de Pierre Assouline

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La République des livres
Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi

Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi

Au début, sous l’influence du titre énigmatique Si (315 pages, 21 euros, Gallimard), on se dit que l’on va rapidement se retrouver du côté de Kipling : Si, If…,tu seras un homme mon fils etc A la lecture de l’épître dédicatoire, après la rituelle évocation de la famille, quasi inévitable dans un premier livre, le « A ceux qui ont été là » laisse à penser qu’il y a dû avoir quelque chose de l’ordre de l’épreuve, impression première confirmée dès les toutes premières pages. Des parents, un enfant de 10 ans, une plainte, comme un problème au fond de la gorge, une tache noire, l’amorce d’une inquiétude. Angine nécrosante, suppose l’envoyé spécial de SOS Médecins. Tout de même… Cap sur les urgences. L’hôpital la nuit, un univers clos éclairé d’« une lumière lasse de néons maladifs », des portes qui se referment, soudain personne nulle part et le silence.

Des analyses une expression surgit, la première d’un riche lexique à décrypter : « Stade 2 » et ce n’est pas une émission de télévision. C’est bien d’une leucémie aigüe foudroyante qu’il s’agit, en fait. On peut l’appeler autrement, rivaliser d’imagination pour ne pas dire « cancer », évoquer un lymphome non hodgkinien, dénoncer le monstre qui s’apprête à faire de l’enfant le membre fantôme de sa famille nombreuse. Cela ne change rien à ce que le mal à l’oeuvre a de « potentiellement fatal »comme ils disent. Après une annonce ratée, il faut affronter le paradoxe : ce qui peut le garder en vie va commencer par le tuer. Ou presque. Un traitement lourd, insupportable, qui abat à coup sûr pour sauver peut-être. On lui promet entre six mois et un an de tuyaux et de vomissements. Si tout va bien, si seulement, si….

L’enfant ne doit pas seulement apprendre à résister à la douleur : il lui faut aussi s’initier au doute et à la complexité. Ce qui fait beaucoup à dix ans. Il a beau essayer de dissimuler « les résidus de sa souffrance », partout l’odeur moucharde, cet astringent fumet des produits d’asepsie appelé à devenir un jour peut-être une morbide madeleine. Parents et enfants sont invités à partager des appartements à l’hôpital, mais le fait même de ne jamais le laisser force tous ces colocataires réunis par un destin commun à avoir la nausée en partage.

La chimiothérapie s’annonce agressive, lourde, très lourde et le mot de réconfort des soignants (« Vous inquiétez pas, on sait gérer ») l’alourdit encore par l’intrusion de la gestion dans le processus. Etrangement, le vocabulaire médical nous est plus limpide que certains mots assez simples pour lesquels on ne se découvre aucune familiarité sauf à être passé par là, du côté de Villejuif ou ailleurs encore : « réséqué », « tonsille », « touillette »… Quand tout s’effondre et se dégrade autour d’elle, à commencer par le corps et l’esprit de son petit être si cher, elle, la narratrice, l’auteure, se veut volontariste. Attend l’ennemi de pied ferme, déjà prête à bondir pour le devancer. Se croit à la tête d’une invincible armée. Il y a de la méthode Coué dans cette attitude même si on sent bien qu’elle ne force pas son tempérament naturel. Toujours la première à tout démonter par le rire ; mais lorsque Solal est emporté au bloc opératoire et qu’il lui lance « Au revoir maman, je te dirai si Dieu existe ! », c’est d’abord par tant de panache qu’elle est accablée, elle qui a fait de son abnégation « mon égoïsme et mon orgueil ». D’autant que le dieu dont l’enfant se revendique, ce serait plutôt Poséidon. Dans ces moments-là, elle, loin des protocoles et pharmacopées, s’en remet plutôt à la lune. Peut-être qu’en la fixant intensément… robert adams

Dès lors pour la mère domine le sentiment d’être emportée dans une histoire sur laquelle elle n’aura pas d’emprise. « Si, et seulement si, la lune veut bien sauver son fils ».  Le remplacer et prendre sa douleur, une illusion de plus parmi d’autres chimères. En attendant, il est métamorphosé : plus de cheveux, le visage gonflé, les muscle fondus, le teint d’une autre que lui-même, la voix et l’odeur aussi :

« Tu parles comme un bébé, mais tu marches comme un vieillard. Tu concatènes ainsi, dans leur absolue faiblesse, les deux extrémités de la vie, sans parvenir cependant à les concilier harmonieusement. Insupportable spectacle. C’est bien de là en effet que procède l’horreur. Non pas tant de le laideur en soi que du sentiment d’apercevoir soudain, cristallisée en un individu si frêle, l’étendue tout entière de l’humaine condition, ramassée dans l’étau qui l’enserre entre deux néants. Voilà ce que le traitement a fait de toi : un être hybride et contre nature, mélange effrayant de régression et de sénescence, branlant au bord du gouffre, tout prêt à retourner au non-être dont il s’arrache à peine ».

Une vingtaine de chapitres répartis dans deux parties intitulées « Genèse » et « Exode ». Lise Marzouk a su trouver le bon « dispositif », ceci dit pour user du terme dont abuse désormais la critique qu’il s’agisse de livre, d’exposition, de cinéma, de théâtre. Sacré dispositif ! Impossible d’y échapper. Le double registre de sa narration, alternant en roman et en italiques la première et la troisième personne, le Je qui est autre et celui qui ne l’est pas, une adresse de la mère au fils et une observation clinique des faits et gestes de la narratrice, fait sonner une note unique qui est remarquablement tenue de bout en bout. Cette structure littéraire éloigne le risque du pur récit documentaire. On passe en permanence de la plus intime des introspections à la mise à distance des personnages. C’est dur, parfois clinique ou métallique mais sans que jamais ce parti pris de sécheresse ne censure la tendresse, ou qu’il n’empêche l’émotion d’affleurer.

C’est bien une mère qui raconte, doublée d’un écrivain déjà, qui a su congédier ses réflexes d’universitaire et touts tentation intellectualiste (comparatiste, Lise Marzouk a consacré sa thèse à un mythe poétique : les figures du sphinx de l’Antiquité au Romantisme). Pas le moindre pathos en vue, rien de larmoyant, toutes larmes abolies. On est dans le dur de la douleur sans l’ombre d’une autocomplaisance. Lise Marzouk ne se ménage pas plus qu’elle ne ménage les autres, notamment sa propre famille qui souvent ne fait que passer parce qu’il le faut bien, ce que l’ultime chapitre « La petite espérance », tout imprégné du Porche du mystère de la deuxième vertu de Péguy, expose avec la vigueur d’une mise au point. Sinon partout de l’humour, de l’ironie, de l’autodérision, du rire de survie comme autant d’échappatoires pour ne pas sombrer corps et âme dans l’irréelle chorégraphie formée par le lent ballet de ces silhouettes prolongées de perches à chimio.

L’enfant s’appelle Solal, probablement en hommage à l’œuvre d’Albert Cohen ; à un moment, il en vient à se demander si la plus terrible de toutes les souffrances qu’il aura eu à endurer, pire encore que les ponctions lombaires, ce n’est pas d’avoir été empêché d’assister aux obsèques de son grand-père. Trop de fièvre. Permission refusée même avec un masque. Jusqu’au jour où on lui parle non de guérison, mais de mise en sommeil de la maladie. Bientôt est prononcé le beau mot de « rémission ». Un échange de regard suffit à lui faire comprendre qu’il est temps de dénouer les liens affectifs tissés avec l’institut Curie, lieu hors du monde ordinaire des vivants : « En cet instant éphémère et splendide, j’en suis certaine : tu seras un homme mon fils. » Au fond, il y avait bien du Rudyard Kipling dans ce « Si ». Mais pour le reste, c’est bien du Lise Marzouk car elle en a fait un puissant morceau de littérature, moins bouleversant que saisissant, et qui se tient entièrement dans la phrase qu’elle ajoute aussitôt : «  En un sens, tu l’es déjà ».

 A peine émergé de cette lecture qui coupe le souffle et laisse lecteur comme sonné, le hasard de la librairie m’a mis sous les yeux peut-être pas immortelle (90 pages, 9 euros, Pol),  le dernier livre de Frédéric Boyer au moment même où il succède au regretté Paul Otchakovsky-Laurens à la tête de sa maison POL. Un éclat de pure prose poétique également traversé par le doute. Comme des notes organisées en trois temps et trois mouvements à travers trois textes nés en réaction à la disparition, la perte, l’absence enfin de sa compagne Anne Dufourmantelle, morte à 53 ans d’un arrêt cardiaque l’été dernier sur la plage de Ramatuelle alors qu’elle essayait de sauver de la noyade l’enfant d’une amie. De l’accident, Frédéric Boyer ne dit rien. Il sépare la femme aimée et perdue de la circonstance pour la ramener à la vie, la leur, au cours de laquelle tout fut donné et où désormais tout est repris. C’est un chant d’amour et de chagrin, tenu comme la pudeur l’exige, tendu comme l’émotion le commande mais plein d’une rage à peine contenue. L’auteur, grand lecteur aux perspectives les plus vastes, laisse affleurer ses influences en réminiscences à peine esquissées, ici de Mallarmé, là du Auden de Funeral Blues (… mon Nord, mon Sud… ») et la figure de Job un peu partout sans jamais être nommée. Et lorsqu’on se souvient que la philosophe Anne Dufourmantelle, était également psychanalyste, on en prend que mieux la mesure du passage où il écrit :

« Et s’il te plaît, ne parlons pas trop de notre âme, ils adorent ça. Toute psychologie est criminelle, c’est vrai du moins pour moi. La plus belle vie possible m’a toujours paru être celle où il n’y a jamais place pour aucun autre souvenir que la vie ».

Ce texte-là, contrairement à Si, est plus bouleversant que saisissant. Les deux pourtant, chacun avec des moyens qui lui sont propres, l’un et l’autre dans l’écoeurement des paroles de consolation puisque rien ne console car rien ne remplace, agressent la mort et ne rendent jamais les armes. Frédéric Boyer se demande comment dans l’avenir ils vont avoir, elle et lui, des nouvelles l’un de l’autre. « La pensée de la séparation n’éveille en nous que davantage d’attachement » écrit-il. Mais comment continuer quand tout nous arrête ? Ne le secouez pas il est plein de doutes, mais il continue vaille que vaille à avancer, armé de la seule certitude que cette vie-là ravie à jamais lui manquera toute sa vie.

(Photos Wim Wenders et Robert Adams)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

961 Réponses pour Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi

D. dit: à

Je vais vous faire une révélation : la mer est une entité féminine vivante dotée d’une âme et d’un esprit. Et en ce moment la mer est très, très mécontente. Jusqu’à présent elle avait été relativement patiente avec les hommes mais là elle va dans les heures qui viennent exploser de colère.

hamlet dit: à

de tous les livres qui sortent actuellement ce de ce genre, Dieu sait s’ils sont nombreux, sont de loin les plus problématiques, de très très loin, très très problématique, et tant qu’on aura pas fait le point et une analyse très approfondie, une analyse qui soit la plus élégante possible, sur leur aspect très problématique, la littérature restera bloquée, au point mort, et ça il faudra bien qu’un jour quelqu’un ait le courage de s’attaquer à ce problème, un problème qui je le redis est très très problématique, problématique pour tout le monde, problématique pour ceux qui les écrivent, ceux qui y figurent sans avoir rien demandé à personne, ceux qui les publient, ceux qui les lisent et encore tout un tas de monde qu’on ne saurait cité entièrement tant la liste est longue, une longue liste de personnes concernées directement, ou indirectement par tous les aspects les plus problématiques que présentent ce genre d’ouvrage qui je me permets de le redire n’est pas sans posé de nombreux problèmes, plus problématiques les uns que les autres, et il faudra bien qu’un jour ces problèmes d’une grande problématique soient enfin abordés, peut-être pas par un critique, ni par un philosophe, ni un anthropologue, ni un sociologue et non plus par un historien, ou un psychanalyste, mais par quelqu’un qui ait toutes les compétences requises pour aborder tous les problèmes posés par ce type d’ouvrage qui ne sont pas sans poser quelques problèmes, enfin en tout cas il me semble, mais je peux peut-être me tromper, mais je ne le pense pas, et si je me trompe je m’en excuse, et même si je ne me trompe pas je m’en excuse aussi, parce qu’un des problèmes soulevés par ce genre de livres est justement d’exiger des excuses, des excuses pour ceux qui les écrivent, pour ceux qui y figurent sans n’avoir rien demandé à personne sauf à ceux qui s’excusent de constater leur présence, des excuses aussi à ceux qui les lisent, même pas des excuses, mais plutôt un pardon, oui, leur demander pardon, un pardon qui soit à la mesure du nombre astronomique de récits de ce genre, tellement astronimique qu’on ne même plus oùm commence le début et où finit la fin, une liste qui a sans doute démarré avec l’histoire des hommes, ou plutôt qui démarre avec la réponse de Dieu faite à Job : où étais-tu quand je construisais ce monde, un pardon qui puisse représenter la possibilité d’une grâce, non pas une grâce qui s’impose à notre conscience, mais une grâce qui naisse d’une profonde inquiétude, une inquiétude qui puise sa source au début, au tout début, quand cette terre a vu naitre le premier homme, parce que déjà dans cette naissance tout était là, tout était déjà là, toute l’histoire était déjà écrite, tout était là.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…restons bref,…

