de Pierre Assouline

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La République des livres
Tintin décolonial, Hergé blanchi

Tintin décolonial, Hergé blanchi

Ainsi, ils l’ont fait ! Ils ont cédé à la pression. Tintin au Congo, la deuxième des aventures de Tintin reporter, parue pour la première fois en album sous la signature de son génial créateur en 1931, vient de reparaitre colorisée, sous une nouvelle couverture et précédée d’une préface. Une réédition dont la discrétion tranche avec la communication tapageuse précédant généralement les résurrections récurrentes des classiques de la BD (Astérix, Lucky Luke, Spirou, Blake & Mortimer etc). Comme si l’éditeur et les ayants-droits avaient honte de leur forfait. Et pour cause : il y a de quoi. On a même pris soin de bien l’emballer pour mieux le cacher encore au sein d’un coffret intitulé Les colorisés (59 euros, Moulinsart/Casterman), pris en sandwich entre Tintin au pays des Soviets, l’album qui l’avait précédé, et Tintin en Amérique, celui qui lui avait succédé.

Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) s’en félicite. Il y a de quoi puisque depuis 2007, il n’a cessé avec d’autres collectifs de pousser à la roue afin que Tintin au Congo soit décolonialisé à défaut d’être annulé. Ce qui eut été extravagant cet album ayant toujours été plébiscité comme l’un des préférés des enfants parmi les vingt-quatre de la série. D’autres observateurs critiques regrettent la timidité de l’entreprise et l’absence d’un co-préfacier qui aurait pu être un historien ou un écrivain africain qui aurait certainement exprimé une autre sensibilité. Sans parler de ceux pour qui rien ne pourra jamais atténuer « cette monstruosité raciste increvable ».

Ce n’est pas la première fois que le révisionnisme du zeitgeist s’abat sur Tintin au Congo. En 1946 déjà, au moment de sa colorisation et sa mise au format par les soins d’Egar P. Jacobs, l’éditeur Louis Casterman avait obtenu d’Hergé, non sans avoir beaucoup insisté, que Tintin n’enseigne plus les vertus de la belgitude catholique mais les maths aux petits colonisés d’un pays dont le roi Léopold II avait fait sa propriété privée en s’en faisant octroyer la souveraineté à titre personnel (il faudra attendre 1908 pour que le gouvernement belge en reprenne l’administration). Hergé transforma donc sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisa mais il le laïcisa : Tintin cessa de recommander son âme à Dieu

Dans les années 60, quand l’air du temps européen était à la décolonisation, il était mal vu de rééditer cet album. De fait il était devenu introuvable au grand dam d’Hergé. Dans une lettre du 26 juin 1963, il implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « des noirs de fantaisie », rien de plus. Il obtint une dizaine d’années après de le faire réapparaitre dans une étrange édition collector sous le label « Archives Hergé ». Les « nègres » y laissèrent la place aux « Noirs ».

Dans ces moments-là, on songe à deux textes dont les extraits auraient fait bonne figure en lieu et place d’une préface. A un reportage de Georges Simenon paru dans Voilà en 1932 à l’issue d’un long périple sur le continent noir. Sa dénonciation de la suffisance des administrateurs coloniaux et de l’ignorance des occidentaux se concluait par ces mots :

« Oui, l’Afrique nous regarde, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »

Et à une édition Folioplus de Race et histoire de Claude Lévi-Strauss :

« En vérité, il n’existe pas de peuple enfant. Tous sont adultes, même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur adolescence ».

Il est précisé au dos : « A partir de la Terminale ».

La néo-couverture de ce Tintin au Congo revisité est aseptisée : à la place d’un petit congolais, un lion. Paradoxalement, de nos jours, le féroce félidé est moins dangereux que le petit Congolais. Une préface de « contextualisation historique » comme pour Mein Kampf et comme, un jour ou l’autre, pour les pamphlets de Céline, précède l’album. Un compagnonnage qui n’est pas bon signe. D’autant que le terme même de « contexte » répété à tout va à cette occasion est devenu un mot piégé depuis que les rectrices de trois universités américaines à qui l’on demandait si « l’appel au génocide des juifs était une violation des règles de leurs campus », n’ont rien trouvé de mieux à répondre au Congrès américain que « Ca dépend du contexte »; leur audition piteuse est devenue virale sur les réseaux sociaux et « contexte » un mot de passe.

La préface, longue de seize pages, est signée de Philippe Goddin, tintinologue et hergéologue canal historique, ancien secrétaire général de la Fondation Hergé et actuel président de l’Association Les amis d’Hergé. Il semble s’y scandaliser davantage du traitement des animaux que de celui des Congolais. Disons que les deux ne sortent pas indemnes de l’aventure et qu’à l’époque cela ne posait pas plus de problème pour les uns que pour les autres. Au Congo on en riait et on en rit encore car, comme l’écrivait le magazine Zaïre (No 73, 2 décembre 1969) :

 « On y trouvait matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela  ! « 

A 23 ans, George Remi (le vrai nom d’Hergé, pseudonyme basé sur l’inversion de ses initiales R.G.) n’avait jamais mis les pieds en Afrique. Sa documentation était constituée de photos officielles issues des archives coloniales, du Musée colonial de Tervueren pour les objets et pirogues et, pour les animaux, de dessins de Benjamin Rabier. Il examinait les photos et s’en servait sans le moindre esprit critique vis-à-vis de ce qu’elles avaient de paternaliste et de colonialiste comme c’était de règle dans son milieu, la droite catholique et conservatrice du journal Le XXème siècle dirigé par l’abbé Wallez ; d’autant que, scout dans l’âme, Hergé était et demeurera longtemps un artiste dénué du moindre sens politique.

Pour le dédouaner de toute intention raciste et le blanchir de sa fâcheuse (fausse) réputation, le préfacier présente le père de Tintin comme le simple miroir de son époque. Une éponge qui avait la vertu d’absorber le meilleur et le pire de son temps sans faire le partage. Et sans oublier que tout et tous dans tous ses albums relevaient de la caricature, du stéréotype, du trait forcé, de l’excès mais sans cruauté ni volonté de blesser et encore moins d’humilier. Fallait-il le rappeler et y insister ? Il semble que l’époque, la nôtre, tétanisée par le principe de précaution, anesthésiée par la peur et paralysée à l’idée de faire des vagues, l’exige. C’est vraiment prendre les lecteurs de moins de 77 ans pour des enfants de plus de 7 ans. Quelle régression et quelle défaite de la pensée ! On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là.

( » Le 9 juillet 1931, une foule enthousiaste estimée à 3000 personnes fait cortège à Tintin et Milou retour du Congo (!) de la Gare du Nord au boulevard Bishoffsheim, siège du journal Le XXème siècle, à Bruxelles »)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

926 Réponses pour Tintin décolonial, Hergé blanchi

D. dit: à

Le dirigeant hongrois est inflexible et fait honneur à sa nation. Bientôt la Hongrie devra payer autour de 20000 euros par migrant refusé. Eh bien, je lui conseille de payer, rubis sur l’ongle, jusqu’à sa sortie de l’Europe communautaire. Car un migrant accepté coûte 1 fois sur 2 beaucoup plus cher que 20000 euros. En tout cas en France. C’est évident. Et cela prend en compte la plus value souvent hypothétique sur le PIB.
500 000 migrants refusés —> 1 milliard à payer à l’Europe. 2 autres gagnés ensuite.

B dit: à

D, l’Europe vient de lui donner 10 milliards pour obtenir son vote en faveur d’une aide à l’Ukraine à laquelle il s’est tout de même opposé. Il a tout pour vous plaire.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Je n’ai pas lu tous les 602+ commentaires qui précèdent, et sans doute un d’iceux mentionne t-il le fait que tous les albums de Tintin se moquent un peu beaucoup de quelque peuple. L’image de l’Amérique latine des Picaros n’est point plus reluisante que celle de l’Oreille cassée.

La rectitude politique, accentuée par le wokisme, constitue une censure pire que celle des religions et des régimes totalitaires. Bianca Castafiore sera t-elle la prochaine victime de ces féministes enragées qui n’hésiteront pas en la révélant comme une lesbienne radicale écolo-gauchiste ?

rose dit: à

Bianca Castafiore, elle craint degun.

MC dit: à

Mais entre temps il y a eu les Sept Boules de Cristal et le Temple du Soleil, Bihoreau. Et Zorino ne sort pas de rien.

rose dit: à

Hélène Cixous parle très bien de cette période de suspension.

Rosanette également excelle à nous raconter le décret Crémieux.

Et elle y était !

Bloom dit: à

Hélène Cixous.
Née le 5 juin 1937 à Oran d’un père médecin (Georges Cixous, également né en Algérie, 1908-1948), et d’une mère allemande (Ève Klein, réfugiée, 1910-2013, sage-femme)1.
Sa famille laïque (de tradition juive, ashkénaze par la mère, séfarade par le père) quitte l’Algérie en 1954.
-Wiki
—-
Cesser de prendre les autres pour des cons.

et alii dit: à

« « En Égypte, entre 1870 et 1900, les Juifs les moins démunis, las des humiliations quotidiennes, avaient saisi l’opportunité des « capitulations », régime qui conférait des droits particuliers aux étrangers, pour acquérir des nationalités européennes. Ma famille, tant la branche paternelle que maternelle, avait acheté la nationalité italienne.«

« J’étais un révolté, je me voulais pur, jusqu’à ignorer les motifs de ma révolte. Je n’avais besoin d’aucun alibi littéraire ou philosophique. Pour moi, la révolte devait s’exprimer en face, comme une colère qui ne s’éteint pas…«

« Le nouveau pharaon, le séduisant Nasser, le dictateur au sourire de panthère, n’avait eu aucun respect pour Joseph, mon père, Il lui avait expédié sa soldatesque et l’avait banni de son pays natal. Et nous sommes sortis d’Égypte sans un sou, nus comme des vers. Ma mère a été brisée par l’exil. »
« « Un étranger, si lointain et si proche, quelqu’un dont on attend la révélation des secrets… Car c’est cela, un étranger, celui dont on attend la révélation des secrets.«
https://tobienathan.wordpress.com/

D. dit: à

Chacune des nations doit prendre en main son développement moderne et raisonné. C’est tout. Pour cela il convient de limiter fortement l’inflation démographique, d’assurer un enseignement moderne en acceptant l’aide et l’argent (utilisation controlée) de nations déjà développées, de mettre sa population au travail. Poibt barre.
La seule immigration valable, c’est celle des développés vers les sous-développés, pour leur montrer comment se développer.

Si vous n’avez pas encore compris ça à votre âge, Bérénice, et avec la culture générale que l’on devine chez vous, c’est plutôt grave.

D. dit: à

Si vous préferez voire des gens crever de froid à Paris sous des tentes pour ensuite passer 10 ans entassés entre eux dans des taudis contrôlés par des trafiquants faisant de la traite humaine, tout comme les passeurs, CAR C’EST LA REALITE, c’est votre problème. Pour moi c’est NON.
(J’ajoute qu’un certain nombre d’entre eux deviennent fous et/ou tombent sous l’emprise du crack).

renato dit: à

JJ-J, lu votre lecture de mon post
« la peine (LEPEN) de se ridiculiser (DARMANIN) et se retirer d’un projet mal fichu plutôt que de rester et de tomber dans la merde (ON Y EST… ENFIN !)… mais l’orgueil (MACRON) est un mauvais conseiller. Beau bordel, va donc ! (LE PARTI DE LA HONTE? ) »
Amusant mais ce n’est pas ça, mais :
« Parfois il vaut la peine de se ridiculiser et se retirer d’un projet mal fichu plutôt que de rester et de tomber dans la merde… mais l’orgueil est un mauvais conseiller. Beau bordel, va donc ! » et il y a un seul acteur dans mon scenario, Macron.
Bon, Cohn-Bendit dit ne plus être en accord avec EM, mais il continue à le tenir pour un type intelligent qui sait beaucoup de choses. Désolé, il est peut-être intelligent, par ailleurs moi aussi je le suis, probablement, ce qui vaut aussi pour ce qu’il sait… au fait moi aussi je sais beaucoup de choses… enfin, il suffit d’avoir une bonne mémoire (et là on se rappellera du borgésien Funes ou la mémoire), mais intelligence et kulture politique : nada.

Cela bien à part, les NUPES n’ont aucune raison de se pavaner ou de crier au skandale car il y a de là quelques jours il ont voté avec le FN

Jazzi dit: à

« Je quitte ce blog définitivement »

Avec ta dernière endive dans le fondement, D. ?

rose dit: à

Cesser de prendre les autres pour des cons.

Besoin de sommités intellectuelles ?

William Boquet dit: à

@On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là

Guerre Israël-Hamas : « Le gouvernement israélien poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste »

Non sans cynisme, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou s’est saisi de l’attaque terroriste du 7 octobre pour poursuivre ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain », estime la sociologue Nitzan Perelman dans une tribune au tribune au « Monde ».

