de Pierre Assouline

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Tintin décolonial, Hergé blanchi

Tintin décolonial, Hergé blanchi

Ainsi, ils l’ont fait ! Ils ont cédé à la pression. Tintin au Congo, la deuxième des aventures de Tintin reporter, parue pour la première fois en album sous la signature de son génial créateur en 1931, vient de reparaitre colorisée, sous une nouvelle couverture et précédée d’une préface. Une réédition dont la discrétion tranche avec la communication tapageuse précédant généralement les résurrections récurrentes des classiques de la BD (Astérix, Lucky Luke, Spirou, Blake & Mortimer etc). Comme si l’éditeur et les ayants-droits avaient honte de leur forfait. Et pour cause : il y a de quoi. On a même pris soin de bien l’emballer pour mieux le cacher encore au sein d’un coffret intitulé Les colorisés (59 euros, Moulinsart/Casterman), pris en sandwich entre Tintin au pays des Soviets, l’album qui l’avait précédé, et Tintin en Amérique, celui qui lui avait succédé.

Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) s’en félicite. Il y a de quoi puisque depuis 2007, il n’a cessé avec d’autres collectifs de pousser à la roue afin que Tintin au Congo soit décolonialisé à défaut d’être annulé. Ce qui eut été extravagant cet album ayant toujours été plébiscité comme l’un des préférés des enfants parmi les vingt-quatre de la série. D’autres observateurs critiques regrettent la timidité de l’entreprise et l’absence d’un co-préfacier qui aurait pu être un historien ou un écrivain africain qui aurait certainement exprimé une autre sensibilité. Sans parler de ceux pour qui rien ne pourra jamais atténuer « cette monstruosité raciste increvable ».

Ce n’est pas la première fois que le révisionnisme du zeitgeist s’abat sur Tintin au Congo. En 1946 déjà, au moment de sa colorisation et sa mise au format par les soins d’Egar P. Jacobs, l’éditeur Louis Casterman avait obtenu d’Hergé, non sans avoir beaucoup insisté, que Tintin n’enseigne plus les vertus de la belgitude catholique mais les maths aux petits colonisés d’un pays dont le roi Léopold II avait fait sa propriété privée en s’en faisant octroyer la souveraineté à titre personnel (il faudra attendre 1908 pour que le gouvernement belge en reprenne l’administration). Hergé transforma donc sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisa mais il le laïcisa : Tintin cessa de recommander son âme à Dieu

Dans les années 60, quand l’air du temps européen était à la décolonisation, il était mal vu de rééditer cet album. De fait il était devenu introuvable au grand dam d’Hergé. Dans une lettre du 26 juin 1963, il implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « des noirs de fantaisie », rien de plus. Il obtint une dizaine d’années après de le faire réapparaitre dans une étrange édition collector sous le label « Archives Hergé ». Les « nègres » y laissèrent la place aux « Noirs ».

Dans ces moments-là, on songe à deux textes dont les extraits auraient fait bonne figure en lieu et place d’une préface. A un reportage de Georges Simenon paru dans Voilà en 1932 à l’issue d’un long périple sur le continent noir. Sa dénonciation de la suffisance des administrateurs coloniaux et de l’ignorance des occidentaux se concluait par ces mots :

« Oui, l’Afrique nous regarde, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »

Et à une édition Folioplus de Race et histoire de Claude Lévi-Strauss :

« En vérité, il n’existe pas de peuple enfant. Tous sont adultes, même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur adolescence ».

Il est précisé au dos : « A partir de la Terminale ».

La néo-couverture de ce Tintin au Congo revisité est aseptisée : à la place d’un petit congolais, un lion. Paradoxalement, de nos jours, le féroce félidé est moins dangereux que le petit Congolais. Une préface de « contextualisation historique » comme pour Mein Kampf et comme, un jour ou l’autre, pour les pamphlets de Céline, précède l’album. Un compagnonnage qui n’est pas bon signe. D’autant que le terme même de « contexte » répété à tout va à cette occasion est devenu un mot piégé depuis que les rectrices de trois universités américaines à qui l’on demandait si « l’appel au génocide des juifs était une violation des règles de leurs campus », n’ont rien trouvé de mieux à répondre au Congrès américain que « Ca dépend du contexte »; leur audition piteuse est devenue virale sur les réseaux sociaux et « contexte » un mot de passe.

La préface, longue de seize pages, est signée de Philippe Goddin, tintinologue et hergéologue canal historique, ancien secrétaire général de la Fondation Hergé et actuel président de l’Association Les amis d’Hergé. Il semble s’y scandaliser davantage du traitement des animaux que de celui des Congolais. Disons que les deux ne sortent pas indemnes de l’aventure et qu’à l’époque cela ne posait pas plus de problème pour les uns que pour les autres. Au Congo on en riait et on en rit encore car, comme l’écrivait le magazine Zaïre (No 73, 2 décembre 1969) :

 « On y trouvait matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela  ! « 

A 23 ans, George Remi (le vrai nom d’Hergé, pseudonyme basé sur l’inversion de ses initiales R.G.) n’avait jamais mis les pieds en Afrique. Sa documentation était constituée de photos officielles issues des archives coloniales, du Musée colonial de Tervueren pour les objets et pirogues et, pour les animaux, de dessins de Benjamin Rabier. Il examinait les photos et s’en servait sans le moindre esprit critique vis-à-vis de ce qu’elles avaient de paternaliste et de colonialiste comme c’était de règle dans son milieu, la droite catholique et conservatrice du journal Le XXème siècle dirigé par l’abbé Wallez ; d’autant que, scout dans l’âme, Hergé était et demeurera longtemps un artiste dénué du moindre sens politique.

Pour le dédouaner de toute intention raciste et le blanchir de sa fâcheuse (fausse) réputation, le préfacier présente le père de Tintin comme le simple miroir de son époque. Une éponge qui avait la vertu d’absorber le meilleur et le pire de son temps sans faire le partage. Et sans oublier que tout et tous dans tous ses albums relevaient de la caricature, du stéréotype, du trait forcé, de l’excès mais sans cruauté ni volonté de blesser et encore moins d’humilier. Fallait-il le rappeler et y insister ? Il semble que l’époque, la nôtre, tétanisée par le principe de précaution, anesthésiée par la peur et paralysée à l’idée de faire des vagues, l’exige. C’est vraiment prendre les lecteurs de moins de 77 ans pour des enfants de plus de 7 ans. Quelle régression et quelle défaite de la pensée ! On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là.

( » Le 9 juillet 1931, une foule enthousiaste estimée à 3000 personnes fait cortège à Tintin et Milou retour du Congo (!) de la Gare du Nord au boulevard Bishoffsheim, siège du journal Le XXème siècle, à Bruxelles »)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

926 Réponses pour Tintin décolonial, Hergé blanchi

et alii dit: à

on dirait bien que Milou montre ses fesses sur la Photo »et mon cul, c’est du congolais? « 

Jazzi dit: à

« On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là. »

Mais où en est-on exactement ?

Janssen J-J dit: à

@ quand l’air du temps européen était à la décolonisation,

Bon Pmp, je veux bien comprendre et l’empathie de Passoul à l’égard de son protHergé, et admettre sa charitable avocature en le présentant comme un « artiste dénué du moindre sens politique » (euh ?)…, mais de là à s’euphémiser soi-même les années de la colonisation heureuse et les années soixante comme « air du temps de la décolonisation », je dirais, euh…, que l’on connut des « contextes » historiques d’émancipation moins nécessaires et moins violents. Non ?

Que voulez-vous dire au juste JJJ, du côté obscur de la force, prof de compo ? Un compliment ou une attaque pour ce nouveau billet elliptique ?

J J-J dit: à

RG blanchi sous le harnoir, peut-être ?…
Sortez dedlà, vous dis-je !

Bolibongo dit: à

Mais où en est-on exactement ?

A tuer sociétalement et symboliquement le depardiou!

Bolibongo dit: à

Pour les fêtes, lisez Bolibongo, le Bollinger au Congo! 🙂

J J-J dit: à

en grande forme salace, etalii, ce matin ! Rien compris à son film, mais bon, elle fut la 1ère à réagir par une blague spirituelle au blog spiritiste « anti-PC », bravo ! Mais jusques où va-t-on ?

Janssen J-J dit: à

Je préfère écouter les commentaires de Gallagher Fenwick, c’est un journaliste géopolitiste qui vient d’apparaitre sur les medias métroplites comme un cheveu dans la soupe.
J’aurais aimé porter son patronyme, pmp, mais c’est total improbab’ de nous inventer des noms pareils !
(Bàv aux RG et DST, désormais fondus dans la DGSI congolaise).

une main dit: à

Je ne sais pas ce qui m’insupporte le plus : les blagues grivoises et outrancières de Gérard D. ou la horde de néoféministes wokistes qui le chargent de manière assez lâche.

Bolibongo dit: à

J J-J dit: à

en grande forme salace, etalii,

Elle nous a fait une depardiou et elle s’assoie sur sa légion d’ horreur! 🙂

Marie Sasseur dit: à

« Fallait-il le rappeler et y insister ? »

Sur quel sujet ? sur le fait que Tintin au Congo est une BD qui véhicule des clichés racistes , oui racistes, la colonisation, une toile de fond?
ceux qui ont 7 ans, en 2023, s’en foutent total de savoir que tout le monde était raciste en 1931.
Les vieux de plus de 70 ans en concevront une sorte de nostalgie; dans ce cas que le père Noël, qui n’est pas une ordure, fasse 2 cadeaux distincts, ine BD originale et bien raciste pour les vieux,
et pour les moins de 10 ans, petits congolais,noirs et blancs, un iris…blanc, à 10 euros 50

https://asterix.com/la-collection/les-albums/liris-blanc/

Marie Sasseur dit: à

Finalement, ce blurb,  » pour les 7 à 77 ans  » est un enfumage réussi.
Tintin a vieilli, assez mal-comme ses lecteurs qui n’ont pas beaucoup évolué.

et alii dit: à

c’est un commentaire de femme sur un docu KPNGO

« Mission Congo-Nil ».
Le 10 juillet 1898, la colonne arrive à Fachoda
Les choses se compliquent avec l’arrivée le 19 septembre 1898 des forces de Lord Kitchener. Celui-ci vient de remporter la victoire d’Omdurman et ne compte pas se voir contester le contrôle du Nil, de son delta jusqu’à ses sources. Après quelques négociations les Britanniques établissent un blocus autour de la place de Fachoda et la crise, de locale, devient très vite internationale. Les relations entre la France et le Royaume-Uni se tendent à un point qui fait craindre, l’espace d’un instant, qu’une guerre soit possible. Jean-Baptiste Marchand (nommé chef de bataillon entre-temps, le 1er octobre 1898) a toutes les peines du monde à communiquer avec Paris. En janvier 1899, un accord est finalement trouvé entre les deux puissances coloniales. La mission Congo-Nil évacue Fachoda sur ordre. Elle a rempli sa mission mais ne pouvait tenir tête indéfiniment à une armée britannique beaucoup plus puissante. Pour éviter l’humiliation nationale, le gouvernement prétexte un mauvais état sanitaire de la troupe de Marchand, aussi ce dernier est ulcéré1,2.

Marie Sasseur dit: à

Il faut être sérieux, qui peut lire ça aujourd’hui ?
Faudrait quand même rappeler de quoi ça cause:

« Au royaume des Ba Baoro’m, Tintin est emmené par le roi de la tribu à une chasse au lion qui se passe mal, mais cette fois-ci c’est Milou qui sauve Tintin des griffes du fauve. Se sentant menacé par ce jeune blanc, le sorcier des Ba Baoro’m Muganga, accompagné de Tom, l’accuse de sacrilège, et Tintin est emprisonné. Délivré par Coco, il évente le piège et devient le nouveau grand chef. Le sorcier provoque alors une guerre avec la tribu des m’Hatouvou et tente de tuer Tintin, sans plus de succès. Tom capture finalement les héros, abandonne Tintin aux crocodiles et Milou à un boa, avant qu’un missionnaire ne les sauve de justesse. Tintin est accueilli dans la Mission, où il donne un cours de mathématiques, et part à la chasse à l’éléphant. Tom l’intercepte à son retour et le laisse pour mort. Averti par Milou, le missionnaire sauve Tintin. Poursuivi par ce dernier, Tom finit dévoré par les crocodiles. Tintin découvre que Tom avait rendez-vous dans la ville fictive de Kalabelou avec un certain Gibbons. Ce dernier apprend alors au reporter que les hommes voulant sa mort sont des gangsters affiliés à Al Capone qui tentent de prendre le contrôle de la production de diamants au Congo. Après l’arrestation des bandits, Tintin et Milou partent en safari pour filmer des animaux, avant d’être récupérés en avion pour un nouveau reportage en Amérique. »

et alii dit: à

à défaut d’être annulé
ce n’est pas cancel

JC..... dit: à

Euh, non….Rien.

