Sur Godot, on n’attendait plus que Beckett
Boulevard de Port-Royal à Paris, chez Samuel Beckett, le téléphone ne sonnait pas ayant été par lui châtré. C’est lui qui appelait les autres, regardant par les fenêtres de son appartement qui donnaient sur les cours de la prison de la Santé. Comme il voyageait souvent, en Irlande notamment, il se livrait volontiers à son épistolat. S’il est vrai qu’en dehors de son œuvre stricto sensu, un créateur ne se dévoile nulle part mieux que dans sa correspondance, Beckett-le-taiseux ne déroge pas à la règle, sa pudeur, son effacement légendaires dussent-ils en souffrir. Le premier volume de sa correspondance révélait qu’il était aussi un grand épistolier ; le second le confirme. Avec Les années Godot. Lettres 1941-1956 (The Letters of Samuel Beckett, édité par George Craig, traduit de l’anglais par André Topia, 754 pages, 54 euros, Gallimard), on ne dispose que de ses lettres, et non celles de ses correspondants (Georges Duthuit, Roger Blin, Jérôme Lindon, Michel Polac pour ne citer que les Français) ; mais l’édition savante est si bien faite que les notes de bas de page permettent de saisir la nature de l’échange.
Le succès d’En attendant Godot fut décisif dans ce qu’on n’ose appeler sa carrière tant il était éloigné de l’esprit que le mot suppose. Disons plutôt son histoire. C’est peu dire qu’il fut un « damné de la célébrité », comme le rappelle Dan Gun dans son introduction. On s’en doute, le ton comme le fond ne sont pas les mêmes avant et après Godot. Avant, c’est feutré, à voix basse, comme si l’empreinte de la clandestinité héritée des années de résistance et de maquis, renforcée par la découverte des horreurs de la guerre, le marquait encore ; après, c’est plus affirmé et surtout plus informatif, largement dominé par les problèmes d’édition de ses textes en France et par les réactions aux réactions des critiques et des lecteurs à la parution de Murphy, Molloy, Malone meurt, l’Innommable ; lorsqu’il se confie à des amis, il le fait volontiers « à tripes ouvertes » ; quand il s’estime floué aussi et n’hésite pas en 1953 à parler d’ « escroquerie » après que Jean Paulhan a coupé un passage d’une demie-page de « Mahood » extrait de l’Innommable avant de le passer dans NNrf, le comité de lecture (Malraux, Schlumberger, Caillois) l’ayant jugé « compromettant » et même susceptible de ruiner la revue, rien de moins ; il est vrai qu’elle commençait à peine à reparaître après huit ans de sommeil au purgatoire pour cause de châtiment épurateur. Vérification faite, il s’agit de l’endroit où l’écrivain parlait de masturbation devant le cul d’un cheval et de « tuméfaction de la pine ».
En attendant Godot est évidemment le morceau de choix de ce recueil et l’on comprend que l’éditeur ait jugé utile car plus commercial de le rappeler en couverture. Cette pièce en deux actes, dont il achève l’écriture entre octobre 1948 et janvier1949, est vraiment un tournant. Mais là encore, cela ne va pas de soi avec les censeurs, et quelques lettres rappellent opportunément combien elle fut considérée à sa sortie, du moins dans certains milieux et certains pays, comme une chose pornographique et scatologique. Dans la perspective de la faire jouer dans le West End à Londres, elle est soumise au Lord Chambellan qui réclame pas moins de douze suppressions : des mots tels que « érection », « pisser », « péter » ainsi que toute allusion à des vents intestinaux. Et Estragon doit être bien couvert lorsque son pantalon tombera ! Il n’y a pas que l’hypocrite et prude Albion. En Hollande, la presse catholique voulut faire interdire la pièce jugée homosexuelle parce que Gogo dit à Didi : « Tu vois, tu pisses mieux quand je ne suis pas là ». Et encore, ses censeurs ignoraient que Beckett avait demandé à son éditeur de préparer pour plus tard un volume renfermant ses faux-départs qu’il voulait intituler « Merdes posthumes ».
On y apprend qu’il a songé à en changer le titre lorsqu’il s’est rappelé d’un précédent qui l’ennuyait : M. Godeau intime de Marcel Jouhandeau. Il y a des réflexions passionnantes sur le décor au théâtre lorsqu’il est question que Nicolas de Staël s’en occupe pour Godot. Ce qui n’enchante pas Beckett, c’est peu de le dire ; non par mépris pour l’artiste mais en raison d’une conviction bien ancrée selon laquelle la collaboration des arts est vaine :
« Je veux un théâtre réduit à ses propres moyens, parole et jeu, sans peinture et sans musique, sans agréments. C’est là du protestantisme si tu veux, on est ce qu’on est. Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité des spectateurs, je la mets là où tu devines. »
Pareillement, toute musique de scène lui apparaîtrait comme un pénible contre-sens. La parole doit se charger de tout. Elle est là pour lutter contre le silence et y renvoyer, ce silence dont Beckett dit qu’il attend toujours son musicien. On ne peut pas écouter la pièce tout en regardant de la peinture. Pour Godot, un arbre suffit, bien sordide, bien quelconque, de manière à ne rien exprimer d’autre que ce qu’il dit. Du Beckett pur jus. De même, lorsqu’un producteur de la radiodiffusion française lui demande ses idées sur En attendant Godot, histoire d’éclairer un peu le propos, Beckett lui répond gentiment mais nettement : rien à signaler.
« Il n’est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s’ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce »
Déconcertant, Beckett, pour son interviewer, mais si fidèle à lui-même. Le théâtre ? Je n’y connais rien et d’ailleurs, je n’y vais pas. Des vues sur la pièce ? Pas plus que le premier venu de ses lecteurs. Dans quel esprit a-t-elle été écrite ? Aucune idée. Et les personnages ? Itou. Mais leur aspect ? Chapeau melon. Tout de même, Estragon, Wladimir, Pozzo, Lucky ? A peine entraperçus, perdus de vue depuis, qu’ils se débrouillent sans moi, ainsi nous sommes quittes. Mais alors Godot himself ? Ne sais pas qui c’est, s’il existe, à quoi il ressemble, pas plus lui que les deux autres. Autre chose ? Tout est sur scène. Peu tout de même ? Trop déjà. Bref : s’il en savait plus, il l’aurait mis dans le texte. Comme ça n’y est pas, c’est qu’il n’en sait rien. Circulez ! Et à sir Ralph Richardson qui veut en savoir davantage avant de jouer dans la pièce, il répond :
« Si par Godot j’avais voulu dire God j’aurais dit God, et non Godot. «
Ce qui déçut beaucoup le comédien, et désespéra durablement durablement des bataillons de critiques et des légions de thésards. Au fond, il pourrait se contenter de dire : pour Godot, voyez Blin ! Et renvoyer ainsi à celui qui l’a monté de façon « exemplaire ». Pas de symboles, pas d’idées, pas de formes, pas d’emblèmes, pas d’allégories, pas de clés, pas de métaphysique. Godot, c’est ce que c’est, rien de plus et débrouillez-vous avec ça. Comme disait son ami James Joyce en publiant son monstre Ulysses : voilà de quoi donner du travail à deux ou trois générations d’universitaires. Basta ! Pas de compromis. Le fameux arbre leur cache la forêt. Ils cherchent des symboles là où il n’est question que de l’attente. Dans une très belle lettre de 1954, Beckett rappelle qu’il avait fait la connaissance de Joyce en 1928, qu’il n’avait jamais été son secrétaire, qu’il l’admirait, qu’il avait été sous son influence, que son affection et sa reconnaissance étaient sans borne car Joyce lui avait appris ce que signifiait exactement « être artiste ». Una cadeau qui n’a pas de prix. Les éditions de Minuit peuvent bien lui suggérer d’accepter le prix Renaudot pour L’Innommable en échange de sa présence à la cérémonie et d’une interview aux Nouvelles littéraires, c’est non : « Si l’attribution de ce prix dépend de singeries pour ne pas dire de marchandages pareils, merde ». Car s’il y a bien une chose dont un tel écrivain est incapable, lui qui n’écrit que sous l’impulsion, c’est d’expliquer ce qu’il écrit.
