Tout sauf avoir raison avec Emmanuel Berl
Cet été, l’une des séries de France Culture signée Brice Couturier dans la dernière semaine de juillet s’intitulait « Avoir raison avec Emmanuel Berl ». Sans même un point d’interrogation qui eut marqué la réserve ou l’incertitude. Au fil de l’écoute, un étrange malaise m’a pris, semblable à celui éprouvé récemment à la lecture de Emmanuel Berl. Cavalier seul ( (490 pages, 27 euros, La Librairie Vuibert) d’Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt, biographie très complète en forme de course-poursuite sur les traces d’un insaisissable. Et pour cause ! Non qu’il soit fuyant : il n’a pas la consistance qu’on lui prête. Au vrai, Berl est un cas. Le genre d’homme qui a eu très tôt les bonnes cartes en mains et qui aura gâché son jeu. Il ne s’agit pas d’une quelconque une cuillère en or dans la bouche, mais d’incontestables facilités offertes par la naissance : grandir et évoluer au sein d’une famille et dans un certain milieu, de grands bourgeois israélites frottés de culture, sollicités, relationnés. Bergson et Proust sont de la famille. J’avais déjà ressenti ce même malaise face au fantôme de Berl, qui m’avait tant séduit dans ma jeunesse lorsque je me laissais envoûter par les romans et les nouvelles de Drieu la Rochelle et emballer par leur commune entreprise Les derniers jours, plusieurs numéros d’un « Cahier politique et littéraire » à deux mains parus le temps quelques numéros seulement en 1927, que Jean-Michel Place avait réédité en 1979.
Reprenons. Emmanuel Berl, 1892-1976. Engagé volontaire en 1914, réformé en 1917 pour troubles respiratoires, Croix de guerre. De 1932 à 1936, il dirige Marianne, hebdomadaire culturel et politique de gauche lancé par les éditions Gallimard. Essayiste, romancier, mémorialiste, journaliste, critique, historien. L’œuvre : quelques dizaines de titres d’où émergent encore pour des happy few à la mémoire longue Mort de la pensée bourgeoise(1929), Mort de la morale bourgeoise (1930), Sylvia (1952), Rachel et autres grâces (1965), Présence des morts(1956 réédité dans L’imaginaire), Un téléspectateur engagé. Chroniques 1954-1971 (François Bourin, 1993) et une Histoire de l’Europe à la fin des années 40 que les historiens considèrent avec le sourire au mieux comme un travail d’écrivain.
Qu’en reste-t-il ? A peu près rien. Ou plutôt si : une légende. Avec une indulgence effarante, une légion d’admirateurs à l’influence certaine, de Jean d’Ormesson à Patrick Modiano en passant par Pascal Sevran et Bernard de Fallois, ont inventé d’en faire un nouveau Montaigne. Ou même le nouveau Voltaire du Palais-Royal. Peut-être en avait-il le masque. Ne lui manquait que l’œuvre, ce qui est tout de même l’essentiel en pareil cas. C’est peu dire que son évolution obéit à « une ligne brisée ». On a l’impression qu’il a tout écrit et son contraire. Deux excellents auteurs, plus lucides car leur admiration était tempérée par l’esprit critique, Bernard Morlino dès 1990 et Henri Raczymov en 2015, lui avaient consacré l’un une biographie pionnière l’autre un essai pénétrant. Son parcours inspire de temps en temps mémoires et masters à SciencesPo. Drieu en avait fait un personnage de roman dans Drôle de voyage (1933) sous le nom de Gabriel Cahen et dans Gilles (1939), roman d’éducation plein de clés, essentiel pour saisir l’atmosphère politique et intellectuelle de l’entre-deux-guerres, où Berl était Preuss, le juif qui justifiait l’antisémitisme et expliquait la décadence française.
Pavés de Paris, (on peut en lire ici la collection) pamphlet hebdomadaire qu’il rédigea seul de 1938 à 1940, était payé par le Quai d’Orsay à la demande du ministre Georges Bonnet. Berl fut un fervent munichois et il dénonça comme bellicistes, va-t-en guerre etc et tous ceux qui ne furent pas des ravis de la paix de Munich. Si soucieux d’être anticonformiste, il prend la défense de Maurras nouvellement élu à l’Académie française en des termes hallucinants pour quiconque a déjà lu livres et articles du dogmatique de l’Action française :
« Je suis persuadé que son cœur est pur de haine et que la provocation au meurtre fut toujours chez lui, figure de rhétorique. Les Juifs le croient antisémite Ils ont tort. Maurras n’est pas antisémite parce qu’il aime la Raison et qu’il n’est pas démagogue. Il ne vous reproche d’être juif que si vous ne dites pas comme lui… » (In Pavés de Paris, No 1, 17 juin 1938)
Innombrables sont les jugements de cette encre signés Berl, le plus souvent gouvernés par un pacifisme érigé en évangile. Fin 1938, au lendemain de la Nuit de cristal qui précipite des juifs allemands aux frontières, tout en condamnant l’antisémitisme nazi, Berl juge « pas déshonorant » de les refouler car en s’installant en banlieue parisienne, ils concurrenceraient les petits commerçants de manière déloyale par leur travail au noir ( !). Ses éditoriaux hurlent « France d’abord ! » Rien d’étonnant, au fond non seulement à ce que Paul Baudoin et Yves Bouthillier, ministres du nouveau gouvernement de la France occupée, lui proposent d’écrire les premiers discours de Pétain, mais à ce qu’Emmanuel Berl accepte l’invitation. Flatté, convaincu, résigné à la défaite et à l’armistice, il se persuade qu’en étant la plume du maréchal, il travaille encore à la paix. Puissance de l’orgueil… Juif de cour un jour, Juif de cour toujours, même s’il a tout de l’israélite si français. Il planche sur le discours du 20 juin 1940 :
« Notre défaite est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié. C’est à un redressement intellectuel et moral que, d’abord, je vous convie… »
Il planche à nouveau sur celui du 25 juin 1940 :
« Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais ces mensonges qui vous ont fait tant de mal. La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même… »
Avoir grandi dans un milieu dreyfusard et clémenciste pour se retrouver à négrifier pour le maréchal et émarger à la caisse noire de la Révolution nationale alors qu’on s’emploie déjà à rédiger le premier statut des Juifs les excluant de la communauté nationale, quelle carrière ! Berl n’a jamais rencontré Pétain. Et jamais il n’a renié la paternité de ces discours, ni n’en a éprouvé le moindre remords. Après tout, si ces formules passées à la postérité surprennent sous la plume de l’ancien patron de la rédaction de Marianne, elles ne détonnent pas du tout sous celle de l’unique rédacteur de Pavés de Paris qui en regorgeait. Berl se justifiera en disant qu’il l’a fait pour son pays, et que le service rendu à Pétain était du même ordre que celui de Chamfort à son ami Mirabeau dont il rédigea discours et rapports. Une fois installé à Vichy, l’ancien combattant en lui qui se dit maréchaliste et légaliste préfèrera prendre ses distances avec le pouvoir en émigrant d’abord sur la Côte d’Azur à Cannes puis jusqu’à la fin de la guerre au vert du côté d’argentât, en Corrèze avec sa femme, la chanteuse Mireille née Hartuch.
Bien plus tard en 1968, lorsque Berl publiera La fin de la IIIème République, récit du 10 juillet 1940 dans la fameuse collection de Gallimard « Trente journées qui ont fait la France », Paul Morand jamais à court d’une vacherie, découvrant sa réécriture de l’Histoire et la trouvant fort de café, rappellera dans son Journal inutile que jamais au cours de l’Occupation Berl ne cessa de rencontrer Jardin, Guérard , Rochat et autres vichystes et que toujours ils lui firent profiter, comme à nombre d’autres journalistes, des fonds secrets de Pétain puis de ceux de Laval.
Après la guerre, rideau ! C’est bien le moins. Il se replie sur ses écritures en son ermitage du Palais-Royal, la plus jolie vue de Paris. De partout on le presse de se souvenir et il ne se fait pas prier. Jean d’Ormesson et François Mitterrand sont ses visiteurs du jour et du soir. On sollicite sa plume dans plusieurs gazettes. Au passage, il invente un nouveau genre : la critique télé. Dans ses papiers comme dans ses livres, il peut se révéler sévère mais rien de bien méchant. Il a toujours eu l’art de ne pas se faire d’adversaires. Malraux disait même qu’il lui avait manqué le sens de l’ennemi. Morand, lui, remarquera que Berl pouvait bien hacher menu tant qu’il voulait, c’était sans gravité : « Il mord avec de fausses dents ». Il fréquenta Proust, ils eurent même des échanges épistolaires. Sauf que déjà, si jeune, sa graphie était illisible. Un désespoir pour ses futurs biographes. Mais en le lui faisant remarquer, Proust l’a parfaitement jugé :
« Signes dénués de signification rationnelle mais qui retracent pour moi votre visage »
Berl, le paradoxe fait homme. Et encore ! On ne sait pas tout. De l’avis même de ses biographes, une cinquantaine de cartons d’archives le concernant, jamais consultés car encore en instance d’être inventoriés, sont conservés à la Bibliothèque Nationale. Je sais maintenant pourquoi la lecture attentive de sa plus récente biographie par Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt, auteurs loués de « vies » de Roger Stéphane et d’Irène Némirovsky, m’a mis mal à l’aise ; elle est pourtant remarquable par son écriture, sa composition, ses perspectives, son sens critique et la qualité de ses sources souvent inédites. Alors quoi ? C’est juste qu’elle est supérieure à l’œuvre dont elle décrit les ressorts. Ainsi il peut arriver qu’un biographe soit meilleur que son héros, lequel finalement ne méritait pas tant d’énergie pour sa plus grande gloire déployée. A sa mort, les critiques l’ont enseveli sous les fleurs. Elles empêchaient de voir la minceur de son œuvre, ce qui eut été gênant pour celui qu’ils consacraient comme leur contemporain capital. C’est vrai qu’il aura connu tout le monde, un privilège : mais qu’en aura-t-il fait ?
