de Pierre Assouline

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La République des livres
Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

Les controverses qui avaient jailli autour du statut de Yoga, le livre d’Emmanuel Carrère qui domina la rentrée il y a trois ans, avaient fait jaillir dans le débat une expression à l’allure inédite : « l’ellipse narrative ». On la retrouva tant sous la plume de l’éditeur Frédéric Boyer en défense de son auteur que sous celles de Carrère et de son ex-femme Hélène Devynck dans les lettres ouvertes et droits de réponse qui abritaient leurs mises au point et règlement de compte. Celle-ci ayant obtenu par contrat de pouvoir relire le manuscrit avant parution avait demandé et obtenu des suppressions de passages la concernant dûment surlignés au stabilo jaune. S’y conformant moyennant un certain nombre d’acrobaties stylistiques, l’écrivain avait rendu son texte encore plus hybride et fictionnel qu’il ne l’envisageait. Il avait créé des absences, des béances qui avaient entrainé des mensonges par omission quitte à ce que « l’ellipse narrative » rende le récit de sa vie entre Yin et Yang encore plus énigmatique.

Dans son Dictionnaire de rhétorique (Armand Colin, 2001), le lexicographe Michel Pougeoise ne se contente pas de recenser ce type d’absence d’un élément dans un groupe syntaxique complet – de La Fontaine à Ponge, les exemples ne manquent pas : il précise bien que l’ellipse est une figure de construction qui ne doit en aucun cas affecter le sens. Car il y a selon lui des abus commis par des ellipsomaniaques, perspective qui devrait charger un peu plus le dossier psychiatrique d’Emmanuel Carrère à Sainte-Anne.En 2007, du temps où POL était dirigé par son créateur Paul Otchakovsky-Laurens, le milieu avait été secoué par une autre affaire qui avait défrayé la chronique en opposant Camille Laurens et Marie Darrieusecq.

La première, auteure de Philippe (POL, 1995) reprochait à la seconde, qui venait de publier son nouveau livre Tom est mort (POL, 2007) d’avoir détourné une histoire tragique qu’elle n’avait pas vécue : la mort d’un enfant racontée du point de vue de la mère. Quelque chose comme le piratage du récit autobiographique de l’une à seule fin d’appropriation à la première personne pour le roman de l’autre ; et à cette occasion, elle forgeait la notion de « plagiat psychique », ce qui fit couler beaucoup d’encre. Moins un emprunt de phrases que de scènes à faire, de rythme, de climat. Et surtout un problème de morale, Camille Laurens jugeant obscène et racoleur le recours au pathétique quand on n’a pas soi-même vécu une telle épreuve. Peut-être la notion s’inscrira-t-elle durablement dans l’histoire littéraire. D’autres aussi, pas nécessairement chez Pol qui n’en exerce pas le monopole.

Ainsi, dans Interventions 2020 (Flammarion, 2020), tout à son éloge de Donald Trump, Michel Houellebecq salue particulièrement sa politique commerciale pour « sa fraicheur salutaire ». Késacko ? (expression plagiée sans psychisme du « Quésaco ? » trouvé dans L’Illustre Gaudissart de Balzac). En fait, Houellebecq se félicite de ce que Trump use du « délai de rétractation » pour déchirer accords et traités internationaux lorsqu’il pense que, finalement, il a eu tort de les avoir signés. Ce qu’avait fait Boris Johnson avec l’Union européenne. Voilà qui promet de beaux jours à l’Etat de droit dès lors que cet esprit déteindra inévitablement sur la société civile. Foin des contrats au nom de la « fraicheur salutaire » ! Déchirons-les !

Dans l’édition par exemple, cela promet de réjouissants débats et de beaux dégâts. Pas sûr que dans un premier temps les juges se satisfassent de plaidoiries renvoyant au houellebecquisme appliqué. Mais après, au train où vont les choses à une époque de confusion généralisée, qui sait… Le romancier Eric Reinhardt n’évoquait-il pas les bibliothécaires comme « des algorithmes humains », notion qui laisse rêveur mais peut connaitre une certaine fortune. En lecteur humain, mais pas trop, et assez peu travaillé par ma personnalité algorithmique, j’ai repris certains romans de la rentrée pour les lire l’esprit baignant dans une fraicheur que l’on pourrait qualifier de salutaire. Le cynisme y est partout tant le plagiat psychique des grands aînés peut y être facilement montré du doigt. Quant à l’ellipse narrative, il semble bien qu’elle fasse florès sous la forme de ce que les correcteurs d’édition, appuyés sur le Code typographique comme un juge de l’exécution sur son Dalloz, appellent de longue date un blanc, tout simplement.

(« Jean, vers 1948, photo de Saul Leiter)

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1 051 Réponses pour Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

Bloom dit: à

Ni rue Céline…

Pas de rue pour Drieu, Brasillach, Rebatet, Chardonne, Morand, Lambreaux, non plus que pour Henriot, Déat, Doriot, Hérold-Paquis, Luchaire, Darnand, Vallat, Laval ou toutes les fils de Pétain.
Car l’Histoire n’est pas écrite par les perdants, traitres à la Nation.
Ce qui n’empêche pas les tentatives de révisionnisme, autant d’occasions de rappeler la conjuration des félons.

D. dit: à

Une femme accouche sur le quai d’une gare en Seine et Marne : l’enfant aura un passe Navigo à vie ».

—> voilà bien l’une des décisions des plus stupide, démagogique, irréfléchie, inconséquente et au final inique.
Peut être même illégale, car il s’agit d’argent public.

D. dit: à

Stupide parce que s’il fallait récompenser un accouchement sur un quai de gare, ce serait à la mère d’en bénéficier immédiatement.
Démagogique parce que sensationnaliste auprès du public et des usagers qui attendent avant tout un service convenable et d’un tarif raisonnable.
Irréfléchie parce que la probabilité que l’enfant se trouve durablement ou définitivement hors de l’ile de France au moment de bénéficier de ce cadeau est loin d’être faible.
Inconséquente, parce que pouvant au contraire équivaloir à un non-perçu gigantesque se comptant en dizaines de milliers d’euros si l’enfant passe toute une longue vie en Ile de France à utiliser les transports en commun…
Inique pare que ce sont tous les usagers qui doivent être récompensés d’utiliser les transports en commun et non pas ceux qui par hasard naissent sur le réseau.

Pablo75 dit: à

L’autre jour, j’ai demandé à deux libraires (oui, deux en même temps) s’il existait une édition de Rimbaud complète sans appareil critique. Sans préfaces, notes et explications ennuyeuses. La réponse est non. Si bien que vous devez vous tapez la prose d’un quidam quand vous essayez de lire Rimbaud.
Damien dit:

Tiens, j’ai passé ma vie à lire des livres en zappant les préfaces, postfaces, introductions et notes à la fin du vol. sans me rendre compte que c’était une chose impossible à faire. Merci, Damien, de m’apprendre que quand on achète un livre, on n’a pas le choix: il faut le lire en entier.

Rosanette dit: à

@Rose
ce qui m’a alertée c’est un retard incomprehensible dans le paiement de ma retraite puis un refus de remboursement de la sécurité sociale
Apres moult errements téléphoniques j’ai pu repérer l’organisme responsable ,le repertoires des personnes physiques, situé à Nantes ,qui enregistre en temps reel les données des états civils et les communique a tous les services susceptibles d’être en rapport avec le défunt
j’ai obtenu assez rapidement une correction de ma situation,ce qui a eté fait pour les principaux services mais j’ai constaté que cela n’avait pas eté réalisé au niveau municipal lorsque j’ai constaté que j’avais disparu des listes electorales, point que j’ai faitalors rectifier.
Mais il restait encore des scories, car 6 mois plus tard on a demandé une declaration de succession ; alors avec les indications figurant sur cette demande, notamment le lieu de décès j’ai pu connaître l’identité de la personne avec laquelle j’ai ete confondue ,qui avait les memes nom et prénom que moi, née le même mois de la même année dans le meme département ,d’où la resemblance des numéros de sécurité sociale par lequel nous sommes enregistrés dans le repertoire , ce qui expliquerait l’erreur de l’employé qui a transcrit l’information fournie par l’etat-civil

rose dit: à

Alors Rosanette l’autre personne n’a pas été déclarée dcd, ou bien il y eu les deux ?

rose dit: à

il y a eu

Damien dit: à

« Tiens, j’ai passé ma vie à lire des livres en zappant les préfaces, postfaces, introductions et notes à la fin du vol. sans me rendre compte que c’était une chose impossible à faire. Merci, Damien, de m’apprendre que quand on achète un livre, on n’a pas le choix: il faut le lire en entier. »

Il y a des restaurants où le serveur vous apporte ce que vous avez commandé en mettant les doigts dans votre assiette.

Quand quelqu’un cite une phrase de Spinoza, ce n’est plus une phrase de Spinoza, c’est une citation. Le texte pur de Spinoza est souillé.

Moi, je comprends le souci des bibliophiles de trouver le livre original. Seule l’édition des « Illuminations » telle que Rimbaud l’a publiée permet de lire les « Illuminations ». Sinon, ce n’est déjà plus du Rimbaud. C’est dire si Rimbaud n’a pas été lu.

Pablo, vous croyez être cultivé et tout. Que nenni. Vous êtes un rustre qui lit, éventuellement, à aucun moment un connaisseur. Moi-même, je ne suis pas un lecteur authentique de Rimbaud — mais du moins en ai-je conscience. Je ne suis pas un prétentieux. Y avait un poète dadaïste qui disait, dans ce sens, que même Spinoza n’avait jamais lu Spinoza. On croit lire, ou avoir lu, ce n’est qu’une fumisterie, à laquelle beaucoup croient. Mais non, pas du tout.