…restons, bref,… tout est, à revoir,…

…tout est à revoir, en toutes sciences, et lucres d’aujourd’hui,…

…rien, ne vas plus,!…faite vos jeux,…

…le vers est dans le fruit, actuel des créations,…une forme,de crime organisé, sur tout,…

…l’autre jour, en plus,…quand, en Italie, des représentants de syndicats, se font, du chiffre,…

…des passions, pour se faire mettre, en tout ses états,…

…en plus, pour m’autoformer, des tournantes, dans ma bibliothèque,…
…des livres de gestions, et du journalisme,…de longue date,…d’il y a 25 – 30 ans,…
…un coquin, sur tout les formes de savoir,…
…et, me direz – vous,…il me faut survoler,…pourquoi,…

…un génie, en créations, et à d’autres formes d’expressions, faciles et innovent,…

…en, tout, et, même l’espace,…
…me remettre à jour,…pour qui, et pourquoi faire,…
…juste, mieux reprendre l’anglais,…
…à mes origines, multiconfessionnelles,…
…et, l’esprit libre, de toutes contraintes,…Go,!..
…etc,…plus riche que Crésus, avec deux fois rien…

Widergänger dit: à

Mais à Prague il y avait déjà des nationalistes tchèques qui venaient provoquer les Juifs dans le quartier juif pour leur faire la peau ! Ls étudiants soutnaient les Juifs et criaient dans les manifestations : « Reicht euch die Hände, Juden, Böhmen, Deutsche ! Wir wollen freie Menschen, keine Sklaven sein ! » (Donnez-vous la main, Juifs, Tchèques, Allemands ! Nous voulons êtres des hommes libres, pas des esclaves ! »

Belle solidarité qui contraste avec le quant à soi de Yourcenar au sortir de la guerre !

Widergänger dit: à

Contrairement à Robrt Bober je ne peux même pas me rendre sur la tombe de mes ancêtres de Pologne ou de Russie étant donné que le cimtière juif a été labouré par les nazis et les Polonais. À Pskov il n’y a plus une seule présence juive, l’église luthérienne allemande a également disparu. Au cimetière juif de Saint-Pétersbourg, s’il en existe un (?), faudrait que je cherche un jour. De même à New York, c’est peut-être un moyen de retrouver la trace de leurs descendants s’il en existe : des Levy, qui doivent être en nombre, ce qui ne facile guère les recherches, mais je dispose quand même d’un repère, leur adresse dans le quartier juif du New York de l’époque (1909). Mais en Pologne on trouve leur trace dans les archives de Płock qui remontent jusqu’à 1835.

Mais en ce moment je m’intéresse plutôt à mes ancêtres du Périgord pour les actuels propriétaires du château de Lespinassat qui veulent éditer un ouvrage sur les ancêtres du château pour le mettre en valeur.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…inutile de me laisser, le champs libre,…

…je serte succinct,…bonne soirée,…
…et, chacun, pour soit,…etc,…

christiane dit: à

Le livre de Job ?
Quelle réponse de Dieu pourrait expliquer le Mal et la souffrance d’un homme, d’un enfant ?
Peut-être comme Billie Holiday, dans cette chanson « Don’t Explain », ne plus attendre de réponse et aimer…
https://www.youtube.com/watch?v=0MWRheQtvmA

Widergänger dit: à

Le Hiob de Joseph Roth est un roman sur la vie juive traditionnelle :

« La souffrance le rendra sage, la laideur le rendra bon, l’amertume le rendra doux et la maladi le rendra fort. »

C’est le sens que Passou aimerait donner au roman de Lise Marzouk. Le mérite-t-elle ? C’est une autre histoire.

Sur la vie juive traditionnelle dans les stetele, on peut lire évidemment tous les récits et romans d’Isaac Bashevis Singer. On vient aussi récemment de publier un oman d son frère Israël Joshua Singer, De fer et d’acier, traduit du yiddish par Monique Charbonnel-Grinhaus, chez Denoël, 2015. Une histoire qui se passe durant la Grande Guerre à Varsovie.

Sur la fin de la k.uk. Monarchie il y a aussi un petit livre que j’ai découvert récemment en allemand d’Alice Herdan-Zuckmayer : Das Kästchen, 1962.

Sur la ville juive traditionnelle des Juifs d’Allemagne avant la révolution de 1848, il y a le roman inachevé de H. Heine, intitulé Le Rabbin de Bacharach, datant de 1824-25.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…il y a, des citoyens, à vivre ensemble donc, il n’y a pour moi, aucune, particularité communautaire,!…
…tout le monde, sur le même, pieds d’égalité, et de partage – social,!…aucune exception, de vitaminisation, ou exploitations, des uns aux autres, vous êtes tous les mêmes, et, aux boulots, qui, nous échoie, tous,…

…tirez les plans, sur tout, et tout les souvenirs macabres , des littératures et films, pour asservir, dans les douleurs, et répétait, et répétons,!…
…bandes de raccourcis, de haines merdeuses, du matin, aux soirs,…

…après, tant d’années, et millénaires, de toutes batailles, philosopher – vous, ou rentrer, dans des monastères, et disparaissez, de la vie publique, à sécuriser, pour tous,!..
…et, bon, vents aux murs, et prières,…
…la vie, continue, avec les erreurs de tout les passez votre chemin,…
…Go,!…
…et, petit dit,et petit  » a « ,..
…à tout, nos seigneurs, victimes des populaces, a travers les temps,…
…à l’agonie, de la culture permissive et abusive, des crétins,…abrutis,!…
…etc,…

Widergänger dit: à

C’est sous Hadrien que fut écrasée la révolte de Bar Kochba à Masada, Jérusalem rasée et construit à sa place Aelia Capitolina, cette offense à tout Juif, et cette plaie ouverte et toujours pas refermée de la Palestine, du nom des pires ennemis des Juifs. Et c’est cette histoire sanglante et criminelle qui est la Shoah de l’époque que choisit de glorifier Yourcenar dans ses Mémoires d’Hadrien, qui passe pour l’empereur de la paix et de la culture et des arts ! Quel mensonge ! Et tout l’Occident qui l’applaudit au sortir de la guerre, quelle honte ! Et le chef de la police, Bousquet, le responsable des pires crimes contre les Juifs de France, qui passe à travers les mailles du filet de l’épuration et couvert de tous les honneurs ensuite. Beau pays des droits de l’homme que la France ! Pays complètement pourri jusqu’au trognon en vérité !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…les passions, les passions, les passions, nombrilistes,…
…bouffe ton chapeau, à table, des emmerdeurs, qui, de profils du lucre de victimes, rien que çà, vivre, heureux comme dégénérescences des profits, avec les lois,…

…changer de disque, ou disparaitre,…comme commerces de pensées illicites,pour les lucres, sur les innocents, victimes de vos textes rébarbatifs auxiliaires d’abrutis,…

…les persuadeurs, pour les nuls,…
…Rin – tin – tin, et peaux de bananes,…

…capitalismes de grands cons,…gardez la monnaies, plus, sales vous œuvrez,…à vos guéridons,…
…etc,…tirez la chasse, après coups,…
…OK,!…

rose dit: à

je ne sais pas soleil vert pourquoi tout le malheur est recensé dans If de Ruydard Kiplimg ainsi que vous l’écrivez.

Suis Hamlet dans sa problématique : dire.ce qui est indicible, pourquoi ? Hyper danger du voyeurisme. Au lieu d’apaiser les flammes c’est comme attiser le feu.

Enfants bien peu protégés..Trop peu. Jeunes filles et jeunes garçons de même.

Masada, ce lieu extraordinaire, ce navire perché au somet d’une montagne, en // à la mer morte. La bataille a été durement gagnée par les romains. Siège soutenu sur un flanc du « navire de pierre », au milieu, parce que la falaise est moins abrupte de ce côté-là. et aujourd’hui il y a même un sentier qui monte ce versant opposé à la mer morte.
Aujourd’hui Masada est un lieu de pèlerinage très fréquenté aussi bien par Tsahal l’armée israélienne que par des groupes de jeunes qui vont y prier avec ferveur.

rose dit: à

au sommet, patdon

bonne journée à tous

nota : en Arménie aussi les cimetières ont été rasés au bulldozer.

renato dit: à

Pfff ! incapables d’avancer.

DHH dit: à

@Rose
sur MASADA il y a un ouvrage très sérieux d’une grande solidité historique de Mireille Hadas_Lebel intitulé simplement MASADA.
le connaissez -vous?

et alii dit: à

a bacharah apollinaire

À Bacharah il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde

Phil dit: à

C’est sous Hadrien…(dixit Wgg

dear Wgg, ne faites-pas une erreur de perspective historique en faisant de Yourcenar une tête de turc bien actuelle, à la mode de franceculture ? En 1956 sortait « Nuit et Brouillard » scandé par le comédien Michel Bouquet et ne mentionnait aux spectateurs témoins de ce temps qu’une seule fois le mot juif, sans souci de nuire aux victimes. C’est cinq ans après la parution des Mémoires d’Hadrien. Songez plutôt à l’indigence des production d’aujourd’hui, empruntes d’allégeances serviles qui honorent moins l’histoire qu’une vision d’histoire de crainte de ne pas paraitre.
intéressante référence sur la fin de la double monarchie.

et alii dit: à

a bacharah, il y avait la loreley

renato dit: à

«…ne faites-pas une erreur de perspective historique… »

Se soucier des opinions de Wgg est parfaitement inutile : il avance come une tortue contre un mur.

Chaloux dit: à

Dear Phil, ne perdez pas votre temps. L’intransigeance de ce pauvre Blabla n’est que le masque de son indigence intellectuelle. Il ne peut plus l’enlever.

DHH dit: à

j’aimerais comprendre ce qu’a écrit Hamlet avec son texte sans ponctuation :
Pastiche caricatural d’un certain type de critique, qui camoufle l’inconsistance ou l’absence de sens du propos sous un verbiage pseudo intellectuel ?
Ou bien réflexion sérieuse sur le sujet du billet? Et, dans ce cas, la forme occulte sans doute le fond ,du moins pour moi, car faute de perspicacité suffisante à saisir le sens et la portée du texte ,sons sens m’échappe totalement

Phil dit: à

Dear Chaloux, Renato, je songeais à cet enregistrement de Yourcenar qui passe dans le générique du vénérable Jeanneney les samedis matins. « comme disait Racine,..l’histoire vous donne le recul, la perspective..etc..)

Widergänger dit: à

Il y a aussi le bouquin de l’archéologue israélien Yigael Yadin qui a dirigé en son temps les fouilles, mais en anglais :
Masada Herods’s Fortress and the zealots’last stand, Steimatzki, 1966, rééd. 2000, que je me suis acheté en Israël pour 153 shekel. C’est vraiment pas cher pour ce que c’est !
Acheté avec un autre bouquin, mais en allemand sur Qumran, d’Alexander Schick, pas cher non plus, 115 shekel, où j’ai appris d’ailleurs qu’en 1995 on a retrouvé une inscription (« ex manubis ») dans le Colisée de Rome qui prouve qu’il a été construit avec le trésor volé par les Romains dans le Temple de Jérusalem !

zerbinette dit: à

Ras le bol des litanies rabâchées de wgg. Je vais écrire à Lespinassat pour qu’ils nous en débarrassent, il leur reste peut-être une oubliette dans leur château ?

