Tout sauf avoir raison avec Emmanuel Berl
Cet été, l’une des séries de France Culture signée Brice Couturier dans la dernière semaine de juillet s’intitulait « Avoir raison avec Emmanuel Berl ». Sans même un point d’interrogation qui eut marqué la réserve ou l’incertitude. Au fil de l’écoute, un étrange malaise m’a pris, semblable à celui éprouvé récemment à la lecture de Emmanuel Berl. Cavalier seul ( (490 pages, 27 euros, La Librairie Vuibert) d’Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt, biographie très complète en forme de course-poursuite sur les traces d’un insaisissable. Et pour cause ! Non qu’il soit fuyant : il n’a pas la consistance qu’on lui prête. Au vrai, Berl est un cas. Le genre d’homme qui a eu très tôt les bonnes cartes en mains et qui aura gâché son jeu. Il ne s’agit pas d’une quelconque une cuillère en or dans la bouche, mais d’incontestables facilités offertes par la naissance : grandir et évoluer au sein d’une famille et dans un certain milieu, de grands bourgeois israélites frottés de culture, sollicités, relationnés. Bergson et Proust sont de la famille. J’avais déjà ressenti ce même malaise face au fantôme de Berl, qui m’avait tant séduit dans ma jeunesse lorsque je me laissais envoûter par les romans et les nouvelles de Drieu la Rochelle et emballer par leur commune entreprise Les derniers jours, plusieurs numéros d’un « Cahier politique et littéraire » à deux mains parus le temps quelques numéros seulement en 1927, que Jean-Michel Place avait réédité en 1979.
Reprenons. Emmanuel Berl, 1892-1976. Engagé volontaire en 1914, réformé en 1917 pour troubles respiratoires, Croix de guerre. De 1932 à 1936, il dirige Marianne, hebdomadaire culturel et politique de gauche lancé par les éditions Gallimard. Essayiste, romancier, mémorialiste, journaliste, critique, historien. L’œuvre : quelques dizaines de titres d’où émergent encore pour des happy few à la mémoire longue Mort de la pensée bourgeoise(1929), Mort de la morale bourgeoise (1930), Sylvia (1952), Rachel et autres grâces (1965), Présence des morts(1956 réédité dans L’imaginaire), Un téléspectateur engagé. Chroniques 1954-1971 (François Bourin, 1993) et une Histoire de l’Europe à la fin des années 40 que les historiens considèrent avec le sourire au mieux comme un travail d’écrivain.
Qu’en reste-t-il ? A peu près rien. Ou plutôt si : une légende. Avec une indulgence effarante, une légion d’admirateurs à l’influence certaine, de Jean d’Ormesson à Patrick Modiano en passant par Pascal Sevran et Bernard de Fallois, ont inventé d’en faire un nouveau Montaigne. Ou même le nouveau Voltaire du Palais-Royal. Peut-être en avait-il le masque. Ne lui manquait que l’œuvre, ce qui est tout de même l’essentiel en pareil cas. C’est peu dire que son évolution obéit à « une ligne brisée ». On a l’impression qu’il a tout écrit et son contraire. Deux excellents auteurs, plus lucides car leur admiration était tempérée par l’esprit critique, Bernard Morlino dès 1990 et Henri Raczymov en 2015, lui avaient consacré l’un une biographie pionnière l’autre un essai pénétrant. Son parcours inspire de temps en temps mémoires et masters à SciencesPo. Drieu en avait fait un personnage de roman dans Drôle de voyage (1933) sous le nom de Gabriel Cahen et dans Gilles (1939), roman d’éducation plein de clés, essentiel pour saisir l’atmosphère politique et intellectuelle de l’entre-deux-guerres, où Berl était Preuss, le juif qui justifiait l’antisémitisme et expliquait la décadence française.
Pavés de Paris, (on peut en lire ici la collection) pamphlet hebdomadaire qu’il rédigea seul de 1938 à 1940, était payé par le Quai d’Orsay à la demande du ministre Georges Bonnet. Berl fut un fervent munichois et il dénonça comme bellicistes, va-t-en guerre etc et tous ceux qui ne furent pas des ravis de la paix de Munich. Si soucieux d’être anticonformiste, il prend la défense de Maurras nouvellement élu à l’Académie française en des termes hallucinants pour quiconque a déjà lu livres et articles du dogmatique de l’Action française :
« Je suis persuadé que son cœur est pur de haine et que la provocation au meurtre fut toujours chez lui, figure de rhétorique. Les Juifs le croient antisémite Ils ont tort. Maurras n’est pas antisémite parce qu’il aime la Raison et qu’il n’est pas démagogue. Il ne vous reproche d’être juif que si vous ne dites pas comme lui… » (In Pavés de Paris, No 1, 17 juin 1938)
Innombrables sont les jugements de cette encre signés Berl, le plus souvent gouvernés par un pacifisme érigé en évangile. Fin 1938, au lendemain de la Nuit de cristal qui précipite des juifs allemands aux frontières, tout en condamnant l’antisémitisme nazi, Berl juge « pas déshonorant » de les refouler car en s’installant en banlieue parisienne, ils concurrenceraient les petits commerçants de manière déloyale par leur travail au noir ( !). Ses éditoriaux hurlent « France d’abord ! » Rien d’étonnant, au fond non seulement à ce que Paul Baudoin et Yves Bouthillier, ministres du nouveau gouvernement de la France occupée, lui proposent d’écrire les premiers discours de Pétain, mais à ce qu’Emmanuel Berl accepte l’invitation. Flatté, convaincu, résigné à la défaite et à l’armistice, il se persuade qu’en étant la plume du maréchal, il travaille encore à la paix. Puissance de l’orgueil… Juif de cour un jour, Juif de cour toujours, même s’il a tout de l’israélite si français. Il planche sur le discours du 20 juin 1940 :
« Notre défaite est venue de nos relâchements. L’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a édifié. C’est à un redressement intellectuel et moral que, d’abord, je vous convie… »
Il planche à nouveau sur celui du 25 juin 1940 :
« Ce n’est pas moi qui vous bernerai par des paroles trompeuses. Je hais ces mensonges qui vous ont fait tant de mal. La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même… »
Avoir grandi dans un milieu dreyfusard et clémenciste pour se retrouver à négrifier pour le maréchal et émarger à la caisse noire de la Révolution nationale alors qu’on s’emploie déjà à rédiger le premier statut des Juifs les excluant de la communauté nationale, quelle carrière ! Berl n’a jamais rencontré Pétain. Et jamais il n’a renié la paternité de ces discours, ni n’en a éprouvé le moindre remords. Après tout, si ces formules passées à la postérité surprennent sous la plume de l’ancien patron de la rédaction de Marianne, elles ne détonnent pas du tout sous celle de l’unique rédacteur de Pavés de Paris qui en regorgeait. Berl se justifiera en disant qu’il l’a fait pour son pays, et que le service rendu à Pétain était du même ordre que celui de Chamfort à son ami Mirabeau dont il rédigea discours et rapports. Une fois installé à Vichy, l’ancien combattant en lui qui se dit maréchaliste et légaliste préfèrera prendre ses distances avec le pouvoir en émigrant d’abord sur la Côte d’Azur à Cannes puis jusqu’à la fin de la guerre au vert du côté d’argentât, en Corrèze avec sa femme, la chanteuse Mireille née Hartuch.
Bien plus tard en 1968, lorsque Berl publiera La fin de la IIIème République, récit du 10 juillet 1940 dans la fameuse collection de Gallimard « Trente journées qui ont fait la France », Paul Morand jamais à court d’une vacherie, découvrant sa réécriture de l’Histoire et la trouvant fort de café, rappellera dans son Journal inutile que jamais au cours de l’Occupation Berl ne cessa de rencontrer Jardin, Guérard , Rochat et autres vichystes et que toujours ils lui firent profiter, comme à nombre d’autres journalistes, des fonds secrets de Pétain puis de ceux de Laval.