Pablo, vous allez perdurer dans vos illusions ! Grand bien vous fasse ! Je me marre !

et alii dit: à

bergson:
« ans « L’ellipse : une difficulté majeure du troisième chapitre des Deux sources de la morale et de la religion », Ghislain Waterlot nous propose une attention originale au texte bergsonien. Bien que l’ellipse, si riche dans un dispositif artistique, s’avère peu recommandable en philosophie, Bergson la la critique et pourtant la pratique. Mais c’est qu’il faut déjà faire la part entre deux types d’ellipse : celle qui nuit au déroulement d’une démonstration en la rendant floue, illégitime donc, et celle qui se passe de l’encombrement inutile. Et encore faut-il distinguer de ce qui relève de la densité d’un style, qui concentre le propos, et l’ellipse philosophique légitime, qui sous-entend et supprime. Dans quelle mesure cette dernière est-elle nuisible, ou non, à la compréhension ? L’article analyse la question en s’arrêtant sur trois exemples significatifs d’ellipse dans l’ouvrage de Bergson, le premier identifié dans sa phénoménologie de l’expérience mystique chrétienne, le second relatif à ce qu’il écrit du Christ des Évangiles et le troisième à ce qu’il dit de la nature de Dieu. Selon Ghislain Waterlot, une lecture fine de Bergson, attentive aux enjeux internes et au contexte externe, permet de surmonter, quoiqu’en partie seulement, l’opacité dommageable provoquée par ces ellipses. C’est à une vigilance constante et au développement d’une réflexion philosophique propre qu’elles doivent conduire le lecteur, plus qu’à la recherche de solutions interprétatives déjà contenue dans le texte. Parce que la philosophie et, partant, la lecture de Bergson « n’a pas sa fin en elle-même » (p. 200). Nous retiendrons cette ultime proposition de Waterlot comme un dénominateur philosophique commun des dix articles.
https://www.actu-philosophia.com/frederic-worms-et-camille-riquier-dir-lire/

Rosanette dit: à

@rose
elle a été déclarée décédée à l’état civil et la famille a fait les démarches utiles, notariales et autres, mais la transcription au repertoire a été inexacte et a diffusé l’erreur sur toutes les applications procédant de l’information à sa charge

Jazzi dit: à

Si vous avez été déclarée morte, Rosanette, votre homonyme a dû être considérée comme vivante et continuer à percevoir sa pension de retraite !
Il y a là de quoi inspirer le scénario d’une bonne comédie…

Jazzi dit: à

« Seule l’édition des « Illuminations » telle que Rimbaud l’a publiée permet de lire les « Illuminations ». »

Rimbaud n’a rien publié de son vivant, Damien.
C’est « sa veuve », Verlaine, qui s’en est chargé !

rose dit: à

C’est stupéfiant Rosanette cette histoire !

Jazzi dit: à

Elle aurait pu assister à son enterrement, rose, brrr !

Soleil vert dit: à

Je reviens à l’ellipse.
Lors d’une rediffusion récente dans Rembob’INA d’un des Maigret interprétés par Jean Richard (« Mon ami Maigret »), Patrice Leconte faisait remarquer la lenteur des réalisations d’époque. Il incriminait l’absence d’ellipses.

FL dit: à

Rimbaud n’a rien publié de son vivant, Damien.

Il a publié « Une Saison en enfer » à compte d’auteur. Personne ne l’a lu. Le reste effectivement c’est l’oeuvre de Verlaine. Heureusement qu’il était là. Très beau travail d’éditeur. Collations des textes, articles dans les journaux, essais, relations avec les professionnels du livre.

Remarquable.

rose dit: à

Il y a qq jours, de JC, j’ai cherché l’original et ne l’ai pas retrouvé, y avait écrit un truc style

« La religion fait du bien aux malades mais ne les guérit pas. »
Drillon dit la même chose de la musique. Il parle de consolation mais pas de guérison.

FL dit: à

Il aurait pu laisser tomber Rimbaud, détruire les manuscrits.

Il aurait pu lui en vouloir.

Eh bien! non.

FL dit: à

Sans Verlaine Rimbaud n’existait pas.

FL dit: à

Tiens ! dès 1886 l’idée qu’Illumination est un anglicisme est déjà là. par contre il se trompe sur le lieu où se trouve Rimbaud. A dessein ? Ou bien il ment. Il veut le présenter sous son meilleur jour.

FL dit: à

* Par contre

FL dit: à

Il se trompe aussi – ou il ment – sur sa véritable activité. Rimbaud n’est pas devenu ingénieur.

FL dit: à

En tout cas l’édition est fort soignée.

FL dit: à

Par contre aucune séparation entre les Illuminations et les autres textes.

Verlaine n’est pas le plus scrupuleux des philologues.

Phil dit: à

des Maigret interprétés par Jean Richard

L’ellipse n’y est pour rien, c’est l’interprète qui est nul.

J J-J dit: à

@ Il y a là de quoi inspirer le scénario d’une bonne comédie…
… oui, dédiée à la théorie du chat de Schrödinger !
—-
@ Bravo WiM ! Souvenir !…
https://www.dailymotion.com/video/x7wim0a

Pourquoi n’avoir pas fait de CR enthousiaste à Perfect days ?… ou s’être arrêtée en si bon chemin, à l’arrivée de la nièce et de la sœur ?

FL dit: à

Un mot anglais plutôt qu’un anglicisme d’ailleurs.

D’ailleurs c’est plutôt un jeu de mot sur les sens anglais et français.

Janssen J-J dit: à

@ Il y a là de quoi inspirer le scénario d’une bonne comédie…

Anéfé, on verrait très bien une illustration de la théorie du chat de Schrödinger expliquée à la bureaucratie régnante face aux chocs de simplifications.

cf. Patricia Highsmith précisait de ne point confondre la peur avec l’angoisse. Avez-vous lu les Palmiers Sauvages de Faulkner ?

Je crois que l’Humanité a fait le meilleur papier, autrement dit, celui auquel j’adhère le mieux, Cyril. En voici à extrait pour le journal du blezzard, jzmn
—-
[Comment vivre ? La question wendersienne par excellence se trouve formulée on ne peut plus clairement dans « Perfect Days ». Ses deux heures pourraient même se résumer à la tentative d’une réponse, à travers le récit en détail de la grandeur et la banalité du quotidien. Retournant au Japon après le documentaire « Tokyo-ga » en 1985, Wim Wenders renoue avec la capitale à travers un angle quelque peu inhabituel et caché s’il en faut : ses toilettes. C’est dans celles-ci que le protagoniste, Hirayama, passe le plus clair de ses journées. L’homme grisonnant est l’une des petites mains qui tiennent propres les latrines publiques du quartier de Shibuya. C’est le dépouillement d’un quotidien réglé par un travail aussi indispensable que répétitif que choisit d’habiter la caméra de Wenders. Accompagnant les nuits et les jours d’un errant solitaire dans la lignée de tant d’autres chez Wenders, « Perfect Days » est loin de poser un regard misérabiliste sur ce prolétariat que l’on ne saurait voir. Bien au contraire : Hirayama incarne une sorte de philosophie zen, entièrement perméable à la vie telle qu’elle est et à ses petits riens – la cime des arbres, un standard américain écouté dans la voiture – quitte à délaisser tout examen des conditions matérielles de l’existence : l’absence de saleté dans un film de toilettes en est le symptôme criant. On peut sans doute voir dans le voyageur urbain incarné par Koji Yakusho, acteur incontournable du cinéma japonais, une sorte d’alter ego de Wenders lui-même. Le cinéaste va plus loin encore en faisant de Hirayama une personnification de la mécanique photographique, le principe de capture-révélation structurant l’alternance entre la vie diurne et de beaux rêves nocturnes en noir et blanc. Mais, à trop se laisser séduire par ses propres tendances contemplatives, « Perfect Days » prend le risque d’abstraire complètement son travailleur philosophique du réel dont il est censé révéler la poétique épaisseur].

Oui. Bàv.

Janssen J-J dit: à

argh, ce blog de merdr’ qui te coupe un message, en reprend un autre et te refout le premier.
T’as bonne mine avant d’aller te coucher sur ton futon et te préparer à repartir bon pied bon oeil au turbin, demain matin !

Bloom dit: à

Bonne nouvelle, il y a une vie après la mort…administrative.

Tu as compris, Franz K.?

William Boquet dit: à

@Bonne nouvelle, il y a une vie après la mort…administrative.

Tu as compris, Franz K.?

C’est qui K. ? Une recrue façon Goliath en catégorie poussin pour les fouteux qataris qu’on suppose pas trop regardants sur l’état civil ? L’état civil, l’état de droit, le principe de proportionnalité etc. … que de chimères passablement partagées ici, en occident ; pauvre de nous !

MC dit: à

J’ignore ce qu’est un skud (sic) mais je constate que ce qu’ on a nommé le « fessage de Marie Sasseur en place publique » sur la question Barrés n’a pas été sans laisser de traces. Comment peut-on proférer autant d’ âneries sur un auteur qu’on ne s’est manifestement pas donné la peine de lire? MC

D. dit: à

25 euros ! C’est vraiment inacceptable.
Comment parler de démocratisation de la culture dans ces conditions ?
Marchandisation, plutôt…

puck dit: à

welbec fait l’éloge de Donald Trump ?
il ne faut pas que les juges de la morale littéraire le condamne avant de réfléchir 2 secondes.
si Trump avait été élu en 2020 on aurait épargné 500 mille vies en Ukraine, plus les blessés.
la question est : vaut-il mieux un crétin qui évitent que 500 mille morts ou un autre crétin, avec sa bande de néoconservateurs débile, qui alimente un conflit qui aurait pu être évitable ou arrêté au bout d’1 mois, causant le mort d’1 demi million de pauvres types.

face à cette question, de nombreux jeunes démocrates pacifistes ont avoué que, comme ils en ras le bonnet des guerres des néoconservateurs, avec toujours les mêmes histoires de diaboliser un type en le faisant passer pour le nouveau Hitler, hé bern ces jeunes démocrates ont dit que si cela permet de sauver des vies ils voteront pour Trump si bien sûr les néoconservateurs et le complexe militaro industriel amércain n’a pas sa peau d’ici là.

du coup la fraicheur salutaire à welbec je le trouve limite salutaire si cela permet de faire changer les mentalité et d’arrêter de diaboliser les types qui bloquent la voie aux néoconservateurs.

après vu la quantité d’idiots utiles de va t en guerre attirés par l’odeur du sang et adeptes du procès moral diabolisant qui font le lit des néoconservateurs dans les milieux médiatiques et intellectuels en France c’est pas gagné d’avance…

Pablo75 dit: à

Toujours la même Pute Nazi-Bolchevique cette ordure de Puck…

rose dit: à

Belle critique sur Perfect days.
Manque la fascination pour cette ville tentaculaire.