Widergänger dit: à

Mais je suis au courant de tout ça, Phil ! Mais justement ! Vous rmuz sans vous en rndre compt le couteau dans la plaie, parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’on ne voulait pas à l’époque écouter les Juifs qui voulaient pourtant parler de l’expérience qu’il avaient vécue dans ls camps. Ce n’est pas une erreur de perspective du tout, c’est une honte de l’Occident, ce qui n’est pas du tout la même perspective de lecture de cette période sinistre de l’histoire de l’immédiat après-guerre que la vôtre…!

Et tous les trous du cul d’ici ne m’empêcheront pas leur cracher à la gueule leurs saloperies !

Widergänger dit: à

zerbinette dit: 18 avril 2018 à 9 h 37 min
Et tu crois que tu nous fais pas chiier avec tes commentaires insipides et souvent insignifiants ! Tarée !

Phil dit: à

La question, dear Wgg, est effectivement de savoir si la parole des témoins était entravée dans les années d’après-guerre. Vous semblez ne pas en douter.

D. dit: à

Hamlet, à 23h 20 vous avez écrit : de tous les livres qui sortent actuellement ce de ce genre, Dieu sait s’ils sont nombreux, sont de loin les plus problématiques, de très très loin, très très problématique, et tant qu’on aura pas fait le point et une analyse très approfondie, une analyse qui soit la plus élégante possible, sur leur aspect très problématique, la littérature restera bloquée, au point mort, et ça il faudra bien qu’un jour quelqu’un ait le courage de s’attaquer à ce problème, un problème qui je le redis est très très problématique, problématique pour tout le monde, problématique pour ceux qui les écrivent, ceux qui y figurent sans avoir rien demandé à personne, ceux qui les publient, ceux qui les lisent et encore tout un tas de monde qu’on ne saurait cité entièrement tant la liste est longue, une longue liste de personnes concernées directement, ou indirectement par tous les aspects les plus problématiques que présentent ce genre d’ouvrage qui je me permets de le redire n’est pas sans posé de nombreux problèmes, plus problématiques les uns que les autres, et il faudra bien qu’un jour ces problèmes d’une grande problématique soient enfin abordés, peut-être pas par un critique, ni par un philosophe, ni un anthropologue, ni un sociologue et non plus par un historien, ou un psychanalyste, mais par quelqu’un qui ait toutes les compétences requises pour aborder tous les problèmes posés par ce type d’ouvrage qui ne sont pas sans poser quelques problèmes, enfin en tout cas il me semble, mais je peux peut-être me tromper, mais je ne le pense pas, et si je me trompe je m’en excuse, et même si je ne me trompe pas je m’en excuse aussi, parce qu’un des problèmes soulevés par ce genre de livres est justement d’exiger des excuses, des excuses pour ceux qui les écrivent, pour ceux qui y figurent sans n’avoir rien demandé à personne sauf à ceux qui s’excusent de constater leur présence, des excuses aussi à ceux qui les lisent, même pas des excuses, mais plutôt un pardon, oui, leur demander pardon, un pardon qui soit à la mesure du nombre astronomique de récits de ce genre, tellement astronimique qu’on ne même plus oùm commence le début et où finit la fin, une liste qui a sans doute démarré avec l’histoire des hommes, ou plutôt qui démarre avec la réponse de Dieu faite à Job : où étais-tu quand je construisais ce monde, un pardon qui puisse représenter la possibilité d’une grâce, non pas une grâce qui s’impose à notre conscience, mais une grâce qui naisse d’une profonde inquiétude, une inquiétude qui puise sa source au début, au tout début, quand cette terre a vu naitre le premier homme, parce que déjà dans cette naissance tout était là, tout était déjà là, toute l’histoire était déjà écrite, tout était là. – alors que vous auriez du écrire : de tous les livres qui sortent actuellement de ce genre, Dieu sait s’ils sont nombreux, sont de loin les plus problématiques, de très très loin, très très problématique, et tant qu’on aura pas fait le point et une analyse très approfondie, une analyse qui soit la plus élégante possible, sur leur aspect très problématique, la littérature restera bloquée, au point mort, et ça il faudra bien qu’un jour quelqu’un ait le courage de s’attaquer à ce problème, un problème qui je le redis est très très problématique, problématique pour tout le monde, problématique pour ceux qui les écrivent, ceux qui y figurent sans avoir rien demandé à personne, ceux qui les publient, ceux qui les lisent et encore tout un tas de monde qu’on ne saurait cité entièrement tant la liste est longue, une longue liste de personnes concernées directement, ou indirectement par tous les aspects les plus problématiques que présentent ce genre d’ouvrage qui je me permets de le redire n’est pas sans posé de nombreux problèmes, plus problématiques les uns que les autres, et il faudra bien qu’un jour ces problèmes d’une grande problématique soient enfin abordés, peut-être pas par un critique, ni par un philosophe, ni un anthropologue, ni un sociologue et non plus par un historien, ou un psychanalyste, mais par quelqu’un qui ait toutes les compétences requises pour aborder tous les problèmes posés par ce type d’ouvrage qui ne sont pas sans poser quelques problèmes, enfin en tout cas il me semble, mais je peux peut-être me tromper, mais je ne le pense pas, et si je me trompe je m’en excuse, et même si je ne me trompe pas je m’en excuse aussi, parce qu’un des problèmes soulevés par ce genre de livres est justement d’exiger des excuses, des excuses pour ceux qui les écrivent, pour ceux qui y figurent sans n’avoir rien demandé à personne sauf à ceux qui s’excusent de constater leur présence, des excuses aussi à ceux qui les lisent, même pas des excuses, mais plutôt un pardon, oui, leur demander pardon, un pardon qui soit à la mesure du nombre astronomique de récits de ce genre, tellement astronimique qu’on ne même plus oùm commence le début et où finit la fin, une liste qui a sans doute démarré avec l’histoire des hommes, ou plutôt qui démarre avec la réponse de Dieu faite à Job : où étais-tu quand je construisais ce monde, un pardon qui puisse représenter la possibilité d’une grâce, non pas une grâce qui s’impose à notre conscience, mais une grâce qui naisse d’une profonde inquiétude, une inquiétude qui puise sa source au début, au tout début, quand cette terre a vu naitre le premier homme, parce que déjà dans cette naissance tout était là, tout était déjà là, toute l’histoire était déjà écrite, tout était là.

P. comme Paris dit: à

« Pastis caricatural », DHH.

Widergänger dit: à

Bin sûr qu’elle était entravée ! Entravée par le refus de les entendre ! Même celle de Primo Levi, qui, elle, n’était pas entravée ! Dès la fin de la guerre, il rédigea un rapport sur Auschwitz. Qui en a parlé ? Personne. C’est ce silence de la foule qui est coupable, pas les Juifs rescapés !!!!!

En revanche, la Yourcenar a une audience mondiale !

Cette disymétrie est parlante et tout de l’horreur de l’après-guerre pour les Juifs ! Et l’absence totale de compassion de la masse !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des sciences dévitalisées, la priorité, à la domination, et soumissions des masses et populismes divers, en collaborations, pour se mettre des masques d’or, et se vouer, en perfides nomenclatures obsolètes, du matin, au soir,…
…l’art du burlesque cognitif,…
…se montez en épingles,…créatifs d’histoires, et, revendiquer,des vengeances et haines, à se semer, de foisonnements rébarbatifs,…

…l’europe libre, en ses provinces à se stimuler,ses particularités, un sens des progrès, sans se mettre, du profit, inutile de base,
…un serpent monétaires des convivialités, sans fins, les nationalismes, hors bords,…

…rien en partages, puisque tout, s’achète et se vend,…même en industries délocalisés,…
…etc,…les pieds sur terre, vous fabriquer, quoi, pour qui, et dans quelles mesures de sécurités publiques,emmerder son monde, et recommencer, les mêmes histoires, pour vivre aux dépends de ceux qui vous lisent ou vous écoutent,…
…un sens du danger publique et européen,…

…et dans ce contexte, vous aider, dans cet avenir, de cloportes éternels,…

…vraiment, prendre l’humanité, pour des cons serviles à merci,!…
…incroyables ,!…et guinguettes,…etc,…
…les formations, diplômés, de rois des cons,…invitations et propositions indécentes,…
…Go,!…

Widergänger dit: à

Voilà d’ailleurs ce qu’écrivait Primo Levi dans son grand livre, recueil d’articles tout au long de sa vie, publiés sous le titre L’asymétrie et la vie : « À dix ans de la libération des Lager, il est triste et SIGNIFICATIF de devoir constater que, loin de se transformer en histoire, le sujet ds camps d’extermination s’achemine, tout au moins en Italie, vers l’oubli le plus complet. » (avril 1955)

Ce cornard de renato devrait méditer ces paroles de son compatriote, qu’il ne connaît même pas ! Sinistre trouducul !

Widergänger dit: à

C’est aussi l’époque où le résau Odessa fonctionne à plein régime pour exfiltrer toute la pourriture criminelle nazie d’Europe avec la complicité du Vatican et l’époque où un ex-nazi en Allemagne est sur le point de la gouverner.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…certains écrivent simplement,…dans les normes,…
…les privilégies, » les profits coupables « ,…

…le capitalisme, du banditisme cognitifs,…

…Ali Baba, et ses angélismes,…au pot cassée,…etc,…
…et ses milles et une nuits, d’abrutis,…en manque,..Ah,!Ah,!…

Lavande dit: à

Wgg vous avez raison.
Mais votre manque de mesure, vos insultes déplacées, votre incapacité à comprendre les autres et vos ressassements obsessionnels enlèvent toute pertinence et toute lisibilité à vos propos, parfois intéressants.

Lavande dit: à

… et faites réparer votre clavier: la disparition du « e » a moins de charme chez vous que chez Perec.

Clopine Trouillefou dit: à

La chanson « don »t explain » de Billie Holiday raconte l’histoire d’une femme black trompée, cocufiée, qui préfère que son mec la ferme plutôt que de lui fournir des excuses vaseuses, parce qu’elle a encore (pour combien de temps ?) le béguin pour lui… C’est une chanson de la résignation.

En règle générale, les chansons de Billie Holiday retracent le sort lamentable des femmes de son temps, de sa condition et de sa couleur de peau : à savoir une détresse et une mélancolie sans limite, sur fond de désillusion amoureuse et sociale.

Contrairement à une Edith Piaf chez nous, qui, elle aussi, parle du sort douloureux des femmes du peuple mais qui magnifie cependant le sentiment amoureux et l’indique comme voie pour sortir de l’écrasement social, pour « être » en quelque sorte, pour qui l’amour est essentialiste, Holiday, elle, décrit un univers totalement désenchanté. Amour compris, et attention, hein ! Amour charnel, burné, amour pour l’homme qui cogne et exige la soumission.

Nina Simone donnera une version plus « jazzie » de ce blues, bien plus tonique aussi. C’est que Nica Simone est certes une écorchée vive aussi bien qu’Holiday mais elle est en révolte, elle, (alors qu’Holiday ne peut jamais s’extraire de sa résignation),

Absolument RIEN à rapprocher là-dedans d’une quelconque miséricorde divine pour quelque souffrance que ce soit.

Contresens absolu.

Mais Rose ne serait pas d’accord avec mes propos, au nom de la liberté d’interpréter, sans doute. Et c’est vrai qu’à l’écoute, ces fellations et ces empalements sèment le doute..

Jazzi dit: à

« Je répugne à lire des livres où les enfants souffrent et meurent. La souffrance et la mort des enfants est la preuve de l’inexistence de dieu, de tous les dieux. »

Parfois on se demande à quoi sert-il d’être agrégé de l’université ? Ici, Bloom se glorifie de ne pas vouloir regarder la réalité en face et désigne Dieu comme bouc émissaire !
En revanche, pour WGG, l’existence et la suprématie du Dieu des juifs est indiscutable.
Transposons : « Je répugne à lire des livres où les juifs sont exterminés. La souffrance et la mort des juifs est la preuve de l’inexistence de dieu. »

Le débat est ouvert…

Clopine Trouillefou dit: à

D’ailleurs, ce ne sont même pas « des excuses vaseuses » , mais « des explications vaseuses » qu’évoque la chanson. Des excuses seraient bien trop honnêtes…

Chaloux dit: à

On n’a pas raison quand on mélange tout. Le pauvre Blabla n’a pas fini de faire payer à des gens qui n’y sont pour rien sa vocation d’écrivain raté. S’il avait réussi, il n’aurait pas besoin d’abuser de ce ton de procureur dément, ni de tout amalgamer, pour se faire remarquer. Il y aurait des livres.

