Retour sur le scandale « Batouala »
Le 14 décembre 1921 au restaurant Drouant, dix écrivains-jurés se retrouvèrent face à un problème : cinq voix pour pour Batouala de René Maran et autant pour L’Epithalame de Jacques Chardonne. La double voix du président Gustave Geffroy, membre fondateur de la société littéraire des Goncourt alors composée notamment de Léon Daudet et des deux frères Rosny, fit pencher la balance en faveur du premier. Pour la première fois depuis sa création dix-huit auparavant, elle couronnait un écrivain noir. Mais les Dix n’en étaient pas à leur coup d’essai puisqu’en 1905 déjà, ils avaient distingué Les Civilisés, roman férocement anticolonial dans lequel Claude Farrère dénonçait âprement Saïgon, capitale de la colonie française de Cochinchine, comme une nouvelle Sodome.
Quoique né en Martinique, René Maran (1887-1960) était guyanais. Fonctionnaire de l’administration coloniale en Afrique, comme son père, il considérait son roman comme « une succession d’eaux-fortes », y dressant un constat se gardant de toute indignation. En fait, même si le roman fut attaqué par les tenants du parti colonial à sa parution, c’est surtout sa consécration littéraire qui changea la donne. Car dès lors que Batouala était ceint du bandeau rouge « Prix Goncourt 1921 », son auteur avait conquis une légitimité, il se sentait protégé pour diffuser ses idées auprès d’un plus grand nombre de lecteurs ce qui augmentait l’ire de ses détracteurs à proportion. Ils lui reprochèrent de cracher dans la main qui le nourrissait et lui firent un procès en ingratitude. En témoigne, entre autres, la critique parue dans Le Petit Parisien le 15 décembre 1921:
« M. René Maran, administrateur colonial domicilié à Fort-Archambault, à deux journées de marche du lac Tchad, au milieu de Noirs qui lui ressemblent comme des frères, a reçu hier le prix Goncourt (…) C’est la première fois que les Noirs jouent et gagnent (…). Sa grande qualité de nègre a séduit les dix de l’Académie Goncourt épris de couleur et d’étrangeté »…
Comme le firent peu après lui Albert Londres (ses reportages dans l’Union indochinoise en 1922 et ceux sur la construction du chemin de fer Congo-océan réunis dans Terre d’ébène en 1928,) et André Gide (Voyage au Congo, 1927), il ne dénonçait pas le colonialisme mais ses excès violents sinon criminels plutôt que ses « errements » ainsi que le ministère des colonies voulaient le faire croire ; l’administration n’appréciait guère qu’il parlât de « négriers ».
Si son roman à proprement parler relève de l’observation ethnographique en Oubangui-Chari (Afrique équatoriale française) relevé par une classique histoire d’amour, la préface est d’une autre encre. Elle tient du manifeste politique et condamne mais sans jamais renier la fidélité de l’auteur à la France. Ce n’est pas la mission civilisatrice de l’impérialisme français qu’il dénonce mais, au contraire, la violation de ses principes, l’oubli de ses hautes valeurs. Il prend à témoin ses « frères en esprit, écrivains de France » pour s’adresser à la civilisation occidentale :
« Tu bâtis ton royaume sur des cadavres. Quoi que tu veuilles, quoi tu fasses, tu te meus dans le mensonge. A ta vue, les larmes de sourdre et la douleur de crier. Tu es la force qui prime le droit. Tu n’es pas un flambeau, mais un incendie. Tout ce à quoi tu touches, tu le consumes… » écrivit-il dans une préface qui lui valut tant d’injures.
Noir dans un monde de blancs, représentant des blancs dans un monde de noirs, tenu pour un écrivain par les fonctionnaires coloniaux et pour un fonctionnaire colonial par les écrivains, il vécut dans un inconfortable entre-deux sans rien renier de sa double identité. Une position inconfortable qu’il réussit à tenir en équilibre instable sur une ligne de crête jusqu’à ce que la fin des empires et la vague de la décolonisation le balaie. Certes, tant Aimé Césaire que Léopold Sédar Senghor avaient loué en lui un pionnier de la négritude ; pour autant, il n’était pas à l’aise dans ce rôle :
« Considéré par les Noirs comme un précurseur de la négritude, il avouait qu’il la comprenait mal et avait tendance à y voir un racisme plus qu’une nouvelle forme d’humanisme. Il se voulait, par-dessus tout et avec obstination ‘un homme pareil aux autres’ » selon Lilyan Kesteloot, professeur à la Sorbonne et pionnière des littératures négro-africaines francophones.
Au faîte de sa notoriété, un Frantz Fanon, nettement plus radical en conformité avec l’air du temps, n’en fit qu’une bouchée, lui reprochant dans son fameux essai Peaux noirs, masques blancs (1952) d’incarner la détestable « humilité du Noir ».
Il écrivit d’autres romans, des poèmes, des esais historiques et se fit le biographe de Livingstone, Savorgnan de Brazza, Félix Eboué et pour finir du connétable Bertrand Du Guesclin ainsi qu’un roman Un homme pareil aux autres qui vient d’être réédité par les éditions du Typhon. Autant de livres en grande partie occultés par l’inscription dans la durée du « scandale » suscité par Batouala sur lequel Fabrice Gardel et Mathieu Weschler reviennent dans le documentaire qu’ils consacrent à son auteur, diffusé par France 3 le 14 octobre prochain. Nul doute que sa bibliographie sera analysée à nouveau frais lors du colloque international qui se tiendra à Dakar les 25 et 26 novembre prochains consacré à « René Maran, la France, l’Afrique et la littérature » coordonné par les professeurs Mamadou Bâ et Charles Scheel, ainsi que lors d’un autre colloque centré, lui, sur Batouala qui se tiendra en décembre à l’université de Bangui coordonné par le professeur Jean-Claude Azoumaye.
On y rappellera certainement qu’il y a un siècle, lorsque les Goncourt le couronnèrent, Batouala était suivi sur sa couverture d’un sous-titre : « Véritable roman nègre ». Cent ans après, son éditeur Albin Michel le réédite fort à propos précédé d’une belle préface de l’écrivain Amin Maalouf ; mais, étrangement, le sous-titre a disparu. Autres temps…
(« René Maran » photos D.R.)
847 Réponses pour Retour sur le scandale « Batouala »
« dix-huit (ANS) auparavant »
Maran..Chardonne doit motiver la suite du palabre ?
Plus progressiste que réactionnaire, Léon Daudet !
« Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Un tigre saute sur sa proie et la dévore. »
Wole Soyinka
Négritude disent-ils.
F Fanon.
20 ans séparent les deux hommes, un recul, une révolte, une analyse chargée de vingt années supplémentaires de colonisation . Les spécialistes du blog pourraient éclairer la distance qui semble les séparer.
Trois décennies. Mes excuses. A hauteur de vie d’homme, ce n’est pas rien.
Véritable roman nègre, ça fait un peu foire aux curiosités, pas dommage que les temps aient changé.
en 1921, Cendrars publie son « anthologie nègre », quelques années donc avant ses « petots contes nègres pour les enfants des blancs »(1929)
petits
envoyé en commentaire sur babélio à l’anthologie de Cebdrars:
SZRAMOWO SZRAMOWO 14 janvier 2015
1. LA LÉGENDE DE LA CRÉATION
Quand les choses n’étaient pas encore, Mébère, le Créateur,
il a fait l’homme avec les terres d’argile. Il a pris l’argile et il a
façonné cela en homme. Cet homme a eu ainsi son commence-
ment, et il a commencé comme lézard. Ce lézard, Mébère l’a
placé dans un bassin d’eau de mer. Cinq jours, et voici: il a passé
cinq Jours avec lui dans ce bassin des eaux; et il l’avait mis dedans.
Sept jours; il fut dedans sept jours. Le huitième jour, Mébère
a été le regarder. Et voici, le lézard sort; et voici qu’il est dehors.
Mais c’est un homme. Et il dit au Créateur : Merci.
Il y eut un temps où le goncourt pouvait faire scandale.
Sortir des sentiers, ne pas aller dans le sens du vent, prendre des risques, soutenir un auteur mal vu ou pas vu du tout.
Joseph Conrad – La Folie Almayer – Flammarion – Autrement
oralité et écriture; leur interaction pour la transmission: travail des anthropologues dans le contexte africain
bibliographie abondante:
Cultures de l’écrit en Afrique. Anciens débats, nouveaux objets
Éloi Ficquet, Aïssatou Mbodj-Pouye
https://www.cairn.info/journal-annales-2009-4-page-751.htm
…la trilogie malaise , oui oui oui.
Le jour de Noël, cette critique de « Batouala » est le cadeau du journal « Le Charivari » à ses lecteurs. Un sommet de la critique littéraire.
« Les Dix ont parfois couronné des ouvrages bien médiocres, mais jamais ils n’étaient descendus si bas que « Batouala », l’élucubration négro-érotique du noir Maran(..) Le style de cet ouvrage est déplorable et d’une prétention risible. Il évoque, ce style, l’image d’un négrillon en babouches, coiffé d’un chapeau haut de forme, le cou emprisonné dans un faux col sale en celluloïd.
Signé A.M. Le Charivari, 25 décembre 1921.
« La Dépêche de Toulouse » défend très tôt le roman. Gustave Geoffroy, membre de l’académie Goncourt, plaide pour ce livre dès le 16 septembre 1921 .C’était à une époque( révolue tout récemment) où les jurés Goncourt pouvaient, avant le vote final, exprimer leurs enthousiasmes et avouer leurs préférences.