Le wokisme, nouveau terrorisme obligeant le public à glavioter des réécritures sur une œuvre passée, au lieu d’en créer de nouvelles, ce wokisme de merde crèvera comme crèvent les idéologies fascistes, un jour ou l’autre !

On progresse, à reculons !

Patrice Charoulet dit: à

Donner Matignon pour sauver l’Elysée ?

Depuis la création du parti lepéniste jusqu’à nos jours, ses résultats progressent . Il me paraît hautement probable qu’il va conquérir le pouvoir à la prochaine présidentielle.
Je ne m’en réjouis pas.
Ecoutant presque tous les débats politiques à la télé comme à la radio, je ne rate jamais, sur France Culture, l’émission « L’esprit public », qui est diffusée chaque dimanche de 11h à midi. Elle fut longtemps animée par Philippe Meyer, qui a eu
plusieurs successeurs. Maintenant, c’est Hervé Gardette qui distribue la parole.
Cette émission est une des meilleures du genre. Les participants sont choisis pour leur compétence et leur excellence. Si vous ne la connaissez pas, permettez-moi de vous la recommander.
Ce dimanche 17 décembre, l’un des invités, Brice Couturier, a soutenu l’idée suivante : Une dissolution, donnerait la majorité au RN et accorder Matignon à Jordan Bardella , qui se déclare volontaire, serait le seul moyent d’éviter que son parti ne remporte la prochaine présidentielle. Il n’a pas détaillé ses raisons. Je les devine. Le RN a comme atout principal de n’avoir jamais possédé l’exécutif et, de ce point de vue, bénéficie d’un certaine « virginité ». Je présume que Brice Couturier pense qu’à l’épreuve du pouvoir, ce parti politique décevrait, provoquerait du mécontentement parmi ses électeurs mêmes et que, à la future élection du chef de l’Etat, ce n’est plus le lepénisme qui l’emporterait.
Les trois autres invités de cette émission n’ont pas eu la mëme opinion.
Quel est votre avis et quelles sont vos raisons ? Le débat ne me semble pas inintéressant.

Jazzi dit: à

Mon opinion est que l’on ne joue pas avec le feu !

Marie Sasseur dit: à

@Quel est votre avis et quelles sont vos raisons ?

Il faut lire les racines du ciel du grand Gary, charolais de la bétaillère, au lieu de troller.
Car c’est grand roman de la décolonisation, et il y a plein d’animaux sauvages dedans.

William Boquet dit: à

Rions un peu avec le triste sieur Charoulet des paltoquets de l’extrême droite française … La solution ? Supprimer en France le droit d’entreprendre

« Giorgia Meloni facilite le recours aux travailleurs étrangers face aux pénuries d’emplois

La réouverture des flux de l’immigration suscite une ruée des entreprises italiennes de l’agriculture et des services à la personne.

Les entreprises italiennes en quête de main-d’œuvre se sont ruées ces derniers jours sur les demandes de permis de travail dès l’ouverture du site du ministère de l’intérieur. Car, tout en s’attaquant à l’immigration illégale, le gouvernement de Giorgia Meloni a rouvert les flux d’immigration légale de travail, après douze années d’interruption. «Le “décret flux”, qui prévoit l’entrée régulière de quelque 452.000 travailleurs sur les années 2023 à 2025, est la première véritable réouverture, depuis 2011, des frontières aux travailleurs réguliers, explique Ginevra Demaio, chercheuse senior au centre de recherche et d’études de l’Idos, le centre statistique sur l’immigration.(…) »

Source : Le Figaro

Bolibongo dit: à

Patrice, parlez-vous le depardiou?

c’est là, la faille culturelle rédhibitoire!

FL dit: à

Claudel : « J’ai horreur de Marcel Proust et n’ai jamais pu supporter cette atmosphère confinée et empoisonnée. »

Le même qui trouvait que la poésie de Rimbaud était fort virile (lol). Et sans doute j’imagine non confinée (on peut pas lui donner tort) et non empoisonnée (relol).

M. l’Ambassadeur Claudel… Un poème.

Il manque la date quand même.

Bolibongo dit: à

Mon opinion est que l’on ne joue pas avec le feu !

Mais avec le langage depardiou, jazzi,

Bolibongo dit: à

jazzi?
( C’est une question).

William Boquet dit: à

@Source : Le Figaro

– > Par Valerie Segond
Publié le 13/12/2023 à 19:34, mis à jour le 14/12/2023 à 15:13

Jazzi dit: à

Aragon sur Marcel Proust :

« M. Marcel Proust est un jeune homme plein de talent et comme il a bien travaillé, on lui a donné un prix. Allons, ça va faire monter le tirage. Une excellente affaire pour la NRF. On n’aurait jamais cru qu’un snob laborieux fût de si fructueux rapport. À la bonne heure, M. Marcel Proust vaut son pesant de papier »

« Je ne crois pas qu’il y ait à notre époque un bluff mieux caractérisé, une escroquerie plus patente que le cas Proust. Tout le monde a reculé à faire de ce Balzac du XXe siècle les reproches vulgaires qu’il mérite, et c’est ainsi que notre homme s’est réveillé génie (…) Ce réalisme de parti pris n’est réalité que pour une coterie (…). Saint-Simon en dit en trois lignes autant que Proust en trois livres. J’en suis fâché, Monsieur Proust, vous êtes un commerçant qui ne donne pas le poids. »

« Proust est un « snob » dont la « pensée » n’est qu’un « bavardage de concierge ».

« Proust m’ennuie à la mort ».

«Je n’aimais pas Proust et je continue ».

FL dit: à

« Quelle régression et quelle défaite de la pensée ! On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là. »

Ceci étant je viens d’apprendre que Thierry Ardisson avait coupé Pierre Palmade au montage : il ne veut pas cautionner une personne qui a pris des drogues.

Après le journal Libération, Thierry Ardisson reste le meilleur défenseur de la morale en France.

Marie Sasseur dit: à

Il n’a pas fallu 20 commentaires pour que ce billet soit ellipsé.
L’usure, certainement, et une offre commerciale et idéologique, qui peine à se justifier.

Pendant ce temps là…a deux jours des élections, en RDC

https://www.bbc.com/afrique/articles/c72y5p6d5m3o

« Les Nations unies estiment que près de sept millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de la République démocratique du Congo, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré. »

J J-J dit: à

On ne voit pas pourquoi on irait commenter les élucubrations des « excellents et compétents » Brice Jaffré ou Jérôme Tinturier, les commentaires de Patrice Bilgère suffisent amplement à nous faire rire de mort.

ckoi au juste le genre « depardiou ? », BLBG… Un langage vert de cru qui dirait : « mon cul, c’est du congolais mais qu’on samba les couilles, hein, mon milou ? » –
Anéfé, c’est un brin malpoli le depardiou, etaliiiiii !

FL dit: à

« Saint-Simon en dit en trois lignes autant que Proust en trois livres.  »

Sans rigoler. Le fils « naturel et adultérin » (Wikipedia) de Louis Andrieux n’a jamais ouvert un tome de Saint-Simon.

et alii dit: à

à ne pas oublier parce que c’est simple et utile
Aspirine : un traitement potentiel pour soigner le cancer
Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont examiné les résultats de 118 études observationnelles portant sur environ 1 million de patients atteints d’un cancer. Après examen, ceux-ci ont révélé que la prise quotidienne d’aspirine à faible dose (75 ou 81 mg/jour) était associée à une réduction de 20 % des décès dus à cancer et des décès de toutes causes.

William Boquet dit: à

Bibi la fripouille & Cie : extrême droite colonialiste et supremaciste juive in progress

Le dimanche 17 décembre 2023 à 14h37

J J-J dit: à

sur 96 mions d’habitants, 7 mions, ça fait pas trop beaucoup à déplacer des urnes… M’enfin, l’ONU est toujours imprécise dans ses estimatifs de « déplacements » (réfugiés politiques, réfugiés climatiques, assignés à résidence, expulsés, quoi au juste ?) Et ma sœur, toujours aussi peu claire avec ses liens toujours liés au sujet du jour. Tintin ? Mais elle « ellipse » pas, elle ! elle tintinnabule du dimanche martin, sous la chape de brume qui s’en va pas… Vouarf !

Marie Sasseur dit: à

On aurait plutôt lu un Tintin du XXIème, que quelques clichés racistes sur un scénario bien faiblard.

Faudrait pas faire l’ellipse du terrain…

« La République démocratique du Congo (RDC), d’une superficie équivalente à celle de l’Europe occidentale, est le plus grand pays d’Afrique subsaharienne. Elle possède des ressources naturelles exceptionnelles, notamment des gisements de minerais (cobalt, cuivre, etc.), un grand potentiel hydroélectrique, de vastes terres arables, une formidable biodiversité et la deuxième plus grande forêt tropicale du monde.

Pourtant, la plupart des habitants de RDC ne profite de ces richesses. Une longue succession de conflits, d’instabilité, de troubles politiques et de régimes autoritaires a conduit à une crise humanitaire aussi sévère que persistante, à laquelle s’ajoutent des déplacements forcés de populations. Et la situation ne s’est guère améliorée depuis la fin des guerres du Congo en 2003.

La RDC est l’une des cinq nations les plus pauvres du monde. En 2022, environ 62 % de la population du pays — soit 60 millions de personnes — vivait avec moins de 2,15 dollars par jour. Ainsi, près d’une personne sur six en situation d’extrême pauvreté en Afrique subsaharienne vit en RDC. »
https://www.banquemondiale.org/fr/country/drc/overview

FL dit: à

« Hergé était et demeurera longtemps un artiste dénué du moindre sens politique. »

C’était surtout un petit conformiste comme il y en a tant. Aujourd’hui on a les wokes.

Que le scoutisme n’ait aucun contenu politique… Que le catholicisme n’ait aucun contenu politique… Tout est politique comme dirait les wokes.

FL dit: à

« Et sans oublier que tout et tous dans tous ses albums relevaient de la caricature, du stéréotype, du trait forcé, de l’excès mais sans cruauté ni volonté de blesser et encore moins d’humilier. Fallait-il le rappeler et y insister ? »

Il y a actuellement une exposition sur Balzac et la caricature au Musée Balzac. L’idée est intéressante.

Janssen J-J dit: à

c’est dommage, catherine, après son départ raté,n’a pas réussi à convaincre bibi d’arrêter de fricoter et de cesser son feu.
Cela risquerait de créer un appel d’air conditinné de ne pas aller jusqu’à l’extermination totale des palestiniens du hamas, comme il en va de tous ces migrants appelés à grands renforts du front national ritalien s’apercevant souffrir d’inemployment, dans des métiers de merdre compensables par les semelles de vent desjusque là sans papiers. Ces ritals, faut dire, quelle bande de feignasses qui prfèrent se mafioser plutôt que de bosser ! Heureusement avec Jordan les deux Zeric et Latrine, on n’en arrivera jamais à ça, hein !?

FL dit: à

Maintenant qu’on ne se méprenne pas. Les albums de Hergé pour un gamin c’était un rêve.

lmd dit: à

Quand on cause de Tintin avec quelqu’un de sérieux, le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, (merci et alii) il faut se rappeler que le père de Tintin avait lui-même pour grand-père le roi des Belges. Si Tintin est l’arrière-petit-fils du roi des Belges (qui était propriétaire du Congo Belge) comment s’étonner qu’il ne soit pas tout à fait objectif sur les faits de colonialisme ?
https://tintinomania.com/les-origines-familiales-de-herge-un-debat-parmi-les-tintinophiles
Quant à l’arrière grand père de Milou, va savoir.

FL dit: à

Mais la presse catholique c’était aussi merveilleux pour les gamins.

« La Légende dorée » les gamins adorent ça.

Les méchants sont vraiment méchants. Les gentils sont vraiment gentils.

Les wokes sont vraiment ridicules. Non je blague.

FL dit: à

On rappellera que dans « Voyage au bout de la nuit » (1932), Ferdinand va aussi faire un tour en Afrique. Et que ça n’est pas tout à fait en faveur des colonisateurs. Des noirs non plus d’ailleurs.

Ça tombe bien Céline l’Afrique il connaissait.

Marie Sasseur dit: à

« Quand on cause de Tintin avec quelqu’un de sérieux, le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, (merci et alii)  »

Ohmais, y’a plus sérieux que ce psychogenealogiste.
Y’a le biographe de Hergé, himself.