Widergänger dit: à

J ne les comprends justement que trop bien les autres ! Et c’est pourquoi je les hais ! Leur médiocrité, leur lâcheté, leurs répugnantes saloperies à chacun de leur commentaire sortant de leur bouche. Je suis impitoyable avec ces gens-là, sans aucune merci ni bienveillance. Mais impuissant sinon par les mots. Et je les insulterai jusqu’à mon dernier souffle en les couvrant de mes ordures.

Bloom dit: à

Ici, Bloom se glorifie de ne pas vouloir regarder la réalité en face et désigne Dieu comme bouc émissaire

Baroz, je me retiens de ne pas te traiter de crétin.
Tu n’as pas d’enfants, n’est ce pas? Alors ferme-la sur ce chapitre – on n’est pas dans l’abstrait, mais la chair de sa chair.
L’agrèg ne s’obtient pas sur un blog, pauvre nain.

Widergänger dit: à

Je me fous d’être intéressant ou pas. Et je vous emmerde ! Vu ! Votre ton doucereux a le don de me fo.utre en pétard ! Je hais les gens comme vous ! Je les hais de toute la force possible de la haine, qui passent leur vie à faire les compromissions les plus abjectes avec le Mal et la Vérité ! Quelle horreur !

Jazzi dit: à

Par ailleurs, à quoi sert la littérature ?
A nous distraire uniquement ou a nous permettre de regarder la réalité en face ?
Ici, une mère parle de la souffrance de son enfant et un homme de la perte de l’être aimé. Un indicible sur lequel deux écrivains tentent de mettre des mots. Pourquoi, au nom de quoi le leur reprocher ?

Chaloux dit: à

Il y aurait des livres, et une histoire. Car celui qui écrit forge son histoire. Le pauvre Blabla n’a rien de tout cela. C’est un incapable. Par vengeance, par impuissance, il polluera les esprits comme il le fait, jusqu’à épuisement complet.

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 18 avril 2018 à 10 h 52 min
Ce que t’as écrit là n’a aucun sens, c’est faux de bout en bout. Je respecte parfaitement ce que dit Bloom devant son refus de lire ce genre de livre. C’est un refus on ne peut plus respectable, qui ne devrait poser aucun problème à personne dans un monde bien éduqué et sain d’esprit. Mais ici c’est tout le contraire, un hôpital de salauds qui s’amusent à se moquer de tout !

Clopine Trouillefou dit: à

De toute façon Jazzi, je crois qu’il n’est rien de plus vain au monde que de chercher des « preuves » d’une quelconque existence/inexistence de quelque chose sorti de l’imagination humaine aux fins de dépasser l’horreur de notre finitude.

N’y-a-t-il pas un certain Pascal qui a déjà réglé le compte à cette question, en admettant qu’il s’agit, tout au plus et encore, de faire un pari là-dessus, au temps où il y avait encore des paradis et des enfers, donc un enjeu plausible (disparu aujourd’hui, ahaha) ?

Jazzi dit: à

« Tu n’as pas d’enfants, n’est ce pas ?
L’agrèg ne s’obtient pas sur un blog, pauvre nain. »

Le débat est doublement refermé !

Widergänger dit: à

Làche-moi est occupe-toi de ton cul ! Pauvre naze, tu n’y comprends rien et tu n’as rien à y comprendre, ça te dépasse de beaucoup pour le pois chiche qui te tient lieu de cerveau.

Widergänger dit: à

Mais Bloom n’a jamais prononcé le moindre jugement sur ce genre de littérature. Il a simplement dit qu’il répugnait à la lire. Ce n’est pas du tout la même chose !

Mais vous ne lisez pas les commentaires de vos interlocuteurs sinon pour les dénigrer. Et vous voulez ensuite qu’on vous respecte !

christiane dit: à

La chanson de Billie holiday « Don’t Explain » c’est Passou qui me la fait découvrir dans son livre « Vies de Job ». Il surgissait, p.475, des cantates de Bach, en particulier la cantate BWV 51, cherchait d’autres musiques directement inspirées par le « Livre de Job » et il écrit :
« Au fond, Billie Holiday avait tout compris. De sa voix chaude et musquée, écho mélancolique de la plus haute des solitudes, reflet d’un cortège de souffrances intimes trimbalées depuis son adolescence, elle avait donné sa réponse, dans une chanson intitulée Don(t Explain. Ne cherche pas à expliquer, tu es ma joie et ma douleur…
C’est bien d’amour qu’il s’agit, chez Billie comme chez Job. Aimer en dépit de tout. Une ancienne méditation persane me revient en l’écoutant aimer, c’est dire si l’esprit de l’escalier est un état étrange : écoute pour savoir, sache pour faire, fais pour avancer, avance pour trouver, trouve pour te perdre, perds-toi pour t’y retrouver, retrouve-toi pour te connaître, connais-toi pour aimer, aime pour être aimé… (…)
Disloqué par les épreuves, Job a eu besoin de sept jours et sept nuits de silence pour se rassembler. Il m’en a fallu bien davantage pour comprendre que le silence était la vraie musique intérieure de ce livre. »

Contresens absolu ?

Phil dit: à

« la » Yourcenar, dear Wgg, doit sa mondiale célébrité (aujourd’hui bien limitée) plus à son écriture qu’à ses soi-disants propos antisémites sortis de leur contexte. Pensez plutôt à l’indigence des publications en 68, année où elle écrivit « L’oeuvre au noir ». malheureusement il faut séparer la parole intime, dans le cercle familial, de celle des médias.

Chaloux dit: à

Dire qu’on souffrirait davantage pour la chair de sa chair que pour toute autre chair, c’est une pensée petite-bourgeoise digne du dictionnaire de Flaubert. Ma femme-mes-enfants-mon jardin-ma maison-ma pendule etc. Il y a des enfants dont n’est effectivement pas le père mais dont on devient le père. Et l’engagement, et par conséquent la douleur s’il y a matière à douleur, sont tout aussi profonds que si on l’était le père selon la chair.

Bloom dit: à

e débat est doublement refermé !

On s’y prend autrement quand on veut réellement débattre.

Chaloux dit: à

Il faut s’élever contre toute mort imposée ou fermer sa grosse gueule de certifié entreposé dans une annexe.

Widergänger dit: à

De toute façon, il n’y a rien de plus difficile à écrire que ce genre de livre ! Passou utilise pour en rendre compte des mots sujet à caution : « saisissant » ici, « bouleversant » là. Tant de subtilité ne signifie qu’une seule chose : on ne sait pas comment en parler.

On voit bien dans quel pétrin littéraire s’est débattue l’auteure, essayant de limiter le pathétique de l’horreur de la situation en adoptant un ton neutre qui lui permet, selon Passou, d’exposer « avec la vigueur d’une mise au point ». La question qui se pose, c’est : cela suffit-il à en faire une réussite littéraire ? La question reste posée après la lecture du billet. Faut aller le lire pour y apporter une réponse. L’analyse est restée vaine.

Mais on sait déjà avec l’extrait cité que le mot « concaténer », qui appartient au vocabulaire de la rhétorique ne correspond pas tout à fait à la phrase de Passou : « un écrivain déjà, qui a su congédier ses réflexes d’universitaire et touts tentation intellectualiste ». Là, on voit au contraire un écrivain qui tente bien maladroitement, en faisant appel à ses réflexes universitaires justement, de congédier, en vain, le pathétique de la situation, qu’elle ne maîtrise pas littérairement parlant.

Lavande dit: à

et alii 10h58: j’aime bien votre article !

P. comme Paris dit: à

Déjà trois jours d’un WGG sous Kiravi*****,
Encore douze jours, de 9hOO à 3h00.
Éructer donne soif.

Jazzi dit: à

« Mais vous ne lisez pas les commentaires de vos interlocuteurs sinon pour les dénigrer. »

Pas besoin, WGG, ils s’auto détruisent tout seul :

« Cette immixtion soudaine de la rhétorique au sein de ce qui veut passer pour le comble de la souffrance sent son artifice à plein nez. C’est en vérité de très mauvais goût ! »

Widergänger dit: à

En plus, on voit bien que ce qu’elle « concatène », c’est précisément le mythe du sphinx incarné par son propre enfant, qui a fait l’objet de sa thèse ! Donc on sourit quand on lit la phrase de Passou… Il est tombé pile à côté de la plaque !

Jean dit: à

On s’y prend autrement quand on veut réellement débattre. (Bloom)

Il existe mille et une façons de débattre. Prenons garde que dans « débattre » il y a « battre ».

Widergänger dit: à

Jazzi, dis simplment que tu n’as rien compris à mon commentaire, et ce sera plus honnête ! Commentaire pourtant très clair.

Chaloux dit: à

Un pion de collège à face de pou, prétentieux, isolé, qui n’a pas deux sous d’orthographe ni de grammaire, encor moins de jugeote, et dont cette pauvre RDL est la seule planche de salut… Pauvre Blabla.

Lavande dit: à

« Faut aller le lire pour y apporter une réponse »
C’est précisément ce que Passou a fait et c’est en règle générale la raison pour laquelle il écrit ses billets et la raison pour laquelle nous les lisons.
Par contre juger une oeuvre sur un mot (concaténer) qui vous parait mal choisi est un peu léger.
Désolée pour mon ton doucereux mais la pratique des insultes n’est pas trop mon truc. A mon âge on ne se refait pas. Je contredis mais je respecte.

Widergänger dit: à

Lâch-moi, trouducul, tu fatigues et te fatigues en vain ! T’es un gros cornard, tout le monde le sait ici. Il n’y a qu’à te lire.

Chaloux dit: à

En règle générale, quand on s’étonne de l’emploi d’un mot, on ouvre un dictionnaire et on s’interroge sur la cause qu’il l’a fait choisir. Concaténer peut étonner. Mais il est parfaitement à sa place, absolument pas d’ailleurs pour les raisons que donne Blabla l’éplucheur de patates des collèges. Son explication est aussi prétentieuse, vide et sotte que lui. D’ailleurs, de quoi parle ce type qui n’a jamais été foutu de rédiger dix pages correctes dans la langue qu’il est sensé enseigner? Voir sur ce point ses exploits orthographiques sur CAIM. Et accessoirement son sens de délation. On dirait une lettre à la Kommandantur.

Widergänger dit: à

Mais je juge ce passage, pas l’œuvre. Mais je dis simplment que le passage cité ne me montre pas un exemple de maîtrise littéraire d’un genre de livre casse-gueule.

Et il y a aussi un autre raison pour laquelle ce genre de livre m’est suspect, c’est qu’il se refuse justement le pathos. Or, le pathos est précisément ce qui a été vécu. Vouloir le nier est un mensonge à soi-même. Mais faire vivre littérairement le pathos, c’est un sacré enjeu littéraire. Il faut créer une esthétique du pathétique. Le XVIIIè siècle a eu le sien, qui correspondait à l’état d’esprit d l’époque où on pleurait facilement. Ce n’est plus le nôtre après 6 millions de morts dans les camps qui n’ont fait pleuré personne. Il faut donc recréer une esthétique du pathétique. L’extrait cité montre que le chemin est encore largement à conquérir.

Widergänger dit: à

Moi, je ne respecte jamais ce qui n’est pas respectable. J’injurie tant que je peux.

Jazzi dit: à

J’ai probablement mal compris tes commentaires, WGG, mais qu’as-tu voulu dire par là, exactement :

« On avoura que c’est autrement plus grave qu’une leucémie ! »

Et là, c’était certainement de l’humour ?

« Al Asad emploie, lui, la chimiothérapie de groupe. »

Bloom, ce n’est pas parce que je ne suis pas propriétaire que je ne m’intéresse pas au patrimoine mondial. Les hôpitaux sont pleins d’enfants malades, j’ai pu le constater encore récemment en allant rendre visite à un ami à Villejuif.

et alii dit: à

on ouvre un dictionnaire et on s’interroge sur la cause qu’il l’a fait choisir. qu’est ce que cest que ce « qu’il » quelle langue!quelle grammaire! et on prendrait ça pour exemplaire d’une bonne tenue du blog ?on ne comprend plus rien;don’t explain!

