon adresse ip. fastoche !

Chaloux dit: à

Je suis effronté.

puck dit: à

MC non il ne s’agit pas de philosophie mais de transformation sociétale.
pour passer d’une société où la conscience politique et le sens du collectif existent pour aller vers une société hyper individualiste fait de particules élémentaires qui foutent les uns des autres Montaigne c’est parfait !

vous avez déjà visité le château de Montaigne ? avec sa tour ? c’est l’auteur idéal pour renforcer l’individualisme et promouvoir l’ultra libéralisme !

je ne dis pas Montaigne en lui-même qui était un bonhomme sympa, mais dans l’usage que les « prescripteurs » médiatiques en ont fait : des types comme Enthoven, Finky, Onfray etc…

ils ont utilisé Montaigne pour inciter les individus à s’enfermer dans leur tour avec leur bibliothèque et leurs livres à la c.n !

et quand je parle de livres à la c.n je peux vous en dresser la liste si vous voulez !

vous me comprenez ? en fait c’est un mouvement sociétal, dans un autre contexte on aurait pu utiliser Marx qui n’était pas plus idiot que Montaigne, mais là Montaigne faisait l’affaire.

et voilà !

puck dit: à

j’ai oublié le meilleur : Comte Sponville ! et son compère Luc Ferryboat.
MC en fait c’est super tout ce que vous connaissez sur le 19è, mais il faut le recontextualiser dans notre époque.
aujourd’hui on trouve des médias alternatifs qui essaient de ne pas ramer dans le sens du courant, surtout aux US où les gens ont un esprit plus libre.
mais durant 30 ans en France les journalistes et les penseurs médiatiques ont formaté une espèce d’esprit collectif qui allait dans un certain sens, pour ne pas dire dans un sens certain.

MC dit: à

Serait-elle societale, je n’ai pas l’impression qu’on assiste davantage à une atomisation des comportements. Les gens qui lisaient Montaigne ou Mexias peuvent nous sembler très intègres à un système. Il n’empêche que quand l’Honneur est en jeu, le duel est le meilleur moyen de sortir du système. Si vous vous penchez sur les Ordonnances Royales, vous vous apercevez que toutes, d’ Henri IV à Louis XIII ont pour objet l’interdiction du duel. Après, si on légifère moins, elles restent en vigueur. Ces ordonnances valent bien le château de Montaigne, ou, par parenthèse, la tour, bien qu’incendiee est seule à peu près d’époque. Ellles montrent aussi , via le duel, une renonciation dangereuse parce que ne mettant en scène que le moi de l’individu face à un autre moi, qui supplante celui, théoriquement central, du Roi.Bref l’atomisation du comportement que vous dénoncez. Pour Comte-Sponville, je vous l’abandonne , ayant vu de quoi il était capable lors d’un laïus sur la crise de l’ édition, Rue de Valois. Bien à vous MC.

Jazzi dit: à

« Je suis effronté. »

Tu veux dire effondré, Chaloux ?

Jean Langoncet dit: à

@le duel est le meilleur moyen de sortir du système

… et le respect des libertés individuelles, le meilleur moyen d’y participer ? Enfin, cela dit pour les démocrates

Jean Langoncet dit: à

(Montaigne ou Bibi ? La question se pose ; ici …)

rose dit: à

Le duel dans le Comte de Monte Christo est absolument magnifique !

Jean Langoncet dit: à

(… et une illustration qui nous parvient d’outre-atlantique après quelques années lumière d’errances ; la rugosité ambiante aura ralenti sa descente sur la planète terre … https://www.youtube.com/watch?v=vCOQnWPTyaQ )

Jazzi dit: à

Samuel serait-il le frère jumeau de Chaloux ?

puck dit: à

MC je ne veux pas vous importuner, je sais bien que vous et moi ne jouons pas dans la même cour et je sais que votre temps est précieux, mais permettez-moi de vous répondre une dernière fois.
Prenons l’exemple du duel, et maintenant substituons à cet exemple celui de « écrivain de droite », car dans les 2 cas il s’agit bien de l’éradiquer en passant par des biais liés à ce que vous décrivez.

prenons l’exemple de passou : avant chaque rentrée littéraire passou nous pond un article sur un écrivain de droite, là c’était Blondin, Audiard avec un film avec Gabin, retour sur une autre époque, avec « des hommes des vrais » (sans tomber dans le cliché.

pourqauoi passou le fait avant chaque rentrée littéraire, il le fait comme un plongeur prend sa respiration avant de rester sous l’eau, parce qu’il sait qu’il va devoir se taper moulte bouquin de femme parlant de la mort de leur père.

et là il faut reconnaitre un certain courage à passou, perso au bout de 2 gonzesses qui s’épanchent sur la mort de leur père je m’arrange pour organiser une grande réunion réunissant tous les pères de toutes écrivaines actuelles et quand tous ces pères sont rassembler dans cette salle je la fais exploser ! de sorte que tous ces pères d’écrivaines meurent tous les mêmes jours pour écourter la souffrance de passou parce que j’ai un minimum d’empathie pour les critiques c’est mon côté humaniste.

cela étant dit il faut toujours partir de fait qu’il doit y avoir un consensus entre la critique et les écrivains, je veux dire un partage de valeurs communes : si les écrivains de droite ont disparu c’est parce qu’ils n’étaient plus compatibles avec la critique littéraire et non pas l’inverse. vous me suivez ?exactement comme le duel.

un exemple au hasard : prenez un type comme TS Eliot : à une partie de sa vie les critiques l’ont adoré et à une autre ils l’ont détesté, alors que lui pondait toujours les mêmes poèmes.

du coup si on adopte une vision « empiriste » de la critique il faut se poser la question de c’est quoi ces valeurs communes partagées entre la critique et les auteurs. sans rentrer dans des extrêmes comme le wokisme ou les transgenres, il est évident qu’un type comme Nimier serait pas à sa place dans notre époque ? est-ce à cause de ses qualités littéraires ? non ! à cause de la critique !

voilà du coup il ne faut pas inverser les choses et éviter de les décontextualiser parce que rien n’existe dans l’absolu, même la réalité.

D. dit: à

Pourquoi que le temps de Monsieur court est précieux, Puck ?

puck dit: à

t’es pas sous la banquise toi ?
surtout ne me dis pas que tu nous a menti et que ce voyage c’était du flan !
si c’est le cas je ne te parle plus…

D. dit: à

Il faut suivre Puck. J’ai encore plus de 24h à passer ici à Buenos Aires, ville fort déprimante, avant de m’envoler pour Uschuaia. Heureusement je suis aux petits oignions dans un hôtel ***** avec des buffets extrêmement intéressants.

puck dit: à

le temps de Mr Court est précieux parce qu’il lit des livres avec des titres et des auteurs que même google ne connait pas.
crois-moi c’est la vérité !
souvent j’ai essayé de répondre à un commentaire de Mr Court style « moi aussi je suis un érudit ».
du coup avant de répondre je faisais des recherches sur les types qu’il citait dans son commentaire pour répondre à bon escient : macache walou ! je trouvais rien !
limite je le soupçonne d’inventer des noms d’auteurs pour être le seul à les connaitre.

D. dit: à

Demain j’ai messe. J’irai à la cathédrale.

puck dit: à

D. surtout reste bien dans ton hôtel au cas où tu croises leur président : il découpe les gens à la tronçonneuse.

puck dit: à

une très belle cathédrale que celle de Buenos Aires.
elle est sur la place où les mères se réunissaient.
tu sais que notre pape vient de là-bas ?

