Toute la fiction étrangère n’est pas traduite de l’anglais !
Parfois, c’est à se demander si la fiction de langue anglaise n’est pas la seule à être traduite dans ce pays. On sait bien que ce n’est pas le cas, qu’il en vient de partout et que la France détient même une manière de record dans ce domaine. N’empêche qu’à lire les critiques, à écouter les émissions et à prêter l’oreille à la rumeur, on a l’étrange impression que nous n’en avons que pour les écrivains américains, ou à la rigueur britanniques. Il y a pourtant de si belles pépites alentour… Deux pour aujourd’hui, venues de nos voisins.
On comprend que La main de Joseph Castorp (O Teu Rosto Sera O Ultimo, traduit du portugais par Elisabeth Monteiro Rodrigues, 226 pages, 19 euros, Viviane Hamy) ait été couronné là-bas du prestigieux Prix Leya distinguant le meilleur premier roman lusophone. Il a toutes les qualités de fraîcheur et d’invention des œuvres neuves que nul n’attend – et pour cause. C’est un livre qui revient de loin. Si Joâo Ricardo Pedro (Lisbonne, 1973), un ingénieur en télécommunications, n’avait pas été licencié et précipité dans le chômage, de son propre aveu, il ne se serait pas lancé dans une telle aventure, et ne nous y aurait pas entraînés. Le contexte historique rappellera quelques souvenirs, pas si lointains au fond, à ceux qui vécurent ou observèrent les derniers temps du régime dictatorial de Salazar et la révolution dite des Oeillets au printemps 1974. Tout commence avec la disparition d’un homme. Le village le recherche et finit par le retrouver dans un champ, mort, assassiné d’un coup de fusil. Le mystère de sa fin s’ajoute à celui de son existence. Nul ne savait d’où il venait au juste, pas même ses quelques amis, non plus que le plus proche, un médecin. On remonte le fil sur trois générations, à travers les secrets de famille, les non-dits, les silences, les fantômes, et les mémoires dont l’empreinte est si puissante qu’elles réussissent à façonner durablement les esprits les mieux armés. Que reçoit-on et que transmet-on ? Cette double interrogation travaille tout le récit. Des silhouettes familières et des figures légendaires resurgissent dans le décor, celles de Carvalho en Otelo, de Spinola-le-monocle, d’Eusébio-les-buts, de Nicolau à vélo, tandis que la guerre coloniale en Angola n’est jamais loin en toile de fond. On boit des godets de vinho verde et des petits coups de jeropiga, on savoure des pastel de nata.
Au fur et à mesure de la recherche de cet homme, puis sur cet homme, on avance dans un territoire de doutes, planté d’incertitudes et cerné d’hypothèses. C’est captivant, non parce que l’auteur aurait déjà du métier, mais parce qu’il a pris du plaisir à raconter. Il ne suffit pas de maîtriser la technique des ressorts, encore faut-il savoir en faire un art, ce à quoi excelle Joâo Ricardo Pedro (gonflé, tout de même, d’user du nom de Castorp, en titre en plus, nonobstant le Hans Castorp de La Montagne magique). Sous une forme le plus souvent évocatoire mais jamais piégée par sa virtuosité, parfaitement rythmée dans le souci d’une phrase économe de ses effets, l’auteur nous entraîne dans des dédales hantés par le pouvoir de la musique et de la peinture sur les êtres. Il y met suffisamment d’humour et une pointe d’ironie pour garder ses distances avec les situations et les personnages, des gens que les souffrances éprouvées n’empêchent pas de s’aimer, pas même le docteur Mendes ni son petit-fils Duarte, un pianiste surdoué et séduisant. Toutes les histoires et tous les destins colligés sont si habilement mis en place qu’ils s’irriguent mutuellement sans que les canaux soient apparents. Tout cela parce qu’un jour, Celestino n’est pas rentré déjeuner… Un vers du grand Camoes suffirait peut-être éclairer sa part d’ombre, laquelle ne relève ni de l’intranquillité ni de la saudade, une fois n’est pas coutume :
« Daqui dou o viver jà por vivido ». Autrement dit : « D’ici je tiens la vie pour déjà vécue ».
L’autre révélation étrangère de la rentrée, qui a la particularité de n’avoir pas été écrit en anglais, s’intitule Confiteor (Confiteor, traduit du catalan par Edmond Raillard, 780 pages., 26 euros, Actes Sud). Adrià Ardèvol y Bosch, un vieil homme guetté par Alzheimer, prend la plume pour écrire à la femme qu’il n’a jamais cessé d’aimer. Les souvenirs affluent : la figure de son père, étrange antiquaire barcelonais, qui voulait faire de lui un polyglotte ; celle de sa mère, qui le rêvait en grand violoniste. Les deux l’écrasaient également et conjointement par l’ambition qu’ils nourrissaient chacun pour lui. Son instrument, dont la fonction dans le roman n’est pas sans rappeler celle du piano dans La main de Joseph Castorp, joue un rôle essentiel, d’autant qu’il passe de mains en mains d’une époque l’autre. Sauf que l’auteur, Jaume Cabré, obsédé de musique, ne prend pas prétexte de son histoire pour raconter trois générations d’une famille mais.. cinq siècles de convulsions historiques en Europe, excusez du peu. A commencer par l’Espagne : né en 1947, il a vécu la guerre civile en fixant et creusant le regard de ses parents. De quoi mettre à l’épreuve la question qui le hante : l’art est-il utile, voire indispensable, à qui veut comprendre la présence du Mal ?
C’est foisonnant, épuisant, on s’y perd parfois un peu, l’auteur passant du « il » au « je » dans la même phrase sans précaution, mais on finit toujours par s’y retrouver car le romancier revient nous chercher ; comme si, conscient d’en avoir trop fait, il faisait amende honorable. Trois mots parfois suffisent. Confiteor Deo omnipotenti… La conscience de la faute et le sentiment de culpabilité qu’elle entraîne, courent entre les lignes de ces centaines de pages. C’est que le narrateur est convaincu d’être responsable d’une mort violente. Et de bien d’autres choses. C’est l’état permanent d’un coupable tous azimuts et tous terrains. Cabré, lui, doit son livre à une seule phrase de Vladimir Jankélévitch qui l’éclaire de part en part, qu’ il a dû trouver dans son petit texte Pardonner ? –le point d’interrogation étant superflu quand on se souvient que, sous la plume du philosophe, il s’agissait des camps de la mort :
«Père, ne leur pardonne pas, car ils savent ce qu’ils font”
(« La Barcelone de Gaudi » ; « Les azulejos de l’ambassade de France à Lisbonne » photos Passou)
445 Réponses pour Toute la fiction étrangère n’est pas traduite de l’anglais !
On sait bine
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Attention, coquille!
On sait bien que Passou est tout sauf « Has Bine ».
Traduit du russe et important, le livre de Svetlana Alexievitch, La Fin de l’homme rouge.
Pas de la fiction mais parfois totalement surréaliste.
Marrante la photo des Chevaliers de la Table Ronde, du côté de chez Drouant en bandeau publicitaire assoulinien !
On se croirait en fin de Conseil d’Administration d’une boutique pétrolière du CAC40, ça sent la réussite, les forts tirages, les ententes lingots d’or littéraire !
….On pense un peu à Mona lisait qui met la clef sous la porte, et qu’on oubliera bien vite car la vie continue … Tant qu’il y a le Goncourt !
» Si, c’est un homme « .
Il faut lire ou relire « La relique » de Queiros… un classique portugais du même acabit, je suppose
Le choix du titre « Castorp » est probablement un hommage aux origines brésiliennes de Mann. Comme vous dites bien, sortis de la prose manhattannienne les critiques de la france- culture ne risquent aucune autre allégeance.
OK, Passou, mais vous devriez quand même jeter un œil sur l’œuvre de la Canadienne Alice Munro que j’avais lue bien avant le Nobel, c’est vraiment un écrivain de nouvelles de grand talent
chénelle c’est pas un gros con attation
prose manhattannienne les critiques de la france- culture ne risquent aucune autre allégeance
..ces trouducs se reprennent l’accent les uns les autres..