Après la guerre, rideau ! C’est bien le moins. Il se replie sur ses écritures en son ermitage du Palais-Royal, la plus jolie vue de Paris. De partout on le presse de se souvenir et il ne se fait pas prier. Jean d’Ormesson et François Mitterrand sont ses visiteurs du jour et du soir. On sollicite sa plume dans plusieurs gazettes. Au passage, il invente un nouveau genre : la critique télé. Dans ses papiers comme dans ses livres, il peut se révéler sévère mais rien de bien méchant. Il a toujours eu l’art de ne pas se faire d’adversaires. Malraux disait même qu’il lui avait manqué le sens de l’ennemi. Morand, lui, remarquera que Berl pouvait bien hacher menu tant qu’il voulait, c’était sans gravité : « Il mord avec de fausses dents ». Il fréquenta Proust, ils eurent même des échanges épistolaires. Sauf que déjà, si jeune, sa graphie était illisible. Un désespoir pour ses futurs biographes. Mais en le lui faisant remarquer, Proust l’a parfaitement jugé :
« Signes dénués de signification rationnelle mais qui retracent pour moi votre visage »
Berl, le paradoxe fait homme. Et encore ! On ne sait pas tout. De l’avis même de ses biographes, une cinquantaine de cartons d’archives le concernant, jamais consultés car encore en instance d’être inventoriés, sont conservés à la Bibliothèque Nationale. Je sais maintenant pourquoi la lecture attentive de sa plus récente biographie par Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt, auteurs loués de « vies » de Roger Stéphane et d’Irène Némirovsky, m’a mis mal à l’aise ; elle est pourtant remarquable par son écriture, sa composition, ses perspectives, son sens critique et la qualité de ses sources souvent inédites. Alors quoi ? C’est juste qu’elle est supérieure à l’œuvre dont elle décrit les ressorts. Ainsi il peut arriver qu’un biographe soit meilleur que son héros, lequel finalement ne méritait pas tant d’énergie pour sa plus grande gloire déployée. A sa mort, les critiques l’ont enseveli sous les fleurs. Elles empêchaient de voir la minceur de son œuvre, ce qui eut été gênant pour celui qu’ils consacraient comme leur contemporain capital. C’est vrai qu’il aura connu tout le monde, un privilège : mais qu’en aura-t-il fait ?
Son retrait de l’engagement public après la guerre est finalement le moment le plus respectable de sa carrière intellectuelle dès lors que l’on suppose, et rien ne s’y oppose, qu’il a pris conscience du discrédit pesant désormais sur l’expression de ses idées. La faute professionnelle n’existant pas chez les intellectuels, Sartre, Malraux, Aragon et tant d’autres le savent mieux que quiconque, il est assez remarquable d’en voir un de temps en temps se faire plus discret. Marginal jusqu’au bout, Berl.
Au fond, au-delà de ce pas de côté, de cette intelligence en liberté mêlée de malice et d’impertinence, la seule chose qui reste intacte chez ce multiforme qui ne croyait pas à sa propre unité, chez ce munichois jamais repenti, c’est son charme. Celui de son allure, celui de son commerce, celui de sa plume. Le charme quand même, pour reprendre l’expression si bien trouvée à propos de Drieu la Rochelle par son éditeur dans la Pléiade. Mais cela n’encourage pas avoir raison avec Emmanuel Berl, un intellectuel dénué de sens politique qui n’aura eu de cesse de se tromper tout en entrainant d’autres dans ses erreurs.
(« Sa graphie dans une lettre à Proust » extrait de sa biographie par Philipponnat et Lienehardt ; Portraits de Berl en jeune et en vieux ; la plaque sur l’immeuble du 36 rue de Montpensier dont les fenêtres donnent sur les jardins du Palais-Royal à Paris ; photos D.R.)
785 Réponses pour Tout sauf avoir raison avec Emmanuel Berl
Le petit conservatoire de Mireille, cela passe par Emmanuel Berl, pour la toute jeune Françoise HArdy.
😉
Pour la phrase illisible de l’en-tête, je crois déchiffrer :
« Je sais qu’elle a été le … »
Je bute sur le dernier mot
Pat V dit: 2 août 2018 à 12 h 13 min
très drôle !
Beltegeuse, goutez au charme des pays à grosses cylindrées limitées à 110, comme un Champagne en réserve. ne sais plus si votre étoile est un des trois belles d’été, haute dans le ciel ou à ras d’horizon comme Arcturus.
Pablo rappelle les belles heures du commentateur Lazarillo, tourneur-fraiseur à la Monory, jamais une faute d’orthographe, qui tranchait son Chorizo la Semaine Sainte, Duc d’Albe spécialiste du fraisier d’Espagne et du guillotinage en Flandre. Onfry nous court sur la ftraise aussi, il faut s’y faire, RadioCulture Paris tient le micro laïcard aux forceps.
De Berl il faudrait passer à Henri-Pierre Roché pour discuter littérature. sinon continuons à collaborer, Colette rédigea un « été » radieux dédié en pleine guerre à Pétain pendant que Cocteau tirait son Jean Marais des tasses à membres germaniques grâce au doigté d’Abetz.
Heureux hasard Pat V que la publication aujourd’hui de l’article du Figaro sur « l’amitié improbable » entre Emmanuel Berl et Françoise Hardy. J’ai pu le lire en entier (seul le début est disponible sur le net). Il s’agissait en réalité apparemment d’une amitié entre les couples Berl/Mireille (FH étant au petit conservatoire), Hardy/Dutronc, puis les Modiano se sont joint…J’imagine le délice que devait être une soirée entre ces trois couples! Autre chose qu’une soirée avec des journalistes de Libé, du Monde et des penseurs de la France insoumise, que doit fréquenter aujourd’hui Passou…Et que l’on ne ricane pas au fond de la classe…Françoise Hardy est une grande lectrice, très intelligente, que la fréquentation de Berl et de Modiano a du passionner et enrichir.
Oui Closer, étonnantes ces amitiés entre actrices et briscards littéraires. Nathalie Baye, période préjony, faisait lectrice d’Hélène Morand, sans doute de quoi raidir son jeu alors sur la pente amollissante. F. Hardy n’a jamais bien articulé, est-ce un effet des compromissions de Berl ou l’influence de Modiano.
« Françoise Hardy est une grande lectrice, très intelligente » Incontestable.
« Pas dans l’armée ni dans l’enseignement, une de mes sœurs a connu cette chance d’être retraitée à 55 ans, pas atteinte pas le début de réforme. »
Répondre à une question aussi simple posée par Lavande est au-dessus de ses forces. Ceci dit j’ai peut-être une piste : quand on est interné, on ne pratique pas d’activité rémunérée si je ne m’abuse. D’où la « retraite » à 59 ans.
Ed,
Françoise Hardy, voyons, ce n’ est pas de votre âge… 😉
Autant elle m’ agaçait dans les années yé yé ( 1970 ) autant je la trouve sympathique aujourd’hui.
( Est-elle verseau? 🙂 )
Zut, le lien :
Pat V
Didons ! Des cases, des cases, des cases générationnelles maintenant;)
Votre cheminement est intéressant, car il est l’inverse de celui de la plupart des gens à mon avis. Elle a une grande g.ueule aujourd’hui, sans filtre, mais toujours avec talent.
A-t-elle une grande gueule?
Je ne crois pas, elle vit déormais sans le souci du monde du show business qui l’ a formaté à l’ époque de Salut les Copains. Ce que nous exécrions à l’ époque de notre jeunesse qui se voulait intello…
Une belle liberté, donc.
https://www.youtube.com/watch?v=O2Ts8Ix1gqA
Et si « vivre sans le souci de » faisait partie de la définition de ce qu’on appelle communément une grande gu.eule ?
Bah, une grande gueule, c’ est de l’ ouvrir à tort et à travers.
Cela ne manque pas par ici…
Et c’ est ce qui est le plus lassant! 😉
A vrai dire Berl ne me dit rien qui vaille et entrer dans la polémique à propos de Nietzsche, une mascarade alors que toutes les questions à son propos sont traitées dans le DICTIONNAIRE NIETZSCHE paru sous la direction de Dorian Astor dans la collections BOUQUINS de chez Robert Laffont 2017.
Volonté de puissance, Dionysiaque, , vérité,..etc…etc…des concepts traités de façon très précise;
Une citation de notre philosophe en liminaire à l’ avant-propos :
» Les mots et les concepts nous induisent continuellement à penser les choses plus simples qu’ elles ne sont, séparées l’ une de l’ autre, indivisibles, chacune étant en soi et pour soi. Il y a, cachée dans la langue, une mythologie philosophique qui perce et reperce à tout moment, si prudent que l’ on puisse être par ailleurs. »
Friedrich Nietzsche, Le Voyageur et son ombre, § 11
Je propose « maîtresse » pour le dernier mot. Ce qui donne, si l’on suit l’infâme mais perspicace Bergeret : « je sais qu’elle a été la maîtresse ».