J J-J dit: à

SUPREMATISME
Le suprémacisme est une idéologie de la droite identitaire, apparue au XXIe siècle, qui développe une vision de l’Histoire dans laquelle la race occupe une place centrale. Le suprémacisme prétend protéger les Blancs, dont il affirme qu’ils sont menacés par l’immigration d’autres groupes colorisés. (wikinpédiab)
———–
Peut-on dire que l’extrême droite israélienne incarnée par Netanyahou, soit « colonialiste et suprémaciste, en tant qu’entité juive en progression constante » ?
Y aurait-il des opinions dissidentes et argumentées à ce sujet, à l’RDL, plutôt qu’un consensus molasson ? Charoulet, peut-être ?…

(@ Tintin qui se débine ou se défile nb/ Ne jamais poser de questions directes aux gens, le dimanche du saigneur)

J J-J dit: à

on ne va quand même pas compaorer serge assouline à pierre tisseron, pour leurs qualités scientifiques respectives, voyons don !

FL dit: à

Tous les racismes existent. Tous. Sans aucune exception.

William Boquet dit: à

J J-J je vous invite à identifier les partis d’extrême droite et notamment de l’extrême droite religieuse qui sont au gouvernement, et à jeter un œil à leurs “doctrines”

Marie Sasseur dit: à

Ça tombe bien Céline l’Afrique il connaissait.

_______

Le Cameroun,uniquement, le dispensaire, surtout.
Il a manqué de chloroquine…

FL dit: à

* comme diraient les wokes

renato dit: à

J’ai acheté un seul Tintin (au Tibet), et je ne l’ai même pas tout lu. Regardé les dessins mais pas lu. Crepax et Pratt je préfère.

FL dit: à

Mais quand j’entends une woke parler à ses enfants dans la rue, je me dis qu’on est vraiment dans « Le Petit Vingtième ».

L’idéologie est partout.

FL dit: à

« Tintin au Congo » (1930), c’est exactement contemporain du « Voyage au bout de la nuit » (1932).

FL dit: à

« J’ai acheté un seul Tintin (au Tibet) »

C’est de la littérature pour gamin, cher Monsieur. C’est délectable quand vous avez dix ans.

renato dit: à

Je connais un tas de vieux passionnés par Tintin. Dois-je croire qu’ils sont restés gamins ?

FL dit: à

« Dois-je croire qu’ils sont restés gamins ? »

Oui.

duralex said laisse dit: à

Tintin se claquemeroume au Cameroun?
Tintin c’est de la bande dessinée pour enfant déjà vieux.

duralex said laisse dit: à

Tintin c’est déjà trop cultivé pour un enfant de couple woke.
Tintin c’est le contraire du pourcentage pizza.
Tintin n’aime guère le camembert!

duralex said laisse dit: à

Tintin prononce le huit, ouite!

Bolibongo dit: à

le huit, ouite!

Normal, il est belge, une fois!

D. dit: à

Tintine i baise avec Haddock.
Sous la tente.

D. dit: à

Milou a hanculé le siamois à Moulinsart. Derrière un rideau.
C’est de nestorité publique.

closer dit: à

Jean François Kahn est du même avis que Brice Couturier. Le meilleur moyen d’éviter que le RN gagne l’Elysée, c’est de lui donner Matignon dans le cadre d’une cohabitation…

MC dit: à

On ne voit pas en effet, après avoir lu les deux, la nécessité d’opposer Pierre Assouline à Serge Tisseron. Pour l’immaturité politique, on peut se souvenir qu’à Sciences Po, les facteurs de description d’une crise étaient analysés il n’y a pas si longtemps à partir de l’ album, Le Lotus Bleu, réputé tous les contenir. Bien à vous. MC

J J-J dit: à

Comme s’ils allaient accepter, au Front, de cohabiter avec Macron après les européennes, à la place de Borne. Sont-ils bêtes, ces Kahn et Tinturier à prendre ainsi leurs désirs pour des réalités ! Le Front a tout son temps… Martine sera présidente en 2027 avec Jordan en toutes hypothèses et même avant, si Omicron nous la dissout, la Semblée. A moins d’une catastrophe écologico terroriste qui aiderait Micron à reprendre la main, dans une union sacrée, en faisant appel à l’article 16. Hein, hein ?… Moij peux vous en pondre tous les jours des analyses à pathiques, Michel, de cette daube avé mon assent… Bàv, Closer, n’ayez pas peur de l’avenir de Chaville !

Marie Sasseur dit: à

Si la curaille de l’abbé Wallez fait de la géopolitique à science po , on comprend mieux que la Chine c’est loin.

Marie Sasseur dit: à

Ohmais Passou n’a pas démérité dans l’analyse psychanalytique.

William Boquet dit: à

Tintin « décolorisé »

Tant qu’on peut se procurer une réédition de la version originale pour le bonheur des petits et des grands de 7 à 77 ans d’où qu’ils soient, pourquoi ne pas tolérer cette entreprise commerciale qui se pare des bons sentiments du moment pour espérer se vendre ? Les militants marginaux mais bruyants qui se félicitent de cette couillonnade vont-ils l’acheter ? Rien n’est moins sûr … pfff

Marie Sasseur dit: à

Tintin au Tibet, c’était sûrement un acte politique anti-chinois.

William Boquet dit: à

@de 7 à 77 ans

Pardon pour cet âgisme déplacé et coupable qui a pu blesser nos anciens et néanmoins assidus animateurs de la RDL ; une pensée pour Paul Edel et son goût du « hors d’âge »

closer dit: à

Je n’ai aucun lien avec Chaville, JJJ.

renato dit: à

Aujourd’hui debut des saturnales.

et alii dit: à

où dépose-t-on nos chaînes, renato?

renato dit: à

Il ne faudrait pas les ramasser, et al.

Bloom dit: à

C’est de la littérature pour gamin, cher Monsieur. C’est délectable quand vous avez dix ans.

Pas uniquement. C’est aussi et surtout un excellent pount de situation historique et géopolitique. A ce titre, comme le fait remarquer MC, Le Lotus bleu est crucial pour comprendre la Chine des concession et l’agression japonaise.
C’est aussi très sérieux, Tintin. Differents niveaux de lecture, comme chez les meilleurs.

Bloom dit: à

point de

vadeboncoeur dit: à

Et qui fait donc son depardiou?

Jean-Christophe Lebert sur facebook ce jour :
* * *
 » Qui a lu Depardieu le poète ? Car il l’est tout autant que, hélas, surtout pour lui, il peut se montrer très con, tel que dans les rushs exhumés de Yann Moix. Mais l’époque craque sous des crocs puritains. De chastes amateurs et amatrices de chasse à l’homme, des croquantes et des croquants galvanisés de voir leurs rangs grossir hurlent en meutes leur envie, bien salace, bien salope elle aussi, de pénal. Comme si la beauferie était un crime de lèse ordre moral. Heureusement, il n’y a pas que des mutins de Panurge (Merci Philippe Murray). Il reste encore du monde et du beau monde. Je suis donc tombé sur ce texte d’Yves Ferry :
« J’avais écrit ce texte, il y a… quelques temps. Aujourd’hui, avec tout ce qui se dit, se dénonce, défèque sur Depardieu, je n’en retire pas une ligne. Les mots ne sont pas des actes, et cette liberté de parole qui exista dans notre pays, ce jeu libre de l’esprit qui donne à la même pensée un sens et son contraire, la fantaisie tous azimuts qui rend la vie légère, il n’en reste presque plus rien. Depardieu dit des mots, obscènes ou subtils, ou les deux à la fois puisque les mots ne sont jamais simples, univoques, et qu’on les réduit toujours quand on ne sait pas entendre leur musique, mais l’époque est de moins en moins musicienne, l’esprit et la lettre se sont séparés (ici je n’utilise pas l’écriture inclusive), et la lettre a pris le dessus depuis que s’est mêlé de tout une morale puritaine qui donne à tous ceux qui ont des raisons souvent légitimes de s’en servir, le droit et le sale plaisir de s’en servir. La loupe de l’inquisition s’est posée sur un personnage trop énorme pour échapper à la curée acharnée de ces petits saints d’aujourd’hui qui jugent, jugent, jugent, jouissent vulgairement d’être du bon côté de leur morale. Et ce n’est pas parce qu’ils ont souvent des raisons de s’exciter que leur haine doit devenir le droit. Le soupçon doit-il devenir la preuve ? La justice malmenée est encore là pour établir la réalité des faits. Elle seule doit statuer sur le sort d’un être, même si l’on sait qu’elle peut, elle aussi, se tromper.
Peut-être qu’un Gérard Depardieu n’est plus un type humain que notre monde peut accepter. Il en sera peut-être de l’humanité elle-même comme d’un pays devenu propre, javellisé, sans saveur, éteint. Adieu délires, extravagances, facéties, truculences, déconnades sexuées, grossièretés, rires énormes, adieu l’intelligence du vivant, et place aux cadres, aux prisons, aux resserrements de la parole, aux costumes bien cintrés… On finira par censurer Frédéric Dard, on expurgera Rabelais, toute la poésie érotique dont la bibliographie est immense, les cons et les connets verdelets seront aux enfers dont plus personne n’aura les clés. L’a-moralité n’est pas l’immoralité, et le monde de la bonté, de la vérité, de l’altruisme et de la générosité n’appartient pas aux êtres étriqués et si sûrs de leur si bonne conscience, bourgeoise, religieuse, écologique, plate comme la terre qui est pourtant ronde et qui tourne dans un univers où nous sommes, merveilleusement, si peu de chose…
Gérard Depardieu n’est pas « hors norme », comme on écrit partout, comme veulent l’afficher ceux qui sont incapables de vivre à cette mesure d’homme simple et profond, fait de sa propre solitude, poussé dans un monde à la fois hostile et accueillant. Incapables aussi de penser que tout ce que cet homme contient de richesse, c’est ce qu’ils ont négligé en eux-mêmes, préférant le regard court à cette amplitude du voir loin et partout qui rend si vaste cet homme si vivant. Gérard Depardieu est un acteur, mais il ne ment pas quand il prétend le contraire, parce qu’il est seul, presque seul, pas tout seul non, à penser qu’un acteur n’a de dignité et de légitimité que s’il s’incline devant le poète qui respire en lui. En lui, poète écrivant de la vie, de la voix, de la tempête et de la bonté, de l’interrogation à chaque pas accompli dans le voyage. Rien et tout, univers en expansion, enfant et grand comme un cosmos entier, poussière et viande, et calme comme pierre, et pierres comme celles des torrents, porteur de lui-même, des autres, de nous, de tous, vivants et morts. Gérard Depardieu est poète avant tout, pas un faiseur de pages, (encore qu’il sache très bien écrire), mais un savant de la langue, il invente sa phrase avec sa pensée qu’on lit à mesure qu’il parle, tout en lui est parchemin, papyrus, cailloux sur quoi le temps écrit. Je ne connais pas cet homme. Je ne connais que ses images, ses films, ce qu’on raconte. Rien n’est vrai que ce qui sans cesse lui échappe, cette lumière enfantine de ses yeux, cet appel de je ne sais quoi qui le remue, l’inquiète et l’éblouit.
Je plains les imbéciles qui devant une parole complexe n’entendent que la provocation première, oublient les paradoxes, s’en tiennent à ce qu’ils veulent entendre avant de prendre ce qui est prononcé là, simplement, justement, et se dit librement, librement, librement. Je ne connais pas cet homme, non, et le connais pourtant, comme un frère de légende, un arbre de mémoire, un qui s’est fait tout seul… construit tout seul, « Tête d’or » éblouissant, dont la force parfois pourrait bousculer et faire mal, mais il paraît que c’est la vie… La vie… La vie empêchée par les donneurs de leçons, et de coups.
Depardieu est un homme du peuple, de la terre de France, c’est un Villon, un Rimbaud, un Hugo, il étonne d’être raffiné comme Ronsard et rabelaisien comme pas un. Ce qu’il possède, propriétairement parlant, c’est clair qu’il s’en fout, qu’il peut tout perdre, et c’est parce qu’il sait perdre qu’il a en lui ce qui ne pèse pas, reste léger comme l’oiseau, insaisissable passant terrestre qui transforme tout ce qu’il approche, par sa seule présence, et sa respiration, son immense bonté dévastatrice, antibourgeoise, et son innocence, oui, comme il le dit si bien. Il est des êtres qui font du bien, savoir qu’ils existent fait du bien, et Depardieu est pour moi cet inconnu fabuleusement bénéfique. Acteur, accessoirement, et des plus grands. Son jeu démolit le jeu, le réinvente, met à bas les règles et les conventions. Il a cependant la force des classiques, de l’inattaquable, de l’exemple à suivre, et à ne pas suivre… Admirer ne peut diminuer celui qui admire, n’est-ce pas? Et comment vivre sans ces admirations qui aident à supporter le pire, quelquefois, sans un poète, une musique, un livre, un regard amical, celui d’un sage, celui d’un fou, simple, multiple, tout à la fois ?»
Bonne soirée.

rose dit: à

Le vrai problème est l’hallali.
Inacceptable à mes yeux.