Son retrait de l’engagement public après la guerre est finalement le moment le plus respectable de sa carrière intellectuelle dès lors que l’on suppose, et rien ne s’y oppose, qu’il a pris conscience du discrédit pesant désormais sur l’expression de ses idées. La faute professionnelle n’existant pas chez les intellectuels, Sartre, Malraux, Aragon et tant d’autres le savent mieux que quiconque, il est assez remarquable d’en voir un de temps en temps se faire plus discret. Marginal jusqu’au bout, Berl.
Au fond, au-delà de ce pas de côté, de cette intelligence en liberté mêlée de malice et d’impertinence, la seule chose qui reste intacte chez ce multiforme qui ne croyait pas à sa propre unité, chez ce munichois jamais repenti, c’est son charme. Celui de son allure, celui de son commerce, celui de sa plume. Le charme quand même, pour reprendre l’expression si bien trouvée à propos de Drieu la Rochelle par son éditeur dans la Pléiade. Mais cela n’encourage pas avoir raison avec Emmanuel Berl, un intellectuel dénué de sens politique qui n’aura eu de cesse de se tromper tout en entrainant d’autres dans ses erreurs.
(« Sa graphie dans une lettre à Proust » extrait de sa biographie par Philipponnat et Lienehardt ; Portraits de Berl en jeune et en vieux ; la plaque sur l’immeuble du 36 rue de Montpensier dont les fenêtres donnent sur les jardins du Palais-Royal à Paris ; photos D.R.)
785 Réponses pour Tout sauf avoir raison avec Emmanuel Berl
Ed, je comprends tout à fait que vous ne répondiez pas aux messages agressifs.
Ce que je comprends moins bien c’est l’estimation à géométrie variable de l’agressivité ou du mépris : admissibles et même très prisés venant de vos mentors et alliés Pablo et Chaloux, et bien entendu de vous-même, mais totalement inacceptables quand quelqu’un ose vous faire une remarque un tant soit peu critique. Tout désaccord avec vous deviendrait-il alors automatiquement un « aboiement » ?
Peu m’importe qui souhaite acclimater « Make my day », c’est l’expression que je conteste, pas votre personne.
Toutefois, connaissant votre métier (puisque vous nous en avez fait part), je m’étonne et je le dis, pour l’information de tous et non seulement la vôtre, afin d’éviter l’effet d’autorité d’une apparente « légitimation » par une professionnelle de la traduction.
Et je trouve quelque justification à le faire quand je retrouve le même calque employé dans la réponse de celle que vous visiez (avec une douceur angélique et dans un esprit de solidarité féminine bien sûr, puisque vos propres vacheries ne doivent en aucun cas être considérées comme telles).
J’ai essayé de vous donner l’adresse demandée, mais cela a fait sauter mon message.
Vous prenez le pseudo en un seul mot, sans point ni tiret, sachant qu’il est hébergé par Le Monde.
Sur un moteur de recherche tapez « Près, loin » que de la littérature de Stendhal à Thomas Bernhard (en plus du pseudo)
« on ne peut pas et se dire féministe et visionner des films porno.
C antinomique. »
Même en regardant des films pornos homos masculins, sans aucunes femmes objets ?
Tu avais raison, Jazzi, je pête terriblement ce soir.
de nota, les révélations ou les constats que peuvent offrir le contenu peuvent affliger sans pour autant faire du livre une œuvre indigente. Rose pense sûrement à la qualité de l’ œuvre, son style, le travailde recherche en amont, le travail d’ écriture, à le réflexion qu’ il parvient à faire éclore. L’ indigence se situerait à mon avis du côté du vendre un contenu qui ne mériterait pas publication .
Ed, dans vouloir polémiquer plus longtemps à ce sujet, il s’est trouvé que vous ayez agressé sans discernement et sans qu’il aucune cause ne puisse justifier que vous l’ ayez fait , à moins d’ opter pour ce qui ne s’ explique pas , l’ irrationnel, la passion, des choses de ce genre qui parfois font écrire n’ importe quoi. S’ il s’ établit une différence entre Ed du blog et Ed ici, je dois vous dire que votre comportement ici et vos prises de position n’ ont dissuader de visiter votre blog. Nous ne sommes pas des monolithes néanmoins bien qu’il il soit admis qu’à entre l’ écrivain et l’ individu , un fossé les sépare je pense que faire preuve d’une unité ne peut être considéré comme un défaut ou une tare.
Dans qu aucune, n’ ont disduadee etc, toujours ce correcteur.
Pas suivi le débat autour de [ to make my day] trouvé ceci : https://www.linguee.fr/anglais-francais/traduction/make+my+day.html
Sans qu’il aucune, n’ ont disdusdee , et zut!
Je recommence, sans qu’aucune, m’ ont dissuadee.
…
…bon, c’est quoi, ce délirium tremens,…
…
…comme diversions, c’est accablant de discernement, tout, ces écrits-vains,…
…
…l’obscurantisme éclairé,…pour abrutis,…il en reste des caisses pleines,…
…etc,…
« Beltegeuse dit: 3 août 2018 à 20 h 51 min
Dans qu aucune, n’ ont disduadee etc, toujours ce correcteur. »
vous n’avez pas fini votre phrase, je peux la compléter pour vous si vous voulez ? :
nous nous étions rencontrés lors d’un colloque à Oulan Bator, un colloque sur la correction, « bonjour, je suis correcteur », les premiers mots qu’il m’avait adressés en me présentant un verre d’airag fabriqué avec du lait de jument des hautes steppes de Mongolie, comme les autres correcteurs et correctrices il portait un badge accroché au col de sa veste, la seule mention « corecteur » était noté, écrire « corecteur » avec un seul « r » était une idée de Galsan Manook, cousin de Ian Manook, dont l’humour cocasse était reconnu dans toute la Mongolie, ce trait humour cocassien n’avait pas fait l’unanimité, Rick Rosas, éminent correcteur américain et ancien bassiste de Neil Young avait refusé de porter ce badge qu’il jugeait insultant, devant le refus catégorique des autorités mongoles qui à l’instar du peuple mongol érpuvaient une admiration sans limites pour Olsan Imook et son humour cocasse l’ancien bassiste de Neil Young avait pris le premier avion pour Nairobi, où Neil Young devait donner son concert d’adieu, bien qu’aucune circonstances n’ont dissuadé les autorités mongols à revenir sur leur décision, toujours ce correcteur écrit avec un seul « r ».
c’était bien ça que vous liez dire ?
Nous sommes la première génération dans l’histoire de l’humanité à pouvoir écouter la voix d’hommes et de femmes qui se sont exprimé il y a plus de cent ans! Ci-dessous le fabuleux Caruso et son fameux sanglot. C’est déchirant de penser à la distance qui nous sépare de lui et en même temps à la proximité charnelle de sa voix.
Si vous êtes pressés, vous pouvez écouter à partir de une minute…
j’ai l’impression qu’il chante à un diapason plus bas (432?) ce qui ajoute de la profondeur.
x,
1) Si j’avais trouvé « make my day » dans un texte à traduire, je n’aurait JAMAIS traduit par « fait ma journée ». Rassuré ?
2) Sur l’agressivité. Justement, je vous dis que j’ai eu ma dose et ne niez pas (ouh je sens que vous allez persister, c’est le genre de la maison ici) que la fin du commentaire en question était clairement agressive avec votre enchaînement de questions et la conclusion du genre « vous prenez les gens pour des débiles mais ignorez tout ».
Trouvé (le blog de Paul Edel) ! Merci.
je n’aurais
« une différence entre Ed du blog et Ed ici »
Elle est énorme. Mon blog est mon atelier. J’y bosse sérieusement. Ici je me détends.
Du coup j’écoute toutes les vidéos de Caruso disponibles. Bravo à celui qui les a créées car la qualité est très bonne.
Curieuse façon Ed, moi j’ opté plus pour le plein air et la nage que l’ insulte gratuite ou le mépris . Cette vieille, illettrée, désolée de ne pas être sujette à l’ oubli. Votre entourage peut être de prête à ces divertissements que j’ estime, s’ils ne réussissent à affliger , décadents et vulgaires. Chacun ses trucs pour trouver la détente. Suis plus nature que bouillon de culture.
jazzi,
C’est le CSD ici.
Et puis la culture n’ a jamais su éradiqué la connerie pas plus chez ses détenteurs us ou moins érudits que chez ses contempteurs. Il en pleut des exemples exemplaires sans pour autant qu’elle ils servent d’ exemples à éviter.
22h24 modéré, sans pour autant qu’elle ils servent d’ exemples à éviter, { correction} .
Qu’ils servent.
CSD, excusez mais je ne déchiffre pas l’ acronyme. Disposerez vous de l’ amabilité suffisant à l’ éclairer?
Wiki fournit pléthore de pistes signifiantes, manque un aiguillage.https://fr.m.wikipedia.org/wiki/CSD
Sur l’ agressivité, Ed, qui sème le vent récolte la tempête.
M’avoir touché au bons endroits? C’est la meilleure, car enfin, William Le grand (bien mal nommé!)
Si je travaille sur Michel Le Nobletz et autres,
Je travaille aussi sur le Libertinage, et vous ne le savez pas.
J’ai travaillé sur le théâtre, et vous ne le savez pas davantage.