D. dit: à

C’est impressionnant ce que tu me dis-là, Puck. Ça force à l’humilité en effet. Un tel savoir relève du don divin. Le temps de Monsieur Court n’est pas le même que notre temps à nous et j’oserais même aller plus loin : l’espace-temps de Monsieur Court n’est pas le même que notre espace-temps. On peut affirmer qu’il évolue dans un univers parallèle et ne vient à notre rencontre qu’en vaisseau d’où il descend en flottant dans un faisceau de lumière irréelle voire, osons le dire, angélique.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est que c’est que cette histoire de mères, Puck ? Elles venaient tricoter et papoter devant la cathédrale pour ne pzs trop s’ennuyer de leur journée ?

D. dit: à

Je m’y connais, en tronçonneuse. J’en ai une. Je sais tout faire : ma démonter, la remonter, changer la chaîne, affuter les dents avec le bon angle, tendre et graisser correctement la chaine. C’est une Oregon à guide de 60 cm, un bel engin déjà. Faut pas trop me nuyer quand je coupe mes bûches avec à Chaville.

rose dit: à

Elles se réunissaient pour chercher leurs fils disparus.
Oui, notre Pape est argentin.

JC..... dit: à

GOUVERNEMENR

C’est fait !

On vient d’apprendre la composition du nouveau gouvernement gaulois :

François Hollande, Premier Ministre
Ségolène Royal, Ministre des Finances
et leur fils adoptif (par un 49.3 exceptionnel)
Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur

On fait du neuf avec du vieux, du très vieux…!!!

Marie Sasseur dit: à

…Entre les dingues et les marteaux .

Préciser que la critique universitaire n’est en rien réductible au diktat de l’akademie de Paris assené par la secte des gourous Genette, Doubrovsky et (s)Cie.
Et on voit bien où ça mène : des propos d’enculeur de mouche, pour vendre de la merde à intention psychosociologique tendance sadique. Faut aimer se percer le corps d’ épingles à nourrice pour bien comprendre ce qu’ils s’infligent et prétendent l’imposer comme grille de lecture.
_____

Préparation de documentation pour comprendre une lecture en cours :

Le sisu, vous connaissez ?
Moi oui, depuis  » la panthère des neiges  » de S. Tesson.

« Le terme sisu est un mot finnois sans équivalent exact en français, d’un sens proche de « courage », « ténacité », « persévérance » ou « détermination », qui est un véritable état d’esprit en Finlande »
Wiki

Bon dimanche en sisu.

Marie Sasseur dit: à

Drole, je viens d’entendre Les un truc a la radio.
Les deux Marguerite avaient dans leur grand âge un point commun : la protection des jeunes homos qui cherchaient refuge.
Marguerite et Jerry, une histoire moins médiatisée, c’est loin l’Amérique.

MC dit: à

Rappelons Raymond Picard: « Nouvelle Critique Nouvelle Imposture? » cela dit, quand je vois comment Doubrovsky se débrouille dans sa thèse avec Corneille, j’aurais tendance à dire « Non , je ne te hais point », même si je m’abstiens de faire comme toi….MC

Marie Sasseur dit: à

« L’échec du livre vient de ce qu’il n’a pas trouvé sa forme. »

Ça par exemple, ça, ce n’est pas de la critique. C’est juste un assassinat.
Deux ou trois réflexion sorties de leur contexte et livrées en pâture.

Ce recit est au contraire parfaitement structuré, les différentes œuvres de Pavese constituent à la fois une étape du voyage, et un chapitre dans une première partie et dans une seconde partie , le dernier été, et on dira  » le leg » de Pavese.
Bien loin d’en faire un leit motiv, P. Adrian a évacué en deux phrases, deux phrases uniquement,  » l’impuissance légendaire  » de Pavese et dans une pudeur litteraire, « sa précocité « , précaution dont ne s’embarrassent visiblement pas des  » critiques  »

Heureusement que les lecteurs lisent, et pas par procuration.

Chaloux dit: à

L’histoire Yourcenar Jerry Wilson est parfaitement renseignée.

D. dit: à

On fait du neuf avec du vieux, du très vieux…!!!

… on fait aussi du lubrique neuf avec du vieux, du très vieux !
Va falloir prévoir une prise de courant à Matignon pour le scooter électrique !

rose dit: à

Le grand âge commence aux alentours de 95 ans, selon mes connaissances qui l’ont atteint. Guère avant.
Yann Andréa Steiner avait-il besoin de trouver refuge ?
Me demande bien jusqu’où vous irez.

D. dit: à

Étonnement les personnes de 95-100 ans sont beaucoup plus raisonnables que celles de 85-90. En général.

D. dit: à

Bon je me rendors.

Marie Sasseur dit: à

Et heureusement , s’il était besoin de le repreciser en clair, P. Adrian n’avait certainement pas pour ambition de faire une énième thèse sur Pavese, sa vie, son oeuvre avec de récit sensible, et vrai.

Pavese, son oeuvre, a fait l’objet de plusieurs thèses, dont les sujet redorent un peu le blason du genre, après que les soixante-huitards et leurs obsessions ont fini de nuire, avec leurs névroses et leur psychanalyse, Fernandez a-t-il fait autre chose ? devenus impuissants. Pour de bon.

Je n’ai rien à ajouter, merci de votre attention.

et alii dit: à

débusquer Anolis sagrei, une espèce invasive de lézards, nuisible aux lézards endémiques (Anolis marmoratus). le monde
gare aux lézards

puck dit: à

Jazzi ok avec toi, mais tu sais que de toute l’histoire de l’humanité le nombre d’esclaves dans le monde n’a jamais été aussi grand qu’aujourd’hui, le quart (environ 8 millions) dont la plupart sont victimes de trafiques sexuels. Et 150 millions d’enfants entre 7 et 12 ans sont victimes du travail des enfants.
des chiffres assez vertigineux n’est-il pas dear Jazzi.

puck dit: à

le quart (environ 8 millions) sont des enfants dont la plupart sont victimes de trafiques sexuels.

puck dit: à

je trouve assez drôles les gens qui adorent Welbec et dézinguent Matzneff et Depardieu.
Je me souviens d’un reportage TV où Welbec était à Manille, ce qu’il disait sur ses raisons d’y être et sa façon de parler des jeunes filles font de Depardieu et Matzneff des enfants de choeur à côté de lui.
sauf qu’à l’époque Welbec était le petit protégé de la critique littéraire de Libé et des Inrocks et autres du coup il était intouchable.

closer dit: à

Lettre superbe et émouvante de Philippe David à Elisabeth Lévy:

« Chère Elisabeth,
Ce n’est qu’aujourd’hui que j’ai entendu les propos que tu as tenus avant-hier sur CNews au micro de Thierry Cabannes face à Julien Dray dans l’émission « Face à face »[1]. Des propos forts, émouvants, qui m’ont retourné l’esprit et les tripes au point de me pousser à t’écrire cette lettre. Une lettre que j’aurais aimé ne jamais écrire mais, vu la gravité de la situation pour toi et tous les Français juifs, je n’ai pas pu m’empêcher de l’écrire.
« Cela fait des mois que je me dis que je ne finirais pas ma vie dans mon pays ». Tel est le propos que tu as tenu, un propos qui m’a révolté et mis hors de moi. Un propos qui est malheureusement la triste réalité pour nombre de Français juifs, et ce depuis des années, les alyas, l’émigration vers Israël, se multipliant vu le climat subi par nos compatriotes juifs (je ne parle pas de communauté puisque la République ne reconnait que des citoyens).

Climat nauséabond
Un climat nauséabond qui a empiré depuis des années avec nombre d’attentats antisémites, de la rue Copernic à La Grande-Motte en passant par Toulouse, la rue Rosiers ou l’Hyper Cacher. Des attentats ayant pour dénominateur commun le conflit au Proche-Orient et l’islamisme – un conflit au Proche-Orient dans lequel nos compatriotes juifs n’ont aucune responsabilité et un islamisme qui sème la mort partout où il passe.