Pourtant, je connais une femme, cultivée, intelligence qui, guérissant de son cancer, a pratiqué la chasse à courre et m’a dit que c’était génial.
Nous n’en avons jamais reparlé.

Moi je suis contre la chasse à courre et contre l’hallali.

Janssen J-J dit: à

@ n’ayez pas peur de l’avenir de Chaville

PRECISONS : je voulais dire…, ne craignez rien ni du mage du Kremlin ni des prédictions messianiques du mage de Chaville, j’ai nommé D., le voisin de Peter Handke. N’hésitez pas à aller visiter cette jolie banlieue, cela dit.

Bloom dit: à

Le dispositif de Shanghai.
Une lecture du Lotus Bleu de Hergé
Urbain, trop urbain

Le Lotus Bleu est composé entre 1934 et 1935 par Hergé et le jeune étudiant chinois Tchang
Tchong-jen. Il paraît alors en feuilleton dans Le Petit Vingtième. La ville de Shanghai des années 1930, des concessions, du commerce international et du trafic d’opium y est le théâtre principal des aventures de Tintin. Shanghai est encore à l’époque d’Hergé une ville cosmopolite, la perle de l’Orient, le Paris de l’Asie du sud-est.
Bien évidemment, entre la ville chinoise, son histoire réelle et la transposition dont elle fait l’objet dans l’univers de la bande dessinée, de nombreux écarts et ajustements prennent place. Si
les concessions à Shanghai tirent leur origine de la « guerre de l’Opium » et du traité de Nankin (1842), qui oblige la Chine à ouvrir Shanghai au commerce occidental, les japonais ne se soucieront jamais du trafic d’opium, à l’opposé du tableau que dresse le scénariste autour de la fumerie du Lotus Bleu. Par ailleurs, l’occupation japonaise de Moukden, au nord de la Chine, est transposée par Hergé à Shanghai. L’incident de Moukden, en 1931, relance en effet l’antagonisme sino-
japonais ; il est le prélude à la seconde guerre entre les deux pays, en 1937. En janvier 1932, l’armée japonaise a certes bombardé le quartier industriel shanghaien de Zhabei ; mais la « bataille de Shanghai » qui signe l’entrée des troupes japonaises dans la ville n’aura lieu qu’à la fin de l’été 1937.
En 1941, les troupes japonaises prendront possession de la concession internationale. À l’époque de la création du Lotus Bleu, le Japon vient de se retirer de la Société des nations (1933) et Hergé adopte un parti résolument antinippon et paradoxalement anticolonialiste au regard de sa production antérieure

La suite sur
https://hal.science/hal-03639775/document

rose dit: à

Beau texte.
Avec une nuance, parler de la légèreté de Depardieu c’est oxymorique.

Jazzi dit: à

Le léZard a apprécié un beau film qui nous vient de Géorgie.

Bloom dit: à

Brice Couturier est un ancien mao. Bien qu’il soit passé de l’autre côté du spectre politique, du col mao aux pentes risquées de la droite libérale, il a nez en moins conservé une forme de radicalité que je qualifierais « d’absurde » – politique du pi(t)re, grand bond en arrière, cours camarade, le vieux monde est derrière toi…

Son seul avantage sur d’autres commentateurs et pour le domaine international uniquement est qu’il connait bien l’Angleterre et parle courramment l’anglais, ce qui lui permet d’avoir directement accès à des articles et rapports que méconnait le commun des blablateurs stipendiés qui puent l’hule (de vidange).
G.Fenwick est lui aussi bilingue, comme son nom l’indique, mais là, on a affaire à un vrai grand reporter.

vadeboncoeur dit: à

Claire Fourier sur son comptefacebook,
·
Depardieu. – En Raspoutine. Raspoutine s’assied au bord du lit où le jeune prince malade peine à s’endormir. Raspoutine commence à lui raconter une histoire de cheval ailé. Peu à peu, le prince s’apaise et s’endort. Depardieu-Raspoutine a parlé, chuchoté plutôt avec une voix d’outre-ciel – d’une douceur irréelle. La voix masculine, de plus en plus ténue, a commandé et s’est glissée dans l’ensommeillement du prince ; le timbre, les intonations ont épousé de manière poignante ce glissement très doux.
Je m’étais dit : comment une voix d’homme peut-elle être aussi délicate et subtile ? Comment une voix peut-elle posséder des harmoniques non moins arachnéennes que venues des profondeurs ?
Cette scène, un sommet du cinéma.
Depardieu n’a jamais besoin de forcer la voix. Depardieu acteur est une femme. Tout en nuances.
—-
Je me rappelle. Au sujet de la cérémonie qui eut lieu à l’Hôtel des Invalides, on m’avait dit : « Vous n’aimez pas Belmondo. » Il ne s’agissait pas d’aimer ou non. Il s’agit toujours de savoir ce qu’est un grand artiste et de le reconnaître. Belmondo et Depardieu, aux antipodes l’un de l’autre.
Comment ça ?
Belmondo ne se dévêtait jamais de lui-même, ne se glissait pas dans un rôle : il adaptait le rôle à sa personne. Il ne faisait pas chair en lui de son personnage, ne devenait pas le personnage, même il l’occultait : dans tous ses rôles, c’est l’acteur (et sa sempiternelle gouaille) qu’on voyait et entendait.
Depardieu, au contraire, se dévêt de lui-même. D’emblée, il s’efface, se glisse dans une autre peau, fait chair en lui de son personnage : il l’incarne, au sens fort du terme.
C’est si vrai qu’en dépit de sa formidable silhouette, Depardieu n’existe plus lorsqu’il joue Raspoutine. Idem pour Jean Valjean, le colonel Chabert, Danton, Balzac… Le comédien est remplacé : Depardieu est le personnage, il nous le « restitue » littéralement.
Exemple. Belmondo et Depardieu ont joué des ecclésiastiques à l’écran. Or. À aucun moment dans « Léon Morin, prêtre » on ne peut oublier Belmondo car il porte la soutane comme un habit de scène : il est déguisé ; de là que ce prêtre ne nous émeut guère.
Dans « Sous le soleil de Satan » immédiatement on oublie Depardieu car il s’infiltre, s’enfonce dans le rôle, il épouse toutes les facettes du personnage, on le sent massivement habité par les tourments liés à la soutane ; de là qu’il est le bouleversant prêtre de Bernanos.
Depardieu serait à comparer, sur le plan littéraire, à Stefan Zweig qui définissait le biographe comme une « re-créateur » du personnage étudié. Zweig se glisse dans la peau de Magellan, Fouché, Marie-Antoinette, Érasme, Luther, autant de personnages très divers ; il fait chair en lui de tous, devient chacun tour à tour.
Il y va d’une question de sensibilité, d’acuité, de raffinement : Depardieu a des antennes qui captent tout.
Et alors que tant d’acteurs en font des tonnes pour ne rien dire, un battement de cils, une lueur, une ombre dans le regard, une mimique à peine appuyée, un souffle suffisent à Depardieu pour dire beaucoup.
En un mot, un grand comédien se reconnaît à ce que ce sont ses personnages qui crèvent l’écran, pas lui. – Tel est Depardieu.
—-
Le reste, l’actualité… C’est Gulliver que des Lilliput rêvent de coucher au sol et de ficeler. C’est la chipie Ève Hanska qui se servit de son tendre et généreux Balzac. C’est Samson à qui des figurantes de cinéma âpres au gain et qui se prennent pour Dalila rêvent de couper l’imposante chevelure. Bah ! Y parviendront-elles que les cheveux repousseront, et le temps se chargera de renverser les colonnes du temple de la rue de Valois et de ridiculiser les coince-derche du Cul-turel.
L’albatros serait bien inspiré du reste, maintenant qu’il en connaît l’envers, de jeter illico la célèbre médaille au pied des moineaux pioupiou et ramasse-miettes, des « cinq-galons » rigides, d’une ministre domestiquée et sans aucun naturel, tous de faible envergure, réduits à rogner les ailes du libre et puissant oiseau de mer. – Tant il est vrai que sont légion les bourgeois étriqués qui ignorent tout de l’honneur, hormis le decorum.

En somme, le dernier personnage que Depardieu incarnerait idéalement, c’est Robert-François Damiens dont lors du procès, la fierté naturelle, la liberté d’esprit et la bienveillante désinvolture faisaient baisser les yeux à ses juges quand il parcourait du regard les bancs. « La journée sera rude », dit-il simplement, bravache, à l’annonce de l’écartèlement. – Depardieu fait le poids face à l’anarchiste de haute volée… et s’il devait faire un peu de cachot, il en aurait la ligne.

Garder à l’esprit que ce qui dépasse est insupportable aux bas de plafond qui restent sous la toise. »

FL dit: à

J’apprécie la petite remarque sur Hergé et ses éditeurs supprimant les bondieuseries de Tintin pour l’adapter à l’évolution de la société. Comprendre : à la main invisible du marché. Tout est soluble dans l’intérêt mercantile. Tout.

Karl Marx a raison. Il faut être matérialisme et mettre l’économie à la base de tout. L’idéologie n’est qu’un reflet, une superstructure.

rose dit: à

il en aurait la ligne.

Beau texte.
Mais là encore, c’est oxymorique.

Damien dit: à

« Pour la seconde année consécutive, le prince Harry et Meghan Markle ont décidé de ne pas faire apparaître leurs enfants sur leur carte de vœux. Un choix jugé décevant par certains, qui restent un peu sur leur faim. »

Moi, si j’étais Meghan (c’est elle la patronne), je dirais : « Eh bien, si c’est comme ça, l’année prochaine il n’y aura pas de cartes du tout, tant pis pour vous, les jaloux ! » Ils sont comme ça les Sussex ! Comme Marie-Antoinette qui a déclaré à l’AFP et à la cantonade/canonnade : « Ils n’ont pas de pain ! Ils mangeront de la brioche ! » C’est bon la brioche ! Merci, ô merci ma reine ! — Tintin, ça ne me fait pas rire du tout, comme Agatha Christie et ses « Dix petites nègres ». J’espère qu’on reviendra à la raison. Et puis, oui, il faudra un jour une édition des pamphlets de Céline, qu’on puisse les lire, bordel de merde ! J’ai passé un bon dimanche. Bonne soirée !

MC dit: à

Damiens? Il fut déjà Danton. Merci Bloom, je me sentais un peu seul sur Tintin. Et non, ce n’est pas «la curaille de l’ Abbe Wallez » qui s’est immiscée a Sciences Po, comme le soutient charitablement notre Ânesse
Nationale. Que voulez-vous ? Depuis ses délires grenoblois, on ne peut pas lui demander d’être intelligente! Bien à vous. MC

FL dit: à

« Le Lotus Bleu est composé entre 1934 et 1935 etc. »

Le genre de détails qui, quand tu es gamin, te passent très largement au-dessus de la tête.

William Boquet dit: à

(Que de candidats à la crèche vivante de Bethlehem emmurée cette année ; les lieux saints encore sur pied se font rares en ces contrées picrocholines et reculées ; la main aux desauvagés anglophones)

Damien dit: à

Moi, j’ai acheté mes cartes de voeux, et je les enverrai en janvier, pas avant. Ce sont des « mignonnettes », cartes dorées avec enveloppes, où c’est marqué « meilleurs voeux » sur un dessin (un Christ et trois Rois mages). C’est rarement joli, une carte de voeux. Le mauvais goût est au rendez-vous. Les miennes sont… abjectes mais propres. Une fois, il y atrente ans, j’en avais envoyé une à une prof de philo que je connaissais alors, ce qui l’avait surpris. Qu’a-t-elle fait ? Elle a choisi dans sont vieux stock une carte postale hideuse pour me répondre. Je me souviens du jaune pisseux qui recouvrait la surface du papier, qui n’était plus blanc depuis longtemps. Bref, vous devez acheter des cartes chaque année, et si ça vous débecte d’écrire « Bonne année Tartempion ! », téléphonez plutôt ou abstenez-vous. C’est mal élevé de ne pas répondre, mais au moins vous éviterez l’humiliation et la honte. Une question, MC ? ça veut dire qui « Damiens ? Il fut déjà Danton ? » Ce n’est pas clair, voyez-vous, mais ça n’a sans doute aucune importance. Qu’est-ce qui en a ?!

et alii dit: à

TOUJOURS SUR LE POSTERIEUR?MAIS NON PLUS DE milou mais celui de » TINTIN ,je signale qu’il a fait l’objet d’enquêtes complémentaires d’hommes de l’art;
« lus précisément, les douleurs du périnée et de la région fessière ont été provoquées par une chute (68 % des cas) ou un traumatisme direct, qu’il s’agisse d’un coup de pied au derrière, d’une fessée, plus rarement d’aiguilles ou de flèches plantées dans le postérieur (cinq cas), exceptionnellement d’une morsure (deux cas) ou d’une plaie par balle (un cas).

