Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi
Au début, sous l’influence du titre énigmatique Si (315 pages, 21 euros, Gallimard), on se dit que l’on va rapidement se retrouver du côté de Kipling : Si, If…,tu seras un homme mon fils etc A la lecture de l’épître dédicatoire, après la rituelle évocation de la famille, quasi inévitable dans un premier livre, le « A ceux qui ont été là » laisse à penser qu’il y a dû avoir quelque chose de l’ordre de l’épreuve, impression première confirmée dès les toutes premières pages. Des parents, un enfant de 10 ans, une plainte, comme un problème au fond de la gorge, une tache noire, l’amorce d’une inquiétude. Angine nécrosante, suppose l’envoyé spécial de SOS Médecins. Tout de même… Cap sur les urgences. L’hôpital la nuit, un univers clos éclairé d’« une lumière lasse de néons maladifs », des portes qui se referment, soudain personne nulle part et le silence.
Des analyses une expression surgit, la première d’un riche lexique à décrypter : « Stade 2 » et ce n’est pas une émission de télévision. C’est bien d’une leucémie aigüe foudroyante qu’il s’agit, en fait. On peut l’appeler autrement, rivaliser d’imagination pour ne pas dire « cancer », évoquer un lymphome non hodgkinien, dénoncer le monstre qui s’apprête à faire de l’enfant le membre fantôme de sa famille nombreuse. Cela ne change rien à ce que le mal à l’oeuvre a de « potentiellement fatal »comme ils disent. Après une annonce ratée, il faut affronter le paradoxe : ce qui peut le garder en vie va commencer par le tuer. Ou presque. Un traitement lourd, insupportable, qui abat à coup sûr pour sauver peut-être. On lui promet entre six mois et un an de tuyaux et de vomissements. Si tout va bien, si seulement, si….
L’enfant ne doit pas seulement apprendre à résister à la douleur : il lui faut aussi s’initier au doute et à la complexité. Ce qui fait beaucoup à dix ans. Il a beau essayer de dissimuler « les résidus de sa souffrance », partout l’odeur moucharde, cet astringent fumet des produits d’asepsie appelé à devenir un jour peut-être une morbide madeleine. Parents et enfants sont invités à partager des appartements à l’hôpital, mais le fait même de ne jamais le laisser force tous ces colocataires réunis par un destin commun à avoir la nausée en partage.
La chimiothérapie s’annonce agressive, lourde, très lourde et le mot de réconfort des soignants (« Vous inquiétez pas, on sait gérer ») l’alourdit encore par l’intrusion de la gestion dans le processus. Etrangement, le vocabulaire médical nous est plus limpide que certains mots assez simples pour lesquels on ne se découvre aucune familiarité sauf à être passé par là, du côté de Villejuif ou ailleurs encore : « réséqué », « tonsille », « touillette »… Quand tout s’effondre et se dégrade autour d’elle, à commencer par le corps et l’esprit de son petit être si cher, elle, la narratrice, l’auteure, se veut volontariste. Attend l’ennemi de pied ferme, déjà prête à bondir pour le devancer. Se croit à la tête d’une invincible armée. Il y a de la méthode Coué dans cette attitude même si on sent bien qu’elle ne force pas son tempérament naturel. Toujours la première à tout démonter par le rire ; mais lorsque Solal est emporté au bloc opératoire et qu’il lui lance « Au revoir maman, je te dirai si Dieu existe ! », c’est d’abord par tant de panache qu’elle est accablée, elle qui a fait de son abnégation « mon égoïsme et mon orgueil ». D’autant que le dieu dont l’enfant se revendique, ce serait plutôt Poséidon. Dans ces moments-là, elle, loin des protocoles et pharmacopées, s’en remet plutôt à la lune. Peut-être qu’en la fixant intensément…
Dès lors pour la mère domine le sentiment d’être emportée dans une histoire sur laquelle elle n’aura pas d’emprise. « Si, et seulement si, la lune veut bien sauver son fils ». Le remplacer et prendre sa douleur, une illusion de plus parmi d’autres chimères. En attendant, il est métamorphosé : plus de cheveux, le visage gonflé, les muscle fondus, le teint d’une autre que lui-même, la voix et l’odeur aussi :
« Tu parles comme un bébé, mais tu marches comme un vieillard. Tu concatènes ainsi, dans leur absolue faiblesse, les deux extrémités de la vie, sans parvenir cependant à les concilier harmonieusement. Insupportable spectacle. C’est bien de là en effet que procède l’horreur. Non pas tant de le laideur en soi que du sentiment d’apercevoir soudain, cristallisée en un individu si frêle, l’étendue tout entière de l’humaine condition, ramassée dans l’étau qui l’enserre entre deux néants. Voilà ce que le traitement a fait de toi : un être hybride et contre nature, mélange effrayant de régression et de sénescence, branlant au bord du gouffre, tout prêt à retourner au non-être dont il s’arrache à peine ».
Une vingtaine de chapitres répartis dans deux parties intitulées « Genèse » et « Exode ». Lise Marzouk a su trouver le bon « dispositif », ceci dit pour user du terme dont abuse désormais la critique qu’il s’agisse de livre, d’exposition, de cinéma, de théâtre. Sacré dispositif ! Impossible d’y échapper. Le double registre de sa narration, alternant en roman et en italiques la première et la troisième personne, le Je qui est autre et celui qui ne l’est pas, une adresse de la mère au fils et une observation clinique des faits et gestes de la narratrice, fait sonner une note unique qui est remarquablement tenue de bout en bout. Cette structure littéraire éloigne le risque du pur récit documentaire. On passe en permanence de la plus intime des introspections à la mise à distance des personnages. C’est dur, parfois clinique ou métallique mais sans que jamais ce parti pris de sécheresse ne censure la tendresse, ou qu’il n’empêche l’émotion d’affleurer.
C’est bien une mère qui raconte, doublée d’un écrivain déjà, qui a su congédier ses réflexes d’universitaire et touts tentation intellectualiste (comparatiste, Lise Marzouk a consacré sa thèse à un mythe poétique : les figures du sphinx de l’Antiquité au Romantisme). Pas le moindre pathos en vue, rien de larmoyant, toutes larmes abolies. On est dans le dur de la douleur sans l’ombre d’une autocomplaisance. Lise Marzouk ne se ménage pas plus qu’elle ne ménage les autres, notamment sa propre famille qui souvent ne fait que passer parce qu’il le faut bien, ce que l’ultime chapitre « La petite espérance », tout imprégné du Porche du mystère de la deuxième vertu de Péguy, expose avec la vigueur d’une mise au point. Sinon partout de l’humour, de l’ironie, de l’autodérision, du rire de survie comme autant d’échappatoires pour ne pas sombrer corps et âme dans l’irréelle chorégraphie formée par le lent ballet de ces silhouettes prolongées de perches à chimio.
L’enfant s’appelle Solal, probablement en hommage à l’œuvre d’Albert Cohen ; à un moment, il en vient à se demander si la plus terrible de toutes les souffrances qu’il aura eu à endurer, pire encore que les ponctions lombaires, ce n’est pas d’avoir été empêché d’assister aux obsèques de son grand-père. Trop de fièvre. Permission refusée même avec un masque. Jusqu’au jour où on lui parle non de guérison, mais de mise en sommeil de la maladie. Bientôt est prononcé le beau mot de « rémission ». Un échange de regard suffit à lui faire comprendre qu’il est temps de dénouer les liens affectifs tissés avec l’institut Curie, lieu hors du monde ordinaire des vivants : « En cet instant éphémère et splendide, j’en suis certaine : tu seras un homme mon fils. » Au fond, il y avait bien du Rudyard Kipling dans ce « Si ». Mais pour le reste, c’est bien du Lise Marzouk car elle en a fait un puissant morceau de littérature, moins bouleversant que saisissant, et qui se tient entièrement dans la phrase qu’elle ajoute aussitôt : « En un sens, tu l’es déjà ».
A peine émergé de cette lecture qui coupe le souffle et laisse lecteur comme sonné, le hasard de la librairie m’a mis sous les yeux peut-être pas immortelle (90 pages, 9 euros, Pol), le dernier livre de Frédéric Boyer au moment même où il succède au regretté Paul Otchakovsky-Laurens à la tête de sa maison POL. Un éclat de pure prose poétique également traversé par le doute. Comme des notes organisées en trois temps et trois mouvements à travers trois textes nés en réaction à la disparition, la perte, l’absence enfin de sa compagne Anne Dufourmantelle, morte à 53 ans d’un arrêt cardiaque l’été dernier sur la plage de Ramatuelle alors qu’elle essayait de sauver de la noyade l’enfant d’une amie. De l’accident, Frédéric Boyer ne dit rien. Il sépare la femme aimée et perdue de la circonstance pour la ramener à la vie, la leur, au cours de laquelle tout fut donné et où désormais tout est repris. C’est un chant d’amour et de chagrin, tenu comme la pudeur l’exige, tendu comme l’émotion le commande mais plein d’une rage à peine contenue. L’auteur, grand lecteur aux perspectives les plus vastes, laisse affleurer ses influences en réminiscences à peine esquissées, ici de Mallarmé, là du Auden de Funeral Blues (… mon Nord, mon Sud… ») et la figure de Job un peu partout sans jamais être nommée. Et lorsqu’on se souvient que la philosophe Anne Dufourmantelle, était également psychanalyste, on en prend que mieux la mesure du passage où il écrit :
« Et s’il te plaît, ne parlons pas trop de notre âme, ils adorent ça. Toute psychologie est criminelle, c’est vrai du moins pour moi. La plus belle vie possible m’a toujours paru être celle où il n’y a jamais place pour aucun autre souvenir que la vie ».