Je travaille sur la liaison entre Littérature et ésotérisme, et vous l’ignorez. Une lecture plus attentive du blog de Paul Edel vous l’eut appris sans peine.
J’ai travaillé sur l’adaptation des figures du Moyen Age par le Dix-septième siècle, mais, comme tant d’autres choses, cela vous a sans doute échappé.
Je travaille sur des bibliothèques d’Hommes de Lettres, du Dix-Septième siècle,pas des moindres, et là aussi, même ignorance imbécile et sure d’elle.
Alors libre à vous de me réduire à je ne sais quoi d’étroitement confessionnel et confit en dévotion, mais ma vérité est ailleurs.
Quant à ces gens qui tranchent du partage et du savoir d’autrui sans le dispenser eux-mêmes, préférant leur aigreur Beaubecquienne à toute autre tentative de compréhension ils seraient peut-être étonnés de savoir que ce congrès n’avait pas lieu devant un auditoire de spécialistes, et quelles félicitations m’ont le plus touché…
Pour le reste, l’obligation d’aimer la tétralogie que vous nommez n’est pas encore inscrite à l’ONU des Bobos, et vous saurez que quand on m’attaque, on me trouve.
MC
Vous avez probablement un profil de victime ou de victimaire, il vous faudrait pouvoir faire la différence.
c’est singulier cette passion d’hamlet pour les diapasons à 432 vib/seconde.
Jazzi, j’ai réussi à pêter à 432 Hertz. Tracé de l’oscillo à l’appui. Ce soir j’ai l’impression d’avoir accompli quelque chose d’important.
Bérénice, Ed est une gentille fille.
Bon Dédé et jazizi, ca y est là ? Je rêve…
Qui de Houellebecq ou Onfray va se faire moine le premier ? Une prochaine parution chez Gallimard de Onfray nous met la puce à l’oreille. Ce n’est pas encore cela, mais ça y ressemble… Ce recours à la religion a de quoi surprendre chez l’auteur du Traité d’athéologie, mais enfin il n’est jamais trop tard pour bien faire. France-culture qui repassait cet été une énième fois les tristounettes conférences de Onfray sur la religion peut aller se rhabiller : notre philosophe se pose des questions existentielles et religieuses en pleine phase avec la tradition. Je ne lui donnerai pas tort, cette fois :
« La stricte observance. Avec Rancé à la Trappe
Collection Blanche, Gallimard
Parution prévisionnelle : 11-10-2018
L’abbé de Rancé a vécu un deuil marquant : celui de sa maîtresse, la duchesse de Montbazon, grande libertine morte à l’âge de quarante-cinq ans. Bien des légendes courent autour de cet épisode, rapportées par Chateaubriand et par les chroniqueurs de la Trappe. Ce qui est certain, c’est que l’abbé a rompu brutalement avec ses pratiques hédonistes, s’est dépouillé de tous ses biens et a refondé l’ordre des Trappistes sur une règle d’une dureté inouïe.
Michel Onfray, séjournant à l’abbaye de la Trappe, interroge l’étrange relation à la mort et à Dieu qui motive, encore aujourd’hui, le retrait du monde et l’extrême sévérité de la discipline que s’imposent les moines trappistes. Ce texte, d’une vitalité impressionnante, amène également Michel Onfray à évoquer ses propres deuils, celui de son père et celui de sa compagne, comparant les effets de la perte sur sa vie d’athée convaincu et sur celle d’un croyant forcené comme Rancé. »
D, c’est la doxa?
Franchement, serait-il plus problématique d’avoir raison avec Berl que d’avoir raison avec Assouline et son engagement macronaze exporté?
. Lo que es incontestable es que lo mejor que le ha ocurrido a Francia en los últimos años es la llegada de Macron.
Assouline el pais 21 mars 2018 .
Ça reste à voir… vraiment. L’histoire le dira…Il ne semble pas qu’elle ait dit son dernier mot.
Quant à la vieille follasse qui m’a croisé « dans une rue » et m’a trouvé quinze ans de plus que mon âge, que lui répondre, mon dieu?
Mais rien, Marc, comme d’ hab. Je suis folle, c’est est la doxa. Je n’ éprouvais de toutes manières l’ envie de vous approcher d’ aucune façon.
Probablement que Onfray commençait à en avoir marre de raconter toujours les mêmes inepties sur des auteurs insanes, qu’il ne connaissait que trop bien. Il y a du soulagement à se diriger vers Rancé, Chateaubriand, le « génie du christianisme », etc., oui, respirer un peu avec cette élite de la pensée, et dire adieu à tous ces crétins au ras des pâquerettes…
Qui de Houellebecq ou Onfray va se faire moine le premier ?
–
ce s’ra micron d’abord.
c’est quoi la doxa ?
qui c’est marc ?
…
…Albert Robida, et son Blog,…
…
…autre,…pour Onfray,…Balzac, les contes drôlatiques,…et, ses cures de jouvence,…en lots,…goutons – voir, si la trappiste est bonne,…etc,…
…
…des structures accueillantes, pour tout les croisés, laïcs, égarés,…et, a, nous raconter, le bol, divin, à ses boissons,…
…et, ses collections, du Saint – Graal,…
…
Non, Micron finira sa vie en Uruguay, dissimulé par de grosses lunettes noires et sous un nom d’emprunt.
Michelet avait de bonnes raisons d’adorer le c… d’Athénaïs : il en franchissait rarement le seuil (elle était souvent douloureuse et donc impénétrable) ce qui l’a réduit pendant toute la durée de leur mariage -25 ans- à développer une sexualité seconde, toute de rites et de vieillardes spéculations, qu’on ne souhaiterait à personne. Avec sa première épouse, à laquelle aucune affinité ne le lie, la fin est assez lamentable. Le 1er juin 1839, il la b… une dernière fois, le 6 elle entre déjà très mal en point dans une maison de santé, et y meurt, si je ne me trompe le 24 juillet. Le 4 septembre, le corps est exhumé d’une première sépulture pour être ré-inhumé au Père Lachaise. Michelet, idée d’époque, se fait ouvrir le cercueil et s’exclame : »Je n’ai vu que des vers ».
Quant au reste, n’oublions pas le jeune Poinsot, qui mourut jeune, la cuisinière suppliée et si compréhensive, les autres dames mourantes etc, et les onctueux frottements opérés par la bonne etc.
Saint-Simon raconte que Rancé, grand ami de son père, lui a certifié que tout était vrai dans le récit de sa dernière visite à Mme de Montbazon, y compris la tête coupée. Tallemant, il me semble, prête aussi à Claude de Saint-Simon, dit le petit ramoneur, père de l’écrivain, une aventure avec la même Mme de Montbazon, qui ne semble pas avoir été particulièrement farouche. (On sait que Tallemant, souvent contesté, est très sérieusement renseigné).
L’Eglise revient sur le sujet pour y mettre un terme et condamne définitivement tout recours à la peine de mort. Ajout au Catéchisme de l’Eglise catholique (à mettre au crédit du pape actuel, qui décidément fait avancer la religion d’un grand pas prodigieux) :
« 2267. Pendant longtemps, le recours à la peine de mort de la part de l’autorité légitime, après un procès régulier, fut considéré comme une réponse adaptée a la gravité de certains délits, et un moyen acceptable, bien qu’extrême, pour la sauvegarde du bien commun.
Aujourd’hui on est de plus en plus conscient que la personne ne perd pas sa dignité, même après avoir commis des crimes très graves. En outre, s’est répandue une nouvelle compréhension du sens de sanctions pénales de la part de l’État. On a également mis au point des systèmes de détention plus efficaces pour garantir la sécurité à laquelle les citoyens ont droit, et qui n’enlèvent pas définitivement au coupable la possibilité de se repentir.
C’est pourquoi l’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que « la peine de mort est une mesure inhumaine qui blesse la dignité personnelle » et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde. »
…
…les églises, n’ont rien, à dire, elles suivent, les courants politiques, dans chaque pays, à la lettre,…
…
…alors, guelfe ou gibelins,…etc,…
…attention, au pied dans l’étrier,…
…etc,…
Marc est Marc Court.
La doxa est ce qui est communément admis par le plus grand nombre, véhiculé en tout cas.
Moi non, Beltégeuse, je ne le pense pas.
Rose vous voulez dire que pour Betelgeuse, Chaloux (à qui elle répond) et Marc Court sont une seule et même personne ? Comme Lavande et Lvdlb ?
Ça ne s’arrange pas ! Cette RDL devient d’un compliqué !
« Quant aux rêves, nul besoin de rappeler leur dangerosité lorsqu’ils prennent trop de place dans nos vies, comme c’est le cas de Sylvie et Jérôme. »
Plus qu’aux rêves l’espace mentale de Sylvie et Jérôme est occupé par les poncifs construits par les hebdomadaires ; mais on peut les appeler rêves si on veut valoriser l’espace artificiel créé par les media — Dwight MacDonald, A Theory of Mass Culture —.
https://www.nytimes.com/2006/04/16/books/review/dwight-macdonald-at-100.html
22:39, le p’tit Court se lâche et, au lieu de répondre à la question principale : « pourquoi vous en prenez-vous toujours aux femmes », nous assène très modestement, comme d’habitude, ses compétences de comptoir pour la plupart invérifiables… quant aux miennes, docteur, la liste publiée ici serait bien plus longue, révélatrice et surtout plus drôle que la votre, monseigneur.
Une fois de plus, navré d’avoir touche Sa Suffisance aux endroits les plus sensibles
Hands off Cain :
duck-rabbit :
http://blogfigures.blogspot.com/2011/04/joseph-jastrow-duck-rabbit.html
Merdre !