Chaloux dit: à

Et aliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, le poêle à merbe, ne fait jamais de faute d’inattention.

Widergänger dit: à

Oui, bien lu, bien vu ! En fret, Jazzi, c’était de l’humour pour Al Assad. Cet humour suggérait que je n’adhérait pas à ce que rapportait Passou de ce livre. Les histoire pathétique de ce genre me font reculer parce qu’elle manque d’universalité. Mais ce n’est put-être pas le cas, le billet ne me permet pas de le savoir; il manque d’analyse, et confond analyse avec un résumé de l’histoire où on a de la peine à s’xtraire de l’idée qu’on nous met dans la position du voyeur, ce dont j’ai une sainte horreur. Là aussi, c’est une question d’esthétique du pathétique. Ménager la position du lecteur n’est pas une chose aisée à construire dans un tel livre.

Moi, j’avais bien aimé un film d’Ozon réalisé sur un thème analogue, qui savait créer une telle esthétique, avec Bruno Cremer dans le rôle du mari noyé. Mais là ? Je n’en sais rien.

christiane dit: à

Alors, la grande critique littéraire du pays de Bray est calmée ?

Chaloux dit: à

Cet homme peut-il être enseignant à Janson de Sailly?
Blabla:
« prétend en remonter à un professeur »
« je n’adhérait pas »
« Les histoire pathétique de ce genre me font reculer parce qu’elle manque d’universalité. »

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Blabla : « Et il y a aussi un autre raison pour laquelle ce genre de livre m’est suspect, c’est qu’il se refuse justement le pathos. Or, le pathos est précisément ce qui a été vécu. « *

Professeur à Janson, on va voir, mais crétin patenté, c’est certain.
Comment peut-on écrire de pareilles sottises? C’est incroyable.

Widergänger dit: à

C’est comme la façon qu’a Robert Bober de raconter son histoire dans l film. Il y a toujours quelque chose qui me choque dans le ton adopté, de même aussi chez Perec, puisque Bober, qui ne s’en cache pas, doit baucoup à Perec. C’est ce ton faussement neutre, cette voix faussement blanche qui finit par devenir un tic littéraire, qui manque de naturel. Or, le naturel c’est aussi le cri de l’horreur dvant l’insoutenable. Et Perec comme Bober racontent ds histoires insoutenables. Mais ils ne les font jamais apparaître comme telles, ils se réfugint lâchement dans la mélancolie et n’osent pas crier. J’aimerais les entendre crier, le cri aussi est réel et mérite toute notre attention. Il manque une esthétique du cri pour parler de ces histoires, racontée toujours sur un ton monocorde qui n’est pas sincère mais joué.

Clopine Trouillefou dit: à

Eh bien, notre hôte a tordu le texte pour l’interpréter, voilà tout, dans un grand élan jobien, que d’aucune ont bien entendu tout de suite copié (une habitude, dans l’incapacité d’avoir une opinion personnelle ?) Mais j’ai déjà remarqué que Pierre Assouline n’était pas trop à l’aise, quand il s’agissait de l’univers féminin. Plus exactement : de l’expression féminine des sentiments d’oppression. Mais au moins tente-t-il bravement sa chance…

Chaloux dit: à

Blabla : « J’aimerais les entendre crier »

c’est vrai que ça n’a pas dû t’arriver souvent!

Hurkhurkhurk!

Clopine Trouillefou dit: à

De plus, je ne suis pas sûre qu’on puisse parler de « critique littéraire », s’agissant de chanson. Mais il est vrai que depuis « le Nobel à Dylan » (soupir)…

Le 11 h 54 est assez visqueux, il me semble. J’ai mis mon pied dedans, la semelle de ma chaussure en est ressortie couverte de crachat, à chaque mot. Mais l’avantage de la stupidité, c’est qu’on peut s’en débarrasser facilement. Il suffit juste d’un bon paillasson pour s’en nettoyer, comme il suffit à certaine de plagier la pensée d’autrui pour tenter de la faire croire issue d’un cerveau qui en est bien incapable.

Widergänger dit: à

Remarque totalement déplacée et vulgaire ! Mais bien digne de pareil énergumène qui passe son temps à étaler sa merde partout où il passe comme la princesse d’Harcourt.

P. comme Paris dit: à

« Si, dans les années soixante, on nous avait dit que dans les années quatre-vingt nous aurions eu autour de nous un groupe de personnes particulièrement intéressées par ce sujet (les camps), nous n’aurions pas misé un sou. […] Nous voulions que quelqu’un réussît à comprendre ce qu’est le monde concentrationnaire. […] Nous avons trouvé une génération intéressée surtout par cet univers. »
Lidia Beccaria Rolfi, survivante du lager de Ravensbrück.

1946 : Primo Levi et Leonardo Debenedetti rédigent, à la demande de l’Armée Rouge, un rapport sur l’organisation du camps de concentration pour juifs de Monowitz.
1961 : Procès d’Eichmann à Jérusalem.
1963-1965 : Procès dit « d’Ausschwitz » à Francfort.

« Mémoires d’Hadrien » de l’écrivain français Marguerite Yourcenar sont publiés en 1951.

Chaloux dit: à

Blabla, ma prose n’a pas encore le pouvoir couvrant -et puant- de la tienne. Heureusement pour moi…
Tu n’es ni juif, ni noble, ni écrivain, ni particulièrement lettré. Tu n’es que le Lucky-Luke du copier-coller, tu plagies plus vite que ton ombre. Faible gloire. Arrête de nous emmerder.

Widergänger dit: à

Mais c’est intéressant justement au sujet de notre réflexion justement, Jazzi ! Tu as parfaitment raison de mettre n rapport le cri de l’enfant-roi qui se manifeste jusqu’à des âges qui n’ont plus de nom (on entend sans arrêt les élèves, surtout les filles, hurler même chez les plus grands au collège Janson et ça porte sous les verrières !) et le ton monocorde de Perec et Bober, qui n’osent pas crier. L’hystérie bêtifiante de l’adolescence pleine de grâce selon les parents avec le deuil au ton mortifère de l’autre, c’est notre époque ça !

christiane dit: à

Mes commentaires sont visqueux ? et les vôtres, Clopine, toujours à tenter de me dénigrer. Vous êtes dans un cloaque de haine qui vous engloutit. « Visqueux » oui, un terme qui vous décrit parfaitement.
Votre raisonnement est poussif, bancal comme d’habitude car vous n’aimez pas être mise face à votre bêtise et vos fanfaronades.
Au fait, vous aviez écrit à Bérénice que je vous avez couverte de commentaires vulgaires mais que vous n’aviez pas le temps de les rechercher. Bien dommage pour quelqu’un qui demande des preuves à propos de cette scène réellement écrite dans un commentaire puis effacée bien que vous ayez glissé à un de vos interlocuteurs : Oh, un commentaire ça ne compte pas ! on écrit ça vite dans le feu de la conversation.
Vous n’êtes pas quelqu’un d’intègre. Vous jouez l’innocente, la victime. Mais vous êtes en réalité quelqu’un de fourbe.
Allez je vous laisse la possibilité de répondre. Ce sera sans surprise car vous écrivez toujours les mêmes choses. N’oubliez pas de copier-coller mes commentaires « vulgaires » destinés à votre personne sous pseudo !

Widergänger dit: à

Or, il y a quand même de quoi crier et d’autant plus quand on lit ce qu’écrivent certains Juifs allemands en 1848 dont les propos, un siècle et demi plus tard, acquièrent comme le bon vin une singulière portée.

Tel le fondateur de l’association pour la culture et la science juive, Leopold Zunz, qui écrit à cette époque : « Die Pöbelstürme gegen Juden in einzelnen Gegenden werden spurlos wie anderer Unfug vorübergehen und die Freiheit wird bleiben. » (Les assauts de la populace contre les Juifs passeront sans laisser de traces comme d’autres sottises. » Et le rabbin Ludwig Philippson de Magdebourg qui écrit dans un journal juif qu’il a fondé, Die Allgemeine Zeitung des Judentums:

« Wir erkennen unsere Sache fortan als keine besondere mehr, sie ist eins mit der Sache des Vaterlandes, sie wird mit dieser siegen oder fallen. Wir sind und wollen Deutsche sein ! Wir haben und wünschen kein anderes Vaterland als das deutsche ! Nur dem Glauben nach sind wir Israeliten, in allem Übrigen gehören wir aufs innigste dem Staate an, in dem wir leben ! »

(« Désormais nous ne reconnaissons plus notre cause comme une cause particulière aux Juifs, elle fait cause commune avec la cause de la patrie, elle vaincra avec elle, ou sombrera. Nous sommes et nous voulons être des Allemands ! Nous n’avons et nous ne souhaitons pas avoir d’autre patrie que l’Allemagne ! Seule notre foi fait de nous des Israélites, mais pour tout le reste nous sommes intimement attachés à l’État où nous vivons. »)

Malheureusement pareille et admirable naïveté n’est plus aujourd’hui permise.

closer dit: à

« ,sons sens m’échappe totalement »

Peu importe DHH, hamlet est un artiste. Il semble que très peu ici ici l’apprécient vraiment. Relisez son texte de 23h20; la lumière se fait petit à petit…Il y a du canular et de la réflexion. C’est ce qui fait son charme.

Bloom dit: à

ML, franchement, quand on voit l’attitude des « adultes » sur ce blog, on se dit que les ados ont au moins pour eux l’excuse de l’immaturité…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…autoformation facile, surtout, à l’enseigne de la rose des couleurs, et autre rose des vents,…d’un point à l’autre complémentaire,…
…et, les sens d’un pôle,…changeant, se marquer, ses univers personnels, et stratégiques de l’infiniment petit à nivellements divers,…
…répertorier, sa géographie des sensibilités à tout connaître,…
…s’organiser, en artiste naturel,…techniques des uns aux autres,…
…vraiment etc,…

Jazzi dit: à

« Or, il y a quand même de quoi crier et d’autant plus quand on lit ce qu’écrivent certains Juifs allemands en 1848 »

Un jour, j’ai eu l’outrecuidance d’écrire ici, WGG, que pour tenter de comprendre comment la Shoah avait pu avoir lieu, il conviendrait aussi d’examiner la responsabilité de certains juifs. Je citais le livre sur la rafle du vél d’hiv’ d’Adam Rayski, qui mettait alors en cause le Consistoire de Paris, poussant les juifs à aller s’inscrire en masse auprès de l’administration française. Que n’ai-je pas entendu de ta part !

DHH dit: à

@jazzi
le consistoire etait responsable peut-être. mais c’est par aveuglement, victime de cette obsession de légalisme, qui a fait que les juifs ont toujours mis un point d’honneur à respecter les lois de la république ,animés du sentiment de tout ce qu’ils devaient à une France qui en avait fait des citoyens à part entière

christiane dit: à

@closer dit: 18 avril 2018 à 12 h 51 min
Je ressens les mêmes impressions. dans des commentaires longs , au contenu répétitif soudain une phrase se lit, différente, sortant d’une uniformité de mouvement de toupie. Il prend appui sur elle et décoche sa flèche, la question importante.
Ainsi, dans celui de 23h20, après le jeu chaotique des « problématique » arrive la question de Job et la réponse de Dieu, en apparence sans rapport avec la question : « Où étais-tu…. » et ce lien entre la grâce et l’inquiétude.
« Don’t explain »…
N’explique pas… dis simplement que tu resteras… Tu es ma joie et ma douleur
Ma vie est l’amour de toi… N’explique pas…
Qui pardonne à qui ?

Bloom dit: à

une France qui en avait fait des citoyens à part entière

Et cette France, faut-il le rappeler, est celle de la Révolution française. Celle qui les déchut de leur nationalité fut la France de Vichy.
Le légalisme était celui des adultes: mon père a découpé l’étoile jaune que ma grand-mère était allée récupérer au commissariat. Elle y est retournée et il a remis ça…Les enfants sont parfois moins c… que les adultes.

Sergio dit: à

Sympathique, ces romans médicaux… Ca donne un moral d’acier ! Des fois qu’on ignore…

Jazzi dit: à

Où commence et où finit la collaboration, DHH. On peut toujours trouver des excuses, mais les faits sont têtus. On peut aussi trouver des excuses au jeune Lacombe Lucien, qui hésita entre entrer dans la résistance et qui choisit finalement d’intégrer la milice…

Sergio dit: à

Jazzi dit: 18 avril 2018 à 13 h 16 min
le Consistoire de Paris, poussant les juifs à aller s’inscrire en masse auprès de l’administration française.