Ce texte-là, contrairement à Si, est plus bouleversant que saisissant. Les deux pourtant, chacun avec des moyens qui lui sont propres, l’un et l’autre dans l’écoeurement des paroles de consolation puisque rien ne console car rien ne remplace, agressent la mort et ne rendent jamais les armes. Frédéric Boyer se demande comment dans l’avenir ils vont avoir, elle et lui, des nouvelles l’un de l’autre. « La pensée de la séparation n’éveille en nous que davantage d’attachement » écrit-il. Mais comment continuer quand tout nous arrête ? Ne le secouez pas il est plein de doutes, mais il continue vaille que vaille à avancer, armé de la seule certitude que cette vie-là ravie à jamais lui manquera toute sa vie.
(Photos Wim Wenders et Robert Adams)
961 Réponses pour Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi
qu’il y a dû avoir quelque chose de l’ordre de l’épreuve >>>> qu’il a dû Y avoir…
La photo : Paris Texas ?
Heureusement que Passou nous indique a la fin de son billet que l’histoire racontée dans « si » finira bien ;cela sèche les larmes qu’il nous fait verser devant ce scandale absolu de la souffrance et la mort attendue d’un enfant .
le bon « dispositif », ceci dit pour user du terme dont abuse désormais la critique qu’il s’agisse de livre, d’exposition, de cinéma, de théâtre. Sacré dispositif ! Impossible d’y échapper.
________
N’exagérons rien !
Anne Dufour ment-elle ?
Dufourmantelle :
Pack up the moon and dismantle the sun
Emballez la lune et démontez le soleil
N’est-ce pas la traduction même de son nom ? Démontez le soleil/dismantle the sun. Elle a démonté le soleil et en est morte !
15h15 non – il y a dû y avoir
15h38: c’est tout ce que vous trouvez à dire sur un sujet aussi poignant?
Paris-Texas dit les dangers de la fusion amoureuse. Ici, la figure énigmatiqu du sphinx dans celle d’un enfant, bébé et vieillard dansant sur la corde raide tendue entre la naissance et la mort qui semblent ici se confondre.
« il y a dû y avoir c’st du charabia, pas du français !
Il y a = es gibt= there is.
Pourquoi, je ne dis pas beaucoup en disant peu ?
Il a dû aller au théâtre = Il a dû y aller.
Il y a des fraises dans le jardin >>> il y en a >>> Il doit y en avoir >>> il a dû y en avoir jadis.
Bref le français fo.ut le camp !
Y a plus d’jeunesse, y a plus d’saison
Y a plus d’printemps, y a plus d’automne, y a plus
d’façons
Tout fout l’camp
Y a plus d’enfant
Y a plus d’famille, y a plus d’morale
Y a plus d’civisme
Plus d’religion
Tout fout l’camp
Y a plus d’pognon
Y a plus d’pitié
Y a plus d’moisson
Plus d’charité
Y a plus d’joie d’vivre
Y a plus d’gaieté
Y a plus d’travail
Y a plus d’santé
Y a plus d’chanson
Y a plus d’chanteur
Y a plus d’bonheur
Y a plus d’boxon
Y a plus d’boxeur
Tout fout l’camp
Y a plus d’français
Y a plus d’rosière
Y a plus d’fontaine
Y a plus d’chalet d’nécessité
Tout fout l’camp
Y a plus de vrais hommes
Y a plus de drapeau
Y a plus d’Afrique
Y a plus d’colonies
Y a plus d’bonniche
Plus d’savoir-faire
Plus d’tradition
Plus qu’des affaires
A quoi bon
A quoi bon hurler
A quoi
Quoi bon gueuler
A quoi bon
A quoi bon s’griser
A quoi bon
Quoi bon s’bomber
A quoi bon
A quoi bon s’muter
A quoi bon
Quoi bon s’faire muter
A quoi bon
A quoi bon l’répéter
Le monde n’est plus ce qu’il était
Y a plus d’soleil
Y a plus d’chevaux
Y a plus d’romance
Y a plus de bon air
Y a plus d’essence
Tout fout l’camp
Y a plus Paris
Y a plus de halles
Plus d’bords de Seine
Plus qu’des autos
Plus qu’des problèmes
Tout fout l’camp
Y a plus d’maison
Plus qu’la télé
Y a plus d’trottin
Plus qu’du tapin
Y a plus d’blés d’or
Y a plus d’louis d’or
Y a plus d’conscience
Y a plus qu’des banques
Y a plus d’bon pain
Y a plus d’bonne viande
Y a plus d’fromage
Y a plus d’poulet
Y a plus d’vrai lait
Tout fout l’camp
Y a plus d’amour
Y a plus d’serment
Plus d’clairs de lune
Plus d’galanterie
Plus que la pilule
Tout fout l’camp
Y a plus d’ferveur
Y a plus qu’du sexe
Y a plus d’fleur bleue
Plus qu’du pince-fesses
Y a plus d’héros
Plus d’héroïne
Y a plus qu’du hasch
Et d’la morphine
A quoi bon
A quoi bon hurler
A quoi
Quoi bon gueuler
A quoi bon
A quoi bon s’griser
A quoi bon
Quoi bon s’bomber
A quoi bon
Adorer la vie
A quoi bon
Quoi bon quoi qu’on s’dit
A quoi bon
Puisque c’est fini
Ou c’est moi p’têt’ moi qui vieillis
En revanche, y a toujours des blogs…! Et plus que jamais !
Al Asad emploie, lui, la chimiothérapie de groupe. Mais ce n’est pas son inventeur. D’autres avant lui avaient fait bien mieux en beaucoup plus rationnel.
Pas très heureux, ce « tu concatènes aussi… »
Ceertes, il y a loin au record de Coppée
« Prétextant d’emprunter à son tour une estampe… »
C’est quand même le comble que les Mémoires d’Hadrien de M. Yourcenar vante les mérite de la paix retrouvé sous l’Empire par celui-là même qui décréta l’interdiction aux Juifs d’entrer à Jérusalem, et ce au sortir d’une guerre mondiale où six millions de Juifs ont été assassinés dans les chambres à gaz ! Fallait l’oser ! Et non seulement Marguerite l’osa mais le monde entier l’applaudit de cette prouesse…
On avoura que c’est autrement plus grave qu’une leucémie !
Petit Rappel dit: 16 avril 2018 à 16 h 24 min
Je trouve aussi !!!
Cette immixtion soudaine de la rhétorique au sein de ce qui veut passer pour le comble de la souffrance sent son artifice à plein nez. C’est en vérité de très mauvais goût !
l’oeuvre de philippe forest
Toutes mes condoléances à Mme Marzouk et à M. Boyer.
C’ est un peu long comme faire-part. Mais si ça peut les aider à faire leur deuil.
Il y a plein de bouquins pour faire face à leur drame. Peut être que Mme Marzouk donne aussi des conférences en groupe de parole pour les parents dans l épreuve comme elle ?
Il y a plusieurs associations qui prennent en charge.
Elle est bien la photo de W. Wenders. Recueil « America » ?
Un écrivain a survécu à un AVC, il témoigne grâce à son index droit. Un hémiplégique réussit à écrire avec son pied droit, le stylo accroché au pouce du panard. Incroyable !
Certes, on peut s’interroger sur la nécessité de publier et de lire (pour ce qui est d’écrire chacun fait ce qui lui plait) cette littérature du malheur privé. Mais prenons un cas que nous connaissons bien : Blabla. N’eût-il pas mieux valu qu’il exposât les tristes déconvenues d’une existence qui n’en est pas une, en un volume fini que chacun aurait été libre soit d’ouvrir soit de fermer, dans mon cas de fermer, plutôt que de venir ici, jour et nuit, asperger d’innocents lecteurs qui ne lui ont rien fait, de son abondant et toujours renouvelé jus de cercueil?
Et c’est pour dire autant d’inpties, mon pauvre trouduc, qu t’es vnu perdr ton temps ! Et qu’est-ce que t’en sait d’ailleurs ! Quand on traite Aragon, Beckett, Duras, Pétrone et qulques autres de nuls c’est qu’on est soi-même archi nul ! Un néant qui pète, éructe à longueur de commentaires tous plus idiots les uns que les autres… Mais il est tellement nul qu’il ne se rend même pas compte qu’il gêne.
Une histoire pour les enfants
https://m.vanityfair.fr/actualites/articles/cet-enfant-a-passe-de-meilleures-vacances-que-vous-il-a-decouvert-le-tresor-du-roi-qui-a-donne-son-nom-au-bluetooth/62604
« Harald à la Dent bleue, qui a introduit le christianisme au Danemark au Xe siècle, est une figure historique importante dans l’espace nordique. C’est en son honneur que la technologie de communication sans fil Bluetooth a été baptisée. Le symbole du Bluetooth est d’ailleurs un mélange de deux lettres d’alphabets runiques représentant les initiales du roi Harald. »
19h0on ne pourra pas constater que vos vacances vous procurent une chaleur humaine qui déborderait jusqu’à se percevoir dans vos lignes, avez-vous pour lieu de villégiature un frigidaire, on ne sortira pas du risque de chambre froide, bouh, nique à la morgue quelque forme qu’elle revête . Il nous faudrait nous défaire de toutes affections pour ne pas souffrir des pertes et du souvenir.