Alors que les regards sont tournés vers Gaza où, après la libération épuisante des otages, l’attaque israélienne a repris, occasionnant plus de 19 400 morts selon l’OCHA (Coordination des affaires humanitaires des Nations unies), le gouvernement poursuit résolument son projet nationaliste et annexionniste. Depuis sa nomination en décembre 2022, son gouvernement, le plus à droite et le plus suprémaciste qu’Israël n’ait jamais connu, a mis en place d’importantes réformes concernant la fonction publique, le pouvoir judiciaire et la colonisation.

Au lendemain de l’attaque du Hamas le 7 octobre, il a cherché à « saisir l’opportunité » pour faire progresser ses objectifs d’expansion territoriale et d’élargissement de la présence juive « de la mer au Jourdain » [de la mer Méditerranée au fleuve Jourdain].
Publié hier à 06h15 [19 décembre 2023]

et alii dit: à

étrangère:
Mesdames et Messieurs,

C’est une étrangère qui vous parle : « L’étrangère » est en effet le titre de l’article que me consacre Roland Barthes dans la Quinzaine Littéraire en 1970, à l’occasion de la publication de mon premier livre en français après mon arrivée à Paris en décembre 1965. Qu’est-ce qu’un étranger, une étrangère ? Une tragédie ? Une élection ? Un état désormais banal dans la globalisation inexorable? Comment peut-on être étranger ?

Il a été convenu que je vous fasse part de quelques ressentis personnels et de quelques réflexions plus générales – qui s’adossent à la philosophie des Lumières qui est le résultat d’une coupure avec la tradition (Tocqueville, Hannah Arendt) – que vous trouverez plus développés dans mon livre Étrangers à nous-mêmes (Fayard, 1988).

Ce cri du cœur d’abord – comment je ressens et je vis l’étrangeté :
Kristeva
http://www.kristeva.fr/reflexions-sur-l-etranger.html

William Boquet dit: à

dans une tribune au tribune > dans une tribune (laissons le Herald Tribune en dehors de ces déchirements locaux entre frères ennemis)

rose dit: à

Ce soir Byzance, potimarron en soupe (ou annexe de potimarron) et sushis frais, seconde moitié, la première à midi
Délice des délices.
À l’Ehpad, betteraves, bonnes m’a dit Emma, andouillette qu’elle n’a pas mangé, c’est des tripes m’a -t’elle dit, et frites.
Demain, priez pour moi, apocalypse en vue, je mange à l’Ehpad, petit salé aux lentilles. Pourvu que les lentilles soient cuites. Je vais pour ma part prier toute la nuit.
Goûter, par contre, très réussi trois jours d’affilée : gâteau marbré, gâteau aux noisettes et aujourd’hui gâteau de shabbat très léger et moelleux parfumé à la fleur d’oranger. Les goûters sont au top. Le reste pourra progresser.

William Boquet dit: à

(que des politologues a priori sérieux puissent seulement se poser la question de l’opportunité de porter au pouvoir – le foutriquet Bardella premier ministre !- aujourd’hui une formation ultra minoritaire, le RN, qui compte 88 députés sur 577, laisse pantois ; que les mêmes tentent de justifier cette proposition délirante par la préoccupation d’éviter l’élection de Le Pen à la présidentielle de 2027 … comment dire, les mots manquent ; sauf sur la RDL où il suffit de remonter le fil de discussion depuis ce matin ou depuis hier soir tard (J J-J dans tous ses états) pour se persuader que ces quelques intervenants, des agités du bocal manifestes, auraient gagné à un apprentissage des maths, de la lecture et de l’écriture avec Tintin, du temps des grandes heures et dans un dispensaire )

MC dit: à

Hélène Cixous…son drame « neo wagnérien ». est « une des choses qu’on ne souhaite pas à son pire ennemi » notait, lucide E. Shapiro… MC

B dit: à

D, vous orientez votre propos en migrant vers des terres que je connais pour idéales, votre pote Orban est du genre prends l’oseille et tire toi.

( vous omettez de considérer nos exploitations minières, nos contrats gaziers, nos concessions petrolifères qui comptent surement un peu dans un deal qui ne veut pas dire son nom , la corruption qui vraisemblablement gangrène le développement de nombreux états dont les populations n’ont plus quà fuir ou mourir. Nous ne sommes évidemment pas responsables des détournements de fonds et de l’enrichissement personnel des élus peu honnêtes dans les pays concernés.)

ps: je suis une ignorante, ma culture est une lacune immense, je me demande même s’il n’y a pas juste que des méninges pour contenir ma vacuité neuronale, je suis objective, c’est tout.)

William Boquet dit: à

(des étrangers à eux-mêmes, des aliénés, emportés par leur propre élan …)

B dit: à

constitue une censure pire que celle des religions et des régimes totalitaires.

en Afghanistan, en dehors du Coran, êtes vous bien sur qu’il y ait des livres à censurer?

renato dit: à

Parfois, B, le censeur précède l’imprimeur.

B dit: à

BdB, je n’ai connu que le workisme et j’ai quelques difficultés à comprendre le wokisme, j’ai du encore travailler un peu pour vous classer dans le rayon des conservateurs éclairés. A force d’effacer les noms de tous ces illustres malfaiteurs nous vivrons dans des villes idéalisées, on pourra malgré tout encore se demander si St Saëns ou Boieldieu n’ont pas violé leur nièce, aucune archive ne pourra nous dire qui etait qui.

rose dit: à

Davos.
(Hélène Cixous)
(Les gens n’atteignent certaine grandeur que suite à des drames).

rose dit: à

Aujourd’hui, au scrabble, ai trouvé un mot magnifique : helvète.
M’a manqué le l.

rose dit: à

des élus peu honnêtes.
Litote.
Malhonnêtes.
Des brigands.
Des bandits.
Des dictateurs.
Des voleurs.

et alii dit: à

sorry, ce soir, j’ai dû me défendre contre une de ces crises de spasmes que la médecine ne sait pas s’expliquer; elle était très douloureuse, mais je m’en suis remise; ouf!
bonsoir

Bloom dit: à

Besoin de sommités intellectuelles ?

Non. Juste pas de temps à perdre avec le médiocre.

D. dit: à

J’ai mis au composteur toutes mes endives.
43 kilos. C’est fini. A cause de Bloom. Je m’en fous.

D. dit: à

Je vais demander conseil à et alii sur comment surmonter ce deuil. Je pense à planter des radis mais je voudrais que l’idée vienne d’elle.

rose dit: à

Bolloré c’est une horreur sur pattes.
Et un archipel est constitué d’îles pour les ignorants.
Clopine, je dois maintenir mon moral haut et fort pour demain ; ne peux visionner les 15 mn. Merci pour votre lien, précieux.

D. dit: à

Bolloré ? Un type remarquable, au contraire. Ici personne ne lui arrive ne serait-ce qu’au quart de la cheville.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Cher B, vous avez raison, je suis un conservateur éclairé, mais aussi gaulliste depuis toujours, appréciant la politesse, la délicatesse, l’humour anglais et l’esprit français, les grands vins de Bordeaux et le whisky écossais, les oeuvres de Pierre Le-Tan, de Jean-Claude Floc’h, de Claire Brétecher. Dans ma tanière des Charentes, j’observe le monde qui m’entoure et celui que l’Internet m’offre si goulument.

J’oubliais: je ne suis pas humble, considérant ce trait comme un désir d’être loué deux fois.

MC dit: à

Mais pourquoi donc devrait-on admirer Aurélien Rousseau? Que je sache, il n’a rien laissé de mémorable…

Janssen J-J dit: à

@ WB écrit ceci, 24 h plus tard… /// où il suffit de remonter le fil de discussion depuis ce matin ou depuis hier soir tard (J J-J dans tous ses états) pour se persuader que ces quelques intervenants, des agités du bocal manifestes, auraient gagné à un apprentissage des maths///

OK avec votre leçon de maths,laJT du bocal se sent encore visée… La macronie et ses affidés au parlement a gagné la partie » …. sans les 88 voix de RN), contrairement à ce que j’ai prétendu trop prématurément sur le moment. J’ai juste voulu, face au désastre annoncé, rendre hommage à ceux de mes adversaires de droite qui n’ont pas voulu cautionner cette forfaiture. Point barre… Tirez en les csq que vous voulez, maintenant, moi je tire les miennes sur ce que vous VALEZ d’apaisé du bocaux, et sur qui vous ETE véritablement, cher monsieur le si décevant Langoncet, parfois.

@ Renato M. Ok, j’ai voulu vous saluer en décryptant avec un brin d’humour votre propos elliptique, mais à détente instantanée. Avouez que je ne me suis pas trompé de beaucoup sur sa rectification « ciblée » sur l’Unik, plutôt que sur ses acolytes droits dans leurs bottines, un brin dispersés dans la constellation du « roi soleil »…

Bonne nuit à toues.tes, quelle journée sur le chantier, fût-ce !… Allons dormir un brin. Demain est une autre épreuve.

Janssen J-J dit: à

@ MC/PR – Mais parce qu’Aurélien Rousseau est un brave communiste ayant cru devoir se compromettre jusqu’à un certain point… Nul n’est infaillible et nous pardonnons volontiers à ceux qui ont reconnu avoir publiquement fait fausse route… Quand il était encore temps de le faire. Voilà tout. Bàv.

J J-J dit: à

C’est incroyable le nombre de macroniens, de gens de droite dure et de la droite extrême sur cette chaine de la RDL… Qui nous tiennent le haut du pavé idéologique, en littérature comme en politique… Que de médiocrités on y étale, nom d’un chien. Assez !

J J-J dit: à

Je n’arriverai décidément pas à m’endormir.

Clopine dit: à

Jjj, l’insomnie, moi je la combats comme Oscar Wilde combattait les tentations, en y cédant. Alors, si je suis en plus incapable de lire ou d’écrire, il me reste deux ressources pour passer les mauvaises petites heures de la nuit : chess titans et/ou internet scrabble club. Pourquoi ne pas essayer ?

B dit: à

Cher B

Excusez mais c’est chère B, doutant tout de meme d’etre chère à quelqu’un mais puisque vous appréciez la politesse et ses formules, accordez moi un féminin.

rose dit: à

Un féminin 1OO%.
Un luxe.

rose dit: à

Nous fonctionnons sous une dictature menée tambour battant par Emmanuel Macron.
Le Conseil constitutionnel chargé par l’exécutif de corriger la loi « immigration »
De leur propre aveu, Emmanuel Macron et Elisabeth Borne misent sur la censure des mesures contraires aux droits fondamentaux, qu’ils ont pourtant fait voter. Au risque de légitimer, à terme, l’appel de LR et du RN à réformer la Constitution et à recourir au référendum sur l’immigration.

Par Nathalie Segaunes
in Le Monde.fr

rose dit: à

C’est à la détente qu’il faut céder, chers erdéliens.
J’ai commencé en mai 2022, à taper du talon au fond de la piscine. Nous sommes en décembre 2023, c’est gagné : fin définitive de la dépression, j’en ai compris le fonctionnement : céder c’est gagner. J’ai passé trois années successives sans dormir.
Je ne sais pas s’il y a un lien : hier, excellente journée, cette nuit excellente nuit.
Ça le fait J J-J et Clopine, tenez le bon bout et let’s go.

rose dit: à

[…]prématurément sur le moment. J’ai juste voulu, face au désastre annoncé, rendre hommage à ceux de mes adversaires de droite qui n’ont pas voulu cautionner cette forfaiture[…]

À un moment donné, à force du tourniquet, non seulement on ne comprend plus rien, mais pire, on comprend le contraire de ce que vous dites.

rose dit: à

J’ai fini les magrets au miel et framboises caramélisés.
Maïté
« Je vais être raisonnable ».
Elle vit chez sa fille au pays basque.

rose dit: à

Et alii
Spasfon.
Le médicament Spasfon lutte contre les contractions anormales et douloureuses des voies biliaires, de l’intestin, des voies urinaires ainsi que de l’utérus. Il appartient à la famille des antispasmodiques musculotropes. Il contient 80 mg de phloroglucinol hydraté et de triméthylphloroglycinol pour un comprimé enrobé.6 nov. 2023

In pharmacie sur Google.

rose dit: à

Clopine

Écouté en entier Rhinocéros, merci pour le lien. Au réveil (j’assumerai les lentilles).

Quelques remarques en vrac :

Quand Usul dit à Loumi « merci d’être venu m’aider », non, elle est à égalité de traitement et de fonction, parité. Elle n’est pas là pour l’aider.

Rhinocéros était dans mes textes de bac à EIMPACA.
Mes élèves ont joué l’incipit, in situ, puis nous avons étudié la pièce. C’est une méthode inventée, passer par le corps avant que d’atteindre la tête L’aller-retour se goupille spontanément ensuite.
C’est dingue comme les talons jouent sur le moral.
Rhinocéros est une grande pièce de Ionesco.

rose dit: à

Je ne sais pas J J-J comment tu peux le dire en le disant tout en marquant ce qui te tient à coeur la pluralité des opinions, la polyphonie énonciative ; tu trouveras seul.
C’est indispensable pour l’auditeur/le lecteur.
Même si tout est inventorié, il a besoin d’une idée assénée.
Comptes-tu trop sur sa capacité individuelle de raisonnement et sa possibilité de faire seul le bilan ?
Ah bof, pck la flemme.