Pas de séquelles

Dans le registre des douleurs dans le postérieur, Tintin et le capitaine Haddock sont les héros qui ont le plus dégusté, suivi par ce pauvre Milou. Paradoxalement, les gentils ont été plus exposés à ce type de traumatismes que les méchants (79 % contre 21 %). Il convient de noter que ces traumatismes n’ont jamais entraîné de séquelles douloureuses. Elles étaient donc toutes résolutives, du moins en apparence.

De même, alors que Tintin a été hospitalisé à plusieurs reprises pour des traumatismes crâniens ou thoraciques, il n’a jamais été admis à l’hôpital pour des douleurs traumatiques du postérieur ou de la région périnéale.

L’indice de gravité, estimé à partir du nombre d’étoiles, était en moyenne de cinq, pour une durée s’étalant sur trois cases. Il importe de remarquer que le nombre de traumatismes de la région périnéo-glutéale, vingt-trois par des pieds au cul ou de fessées, a diminué au fil des albums, passant de neuf dans Tintin chez les Soviets à zéro dans le dernier album (Tintin chez les Picaros).
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/tag/tintin/

Damien dit: à

C’est vrai que je regrette qu’il n’y ait plus de gens comme Marie-Antoinette, avec un potentiel d’évaluation irrésistible. Son serrurier de mari n’était pas aussi mauvais qu’on l’a prétendu, cf. la biographie de Petitfils. Les Allemands, ils ont Eva Braun, nous, nous avons Marie-Antoinette, dite l’Autrichienne. C’est vrai aussi que Hitler était beaucoup plus méchant que Louis XVI, mort courageusement sur la guillotine. C’est grâce à son sacrifice qu’on est devenu des démocrates. Et ça, c’est positif. Mais l’Autrichienne ? Elle avait trompé le roi, sinon en acte, du moins en volonté, avec Fersen. Les Français ne l’aiment pas, Fersen. Ce suédois nous a piqué la reine de France ! Quand même ! Je regrette quand même son décès, et même son procès qui fut indigne et où elle se défendit avec énergie. Je ne suis pas monarchiste, mais j’aime la monarchie française, dont Saint-Simon a si bien fait le tableau — je le lis. A bientôt !

et alii dit: à

mais il faut compter:
Le héros sera victime de six polytraumatismes. Les autres accidents traumatiques correspondent à 53 traumatismes fermés (sans autre conséquence qu’une douleur), mais également à des brûlures (6 fois), des plaies par arme à feu (3 fois), des morsures (7 fois). Ces dernières ont été provoquées par un homme, un lion, un perroquet, un piranha, un rat, un requin, et même par Milou. Le moins que l’on puisse dire est que Tintin possède une incroyable résistance aux traumatismes de toute nature.

Les autres soucis de santé de Tintin ont été des problèmes de sommeil liés un stress intense (15 %), des manifestations liées à une anxiété ou une dépression (13 %), des problèmes liés à la consommation d’alcool (9 %).
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2015/05/13/les-pepins-de-sante-de-tintin-globe-trotter-intrepide/

William Boquet dit: à

(Désauvagé : plus tout à fait sauvage, pas encore tout à fait civilisé ; parfois très instruit)

et alii dit: à

et
Tonnerre de Brest, ces cinq auteurs-là ne sont pas une bande d’ectoplasmes, mais de sacrés fans de Tintin ! Les médecins et chercheurs Eric Caumes, Loïc Epelboin, Géraldine Guermonprez, France Leturcq et Peter Clarke ont publié le 21 juillet 2016 dans la revue La Presse Médicale un article détaillant tous les pépins de santé que le capitaine Haddock a enduré au cours de ses aventures avec son ami Tintin. Ces auteurs s’étaient déjà amusés à recenser les problèmes médicaux éprouvés par le célèbre globe-trotter de 1930 à 1976 et avaient publié leurs résultats dans la même revue en mars 2015.

Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2016/07/26/tout-savoir-sur-les-ennuis-de-sante-du-capitaine-haddock/

puck dit: à

l’anti wokisme bat son plein !
si c’est pas malheureux de voir en France la montée des pro Trump, pro Orban, pro Poutine etc qui se rallient à leur idéologie nauséabonde anti occidentale !
après avoir défendu le racisme de Tintin, et aussi de Milou, sûr qu’on va avoir droit à un plaidoyer anti lgbt !
que les anti woke partent vivre en Chine, en Inde ou en Russie : la France on l’aime ou on la quitte !
et toc !

FL dit: à

la France c’est pas le wokisme.

et alii dit: à

ET LE PSY, QUE DIT Tisseron:
« Au début des années 80, je me suis remis à lire Les Aventures de Tintin avec mon fils. J’avais beaucoup lu les albums quand j’étais petit – j’ai quasiment appris à lire avec eux – et c’était donc comme des retrouvailles. Là, deux questions que je me posais déjà quand j’étais enfant ont ressurgi. « Pourquoi les Dupond-Dupont, qui semblent être des jumeaux, n’ont-ils pas exactement le même patronyme ? » ; et « pourquoi le Chevalier de Hadoque, ancêtre du Capitaine Haddock, cache-t-il son trésor au château de Moulinsart tout en indiquant sur des parchemins qu’il est dans l’île de la Licorne, où il n’y a rien ? » Ces deux questions m’intriguaient fortement, et encore plus pour le psychiatre et psychanalyste que j’étais devenu. J’ai eu le sentiment très net qu’un secret parcourait l’œuvre de Hergé, et je me suis mis en tête de le découvrir.
La douleur du secret de François de Hadoque se transmet donc à sa descendance, c’est pourquoi le capitaine Haddock est un personnage désespéré, alcoolique, plein de colère. Il tente même de tuer Tintin deux fois…
dans l’histoire familiale de Hergé : son père était né d’un géniteur inconnu et probablement très illustre, peut-être même le Roi des Belges de l’époque, Leopold II ! Cet enfant n’avait jamais été reconnu, en avait beaucoup souffert, entraînant son propre enfant, Hergé, dans cette souffrance de non reconnaissance.
https://www.telerama.fr/livre/serge-tisseron-j-ai-eu-le-sentiment-tres-net-qu-un-secret-parcourait-l-oeuvre-de-herge,85303.php

William Boquet I dit: à

@Photo »et mon cul, c’est du congolais? «

Un trophée de chasse chez les écorcheurs de petits chiens ?

et alii dit: à

le hasard des initiales fit bien les choses:
les deux jumeaux ont été élevés par la riche Madame de Dudzeele qui a payé leurs études et leurs vêtements jusqu’à leur majorité, et qui a même organisé, moyennant finances, un mariage blanc de sa servante avec un ouvrier du nom de Remi, afin de les légitimer.

Marie Sasseur dit: à

Hergé adopte un parti résolument antinippon et paradoxalement anticolonialiste.
______
Disons plutôt pro-chinois, l’anticolonialisme , un effet secondaire réduit à un antinipponnisme , en 1936, date de parution du  » Lotus bleu « , qui fait suite à la guerre de Shanghai ( 1932), et qu’il faut d’ailleurs appeler occupation plutôt que colonisation.

Pas souvenir d’avoir vu une dénonciation de la colonisation, pour le coup, celle occidentale, dans les concessions étrangères en Chine…
Mais est-ce étonnant, compte-tenu du fait qu’Hergé, sous la coupe de la curaille, s’est éveillé à la Chine par un jeune chinois élevé par les jésuites, expédié à Bruxelles ?
Il y a même une théorie qui fait de Tchang Tchong-Jen un agent de propagande du pcc…

rose dit: à

Je ne connais pas Claire Fourier.
Me fait penser à Jean Teulé.

Marie Sasseur dit: à

Le délinquant mc, imposteur et menteur , porté sur la bouteille, fait surtout preuve, une fois de plus de sa parfaite imbecillité, à lui tout seul.

rose dit: à

Ces tintinophiles ont méticuleusement répertorié les traumatismes et autres ennuis de santé du capitaine Haddock, des simples bosses et égratignures aux commotions cérébrales en passant par les brûlures et pertes de connaissance, sans évidemment oublier les états d’ébriété et le delirium tremens. Ils ont évalué les causes et conséquences de tous les soucis de santé du héros de Hergé qu’ils aient été traumatiques ou non, provoqués par un tiers ou du seul fait de l’imprudence.

Espérons qu’en face, ils aient fait une colonne :  » a échappé à la Castafiore ».

Marie Sasseur dit: à

Tisseron écrit des conneries, mais marrantes.

rose dit: à

qu’on puisse les lire, bordel de merde ! J’ai passé un bon dimanche. Bonne soirée.

Contente pour vous !
À vous aussi, bonne soirée,

Marie Sasseur dit: à

Il faut quand rappeler de qui Hergé tenait ses  » idées politiques « .
S’agit pas de faire des ellipses !
Ce qui explique d’ailleurs l’intérêt subi du dément mc, pour science po.

« Avec sa monographie à propos de l’abbé Norbert Wallez, « l’éminence noire de Degrelle et Hergé », le journaliste Marcel Wilmet éclaire pour la première fois une figure majeure de l’entourage d’Hergé : le directeur du XXe siècle qui commanda les premières aventures de Tintin. »

« Aucune conscience politique », Hergé ?
C’est fâcheux, on a lu le même truc à propos de Morand, ici même, il y a qq jours.

Marie Sasseur dit: à

Cela dit, Hergé a changé « d’idées » après guerre. Du moins, c’est ce que je pense.

D. dit: à

Où trouvez-voudns un delirium tremens chez Haddock Rose ?

et alii dit: à

on ne peut même pas pas dire que les conneries de Sasseur soient marrantes

Marie Sasseur dit: à

Et Al, vos balivernes de psychogenealogie peuvent faire rire. Mes posts, sur les influences de la curaille belge fasciste n’ont pas cette prétention. Et c’est pas des appréciations comme  » paternaliste  » à leur endroit, qui font de ce billet une histoire belge.

et alii dit: à

Le nouveau documentaire de Daniel Lombroso, Nina & Irena, un court métrage sobre et élégant publié par The New Yorker, repose sur ce calme intergénérationnel : le silence qui peuvent s’installer entre les survivants et leurs enfants et petits-enfants. «Je n’ai pas parlé de cette période de ma vie», dit Nina, la grand-mère de Daniel, à propos de son enfance en temps de guerre. « Tout d’abord, personne n’était intéressé. Deuxièmement, j’avais l’impression que si je commençais à raconter mon histoire telle qu’elle s’était réellement produite, c’était trop déprimant ou trop horrible pour les enfants lorsqu’ils étaient petits. Alors je me suis senti, OK, quelque temps plus tard. Et plus tard, il n’est jamais venu. Le film, pour Daniel et Nina, est enfin l’occasion de discuter. Il s’assoit dans sa maison de Long Island et lui demande de lui raconter sa vie.

Cette conversation se superpose à des images d’archives de la Seconde Guerre mondiale et aux films familiaux de la famille, ces diverses histoires liées par la narration de Nina et la partition élégiaque de Gil Talmi. Présenté par Errol Morris, le film de Lombroso s’appuie sur l’une des techniques centrales de cet auteur : il s’assoit en face de son sujet – sa grand-mère – et la presse, doucement mais avec persistance, de plonger plus profondément dans sa mémoire et dans le passé. Le sens du détail de Lombroso, quant à lui, donne au film son pouvoir immobile et pensif :
tablethttps://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/once-im-gone

Marie Sasseur dit: à

Le secret d’Hergé, il faut le trouver dans la bio de Passou.
C’est pas très convaincant, mais suffit de croire qu’il y a un secret.

Marie Sasseur dit: à

Et tintin, vous pouvez toujours courir pour que je le révèle.

et alii dit: à

ce n’est pas un secret que TISSERON a présenté sa thèse de médecine sous la forme d’une BD et c’était presqu’une dette qu’il honorait en proposant une analyse d’Hergé

et alii dit: à

ir comment le choix d’un mode d’expression sur un autre modifie le contenu de ce qui est formulé. Il m’a alors semblé intéressant de de réfléchir concrètement à cette question en rédigeant sous la forme d’une bande dessinée une thèse consacrée à l’histoire de la psychiatrie.

Elle a été numérisée et mise en ligne sur le site de la Bibliothèque Inter universitaire Médicale en 2009, entre Théodule Ribot et Philippe Auguste Tissié, auteur d’une célèbre thèse sur « Les aliénés voyageurs ». Un hasard ?