19h30
Jazzi, suivi votre conseil, suis sortie avant la fin en me demandant comment ces prises de vue rassemblées avec quelques touches de musiques classiques avaient pu enthousiasmer le public cependant j’ai vu des films aussi vides à mes yeux que celui-ci et pourvus de troupeaux mais c’était sans sexe, drague et tout ce fourbi soit un vide pur et donc à mes yeux acceptable.
Ah mais je vois qu’ il y a des intimes de Mme Marzouk et de M. Boyer.
Espérons qu’ ils leur apportent un autre soutien que celui de replonger le nez dans un bouquin, hein. Ou de se fendre d une belle photo sur un blog, quoique…
Quoi qu’ en dise « Passou » je trouve un peu abject cette intellectualisation jouissive de l agonie . Mais j espère que Mme Marzouk s est fait soigner…
Encore 2 bouquins que je lirai pas.
@Blabla.
– Je n’ai jamais traité Pétrone de nul, tu ne sais pas lire. Bien au contraire. Le Satyricon est un très grand livre. J’ai juste fait remarquer qu’on ne connait pas très bien son statut véritable et qu’on l’enrôle parfois un peu vite sous la bannière du roman.
– Je n’ai rien contre Duras ni Beckett si ce n’est que je les trouve un peu surévalués (encore faudrait-il connaître leur présence réelle aujourd’hui. Ils ne le sont peut-être plus).
-Quant à Aragon, c’est non seulement une ordure et un menteur mais surtout un pasticheur que je ne peux pas voir en peinture. Qu’y puis-je?
Tu remarqueras que dans ton cas, tu écris tant de sottises qu’il n’est nul besoin de déformer tes propos pour démontrer tes ridicules. Et même ils se démontrent d’eux-mêmes.
Blabla :qu’est-ce que t’en sait
Blabla : Bref le français fo.ut le camp !
Ce n’est pas faute de corriger les pions de collège.
Widergänger dit: 16 avril 2018 à 20 h 11 min
Un écrivain a survécu à un AVC, il témoigne grâce à son index droit. Un hémiplégique réussit à écrire avec son pied droit, le stylo accroché au pouce du panard. Incroyable !
Bof… J’écris bien avec mon sguègue.
Widergänger dit: 16 avril 2018 à 21 h 38 min
Grande littérature, comme toujours…
Le trouduc c’est le genre de type idiot qui a force de se répéter que l’autre est un con finit par se convaincre lui-même : chaloux a inventé Narcisse en trouduc.
Bientôt est prononcé le beau mot de « rémission ». Un échange de regard suffit à lui faire comprendre qu’il est temps de dénouer les liens affectifs tissés avec l’institut Curie, lieu hors du monde ordinaire des vivants
Cancer ou pas, nous sommes tous en rémission, pas vrai ? Quant aux liens affectifs tissés avec les soignants, on ne les dénoue pas si facilement, ne serait-ce que, dans une situation de rémission, on ne sait jamais. Rémission n’est pas guérison. » Au plaisir de ne plus vous revoir « , lui dit le médecin en lui serrant la main. Il se retrouva dans le couloir désert. Une infirmière qu’il connaissait bien passa ; elle semblait ne pas le reconnaître. Il se retrouva cruellement seul, abandonné. Il allait donc devoir tenter de réapprendre à vivre,k d’inventer autre chose. Comme si l’on pouvait se détacher à volonté d’un passé si riche,si émouvant.
Mais Blabla, tu n’as donc jamais rien d’autre à faire que de trainer ici en insultant le monde? Désœuvrement, c’est le cas de le dire, vraiment extraordinaire.
Quant au don pour le mensonge d’Aragon, on voit bien ce qui te fascine en lui. Pour un mythomane comme toi, c’est pain béni…
LV je n’avais pas songé à « l’intellectualisation jouissive de l’agonie » , cette reférence à RK mène à entrevoir la mort de l’enfant et c’est certes moins réjouissant d’entrée que la chanson de geste » Répare les vivants » où l’auteur moins impliquée conte un drame à cette différence qu’il s’inscrit d’une autre façon et rejaillit transformé . Ces deux textes ont pour source un chapitre extrêmement douloureux, la question que je me pose est plutôt la suivante: pourquoi ce besoin d’exposer un évènement si traumatisant et intime .
Parution : 29-03-2018
«Tu es assis sur une chaise de paille jaune, dans la cuisine. Tu viens d’avoir dix ans. Tu tiens la bouche grande ouverte et je l’explore.»
Tout commence ainsi, dans une cuisine. Une mère se trouve soudain confrontée au cancer de son fils. Elle raconte. L’attente et le combat, la peur, les doutes, la folie qui la guette parfois ; mais aussi le rire, la tendresse, le désir, tout ce qui de l’humanité, en elle, à chaque instant résiste. Peu à peu les mots prennent le pas sur l’épreuve. Entre souvenirs, contes et rêveries, une voix se fait entendre. Celle de l’enfant que la mère fut, de la femme qu’elle est, de l’écrivain qu’elle devient.
Lise Marzouk compose, dans un style incisif, un chant vibrant de révolte et d’espoir. Un chant immémorial d’où émerge, resplendissante, la figure de l’amour.
chaloux blablate à longueur de temps en trouduc désœuvré.
Y en a qui disent que ça porte malheur de souhaiter un anni en avance.
Bon anniversaire « Passou »
On a retrouvé le petit de votre enfance!
Il est toujours vivant !
http://www.francedimanche.fr/actualites/joselito-nous-avons-retrouve-l-enfant-a-la-voix-d-or
Encore une histoire de toi,
de quoi sauter du pont de l’Alma.
Jean dit: 16 avril 2018 à 21 h 47 min :
Soljenitsyne, « le pavillon des cancéreux »?
Surprenant : 7 sur 10 des lycées qui ont obtenu en 2017 le meilleur taux de mentions très bien aux bacs S et ES sont des lycées privés.
(sur le point)
J’écris bien avec mon sguègue.
—
D’où l’odeur.
De ce billet, ce fragment : « Après une annonce ratée, il faut affronter le paradoxe : ce qui peut le garder en vie va commencer par le tuer. Ou presque. Un traitement lourd, insupportable, qui abat à coup sûr pour sauver peut-être. On lui promet entre six mois et un an de tuyaux et de vomissements. Si tout va bien, si seulement, si…. »
Je me sens bien incapable d’entrer dans ce qui serait une épreuve de lecture mais je comprends que durant cette traversée épouvantable, désespérante, un parent puisse se réfugier au long des heures et des jours si longs, si lourds, dans l’écriture. Être là près de l’enfant, vivre dans l’hôpital ou à proximité, souffrir de le regarder souffrir sans pouvoir soulager sa souffrance, se demander s’il va s’en sortir, si c’est justifié d’avoir accepté ce protocole et trouver un peu de soulagement, de fuite, de halte dans l’écriture.
Écrire, oui…
Après, faire éditer l’écrit, devenir lecteur de cet écrit, c’est une autre aventure qui devient un choix, peut-être un partage. Ce billet ne laisse pas indifférent. A chacun sa réaction. Le refus est plausible, le désir de lire ce livre (et d’autres écrits dans les mêmes circonstances), aussi.
Je pense aussi à toutes ces écritures qui ont surgi dans l’accompagnement d’un proche, plus âgé, sur ces chemins difficiles de la longue maladie invalidante et parfois fatale.
Écrire, oui, absolument. Faire lire, c’est autre chose…
Marseille : une mère contrainte de traverser l’hôpital avec son bébé mort dans les bras
http://www.leparisien.fr/faits-divers/marseille-une-mere-contrainte-de-traverser-l-hopital-avec-son-bebe-mort-dans-les-bras-09-03-2018-7599468.php
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/dfdfd-1520612361
Merci à La vie dans les bois
The Big Brass Ring :
Je ne vous conseille pas la province, Jacques, mais la lecture de Flannery O’Connor, surtout A Prayer Journal…
Martha Argerich & Brigitte Meyer :
https://blogfigures.blogspot.fr/2011/06/martha-argerich-brahms-variationen-uber.html
Bientôt est prononcé le beau mot de « rémission »
« Rémission » signifie qu’incessamment sous peu on va remettre ça. Remettez-nous ça !
Christiane, une longue maladie invalidante conduit rarement à la guérison, il y a cependant de nombreux cas où un accident frappe invalidant et efface celui ou celle qui était avant qu’il survienne, se propose alors aussi alors même que l’idée de mort est écartée un processus de deuil ou de résilience. Celui qui est atteint doit accepter de vivre modifié pour pouvoir continuer, je pense à tous ces gens qui ont la malchance de connaître l’accident vasculaire parfois assez tôt sur un chemin de vie et pour qui l’entourage et la somme d’affection et d’attention compte vraisemblablement pour beaucoup dans l’équilibre qu’il leur faut trouver et reconstruite coûte que coûte. Perdre un enfant à l’issue d’une maladie longue et douloureuse doit être tragique, la maladie( incurable) quel que soit l’âge où elle survient reste une des injustices absolues.
Jean, rémission dit aussi hésitation, les médecins ne peuvent se prononcer , il faut endurer une période de consolidation après laquelle si rien de pathologique ne se réveille pour anéantir l’équilibre physiologique ils pourront dire que la maladie s’est définitivement tue .
Bérénice 9h43: « la maladie(incurable) quel que soit l’âge où elle survient reste une des injustices absolues. »
Oui.
Wgg 16h31: « On avoura (sic) que c’est autrement plus grave qu’une leucémie ! »
Non.
comptent.