Plus qu’aux rêves > Plus que PAR LES rêves…
The Big Sleep :
« Chaloux (à qui elle répond) et Marc Court sont une seule et même personne »
Non certes, Lavande, on ne me verra pas conférencer sur les bahuts de la basse-Bretagne. Et M. Court a de faux airs de ces enfants indéfiniment prolongés qu’on imagine leur père devoir les emmener au clac deux ou trois fois par an, ce qui n’est pas mon cas.
Bien vu, bien dit, très drôle, Chaloux, sur le faux air du p’tit Court au claque !
L’ami des chats :
Je croyais que le prochain livre d’Onfray serait consacré à la philosophie romaine, injustement sous-estimée selon lui, et plus précisément au stoïcisme…
Mais comme il sort deux ou trois (ou quatre) livres par an, le doute est permis.
Lavande, non, j intercepté votre post destiné à Rose. Il se trouve que je connais la véritable identité de Chaloux comme d ailleurs la vôtre puisque lvdlb et lavande selon moi sont une seule et même intervenante.
Et je n’ associé pas MC à Chaloux , son domaine d’ érudition comme il l’a démontré hier ne couvre pas les mêmes galaxies.
Lavande et lvdlb seraient une seule personne ? ce serait un des plus beaux cas de trouble dissociatif de l’identité ! enfin, la chasse au personnage caché semble être le deuxième divertissement chez certains intervenants de la RdL…
La pauvre Béré est complètement givrée. Un jour pareil, il faut le faire… Tachons de l’amadouer…
-Béré, pour éviter la diffusion de documents sensibles, serait-il possible de vous payer en plusieurs fois?
Beltegeuse, « le domaine d’érudition du p’tit Court » :
à part son exposé sur le curé breton, le reste est invérifiable
un p’tit creux un peu Court ? Bételgeuse est en train de redorer son étoile ?
Delaporte dit: 4 août 2018 à 2 h 02 min
L’Eglise revient sur le sujet pour y mettre un terme et condamne définitivement tout recours à la peine de mort. Ajout au Catéchisme de l’Eglise catholique (à mettre au crédit du pape actuel, qui décidément fait avancer la religion d’un grand pas prodigieux) :
–
Delaporte, vous ne m’entrainerez pas sur ce terrain-là. Les meurtriers et tortionnaires d’enfants et de personnes vulnérables, les terroristes et toutes les ordures de cette trempe doivent être exécutées le plus vite possible.
Remember le 14 juillet 2016 à Nice. Hommages aux victimes dont de nombreux enfants.
Souvenons-nous des deux petites égorgées sur le parvis de la gare Saint-Charles.
En somme, selon que vous croyiez ou pas en l’amour et l’amitié, vous auriez raison avec Emmanuel Berl ou Marcel Proust, sans point d’interrogation. Moi, je veux bien y croire. Sinon, pour la postérité littéraire, le choix est déjà fait. Billet suivant, Passou ?
666, c’est bon D. ?
Béré, rendez-vous possible tous les jours de la semaine sauf mercredi. Le matin, j’ai ma leçon d’espagnol avec Assouline pour une explication de texte houleuse :Lo que es incontestable es que lo mejor que le ha ocurrido a Francia en los últimos años es la llegada de Macron.
Assouline el pais 21 mars 2018. L’après-midi, je vais au macronage qui, vous l’aurez compris, remplace le par trop désuet patronage.
Le sujet de la séance de la semaine m’intéresse particulièrement : Apprendre à mourir de faim, de préférence allongé dans la rue, sous le punais macronoïde. Beaucoup de nos concitoyens vont devoir suivre une formation accélérée. Vous comprendrez que je n’encombre pas mon mercredi avec de périphériques rendez-vous.
Chaloux, il ne faudrait pas que vous voyiez des achetables chez chacune des femmes ici, je ne suis pas plus à vendre que givrée ou encore vendue. Ceci étant, nous savons que vous disposez de grands moyens, qu’à ils ne vous servent pas à réduire autrui à ce que vous aimeriez le voir devenir ou à ce que vous aimez faire habituellement des gens qui vous déplaisent. Les réduire sans ménagement ni égard à leur sensibilité.
Appel d’ offre, qui peut traduire le bout de texte en espagnol, svp, avec mon portable c’est est compliqué.
Béré, arrêtez vos benallalités! Dites-moi combien vous demandez.
La meilleure chose qui soit arrivé en France, l’ élection de E Macron, c’est ça? Oui, il y en a qui sont des riens et qui vont devoir devenir moins encore.
Pour quoi? Garder le silence sur un passé font je suis la seule responsable? N’ importe quoi, je le paie de ma conscience coupable, c’est bien assez .
Dont. Pour font.
étonnant d’assister, sur le blog de passou, à la mise en place d’un nouveau tribunal.
cette fois il s’agit du procès de Mr Court, accusé d’une trop grande érudition jugée trop méprisante au regard de la moyenne des connaissances d’un citoyen lui-même situé dans la moyenne.
autres accusations : bondieuserie et misogynie…
j’ai noté, parmi les charges déposées à l’encontre de l’accusé celle-ci : « les « vrais savants » partagent, sourient, plaisantent, captivent tous ceux qui les croisent et aiment la vie ? » (inutile que ce constat fait référence à l’un de nos plus grands savants actuels, Michel Onfray, qui a construit sa réputation médiatique sur ses sourires, ses plaisanteries et sa bonne humeur, dont il avoue lui-même avoir trouvé l’inspiration chez Nietzsche.
et à ce titre, il faudrait ajouter à la liste des chefs d’accusation celle de tromperie sur la marchandise.
je rappelle ici que la peine encourue par Mr Court est exécution par la guillotine suivie d’une pendaison.
la suite du procès cet après-midi à 14h, nous en saurons plus sur le dénouement de ce qui, dans la région brestoise, est déjà considéré comme la tragédie du siècle.
William Legrand, Christiane a un jour évoqué la passion de Chaloux pour la Bretagne, après tout pourquoi n’emprunterait il pas ce nom , après les poules ,le bocage .
« je rappelle ici que la peine encourue par Mr Court est exécution par la guillotine suivie d’une pendaison. »
Pour des raisons pratiques, vous ne croyez pas que l’inverse serait plus judicieux?
La guillotine suivie d’ une pendaison, tiens JC aimerais voir comment ils s’ y prennent. Est ce que ils font appel à un chirurgien pour recoudre grossièrement et hâtivement la tête ensanglantée ?
« exécution par la guillotine suivie d’une pendaison. »
Mais comment le pendre une fois le cou coupé, hamlet ?
On est tombé tous les deux dans le grossier piège tendu par hamlet, Lavande !
Beltegeuse, c’est la folle de Chailloux ?
Beltegeuse, 10:50, non Christiane avait évoqué la passion du p’tit Court; et non Chaloux, pour la Bretagne… celle du Moyen-Âge !
mais on peut très bien pendre un guillotiné par les pieds! un peu d’audace, que diable!
WL , bien, j’ai dû confondre, excusez mon erreur.
@Delaporte pas étonnant de voir Onfray renoué avec la religion, ça lui évitera peut-être de finir comme Nietzsche.
comme le faisait remarquer Musil, un véritable nietzschéen se doit de finir comme son maitre.
c’est à dire finir neuneu l’esprit dans la semoule.
étonnant de voir que l’on trouve chez Nietzsche, les marques de cette faiblesse, de ses inquiétudes et de cette fragilité dans ses écrits. PAs visible au premier coup d’oeil mais elle est bien là.
c’est que l’homme est un animal curieux, différent de tous les autres, dans le fait qu’il est capable de « pardon ».
cette spécificité anthropologique qu’est le pardon représente sans doute le seul obstacle que Nietzsche n’a jamais pu franchir.
je pense qu’il l’a toujours su, ce handicap a été la source de toutes ses inquiétudes.
et tout ceci a finit comme nous le savons, dans une rue de Turin, face à type qui frappait son cheval pour le faire avancer, une scène qu’il venait de lire et relire chez Dostoïevski, le témoignage de l’enfant Rodia.
Si l’on conçoit que l’unique mot pour qualifier toute l’eouvre de Dostoïevski serait le mot « pardon », alors on peut considérer que Nietzsche n’aura pas pu résister au poids de l’écrivain russe.
Il évident de se dire que si Nietzsche, avait commencé sa vie, comme Dostoïevski, dans un camp de prisonnier en Sibérie, il aurait moins fait le malin, et il n’aurait pas fini par péter un boulon le pauvret, ceux qui en doute peuvent lire et relire « souvenirs de la maison des morts »…
« Jazzi dit: 4 août 2018 à 10 h 53 min
« exécution par la guillotine suivie d’une pendaison. »
Mais comment le pendre une fois le cou coupé, hamlet ? »
jazzi c’est à ce genre de question qu’on vous reconnait bien, d’une certaine manière c’est ce qui fait tout votre charme.
Béré, prudence! Achetez-vous un petit chapeau. Votre matière grise semble avoir toute l’apparence et la tonicité de la bisque de homard Lié.big, mais n’allez pas crever la boîte, au moins!
Guillotiné et/ou pendu MC apparaitra-t-il plus Court que vivant ?
Quel était le top 10 des grands hommes du XVIIe siècle MC ? N’oubliez pas non plus que dans libertinage il y a le mot liberté ! En tout cas, voilà deux thèmes de conférences qui m’intéressent plus que celle sur Le Nobletz…
Beltegeuse, Sachez que Lavande est Lavande depuis longtemps, adresses IP et mail en témoignent. Elle n’a rien à voir avec LVDB, qui a d’ailleurs un tout autre style et de toutes autres idées.
Beltegeuse, c’est la folle de Chailloux ?