La maîtresse de qui ? Et de qui parle-t-on ?
On pourrait imaginer une observation comme :
« dans le couple Céline-Lucette, il ne faut pas croire que l’intellectuel prédominait et que la danseuse suivait. Moi qui les ai bien connus, je peux vous dire que, dans l’intimité, c’est elle qui décidait et lui qui obéissait, parfois jusqu’à l’absurde. Je sais qu’elle a été la maitresse. »
Ca se tiendrait assez, non ?
» Avoir raison avec Emmanuel Berl » / » Tout sauf avoir raison avec Emmanuel Berl » : ces deux titres me donnent aussi peu satisfaction l’un que l’autre. Ce qui me gêne, c’est évidemment l’ expression « avoir raison ». Que Berl ait eu raison dans ses analyses sur certains points et raison d’avoir agi comme il l’a fait dans certaines circonstances, du point de vue de certaines personnes (de son propre point de vue sans doute aussi) ou qu’il ait eu tort du point de vue d’autres personnes qui adhèrent à d’autres valeurs que les précédentes, je m’en fiche complètement. Je pense, au vrai, qu’on a toujours raison d’un certain point de vue, tout en ayant tort d’un autre. Voltaire n’a-t-il pas dit : il suffit d’être heureux ? Incontestablement, Berl a été heureux. Tant mieux pour lui. On ne va tout de même pas le lui reprocher. Son comportement entre 1938 et 1945 ne m’incite à porter sur lui aucun jugement moral. En revanche, il excite intensément ma curiosité, un peu comme l’exciteraient les moeurs de quelque Indien d’Amazonie.
Cet été, l’une des séries de France Culture signée Brice Couturier dans la dernière semaine de juillet s’intitulait « Avoir raison avec Emmanuel Berl ». Sans même un point d’interrogation qui eut marqué la réserve ou l’incertitude.
Le titre de l’émission de Brice Couturier n’implique pas nécessairement que son animateur donne raison à Emmanuel Berl. Il peut simplement annoncer que Brice Couturier se propose de décrire l’attitude et de préciser les raisons de ceux qui ont donné raison à Emmanuel Berl, sur tel ou tel point.
C’est ce que je disais hier à 19h10, Jacques R.
« « Avoir raison avec … » est le titre général de toute la série.
Ce matin « Avoir raison avec Bernanos »
On imagine mal ajouter un point d’interrogation spécifiquement pour Emmanuel Berl.
Il aurait peut-être fallu choisir pour la série globalement un titre plus nuancé.
Le commentaire de présentation de l’émission sur Berl précise d’ailleurs:
« Difficile « d’avoir raison » avec un tel personnage ! Il a tant varié. Au moins peut-on lui reconnaître deux constances : le pacifisme et l’aspiration à l’unité européenne. »
@ Lavande
Sans doute en effet qu’un simple point d’interrogation à la fin du titre de la série aurait été le bienvenu. Quelle que soit la personnalité retenue — Bernanos ou un autre — ses raisons posent, de toute façon, question.
L’absence de point d’interrogation suggère fortement que l’animateur de l’émission donne raison au personnage qu’il a choisi, au moins sur certains points, ce qui met en question ses choix : par quelles raisons (éthiques, idéologiques) sont-ils guidés? Ce point reste obscur. Je n’imagine pas un numéro de la série consacré, par exemple, à Maurras, ou à Céline (celui des pamphlets!), sous le titre « Avoir raison avec Maurras », « Avoir raison avec Céline », sans point d’interrogation !
13h44 libre à vous de répondre comme vous le voulez, je choisis de répondre partiellement à la question en éliminant deux professions, quant à vous il s agit ait de ne pas prendre vos désirs pour réalités, vu le niveau de vos interventions on se demande quel profit vous avez tiré de vos études littéraires. Mauvaise promo ou ce titre de gloire ouvre-t-il grand les portes à la stupidité , ce dont je doute. Il semble que cela ne vous a pas réussi, côté mentalité mais je pense que vous n’êtes pas seule dans ce cas.
S agirait.
Phil, de ma fenêtre, tôt le matin, Beltegeuse aussi visible sur remarquable. Arcterus se situe à l’est de la carte, plus petite, je ne peux pas la voir de chez moi. Il faudrait que je sorte le soir afin de la repérer si toutefois je parvenais à me repérer dans ces myriades. Je tenterai l’aventure munie de ma carte du ciel et de la boussole.
Ah oui j’oubliais. À la liste des causes de sa jalousie il faut ajouter mes études littéraires. Elle me les ressort presque aussi souvent que mon âge. Bon sang, mais remettez-vous en !
Arctarus.
+ mon « amitié » avec Chaloux.
+ mon physique.
Ca fait déjà quatre. On comprend sa hargne et son obsession de ratée oisive internée et intellectuellement aussi déstructurée que psychiquement.
@ Clopine 14 h 40 min
Soyez remerciée pour m’avoir attribué de la perspicacité. Maîtresse me parait vraisemblable.
L’infâme Bergeret
Ed, visiblement vous lisez mais ne comprenez pas le sens. C’est vous qui par deux fois avez mentionné vôtre parcours. Je m’en contre fiche de ce parcours surtout à enregistrer les effets bénéfiques. Je vous trouve absolument c.n. Est ce clair? Pas de quoi faire naître une jalousie si toutefois j’étais atteinte par cette maladif sentiment que vous me pretez. Je sais aussi que vous êtes traductrice de bilan comptable, que vous avez deux chats birmans, que vous voyez des lysoginrs partout, que vous vivez à Hambourg dans un studio, que vous etes titulaire d’un un permis de conduire dans le utiliser, que vous ne souhaitez pas vous reprodhireue votre père est assez frisué ,,(sic), que votre relation à vos sœurs n est pas des meilleuresaue vous avez lu Maupassant il y a peu, que vous êtes venue à Paris il y a quelques mois etc etc
Ce pour cette.
Lysoginrs pour lysoginrs.
Il me semble aussi sans en être certaine que vous avez déclaré deux âges, 36 puis 31 ou l’inverse. Mais peu importe. L’âge n’y fera rien. https://youtu.be/7rUyfaiZHVQ
Mysogines, friqué. Toujours le correcteur. Veuillez l’excuser.
Betelgeuse. Décidément. Arctarus est toute petite, il y a aussi de en comme étoile rougeoyante, Antares, Mira,d’autres font j’ignore le nom.
Votre amitié avec Chaloux, quand il se laisse aller à confier que votre blondeur qu’on peut supposer vraie jusqu’au pubis l’excite, sans omettre que tout ces mots ne servent qu’à vous flatter, il est aussi possible qu’ils puissent révéler un certain type d’amitié. Ceci écrit, ce monsieur fait ce qu’il veut de lui , cela ne me concerne pas.
Tous ces mots, bilan comptable: Pablo, 63ans et Chaloux aussi. Je suppose qu’à ces âges s’ils n’ont pas recours à viagra il leur est nécessaire d’avoir à disposition la puissante excitation que peut réussir à présenter la joliesse alliée à un esprit brillant sans oublier la pureté intacte de la jeunesse.
@Petit Rappel:
« Sur le sujet du jour, meme sentiment de gâchis après l’Interwiew Modianesque…il faudrait, sur la Collection des Journées qui ont fait la France, une étude de leur valeur, très inégale. Tout le monde sait que le Giono sur Pavie est alimentaire, etc… »
Chiche. Si vous voulez vous lancer, je suis intéressé!
Pour le moment, de cette collection, je n’ai lu encore que les ouvrages de Giono, Duby, Cabanis – et Berl justement – les quatre avec un plaisir sans mélange.
Décidément, le retentissement de l’affaire Benalla tend à s’estomper, faute de combattants. Macron a choisi une attitude zen, qu’il risque de payer un jour. Car cette affaire est quand même une affaire d’Etat. On se serait attendu à ce qu’il réagisse en conséquence. Eh bien, pas du tout. Il joue le mépris, l’insolence, la splendide isolation, l’indifférence souveraine. Il assomme de sa hauteur olympienne toute question triviale. Et pourtant, cette sordide histoire de barbouzes et de clan à l’Elysée ne montre-t-elle pas que Macron a lui-même les mains dans le cambouis ? Mais il va partir en vacances et n’aura quasiment rien dit pour se défendre. La France est frustrée !
Il y aussi Deneb, correction du 17h35.