« Batouala » est ce livre si rare dont il faut scruter la contexture, la manière profonde et forte avec laquelle tous les récits, les explications, les descriptions sont maintenus dans le cercle noir avec la vérité de l’horizon, les détails de vie, des sentiments de personnages tout juste exprimés en mots et tournures qui ne dépassent pas l’entendement, la poésie des Noirs. Au prochain congrès Pan-Noir, ce chef d’œuvre de roman, de document ethnique, pourra être apporté par M. René Maran et reçu comme le tribut d’un artiste offert à l’enquête sur une humanité inconnue ».
On ne peut pas dire que le style de monsieur Geoffroy soit un modèle de clarté ni d’ élégance.
Cette recension de critiques d’époque, sur un « roman nègre » a succès, je crois que Mbougar Sarr s’en est amusé dans son roman, en lice pour le Goncourt, (2021, il vaut mieux le préciser), en inventant des
journalistes littéraires, une fantaisie, signataires de tribunes dans des journaux, eux tout à fait réels.
C’est dans la partie du roman écrite sous forme de journal, op.cit. page 45 et suivantes , « journal estival »
La chute du billet :
« On y rappellera certainement qu’il y a un siècle, lorsque les Goncourt le couronnèrent, Batouala était suivi sur sa couverture d’un sous-titre : « Véritable roman nègre ». Cent après, son éditeur Albin Michel le réédite fort à propos précédé d’une belle préface de l’écrivain Amin Maalouf ; mais, étrangement, le sous-titre a disparu. Autres temps… »
Oui d’autres temps, où on se passe carrément de l’avis de ces vieux mâles blancs.
Tout a l’ heure j’ai vu Scipion.
Son fantôme de lumière sur les murs d’une grotte ( expo Cézanne, aux Baux de Provence)
remarque en passant:
c’est
En 1926,que Freud évoquait le « continent noir » de la vie sexuelle de la femme adulte (La question de l’analyse profane, Œuvres Complètes XVIII, PUF,)
Pierre Ginésy, « « Entendre ce qui est sans voix » – le continent noir de la psychanalyse », Annuaire de l’École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 115 | 2008, 357-360.
Une autre remarque en passant, ça parle de quoi ?
« Si son roman à proprement parler relève de l’observation ethnographique en Oubangui-Chari (Afrique équatoriale française) relevé par une classique histoire d’amour, »
« Batouala. Véritable roman nègre. Prix Goncourt 1921 / 1921- Paris- Albin Michel /189 p. – 18,5 x 12 cm. Un roman qui obtiendra le Prix Goncourt, fera scandale, surtout par sa préface, par sa mise en cause de l’œuvre colonisatrice de la France et qui, dans cette édition sera tiré à plus de 190.000 exemplaires…. Il se déroule en Oubangui-Chari, circonscription de la Kémo, subdivision de Grimari, en plein pays Banda. Une deuxième édition, dite définitive, interviendra en 1938. Il s’agira en fait d’une véritable réécriture de cet ouvrage. L’édition princeps de 1921 n’en acquière que plus d’intérêt. Un ouvrage de Michel Hausser est entièrement consacré à l’étude des différences entre ces deux éditions. »
Albin Michel fait de la réédition opportiniste. C’est ce que j’avais pensé.
Opportuniste, comme l’est un autre roman ethno-genré, black and white, en lice pour le Goncourt 2021, mais bon.
@Albin Michel fait de la réédition opportiniste. C’est ce que j’avais pensé.
Et le Goncourt snobe le Nobel
@Et le Goncourt snobe le Nobel
C’est Passou que vous appelez » le Goncourt « ?
Petitesse et mesquinerie.
Le Nobel de litterature 2021 n’a que deux bouquins traduits en français et désormais introuvables, son éditrice à fait faillite il y a plusieurs années.
Patience donc.
Ce que je veux dire c’est, par exemple, que la réédition par le Seuil du bouquin de Ouologuem, a une autre portée , que de rééditer un vieux truc pour colons blancs, en surfant sur la vague black lives matter ou pour soutenir cette vague de deboulonnage de statues…
En revanche, que Passou snobe cette réédition de Ouologuem est pénible . Mais bon, les Dix doivent saluer leurs aînés, aussi craignos soient-ils.
René Maran : Vous êtes Aimé ?
Aimé Césaire : Vous aussi.
@C’est Passou que vous appelez » le Goncourt « ?
Oui, Edel bien à part, Passou est ici « Le Goncourt »
Quant à la pertinence des bases historiques de ce roman » ethnographique » de Maran, je pense qu’elle reste sujette à caution.
Pourvu que ce ne soit pas une tintinerie de plus.
Bonsoir.
Tiens, pour qui avaient voté en 1921 les frères Rosny ?
SV, j’ai vu le film tiré de la folie Almayer qui m’avait quelque peu ennuyé , lu par contre Amok qui s’en rapproche par le thème, le contexte, et ce qui en résulte. De mon côté je vais me lancer dans la découverte du nominé au Goncourt. Je sors des récits ultimes que je conseille .
Si ca ne va pas avec Sansaar, j’ai un Jules Verne, un Pynchon de 4000 pages environ traduit par Claro. Ceci dit l’histoire de F Fanon dont j’ignorais jusqu’à ce billet l’existence courte, mort avant 40 ans, donne une idée de la progression du mal-être des colonisés et de leur condition, il a servi de référence à ceux qui ont suivi chronologiquement, les black Panthers, notamment .
Zappa et les ligues de vertus (autoproclamées), c’est du Zemour de La Télé en direct-live icite, comme dirait l’autre agité du bocal
Langoncet, j’aime encore assez FZ mais sur ce coup de la princesse juive est du délire complet, il se moque certes mais le texte n’est pas très clair.
(cet accent du suédois dans l’anglais et le français, annonce le lift de Borg sur la terre battue de RG)
@il se moque certes mais le texte n’est pas très clair
Il l’est pour qui a fréquenté lesdites (avec plaisir parfois) ; Bloom, s’il n’est pas de trop mauvaise foi, pourrait en témoigner
Saar, mes excuses. Si cela continue je vais le transformer en Samsara.
@Saar, mes excuses. Si cela continue je vais le transformer en Samsara.
Et pourquoi pas en Moulin Saar ? D. se plaît bien à diffuser des extrait de la « Revue Nègre ».
A ceux qui ont la discrimination mal placée : c’est bien mieux, mis en musique
I want a nasty little Jewish Princess
With long phony nails and a hairdo that rinses
A horny little Jewish Princess
With a garlic aroma that could level Tacoma
Lonely inside
Well, she can swallow my pride
I need a hairy little Jewish Princess
With a brand new nose, who knows where it goes
I want a steamy little Jewish Princess
With over-worked gums, who squeaks when she cums
I don’t want no troll
I just want a Yemenite hole
I want a darling little Jewish Princess
Who don’t know shit about cooking and is arrogant looking
A vicious little Jewish Princess
To specifically happen with a pee-pee that’s snappin’
All up inside
I just want a Princess to ride
Awright, back to the top…everybody twist
I want a funky little Jewish Princess
A grinder; a bumper, with a pre-moistened dumper
A brazen little Jewish Princess
With titanic tits, and sand-blasted zits
She can even be poor
So long as she does it with four on the floor
(Vapor-lock)
I want a dainty little Jewish Princess
With a couple of sisters who can raise a few blisters
A fragile little Jewish Princess
With Roumanian thighs, who weasels ‘n’ lies
For two or three nights
Won’t someone send me a Princess who bites
Won’t someone send me a Princess who bites
Won’t someone send me a Princess who bites
Won’t someone send me a Princess who bites
Ça va super bien avec MMS. Du feu de dieu, même.
Je ne n’échangerais en aucun cas » la secrète mémoire des hommes » de M. Mbougar Sarr contre Milwaukee Blues, de Louis-Philippe Dalembert, par exemple, et pas au hasard, pour les mal comprenants, all inclusive.
L’année suivante, en 1922, paraissait « La Randonnée de Samba Diouf », des frères Tharaud, roman colonial à l’exotisme documenté, ode paternaliste et ambigüe au courage des tirailleurs sénégalais pendant la Grande boucherie.
Exploiteurs plutôt talentueux du filon des lointains dépaysants, les frangins limousins allèrent rejoindre les rangs de l’Académie(*) ainsi que ceux des antisémites de plume des années 30, comme les deux affreux citées par Passou en début de billet.
(*)L’un avant la Seconde Guerre mondiale, l’autre après, donnant ainsi à Blondin l’occasion d’exercer son « witz »: « Encore un Tharaud de casé ».
Indépendance bientôt, disais-je, sur le billet MMS. Avec certains pays qui se sont émancipé de cet asservissement monétaire.
« Au sommet Afrique-France vendredi, de jeunes africains, invités à débattre avec le président français lors d’un panel, l’ont sérieusement « bousculé » en l’interpellant sur des questions liées au franc CFA, au Sahel, à la « France Afrique » ainsi qu’à l’aide au développement. Qui sont-ils, qu’ont-ils dit au chef d’Etat français et qu’a-t-il répondu ? »
Avec certains pays qui se sont émancipés d’un asservissement monétaire.
Mais bon, vu le niveau sur ce blog, tout acquis à la colonisation en Afrique, dont l’esclavage a été la composante économique,
ça n’a pas d’importance.
« Quand Israël est roi » des mêmes frères Tharaud, Jean et Jérôme.
Vous n’allez pas tirer le débat vers le peuple juif, l’antisémitisme, bien qu’un parallèle a été produit entre les persécutions dont les africains et les juifs ont été victimes?!.
Mais bon, vu le niveau sur ce blog
Prenez celui d’un maçon pour vérifier, vous verrez c’est une histoire de bulles.
A lundi !