A lire aussi: Aux Etats-Unis, les amis d’Israël rassurés par les derniers propos de Kamala Harris

Un conflit au Proche-Orient dans lequel les Français juifs ont toujours été exemplaires, puisqu’ils n’ont jamais commis le moindre acte hostile contre une mosquée ou des musulmans après les nombreux actes terroristes commis dans l’État hébreu. Une réalité qui ne marche pas dans l’autre sens, Merah ayant tué de sang-froid des enfants pour « venger les enfants palestiniens » comme le terroriste de la Grande-Motte a mis le feu à une synagogue pour Gaza qu’il ne sait probablement pas situer sur une carte…
Mais pour certains, les juifs sont fautifs, même si le 7 octobre ils ont été victimes du plus grand pogrom depuis la Seconde Guerre mondiale. Les mêmes qui parlent de génocide à Gaza alors que le Hamas, s’il le pouvait, ferait une solution finale saison 2 aux Israéliens pour faire la Palestine « de la rivière à la mer », un génocide qu’ils ont commencé le 7 octobre dernier et contre lequel Israël est en état de légitime défense.

Mais les juifs sont responsables et coupables alors que les Français juifs ne demandent, comme toi Elisabeth, qu’à vivre en paix et en sécurité en France, ce qui est un dû pour tous les membres de la communauté nationale, en particulier les plus menacés.

Une présence bimillénaire en France
Alors Elisabeth, sache que tu es française et que ta place, comme celle de tous tes coreligionnaires et compatriotes est ici. La France a une histoire juive bimillénaire puisque les premiers juifs sont arrivés en France alors que celle-ci s’appelait encore la Gaule. Les juifs alsaciens ou les juifs du comtat Venaissin font partie de notre histoire ancienne avant d’être rejoints dans notre histoire plus récente par les ashkénazes d’Europe de l’est fuyant les pogroms et les sépharades chassés après les indépendances en Afrique du nord. Des Français juifs qui se sont illustrés dans les arts, la culture, les sciences, l’entrepreneuriat sans jamais ou presque faire de revendications communautaristes.
Des Français juifs qui se sont illustrés aussi les armes à la main, en défendant la France. Il y aura 110 ans le 29 août, le rabbin Abraham Bloch mourait sous les tirs allemands alors qu’il portait un crucifix à un poilu mourant qui le suppliait de lui donner l’extrême-onction alors qu’aucun aumônier n’était présent. Un moment de fraternité française unique, très peu de temps après que la lèpre antisémite ait frappé la France lors de l’affaire Dreyfus. Alfred Dreyfus qui faisait partie d’une famille juive d’Alsace ayant choisi « l’option française » après l’annexion de l’Alsace-Moselle, preuve de son patriotisme incontestable. Alors chère Elisabeth ne pars pas et je profite de cette lettre pour dire à nos compatriotes juifs que leur place est ici, que la France a besoin d’eux et qu’on les aime. Je t’embrasse et te dis à très… »

puck dit: à

Jazzi tu sais quand des journaux français font des articles par ex sur les femmes afghanes c’est aussi pour se donner et nous donner l’impression que nous sommes des gens biens, irréprochables, du bon côté du manche, ce qui est faux : nous ne sommes pas irréprochables, je veux dire nous les occidentaux, par contre nous savons bien manipuler les discours pour le faire croire.
Sauf qu’aujourd’hui ces discours ne marchent plus que chez nous, ils fonctionnent en interne pour nous donner bonne conscience, mais ailleurs ils ne marchent plus.

FL dit: à

Le dernier article de la série du Monde est consacré aux rapports de Yann Andréa et de Duras.

J’ai un peu idéalisé Yann Andréa dans mes précédents messages.

Mais j’ai vérifié la chronologie. Elle a bien arrêté de faire des films l’année de leur rencontre (à une exception près) et elle s’est remise à écrire.

Le Monde pense qu’elle a recréé avec lui et son fils le même trio infernal qui la liait à ses deux frères dans son enfance.

« Les Enfants terribles ».

FL dit: à

« J’ai écrit `L’amant`parce que Yann avait recommencé à fréquenter des hommes. » Duras

FL dit: à

« J’étais devenu son boy. Comme aux colonies. » – Yann Andréa

C’est quoi déjà ce film où une femme sortant de camp de concentration retrouve le gardien qui « s’occupait » d’elle et se met à entretenir avec lui des relations sexuelles violentes ?

puck dit: à

closer nous vivons une époque où les références historiques sont assez confuses.
exemple au hasard : en 1942/43 en Ukraine les bandéristes ont commis des crimes de masse en Volhynie et en Galicie contre les populations polonaises.
Les polonais veulent que ces crimes soient reconnus comme un crime de génocide.
Sauf que les bandéristes ukrainiens ne veulent pas : ils ont quand même donné le nom de Ban dera à la plus grande avenue de Kiev, un peu comme si à Berlin il y avait une avenue Hermann Goering.
l’attitude des polonais fluctue en fonction des années : l’an dernier ils ont fêté les commémorations du 70è anniversaire avec les ukrainiens.
aujourd’hui les polonais refusent l’entrée de l’Ukraine dans l’ue s’ils n’acceptent pas de dire que ces crimes sont un génocide.
Voilà tout ça pour dire que niveau histoire nous nageons en pleine confusion.
Et comme par hasard tous nos historiens ont disparu des radars…

puck dit: à

Pour Israël ce que demande peu près tous les pays c’est qu’un mandat d’arrêt de la CPI soit émis contre le premier ministre israélien et son ministre de la défense.

ce mandat d’arrêt c’est le minimum que nous puissions faire sauf que… les US s’y opposent.

c’est d’ailleurs marrant de voir qu’un pays comme les USA, ne faisant pas partie des 120 pays reconnaissant cette CPI, que ce pays soit celui qui donne à la CPI les noms de ceux qu’il faut poursuivre ou pas.

Claudio Bahia dit: à

closer dit: à
Lettre superbe et émouvante de Philippe David à Elisabeth Lévy:

MERCI

puck dit: à

Gaza crée des zones de fractures assez problématiques.
exemple : la Turquie est un pays de l’otan, pourtant le président turc de l’assemblée est revenu sur les négociations en Turquie en mars 2022, il a redit ce que d’autres ont dit avant lui : les ukrainiens avaient apporté leur plan, tous les territoires du Donbass restaient ukrainiens, les russes demandaient en retour la neutralité de l’Ukraine et l’autonomie (et non pas la séparation) du Donbass etc… les 2 parties étaient d’accord, ils ont signés un accord préalable et là les anglais sont intervenus pour dire aux ukrainiens de ne pas signer !!
cette fois c’est un officiel turc qui le dit ! chose qu’ils n’ont jamais fait avant et s’ils le font aujourd’hui c’est à cause de Gaza.

racontpatavi dit: à

« Stairways » photo d’Alexander Rodchenko, 1930.
Remarquable photographie comme le soulignait pmp.
🙂

Jazzi dit: à

« Portier de nuit » de Liliana Cavani, avec Dirk Bogarde et Charlotte Rampling, FL.

Jazzi dit: à

« J’étais devenu son boy. Comme aux colonies. » – Yann Andréa

Et son esclave sexuel, FL.

et alii dit: à

oui, israel a un premier ministre;
pas la FRANCE

vedo dit: à

C’est le moment, pour un « blog littéraire », de relire la magnifique profession de foi de Bernard Cazeneuve, « ma vie avec François Mauriac ». Pourquoi avoir attendu si longtemps?