Kafka ? L’a peu lu car il s’y sentait tellement chez lui que la cause était d’ores et déjà entendue. Les raisons du choix du français pour l’écriture après 1945 ? « Le besoin d’être mal armé ». Beckett a parfois des expressions énigmatiques : « à contre-canaille ». D’autres fois des lignes d’une simplicité et d’une sobriété bouleversantes : « Pauvre lettre de ma mère ce matin. Où ai-je fourré mes larmes ? ». En quatre lignes, il sait brosser un portrait qui pourrait servir de modèle dans les écoles de journalisme et les ateliers d’écriture :
« Rencontré Giacometti, granitiquement subtil et tout en perceptions renversantes, très sage au fond, voulant rendre ce qu’il voit, ce qui n’est peut-être pas si sage que ça, lorsqu’on sait voir comme lui ».
Et puis quoi, un homme capable de pleurer à nouveau en relisant pour la quatrième fois Effi Briest de Theodor Fontane ne saurait être totalement mauvais. Son éditeur français, Jérôme Lindon, qui le connaissait si bien, dira n’avoir jamais rencontré en dehors de Beckett un tel concentré de bonté, d’humilité, de noblesse, de modestie et de lucidité. De quoi se réconcilier avec l’humanité quand elle vient à manquer.
« Mais quant à dire qui je suis, d’où je viens et ce que je fais, tout cela dépasse vraiment ma compétence ».
Passionnante correspondance qui, contrairement à tant de recueil de lettres d’écrivains, nous épargne l’inutile du quotidien. Les notes de blanchisserie. Ce qui ne signifie pas que le banal en est banni ; mais beckettisé, il prend un tout autre visage, surtout lorsqu’il est en proie au découragement et que la dépression rôde. Quant au fameux tableau de Caspar David Friedrich Deux hommes contemplant la lune (Zwei Männer in Betrachtung des Mondes), dont Beckett a confié qu’il était à la source de Godot longtemps après l’avoir vu à la Galerie Neue Meister à Dresde en 1936, il faut se reporter au premier volume. Ou à Avant Godot (163 pages, 18 euros, Arléa), subtile réflexion de Stéphane Lambert sur ce que cette rencontre a pu provoquer. Quelque chose de l’ordre du choc suscité par le petit pan de mur jaune de la Vue de Delft de Vermeer sur le narrateur de la Recherche. Face aux deux personnages du tableau de Friedrich, l’un s’appuyant sur l’épaule de l’autre dans un paysage désolé dominé par un arbre déraciné le tout baignant dans une lumière cendrée, Beckett prend conscience de cet insaisissable qui lui permettra de donner une forme à sa propre détresse intérieure. La découverte agira comme un déclencheur. En mettant le doigt sur ce détail, Stéphane Lambert fait surgir, avec une délicatesse qui a le bon goût d’éviter la dérive mystique, Vladimir et Estragon sur leur route de campagne avec arbre.
(« Samuel Beckett » photo D.R. ; « Représentation de En attendant Godot » photo D.R.; « Beckett, Paris, Avril, 1979 », photo de Richard Avedon. © The Richard Alvedon Foundation ; « Zwei Männer in Betrachtung des Mondes », 1819-1820, huile sur toile de Caspar David Friedrich, Galerie Neue Mister du Staatliche Kunstsammlungen Dresden)
605 Réponses pour Sur Godot, on n’attendait plus que Beckett
« Vous ne faisiez finalement que partie de ces « gens que le vent emporte »
Et il ventait devant ma porte… » (Clopine)
Sortez vos parapluies blindés… il pleut des enclumes !
ICS ? pourquoi dissimuler le sens dans des sigles ? …. signifiant ? insignifiant !
« SCOOP…
Propriété du roi d’Espagne Philippe V, »
on sait déjà, et c’est pas un scoop non plus tout ce qu’ils ont ont piqué ces c.ns
Emile, vous êtes rousseauiste, et simplet !
Pourquoi ne pas piquer l’or de sauvages amérindiens qui vous accueillent à bras ouverts, dans la plus parfaite ignorance des rapports humains véritables ?
Les c.ons ? Ce sont les Espagnols et les Portugais qui ont laissé passer une chance historique de dominer le monde, pour la plus grande satisfaction du Christ-Roi …
ça va plus vite ainsi, JC. c’est une sorte de sténographie consacrée chez les étudiants en psycho dans les années septante.
@clopine « que le vent emporte « …
Il ne faut pas venter plus haut que son moulin !
A quoi sert la littérature ? Bloom est en train de nous dire qu’il a lu Beckett. Mais alors comment peut-il être aussi c.on ?
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux :
Son petit faon délicieux
A disparu dans la nuit brune.
Pour raconter son infortune
A la forêt de ses aïeux,
La biche brame au clair de lune
Et pleure à se fondre les yeux.
Mais aucune réponse, aucune,
A ses longs appels anxieux !
Et le cou tendu vers les cieux,
Folle d’amour et de rancune,
La biche brame au clair de lune.
« Le Premier ministre Manuel Valls a voté peu après 11 heures dans son ancienne mairie d’Évry, dans l’Essonne, en affirmant que « le bulletin de vote » était « une arme » contre le terrorisme. » (Matignon News)
Un bulletin de vote ?
Une kalachnikov ?
Je n’hésite pas une seconde sur l’arme qui convient pour défendre les Lumières faiblardes dans la lutte contre le terrorisme….
ics = inconscient dit: 6 décembre 2015 à 12 h 16 min
J’avais compris !
Je surlignais avec délice pervers la c.onnerie des langages techniques. Merci et bien à vous !
@On est peu de chose
c’est p’têt que la lecture de beckett ne garantit pas contre le c.nnerie, non ?
Rabelais aurait pu dire, il l’a peut-être fait d’ailleurs, que « péter plus haut que son culte est une tentative primaire de s’élever » !
On est peu de chose dit: 6 décembre 2015 à 12 h 21 min
C’est une question en effet. Bloom est l’anti-Beckett par excellence : suffisance puante, grandes certitudes, affirmation de soi par le statut social… Mais le fait qu’il l’ait lu (à ce qu’il dit) ne signifie pas que ce soit son auteur de chevet.
jc et le vide personnifié..
« J’avais compris ! » JC
T’es trop c. n pour comprendre quoi que ce soit
pourquoi vous mettez toujours un point à con ou connerie ? (genre : c.on ; c.nnerie). C’est-i un nouveau langage technique d’adaptation à la trouille de la c.stration du robocop de passou ?
11 h 16 min
When is this bloody state of affairs going to end?
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 6 décembre 2015 à 10 h 29 min
j’ai vu le spectacle de François MOREL, « Rose et Hyacinthe ». Ca dit à quelqu’un d’en causer deux secondes ?
Ce blog serait-il le dernier salon où l’on cause ? Si chacun se met à parler des spectacles qu’il a vus dans la semaine, on n’est pas sorti de l’auberge.
En est-ce assez, ô ciel ! et le sort, pour me nuire,
A-t-il quelqu’un des miens qu’il veuille encor séduire ?