Marie Sasseur dit: à

Hier soir sur Fr5/ Tv5 , la vitrine mondiale de la France sur petit écran, le Président Macron a été époustouflant dans l’émission C a Vous. Magistral.
Il a pu parler pendant 2 heures sur énormément de sujets, avec un débit de données d’un qui a assimilé comment impressionner un jury de concours…
A la fin de l’émission, et avec un tel
performeur, l’animateur B. Charmeroy lui a donné quelques pistes de reconversion, car comme il le dit, en 2027 ce sera finito. Médecin urgentiste, animateur de jeu télé , ou acteur ciné agent triple 0. 7.
Plus pratiquement, moi, je lui vois une reconversion chez McKinsey.

Bon anniversaire, monsieur le Président.
Triste Noël, en vérité.
Le réel est bien différent de la représentation qui nous en a été faite.
Il y a 5 ans, jour pour jour, c’était  » bienvenue en France « .
Les missionnaires n’allaient plus évangéliser les africains, les coopérants du SN n’allaient plus se faire bronzer avec quelques cours en contrepartie, non.
Mais nombre d’entre eux, 500 000 ! Africains, Maghrebins, Chinois, Indiens, Mexicains, all over the world, pourraient venir librement apprendre en France, se former à l’excellence, dans une émulation toujours plus enrichissante, et contribuer en retour, au développement des pays d’origine.
« Bienvenue en France », il y a 5 ans, (*) c’est aujourd’hui,  » restez chez vous « , comme un temps du covid long…
J’ai honte pour la France, je suis consciente de la chance, très grande, d’avoir pu étudier AVEC des étudiants venus d’ailleurs. Ils auraient manqué, dans tous les cas, à cette formation de l’esprit, qui a été nécessaire pour la suite.
Non décidément, ces anni horribiles en Macronie ne semblent pas avoir de fin.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/philippe-veut-500000-etudiants-etrangers-en-france-dici-a-2027-148600

21/12/2023 7h37

rose dit: à

Le point commun puissant entre Bolloré et Hanouna c’est l’argent.
Je me prive de commentaires.

Pro, va droit dans le sens du vent, le populisme, la peur éprouvée par le peuple, le rétrécissement sur soi, la crainte de l’avenir.

rose dit: à

Bonne journée.
Noël ne sera pas triste parce que nous nous employons à.
Gardons ce plaisir d’avoir à lutter contre.

renato dit: à

Une dictature ?! où ça ?
Vivons-nous une situation comme les Iraniens ? je rappelle que la Cour suprême a confirmé la condamnation en première instance de deux manifestants. En plus de trois mois de manifestations, 516 manifestants sont morts et 19 000 ont été arrêtés. Selon le code pénal, les hommes de plus de 15 ans et les femmes de plus de 9 ans peuvent être exécutés.

Cet exemple bien à part, songez à la Russie, à la Corée du Nord, au Venezuela !

B dit: à

Les chiffres pour 2022.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/287990-immigration-les-chiffres-pour-2022

Ce que contient la loi reste en dépit des interventions parfois contradictoires assez complexe à appréhender dans sa totalité. J’en retiens de ce qui choque et change, la caution demandée aux étudiants étrangers, une remise en cause du droit du sol de façon automatique, et l’exclusion aux aides sociales des clandestins, il y a surement d’autres points que je n’ai pas intégrés aussi puisqu’il y a ici des juristes et sociologues chevronnés et engagés au quotidien dans l’aide et l’intégration des populations migrantes que ce texte révolte, , c’est l’occasion pour ces professionnels d’explications ne pouvant être associées aux propos banals des non initiés .

rose dit: à

Quelques remarques, in situ :

https://www.laprovence.com/article/region/1177652859879616/justice-a-deux-vitesses-le-maire-de-forcalquier-tire-a-boulets-rouges-sur-le-procureur-de-la-republique

Le maire de Forcalquier, homme jeune d’une trentaine d’années a pour fonctionnement notoire l’appel aux forces de l’ordre.
Durant le COVID, sale période que nous avons dû traverser, il convoquait la gendarmerie pour évacuer la placette devant la librairie La Carline.

Lorsqu’il s’est agi de vider un squat de l’ancienne briqueterie achetée par son premier adjoint, pharmacien, lieu racheté depuis par la COm/COM pour en faire un centre de santé (qu’elle plus-value ?)( Il y aura sa troisième pharmacie ; il vient de racheter la seconde à son épouse), il convoque, le maire de Forcalquier, vingt camions de CRS bardés à bloc pour expulser quatre squatteurs en bloquant une portion de route d’entrée dans le bourg entre deux ronds points. Une situation de guerre effrayante pour les habitants.
Le jour même, effrayant tout autant, une grue immense avec un boulet a démoli l’ancienne briqueterie, un bâtiment magnifique. Pour rebâtir ultérieurement autre chose.

Le maire de Forcalquier a besoin des gendarmes, des CRS, du procureur de la République pour asseoir l’autorité qu’il n’a pas. 60 maires de droite, certains catastrophiques le soutiennent dans cette demande de dureté des sanctions données par le Tribunal.
Soutien à Rémy Avon qui bosse avec des demeurés ( ces soixantes maires).

rose dit: à

renato dit: à
Une dictature ?! où ça ?
Vivons-nous […]

Lorsque le Président de la République balaie d’un revers de main un vote émis par l’Assemblée Nationale, vous n’appelez pas cela une dictature, vous ?

Un non initié qui vote n’est-il pas plus crédible qu’un initié qui ne vote pas ?

On va tout faire pour que la journée soit bonne. Si nous sommes vaillants, excellente.
Pareil à vous,

Damien dit: à

Bonne journée à vous, excellentissime Sasseur, aussi fraîche que la rosée du matin ! On attend vos paroles avec extase ! Vos dires ! Vos apophtegmes dignes des Pères du désert ! Voyez-vous, je suis déjà ivre de nourriture, j’ai mangé deux oeufs à la coque ! C’était bon et nourrissant. Je me gorge de poésie, ce matin, aujourd’hui. Hier, j’ai lavé mes deux jeans bruts. Ils sont sublimes, délavés, portés chaque jour comme une oeuvre d’art. Indigo ! Mon préféré est le Momotaro, avec du coton africain. Une couleur sublime, avec des reflets dignes d’un peintre. Les plus beaux jeans sont japonais. Comme le whisky. Quand j’offre du whisky, je prends toujours du japonais. Je n’en bois quasi jamais seul. Du vin, parfois. L’autre dimanche, je suis entré dans la boutique Nicolas, toujours tenue par le même gros type aux idées carrées. Je voulais un vin à 5 €. Il n’avait que du bordeaux, à ce prix-là. Je lui ai expliqué que, le bordeaux, j’en achetais parfois, mais uniquement du haut de gamme. On a discuté un peu, et je lui ai raconté que j’avais récemment acheté, dans une grande surface, du vin à 2,90 € la bouteille. Il m’a dit : « Cela ne peut être bon. » Or, c’était buvable. Mais pas, selon lui. Selon lui également, quand sur la capsule, c’est indiqué « Récoltant », comme sur ce vin à 2,90 €,cela ne signifie rien. Je suis persuadé du contraire. Il n’a pas voulu me donner raison. Je lui ai dit qu’il avait beaucoup de préjugés. Il m’a répondu qu’il avait appris cela en école hôtelière. Le malheureux ! Je le plains. Il n’a rien appris, oui. Bref, résultat des courses : je lui ai acheté une bouteille à 9 €. Je l’ai bue au déjeuner (pas en entier, bien sûr), et j’ai trouvé ce vin inintéressante et lourd — en tout cas moins agréable que mon vin à 2,90 € et marqué « Récoltant ». J’ai toujours eu de mauvaises expériences de vin dans les boutiques Nicolas. C’est la boutique où il ne faut surtout pas acheter de vin, c’est toujours mauvais et cher, et les vendeurs sont arrogants, comme dans les magasins de fringues. Du whisky japonais oui, vous pouvez l’acheter chez Nicolas, MAIS PAS LE VIN ! Une fois, allant chez une amie, disparue depuis, je m’étais arrêté à la boutique Nicolas rue de Seine. J’avais acheté du whisly japonais, et il était bon. Le whisky japonais, même acheté chez des incapables, qui n’y connaissent rien, comme Nicolas, c’est quand même bon. Mais pour vendre du vin, il faut davantage de doigté, c’est plus compliqué. C’est tout un art. Le mec qui a passé des années en école hôtelière a perdu son temps. Il ne sait pas vendre du vin. Il aurait mieux fait de faire la plonge, après son école. Je lui ai dit ce que je savais, mais il croit son école hôtelière de merde. J’ai perdu ma salive et mon argent. Bonne journée quand même — surtout à vous, excellente Sasseur, mirifique Sasseur !…

renato dit: à

Une dictature est un régime politique caractérisé par la concentration de tous les pouvoirs dans un seul organe, représenté par une ou plusieurs personnes, qui les exercent sans aucun contrôle de la part d’autres personnes.
Or, en France il y a quand même une cour constitutionnelle qu’afin d’assurer l’État de droit vérifie la conformité des lois.

Cela dit, quel vote aurait-il balayé d’un rêver de main ?

B dit: à

se former à l’excellence, dans une émulation toujours plus enrichissante, et contribuer en retour, au développement des pays d’origine.

Ce qui est remarquable c’est que compte tenu de votre position sociale vous ne faites référence qu’à une fraction élitaire des populations susceptibles de migration. C’est toujours cela mais je pense qu’il est nécessaire d’ouvrir l’angle en grand afin de saisir l’ensemble des problèmes que posent les mouvements de population et ne concernent pas uniquement les enfant de familles qui ont pu envoyer leurs enfants ici pour étudier. De plus, bien que la caution soit un filtre(sélection par l’argent) et que les étudiants inscrits devront prouver un suivi sérieux du cursus choisi, la loi n’interdit pas le séjour estudiantin, elle réduit par l’exigence d’une caution le nombre des futurs inscrits,( flotte dans ce choix un soupçon de fraude ) . Cela dit, dans certains pays, compte tenu du montant des droits d’inscription prohibitifs même les natifs ne peuvent étudier à moins de s’endetter de façon conséquente.

Marie Sasseur dit: à

Là où le PR a été insupportable, c’est dans sa défense sans réserve du Gérard national.
Un déni complotiste ahurissant. On ne lui demandait pas de hurler avec la meute metoo, on attendait de la décence et de la réserve.

_____

@ il est nécessaire d’ouvrir l’angle en grand afin de saisir l’ensemble des problèmes que posent les mouvements de population.

Ouvrir l’angle européen, tout à fait, et ce qui commence d’être fait.
Il faudrait être aveugle, dans le déni,  » ne pas vouloir savoir  » comme Hergé au Congo, pour ne pas comprendre que la  » pression immugratoire » depuis une dizaine d’années, est le fait de réseaux criminels internationaux, qui font de la traite d’êtres humains.
Mais un étranger, en Macronie lepenisée, reste sans nuance, une menace.

rose dit: à

Rêver demain.

Non. Vivre aujourd’hui.

Bloom dit: à

Orsenna, Chalandon, Binet, Chamoiseau, Zeniter, Ernaux, Heran, Cantona, Jean Passe etc , signataires de l’appel fait à EM pour qu’il ne procédé pas à la promulgation de la loi immigration.

B dit: à

souffrent.

Marie Sasseur dit: à

Kind of you, cher Damien, mais je suis sobre, alors avec moi Nicolas ferait faillite, sauf si j’ai un cadeau à faire, ce serait donc du sky…
Pour le vin, je fais des cadeaux en circuit court, et confidentiel…
Un jour en Provence, j’avais projeté de trouver un petit rosé gorgé de soleil sous la Sainte Victoire, pour des amis et c’est au bout d’un très long chemin de terre entre les ceps, que je trouvai le chai.
Le vigneron sorti nulle part, m’a alors emmenée dans la voûte et j’en ressortis avec deux cartons, payés un bon prix.

C’est deux jours plus tard que je vis au Casino , les mêmes bouteilles, nettement moins chères. Casino, une belle et grande histoire stephanoise et chère à mon cœur, qui se termine.
Adieu Geoffroy Guichard, souvenir de mes amis, de ma jeunesse.

B dit: à

Il faudrait être aveugle, dans le déni, » ne pas vouloir savoir » comme Hergé au Congo, pour ne pas comprendre que la » pression immugratoire » depuis une dizaine d’années, est le fait de réseaux criminels internationaux, qui font de la traite d’êtres humains.

c’est la conséquence des conflits, des régimes inhumains, du réchauffement climatique qui va de paire dans certains pays avec l’appauvrissement, de l’absence de perspectives dans les pays mal gérés. Les réseaux profitent de toute cette misère. Frontex, initiative européenne existe depuis 2004. La demande de régularisation autonome prévue diminuera peut-être l’exploitation des clandestins par leurs employeurs .