..dans la sagrada y’a des trucs vraiment craignos..elle était mieux pas finite un peu en vrac..avec des clodos et des marchands de gaz de chîte
passoupline doit prendre son café place du commerce, une pensée chaude pour les capitanes portos qui faisaient pas dans la dentelle antiraciss au Brésil.
La dentelle, c’est toujours réservé aux carreaux de l’ambassade de france.
Qui est invité au mariage Gallimard-LVMH ?
Innocemment.
la haute couture de la littérature, polemikoeur.
Lagerfeld déguisé en rhodoïde.
chénelle c’est pas un gros con mais bouguereau ça oui
Phil, « Bouddha vivant », de Morand, ça vous parle?
Le bagage littéraire
deviendra-t-il bagage tout court ?
Pochette-surprisement.
Les deux textes ne naissent-ils pas comme pour résumer le condition de nombre de nos frères d’une réduction laissée à vivre par le contexte actuel qui s’extrait de la bogue alors que de ce que j’ai perçu de quelques auteurs du 20ème siècle leur littérature ressemblait à un filtre d’une expérience de la vie grande ouverte au monde et aux autres.Pour l’une le départ en un point d’où partent des lignes qui vont pour former un plan vaste, pour l’autre l’étendue qui cherche à réunir des lignes jusqu’à un point de vue situé au dessus du camp . Ceci dit sans conviction ni raisons suffisantes.
oui Bloom. vous goûtez Morand en passant, comme la mangue saint emilion ?
« Qui est invité au mariage Gallimard-LVMH ? »
La Commission des opérations de bourse (COB), Poléniqueur !
l’art est-il utile, voire indispensable, à qui veut comprendre la présence du Mal ?
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Réponse khmèro-bouddhique:Koeut muoy cheat, theat muoy chan (toute une vie résumé en un bol de cendres)
Réponse judéo-chrétienne: Pulvi es et in pulverem revertis
Réponse de John Cleese:
Do you have any idea what it’s like being English? Being so correct all the time, being so stifled by this dread of, of doing the wrong thing, of saying to someone « Are you married? » and hearing « My wife left me this morning, » or saying, uh, « Do you have children? » and being told they all burned to death on Wednesday. You see, Wanda, we’ll all terrified of embarrassment. That’s why we’re so… dead.
Coup sur coup, deux papiers enthousiastes pour ‘La main de Joseph Castorp’… André Rollin du Volatile d’hier nous avait déjà mis la puce et maintenant Passoul, à l’oreille. Il y a de l’anguille sous roche… Je vais aller me jeter là dessus pour oublier les chrysanthèmes du wikène, et en avoir le cœur net, un tel unanimisme m’a l’air bien suspect.
Sinon, êtes-vous sûr, Passoul, qu’Edmond Raillard était bien le meilleur pour traduire Jaume Cabré?… Pour ma part, suis à peu près sûr qu’A. Gabastou aurait pu faire beaucoup mieux.
On ne parle pas de mariage quand il s’agit tout au plus, pour LVMH, de tirer un coup sur la vieille endettée édentée, durée minimum 9min30 portée à 15min si la bête s’avère un peu lente !….
11:04, Filochard se réveille pour ne rien dire comme dab’
Un œil à jeter à la critique allègre de « confiteor » dans télérama.
@Bloom quelles armes aujourd’hui neutralisent et détruisent corps et biens sans que rien n’y paraisse, les jours et les formes, les fleurs et les arbres, l’enfant le vieillard pour plus tard périr comme en mémoire de ce qui fut joué jeté d’un bombardier?
Fort heureusement le bouton est bien gardé.
JC, quand vous vous regardez dans votre (fameux) « miroir, mon beau miroir », sachant que vous ne regardez pas par la fenêtre une autre personne, que voyez vous ? Avez vous le même regard aigri que sut tout le reste ?
Toute la fiction étrangère n’est pas traduite de l’anglais !
Il me semble qu’il aurait été plus juste de titrer » Toute la fiction étrangère n’est pas traduite de l’américain « , tant est puissant l’attrait que les diverses formes de la fiction américaine me paraît exercer sur les lecteurs français, à la fois parce que, dans ses meilleures productions, elle est d’une qualité et d’une richesse exceptionnelles et parce que l’Amérique continue d’exercer sur nous une durable fascination. J’avoue être immédiatement bien plus fortement attiré par le dernier livre d’un Russell Banks, d’un Bret Easton Ellis, d’une Joyce Carol Oates ou d’un Jim Harrison, que par celui d’un auteur égyptien, turc, pakistanais, africain, ou même italien, néerlandais ou allemand. America… America ( à condition qu’elle soit du Nord) !
…
… » l’art est -il utile, voire indispensable à qui veut comprendre la présence du Mal ? « ,…
…
…c’est vraiment n’importe quoi,…pour tarés les gens,…
…demandé à la Basilique Saint-Pierre,…s’ils ne préfèrent pas l’authenticité des arènes des gladiateurs,…
…
…
…pour vivre en attente de l’imagination de leurs résurrections à Constantin le Grand à deux balles,…avec la division de l’empire romain,…plus facile à morcelé à offrir aux hordes barbares,…sous les pressions des huns et autres mongols à Attila,…
…
…
…quand à la fiction étrangère à traduire de n’importe quoi,…
…déjà,…comme une charte des couleurs répertorier, charger d’une » grille échiquetée en plusieurs couches,…
…superposant les possibilités multiples des » mixtures » entre elles , par les liens X ,sociaux X , situations X , époques X , prétextes X , connivences politiques X ,…et pour conclure le » profit escompté « ,…quel que soit,…l’état du lecteur, après la lecture du livre créer, ou adapté en films,…
…
…au fond , tout le monde peut imaginer tout les romans ou histoires à venir et en fonction du choix du chemin du futur,…à partir de nos temps et nos jours,…comme sur une » grille » à copier / coller, et superposées par autant de variations des choix aux rôles de » soumis//persécuteurs,…et zones d’histoires en tampon de réflexions pour lancer le futur, comme un programme,…
…
…comme déjà aujourd’hui,…ou est notre vie privé seigneuriale,…avec le » territoire « , offert en pâture à toute les accords de paix-soumise – protectrice, en coupole de féodalité – diplomatique au dessus de nos têtes d’abrutis avec un os dans le nez,…etc,…
…envoyez,…la réflexion sur la fiction étrangère à traduire,…bon appétits,…etc,…
…
quel monde de has bine! c’est un scandale que tout le monde n’écrive pas en anglais
les jours et les formes, les fleurs et les arbres
« italien, néerlandais ou allemand »
zeu ringards!
Jean-Bernard de Marotiri,
Il n’ y a pas assez de gens comme vous ! Qui posent de si bonnes et belles questions…
11.36 « Ceci dit sans conviction ni raisons suffisantes »…
Il aurait sans doute mieux valu la fermer ou plutôt finir de fumer le reste des franges élimées de ta moquette.
11:04, Filochard se réveille pour ne rien dire comme dab’. Apparemment, son rien dire a été enlevé de la daube ambiante, merci la censure.
formidébeule: http://www.tv5.org/TV5Site/upload_image/infos/dilem_photo_1464_TV5311013.jpg
Donc, JC, c’est oui, vous vous trouvez aussi moisi que le reste du monde ? ou vice-versa ?
@ J. Brown… que par celui d’un auteur égyptien (A. Al Aswani ?), turc (O. Pamuck ?), pakistanais (M. Hafni ?), africain (Hampaté Bâ ? M. Isegawa ?), ou même italien (G. Sapienza ?), néerlandais (C. Nooteboom ?) ou allemand (P. Handke ?), voire portugais (M. Torga ?)… c’est quand même pas rien, et puis vous oubliez les meilleures aux States, les deux Richard (Powers et Ford). Laissez vous aller, John… Vraiment, croyez-moi, les dégoûts et les coloris, certes, mais faut dépasser, quand on est ouf de littérature, hein… s’aérer un poil plus, considérer que les traducteurs de l’anglais sont en général bien meilleurs que ceux de l’américain, et de toute façon, vous n’en avez pas besoin, vu vos gênes patronymiques. Amicalmement.