Qu’il joigne à ses efforts le secours des enfers ;
Je suis maître de moi comme de l’univers ;
Je le suis, je veux l’être. O siècles , ô mémoire !
Conservez à jamais ma dernière victoire !
Je triomphe aujourd’hui du plus juste courroux
De qui le souvenir puisse aller jusqu’à vous.
Soyons amis, Cinna, c’est moi qui t’en convie :
Comme à mon ennemi je t’ai donné la vie,
Et, malgré la fureur de ton lâche destin,
Je te la donne encor comme à mon assassin.
Commençons un combat qui montre par l’issue
Qui l’aura mieux de nous ou donnée ou reçue.
Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler ;
Je t’en avais comblé, je t’en veux accabler :
Avec cette beauté que je t’avais donnée,
Reçois le consulat pour la prochaine année.
Aime Cinna, ma fille, en cet illustre rang,
Préfères-en la pourpre à celle de mon sang ;
Apprends sur mon exemple à vaincre ta colère :
Te rendant un époux, je te rends plus qu’un père.
« Ce blog serait-il le dernier salon où l’on cause ? Si chacun se met à parler des spectacles qu’il a vus dans la semaine, on n’est pas sorti de l’auberge. »
J’ai vu un pauvre, cette semaine, et un Hôtel de Région …. Révoltant !
Corneille ?
Je me demande si ce n’est pas un auteur pour bourgeois se prenant pour des aristos…uhuhu !
Zao Wou-Ki (Zao, de son nom, Wou-Ki ou Wou-ki de son prénom ; chinois : 趙無極 ou 赵无极 et pinyin : Zhào Wújí), né le 1er février 1920note 1 à Pékin, et mort le 9 avril 2013 (à 93 ans) à Nyon, est un peintre et graveur chinois naturalisé français en 1964.
Il est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l’abstraction lyrique avant de devenir, selon la définition de Claude Roy :
« …Un grand peintre qui poursuit dans son œuvre une dizaine au moins de grands siècles de l’art chinois, et qui est un des meilleurs peintres modernes de l’Occident5. »
Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l’abstraction à partir des années 1950, puis l’abstraction lyrique dans les années 1960, des encres de Chine, des calligraphies.
Très vite apprécié en Occident, ami de Pierre Soulages, de Joan Miró, de Henri Michaux, il est reconnu par son propre pays vers 1983. À cette date, il est accueilli à Pékin où ses œuvres sont exposées au Musée national de Chine.
La France lui a rendu hommage à plusieurs reprises. Il a été nommé grand Officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre national du Mérite, officier des Arts et des Lettres, et en 1995, il créa une œuvre originale6 lorsque la Poste a émis un timbre-poste en son honneur.
c’est une onomatopée pour rire ?
Bloomsday, en gaélique Lá Bloom, est une fête irlandaise
—
Pauvre wiki, qui prend sur soi de traduire en gaélique « day » et commet dès la 1ere phrase un contresens complet sur Joyce…Dans le Portrait de l’artiste, Joyce exprime son exécration tout ce qui touche à la Gaelic League et au renouveau linguistique. Dans Ulysses, The Citizen, plus ou moins modelé sur M. Cusack, est un nationaliste politique & linguistique étroit & bigot.
Joyce partait du principe que l’adoption de l’irlandais comme langue première allait encore davantage marginaliser l’île d’Émeraude.
On n’et pas à une infidélité près pour alimenter le folklore.
on n’est
L’arbre n’est pas un concept mais un symbole, mes pauvres petits chéris.
13 h 19 min
En tout cas celui-ci est un arbre à palabres.
Widergänger dit: 6 décembre 2015 à 13 h 19 min
« L’arbre n’est pas un concept mais un symbole, mes pauvres petits chéris. »
Qu’est ce qui brûle le mieux, un concept ou un symbole !?
Petit retour au texte. C’est pourtant simple :
« Route à la campagne, avec arbre.
Soir.
Estragon, assis sur une pierre, essaie d’enlever sa chaussure. Il s’y acharne des deux mains, en ahanant. Il s’arrête, à bout de forces, se repose en haletant, recommence. Même jeu.
Entre Vladimir. »
« Qu’est ce qui brûle le mieux, »
le forcené varois veut bruler les bibliothèques
Clopine a raison, l’ art du peintre est aussi conceptuel que celui du plateau de théâtre.
flash dit: 6 décembre 2015 à 14 h 21 min
le forcené varois veut bruler les bibliothèques
Mais il sauve toujours le griot, ecce homo.
Relire les survivants du goulag : on doit brûler une bibliothèque, sauf si elle abrite un poussiéreux livre saint, plutôt que de mourir. Dieu le veut….
De même, on doit bouffer un pote mort plutôt que de crever de faim dans un avion écrasé au sol par moins vingt degré en Amérique du Sud….
Certains disent que cela légitime un vote pour notre délicieuse Marine ? Perdu pour perdu ? ….uhuhu !
L’ARBRE du peintre voulais-je écrire…
Amoureux fou de Nadine Morano -après Hypatie, Mae West, Claire Bloom, Marilyn Monroe, Gina Lollobrigida, Golda Meir, Roselyne Bachelot, Marie Curie, Rachida Vazy, Tatiana Samoïlova, et quelques autres, me voici aux pieds de l’hydre Bérénice-Christiane-Judith-Daaphnée-Lucy-Lola !
Comment leur dire qu’à elle seule, Nadineuh, que j’aimeuh, m’émeut ?
Ce post est teinté d’humour noir :
masud al-bukhari dit: 6 décembre 2015 à 14 h 34 min
JC….. dit: 6 décembre 2015 à 8 h 09 min
Prendre un petit chef de rayon lingerie pour un chef de guerre
Il y avait un type, à la Révolution, je retrouve plus son nom, parfaitement inexistant mais avec un pot incroyable, genre Bottentouche ; il a ainsi franchi tous les grades à fond de ballon, se retrouve général, gagne des batailles ! Puis un jour ça s’est dégonflé comme c’était venu, je sais même pas si la Convention l’a refilé à la Veuve…
Un arbre à cames quand ça coule les bielles c’est pas symbolique, hein !
Mais enfin, Sergio. On ne peut couler que des soupapes avec les arbres à cames, voyons.
…
…c’est incroyable d’être de nouveau jeune,!…
…
…mais, c’est qu’il y a des trucs liés à notre sensibilité à percevoir,!…
…vis à vis du monde,!…entre les paradis, des entre le marteau et l’enclume,!…des ayant droits,!…
…et toutes ces ruines sur nos billets de banques,!…l’oracle,!…des diversions,!…
…
…le bonheur, savoir se foutre de tout,!…bien entendu,!…des exceptions,!…
…Ah,!Ah,!…les fables d’Esope,!…
…et les vaches de, …. etc,!…
…en suivant les dogmes,!…etc,!…
…
Widergänger dit: 6 décembre 2015 à 13 h 19 min
« L’arbre n’est pas un concept mais un symbole, mes pauvres petits chéris. »
Le mot juste !
Hé oui,elle là la différence entre un blogueur d’élite et un blogueur-tout-venant !
@Clopine : c’est pas sensé, c’est censé comme dans « nemo Censetur propriam turpitudinem allegans » …
D. dit: 6 décembre 2015 à 15 h 51 min
On ne peut couler que des soupapes avec les arbres à cames, voyons.
Je pensais au vilebrequin ! C’est un arbre à rien, lui… Un arbre tout court, quoi… Un arbre tordu, si on veut… Comme il valait mieux se cacher dans une forêt de clichés…
Le réglage du jeu aux soupapes c’était quand même quelque chose !
@radioscopie dit: 6 décembre 2015 à 14 h 11 min
Très juste.