Pour quelqu’un de complètement c.onne et ne suscitant pas la jalousie, je suis lue avec beaucoup d’attention et les moindres détails distillés sont bien retenus. Elle s’enfonce la folle et pas besoin de la pousser beaucoup pour qu’elle tombe dans une vulgarité qui ne lui rend pas vraiment honneur (mais elle était déjà si bas).
Et dire que ce matin elle reprochait à Pablo d’être vulgaire. Écoeurante. Répugnante. Odieuse. Elle doit avoir attrapé la vérole depuis qu’elle eructe ce matin. Une horreur. Heureusement, personne ne la voit, à part les Messieurs en blouse blanche. Mais c’est leur métier.
D’ailleurs elle attache tellement d’importance aux éléments biographiques de ma petite personne que je bénis la personne qui la fait interner, sans quoi j’aurais vraiment peur qu’elle ne vienne me découper en rondelle. Son dernier long commentaire est flippant. Personne ici ne fait autant attention à ma vie.
l’a faite
Tout ce qu’elle peut f.outre c’est regarder les étoiles et réfléchir à comment rater sa vie un peu plus. Insulter une jeune femme qui a tout ce qu’elle n’a jamais eu ne lui suffira pas, car la haine est sans limite et l’apaisement par la tentative de dénigrement…vain. Elle n’y arrivera pas. Pas de paix intérieure dans la jalousie, seule une aggravation de sa pathologie.
Ce soir je mange du pâté en croute.
Y aura-t-il des pistaches dans le pâté, dédé ?
« La France est frustrée ! »
Qu’elle aille se faire enculer par Benalla, ça la décoincera peut-être, Delaporte ?
« je n’ai lu encore que les ouvrages de Giono, Duby, Cabanis – et Berl justement – les quatre avec un plaisir sans mélange. »
Mais qui donc interviewe Giono, Art ?
« votre blondeur qu’on peut supposer vraie jusqu’au pubis l’excite »
J’ai dû tomber sur un site porno, Pardon !
« @ Clopine 14 h 40 min
Soyez remerciée pour m’avoir attribué de la perspicacité. Maîtresse me parait vraisemblable.
L’infâme Bergeret »
ça va finir par un mariage, cette histoire ?
Cet été est particulièrement torride !
Écoutez ed arretons là, que je vous trouve idiote, un euphémisme vous concernant, ne devrait pas vous empêcher de disserter intelligemment sur le sujet proposé, j’ avoué que ne connaissant pas l’ auteur, je n’ai rien à déclarer de plus qu’á déplorer de ne pas l’ avoir lu. Jazzi, ne faites pas le fine bouche, j’ai lu une de votre production nautique et mon allusion que je souhaitais humoristique ne vous rejoint pas dans le style qui fut le votre pour narrer votre mésaventure et que j’ai trouvée un tantinet hard pour ne pas dire franchement peu ragoutante. Une marge existe entre ce trait taquin et le description que vous avez mise en ligne .
oui oui, Jazzi, avec pistaches d’Iran.
Dites-moi, Jazzi, Macron ce n’est pas non plus la France.
Bérélgeuse, Ed n’est pas celle que vous croyez. Elle se force beaucoup pour se rendre intéressante. Au fond elle vous aime bien.
Ed, je suis mère et c’est est un bonheur que vous ne connaissez pas, que savez vous de ma vie, pour finir. Au lieu de ragôtet fournissez les preuves de votre bel esprit, de votre réussite, de votre noble esprit amendé de tant de livres, musiques et toiles que nombreux sont ceux qui attendent dissipation des nuages afin d’ enfin en être ébloui.j’ attends aussi bien que le doute m’assaillent, je n’ y crois pas trop. Vous n’êtes pas un astre ou alors celui des conciergeries.
Éblouis, j’ attends aussi, bien que etc.
Ragôtet,. D, je vous lis indulgent mais après cette vieille illettré balance sans raison je n’ ai plus aucun doute concernant son profil psychologique. J’ en ai hélas connu des tas de son genre et je suis assez satisfaite de ne plus avoir à les supporter en silence. Elle est têtue et orgueilleuse, de plus ne se prend pas pour une m.rde, une qui sort de la cuisse de Jupiter, c’est est la modeste idée qu’elle a d’elle. Méthode Coué, au mieux.
Ragoter. Correcteur!
Les doutes.
Je crois, Ed, que le mot con a été intégré au dictionnaire de la langue française ce qui ne le rend pas moins péjoratif. Qu& allez vous imaginer, que je hais chacun , non, j’ éprouve rarement ce sentiment et quand il est motivé. Et je ne vous hais point, je réitère ce mot pour vous, celui de la chanson de Brassens mais le propre de ces gens qui en sont atteints reste justement de ne pas s,’ identifier en tant que tel , de cette façon aucune remise en cause ne leur sera accessible et profitable, c’est est pour ainsi dire un trait de personnalité indélébile et sans remédier.
Remède.
19h01 je ne suis pas tout à fait amnésique ou atteinte de troubles cognitifs, et je lis avec attention ce que chacun ici donne à lire, vous racontez votre vie quand d autres livrent des détails afférents au billet, qu’à y puis-je? Plaider coupable ?
Qu’en y puis-je ? Correcteur.
Pour finir, vous n’ aurez pas ma haine et quand ce ne sera consternation peut être du mépris, de l’ amusement à vil prix.
Mon cher D, le pâté en croûte, c’est effectivement très bon, sauf que c’est dangereux pour la santé. Voici la liste des produits chimiques que cela contient :
Additifs :
E428 – Gélatine
E450 – Sels métalliques de diphosphates
E451 – Triphosphates
E282 – Propionate de calcium
E250 – Nitrite de sodium
E407 – Carraghénanes
E301 – Ascorbate de sodium
E150a – Caramel E150a
E101 – Riboflavine
E330 – Acide citrique
Dans votre pâté, la seule chose de nette ce seraient éventuellement les pistaches, à condition qu’elles viennent bien d’Iran, une spécialité du pays avec les femmes voilées.
@c’est dangereux pour la santé
À côté d’un Mantegna, c’est peanuts
Pourquoi faut-il absolument que la pistache vienne d’Iran, je vous le demande ? C’est une question de climat :
« La Pistache est considérée comme la reine des fruits à coques, sans doute parce qu’il y a 3000 ans, elle fut adorée par la Reine de Saba, avant de conquérir le Moyen-Orient, les pays Méditerranéens . La pistache a besoin d’un climat sec et ensoleillé pour développer tous ses arômes et se parer des plus belles nuances de vert, puis ouvrir naturellement sa coque une fois à maturité. »
Quand le président Trump déguste, le soir, son apéritif avec ses collaborateurs ou amis, et qu’il l’égaye de quelques somptueuses pistaches, il ignore sans doute qu’elles viennent d’Iran. S’il le savait, sa politique étrangère serait plus nuancée, plus fine, meilleure…
Mais enfin Delaporte, la Californie fait également d’excellentes pistaches.
La pistache nous vient d’Iran, comme les échecs et, accessoirement, les femmes voilées. C’est beaucoup pour un petit pays qui a fait récemment sa révolution. Sa tradition culturelle est cependant très ancienne, et prestigieuse. On a tort de mépriser les Iraniens, ils ont encore beaucoup à nous apprendre.
Tous ceux-là sont inoffensifs
E428 – Gélatine
E407 – Carraghénanes
E301 – Ascorbate de sodium
E150a – Caramel E150a
E101 – Riboflavine
E330 – Acide citrique
Figurez-vous que je suis biochimiste au cas où personne ne vous aurait informé.
« Mais enfin Delaporte, la Californie fait également d’excellentes pistaches. »
Parlez-nous de la gastronomie made in USA, D ! Ces jours-ci, justement, a éclaté un mini-scandale à propos de McDo : leurs salades Caesar étaient contaminées par la listériose. On prend moins de risque à manger iranien !
Je la trouve jolie, Ed. Elle a beaucoup de charme c’est un fait. Simplement je ne parviens pas à comprendre ce qu’elle fiche à Hambourg.
J’ignorais qu’on pouvait manger des salades chez Mac Donald. Vous ne confondez pas avec une autre enseigne ? Mac Donald ce sont les hamburgers-frite si je ne me trompe pas ?
Ed, il est normal de regarder les étoiles parce que c’est de là que nous venons. Je vous invite à regarder les étoiles.