Cette nuit, à 0h25, sur Arte, était offert un magnifique documentaire de Robert Bober « Vienne avant la nuit » – 75mn. Le voici. Il n’est visible par ce lien seulement jusqu’au 15 mai. Si vous voulez arpenter le vieux cimetière juif envahi de folles herbes et abritant des biches, flâner dans le passé des cafés viennois à la recherche de Hugo von Hofmannsthal, Freud, Kafka, Roth, Stefan Zweig, Thomas Bernhard suivez la quête de Robert Bober sur les traces de son arrière-grand-père né dans un shtetl en Pologne, refoulé à Ellis Island, revenu à Vienne.
https://www.arte.tv/fr/videos/055848-000-A/vienne-avant-la-nuit/
(Ce sera mon cadeau-caillou pour le Petit Poucet)
Bien sûr, Bérénice…
» Ah, dis donc, quelle odeur tout d’un coup ! » , me dit mon copain Gérard. » Ah, ça pue ! »
— T’inquiète pas, lui réponge, c’est Bloom qui passe.
— Tout de même, quel parfum d’enfer… comme une odeur de suif.
— Je dirais plutôt entre le f.outre et la l.outre.
— Une odeur de poupin mal lavé !
— Il faudrait le lui demander. Eh ! Bloom, comment tu te sens ?
En complément du film, cette analyse de Véronique Chemla :
http://www.veroniquechemla.info/2018/04/vienne-avant-la-nuit-par-robert-bober.html
Il paraît que, ce matin, Bloom a failli s’asphyxier dans sa chambre avec son propre gaz . Gaz serin ?
C est sûr que « Passou » l’est pas du genre à faire une surboom pour son anniversaire.
Faut toujours qu’il ramène tout le monde au grantopital ou au cimetière.
https://youtu.be/QCpzziWtkuw
Lavande, à ce propos, sur wiki on trouve ces éléments concernant la génèse des Mémoires d’Hadrien:
Marguerite Yourcenar a indiqué dans ses Carnets de notes de « Mémoires d’Hadrien » qu’une citation de la correspondance de Gustave Flaubert était à l’origine de son désir de réécrire ce livre :
« Les dieux n’étant plus et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été. »
Cela l’intriguait car elle entrevoyait un parallèle entre cette époque et le monde d’après-guerre.
Ce grotesque pseudo de Bloom me fait songer à une rengaine de mon enfance : « Bloom Bloom Trallalla… »
Christiane,c’est censé nous faire retrouver quelle auberge où nous pourrions aujourd’hui séjourner?
« Les dieux n’étant plus et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été. »
Il est arrivé à Yourcenar d’être plus inspirée. On pourrait dire, avec plus de vraisemblance : « Les dieux y étant encore et le Christ y étant déjà « . Au marché des croyances en toc, la concurrence était rude.
Jean, la citation est de Flaubert, en tout cas réduit à néant l’insinuation de WGG , Yourcenar n’était pas indifférente au sort des juifs; son projet initiale date des années 1920 et sa publication ( réécriture du projet initial, elle y tenait) date de 1951 .
Jean dit: 17 avril 2018 à 10 h 04 min
@ Bloom
Tu le sens bien, mon gros poupin ? Est-ce que tu le sens bien ? Tu le sens bien ? Oui ? Eh bien, c’est l’essentiel
bérénice dit: 17 avril 2018 à 10 h 19 min
Jean, la citation est de Flaubert, en tout cas réduit à néant l’insinuation de WGG , Yourcenar n’était pas indifférente au sort des juifs;
Il me semble que nous ne parlons pas de la même chose, ma chère Bérénice.
@bérénice dit: 17 avril 2018 à 10 h 13 min
Regardez et vous la trouverez… Rosebud…
Cela ne change rien à ce que le mal à l’oeuvre a de « potentiellement fatal »comme ils disent.
Oui. Il faut bien trouver des mots pour le dire. Pour coller des mots sur l’indicible.
il faut affronter le paradoxe : ce qui peut le garder en vie va commencer par le tuer. Ou presque.
Oui. Le nombre de malades tués par les effets secondaires des traitements administrés pour les sauver est impressionnant.
Tu le sens bien, mon gros poupin ?
—
Il en tient pas une épaisse couche, Zyklon B.rown? Couleur Mozart se lâchant sur un lot de liquettes Hugo Boss…
Mais comment continuer quand tout nous arrête ?
Rien ne peut nous arrêter. Un simple pas, tout physique, en avant, un simple mouvement du doigt, un simple regard ailleurs, et tout continue, tout change, tout est autre. Tenter de rester crispé au souvenir de ceux qu’on a aimés,de ce qu’on a aimé, est illusoire. Porter un deuil est simplement une façon décente de passer à autre chose. L’infidélité au souvenir est une forme du vouloir-vivre.
La célébrité à la portée des bourses bien garnies: retour sur investissement garanti.
https://www.theghostwriter.net/fees
Marcel rattappé par la recherche du temps, c’est de l’argent pas perdu:
http://www.proust-ink.com/boutique/
L’infidélité au souvenir est une forme du vouloir-vivre. (moué)
C’est bien vrai, ça. Tiens, par exemple, à l’heure qu’il est (11h08) pas moyen, malgré mes efforts, de me souvenir d’un certain Bloom , ou Bzoom, ou Broom. Gnoom, qui c’est ?
Un certain Ploom … Bon dieu, mais c’est bien sûr, voilà mon futur pseudo !
Bloom, la littérature n’est-elle pas par definition un produit dérivé et bien qu’on puisse attendre une certaine distance , ces deux posts visent-ils la rentabilisation d’une expérience transformée, pourrait-on y entrevoir une critique comme pour la télé et bien qu’un autre niveau soit vraisemblablement au rendez-vous d’une littérature-réalité?
la littérature n’est-elle pas par definition un produit dérivé
—
Voire à la dérive…Bukowski, tenez, ou Nerval…
Yourcenar a simplement noté l’ignorance zélée des juifs de ce temps qui ont massacré une légion romaine sur la foi de leur emblème, un sanglier qu’ils ont pris pour un porc. Ce qui lui valu promptement l’accusation d’antisémitisme
« Cela n’a pas d’intérêt pour l’opinion publique mais un ex-ami me menace de révéler publiquement cette information personnelle, or je ne donne à personne le droit de chercher à me faire peur et à influencer ma vie ainsi », ajoute-t-elle.
Conchita Wurst, devenue depuis son sacre à l’Eurovision une icône et une ambassadrice de la cause homosexuelle dans le monde, a ajouté « espérer donner du courage et faire un nouveau geste contre la stigmatisation des gens » porteurs du HIV.
Tom Neuwirth – son nom à la ville – a précisé que sa famille connaissait « depuis le premier jour » sa séropositivité, et en avoir aussi informé le reste de son entourage.
« Je suis en bonne santé et je suis plus fort, plus motivé et plus libéré que jamais », a assuré la diva, qui a précisé que le VIH dans son organisme était « depuis de nombreuses années et sans interruption sous le seuil de détection ».
Et comme tout finit en musique, musique !
https://www.youtube.com/watch?v=FUBSFzUp924
Bloom, vous ne m’aidez pas, je n’ai lu aucun des deux.
Bérénice, il est impossible que vous n’ayez pas lu Gérard de Nerval…
Wgg 16h31: « On avoura (sic) que c’est autrement plus grave qu’une leucémie ! »
Non.
___________
Ça définit bien votre échelle des valeurs, et à travers vous celle d’une bonne partie du monde occidental. Ça va de pair avec votre maîtrise de la langue française, rien que de cohérent !
On est chez les barbares.
(Heureusement, la petite crotte sculptée intitulée Pocket Proust by Edgar Duvivier est sold out. Que ne propose-t-on un Pocket Blabla qu’on rangerait dans une boîte).
Yourcenar et les juifs, dear Phil, c’est un plus compliqué. Quelques phrases assez curieuses dans sa Correspondance(dont une dans laquelle elle avoue ce qu’elle appelle un fond d’antipathie), et l’utilisation sans doute sans s’en apercevoir de poncifs, tels que celui du début de Souvenirs Pieux à propos du vieil antiquaire, « un juif très doux ».
Un chercheur a trouvé dans Hadrien quelques bévues qui lui paraissent très suspectes, et qui montrent en tout cas que Yourcenar s’est assez peu intéressée à la religion et à la culture juives (quoiqu’elle apprécie beaucoup le livre sur la célébration hassidique d’Elie Wiesel). Cela s’intitule je crois La mémoire suspecte d’Hadrien, et se trouve dans un très bon recueil d’études, -une revue à couverture bleue, assez ancienne car il me semble que Savigneau en parle. Quoiqu’il en soit, ça ne va pas très loin et ce n’est en rien comparable à ce qu’on a vu ailleurs. Pas d’amalgame…
Ce poème de Kipling, comme le livre de Job, tout est dit sur la condition humaine. Plus qu’une leçon de courage, un inventaire à la Prévert du malheur.
Vers l’âge de dix-sept ans j’avais mis au mur, dans ma chambre, une copie sur parchemin du poème de Kipling.
Rire de mon père qui me dit:
« C’est ce que les légionnaires mettent au-dessus de leur lit ».
« Les dieux n’étant plus et le Christ n’étant pas encore, il y a eu, de Cicéron à Marc Aurèle, un moment unique où l’homme seul a été. » (Flaubert)
______
Rien n’est plus faux que cette phrase de Flaubert ! Pour le coup, Jean a raison.