A Nancy, il y a eu une grande rafle : mais les Juifs ont été prévenus par… La police !

C’est pas maintenant, Lepen à mort, qu’elle ferait cela…

Jazzi dit: à

A Paris aussi, Sergio, beaucoup de flics étant mariés à des concierges, prévinrent à temps leurs locataires. Résultat, sur le nombre total des fichés, la moitié fut raflée…

Sergio dit: à

Jazzi dit: 18 avril 2018 à 13 h 58 min
mariés à des concierges,

Gloire à ces madame Dodin !

Sergio dit: à

Et puis, si on ne connaît pas la vie paradisiaque des hostos…

la vie dans les bois dit: à

« Le souffle des enfants »

Hélène Braun

La Seconde Guerre mondiale en Périgord. L’occupant nazi et ses auxiliaires massacrent les résistants qui s’opposent à eux et les Juifs qu’ils poursuivent de leur haine. Les Braun, réfugiés d’Alsace-Lorraine à Périgueux, ont le souci de sauver d’abord leurs jeunes enfants, Armand et Denise. Ils y parviennent. Avec eux, des dizaines d’enfants ont survécu, cachés au préventorium des Fougères, près de Brantôme en Dordogne. Curieusement, pendant plus de soixante ans cet épisode a été comme effacé de la mémoire collective locale. À partir des quelques souvenirs de son mari, Armand, et de sa belle-sœur, Denise, Hélène Braun a enquêté pendant des années. Elle fait revivre le quotidien des Fougères, décrit les épreuves subies sous l’Occupation par les habitants de Brantôme et de la région, rend hommage à l’action héroïque du directeur du préventorium, Pierre Bouty et de son épouse Marguerite, qui n’ont jamais rien dit, même le danger passé. Le lecteur découvrira aussi les figures d’André Devillard, félibre et maire de Brantôme, de René Redouté, policier résistant, et d’autres héros encore qui ne méritaient pas d’être oubliés.
http://les-editions-secrets-de-pays.fr

DHH dit: à

@LVDB
ces gens sont-ils inscrits au muer des justes ?

la vie dans les bois dit: à

quelle importance deachach. L’important l’est plus qu’ un tableau d’honneur israélien Nan?

Lavande dit: à

Le livre que je suis en train de lire:

« On croit rentrer dans un polar qui se déroulerait sous l’Occupation à l’ombre du vénérable musée de l’Homme à Paris, mais c’est un récit implacable, une recherche de la vérité à travers des dédales d’archives poussiéreuses.

Un soir de 2003, Michael Freund, qui s’est longtemps appelé Michael Legendre, regarde un documentaire sur les Dogons, une première mission de deux femmes ethnologues. L’une est interviewée, Denise Paulme, et on lui demande ce qu’est devenue l’autre, Deborah Lifchitz. Il est surpris par la réponse : «Mais je n’en sais rien, moi. Pourquoi est-ce que vous me demandez ça ?» Denise Paulme pouvait-elle ignorer le sort de sa collègue, juive d’Europe de l’Est, disparue en 1942 ?

Il part à la quête de ce qui est arrivé à Deborah L. et tombe sur le livre de mémoire d’Alice Courouble : Amie des juifs. Catholique, Alice Courouble avait, avec d’autres Français, porté l’étoile jaune par solidarité. Arrêtée, enfermée à la caserne des Tourelles à Paris, elle raconte les scènes de désespoir des femmes juives qui vont être déportées : «Elle attend l’heure. Deborah L.,qui naguère explorait l’Abyssinie, déchire des lettres.» Freund va plonger dans les documents enfouis dans des cartons oubliés. Cherchant Deborah L., il croise l’histoire de son père. Pendant cinquante ans, il a tout ignoré de Julius Abrahamer, juif polonais, mort avant sa naissance, dont il ne portait pas le nom : sa mère avait auparavant fait un mariage blanc avec un Legendre pour fuir l’Autriche envahie par les Allemands. A la fin de ce livre de recherche historique qui se lit comme un très beau roman autobiographique, on connaîtra le destin tragique de Deborah et de Julius, ces deux immigrés naturalisés français que personne n’a pu sauver de la mort à Auschwitz. Et Freund pourra enfin s’appeler Michael Abrahamer.
Annette Levy Willard

La disparition de Deborah L. de Michael Freund Seuil, 224 pp., 19 €.

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 18 avril 2018 à 13 h 16 min
Mais tu fais un complt contre-sens sur mon commentaire, Jazzi ! Je n mets nullement en cause cs deux responsables Juifs allemands. Au contraire, je leur rends hommage ! Je les ai cités pour montrer justement à quel point leur désir d’assimilation était vif et profond et sincère et combien ls propos d’Hitler était une pure aberration sociologique et politique avant d’être une monstruosité morale et politique, un véritable trahison de l’Allemagne.

Et quant au consistoire israélite pendant l’occupation, il a joué son rôle officiel et ne pouvait pas dire autre chose. Lui faire porter le chapeau est un contre-sens total sur l’histoire et un monstruosité morale.

DHH dit: à

@lvdb
le mur des justes, dans l’allée des justes, dans le quatrième arrondissement de Paris, répertorie des noms d’hommes et de femmes de France qui font d’abord honneur à la France

Widergänger dit: à

Il ne s’agit pas de tableau d’honneur, il s’agit de la mémoire reconnue officiellement par un pays. Ce n’est pas tout à fait pareil ! Et ça n’a pas la même portée.

la vie dans les bois dit: à

Kesk’ elle raconte la kapo deachach, elle fait porter des chapeaux trop grands pour elle.Quant à l autre dément de l’e-haine qu’ il commence par soigner son imposture.

closer dit: à

« Je citais le livre sur la rafle du vél d’hiv’ d’Adam Rayski, qui mettait alors en cause le Consistoire de Paris, poussant les juifs à aller s’inscrire en masse auprès de l’administration française. Que n’ai-je pas entendu de ta part ! » Barozzi

DHH, je comprends que beaucoup de juifs se soient inscrits par légalisme, mais même s’ils avaient pu faire confiance au gouvernement de Vichy, le Consistoire aurait tout de même pu penser à cette circonstance « énorme »: la France était occupée par les allemands, les nazis, les séides de Hitler dont le bréviaire était « Mein Kampf »! Les registres comportant les noms et adresses des juifs pouvaient tomber à tout moment dans leurs mains. Je ne sais pas si la phrase de Baroze « les pousser à s’inscrire en masse » correspond à la réalité, mais le Consistoire aurait pu au minimum observer une neutralité diplomatique, ne pas se mettre dans l’illégalité certes mais peut-être faire passer discrètement des messages de prudence…

Widergänger dit: à

En Allemagne, c’est la Révolution de 1848 qui a fait des Juifs d’Allemagne des citoyens allemands. 60 ans de retard sur la France. Et moins d’un siècle plus tard, 1935-1848 = 87 ans ! Une vie d’homme ! ce statut était mis à bas par le pouvoir en Allemagne. Et entre les deux, beaucoup d’humiliations pour les Juifs, y compris pour les plus éminents d’entre eux comme Einstein. C’est l’histoire de l’Europe. Pas de quoi être fier. Et à Berlin aujourd’hui, l’école juive à l’est est obligée de se barricader derrière d’épaisses grilles et des caméras de survillance partout.

Widergänger dit: à

Que de naïvetés ! Des messages de prudence ! Tu parles ! Comme si les Juifs pouvaient faire autrement que d’aller s’inscrire ! La bêtise poussée à ce point, c’est un crime.

la vie dans les bois dit: à

Paris collabos unissez-vous.

Widergänger dit: à

la vie dans les bois dit: 18 avril 2018 à 16 h 11 min
Nettoie tes écuries d’Augias, la grognasse des culs de basses fosses !

Widergänger dit: à

Par exemple, ma grand-mère ne pouvait pas circuler par le train sans présenter son autorisation de circulation donnée par l’ambassade de Pologne, que j’ai publiée sur mon blog. Les Français ne savent rien de la condition réelle des Juifs pendant la guerre, ils n’ont jamais cherché à savoir non plus ! Ils s’en fo.utent à vrai dire totalement.

la vie dans les bois dit: à

Le dément de l e-haine est un imposteur et un antisémite. Je n ai pas dit autre chose. Thinkofit.

Widergänger dit: à

Et avant la guerre, c’était pareil ! Elle devait présenter son passeport et indiquer où ell allait. Mais tout le monde s’en fo.ut. Elle est allée en cure thermale à Vichy…pour soigner ses maux de jambes dont elle parle dans un lettre à mon père durant la drôle de guerre. Après cinq jours debout dans le wagon à bestiaux, j me demande toujours dans quel état elle est arrivée à Auschwitz.

Widergänger dit: à

la vie dans les bois dit: 18 avril 2018 à 16 h 25 min
Tu peux dire ce que tu veux tartignole ! C’est toi qui te montre telle que tu es, grotesque et pourrie jusqu’au trognon. Et pas mal cinglée pour tenir pareils propos me concernant.

closer dit: à

Tu es vraiment bête à pleurer mon pauvre WG! J’ai bien précisé que le Consistoire ne pouvait évidemment pas se mettre dans l’illégalité mais entre ça et pousser les juifs à s’inscrire « en masse », il y avait peut-être des attitudes de prudence possible…

Widergänger dit: à

Non, pas d’autre attitude de prudence possible. Faut être ignorant de la situation où se trouvaient les Juifs chaque jour pour ne pas comprendre ça ! En tant qu’institution juive, elle ne pouvait pas dire autre chose. Les Juifs ne savaient pas du tout c qui les attendaient. Ma grand-mère croit encore qu’elle va travailler en Allemagne au moment de dire adieu à mon père et lui promet qu’ils se reverront, et elle lui dit qu’il ne doit plus mettre son « anneau » (=étoile). Vous ne comprenez rien.

Delaporte dit: à

On retire aujourd’hui sa décoration à Hassad, mais ce sera pour la lui redonner demain, ou à l’un de ses successeurs… Le scandale des décorations :

« La France a engagé une procédure de retrait de la Légion d’honneur attribuée au président syrien Bachar al-Assad, a déclaré lundi soir l’entourage du président Emmanuel Macron. Le président syrien avait été fait grand-croix (le plus haut grade) de la Légion d’honneur par Jacques Chirac en 2001, peu après avoir succédé à son père Hafez al-Assad à la tête du pays. »

Delaporte dit: à

Lanzmann avait traité cette histoire de la complicité des consistoires dans « Le Dernier des injustes », en prenant d’ailleurs partie. C’est ce qu’on a beaucoup reproché, en sens inverse, à Hannah Arendt. Un fait de l’histoire de la Shoah qui n’a pas fini de faire polémique…

closer dit: à

Non les français ne s’en foutaient pas:

 » « Jusqu’aux événements de 1942, globalement, les Juifs sont perçus comme une catégorie de réprouvés, une parmi d’autres, avec les communistes, les francs-maçons, les militants des organisations de gauche, les gaullistes, les étrangers suspects et autres éléments malsains dénoncés par le régime. […]
Avec un temps de retard sur le mouvement général de dégradation à l’égard du régime, l’opinion bouge enfin devant les arrestations en masse de l’été 1942 . […]
Les protestations des pasteurs et du Comité national de l’Eglise réformée, les réactions des évêques, où la force des paroles de l’archevêque de Toulouse et de l’évêque de Montauban tranche avec le souci de mesure et de loyalisme de beaucoup d’autres, brisent la complicité du silence.
( La protestation de l’archevêque de Toulouse, Mgr SALIEGE, interdite, mais diffusée partout clandestinement, date du 20 août ; celle de l’évêque de Montauban, Mgr THEAS, du 26 août 1942 )
Elles s’ajoutent à l’émotion provoquée par le spectacle des rafles, des transports, des séparations entre enfants et parents ou par les images et les récits qui en sont répandus. […]
Ces facteurs émotionnels ont joué sur le retournement de l’opinion à l’égard des Juifs et sur le développement de toute une chaîne de solidarités silencieuses qui permettront de sauver des milliers de vies ».
Pierre LABORIE, L’Opinion française sous Vichy, Le Seuil, 1990.