Consulter la thèse en format pdf

CONTRIBUTION A L’UTILISATION DE LA BANDE DESSINEE COMME INSTRUMENT PEDAGOGIQUE : UNE TENTATIVE GRAPHIQUE SUR L’HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE.

Elle me valut les compliments de Roland Barthes et de Michel Foucault.
https://sergetisseron.com/dessins/ma-these-en-bandes-dessinees/

Marie Sasseur dit: à

Je crois qu’on s’est mal compris Et Al.

« Le Centre Contre les Manipulation Mentales (CCMM), à l’instar de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Dérives Sectaires (Miviludes ) , tient à mettre en garde contre les théories controversées de “psychogénéalogie” et les pratiques du type “guérisons des blessures familiales”. »

MC dit: à

La monotonie ennuie, aussi un peu de variété n’est pas sans stimuler. Constatons donc avec plaisir qu’après « bedeau . » qui semble mort de sa belle mort après x années d’emploi, et « dément, » toujours actif, lui,
quoique bien épuisé, l’enrichissement aujourd’hui du vocabulaire de Marie Sasseur par le terme de « délinquant » Ce n’est pas que ce soit de la grande éloquence, non, mais nous nous devions de saluer ce ( très) petit effort ! MC

Marie Sasseur dit: à

Le dément mc, imposteur, menteur vil délinquant , comme il y en a tant qui n’ont rien à foutre et trollent, n’a plus rien à dire sur Tintin.

Marie Sasseur dit: à

J’ai rouvert, par curiosité, la bio de Passou, est-ce un signe, toujours les mêmes choses rabâchées, j’avais corné les « bonnes » pages, Hergé et les  » ultras « , lues cependant avec moins d’indulgence, et en total desaccord avec ce qui apparaît comme une irresponsabilité supposée, une forme d’emprise, limite, quand ce n’est pas un désintérêt d’artiste pour la réalité, toujours bien pratique…
Et puis une autre page cornée qui avait pris de l’importance plus récemment, l’adoration de Matzneff, juste sous forme de constat, ce qui rend le truc encore plus glauque.

Bonne suite.

rose dit: à

D. dit: à
Où trouvez-vous un delirium tremens chez Haddock Rose ?

Pas encore, en route. Embarquer avec lui sur un bateau ⛵🌊 et cumuler les éoliennes, les orques et le whisky hors d’âge ?
Ai lu Lantier, expérience marquante.

rose dit: à

Le droit à l’erreur.

Versus la colonne vertébrale (toi ?).

rose dit: à

Dérives sectaires.
Les gens trouvent leur truc, qui pallient.

Tu branles rien de toute ta vie, tu dépouilles maman.
Tu ne cotises pas pour ta retraite, tu dépouilles papa.
Tu ne veux plus laver le cul des vieux quand ils se chient dessus, tu deviens dame de compagnie.
In fine, tu es un indic.
Tu es kiné, tu ne veux plus masser les vieilles peaux ni soigner leurs tendinites, tu te mets aux constellations familiales. Tu gagnes dix fois ton salaire de kiné.

Le dénominateur commun, l’argent.

rose dit: à

Depuis quelques jours, après neuf ans d’interruption, la ligne train de nuit Paris/Berlin est réouverte : trois départs par semaine.

rose dit: à

Nina et Irina

À un moment donné, tu lâches et tu racontes, c’est hyper tardif.

Jean Eustache se positionne dos à la caméra, se tait, sert le vin de noix et les clopes à sa grand-mère et lui. Ils picolent et ils fument comme des pompiers.

Plus tard, elle mourra, et plus tard encore il se suicidera. Violemment. À 42 ans.

B dit: à

Jean François Kahn est du même avis que Brice Couturier. Le meilleur moyen d’éviter que le RN gagne l’Elysée, c’est de lui donner Matignon dans le cadre d’une cohabitation…

Fallait y penser avant de démanteler des partis qui peut-être pesaient dans l’équilibre des opinions. C’est une vue de l’esprit que cette idée , inviter des racistes à Matignon, il n’y a que cela dans leur prétendu programme qui collecte les foules. Voyez ce que le RN a fait de la régularisation en projet.

Clopine dit: à

Ben là, je ne comprends pas tout. Je veux dire que je ne comprends pas l’indignation de notre hôte, d’une part, parce que je ne comprends pas ce qu’il dénonce. En quoi, précisément, Hergé est « blanchi » ? En quoi, exactement, l’album est-il « décolonialisé » ? Parce qu’on a changé la couverture et ajouté une préface ?

Qu’eût-il fallu faire, d’après notre hôte ? Laisser l’album exactement comme il était quand lui, le petit Pierre, l’a lu, c’est ça ? Ne pas tenter d’expliquer aux nouveaux lecteurs que, non, les noirs ne sont pas les négros incommensurablement enfantins d’Hergé, et que c’est le colonialisme qui avait besoin de construire ce cliché-banania, pour s’auto-justifier, alors que le colonialisme est injustifiable ? Non ? Dire ça, c’est attribuer à Hergé une pensée politique, alors qu’Hergé « n’en avait aucune », d’après notre hôte ? (euh ???? Je voudrais bien qu’on me montre un enfant, un seul, qui n’aurait « aucune pensée politique ». Bien sûr que si ! Les enfants ont même, très jeunes, conscience de leurs intérêts de classe. Voir à ce sujet l’excellente vidéo de Grégoire Simpson sur Ben Nevert, c’est sur you tube, il y décrit une expérience parfaitement concluante en la matière, c’est dans la seconde partie).

Non, je ne comprends pas ce qui révolte tant notre hôte ? Qu’on ose « contextualiser » ??? Mais bien sûr qu’il faut tenir compte du contexte d’une oeuvre, si on veut la comprendre…

Et enfin, moi qui fais partie de la « horde de néoféministes wokistes qui chargent (Depardieu)de manière assez lâche », le truc que je me demande, c’est si, dans la préface qui irrite tant notre hôte, un mot a été dit de l’absence remarquable de tout personnage féminin actif dans Tintin au Congo. Vous allez hausser les épaules : bah, ce n’est pas bien grave qu’aucune congolaise ne prononce même une seule parole… Sauf que les petites filles apprennent à lire, comme les petits garçons, et que leurs lectures laissent bien entendu des traces inconscientes, fournissent des déterminismes, bref, participent à leur construction identitaire. Si je n’avais pas tant aimé Tintin et plus tard Edgar P. Jacobs, ni lu Jules Verne, ou bien si on me les avait « contextualisés », peut-être aurais-je pu me battre un peu mieux, avoir plus d’estime de moi, et aurais-je pu résoudre l’équation qui m’a toujours conduite à remettre en cause mes capacités intellectuelles comme pouvant résoudre mes détresses émotionnelles ? Peut-être aurais-je pu secouer le joug qui pèse sur nous toutes, les filles d’Eve ?

Et enfin, à part ça, je trouve moi aussi de Depardieu est un acteur à la voix exceptionnelle, et c’est justement le contraste entre cette voix et sa présence physique qui le rend unique. Et il n’est pas question de censurer ses films, au motif qu’il n’est juste qu’un salopard parmi tant d’autres, incapable de comprendre en quoi ses actes s’inscrivent dans le processus de la domination masculine et de l’oppression des femmes. Mais les remettre dans le contexte, (ahaha), pourquoi pas ? Ca permettrait peut-être de faire avancer le shmilbick, et de pouvoir regarder la violence que les personnages des Valseuses infligent aux femmes en face ? Sans gros rires gras à la clé ? En relativisant (car Blier est assez intelligent pour nuancer son propos, bien sûr, voir le personnage de Jeanne Moreau, même si cette dernière se suicide, ben voyons…) mais en soulignant tout de même à quel point certaines scènes sont malaisantes – je pense à la poursuite de la femme mûre du début, à la scène du train, bref, y’aurait de quoi discuter, mais encore faut-il avoir envie d’en discuter. Soupir.

Marie Sasseur dit: à

L’exaspération de Passou, bonjour, est à mettre en relation avec le fait que cet album de Tintin au Congo a fait l’objet de plusieurs réécritures, a commencer par Hergé himself d’ailleurs, et pas toujours a son initiative, comme l’explique Passou. La  » leçon de maths », n’était-elle pas au départ, une leçon de cathé ?!
Peut-être que l’exercice, faire de ce jeune reporter un héros intemporel capable de gagner à sa cause la sympathie d’une opinion publique quitte à s’autoriser la  » revoyure « , pour que ce jeune intrépide ne devienne pas au fil du temps, un jeune con fini plein de clichés de vieux,
trouve ici ses limites, commerciales.
Les Congolais sont noirs et ça, ça n’a pas changé !

Damien dit: à

Il ne faut pas toucher aux chefs-d’oeuvre ! Voilà mon avis. Mère Clopine, elle serait du genre à vouloir réécrire « Le Marchand de Venise » du grand William ! Comme ça ! Parce que certains ont prétendu que c’était antisémite. L’était-ce ? Ce n’est pas clair. Les plus grands critiques défendent cette pièce, au contraire. Et puis, on pourrait condamner « Othello », avec l’argument que Desdémone a réellement trompé son mari. Car on ne sait pas. Elle a couché avec toute l’armée, peut-être. Tous les soldats lui sont passés sur le corps pour assouvir sa nymphomanie, que le seul Othello était impuissant à combler ? Moi, je voudrais des mises en scène où l’on me montre Desdémone carrément coupable, et où, donc, Othello a des raisons de la tuer, le pauvre. Sinon, on comprend mal la pièce, il y faut des explications biscornues. Ce n’est pas ce qu’a écrit Shakespeare ! Le stupre ! La luxure ! Podalydès pourrait nous faire ça, entre deux voyages en Pologne. C’est un grand acteur européen, que j’aime beaucoup. Il faut qu’il s’épanouisse avec « Othello » ! Bonne journée !

Soleil vert dit: à

« Et enfin, à part ça, je trouve moi aussi de Depardieu est un acteur à la voix exceptionnelle, et c’est justement le contraste entre cette voix et sa présence physique qui le rend unique. Et il n’est pas question de censurer ses films, au motif qu’il n’est juste qu’un salopard parmi tant d’autres, incapable de comprendre en quoi ses actes s’inscrivent dans le processus de la domination masculine et de l’oppression des femmes. »

Tout à fait d’accord; j’ai hate de le voir dans Maigret pour le comparer à Harry Baur

Marie Sasseur dit: à

La » leçon de maths »…
Cela me rappelle l’intervention sur ce blog, d’un éminent mathématicien, membre du groupe Bourbaki- c’était le temps où des intelligents se risquaient encore à venir sur la rdl, pour finir par se faire troller de la pire manière…- et dont la légende, veut qu’il commençait toujours son cycle de cours d’algèbre par  » commençons par réviser l’addition »… (ellipse). Cet exercice figure dans son cours d’algèbre indiqué Wiki.
Roger, je repense à vous, parfois.

Janssen J-J dit: à

@ Brice T . un ancien « mao » de 60 ans… Pas très spontex, alors ?
@ CT, Belle réaction d’indignation, profonde, argumentée, située, contextualisée, et formidablement bien écrite. Vivante et auto-purgative.
@ MC : bedeau, dément, délinquant… La nouvelle trilogie de Vernon Subutex, par une grande malade virginale toujours accrochée aux branches de sapin sur des pentes dangereuses. Que ne donnerait-il pas pour avoir hérité d’un tel stigmate trilobé, le pauvre keuf aux pseudos multiples ?!
@ FL & Clopinou. Il serait temps d’oublier Hegel et de remettre Marx sur ses pieds nikel (chromo). « Aujourd’hui, dans le monde post-capitaliste virtuel, les superstructures matérielles de l’ économie sont devenues le reflet des infrastructures idéelles de l’intelligence artificielle réalisée. Les AIE n’existent plus, seul demeure un principe de réalité, celui des ARE qui fonctionnent tout seuls dans tous les cerveaux apeurés de la planère ». Vous avez quatre heures.
Bàv, lundi matin – méninges (18 XII 23_9.45)

J J-J dit: à

Plutôt en accord avec SV dans la foulée de SV et CT. J’aime entendre la voie féminine et sensuelle de Depardieu, mais j’ai horreur de voir son corps et son nez. « Le camion », ce film de Duras… chef d’œuvre absolu de ce point de vue. Hein !

Marie Sasseur dit: à

Dis, vieux toquard, si tu es en panne de dopamine, tu commenteras ce delit :

« Que voulez-vous ? Depuis ses délires grenoblois, on ne peut pas lui demander d’être intelligente! Bien à vous. MC »

Tu as 5 min.