Marie Sasseur dit: à

C’est le moment de relire sa feuille d’impôts, plutôt…

Marie Sasseur dit: à

« J’étais devenu son boy. Comme aux colonies. » – Yann Andréa

Oui, enfin, pour capter 10% des droits d’auteur de Duras, il pouvait bien jouer un rôle, voire un personnage de Duras.
C’est moins l’outrance des gays de ce blog, que la vindicte avec laquelle ils denient a Duras le fait qu’elle a été un écrivain, femme , et lue de son vivant, même si sa fin de vie, minable aura permis a un  » arriviste  » d’en profiter.
On se croirait revenus au temps, que je n’ai heureusement pas connu, des obsédés du Fhar.

racontpatavi dit: à

« Stairways » photo d’Alexander Rodchenko, 1930.
Remarquable photographie comme le soulignait pmp.

Merci rptv!

Se souvenir de son travail sur la vue plongeante, dans ses photographies des années vingt comme celle publiée par Passou.
Rodtchenko le présente comme une logique différente, dans le cadre d’une autre espèce d’analyse « scientifique » des perceptions.
Ce qu’il en dit à ce propos nous rappelle quelque chose :
 » En marchant dans la rue on voit les édifices par en dessous(…) Pour voir la rue et ses piétons, on doit la regarder des étages les plus élevés.
(…) Pour apprendre à l’ homme à voir sous des angles nouveaux, il faut photographier des sujets ordinaires en se plaçant à des endroits inhabituels. Nous ne voyons pas les perspectives, raccourcis et positions des objets les plus fantastiques. Habitués à voir le choses courantes et banales, nous devons découvrir l’univers visuel. Nous devons révolutionner notre façon de voir. »
Rodchenko dénonce ce qu’il appelle la  » photographie du nombril », consistant à braquer l’appareil droit devant soi en le plaçant à hauteur du ventre. Quand on appartient à l’école du nombril, si on veut évoquer un immeuble de cinquante étages, on traverse la rue, on monte au vingt-huitième étage et on prend une photographie de là.
Rodchenko préfère la perspective vertigineuse que l’on a au niveau du sol. Ce qui nous ramène dans le monde de Deggas, mais cette fois dans une direction nettement antiréaliste. Rodchenko ne se rattache pas à ce que l’art peut nous dire sur le réel tel que nous le percevons, mais à la façon dont l’art peut transformer notre perception.

racontpatavi dit: à

Degas…

Marie Sasseur dit: à

Et pour l’esprit de l’escalier, rien sur la photo 2, de l’urbex chez Pavese ?,et la photo 3, un secret dans le mur, les clés de la maison ou c’est le tuyau qui fuyait qqpart, une photo pour demander un devis au plombier ?
Allez les branleurs, dites nous tout.

racontpatavi dit: à

« Stairways » photo d’Alexander Rodchenko, 1930.
Remarquable photographie comme le soulignait pmp.

Rodchenko et son ami le critique littéraire Victor Chklovski estiment tous deux que l’esthétique moderne réclame un art délibérément difficile, orienté vers le bizarre et le déconcertant. Vers 1920, Chklovski affirme que la fonction la plus noble de l’art ( et donc l’objectif souhaitable pour la nouvelle esthétique) n’est pas de transcrire le réel sous une forme plus intelligible, mais de lui donner une apparence insolite, plus réfractaire à nos modes d’appréhension habituels.
Une distanciation stratégique visant à prolonger le laps de temps qui s’écoule entre la perception et la reconnaissance de la chose oblige à se préoccuper du mécanisme de perception et à mesurer le décalage entre les vastes possibilités offertes dans le monde et les limites imposées par les œillères de nos attentes conditionnées.
Entre autres exemples tirés de la littérature, il cite à l’appui de ses dires un merveilleux passage de Léon Tolstoï, où une scène d’amour dans la forêt est vue à travers les yeux de créatures des bois, comme si la signification de ces gestes était inconnue.

D. dit: à

Puck n’a rien à voir avec Malba, Chaloux.

racontpatavi dit: à

Remarquable photographie comme le soulignait pmp.

« Stairways » photo d’Alexander Rodchenko, 1930.

Rodtchenko en transposant cette esthétique dans la photographie, cherche à annihiler les propriétés éclairantes de la perspective.
C’est bien le cas avec la photographie qui nous est proposée en liminaire graphique par Passou.
Notre photographe exploite en revanche sa capacité d’ engendrer des compositions et des formes déroutantes à partir de spectacles et objets courants. La nouvelle photographie, libérée par l’apparition des appareils légers et maniables, encouragée par les courants analogues qui se font jour dans le cinéma, prend les données du réel et les remodèle à sa façon.
Par là, elle devient un instrument de subversion qui ébranle le schémas visuels et intellectuels. L’ artiste ne retrouve pas là une banale recette de divertissement maniériste ou de jeu pervers, mais un moyen d’ œuvrer pour le bien de la société, en révélant à tous le champ plus vaste de possibilités qui réside dans les diverses façons de voir les choses ou, pour mieux dire, dans les différentes perspectives. Telle est à ses yeux la condition de l’ homme nouveau, affranchi de la tradition, des habitudes et de la tyrannie des conventions, libre d’envisager toutes les possibilités offertes à lui.
C’est pourquoi des photographies de lasociété soviétique prises dans les années vingt, comme le Rassemblement des manifestants de Rodtchenko, relèvent d’une tradition de l’imaginaire et d’une évolution des idées sur la photographie, mais aussi d’un moment particulier marqué par la réorganisation sociale et un climat d’espérance.

Phil dit: à

Allez les branleurs

La vierge folle du blog à passou dans ses œuvres grossières un dimanche
tirons la châsse
de sainte Ursule

racontpatavi dit: à

Une mère et son enfant en train de gravir les marche du monde à venir, voilà l’ exceptionnelle photographie de Rodtchenko qui nous est proposée par Pierre Assouline!

Jazzi dit: à

Homo ou hétéro, on s’en fout.
L’histoire de cet amour-là entre Duras et Yann Andréa ne regarde que eux.
Quoiqu’il en soit, on ne peut en douter.
Il ne lui a pas survécu longtemps et, désormais, ils reposent dans la même tombe…

Edmond Poivre dit: à

Pas de premier ministre Castet envisageable pour Sarkozy ; Nicolas répudie Pimprenelle

Marie Sasseur dit: à

Le philopède est un peu vénère de voir sa grosse Marguerite un peu fanée, change rarement de vocabulaire et de finette, ce marginal, intellectuellement limité, grossier et dégueulasse.

Marie Sasseur dit: à

Il change rarement de fixette lol, un maniaque.

Marie Sasseur dit: à

L’histoire de cet amour-là entre Duras et Yann Andréa ne regarde que eux.

Dit-il après avoir trop tiré sur le pétard et accusé Duras d’esclavagisme sexuel.
Pauvre imbécile.

et alii dit: à

Dans l’Esprit d’escalier, une émission animée par Elisabeth Lévy sur RCJ, le philosophe annonce que puisque la Licra a « opté pour l’inquisition » lui qui fait partie « partie du comité d’honneur de la Licra, cette association qui s’est déshonorée » il a envoyé sa « lettre de démission dès le lendemain du procès ».

Le philosophe appelle clairement tous les militants de la LICRA a comprendre le dévoiement de cette officine passée sous le contrôle idéologique de la « lutte contre l’Islamophobie », à savoir la défense des intérêts des islamistes en France et à quitter une association sans dignité, sans honneur, sous influence. »

Marie Sasseur dit: à

Anyway, les cabots aboient et je passe.
Yves Harté a pâti l’an dernier, à la même époque déjà de la concurrence du courant  » je te présente une oeuvre d’art », avec Laurent Binet ( excellent) et JB Andrea ( bibliothèque rose), notamment.
C’est dommage que cette année il soit en concurrence avec une folle dans l’escalier d’un côté, et avec une artiste plasticienne sensible, de l’autre.
A noter  » à lire  » pour après le rush journalistique… 😉

Jazzi dit: à

Il faut savoir faire la part, non sans humour, entre les feux de l’amour et les jeux de l’amour, MS.
Sinon, vous allez finir vieille fille aigrie et ce serait trop bête !