Ce que j’ai vu tout à l’heure, un hologramme, sur les murs dans une carrière :
« C’est à l’Académie Suisse que Cézanne découvrit Scipion dont on ne connait rien de l’identité exacte mais dont on sait qu’il posait là comme modèle. Ne voulant pas le peindre a l’Académie Suisse, Cézanne le fit venir dans son atelier pour une unique séance de pose pendant laquelle il peignit le tableau complet d’une touche rapide et précise. La pose fut demandée par Cézanne pour exprimer la fatigue extrême et démontrer que l’abolition de l’esclavage n’avait pas supprimé l’oppression. Sitôt peint, ce tableau fut acheté par Claude Monet qui l’accrocha dans sa chambre à coucher à Giverny ou il resta jusqu’à son décès. Paul Cézanne a fait des recherches plastiques, en l’élaboration d’une esthétique nouvelle, pour représenter ce torse nu : pour obtenir le marron, il a fait des mélanges et il a travaillé les pigments en raison du reflet de la lumière sur la peau. Ou cours de la période 1862-1870 il utilisait une pâte épaisse et une palette sombre. Cette œuvre est une expression de la condition humaine. Les couleurs sont foncées et posées sur la toile en touches épaisses, à l’aide d’un couteau. »
(@L’année suivante, en 1922, paraissait « La Randonnée de Samba Diouf », des frères Tharaud, roman colonial à l’exotisme documenté, ode paternaliste
On connait, en 2021, des colons qui font moins de manières ; ils sont presque tous concentrés au même endroit)
B : De mon côté je vais me lancer dans la découverte du nominé au Goncourt.
Idem
@On connait, en 2021, des colons qui font moins de manières
Pour commencer : une balle dans le genoux ; après ça, on peut prétendre à une quête plus spirituelle
le genoux > le genou (celui d’Ahed, éventuellement)
Merci MS pour le tableau, je tentais hier soir d’en savoir un peu plus sur Scipion ( l’africain, l’ oriental…?) De Paul Cézanne, je n’ai pas le souvenir d’avoir eu accès à aucun de ses originaux. La toile évocatrice est surement révolutionnaire cependant de lui ce n’est pas de celles que je préfère même si Claude Monet n’en fut séparé que par sa fin. Pas de « grandes » expo dans la région depuis un moment, le spectacle audiovisuel des Baux ne me tente pas, trop sonore pour commencer .
Sud de France, 3h52.
Dimanche 10 octobre 2021, 5h14, 16°, temps calme, ciel voilé
Vos histoires de nègres et de colonialistes des années 20 me laissent froid.
Ce qui m’intéresse prodigieusement ? La courageuse résistance des indigènes polonais, face au colonialisme européen actuel des couillons de Bruxelles depuis leurs bureaux anonymes…
Quoi Badinter ? Quoi ? ! Pauvre bougre ! Il radote comme un vieil évêque des propos répétés, enrichis, médiatisés par son enfant de choeur chéri, celui qui se croit utile à l’inhumaine humanité, là-haut, dans ses nuages !
JC, demandez aux femmes privées du droit à l’avortement et aux juges confrontes à la réforme de la justice, ils vous expliqueront pourquoi les réactionnaires pissent au nez et à la barbe du droit européen.
La Pologne est un marché,à Pologne sortie de l’Europe connaîtrait le meme sort que l’Ukraine, la Pologne est utile aux allemands ne crois principalement. Vous oubliez son cousin hongrois .
Ou le sort de la Bielorussie, très enviable.
De l’art de traiter du Goncourt tout en respectant le décret Laurens – cette peste dont on se demande pourquoi elle a été recrutée- tout en collant à l’actualité (relation France/Afrique), tout en célébrant un centenaire. Il est intéressant de constater qu’aujourd’hui plus aucun critique littéraire ne s’autoriserait à utiliser un tel lexique, de telles formulations haineuses, racistes. Les tenants du « c’était mieux avant » pourraient en concevoir de l’amertume.
Rien n’était mieux avant.
@B
Vos conseils sont, pour moi, un cadeau de prix inestimable …uhuhu !
On peut constater un intérêt pour des republications de récits Négres probablement de qualité et d’intérêt inégaux.
Pour cet aspect, le roman de Mbougar Sarr doit plutôt être lu dans cette perspective, alors.
@ Un homme pareil aux autres qui vient d’être réédité par les éditions du Typhon.
Et pour cette autre republication, c’est MMS qui en a fait la préface :
« Mohamed Mbougar Sarr le signale très justement dans sa préface : « concrète et méditative, riche et fluide, jamais inutilement alambiquée, la langue de Maran, emprunte au style classique le meilleur des attributs : la précision. L’écriture de Maran n’est jamais aussi belle qu’au moment de nommer les choses, de donner à voir et à sentir les atmosphères, de décrire les paysages ». Bordeaux, Ténériffe, Dakar, Conakry, Brazzaville, puis plus tard la subdivision de Moussananga, ou l’immense Lagos : René Maran se plaît avec la même joie à décrire les lieux, les tableaux et singulièrement les sons. De pleines pages sont consacrées au déroulement d’une journée au poste de Kokaga, à travers les sons qui parviennent dans la case de Jean : rumeur des animaux qui s’éveillent, bruits des marchés et des cuisinières, silence de la sieste et chaleur écrasante du soleil, coucher du soleil qui ramène à la vie les animaux et les humains, puis de nouveau le silence de la nuit entrecoupé par le cri des hyènes. De longues pages sont également consacrées à l’ennui et la rêverie face aux paysages désertiques : « Et fauve, rouge, blanc, jaune paille ou noir, le sable, le sable et encore le sable, interminablement étincelle et rutile jusqu’à l’infini, où le sable reprend le sable et va vers d’autres sables encore ». »
(Mais alors, où est ce black power litteraire, qui pour raconter l’ Afrique noire, de nos jours ?)
Zao Wu ki.
Son nom propre, Zao.
Émigré à Paris, à 20 ans, forme amitié avec Henri Michaux qui lui dit que ses toiles sont un verger de signes.
Sont pas frère et soeur.
://youtu.be/ReSPg_JVw98
Soldat, ne pars pas à la guerre.
“Dedans Paris, Ville jolie,
Un jour passant mélancolie
Je pris alliance nouvelle
A la plus gaie damoiselle
Qui soit d’ici en Italie.”
Clément Marot
Izzy et Easton
Dans la préface d’Absalon, Absalon, François écrit que plus que l’inceste c’est le mélange avec du sang noir dans les veines qui est violemment rejeté dans le récit de Faulkner.
La mère de Charles Bon est octavonne. Deux fois moins de sang que quarteronne.
Zao Wu ki.
Plus tard, Michaux encouragera Zao Wu ki, vu Zao Wu Ki 👏♥️💪, à réintroduire l’encre de Chine dans ses toiles, ce qu’il fera encore.
(Et Traits, de Michaux, chez Fata Morgana, n’est ce point à l’encre de Chine ?😳).
lexique:
Le Dictionnaire de la zone définit bounty comme « Noir parlant et agissant comme un blanc ou défendant la culture blanche contre sa propre culture. »3. L’Urban Dictionary répertorie également la forme bounty en anglais britannique en 2006 avec le même sens4.
. Bounty est opposé aux « vrais Noirs »8. Un bounty est associé à un paria ou à un traître6,8.
En anglais, un synonyme possible est « oreo », qui est également noir à l’extérieur et blanc à l’intérieur, par référence au nom d’une marque de biscuit fourré homonyme9. L’antonyme de bounty est wigger, un mot-valise constitué de white (blanc) et de nigger (nègre)10, désignant un blanc s’appropriant des comportements culturels propres aux noirs.
Bounty est une expression usuelle dans les Antilles françaises, en Guyane et en métropole où sont établies des populations antillaises6. Elle peut être utilisée comme insulte6,8,11 ou bien être acceptée12 voire revendiquée13. L’écrivain français d’origine camerounaise Gaston Kelman, qui se « [pose] en représentant d’une classe moyenne noire parfaitement occidentalisée », endosse également le concept1.
Réalisé par Shyaka Kagamé, le film Bounty traite de l’assimilation des Suisses noirs d’origine africaine16,1
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bounty_(st%C3%A9r%C3%A9otype)
TEMOIGNAGE04/01/2011 à 13h25
Le racisme antiblanc aux Antilles et en Guyane est une réalité
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Frue89.nouvelobs.com%2F2011%2F01%2F04%2Fle-racisme-anti-blancs-aux-antilles-et-en-guyane-est-une-realite-183528
Amitié qui dure.
Dès 1952, Michaux voit un verger de signes dans les toiles de Zao Wu Ki.
Décembre 1954, la toile nommée Vent, est considéré comme le basculement dans l’abstraction.
Mai, juin 1957, Wu Ki expose à la galerie de France avec Pierre Soulages et Hans Hartung.
En 1962, il illustre « La Tentation de l’Occident » d’André Malraux, ce qui lui vaudra, deux ans plus tard, en 1964, d’obtenir la nationalité française.
Début des années 70, Michaux conseille à son ami de reprendre la technique de l’encre de Chine.
Deux toiles 06/10/73 et 14/09/73 emploient les deux techniques, peinture à l’huile et encre de Chine.
Aquarelles 1971, 1979.
Carnets
De voyage ????
Le Bounty est une frégate de la Royal Navy, avec, on board, une mutinerie.
=> Les révoltés du Bounty
Source d’inspiration : Lord Byron, Jules Verne, etc.
Lien
l’Expo ouvre sur deux toiles, Nature morte aux pommes, 1945, 1936 et un diptyque de 2005, Il ne fait jamais nuit, titre emprunté à Florence Delay, qui, à propos de Ciel, souligne la division « entre forces nocturnes et forces diurnes empêchant la nuit de tomber. »
Ces deux toiles « encadrent » l’oeuvre de Zao Wu ki.
Pourtant, *
l’Expo Zao Wu Ki ouvre… et ferme aujourd’hui.