« Le géant de la restauration rapide McDonald’s a annoncé mercredi avoir décelé lors d’un contrôle interne la présence de listeria dans une salade «Chicken Caesar» au sein d’un lot vendu du 9 au 14 juillet dans toute la France. Après avoir retiré de la vente le 15 juillet les produits issus de ce lot fourni par la société FFS, son «partenaire français historique», la chaîne de restauration a décidé d’informer ses clients sur son site internet mcdonalds.fr et en apposant des affichettes d’information dans ses restaurants, annonce-t-elle. » Figaro
@FFS
Ronald visait sa première étoile ?
A noter que chez McDo les glaces sont toujours assez bonnes et valent le détour. Le critique gastronomique François Simon en conseillait la dégustation – mais attention aux calories !
« Manger une salade chez MacDo c’est comme embrasser une prostituée »
@ Beltegeuse
« bilan comptable: Pablo, 63ans et Chaloux aussi. Je suppose qu’à ces âges s’ils n’ont pas recours à viagra il leur est nécessaire d’avoir à disposition la puissante excitation que peut réussir à présenter la joliesse alliée à un esprit brillant sans oublier la pureté intacte de la jeunesse. »
Tu me vieillis de plusieurs années, ma poule. Et à Chaloux encore plus (il a 51 snd). Tu nous confonds avec Blabla.
Et on voit que tu ne sais pas grand chose de la sexualité masculine. Rappelle-toi du proverbe: « Il n’y a pas d’hommes impuissants, il n’y a que des femmes maladroites ».
Et de la phrase de Michelet que j’adore (devine pourquoi): «J’ai deux infinis, la mer et le cul de ma femme.»
Jazzi
J’ai eu des commentaires sans gros mots modérés, et « enculer », ça passe crème.
Dédé
Si mon seul défaut à vos yeux est d’habiter à Hambourg, je m’en sors pas trop mal !
@Delaporte
« La pistache nous vient d’Iran, comme les échecs… »
Les échecs, mon pote, viennent de l’Inde. Quant à la pistache, bientôt elle viendra de l’Espagne: l’année dernière il y a quelques futés qui ont acheté des milliers d’hectares de terres arides là-bas et ont planté de dizaines de milliers de pistachiers, mais il faut attendre 5 ans pour avoir la première récolte.
Pablo, moi aussi je suis un quinca (Demandez à rose) !
Et samedi, j’ai fait du canoë avec Richard Nixon.
(Non je n’ai pas bu).
Le mot pistac.hier est interdit par la modération.
Il y a des mots qui n’ont vraiment pas de chance ici: disp.ute, ebo.oks, fich.ier, al.ba, st.alker, Chev.illard…
@ Ed
« Demandez à rose »
Pas la peine: je ne comprendrais pas sa réponse…;-)
@ Ed
« et « enculer », ça passe crème. »
Crème? Tu vas scandaliser Jazzi… (Delaporte et D. doivent être en train de s’étouffer avec leur tisane).
@D. le problème n’est pas que tu utilises plusieurs pseudos pour les faire dialoguer ensemble.
Le problème est que tu le fais très mal, il faut que chaque pseudo parle avec sa voix propre, alors qu’avec toi ils parlent tus pareil, et ça c’est très très nul.
si les autres ne s’en aperçoivent pas c’est parce qu’ils n’ont jamais su lire.
il fut un temps où sur ce blog quelqu’un le faisait très bien, dommage qu’il soit mort il aurait pu t’apprendre.
Le jour où un étudiant en Communication va étudier la modération automatique de cet endroit, on va en apprendre des belles… (s’il arrive à trouver une logique, ce qui n’est pas gagné d’avance).
D. mange son pâté en croûte et Delaporte peut me laisser tranquille pendant quelque temps. La vieille folle illettrée a repris le flambeau.
« La mer et le c.on de ma femme », Pablo75 !
qu’est-e qu’il nous raconte Hamlet encore comme débilités?
parce que lui s’imagine peut-être qu’il sait lire ?
Eh non Ort, j’ai un autre travail à rédiger ce mois-ci. Et un autre après.
Cela dit, nous avons tous lu des livres d’histoire douteux avec un plaisir sans mélange. C’est un peu le plaisir du beau faux en peinture.
Bien à vous.
MC
@ Jazzi
« La mer et le c.on de ma femme », Pablo75 !
Et le cul !! (C’est dans son Journal).
Le con c’est Aragon.
(On voit d’ailleurs, que tu es homo: si tu étais hétero tu aurais partagé avec Michelet le sentiment d’infinitude devant un beau cul de femme – et je ne donnerai plus de précisions).
hamlet dit: 2 août 2018 à 23 h 23 min
–
Mais oui mon bon hamlet mais oui.
Pablo,
Je ne m’y connais pas plus en sexualité masculine que bérénunuche alors. En réalité, je n’ai pas envie de comprendre les hommes et sais à quel point c’est une qualité.
@ Ed
« En réalité, je n’ai pas envie de comprendre les hommes… »
Tu as raison. Les hommes sont très cons (beaucoup plus que les femmes le croient – et elles le croient toutes et beaucoup).
Moi si j’étais femme je serais lesbienne.
un peu de musique
« mère et c’est est un bonheur que vous ne connaissez pas »
Et ils ne vous rendent jamais visite à l’asile j’imagine ? Sinon vous seriez plus apaisée. Vous me rappellez ma voisine folle. Elle parle à tout le monde dans l’immeuble, surtout aux hommes. Monsieur Ed, qui ne parle même pas allemand, en fait régulièrement les frais. Je sais qu’elle a des enfants, malheureusement ils ne viennent jamais la voir, d’où sa grande propension à coller. Vous, quoi. Elle me fait autant peur que vous.
@ D.
Contre ABBA, les sibériens Huun-Huur-Tu
https://www.youtube.com/watch?time_continue=154&v=469PvJzeN_c
Ed, je suis domiciliée dans une rue qui porte le nom d un compositeur d’ une petite ville au sud de la Loire. Gérée par un sympathisant FN ce qui n’ a pas encore eu raison de ma raison.l ‘ établissement chargé d’acceuillir les gens atteints de troubles psychiatriques à des degrés divers porte le nom de l’ éleve de Rodin ou de la soeur de Paul Claudel, je crains hélas que les plus dangereux soient en liberté et soient, ont été l’ auteurs de crimes odieux, certains se font prendre, d’ autres pas ou encore ont été relâchés. Désolée de vous décevoir, je n’ appartiens à aucune de ces catégories. Pablo, concernant Chaloux, S’ Il n’ a pas dépassé la soixantaine, le temps ne l’a pas épargné, je l’ ai aperçu au détour d’une une rue il y a peu, le temps l’ accuse ou s’ il était possible ,Chaloux pourrait l’ accuser. Quant à vous que je suis sensée ne pas connaître l’ arithmétique élémentaire devrait admette ce calcul , 62/63 à peu près.
Ed, je ne suis pas non plus loggorheique pas plus que mère abusive. Nos descendants devenus des adultes prennent le large, le contraire devrait inquiéter. J’ entretiens des relations courtoises à mon voisin âge dans pour autant devenir un inconvénient qu’ on chercherait à éviter, un boulet, une nuisance.
Et puis continuez à fantasmer sur mon cas si cela vous chante pourvu we use vous y trouviez inspiration qui peut être améliorerait votre style et je l’ espère pour vous par altruisme vos pauvtes contenus. Sinon lisez Berl, par exemple.
Voisinage sans pour autant etcc, correcteur.
Jazzi, une annecdote. Un jour que je passais quelques heures en compagnie d’un un homme affable en Bretagne , et que les circonstances climatiques se prêtaient au bain post prandial , celui ci m’observant quand je gravissait le sentier pour joindre le chemin côtier toujours vêtue de mon maillot de bain me demanda: connaissez vous le mot de Jean Pierre Marielle ( dans je ne sais plus quel film) et de s’ écrier: quel cul madame!
Pablo , et il n’ y a pas de femmes frigides seulement des joueurs de bouzouki. J’ ai vécu deux relations de couple et j’ ai été l’ auteur des deux ruptures, il faut en déduire que le motif ne logeait pas pour eux dans une quelconque frustration sexuelle.
Pourvu que vous y trouviez. Correcteur.
D,22h26 un souvenir, alors que je n’ absorbais en contemplation sur une plage d’ une des nombreuses îles des Cyclades pour un ciel absolument féerique ,mon compagnon d’ alors fut presque effrayé par l’ expression illuminé de mon regard rencontrant furtivement le sien ,lui totalement éclipsé par ce que je ressentais alors, j’ avais totalement oublié sa présence à mes côtés. J’ ai souvent cette idée un peu folle que cette nuit là, l’ une d’ elle m’avait ensemencée.