Marie Sasseur dit: à

Que bas rosis propose ses  » jeux » aux adeptes de l’echangisme, et milite pour le fhar, cela ne me concerne pas.
Qu’il dégueule sur Duras, en revanche, c’est non.

Jazzi dit: à

YANN ANDREA

L’Homme assis au premier rang

Vers le milieu des années soixante-dix, Yann Andréa, étudiant en philosophie à Caen, tombe, par hasard, sur Les Petits Chevaux de Tarquinia. C’est le choc : « une sorte de coup de foudre », écrit-il dans Cet Amour-là. Dès lors il se met à boire des bitter Campari, tout comme les personnages du roman qui se passe à Capri, et délaisse ses propres études au profit de la lecture exclusive des œuvres de Marguerite Duras. Ajoutant, avant même qu’ils ne se rencontrent, quelques temps après : « Je ne sais pas encore que l’histoire a déjà commencé. »

« 1975. On donne India Song au cinéma Lux à Caen. Elle vient pour un débat après la projection du film. C’était la mode à ce moment-là, les réalisateurs venaient parler avec le public, il fallait faire des débats. Je veux acheter un énorme bouquet de fleurs. Je n’ose pas. J’ai honte. Comment donner des fleurs devant une salle pleine, comment faire pour affronter les sourires, les lazzis et les quolibets ? Je n’achète pas de fleurs. J’ai dans la poche Détruire, dit-elle. J’espère une signature. Les lumières se rallument. Et elle est là. Elle porte ce gilet de cuir marron offert par le producteur du film, et la fameuse jupe pied-de-poule et les bottines Weston. Une jupe qu’elle va porter pendant vingt ans. Et ce gilet qu’elle me fera porter, ce gilet en cuir, merveilleux, la souplesse du cuir, qu’elle me prêtera.
Yann, je ne peux pas m’en séparer, je ne peux pas vous le donner, je l’aime trop ce gilet, je veux bien vous le prêter certains jours pour sortir avec moi.
C’est ce qu’elle me dit des années plus tard.
J’étais au premier rang juste face à elle. Je pose une question, je m’embrouille, elle sourit, elle m’aide, elle fait comme si c’était une question formidable, et elle répond. Je ne sais pas quoi. Je n’ai rien entendu. J’ai peur pour elle, de la voir là debout face à cette salle pleine. Peur qu’on n’aime pas ce film, India Song, comme si c’était possible, comme si ça pouvait exister, qu’on lui fasse du mal. Et je vois qu’elle souffre, que pour elle, ce film c’est plus qu’un film, qu’elle aime ce film comme si ce n’était pas elle qui l’avait fait. Elle est folle d’amour pour ce film, pour le cri du Vice-Consul, pour la voix de Delphine Seyrig, la robe rouge d’Anne-Marie Stretter, les tangos de Carlos d’Alessio, elle aime absolument India Song, ce palais défait au bord du Bois de Boulogne, au bord de l’Inde. Calcutta, ici, en France. Et moi je le vois, je la vois. Elle a peur qu’on abîme ces images et ces mots et cette musique. J’ai peur et je veux lui donner des fleurs, que tout le monde se taise. Qu’on soit seul dans cette salle de cinéma. Avec India Song. Elle et moi.
Les questions ont cessé. On reste une dizaine d’étudiants autour d’elle. Je donne Détruire à signer. Elle signe. Je lui dis : je voudrais vous écrire. Elle donne une adresse à Paris. Elle dit : vous pouvez m’écrire à cette adresse. Puis : j’ai soif, envie d’une bière. On va dans un bistrot près de la gare. Elle boit une bière. Ensuite : je rentre à Trouville. Des jeunes gens sont avec elle. Elle part dans une automobile conduite par l’un d’entre eux. Elle me laisse dans ce bistrot qui s’appelle Le Départ, en face de la gare de Caen. Je suis avec les autres, on reste encore un peu dans le café. J’ai dans la poche Détruire avec une signature et une adresse : 5, rue Saint-Benoît – Paris, 6e arrondissement.
Et ça commence. Dès le lendemain, j’écris une lettre et je ne m’arrête plus. J’écris tout le temps. Des mots assez brefs, plusieurs fois par jour. Parfois je reste quelque temps sans écrire et puis je recommence, j’écris une nouvelle lettre. Je ne veux rien garder. Je lui envoie des paquets de lettres. Je n’espère pas de réponse. Il n’y a pas de réponse à attendre. Je n’attends rien. J’attends. […]
Moi je continue d’écrire. Rue Saint-Benoît, n°5. Toujours rien, pas le moindre mot. Et puis en 1980 elle m’envoie L’Homme assis dans le couloir. »

(« Cet Amour-là », Société nouvelle des Editions Pauvert, 1999)

Le 29 juillet 1980, c’est le jour de leur rencontre, chez elle, aux Roches Noires, au bout de la plage de Trouville. Depuis, et jusque au jour de sa mort, en 1996, ils ne se sont plus jamais quittés. L’été suivant, elle tourne, toujours à Trouville, Agatha et les lectures illimitées, l’histoire d’un frère et d’une sœur, interprétés par Bulle Ogier et Yann Andréa. Des plans serrés du visage de Yann Andréa seront réutilisés pour un autre film, L’homme Atlantique, Un film de cinquante deux minutes, entièrement noir, où l’on n’entend que la voix de Marguerite Duras, qui, un demi-siècle après l’invention du cinéma parlant, va inventer le cinéma aveugle ! Le film ne sera projeté que dans une seule salle, L’Escurial, boulevard de Port-Royal à Paris, où je l’ai vu, et que Yann Andréa résume pour nous : « On entend sa voix, seulement sa voix de Duras dans le noir de l’image noire et parfois mon image apparaît, elle me parle, elle dit qui je suis, elle essaie de comprendre quelque chose de moi, de cette personne qui s’appelle Yann. Elle parle, elle écrit, elle me parle, elle me sort du noir, elle me laisse seul assis dans un fauteuil, seul dans le Hall des Roches Noires à Trouville, seul face à la mer, à l’Océan Atlantique. Qui êtes-vous ? dit-elle. »

Marie Sasseur dit: à

Les Petits Chevaux de Tarquinia. C’est le choc.

l’année dernière à Bocca di Magra.

Belle page de P. Adrian qui émet l’hypothèse d’une rencontre qui n’a jamais eu lieu, qu’il aurait bien aimé qu’elle se produisit, entre Pavese de  » la plage  » et Duras. Voir lien page de commentaire ci-avant.

Jazzi dit: à

Pourriez-vous nous raconter la perte de votre virginité, MS ?

« Il est assis devant elle qui est debout. Elle baisse les yeux. Il prend sa robe par le bas, la lui enlève. Puis il fait glisser le slip d’enfant en coton blanc. Il jette la robe et le slip sur le fauteuil. Il enlève les mains de son corps, le regarde. La regarde. Elle, non. Elle a les yeux baissés, elle le laisse regarder.
Il se lève. Elle reste debout devant lui. Elle attend. Il se rassied. Il caresse mais à peine le corps encore maigre. Les seins d’enfant, le ventre. Il ferme les yeux comme un aveugle. Il s’arrête. Il retire ses mains. Il ouvre les yeux. Tout bas, il dit :
– Tu n’as pas seize ans. Ce n’est pas vrai.
Pas de réponse de l’enfant. Il dit : C’est un peu effrayant. Il n’attend pas de réponse. Il sourit et il pleure. Et elle, elle le regarde et elle pense – dans un sourire qui pleure – que peut-être elle va se mettre à l’aimer pour toute la durée de sa vie.
Avec une sorte de crainte, comme si elle était fragile, et aussi avec une brutalité contenue, il l’emporte et la pose sur le lit. Une fois qu’elle est là, posée, donnée, il la regarde encore et la peur le reprend. Il ferme les yeux, il se tait, il ne veut plus d’elle. Et c’est alors qu’elle le fait, elle. Les yeux fermés, elle le déshabille. Bouton après bouton, manche après manche.
Il ne l’aide pas. Ne bouge pas. Ferme les yeux comme elle.