Marie Sasseur dit: à

Et n’oublie pas de renvoyer sur le billet Haddock, hein !

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr que Maurisse Barrès et son apôtre ont passé un sale quart d’heure.

Marie Sasseur dit: à

Une bonne, bonne, idée.
Cadeau :

« 40 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu attendre pour que soit traduite en français une des premières oeuvres de Miyazaki. Un joli coup pour les éditions Sarbacane et un beau cadeau de Noël pour les nombreux fans français du maître de l’animation japonaise et du studio Ghibli.
(…)

Que raconte ce récit, basé sur un conte tibétain ? Les aventures d’un jeune prince, Shuna, dont le peuple survit tant bien que mal, jusqu’au jour où arrive un visiteur qui lui parle d’une graine miraculeuse à même de beaucoup mieux nourrir la population. N’écoutant que lui-même, Shuna se lance, plein ouest, dans la quête de cette céréale miraculeuse. Ce sera l’occasion d’un voyage plein d’aventures. Tel un Ulysse poussé par les vents, mais ici porté par son fidèle yakkuru (un animal fantastique, entre le bouc et l’antilope, que l’on retrouvera dans Princesse Mononoké), Shuna l’obstiné s’en va vers les confins, y perdant ses repères temporels, y rencontrant des êtres divins et des villes bien curieuses, dans un monde post apocalyptique. »

https://www.actuabd.com/Le-voyage-de-Shuna-Par-Hayao-Miyazaki-Ed-Sarbacane

J J-J dit: à

@ ajoutons à la triplette de belle ville : @ vieux toquard »… (que j’aimais)
Récurrente de la toque ? Incorrigib’, la tocarde avec son bonnet d’ânesse sur la ciboule. Bourrinne, canassonne, carne, haridelle, rosse, rossinante. Y’en aurait pourtant, des noms d’oiselles ! —

J J-J dit: à

Elle essayait bien d’être gentille parfois, à noëlle, mais elle y arrivait pas…, la pauvre.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux keuf kon-kon entame sa nouvelle journée d’animation au cantou…

Tchô.

Phil dit: à

Plaisante notule du prestigieux Passou pour l’Avent. Tintin lisible risible seulement après passage au filtre wokeux, donc même régime de bananes que les films tournés sous le Reich.
La nouvelle couverture destinée aux délicats est bien laide. Reste tout de même la lippe distinctive dans le dessin de Hergé qui identifie le Congolais.
Dear Bloom l’a bien noté, Tintin n’est pas destiné aux trentenaires régressifs d’aujourd’hui, au mieux reconnaissables sous les traits d’Abdallah à fesser.

J J-J dit: à

CANTOU Les Centres d’Activités Naturelles Tirées d’Occupations Utiles (Cantou) sont des petites unités qui peuvent prendre en charge les personnes dépendantes, de manière temporaire ou définitive à condition qu’elles présentent des symptômes de démence ou de la maladie d’Alzheimer.

@ merci ma soeur de m’indulger l’animation du blog, j’allons rajouter ce nouveau sigle inconnu à not’liste. Pour pas finir dément à l’épade.
J’avions cru au tuyau de la cheminée de not’ grangeon, mais non, c’est pu ça.

J J-J dit: à

@ sous les traits d’Abdallah à fesser.

qui m’échappent un brin, dirfil. Dommage, on peut pas décrypter toutes les ellipses d’RG…

Paul Edel dit: à

Rose, à propos de Thomas Mann que vous désirez relire, je vous réponds sur mon blog.

FL dit: à

« Aujourd’hui, dans le monde post-capitaliste virtuel, les superstructures matérielles de l’ économie sont devenues le reflet des infrastructures idéelles de l’intelligence artificielle réalisée. »

Sauf bien entendu, cher Monsieur, que les intelligences artificielles ne font que répéter ce qu’on y a préalablement injecté, et ne servent qu’à ce qu’on veut les faire servir.

Bloom dit: à

MC, j’ai appris à lire dans Tintin, et à voyager avec Tintin. Le plus marrant, c’est que lors de mon premier séjour à Dacc, un des employés de la Banque IndoSuez (!) avait la même passion pour les albums du petit reporter; circonstance aggravante, il avait fait sa khâgne à Louis Le Grand avec Benoit Peters, le meilleur tintinophile hexagonal, maintenant professeur au Collège de France.
N’ayant pas grand chose à faire à Dacca le soir pendant la loi martiale (couvre feu à 20h), nous en avons profité pour confectionner des questionnaires remplis perfides interrogations sur les détails les plus triviaux des albums de Tintin.
Je possède presque deux exemplaires de Tintin au Congo: la version colorisée de 1947 (à tranche ronde) & un autre publié à la fin des années 60 (tranche carrée). Strictment le même texte, mais les couleurs du premier sont beaucoup plus vives. J’avoue n’avoir jamais apprécié cette histoire simpliste. Pour moi, Tintin « décolle » avec Les Cigares des Pharaons, et atteint des sommets avec Le Lotus bleu, les 7 Boules de Cristal, Le Temple du soleil, Le Tibet et L’Oreille cassée.
Lorsque j’ai organisé à Sydney une expo de BD belge avec le Bureau Wallonie-Brussels, tout ce qui touchait à Tintin était absent, à cause des caprices de l’ayant-droit d’Hergé, Nick Rodwell. Je suis pour l’abolition des privilièges des ayant-droits charognards: une fois l’artiste mort, les droits des oeuvres doivent revenir à l’état, qui les mets à disposition sur des critères purement artistiques.
Exit, les Rodwell, les neveux Beckett etc.

JC..... dit: à

WOKISME

Notre chère Mémère Fouille au Trou veut faire parler les congolaises de la BD d’Hergé, car « elles seraient muettes » à l’origine !!!

Question à deux balloches : comment peut-on être aussi conne, par Depardieu !?

FL dit: à

Finalement marxo-freudien : une solution à un conflit. Comment publier un texte colonialiste des années 1930 en « respectant » l’idéologie « bienfaisante » propre aux années 2020. On fait des notes, on supprime les images un peu gênantes, et zou on balance le produit.

Un peu comme TF1 censurant « un peu » les films de Depardieur.

Tout est soluble dans le marché.

Et on nous fait passer cette fausse monnaie pour le vrai et pour le bien.

La philologie est un sport de combat.

et alii dit: à

BLOOM
, qui les mets à disposition sur des critères purement artistiques.
LES VÖTRES SEMBLENT UN PETIT PEU ALIMENTAIRES

Phil dit: à

Tintin « décolle »

Indeed dear Bloom, echter tintinophile. Etrange sondage qui donne gagnant préféré cet album du « Congo », encore trop a/encré dans une inspiration Jo Zette comme Tintin en Amérique.
Abdallah est un spoiled brat, dear JJJ.

FL dit: à

Le journal Libération ces temps-ci c’est un jour pour les méchants, un jour pour les gentils. Et puis on recommence… en sens inverse.

La bonté c’est un métier.

Mais ça rapporte.

Bloom dit: à

Damien, je crains que vous ne passiez à côté du sens profond de la pièce de Shakespeare. Vous parlez d’Othello et de Desdemona, mais vous oubliez Iago, le pivot de la tragédie.
Iago, l’homme dénué de toutes les grâces, pour qui le monde se réduit à une satisfaction d’appétits, sexuels entre autres, par sublimation & manipulation. Le Maure de Venise est une pièce sombre et pessimiste où les 2 personnages d’Othello et de Iago ne font qu’un seul et même Janus bifrons, où Iago est le Hyde d’un Othello-Jekyll.
Et comme d’hab, c’est la femme qui fait les frais de cette alliance des contraires (« fair is foul and foul is fair », Macbeth), où le vilain intégral (Iago) et le chef de guerre noble amoureux de sa femme (Othello) ne font qu’un, machine meurtrière.
Le « I am not what I am » de Iago s’applique aux deux personnages, tous deux allegories de la jalousie, l’un de sa femme, l’autre de Cassio.
Il n’est pas exclu que Shakespeare ait aussi joué sur la fibre raciste de son public, en faisant du simple ‘More’ de Cinthio un Africain noir (le blanc et le noir consitutant l’épine dorsale du réseau métaphorique de la pièce, qui débute par une scène de nuit éclairée par des torches).
Où se situe le Barde dans tout cela? Here there and everywhere.

lmd dit: à

­– Le 9 juillet 1931, une foule enthousiaste estimée à 3000 personnes fait cortège à Tintin et Milou retour du Congo – sur la photo les nègres sont déguisés en nègres. Ça c’est fort.

Les éditions Castermann peuvent entreprendre toutes les rééditions imaginables, changer les couvertures, changer les couleurs, redessiner le nez de Rastapopoulos, ce sera toujours de bonnes affaires. Plus on fait de rééditions et plus les premières éditions prennent de la valeur et redonnent encore un petit coup de valeur à tous les machins estampillés Tintin.
Je dirais même plus…

Bloom dit: à

BLOOM
, qui les mets à disposition sur des critères purement artistiques.
LES VÖTRES SEMBLENT UN PETIT PEU ALIMENTAIRES`

Chère alii,
Je tiens à vous rappeler que je ne suis ni sourd ni aveugle (God forbid!) et que je déchiffre parfaitement bien les minuscules.
Maintenant, si vous souhaitez me gueuler dessus (ce que signale l’emploi de majuscules) il va falloir être un peu moins allusive et considérablement muscler vos reproches. Faute de quoi, vous vous condamnerez à fouetter un âne mort (ce qui vaut mieux que d’étoufer Deus/Demon avec un oreiller, certes, mais enfin…)

Jazzi dit: à

« J’aime entendre la voie féminine et sensuelle de Depardieu »

Même quand il chante Barbara sa voix, subtile, chaleureuse et nuancée, n’en est pas pour autant féminine, JJJ.
La douceur peut être aussi masculine.

Janssen J-J dit: à

@ Sauf bien entendu, cher Monsieur, que les intelligences artificielles ne font que répéter ce qu’on y a préalablement injecté, et ne servent qu’à ce qu’on veut les faire servir.
———-
Eh non, chère madame, apparemment, vous n’avez pas encore bien compris le potentiel des IA réalisées, échappant aux cadres idéels de leurs créateurs humains, et participant désormais aux infrastructures post capitalistes autonomes et performatives. Vous avez encore besoin,je pense, de « rationaliser » vos étroits cadrages perceptifs liés à votre condition d’humanoïde, dans les catégories néo-marxologiques un brin rassurantes mais éculées, car tout cela vous dépasse, comme il en vas chez ce pauvre macron qui crut pouvoir se gouverner en même temps que le pays. C’est « normal ». Vous êtes encore prise, comme beaucoup d’autres erdéliens en ce bas monde de la petite planète bleue, dans la période dite des catégories transgenre, période indécise de l’ère de l’holocène finissante. Demandez vous où atterrir ? Il va bien le falloir avant d’en disparaître empoussierrée et ou empiergée, hein !?… Bàv,
(nb/ La Fluoxétine ne résout pas tout, on le saurait. Et le lithium aura bientôt montré ses limites, même au mortel Elton Musk).

J J-J dit: à

Je vous suis volontiers, jzmn, en dépit de nos différends politiques, vous sembler être d’accord avec moi sur le deparduisme, ne pas donner dans la chasse aux sorcières… merci, cela fait du bien face aux ravages provoqués par ma soeur la gaupe .

Janssen J-J dit: à

les enfants gâtés virent très vite en enfants gâteux…, dirfil. Voilà ce qui est bien dans la « condition humaine » anthropocène, il y semble exister comme une forme de justice transcendantale la consolant de son incompréhensible illusion d’être quelque chose plutôt que rien.
Bon, mais il est l’heure d’aller manger durant le jeu des mille francs. A +

Bloom dit: à

Etoufer à étoffer -> étouffer.

Quand Bl un pressé, Bl toujours faire ainsi…

Bloom dit: à

un peu pressé

Quand Bl, etc.

Clopine dit: à

Merci, Jjj, mais vous savez…

Aujourd’hui, je me débats encore avec ce si juste commentaire de Pourmapart/racontepastavie :  » Clopinou : 20 % Clopine, 80 % éducation nationale, 0 % pour le père ? »

J’essaie de comprendre mon aberration – le père du Clopinou a bien entendu joué son rôle de père, un père soixante-huitard certes (« la jalousie est une peste émotionnelle », « il n’est de vérité que dans le journal Libération », « jouir sans entrave », principes redoutables qui, joints à ses déterminismes originaux, l’ont amené à la trahison, au mensonge et à une certaine tristesse, mais c’est son problème, plus le mien), mais cependant il a transmis à son (ses) fils quelques unes de ses plus remarquables compétences, certains de ses goûts les plus originaux, sa curiosité et une réelle ouverture au monde. Qui donc, le samedi soir, était assis aux côtés du petit Clopinou pour visionner le Dessous des Cartes ?