Jazzi, c’ est bien fini la grosse plaisanterie! 😉
Tout _ça ne vaudra jamais un grand artiste au travail…
Et pour la défense de l’homme objet, Pat V, on fait rien ?
https://www.kijiji.ca/v-oeuvre-d-art/ville-de-montreal/2-cartes-postales-souvenirs-de-luxembourg-fesses-nues/1313627980?enableSearchNavigationFlag=true
On est rassuré pour l’artiste bien connu, Chaloux, son dossier de retraite & pensions figure en bonne place dans sa bibliothèque !
Aujourd’hui, Passou s’est résolu à faire un peu de ménage. Il était temps, les toiles de l’araignée Beltegeuse devenaient envahissantes !
hamlet, il faut choisir ! L’autre jour j’étais insipide et sans profondeur et aujourd’hui je ne manquerais pas de charme.Tu ne serais pas Balance par hasard ? Alors que le Verseau (moi) est toujours égal à lui-même ! Dès que Pablo75 sera rentré des puces de Montreuil, n’hésite pas à lui demander ton thème astral !
pendre ou guillotiné le p’tit Court ? surtout pas, il est trop coquin, le lire ou l’entendre sont de vrais régals
Passou, merci d’avoir lever le doute, mes excuses à Lavande. Chaloux, si il existe un risque car J’ai depuis longtemps passé la date de péremption, comme l’amour nous subissons les désastres du temps. https://youtu.be/r_zTEHa0Ikw
à Delaporte 22 h 55,
J’ai écouté par inadvertance Onfray sur France cul la semaine dernière.
Alors, oui, notre homme est renfrogné, arc-bouté sur ses aigreurs, il émet des jugements péremptoires sur notre temps présent sans se donner le bénéfice du doute, et il n’appartient donc pas à ceux que j’opposais à la vieille barbe de Marc Court : les érudits généreux, empathiques et bienveillants.
Mais pourtant, dès que j’entends Onfray, je suis séduite. La voix profonde y est sans doute pour beaucoup, ce qui me place à côté des midinettes, peut-être. Mais la clarté des énoncés, le soin à étayer le discours, les connaissances philosophiques certaines et la posture générale (un athéisme revendiqué, qui renvoie à la calomnie risible et malveillante les hypothèses de « conversion », wouarf) ont instantanément un écho chez moi.
Quant à l’interrogation sur les « arrière-mondes », je trouve Onfray honnête là-dessus. Il explique très bien qu’athée et matérialiste, il n’a pas de réponse à certains phénomènes. Il en cite un : un cauchemar qu’il a fait la nuit de la mort de sa belle-mère, cauchemar où cette personne tombait entourée d’un drap… Il ne nie pas que même des explications « rationnelles » (intuition, retour du refoulé psychanalytique, etc.) ne peuvent être parfois invoquées. Mais il ajoute tout aussitôt que c’est l’imperfection de nos connaissances qui nous infligent cette obscurité, et affirme sa croyance en un déchiffrement scientifique, un jour ou l’autre, de phénomènes jusqu’ici inexpliqués. Et franchement, comment lui donner tort, puisque l’être humain n’a de cesse de déchiffrer le monde sensible qui est le sien, et que les « explications », les unes après les autres, de l’atome aux possibilités cognitives du cerveau en passant par l’ADN, viennent remplacer les anciennes croyances et écarter les superstitions auxquelles ces ignorances nous conduisaient ?
Je crois que les émissions d’Onfray sur France Cul ont eu lieu, cette année, en juillet ; je n’ai donc écouté que la dernière, et croyez que je le regrette.
Car, déplorant les côtés négatifs d’Onfray, ayant même été parfois scandalisée par lui, je lui reconnais cependant des qualités -dont le partage des connaissances- à nulle autre pareilles.
Mais ce n’est pas Onfray l ‘antithèse de Marc Court, à mon sens. L’antithèse de cet aigri orgueilleux et méprisant, assis sur son savoir comme Harpagon sur sa cassette, c’est Patrick Boucheron, bien entendu.
Jazzi, je ne vous inflige pas de copiés collés à rallonge même si instructifs et je ne è laisse pas non plus aller à vous traiter de ……, Reconnaissez que c’est un avantage lié à la folie bien tempérée.
La voix profonde, clopine serait elle victime de un mécanisme de transfert sexuel. Pensez vous Clopine qu’il soit bon amant?
Clopine, la veille de la mort de ma grand-mère chérie, il y aura dix ans en novembre, 24 heures exactement avant, un rouge-gorge est venu mourir à mes pieds.
Je ne crois pas qu’il soit mort d’asphyxie (rapport à mes pieds), c’était le matin.
Son rêve de belle mère me fait me souvenir d’une annecdote , un jour que nous descendions cinq étages à pied ,le temps d’évaluer une hauteur conséquente, mon fils me dit : tu vois , si tu veux en finir tu pourrais sauter par la fenêtre. Je ne lui parlais évidemment pas de mes idées suicidaires mais il est vrai que au moment même où il s’exprimait , Je pensais à cela, se jeter par une fenêtre. Télépathie, et d’autres cas à distance ont été décrits et rapportés sérieusement. Des membres d’une même famille ressentant à des centaines de kilomètres une mort, une perte, un trouble.
Ne m’avez-vous pas récemment traité de lâche et d’hypocrite, Beltegeuse ? Tempérée, dites-vous, votre folie ?
« si tu veux en finir tu pourrais sauter par la fenêtre. »
Pauvre garçon, comme on le comprend !
passou, pourriez-vous aussi confirmer que je suis moi ? c’est trop pour les autres mais par rapport à moi, et aussi par rapport au personnel soignant qui s’en occupe, notre différent actuel porte justement sur des questions d’adresse IP.
merci !
quelqu’un peut-il svp me confirmer qu’IP signifie bien Internement Psychiatrique ?
Boucheron vs Onfray / le choc des titans de la pensée française :
Jazzi, il ne le souhaitait pas mais c’est comme s’il avait deviné à quoi je pensais. Je suis loin d’avoir été une mère parfaite mais au risque de décevoir vos attentes ou fantasmes je crois pouvoir affirmer que si une personne tient à moi en ce monde c’est encore lui.
Beltegeuse de 12 h 53, vous allez avoir du mal à me croire, cela va sans doute passer votre entendement, et peut-être ébranler la signification entière que vous donner à votre existence et à celle d’autrui, ou bien préférer le confort de l’incrédulité, mais non seulement je ne sais pas si Onfray est un bon amant, non seulement je n’ai ni n’aurai aucun moyen de le savoir, mais encore je m’en fous complètement, royalement et définitivement.
Par contre, les motivations qui vous poussent à venir ici dégoiser votre haine de vous-même, ça, ça pourrait m’intéresser, mais je n’ai pas tant l’âme que cela d’une entomologiste, surtout si le sujet minuscule à observer n’est ni gracieux, ni particulièrement surprenant…
Hypochrite, je confirme. sans violence toutefois, vos posts sont parfois ambivalents et je ne sais par conséquent par quel bout les attraper. Sûrement des erreurs d’interprétation, ajoutez à folie le terme interprétative. Christian Peuvent qui n’est pas fou a écrit quelquepart et c’est un bon conseil :
Prigent : on verra à l’interprétation demain.
tout compte fait, si l’on calcule le nombre d’intellectuels qui au cours du XXè ont fait preuve de lucidité, de perspicacité, qui ne sont pas trompés dans leurs choix, nous arrivions à un total proche de zéro.
à tel point que s’il fallait trouver la meilleure définition du mot « intellectuel », ce serait de désigner un individu reconnaissable à l’aptitude, la facilité et l’aisance de se mettre un doigt dans l’oeil.
« si une personne tient à moi en ce monde c’est encore lui. »
Il à l’air d’un gentil garçon, comme nous avons pu le constater récemment avec Christiane, au columbarium du Père-Lachaise, où il se tenait, aussi ému qu’eux, au côté des enfants de MàC…
Clopine, c’était de l’ordre de la blague, sa voix profonde, penetrante, pénétration . Ne prenez pas ceci au sérieux. Quant à la prétendue haine de moi même, non vous n’avez y êtes pas, chacun gère les difficultés rencontrées de façon différente et j’ ai toujours considéré le suicide comme une bouée de sauvetage. Découdre, bouh! Je ne me reconnais pas dans ce mot mais merci de me rendre ce miroir, il me sera utile.
Degoiser. Correcteur.
Hamlet, merci pour l’extrait d’émission, qui confirme point à point mon propos : le renfrogné et le bienveillant, le souriant qui s’amuse et l’impassible sérieux, celui à qui on a envie de sourire et celui qui a l’air aussi aimable qu’une porte de prison (mais qui ouvre cependant la porte de la philosophie à ceux qui n’en ont pas les clefs !)
« tout compte fait, si l’on calcule le nombre d’intellectuels qui au cours du XXè ont fait preuve de lucidité, de perspicacité, qui ne sont pas trompés dans leurs choix, nous arrivions à un total proche de zéro. »
Le plus beau spécimen en la matière est certainement Aragon, hamlet. Je viens d’achever de lire sa biographie, très documentée et mesurée, par Philippe Forest. Voilà pourtant quelqu’un avec qui on aurait aimé avoir raison…
nos philosophes médiatiques étant bien sûr hors compétition, vu qu’on peut tout leur pardonner du fait de leur drôlerie.
comme BHL avec son vibrant éloge de JB Botul.
ou Onfray et son Drakkar retrouvé sur les berges du Mississippi comme preuve que ce n’est pas Colomb qui a découvert l’Amérique.
ou Enthoven seul digne successeur de Fernand Reynaud.
ou Berl dont la pensée est plus proche du petit conservatoire de Mireille que de Spinoza…
Jazzi, je suis une illustre inconnue et mon fils l’ est autant pour cette sphère à laquelle vous, Christiane, d’ autres appartiennent . Il est gentil mais il m’étonnerait que vous le connaissiez.