JC..... dit: à

LUNDI 11 DECEMBRE 2023, 5h50

« Toujours la même Pute Nazi-Bolchevique cette ordure de Puck… » (Pablo)

Amis très chers, prenons exemple sur le nuancé Pablo dont la sincérité éclate au grand jour dans ses rapports à l’autre.

Comprenons, grâce à Lui, que courtoisie, civilité, finesse, nuance, élégance, ne sont que les masques d’individus brimés par une société mensongère, adepte de la dissimulation verbale.

Par les culs vérolés des naines woke en rut, parlons francs, camarades !

Marie Sasseur dit: à

@L’Apocellipse selon le Nobel de littérature 2016.

Le Nobel de littérature 2023 ne chante pas, il s’est présenté ( lui!) devant une assemblée pour recevoir son prix, avec une réflexion très intéressante sur le discours oral, et le langage écrit.

https://www.nobelprize.org/prizes/literature/2023/fosse/lecture/

rose dit: à

Très beau discours de Jon Fosse.
Merci.

rose dit: à

Continué le voyage au Japon. Mangé hier soir un ramen oyakata.

rose dit: à

Pleuré de bonheur à 7h30. Le moment miraculeux (oui) qui enclenche son changement de vie.
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-18-20-un-jour-dans-le-monde/le-18-20-un-jour-dans-le-monde-du-mardi-28-novembre-2023-2166504

Vers les 5’12s, il explique le passé de Hiroyama.
Chacun d’entre nous a pu s’imaginer un autre passé : c’est en ce sens que l’ellipse temporelle produit un ralentissement et non pas une accélération.
C’est que nous sommes plantés là, à attendre de comprendre et à vouloir savoir ce qui s’est passé.
Or, grand silence et grand bond en avant. Parfois, mais pas toujours, dans son immense bonté, l’auteur, le narrateur plus tard nous dira ce qui s’est passé, levant ainsi les hypothèses.
Mais ce qui compte dans le récit, c’est le fil de la narration.

rose dit: à

Hiroyama.
L’acteur a obtenu le prix de l’interprétation masculine à Cannes 2023.

rose dit: à

Hirayama

MC dit: à

Le malheur est que vous insultez au bas mot trois personnes distinctes, et qu’on ne s’y retrouve plus ,dans vos commentaires, MS!

Marie Sasseur dit: à

Ça fait plus de 10 ans que le dément mc  » milite  » sur ce blog, et presque autant que la nature de son son imposture a été démasquée. Le reste : du blabla.

Marie Sasseur dit: à

Anouk Grinberg

rose dit: à

« Anouk Grinberg, les amis du comédien « choisissent la cessité, l’indifférence, le déni pour sauver quelque chose de sacré » »

Je crois qu’ils choisissent la cécité.

Jazzi dit: à

« Salut les copains, et copines

Beaucoup sont décédés, ceux et celles qui sont toujours là sont appelé(e)s «les personnes âgées».
Nous sommes né(e)s dans les années 40-50-60.
Nous avons grandi dans les années 50-60-70.
Nous avons étudié dans les années 60-70-80.
Nous étions ensemble dans les années 70-80-90.
Nous nous sommes mariés, ou pas, et avons découvert le monde dans les années 70-80-90.
On s’aventure dans les années 80-90.
On se stabilise dans les années 2000.
Nous sommes devenus plus sages dans les années 2010.
Et nous allons fermement jusqu’en 2020 et au-delà.
Il s’avère que nous avons traversé HUIT décennies différentes…
DEUX siècles différents…
DEUX millénaires différents…
Nous sommes passés du téléphone avec un opérateur pour les appels longue distance, des cabines téléphoniques, aux appels vidéo partout dans le monde.
Nous sommes passés des diapositives à YouTube, des disques vinyles à la musique en ligne, des lettres manuscrites aux e-mails et Whats App.
Des matchs en direct à la radio, à la télévision en noir et blanc, à la télévision couleur, puis à la télévision HD 3D.
Nous sommes allés au magasin de vidéos et maintenant nous regardons Netflix.
Nous avons connu les premiers ordinateurs, les cartes perforées, les disquettes et maintenant nous avons des gigaoctets et des mégaoctets sur nos smartphones.
Nous avons porté des shorts tout au long de notre enfance, puis des pantalons longs , des pats d’eph ou des mini-jupes, des Oxfords, des Clarks, des foulards palestiniens, des combinaisons, et des jeans bleus.
Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.
Nous avons fait du patin à roulettes, du roller, du skate, du tricycle, du vélo, du cyclomoteur, de l’essence ou du diesel et maintenant nous conduisons des hybrides ou des électriques.
Nous avons joué aux petits
chevaux et aux dames, aux osselets et aux billes, au 1000 bornes et au monopoly, maintenant il y a candy crush sur nos smartphones
Et nous lisions…beaucoup
Et la religion de nos camarades d’école n’était pas un sujet…
Nous buvions l’eau du robinet et la limonade dans des bouteilles en verre, et les légumes dans notre assiette étaient toujours frais, aujourd’hui on se fait livrer les repas
Oui, nous avons traversé beaucoup de choses, mais quelle belle vie nous avons eu !
Ils pourraient nous décrire comme des «exannuels» ; des gens qui sont nés dans ce monde des années 50, qui ont eu une enfance analogique et une vie adulte numérique.
Nous avons en quelque sorte «tout vu» !
Notre génération a littéralement vécu et témoigné plus que toute autre dans toutes les dimensions de la vie.
C’est notre génération qui s’est littéralement adaptée au «CHANGEMENT».
Un grand bravo à tous les membres d’une génération très spéciale, qui sera UNIQUE. »

(Martine Vautrin Jedidi)

rose dit: à

Je crois qu’ils choisissent la cécité.

Ou bien la nécessité.

JC..... dit: à

POESIE D’ABORD…

Dans la mesure où, joyeusement, il nous est possible en République des Limaces de nous exprimer librement, je pose une question à valeur de réponse.

Les délicieux Verlaine et Rimbaud étaient-ils mariés devant Dieu et devant les hommes, ou bien copulait-ils entre eux hors contrat social, rebelles poet-poet indigènes, comme s’y emploient toujours la masse des hétérophobes françois ?….

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Une épigraphe-Un exergue

épigraphe 1. Inscription placée sur un monument, un édifice, pour en rappeler la date, la destination, l’auteur, etc. 2. Courte sentence, courte citation placée en tête d’un ouvrage, d’un chapitre.
exergue. 1. Petit espace réservé dans le champ d’une médaille pour recevoir une date, une devise,
etc. / Par métonymie. L’inscription elle-même. 2 . Abusivement. Citation mise en tête d’un ouvrage, d’un chapitre (on doit dans ce cas préférer « épigraphe »).

Remarque. Le petit Larousse et le petit Robert, dictionnaires actuels les plus courants, plus laxistes, acceptent qu’on emploie « exergue » au lieu d’ « épigraphe ». C’est fâcheux.

Bloom dit: à

« Jemand mußte Josef K. verleumdet haben, denn ohne daß er etwas Böses getan hätte, wurde er eines Morgens verhaftet. (…) »
Franz K.fka, Der Prozeß, Erstes Kapitel, erste Phrase.
Blöte Sau!

Bloom dit: à

Nous avons évité la paralysie infantile, la méningite, la poliomyélite, la tuberculose, la grippe porcine et maintenant le COVID-19.

Le Sida, connait pas?

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur Pablo 75 me tutoie. Je réprouve ces privautés.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn, Pas mal ce que raconte cette Martine Vautrin. Qui est-elle ?, je pourrais pmp reprendre le tout et m’objecter à chaque « prétendu » CHANGEMENT… Oui je vais faire l’exercice pour mon J. Int. (11.12.23}

@ On a cru changer d’époques, mais en réalité nous n’avons rien changé. Nous ne sommes ni n’irons jamais au Japon, à Tokyo, certes, vision d’horreur urbaine que personne ne nous imposera. En revanche, nous irons embrasser ce laveur de vitres et de larmes qui nous ressemble tant. Il est beau, soigné de sa personne, solitaire et silencieux. Il a choisi de vivre le possible, honnêtement et loyalement. Il est méticuleux et conformiste du rituel. Il lit beaucoup de livres, avant de rêver à sa journée. Il est généreux et bienveillant, toujours fidèle aux gens qui lui ressemblent : ceux qui ont besoin de le voir apparaitre régulièrement durant quelques secondes de leur vie, la bibliothécaire, les deux vieux du hammam, la propriétaire du bar et ses clients, veufs ou célibataires, des jeunes,… filles et garçons paumés face aux adultes ou confrontés à la difficulté de grandir, des fous, des dépressifs, des handicapés ou des cancéreux qui voient des ombres se noircir. Des arbres toujours là, aux feuillages sans cesse changeants. Lou Reed et Nina Simone les accompagnent sur cassettes, en attendant Bojangles à Tokyo. On dirait la disco d’Haruki Murakami. C’est toujours le bon moment pour les écouter, les découvrir, et Patti Smith aussi. Le personnage, retrouvant la quiétude de sa solitude, rit et pleure du bonheur d’être à sa place, et demain sera un autre moment. Bon ou mauvais, peu importe. Mais inchangé, et déconnecté, comme lui et tel que moij.
Bàv,
(il faudrait qu’E. voie ce film… Je le lui souhaite et la salue bien. Je crois qu’elle en serait bien heureuse. Car elle est attentive, cela ne fait aucun doute).

Clopine dit: à

Vu le doc sur Depardieu, entendu Grinberg…

J’ai plein de choses à dire… Bon, tant pis, j’y vais.