Jean-Bernard de Marotiri,
Inquiet. Vous m’inquiétez. Je vous trouve bien dépressif, mon ami, et d’une logique bien fluctuante : ça ira mieux à Noel ?…
Dès que j’ai su que venait de naître « le Parti de la Banlieue », lancé aujourd’hui à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour « défendre le multiculturalisme » et « prendre les problèmes de la banlieue à bras le corps », j’ai décidé de créer une ligne de burqa résille pour donner envie de porter ce vêtement élégant.
« Présent sur l’ensemble du territoire dans un an », son leader Abdel-Malik D. espère une « montée en puissance » du mouvement dans la perspective des « prochaines échéances électorales françaises ».
Excellente nouvelle pour les antiracistes. Nous avions Charia4Belgium, bienvenue à Charia4France !
Ha l’ambassade elle est bien… Le Maréchal a raté quelque chose !
Sergio pensez-vous que nous collaborions à un état-gère qui nous échapperait et partant l’idée d’un totalitarisme revêtant de nouveaux habits ferait figure de fantôme, nous serions comme des enfants innocents et incultes qui iraient par le monde des marchés cotés, des infiltrations par voie de conseil d’administration récolter des bonbons comme bénéfice à tant d’insouciance et de bons sentiments?
On ne peut pas tous se décliner Aymon-Marie-Joseph-Thierry-Alain de Rochechouart de Mortemart…
P’tain ! un Parti des banlieues !
(… comme si on avait pas assez d’incapables actuellement …)
Si Sharia4France passe à Porquerolles, appelez-moi SHLOMO MALEK JC !
@17.09, Ferait pas plutôt partie de la descendance des Quatrebarbes plutôt que des La Rochefoucauld/Rochechouard Mortemart ?
« Selon une tradition, non prouvée par actes, ce patronyme pourrait être issu du surnom « Quatuor barbis » donné à Pierre de Montmorillon en 1087 par Alphonse VI de Castille. Il aurait rapporté quatre têtes d’émirs vaincus en combat singulier, suspendues par leur barbe à sa selle d’arçon…
Morituri Nanard dit: 31 octobre 2013 à 17 h 33 min
Il aurait rapporté quatre têtes
Ha là faut dire c’est du boulot, et du bon !
Mon rêve, pour un cheval d’arçon….!
@ Il aurait rapporté quatre têtes
connaissait pas l’art des fractales
« Nicolau à vélo » : oui ben un jour Don Camillo il y était, à vélo, et alors des abusifs ont voulu essayer de risquer leur peau à propos de la soutane et des rayons ou encore autre chose, donc ça n’a pas rigolé du tout ! Oh non non non…
Je vais me présenter aux élections municipales sous la bannière « Parti des Banlieues ». Multiculturiste, je suis…
Porquerolles, c’est la banlieue de Hyères Les Palmiers !
Votez Schlomo Malek Georges-Edouard JC…. ça a de la gueule.
La main de Joseph Castorp
bouguereau, il y a assez longtemps, avait mentionné l’idée qu’il avait eu d’écrire un roman un peu baroque qui se serait appelé « La main du zouave de ma soeur ».
Le thème parvenait à être émouvant sans être racoleur.
« Des silhouettes familières et des figures légendaires resurgissent dans le décor, celles de Carvalho en Otelo, de Spinola-le-monocle, d’Eusébio-les-buts, de Nicolau à vélo, tandis que la guerre coloniale en Angola n’est jamais loin en toile de fond. On boit des godets de vinho verde et des petits coups de jeropiga, on savoure des pastel de nata. »
Ça sent l’vécu.
C’était une époque où les lycéens français parlaient portugais: « un mouvement apartidaire »…
« La main de Joseph Castrop dans la culotte du Goncourt Prize », s’écria Passou, tentant vainement de se libérer de l’étau intellectuel des Joyeuses Commères de Drouant !
..le premier roman ou vous êtes embedded xtrème.. »vous êtes l’annulaire de la main de ma soeur qui s’enfonce profond dans le fion du zouave »..jicé il aurait kiffé..mais voilà je ne l’écris que sur souscription..je rajouterais « vous avez payé pour être l’annulaire qui s’enfonce profond..etc.. » samuel becket sera fait chocolat..bien sûr lassouline pourra toujours dire « je n’ai pas payé pour en être »
u. dit: 31 octobre 2013 à 18 h 00 min
« Des silhouettes familières et des figures légendaires resurgissent dans le décor, celles de Carvalho en Otelo, de Spinola-le-monocle, d’Eusébio-les-buts, de Nicolau à vélo, tandis que la guerre coloniale en Angola n’est jamais loin en toile de fond. On boit des godets de vinho verde et des petits coups de jeropiga, on savoure des pastel de nata. »
Ça sent l’vécu.
Ha oui y a rien sur Lanzarote Houellebecq a pas participé alors ?
« en être »..du doigt qui s’enfonce..évidemment
Ça sent l’vécu.
t’en es..
pastel de nata
ha c’est bon..tiède..juste aprés une pipe espagnol..la frontière est pas loin
pour Heraclite vu par Conche, demander à JC. il est incollable sur le sujet (de coeur)
les pastel..eh ben je sais les faire..tu les mets au frigo la veille..hop tu glisses au four..tu reviens au lit..20mn..juste le temps non ? c’est pas dur
c’est un peu pareil que la tarte flamande dirait phil..c’est vrai c’est tout pareil..en plus petit
le monde c’est la flandre en plus petit
« pour Heraclite vu par Conche, demander à JC »
Volontiers, mais prenez la file !
(… toutes les fois où votre technicienne de surface vient chez vous nettoyer vos saletés, parlez lui d’un fragment commenté par ce merveilleux Conche. A début, rejet poli. Au nième fragment, elle vous rembourse ses gages… De joie !)
elle vous rembourse ses gages… De joie !
vdqs..et dsk ?
» l’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant » (René Char)
Note to self: Heraclite d’Ephese – Ottoman ou un truc dans le genre
Bougereau dévoyé,
Les amours ancillaires m’ont toujours paru excessivement marxistes … J’ai la plus grande admiration pour les travailleurs, encore plus pour les travailleuses*
*il y a 344 salauds, sauras-tu dire quel est…
Le pastel c’est laidhorrible. D’abord c’est pas pastel du tout, ensuite c’est comme les bois en musique faut immédiatement ouvrir le feu sur l’instrument pire que l’amiral Somerville…
Sergio….!
du Guérande ou rien
banana split,
l’histoire des Turcs (puis Ottomans) en Anatolie commence vers le XIe siècle de notre ère — ils sont originaires des steppes d’Asie Centrale. Héraclite n’était donc pas Turc, d’Éphèse certes, mais pas Turc.
Vous avez raison. Les frontières et délimitations territoriales concernent si peu les hommes
Donc déjà c’est pas « traduit en anglais » qu’y faut dire, mais « traduit en globish ». Parce que, notablement, notoirement, l’anglais du vice-consul et pour les vice-consuls, il est loin mais loin. Donc c’est pas en tant que langue de l’Angleterre qu’on utilise ce patois mondial mais justement, en tant que mondial plein de patois comme le pidgin entre autres qu’on parle en Terre de Baffin et au Balouchistan.