Un grand garçon, par la taille, Beltegeuse !
tout à fait jazzi ! Aragon !
si bien que plutôt que se demander si on peut avoir raison avec l’un ou l’autre, le plus simple et le plus rapide serait d’en arriver directement à la conclusion qu’on ne peut avoir raison avec aucun.
je ne sais pas si c’est la chaleur mais toute cette débauche d’énergie inutile me semble totalement déraisonnable.
Bételgeuse, votre spontanéité arrive à ce que je croyais plus possible sur ce blog : vous m’effrayez. Le suicide, une « bouée de sauvetage » – donc vous êtes en train de vous noyer, c’est cela ? (notez que par ces temps de canicule…Bon allez j’arrête ce n’est pas drôle.)
Je voudrais savoir :la littérature, la culture, l’art, elles aussi vous les jetez avec l’eau du bain ? Ne pourrait-elles, bien mieux que le suicide, vous aider à flotter sur l’océan du plus profond désespoir ? Pensez à Proust, qui a consacré 3500 pages et 2500 personnages à déconstruire à peu près tous les sentiments humains : eh bien, il en a quand même sauvé l’expression artistique ! Ne pouvez-vous prendre exemple sur lui, et votre présence parmi nous, sur un blog où l’on parle tout de même, entre deux insultes, de littérature, ne révèle-t-elle pas que vous possédez là un précieux gilet de sauvetage (dont les poches sont remplis de livres, of course ?)
Beltegeuse, vous êtes qui en fait ?
vous êtes nouvelle sur ce blog qui réunit en son sein et depuis longtemps des individus souffrant de maladie mentales les plus diverses : schizophrénie, paranoïaques, troubles bipolaires, psychotiques, névrosés, maniaco dépressifs etc…
il faut vous dire que jazzi et moi fréquentons cette annexe psychiatrique de Sainte Anne ne vois-tu rien venir depuis plus de dix ans !
Jazzi nous aurions pu fêter ça ! je veux dire notre dixième anniversaire de vie commune…
moi je suis un névrosé, c’est pour ça que je hais les psychotiques, entre autres.
et vous ? c’est quoi ?
Je suis psychopathe et j’ éprouve des difficultés à vivre sans nuire à autrui . Nuire, c’est est ce que les psy disent et ce que les plaignants rapportent quand ils ont eu la vie sauve.
Beltegeuse, Clopine son problème c’est un complexe de persécution doublé d’une paranoïa schizoïde.
Clopine, sérieux, comment avez-vous réussi ce miracle de rédiger un commentaire (13h35) où vous ne parlez de vous à aucun moment ???
quand les choses commencent différentes de ce qu’elles sont c’est comme si le sol se dérobait sous vos pieds… j’en frémis d’angoisse !
jazzi une question : on peut frémir d’angoisse ? de peur c’est oui, mais d’angoisse, j’imagine pas trop, « pétrifier » serait mieux choisi non ?
encore que non, pétrifier c’est la peur, c’est fou ce que la peur peut s’associer à plein de verbes, alors que cette difficulté de parler de l’angoisse c’est un truc hyper angoissant.
Beltegeuse psychopathe c’est un mot valise, je veux dire ici on l’est tous plus ou moins.
du coup vous êtes dangereuse pour vos proches ?
j’espère que vous n’oubliez pas de prendre vos comprimés de lithium ?
vous avez déjà tué quelqu’un ?
Bon, vous êtes un enième avatar de ce troll qui, pour s’amuser, prend différentes identités et doit faire des fiches pour s’y retrouver ? Hamlet/Dexter, par exemple, qui a joué à cela et s’est retrouvé si penaud quand sa malveillance ne pouvait plus s’exercer (les blogueurs trouvaient Dexter sympathique;..) qu’il a fini par brouiller les cartes ? Ou l’infâme Bergeret, qui a sciemment joué à l’équivalent du « dîner de con » avec moi ? Ou certains pseudos féminins qui cachent des postures provocatrices et si caricaturales qu’on plaint l’esprit qui les construit ?
Bref, un troll qui aurait suffisamment d’ordre et de temps pour endosser de multiples identités, et dont les détestables attributs (les armes de la calomnie, du cynisme, de la méchanceté) cachent mal un besoin de reconnaissance et de création littéraire non assouvi, et ce, sans doute, irrémédiablement, par impuissance créatrice ?
Clopine, c: est une idée qui aide en toutes circonstances, les gens en fin de vie réclament un droit au suicide assisté, ceux qui n’ en sont pas lá en terme de souffrance disposent du droit et des moyens. Oui, bien sûr, l’art la culture, la nature, la beauté, etc etc
Beltegeuse, quant au fait de nuire faut pas vous inquiéter, c’est pas super grave, vous savez que notre monde est construit de telle sorte qu’aujourd’hui ceux qui nuisent le plus sont en même temps les mieux payés.
que ce soit pour ceux qui spéculent sur les logements, les matières premières et les denrées de premières nécessité, ou bien ceux qui spéculent sur les idées, comme par exemple Michel Onfray.
Michel Onfray arrive à acheter des idées à bas prix, jouer sur l’offre et la demande, et revendre à tel prix qu’il en profite au passage pour s’en mettre plein les poches.
entre les spéculateurs qui spéculent sur les denrées alimentaires et ceux qui spéculent sur les idées, à votre avis c’est lesquels les pires ?
Hamlet, vous pourriez pas aller jouer aux osselets un peu plus loin ?
Je n’ai jamais cru à la thèse de Proust, ne croyant pas à l’amour et à l’amitié, Clopine. Sa vie témoigne qu’il a aimé, fut aimé, et qu’il eut de bons et fidèles amis…
non Clopine, je n’ai jamais dit du mal ni de vous, ni de personne ici.
Bergeret peut-être, mais moi non.
j’aime bien me mettre sur la figure avec des grandes gueules comme Pablo ou WGG parce que je troue ça marrant mais c’est tout.
parce que c’est contraire à ma nature, je suis la bonté faite homme si vous voyez ce que je veux dire.
Tous les pseudos que j’ai pris : Dexter – hamlet – puck étaient des jambons.
tout cela n’est que le fruit de votre imagination.
le fait de dire que vous vous mettez toujours au centre de tous vos commentaires n’est pas une attaque méchante, il n’y a pas de mal à se mettre au centre de tout, nous le faisons tous, c’est juste que chez vous c’en est drôle, c’est tout !
rien de méchant !
cessez de vois de la méchanceté de partout, car c’est souvent la marque de ceux qui en ont beaucoup en eux.
Le multi pseudos hamlet est notre Pessoa, Clopine. Malheureusement, il arrive un peu trop tard et il tourne en rond…
Oui, Jazzi, et aussi un frère aimant (anéanti dans le livre), et une famille soudée.N’empêche que pas un seul sentiment, comme pas un seul personnage, dans la Recherche, n’échappe à la moulinette ; tout est leurre, l’amitié, l’amour, la mondanité, le plaisir. Tout ment, et l’on ne se réveille que pour constater que le temps seul apporte la vérité, qui est navrante puisque c’est la mort. Seules échappatoires : la réminiscence et… L’oeuvre d’art. Mais qui peut encore se coucher, écrire et mourir ?
Hamlet, votre disque s’use, le sillon est trop usé, là. Faudrait passer à la clé usb.
Beltegeuse, vous voyez, depuis plus de dix ans que je fréquente ce blog, tout le monde veut que je parte, que je me taise, vous ne pouvez pas imaginer à quel point on a exigé mon départ, il y a même eu une pétition adressée à passou sur laquelle on retrouvait tous les noms des habitués de ce blog, que j’ai pu en entendre des « hamlet va-t-en ! » des « hamlet tais-toi ! » des « hamlet c’est quand que tu meurs », on a même engagé un tueur à gage pour me faire la peau ! pas de bol il s’est trompé d’adresse et il a tué mon voisin ! comme dans Terminator « Sarah O’Connor ? » là il a demandé « hamlet ? », mon voisin était à moitié sourd il a ouvert la porte, boum boum deux bastos dans la poitrine !
pour vous dire à quel point je suis ici indésirable !
et pourtant je n’en fais pas tout un drame, au contraire, je vis ma vie, je viens quand je veux, j’écris ce que je veux quand je veux, et voilà !
tout ça Beltegeuse pour vous dire que vous aussi vous pouvez réussir à surmonter les obstacles que le monde balance sur votre route !
vous connaissez Nietzsche ?
sur laquelle on retrouvait tous les noms des habitués de ce blog
–
menteur
Le cas d’Aragon est particulièrement passionnant, et éclairant dans l’étude de la littérature et des idées du XXe siècle, hamlet !
Voilà un homme qui n’avait ni le nom de son père ni celui de sa mère. Batard et aristocrate par nature, il a pris une part active dans les deux seules guerres qualifiées de mondiales. Fondamentale homo, il s’est fait homme à femmes. Poète, romancier et journaliste impénitent et talentueux -il pouvait écrire dix pages en une demi-heure-, éternellement en quête de vérité, il a vécu continuellement sous un masque. Inventant le concept du mentir-vrai, il fut un vrai menteur. Après les premiers frasques surréalistes de sa jeunesse, il trouva la femme qu’il lui fallait (sa vie avec Elsa ne fut pas un long fleuve tranquille) et l’idéologie qui lui convenait (ses relations avec le PCF ne furent pas non plus des plus simples). Stalinien orthodoxe, il survécu à l’une et à l’autre, et entama une troisième vie et retrouva une troisième voie littéraire tout aussi intéressante, sinon plus, nous léguant son « Roman inachevé ».