D’abord, Depardieu aujourd’hui. Ben il me fait irrésistiblement penser à ma petite enfance, plus précisément mes trois-quatre ans. Quel rapport, me direz-vous ? Eh bien, j’étais la petite dernière d’une fratrie relativement conséquente, et donc les adultes qui m’entouraient avaient une tendance à me « considérer », voire même à « s’attendrir » (la « dernière !!! »). J’obtenais des succès considérables, on éclatait de rire à chacun de mes « mots d’enfant », mes grimaces amusaient, si j’arrivais avec des vêtements « boutonnés en menteur » je captais l’attention, bref, la fifille quoi. Et puis, vers 3-4 ans… J’ai ressenti comme un changement : j’avais beau faire tant et plus le pitre, j’avais beau virevolter et déformer mon visage, à la place du succès, j’obtenais désormais comme une lassitude agacée. Et des « arrête de faire le singe » que je recevais, assez éberluée parce que je n’étais pas capable de comprendre pourquoi ce qui avait fait mon succès me valait désormais la disgrâce. Je crois que je ne suis pas la seule à avoir connu et témoigner de ce « passage » (Dans Doris Lessing, il me semble, y’a un passage là-dessus ?), mais je voudrais dire qu’il est, à mon sens, assez inévitable, et surtout bienvenu. Parce que les enfants-singes doivent cesser de l’être, s’ils veulent grandir.

Depardieu, à mon sens, est resté un enfant-singe. Ce qui faisait son « charme », cette aptitude à bousculer les codes bourgeois et à introduire fort crûment ce qui était tu, se retourne désormais contre lui, et il doit en être tout-à-fait sincèrement étonné. On l’applaudissait, ce « sacré Gérard », sur le plateaux. Ses blagues – toutes de l’ordre, si vous me permettez, de la « saillie », voilà qu’on ne les trouve plus si drôles que ça… Si vous y ajoutez la croyance, beaucoup plus répandue qu’on ne le croit si on lit un peu d’ouvrages sur le sujet, que pour la majorité des hommes « un doigt dans la chatte » ce n’est pas un viol, puisqu’il n’y a pas eu de pénétration par le sexe ni d’éjaculation, vous comprenez l’incompréhension qui entoure l’affaire d’aujourd’hui (« je connais Gérard, il est tout-à-fait incapable de violer qui que ce soit, il respecte les femmes ») -et je suis bien persuadée que si Depardieu se « contente » de faire fonctionner ses mains en lieu et place de son sexe, c’est qu’il doit être, à mon sens, aujourd’hui parfaitement impuissant, au sens physiologique, mais qu’il cherche à se le cacher ainsi, d’où les assertions comme quoi sa bite pèse deux kilos, bref. Mais son érotomanie manifeste dans le documentaire (à savoir cette obsession sexuelle, comme un personnage de Balzac, n’est-ce pas dans la cousine Bette qu’il y en a un, de vieillard pathétique, comme ça ?), si elle nous est pénible aujourd’hui, était pourtant ce qui faisait son succès… Mais Gérard, bloqué par ses valseuses, n’a pas fait comme moi petite, qui a bien dû, la pression sociale autour de moi aidant, sortir de mon rôle d’enfant-singe. Gérard, ce mastodonte, n’a jamais su grandir…

Je voudrais dire aussi que je rejoins Anouk Grinberg, aussi, sur un point : à savoir que moi aussi j’ai participé au truc. Combien sommes-nous à avoir tacitement adhéré à toutes ces soirées où le « bon copain » fait rigoler toute la table avec ces blagues grivoises ? (et ici même, tenez). Et quand je dis « toute la table », les femmes, les filles incluses. Soit rires mi-gênés, mi-scandalisés, soit envie d’être « à la hauteur » de ces messieurs, n’empêche que c’était bien eux à qui l’on décernait la médaille de l’humour.

Bien sûr, dans l’opinion publique, il va y avoir des haussements d’épaules agacées, des soupirs, des « merde on ne peut plus rien dire », des yeux au ciel (« on en est là ! »). Mais pourtant, si vous y réfléchissez deux secondes… Si ces hommes à l’humour si décapant affirment pourtant résolument qu’ils sont « du côté des femmes », qu’ils sont les plus grands défenseurs de leurs droits et qu’ils approuvent sans réserve leurs prétentions à l’égalité, alors ils devraient se dire que si l’on bien le droit de faire des blagues de cul pour que les gens rigolent, on doit avoir aussi le droit de ne PAS rigoler à ces blagues de cul… Un peu comme Bombardier avait le DROIT de ne pas souscrire aux propos pédophiles de Matzneff (mais il était encore un peu tôt, n’est-ce pas, et on était en France, pays natal d’un Depardieu, et d’un DSK…)

Enfin, ceci (ce conseil de visionnage) pour Sasseur et Jjj entre autres, qui peut, si ça vous intéresse, vous donner une idée où en est la réflexion contemporaine, sociologique, sur le sexisme ambiant. On pourrait croire qu’il s’agit de l’opposé de Depardieu, puisqu’il s’agit ici d’examiner les thèses d’un de ces hommes « déconstruits » qui veulent à tout prix s’écarter du modèle de Papy Depardieu. Mais pourtant…

C’est donc sur you tube. C’est un chercheur qui s’appelle Grégoire Simpson et qui, avec un humour patent, fait de la pédagogie sociologique. Cherchez les deux vidéos où est examiné le cas de Ben Mévert (un homme « déconstruit »)…

J J-J dit: à

Je crois que Depardieu a changé au cours de sa vie. Il est impossible qu’il ait été ce qu’on en dit aujourd’hui, au temps ou Barbara, Duras, ou Deneuve l’adoraient et continuent à le faire, y compris post mortem…
Moi, depuis son amitié avec Poutine, il me débecte… Qu’il se soit comporté « depuis toujours » comme un porc avec les femmes, ce n’est pas à moi d’en décider. Et certainement pas à marie sasseur de la rdl non plus, à qui, jusqu’à plus ample informé, il n’a pas « mis son gros doigt de pute ». Ce sera à la justesse d’en décider, pas au tribunal de la rdl qu ne se résume pas ms@mitout.org
Bàv,

JC..... dit: à

Cher Charoulet, être tutoyé par un mammifère supérieur du niveau de l’ami Pablo, c’est le signe d’une vie réussie ….

Réjouissez vous !

Bloom dit: à

Tokyo, certes, vision d’horreur urbaine que personne ne nous imposera.

Qu’en savez-vous, n’y ayant jamais mis les pieds?

Bloom dit: à

De mon ami Philippe, qui vit entre Itabashi, Tokyo & la région parisienne.

« Qu’il m’apparaisse, comme aujourd’hui, triomphant dans la clarté lumineuse de l’aube ou silhouette mystérieuse dans le rougeoiement des feux crépusculaires, le Fuji-san enchante mon horizon quotidien. Si, de temps à autre, il se voile pudiquement de brume, c’est pour mieux surgir de nouveau en majesté à ma fenêtre. »

Janssen J-J dit: à

oups… @ CT, quand j’ai posté mes deux bafouilles, je n’avais pas lu la vôtre… Intéressante, comme toujours. Sauf que je n’admets pas d’être assimilé à Sasseur. Merci d’EPBN à l’avenir…, même si j’aurais bin envie de devenir vulgaire à son égal, alors je vous dirais simplement en guise de bonne journée, que je vous emmerde (un brin)!
et Bàv (du gentil JJJ…, seulement quand il le veut bien)…

Janssen J-J dit: à

@ rBL, sur « vision d’horreur urbaine », celle de la caméra de WW, qui conforte mes préjugés. Mais que me reprochez-vous au juste, heureux globe trotteur rBl…? On m’a naguère proposé une invitation à conférencer à Tokyo, et j’ai dit non. Lost in translation, je m’asphyxie rien qu’à y percevoir le trafic et les conurbations bétonnées antisismiques, je n’y peux rien…, c’est comme ça.
Amicales salutations à Ferrier et à la masse d’écrivains japonais que je pratique depuis toujours avec toujours la même ferveur… Tiens, je m’avise à l’instant n’avoir jamais lu aucune écrivaine de ce pays (hormis Han Suyin, mais était-elle japonaise ?). Pourriez-vous d’ailleurs m’en conseiller une, bien traduite en français, si possible. Merci, LCE. Bàv

et alii dit: à

juste pour dire bonjour:c’est marrant que vous les superlexicalement branchés et cool, vous parliez de »viol » et pas de stealthing
bonne journée

Jazzi dit: à

Un bien long commentaire pour nous dire que Depardieu, contrairement à toi, n’a pas grandi, Clopine ?

JC..... dit: à

SCIENCES POT

Violences conjugales réciproque, voilà une union de compléments nécessaire à toute belle complicité.

Curieux de tout, cela ne me déplairait pas d’en savoir plus sur les pratiques violentes, données et reçues, par les élites ridicules de ce Club !

Bref, j’en ai marre de battre mes compagnes à l’ancienne, méthode Abélard…je l’avoue, un peu de fraicheur renforcerait la haine conjugale !

et alii dit: à

voilà pour tenir:
En effet, l’ashwagandha a pour réputation de faire baisser l’anxiété et le stress, d’améliorer les capacités cognitives, voire d’aider dans la gestion du diabète et d’améliorer l’endurance à l’effort.

et alii dit: à

yoga et houellebecq
vous entendez se transmettre de bouche à l’oreille des traitements pour yogi :attention!
Lors de son troisième passage, son état s’aggrave. La patiente souffre alors d’une anémie et d’une possible hémorragie gastro-intestinale. Hospitalisée, la patiente subit une batterie d’examens invasifs qui échouent à déterminer l’origine de ses symptômes.

Ce n’est que quelques semaines plus tard, au terme d’une énième consultation médicale, que la patiente apporte une information qui va mettre la puce à l’oreille du corps médical : celle-ci déclare prendre des médicaments ayurvédiques quotidiennement depuis plus d’un an pour traiter sa stérilité.