Quel intérêt de ce troll.
Bref.
Acquise par Jacques Lacan en novembre 1970 à la galerie de France, il l’a gardera jusqu’à sa mort en 1981.
https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2016/art-contemporain-pf1615/lot.22.html
La lumière vert turquoise, de visu, est exceptionnelle.
1° – dans son fameux essai Peaux noirs, masques blancs (sic)
-> « Peau noire, masques blancs », avait plus exactement écrit le grand Franz Fanon…
2° – L.-N. Bescherelle travailla d’abord (1825) aux archives du conseil d’État, puis devient (1828) bibliothécaire du musée du Louvre. En 1842, avec son frère Henri, il publia Le Véritable Manuel des conjugaisons ou la science des conjugaisons mise à la portée de tout le monde, un guide de conjugaison devenu célèbre depuis, au point que le nom de Bescherelle s’est quasiment substantivé dans le français parlé usuel pour désigner les éditions successives du manuel jusqu’à nos jours, puis par extension n’importe quel manuel de conjugaison. On ne saurait pourtant réduire l’œuvre grammaticale des frères Bescherelle à un manuel pratique de conjugaison. Les frères Bescherelle (en premier lieu Louis-Nicolas) publièrent une Grammaire nationale qui connut plusieurs éditions tout au long du XIXe siècle. Louis-Nicolas Bescherelle publia également le Dictionnaire national ou Dictionnaire universel de la langue française4, dictionnaire majeur du XIXe siècle et L’Instruction popularisée par l’illustration en 1851.
3° – Ce prix ne suscita pas de véritable émeute littéraire en 1921, comme l’année précédente entre Proust et Dorgelès… Cela dit, leur choix ne fut pas trop difficile, et finalement très avisé. Car le Chardonne ne valait pas un clou…, Il suffit de relire en même temps les deux romans aujourd’hui, on voit bien qu’il n’y a pas photo entre Batouala et l’Epithalame.
4° @ Bàv, les AJT des bocaux Le Parfait.
Paul Edel, vous aviez parlé de Zao Wu Ki. En lien avec ?
Ciel, 12/01/2004
https://images.app.goo.gl/WzbEZ84BqmmZjzHZ6
Se marie trois fois.
Divorce de sa première femme chinoise.
Sa seconde, chinoise aussi, meurt.
Sa troisième. Françoise Marquet, française, lui survit.
JC, j’apprécie votre humour, excusez moi de ne répondre en envisageant qu’un degré à votre provoc du matin. Vous savez bien que les primitifs sont limités.
@ Le bijou d’anus, un objet d’art luxurieux…
https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/le-bijou-danus-joaillerie-de-luxure
20211009_AE4RJA46FFEMPFKTONA2KR3C5E/
@ Zao Wu Ki est mort le 9 avril 2013, je crois. Il fut un peintre formidable.
@ Octavonne : descendante d’un quarteron de sang mêlé au quart et d’une blanche ou l’inverse (huitième métissage). Mulâtresse solitude.
Troller c’est tout un art.
« Le procès de l’assassinat de Thomas Sankara doit s’ouvrir lundi 11 octobre, devant le tribunal militaire de Ouagadougou. »
« Plus de 30 ans après sa disparition, France 24 vous propose un portrait de celui qui, par son intégrité et par son verbe, fascine encore, en Afrique et ailleurs »
« Il voulait « décoloniser les mentalités » dans son pays et en Afrique où il est devenu une icône, mais Thomas Sankara, jeune président du Burkina Faso, n’a pu réaliser son rêve: en 1987 il est assassiné, quatre ans après le coup d’État qui l’avait porté au pouvoir. »
Portrait du Che africain.
https://www.france24.com/fr/afrique/20211009-thomas-sankara-un-h%C3%A9ros-africain
Oui ben oui.
Octavonne signifie huitième et quarteronne au quart.
On l’avait compris.
Ce que dit Faulkner aussi, on l’a compris.
Sans avoir lu la préface en préliminaires.
J’ai lu un truc sur le cul. Pas noté ; c’était passionnant.
Lécher les fesses, une des pires humiliations. La pire étant d’embrasser l’anus.
Vu dans ces trois jours chez ma mère mais où, crénom ?
Rose, Zao Wou ki, c’était en lien avec le théâtre maison de la culture de Caen (TMC) , dirigé par Jo Tréhard, disciple de Jean Vilar, avant 1968 et ce dernier avait organisé une somptueuse exposition de ce peintre.Grand succès à l’époque.
Le terme « bamboula », prononcé jeudi 9 février par un policier sur la chaîne de télévision France 5, renvoie le Noir à la figure caricaturale d’un grand enfant brutal, et nie son humanité. Explications avec la linguiste Marie Treps.
cen’est pas du tout le sens qu’avait ce mot quand je l’entendis enfant
https://www.jeuneafrique.com/402466/societe/bamboula-histoire-dune-injure-raciste-ancree-limaginaire-francais/
bamboula IN CAMEROUN VOICE
En 1914, lors de la 1ère Guerre Mondiale avec l’arrivée des tirailleurs sénégalais sur le front, le terme se charge encore plus négativement. « Le mot renvoie alors à une imagerie alliant sauvagerie, cannibalisme, sexualité animale et rire, naïveté enfantine supposée des soldats noirs », souligne Marie Treps. On retrouvera ceci dans des caricatures du magazine français L’Illustration, alors abondamment diffusé. Le tirailleur sénégalais, personnage à la fois violent et « rigolo » dans les dessins de l’époque, menace par exemple les soldats allemands de sodomie.
« Le terme a beaucoup été utilisé au moment des grandes expositions coloniales, remarque la linguiste. Il flatte le paternalisme du colon. Derrière le terme « bamboula », il y a l’idée que les Noirs sont des grands enfants qu’il faut civiliser. Et finalement, ce qui est commode à l’époque c’est que l’être humain disparaît derrière sa caricature. Ainsi, en 1914, ce ne sont pas des humains que l’on envoie au front se faire tuer, seulement des « bamboulas ». On occulte la violence qui est faite à une population. La maladresse du syndicaliste sur France 5 est troublante : c’est ce terme ancien qui lui vient spontanément pour dénoncer les insultes qui sont également faites aux policiers, preuve que le mot est toujours présent dans l’inconscient post-colonial français. Et c’est une manière, encore une fois, de dissimuler les violences subies par les Noirs. »
http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fcameroonvoice.com%2Fnews%2F2017%2F02%2F14%2Florigine-du-terme-pejoratif-et-raciste-bamboula-attribue-aux-noirs%2F
« J’ai lu un truc sur le cul. »
Vous étiez donc assise, rose !
J’ai lu un truc concernant le cul. Stupéfiant.
Où, Renato ?
Mon déclin cognitif.
J’étais debout.
Paul Edel
Cela me revient : vous en aviez parlé en lien avec Jacques Chesnel, lors de son décès et de la magnifique activité qu’il avait déployé au théâtre culturel de la ville de Caen (je ne le savais pas peintre). Merci pour le lien, en Paul, je ne savais plus.
la magnifique activité qu’il avait déployée, etc.
Rose, vu un dossier consacré au tournage des récoltés du Bounty qui nous rend M Brandon encore plus sympathique. Ce que j’en ai retenu est qu’il était capable de fiche un bordel inimaginable et obtenir gain de cause.
https://www.franceculture.fr/cinema/embarquez-pour-lile-de-marlon-brando-a-vos-risques-et-perils
Revoltés. Sorryi.
Ben oui.., « Trois jours chez ma mère » est un roman de François Weyergans, distingué par le prix Goncourt de 2005, le pire des choix de toute l’histoire de ce prix littéraire… Il engendra même une révolte populaire, débordant largement le cercle des lecteurs habituellement assis sur le cul. – Qui est le plus humilié dans cette affaire : le lécheur ou le léché ? –
Bambou-là ???… Voici les anciennes paroles de la comptine apprise à l’école primaire en 1961, par notre maîtresse d’école, Mme B. A l’époque, on n’avait encore jamais vu de couleurs sur nos bancs (des faits)…
*Un soir dans sa cabane
Un tout petit, petit négro
Jouait de la guitare
Oléo, oléo banjo
Zoum, bala zoum, bala zoum Bam, Bam (3fois)
Oléo, oléo banjo
Un jour dans sa cabane
Un tout petit, petit négro
Mangeait une banane
Oléo, oléo banjo
Zoum, bala zoum, bala zoum Bam, Bam (3fois)
Oléo, oléo banjo
Un soir dans sa cabane
un tout petit, petit négro
Dormait sur sa paillasse
Oléo, oléo banjo
Zoum, bala zoum, bala zoum Bam, Bam (3fois)
Oléo, oléo banjo
La mère de Charles Bon est octavonne. Deux fois moins de sang que quarteronne.
—
Wiki, sur la « one-drop-rule »
« La règle de l’unique goutte de sang ((en) one-drop rule) est un principe social et juridique de la classification raciale, historiquement très important aux États-Unis, affirmant que toute personne ayant même un seul ancêtre d’ascendance africaine sub-saharienne (« une goutte » de sang noir)1,2 est considérée comme noire (nègre en termes historiques), son implication de pureté raciale étant que quiconque est incapable de passer pour blanc dans le contexte de la hiérarchie raciale américaine se voit attribuer le statut inférieur de non-blanc ou de couleur. »
Règle dont la débilité est magistralement illustrée par Faulkner dans « Lumière d’août », qui met en scène un « nègre blanc » nommé Christmas…
Voir aussi Coleman Silk, le personnage central de « The Human Stain » de Roth.
La durée use le temps. Il n’y a d’éternel que ce qui n’a pas de durée. Les hommes sont fous de vivre d’espoir alors qu’ils ne sont que des souvenirs.