Marianne Alphant dans un très bel article retrace les liens que Beckett entretenait avec le visible, parcourant dès ses vingt ans les salles de la National Gallery, s’arrêtant devant les toiles de Ruysdael, Van Goyen, Bruegel, Poussin, Pérugin… ou bien en Italie devant les œuvres d’Uccello, Masaccio, Titien, Michel-Ange, Giorgione, Giotto, Caravage. Il aimait la peinture et ajoute-t-elle « à Dresde, en 1937 devant les deux hommes regardant la lune, cette toile de C.D. Friedrich, il dira que celle-ci est à l’origine de En attendant Godot« .
Ces toiles « on peut dire qu’elles traversent l’œuvre de l’écrivain d’une façon spectrale. Ce sont leurs fantômes, leurs résidus, leurs structures qui informent secrètement ces corps errants ou prostrés, immobiles ou dérivants au ralenti.(…)
On connaît aussi les relations d’amitié qui ont lié Beckett à des artistes comme Bram Van Velde…. »
Mais l’exposition montre que d’autres générations de vidéastes, de plasticiens ou de compositeurs lui empruntent aujourd’hui ces images, ces obsessions, ces structures : Bruce Nauman, Robert Motherwell (…), quelque chose passe, une référence explicite ou secrète, un code, une reconnaissance, fondant ce qu’on pourrait appeler une communauté beckettienne. »
(« Objet Beckett » – ouvrage réalisé à l’occasion de l’exposition « Samuel Beckett » au Centre Pompidou du 14 mars au 25 juin 2007. imec éditeur)
– Que vouliez-vous dire, au juste?
– Mais je l’ai dit. Vous savez lire?
– Bien sûr, mais il y a tant d’interprétations…
– Comment en serait-il autrement?
– Vous devriez aller cultiver des choux, ce serait
plus utile que chercher à comprendre mon texte.
– Mais je suis critique littéraire!
– Qu’est-ce que ça mange en hiver, un critique
littéraire?
12h28 ne garantit pas contre le c.nnerie
S’il existait une assurance ça se saurait, les auteurs ne sont pas soumis à obligation de résultats sinon nous nagerions en pleine révolution culturelle et ce n’est pas le cas, la preuve en est ici évidente, un laisser-passer quand ce n’est pas un alibi, un sauf-conduit et tant d’autres figures à découper en suivant les pointillés selon des besoins ou des prétentions qui avoisinent avec le faire-valoir qui lui même rejoint l’usurpation d’identité en se réclamant de valeurs qui en réalité ne seront pas portées, une belle exposition.
Il me semble qu’on ne peut vraiment parler d’arbre qu’à partir du moment où le végétal en question mesure pour le moins 7 m. La prochaine fois que je vais en/at/tendre Godot au théâtre, je prendrai soin de me munir d’un mètre afin de vérifier que la volonté de l’auteur a bel et bien été respectée. On ne badine pas avec la botanique.
Et dans le même ouvrage, un autre article fait écho à votre remarque, radioscopie. C’est celui de Jean Frémont qui porte le titre « Chaussures »
Il y rappelle(que d’après l’une de ses biographes) « le jeune Samuel Beckett, à la fin des années 1920, à Paris, s’ingéniait à calquer systématiquement ses manières sur celles de James Joyce qu’il visitait assidûment. Il tenait ses cigarettes de la même façon nonchalante, il approchait très près de ses lunettes ce qu’il devait lire (…), il en était même venu à porter le même modèle de chaussures que son maître, et dans la même pointure. Or, Joyce avait le pied petit (…). Les chaussures que Beckett s’obligeait à porter lui causaient moult cors, durillons, ampoules et le ridicule de claudiquer dans la douleur. Il faut souffrir pour être Joyce. Puis, constatant l’impasse, car il ne suffit pas comme Estragon, de se déchausser pour soulager ses pieds, il faut encore souffrir pour ne pas être Joyce. Se déchausser, d’ailleurs, même au prix d’incommensurables efforts, ne résout rien. « Voilà l’homme tout entier, dit Vladimir, s’en prenant à sa chaussure alors que c’est son pied le coupable. » Mais Estragon persiste. On ne se refait pas. Il tente d’abandonner ses chaussures comme on abandonne son chien, à regret et avec le secret espoir qu’il sera recueilli. « Je les laisse là. Un autre viendra, aussi… aussi… que moi, mais chaussant moins grand, et elles feront son bonheur. » A la fin du deuxième acte, Estragon se déchausse encore, convient avec Vladimir qu’il faut y aller, il est pieds nus. De toute façon, ils ne bougent pas. »
il semble impossible de pouvoir tout porter à moins de s’entraîner à l’ haltérophilie ainsi pour des raisons évidentes de force et de rapport nous serions tous légèrement cultivés ou lourdement déculturés .
Et tant qu’à faire passer le temps (on connaît son affaire…) je pousserai jusqu’à bien vérifier que notre Estragon est un authentique dracunculus et n’est pas de la variété russe, n’en déplaise à Vladémir.
Le temps serait votre affaire? Vous y perdrez tout, intégralement tout jusqu’à ces choses immatérielles qui s’appliquent à votre charme.
Sergio dit: 6 décembre 2015 à 15 h 36 min
un type, à la Révolution, je retrouve plus son nom, parfaitement inexistant mais avec un pot incroyable, genre Bottentouche ; il a ainsi franchi tous les grades à fond de ballon, se retrouve général, gagne des batailles ! Puis un jour ça s’est dégonflé comme c’était venu
Il s’appelait Napoléon Bonaparte.
Vous êtes allée voter, bérénice ?
« il sauve toujours le griot, »
non, il l’élimine
Sinon par ici il y a un érable japonais ben alors ses feuilles elles sont plus ou moins toutes tombées mais pas une seule n’est restée retenue à mi-chemin.
JC…..
« petit chef de rayon lingerie »
une vocation de jc depuis tout petit
Sainte Hélène dit: 6 décembre 2015 à 17 h 29 min
Il s’appelait Napoléon Bonaparte.
Il y a toujours un fragment de vérité : par exemple, dans cette impressionnante liste de batailles, il n’a été réellement inférieur numériquement qu’à Marengo d’une part, à la fin (Champaubert, Montmirail etc.) d’autre part, ce qui au demeurant ne lui retire effectivement pas grand-chose.
En revanche le slip à Saint-Jean d’Acre, alors là…
Quand on sait que logiquement ça va repousser alors du coup c’est moins tragique. Forcément. Après en faire une question de moule au pas…
L’ arbre ne cache pas le foret du concept.
La pensée y fait son trou.
alors JC, ça vient ?
FN, Daech, alliés objectifs.
Dear Bloom, pensez-vous que l’anti-catholicisme de Beckett explique sa bonne reception en France, depuis une vingtaine d’années environ ? Avant, les dédains intellectuels français n’avaient pas encore trouvé les voix(es) des medias.
PS, FN, Daech, alliés objectifs.
En effet, la pièce commence le « soir », ce qui est déjà une bizarrerie contrevenant à la tradition théâtrale, où l’action dramatique commence le matin (tragédies de Racine comme comédie de Molière), mais en plus Vladimir demande à Estragon : « Où a-tu passé la nuit ? ». Les repères spatio-temporels explosent, mes petits chéris. Mais ce n’est pas la seule contravention aux règles de l’art dramatique pour cette scène d’exposition.