Un taux de plomb très élevé
Le diagnostic est posé : la patiente souffre d’une intoxication au plomb liée à son traitement ayurvédique. Elle présente en effet un taux de plomb dans le sang très important (55 µg/dl), alors que le taux normal est inférieur à 2 µg/dl,

La patiente cesse immédiatement son traitement ayurvédique pour démarrer une thérapie par chélation, qui vise à désintoxiquer son organisme en le débarrassant de ce métal lourd. Sa plombémie a diminué et ses symptômes ont disparu.

L’intoxication au plomb affecte gravement l’organisme. Elle peut entraîner des lésions irréversibles sur le cerveau, les nerfs, les reins, le foie, le sang, le tube digestif et les organes sexuels. Chez l’enfant, elle peut causer de graves dommages au système nerveux en développement.

et alii dit: à

et un peu d’âme:
C’est un muscle caché dont personne ne parlait… jusqu’à ce que le yoga colonise le monde du mouvement et que les routines anti mal de dos fleurissent côté réseaux sociaux.

« Vous n’imaginez pas le nombre de patients qui viennent me voir pour une lombalgie chronique en me disant qu’ils ont un problème de psoas » note Grégoire Gibault, alias Major Mouvement (@majormouvement). Le kinésithérapeute le plus sympa des réseaux sociaux consacre un chapitre complet de son livre Major Mouvement : le grand guide pour soigner vos douleurs, (Ed. Marabout) à ce muscle clé, victime de bien des idées reçues.

rose dit: à

plus laxistes, acceptent qu’on emploie « exergue » au lieu d’ « épigraphe ». C’est fâcheux.

Je plussoie.

Mise en exergue c’est mise en valeur.

C’est plus proche de prolégomène que de épigraphe.

Épigraphe est à distinguer également de dédicace, destinée à remercier souvent.

et alii dit: à

bio et BD
« Le Retour du capitaine Nemo ». sur le monde
le chien de MACRON aura aussi un livre pour NOEL!

Bloom dit: à

Philippe n’est pas Michaël Ferrier, mais ancien Consul général de France à Kyoto et Pondichéry avant d’ambassader dans le Pacifique. A la retraiute aujourd’hui, il a le loisir de passer du temps avec sa femme japonaise (dont il a pris le nom, hark ye, feminists of all ilk!), de pérégriner pedibus des semaines durant sur les sentiers de pèlerinages bouddhiques et de jouer de la cornemuse dans le très sérieux Tokyo Pipe Band.

Deux bonnes auteures japonaises contemporaines, selon moi, à mille ‘shaku’ des Murakami et autres Oe.

– Mieko Kawakami: Seins et Oeufs /De toutes les nuits, les amants

– Sayaka Murata: La fille de la supérette (« Keiko de 5 à 7 »)

BàV

Bloom dit: à

‘retraite’ suffira

rose dit: à

Avec Emma nous avons raté Le règne animal. Sauf s’il se met à repasser.
Je pourrais essayer Perfect days.

Dans la longue liste, réelle, vous avez oublié les enfants ; celui qui, assis sur lés toilettes, a perdu sa maman. Et un autre je crois qui précède. Il les regarde avec beaucoup d’affection.

Bloom dit: à

Notes de voyage de Phil J-K

Ohenro jours 3 et 4
Hier était une étape de liaison, selon la terminologie du Tour de France, puisqu’il n’y avait aucun temple à visiter et que la journée à été entièrement consacrée à la marche. L’occasion de longer longuement la mer par la petite route 23 qui épouse parfaitement les méandres de la côte, avant de bifurquer vers l’intérieur des terres et de suivre la nationale qui ceinture le sud-ouest de l’île. En quittant à l’aube la péninsule de Yokonami j’ai observé les flots sous le soleil levant en me remémorant, ce qui est resté ma madeleine japonaise, la scène que je chéris du film « Voyage à Tōkyō » où le magnifique Chichū Ryū, assis habillé d’un simple yukata sur les hauteurs de sa ville d’Onomichi, s’évente dans la touffeur de l’été en regardant l’aube se lever sur la mer. Seul le ronronnement d’un navire perce l’air épais. Cette scène est d’une grande simplicité et d’une grande tristesse, le personnage ayant perdu son épouse et sa famille s’étant délitée dans les mutations socio-économiques du Japon d’après-guerre, mais elle surgit toujours à ma mémoire quand je pense à l’été japonais.
Au bord d’un chemin, l’épave d’une voiture envahie de végétation. Une plante a intelligemment grimpé le long de la carrosserie, longé le pare-brise puis pénétré sous un joint pour coloniser l’habitacle, se créant toute seule une serre où s’épanouir. Allégorie du monde futur, d’où l’humanité aura disparu et où nos ruines et nos épaves seront, juste retour des choses, les proies de la nature. Découvrir à ce sujet les incroyables dessins de l’illustrateur japonais Tokyo Genso, qui décrivent les quartiers emblématiques de Tōkyō sans humains et complètement livrés à la végétation. Le résultat est bluffant et donne à méditer sur l’impermanence. (…)

rose dit: à

, et demain sera un autre moment.

Sa nièce fait une chanson de ce qu’il lui dit lorsqu’ils sont tous deux à vélo :
« Maintenant c’est maintenant et demain sera demain. »

Janssen J-J dit: à

@ r^z. Telle que je la connais, elle sera très déçue par le Règne ANimal. C’est un fort mauvais film. Les enfants… anéfé… c’st l’attitude de la mère qui m’avait crucifié, et le mépris qu’ont les bourgeoises japonaises pour les prolétaires, -bien sûr il y a la soeur qui se ramène en taxi pour reprendre sa fille et apporte des chocolats en guise de remerciements – un monument d’incompréhension sociale, si dense dans le film, et portant si présent chez les japonais, quand tu les vois en touristes à Paris, jamais ils n’essaieraient de regarder des gens différents d’eux, tu peux crever sur le trottoir, ils ne te verront pas –

@ rBl – Merci pour vos deux suggestions de lectures. Auriez juste pu éviter l’allusion à Oé et Murakami, qui vous pose certes le snobisme éclairé. Décidément, vous n’avez apparemment rien de commun avec le nettoyeur des toilettes publiques, vous non plus. Hélas ou tant mieux, du reste, nul n’est parfait… L’essentiel reste d’entretenir de bonnes relations d’amitié avec la diplomatie en retraite, cet autre monde qui a son utilité nettoyeuse, bien évidemment. Bàv,

rose dit: à

« Qu’il m’apparaisse, comme aujourd’hui, triomphant dans la clarté lumineuse de l’aube ou silhouette mystérieuse dans le rougeoiement des feux crépusculaires, le Fuji-san enchante mon horizon quotidien. Si, de temps à autre, il se voile pudiquement de brume, c’est pour mieux surgir de nouveau en majesté à ma fenêtre. »

Magnifique ! Merci Philippe.

rose dit: à

r^z. Telle que je la connais, elle sera très déçue par le Règne ANimal. C’est un fort mauvais film.

C’est votre point de vue.
Et d’Emma vous ne pouvez rien prévoir.
Même moi, elle me stupéfie.
Elle a une pensée propre, originale, intelligente et arrêtée. J’apprends beaucoup d’elle.

J J-J dit: à

J’ai également oublié cette magnifique femme black qui va faire pipi mais ne sait pas comment se rendre invisible en fermant la porte… (chiottes incroyables !)… Et d’évoquer tous ces gens qui lui demandent de dégager la place pour satisfaire à l’urgence de leurs besoins naturels… Nous sommes à leur place aussi, mais nous ne faisons jamais attention aux personnels des métiers de la propreté. (Sauf dès lors qu’une journaliste française se la pète au quai de Ouistraham).
Il y a aussi de la communication qui passe, dans le jeu du morpion avec l’émouvant thanks you final de la timide, sur le papier. Des haïkus ? Non point, seulement la vie de tous les gens de peu, des ratés de la vie quotidienne, les invisible du Japon comme de partout au monde, où les « dames pipi » disparaissent apparemment, mais demeurent bien réelles sous d’autres formes et dénominations, les petites mains encore nombreuses et désobligeantes appartenant au tiers état du tiers et du quart monde.
Wenders a vu tout cela. Il sait le voir. C’est un très grand cinéaste à mes yeux. Rien ne m’a jamais déçu, dans son cinéma à lui.

J J-J dit: à

@ vous ne pouvez rien prévoir. Même moi, elle me stupéfie. Elle a une pensée propre, originale, intelligente et arrêtée. J’apprends beaucoup d’elle ///.

Bien évidemment, je ne fais que vous charrier un brin. Mais pas elle. Chacun cultive sa cécité comme il le peut.
____
L’idée de l’enfant-singe… Faut-il la prendre comme une excuse absolutoire ?… L’enfant qui ne voulait pas grandir assis dans les toilettes, comme si la mère n’avait pas su où il était caché, et ce qu’il allait devenir si quelqu’un d’autre ne l’avait pas pris par la main et ne lui avait intimé l’ordre de grandir.

J J-J dit: à

@ JJJ – je m’avise à l’instant n’avoir jamais lu aucune écrivaine de ce pays

Quelle honte, la mémoire cracra… Pardon pour l’immense Yoko OGAWA !…

renato dit: à

C’est assez amusant d’entendre les nazis qui squattent le Kremlin raconter que les négociations entre Russie et Ukraine ne pourraient commencer qu’en cas de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine : ils sont plus kons que puck ces rebuts de l’humanité.

Jazzi dit: à

rose, Emma aimerait « L’Enlèvement » de Marco Bellochio, « L’Abbé Pierre » ou « Le petit blond de la Casbah » ?

Jazzi dit: à

Et sur Marseille, « Et la fête continue ! » de Robert Guédiguian, avec Ariane Ascaride.

Bloom dit: à

Auriez juste pu éviter l’allusion à Oé et Murakami, qui vous pose certes le snobisme éclairé.