Marie Sasseur dit: à

Pour la Sicile et les migrants, redire le plus grand bien de ce petit roman, cruel,  » Taormine » de Y. Ravey, qui aurait dû avoir le Goncourt 2022 !
Pour Me Sureau, on connaît ses nobles causes, et ses difficiles débuts, humain, très humain , pour les demandeurs d’asile, in  » le chemin des morts « .

rose dit: à

Sophie Vermeille hackée : micro ds une plante verte et piratage informatique cheval de Troie.
. « Sophie Vermeille est une sorte de Jeanne d’Arc du capitalisme français et elle cogne sur l’establishment, assure le patron d’une grande banque. Elle dérange beaucoup l’ordre établi. »

Matthieu Pechberty in BFM business

Bloom dit: à

Émission regardable consacrée à Virginia Woolf hier soir sur la 5, avec cependant une énorme bourde sur le sens du nom « Bloomsbury », qui n’est pas du tout mais pas du tout ‘cimetière de fleurs’. Le nom fait référence à la famille Blemund, originaire de Blémont près de Vienne (France), quipossédait au 13e siècle un manoir (‘bury ‘ vient du vieil anglais ‘burgh’ signifiant ‘fort’, ‘lieu protégé’) dans ce coin de Londres connu sous le nom de Blemondisberi. Le domaine passa ensuite aux moines de l’ordre des Chartreux. Au fil du temps, Blemondisberi devint Bloomsbury.
Intéressant de noter qu’à la suite de la dissolution des monastères en 1536, la terre revint à Thomas Wriothesley, premier baron de Southampton, père de Henry Wriothesley, dont on pense qu’il était le mystérieux W.H., un des deux destinataires des Sonnets de Shakespeare…
Un lointain rapport entre WS et VW & leurs orientations sexuelles. Aucun avec les fleurs de Clarissa Dalloway, qui m’apparait de plus en plus comme un personnage secondaire du roman éponyme, qui originellement devait s’intituler « The Hours » (que Michael Cunningham reprit avantageusement à son compte pour la transposition contemporaine)

MC dit: à

Ah, Frontex, et le scandaleux limogeage de son avant dernier directeur… « On attend vos aphotegmes comme les Pères du Désert » . C’est un brin exagéré, vous ne trouvez pas? Enfin, on a la divinité qu’on mérite. MC

Patrice Charoulet dit: à

A l’Assemblée nationale, quand la motion de rejet avait été votée par toutes les oppositions (LFI+RN!), j’avais dit sur un blog que le président Macron et son gouvernement allaient surmonter cette difficulté. Un commentateur s’était gaussé de moi en disant : « Il n’y a que la foi qui sauve. »
Le Président Macron et son gouvernement ont surmonté la difficulté, au grand dam des oppositions.

Janssen J-J dit: à

(JE, 21.12.23_10.10)

@ rôz / « à force du tourniquet, non seulement on ne comprend plus rien, mais pire, on comprend le contraire de ce que VOUS dites » – @ « comment TU peux le dire en le disant tout en marquant ce qui TE tient à cœur la pluralité des opinions, la polyphonie énonciative ; TU trouveras seul ».
JE VOUS ? TU ?… NOUS VOUS IELS…

@ CT / « chess titans et/ou internet scrabble club… » – C’est quoi, chess titans ?… Le bouclier qui manquait pour faire barrage à nos insomnies et à nos cauchemars ?)

@ Sylvain B (d’AOC) « moi, madame, je fais de la sociologie politique » !

@ WB/JL, à la relecture, JJJ avait compris le contraire de ce qu’il avait cru que vous aviez dit. Il en va souvent de la sorte sur cette chaîne quand on va trop vite avec la cuisson des endhives à Gaza… Peut-être que la leçon d’arrithmétique parlementaire ne lui était pas adressée, finalement ? S’il s’est trompmé, cet internaute présente ses excuses pour le doute et la malveillance qui s’en suivit.

@ JJJ, comme vous êtes indéniablement « orienté » en occident de gauche, vert et +ou-LGBT, je vous renouvelle mes hommages. Et salue votre détermination à honorer le nom des députés de DROITE de votre Nation qui ont osé, avec courage, dire NON au camouflet que votre gouvernement a infligé à la face du monde (sans oublier les autres vagalam de l’ABSTENTION, -car nul n’est toujours parfait-…).
Pour les cliqueurs.euses de l’ouverture des liens sans flèmme, iels en trouvenont par iel-mêmes la liste ad hominem, in
https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/16/(num)/3213
BAV, les vrais démocrates de la 5e République et de l’RDL des vrais livres d’histoire.

D. dit: à

C’était bon et nourrissant.

Oui maus du coup il en oublie ses cachets. Et qui c’est qui trinque, c’est nous.

Bloom dit: à

Bloom, écrivez vous tout ceci de mémoire?

Evidemment non; j’ai sursauté quand j’ai entendu la pseudo étymomlogie. Je connais un peu les dérivations de l’anglais et pas mal de Bury ou -bury (Bury St Edmonds, Banbury etc), suis donc allé voir dans les dicos et sur le net (Wiki).
Je pense que les réalisateurs, qui connaissent l’anglais mais ne sont pas des spécialistes, ont voulu jouer les petits malins. C’est dommage car l’émission comporte de jolis documents d’archives, photographiques, notamment.
J’ai écris à la chaine parce qu’il ne faut rien laisser passer. Il s’en foutent certainement mais c’est fait.
Je viens justement de relire Mrs Dalloway, immense texte, où les personnages masculins me paraissent d’une plus grande complexité que Clarissa, ce qui met à bas toutes les conneries sur l’incapacité d’un bleu à écrire sur les verts, et toutes les conneries qui nous viennent du puritanisme américain new loook.
Here endeth the story.

D. dit: à

Chez Nicolas, y’a que des types larges aux idées carrées. Comme ça c’est pas compliqué.

Janssen J-J dit: à

Personnellement, je mettrais le sublimissime « Vers le phare » au premier rang devant « Mrs Dalloway », « Orlando » et « Les Vagues ». Je n’ai hélas pas pu voir cette émission sur V W. Mais au retour de l’AG de l’assoce, ai pu voir les commentaires du panel de Karim sur l’allocution de Macron sur la 5.
J’ai vu naguère à Paris la Huppert tenir le rôle d’Orlando, c’était à l’Odéon, je crois. Un véritable choc !… Après cela, je n’ai jamais pu lire le texte de Virginia.
Bàv,

B dit: à

Sylvain B (d’AOC) Mes parents attendaient un garçon, du coup je ne sais pas trop où me situer, pendant 9 mois de gestation j’ai été pensée en garçon, cela resterait à psychanalyser, je me sens souvent plus proches en dehors de toutes relations sexuelles des hommes quand ils ne sont pas trop cons.

D. dit: à

Macron hier soir : a bien pris les Français pour des cons, comme à l’accoutumée. A croire qu’ils aiment ça, ça vire au sado-maso caractérisé.
Quant au coup du garçon de bains…pffftt…il tout oublié, le tactile pris en photo collé à ses rappeurs. Y compris le « je traverse la rue et je vous en trouve ». Parce que celle-là, même un garçon de bains l’aurait pas sortie.

duralex said laisse dit: à

rose dit: à

Nous fonctionnons sous une dictature

Ben voyons!
renato à fort justement répondu à cette connerie.

Et quand à ceux qui veulent ne pas appliquer la loi,ces « chefs » de département, élus par des notables de chef-lieu de canton, pas par le suffrage universel direct, eh bien il devront l’appliquer quand même!
Il suffit d’ entendre les propos du provincial en tête et en premier, radical cassoulet du département du lot qui se fit élire contre le candidat du parti socialiste de l’époque en présentant sa candidature au second tour contre ses « amis » socialistes eux-mêmes. ( En cas de terreur fasciste, tournera-t-il encore une fois sa veste?)
Ah, ces élections de notables ( les mêmes dans ce département depuis 40 ans!) ce matin sur France Inter, on les nomma des « coquelets », ces idiots utiles de la mère Le P!
Bien engraissés, c’est certain!

et alii dit: à

J’ai écris à la chaine parce qu’il ne faut rien laisser passer. Il s’en foutent certainement mais
vous le supporterez;merciT

Paul Edel dit: à

Janssen J-J .moi aussi « Vers le phare  » de la grande Virginia Woolf m’a toujours impressionné. J’en ai parlé sur mon blog.

et alii dit: à

@ Bloom
je ne veux pas faire plaisir à Jazzi;ne me faites pas l’offense de le croire; juste vous dire bonjour, et même, « exceptionnellement » shalom ,si vous me permettez

et alii dit: à

plutôt être poussé par(tweet) que passer pour un con

Soleil vert dit: à

Meilleur analyste de la semaine, l’humoriste de l’émission « Apolline Matin ».
Citant le philosophe Rambo « Pour survivre à une guerre, il faut devenir la guerre », il enchaine sur l’action gouvernementale « Pour survivre au RN, il faut devenir le RN »

Alexia Neuhoff dit: à

Vu sur la 5, hier soir, un camelot qui tentait de vendre sa loi immigration. Boniment : « Ça a la couleur du RN, le goût du RN… mais ce n’est pas du RN ».

et alii dit: à

Je suis en manque d’un dialogue humain sensé, empathique, au milieu de cette déferlante de haine et de rage. Je suis en réalité très blessée de trouver si difficilement des interlocuteurs. dELPHINE
DH l’étrangère sur l’obs

duralex said laisse dit: à

@ ces « chefs » de département, élus par des notables de chef-lieu de canton

Jean-Louis Margolin universitaire émérite sur son compte facebook :

« Je suis déjà écœuré des effets de manche et sommations à l’humanisme que je lis partout, en réaction à la loi qui vient d’être votée. On fait en particulier comme si toute restriction (qui n’est pas interdiction, que je sache) à l’entrée des étudiants étrangers nous faisait entrer dans le fascisme (dans lequel je croyais que nous étions déjà depuis belle lurette, à en lire certains…). A ce sujet, il faudrait peut-être avoir l’honnêteté de dire ce que tout le monde sait à l’université:

1)Il est certes précieux d’avoir des étudiants étrangers; dans certaines disciplines (sciences et technologies surtout) ils constituent même l’ossature de départements et de labos entiers. Certains sont devenus présidents de leurs instituts ou universités…

2) Beaucoup de soi-disant étudiants, bardés de recommandations et de diplômes d’authenticité douteuse, entrent en France grâce à cela et disparaissent immédiatement dans la nature.

3) D’autres sont d’un niveau indigne et, malgré le dévouement de leurs enseignants, sont condamnés à l’échec – avec le cas plus scandaleux, parfois (tout le monde en connaît), de diplômes et même de doctorats accordés par protection – ce qui leur permettra d’entrer dans l’élite égoïste et corrompue de leur pays d’origine.
Par conséquent, chercher à trier le bon grain de l’ivraie n’a rien de scandaleux. Ensuite, on peut et doit discuter des moyens. »

MC dit: à

Juste pour les étudiants d’opérette et les Doctorats accordés à l’usure. Sauf que sur ce point là, certains doctorants français en connaissent aussi un rayon. On se souvient d’un Doctorat sur le Frankisme accordé à l’usure, et donnant un bouquin parfaitement échevelé. N’est pas Sholem qui veut. MC

Clopine dit: à

Jjj, chess titans : vous jouez aux échecs contre l’ordinateur. Avantage : c’est vous qui déterminez votre niveau, de 1 à 10. Inconvénient : après le niveau 6, l’ordinateur ralentit voire rame. Bon, de toute façon je n’ai JAMAIS gagné au-delà du niveau 6, et le niveau 5 me convient bien mieux.

internet scrabble club : vous jouez au scrabble contre d’autres internautes. La nuit, ce sont souvent des internautes du Québec. Mais il y a toujours quelqu’un pour jouer avec vous, même à 3 heures quarante-cinq du matin !

Je (re)recommande, sur you tube, les émissions du Rhinocéros, avec l’ineffable Usul. Le but ? Démontrer, exemples à l’appui, comment et pourquoi les médias ne font pas que « rendre compte » d’une droitisation du pays, mais la provoquent, l’amplifient…

Je recommande particulièrement l’épisode : « immigration, quand F2 fait du Cnews chic », bien d’actualité !

Ne soyez pas rebutés par le côté un peu « clinquant » des photos de présentation des émissions du site, qu’on croirait presque des « une » des journaux à scandale façon Détective. C’est délibéré, parce qu’il s’agit bien de… Scandales. Et ça introduit le « ton », disons décalé et plein d’humour, un peu comme chez Carline Honacker de France Inter.

Sauf que chaque enquête est très approfondie, très pédagogique, car chaque épisode fait intervenir des sociologues, des historiens, bref, le parti pris, ici, est de laisser parler le savoir et la science. Car il semble bien qu’il ne reste guère que seule la science peut encore être utilisée comme contre-pouvoir, tant la réalité est déformée (sa convocation -de » la réalité », dans le discours de Macron d’hier au soir serait donc presque comique, si tout cela n’était pas désespérant).