L’enfant. Elle est seule dans l’image, elle regarde, le nu de son corps à lui aussi inconnu que celui d’un visage, aussi singulier, adorable, que celui de sa main sur son corps pendant le voyage. Elle le regarde encore et encore, et lui il laisse faire, il se laisse être regardé. Elle lui dit tout bas :
– C’est beau un homme chinois.
Elle embrasse. Elle n’est plus seule dans l’image. Il est là. A côté d’elle. Les yeux fermés elle embrasse. Les mains, elle les prend, les pose contre son visage. Ses mains, du voyage. Elle les prend et elle les pose sur son corps à elle. Et alors il bouge, il la prend dans ses bras et il roule doucement par-dessus le corps maigre et vierge. Et tandis que lentement il le recouvre de son corps à lui, sans encore la toucher, la caméra quitterait le lit, elle irait vers la fenêtre, s’arrêterait là aux persiennes fermées. Alors le bruit de la rue arriverait assourdi, lointain dans la nuit de la chambre. Et la voix du Chinois deviendrait aussi proche que ses mains.
Il dit :
– Je vais te faire mal.
Elle dit qu’elle sait.
Il dit aussi que quelquefois les femmes crient. Que les Chinoises crient. Mais que ça ne fait mal qu’une seule fois dans la vie, et pour toujours.
Il dit qu’il l’aime et qu’il ne veut pas lui mentir : que cette douleur, jamais ensuite elle ne revient, jamais plus, que c’est vrai, qu’il lui jure.
Il lui dit de fermer les yeux.
Qu’il va le faire : la prendre.
De fermer les yeux. Ma petite fille, il dit.
Elle dit : non, pas les yeux fermés.
Elle dit que tout le reste, oui, mais pas les yeux fermés.
Il dit que si, qu’il le faut. A cause du sang.
Elle ne savait pas pour le sang.
Elle a un geste pour se sauver du lit.
Avec sa main il l’empêche de se relever.
Elle n’essaye plus.
(…)

La douleur arrive dans le corps de l’enfant. Elle est d’abord vive. Puis terrible ; Puis contradictoire. Comme rien d’autre. Rien : c’est alors en effet que cette douleur devient intenable qu’elle commence à s’éloigner. Qu’elle change, quelle devient bonne à gémir, à en crier, qu’elle prend tout le corps, la tête, toute la force du corps, de la tête, et celle de la pensée, terrassée.
La souffrance quitte le corps maigre, elle quitte la tête. Le corps reste ouvert sur le dehors. Il a été franchi, il saigne. Il ne souffre plus. Ca ne s’appelle plus la douleur, ça s’appelle peut-être mourir.

Et puis cette souffrance quitte le corps, quitte la tête, elle quitte insensiblement toute la surface du corps et se perd dans un bonheur encore inconnu d’aimer sans savoir. »

Marguerite Duras, « L’Amant de la Chine du Nord », Editions Gallimard, 1991)

Marie Sasseur dit: à

Je pense que bas rosis à posté cet extrait de l’amant de la Chine du Nord, de Duras, au moins une dizaine de fois sur ce blog, Je me souviens, de deux fous au moins avant qu’il ne le reposte trois sur ce fil de commentaires.
Je me souviens avoir pensé, peut-être l’ai-je même écrit, que loin de représenter l’avis d’un lecteur sur ce roman magnifique , ce rapt d’un extrait,
procédait plutôt d’un v(i)ol d’oeuvre destiné à alimenter un goût de la pedopornographie.
Je n’ai pas changé d’avis.

Marie Sasseur dit: à

Deux fois

MC dit: à

«  La voix de Delphine Seyrig » qui entonne justement, dans India Song : « Chanson/ qui ne veut rien direuh! »

Marie Sasseur dit: à

A noter que l’amant de la Chine du Nord, 17 ans après l’amant, est la réécriture du scénario du film d’Annaud, film auquel Duras ne trouvait que des défauts. La raison qu’elle en donnera sera la mort de l’amant en 1990.
Au dos du folio 1993, que j’ai de ce roman, il est indiqué que l’enfant n’était pas encore là, dans  » l’amant « .

Il se pourrait donc que ce roman tardif et  » non esthétisant  » soit aussi une dénonciation de la pédophilie. Ce que le film d’Annaud, trop  » bilitis  » a l’inverse, ne permettait pas de saisir.
En tout cas, ce n’est pas le passage dont j’ai corné les pages dans mon exemplaire .
C’était bien de se rafraîchir la mémoire.

rose dit: à

raison qu’elle en donnera sera la mort de l’amant en 1990.
Il est venu la voir à Paris, avec sa femme chinoise.
Il l’a aimée toute sa vie.
Elle a réécrit le livre pck elle a détesté l’adaptation de J-J Annaud.
Et ensuite, elle a refusé que d’autres qu’elle adaptent ses livres. Elle s’est fait son cinéma.

rose dit: à

alimenter un goût de la pédopornographie.

Si c réel :
1/ c gravissime.
2/ Ce n’est pas le lieu.

rose dit: à

Elle porte ce gilet de cuir marron offert par le producteur du film, et la fameuse jupe pied-de-poule et les bottines Weston. Une jupe qu’elle va porter pendant vingt ans. Et ce gilet qu’elle me fera porter, ce gilet en cuir, merveilleux, la souplesse du cuir, qu’elle me prêtera.

Elle est habillée comme n’importe quoi. Mais comment c’est-y qu’elle s’habille ?
Rajoutez à cela les grosses bagouses au doigt, comme le père Gilbert en somme, et les grosses lunettes en écaille foncées, cinquante ans avant tout le monde.
Mais c’est à quel âge qu’elle a renoncé à l’apparence, elle ?

Marie Sasseur dit: à

Plus exactement, c’est en 1990, que Duras apprend la mort de l’amant, mort et enterré depuis plusieurs années à Sadec, et  » devenu très religieux à la fin de sa vie ».

Chaloux dit: à

Est-ce qu’on n’avait pas fini par apprendre dans la biographie d’Adler (lue il y a mille ans) que Duras avait en fait été vendue au chinois par sa mère (ou son frère ainé, ou les deux?) et qu’il s’agissait en fait d’un viol? Duras aurait ensuite romancé ce misérable marché, un roman écran, en quelque sorte, comme il y a des souvenirs écrans.

Marie Sasseur dit: à

Dans le réalité, ( pas tout a fait le roman) « l’amant » avait 27 ans et Duras 15 ans, lorsqu’il se sont rencontrés. Issu d’une famille fortunée, c’est le père du jeune homme qui y a mis fin à l’aventure qui a duré 18 mois.
A part payer la note au restaurant, je ne sais pas ce qu’Adler aura raconté sur ce qu’être vendue veut dire. Je ne l’ai pas lue.