Je parlerais plutôt de pluralisme, notion et réalité tangible que je considère comme nécessaire dans ses dimensions sociale, politique et artistique.
A ce propos, je me demande si le pluralisme existera un jour dans le monde arabe. L’espoir suscité un temps par les printemps arabes semble bien lointain…
L’ami Philippe est de retour sous nos cieux plombés & je me réjouis déjà à l’idée d’humer le parfum du rhum agricole hors d’âge dont nous régalaient souvent les représentants de la Réunion (région et département) qui avait le Pondichéry facile, la communauté indienne de l’île étant originaire de l’ancien comptoir.

rose dit: à

Merci Jazzi

On va envisager un se ceux-là, la semaine prochaine.

rose dit: à

un de ceux-là

Jazzi dit: à

Un beau mélodrame dont je n’ai pas parlé, « Le Temps D’Aimer » de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste.
Une histoire d’amour entre une ancienne jeune femme rasée fille-mère et un fils de famille homo, tourné en grande partie dans le Chateauroux d’Après-Guerre, où a grandi Depardieu…

rose dit: à

Ma mère que l’on enlève un enfant à ses parents, elle ne l’entendrait pas..Déjà, le mari qui n’ait pas sa femme (Tchaïkovski), cela l’avait dépassé. Dans ces cas de figures là, elle se penche à mon oreille et me dit « je ne comprends rien à ce film là. »

Dans ces cas là, en sortant, elle me dit « tu vois, moi je vais au cinéma pour me détendre ».
Elle avait aimé+++ Melle de Jonquière et aussi la suite d’Avatar de James Cameron.p
Pour la Strada, on avait eu trop froid et pour un polar avec de l’action, elle avait d’abord détesté pour ensuite adhéré au projet.
Ah, ce n’est pas si simple.

rose dit: à

parents, elle ne l’entendrait pas..Déjà, le mari qui n’aimait pas sa femme (Tchaïkovski)

Cela l’avait dépassé et de loin.

rose dit: à

mélodrame dont je n’ai pas parlé, « Le Temps D’Aimer » de Katell Quillévéré,

Il passe chez moi.

et alii dit: à

On ne dit pas un chef de cabinet,
On dit : une dame pipi.

et alii dit: à

quand même, on n’a pas dit que MARS était la « planète rouge »!
 »
Des scientifiques chinois construisent un robot-chimiste capable d’extraire l’oxygène de l’eau sur Mars
Le robot a été testé dans un environnement martien simulé et pourra un jour être utilisé pour contribuer à la survie de l’humanité sur la planète rouge.

Jazzi dit: à

« Il passe chez moi. »

Allez-y, rose.
En ouverture on a droit à des images d’archives rares de femmes rasées à la Libération.
Insupportable et édifiant !

Jazzi dit: à

Une autre critique positive sur ce film pour lequel je n’ai pas trouvé les mots…

« Cinéma & Littérature
Nadia Afanassi

Hello.. bien sûr les parisiens 😊vous avez vu PERFECT DAYS de Wim Wenders qui vient de sortir ..on ne raconte plus rien de l’histoire donc .L’originalité d’un thème abordé par Wim Wenders sur le travail d’un homme qui nettoie les toilettes publiques à Tokyo avait de quoi refroidir… mais la rumeur qui enfle justifie l’intérêt. Des toilettes publiques certes.. mais au Japon conçues comme des petits chefs d’œuvre d’architecture…où la dignité et l’élégance prévalent..bien loin de ce que notre pauvre culture propose.Et pour perpétuer ce qui se distingue de notre vision d assainissement du lieu …encore faut il un homme raffiné pour y contribuer…et c’est Hirayama..qui assurera l’exploit…Un homme de grande beauté dont le passé s évoquera discrètement ds le silence de la nuit …un homme solitaire dans une baraque en bois ..isolé dans la lumineuse métropole .. quasi mutique dont la vie structurée s’organise autour de son travail ..sa colonne vertébrale aussi ..et ses passions ..celle du soir où le livre le plonge ailleurs …celle du matin où il respire et salut le ciel …un homme de l’instant …vivant.. et toujours en lien avec la nature dont il s’imprègne ..non pas des bouleaux qui tournoient affolés qd Boris ailleurs se meurt sur le front de l Est …mais ici un arbre gigantesque et protecteur qui joue avec le soleil ..un ami au quotidien sur des photos …un univers paisible qu’il suffit de savoir admirer pour s’en inspirer et vivre…et puis le lien aux autres possible malgré tout ..sobre et réel. Une philosophie à rythme lent ..solide où 2 ombres qui se superposent doivent être un peu plus sombres …nécessairement.. car la répétition à craindre …celle qui serait figée s’il n’y avait des variations uniques à observer ds tout ces rituels …serait mortifere..un jeu d’acteur évidemment sublime pour donner à ce film original une telle intensité et avec lui on sourit aussi ..quand chante et Otis Redding et Patti Smith et Lou Reed…et je me remémore aussi la musique de Buena Vista Social Club…quel génie Wim Wenders .!!. »

et alii dit: à

adjectifs
 »
absolu » voir le monde coran
il n’y a d’absolu que la vodka

Janssen J-J dit: à

@ non pas des bouleaux qui tournoient affolés qd Boris ailleurs se meurt sur le front de l Est

merci jzmn de bien vouloir m’éclaircir cette ellipse, (à défaut d’avoir nadia sous la main).

et alii dit: à

excuse:j’ai inversé:
on ne dit pas une dame pipi,mais un chef de cabinet!

et alii dit: à

utile:
L’expression « useful idiot » apparut aux États-Unis pour la première fois en 1948 et ne fut attribuée à Lénine que plusieurs décennies plus tard. Elle a alors été utilisée dans un article du New York Times à propos de la politique italienne6. L’expression semble ensuite n’avoir plus été utilisée dans la presse écrite jusqu’en 1961.

Les détracteurs de la parenté historique de cette expression argumentent que le terme « idiot utile » n’a jamais été découvert sur les documents publiés de Lénine, et qu’il n’existe aucun témoignage direct de quelqu’un l’ayant entendu dire par Lénine7.

Néanmoins, il est confirmé que Lénine a parlé des sympathies gauchistes de l’Ouest en termes très péjoratifs. Dans une lettre du 10 février 1922 au commissaire soviétique des affaires étrangères Gueorgui Tchitcherine en négociation à la conférence de Gênes, Lénine écrivit8 :
wiki

Soleil vert dit: à

L’autre jour, j’ai demandé à deux libraires (oui, deux en même temps) s’il existait une édition de Rimbaud complète sans appareil critique. Sans préfaces, notes et explications ennuyeuses. La réponse est non. Si bien que vous devez vous tapez la prose d’un quidam quand vous essayez de lire Rimbaud.
Damien dit:

J’ai cru répondre aux critères, hélas non, « Arthur Rimbaud Oeuvres  » Club du meilleur livre imprimé en 1961, comportant 21 hors textes, photographies de l’auteur, de manuscrits avec quelques lettres et *malheureusement ?* une intro de 16 pages et une notice sur l’origine des poèmes (recueils Demeny, Blémont, Altman, copie Verlaine etc)

D. dit: à

On essaye de nous faire croire qu’un train Paris-Aurillac de nuit n’est pas rentable. A moi on ne me la fait pas.
Je ne vois pas en quoi les 50 000 euros récupérés en vente de billets n’arriveraient pas à couvrir les 40 heures de travail des 5 employés présents dans le train = 3000 à 4000 euros, cotisations salariales comprises. Comprenant le nettoyage préalable. La restauration étant assurée par un concessionnaire.
Coût énergétique en électricité : environ 15000 kW consommés en 8 heures soit moins de 2000 euros…
Cout d’entretien mecanique rame + voie = 15000 euros environ pour 450 km, en tablant sur 15 passages / 24h tous les jours.

Résultat : chaque train dégage un bénéfice de 20000 euros au moins.

Usagers, ne croyez pas ce que vous disent les médias. Aucune faveur ne vous est faite et vos billets achetés rapportent beaucoup d’argent. Y compris sur un train de nuit.

D. dit: à

Ah oui. Le prix d’achat de la rame ?
15 millions d’euros. Répartis sur 30 ans c’est environ 1300 euros / jour.
Sans compter qu’une rame en fin de vie a une valeur de casse (métaux) très conséquente. Que je n’ai même pas déduite…

D. dit: à

Tout le problème est qu’il n’y a que 150 places… alors qu’il en faudrait 400.
En effet avec 150 places, ce n’est pas rentable. Donc pourquoi ne pas ajouter 5 voitures et aller jusqu’à 400 places ?

Clopine dit: à

Jazzy, t’as raison, je suis trop longue. Je devrais faire dans l’ellipse narrative, ça me donnerait, va savoir, une fraîcheur salutaire…

(et puis, de toute façon, j’ai toujours préféré Dewaere à Depardieu, alors…)

Bolibongo dit: à

Depardieu érotomane?

Clopine, consultez-en la définition sur wiki, please.

D. dit: à

Oh oui oh oui. Une ellipse narrative…!

D. dit: à

Et alii, par quoi précisément était apporté ce plomb ?

Marie Sasseur dit: à

@ceci (ce conseil de visionnage) pour Sasseur .

No merci, pas concernée par ce féminisme des hommes deconstruits.
Bien au contraire, d’ailleurs un petit message personnel if by there, Simeon Ecart please keep on touch, hold the line, I woukd be pleased to offer you a place in my dream casting. Kind regards.

Ce midi, comme le Vieux Port etait envahi de taxis, me rendant impossible toute sortie de ville j’ai flâné un peu, l’air était si doux, et puis j’ai eu envie d’une pizza, ce devait être psychologique, ces histoires de classement m’avaient sans doute creusé l’estomac.
Depardieu , -on n’y échappe pas-, s’était invité à la table voisine, dans une conversation d »hommes.
L’un des deux convives detaillait par le menu, si on peut dire, le comportement de Depardieu sur le tournage du film – dans mon top 100 des meilleurs films- je vous le donne en mille; :  » Buffet froid ».
Un comportement d’ogre, littéralement : au repas toujours seul avec lui-même en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire il engloutissait un grand plateau de coquillages, dans un grand fracas de bruits pantagruelesques.
L’autre qui écoutait ce récit où défilaient Carole Bouquet, Balasko , les Blier, etc. , voulait du plus croustillant (et moi aussi, on sait jamais, un scoop est toujours possible…)
-Et alors c’est vrai ce qu’on raconte ?
Mais nada, il n’avait rien vu de louche, au pire c’était  » des blagues »…jamais Geraaard aurait pu violer.
Tout était normal donc…

Je me suis dit, si une étude de sociologie était a envisager, que tous ces crimes et délits sexuels devraient d’abord être recensés dans tous les domaines où la performance physique est un critère déterminant et commercial : cinéma, mannequinnat, sport, etc.