Mais alors ces gars-là, du globish, ils ont bien un PC une académie une alliance une sorte de Drouant comme Passou, avec une langue pareille énorme qui occupe tout ils pourraient quand même lui trouver un nom un peu plus décoratif, à cette langue…
ils sont originaires des steppes d’Asie Centrale. Héraclite n’était donc pas Turc, d’Éphèse certes, mais pas Turc
..alors que toi t’es descendant de jules et des hohenzollern hin rénato..
sergio il descent des vices platinés et de l’arbre a came
se tenir à carreau: any sweets?
http://www.youtube.com/watch?v=UBAJLe8A6nc
Laissez vous aller, John… Vraiment, croyez-moi, les dégoûts et les coloris, certes, mais faut dépasser, quand on est ouf de littérature, hein… s’aérer un poil plus (Quand même, JB)
Bien sûr, bien sûr. J’ai complètement oublié, en écrivant ça, que j’étais un fan de Handke, de Bernhard, de Tabucchi, de Jorge Amado et, bien entendu, de Borges, sans compter tous ceux que j’oublie, mais il s’agit de classiques contemporains. Mais je dois avouer que je ne suis pas vraiment attentif aux nouveautés en matière de littérature étrangère, même européenne, alors que pour la littérature nord-américaine, si. Il s’agit d’une curiosité immédiate, spontanée, qui certainement procède d’une sympathie profonde. Il y a une part d’irrationnel dans cette préférence, comme dans l’amour. Je me demande s’il y en a beaucoup dans mon genre. Je pense que oui. Un grand nombre de lecteurs français sont comme moi, en état d’empathie avec la culture américaine (pas seulement la littérature mais aussi le cinéma, la musique, le jazz ). En France, nous avons l’Amérique au coeur, pour des tas de raisons, ce n’est pas le cas pour le reste du monde. L’Amérique (les Etats-Unis et le Canada) c’est notre famille, pas la Chine, pas l’Afrique, pas l’Inde, malgré tous les liens que l’Histoire a tissés. Le titre d’Assouline, qui fait certainement allusion à la littérature américaine bien plus qu’à la littérature anglaise, constate indirectement cet état de choses.
Nous avons l’Amérique au cœur…C’est beau c’est simple cependant il faudrait sonder l’opinion.
ponter les coeurs, quoi
bouguereau dit: 31 octobre 2013 à 19 h 12 min
sergio il descent des vices platinés et de l’arbre a came
Ha les arbres à cames Yoshimura ! Obligatoire, et même la sept et demie Honda était recommandée toutes les autres interdites… Les premiers moteurs DOHC c’était en bas-relief sur le cache-culbuteurs… Un Yoshimura ça valait bonbon, peut-être le quart d’une machine neuve !
les H2 ont vécu
place aux V2 quatre arbres
Vu le post de bouguereau à 19 h 11 min, peut-on déduire que Héraclite falsifia ses origines afin de cacher qu’il était un Turc en mission de reconnaissance, et que faute de cellulaires à la hauteur des enjeux géostratégiques, l’information que l’Anatolie était une terre viable n’arriva en Asie Centrale que vers le Xe siècle ?
question cruciale
19h38 mauvaise interprétation, je leur préférais les sud américains mais comme je ne lis plus non plus ou si peu que c’en est plus qu’insuffisant pour jeter un avis documenté sur ce point en revanche coté cinéma oui avec l’Australie.
candie dit: 31 octobre 2013 à 19 h 41 min
les H2 ont vécu
C’était spectaculaire, assurément, mais je me suis toujours demandé comment pouvait se passer un voyage, essence en permanence, probablement le pognon. Mais elle était belle, déjà, la ligne…
va pour une sinécure (sous les carreaux anglois)
http://a136.idata.over-blog.com/1/90/29/25/Arts/georges-de-la-tour-le-tricheur.jpg
plus probablement: tomate à tous les feux rouges
sapré rénato..yavé y’était abonné à sfr avant ta mère..qu’il dit dracul
une cure de ciné… la France non seulement ferme ses campagnes mais aussi ses cinémas, étouffement des circuits de distribution.
essence en permanence
admission compression esplosion echappement
Escapade, The End, remake et ainsi de suite
En France, nous avons l’Amérique au coeur, pour des tas de raisons, ce n’est pas le cas pour le reste du monde.
..t’as une mentalité de colonisé jean marron..tu palpes comme zouzou.. pour ça que t’es esclusif
imagine si jamais merkèle avait écouté le smartphone a obama.. »mouais » que répond zouzou..mouais..c’est signé au fer rouge au cul comme les bestiaux
une ode à Beefheart
http://www.youtube.com/watch?v=BU-vNpmjfsI
»mouais » que répond zouzou..mouais..
Hein?!
Vous nous fatiguez, Bouguereau. Personne n’ose le dire vraiment par respect pour on en sait finalement pas trop quoi, mais vous nous fatiguez; je me fais le porte-parole de plusieurs même si je n’ai pas été officiellement mandaté, j’estime que c’est de mon devoir d’intervenir.
une confidence D.;-) désolée de plomber l’ambiance. une chansonnette de rien du tout qui m’a fait pleurer toute cette journée. Les « forces en moi » sont épuisées depuis bien longtemps, et pourtant j’ai encore trouvé l’énergie de chialer:
http://www.youtube.com/watch?v=LsPiMIN4kn8
banana split, vous avez du connaître votre premier petting dans un drive-in, in a Ford.
Ce sont des immoralités qui nous sont parvenues contre notre gré et dont nous devrons payer le prix.
a drive-through, a Cadillac ; all wrong phil
D. dit: 31 octobre 2013 à 21 h 36 min
Quand grandirez-vous donc
Je sais pas trop… Pour l’instant c’est pas prévu…
ouguereau dit: 31 octobre 2013 à 20 h 05 min
admission compression esplosion echappement
Non mais dans le deux temps y a juste transfert et explosion, je crois ; la Kawa 750 H2 était bel et bien une deux temps, la seule bien sûr avec la 500 H1, et ensuite les 350 trois cylindres, dont la Motobécane.
M. Lieuvain se rassit alors ; M. Derozerays se leva, commençant un autre discours. Le sien peut-être, ne fut point aussi fleuri que celui du Conseiller ; mais il se recommandait par un caractère de style plus positif, c’est-à-dire par des connaissances plus spéciales et des considérations plus relevées. Ainsi, l’éloge du gouvernement y tenait moins de place ; la religion et l’agriculture en occupaient davantage. On y voyait le rapport de l’une et de l’autre, et comment elles avaient concouru toujours à la civilisation. Rodolphe, avec madame Bovary, causait rêves, pressentiments, magnétisme. Remontant au berceau des sociétés, l’orateur vous dépeignait ces temps farouches où les hommes vivaient de glands, au fond des bois. Puis ils avaient quitté la dépouille des bêtes ; endossé le drap, creusé des sillons, planté la vigne. Etait-ce un bien, et n’y avait-il pas dans cette découverte plus d’inconvénients que d’avantages ? M. Derozerays se posait ce problème. Du magnétisme, peu à peu, Rodolphe en était venu aux affinités, et, tandis que M. le président citait Cincinnatus à sa charrue, Dioclétien plantant ses choux, et les empereurs de la Chine inaugurant l’année par des semailles, le jeune homme expliquait à la jeune femme que ces attractions irrésistibles tiraient leur cause de quelque existence antérieure.— Ainsi, nous, disait-il, pourquoi nous sommes-nous connus ? quel hasard l’a voulu ? C’est qu’à travers l’éloignement, sans doute, comme deux fleuves qui coulent pour se rejoindre, nos pentes particulières nous avaient poussés l’un vers l’autre.Et il saisit sa main ; elle ne la retira pas. « Ensemble de bonnes cultures ! » cria le président. — Tantôt, par exemple, quand je suis venu chez vous… « À M. Bizet, de Quincampoix. »— Savais-je que je vous accompagnerais ?
(Suivi d’un dialogue décousu par le contrepoint d’un discours rhétorique. Très drôle)
D, je ne sais si vous « pensez ». Moi, fort peu, hélas ! Je n’avais pas compris grand-chose au billet sur « L’Humanisme numérique », et non plus aux commentaires s’y rapportant (?), dont ceux de hamlet, particulièrement abscons… ou trop difficiles pour moi.