« J’ai lu un truc concernant le cul. Stupéfiant.
Où, Renato ? »
Ici :
https://larepubliquedeslivres.com/retour-sur-le-scandale-batouala/comment-page-1/#comment-1180686
Réédition des Aventures de Bamboula : une nécessité, vraiment ?
Avec Marcel Turlin, alias Mat, les éditions Rouff commencèrent, à compter de 1952 et jusqu’en 1960, la publication de plusieurs séries d’albums. On comptait ainsi sur les merveilleuses aventures de Bouclette, celles de Viviane et enfin de Bamboula. Ce facétieux personnage aux pommettes rondes, au nez épaté et aux grosses lèvres rouges méritait-il de survivre à son auteur ? Manifestement oui.
https://actualitte.com/article/21381/edition/reedition-des-aventures-de-bamboula-une-necessite-vraiment
Nous présentons nos sincères et réelles excuses à ceux qui les acceptent.» «Les Noirs ne sont pas des bamboulas !» : la toile se mobilise Les éditions de Varly sont spécialisées dans la réédition d’anciens succès dont les droits sont tombés dans le domaine public. Le patron de la société, Georges Fernandes, ne s’attendait probablement pas à l’ampleur du tollé qu’il a provoqué en annonçant son souhait de rééditer Les Aventures de Bamboula, une bande-dessinée au succès relatif qui avait été publiée pour la première fois en 1951.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/47270-aventures-bamboula-sous-feu-critiques-editions-varly-abandonnent-reedition
https://francais.rt.com/france/47270-aventures-bamboula-sous-feu-critiques-editions-varly-abandonnent-reedition
Ouvrir un livre c’est tuer une raison d’échec.
« Ce divorce entre l’homme et sa vie, l’acteur et son décor, c’est proprement le sentiment de l’absurdité ».
Albert Camus (Le mythe de Sisyphe).
« Un instant de bonheur pour supporter les déceptions à venir ».
Anne Green (Lettre à Monsieur Cauchois).
Habiter une oeuvre car lire c’est résider.
Ulysse de James Joyce est un palimpseste de l’épopée homérique.
« L’amour et la toux ne se peuvent cacher ».
Ovide
« Chacun s’autorise du crime de l’autre pour aller plus avant ».
Albert Camus (Les Justes).
Francophonie : l’Afrique à l’heure de la finale pour le concours « Ma thèse en 180 secondes »
La finale de « Ma thèse en 180 secondes » se déroule jeudi 30 septembre à Paris. Un concours francophone qui réunit, pour cette édition 2021, 24 universités du monde entier. Les candidats doivent y exposer leur sujet de recherche, de manière claire et vulagrisée, en trois minutes. Parmi eux, treize sont issus de pays africains.
(video)
https://information.tv5monde.com/video/francophonie-l-heure-de-la-finale-pour-le-concours-ma-these-en-180-secondes-0
Courir la pretentaine, la pretantaine :
Vagabonder au hasard, sans but déterminé.
À propos de Tristes Pontiques et incidemment sur la construction des personnages aussi, et incidemment sur les larmes.
Selon un beau papier paru dans le Liverpool Classical Monthly (10, 1985 : A.D. Fitton Brown, The unreality of Ovid’s Tomitan exile), pendant presque 20 siècles Ovide nous aurait floués en nous laissant croire avoir vécu 8 horribles années d’exile sur les rives de la Mer Noire tout en restant chez soi à Rome (Eliot aussi pleura près de l’eau : « By the waters of Leman I sat down and wept… »). Ovide parle de froid et de glace, bref, il décrit une Roumanie qui serait située dans l’océan Glacial Arctique, mais les températures ne cadrent point. Certains critiques, tout à fait crédibles, ont fait de la météo comparée et — surprise ! — à l’époque il n’y avait pas de différence entre les conditions climatiques de la Roumanie et celles du centre de l’Italie (encore Fitton Brown) — et que dire du vin qui se transforme en glace dans l’écuelle ? —. Nous pouvons nous demander pourquoi recueillir des drôles de noms de poissons si ce n’est pour badiner en ébauchant dada — en écrivant Halieutique ! Peu importe. Est-ce que le poète a bâclé le scénario de sa propre légende ? L’expression carmen et error ne renverrait à rien qui serait réellement advenu ? C’est insignifiant ! D’ailleurs, Auguste n’étant pas homme à jouer « l’Empereur Élégant sur les terrasses vêtu d’une trabea transparente », ce qui sous-entend qu’il n’était pas bête du tout, et en conséquence que Corinne lui ait semblé un prétexte insuffisant pour se mettre en colère, il parait plus raisonnable d’arrêter notre regard sur l’opinion du Dr Bonnejoy [Le Végétarisme et le régime rationnel, Paris 1891] qu’en se référant à l’éloge de Pythagore [Métamorphoses, livre XV], avance l’hypothèse qu’Ovide était pythagoricien et végétarien, ce qui aurait provoqué sa disgrâce, car « c’était blâmer ouvertement les usages de la cour ; ainsi, la disgrâce du prince l’atteignit. Mais comme cela arrive souvent dans ce milieu, de tout temps voué à la fausseté et à tous les vices, ce ne fut pas, sans doute, la véritable raison qu’Auguste mit en avant : et, de nos jours encore, l’obscurité règne sur les authentiques motifs de l’exil du poète de L’Art d’aimer ». Reste la question de savoir pourquoi Ovide aurait inventé non seulement une Corinne, mais aussi un exil. Pourquoi fabuler ? Mystère ! Il avait une carrière, il avait déjà écrit les Métamorphoses et « il travaillait à une œuvre dans laquelle il traitait le calendrier romain avec un sens mondain et amusé de la littérature » [Maurizio Bettini, I classici nell’età dell’indiscrezione, Einaudi, Torino 1995] : aurait-il inventé un exile seulement pour se répandre en élégiaques lamentations ? Enfin, peu importe comment chacun organise « la mise en scène de la différence originelle » : Ovide a donc inventé sa légende ; le Douanier aussi — le Mexique, la Jungle, le Désert —, les deux avec d’admirables résultats. Il y en a qui s’obstinent à organiser « la mise en scène de la différence originelle » par le biais de faits réels et ils n’arrivent à rien. « The justification of art is the internal combustion it ignites in the hearts of men and not its shallow, externalized, public manifestations. The purpose of art is not the release of a momentary ejection of adrenaline but is, rather, the gradual, lifelong construction of a state of wonder and serenity », a dit Glenn Gould. Laissons donc les larmes aux commères.
Sans bourse délier :
Signifie littéralement qu’il est inutile d’ouvrir son portefeuille.
Obtenir quelque chose sans donner une contrepartie financière.
Chocolat, Noir né au milieu du XIXe siècle à La Havane, vendu à un riche Espagnol du nom de Castaño, arrivé à Paris en 1886, et dont l’acte de décès porte les prénom et nom “Rafael Padilla”.
L’historien Gérard Noiriel, qui a consacré deux livres à Rafael-Chocolat, le second intitulé Chocolat, la véritable histoire d’un homme sans nom*,
sur LSP
PUBLIÉ LE15 FÉVRIER 2016
Être chocolat sans être Chocolat
“TU ES MÊME DEVENU UNE EXPRESSION, MON FRÈRE.”
(UNE RÉPLIQUE DANS LE FILM CHOCOLAT)
VIDEO LE CLOWN NEGRE
Sirandanes, les devinettes de l’île Maurice, suivies d’un court lexique de la langue créole et des oiseaux. C’est dans ce lexique que Le Clézio consacre ces lignes à « marron ». La citation sera longue mais elle vaut le voyage :
« Les Espagnols disent cimarron, en parlant des Noirs (ou des Indiens) esclaves échappés des plantations et retournés à la vie sauvage dans les forêts ou les montagnes. L’origine de ce mot est peut-être l’hébreu marran, porc sauvage. Les sociétés de marrons sont passionnantes. A Maurice, dès le début des grandes plantations de canne, les Noirs prennent le large pour fuir les mauvais traitements. Ils trouvent refuge dans les montagnes au centre de l’île, au Pouce, et aussi dans le Sud-Ouest, dans la forêt de Machabé, et sur le rocher du Morne.Comme aux Antilles, comme à Porto Rico, comme au Brésil, ces Noirs désespérés, aguerris, forment une armée redoutable et cherchent à assouvir leur vengeance sur l’oppresseur blanc. Deux chefs rebelles ont laissé leur marque dans cette histoire, Saclavou, le Sakhalave, et Sangor, l’Africain, devenus personnages de légende, immortels. Traquée, affamée, rêvant peut-être de conquérir l’île, l’armée des parias brûle les domaines, razzie les villages, tue les Blancs et leurs serviteurs. Enfin les planteurs organisent des expéditions. Mieux armés, maîtres des points d’eau, les Blancs acculent les révoltés dans leurs rochers. Saclavou, pour ne pas avoir à se rendre, se jette du haut d’une falaise, dans la montagne du Pouce. Quand le vent souffle dans les vallées, c’est son gémissement qu’on entend encore. La révolte des marrons a sans doute pour cause le code terrible et honteux qu’on appelle au dix-huitième siècle le Code noir, prévoyant les châtiments pour les esclaves révoltés : bastonnades, mains coupées, jarrets tranchés. A la fin du [dix-neuvième siècle], la légende des Noirs marrons existait encore. Enfant, ma tante Camille était allée se baigner dans la rivière Ory, près de la maison familiale. Tout à coup un géant noir sort de la forêt, son regard est sauvage. La nourrice empoigne ma tante, l’entraîne en courant, en lui disant : ‘Surtout, ne te retourne pas, c’est Sangor qui est revenu !’ »
Voilà pour « marron ». Quant à « nègre », on y reviendra…
cité sur LSP
21 JANVIER 2005 PAR CORRECTEURS
Le nègre est dans le fourré
POUR CEUX QUI S4INT2RESSETN AU NOM DE MARRAN ,ils liront avec intérêtla page deLSP
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2005/01/21/2005_01_le_ngre_dans_le/
EEXCUSESje me perds moi-même dans mes fugues de dico en dico :je voulais évoquer le nom de Maran
M Victor a un ton professoral qui rappelle M Charoulet.
avec mes remerciements à LSP!