C’est frais

https://www.dailymotion.com/video/x5xkcv

Clopine dit: à

ben, pour moi, ça se recoupe ?

« érotomanie
nom féminin
1.
Obsession caractérisée par des préoccupations d’ordre sexuel.

2.
PSYCH.
Illusion délirante d’être aimé.

Clopine dit: à

Par exemple, le baron Hulot dans la cousine Bette est un érotomane… M’enfin, ce que j’en dis… Peut-être y’a-t-il un mot plus adéquat. Obsédé sexuel ?

lmd dit: à

J’examine mon exemplaire, Les Illuminations, Paris, Mercure de France, 33ème édition, 1936 ; pas la moindre préface ou note, qui dois-je insulter ?

Jazzi dit: à

Dans quel monde vivons-nous !

« Depuis la sortie, ce jeudi 7 décembre, du numéro de Complément d’enquête consacré à Gérard Depardieu, France Télévisions a annoncé son intention de suspendre la diffusion de tous les films dans lesquels joue l’acteur. »
https://www.epochtimes.fr/france-televisions-ne-diffusera-plus-aucun-film-avec-gerard-depardieu-sur-ses-antennes-2491863.html?utm_content=buffer93a4a&utm_medium=Social&utm_source=facebook&utm_campaign=epochtimesparis&fbclid=IwAR0tNCRLIyAtnTDsPYsg-SM56loWRTCmsB93SHA6j6pv13a_rMG5QRbhczs

Paul Edel dit: à

Oui Clopine! le Baron Hulot d’Evry est fastueux dans la luxure, mais je vous conseille « La Rabouilleuse » , excellent roman -un de mes préférés- car ici, dans la débauche provinciale on atteint des sommets ! Un vieux médecin vicieux recueille une fillette de douze ans, Flore, pour en faire l’esclave de ses soirées et de ses fantasmes libidineux.. sans arriver à ses fins.. dans ses plans de luxure(j’aime ce mot de « luxure »..) et il faut aussi noter que le fils ce de vieillard vicieux ,une fois décédé, aimerait jouir du même privilège érotique,mais là où l’affaire devient vraiment tordue c’est que ce fils Rouget est un parfait débile mentale ; et là Balzac manifeste le génie des ellipses, car il ne décrit rien des cabrioles et des curieuses galipettes que par des des phrases du genre : «  « elle le transforma en le plus caduc des vieillards ».. jusqu’au moment où la jeune fille Flore s’offre un gigolo et qu’un neveu survient , et hop balaie le gigolo, et marie Flore au crétin puis emmène Flore à Paris. Et là ça ne sera pas plus sympa car Flore est savamment corrompue, avec alcoolisme. Là Balzac fait très fort dans la descente en enfer d’une fillette.

Jazzi dit: à

C’est un remake de « Justine ou les malheurs de la vertu », Paul !

Samuel dit: à

Pourquoi le mal de vivre est sans remède ?

Samuel dit: à

Qui lit encore aujourd’hui André Maurois ?

Pablo75 dit: à

Étrange: quand tu tapes sur le bolchevique-nazi Puck, c’est le fasciste JC…. qui répond.

Le Pacte germano-soviétique a beau avoir 84 ans, il tient toujours…

Pablo75 dit: à

Monsieur Pablo 75 me tutoie. Je réprouve ces privautés.
Patrice Charoulet dit:

Ravi que Monsieur Charoulet réprouve mes privautés. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut jouir de la réprobation d’un crétin.

Bloom dit: à

Tirées du livre de Thérèse DELPECH, L’ensauvagement Le retour de la barbarie au XXIe siècle, (2005) deux réflexions qui me semblent toujours d’actualité :
« Nous (l’Europe) avons entraîné le monde dans nos guerres. Il nous entraînera dans les siennes »
« Comment intégrer des jeunes qui n’aiment pas la France dans une France qui ne s’aime pas ? »

Bonne soirée.

et alii dit: à

Illusion délirante d’être aimé.
de pouvoir -ou devoir -être objet de certaines préoccupations ou de désirs…

Pablo75 dit: à

je vous conseille « La Rabouilleuse » , excellent roman -un de mes préférés- car ici, dans la débauche provinciale on atteint des sommets ! Un vieux médecin vicieux recueille une fillette de douze ans, Flore, pour en faire l’esclave de ses soirées et de ses fantasmes libidineux.
Paul Edel dit:

Si Marietsasoeur a une syncope qui l’éloigne définitivement de cette République, on saura qui est le coupable.

Après Matzneff, Balzac pédophile !!! Et, cela va de soi, avec lui tous ses lecteurs…

Pablo75 dit: à

« Comment intégrer des jeunes qui n’aiment pas la France dans une France qui ne s’aime pas ? »

Si on tourne la phrase, cela donne: C’est normal qu’une France qui ne s’aime pas accueille à bras ouverts des jeunes étrangers qui ne l’aiment pas.

La France serait-elle le pays le plus masochiste du monde?

FL dit: à

Il y a une rue Balzac. Eh oui. Il y a une rue Balzac.

Ca va être de plus en plus difficile de trouver des noms de rue.

Patrice Charoulet dit: à

PLUIE.

A la radio comme à la télé, je suggère aux personnes chargées de la météo de remplacer « perturbation pluvieuse » par le mot « pluie ».

FL dit: à

> Qui lit encore aujourd’hui André Maurois ?

Tiens ça me fait penser que j’ai acheté le Bloc-Notes de Mauriac. Je trouve que ça a énormément vieilli. Ca n’a plus aucun intérêt.

Il n’y a qu’une seule phrase sur Barthes.

Comment passer à côté d’une époque.

FL dit: à

« Il y a inventé une catégorie particulière, celle de l’écrivain-journaliste. » Babelio

Ca ne veut rien dire. Colette faisait des articles.

Marie Sasseur dit: à

Il y en a un qui se dit  » volé « .

Volé de quoi ? de secrets de tournage ? Ou de célébrité ? De droits d’auteur ?
En tout cas, Moix avait raison, son film est un succès, mais seulement pour ce qui qui a été coupé au montage : Les ellipses

Il y a 2 ans :.

« Pour Yann Moix, son documentaire sur Gérard Depardieu en Corée du nord sera « un chef d’œuvre »
Publié le 28/10/2022 à 12h54
Mis à jour le 28/10/2022 à 14h49
Écrit par Bertrand Mallen

« Je crois que c’est un film extraordinaire, peut-être même un chef d’œuvre. » Yann Moix n’a pas peur des mots pour évoquer son propre long-métrage, pas encore sorti.  »
Plus loin :
« Et de fait, comme l’explique avec des mots choisis le réalisateur, Gérard Depardieu « ne s’excuse pas de vivre, il se comporte à Pyongyang comme il se comporterait à Châteauroux ». »

Tout l’accable ce sinistre Moix; on lui souhaite une bonne audience… à la mondaine.

Marie Sasseur dit: à

Ah non, 2022, c’était l’année dernière
Le film Gérard a Pyongyang été tourné en 2018.
Gerard fêtait ses 70 ans, c’est dégueulasse.

FL dit: à

« Libération » a bien publiée une bande dessinée sur Gérard Depardieu pendant plusieurs semaines.

Ca les a pas plus gênés que ça.

Ils ont des morales successives.

Pablo75 dit: à

Il y a une rue Balzac. Eh oui. Il y a une rue Balzac.
Ca va être de plus en plus difficile de trouver des noms de rue.
FL dit:

À ce rythme là, bientôt on va voir une Rue Patrice Charoulet ou une Rue Marie Sasseur (les deux plus grands Champions français de la Vertu et de la lutte contre la Corruption des Moeurs).

FL dit: à

A part l’histoire d’une femme en transition faisant le bien dans les rues de Séoul, je crois que plus aucune narration n’est plus possible.

FL dit: à

* je crois que plus aucune narration n’est possible.

FL dit: à

Comment ça se fait qu’avec leur passé ils passent pour des protecteurs de la veuve et de l’orphelin ?

Marie Sasseur dit: à

En France, les crimes sexuels ne sont pas jugés à l’aune de la morale et de la vertu, mais sur la base du code pénal.

Pablo75 dit: à

> Qui lit encore aujourd’hui André Maurois ?
Tiens ça me fait penser que j’ai acheté le Bloc-Notes de Mauriac. Je trouve que ça a énormément vieilli. Ca n’a plus aucun intérêt. Il n’y a qu’une seule phrase sur Barthes. Comment passer à côté d’une époque.
FL dit:

J’ai 1 ou 2 volumes de ses « Bloc-Notes », qui me sont tombés des mains à chaque fois que j’ai voulu les lire. Mais manifestement on a tort:

« Ce salopard de Mauriac écrit cette semaine dans son Bloc-Notes: “Si j’avais à recommencer ma vie, j’imagine une propriété d’où seraient bannis les seuls animaux que nous croyons être nos amis, le chien et le chat […] Je suis insensible à la prétendue amitié des chiens et des chats, animaux féroces, mais je ressens le bonheur de voir les animaux libres d’être heureux, je puis rester indéfiniment à regarder un couple de canards au bord d’une mare.”  »
(Jacques Brenner. Journal)

Marie Sasseur dit: à

En revanche le roman, oui c’est un roman,  » la rabouilleuse » de De Balzac est un roman à vocation morale, une morale de bon père de famille, lol, il suffit de lire la présentation qu’on fait De Balzac a Nodier, pour comprendre que le lire comme un voyeur qui se délecte du mot luxure , ça fait un peu pervers pépère.