Ni Goncourt, ni Nobel, ni Académie française pour cet écrivain, l’un des plus importants du siècle passé, qui voulut remettre un peu de sens dans la poésie et de réalisme dans le roman…
Ne peut-on pas avoir raison avec Aragon ?
Beltegeuse, il faut que vous connaissiez l’histoire de ce blog.
à une époque le blog de passou était au plus mal, vous avez lu ses articles, ils sont biens mais ça manque d’engagement personnel, ce n’est pas très incarné, parfois on a l’impression que c’est écrit par un robot.
à cette époque seul un esprit profond, perspicace, bourré d’érudition et de simplicité, avec une pensée libre mais pas figé, souvent la pensée reste figée comme dans un bloc de glace, un peu comme toutes ces considérations sur Proust, au début c’est bien, mais passé lcinq centième ça devient lourdingue, donc seul un esprit libre avec une pensée toujours en mouvement pouvait venir sauver ce blog qui était à l’époque en déperdition.
vous l’aurez compris cet esprit c’était moi !
et là uil s’est passé un truc qui n’a pas plu à tout le monde, à savoir que sur ce blog il venait plus de visiteurs pour y lire mes commentaires que de visiteurs pour lire les articles de passou.
et voilà ! c’est un truc qui n’a pas plus à tout le monde, et vous savez comment sont les gens, notre monde capitalisme est construit sur l’esprit de compétition.
et c’est là qu’on a engagé un tueur à gage, par chance il a dégommé mon voisin, avec qui j’entretenais d’assez mauvaises relations parce qu’un fois je lui avias dit que je savais que son oncle était pendant la guerre le chef de la milice locale, il y a mal pris parce qu’il votre extrême droite.
bon voilà l’histoire, si vous le désirez je peux vous raconter la suite, car ce n’est là que le début de l’histoire.
Clopine, j ai lu les deux premiers tomes, tout ne ment pas , tout change, se transforme, s’ evanuouit jusqu’à disparition. C’est ainsi . La recherche de ce qui s’ est perdu.
Beltegeuse connait très bien l’histoire de ce blog et des multi dissidences qu’il a vécu, hamlet. Elle a même participé à un putsch, une scission libertaire, avant de revenir sagement au bercail passoulinien…
Nietzsche, quelques fragments, à disposition Aurore et le tome 1 de la volonté de puissance.
Le blog de Passou c’est un peu comme l’histoire du capitalisme. A la fin, il survit à tout !
Un putsch ? Renseignez moi, quand je prends des vacances je déconnecte, je n’: ai peut être pas tout suivi. Et j’ ai du renoncer à la suite d’ une disparition, quelquetemps.
les temps changent
http://mauricevictorvial.blogspot.com/2017/08/la-belle-chanson-bienvenue-elsa-triolet.html
Jazzi, ils auront l’ air fin assis sur leur montagne d’ actions quand tout ce qui fait le sel de la vie, la beauté du monde aura disparu pour raison de croissance obligatoire et course au profit sans même aller visiter les réacteurs de type Tchernobyl en piteux états et irréparables selon un GEO publié après cette catastrophe et mesurer le taux de radioactivité ite du Pacifique avec les piscines de Fukushima qui débordent.
hamlet vous communique :
https://i.pinimg.com/564x/21/86/20/21862042bad041d585d480a2aec87c98.jpg
Du point de vue littéraire, Aragon à, sinon inventé, pratiquement tout expérimenté. Toute ses productions, essentiellement fictives, sont pleines d’auto fictions. Ce qu’il appelle ses pilotis. Passant de l’abstraction au réalisme, du « Paysan de Paris » aux romans du réel, tel « Aurélien ». Et même à la création de propagande avec « Hourra l’Oural » Il a même, bien avant la mode actuelle de l’exofiction, réinterprété le roman historique avec « La Semaine sainte », contant, à sa manière, c’est-à-dire en se mettant au centre, la vie du peintre Géricho. Sans oublier sa poésie, où, même durant la résistance, il se rattachait déjà aux troubadours…
Qui dit mieux ?
Pas grave, 50 degrés en 2050 pour la France si le monde dure encore jusque là. Y’ a pas le feu , on vendra des clim géantes. S’ il était possible d’avoir envisager un début de réparation, nettoyage, ralentissement, contrôle des naissances, aménagement des territoires à l’ échelle planétaire. Je dois dire que le luxe passé un certain niveau je ne comprends pas. Pas plus que l’ appétit de richesse.
A l’issue de la lecture de cette biographie d’Aragon, Elsa Triolet, qui m’était très antipathique, m’est devenue plus sympathique… Faut-il la (re)lire ?
« par les poncifs construits par les hebdomadaires ; mais on peut les appeler rêves si on veut valoriser l’espace artificiel créé par les media »
Tout à fait. Ces rêves qui leur gâchent la vie ne viennent pas de nulle part. Il y a une volonté de se conformer aux prescriptions de magazines pour bobos, notamment L’Express qui est cité.
24h42 ma réponse a été mise en attente.
Jazzi dit: 4 août 2018 à 14 h 33 min
« Ne peut-on pas avoir raison avec Aragon ? »
ce genre de question nous interroge surtout sur ce « on ».
ce « on » semble être en attente de quelque chose de la part de ces intellectuels ?
en attente de quoi ?
qu’ils se comportent conformément à leurs idées ?
donc une vision idéaliste
qui plus est dans un monde qui ne produit plus aucun idéal (ni idéalisme).
cette absence d’idéal semble être une première dans l’histoire des idées de l’occident moderne (depuis la naissance de l’humanisme).
au lieu de réfléchir sur le constat de cette rupture avec l’humanisme occidental nous préférons nous adresser aux âmes défuntes
continuez de régler avec eux des comptes que nosu sommes incapables de régler avec nous.
mettre ces intellectuels en accusation, leur reprocher de n’avoir pas été fidèle à leur rang ou leurs idées…
dans une époque où plus personne n’est fidèle à rien et ou personne n’est capable d’imaginer le futur, il y a là quelque chose d’absurde, désobligeant, triste, grotesque…
nul doute que l’indigence de nos auteurs nous poussera à continuer de régler des comptes avec des fantômes.
D’ Aragon lu Aurélien il y a 35 ans et de Triolet Luna parc même époque, j’ ai oublié. Il vous faut attendre Chaloux qui expliquera peut être sa détestation en contre point.
l’autre hypothèse étant de se dire que ces règlements de compte avec les fantômes est un moyen de justifier l’indigence de nos élites, suivant une logique qui dirait :
n’avoir plus de penseurs est préférable à en avoir qui se trompent.
une logique qui irait dans le sens actuel d’éradication de la pensée, pour laisser la route libre aux économistes et aux spéculateurs.
une manœuvre utile à nos puissants : regardez vos intellectuels, c’était tous des menteurs, laissez-nous faire sans faire d’histoire, avec nous au moins vous ne serez jamais déçu car nous affichons clairement nos idées !
Beltegeuse, si il y a quelqu’un qui était « insaisissable », c’est bien Aragon. Insaisissable pour ses proches, pour ses biographes et insaisissable pour lui-même. Et pourtant, je le crois plus sincère qu’hypocrite !
hamlet, on ne comprend bien le présent que par rapport au passé… Tu es de la génération spontanée ?
il est vrai que s’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher aux puissants du capitalisme c’est de nous mentir sur leurs intentions.
une logique qui à terme rendra les « Trump » préférables aux « Aragon ».
Oui, Beltegeuse, j’aimerais bien savoir pourquoi Chaloux déteste tant Aragon ?
@Jazzi : pour toi quels sont les idéaux actuels ?
regardez cette vidéo et vous comprendrez à quel point nous avons perdu toute légitimité à parler du passé :
http://mauricevictorvial.blogspot.com/2017/08/la-belle-chanson-bienvenue-elsa-triolet.html
En fait, moi qui n’ai évidemment jamais participé à une quelconque pétition « anti-Hamlet », j’ai cependant un net recul vis-à-vis de lui. D’abord parce que je ne peux me défaire du soupçon de trollisme envers lui, (encore aggravé par sa prise de position après l’exclusion de JC et consorts, où il assimilait cette exclusion à une « chasse aux sorcières » et autres crimes historiques, alors qu’on n’a jamais entendu Hamlet déplorer les attaques les plus virulentes des trolls…), et puis parce que sa fausse naïveté revient si souvent à une volonté de « piéger » ses interlocuteurs…Il me fait penser à ce que Godard disait de l’objectivité à la télé, soit « cinq minutes pour les juifs, cinq minutes pour Hitler ». Les discours d’Hamlet reposent souvent sur ce genre de sophisme, et cela m’a longtemps troublée, avant de comprendre que, comme le diner de cons auquel Bergeret m’a conviée, cela n’était finalement qu’un procédé visant à le faire rire sous cape, à le conforter dans son estime de soi, et… in fine, à mépriser autrui…
Mon idéal actuel, c’est toi, hamlet, ma poulette adorée !
Il ne t’a pas échappé que le XXe siècle littéraire français aura été essentiellement politique : Barrès, Maurras, Céline, Aragon, Drieu, Sartre, Malraux…
On nous a prédit un XXIe siècle plus spirituel. Avec Houellebecq ?