Le « divin César » (expression de l’époque) a pour ancêtre Vénus. Un temple a Vénus est édifié dans le forum que César fait construire. À sa mort il est assimilé à un comète (qui n’est pas la comète de Haley mais une autre) qui passe alors dans le ciel de Rome. Le temple de Jupiter se dresse alors plus que jamais au sommet du Capitole. Ensuite Auguste est considéré comme un dieu de son vivant et les chrétiens qui refusent de l’honorer sont crucifiés (lettre fameuse de Pline le Jeune à ce sujet à l’empereur en personne).
Ensuite, il y a les polémiques extrêmement virulentes entre chrétiens et juifs dès la second moitié du 1er siècle avec nombre d’auteurs juifs dont les ouvrages sont (en partie) perdus mais que cite en références avec le titre de leurs ouvrages en grec et en hébreu Jean Juster dans sa thèse de droit de 1913. Ensuite il y a tous les textes de Paul qui fondent véritablement le christianisme.
On est très loin en vérité d’un monde sans dieux. Pur fantasme de Flaubert.
Les Romains ont souillé Jérusalem en exterminant au fil de l’épée des milliers de Juifs et le Temple profané, pillé, incendié jusqu’à la ruine. Les monstres ce sont les Romains ! Rome qui avait détruit le Temple comme jadis les Babyloniens de Nabuchodonosor était surnommé la nouvelle Babylone. Les Juifs n’ont fait que se défendre, et souvent à mains nues et le ventre vide ; une prière juive du temps à la fin du 1er siècle dit :
Heureux celui qui n’est point né
ou naquit pour mourir aussitôt.
Mais malheur à nous les vivants
qui avons vu les douleurs de Sion
et le sort de Jérusalem.
(II Baruch 10)
Que Yourcenar mette en scène un empereur, Hadrien, qui a décrété pour les Juifs l’interdiction d’entrée dans la ville sainte, au sortir de la deuxième guerre mondiale est une monstruosité qui en dit long sur notre ignorance, notre peu de compassion pour ceux qui souffrent en réalité, notre outrecuidance et notre sanglante et cynique barbarie !
Pour discutable qu’elle soit, comme tout ce qui sort d’un esprit humain, la phrase de Flaubert, magnifique en elle-même, mérite au moins d’être examinée. Blabla qui, dès qu’il sort du copier-coller, sa nourriture habituelle, démontre qu’il n’y comprend rien, comme à tout ce qui requiert un peu de finesse et d’expérience de la vie. Il était sot? Pas d’étonnement!.
Quant au reste, laissons-cela, aurait dit Marguerite.
La phrase est bancale mais l’idée y est.
Je rappelle qu’en Allemagne, jusqu’à la révolution de 1848, il y avait un numerus clausus qui empêchait les étudiants juifs d’entrer à l’université. Et que Einstein, en dépit de son prix Nobel, n’a pas pu obtenir de poste à l’université de Berlin pour être Juif. C’est son collègue Planck qui lui a offert un poste dans l’institut qu’il venait de créer.
De plus l’antisémitisme est une donnée de base de l’Antiquité romaine sous l’empire de Auguste à Justinien. Les persécutions et les pogromes sont innombrables, à Rome comme à Alexandrie sous Tibère qui refuse même de parler à Philon venu en ambassade défendre la cause des Juifs d’Alexandrie (cf. Legatio ad Caium). Yourcenar fait partie des antisémites de bon aloi dont s’enorgueillit notre pays…!
La phrase n’est nullment bancale, mais l’idée est absurde !
Belles lignes de la portière. Intemporelles.
Ma phrase est bancale, Blabla, pas celle de Flaubert.
Il est évident qu’il y a dans cette phrase, celle de Flaubert, quelque chose que tu serais bien incapable de comprendre. Tu es né sot et enchaîné, tu auras vécu sot et enchaîné et tu mourras sot et enchaîné. Personne n’y peut rien.
Arr^t de te rendre ridicule, mon pauvre chaloux ! Tu n’as jamais été rien d’autre qu’une sombre buse qui a raté ses études quand moi je suis un professeur savant. Pauvre minable ! Tu n’as que la morgue pour toi, c’est bien peu pour montrer un brin d’intelligence.
C’est vrai, Chaloux ? Vous avez raté vos études ?
Si c’était vrai, j’aimerais autant que cela fut, pour ne pas devenir ce que tu es.
Non, D., pas toutes. Pas suffisamment, quoiqu’il en soit, pour baver d’envie devant la licence de lettres modernes du pauvre Blabla, qui l’a laissé abécédaire en tout…
« moi je suis un professeur savant »
Il veut dire : un crétin moyen qui n’a rien lu.
C’est corrigé.
Frédéric Boyer se demande comment dans l’avenir ils vont avoir, elle et lui, des nouvelles l’un de l’autre.
Si le savant éditeur de la Bible compte pour ça sur l’entremise de Dieu le Père/Yahvé/Allah, il peut toujours attendre. Il ferait mieux de faire appel à la tante Artémise.
@Christiane
J’ai vu comme vous ce documentaire d’une exquise délicatesse qui a travers des références d’une part familiales d’autre part littéraires rend compte,à sauts et à gambades entre attendrissement et chagrin du déclin moral politique et culturel d’une ville qui rayonnait sur toute l’Europe centrale , qui se nourrissait de la diversité des nations dont elle était la capitale, et qui ,peut-être, se mourait d’avoir perdu ses juifs .
Mais en recherchant hier après-midi l’heure de passage dans le programme de la nuit, j’ai eu l’heureuse surprise de constater que le documentaire était déjà disponible , ce qui m’a permis de le voit avant même son passage à l’antenne, d’ailleurs trop tardif pour moi .
Avez-vous encore en tète la scène figurant dans ‘La marche de Radetzki » évoquée et joliment illustrée dans le film , mettant en scène la rencontre de François Joseph et des habitants d’un shtetl de Galicie ?
Cette scène lorsque je l’avais lue m’avait fascinée et je l’avais écrit dans l’ancienne RTL avec ces mots
« Voici comment Roth évoque en quelques lignes la rencontre de François Joseph avec la population juive d’un shtetl de Galicie,. quelques mois avant le début de la guerre qui sonnera le glas de son empire
Caprice de vieillard ,l’empereur sénescent a voulu pour la dernière fois assister aux manœuvres .Celles-ci se déroulent dans cette région aux confins de son empire, dans une Hongrie ,dont la noblesse commence à le rejeter.
Il a déjà ce matin là assisté à une messe catholique ,à un office orthodoxe et , pour les juifs, il a simplement prévu d’aller, sur sa route, à la rencontre d’une délégation de ces hommes noirs et barbus .
L’empereur dans son éclatant uniforme bleu constellé de médailles arrive à cheval, vertical, triomphant, dominateur. Hiératique sur sa monture, il regarde avec hauteur s’approcher cet essaim noir de juifs courbés. C’est une sorte de vague qui ondule jusqu’à lui, masse compacte, sombre et indifférenciée, d’où montent, marmonnées comme une psalmodie inintelligible, les paroles traditionnelles d’allégeance et de bienvenue , que ce peuple adresse depuis des millénaires à ses gouvernants pour les remercier de ne pas le persécuter.
Puis le chef de la communauté, respectueux , solennel dans son châle de prières, se détache du groupe, et présente la Thora à l’empereur , qui descend de cheval, pour lui adresser quelque parole convenue.
Mais brusquement avec les premiers mots de cet homme vénérable, qui parle le premier et annonce peut-être à l’empereur sa mort prochaine et la fin de son empire, le sens de la scène change. Ce bref tête-à-tête, se transforme alors en un moment quasi biblique où ce n’est plus le sujet qui parle humblement à l’empereur mais le prophète qui le tutoie-yddish oblige- et qui lui dévoile l’avenir, le sien et celui de l’Empire. L’Empereur reçoit ces paroles, a lui seul adressées, avec humilité et résignation.
Dans la minute de ce bref échange, les deux hommes se retrouvent installés hors du monde ordinaire, dans un univers différent, où ils sont tous les deux isolés des autres ,où la hiérarchie est inversée au profit du porteur de sacré et au détriment du puissant, devenu humble, et convaincu de la vanité et de la fragilité de sa puissance.
Les officiers Magyars qui entourent l’empereur ,et qui ne maîtrisent pas suffisamment l’allemand pour avoir compris les paroles en yddish du saint homme , déplorent au retour de l’empereur de ne rien avoir compris aux paroles du vieillard .Mais ils ne comprennent pas que cette exclusion est bien autre chose que l’effet d’une simple ignorance de la langue de cet échange.
Cela tient en une vingtaine de lignes dépouillées et lumineuses, où Roth se contente de quelques notations purement descriptives pour rendre, sans aucun pathos toute la densité de sa vision. On pense à cette lecture aux plaisirs de l »intelligence élégante » chère à Valery.
D. dit: 17 avril 2018 à 14 h 29 min
Vous avez raté vos études ?
Faut faire du droit. Ca peut être passablement long. Et lourd !
Wgg 13h33: c’est comparer le sort des Juifs sous Hadrien avec le roman dont nous parle Passou sur la leucémie d’un enfant qui est grotesque. On n’est absolument pas dans le même registre donc la comparaison n’a pas de sens.
Quant à la qualité de votre français commencez déjà par vous donner la peine de vous relire.