Les personnages, comme l’action dramatique, comme le décor, sont loin d’être conformes. Il n’y a pas de nœud dramatique dans la scène d’exposition. Si bien qu’il vient légitimement à l’esprit que le personnage principal de la pièce c’est le langage, tout simplement : les personnages en scène cherchent leur rôle, parle pour tuer le temps et jouent à jouer, dans un jeu de ping-pong où les répliques ne se répliquent pas, où tout semble bringuebaler de partout. Avec cet arrière-fond dramatique où il est question d’arbre du jardin d’Eden dénudé, de braguette non fermée, d’idée qui sort du chapeau, de chaussure, du jugement dernier, des deux larrons. Bref, comme disait si bien l’autre : les Pensées de Pascal dit par les frères Fratellini. La formule est on ne peut plus remarquable !
La fin de « Godot » est très belle. Je la rappelle pour le plaisir :
Estragon. – Allons-y.
(Didascalie ultime 🙂 Ils ne bougent pas.
RIDEAU
La France moisie a voté à l’extrême droite, comme on s’y attendait.
La France court au suicide.
Bloom dit: 6 décembre 2015 à 19 h 41 min
FN, Daech, alliés objectifs.
exact
Ce sera bientôt la fin de la 5ème République. Faut espérer que cela ne signifie pas quelque chose comme la montée au pouvoir d’un Second Empire avec un coup d’Etat.
@Widergänger dit: 6 décembre 2015 à 20 h 27 min
Très intéressant. Des repères qui m’avaient échappé.
Bon, moi je vais me coucher, j’en ai assez entendu pour ce soir…
Bonne nuit, les petits (chéris)…
la vie dans les bois dit: 6 décembre 2015 à 20 h 27 min
PS, FN, Daech, alliés objectifs.
un coup à droite, un coup à gauche, on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer.
ou l’inverse, constatons que le résultat est identique: on ne sait pas à quel saint vous vous dévouez.
…
…cavalier seul,!…et social,!…un partis pris des affaires,…
…et, cette terreur qui approche, c’est de saison,!…des saints Nicolas,!…
…le vote des enfants pour sabrer le champagne,!…juste avec un tire- bouchons
…ou une médaille, une monnaie,!…de la matière endoctrinée à la bouche – cousue,!…
…
…c’est partis tout seul,…un plafond de jus de » je ne dirais rien « ,…respectons la concurrence,!…
…c’est une bombe, ce drink, avec deux expresso,!…
…etc,!…
…
…l’aventure c’est l’aventure, comédies politiques,!…la violence d’autres riches d’esprits,!…copier/coller,!…il faut en prendre pour son grade,!…
…dans la nouvelle Stallag 13 à Benny Hill,!…
…
…pourquoi la pression,!…vivre au soleil, l’art de vivre, se transmettre des objectifs entre gens pieux de rien!…
…restons dans notre nid, bien au chaud,!…
…à qui profite le crime, les attentats,!…
…
…un tapis de velours,!…sur nos têtes,!…mécanismes électoraux,!…Banco,!…
…Mercure,!…c’est courant,!…etc,!…
…
Vous êtes allée voter, bérénice ?
Là où je vis, des caméras tous les 50 mètres, demandez aux RG de vérifier.
à qui profite le crime, les attentats,!…
En Turquie ils ont été décisifs.
bérénice dit: 6 décembre 2015 à 22 h 39 min
des caméras tous les 50 mètres
C’est embêtant, faut se redresser pour marcher, venir avec une moto polishée (pas policée, hein !) à fond…
Sergio il y a plus fâcheux, voyez.
Scènes inédites à la télévision ce soir : un candidat en région PACA situé, tenez-vous bien, 26 % derrière MMLP, tentant de donner une leçon avec une arrogance surréaliste.
Marc Ferro, 16 minutes.
http://www.europe1.fr/emissions/l-interview/marc-ferro-linterview-integrale-2631227
Un peu d’amour:
Une amie, splendide Chinoise du nord connaissant bien notre cher vieux pays, me commente la soirée électorale à laquelle j’ai par bonheur échappé….
« On vous sent, vous autres Français, plus intéressés par les débats d’idées sans fin, plutôt que concentrés sur des actes aux effets mesurables : c’est étonnant… »
Je me suis bien gardé de la contredire.
jenny, à 23h51, en son latin ?
« Le vacancier en partance pour Vallauris n’aura pas l’idée de proclamer « je vais en Paca ». »
http://www.ledauphine.com/politique/2015/12/05/la-region-une-si-vieille-idee-de-la-france
Il fait tout bleu, ici, au dessus des routes de campagne avec arbres.
Bonne journée !
» mes petits textes sont en panne. Le dernier, je n’ai pas le courage de le relire. Décidément, je suis dégoûté d’écrire comme moi j’écris. J’ai envie de m’enterrer, nous enterrer dans ce trou à betteraves. Qu’il se présente une masure dans mes prix et je m’y engouffre. Trop mou pour chercher ailleurs. Et puis maintenant, je connais les têtes d’ici [Ussy-sur-Marne, sa retraite toit près de Paris NDLR ]et les dangers, quelle chiffe quand même […]. Crise de cafard, bien sûr. Mais je ne connais plus que ça. » Lettre du 18 Septembre 1951.
…
…aux pas de l’oie,!…bientôt,…les bourgeois de Calais, en files indiennes des vaches à fleurs,!…
…
…tout çà ne vaut pas,!…un clair de Lune à Maubeuge,!…faut voir au train, la cadence au frein,!…
…c’est enclencher aux accordailles,!…poings et pieds liés façon Benetton,!…la Mama – jolie veille au grain as’sortis,!…etc,!…
…pas mieux,!…l’humour à droite,!…Ah,!Ah,!…un régal de terreur, pour des riches sans pieds levés,!…etc,!…
…Goth-mit-uns,!…Ah,!Ah,!…accroche toi aux coeurs,! collabos,!…
…sublime Néron,!…la comèdia del’arte inquisitions et Pasolini & sa république de Salo,!….Ah,!Ah,!…
…le genre qui nous déborde d’obscurantismes en famille colin-maillard,!…et zut alors,!…merci,!…
…
Je vois bien qu’ici il fait gris avec des maquis ponctués d’ifs et de cyprès.La crête au loin se découpe sinistre et la grand route conduit vers un centre où la fontaine au poisson verse dans sa vasque les sanglots longs des violons monotones.
Il va de soi que, dans une démocratie comme la notre, les occasions de rire post électoralement ne manquent pas ! Un exemple en Provence :
L’honorable M. Daniel ROMANI, tête de liste de l’UPR, un parti présenté par lui-même comme
« UPR : LE PARTI QUI MONTE, malgré le silence des médias »
recueille sur 1.774.801 suffrages exprimés en PACA, cad O,61% des voix, soit 10.762 voix !
BRAVO A DANIEL ROMANI, LE BÊBÊTE QUI MONTE, QUI MONTE !….
Les analyses, JC, vont pleuvoir en attendant du définitif pour 5 ans en région. A l’issue du 1er tour il semble que les deux traditionnellement grands partis aient perdu quelques bulletins, au jeu des reports des retraits ou de leur absence que voyez-vous pointer à l’horizon?
Le vioque de pq irrécupérable se prenant pour un éphèbe esthète , a placardé partout chez lui la photo de la murène (pour lui c’est une sirène )
Je ne vois aucun changement prévisible !….
Sauf exception, le pouvoir dans les Collectivités Territoriales appartiendra encore et toujours à la technostructure et aux syndicats.
Les politiques, danseurs incompétents, obnubilés par leur clientèle et leur réélection ne sont que des figurants commodes pour le paraître-démocratique.
aux syndicats. Lesquels? Ils ne sont guère puissants en France, baisse d’affluence, une rivière qui va s’asséchant.
noël approche, faudrait penser aux pauvres et démunis: faire un geste – une cagnotte- pour sauver nanar
« le pouvoir dans les Collectivités Territoriales appartiendra encore et toujours à la technostructure et aux syndicats »
la tarte va pouvoir devoir les impôts locaux
« le pouvoir dans les Collectivités Territoriales appartiendra encore et toujours à la technostructure et aux syndicats »
la tarte va pouvoir devoir augmenter les impôts locaux
Le père Noel est une fiotte !