ça y est, Passou a sifflé la fin de la partie !
http://larepubliquedeslivres.com/quelques-eclats-de-lame-de-kleist/
« un athéisme revendiqué, qui renvoie à la calomnie risible et malveillante les hypothèses de « conversion », wouarf »
N’empêche que cette insinuation (ironique à moitié) de ma part fait très peur à quelqu’un comme Clopine, arc-boutée sur son athéisme a priori. Mais d’où vient cet athéisme, jugement préconçu, recroquevillé sur lui-même ? A la Trappe, pendant ce séjour qu’il prend la peine d’effectuer dans les règles de l’art, Onfray se pose sans doute la question. Nous verrons bien, quand on pourra lire le livre, – en attendant qu’Onfray se fasse moine, sur ses vieux jours.
« On nous a prédit un XXIe siècle plus spirituel. Avec Houellebecq ? »
Certainement, Jacuzzi, c’est ma conviction, c’était aussi celle de Malraux, et même de Drieu. On va retrouver Houellebecq et Onfray dans un monastère, vous verrez…
Mince alors, moi qui rêvait à sa voix profonde et pénétrante!
En fait concluons à ce que la retraite spirituelle soit la voie de l’ impuissance assumée.
J assure l’ intérim de Jazzi qui sur ses vieux jours devient sérieux comme un pape.
Merci Passou d’avoir clarifié la situation.
C’était pas très grave mais j’ai si peu d’affinités pour lvdlb que ça me pesait vraiment.
Betelgeuse, on fait la paix comme on dit dans les cours de récréation?
Enfant, déjà, j’étais très sérieux, Beltegeuse.
« Bon, vous êtes un enième avatar de ce troll qui, pour s’amuser, prend différentes identités et doit faire des fiches pour s’y retrouver ? Hamlet/Dexter, par exemple, qui a joué à cela et s’est retrouvé si penaud quand sa malveillance ne pouvait plus s’exercer (les blogueurs trouvaient Dexter sympathique;..) qu’il a fini par brouiller les cartes ? Ou l’infâme Bergeret, qui a sciemment joué à l’équivalent du « dîner de con » avec moi ? »
(Clopine à 13 h 54 min)
Encore? Non! Je ne suis ni Hamlet ni Dexter ni aucun autre intervenant de ce blog.
S’il est vrai qu’il m’est arrivé, au temps où j’étais l’unique visiteur de mon blog, d’écrire ce que je pensais de vous et s’il est vrai que cela pouvait être qualifié d’assez méchant, je ne comprends toujours pas la comparaison avec « le diner de con ».
Décidément, à chacune de nos rencontres, vous confortez l’opinion que je m’étais faite de vous.
L’infâme Bergeret
Mais justement, Bergeret : en allant par hasard sur ce blog « dont vous étiez l’unique visiteur », non seulement j’ai lu les commentaires qui me qualifiaient, et donnaient donc à voir la piètre opinion que vous avez de moi (et ça, bien entendu, vous appartient et je n’ai rien à en dire, que vous me jugiez sotte, suffisante, inintéressante et c…n…e vous appartient !) mais surtout j’ai lu le reste.
Et ce reste était accablant. Vous adressant à des personnes visiblement connues de vous, vous leur indiquiez vos projets me concernant, à savoir me faire « rebondir » sur tel ou tel sujet histoire de pouvoir souligner mes ridicules, ou bien balancer telle ou telle affirmation pour rire de mes probables indignations, ou encore vous décriviez les visites que vous faisiez sr mon blog et que vous aviez bien l’intention de poursuivre, disiez-vous, pendant des années et des années, tant vous trouviez divertissant de, bien masqué et dans l’impunité, vous moquer de moi et tourner en dérision et mes opinions, et ma vie, et tout ce qui vous choquait… Quand on ajoutait cela au curieux « avertissement » qui ornait votre blog, un truc du style « je tiens à déclarer qu’à l’étonnement général, je ne vais pas m’adonner à la littérature » (!!!), on commençait à comprendre ce qui vous déplaisait tant chez moi que vous vous sentiez obligé d’user de tels procédés pour exister dans mes parages…
Ce n’est pas ce que vous pensez de moi ou ce qui vous amuse que je trouve répugnant, c’est le projet fomenté, à savoir harceler quelqu’un avec, comme seul but, de rapporter en gloussant au poulailler les « preuves » de sa médiocrité. Et cela s’apparente bel et bien aux méthodes décrites dans « le diner de cons », et à la posture (im)morale de l’hôte du film…
Ce harcèlement qui me démontait tant, dont je souffrais, il était donc non seulement totalement prémédité mais vous annonciez même qu’il ne finirait jamais, car tel était votre bon plaisir.
Et le fait que vous n’admettiez nullement ce que j’ai pourtant lu : à savoir que vous assumiez pleinement ce genre de procédé car des gens « comme moi » ne méritent « que cela », relève de la même cécité morale qui vous condamne.
Mais il est vrai qu’on ne peut parler couleurs à un aveugle, ni probité à une crapule, ni rectitude à un être aussi moralement dévié que vous. Car vous préféreriez faire accroire que nulle couleur, nulle probité, nulle rectitude morale n’existent, plutôt que vous regarder tel que vous êtes : un troll assez répugnant, en fait.
« L’infâme Bergeret »
On se croirait revenu au temps du boulevard du Crime, immortalisé par Marcel Carné dans « Les Enfants du Paradis » ! Ce rôle d’infâme semble bien plaire à Bergeret ? Clopine, c’est un nom de fleurs, qui rime avec épines !
Voyez l’affiche !
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=182.html
« Vous adressant à des personnes visiblement connues de vous, »
(clopine)
Étant l’unique visiteur du blog,je m’adressais à moi-même…
« vous leur indiquiez vos projets me concernant, à savoir me faire « rebondir » sur tel ou tel sujet histoire de pouvoir souligner mes ridicules, ou bien balancer telle ou telle affirmation pour rire de mes probables indignations,… » (clopine suite)
Alors ça; je ne sais pas où vous avez pu le lire. C’est une chose que je n’ai jamais faite.
Vous avez sans doute pris une impression qui vous séduisait–Ah! Mais bien sûr! Voilà d’où viennent mes « trolls »!–pour la réalité.
Je me permets au passage de vous rappeler que si, par la suite, mon blog a connu un assez fort passage, c’est à la publicité bruyante que vous lui avez faite qu’il le doit.
Il vous en remercie.
La première fois que Kafka fait référence à Kleist, c’est dans un carte postale adressée à Max Brod:
« Kleist blast in mich wie in eine alte Schweinsblase »
Télépathie, et d’autres cas à distance ont été décrits et rapportés sérieusement.
c’est un lien de l’amour ; ou de la grande amitié
Lavande à 7h52
je n’en dis pas trop parce que je ne suis pas crue ; vous, vous faites partie des bloggeurs qui se choisissent un pseudo et s’y tiennent.
Aucun risque de confusion avec une autre et Passou l’a souligné : pour moi aucun doute vous êtes vous-même.
Toutefois, un jour, Màc avait raconté prendre un autre pseudo et jouer, ailleurs : je ne l’aurais jamais cru, et il l’a dit lui-même.
Après, il y a ceux qui ont un seul pseudo mais en changent : jazzi en est un. Annibal, etc.
Ensuite, il y a l’historique des discours tenus : cela est extrêmement répétitif : les obsessions sont sensiblement les mêmes.
Enfin, un de mes potes bloggeurs, décédé depuis, m’avait appris le truc des gimmicks : cela permet aisément de reconnaître son auteur et peut faciliter le recoupement entre untel et untel qui sont les mêmes.
Beltégeuse fait partie des gens qui connaissent les identités des uns et des autres ; néanmoins, elle a des obessions pénibles et parfois pires ce dont témoigne le jeu malsain avec lvdlb ; d’autres personnes s’en fichent royalement de qui est court et jouent le jeu, quel qu’il soit.
Oui Marc Court est quelqu’un d’autre et même plusieurs autres.
bien cordialement à vous,
de qui est qui.
Lavande,
je le reconnais ; j’aime cela dénouer les fils, Entre Ariane, le cluedo et Hercule Poirot.
et Marc Court je l’aime bien. Il est des de Pessoa, dixit Jazzi.
Pablo 75
non.
je ne comprends pas pkoi vous me tutoyez. Nous ne couchons pas ensemble.
Et je ne comprends pas pkoi vous aimez les journaux intimes.
Par exemple, savoir que Flaubert était hautement décrié de son siècle pour faire partie des « reconnus » ou lus aujourd’hui ne m’aide pas.
Ne m’aide pas sur deux points :
comment a-t’il vécu cette immense solitude cernée par son obstination incessante ?
comment aujourd’hui savoir ceux qui seront demain au-dessus du bouillon de culture ? Surnageront comme les yeux dans la soupe du bouillon de poulet.
Bergson est en effet de la famille, si l’on en croit ceci: « Peut-être est-ce la nostalgie de Vichy, qui déléguait rien de moins que Brinon et Lavelle aux obsèques de Bergson pour saluer en pleurant comme des urnes la disparition de ce “grand homme”? Car les philosophes officiels de Vichy sont bergsoniens (pour ceux qui l’ignoreraient)! C’est Chevalier, filleul de Pétain, admirateur de Bergson et professeur de philosophie à l’Université de Grenoble, qui va – en qualité de ministre de l’Instruction publique du gouvernement de Vichy – envoyer le “philosophe” Louis Lavelle, directeur de cabinet de Rivaud sous Pétain et de Mireaux sous Laval, présenter les hommages officiels de l’Etat français à la dépouille sacrée de Henri Bergson. Et c’est Pétain qui veillera personnellement à la présence du super-collabo de Vichy, le nazi Fernand de Brinon, alias “doryphore”, ambassadeur de l’Etat français auprès des Allemands qui sera exécuté en 1947 pour haute trahison. »
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