Bon, je vais quand même aller arpenter bientôt les rues de Rouen, quand mes petits camarades anti-capitalistes et syndiqués auront organisé un peu tout ça. Vous me direz que ça ne sert à rien ? Si. Cela sert à dire que tout le monde n’est pas d’accord avec le massacre à la tronçonneuse de nos institutions, que certains savent qu’il faut en remercier Bolloré, (l’épisode, sur Rhinocéros, sur Hersant et parfaitement explicite à cet égard), et que non, certains ne veulent pas d’une société française où, au second tour d’une élection présidentielle, on nous donnera le choix « d’une Marine Le Pen seule capable de faire barrage à Zemmour ». Perso, les termes « faire barrage à », là, moi je ne peux plus les entendre.

Alors, même si on n’est pas nombreux (mais ça, en fait je m’en suis toujours foutu, à 20 ans j’étais à la Fédération Anarchiste, même si Ferré remarquait justement qu' »il n’y en a pas un pour cent, mais que pourtant ils existent, les anarchistes ». Arrêtez de hurler après moi : j’en ai été virée, de la fédé… J’ai pris gaiement la porte, pour tomber dans les bras du MLF. Et dire que les luttes féministes qui gueulaient pour exiger (entre autres !!!) que les femmes aient accès aux arènes politiques vont déboucher sur ce remarquable résultat : la première femme présidente, ça va être la Marine. Décidément, soupir, même l’histoire me trahit.)

Je viendrai raconter la manif contre la loi Darmanin/Le Pen ici même. Et au fait, à côté de Rhinocéros, vous pouvez aussi écouter les « portraits » de ces mêmes équipes issues de Média Part, portraits savoureux eux aussi…

Jazzi dit: à

Le léZard a été estomaqué par le western en Terre de feu d’un jeune réalisateur chilien !

Janssen J-J dit: à

@ B

= Sylvain BOURMEAU, le créateur du site très « intello », AOC, qui était sur le plateau de Karim…

Désolé, bérénice (?) mais je m’étais compris… Il m’avait fait rire, ce Bourmeau que (presque) toutes les sommités sociologiques du CNRS connaissent bien. C’est dur, l’apprentissage de l’ellipse, je sais. Et on peut tout à fait vivre sans connaître Sylvain BOURMEAU.

En revanche, Rebecca MANZONI va avantageusement remplacer Jérôme GARCIN, appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Pour l’instant, on ne lui connait pas d’affaires de viols. Etonnant, non ?
Place aux jeunes, en quelque sorte !

***cf. Un portrait quasi « louangeur » de monsieur Eric CIOTTI dans notre canard enchaîné. Etonnant, non ?

Bàv,

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Veto

« Veto » est un mot latin invariable, qui signifie « je m’oppose ». En conséquence, « opposer son veto » est considéré comme un pléonasme ; on dit mieux « mettre son veto. Ce mot s’écrit sans accent, mais se prononce vé-to.

Je lis dans mon journal « Ils se sont mis au banc de l’humanité. » Non ! Il fallait écrire «  au ban ».

J’entends à la radio cette publicité « Découvrez nos super Zoffres ». Comme si « supers » était le pluriel de « super » !

De facto

C’est du latin. Dans cette langue « de » se prononce « dé ». Bien des gens qui n’ont pas fait de latin, lisant « de » disent, à tort, « de ».

Quand il y a eu la journée du patrimoine, un journaliste de la radio, allant à l’Elysée, nous a parlé de la « majestuosité de la décoration » ! Mot inventé par ledit journaliste, qui aurait dû se borner à dire « la majesté de la décoration ».

Marie Sasseur dit: à

1)Il est certes précieux d’avoir des étudiants étrangers; dans certaines disciplines (sciences et technologies surtout) ils constituent même l’ossature de départements et de labos entiers. Certains sont devenus présidents de leurs instituts ou universités…

+1

rose dit: à

duralex said laisse dit: à
rose dit: à

Nous fonctionnons sous une dictature

Ben voyons!
renato à fort justement répondu à cette connerie.

Vous commencez à me pomper l’air grave,vous, Renato et vos ukases. Soignez-vous : commencez par la désintoxication. Y a du boulot. Vous pouvez attaquer en 2023.

et alii dit: à

Antisémitisme et antisionisme en temps de guerre à Gaza (dialogue Twitter)
SÉMINAIRE ZAGDANSKI

Antisémitisme et antisionisme en temps de guerre à Gaza (dialogue Twitter)
SÉMINAIRE ZAGDANSKI
DÉC. 21

Image
Bonjour à toutes et à tous,

Le dialogue sur Twitter (“Space”) aura bien lieu samedi soir à 21h. Il sera enregistré pour être réécouté ensuite. Ce sera sur le compte de Paroles des Jours : https://twitter.com/parolesdesjours

rose dit: à

C’est un brin exagéré, vous ne trouvez pas? Enfin, on a la divinité qu’on mérite. MC

Et faut encore se taper la notion de mérite : faites un soin collectif, vous aurez un tarif.

et alii dit: à

. Il ne faudrait pas que l’amour du latin amène à un fâcheux contresens, que l’on entend hélas parfois, qui pousse à remplacer veto par la locution latine de sens opposé nihil obstat, proprement « rien ne s’oppose », formule par laquelle un censeur ecclésiastique chargé de vérifier la conformité d’un ouvrage aux enseignements de l’Église atteste ne pas s’opposer à la publication de celui-ci. On peut utiliser plaisamment cette formule pour signifier qu’on ne s’oppose pas à quelque chose, mais rappelons que veto et nihil obstat sont deux tours antonymes qu’il convient de ne pas confondre.
https://www.academie-francaise.fr/nihil-obstat-au-sens-de-veto

Patrice Charoulet dit: à

à Monsieur Duralex said laisse

Vous citez une déclaration de Jean-Louis Margolin (Facebook). Parmi les approbateurs aucun pseudo, mais : Dominique Sorin, Norbert Amsellem, Jean-Louis Brisset, Clément Lattka-Margoloff, Raphaël Spina, Guy Lecluse.
Comme vous avez cité ce texte ici, je présume que vous figurez parmi ces approbateurs Facebook. Où est votre nom ? Que ne signez-vous ici de ce nom ?

et alii dit: à

sorry bon site!

Janssen J-J dit: à

@ B. et alter… ce que l’on comprend, c’est que vous auriez pu vous appeler sylvain au lieu de bérénice. La question d’aujourd’hui plus en actualité avec le 22e siècle qu’avec le 20e est celle de savoir, si comme ma soeur, vous auriez au ours de votre vie goûté aux amours saphiques, ou si vous n’auriez fait que les fantasmer, à défaut d’avoir toujours trouvé sur le marché des hommes pas « trop cons » pour vous comprendre et vous faire jouir ?…
Cette question littéraire du coming out est tout à fait légitime, pour qui a sciemment et allègrement franchi la ligne rouge entre vie privée et vie publique sur les réseaux sociaux. N’en soyez pas indignée, et surtout n’y répondez pas directement, si elle vous semble un brin gênante.
Connaissez-vous l’ouvrage majeur de la papesse du mouvement queer, Eve Kosofsky Sedgwick ? Je pense qu’il vaut le détour, même s’il reste assez difficile de le faire, sa traduction ayant été méchamment bâclée, plus facile en tout cas qu’à l’égard de la taille de Judith Butler. BàvHurk.

et alii dit: à

Dans le cadre du mois de l’innovation publique, un séminaire sur la langue française au service d’une justice innovante s’est tenu au ministère de la Justice le 15 novembre 2023. Il a mis en lumière le travail du collège d’experts « Droit et justice » qui contribue à l’enrichissement de la langue française grâce à la création de nouveaux termes pour un langage juridique accessible à tous.
Voici le retour de cette journée pour le Village de la Justice.

et alii dit: à

alors colonial n’a rien à voir avec (l’eau de) cologne?

duralex said laisse dit: à

je présume que vous figurez parmi ces approbateurs Facebook.

Je copie/colle cette réflexion parce qu’elle me parait plus qu’ intéressante comme point de vue à discuter sous l’œil du législateur, duralex said laisse, je m’appelle, la loi est dure mais c’est la loi… Savez-vous que même sur facebook, des personnes interviennent avec un pseudo (vérifié par fb, c’est mon cas) ou avec la contraction de leur nom ou avec un nom de fantaisie emprunté à des vedettes de l’ histoire, du cinéma, de la littérature ou que sais-je. J’apprécie en général le point de vue, les points de vues plutôt pondérés de cet universitaire.
Bàv.

duralex said laisse dit: à

la loi est dure mais c’est la loi…

Et il est possible de la transformer en empruntant les méthodes démocratiques.
Je vous confirme que nous ne sommes pas en dictature en France, même si une dame ici, s’imagine l’ être dans son grangeon.

duralex said laisse dit: à

Mes deux commentaires pour m. Charoulet.
Bonne fin d’après-midi.

Jazzi dit: à

Dire que l’on vit en dictature alors que nous sommes des privilégiés est proprement indécent vis à vis de ceux qui n’ont pas cette chance, rose.
Il faut mettre à l’honneur de la France la possibilité offerte au cinéaste chilien dont j’ai parlé plus haut, dans ma chronique cinématographique.

Jazzi dit: à

la possibilité offerte au cinéaste chilien… d’avoir pu réaliser son premier long métrage.

Bloom dit: à

D’où viennent les étudiants étrangers? Essentiellement de 2 sources: 1/ via des accords inter-universitaires (les facs sont responsables de leur recrutement, parfois dans le cadre des programmes Erasmus et Erasmus-Mundus); 2/via Campus France, agence gouvernementale dépendante du MEAE.
https://www.campusfrance.org/fr/candidature-procedure-etudes-en-france
S’il y a abus, c’est à chaque institution (fac, CF) de balayer devant sa porte.
Ne pas oublier qu’un « alumni », un étudiant étranger revenu dans son pays (les US et le UK prennent soin de garder les meilleurs) devient un agent d’influence, utile à notre politique étrangère, surtout quand il s’approche des sphères de pouvoir…

Dans un autre domaine, on a pu constater la faillite du renseignement français (Afrique, Russie), d’où la nommination d’un nouveau chef à la DGSE. Mais on n’a pas nécessairement fait le lien entre le tarissement des sources d’infos sur les mouvements profonds qui travaillent les pays étrangers et la suppression depuis 20 ans des postes dans le réseau culturel, dont une des fonctions « latérale » est de fournir de l’info sur « l’atmosphère » locale, pour paraphraser Gilles Kepel.

Bref, nous ne sommes pas au top. Alors vous imaginez, la gabegie avec les bras cassés du RN et leur potes.

renato dit: à

Déjà, je n’ai pas un penchant absolutiste, puis je ne vous ai pas donné des ordres péremptoires, me suis limité au rappel de ce qu’est une dictature. Donc, d’un côté pas de ukases, et d’un autre je suis responsable de ce que je dis, pas de ce que les autres comprennent.

B dit: à

Et on peut tout à fait vivre sans connaître Sylvain BOURMEAU

Je confirme, excusez mon ignorance, si vous teniez plus compte de la disparité des niveaux ici, peut-être consentiriez vous à renoncer aux acronymes afin de rendre accessibles vos interventions au plus commun des mortels.
Pour répondre à votre question, nous connaissons tous des fluctuations contextuelles embrassant notre yin et notre yang.

Marie Sasseur dit: à

#2) Beaucoup de soi-disant étudiants, bardés de recommandations et de diplômes d’authenticité douteuse, entrent en France grâce à cela et disparaissent immédiatement dans la nature.

Cette situation n’est pas propre à une infime partie d’étudiants étrangers en France.
Elle est symptomatique de la faillite d’une partie de l’université en France, avec des étudiants qui décrochent au bout de 2 ou 3 ans, et se retrouvent sur le carreau.
Sans parler de la grande proportion de branleurs en fac de sociologie , étudiants à vie, avec des thèses au sujet douteux…

Marie Sasseur dit: à

Moi je m’étonne que les éminents sociologues de ce blog, et les copieurs-colleurs de posts fesse bouc, n’aient pas relevé cette énormité du président Macron, au sujet du concept socio de decivilisation et de ses références…( à partir de la min 43, dans le replay de l’émission C a Vous spécial Macron)

À vos cours et à vous lire ! avec intérêt !.

lmd dit: à

Je passe plusieurs jours sans visiter la RDL et je m’aperçois que j’aime de moins en moins relier les commentaires les uns aux autres et comprendre ce qu’ils veulent dire, et encore moins comprendre les absences de réactions. Par exemple, il y a quelques jours Rose écrit :

«l’équation étrangers = délinquants
Hier, en ville.
En rentrant, je dis à ma mère que je vais lui dire.qq chose lorsque nous serons seules.
Sur dix personnes, dans la rue, le métro, nous sommes deux blanches pour huit métèques, noirs et maghrébins. Un asiatique rarement.
Impressionnant.
Je leur souhaite des études réussies».
Le même Rose dit ensuite (parlant de la ville où je vis moi-même depuis bien avant la naissance de Rose) : «Mais, y a des quartiers, ça y est, nous sommes en nette minorité.»

et Rose encore : «Nous, l’Occident, ne sommes pas un modèle.»