Avant d’écrire cette biographie, l’historien avait présenté avec un comédien et un musicien un spectacle consacré au clown. « Il dénonçait les préjugés, mais on avait tendance à présenter Chocolat comme une victime, explique Gérard Noiriel, Un jour, lors d’une représentation devant les élèves d’un lycée professionnel, avec pas mal d’élèves d’origine africaine, l’un d’entre eux s’est levé, il était bouleversé et nous a dit: « C’est pas possible! ». Ça nous a perturbés. Je suis retourné au boulot, j’ai écrit un premier livre en 2012 et pris trois années de plus pour aboutir à cette biographie qui montre ce que Chocolat a apporté et toutes les formes de résistance qu’il a développées. »
« Elargir la galerie des héros de l’histoire de France »
En lisant le livre de Noiriel, on comprend que Chocolat peut être une figure historique pour les Noirs de France au même titre que le sont Martin Luther King pour les Etats-Unis ou Nelson Mandela pour l’Afrique du Sud. « Je voulais contribuer à élargir la galerie des héros de l’histoire de France, affirme Gérard Noiriel. Notre mémoire retarde sur la réalité de la France d’aujourd’hui. On est dans une société diversifiée, avec des gens qui viennent de partout et notre mémoire est beaucoup trop homogène. C’est aussi un héros populaire, car il n’y a pas que la couleur de peau et l’origine, il y a aussi le milieu social. » Chocolat méritait de sortir de l’oubli.
https://www.20minutes.fr/culture/1778535-20160202-chocolat-pourquoi-clown-figure-historique-noirs-france
Chocolat dansant TOULOUSE LAUTREC qui connut Chocolat
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/76/Brooklyn_Museum_-_Chocolat_dansant_dans_un_bar_from_La_Rire_-_Henri_de_Toulouse-Lautrec.jpg
M Brandon encore plus sympathique. Ce que j’en ai retenu est qu’il était capable de fiche un bordel inimaginable.
B.
Voir sa famille :
Un champ de ruines : obtenir gain de cause, zéro.
SUR MARAN
Aujourd’hui, la seule trace perceptible de cet illustre écrivain dans le paysage bordelais se résume à son nom donné à une place commerçante dans le centre-ville
un timbre du Cameroun à son effigie
https://97land.com/les-lyceens-martiniquais-a-la-decouverte-de-rene-maran/
timbre
https://97land.com/les-lyceens-martiniquais-a-la-decouverte-de-rene-maran/
on a vendu:
LEGER Fernand (1881-1955) : « Civilisation…! » de René Maran : Partition de musique pour chant et piano.
LEGER Fernand (1881-1955) : « Civilisation…! » de René Maran : Partition de musique pour chant et piano. 6 feuillets sous couverture illustrée par Fernand Leger. Paris, Au Menestrel, Heugel & Cie, 1953. Tirage de tête à 76 exemplaires. Un des 50 exemplaires numérotés, No 24. Très bel état. 24,5 x 32cm.
http://www.encheres-nantes-labaule.com/vente-aux-encheres/215-mille-et-un-papiers/75188-leger-fernand-1881-1955-civilisation-de-rene-maran-partition-de-musique-pour-chant-et-piano-6-feuill
Monsieur Closer,
Un ton professoral ?! Pas du tout.
Un ton amical, juste amical.
Merci.
au menestrel:
on reconnaît le mot minstrel qui est le nom de spectacle de divertissement avec des noirs (après les black faces); ils étaient célèbres aux U.S MAIS il y a un titre de DEBUSSY /MINSTREL. DANS SON COIN DES ENFANTS.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Minstrel_show
Rose, mon commentaire se limitait à ce tournage.
B.
Je l’entends.
Mais entre le tournage et le monde que l’on laisse derrière soi, il y a un tel espace !
Mr Tambourine
Les sopranistes ne sont pas de gens en qui avoir confiance : ils ne respectent pas leur signature — typique des fascistes… bon, peut-être que quelques décennies sous contrôle soviétique il y est pour quelque chose.
sopranistes > souverainistes
je commence à en savoir un peu plus grâce à une autre chaine.
Je sais pas pour vous. Bàv
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/10/09/abdulrazak-gurnah-prix-nobel/
Ulysse de James Joyce est un palimpseste de l’épopée homérique.
—
Il fallait le dire…
Le 2 février 2022, on fêtera le centenaire de la publication du palimpseste en question (et accessoirement le 140 éme anniversaire de James Juice).
Il avait ses marottes, l’Irlandais, qui tenait mordicus à ce que le son « grand oeuvre », résultat d’un travail harassant de près de sept années soit publié à une date censée lui porter chance…
Ce qui fut fait, grâce au courage visionaire de la merveilleuse Sylvia Beach et au travail remarquable de l’imprimeur dijonnais Darantière, qui dut aller jusqu’en Allemagne pour se procurer le papier bleu-drapeau-grec qu’exigeait Joyce pour la couverture, sur lequel devaient se détacher les lettres du titre, telles des « îles blanches parsemées sur la mer ».
Le 2 février 1922 à 7 heures du matin, Sylvia Beach prenait livraison des deux exemplaires qui arrivaient par l’express de Dijon.
Tristement, le même jour,le père de Darantière rendit l’âme. Par une étrange coincidence, deux des plus grands admirateurs de Joyce, Valéry Larbaud, son premier traducteur français et Robert McAlmon, un de ses soutiens indéfectibles soutiens, devaient, eux aussi, mourir un 2 février…
What’s in a date…?
Une autre illustration non signalée, pour des internautes intéressés :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/10/09/abdulrazak-gurnah-iles/
il a un air gustavien..raccord
un palimpseste
c’est un mot telment galvaudé et contresensé qu’on dirait un abatjour tatoué au finiche qu’il aurait dit vontraub..en mangeant son sandwiche au concombre et à la marmite
Les sopranistes ne sont pas de gens en qui avoir confiance : ils ne respectent pas leur signature — typique des fascistes…
..give mi a bréque qu’il dirait bodjo..je dirai même plus qu’il dirait djobidon..ya que nous les chinois qu’on est des hommes comme les autres qu’il dirait xi..pendant qulostralien y rgarde ses pompes
Monsieur Closer,
Un ton professoral ?! Pas du tout.
que je te dise cloclo..de loin le logo a keupu c’est un doneuts..mais de prés c’est un troudbale..gaffe!
rose dit: à
M Brandon encore plus sympathique
elle a duré encore moins longtemps qula fois davant..pourtant paques c’est encore loin
« L’amour et la toux ne se peuvent cacher ».
Ovide
à un moment c’est comme le doneuts qu’elle dit bonne clopine
De l’art de traiter du Goncourt tout en respectant le décret Laurens – cette peste dont on se demande pourquoi elle a été recrutée- tout en collant à l’actualité (relation France/Afrique)
alesquia elle est toujours a faire marron lassouline
« Un tigre ne proclame pas sa tigritude. Un tigre saute sur sa proie et la dévore. »
il la grogne..il la rugit telment que le maradja veut en faire autant.. »je suis taché comme un léopard » c’est pas bokassa qu’il l’a dit..on l’a dit bien havant lui..mais il avait pas besoin de le proclamer..il se jetait etc.
dans le contexte de la hiérarchie raciale américaine se voit attribuer le statut inférieur de non-blanc ou de couleur
toujours a noircir le palestinien
Merci pour le lien, 3J.
En suivant le lien, à partir de 1:58 on peut écouter un court interview radiophonique de Gurnah
https://www.bbc.co.uk/sounds/play/m00108j8
CE lien…hammerklavier
Au faîte de sa notoriété, un Frantz Fanon, nettement plus radical en conformité avec l’air du temps, n’en fit qu’une bouchée, lui reprochant dans son fameux essai Peaux noirs, masques blancs (1952) d’incarner la détestable « humilité du Noir »
vous vous souvenez..son parkinson c’est mon dernier round..sil avait été mon juemau je laurai etranglé dans le ventre de notre mère
2février, c’est le 2 du deuxième mois!
c’est le chiffre deux qui est « magique »
Le nombre 2 possède beaucoup de propriétés en mathématiques.
2 est le plus petit nombre premier ; c’est le seul pair.
voyez:
https://fr.wikipedia.org/wiki/2_(nombre)
La racine carrée de deux, notée √2 (ou parfois 21/2), est définie comme le seul nombre réel positif qui, lorsqu’il est multiplié par lui-même, donne le nombre 2, autrement dit √2 × √2 = 2. C’est un nombre irrationnel, dont une valeur approchée à 10–9 près est :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Racine_carr%C3%A9e_de_deux
elle a duré encore moins longtemps qula fois davant..pourtant paques c’est encore loin
Je n’ai retenu que ses débuts et la facilité avec laquelle il est passé de l’ombre à la lumière, venu de nulle part. Vous le pensez coupable?
En zappant je tombe sur Georges Bensoussan chez CNews. Il était en train de dire que son dernier livre « L’Exil français » n’était diffusé en France que dans 96 librairies, son éditeur « L’Artilleur » étant largement boycotté. Un essai est normalement distribué dans 300 à 4OO librairies…
« le seul nombre réel positif qui, lorsqu’il est multiplié par lui-même, donne le nombre 2, autrement dit √2 × √2 = 2. »
Merci et alii, j’étais justement en train de me poser la question.