Il a quitté la Mère Noel et s’est mis en ménage avec le Père Fouettard. Quand on lui demande pourquoi cette rupture avec la Mère Noel, il répond : « Elle ressemblait de plus en plus à Clopine ! »
à 9 h 06 min
le demeuré de pq est hors circuit ça sert à rien de tenter de tenter de l’éveiller
« la tarte va pouvoir devoir augmenter les impôts locaux »
Euh ! …. Moi Tarzan, toi Bescherelle ?!
Phil, c’est Joyce qui avait une dent(tition) contre l’Eglise. Beckett s’en foutait, n’ayant jamais eu à subir les brimades & humiliations infligées par les jésuites (Clongowes, Belvedere) et autres Christian Brothers (O’Connell School).
Vouloir réduire au silence la majorité est l’une des caractéristiques principale des dictatures, pas des démocraties.
9 h 29 min
D alias jc EST la majorité c’est évident
Bon, pour la crêche ; na nard en petit jésus, près de la cagnotte l’héritière de l’escroc lp en vierge marie (ueda propose dafdaf ), et paul bismu en père joseph
Exit Beckett, faites entrer Bloy.
JC : Il a quitté la Mère Noel et s’est mis en ménage avec le Père Fouettard
Parce que le Père Fouettard ressemblait de plus en plus à JC ? 🙂
Portons notre regard de colibri, un zoziau qui est plus joli que l’aigle à l’œil fixe, vers le Venezuela !
A Caracas, personne ne doute que la profonde crise que traverse le Venezuela est à l’origine du vote sanction contre le pouvoir bolivaro-chavo-maduresque.
Dans un pays plus dépendant que jamais du pétrole, les pénuries récurrentes de produits de base, les interminables queues devant les magasins, une inflation débridée et une insécurité croissante, ont eu raison de la « révolution bolivarienne ».
Bref le Maduro et ses guignols de gauche ont pris la claque qu’ils méritaient.
Ce message est incompréhensible :
Phil dit: 7 décembre 2015 à 9 h 36 min
vous voulez un coup de main.
La dernière phrase de ce post est superfétatoire et donc inepte :
JC….. dit: 7 décembre 2015 à 10 h 08 min
quel expert ce jc il devrait faire president
DONNEZ POUR LE JOFFRINTHON
Le petit Laurent Joffrin, né Mouchard, est atteint gravement d’une maladie orpheline : la libérationnite aigue !
Une maladie qui heureusement tend à disparaître partout mais qui, inexplicablement, reste collée à sa peau de gaucho. Notre bambin souffre ! Rêve le jour, geint la nuit !
AIDEZ-LE ! …. Donnez sans réserve ! IL FAUT SAUVER LE PETIT JOFFRIN !
Pas longtemps à attendre, JC est arrivé depuis un moment, hélas
C’ est aux racines de l’ arbre que l’ on voit la portée de ses fruits.
Elire / est un acte citoyen
Un / oiseau se pose sur la branche
Dictateur / de Charlot, tu m’instruis.
L’écologie française ? La plus clownesque du monde …. Bravo, les pastèques !
@radio nostalgie
merci pour le lien
Marc Ferro toujours aussi clair,precis ,intelligent et brillant ,
Comme Veyne à 85 ans ,il prouve à 91 ans que la vieillesse peut n’être pas un naufrage
Bravo, les pastèques !
De toutes ses graines naîtrons des racines et de multiples fruits sucrés.
Qu’est ce qu’un naufrage sinon la destruction non-volontaire du navire ? Vieillesse est toujours naufrage, la mort étant inévitable.
La Une de demain pour Libération http://cache.20minutes.fr/photos/2014/09/28/brigitte-bardot-samarianne-2285-diaporama.jpg
par Gowking comme il s’appelait lui même (oui Beckett)
…ça ne m’étonne pas ….
Au fond quand on passe chez Total c’est toujours par le plus bas.
« Based on a true story » : baisé sur un store à truie ? Ça veut rien dire.
Ce que dit Marc Ferro est en effet tout à fait essentiel. Il montre en plus que le projet mondial de l’islamisme date de 1997. C’est une guerre de longue haleine.
« la vieillesse peut n’être pas un naufrage »
pour la tarte de pq la jeunesse était déjà un naufrage
6 millions d’abrutis en France… C’est lourd.
12 h 51 min
ça profite aux raclures, entre eux ils se tiennent les c.uilles
« 6 millions d’abrutis en France… »
des moutons (dont jc )
Le parti socialiste, à force de faire une politique de droite, se retire pour permettre à la droite de garder le pouvoir… Quelle misère !
Je sens comme un malaise. Que se passe-t’il ? Il faut crever l’abcès.
WG
Ça fait aussi le jeu de deuxneurones (le parti des … se rassemble autour de talonnettes)
Videz vos sacs, mettez sur le tapis tout ce que vous avez sur le cœur, allez au cabinet, éventuellement.
Widergänger dit: 7 décembre 2015 à 13 h 04 min
politique (du ps) jugée bien trop à gauche par les ‘lumières’ style ueda, clauseur et autres moutons (le t aré de pq etc )
« Le parti socialiste, à force de faire une politique de droite, se retire pour permettre à la droite de garder le pouvoir… Quelle misère ! »
On peut douter que son retrait suffise, WG…
Si vous en êtes là, c’est sans doute que vous trainiez de sacrées casseroles depuis un fichu bout de temps. Sachez vous remettre en question et tout ira bien.
Ma gueule keupu, voilà c’est fait. En traitement de fond.
Vous n’êtes pas en train de crever l’abcès mais d’en créer un nouveau. Vous allez avoir bientôt du mal à mastiquer…
D. dit: 7 décembre 2015 à 13 h 10 min
« Videz vos sacs, mettez sur le tapis tout ce que vous avez sur le cœur, allez au cabinet, éventuellement. »
jc le sacto se nourrit comme ses idoles
Le PS a fait de son corps (de doctrine) la ligne Maginot contre le fn, là il s’ est lourdement et irrémédiablement trompé de stratégie.
« 6 millions d’abrutis en France… C’est lourd. »
Vous devez faire erreur, WG, le PS n’a pas fait 6 millions de voix….
Ces 6 millions d’abrutis, c’est aussi l’échec cuisant du système éducatif scolaire en France.
J’ai enseigné un an à Dourges, près d’Henin-Beaumont, c’était pas triste déjà à l’époque. J’arrivai à rien.
20 millions d’abstention et 6 millions d’abrutis, on peut dire que la France va très très mal.
Si on compte six millions d’abrutis en France, la conclusion intelligente est qu’il faut supprimer le droit de vote au suffrage direct.
Widergänger dit: 7 décembre 2015 à 13 h 22 min
Wgg est l’ exception qui confirme la règle?
Une voix d’ un abruti vaut la voix d’ un super intelligent en démocratie.
Et la voix d’ un parasite vaut la voix d’ un charitable et généreux.
C’ est comme ça, la démocratie!
WGG est un curé bien en chaire…!
WGG est un curé bien en chaire…!
Et la chair est triste car il a lu tous les livres…
Maintenant, j’en ai plus qu’assez : je m’en vais de ce blog pour toujours.
Le FN va faire un carton : la grosse dans le Nord, la nièce dans le sud et le père Philoppot à l’Est. C’est la grosse au présidentielles en 2017. La France des abrutis et des salauds au pouvoir en 2017. Belle image de l’Europe.