Bon, je sais pourquoi j’ai zappé (sans même m’en rendre compte) tout ce pan-là, mais je dois tirer quelque chose de cette constatation, qui puisse me servir. Quelque chose comme raffermir encore ma résolution de lutter contre mes passions tristes !

Et à ce propos, je veux dire les passions tristes auxquelles j’assimile le maoisme de 1968, je recommande le livre de Virginie Linhard « le jour où mon père s’est tu ». J’avais peur de m’ennuyer un peu, tant le sujet des soixante-huitards est rebattu et tant le livre « l’établi » l’illustre, mais « la fille de Robert » a une écriture pleine d’émotion, et elle interroge « les enfants de »… avec intelligence. A mon sens, hein. Ca date un peu (2008), mais pour MA génération, c’est plein d’enseignements. Ca devrait vous plaire, ça se trouve, vous l’avez déjà lu !

J J-J dit: à

Face à la maguistrale leçon de Bloom, on comprend bien que Damien n’a jamais été qu’un sot qui se la pète chèque-spire, mais en réalité, ne réfléchit pas très loin. Reconnaissons qu’il n’est pas non plus un agrégé de littérature anglaise, et que nul n’est censé appraraitre comme pro-fesse en son pays. Comme dirait Ch., sa pensée manque de souplesse, voilà tout. Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ CT, Bien sûr que je l’ai lue en son temps et j’avais même été ahuri que VL soit allée interroger un garçon de son âge et de son itinéraire qu’on avait lui-même affublé du prénom de Mao. (j’ai oublié de qui il était le fiston).
Ce témoignage m’avait appris que le père Linhart s’était tu durant 27 ans, ce que j’avais trouvé grandiose. Je m’imaginais à la place du calvaire de Virginie et des siens, quoique bien plus âgé qu’elle, alors que je n’avais jamais fantasmé pmp sur les « établis », comme il en alla de mon ainé Pierre T. et d’Annette Wieviorka (et peut-èêtre de votre ex), AW dont j’ai appris récemment qu’elle avait été de son côté une maoïste furieuse en son temps.
J’espère que vous allez dépasser rapido l’entrave du ratio statistique purement gratuit donné sur cette chaine pour nous expliquer la reproduction du monde par le truchement de deux variables aussi grossières. – Bàv,

Damien dit: à

Iago n’est pas le traître cauteleux et pervers qu’on représente généralement. C’est au contraire un être intègre et sage qui a devine la nature profonde de Desdémone, et veut secourir et aider son ami Othello. L’amitié désintéressée guide Iago, exempt de tout désir concupiscent. C’est un saint homme, qu’Othello finit pas haïr à cause de Desdémone, destructrice des beaux rapports humains. Il est rare d’avoir un ami comme Iago. Ce prodige n’est pas humain — d’où la fin où tout se délite. Où le temps lui-même est out of joint, comme dit le barde, qui avait une vision tragique de la vie humaine. C’est le sens profond de cette pièce, et dans cette perspective qu’il faudrait la monter et la montrer aux populations aveuglées. Bonne journée.

Damien dit: à

Il faudrait intituler cette pièce « Desdémone ». C’est elle le pivot centrale, qui par contagion capillaire insuffle le Mal dans les âmes les plus pures, comme celle de Iago et fait d’Othello une marionnette débile à bout de souffle.

Jazzi dit: à

Mieux vaut soixante-huitard que jamais !

Damien dit: à

Elle hait Othello. Iago est tout amour, il brûle de sainteté.

Clopine dit: à

Jjj, pardonnez-moi, mais je ne vous ai pas compris ! « la reproduction du monde par le truchement de deux variables aussi grossières  » ??? Vous voulez dire les pourcentages concernant le Clopinou ? Mais c’était juste un truc pour atténuer ma fierté maternelle, et rappeler que dans tout parcours scolaire réussi entre pour une part essentielle l’éducation nationale (« nationale », pour combien de temps encore ? Voir la dernière entourloupe de Macron pour enfoncer encore un peu plus la recherche scientifique), donc de l’argent public, donc un effort collectif : un fait social, quoi. Je voulais juste dire que, comme Bernard Lahire démontrant que les déterminismes et l’habitus ont une influence directe sur les procédés créatifs, et donc sur les créations elles-mêmes, comme la littérature de Kafka par exemple, j’estime que la réussite est le résultat de plusieurs orientations, de plusieurs variables, mais en aucun cas de « don inné » ou de « miracle ». Après tout, même Grigori Perelman a eu un père ingénieur électricien et une mère professeur de mathématiques, ce qui doit l’avoir tout de même bien aidé à résoudre la conjecture de Poincaré !!!

Clopine dit: à

(sans compter le prestigieux lycée de Leningrad où il a été décroché sa première médaille…)

D. dit: à

Une organisation de droit de l’homme dit que les enfants palestiniens sont affamés depuis la guerre. Or sur une photo récente, j’en vois mangeant du couscous. Et ils ont l’aur content. Alors qui croire ?

D. dit: à

Le couscous-Chaville, très prisé, est une variante à l’endive et à la poule de Chaville, avec des boulettes de tête de veau marinées quelques heures dans une sauce ravigote.

Bloom dit: à

agrégé de littérature anglaise,

D’anglais (la langue) tout court, option civilisation britannique et américaine, une des 3 imposées à l’époque (avec littérature & linguistique).
Flagrant commme Damien et D. parlent le même sabir pseudo-christique (comme on parle du pseudo-Denys), totalement dénué de charité chrétienne.
D’un égoisme auto-satisfait absolu.
Un nain posteur (singulier), des imposteurs (pluriel), des Tartuffe.
St François d’Assise, reviens!

D. dit: à

Si, Môssieur Bloom. En voulant votre salut, je suis très charitable. Sans Jésus, point de salut.

D dit: à

Actes des Apôtres – Chapitre 4

1Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
2ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
3Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
4Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
5Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
6Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
7Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
8Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
9nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
13Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
14Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
15Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
16Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
17Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
18Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
19Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
20Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
21Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
22En effet, l’homme qui avait bénéficié de ce miracle de guérison avait plus de quarante ans.
23Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
24Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment.
25Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
26Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ?
27Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ;
28ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
29Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance.
30Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
31Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.
32La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
33C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
34Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
35et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
36Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
37Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.

et alii dit: à

remarquons au passage que les joueurs-euses de viole s’appellent les violistes

FL dit: à

« Ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts. »

C’était le point d’idéologie qui gênait principalement les idéologues du Sanhédrin.

Et c’est d’ailleurs le point d »idéologie, sur lequel les idéologues chrétiens appuieront principalement : le Christ est celui qui a « vaincu » la mort.

FL dit: à

Faut dire qu’au niveau commercial comme argument, c’était imbattable.

FL dit: à

Le seul point de doctrine qui reste à éclaircir c’est quand même sur la base de quelle infrastructure économique est né le schisme ?

FL dit: à

Les Évangiles ça reste quand même un peu les aventures de la dialectique au 1er siècle.

FL dit: à

Je suis certain que Hegel a dit des choses mémorables sur le sujet.

Faut investiguer.

FL dit: à

Le séminaire de Tübingen il n’y a que ça de vrai.

FL dit: à

Le séminaire de Tübingen : le protestantisme devenu génial.

FL dit: à

Ils nous ont apporté plein d’ennuis en fait : le capitalisme et la dialectique.

Bloom dit: à

l’époque, la nôtre, tétanisée par le principe de précaution, anesthésiée par la peur et paralysée à l’idée de faire des vagues
Passou

J’abonde.
un exemple, parmi d’autres.
Dans le petit catalogue de l’expo Van Gogh publié par Connaissance des Arts, on trouve un chapitre sur les relations entre Vincent et le docteur Gachet intitulé « Comme un autre frère ». On y présente les deux compères comme les meilleurs amis du monde. Abusivement. La réalité est un peu plus nuancée que cela. L’un des meilleurs biographes du hollandais peignant, l’Anglais Steedman, décrit en détail la fureur shakespearienne qui s’empara de Vincent lorsqu’il constata que Gachet n’avait pas fait encadrer une toile de Guillemain. Il n’eut de cesse de faire iech le mélancoliste auversois jusqu’à ce que le menuisier du coin assemble un cadre digne de ce nom. Et puis, il y a les derniers mots de Van Gogh sur Gachet, qui ne témoignent pas d’une clémence extrême à son égard : « Je crois qu’il ne faut aucunement (adverbe souligné) compter sur le Dr Gachet. D’abord, il est plus malade que moi à ce qu’il m’a paru, ou metton juste autant,voilà. Or, lorsqu’un aveugle mènera un autre aveugle, ne tomberont-ils pas dans le fossé ?» (lettre du 10 juin 1890)
Ce même côté gnangnan du catalogue se retrouve dans le titre « Auvers, un refuge idéal », on croirait une mauvaise blague, puisque c’est le lieu de son suicide, où il repose pour l’éternité…
Quelques erreurs factuelles aussi : il n’y a pas de plaine à Auvers (seule une langue de terre parfois cultivée entre l’Oise et la colline) , mais un plateau, où poussent les blés et où, dans un mouvement centrifuge, il s’installera pour peindre après avoir épuisé les motifs des rues et bâtisses du village.
Enfin, la traduction en anglais de ‘c’est gravement beau’ (en parlant d’Auvers) par « it is seriously beautiful », me semble procéder d’un contresens – ‘gravement beau’ signifie grave et beau, l’adverbe n’a pas là valeur intensive, mais adjectivale : « it is sternly beautiful » serait à mon avis la meilleure traduction. On se souvient que Vincent avait souhaité devenir pasteur – l’adjectif « stern », désigne précisément cette gravité mêlée d’austérité qui caractérise en partie l’éthos protestante.

Le ton dominant de ce petit catalogue (agrémenté de belles reproductions, il faut le noter, mais c’est la moindre des choses) est bien de son temps. Pas de vagues. Quelques petits cercles concentriques sans conséquences….

Raboter les aspérités, aseptiser les contenus, ne réserver ses audaces qu’aux histoires de cul ou en relation avec, est effectivement bien la marque de Cain d’une époque où grande pauvreté intellectuelle & indigence créatrice se disputent la vedette.

Bloom dit: à

Copier coller un texte est le dégré zéro de la foi en action.
La preuve, même un mécréant comme moi peut le faire:

Ecclesiastes 1 – King James Version

1 The words of the Preacher, the son of David, king in Jerusalem.
2 Vanity of vanities, saith the Preacher, vanity of vanities; all is vanity.
3 What profit hath a man of all his labour which he taketh under the sun?
4 One generation passeth away, and another generation cometh: but the earth abideth for ever.
5 The sun also ariseth, and the sun goeth down, and hasteth to his place where he arose.
6 The wind goeth toward the south, and turneth about unto the north; it whirleth about continually, and the wind returneth again according to his circuits.
7 All the rivers run into the sea; yet the sea is not full; unto the place from whence the rivers come, thither they return again.
8 All things are full of labour; man cannot utter it: the eye is not satisfied with seeing, nor the ear filled with hearing.
9 The thing that hath been, it is that which shall be; and that which is done is that which shall be done: and there is no new thing under the sun.
10 Is there any thing whereof it may be said, See, this is new? it hath been already of old time, which was before us.
11 There is no remembrance of former things; neither shall there be any remembrance of things that are to come with those that shall come after.
12 I the Preacher was king over Israel in Jerusalem.
13 And I gave my heart to seek and search out by wisdom concerning all things that are done under heaven: this sore travail hath God given to the sons of man to be exercised therewith.
14 I have seen all the works that are done under the sun; and, behold, all is vanity and vexation of spirit.
15 That which is crooked cannot be made straight: and that which is wanting cannot be numbered.
16 I communed with mine own heart, saying, Lo, I am come to great estate, and have gotten more wisdom than all they that have been before me in Jerusalem: yea, my heart had great experience of wisdom and knowledge.
17 And I gave my heart to know wisdom, and to know madness and folly: I perceived that this also is vexation of spirit.
18 For in much wisdom is much grief: and he that increaseth knowledge increaseth sorrow.

Bloom dit: à

mettonS (ne pas confondre avec mitou)

et alii dit: à

Copier coller un texte est le dégré zéro de la foi en action.
merci ,bloom de ce rappel si nécessaire

pourmapar dit: à

Aujourd’hui, je me débats encore avec ce si juste commentaire de Pourmapart/racontepastavie : » Clopinou : 20 % Clopine, 80 % éducation nationale, 0 % pour le père ? »

Jamais, pour ma part, j’ai écrit une telle connerie!
(Et en ce qui concerne RCPTV, il faut lui demander à lui…)

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