J’aime beaucoup ces petites sit-com ivoiriennes.
D.
C’est une de vos femmes ?
Quand elle s’énerve, elle l’appelle Gwuo.
vous vous souvenez..son parkinson c’est mon dernier round..sil avait été mon juemau je laurai etranglé dans le ventre de notre mère
Bouguereau
Qui parle ?
@En zappant je tombe sur Georges Bensoussan chez CNews
Encore un coup des islamo-gauchistes, révélateur de l’antisémitisme rampant dans toute la société française …
trés bon dédé..
« le seul nombre réel positif qui, lorsqu’il est multiplié par lui-même, donne le nombre 2, autrement dit √2 × √2 = 2. »
et béné pendentésse qu’il dit françois à mon con de jubé..en attendant les prochaines fois jubé »faute de prédateur »..et que dédé il lmettra sul compte des judéomaçonique..de quoi t’auras l’air..hin?..j’ai ai rien a foute..rien a foute que tu diras..mon papa il est mort..hin?
Bouguereau
Qui parle ?
hin?..mon papa il est mort..et c’est comme quelle me parle
Il faut remercier les comédiens, Bouguereau, pas moi.
« M. René Maran, administrateur colonial domicilié à Fort-Archambault, à deux journées de marche du lac Tchad, au milieu de Noirs qui lui ressemblent comme des frères, a reçu hier le prix Goncourt (…) C’est la première fois que les Noirs jouent et gagnent (…). Sa grande qualité de nègre a séduit les dix de l’Académie Goncourt épris de couleur et d’étrangeté »…
Elle est hilarante cette critique.
Épris de couleur et d’étrangeté…
Et de tout ce qui brille, aussi.
« Si son roman à proprement parler relève de l’observation ethnographique en Oubangui-Chari (Afrique équatoriale française) relevé par une classique histoire d’amour, »
De fait il ne semble pas que Rene Maran ait depassé les limites du canton administratif colonial où il a été affecté. Un bureaucrate pas très aventurier, qui est devenu animateur à Radio Paris par la suite, suite presque logique…
L’Oubangui-Chari correspond à peu près à l’actuelle République Centrafricaine, où un Président français aimait bien aller chasser.
Il y a un roman africain introuvable, encore un !
« Jean Bedel Bokassa, alors exilé en France dans son château d’Hardricourt, a publié aux éditions Michel Lafon Ma Vérité dont Jeune Afrique a conservé une copie dans ses archives. Deux cents pages pleines de rancœur dans lesquelles « Bokassa 1er » – dont le sacre avait, pour une large partie, été financé par l’argent venu de France –raconte sa relation avec Giscard. Le contenu est à l’image de son auteur, baroque. Et Giscard d’Estaing, qui a alors démarré sa carrière d’éternel « ex » de la politique française, obtient l’interdiction du livre et sa mise au pilori. »
Incidemment, merci à l’agité dans son Parfait bocal à conserve pour le lien vers le lauréat du Nobel de littérature.
Les timides de Jacques Brel ont « des pudeurs de levantins ».
Il faut remercier les comédiens, Bouguereau, pas moi.
aussi dédé..au sénégal..le cocu au téléphone portable en ville est toujours à demander ce qu’il manque pour le tiep du soir a sa femme qui fait durer assise sur le canapé du voisin..les séries maliennes sont trés réputées aussi
« Peu à peu les rumeurs s’apaisent. Le sommeil gagne les animaux. Il n’y a plus que le silence qui te veille, Batouala, et que la solitude. La grande nuit est sur toi. Dors…
Dors… ».
René Maran (Batouala).
« Administrateur colonial dans l’Oubangui-Chari, conseiller du premier gouvernement de la République centrafricaine et, surtout, infatigable historiographe de ce qui fut « la Cendrillon de l’empire français » puis, après l’indépendance, le pays-garnison des forces françaises « prépositionnées » en Afrique, Pierre Kalck est mort, à l’âge de 79 ans, jeudi 12 février, à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris.
Parmi ceux, nombreux, qui ont contracté une dette auprès de cette mémoire vive et méticuleuse d’un pays qui n’attire que des atypiques, l’écrivain Vassilis Alexakis aura été le plus fidèle. C’est lui, le Grec transplanté à Paris, l’auteur d’un roman – Les Mots étrangers (Stock, 2002) – traquant l’universel dans le trou noir de la mondialisation, à Bangui, qui a été le dernier visiteur de Pierre Kalck, trois jours avant la mort de celui qui l’avait initié à la Centrafrique et à sa langue nationale, le sango, « inventé » par des pasteurs évangélistes, à l’image d’un Etat qui ne doit son existence qu’aux hasards de la colonisation. »
https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/02/16/pierre-kalck-historiographe_353188_1819218.html
Dans son bocal Le Parfait.
Là » mon papa il est mort », cela semble être pour ne pas payer ses dettes à son propriétaire.
Ces dettes là je ne les paierai pas.
Hélas, de tous côtés, les dettes s’accumulent.
L’Afrique est réputée pour avoir été le continent de toutes les corruptions, privées et d’état, crash compris. C’est aussi un terrain d’expérimentation. Sûrement est ce que ces pratiques ont investi d’autres territoires. Le monde va si mal, les hommes si obscurs et vénaux .
@L’Afrique est réputée pour avoir été le continent de toutes les corruptions
L’Afrique est réputée pour être le berceau de l’humanité. N’en déplaise aux rosebifs et à leurs anthropologues grassement payés pour attester que la plus ancienne trace de présence humaine sur terre se trouve dans un soupirail du palais de Buckingham. Il est des réputations qui se font de toute pièce ; l’empire anglais est-il au moins vierge du péché de colonie de peuplement
… préserver la lignée
Cela étant, la descendance royale a bien son rejeton séditieux, celui qui a cru devoir épouser une américaine
Le Nobel de littérature > Le Nobel de littérature 2016
@ merci à l’agité dans son Parfait bocal à conserve
Yapadkoi, jean…
Serviteur
Son Du Guesclin, au Maran, il vaut mieux l’oublier. (L4Epee du Roi) Avec celui de Vercel, d’ailleurs!
AU L2ZARD:
Parmi les « sentinelles » figurent ainsi trois espèces de lézards dont on pourrait penser – à tort – que la hausse des températures leur sera favorable. Alors que leur milieu humide est menacé par des sécheresses de plus en plus longues et fréquentes.
Trois lézards à l’épreuve du changement climatique
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/reptiles-et-amphibiens/trois-lezards-a-l-epreuve-du-changement-climatique_157077
Quand les lézards avaient quatre yeux
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/quand-les-lezards-avaient-quatre-yeux_122818VIDEO. Des lézards des Caraïbes modifiés par le passage des ouragans Irma et Maria
Ces dettes là je ne les paierai pas
@ bjr jzmn… Hier soir, vu « Tout s’est bien passé »…
Un Ozon moyen, sans beaucoup d’efforts d’imagination sur le sujet. (je sais je sais c’est tiré d’un roman autobiog…). Protagonistes trop incarnés à mon goût (bonjour le casting d’enfer !)… un film trop remuant et bavard, à mon goût… L’ironie du personnage de ce grand bobo parigo, esthète insupportab’, candidat au suicide assisté qui sait assumer et finalement verbaliser la détermination de sa décision… A sauver de l’oubli, ce bout de dialogue un brin drôle : « – « Et ça va nous coûter combien, tout ça ? »… – « A peu près 10 000″… – « Houlà !… enfin,… heureusement qu’on est riches, hein ?… mais comment ils font, les pauvres ? » – « En ben…, ils attendent de mourir ! »… « Ah ?… Ô… les pauvres » ! –
Voyons voir ce que le Lézzzzzard va nous coller d’un peu + profond.
Bàv, & pardon Alexia pour cette « non critique » erdélienne insignifiante en son bocal… Bonne semaine à tous.tes,… Courage !
In situ, c’était cette dette là, je ne la paierai pas.
Mais comme il y en a cinquante derrière, de facto cela devient ces dettes là je ne les paierai pas.
Mohamed Ali raka Cassius Clay : ces gens qui ont fait évoluer l’histoire.
Bibi avec les anti-Ehpad : itou.
@ Son Du Guesclin, au Maran, il vaut mieux l’oublier.
Bjr Marc… Ca tombe bien, juste ciel !… Je savais même pas qu’il avait écrit sur lui, que ce personnage avait du sang mêlé, et je n’aurais donc jamais eu l’idée de le lire… Qui plus est, vos deux lectures de Maran et Vercel vont ont apparemment déçu… Que nous conseilleriez-vous alors pour une bonne biog de Du Guesclin méritant le détour ? Il se trouve que justement, je voulais me documenter à ce sujet en comptant sur l’avis d’un dix-septiémiste très éclairé. Le hasard fait décidément bien les choses sur cette chaine… Mercite.
Puis, il vieillit. Qui ? Zao Wu Ki.
Avant d’être atteint douloureusement par cette pathologie sur laquelle les neurologues ne savent rien, et de signer un testament olographe à sa femme qui avait 26 ans alors que lui, 52, ah Wu, que dire des mirages ?, avant donc, il vieillit.
Avant de vieillir, un de ses amis architecte catalan Josep Louis Sert* lui bâti une maison atelier à Ibiza.
Sert
Celui qui a construit la fondation Maeght à Saint Paul de Vence et qui fut le concepteur d’espaces (d’exposion, de vie et/ou de morttravail en lien avec Picasso, Chagall ou Miró.