Sarko risque d’entendre siffler ses oreilles ce soir avec Juppé…
Le grand changement avec ce vote FN, c’est que les électeurs ont émis un vote d’adhésion au FN.
2017 : au pouvoir la France raciste, xénophobe, antisémite.
L’appellation « la grosse » est vraiment déplaisante WGG surtout de votre part.
Xavier Bertrand fait son show comme un clown sur la piste…
la presse est sous le choc la presse n’en revient pas la presse voudrait savoir la presse se demande la presse a le droit de savoir
« entendre siffler ses oreilles ce soir avec Juppé… »
voilà un beau titre de chanson à texte
« La France des abrutis et des salauds au pouvoir en 2017. »
la france des gens ‘modernes’parce que c’est ça la modernité comme il dirait jocé
De la méthode derrière la folie:
“Far from being an army of irrational, bloodthirsty fanatics, IS [Isis] is a deeply calculating political organisation with an extremely complex, well-planned infrastructure behind it.” (Charlie Winter, a senior researcher for Georgia State University)
A lire absolument:
http://www.theguardian.com/world/2015/dec/07/leaked-isis-document-reveals-plan-building-state-syria
One could cite many more examples of the gap, now an abyss, between the population and those supposed to represent it. (Houellebecq)
On vient d’en avoir une preuve supplémentaire.
Dear Bloom, votre Charlie Winter n’a pas inventé la poudre. Notre Keppel à nous en dit autant, avec des émoluments moins élevés que ceux de la Georgia state university.
Widergänger, vous êtes bien pessimiste. Sauf quelques départs fortunés pour long island, le ventre mou des intellectuels indispensables à la pensée élyséenne restera en France bien au delà de 2017.
C’est bien joli tout ça mais la neige n’est toujours pas tombée à Bergün…!
Pas de surprises : avec JC toujours les mêmes soubreSOTS de haine et de rancœur
Regarder les jeux télévisés peut s’avérer instructif. Ainsi, un jeu d’Antenne 2 propose aux candidats des questions de culture générale. Le candidat peut répondre par un « cash » (5 points si la réponse est bonne, sinon zéro) ou un « carré » (on lui propose 4 réponses, il gagne 3 pts s’il trouve la bonne). Aujourd’hui, le candidat était un trentenaire de la classe moyenne (apparemment). Le questionnaire portait sur la ville de Nantes. Question 1 : quel fleuve traverse la ville de Nantes ? Grosse hésitation du candidat ; il choisit un carré; on lui propose de choisir entre la Garonne, le Rhône, la Loire et la Seine ; après avoir longuement tergiversé, il choisit la Loire ! Ouf ! Question 2 : quel roi de France a promulgué à Nantes un édit de tolérance du protestantisme? Il prend à nouveau un carré. Le choix est entre François Ier, Henri IV, Louis XV et Louis-Philippe. Réponse : Louis-Philippe ! Le téléspectateur ébaubi se demande ce qu’on leur apprend à l’école. Quant à moi, je suis sûr que le plus inepte de nos djihadistes « made in France » en sait plus sur la géographie de notre pays, et même sur son histoire, que bon nombre de nos citoyens lambda. Est-ce une clé du vote FN ?
sapré zoon. revenez nous causer après questions pour un champion
Pour revenir à « Godot », je trouve, en relisant la pièce, qu’elle contient un ton similaire à, mettons, « La Cantatrice chauve » de Ionesco. On avait d’ailleurs à l’époque rapproché les deux auteurs dramatiques, et je trouve que c’était bien vu. Aujourd’hui, Ionesco est dans une sorte de semi-purgatoire, et c’est dommage. Tous deux étaient de vrais et grands « philosophes ».
6 millions d’imbéciles ? Ce n’est même pas sûr. Sur le lot, il y a en effet d’authentiques imbéciles qui s’imaginent que l’on peut fonder un système politique sur le seul critère de la haine des étrangers, des Arabes en particulier, et que cela suffit pour gouverner correctement une région (voire un pays). Ceux-là ne méritent au mieux qu’indifférence. Ce sont les autres, majoritaires, qu’il convient d’examiner. Qu’est-ce qui motive leur choix effarant ? D’abord un retrait progressif des services publics des zones rurales (écoles, agences postales, transports ferroviaires, gendarmeries, maternités et unités hospitalières de proximité, etc.) pour de strictes raisons de rentabilité comptable conduisant ces citoyens à un sentiment d’abandon, de déclassement, rendant leur quotidien plus difficile, plus périlleux. Dans un pays où depuis longtemps on est dans l’idée que l’Etat doit assurer la protection et garantir le bien-être des citoyens, il ne faut pas s’étonner que le citoyen se venge lorsqu’il souffre de ses désengagements. C’est la raison pour laquelle dans des villages où ne réside pas un seul étranger, où l’emploi n’est pas pire qu’il y a trente ans, où l’on ne connaît la délinquance qu’à travers le poste de télévision, les bulletins de vote ont pris cette couleur de rancœur, de vengeance. Voilà où mènent le primat de l’économie, de la pure logique comptable lorsqu’ils oublient de prendre en considération de simples paramètres humains.
jem, je ne suis pas d’accord avec vous : je trouve que Godot surpasse, et de beaucoup, la Cantatrice…
En fait, Ionesco manie la parodie et l’absurde, mais pour les replacer dans un contexte social qui est le premier visé : Mister et Misses Smith…
Alors que les désespoirs existentiels, chez Beckett, sont (à mon sens) beaucoup plus universels. C’est notre finitude, et non nos tics sociaux, qui est le sujet de Beckett (toujours à mon sens bien sûr).
Cela n’enlève rien au décapant partagé par les deux auteurs. Mais la profondeur de Beckett est pérenne. Ionesco, malgré la remarquable longévité inégalée de sa Cantatrice, se situe un cran au dessous…
(je forme le voeu que Paul Edel ne croise pas dans ces parages, aujourd’hui. Rien ne l’agace plus que quelqu’un comme moi se permette un jugement négatif sur un auteur « reconnu »… )
un cran au dessous…
Clopine serait-elle une plus qu’ habile de la gâchette?
Je croise dans les parages je m amuse beaucoup à vous lire
Zoon dit: 7 décembre 2015 à 14 h 54 min
a promulgué à Nantes un édit de tolérance du protestantisme?
Boh fallait répondre Carrier ! Un type qui en voulait… Et ingénieur naval avec ça, des barques qui s’ouvrent par l’en-bas…
D’accord avec Sergio, Lady de Nantes n’était pas la maîtresse d’Henri IV.
Sinon elle n’aurait pas pu être répudiée par Louis XIV !
C’est comme quinze sans quinze : ça fait zéro et puis c’est tout.
radioscopie, vous nous rappelez le bon vieux temps du père Chancel. Des émissions qui coûtaient la peau du derrière au service public (aux futurs électeurs fn) pour de la culture pontifiée à coups de moulinets. le grand échéquier.
Et, quand on dit que Charles Martel a repoussé les Arabes en 732 et qu’ils sont revenus en 404, c’est un jeu de mots, n’allez pas chercher plus loin.
Phil, vous nous rappelez le bon vieux temps du père Deferre.
Vous savez qui est le maire d’Eu ?
Il a épousé la mère d’Euze, non ?
Ah ben ça la finitude ça tient très décidément à être un truc dont on sort comme évaporé par en-dessus. Bon, si c’est pour se retrouver dans un cimetière ou alors au sommet d’une pyramide pour mieux déclamer des vers c’est clairement pas interdit de préférer tout simplement rester sous son ombrelle la tête et les bras juste en dehors du talus avec un flingue à portée de main. D’tout’façon la poudre de corne de rhinocéros c’est seulement bon qu’à faire pousser les troncs en la déposant à leurs pieds comme une offrande.