Puis, pâles illustrations du collectionneur de collectionneurs dans le billet suivant.
Ici, une appréciation de plus (j’ai bien aimé celle de Laurent Mauvignier) touchant le « Confiteor » de Jaume Cabré, que j’ai lu sans en être épuisé.
Bonne nuit à vous, cher D.
…
…préfère,…rien dire sur ce coup,…hors-sujet,…
…la bécane gratuite, mais qu’est ce qu’elle doit se donner à travers champs,…
…
…bon, pour une cure de repos et rajeunissements après la couguar à l’horizontale démontée en puissance,…
…
…après Madame est servie,…de quoi se tenir aux lustres,…etc,…
…de source sure,…tout est dans le sujet bien asticoter et cuisiner pour ses fins à J’aime’s Bond pour madeleines,…etc,…
…
…comme il disait, t’est un ami,…alors tu à compris que pour rouler il faut en baver,…etc,…de la fiction étrangère traduite de l’anglais,…Oui,…
…
…c’est, un rien plus clair en » camera obscura « ,…tout dans le manche,…etc,…
…
« Et ce n’est pas à l’honneur du cinéma. »
(Passou sur Facebook, à propos de « La Vie d’Adèle »)
Disons que même la palme ne fut pas à l’honneur du cinéma : je ne me suis jamais autant ennuyé… et pas seulement ces sept minutes…
@D réponse accordée
pour le reste, froissé le papier soie de red shoes immortel, dans l’urne.
Fichez moi la paix.
D. c’est vrai que vous êtes drôle, vous avez gardé une âme d’enfant, c’est bien, je vous souhaite de la conserver encore longtemps, elle permet de bien dormir, comme dans la Montagne Magique, un livre où les personnages dorment énormément, les personnages de roman ont aussi besoin de dormir pour récupérer des forces, et pas faire trop de bourdes ou raconter des sornettes, chez Kafka ils ne dorment pas assez, ils ont même parfois peur de s’endormir, mais le pire c’est chez Dostoïevski, ils peuvent rester plusieurs jours entiers sans fermer l’oeil, et pourtant ils rient parce que le rire c’est comme les noix, il permet de produire de la sérotonine, c’est la grosse différence entre le russe et le portugais, le portugais rit peu, même quand il en a l’occasion, alors que le russe rit surtout quand il n’en a pas l’occasion, la Portugal produit très peu de sérotonine c’est même pour cette raison qu’ils ont inventé le fado, le monde laisse peu d’alternatives : entre fado ou sérotonine il faut faire un choix, le ministère de la culture portugais avait exigé du ministère de la santé qu’il ne rembourse pas les anxiolytiques et autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, pour ne pas faire disparaitre le fado ! ce fleuron de la culture portugaise, c’est vrai que vous êtes drôle D., vous avez un bel humour, l’humour des gens heureux, pas l’humour de ceux qui pensent que ceux qui répètent à longueur de journées que les hommes redeviendront poussière feraient mieux de balayer devant leur porte, non c’est là l’humour des malheureux, je n’aime pas cet humour, pas plus que l’humour juif à la Woody Allen, du genre « si tu veux faire rire Dieu parle-lui de tes projets », cet humour ne me fait pas rire, par contre j’aime bien votre humour, il est simple et vivifiant, comme les commentaires de Thierry Roland qui à tout prendre valent mieux que ceux du talmud, il ne faut pas se prendre la tête avec les questions métaphysiques, ces fous qui hurlent dans la rue « ça y est j’ai la réponse, posez-moi la question! », faut pas se prendre la tête, bonne nuit D., dormez bien,
Exact.
Ne pas jouer dans un monde joueur ? C’est s’enterrer tout vivant … Humanistes au cul pincé, réveillez-vous !
la hyène de porquerolles se croit drôle
pakistanais (M. Hafni ?)
—
Plutôt Md. Hanif, ancien pilote de chasse de l’aviation pakistanaise, formé à Rochefort, comme nombre de ses anciens collègues.
Mais aussi Mohsin Ahmid, Kamila Shamsie, Usma Aslam Khan…
la hyène de porquerolles se croit drôle
Il faut dire qu’en matière de haine, il s’y connaît ce petit troll rabougri et glavioteur!
« Observateur », quel pseudonyme !
Tsss ! Vieux corbeau déplumé, oui !
Pas l’ombre d’un raisonnement, pas la moindre once de jugeotte, une honte sur un blog littéraire.
Quelle misère que ces paumés sans cervelle !
U., j’ai vu votre réaction:
« L’affreuse bouillie raciste-antiraciste (c’est pareil) réclame un traitement similaire.
Ça éviterait à des associations atrocement identitaires (CRAN, Indigènes, et tant d’autres…) de promouvoir une politique racialiste tout en se couvrant du voile de « l’anti-racisme »… -avec le soutien de sociologues à la noix. »
Oui et quand on voit que la Garde des Sceaux a été prise pour cible de toutes ces petites haines recuites et déplacées sur sa personne, c’est bien cela qui mérite une réflexion de fond.
Il serait temps de dénouer le noeud gordien !
A quoi sert la littérature sinon à aider les hommes à vivre, n’est ce pas ? Lisons donc…
Mais dans un objectif clair : vivre dans ce monde le mieux possible. Et ce monde est fou, et le restera, s’amusant à avarier les plaisirs…
En Europe, ces prochaines années vont amener désillusion, pauvreté, chômage, émeutes, guerres de religion, peut-être même dé-démocratisation et tyrannie…
Dans ce contexte, il faut que nous nous entraînions tout de suite à tenir bon. Surtout nous, les hoplites d’Assouline. Par le rire, la moquerie, la dérision et le détachement. Pour ce faire, continuons à offrir des bananes aux négresses, des godes aux féministes, moquons nous des handicapés, des écologistes, des petits, des gros, des maigres et des nains, faisons tomber les vieillards qui ont le culot de marcher dans nos rues, encourageons les pauvres à dépouiller les mémères de leur collier de perles, poussons les fauteuils roulants dans des pentes entrainantes, votons socialistes, admirons les Laurel et Hardy de l’UMP, faisons confiance aux ringards du FN …bref … rions de nos futurs malheurs, si présents, si actuels.
Et n’oublions jamais de perfectionner notre capacité à tirer à l’arc pour défendre nos proches, nos voitures, nos coffres forts, nos étagères pleines de livres de sagesse inutiles… Bon pied, bon œil ! Et bonne chance à tous !
daaphnée merveille de la création, imaginaire stupéfiant, vous avez entièrement raison (((comme toujours!))) aussi n’est-il pas étonnant que les gueux attendent avec impatience vos reflexions de fond (hum) ((((le raciste de porquerolles pourrait (avec sa finesse et son humour binaires légendaires mais chuuut) ((((hum hum )))), vous donner un coup de main))) avec (chhhhhhuuuutttttt) la bénédiction de petit-u
En Europe, ces prochaines années vont amener désillusion, pauvreté, chômage, émeutes, guerres de religion, peut-être même dé-démocratisation et tyrannie…
votre clocher sera épargné (que demander de plus )
Vieux corbeau déplumé, oui !
Pas l’ombre d’un raisonnement, pas la moindre once de jugeotte, une honte sur un blog littéraire.
aaaah daaaphnée que de persicacité! Que de jugeotte!! on vous reconnaît bien là
« Quelle misère que ces paumés sans cervelle ! »
A qui le dites-vous!
[( juste au passage, U., quand dans l’article on cite Françoise Gil » « si on veut lutter contre la prostitution, il n’y a qu’une chose qui est condamnable, c’est le proxénétisme, la contrainte exercée par des mafieux ou par qui que ce soit. Tant qu’on fait l’amalgame sur les gens contraints et les gens libres, on n’en sortira pas ». »
On peut néanmoins se demander si à l’instar de la situation de l’esclave, l’esclave – la/le(il y a aussi des hommes qui se prostituent) prostitué a bien conscience d’être esclave .