Peur des différences bien à part, le traditionalisme, pour son origine ancienne — réaction au rationalisme grec classique — et moderne — pensée contrerévolutionnaire catholique après la Révolution française —, contient déjà le refus de la critique ; d’ailleurs, en se donnant bonne conscience en tant qu’anticapitaliste, le fasciste primaire qui rejette le monde moderne, rejeté en réalité l’Âge de la Raison vue comme le début de la dépravation. Lu quelque part : « Le fasciste primaire est impatient de mourir ; dans son impatience, cependant, il réussit plus fréquemment à faire mourir les autres ».
Cela dit, « Chicago girls captured by Vivian Maier » :
https://pin.it/v2s6sfrd5zmkh6
Rainforest IV :
http://blogfigures.blogspot.com/2012/07/david-tudor-rainforest-iv-by-fius-flea.html
Bon, j’ai pris un raccourci, le traditionaliste est évidemment un fasciste primaire. Pardon.
Bravo Bergeret et Clopine: Vous avez gagné… un paquet de copies de compte-rendus de TP de Physique à corriger.
Betelgeuse: Béziers?
…
…désolé,!…
…
…la culture, ou la culture internationale juive, ou française, c’est du bas de gammes conventionnel,…
…
…c’est, à dire, remonter, à Molière, pour dénuder, son » roi « , en strip-tease,…
…
…aujourd’hui, tout, le monde, se prend, pour des rois,…en fin, de compte,…juste, une petite, marge, bénéficiaire, à faire, sa culture parasite,…
…rien,…
…laisser passer, la charrette, aux sons, de l’orchestre des chiens, qui aboient,…
…
…lire, et laisser, passer,…la cuisine de la juive-té mondiale, à ses sorts,…l’Ouroboros,…et, ses fins,…etc,…
…
Bérénucuche, malgré son âge avancé, n’a toujours pas compris que les hommes ne larguaient quasiment jamais.
Quand une femme recoit un compliment de la part d’un homme sur son physique, ca lui fait sa journée. Quand Bérénunuche recoit un compliment de la part d’un homme sur son physique, ca lui fait sa vie.
Vous fantasmez de traviole, je vous offre un tuteur si vous le souhaitez. Qui vous a parlé de compliments ? Pas moi en tous cas, toujours pensé qu’il y avait un désir ou besoin sous jacent sous le compliment , de plus , quand on me complimente sur mes jolis yeux je pense silencieusement que décidément il n’ y a guère que cela qui soit l’ objet d’ une supposée sincérité, toujours entrevoir en dehors des solides amitiés, la concupiscence. Les hommes sont à la recherche d’ un emplacement oú caser leur nouille de blé dur ou déjà cuite et trop quand arrive l’âge. Je ne sais comment tester leur sentimentalité qui pour la plupart ne demande qu’à à sortir de leur slip ou caleçon.
Ils ne larguent pas ? Si, si la maîtresse vaut mieux que l’ épousée et quand ils oublient leurs enfants. Cela dit, beaucoup cherchent à ménager la chèvre et le choix sauf les égoïstes qui ne pensent qu’à leur b.ite.
Le compliment était de l’ ordre de la citation cinématographique, d’ ailleurs , incrédule et ne le prenant pas pour argent comptant je rétorqua : ah bon? Il a dit ça ? Ne connaissant ni le film et bien que j’ appréciai la guoguenardise de cet homme dont je venais quelques heures plus tôt de faire connaissance , lui me citant Montesquieu ou Montaigne ou un autre illustre que ma culture n’ a toujiurs pas exploré.
Je retorquai. Correcteur.
Précision, l’homme en question, à environ 68/70 ans ne pouvait plus appartenir qu’à la catégorie des esthetes.
Pour résumer, Ed, toujours aussi con le matin, pas vraiment 37,2.
oui oui allez rendors toi. Tu n’as pas besoin de te lever, la société ne t’attends pas pour tourner. Va coucher vieille folle.
Chaloux et Pablo ont raison : ces masochistes qui viennent pour se prendre des claques sont fatiguants à la longue. C’est divertissant au début, puis cela devient lassant.
Pablo75, Michelet était-il sodomite ? Je demande l’arbitrage de M. Court sur ce délicat problème historique. dans son journal, Michelet avoue avoir eu l’idée d’écrire son livre sur la Mer « en sortant de sa femme », précisant, plus loin : « La mer et le c*** de ma femme : mes deux infinis. »
un compliment de la part d’un homme sur son physique, ça lui fait sa vie.
A chacun son temps de construction affective, Ed.
Regardez les enfants complimentés, cela leur fait aussi leur vie! 😉
Mademoiselle, ( une chose qui reste à prouver) je vous trouve bien mal embouchee, nous n’avons pas non plus, vous et moi, gardé les cochons ensemble. Aussi si vos rudiments servaient à vous faire vous souvenir des règles élémentaires de politesse entre pairs, je vous en saurai gré et bien que je ne vous doive aucune reconnaissance, question de mise à distance élémentaire et sanitaire donc , vous.
« quel cul madame! »
Oui, mais ça c’était avant, Beltegeuse ! Avant l’effondrement…
Reposez vous, Ed, ou occupez vous de vos fesses pour reprendre le bon mot de votre ami Pablo. Pourquoi dormirai je alors que tant de livres tendent leur pages, cela change du sexe flasque ou turgescent, non?
@ Lavande 9 h 10 min
Bonjour.
Des copies au mois d’Août?
Jamais en période de canicule.
Jazzi, de ce côté, cela va encore, le corps souffre moins que le visage, je marche et je nage pour l’entretien. Ni fladque, ni cellulité. Après on peut trouver mieux, je ne suis pas non plus ce qu’il convient de designer par top modèle.
« Regardez les enfants complimentés, cela leur fait aussi leur vie »
Oh que oui. Mais justement parce que ce sont des enfants et que tout se joue à cette période.
De plus en plus con , matin , midi, soir et nocturne. Quel film trouver pour illustrer sa con.erie? Quelque un aurait il une idée adéquate?
Pour la tienne, Beltegeuse : « Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! » de Michel Audiard, avec Annie Girardot, Bernard Blier et Mireille Darc (1970).
Nous ne dirons rien de la vôtre, Jazzi.
Chacun sa couche, et si les gens se retrouvent par affinités, celles ci n’en sont pas je crois exemptés. Nous avons tous nos travers. La franchise selon vous ferait partie intégrante de ce mot générique, peut être, à trop l’être , on perd parfois cependant je ne suis pas prête d’accepter le jugement de gens de peu.
Tu as vu « Une pluie sans fin » Annibal? Très beau film, mais la fin est plutôt énigmatique… Toi qui as tout vu, y compris sans doute des scénarios hyper tordus, quelle est ton interprétation?
« Les femmes qui ont entre elles une destinée à part, et tant de secrets communs, devraient bien s’aimer un peu et se soutenir, au lieu de se faire la guerre. Elles se nuisent dans mille choses, indirectement. »
(in « La Femme » de Jules Michelet, 1860)
…qui a…
Ce que j’en disais sur la RDC, Closer
Jazzi dit: 26 juillet 2018 à 11 h 27 min
« Une pluie sans fin », premier long métrage du chinois Dong Yue, rafraîchissant du point de vue atmosphérique, mais plombant du point de vue social et psychologique. On en sort encore plus anéanti ! Néanmoins superbe.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578831&cfilm=263303.html
Et si je m’exprime, il est extrêmement rare que je médise ou colporte des ragots. Comme dirait l’autre, y étiez vous pour en concevoir une idée exacte ?
Pablo75, qu’est-ce qui a l’odeur et le goût de la mer et non pas de la merd.e ? Auquel cas, il faudrait parler plus exactement du trou duc…
L’Idole, Sonnet du Trou du Cul
Arthur Rimbaud
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C’est l’olive pâmée, et la flûte caline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !
Faire sa journée* est un calque de l’anglais. L’expression n’existe pas en français, du moins tant que les tenants de la servitude (langagière) volontaire ne l’auront pas imposée.
Un peu ennuyeux, venant d’une traductrice.
« Illuminer la journée de quelqu’un » dit à peu près la même chose, mais ici, puisque la remarque se voulait agressive, on aurait pu ajouter « suffire à enchanter/ à ravir quelqu’un pour toute la journée ».