Widergänger dit: à

Et en plus, vous vous fo.utez totalement ce que toute cette ignorance a produit ensuite dans les familles comme la mienne de malentendus où mon frère cadet par exemple se moquait de sa grand-mère déportée et donc de mon père parce qu’il disait qu’elle aurait dû partir de Paris. Alors que c’était totalement impossible. Elle était prise dans la nasse. Mais comme mon père préférait resté muet sur toutes ces questions, et comme ma mère n’avait aucune réponse satisfaisante à donner, les choses restaient dans un brouillard pire que la vérité. Mais tout le monde s’en fo.ut.

Widergänger dit: à

Non, Lanzmann a parlé des Judenräte pas du consistoire à Paris, qui n’a pas du tout le même statut juridique. Annette Wieviorka s’est longuement expliqué sur ce sujet. Il ne faut pas confondre les uns et les autres. Au reste, les Juifs du consistoire ont aussi été déportés et assassinés.

Widergänger dit: à

La communauté juive a en partie été sauvée pendant la guerre par ds Français, c’est vrai. Mais cela n’a pas empêché après la guerre le manque total de compassion pour le sort des Juifs, les confusions les plus grandes entre déportés politique, raciale ou pour fait de résistance. C’était même comme ça dans ma propre famille !

Gérard dit: à

Parcourant la suite de commentaires, je m’étonne qu’à peu près aucun n’évoque les deux livres décrits dans ce billet

Widergänger dit: à

C’est un Israélien qui vit à Berlin depuis peu. Il a été agressé par un Arabe parce qu’il portait une kippa qu’un ami venait de lui offrir. Il voulait tester s’il se ferait agresser dans la rue en la portant. Il n’a pas tardé à obtnir la réponse qu’il cherchait :

„Ich fühle mich nicht mehr sicher, mit der Kippa auf die Straße zu gehen“, sagte der Israeli im BILD-Gespräch. Er sei enttäuscht, dass niemand geholfen habe. Anders als zunächst berichtet, sei er kein Jude, aber Israeli.
Die Kippa habe er von einem Freund geschenkt bekommen. Er habe sie für ein « Experiment » getragen, teilte er BILD mit. Sein Freund habe ihn gewarnt, mit einer Kippa durch Berlin zu laufen. Adam wollte testen, ob wirklich etwas passiert.
(Bild Zeitung)

« Je ne me sens plus en sécurité en marchant dans la rue avec une kippa », dit-il. Il est déçu que personne ne l’ait aidé. Contrairement à ce qui avait été rapporté précédemment, il n’est pas Juif mais Israélien (sic!).

Il avait reçu la kippa d’un ami en cadeau. Il l’avait portée pour faire une « expérience », confiait-il à Bild. Son ami l’avait mis en garde s’il portait une kippa dans la rue à travers Berlin. Adam voulait tester pour voir c qui se passerait vraiment. »
________
Il a été servi ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Mais ça peut aussi arriver à Paris.

Widergänger dit: à

Le Courage de dire non rassemble les entretiens inédits de Mario Rigoni Stern de 1963 à sa mort en 2008. Survivant de la guerre et des camps mais aussi conteur des montagnes, de la forêt et de la terre, Rigoni, celui dont son ami Primo Levi dira qu’il avait su « garder son authenticité dans notre époque de fous », fait partie des grands protagonistes du XXe siècle.

320 p. – 15 €

Textes réunis et présentés
par Giuseppe Mendicine
Traduit de l’italien par Stéphanie Laporte
Les Belles-Lettres

« Il avait survécu, quand tant d’autres étaient morts, à plusieurs guerres et périodes de captivité. Il se sentait responsable envers ceux qui ne pouvaient plus parler. Mais écrire ne lui suffisait pas. Il avait aussi le devoir et le plaisir de l’hospitalité, l’attention à la sensibilité d’autrui et l’intérêt pour la conversation, avec une façon caractéristique de rythmer les mots et les concepts, et il avait quelque chose de plus : le désir, l’urgence presque, de perpétuer le souvenir d’événements de la petite et de la grande histoire, de chercher la raison de tant de tragédies et d’erreurs qui ne sont jamais inévitables.

Tel est aussi le but de ces entretiens : raconter, reconstruire, transmettre, avec cette liberté et cette immédiateté que seule la spontanéité du dialogue peut atteindre. (…) Lire ces conversations, c’est un peu comme retrouver ou découvrir un ami. Le temps semble s’arrêter et on se prend à imaginer que d’autres façons de vivre sont possibles. »

Enfance et adolescence sous la Grande guerre, guerre en Russie, retour chez soi, travail, réflexions sur l’écriture, sur la force magique de la nature : Mario Rigoni Stern (1921-2008) aborde chaque question avec la clarté de ceux qui ont assisté à l’un des moments les plus dramatiques de l’histoire. Une œuvre précieuse et émouvante (Le Sergent dans la neige, L’année de la victoire, Les saisons de Giacomo), mais aussi un homme d’une très haute conscience morale.

Widergänger dit: à

« pas Juif mais Israélien », c’est la meilleure du jour, ça, je crois bien ! Et c’est le Bild Zeitung qui nous la fournit. La frontière entre agresseur et presse chargée d’en rendre compte devient soudain floue…

Sergio dit: à

« En attendant, il est métamorphosé : plus de cheveux, le visage gonflé, les muscle fondus, le teint d’une autre que lui-même, la voix et l’odeur aussi : »

Quand même, c’est bien documenté… Très fort !

Jazzi dit: à

« Adler ne perçoit pas dans l’UGIF la mécanique d’emblée coercitive du Judenrat. Il insiste sur l’alliance d’intérêts objectifs des « notables juifs français », à la fois ceux du Consistoire, l’organisme fondé depuis 1808 pour représenter les Juifs devant les pouvoirs publics, et ceux de l’UGIF. Il pointe les connexions multiples qui les lient aux dirigeants de Vichy. Pour cet ancien résistant devenu professeur à l’université de Melbourne, la myopie politique de ces « notables », trouvant sa source dans des préjugés de classe et de nationalité, a retardé l’éveil d’une résistance juive unifiée et a abandonné à leur sort les Juifs étrangers de zone nord. En dépit de ses bonnes intentions, « la bourgeoisie européenne » qui se trouvait à la tête des Conseils juifs aurait manqué de cet esprit de combat qui ne pouvait jaillir que des « forces populaires »  Dans ce qu’il désigne du terme générique de « judaïsme officiel », Jacques Adler englobe donc à la fois les dirigeants du Consistoire, comme le conseiller d’État Jacques Helbronner et ceux de l’UGIF. »

Widergänger dit: à

Jazzi, tu s malhonnête. Le titre c’est « collaboration ou résistance? » Donc les choses sont moins évidentes que tu ne l’affirmes à la va-vite sans rgarder aux dégâts que tu causes et aux erreurs ! Le livre de Maurice Rajsfus, Des Juifs dans la Collaboration, EDI, 1980, manque de scientificité, ce n’est pas un historin professionnel. Il est excessif.

Mon père, par xemple, était inscrit à l’UGIF, comm tous les Juifs, c’était obligatoire. C’est grâce à l’UGIF qu’il a pu faire parvenir à ma grand-mère un colis de vivre quand elle était encore au camp de Drancy. C’est grâce probablement aussi à UGIF qu’il a pu savoir où elle se trouvait exactement parce que pendant plusieurs jours après son arrestation le 29 octobre 1942 à son domicile 35 rue Godot de Mauroy, il ne savait absolument pas où sa mère se trouvait. Ce n’est pas là de la collaboration !

Widergänger dit: à

L’UGIF n’a jamais été l’équivalent d’un Judenrat de Pologne. Mais a-t-on seulmnt le droit de qualifier aujourd’hui les Judenräte de « collabos ». C’est oublier tout le contexte de l’épqoue, les traditions juives face à leurs persécuteurs tout au long des siècles et des millénaires depuis l’Antiquité.

poussière dit: à

La frontière entre agresseur et presse chargée d’en rendre compte devient soudain floue…

faut vous faire soigner mon pauvre vieux

Phil dit: à

La presse allemande ajoute que ce genre d’incidents est fréquent en France depuis des années. L’Allemagne va mettre bon ordre à ces dérives.
En attendant la gare principale de Berlin sera fermée ce vendredi pour désamorcer une bombe d’une tonne et demie lâchée par nos amis anglais. C’est l’origine du « blockbuster » qui désigne aujourd’hui un film débile.

Jazzi dit: à

C’est pourtant clair, non, WGG ?

« Il (Adler) insiste sur l’alliance d’intérêts objectifs des « notables juifs français », à la fois ceux du C.onsistoire, l’organisme fondé depuis 1808 pour représenter les Juifs devant les pouvoirs publics, et ceux de l’UGIF. Il pointe les co.nnexions multiples qui les lient aux dirigeants de Vichy. Pour cet ancien résistant devenu professeur à l’université de Melbourne, la myopie politique de ces « notables », trouvant sa source dans des préjugés de classe et de nationalité, a retardé l’éveil d’une résistance juive unifiée et a abandonné à leur sort les Juifs étrangers de zone nord. »

Widergänger dit: à

Poursuis ta lecture, Jazzi, tu verras que c’est pas du tout ce que tu crois.

Jazzi dit: à

Difficile d’admettre qu’il y eut des « Damnés » de tous les côtés, WGG…

closer dit: à

L’article du Monde essaye désespérément de trouver des traces d’antisémitisme d’extrême droite en Allemagne (en général des déclaration de septuagénaires et au-delà, sans conséquences concrètes) mais, EN PRATIQUE, toutes les agressions physiques et verbales directes de juifs viennent des milieux arabo musulmans.

Même chose en France.

Jean Langoncet dit: à

@ toutes les agressions physiques et verbales directes de juifs viennent des milieux arabo musulmans.

On se demande bien pourquoi

Jean Langoncet dit: à

indirectement, notez

Jean dit: à

 » ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi  »

C’est le genre de choses qu’on pense et qu’on dit avant. Mais ensuite, la disparition de l’être cher — enfant, chérie tendre, mère adorée etc etc — signe surtout la possibilité d’être sans lui. C’est le verre plein et le verre vide : il y a autant d’avantages à en être débarrassé que d’inconvénients à en être privé. Ne serait-ce que parce qu’il va s’agir de s’inventer une nouvelle vie. Il serait tout de même temps d’admettre que la mort des autres présente plus d’avantages que d’inconvénients. Mais si j’en juge par le ressassement des commentaires à propos d’événements si anciens qu’ils n’intéressent plus guère personne, tout le monde n’en est pas convaincu, surtout dans les rangs des habitus de ce blog.

Jean Langoncet dit: à

l’intérêt n’exclut pas l’ancienneté. « on s’en fout comme de l’an 40 » est passé dans le langage courant pour le signifier

closer dit: à

Tu nous diras ce que tu penses de « « Mes provinciales », Annibal.

La montée à Paris, c’est ton histoire, non?

Delaporte dit: à

C’est à une femme pilote, Tammie Jo Shults, qu’on doit cet extraordinaire épisode de l’aviation civile, un sauvetage inespéré avec seulement un mort. Comme quoi, être une femme, comme le chantait Sardou, peut vous valoir le jackpot :

« Des secours peuvent-ils nous rejoindre sur la piste ? Nous avons des passagers blessés ». « Votre avion est-il en feu ? » « Non, mais il en manque une partie. On me dit qu’il y a un trou et que quelqu’un est sorti ». Dans cette conversation enregistrée mardi entre la tour de contrôle de Philadelphie et la pilote du Boeing 737 de la Southwest Airlines, rien ne laisse transparaître de la panique qui a gagné l’appareil après l’explosion du réacteur gauche. Ce spectaculaire accident a coûté la vie à l’un des 144 passagers. Si le bilan n’est pas plus lourd, c’est pour nombre d’entre eux grâce à , qui se trouvait aux commandes de l’appareil. Parisien

Jean dit: à

J’aurais souhaité signer désormais mes commentaires du pseudo  » Incertain Ploum « , mais, apparemment, ça ne plaît pas à la modération qui m’a sucré ceux que j’avais cru pouvoir signer ainsi. Il est légitime d’être régulièrement fatigué de soi et le changement de pseudo aide peut-être à se réinventer quelque peu. C’est sans doute très illusoire mais après tout, si Je n’est pas un Autre, en tout cas Jeu est des Nôtres.
 » Incertain Ploum  » : je me suis dit que, peut-être, Michaux a pensé que son anti-héros d’ « Un certain Plume » était un personnage à la personnalité incertaine, peut-être inexistante, et qu’il faut « pousser » à être ce qu’il n’est pas ; mais après tout, se dit sans doute Plume, être ça plutôt qu’autre chose, pourquoi pas. C’est ainsi que les aventures de Plume et les textes décrivant les multiples transformations subies par un narrateur s’éclairent réciproquement. Ce qui me paraît très révélateurs dans beaucoup de commentaires postés ici (ceux de Widergänger mais pas seulement) c’est leur obstination à s’enfermer dans une identité et une seule ; d’où leur agressivité à l’égard des manifestations d’identités autres.