Vieillissant, il peint deux choses : des hommages, à ses aînés « inspirants » :
17/12/75 Hommage à Turner
02/02/86 Hommage à Henri Matisse en référence à Porte fenêtre à Collioure 1914 (superbes toiles, ô combien, et que l’on ne fasse iech personne sur l’inter-peinture à l’huile //intertextualité. Laissez les sardines tranquilles🐟🐟🐟🐟🐟)
14/07/1988 Hommage à José Luis Sert*
06/11/2005 Hommage à Paul Cézanne avec une vue de la Sainte Victoire
(Tronc du pin maritime à gauche)
Zao Wu Ki
« C’est Cézanne qui m’aida à me trouver moi-même à me retrouver peintre chinois. »
Nota : je ne sais si virgule il y avait après moi-même.
Peindre, peindre
Toujours peindre
Encore peindre
Le mieux possible, le vide et le plein
Le léger et le dense
Le vivant et le souffle.
Zao Wu Ki
Vieillissant, il peint deux choses : des hommages, et la nature.
Passant du temps (avant que d’émigrer en Suisse) au domaine la Cavalerie chez Emmanuel Ungaro, Zao Wu Ki se ressourçait au soir de sa vie, dans un retour à la nature.
Il peignit alors nombre de toiles (du rose fushia) représentant des pans entiers de couleurs lumineuses.
Qui le veut peut y voir des massifs de fleurs.
Josep Louis Sert lui bâtit, à Ibiza.
Peindre, peindre, peindre, cela été sa vie à Zao Wu Ki.
L’Epithalame n’est lisible qu’à ceux qui en comprennent le sens au débotté, dear jjj, sûrement moins nombreux aujourd’hui qu’hier. L’auteur devenu éditeur, et nazi dans le nuancier des ondes radiofrance, en a reconnu les faiblesses, il affinera sa plume comme un cognac, pas jay mais presque gay avec Nimier, pour finir « un des meilleurs prosateurs du siècle » (dixit Brenner en 1975, avant les purges). Pour Maran, « le chancre du Niger » fera l’affaire.
J’aime bien Zao Wou ki. Vu sa dernière expo à Paris…Mais pourquoi cette idée fixe de la part de Rose. Il y a une expo à Marseille ?
C’est bon les sardines. Et c’est plein d’oméga 3.
« Les Arabes à la mer ! » (Essentiel de la doctrine zemmouriste, selon Montebourg)
Les Arabes et les Noirs.
J’apprends ce matin que la France a triomphé hier grâce au Noir Mbappé et à l’Arabe (immigré?) Karim Benzema. Là, on oublie tout : les principes, les convictions, les colères, le clash des civilisations, les cités, la présidentielle…
Hier, c’était simplement : « La France a gagné ». La bière a dû couler à flots hier soir dans les troquets et les chaumières.
rose,je frère d’Emmanuel Ungaro, couturier lui aussi qui tenait une boutique avec sa soeur à Aix, m’avait dit que Ungaro avait fait faire sa maison sans fil à plomb; en avez-vous entendu parler?
LA soeur des couturiers me dit qu’ils étaient très macistes à l’époque;
Je me demande si un seul des commentateurs de la Rdl est noir … Et je parie que non.
clopine,bonjour!
votre remarque me rappelle une leçon de séminaire de Derrida qui dit « il n’y a pas de noir ici »
l’amphi d’une vois objecta « si, il y en a un en pointant du doigt le seul auditeur noir devant
d’une voix
Ainsi que le remarque dans la revue De(s) générations Anthony Mangeon, professeur de littératures francophones à l’Université de Strasbourg, avec Appiah, né en 1954, comme avec V. Y. Mudimbe, « la pratique africaine de la philosophie, telle qu’ils l’ont conjointement menée en combinant l’étude historique, l’analyse conceptuelle et l’approche anthropologique, peut non seulement fournir un modèle interdisciplinaire, mais surtout illuminer des questions centrales pour la philosophie occidentale ».
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/10/28/les-dix-penseurs-africains-qui-veulent-achever-l-emancipation-du-continent_5021853_3212.html
Auteur de L’Art négro-africain (éd. PUF, « Que sais-je ? », 1997) et La Philosophie négro-africaine (éd. PUF, « Que sais-je ? », 1995), Jean-Godefroy Bidima a créé le concept de « traversée », largement repris depuis par des penseurs plus connus comme son compatriote Achille Mbembe, afin de dire « de quels pluriels une histoire déterminée est faite ». Plus qu’une idée-force, la traversée est une attitude face au réel, l’envie d’y déceler le multiple et le divers, de percevoir le potentiel et le non-encore-exprimé, de démêler le confus et le non-dit afin de permettre au possible d’éclore. Et de laisser place aux utopies émancipatrices.
A la suite des travaux menés par le Ghanéen Kwasi Wiredu, le Sénégalais affirme, dans un entretien paru dans la revue De(s) générations, que « passer d’une langue à l’autre permet de voir en quoi les problèmes philosophiques, que l’on dit universels, sont fortement liés aux différentes langues dans lesquelles ils sont formulés ». Une manière de relativiser la prétention à l’universel de certains énoncés philosophiques, en les inscrivant dans leur culture.
Pour autant, pas question de renoncer à l’universel pour Souleymane Bachir Diagne qui, à l’instar de Jean-Godefroy Bidima, fait sienne la distinction opérée par Merleau-Ponty dans son Eloge de la philosophie entre un universalisme de surplomb et un universalisme latéral qui est l’« horizon qui se propose à partir de la postcolonialité », celui que nous devons construire à partir de l’expression de nos diversités, si nous voulons faire monde-en-commun.
Nadia Yala Kisukidi
les Africains se sont réunis au Colloque d’Addis-Abeba en 1976. Le thème de ce colloque était la « Problématique de la philosophie africaine ». L’essentiel du propos tournait autour des grandes généralités sur la position à adopter devant les alternatives : « pour ou contre » l’existence de la philosophie africaine, pour ou contre l’ethnophilosophie, pour ou contre l’existence de la philosophie négro-pharaonique, pour ou contre une existence d’une philosophie éthiopienne (nègre et copte !). Poser déjà l’essentiel des questions du colloque autour d’une alternative (soit… soit…) relève d’un questionnement idéologique parce qu’anti-dialectique. En effet, la catégorie dialectique
in
Chapitre II. La philosophie africaine : discours de maitrise
https://books.openedition.org/psorbonne/15947?lang=fr
Elungu Pene Elungu2. Celui-ci, avec un grand talent didactique, classe les courants philosophiques en Afrique sous trois rubriques : les philosophies ethnologiques, les philosophies idéologiques, et le courant critique. Le récent ouvrage de ce penseur ne fait qu’habiller ce schéma3. Ces deux classifications sont faites dans un contexte zaïrois, mais les mêmes schémas de classification se font voir au Sénégal et au Cameroun. Ce qui nous suggère l’étendue et l’importance de ce problème de classification.
même lien
Connaissez-vous Anton Wilhelm Amo ? Ce nom ne vous évoque peut-être rien, mais son destin est extraordinaire. Arraché au XVIIIe siècle à sa terre natale, au bord du golfe de Guinée, et “offert” à un prince allemand, il deviendra le premier Noir docteur en philosophie d’une université européenne. Un parcours hors norme propice à bien des récupérations, mais aussi une pensée à découvrir.
https://www.philomag.com/articles/amo-le-philosophe-africain-des-lumieres
Felwine Sarr : Je suis né au Sénégal. À 2 ans, je suis venu en France. J’y ai commencé ma scolarité, puis je suis rentré au Sénégal jusqu’au bac, avant de revenir en France pour mes études universitaires puis de vivre et d’enseigner à Dakar. Avant mes 40 ans, j’avais vécu autant en Europe qu’en Afrique. Je suis habité par une pluralité de « bibliothèques ». Je parle le français et j’écris en français, mais j’ai été éduqué dans la culture sénégalaise sérère, wolof musulmane, et je suis attiré par les cultures d’Asie. Je n’ai jamais eu un rapport problématique avec l’Europe en tant qu’entité symbolique. Je ne suis pas en tension identitaire avec elle. Cela ne veut pas dire que je n’assume pas l’histoire conflictuelle de l’Afrique et de l’Europe. J’essaie de la rendre féconde.
https://www.philomag.com/articles/felwine-sarr-heinz-wismann-le-pluriel-et-luniversel
Mohamed Mbougar Sarr a été édité pour ses deux premiers livres par Présence Africaine qui a une très longue expérience et un catalogue ancien et fournis d’auteurs avancés dans la conscience africaine.
Mais son dernier livre, La Plus Secrète Mémoire des hommes celui qui fait partie de la sélection pour le prix Goncourt, est édité par les Éditions Philippe Rey qui est aussi un spécialiste d’auteurs africains (mais je ne sais pas percevoir s’il y a une couleur particulière dans ce catalogue).
La réflexion de Mohamed Mbougar Sarr mentionnée dans le dernier article de Pierre Assouline, à propos d’auteurs africains qui «avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits» m’a fait me souvenir de Cheik Anta Diop et de ses théories très libérées du conformisme universitaire occidental (l’Egypte pharaonique est africaine).
Bref, un éditeur est-il plus libéré que l’autre et libéré de quoi ?
Le léZard est sorti de Paris pour une durée indéterminée.
Il se dore actuellement à la terrasse d’un café du quartier des Morillon à Toulon…
Closer
Non.
À Aix.
Terminée. Paul en avait parlé, un autre, et alii ? avait relayé et Christiane aimé énormément Cézanne.
Le tour est fait.
Mais, entre regarder les.toiles sur internet et de visu, pas de comparaison possible.
Jazzi, profites-en pour aller dire bonjour à Jicé.
Je me demande si il y a assez de noirs et de jaunes et de slaves et de Mexicains sur ce blog.
Et de nords africains. Et d’islandais.
Ça craint.
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