Phil il est pas près d’éteindre le plafonnier de son ambulance bien aimée avec son encensoir, c’est sûr…
(je forme le voeu que Paul Edel ne croise pas dans ces parages, aujourd’hui. Rien ne l’agace plus que quelqu’un comme moi se permette un jugement négatif sur un auteur « reconnu »… ) Clopine
Mégalomanie aggravée de la fermière, qui n’a toujours pas compris que l’on se fout de son opinion, comme du résultat intermédiaire des élections régionales françouèze !
En quoi donc suis-je si « amusante », Paul Edel, exactement ?
Cette décision, qui me musèlera jusqu’à dimanche prochain au risque de priver mes amis erdéeliens d’un sujet de mécontentement, je la prend empli de souffrance, mais je la prend ! Je me tairai ! Silence ferai ….
Je ne parlerai plus des élections régionales, ni de la politique politicienne, ni du Programme Commun de l’UMPS, ce nouveau parti sûr de lui et dominateur, cette nouvelle force politique moderne, fiable, compétente, qui va vous redresser les régions et commander de beaux petits fours et cocktails dans les somptueux Hôtels de Région bien chauffés et tout à fait confortable pour la glande … En attendant, confiante, l’union sacrée des branlotins en 2017 autour d’une vioque qui nous achèvera.
Je parlerai « faits divers », jusqu’à dimanche. Après, on verra… Bonne soirée !
« La fermière aboie, le Goncourt passe … »
L’Autriche construit sa clôture avec la Slovénie. La chancelière Merkel doit avoir des billes dans un Jardiland teuton.
Tout ça ne serait jamais arrivé du temps de l’empire austro-hongrois dynamité par la malveillance franc-maçonne. Zuckerberg devrait refiler une partie de ses ronds fessbouqueux pour la paix en iourope.
le feu au lac et dame clopine dragouille pauledel qui n’a dyeux que pour les romaines à la sorrentino.
E.L. dit: 7 décembre 2015 à 15 h 55 min
surtout qu’il les a pas repoussés du tout, en plus c’était un t aré sanguinaire
« dame clopine dragouille pauledel » (Phil)
Mauvaise méthode (à mon sens bien sûr)
E.L. dit: 7 décembre 2015 à 15 h 55 min
ils sont revenus en 404
J’ai un cousin qui a vendu la 505 de son père il y a peu d’années, eh bien je sais pas comment il a fait, mais il a appris que la tire est en ce moment à Saint-Louis du Sénégal… On sait pas si elle a passé le million de kilomètres !
Je ne peux que souscrire à ce que dit Clopine. La grande pièce de Ionesco, c’est Le roi se meurt. Avec, légèrement en-dessous, Rhinocéros et disons aussi Les chaises.
Mais En attendant Godot est nettement supérieure tant du point de vue dramaturgique (une vraie révolution des formes) que du contenu.
« Sarkozy a tué la République et nous, on a tué la politique » (Martine Aubry)
Un aveu un peu trop tardif…
La 505 est dangereuse, en cas de choc le capot avant se décroche d’une pièce et peut décapiter les passagers. rien à voir l’actualité.
Actuellement la France joue plutôt rhinocéros de Ionesco
et dame clopine vous ferait bien boire un coquetèle de sa corne.
Là où je vais de temps en temps faire du vélo électrique, mes pauvres chéris, ils ont voté FN à plus de 30% ! ça ne m’étonne qu’à moitié : désindustrialisation, aide agricole pour maintenir en friche les champs, refus de la modernité à tout va (TGV ne passe pas par Blois mais par Tour), etc. Là, on se rend compte de la profondeur de la maladie de la France.
en attendant Godot = l’épuisement des mots.
ce n’est pas la même manière de manier de langage qu’Ionesco.
Phil dit: 7 décembre 2015 à 15 h 55 min
radioscopie, vous nous rappelez le bon vieux temps du père Chancel. Des émissions qui coûtaient la peau du derrière au service public (aux futurs électeurs fn) pour de la culture pontifiée à coups de moulinets. le grand échéquier.
Souvenirs vagues. M. Chancel vous a apparemment fait forte impression. J’ai eu un petit échange avec lui, au bord d’un tennis. J’ai surtout été frappé par sa mauvaise mine. Teint aussi pâle que son short. Sourire aimable.
le racket du service public, radioscopie
Une version opératique pour quatuor à cordes de The Dead/Les morts, la dernière nouvelle de « Dublinois » de Joyce (« that most loved piece of literature ») sera enregistrée par RTE en janvier prochain.
Après la scène, le film (J.Huston), l’opéra: la musicalité de la prose joycienne n’est plus à démontrer.
« Yes, the newspapers were right: snow was general all over Ireland. It was falling on every part of the dark central plain, on the treeless hills,
falling softly upon the Bog of Allen and, farther westward, softly
falling into the dark mutinous Shannon waves. It was falling, too,
upon every part of the lonely churchyard on the hill where Michael
Furey lay buried. It lay thickly drifted on the crooked crosses and
headstones, on the spears of the little gate, on the barren thorns.
His soul swooned slowly as he heard the snow falling faintly
through the universe and faintly falling, like the descent of their
last end, upon all the living and the dead. »
Deux livres pour aller à la Rencontre de « l’homme » Ionesco :
– Journal en miettes (folio essais n°211) où il raconte chaque jour… ce qui n’arrive pas.
– Ionesco présent passé passé présent (idées/Gallimard n°343 – ou Mercure de France)
Quelques lignes de ce dernier ouvrage :
« Je suis perdu dans les milliers de mots et d’actes manqués qui sont « ma vie », qui désarticulent, qui détruisent mon âme. Cette vie, elle est entre moi et moi-même, je la porte entre moi et moi-même, je ne la reconnais pas comme mienne, et pourtant c’est à elle que je demande d’être révélé. Comment être révélé par ce qui vous cache ? Comment faire pour que tous les masques deviennent transparents, comment remonter le fleuve des hasards, de l’erreur, de la désorientation jusqu’à la source pure ? Comment corriger tout ce qui m’a faussé ? Et comment, à l’aide de la parole, exprimer tout ce que cache la parole ? Comment donner une expression à ce qui n’est pas exprimable ?
J’aspire à l’impossible, que mes paroles soient transparentes. Des milliers et des milliers de mots, des masques et des mensonges et des errements devront dire ce que le mot cache. Il ne me reste qu’à démentir toute parole en la désarticulant, en la faisant éclater, en la transfigurant. On ne peut dire que ce que je me propose soit facile. On ne peut pas dire non plus que ce soit intelligible, mais cela n’a plus de sens au moment où ce n’est plus impossible. En fait je ne me comprends plus très bien moi-même car je suis la proie des mots, je suis entraîné, emporté, par les flots des mots. »(p.248)
le premier acte des malades de la peur a eu lieu ce weekend en France, attendons le second …
moi j’écris en pays dominé depuis mai 2014.
Phil dit: 7 décembre 2015 à 17 h 58 min
le racket du service public, radioscopie
Mais vous tueriez père et mère pour un bon mot ! Allez, j’apprécie même si l’heure n’est pas vraiment à la « galejado »…
il faut lire aussi le programme économique irréaliste proposé, style gauche radicale …
un mixte qui a marché le jour de la saint nicolas, le réveil va être rude …
dans ce sens les belges sont encore plus masochistes, ils ont voté pour un parti nationaliste qui prônait l’austérité.
605
commentaires