En effet dit: à

Plume et les culs-de-jatte grimpants

Jazzi dit: à

« La députée Olivia Grégoire est la nouvelle compagne de Manuel Valls »

Et Delaporte ne nous a rien dit !

Jean dit: à

 » Faire son deuil  » : est-ce que quelqu’un a jamais fait l’éloge de ce procès, dont la nécessité vitale doit être admise ? Période, nécessaire, intense, amis TRANSITOIRE. Le deuil perpétuel est un attentat contre la vie.
Facile à dire : qu’est-ce que je vais bien pouvoir inventer qui soit à la hauteur de ce que j’ai vécu avec elle ? Peut-être faudrait-il être capable de vivre comme vivent certaines victimes d’un AVC qui, ayant tout oublié, acceptent le présent avec un émerveillement enfantin, que ne vient tempérer aucune comparaison.

Jean Langoncet dit: à

En effet … Plume et les culs-de-jatte

Widergänger dit: à

Comme quoi, c’est pas facil de communiqur avec autrui, Jean. Surtout quand l’autre est mal intentionné, malveillant à notre égard. Mais non, mon pauvre chéri ! Je me sens à l’aise dans de multiples identités. C’est simplement que tu me connais très mal et que tu n’as jamais cherché à me connaître à vrai dire, te fiant à tes petits préjugés bien à l’aise dans ton petit monde petit bourgeois, mon choux. Si seulement déjà j’étais sûr d’avoir une identité ! Essaie de lire Loin de moi, de Cl. Rosset, ça te changera de tes petits préjugés à la con.

Jean dit: à

mais il continue vaille que vaille à avancer, armé de la seule certitude que cette vie-là ravie à jamais lui manquera toute sa vie.

Il me semble que la lecture de Proust nous prémunit contre ce genre de certitude mortifère. L’oeuvre de Proust est par excellence le livre des transformations.Voyez Madame Verdurin. Voyez Charlus.

Delaporte dit: à

« Et Delaporte ne nous a rien dit ! »

Mon cher Jacuzzi, c’était tellement prévisible, ce divorce ! Une grosse brute politique mariée à une ravissante violoniste… Est-ce que ça pouvait durer éternellement ?

Jean dit: à

Si seulement déjà j’étais sûr d’avoir une identité ! (Widergänger)

Il me fait rire ! Il pense et dit la même chose que moi et puis, dans la foulée, il m’injurie. Voilà en effet un transformiste de première classe !

closer dit: à

« Essaie de lire Loin de moi, de Cl. Rosset, ça te changera de tes petits préjugés à la con. »

Quelle condescendance! Jean n’a pas besoin d’essayer. « Loin de moi » est parfaitement accessible à tous les commentateurs de ce blog…

Jean dit: à

« Loin de moi » est parfaitement accessible à tous les commentateurs de ce blog…

Tout ce que j’ai lu de Clément Rosset m’a paru en effet à la fois très accessible, tout en étant juste, intelligent, profond, lumineux. C’est un maître de l’essai, à coup sûr.

J’ai eu le plaisir de causer avec lui un matin de choses et d’autres, sous les arcades du premier étage. Je ne le connaissais pas particulièrement ; il m’était apparu comme une être doux, modeste, accueillant.

Jean dit: à

J’ai eu le plaisir de causer avec lui un matin de choses et d’autres, sous les arcades du premier étage.

C’était il y a longtemps. Naguère ? Jadis ? il avait déjà publié son premier livre. Nous étions tous très impressionnés.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet try this.
La casa de appel.
Bella ciao

«Nous occupons Sciences Po parce que Macron en est sorti, et que nous ne voulons pas finir comme lui». 

la vie dans les bois dit: à

Bouh
La casa de papel

rose dit: à

DHH dit: 18 avril 2018 à 9 h 24 min
j’aimerais comprendre ce qu’a écrit Hamlet avec son texte sans ponctuation

DHH
me voilà stupéfaite : je n’ ai pas lu ce texte sans pinctuation ; je l’ ai lu comme ponctué et l’ ai pris très au sérieux comme un seul souffle jaillissant.
Je l’ ai compris comme posant le fait d’ écrire sur ce sujet d’ une indécence rare. L’ indicible devant le rester devant de telles atrocités.
Et comment demander pardon devant l’ intrusion commise restait la seule solution envisageable. C’ est un cri du coeur ce texte.

rose dit: à

non DHh,
DHH dit: 18 avril 2018 à 8 h 33 min
@Rose
sur MASADA il y a un ouvrage très sérieux d’une grande solidité historique de Mireille Hadas_Lebel intitulé simplement MASADA.
le connaissez -vous?

pas encore.
je suis fascinée par ce lieu qui est une splendeur.
à la proue du navire, des colonnades antiques, des frises

Delaporte dit: à

Belle déclaration de l’écrivain David Grossman, lors de la remise d’un prix :

« Israël a été établi pour que le peuple juif, qui ne s’est presque jamais senti chez soi nulle part au monde, ait enfin un foyer. Aujourd’hui, après 70 ans de réussites étonnantes dans tant de domaines, Israël, avec toute sa force, est peut-être une forteresse. Mais ce n’est toujours pas un foyer. Les Israéliens n’auront pas de foyer tant que les Palestiniens n’auront pas le leur. »

et alii dit: à

Les disparus, Daniel Mendelsohn,

Soleil vert dit: à

>Jean  » Mais ensuite, la disparition de l’être cher — enfant, chérie tendre, mère adorée etc etc — signe surtout la possibilité d’être sans lui. C’est le verre plein et le verre vide : il y a autant d’avantages à en être débarrassé que d’inconvénients à en être privé. »

Il y a en effet un sentiment curieux et pas facile à appréhender qui suit la disparition d’un être cher, surtout après une longue maladie. C’est un sentiment de liberté, mais d’une liberté que l’on ne revendiquait pas. La vie se charge de briser une chaine d’amour que l’on ne voulait pas rompre soi-même. « Et maintenant que vais je faire ? »

et alii dit: à

Des diamants tombés du ciel révèlent l’existence d’une planète disparue
Une météorite a explosé en 2008 au-dessus de la Terre, projetant une pluie de diamants. L’étude de ces derniers révèle qu’elle provient d’une proto-planète aujourd’hui disparue.

P. comme Paris dit: à

Jean dit: 18 avril 2018 à 21 h 46 min

Lisez, ou relisez Pelham Grenville Wodehouse.
Entre Plum, ploum or Smith, vous serez servi.

P. comme Paris dit: à

« L’oeuvre de Proust est par excellence le livre des transformations.Voyez Madame Verdurin. Voyez Charlus. ».

Voyez même Nôtre Ami J.C…..
Depuis qu’il a décidé de se suicider avec Proust.

P. comme Paris dit: à

WGG a disparu des écrans radar,
dommage.
A quoi cela sert de se mettre à son niveau ?.
Je vais aller buller.
Nonne Notte.

rose dit: à

cela ne sert à rien. Il pratique la politique de la terre brûlée. moi, je fatigue.

rose dit: à

La courtoisie désormais régnante sur ce blog, lui n’y contribue et n’y participe pas.

renato dit: à

Depuis la fin de la modernité, aucune époque comme ce premier segment du XXIe siècle n’a montré combien l’idée de culture dessert les arts — leur nuit, même —. Ce fait affligeant nous le devons à l’impérialisme de l’inconscient des mi-cultivés, condition qui découle de leur incapacité de percevoir ce qui réellement advient au cours de l’expérience du mouvement de la pensée, car incapables de reconnaître les spectateurs divergents — ceux qui courent les sentiers moins fréquentés —, ils sont aussi incapables d’entrer dans les zones d’ombre d’où sortent les œuvres, et de ce fait ils se sont abandonnés à leurs certitudes d’emprunt et au vide pneumatique des désires prédéterminés : il est vrai que pour ce type humain la présence et le mouvement de son pénis il est plus aisé à ressentir — déjà seulement à cause de l’encombrement —. Non seulement ils refusent un quelconque standard qualitatif déjà dans l’insulte, il délayent et vulgarisent aussi les canons qui régissent les faits culturels dont ils prétendent porter le sens, aussi que l’existence et ce qu’il y a autour, car ils sont complètement soumis aux conformismes interprétatifs d’idéologies qui ont mal vieilli, et qu’ils ont eux-mêmes mal digérées — en ce sens, le fait qu’ils prétendent qu’on les appelle intellectuels reste une énigme sémantique —. Ah ! Si seulement ils étaient capables d’exploiter les inventions des avant-gardes ! Non, tout comme les tenant de l’Académisme, ils transforment en kitsch tout ce qu’ils touchent : même pas capables d’instruire les nouveaux riches !

Ozymandias dit: à

Salut les vieilles andouilles… Toujours aussi cons. Bande de vieux tarés.

renato dit: à

“… vers l’oubli le plus complet”

Au contraire du mi-cultivé que vous êtes, je ne l’hystérise pas : à la longue ce sont ceux comme vous qui le paupérisent.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…aux, lanceurs d’alertes,!…

…chacun, son tour,…pourquoi en parler, si tout est programmé, pour faire, du pauvre à déclins,…

…goûter, à la continuité des changements, pour écouter, les concerts d’informations complices,..Ollé,!…etc,…

et alii dit: à

on m’a censuré un lien que j’avais mis en écho à l’évocation de Grossman ;ce n’est pas dramatique mais quand même, c’est abusif

D. dit: à

Je ne vous permet pas Ozymandias.
Je ne suis ni vieux ni taré. Je vous prie d’adresser vos considérations nominativement dans un souci d’exactitude.

D. dit: à

« Les Israéliens n’auront pas de foyer tant que les Palestiniens n’auront pas le leur. »

Mais il me semble pourtant qu’ils l’ont, Delaporte. Que faites vous de la Palestine?

D. dit: à

vide pneumatique des désires prédéterminés

Tu nous pompes renato avec ta chambre à air. T’as qu’à mettre une rustine.

closer dit: à

Ceux que cela intéresse, apparemment pas grand monde, pourront lire dans le Figaro de ce jour l’intégralité de la tribune de 70 médecins s’élevant contre l’exécution (comment dire autrement) de Vincent Lambert.

la vie dans les bois dit: à

« Ceux que cela intéresse, apparemment pas grand monde, pourront lire dans le Figaro de ce jour l’intégralité de la tribune de 70 médecins s’élevant contre l’exécution (comment dire autrement) de Vincent Lambert. »
Faut envoyer le lien à Mme Marzouk, elle en fera un roman pour un prix littéraire.Ah.

Sergio dit: à

et alii dit: 19 avril 2018 à 0 h 45 min
projetant une pluie de diamants.

Boh des chèques c’était aussi bien…

Sergio dit: à

Euthanasie forever ! Et mort aux cons vive la pédale…

D. dit: à

la présence et le mouvement de son pénis il est plus aisé à ressentir — déjà seulement à cause de l’encombrement

Moi c’est quand j’me réveille. Ma b$tz soulève la couverture tellement haut que ça fait rouler le chat sur le bas côté. Et tous les matins pareil.

D. dit: à

Delaporte dit: 18 avril 2018 à 21 h 42 min

Delaporte, sachez que faire aterrir un 737 dépressurisé avec un seul moteur en fonctionnement ne présente strictement aucune difficulté.
Sauf si on rate son coup et qu’il faut remettre TOGA, évidemment. On aura que la moitié de la puissance.

Sergio dit: à

D. dit: 19 avril 2018 à 13 h 32 min
ça fait rouler le chat sur le bas côté.

Oui, il n’y a pas de raison, faut l’encorder…

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