Il n’est pas question, par exemple, que je sois compris dans ce – nous – et il faudrait, chaque fois, par respect pour chacun, relever ce que je pense être des erreurs et des incohérences ; mais il y en a trop.
Je m’attriste, comme Janssen J-J ;
baste …

Jazzi dit: à

ANDRE GIDE

En dansant et en chantant

Le 19 juillet 1925, André Gide, âgé de cinquante-cinq ans, et son compagnon le jeune cinéaste Marc Allégret, de trente ans son cadet, embarquèrent à Bordeaux, où ils ne revinrent que le 31 mai de l’année suivante. Depuis ses vingt ans, Gide avait rêvé de partir en expédition en Afrique, attiré principalement par la flore et la faune incomparable de la forêt vierge. Mais à l’occasion de son long périple à pied, en voiture et en bateau à travers tout le Congo jusqu’au Tchad, avec des incursions au Gabon et au Cameroun, outre la nature singulière des régions visitées, il découvrit également la réalité profonde d’un pays alors sous domination coloniale française dont il ne manqua pas de dénoncer les abus dans son journal de voyage : « tant que, en A[frique].-E[quatoriale].F[rançaise]., j’ai voyagé « accompagné », tout m’a paru merveilleux. Je n’ai commencé d’y voir clair que lorsque, quittant l’auto des Gouverneurs, je me suis décidé à parcourir le pays seul, à pied, afin de pouvoir entrer, six mois durant, en contact direct avec les indigènes. » Un contact direct qui lui permit aussi d’appréhender les singularités propres à l’Afrique traditionnelle.

« Bambari, 14 octobre [1925]

Ce matin, dès l’éveil, danse des Dakpas*. Vingt-huit petits danseurs, de huit à treize ans, badigeonnés de blanc de la tête aux pieds ; coiffés d’une sorte de casque que hérissent une quarantaine de dard noir et rouge ; sur le front une frange de petits anneaux de métal. Chacun tient à la main un fouet fait en jonc et cordes tressées. certains ont les yeux encerclés d’un maquillage en damier noir et rouge. Une courte jupe en fibre de rafia complète cet accoutrement fantastique. Ils dansent en file indienne, gravement, au son de vingt-trois trompes de terre ou de bois d’inégales longueurs (trente centimètres à un mètre cinquante) dont chacune ne peut donner qu’une note. Une autre bande de douze Dakpas, plus âgés, ceux-ci tout noirs, déroule ses évolutions en sens inverse de la première. Une douzaine de femmes se mêlent bientôt à la danse. Chaque danseur avance à petit pas saccadés qui font tinter les bracelets de ses chevilles. Les joueurs de trompe forment cercle ; au milieu d’eux une vieille femme bat la mesure avec un plumeau de crins noirs. A ses pieds un grand démon noir se tord dans la poussière, en proie à de feintes convulsions, sans cesser de souffler dans sa trompe. Le vacarme est assourdissant, car, dominant le beuglement des trompes, tous, à la seule exception des petits danseurs blancs, chantent, hurlent, à tue-tête, inlassablement, un air étrange (que par ailleurs j’ai noté).

3 mars [1926]

Il me semble que je vais mieux. Des vertiges encore, mais j’ai pu manger un peu, au chevet du lit de Marc, et avec lui. Porridge et riz à l’eau, avec une délicieuse compote d’abricots (nous sortons de nos cantines ce que nous avons de meilleur) arrosé d’eau de Vichy et de Moët.
Après ce court repas, je me recouche. Et, tandis que j’essaie de dormir, mes pagayeurs d’arrière – six Sara que nous avions déjà à l’aller (ceux d’avant, cinq, sont des gens de Moosgoum) – commencent un chant sur des paroles que me traduit Adoum :

Le Gouverneur**, il est malade.
Ramons, ramons pour aller plus vite que la maladie,
L‘amener jusqu’au médecin du Logone,

qui est bien le chant le plus extraordinaire que j’aie entendu dans ce pays. Ah ! que Stravinski ne put-il l’entendre ! C’est une longue phrase, gueulée d’abord et qui s’achève en pianissimo, mais chantée comme en canon, de manière que le fortissimo de certains coïncide avec le pianissimo des autres, celui-ci formant comme une basse murmurée. – Les notes ne sont jamais exactement données (ce qui fait qu’il est extrêmement difficile de noter l’air) ; pas plus qu’en anglais il n’est de voyelles pures. Très difficile à comprendre pour nos oreilles septentrionales qui attachent tant de prix à la justesse du son. Ici la voix n’est jamais juste. De plus, lorsque l’un chante do ré, l’autre chante ré do. Certains font des variantes. Sur six, chacun chante une chose un peu différente, sans qu’il y ait précisément des « parties ». Mais cela fait une sorte d’épaisseur harmonique des plus étranges. La même phrase – presque la même (avec le petit changement parfois, à la Péguy) – se répète inlassablement un quart d’heure durant, une demi-heure. Parfois ils semblent se griser de ce chant, à tue-tête ; ils rament alors avec emportement, fureur. (Nous avons pris cette fois le bras profond du Logone.) Comment ai-je pu dire que les Sara ne chantaient pas ?(A noter pourtant qu’ils ne chantent jamais lorsqu’ils se servent de la perche, mais seulement pour accompagner le mouvement régulier des rames.)
Nos chants populaires, près de ceux-ci, paraissent grossiers, pauvres, simplets, rudimentaires. »

* Cette danse fait l’objet d’un longue séquence dans le film de Marc Allégret.
** J’ai omis de dire que, depuis Fort Lamy, les boys, et à leur suite tout l’équipage m’ont fait monter en grade. « Commandant » ne leur suffit pas. Et, plus tard, « Gouverneur » non plus. Rien à faire à cela. Par enthousiasme ils m’appelleront « Gouvernement » (note d’André Gide).

Bloom dit: à

A propos du livre de JL Margolin, L’Armée de l’Empereur. Violences et crimes du Japon en guerre. 1937-1945, Armand Colin, 2007, deux articles de spécialistes du Japon, très critiques:
Le premier :Le succès de L’Armée de l’Empereur : un symptôme
https://journals.openedition.org/cipango/361

Marie Sasseur dit: à

Bien dit, lmd.

Rosanette dit: à

@ Bloom
une petite inexactitude dans ce que vous dites du décret Cremieux qui fit des juifs algeriens de citoyens français en 1870
Son abrogation, normale, par vichy en 1940 fut annulée à l’arrivée des américains en 1942 ,puis remise en vigueur par Giraud, lorsque il a ete porté au pouvoir sur le territoire liberé -souci légitime d’égalité entre entre autochtones arabes et juifs ou simplement par antisémitisme?- Cela a duré quelques mois jusqu’à la placardisation de Giraud et la decision definitive rendant enfin sa nationalité à cette population, et pour une part significative de ces citoyens , fonctionnaires chassés de leurs postes comme mes parents, la recuperation de leurs moyens d’existence

et alii dit: à

KRISTEVA
On comprend que d’en être (du groupe, de la famille, de la nation) puisse agir comme un antidépresseur. La famille et la nation sont mes antidépresseurs qui- hélas !- dégénèrent vite en passion maniaque destructrice et autodestructrice. Mais (à cette l’étape actuelle de l’existence de l’Homo Sapiens), mon identité en a structurellement besoin et les étrangers mettent, cette identité, en danger, risquent de la détruire.

Rappelons-nous quelques stations de cet élan vers la résorption de l’étrangeté.

et alii dit: à

L ETRANGER (HERITIER est française) »
«Je m’en suis voulue de ne pas avoir réagi à la manière de Christine Angot [dans Libération le 7 novembre, ndlr], d’être cette belle et haute voix qu’appelait de ses vœux la ministre Christiane Taubira dans son interview à Libération la semaine dernière. Sans doute était-ce, de ma part, de la modestie mal placée, mais je ne me sentais pas légitime pour répondre. Christine Angot a fait ce que nous aurions dû tous faire, je lui dis bravo. Il ne faut pas laisser la place à tous ceux qui disent halte à l’étranger, au Noir, au basané, à celui qui est différent de nous. La référence à la banane nous projette dans un passé lointain que nous pensions révolu, celui de la « bonne colonisation », avec le chocolat Banania… Nous retrouvons aussi à l’œuvre des logiques parfois de gauche, parfois philosophiques, qui
https://www.liberation.fr/societe/2013/11/13/un-passe-que-nous-pensions-revolu_946808/

Bloom dit: à

Merci de ces précisions, Rosanette. On sait que les Américains, et Roosevelt notamment préféraient traiter avec Giraud qu’avec de Gaulle…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Chère B: je viens de vous lire:

«B dit: à Sylvain B (d’AOC) Mes parents attendaient un garçon, du coup je ne sais pas trop où me situer, pendant 9 mois de gestation j’ai été pensée en garçon, cela resterait à psychanalyser, je me sens souvent plus proches en dehors de toutes relations sexuelles des hommes quand ils ne sont pas trop cons.»

Me pardonnerez vous pour mon impair ?

Phil dit: à

Veille de Noël, « plaisirs d’hiver » disent les Tintins Brussellois déchristianisés en douce manière vaccin covid, bien peu de littérature sur le prestigieux blog à passou. Mister Charoulet officie toujours pour le déculottage public, de quoi réjouir
miss sasseur qui cherche la sienne. A part Damien- tout Matzneff en rayon, reste le soldat Paul Edel pour ranimer Mann enterré à Davos, montagne illisible pour la plupart des Français et futurs naturels.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

A force d’entendre, de voir, et de lire que tout va mal, que les immigrants en sont très largement la cause, surtout les Arabes musulmans (il y en a de rares qui sont chrétiens), on finit par en être convaincu.

Madame Le Pen, si elle est encore là, va rafler la mise. Nos femmes ne seront peut-être plus traitées de salopes par la racaille islamisante des banlieues parce qu’elle osent sortir sans voile. La racaille aura peut-être peur. Les mosquées brûleront-elles ? Mon cher Ali en a bien peur.

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux branleur de philopede sort encore d’une séance, debragueté.

vadeboncoeur dit: à

A propos de la France qui serait une dictature :

GRAND ENTRETIEN – Dans leurs nouveaux livres respectifs, La Dictature des ressentis (Plon) et Les Comédies de la bonne conscience (Bouquins), les journalistes et essayistes constatent et déplorent la difficulté de débattre dans une époque dominée par l’hypocrisie et le narcissisme identitaire. Conversation entre deux femmes libres.

LE FIGARO MAGAZINE. – Anna Cabana, vous parlez de «tyrannie de la bonne conscience» ; Eugénie Bastié, de «dictature des ressentis». Quelle est la nuance? Est-ce la même chose?

Eugénie BASTIÉ. – Par «ressentis», j’entends cette forme de relativisme ou de subjectivisme absolu qui règne dans le débat public. Chacun a sa propre vision du monde, centrée sur ses souffrances, ses exigences et sa liberté, sans ouverture à la possibilité d’une vérité commune. On pourrait penser que ce relativisme conduit à une forme de tolérance à la manière d’un scepticisme de type montaignien, mais il mène en réalité à l’intolérance – d’où le terme de «dictature». Chacun a sa vérité et personne ne veut l’exposer à une remise en cause par le point de vue d’autrui.  » (…)

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/eugenie-bastie-et-anna-cabana-on-est-d-autant-plus-intolerant-qu-on-est-petri-de-bonne-conscience-20231221

Marie Sasseur dit: à

Debragetté.
J’en connais deux qui voudraient lui faire passer ses fantasmes au vieux valet. Sûr qu’il n’aurait plus de la purée à pouvoir avaler au réveillon, ce marginal infect.

Marie Sasseur dit: à

Moi je m’étonne que les éminents sociologues de ce blog, et les copieurs-colleurs de posts fesse bouc, n’aient pas relevé cette énormité du président Macron, au sujet du concept socio de decivilisation et de ses références…( à partir de la min 43, dans le replay de l’émission C a Vous spécial Macron)

Niemand ?

Pourtant, c’est du lourd.

Marie Sasseur dit: à

Plusieurs éminents savants avaient déjà relevé une récupération frauduleuse de Macron pour asseoir sa conception de la decivilisation.
Visiblement, il n’a pas retenu la leçon.