Ce serait bien rassurant que ce soit le cas !
Et le cas des femmes qui se disent « libres » de se prostituer, laisse songeur !
Aussi ce distinguo « (l’amalgame sur) les gens contraints et les gens libres » me semble-t-il bien vain pour sortir de l’ornière.
En revanche, c’est bien le réseau du proxénétisme qui mérite toute la sévérité de la loi. Au bout de la chaîne, la prostituée (« libre » ou non) et son client, ne sont que les « ouvriers » de base d’entreprises très lucratives .. pas plus libres l’un de vendre sa viande que l’autre, en définitive, de la consommer .
N’y étant jamais allé, j’irai bien chez les putes, sujet d’une actualité brûlante, actuelle, où il nous faut prendre position.
… mais pourquoi faire ?!…
« votre clocher sera épargné (que demander de plus ) »
Rien ! dieu merci…
8 h 25 min
personne n’y avait jamais songé
@Le curé de Porquerolles…..
Ya de la curetaille à P? (et des p, aussi?)
Hamlet, je ne suis pas un enfant, j’ai plus de 53 ans, je suis adulte, mûr, intelligent, parfois génial et pour ce que ce qui est de mon âme, je m’en remets à mon Saint Patron. Ce que vous prenez pour de la fraîcheur est en fait, le produit d’un long raisonnement. N’oubliez pas que je suis un scientifique noyé par les nombres. Je suis diplômé en comptabilité.
Je suis aussi souvent, un homme de moralité galactique.
C’est peut-être la question de la dignité humaine avec les représentations que nous en avons, qui se pose .. Et concernant la/le prostitué et son client, ce n’est pas à la Loi d’autoriser ou interdire l’indignité à la prostitution.
C’est le rôle de la Loi, il me semble, degarantir la dignité des personnes en condamnant les profits tirés de l’organisation fructueuse de la prostitution.
Il me semble bien, que les lois existent déjà ..
Quand je vous lis, D+, je suis dédémoralisé !
Peut on être pute et digne ?
Bien sûr ! … et ça ne dépend pas de l’organisation fine du circuit de distribution…
Oui, on se le demande car tant d’aigreur ne peut que compenser un instrument aux dimensions inavouables ou tout à fait sans force.
Bien sûr !
Hé bien, vous voyez là que nous n’avons pas la même conception de la dignité humaine ..
D’ailleurs, l’appellation « ni pute, ni soumise » pour un mouvement qui se dit « féministe » – à quand, l’heureuse qualification de « masculiniste » ? – reflète ce même travers .
Au même titre que celui de « SOS racisme » .
Georges-Edouard Schlomo Malek von JC ….. dit: 1 novembre 2013 à 8 h 14 min
Ces pratiques, souvenir de notre histoire Française, les incoyables, les incoyables vous dis-je!
Mmmm … ce Georges !
« Bon pied, bon œil ! Et bonne chance à tous ! »
ou la vie derrière soi .
Daaphnée,
il est parfaitement inutile de légiférer relativement à la dignité, il serait plus opportun de créer des conditions propices au respect de soi.
D’un autre côté, l’on ne peut quand même pas nier à chacun la liberté de faire ce que bon lui semble de son corps.
Pour ce qui est du proxénétisme, l’application rigoureuse de la loi existante suffirait :
Pour quelles raisons, au juste, la dignité serait refusée aux putes dans l’exercice de ce métier utile ? …
il serait plus opportun de créer des conditions propices au respect de soi.
C’est bien ce que la société doit garantir, en effet !
Et pour finir d’enfoncer le clou, quand on crée un « ministère des droits des femmes » et que ce ministère, au sujet de la prostitution, pointe qu’il y a aussi des hommes qui se prostituent … un soupçon de lucidité, alléluia !
N’y a-t-il pas, là aussi, l’exemple même de l’impasse de cette façon de concevoir les choses ?
Je crois bien que si.
Devise de l’O.M. (Olympique Masculiniste): Droit aux putes!
Pour quelles raisons, au juste ?
Alors ça, Georges, après ce que j’ai dit .. il va de soi que je vous laisse vous servir de votre « raison » ..
C’est marrant : je croyais bêtement que « le respect de soi » était seulement une affaire strictement « personnelle » !
Quelle erreur ! Il est évident qu’un ministère régalien est nécessaire au respect de soi !
faudrait que la vieille daaphnée et jc soillent nommés ministres
Daaphnée,
le Ministère des Droits des femmes n’est qu’un gadget crée afin de jeter de la poussière dans les yeux des gens — si on commence à classifier les droits par genre, l’on n’a pas fini de rigoler.
Dans les faits, et à bien regarder, un gouvernement avec vingt ministres et dix-sept ministres délégués c’est une blague ou il est conçu pour soulever de la poussière. Les ministères régaliens sont largement suffisants ; pour les autres (p. ex. le Ministre du Redressement productif) des agences indépendantes du pouvoir politique seraient plus efficaces.
Mais ça aussi doit être un problème latin car l’Italie se paye 20 ministres et 37 vice-ministres et secrétaires d’État.
À titre de comparaison le gouvernement fédéral allemand compte 14 ministres et le Royaume-Uni autour de 25 ce qui ne leur empêche pas de fonctionner…
Vous ne croyez pas si bien dire, Georges!
Le « ministère régalien », comme vous dites, c’est le Garde des Sceaux !
Et justement, c’est lui qui se trouve être la cible de toutes les haines et frustrations …
Je vous laisse en déduire ce qui s’impose comme constat à savoir que dans notre pays, aujourd’hui, il y a en effet d’obscures tentatives pour démolir ce qui garantirait le « respect de soi ».
..
faudrait que la vieille daaphnée
Pauvre troll rabougri, glavioteur et sans cervelle, vous êtes vieille en plus !
Décidément, vous n’avez rien pour vous.
daaphnée vous êtes (((très injustement, jeunette que vous êtes )))visée
daaphnée vous n’êtes plus jeune
mais pour beaucoup de cebtenaires vous serez encore aussi irresistible centenaire que cinquantenaire
« Quelle erreur ! Il est évident qu’un ministère régalien est nécessaire au respect de soi ! »
Toujours à court d’arguments ce Monsieur cherche refuge dans une attitude qu’il tient pour humoriste, entre-temps il oublie mes bananes… ainsi va le monde…
Pardon ?
J’ai bien vu vos insuffisances à comprendre le phénomène, pourtant simplissime, de la projection. Bon, vous ne comprenez pas grand chose à fort peu.
Un peu désolant pour vous !
Passons, le sujet de la discussions était plus intéréssant que l’analyse de vos motivations trollantes ..
Un peu plus difficile, également.
Ceci expliquant cela.
Renato,
Avez-vous digéré vos bananes ? Etes vous juché sur votre citronnier préféré ? Allez-vous continuer à me traiter de « scientifique », de « con » ?
C’est cruel : j’aurais tant aimé faire artiste de variétés italiennes, ou de la photographie « d’art »… Bises !
Bises !
Non mais allo, quoi!
Daaphnée,
Vous ne me ferez jamais croire à la moindre utilité de la catastrophe guyanaise actuellement aux manettes de la Justice !
Et je confirme mes dires précédents: l’utilité sociale, humaniste, des putes est essentielle au fonctionnement de toute société … Si vous pensez que le métier est indigne, vous vous trompez : les putes ont droit à notre respect et à notre affection.
Restons concrets
Voici une camarade:
http://www.liberation.fr/photographie/2013/10/29/regardez-l-actualite_942876?photo_id=561946
Il est des matières invariables le droit et l’hypocrisie en sont. Le droit pour tous l’hypocrisie au cas par cas sans dépasser le seuil de proscription qui lui semble suivre une ligne sinueuse opportuniste, le droit et son application en simulacre et toile de fond pour garantir la souveraineté du décor des démocraties, affaire d’hommes corruptibles par définition.