C’st vous qui êtes monstrueuse au contraire ! On est exactement dans le même registre, celui de la compassion ! C’est bien pourquoi je ls ai comparés ! Exprès ! Pour montrer à quel point cette prétendue compassion pour un enfant cache un monstrueuse absence de compassion pour des millions de gens qui souffrent tous les jours et qu’on voit à la télévision, en Syrie et ailleurs, en proie à la barbarie et à l’indifférence scandaluse de l’occident ! J’ai fait exprès de prendre l’exemple des Juifs pour montrer combien tous vous n’êtes que des lâches, des indifférents à la souffrance d’autrui avec cette bonne conscience que vous vous donnez devant la souffrance d’un enfant ! Vous êtes des monstres !
indeed rien n’est jamais simple, dear Chaloux. Yourcenar a bien pu céder aux préjugés de son temps comme on a coutume de le dire aujourd’hui trop souvent, mais elle resistait plutôt mieux aux modes que nos contemporains et sa documentation historique l’y aidait. La Judée est la seule conquête de Rome qui a dû renoncer à conserver son nom, Yourcenar comme d’autres se penche sur les étonnants comportements des zélateurs. De son expérience intime elle tira peut-être des généralités irritantes, des épisodes que vous connaissez : le médecin qui accoucha et laissa mourir sa mère (que son père retrouvera enrichi au casino de Montecarlo) et le commerçant de Londres qui laissait incontinent sa femme dans les bras du maître d’équitation, le jeune père de l’écrivain.
Question à qui saura.
En rangeant ma bibliothèque, il y a quelques jours, je suis tombé sur le livre de Claude Durand, J’aurais voulu être éditeur. Il y a un portrait en groupe de l’académie Goncourt dont on reconnait très bien les modèles, Tournier, Sabatier, Mallet-Joris, Semprun etc… Il y en a pourtant un que je ne parviens pas à reconnaître : Viroflet qui finit ses soirées entre les cuisses de son maître d’hôtel et reçoit costumé en soubrette. J’ai pensé à Aragon mais ça doit être quelqu’un d’autre.
Ah il a fièr allure le chaloux en pourfendeur de la tantouse ! Quel cornard, ce minable outrecuidant qui passe son temps à baver sur ceux qui le toisent de haut par leur savoir et leur mépris.
Oui, dear Phil, rien n’est simple. Je me souviens avoir lu il y a bien des années une étude universitaire (mais de qui et dans quoi, impossible de resituer cette lecture) qui montrait que dans le premier tiers du XXe siècle les premiers à user des poncifs sur les juifs étaient les écrivains juifs eux-mêmes.
Il faut se garder de tout dramatiser, de tout amalgamer, comme le fait le pauvre Blabla, ce savant professeur dépourvu tout à la fois de culture historique et de tradition familiale.
Aragon est un des plus grands écrivains du XXè siècle, qu’on le veuille ou non ! Et bien supérieur à Céline ! Et Aurélien n’a rien à envier ni à Flaubert ni à Proust ni à Céline d’ailleurs.
Quand Yourcenar l’antisémite est monodique, Aragon est polyphonique et l prmier à avoir dénoncé ouvertement le scandale d’Auschwitz pendant la guerre.
Pauvre cornard ! Tout l monde est au courant pour Marx ! Cela ne veut rien dire. T’es trop limité pour le comprendre.
Je ne pourfends personne, pauvre loque pédagogique, je me renseigne. Ah, ils doivent s’amuser à Delacroix…
Toi aussi, pauvre Blabla, j’ai remarqué que tu es souvent polyphonique. Ce n’est donc pas un gage de qualité.
« Betrachten wir den wirklichen weltlichen Juden, nicht den Sabbatsjuden… Welches ist der weltliche Kultus der Juden ? Der Schacher…Das Geld ist der eifrige Gott Israëls, vor welchem kein anderer Gott bestehen darf… Die gesellschaftliche Emanzipation des Juden ist die Emanzipation der Gesellschaft vom Judentum. »
(K. Marx, Wilden Lieder)
Chant qu’il écrivit pour sa femme dans sa jeunesse.
« Considérons la réalité de la juiverie mondiale, non pas les Juifs pieux du sabbat… Quel est le culte mondial des Juifs ? Le marchandage…L’argent est le dieu zélé des Juifs, devant lequel aucun autre dieu n’a droit de citer. L’émancipation sociale du Juif, c’est l’émancipation sociale de toute judéité. »
Il est certain que Tibère comme Hadrien n’aurait pas dit mieux. t il donna même 6 000 francs or de l’époque, tiré de son héritage paternel, aux travailleurs de Bruxelles en 1848. Il mettait en accord ses pensées et ses actes. Mais sa haine œdipienne pour son père lui fait prendre des vessies pour des lanternes. Il n’empêche que ces paroles malheureuses sont en quelque sorte l’acte de naissance d’un certain antisémitisme de gauche et d’extrême gauche toujours très actif aujourd’hui à l’extrême gauche en France. Il oublie aussi de dire que le Judaïsme s’est toujours efforcé d’éradiquer la pauvreté grâce à l’amour de l’argent, contrairement aux chrétiens qui la cultivent par haine de l’argent et par un culte mal placé de la pauvreté…!
Delacroix n’existe plus ! Tu retardes, l’ignare. J’enseigne à Janson où se trouvent les classes de 4ème et de 3ème.
Cornard !
« Il est certain que Tibère comme Hadrien n’aurait pas dit mieux. »
Mais quel c… Blabla, tu aurais dû poursuivre tes études un peu au-delà de la licence…
T’es tellement médiocre que t’es incapable de lire Aragon avec la finesse requise. T’es juste un bouseux monodique…
J’ai dépassé de très loin la licence.
Merci DHH de nous avoir rappelé l’admirable Roth et de nous faire sentir une fois de plus quelle fut la tragédie de la fin de l’Empire des Habsbourg, « Rois de Jérusalem » et de tant d’autres lieux…Comment ne pas avoir honte du comportement de Clémenceau acharné à vouloir détruire l’ancien monde, quand un compromis eut été possible, et ouvrant la voie au nazisme et au bolchevisme.
L’horreur!
« Il y en a pourtant un que je ne parviens pas à reconnaître : Viroflet qui finit ses soirées entre les cuisses de son maître d’hôtel et reçoit costumé en soubrette. J’ai pensé à Aragon mais ça doit être quelqu’un d’autre. »
Cela me fait penser à Pierre Combescot.
Assez causé avec la larve…
Pas bête, Delaporte, mais Combescot n’était pas assez important.
En revanche, le chaloux n’a jamais atteint même le deug ! C’est toujours ce genre de crétin qui ramène le plus sa fraise sur les blogs. La revanche des minables.
Bien sûr que si, tête de pion… Pure calomnie de Trissotin prétentieux.
Le chaloux n’a même pas son bac si ça se trouve !
Et tes chefs-d’œuvre, crétin de Blabla qui as passé toute ta vie isolé dans ton deux-pièces à éructer, qui ne connais rien de rien, où en sont-ils?
Avec mention, lycée la Fontaine, gros naze.
Tu parles ! Rien que des bobards, tout ça ! T’es un plouf, ça se sent de suite.
Entre la destinée de cet enfant frappé par la leucémie et celui d’Anne Dufourmantelle, quel point commun ? Eh bien justement, le destin, le fatum, la volonté d’Allah. Il aurait suffi de peu de choses pour que le cours de ces deux destinées s’inversent, mais le destin ne l’a pas voulu. Quelle est notre capacité à « mettre en échec » le destin (provisoirement du moins) ? Chacun sait que ne pas fumer, ne pas boire d’alcool, cela fait reculer la probabilité de développer un cancer. Mais chacun sait aussi que des gens qui n’ont ni fumé ni bu un verre d’alcool meurent d’un cancer du poumon ou du foie. Notre degré de « liberté » et d’efficacité en la matière est à peu près mesurable en terme de calcul des probabilités ; c’est d’ordre statistique. La liberté de l’individu, ce n’est guère que du bidon ; la liberté humaine n’existe vraiment qu’au plan collectif.
Plouf plouf, glou glou…!
De la part de l’éplucha-patates du collège Delacroix (qui existe bel et bien, preuve que tu mens encore sur ton affectation -quoique tes affectations elles ne mentent pas), c’est assez drôle.
« cette prétendue compassion pour un enfant cache un monstrueuse absence de compassion pour des millions de gens qui souffrent tous les jours et qu’on voit à la télévision, en Syrie et ailleurs »
Pourquoi une compassion serait-elle incompatible avec l’autre? Tout être humain normal a la capacité d’éprouver les deux, même si elles ne sont pas du tout dans le même registre. Je connais aussi des gens qui ont de la compassion pour tous les malheureux qu’on voit à la télé mais pas la moindre pour leur voisin de palier ou pour leur frère malade.
(droit de cité… pas de citer)
Bon après-midi. Il fait un superbe soleil ici: temps propice à une belle balade, je repars.
C’est toujours ce genre de crétin qui ramène le plus sa fraise sur les blogs. La revanche des minables.
WGG face à son miroir
Plutôt face à sa tinette. Un Rembrandt du caca.
Non, il n’existe plus depuis qu’il a été rattaché au site Janson. C’est désormais un seul site administratif. Les profs enseignentà cheval sur les deux sites. J’ai même un collègue d’histoire qui enseigne en 6ème et en classe prépa lettres. T’es trop con pour comprendre.
Notons au passage que le sens pris par le mot « rémission » dans le vocabulaire des cancérologues est ancien dans la langue : on le trouve déjà chez Ambroise Paré pour parler d’une diminution de la fièvre, de la régression d’une maladie.
Pourquoi une compassion serait-elle incompatible avec l’autre?