Marie Sasseur dit: à

Enfin bref, des fautes à corriger, et je range ce petit livre, pas inutile à reouvrir cependant.

puck dit: à

je ne sais pas si « Indian Song » est une chanson qiui ne veut rien dire ce qui est c’est qu’au bout de la 4ème minute cette rengaine qui ressemble à un truc à mi chemin entre « les portes du pénitencier… » et un « Summertime » lymphatique ça devient une torture.

même le fait de lire Duras est une torture.

je pense que toutes ces gonzesses ont voulu utiliser la littérature pour se venger sur le lecteur des siècles de domination masculine, et franchement, même si on sait que les femmes en ont ch.é, c’est vraiment pas fair play.

Phil dit: à

Si c réel :
1/ c gravissime.
2/ Ce n’est pas le lieu.

De mieux en mieux, médaille d’or aux paraolympiques de littérature.
Et le bûcher (Buch) pour Cavani.

puck dit: à

d’ailleurs toutes les Angot, Darrieussecq, Laurens et toutes les autres elles se revendiquent toutes de Duras comme si elles aussi voulaient participer à cette torture collective qu’est la littérature féminine autocentrée et nombriliste.

je veux bien que nous vivions une époque hyper individualiste où le nombrilisme est la régle absolue, mais toutes ses femmes qui se racontent en prétextant des con.eries du genre le livre transforme mon expérience personnelle en universel comme si elle se prenait pour Montaigne ou Rousseau heureusemen,t qu’on en sort.

le pauvre passou est obligé de s’en taper encore quelques unes qui se morfondent sur la mort de leur père, mais on commence à en voir le bout.

rose dit: à

Jamais au, lu appris que Duras avait été vendue par sa mère.

puck dit: à

@ »Pourriez-vous nous raconter la perte de votre virginité ? »

Jazzi tu sais il existe un truc hyper important qui représente un des piliers de notre civilisation comme d’autres d’ailleurs.

ce truc tu sais c’est quoi ? c’est la pudeur !

la pudeur et la honte sont deux piliers que si on les explose alors tout l’édifice s’écroule.

je ne suis pas contre le wokisme, l’exhibitionnisme et la gay pride, mais je dis attention : si vous bafouez ces deux valeurs qui sont la pudeur et la honte alors il va falloir vous attendre au pire !

sachant que dans ce pire on trouve le déclin de notre civilisation ! y’a des trucs importants avec lesquelles il ne faut pas jouer !

Chaloux dit: à

Rose, vous ne lisez pas assez.

Marie Sasseur dit: à

Dans les feuilletons de l’été, dans les médias, à part Duras revisited, il y avait aussi Carrère sur FCulture . Flou n’a peut-être pas eu l’info. Ou trop difficile ?

rose dit: à

Il me semble que un ici a beaucoup réclamé que nous parlions ici de la honte.
Changement de programme et/ou de perspective.

Marie Sasseur dit: à

Correction sans conséquence »  » l’amant de la Chine du Nord » 7 ans après  » l’amant », pas 17.

Marie Sasseur dit: à

Raconter une « première fois », alors âgée de 70 ans, et puis ensuite à 77 ans, il faut aussi relire Duras avec ce  » handicap « , lol.

Damien dit: à

Ich habe mir den spanischen Film von Jonas Trueba angeschaut, „Septembre sans attendre“, über den ich aus der Feder Neuhoffs größtes Lob gelesen habe. Nun, es ist sehr schlimm. Ein schlechtes Drehbuch, sehr schlechte Schauspieler, vorbildliche Trockenheit und Kälte: kurz gesagt, wie Pépin (der Brief) sagen würde, ein Schiffbruch. Hast du es gesehen, Baroz?

Damien dit: à

Das Schlimmste in diesem Film sind die Schauspieler. Die 39-jährige Schauspielerin Itaso Arana, ein freches Würstchen, ist unverkennbar. Es war eine Qual, ihr fast zwei Stunden lang dabei zuzusehen, wie sie sich wie ein Kran bewegte. Kein Interesse!

Phil dit: à

Seit Monaten ist ja die gnädige Neuhoff weg vom Fenster. Bleiben hier nur noch meistens blöde Tussis, leider.

Damien dit: à

Phil, ich habe über den Journalisten Eric Neuhoff gesprochen. Du verstehst kein Deutsch? Das hält Sie jedoch nicht davon ab, mir Lektionen zu geben, die ich durch harte Arbeit gewonnen habe!

x dit: à

racontpatavi/pmp
et quand les images s’animent chez Dziga Vertov
https://www.youtube.com/watch?v=mpJpEO8OE-s

Le choix de la 1ère photographie serait-il en lien avec la prochaine parution aux Presses du réel d’une anthologie de textes du constructivisme ?

Phil dit: à

Ach..lieber Mann, der Christian…mich interessiert nur die gnädige Frau, die hier verweilte. Übrigens siehe ich mir keine aktuellen Film, Zeitverschwendung !

Phil dit: à

Eric..

x dit: à

vedo, je n’ai pas lu le livre en question, en revanche je circule avec bonheur dans Le Temps immobile de Claude Mauriac. C’est une autre façon de prolonger la lecture du Bloc-Notes et j’ai la faiblesse de la supposer nettement plus littéraire — mais aussi de me méfier a priori des captations posthumes déguisées en exercice d’admiration.
Trop de précédents. Le mauvais coup joué récemment à l’oncle Paul m’est resté en travers de la gorge. Quant à la compilation besogneuse supposée rendre hommage à Carlos Kleiber, je vous crois à même de juger de sa valeur.

et alii dit: à

sur la page d’ouverture di monde; je m’étonne de lire
« hôtels 7 étoiles où la luxure » sic j’ai un peu cherché et je trouve surtout « débauche » comme synonyme :
qu’en pensent les erdéliens qui sont bien versés sur « la question »,
merci

MC dit: à

« La compilation besogneuse «  et financière, je suppose? MC

Marie Sasseur dit: à

« Ich habe auch in einer Sammlung surrealistischer Zitate geblättert, herausgegeben von Annie Le Brun. Aus dem Zusammenhang gerissene Sätze verlieren an Relevanz, gewinnen aber an Skandal »

Sehr gut, cher Damien, ich habe gelesen (  » cabane, Abel Quentin) dass diese Fraulein, look like a witch, hatte ein Vorwort zu dem buch von ein serienmörder geschreiben hatte, was fur ein Skandal. Es scheint dass das Buch « essentiel  » ist, für das Verständnis von Terrorismus.

Bis bald

Jean Langoncet dit: à

@closer dit: à
Lettre superbe et émouvante de Philippe David à Elisabeth Lévy: (…) « Cela fait des mois que je me dis que je ne finirais pas ma vie dans mon pays »

Ah, la tentation des colonies … vieille ritournelle des extrêmes droites

Clopine dit: à

Bon, je ne lis, ni n’écris, ni ne parle l’allemand… Ahaha, du coup, je me sens « de trop ». D’ailleurs, il semble que ce soit exactement la définition de mon existence, partie de rien et étant irrévocablement « de trop ». Dans ma famille, dans la vie du père de notre fils, dans la famille, dans mon quartier et jusque dans les livres parcourus, qui n’ont certes pas eu besoin de moi comme lectrice pour exister, j’ai toujous été « de trop ».

M’enfin, si cependant certains ici pouvaient donner à ceux ou celles qui sont « de trop » une traduction aux mots qu’ils mettent en ligne, ce serait, à mon sens, comme un élégance ? Non ? Ou juste… Je veux dire, sociologiquement, c’était de bon ton de faire allemand « en première langue ». Ca classait une famille française !

Samuel dit: à

Pourquoi travailler est moins fatigant pour moi que prendre du repos ?

renato dit: à

Riposare stanca?