Janssen J-J dit: à

B
@ renoncer aux acronymes afin de rendre accessibles vos interventions au plus commun des mortels ///
j’avoue avoir ce sale défaut, essaierai donc de le corriger.
@ excusez mon ignorance, si vous teniez plus compte de la disparité des niveaux ici ///

J’en tiens compte ou j’essaie, mais je ne suis pas non plus toujours responsable de ce que les uns ou les autres comprennent ou non, comme dirait RM, à juste titre. Il est bon, quand on ne comprend pas les tordus ou les compliqués ou les simplets icite de passer rapido son chemin, de ne surtout pas se sentir vexé ou d’en faire une affaire d’Etat..
A partir de moment où on s’adresse explicitement à qqu’un nommément, l’objection sur sa demande de clarification est recevable. Souffrez en revanche que quand vous adressez à tout le monde (et souvent, de manière bien intéressante, car vos observations m’intéressent), vous êtes aussi bien obscure, car vous ne coupez pas les enchainements de vos raisonnements, on s’y perd un brin, et on doit s’y reprendre à plusieurs fois… Désolé de vous le dire, mais je ne n’en impute pas la faute à une « absence de niveau », ckoi c’te blague ? Chacun est « meilleur » dans son domaine de prédilection, voilà tout, ou de ce qui lui tient à coeur. Et ce n’est pas en balançant des liens à tout-va, genre ma soeur, que quiconque devrait se sentira bluffé par sa prétendue intelligence et l’immensité de sa « culture webmatique » au pied levé, vu que l’insulte lui tient le plus souvent lieu d’argument quand elle est très vite coincée par qui ose lui en remontrer (cf. démo par MC ou P75). Donc…, pas de quoi piedestaliser ce genre de petites connes, même si on partage, en gros, avec celle-là, quelques-unes de ses options idéologiques, la belle affaire. Bàv,

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Marie Sasseur dit: Ce vieux branleur de philopede sort encore d’une séance, debragueté.»

Mais de qui s’agit-il ? Cette dame (demoiselle?) Sasseur me titille !

Marie Sasseur dit: à

Ce ne sera pas non plus le vieux keuf boursouflé qui redonnera à ce blog l’intérêt qu’il a pu avoir. Trop occupé à gérer ses différents pseudos et à faire fuir le peu de courageux qui luttent contre l’imbecillité qui règne maintenant ici.

J’avais une question subsidiaire pour bloom, est-ce que le décret Cremieux, n’était pas un décret de colonisation ?

Jean Langoncet dit: à

@renoncer aux acronymes afin de rendre accessibles vos interventions au plus commun des mortels

C’est tout bête et primitif vu comme ça et vous savez quoi ? C’est bon comme du Banania d’antan ! The KKK Took My Baby Away
https://www.youtube.com/watch?v=Qx0zeMbLOCY

Marie Sasseur dit: à

BdeB, depuis le temps…
Mais vous avez raison il faut préciser que le pseudo phil est le diminutif de philopède.
J’avais été la seule sur ce blog, à me désolidariser des propos infects et antisémites qu’il a proféré sur ce blog.

Marie Sasseur dit: à

qu’il a proférés.
S’il vient pour se branler en public, qu’il laisse mon pseudo, en dehors de ses ordures.

J J-J dit: à

@ faire fuir le peu de courageuses qui luttent contre l’imbecillité qui règne maintenant ici

Et elle est toujours là, au milieu de cet imbécile marigot devenu, à lutter contre elle-même et son unique pseudopode (d’anne-dominique brandt, l’inaugurale).
« L’ai-je bien descendu, l’escalier, cette fois encore, mon Passou ? », se dit-elle, comme disaient naguère les imbéciles chez NS (= Nathalie Sarraute).

Au fait, @ rBl, allez-vous répondre à son injonction « subsidiaire » ?… Vous tardez un brin, là, nous semble-t-il. Madame vous ordonne, avec son fouet ! Elle va faillir d’attendre.

Bàv,

Phil dit: à

Bellerente, passez au laser, dear, « Marie Sasseur » bonne blagueuse d’ici-bas manque de boules au sapin, un calvaire.

Marie Sasseur dit: à

Plus besoin de passer les  » commentaires  » du vieux vieux philopède infect au détecteur d’antisémite et de lâcheté. On a vu. Comme ses mentors.
A la niche.

Phil dit: à

Y’a pu qu’vous zissi, dear Sasseur ! Li blanc, li parti

MC dit: à

Phil antisemite? Mais qui ne l’est pas , avec un cas pareil? Elle seule peut-être? Est-ce si sûr ? MC

Marie Sasseur dit: à

Je n’attends évidemment pas de reponse de bloom sur le décret Cremieux.
On a eu l’occasion de le relire, il y a quelques temps sur ce blog puisqu’il revient périodiquement sur le tapis comme in sauf conduit, alors que c’était historiquement une citoyenneté imposée. Et que son abrogation par Vichy, avec la déchéance de nationalité, permettait au gouvernement de Vichy d’appliquer ses lois anti-juives.

D’ailleurs et c’est intéressant, enfin plus que les problèmes de prostate de BdeB, maïs les constitutions des états , post colonisation, disent des choses très etonnantes sur les conditions requises pour avoir cette nouvelle identité. C’était des nations neuves, et des questions neuves, en quelque sorte, avec des spécificités comme la diaspora, et qu’est ce qui faisait l’appartenance à un état maintenant indépendant.

et alii dit: à

un commencement:
« Son premier livre, Psychologie de la colonisation, d’abord perçu comme la réactualisation d’une partition ethnographique raciste ayant servi de support à la colonisation, reçoit des réponses incisives et sévères.
Dans les faits, Mannoni propose d’interroger ce qu’il est le premier à nommer la « situation coloniale », qu’il appréhende comme le fruit d’une dialectique entre un « complexe d’infériorité », lié au colonisateur français, et un « complexe de dépendance », lié au colonisé malgache. Rapidement enfermé dans la « bibliothèque coloniale », Psychologie de la colonisation a longtemps fait de Mannoni l’apôtre tardif d’une hiérarchie coloniale qui inscrit l’indigène dans une forme particulière de dépendance psychique. Face à des écrits que lui-même s’interdit d’évoquer dans les années qui suivent leur publication, c’est finalement comme si l’histoire de la psychanalyse à Madagascar se clôturait avant même d’avoir réellement démarré, Mannoni apparaissant comme l’initiateur d’une tentative isolée, si ce n’est déchue, sans suite.
https://www.cairn.info/psychanalyse-du-reste-du-monde–9782348066511-page-177.htm

Bloom dit: à

Vous tardez un brin

Footloose and fancy free, dit-on ailleurs. Libre comme l’air d’écrie quand je veux.
L’Algérie était 3 département français depuis 1848.
Today, la Corse est une colonie, tout comme la Réunion, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, d’autres poussières du type St Pierre et Miquelon, et la plus nickel de toutes, la Nouvelle Calédonie.
Certains vont jusqu’à évoquer la Bretagne, l’Alsace & le Pays basque. Nice & la Savoie ne semblent pas faire palpiter la fibre nationaliste.
Toutes les lois américaines, nord, sud et méso- sont coloniales.
L’histoire n’est pas tendre.

Peu de gens savent qu’en 2023, un agent qui a travaillé pour l’administration française dans d’anciennes colonies (Maghreb, Afrique subsaharienne, Madagascar, ex-Indochine, anciens comptoirs de l’Inde), bénéficie de 6 mois supplémentaire au titre de la retraite au lieu des 3 mois octroyés dans les autres pays hors d’Europe.
Le legs colonial, non seulement présent dans les têtes, est toujours vivant dans la législation.

Bloom dit: à

EcriReu…

Marie Sasseur dit: à

L’Algérie était 3 département français depuis 1848.
Et ?
Les colons étaient citoyens français, pour les  » autres  » c’était le code de l’indigenat.

Samuel dit: à

Pourquoi le malheur fait vendre plus que le bonheur ?

J J-J dit: à

ou « les confettis de l’Empire »…, cette métaphore qu’avait durablement forgée le bon Jean-Claude Guillebeau en son temps, pour dire son éclatement, au moment des grandes décolonisations,… et, de celui de la sortie de l’ouvrage princeps de feue Mme Carrère d’E. sur l’éclatement de la grande Russie soviétique, etc.
Est-ce assez clair le plan, B. ?

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Samuel dit: Pourquoi le malheur fait vendre plus que le bonheur ?

Parce qu’on se console devant le malheur d’autrui, faute de consoler le malheur d’autrui.

Marie Sasseur dit: à

Et j’en termine avec une pensée pour le Dr Mukwege, l’homme qui répare les femmes, prix Nobel de la paix 2018, et candidat, certainement malheureux, aux élections présidentielles et chaotiques en cours en RDC.

et alii dit: à

C’est aujourd’hui qu’un auteur congolais écrit :

16 Sami Tchak, sociologue congolais interrogé par Annick Cojean dans l’avion Paris-Brazzaville, L’Exil (…)
Partir, c’est d’abord quitter un univers mental en interaction très précise au sein d’une société où notre arbre généalogique est connu, où l’on s’est identifié à une famille, une lignée, un quartier, un village, une tribu. Où l’on se sent maillon d’une longue chaîne solide et historique. Et voici que nous brisons la chaîne. Qu’il nous faut gérer notre destin. Accepter l’idée que nous sommes désormais des anonymes, que notre histoire n’a plus de sens. Et ce déracinement vertigineux ne fait que s’accentuer avec le temps16.
https://books.openedition.org/pup/11603?lang=fr

et alii dit: à

Pour décoloniser l’enfant
Gérard Mendel
EAN : 9782228881159
320 pages
PAYOT ET RIVAGES (
bonsoir

et alii dit: à

C’est comme si nous projetions, en tant que communauté, notre culpabilité sur ceux qu’on imagine être des violeurs : les étrangers. Comme si nous pressentions que nous avons, d’une certaine façon, négligé de protéger notre progéniture. (Dans la tribu, ancestralement, les enfants sont les plus faibles, les plus vulnérables, et c’est aux adultes d’éloigner les forces immorales qui menacent.) Comme si, en cautionnant la grande consommation de notre société capitaliste, nous avions abandonnés nos enfants et, au fond, nous le savons. Comme si, n’ayant plus de peuples à coloniser, nous avions colonisé nos propres enfants. Comme si nous avions commis le crime d’autocolonisation, telle la truie qui mange sa propre progéniture.
libé Russell Banks

Jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’il était moche, Vespasien, renato !
Une tête de têtard…

Jazzi dit: à

Georges Bernanos

« M. Céline a raté le prix Goncourt. Tant mieux pour M. Céline. (…) Pour nous, la question n’est pas de savoir si la peinture de M. Céline est atroce, nous demandons si elle est vraie. Elle l’est. Et plus vrai encore que la peinture ce langage inouï, comble du naturel et de l’artifice, inventé, créé de toutes pièces à l’exemple de celui de la tragédie, aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais fait justement pour exprimer ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer, leur âme puérile et sombre, la sombre enfance des misérables. (…) Nous plaignons ceux que le spectacle de la solitude du pauvre, de son effrayant exil, incite au désespoir plus qu’à la compassion ­ nous voulons dire à toutes les audaces, à toutes les colères, à toutes les fureurs de la compassion. Car enfin, même sous la bannière de l’Ordre, il s’agit de s’entendre ! Veut-on sauver les Misérables, ou veut-on seulement les réduire ?»

(in Le Figaro, daté du 13 décembre 1932)

B dit: à

Qu’est-ce qu’il était moche, Vespasien, renato !

ouais mais n’est-ce pas un peu grâce à lui qu’on sait où pisser ?

Pablo75 dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente c’est la version « chatelaine » de Patrice Charoulet.

Pablo75 dit: à

Devant le bordel parlementaire actuel, ils sont où les gens qui discutaient ici il y a quelques semaines que la seul démocratie qui existe dans le monde est la Suisse? Que les autres pseudo-démocraties ne sont que des ploutocraties ou dans le meilleur des cas des partitocraties? La France, elle, est une monarchie républicaine, tendance bananière, dans laquelle on peut régner sans partage en ayant été voté par un électeur sur cinq.

Quant à l’histoire de la loi sur l’immigration, les seuls antidémocrates ce sont ceux qui ne veulent pas de referendum – puisque démocratie signifie le gouvernement du peuple.

Et tout le reste est de l’idéologie…

Pablo75 dit: à

Pour comprendre ce qui se passe en France en ce moment il faut se rappeler que le Macron « est un genre d’escargots de mer, de la famille des Pseudolividae ». Ou en physique « une particule d’une taille de l’ordre de celle d’un grain de poussière. »

Et que « les Macronaires sont un clade de dinosaures sauropodes existant depuis le Jurassique moyen (Bathonien) jusqu’au tout début du Crétacé. »

(Wikipédia)

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Alors B, vous m’en trouvé rassuré !

rose dit: à

Le procureur de la République de Signe vient de démanteler avec la gendarmerie de Forcalquier un mini trafic de cocaïne trois interpellés plus vingt consommateurs questionnés.
Autre chose que le Café des Libertés et deux militantes pacifistes et écologistes anti panneaux photovoltaïques en montagne de Lure.
Le maire de Forcalquier se fait connaître avec sa pétition.

Quant à Jack Lang, l’argent va à l’argent comme la pierre va au clapier. Sidérant. Les jeunes, mendiez.

rose dit: à

de Digne les bains

rose dit: à

B.
Me voilà aussi rassurée.
Ai connu une petite fille autiste avec pareille histoire de parents attendant le garçon (le septième a été un garçon Samuel) et un garçon devenu homosexuel
tellement ses parents attendaient une fille. Qui est arrivée la quatrième. Réjouissez-vous de votre sanité intellectuelle.

Moi, on ne m’attendait pas, mais je me suis imposée.

rose dit: à

Bonne journée à tous les erdéliens.
Excellente journée et excellente nuit s’ensuivant.

rose dit: à

En dictature. Assumons.

rose dit: à

Je suis le fruit de l’amour de mon père pour ma mère. Mais surtout de son désir sexuel impérieux, qui n’était pas partagé à cet instant T.
Et j’assume.