Surtout n’y voyez pas malice, Daaphnée, mais il faut défendre ce métier capital, la puterie, attaqué au nom d’un concept fumeux du « respect de soi » qui ne s’impose pas à des femmes dont la dignité, et le dévouement, ne fait aucun doute …
A propos, puisqu’on en parle … je serai moins virulent à défendre les Sénateurs !
le droit et son application en simulacre et toile de fond pour garantir la souveraineté du décor des démocraties, affaire d’hommes corruptibles par définition.
Pourquoi ne brûleriez-vous pas papiers d’identité etc … Tout ce qui vous donne accès au Droit et à des droits, en ce cas ?
Vous m’aviez promis des bananes, Monsieur von JC, et je n’ai rien vu.
N.B., je vous traite pas de scientifique mais de pseudo scientifique, ce n’est pas la même chose.
Il faudrait vous documenter avant de bavasser : je ne fais pas de la photo d’art mais de la photo de touriste. Quant à « artiste de variétés italiennes » j’avais cru comprendre que vous donniez des cours à niveau de sous Aldo Maccione, je me trompe ?
« Pourquoi ne brûleriez-vous pas papiers d’identité etc … »
Il ne faut quand même pas trop lui demander : il cause, il cause, c’est tout ce qu’il sait faire…
La prostitution sera numérique ou ne sera pas pour ce qui restera visible, les éditions de chair et d’os seront réservées à une fraction qui ne roulera pas dans la fange et évitera le contrôle d’identité.
articule béré..
Chère Daphnée pour y avoir été confrontée je ne donne pas cher de l’application du droit, chacun son expérience, la mienne ne me dit rien qui vaille et m’a conduite à penser qu’affaire d’hommes faillibles et partiaux le jugement laisse la part belle, comment pourrait il en Etre autrement, à la subjectivité et aux caprices d’humeur et du psychisme des représentants de cette théorie appelée Droit. Et encore mon territoire en forme de confetti, je suis dans l’incapacité d’envisager la complexité des intrigues et rapports de pouvoir du pouvoir à la loi de la loi au pouvoir qui règlent les importantes affaires.
Restons concrets
Voici une camarade:
bravo, bien la peine se voiler la face derrière son dos !
.. de ..
C’est vrai, le Boug’, que Béré a du mal à articuler !
…
…@,…Daaphnée,…depuis ce matin,…le problème, c’est que d’avoir trop de putes, il ne reste que les laides pour la reproduction d’une famille seine respectueuse de la république,…
…
…les marquises entretenues,…en harem,…la goutte d’aristocrate qui fait déborder le vase plébéien,…de nos démocraties tout plein à deux balles,…
…
…avec ou sans la crise, » la diplomatie de connivence par Bertrand Badie & La société de connivence ou comment faire avaler des serpents à sonnette par Philippe de Villiers « ,…c’une autre vue sur ce sujet,…
…
…queue la fin justifie les moyens,…assuré le train de vie,…luxes et miroirs, tout n’est qu’ Ô dessus de la raison d’état,…l’économie de putes à l’exemple des états,…
…la morale, une diversion au frigidaire, pour conserver les valeurs destiné aux fours à broches d’impôts,…l’amour & la mort en déshabillé,…
…multiplier-vous,…il en restera toujours pour les boudins d’abrutis du terroir aux herbes-fines,…
…etc,…trop de laisser pour comptes au nom de la liberté pour en nourrir la dépravation foncière,…même la Suisse reste trop laxiste sur la morale,…vu ses dispositions pour le secret bancaire depuis plus de cinquante ans,…
…les vases communicants des usuriers d’Europe à deux balles dans l’oignon,…mis à part,…etc,…envoyer,…
…
bougue très honnêtement je n’ai pas suivi cette histoire de pétition, je crois que plusieurs courants y compris chez les féministes existent, ce serait bien qu’on cesse de torturer et briser les membres des filles qui renoncent à engraisser leur souteneur, que la sortie des circuits soient protégée et bénéfice de soutien, quelle tristesse d’envisager ces filles croisées le long de la route entre les mains de sales types à la merci de tous les pervers psychopathes et gros dégueu, je présume que pour celles-ci il ne s’agit pas d’un choix de vie ou d’une rallonge budgétaire qui leur permettrait de financer une piscine ou un sac Chanel.
Dans les faits, et à bien regarder
regarde zy mieux rénato au lieu de ballader les clichés loudringue de libertarien de rien sur les « pays latins » et les pays du nord..opposition nulle en ce domaine quand on y « regarde bien »..vas vas consulter les chiffres de l’ocde (part fonction public privé part emploi d’interet publique privé etc..) au lieu de t’interesser aux « titres » qui sont sans grand intéret..bref du mou d’veau
béré..c’est un sujet horriblement technique..c’est a dire qu’une volonté politique peut être trés trés facilement ruinée..suffit de regarder les pays d’europe qui on une politique « volontariss » en ce domaine, c’est estrémement « edifiant »..malheureusement que sur ce point..
en france la législation favorise les keufs et les prefet..ils ont tous les droits ou presque..et ça peut se défendre quand on a pas de politique sinon celle de pouvoir réagir vite a des petits avis de citoyens localement..alors régalien régalien..flic a tous les étages..c’est un sujet archi archi merdeux..un cas en popo
bérénice dit: 1 novembre 2013 à 11 h 16 min
Oui, oui!
Vous voyez la Dafnoque en robe noire et col d’hermine nous prescrire Sa Loi, boudiou on suffoque, on suffoque!
« Vous ne me ferez jamais croire à la moindre utilité de la catastrophe guyanaise actuellement aux manettes de la Justice ! »
JC a un faible bien connu pour rachida bien que ça soit pas lui le père parmi les huit ou dix autres élus
« l’utilité sociale, humaniste, des putes est essentielle au fonctionnement de toute société »
le droit d’être esclave..
en robe noire et col d’hermine
Et sous la robe, les bas (se) résignent…
Le droit d’être esclave …un peu comme le droit de n’être qu’un animal et de s’offrir consentant à la battue organisée par l’amicale des chasseurs dans un sauf qui peut, les gilets pare-balles adaptés à l’usage des adhérents de la société gardée qui va à la chasse sans perdre sa place.
Pauvre troll rabougri, glavioteur et sans cervelle, vous êtes vieille en plus !
aaah si vous saviez! chère lueur pensante mais aussi bellissssime et mode, enviée, jalousée par toutes les femmes, jeunes et vieilles, adulée par tous les hommes, jeunes et vieux, ce que vous dites est exact mais incomplet: il faut dire vieille pomme obèse, gaga, ridée, impotente, ne se déplaçant plus qu’en chaise roulante! je vous jure!
on n’attend plus que les citations ampoulées de mémère Ribouldingue, qu’on rigole un peu
Bérénice
JC est au service de la prostitution
Lire Daaphnée et renato rend JC sympa.
Un comble.
Rachida ? Elle fut un Garde des Sceaux aux multiples qualités : sexy, bandante, souriante, beurettissime, bien introduite en Cour, festive, courageuse, sortie du lot, amoureuse…
Ceci dit, ce ministère régalien est si peu important !!! La Justice ? AhAhAhAh !
@L’alliance des bienpensants,
Heureux de vous rendre ce service.
@ 12 h 01 min
pour JC le toutou à marine, zeu mal-pensance iz veri-veri-veri modern (cf le maréchal P et ses adeptes)
jc le reptilien fait sa crise aigüe
Animaux, animaux, enlevez-moi surtout tout ce que j’ai vu par les deux yeux, qui sont deux trous de honte juste pour sa gloire jetés sur lui! Dieu m’a mis au milieu de ces choses juste en sorte qu’on arrive pas à respirer dans l’espace à leur place. J’offre un bel anus à lui comme une histoire sans tête. Et je le crache et disparus. Et je vis Dieu qui me disait d’aller voir si j’y suis. Où peut-on se réfugier et trouver hors de soi un tranquille coin où être en quoi? Enfants des animaux, il n’y a qu’une scène au monde et elle est cachée parmi vous.