C’est plus long ? Eh, oui, c’est du français. Le monde entier n’est pas obligé de parler comme l’inspecteur Harry (Sudden Impact).
Je recommande à ceux qui penseraient que c’est du pinaillage, que ça n’a pas d’importance la lecture du livre de Jaime Semprun, Défense et illustration de la novlangue française (éditions de l’Encyclopédie des nuisances).
Quant à Hamlet, que vous prenez de si haut à l’instar de vos piètres mentors, je n’ai pas le souvenir de l’avoir jamais vu confondre des intervenants différents et cette capacité de discernement et d’analyse (stylistique) cela s’appelle savoir lire.
En revanche, ce décerner soi-même des satisfecit ne fait pas preuve.
On vous retournera le « Sapere aude ! » Ose te servir de ton propre entendement, plutôt que de suivre des aveugles…
Se décerner
jazzi,
Ou comment on peut écrire un poème affreux avec du génie.
Jazzi, 1860, cette pensée me semble périmée par bien des aspects. Nous avons acquis des droits et des situations qui nous posent sur un pied d’égalité, et il est aussi fréquent d’avoir à se plaindre des hommes que des femmes pour les mêmes raisons. Je ne vois pas en quoi il nous faudrait accepter ce clivage d’un autre temps.
« Faire sa journée* est un calque de l’anglais. L’expression n’existe pas en français, du moins tant que les tenants de la servitude (langagière) volontaire ne l’auront pas imposée.
Un peu ennuyeux, venant d’une traductrice. »
Mais je le sais très bien. Vous plaisantez, j’espère ? Je n’ai justement rien trouvé en francais pour exprimer ma pensée. Si vous avez une proposition, je vous écoute.
Car je ne suis pas d’accord avec les votres. Trop long, trop fastidieux. D’où mon utilisation du calque. Et puis il faudrait arrêter de rejeter systématiquement les anglicismes, PAR PRINCIPE. Lorsqu’ils sont pertinents, je dis, même en tant que traductrice, en avant Guingamp !
J’ai parlé de calques et d’anglicismes dans le même commentaire. Pour ce que soit clair : ni l’un ni l’autre ne doivent être rejetés par principe. S’il existe une expression bien francaise pour exprimer la même idée sans perte de sens, alors oui, je serai la première à dénoncer ces abus. Sinon, permettez-moi d’être un minimum souple et ronde dans ma vision de la langue francaise qui oui, évolue.
Plus machiste que Michelet, Montherlant.
Sonnet du trouduq déjà déposé ici. Funeste réminiscence.
Compte tenu des extraits de Montherlant cités par SdB dans Le deuxième sexe (https://tomtomlatomate.wordpress.com/2018/03/08/le-deuxieme-sexe-simone-de-beauvoir/)
on devrait lui décerner le phallus d’or, un prix pour récompenser les plus grands machos. Mais il a eu l’élégance d’être homosexuel, donc comment lui en vouloir ?
Ed votre manière de traiter Montherlant et de le réduire à un affreux pas beau est significatif du nouvel ordre moral et du nouveau clergé
.ne lisez plus le pédophile Gide ni l affreux Nabokov et sa Lolita. vous méritez le grand prix de la Nouvelle Inquisition. je vous souhaite d écrire un jour un roman du niveau de « la rose de sable « ou les faux monnayeurs « ou « l amant de Lady Chatterley « ou Femmes amoureuses «
Olivier Philipponnat et Patrick Lienhardt et non pas « Philipponnat et Lienehardt, les biographes
D’E. Berl
Ed, votre Essai sur le Deuxième sexe :
« …souvent répétitif, il n’est pas destiné aux femmelettes ! » je suis d’accord qu’il faille lire Beauvoir mais je suis déçue de trouver cette expression sous votre prose, en revanche je suis bluffée par la « discrépance » !
on devrait lui décerner le phallus d’or, un prix pour récompenser les plus grands machos.
Ed, avec sa nouvelle robe d’ un nouveau clergé ( Paul Edel )a confondu machiste et hardeur de film porno. Un membre détumescent appartient à la caste des machos comme un être efféminé à celle des membres très virils, n’ est-ce pas Jazzi? 😉
« l affreux Nabokov et sa Lolita. »
Ah ben ca tombe mal. Je suis en train et je l’ai bientôt terminé. Vous m’avez mal comprise.
zerbinette,
Je suis décue que vous n’ayez pas saisi toute l’ironie derrière l’emploi d’un telle mot. C’est tout de même évident…Une féministe comme moi !
« La solution de facilité consiste donc à annihiler la conscience de cet Autre au corps dégoûtant, tout en dépendant de celle-ci pour affirmer sa virilité supérieure. »
N’est-ce pas là une bonne définition du macho de base ? Et bien figuerez-vous que c’est plus ou moins celle de SdB concernant les personnages des romans de M.
Ed à 13 h 32, j’ai bien compris mais je déteste tellement ce mot….qui s’adresse aux hommes !
» Je suis en train et je l’ai bientôt terminé. »
Mais quelle ardeur à la lecture, Ed! 😉
( Vous êtes toute transportée et plein d’entrain à ce que l’ on peut constater!)
« Si vous avez une proposition, je vous écoute. » Il suffisait de lire : a illuminé ma journée.
Image en prime.
Je ne vois pas de pertinence dans l’utilisation d’un verbe passe-partout comme « faire », ni ce que l’on gagne à le substituer à « illuminer ».
Pas de manque criant en français sur ce coup-là (ce qui justifierait un emprunt). Qui vous parle de refus « systématique » ?
Avez-vous lu le livre en question ? Connaissez-vous ses arguments, sa portée, pour le classer ainsi (implicitement) parmi les productions de vieux schnocks crispés et nostalgiques ?
Vous devriez arrêter de prendre les autres pour des crétins ou des ignares. Et cesser de croire que ce que vous ignorez ne peut pas être « pertinent » puisque vous l’ignorez.
@Pat V
Oui, mais je suis une lectrice un peu spéciale car j’ai toujours 3 livres d’entamés. J’ai commencé Lolita il y a plusieurs mois, c’est pour vous dire…
@x
Ici, je suis plutôt celle que l’on prend régulièrement pour une ignâre. Peu importe. Merci de ne pas m’aboyer dessus, j’ai eu ma dose et j’ai décidé d’arrêter de répondre aux gens agressifs. FYI
Tiens. Je lui aurais mis un accent circonflexe à cet adjectif.
Ed, vos curiosités et vos comptes-rendus de lectures vous honorent, mais votre dimension analytique laisse parfois à désirer. C’est le cas pour votre conclusion des « Choses » de Georges Perec !
« Perec semble penser que les jeunes diplômés plein d’avenir qui renoncent à leurs rêves et à leur liberté pour se salarier, se sécuriser, se créditer…ont plutôt raison. Et pourquoi pas ? Le travail est une vertu, après tout. Et la stabilité une sagesse. Quant aux rêves, nul besoin de rappeler leur dangerosité lorsqu’ils prennent trop de place dans nos vies, comme c’est le cas de Sylvie et Jérôme. »
jazzi,
Je pense que l’analyse est juste (oui, c’est une bonne chose d’être d’accord avec soi-même) et n’enlèverais pas une virgule. Le couple est bel et bien victime de ses rêves et s’il est malheureux après les avoir abandonnés – à Sfax – c’est justement parce qu’il y avait quelque chose à abandonner.
Ce soir je me fais des quenelles de veau en gratin – haricots blancs
Laissons Muchelet en paix, il est au delà de la méchanceté de Barbey visant son physique « vieillard féminin ».
En revanche, il eut à supporter dans l’affaire du Journal la petite Anais, esprit étroit et rad-soc, quelque chose comme une Trouillefou ayant épousé un génie. Elle rabougrit son esprit, comme c’était prévisible, et ils se convainquirent l’un l’autre que le Journal était une grande chose; Jugement que la postérité n’a pas tout à fait ratifié…
MC
Tu vas péter, D. !
Michelet.