Bloom dit: à

Ce que Van Gogh dit des romans de Zola

« Cet Emile Zola est grand artiste ; je lis en ce moment Le Ventre de Paris, c’est joliment fort. »

« J’ai lu la Faute de l’abbé Mouret et Son Excellence Eugène Rougon, de Zola. Deux beaux livres. M’est avis que Pascal Rougon, ce médecin qu’on rencontre dans plusieurs romans, toujours à l’arrière-plan, est noble figure. Il fournit la preuve vivante qu’il y a toujours moyen, si corrompue que soit une race, de vaincre la fatalité par l’énergie et par des principes. »

« J’ai fini Pot-bouille, de Zola. Je trouve que le passage le plus fort, c’est cet accouchement d’Adèle, la fille de cuisine (Bretonne pouilleuse) dans la mansarde mal éclairée. Josserand, lui aussi, est dessiné d’une manière joliment forte et avec sentiment. »

« Que les ouvrages de Zola sont beaux. C’est surtout à L’Assommoir que je songe le plus souvent ».

« J’ai lu Mes Haines de Zola, il y a de très bonnes choses dans cet ouvrage, bien que Zola se trompe, à mon avis, dans ses considérations générales. Ceci est pourtant vrai : Observez que ce qui plaît au public est toujours ce qu’il y a de plus banal, ce qu’on a coutume de voir chaque année, on est habitué à de telles fadeurs, à des mensonges si jolis, qu’on refuse de toute sa puissance les vérités fortes. »

« Si à présent je vaux quelque chose, c’est que je suis seul et que je hais les niais, les impuissants, les cyniques, les railleurs idiots et bêtes ». (citation de Zola reprise à son compte par Vincent)

J J-J dit: à

@ Pourquoi la plupart des êtres humains sur la terre ne sont-ils pas heureux ni épanouis ?

Parce que lorsque la fécondation a « pris » dans la rencontre spermato/ovule, elle ne s’est que très rarement accomplie à l’occasion d’un orgasme d’intensité réciproque chez les géniteurs. Il s’ensuit que la grande supériorité des êtres vivants non humains vient de ce qu’ils ne se soucient point de savoir si l’instinct génésique qui les pousse à copuler doive produire du malheur ou du bonheur parmi leur descendance.
(in, correspondance de Lichtenberg à Schopenhauer)

Janssen J-J dit: à

@ à cet instant T.
… cet instant qui m’a Tuer … 🙂
Bàv,

Jazzi dit: à

A la demande de Bloom et en hommage à Van Gogh
_____________

EMILE ZOLA

L’appel de la nature provençale

Quelle est donc la faute de l’abbé Mouret, qui donne son titre au roman éponyme d’Emile Zola (1840-1902) ? Celle, consistant, pour ce prêtre de vingt-six ans, qui rêvait, jeune séminariste exalté, d’être envoyé comme missionnaire dans le désert, et qui se contenta finalement de choisir pour premier sacerdoce un village perdu de la montagne provençale, de succomber à l’amour charnel dans les bras d’une belle sauvageonne ! Si, comme le médecin ou l’instituteur, le curé de campagne était déjà un personnage récurrent de notre littérature, celui que mit en scène le chantre du naturalisme, provoqua, à l’époque de sa parution en 1875, des réactions particulièrement virulentes. Telle celle du catholique monarchiste Barbey d’Aurevilly qui dénonça dans sa critique du Constitutionnel, une manifestation de l’anticléricalisme de Zola : « C’est l’apothéose du rut universel dans la création. C’est la divination dans l’homme de la bête, c’est l’accouplement des animaux sur toute la ligne ». Là où le romancier s’insurgeait surtout contre le célibat des prêtres. Zola, qui passa les premières années de sa vie à Aix-en-Provence, choisit pour cadre du roman les paysages pittoresques de son enfance. Des lieux édéniques, qui seront tout à la fois le témoin et la cause de la faute du bel abbé.

« La façade de l’église, toute nue, rongée par les soleils et les pluies, était surmontée d’une étroite cage en maçonnerie, au milieu de laquelle une petite cloche mettait son profil noir ; on voyait le bout de la corde entrant dans les tuiles. Six marches rompues, à demi enterrées par un bout, menaient à la haute porte ronde, crevassée, mangée de poussière, de rouille, de toiles d’araignée, si lamentable sur ses gonds arrachés que les coups de vent semblaient devoir entrer au premier souffle. L’abbé Mouret, qui avait des tendresses pour cette ruine, alla s’adosser contre un des vantaux, sur le perron. De là, il embrassait d’un coup d’œil tout le pays. Les mains aux yeux, il regarda, il chercha à l’horizon.
En mai, une végétation formidable crevait ce sol de cailloux. Des lavandes colossales, des buissons de genévriers, des nappes d’herbes rudes, montaient sur le perron, plantaient des bouquets de verdure sombre jusque sur les tuiles. La première poussée de la sève menaçait d’emporter l’église dans le dur taillis des plantes noueuses. A cette heure matinale, en plein travail de croissance, c’était un bourdonnement de chaleur, un long effort silencieux soulevant les roches d’un frisson. Mais l’abbé ne sentait pas l’ardeur de ces couches laborieuses ; il crut que la marche basculait et s’adossa contre l’autre battant de la porte.
Le pays s’étendait à deux lieues, fermé par un mur de collines jaunes que des bois de pins tachaient de noir ; pays terrible aux landes séchées, aux arêtes rocheuses déchirant le sol. Les quelques coins de terre labourable étalaient des mares saignantes, des champs rouges où s’alignaient des files d’amandiers maigres, des têtes grises d’olivier, des traînées de vignes, rayant la campagne de leurs souches brunes. On aurait dit qu’un immense incendie avait passé là, semant sur les hauteurs les cendres des forêts, brûlant les prairies, laissant son éclat et sa chaleur de fournaise dans les creux. A peine, de loin en loin, le vert pâle d’un carré de blé mettait-il une note tendre. L’horizon restait farouche, sans un filet d’eau, mourant de soif, s’envolant par grandes poussières aux moindres haleines. Et, tout au bout, par un coin écroulé des collines de l’horizon, on apercevait un lointain de verdures humides, une échappée de la vallée voisine, que fécondait la Viorne, une rivière descendue des gorges de la Seille.
Le prêtre, les yeux éblouis, abaissa les regards sur le village, dont les quelques maisons s’en allaient à la débandade, au bas de l’église. Misérables maisons, faites de pierres sèches et de planches maçonnées, jetées le long d’un étroit chemin, sans rues indiquées. Elles étaient au nombre d’une trentaine, les unes tassées dans le fumier, noires de misère, les autres plus vastes, plus gaies, avec leurs tuiles roses. Les bouts de jardin, conquis sur le roc, étalaient des carrés de légumes coupés de haies vives. A cette heure, les Artaud étaient vides : pas une femme aux fenêtres, pas un enfant vautré dans la poussière ; seules, des bandes de poules allaient et venaient, fouillant la paille, quêtant jusqu’au seuil des maisons, dont les portes laissées ouvertes bâillaient complaisamment au soleil. Un grand chien noir, assis sur son derrière, à l’entrée du village, semblait le garder.
Une paresse engourdissait peu à peu l’abbé Mouret. Le soleil montant le baignait d’une telle tiédeur qu’il se laissait aller contre la porte de l’église, envahi par une paix heureuse. Il songeait à ce village des Artaud, poussé là, dans les pierres, ainsi qu’une des végétations noueuses de la vallée. Tous les habitants étaient parents, tous portaient le même nom, si bien qu’ils prenaient des surnoms dès le berceau, pour se distinguer entre eux. Un ancêtre, un Artaud, était venu, qui s’était fixé dans cette lande, comme un paria ; puis sa famille avait grandi, avec la vitalité farouche des herbes suçant la vie des rochers ; sa famille avait fini par être une tribu, une commune, dont les cousinages se perdaient, remontaient à des siècles. Ils se mariaient entre eux, dans une promiscuité éhontée ; on ne citait pas un exemple d’un Artaud ayant amené une femme d’un village voisin ; les filles seules s’en allaient parfois. Ils naissaient, ils mouraient, attachés à ce coin de terre, pullulant sur leur fumier, lentement, avec une simplicité d’arbres qui repoussaient de leur semence, sans avoir une idée nette du vaste monde, au-delà de ces roches jaunes entre lesquelles ils végétaient ; des poules ayant disparu, les poulaillers, la nuit, étaient fermés par de gros cadenas ; un Artaud avait tué un Artaud, un soir, derrière le moulin. C’était, au fond de cette ceinture désolée de collines, un peuple à part, une race née du sol, une humanité de trois cents têtes qui recommençaient les temps. »

Alexia Neuhoff dit: à

Encore un coup du « en même temps » : d’un côté les violences faites aux femmes, grande cause du quinquennat, d’un autre le soutien à G. Depardieu ! Comprenne qui pourra…

Jazzi dit: à

Seul contre toutes ?

« Mercredi soir dans « C à vous », le président de la République a parlé de son « admiration » pour Gérard Depardieu et a affirmé que la ministre de la Culture s’était « un peu trop » avancée en disant que la Légion d’honneur pourrait être retirée à l’acteur. »

« Pour des militantes de la cause féministe, les propos d’Emmanuel Macron sur Gérard Depardieu dans «C à vous» mercredi soir sont «une gifle pour toutes les victimes de violences sexuelles et sexistes». »

D. dit: à

Oui il faut retirer la Légion d’honneur à Depardieu qui ne fait pas honneur à la France. Mais examinons d’autres cas en même temps, je suis certain qu’il y a beaucoup d’autres détenteurs qui doivent la rendre pour le même motif de déshonneur lié à leur comportement et demêlées judiciaires ou oubli des intérêts de la Patrie au profit d’institutions et entreprises étrangères qui lui sont fortement concurrentes voire hostiles.

D. dit: à

« Honneur et Patrie ». Jusqu’à la mort. Ou alors on ne la demande pas. Personne n’y est contraint.

Janssen J-J dit: à

et lui il n’assume pas d’être né. A quoi ça rime ?
____
Rose Royal (Nicolas Mathieu, 2021)… Je ne m’attendais décidément pas à la chute de cette nouvelle noire, un trop banal féminicide. Hélas, c’est l’histoire désespérante d’une quinqua sur le retour, une prisonnière en quête de libération qui aurait pu s’en tirer à temps, grâce à son flingue. Mais non. Ce n’est pas comme ça que ça devait finir !
Encore un coup de maître chez cet admirable peintre des mœurs des invisibles en la province profonde.
« Elle ne pouvait s’imaginer sans lui et s’en voulait de ne pouvoir résoudre cette équation de la détestation et de l’attachement » (p. 75).
Bàv,

et alii dit: à

ce matin, j’ai piqué une colère après une jeune femme qui m’inondait de « ma chérie »;je n’en pouvais plus;
heureusement, une amie est passée et m’a laissé une rose qui m’enchante ;les pétales sont blancs avec des liserés rose candy ;je ne me lasse pas de la regarder en pensant à une sucrerie;
bonne journée

Samuel dit: à

Pourquoi l’homme de demain sera un homme sain, sans souffrance ni maladie, grâce à l’IA ?

B dit: à

AN, de plus pour donner dans le french cancan, la nouvelle ministre de la santé aurait reçu en cadeau 20000 euros sous forme de Champagne entre autres objets, cadeau de la société Urgo, contre je ne sais quoi, j’ai juste noté que c’était un beau cadeau Urgo sans bobos.

Kilékon dit: à

La décoration des méritantes et méritants de la RDL, l’ endive de bronze.
Les impétrantes et impétrants :

Alexia,
D.

B dit: à

très rarement accomplie à l’occasion d’un orgasme d’intensité réciproque chez les géniteurs

il me semble que FDolto a émis l’hypothèse d’un grand désir cellulaire à se rencontrer.

D. dit: à

J’étais dans le métro ce matin. La RATP avait cru bon de diffuser via ses HP de sonorisation une musique « festive » hideuse, tout en Anglais et avec une énorme distorsion.

Phil dit: à

une jeune femme qui m’inondait de « ma chérie »;je n’en pouvais plus

en anglais, ce fut plus chic. Noël..Coward

Janssen J-J dit: à

@ il me semble que FDolto a émis l’hypothèse d’un grand désir cellulaire à se rencontrer.

une référence certes savante, mais qui ne correspond en rien au sujet traité. Pad’soussi.

MC dit: à

Mouret, c’est le grand roman de Zola. pas un petit fait divers . La « « «Sauvageonne « s’appelle Albine, ils se rencontrent dans le grand domaine du Paradou. Toute allégorie est ici bienvenue. Elle choisira de mourir en s’asphyxiant du parfum des fleurs sauvages. Tout cela donne un sacré relief à des personnages pour une fois dépassent le réalisme pour les bons comme les méchants, pour Mouret comme Archangias.Et que dire de l’onirisme zolien?! MC

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