Le discours aux animaux.
Valère Novarina
Bérénice
« JC est au service de la prostitution »
N’en croyez rien, très chère ! Simplement, l’humanitaire va se nicher parfois en des endroits pourris, où la chaleur se mesure en degré Kelvin… et les personnels humanistes qui s’y consacrent ont le droit d’être estimés pour ces tâches ingrates.
Evidemment, si vous écoutez sérieusement les Nouvelles Religieuses qui prêchent le Vrai !
Gardez-le votre œil, Léon, il pourrait se révéler utile.
à plein temps que keupu commente jicé..il s’est trouvé une vocation
c’est certain rénato..vu qu’au pays des aveugles
bouguereau dit: 1 novembre 2013 à 12 h 15 min
jme permettrais pas béré..mais voilà keupu ose tout
Ci-gît Ange Ouvari, millième piéton fublé du nom, fils de porc-et-d’esprit, refils de Ixe d’Andrife, re-de Léonce de Jouxte et Bref, ci-gît l’homme de moi qui fut aujourd’hui tout défait en même temps qu’il est fait….
Animaux, animaux, quand j’habitais encore chez vos erreurs le pire des monde restait possible, mais aujourd’hui que j’ai détourné toutes nos idées d’un cours normau, me voici face à lui et à quoi, hué à dia, tendu vers lui! Nous avons été des millions dans l’espace, qui n’y avons pas tenu en place! Moi j’ai seul su. Tout le monde sauf moi était prévenu
Valère Novarina
Le discours aux animaux
Rien de nouveau sous le soleil..
« L’amor. Est-ce là le but du passage à l’acte prostitutionnel ?
Les sociologues s’imaginent tout expliquer avec, c’est le cas de le dire, une formule fourre-tout du genre : « Chez certaines personnes, il y a un désir de prostitution », ou bien : « un besoin de prostitution ». Mais ils ne comprennent pas où ça veut en venir.
A ce propos, il y a dans l’autobiographie de mon amie Sylvia Bourdon, L’amour est une fête, quelques passages hilarants :
« S’offrir une saison d’abattage tarifé, de putanat institutionnalisé, quel rêve ! C’est un des rares fantasmes que je n’aie pu encore incarner. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. J’ai vu Fellini-Roma, ce film extraordinaire, et une séquence m’a littéralement bouleversée : celle où l’on observe, dans un bordel enfumé comme une étuve, des grosses putes en train de faire l’abattage, à raison de quarante soldats par jour. La trilogie lit-serviettes-bidet ne manque jamais de provoquer en moi une euphorie quasiment spirituelle. Faire ça pendant quinze jours, avec une masse d’anonymes qui vous mettent des billets de banque, sur la table de chevet, me paraît l’une des manières les plus cohérentes d’atteindre l’infini.
« Je relançais tellement mes amis pour qu’ils me
trouvent une bonne maison qu’un jour, en Hollande mon pays de prédilection, patrie des machines-outils du sexe, du cinéma underground et de la liberté sous toutes ses formes —je rencontre Monique Van Clef, grande prêtresse du sadomasochisme, qui possède le plus beau musée des supplices d’Europe, et lui explique l’objet de mes préoccupations. Elle m’organise aussitôt un stage de formation accélérée dans un bordel de La Haye. »
Le bordel, donc, à nouveau lieu d’initiation, d’éducation, pour Sylvia, la prostitution fait partie des Beaux-Arts. Elle fait un stage au bordel comme, il y a quelques années, les militants maoïstes « établis » en faisaient à l’usine. Pas dans le même but, bien sûr…
« II me broute avec conscience, me besogne avec science, et se retire avec prescience. Il se rhabille et me pose des tas de questions, en postillonnant d’émotion. Il est persuadé que je suis une pauvre fille enlevée par de vilains maquereaux, droguée et battue pour travailler comme une bête. J’ai peut-être un enfant en nourrice dans une ferme auvergnate que je vais voir une fois par an, quand mon Prosper me le permet. Il est prêt à me sauver, il a des relations ; il interviendra. Je bâille d’ennui, le presse de redescendre, le rassure quant à ma présence libre et volontaire en ces lieux. Au bar, de nouveau, le patron me fait une sale gueule parce que j’ai tardé.
« Deuxième client ; mono-couille, maigre pitance, Speedy Gonzales de la décharge bazooka. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant : il a bu une flûte de champagne. Redescente, Au bar, les juments attardées attendent Godot en se limant les ongles ou en mâchant du chewing-gum. Moi qui rêvais d’un homme toutes les dix minutes, je suis servie. A deux heures du matin, enfin du nouveau : un contingent de militaires en permission se précipite vers nous. Je tombe sur le plus gros : j’ai dit à quel point la laideur, surtout celluliteuse, provoquait en moi d’enivrantes effluves d’obscénité. Il a de la gomina dans les cheveux, de l’or aux dents et des bagues aux doigts : mon idéal.
« […] Passer pour une pute de haut vol aux yeux d’un vieux commerçant comblait en partie mes vœux. Nous nous donnons rendez-vous à l’hôtel : là, je pouvais satisfaire mes envies de guêpières, de chaussures à hauts talons, de déshabillé affriolant dont on m’avait stupidement privée en Hollande. Je le regarde, il me contemple. Il n’en croit pas ses yeux, et il dépose tout de suite sur le traversin un billet de 500 francs. Il est très honoré de me voir, demande : est-ce que je peux vous appeler chérie ? Est-ce que je peux vous dire je t’aime ? Vous êtes très belle, vous savez. L’espace d?une seconde, ce vieil homme rabougri atteint le nirvana des amants. Le sexe, c’est ce qui permet à chacun d’être Cecil B. De Mille. »
En Cinémascope couleur !
En lisant ces lignes, on se rend compte que, pour supprimer le système prostitutionnel, il ne suffirait pas de supprimer le système capitaliste : il faudrait aussi supprimer l’imaginaire. »
Jean-Jacques Lebel L’ amour et L’ argent Stock 2 -Traversée de l’ institution prostitutionnelle 1979.
boucros la brute est déjà bourré
bouguereau dit: 1 novembre 2013 à 12 h 14 min
à plein temps que keupu commente jicé..il s’est trouvé une vocation
12h14, apéro, bouguereau bascule vers le côté obscur.
peintre de la vie quotidienne
12 h 20 min
ah les fantasmes des coincés..!
Tu admettras bouguereau qu’un Ministre du redressement productif n’a aucun sens car le prochain hôte de l’Élisée pourrait l’abolir. Tandis qu’une agence, indépendante des politiques, observerait l’environnement productif, pourrait intervenir avant le désastre et dans la continuité — sans s’arrêter en temps d’élection ni s’adonner à la poursuite du consensus et des voix…
para abrir tu tortuga:
sujetala con una mano, tirando de su caraparazon con la otra (asi la tortuga querada en posicion vertical) Sobre todo no tires de su cabeza!
« indépendante des politiques, »
renato va disjoncter à force de rêver
bérénice ça va?
« Tandis qu’une agence, indépendante des politiques »
renato
Wouarf le c.. !
Les bisounours envahissent l’Alsace.
Je vous assure david que l’on peut sortir d’un cul-de-sac — ou d’une impasse, si vous préférez ce mot.
http://direct-radio.fr/France-inter/Podcast/Fran%C3%A7ois-Morel/Le-billet-de-Francois-Morel
abre a boca do leo de modo a frazeres aparecer o periscopio. Coloca o sofa no segundo andar conforme indicado.
Pour le billet de François Morel c’est celui de ce jour…
Rions un peu dit …
Archaïque !
« Ministre du redressement productif n’a aucun sens »
Petite mégalo montebourgienne sans conséquence.
Appelle-le ministre de l’industrie et n’en parlons plus.
Hebe die gelangniszellentur hoch und setze de mini-bebop hinein, damit er das supergute pizaa-essen von mini-leo nocht storen kahn
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