_________
On ne peut pas discuter de quoi que ce soit avec une imbécile qui en déduit ça de ce qu’il y a écrit au-dessus ! Retrournez sur les bancs de l’université !
C’est bien le même lieu, face de p(h)ion…
Et ta grosse ukrainienne, vieille épave, toujours à tes pieds?
L’enfant ne doit pas seulement apprendre à résister à la douleur
La douleur, c’est le gros problème : c’est elle qui vous coupe du monde. L’inégalité des malades devant la douleur est impressionnante. Affronter un cancer sans souffrir (ou presque) n’a presque rien à voir avec la nécessité de s’arranger heure par heure avec la souffrance, souvent presque insupportable. Beaucoup de malades renoncent à se battre à cause de cette horreur.
‘J’ai dépassé de très loin la licence. »
Belle parole de puceau mythomane…
Hurkhurkhurk!
C’est clair que t’as même pas ton bac pour tenir ce genre de raisonnement.
@closer
effectivement Clemenceau était resté sourd aux approches indirectes du frère de l’impératrice ZITA qui visaient à faire sortir l’Autriche du bourbier par une paix séparée, qui eût empêché le dépeçage dont l’empire des Habsbourg a enté l’objet avec le traité de Versailles
tout ceci bien raconté et analysé dans le livre de Fejtô sur la fin de l’Autriche Hongrie
Oui, mais enfin il est ridicule de réduire la montée des nationalismes en Europe à une erreur de stratégie de Clémenceau. Ces mouvements de fond de l’histoire sont d’abord et avant tout la conséquence de la guerre économiques de l’impérialisme européen du capitalisme. C’est quand même là où les analyses de Marx sont pertinentes et utiles pour sortir de cette vision immature et infantile de l’histoire.
L’autre taré est parti regarder sur le site de Janson ce qu’il en est. Il est marrant.
Oui, je prépare, comme à mon habitude, un courrier au proviseur, avec copie au rectorat, de ta prose et de tes insultes. Quel métier…
Hurkhurkhurk!
N’écoutant que son coeur, Anne Dufourmantelle plongea. Mais un arrêt du coeur …
Moralité : le coeur a ses raisons que le coeur ne connaît pas.
Super ! Je vais pouvoir me faire des couilles en or sur le dos de ce crétin !
On va enfin savoir comment s’appelle ce con et où il habite !
Les désertions représentent 74 % des infractions commises par des militaires, selon les chiffres obtenus par « Le Monde ». Elles concernent surtout des jeunes engagés déçus par la réalité du métier.
Le Monde
Cela rejoint le phénomène du « bored out », concomitant du « burn out », qui se fait jour chez de plus en plus de jeunes, y compris très diplômés, profondément déçus par le monde du travail. « Tout ça pour ça? « . Une tendance lourde est en train d’émerger et de plomber les sociétés post industrielles: la perte d’intérêt pour le travail, même considéré sur le papier comme le plus gratifiant…Ajouté au chômage, aux boulots qui dégradent…
Merci, DHH, pour ce texte.
Dans ce film émouvant, j’aime la ténacité de Robert Bober à la recherche des traces de la vie de Wolf Leib Fränkel, son arrière-grand-père, une quête identitaire qui m’a rappelé celle de Passou (Séfarades) de WGG avec les siens ou encore celle de Maria Altmann, cette américaine d’origine viennoise, qui s’est tant battue pour récupérer les cinq tableaux de Gustav Klimt (1862-1918) dont deux portraits de sa tante Adèle Bloch-Bauer, volés en 1938 par les Na.zis (J’avais vu le film de Simon Curtis « La femme au tableau »).
Le texte de Véronique Chemla précise sa vie et celle des siens. Qu’est-ce qu’un shtetl ? Un village ? Le montage du film est très réussi avec les premières images de La Ronde de Max Ophüls, ces photos, ces actualités de l’époque.
Ces images, cette voix, cette quête m’ont touchée profondément, surtout après mon voyage à Vienne (L’année Klimt, Egon Schiele et Kokoschka). La Vienne de la Sécession et du Jugen.dstil, du Belvédère. L’ombre de Musil, de Wittgenstein et Schnitzler…
Les documents évoquant ce terrible 9 novembre 1938, « la nuit de Cristal », nuit d’incendies, de pillages et de meurtres est éprouvante mais nécessaire pour comprendre ce qui s’est passé alors.
Quand je reviens au livre évoqué par Passou, je pense à d’autres enfants dont le destin a été bouleversé non par la maladie mais par la haine. Cette photo de famille où tant ont fini en déportation est terrible et belle. Tant de tendresse les unit. Tant de tendresse dans cette nuit.
Non, ne rêve pas Blabla, je vais signer la lettre Pierre Assouline.
Marx n’est tout de même pas Nostradamus dear Widergänger et c’est bien Clemenceau qui était aux manettes, franc-maçon qui ne souffrait pas la monarchie catholique austro-hongroise et dont le frère était marié à l’héritière de la presse viennoise anti-impériale. Les frontières tracées à l’occasion du traité de Versailles sont probablement la raison de la présence d’un Orban au pouvoir aujourd’hui.
On s’en doutait : bien trop lâche pour assumer…!
Bloom dit: 17 avril 2018 à 17 h 10 min
Très intéressant !
Signaler les propos orduriers d’un pion de collège qui a maintes fois donné lui-même son identité n’est pas un délit. Tu n’y gagneras rien, sauf peut-être une affectation dans de boueuses sous-préfectures.
@chaloux 17 h 12
attention !,c’est ce qu’on appelle « un faux et usage de faux »
Merci DHH, je signerai avec regret Pierre Açoulynne. S’ils sont tous comme Blabla, ils n’y verront que du feu…
@christiane
Rachel Ertel a écrit un bon livre sur les stetl du monde juif d’Europe central.
Si j’en crois Raciaz, le stetl où naquit mon grand-père, c’est une petite bourgade polonaise avec des Polonais (commerçants) et une communauté juive importante, une place centrale vaste pour les jours de marché autour de laquelle se dressent les bâtiments administratifs et la synagogue. Les Juifs habitent en général le centre ville. Mes ancêtres au XIXè siècle étaient tanneurs par exemple. Des artisans, des commerçants, bouchers, boulangers, tailleurs, cordonniers, etc.
Phil dit: 17 avril 2018 à 17 h 14 min
Non, Phil, bien sûr. Mais les lois de l’impérialisme, ce n’est pas lui qui les a mis au monde. La poussée des nationalismes en Europe en découlent, et ce n’est pas Clémenceau qui peut y faire grand chose.
Les nationalistes étaient déjà à l’œuvre, Phil, du temps de l’Empire. C’est même une des raisons du déclenchement de la guerre. Pour l’instant l’UE permet de faire pression sur Orban.
@Widergänger dit: 17 avril 2018 à 17 h 23 min
Merci beaucoup.
Il me semble que j’avais entendu ce mot dans le beau film musical « Yentl » réalisé par Barbra Streisand, inspiré de la nouvelle d’Isaac Bashevis Singer, « Yentl, the Yeshiva Boy ».
Le thème en est : En 1900, Yentl, jeune fille jui.ve, refuse l’avenir tout tracé de femme au foyer à laquelle on la prédestine. Avec son père, elle étudie secrètement le Talmud, dont la lecture est interdite aux femmes. À la mort de son père, elle décide de quitter son village (stetl ?) pour parfaire son apprentissage dans une yeshiva, école rabbinique exclusivement réservée aux hommes. Pour ce faire, elle se déguise en garçon…
J’avais beaucoup aimé sur votre blog, vos recherches familiales.
À Berlin en 1848 il y avait 7% des étudiants qui étaient des Juifs, le double du pourcentage de Juifs dans la population de Berlin, 3,5%. C’est ce que Marx appelle « die wirklichen weltlichen Juden »…!
Chaloux dit: 17 avril 2018 à 17 h 12 min
signer la lettre
Faudrait trouver un truc simple pour en faire une pétition. Mais pas facile… Cela doit quand même exister…
Il y avait aussi une école primaire pour les Juifs pour apprendre à lire et à écrire l’hébreu. À Płock, tout à côté de Raciaz, il y avait aussi un lycée juif.
La communauté juive avait ses propres tribunaux pour traiter des affaires juives.
Cela existe vraiment :
Sergio dit: 17 avril 2018 à 17 h 40 min
Je suis sûr que tu vas finir par trouver, en bon antisémite que tu es, grosse vache ! Tu vas me payer ma villa pour ma retraite à Sitges.
Il est fou, ce Blabla, et il oublie un point capital : l’administration aime à être informée. Blabla poste publiquement, il a publiquement donné son identité bien des fois, ce dont j’ai la preuve irréfutable et répétée (captures d’écran). Personne ne risque rien à transmettre des documents publiés publiquement avec l’accord de leur auteur. Sa villa à Sitgès va finir en studette dans un bled de la Somme ou de la Haute-Marne… Et il paiera de sa poche.
Par rapport à la génération qui fait la révolution en 1848 en Allemagne, cela signifie que le système scolaire allemand a permis la création d’une classe moyenne juive dont les grands-parents étaient encore enfermés derrière les portes d’un ghetto en Allemagne. À Mayence, par exemple, ce sont les troupes françaises en 1791 qui firent sauter les gonds de la porte du Ghetto juif. Deux générations plus tard, leurs petits enfants faisaient la révolution et atteignaient des postes enviés dans la société après avoir fait de brillantes études dans les institutions de la bourgeoisie allemande. Réalité qui vient contredire fortement les thèses de Bourdieu !