Sur la vanne de Barbey, voir le portrait de Carnavalet
Laissons Clopine en paix, M. Court !
x dit: 3 août 2018 à 14 h 09 min
et vlan des les rotules.
qui parlait des masos qui viennent sur ce blog pour se prendre des claques ?
tellement réconfortant de se placer soi-même dans le camp de ceux qui les distribuent, alors qu’un regard extérieur, froid et objectif, visant à mesurer la pertinence de leurs propos, les placerait d’emblée dans celui de ceux qui les méritent….
jazzi, toi par exemple, de quel côté te situerais-tu ? comme ça de façon spontanée ? du côté de ceux qui distribuent des claques, ou celui de ceux qui méritent d’en recevoir ?
je veux dire si tu as le courage de relire l’extrême l’affligeante profondeur des commentaires que tu nous infliges ?
bien vu Hamlet !
y’aurait pas un qualificatif plus terrible qu’affligent ?
même en anglais ?
salut hamlet !
oui j’ai cherché, mais j’ai pas trouvé
hamlet et Hamlet ? comme dupont et Dupond ?
jeux de miroir les amis ? le réel et son triple ?
on m’cherche ?
14 h 59, le p’tit Court toujours aussi blessant, c’est dans sa nature de bedeau refoulé et miso… et il s’étonne de notre inimitié, ce hobereau parleur !
Le grand Will a beaucoup perdu dans le tombeau, en témoignent ses vers à Jersey, et il n’est pas dit que son avatar bloguesque ait entre temps regagné le talent perdu, bien au contraire! Un vocabulaire étique, une insulte obsessionnelle, en bref, si raremet quelque chose d’intelligent …
on ne peut pas et se dire féministe et visionner des films porno.
C antinomique.
Plus terrible qu’ affligeant, il y a indigent.
« on ne peut pas et se dire féministe et visionner des films porno.
C antinomique. »
+1
au p’tit Court
où est « l’insulte obsessionnelle ?:
blessant ?, bedeau ?, miso… ?, hobereau ?
la vérité n’est pas toujours bonne à dire, navré de vous avoir touche aux bons endroits
« Le travail est une vertu, après tout. »
Avec un tel présupposé, on ne peut aboutir à rien de consistant ni d’innovant. L’analyse qui s’en suit est vouée à l’échec, en tout cas au misérabilisme le plus choquant. Ed est passée complètement à côté du roman de Perec. Un tel ratage est même un cas d’école. Un meilleur biais consisterait à envisager sa propre nullité (celle de Ed) avec en miroir celle des deux héros de Perec. L’enjeu est complexe, mais n’a rien perdu, depuis la publication du roman, de son intérêt primordial. La question du travail est effectivement centrale, mais comme un pôle négatif : avec en perspective, évidemment, perspective capital qu’il faut avoir à l’esprit si l’on veut comprendre quelque chose, l’abolition légale du travail – nécessité politique, sociale, philosophique, humaine, etc., mais qui a manifestement complètement échappé à cette pauvre Ed, qui aurait dû relire le roman plusieurs fois avant de se lancer dans l’inconnu.
Plus terrible qu’ affligeant, il y a indigent.
un livre affligeant est un plus mauvais livre qu’un livre indigent.
La pornographie n’est pas seulement une atteinte outrageante au féminisme, c’est, dans le domaine du travail, l’empire de l’esclavagisme humain dans toute sa négative splendeur. Les travaux forcés du sexe atteignent le consommateur inconscient. Il devient lui-même esclave par son addiction. Réinjecter dans le geste pornographique une dose de morale, et tout s’éteint. Le calme après la tempête, le repos du guerrier… ou comment passer d’un monde sans Dieu à un monde de l’abolition.
et pendant ce temps nos intellectuels de gauche continuent de pourchasser nos intellectuels de droite et ceux qui les approcher de trop près… bien sûr de pourchasser leur fantôme.
dans ce pays il n’en reste plus le quart de la moitié de la queue d’un. En quelques décennies nous avons réussi à les éradiquer jusqu’au dernier, en dehors de quelques tocards qu’on peut trouver ici ou là.
les seuls pays qui avaient réussi ce tour de force c’est la Chine de Mao et le Cambodge des Khmers rouges, aussi peut-être le maccarthysme et aussi un peu avec le régime stalinien.
sauf que chez nous ça ne s’est pas fait dans la violence, mais par l’intimidation, l’épuisement et la pétition.
résultat des courses pour continuer de pourchasser les intellectuels de droite il faut aller chercher leur fantôme dans le passé.
ils continuent de servir pour permettre à nos « intellectuels de gauche » de nous rappeler qu’ils sont dans le bon camp, à savoir le camp qui continue de distribuer les baffes.
« intellectuels de gauche » c’est juste un label de qualité, un « laisser passé », parce que quand on regarde dans le détail on y trouve à boire et à manger, mais compte tenu des conditions de survie dans cette caste privilégiée on peut comprendre qu’ils éprouve la nécessité de rappeler au public qu’ils sont gauche, au cas où on ne s’en apercevrait plus, à force.
cette situation rocambolesque aura bien sûr des effets politiques très néfastes, (comme aux USA avec Trump), quand on ferme la porte aux démons ils reviennent par la fenêtre.
le problème n’est plus aujourd’hui de savoir si nous pouvons donner raison ou tort à Berl, mais de savoir si c’était une bonne idée de pratiquer cette épuration idéologique.
je crains qu’il ne nous faille pas attendre longtemps pour avoir la réponse.
au p’tit Court encore
puis-je vous rappeler les noms des commentatrices objets de vos remarques désobligeantes ou blessantes ici ou chez Paul Edel:
Clopine, Anna Fort, Margotte, Olga, Elena…
le plus drôle dans cette épuration est que ceux qui gèrent les finances sont restés de droite, ils pratiquent une comptabilité de droite (si la comptabilité n’a jamais été ailleurs qu’à droite) mais eux personne ne le connait, ce ne sont pas des intellectuels, ils n’écrivent pas de livres, ne passent pas à la radio, ils s’occupent de la gestion comptable et fiscale de la nation.
ce qui aboutit à une situation totalement surréaliste de se retrouver dans un pays où le discours intellectuel est totalement situé à gauche, pendant que la réalité comptable et quotidienne de nos concitoyens se trouve à droite.
et ça, c’est une grande première dans l’histoire de notre pays, d’être dans une situation ou les discours intellectuels sont totalement déconnectés du réel, n’ont plus aucune prise sur ce réel, ne le maitrisent plus, et ne peuvent changer son avenir !
jusque-là il y a toujours eu une relation entre les discours intellectuels et la temporalité, la possibilité de construire le futur, maintenant c’est fini !
du coup, comme les intellectuels ne sont plus connectés avec le présent et le futur, ils se réfugient dans le passé, nous racontent leur histoire glorieuse, la façon dont ils ont mené et gagné leurs batailles.
pour le le public applaudit à cette représentation qui nous est donné dans la cour d’honneur du grand festival national, mai cela ne va pas durer, c’est évident, du coup il faut profiter des dermiers instants de cette belle pièce qui nous est jouée !
le plus drôle dans cette épuration est que ceux qui gèrent les finances sont restés de droite, ils pratiquent une comptabilité de droite (si la comptabilité n’a jamais été ailleurs qu’à droite) mais eux personne ne le connait, ce ne sont pas des intellectuels, ils n’écrivent pas de livres, ne passent pas à la radio, ils s’occupent de la gestion comptable et fiscale de la nation.
ce qui aboutit à une situation totalement surréaliste de se retrouver dans un pays où le discours intellectuel est totalement situé à gauche, pendant que la réalité comptable et quotidienne de nos concitoyens se trouve à droite.
et ça, c’est une grande première dans l’histoire de notre pays, d’être dans une situation ou les discours intellectuels sont totalement déconnectés du réel, n’ont plus aucune prise sur ce réel, ne le maitrisent plus, et ne peuvent changer son avenir !
jusque-là il y a toujours eu une relation entre les discours intellectuels et la temporalité, la possibilité de construire le futur, maintenant c’est fini !
Puis-je avoir le lien du site de Paul Edel ?
jusque-là il y a toujours eu une relation entre les discours intellectuels et la temporalité, la possibilité de construire le futur, maintenant c’est fini !
du coup, comme les intellectuels ne sont plus connectés avec le présent et le futur, ils se réfugient dans le passé, nous racontent leur histoire glorieuse, la façon dont ils ont mené et gagné leurs batailles.
pour le le public applaudit à cette représentation qui nous est donné dans la cour d’honneur du grand festival national, mai cela ne va pas durer, c’est évident, du coup il faut profiter des dermiers instants de cette belle pièce qui nous est jouée !
Ma nullité…ahah.
au p’tit Court toujours
je me souviens qu’un commentateur a écrit chez Paul Edel que vous considériez comme insultant tout commentaire contraire à vos goûts et dégoûts (Chelez-Boureau et autres quolibets)
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