Clopine dit: à

Ah là là, je viens de me rendre compte de ce que j’ai écrit, « en creux », alors qu’il ne s’agissait que de réclamer la fin de la nouvelle lubie de la Rdl, copier-coller des passages en allemand sans les traduire, histoire de séparer le bon grain (qui pratique) de l’ivraie (de l’ignorant). Seule consolation : un MC n’a pas l’air d’être trop à l’aise sur le terrain des citations allemandes. Il préfère celles en latin !

pourmapar dit: à

x, et quand les images s’animent chez Dziga Vertov

Quel merveilleux film, x! 🙂

Pour le reste, de quel livre s’agit-il?
Bonne soirée à vous!

closer dit: à

« Tentation des colonies »
???

Chaloux dit: à

Clopine utilisez le traducteur de Google, ou un autre, ça pullule et c’est gratuit.

Jean Langoncet dit: à

@???

J’ai hésité avec la tentation des pogroms ; je me suis ravisé, s’agissant d’une concitoyenne

Jazzi dit: à

Pauvre Marie Sasseur, atteinte de wokisme profond et irrémédiable.

Je publie un texte de Duras extrait de mon anthologie le « Goût de la beauté », Mercure de France, 2011, et me voilà taxé de pédopornographie.

C’est grave, docteur !

Pour vous éviter de dire n’importe quoi, cet extrait était précédé du titre et de l’introduction suivante :

MARGUERITE DURAS

La douleur en beauté

Dépassée par le succès de L’Amant (1984), trop hâtivement éditée à son goût, et déçue par la version cinématographie réalisée par Jean-Jacques Annaud, Marguerite Duras, sept ans plus tard, ayant appris la mort de son premier amant, repris la plume : « J’ai écrit l’histoire de l’amant de la Chine du Nord et de l’enfant : elle n’était pas encore là dans L’Amant, le temps manquait autour d’eux. J’ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l’écrire. » Récit de son enfance et de son adolescence en Indochine française, ce roman autobiographique conte l’amour fou entre la jeune fille de 15 ans qu’elle fut et un riche Chinois de Cholen, Thanh, à qui le livre est dédié, de douze ans son aîné. Mais après un an d’immersion heureuse dans la rédaction de cette nouvelle version, Marguerite Duras prévient : « Je suis redevenue un écrivain de romans. » Extrait du passage à l’acte, originel et unique, accompli en plein jour, et qui va fixer, à tout jamais, dans la mémoire de la narratrice, le lien inaltérable de cet amour-là…

C’est un livre.
C’est un film.
C’est la nuit.
(…)

rose dit: à

L’Amant de la Chine du nord est un livre d’une beauté incommensurable.
J’attaque Le Temps, ce grand sculpteur.
J’aurais passé l’ été avec Marguerite. Quel merveilleux été,

D. dit: à

Sans doute parce que tu fous rien, Samuel. Ils te gardent parce que tu es leur mascotte.

closer dit: à

Faire apprendre l’allemand en première langue à ses enfants « ne classait pas une famille française », Clopine…c’était, comme chacun sait, un moyen de sélectionner culturellement leurs camarades de classe…
C’est très mal, je sais, mais que voulez vous, à partir d’une certaine époque c’est devenu nécessaire.
Demandez vous pourquoi.
Quand j’étais dans mon Lycée public en rien prestigieux, on ne se posait même pas la question.

Quant à l’allemand utilisé ici n’y faites pas attention.

rose dit: à

La magnifique lettre
Me souviens à la lire, cette femme dans le bus à Jérusalem. Le premier jour, entamant la conversation avec moi. Déjà raconté ici. Son fils et sa fille avaient fait leur alya avant eux.
Alors, son mari et elle les avaient suivis.
Elle me parlait, me disant qu’elle vivait à Lyon, et elle pleurait.
Et puis récemment, Delphine Horwilleur et son amoureux en Israël. Puis, il y eut cet attentat, et elle s’est dit jamais je je pourrai. Et elle est revenue vivre en France.
La douleur, infinie, d’être écartelée.
Chez moi, je suis chez moi. Aujourd’hui, il a plu.

Jazzi dit: à

Vous publiez un extrait de Duras et vous voilà taxé de pédopornographie.
Le wokisme de Marie Sasseur est sans limite !
C’est grave docteur ?

rose dit: à

récemment écouté ce récit de DH.
Jamais, je ne pourrai.

Jazzi dit: à

Pour vous éviter de dire n’importe quoi

Dépassée par le succès de L’Amant (1984), trop hâtivement éditée à son goût, et déçue par la version cinématographie réalisée par Jean-Jacques Annaud, Marguerite Duras, sept ans plus tard, ayant appris la mort de son premier amant, repris la plume : « J’ai écrit l’histoire de l’amant de la Chine du Nord et de l’enfant : elle n’était pas encore là dans L’Amant, le temps manquait autour d’eux. J’ai écrit ce livre dans le bonheur fou de l’écrire. » Récit de son enfance et de son adolescence en Indochine française, ce roman autobiographique conte l’amour fou entre la jeune fille de 15 ans qu’elle fut et un riche Chinois de Cholen, Thanh, à qui le livre est dédié, de douze ans son aîné. Mais après un an d’immersion heureuse dans la rédaction de cette nouvelle version, Marguerite Duras prévient : « Je suis redevenue un écrivain de romans. »

Jazzi dit: à

La RDL serait-il devenu un blog pour institutrices à la retraite ?

Chaloux dit: à

Als ich auf dem College war, habe ich es sorgfältig vermieden, Deutsch zu lernen. Für mich war es die Sprache des Besatzers. Ich gehöre zu einer Generation, die von denen, die sie miterlebt haben, immer noch viel über die Besatzung gehört hat. Und das war ausschlaggebend für meine Entscheidung, diese Sprache nicht zu lernen.
Darüber hinaus hörte ich, dass der große Pianist Arthur Rubinstein, dem ich seit meinem elften oder zwölften Lebensjahr zuhörte und den ich bewunderte, sich systematisch geweigert hatte, nach Deutschland zurückzukehren, um dort zu spielen, und dass Wladimir Jankelewitsch sich von der deutschen Philosophie abgewandt hatte. Jankelevitchs Urteil war mir wichtig, nicht wegen seiner Philosophie, sondern weil er selbst Pianist war. Anschließend habe ich alleine und mit Hilfe eines Privatlehrers ein wenig Deutsch gelernt. Anfangs kam Deutschland vor allem durch die Musik zu mir. Dann habe ich ein Jahr in Freiburg gelebt. Ich fand das Leben dort sehr angenehm.

MC dit: à

« Cette torture collective qu’est la littérature féminine autocentrée et nombriliste ».
Vous faites des merveilles, aujourd’hui, Puck!!
MC

Marie Sasseur dit: à

Vous publiez un extrait, modifié en faisant disparaître les intentions de l’auteur les mettant(…), vous reproduisez un extrait choisi tronqué d’un roman de Duras décrivant une scène sexuelle tres explicite et ceci a trois reprises et de manière non sollicitée sur ce billet en récidive de plusieurs précédents, et en agressant une intervenante, laquelle confirme de ce fait une impression , si ce n’est déjà formulée par le passé, au moins le fait elle cette fois, assimilant cette insistance a une volonté délibérée d’alimenter un goût pour la pedopornographie de celui qui impose de nouveau cet extrait,
il est tout à fait évident que s’exprimant sur un blog où toute personne normalement constituée a déjà eu des relations sexuelles, son intention n’en devient que plus manifeste.

Chaloux dit: à

Le Temps ce grand sculpteur est un livre dont la lecture m’a enchanté, et j’en entends encore parler autour de moi par ceux qui le lisent avec beaucoup d’éloges.

Chaloux dit: à

« toute personne normalement constituée  »

Je préfère taire mes conclusions.

Hurkhurkhurk!

Marie Sasseur dit: à

L’huissier véreux fait bien de garder pour ses prostituées son langage choisi.

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