C’est-à-dire qu’en l’espace de deux générations, on est passé chez les Juifs allemands de la tradition du Talmud à la culture bourgeoise laïque. C’est dire la violence et la rapidité de l’histoire. Avec parallèlement la création Wissenschaft des Judentums, la science juive et la naissance de l’historiographie juive avec Henrich Graetz et son Histoire du peuple juif vers 1850. Pas grand chose à voir avec les fantasmes antisémites de K. Marx.
On enverra à Blabla des bottes en caoutchouc, un cache-nez et une robe de chambre molletonnée!
Et la presse juive de l’époque indique même que les étudiants juifs étaient à la tête des mneurs de la Révolution de 1848 pour l’émancipation des Juifs bien sûr, mais aussi pour les réformes sociales globales de la société allemande : étatisation de l’industrie, centralisation du crédit, impôts progressifs et proportionnels aux revenus, abolition des droits de succession.
Ferme-la trouducul, tu nous fais chiier et tu pollues c blog avec tes inepties grotesques et infantiles. Va plutôt jouer aux billes, c’est de ton âge, et laisse les plus grands parler d’histoire et de littérature.
D’après lrs quelques article ce que j’ai lus, le dernier Man Booker Prize, Lincoln in the Bardo, de George Saunders, est un long dialogue entre le président américain et son fils décédé à 11 ans, dans cet espace intermédiaire qui se situe entre la mort et la renaissance et que les Tibétains appellent le « bar do »…Je répugne à lire des livres où les enfants souffrent et meurent. La souffrance et la mort des enfants est la preuve de l’inexistence de dieu, de tous les dieux.
» les plus grands »
C’est lui.
Du haut de ces un virgule 62 mètre, toute la littérature vous contemple!
Christiane 17h10: je partage absolument vos commentaires sur ce film. Tellement beau et émouvant. Beaucoup d’échos pour moi dans l’histoire de ma belle-famille.
Si vous souhaitez voir de superbes photos sur le monde des shtetl, essayez de trouver le livre de Roman Vishniac « Un monde disparu » (Seuil). Certaines de ces photos faisaient partie d’une expo qui a eu lieu à la « Maison Rouge » : cette expo présentait la collection personnelle de Marin Karmitz et s’intitulait « Etranger Résident ».
Il se trouve par hasard que je suis allée hier écouter une conférence de présentation d’un livre sur un sujet voisin: « La disparition de Deborah L. » de Michael Freund et je suis en plein dans ce sujet.
Il y a eu une révolution en 1848 ? Je n’étais pas au courant.
« les étudiants juifs étaient à la tête des meneurs de la Révolution de 1848 »
Et Cohn Bendit à celle de la révolution de Mai 1968…
Son message alors : « Nous sommes tous des juifs allemands ! »
De toutes façons je m’en fous. Ce que j’aime c’est le merlan frit-purée. Et c’est ce que je vais manger ce soir. Avec une petite sauce yaourt-herbes fraiches. Et la purée ce sera pas n’importe laquelle mais celle façon Rebuchon. Et le merlan non plus ne sera pas n’importe lequel mais le meilleur de la marée, la fleur du merlan de Rungis, ultra frais. Et un petit Quincy pour faire couler. Le reste je m’en fous, qu’il y ait révolution ou non à Berlin ou à Pétaouchnok, que la presse soir juive ou javanaise je m’en tape du moment que j’ai mon merlan.
Mettre en opposition enfant leucémique et Shoa est une aberration et témoignage d’un manque de compassion totale pour la mère-auteure du livre dont il est question ici, WGG.
Si demain, Passou nous parle d’un roman dont le héros est un borgne, tu vas venir t’insurger ici au nom des aveugles ?
Quelle est la spécialité culinaire de Pétaouchnok, D. ?
La carpe farcie.
En effet, la carpe du lac de Petaouchnok possède une chair particulièrement savoureuse.
Christiane: il s’agit de sHtetl. Wgg ne l’orthographie pas correctement.
@lavande @Christiane
Sur la vie dans le monde du shtetl il y a un ouvrage tes riche dan la collection « terre humaine »:OlAM
Les photos de Vichniac ont fait l’objet d’une belle exposition au MAHJ il y a deux ans .
on y trouvait les magnifiques photos connues sur le petit peuple juif de Pologne d’avant la SHOAH , mais également les photos qu’il a réalisées de ce qui en a survécu aux Etats Unis, où lui même avait émigré à temps
@Lavande dit: 17 avril 2018 à 18 h 30 min
Bon j’essaie : shtetl.
Je suis heureuse que vous ayez aimé ce film. Certains chants, comme celui où elle est seule dans la nuit sont des merveilles :
https://www.youtube.com/watch?v=QwCPAo5e_F8
(Can You Hear Me?… ou Where Is It Written)
Dire que maintenant, il y a des femmes rabbin…
La collection personnelle de Marin Karmitz qui s’intitulait « Etranger Résident »… Je me souviens d’une présentation de cette expo. Dommage, je l’ai ratée ! mais pour le livre, il n’est pas trop tard.
Ce blog et son fil commentaires réserve de grands bonheurs…
DHH, Lavande…
une expo ou l’autre ? Je ne sais plus…
« Les photos de Vichniac ont fait l’objet d’une belle exposition au MAHJ il y a deux ans »
Merci à toutes deux.
Chaloux dit: 17 avril 2018 à 13 h 50 min
Vers l’âge de dix-sept ans j’avais mis au mur, dans ma chambre, une copie sur parchemin du poème de Kipling.
Rire de mon père qui me dit:
« C’est ce que les légionnaires mettent au-dessus de leur lit ».
Soleil vert dit: 17 avril 2018 à 13 h 46 min
Ce poème de Kipling, comme le livre de Job, tout est dit sur la condition humaine. Plus qu’une leçon de courage, un inventaire à la Prévert du malheur.
Il est en parchemin dans l’abbaye de Laverq au pied de la petite et de la grande Seolane, après le hameai de Sainte Rose où Jean Proal est né et a vécu avec sa mère institutrice, il y a de cela longtemps.
Hameau sûrement désertifié aujourd’hui.
L’on monte tout droit vers le glacier des eaux tortes.
Et on arrive vers le pic des trois évêchés là où un type totalement cinglé a entraîné des centaines d’imnocents ds un crash aérien prémédité.
Dans l’abbaye du Laverq on ne peut plus prendre la clé chez la bergère. Ni dormir sur un lit en bois à côté du poële.. Ni pleurer à chaudes larmes en lisant le sort de Rose dans les Arnaud du même Jean Proal.
Nous sommes face à un monde révolu.
>D
attention aux yeux.
@19h14 en fait moi aussi.
Ce soir par sauts et gambades, dans l’un des Perigord vert noir banc ou pourpre, c’estoit canard.
Mais on peut très bien l’orthographier aussi « stetl » étant donné qu’en yiddish c’est la même lettre, un sin/shin.
J’ai mis en parallèle à juste titre le manque de total de compassion que dénote au sortir de la guerre les Mémoires d’Hadrien de Yourcenar et la compassion ici revendiquée pour un enfant. Cette dyssimétrie en dit long sur ce qui s’affiche comme compassion.
Au reste, on ne fait pas de la bonne littérature qu’avec des bons sentiments. Gide l’avait déjà dit !
Il y en a eu même deux révolutions de 1848 en France, une en février, l’autre en juin, sanglante celle-là, au point qu’à l’époque on a même parlé de « génocide de la classe ouvrière » jusqu’à Prague, qui connu aussi sa révolution de 1848, grâce aux Juifs qui revendiquaient leur citoyenneté comme leur coréligionnaires sous Tibère à Alexandrie quasiment 2000 ans auparavant, défendus par le philosophe juif Philon d’Alexandrie en ambassade à Rome. Tibère a laissé lambiné longtemps l’ambassade avant d la revoir et quand il a été au tour de Philon de parler pour répondre à l’empereur qui lui demandait ses droits, Tibère a quitté la salle du palais. La famille de Philon n’était pourtant pas n’importe quelle famille juive puisque son propre frère était affilié à la maison d’Hérode en Israël !
La révolution de 1848 est un grand moment d’émancipation des Juifs en Europe, de Paris à Prague. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est à l’université de Prague qu’Einstein obtiendra un poste de professeur de physique vers 1910 au moment de la construction de la Relativité générale. La génération de Kafka, Einstein, Max Brod, ce sont les enfants de la révolution de 1848.
avant d la revoir >>> avant de la recevoir
D’après l’historien britannique A.J. P. Taylor la révolution de 1848 est la première révolution qui s’est propagée en Allemagne puis en Europe à partir de Paris grâce à la presse, au télégraphe et au chemin de fer.
Les chefs de la révolution en Allemagne dans les grandes villes comme Mayence (Ludwig Bamberger, qui a laissé des Mémoires/Erinerungen), Düsseldorf (Ferdinand Lassalle), Hambourg (Gabriel Riesser), Königsberg (Johann Jacoby), Berlin (Aron Bernstein), Vienne (Hermann Jellinek, Prague (Moritz Hartmann), Breslau (Sigismund Asch).
Mais la réaction des paysans (mauvaise récolte, disette, paysans sans terre) ne se sont pas fait attendre dans la province profonde et réactionnaire : à Baden, en Alsace, dans le sud de l’Allemagne, pillages et incendies d’appartements juifs, de magasins, de synagogues avec des presbytères. Tout le fumier sur lequel prospérera le nazisme est déjà là en place.
Les chefs de la révolution de 1848 en Allemagne comme à Prague, sont tous des Juifs.
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