Pablo75 dit: à

L’autre jour, après avoir cherché une date sur la Wikipédia espagnole, on m’a demandé si je voulais répondre à une enquête sur son fonctionnement. Je l’ai fait, et à la fin, à l’heure de demander des données sur moi (âge, études, etc), j’ai pu lire ceci:

« ¿Cuál de estas categorías describe su identidad de género? Seleccione todas las opciones que correspondan.

• Hombre
• Mujer
• Transgénero
• No binario
• Género fluido
• Una identidad no listada aquí (por favor, indicarla)
• Prefiero no contestar. »

J’ai répondu dans « Una identidad no listada aquí »:

« Pseudo-transgénero binario no fluido ».

Si c’est vrai, comme disent les ésotéristes, que l’Apocalypse doit arriver après une période de connerie universelle jamais vu dans l’histoire de l’Humanité, elle ne doit pas être bien loin.

Marie Sasseur dit: à

La rigueur morale de Balzac est d’ailleurs d’un autre âge. Je sais pas si certains ont vraiment compris de quoi il s’agit.
Dans le doute :

« À MONSIEUR CHARLES NODIER,
Membre de l’Académie française, bibliothécaire à l’Arsenal.
Voici, mon cher Nodier, un ouvrage plein de ces faits soustraits à l’action des lois par le huis-clos domestique ; mais où le doigt de Dieu, si souvent appelé le hasard, supplée à la justice humaine, et où la morale, pour être dite par un personnage moqueur, n’en est pas moins instructive et frappante. Il en résulte, à mon sens, de grands enseignements et pour la Famille et pour la Maternité. Nous nous apercevrons peut-être trop tard des effets produits par la diminution de la puissance paternelle, qui ne cessait autrefois qu’à la mort du père, qui constituait le seul tribunal humain où ressortissaient les crimes domestiques, et qui, dans les grandes occasions, avait recours au pouvoir royal pour faire exécuter ses arrêts. Quelque tendre et bonne que soit la Mère, elle ne remplace pas plus cette royauté patriarcale que la Femme ne remplace un roi sur le trône ; et si cette exception arrive, il en résulte un être monstrueux. »

https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Rabouilleuse

Les feministes vont s’en occuper, lol.

rose dit: à

 » Pseudo-transgénero binario no fluido ».

Si c’est vrai, comme disent les ésotéristes, que l’Apocalypse doit arriver après une période de connerie universelle jamais vu dans l’histoire de l’Humanité, elle ne doit pas être bien loin.

Morte de rire !

Pablo75 dit: à

la rabouilleuse » de De Balzac est un roman à vocation morale, une morale de bon père de famille
Marie Sasseur dit

Elle a bon dos la fameuse « vocation morale »… Balzac pouvait dire ce qu’il voulait de son roman pédophile, l’Église, elle, ne se trompait pas en l’incluant dans son « Index librorum prohibitorum ou ILP (Index des livres interdits) ».

C’est comme les godemichets à piles en forme de suppositoire allongé qu’on voyait dans les revues féminines dans les années 60 dans l’Espagne franquiste et qui étaient soi-disant des instruments de massage pour les jambes des femmes qui avaient des problèmes de circulation: ça ne trompait que les imbéciles.

Pablo75 dit: à

À propos de godemichets:

LE GODEMICHET DE LA GLOIRE

Un vit, sur la place Vendôme,
Gamahuché par l’aquilon,
Décalotte son large dôme,
Ayant pour gland Napoléon.
Veuve de son fouteur, la Gloire,
La nuit, dans son con souverain,
Enfonce — tirage illusoire ! —
Ce grand godemichet d’airain…

Théophile Gautier

Bolibongo dit: à

Jazzi dit: à

Dans quel monde vivons-nous !

On ne vous le fait pas dire!

Bloom dit: à

Tourner n’est pas jouer. Merci de respecter la citation cette regrettée politologue, qui fut, entre autres, commissaire français auprès de la Commission de l’ONU. Bien qu’atlantiste et néolibérale, il lui arrivait de penser juste, en tpus cas autrement mieux que les crétin.e.s qui sévissent aujourd’hui dans la presse & la télé Bolloré.

Illustration par l’extrême:
– Armand Rajabpour-Miyandoa, né le 21 mars 1997 à Neuilly-sur-Seine de parents iraniens non musulmans
– Amedy Coulibaly, né le 27 février 1982 à Juvisy-sur-Orge dans l’Essonne
– Mohammed Merah, né le 10 octobre 1988 à Toulouse.

rose dit: à

Une rue Jacques Drillon ?

Bloom dit: à

Le problème n’est pas qu’hexagonal – 3 des 4 terroristes du 7 juillet 2005 à Londres étaient nés en Angleterre: Hasib Hussain et Mohammad Sidique Khan, à Leeds & Shehzad Tanweer, à Bradford.

Cela dit, Drieu, Brasillach, Rebatet, Céline, Chardonne, Morand, Lambreaux, Henriot, Déat, Doriot, Hérold-Paquis, Luchaire, Darnand, Vallat, Laval, Pétain & cons saurs, traitres à la nation, coupables d’intelligence vavec l’ennemi, étaient nés en France.

Clopine dit: à

Bon sang, quel dommage que nous ayons besoin des uns des autres pour procréer ! S’il n’y avait ce détail, on pourrait bon mal à an cohabiter, d’autant que nous nous ressemblons tous et toutes comme deux gouttes d’eau. Une un peu déformée par la prééminence guerrière de sa bite, je vous l’accorde. Mais cependant, quand vous pensez à l’immense mansuétude dont les femmes ont fait preuve à l’égard de leurs compagnons, notez, elles étaient obligées, c’était elles qui procreaient, donc on va parler plutôt de faire contre mauvaise fortune bon cœur, on se dit qu’il n’y a pas de hasard. L’espèce humaine est en train de tuer ce qui l’a fait vivre, sa planète. Ben c’est peut-être parce qu’elle, toute puissante et dominatrice, n’a pas résolu ce simple problème : qu’elle est juste capable de tuer ce qu’elle prétend aimer. On rigole, pas vrai ? Mais ne pas oublier nos enfants. Je sais pas vous, moi je sais depuis quinze ans qu’ils nous accuseront, mais franchement, comment leur donner tort ?
,

Jazzi dit: à

A cet arrière-train-là, il va falloir sortir les cendres de Victor Hugo, qui jusque dans son grand âge pinçait les fesses de ses boniches, du Panthéon !

closer dit: à

Pas que dans l’Espagne franquiste, Pablo…Ces instruments de massages, soi-disant destinés à une relaxation musculaire innocente, étaient présents dans des pubs discrètes de la presse grand public en France.

B dit: à

Combien sommes-nous à avoir tacitement adhéré à toutes ces soirées où le « bon copain » fait rigoler toute la table avec ces blagues grivoises ? (et ici même, tenez). Et

Ah non, pas le genre du tout, je pars . Après, c’est peut-être une question de milieu mais je me souviens d’une nana qui me racontait ses folles soirées, nous riions mais ce n’était pas des blagues, c’était de l’authentique.

Jazzi dit: à

« Je pense des femmes comme Vauban des citadelles : toutes sont faites pour être prises. toute la question est dans le nombre de jours de tranchées. »
Victor Hugo

closer dit: à

« La cousine Bette », Paul, « La cousine Bette », plus originale, plus puissante que « La Rabouilleuse », un peu attendue avec les deux frères dans une classique opposition de l’arriviste et de l’idéaliste.

rose dit: à

Moi aussi je pars.

MC dit: à

Quoique ce soit bien elliptique dans les carnets intimes . « Cloche ». « Vu la Suisse », pour s’en tenir aux seins, il est vrai surreprésentés chez VH…

MC dit: à

Mais , Jazzi , si vous nous donniez les références de vos citations? De Banville à Hugo, les victimes sont nombreuses . Et pas toujours justifiées…

rose dit: à

Toujours au Japon.
Vu Voyage à Tokyo de Yasujirō Ozu.
Né en 1903, mort le 12 décembre 1963, à soixante ans, demain, cela fera soixante ans.
Lorsqu’il fait ce film, il en a cinquante.
Toute ressemblance avec personnes ayant existé serait purement fortuite.
Ce qui m’a fortement étonné est la modernité de ce film qui a soixante dix ans : il est d’hier.
Sans jugement et sans acrimonie, mais de manière extrêmement lucide, Ozu décrit la déliquescence d’une famille.

Seul, le couple parental tiendra sérieusement la route, mais, ne vous demandez pas pourquoi, lui a bu comme un trou, et sait encore le faire lors de retrouvailles avec ses meilleurs potes, a fumé et fume encore, mais c’est elle qui meurt : son petit cœur la lâche. Elle a eu trop d’angoisses existentielles lorsque son mari se noyait dans le saké. D’où son poids, mauvais pour le coeur.

La fille aînée qui entraîne le fils aîné, son frère, un couille-molle number one, se dispute l’ignominie : les gâteaux trop chers, les galettes ça suffit, et je me débarrasse de vous en cure thermale, jusqu’à réclamer la ceinture d’été et le kimono léger de sa mère à peine ensevelie : une sainte horreur.
Un fils cadet est mort à la guerre. Il a une femme admirable et aimante qui s’occupe bien de ses beaux-parents, avec une sincère tendresse.
Le second fils cadet reconnaît ne jamais s’être occupé de ses parents. Il n’a même pas eu la possibilité d’être présent avant le dernier souffle de sa mère.
Seule la fille cadette semble sortie du lot. Maîtresse d’école, elle semble respirer l’équilibre, et son affection pour la belle-fille de ses parents paraît le confirmer.

Ils ont eu cinq enfants : ce sont les seuls à tenir la route. On verra pour la dernière s’il y a espoir.

Les vieux encombrent.
Les vieux dérangent.
Qu’ils crèvent, nous dit Ozu.
La mère s’exécute.

Film splendide. Je reste au Japon. Mais ce soir, j’ai mangé deux sardines à la tomate.

rose dit: à

Jazzi dit: à
« Je pense des femmes comme Vauban des citadelles : toutes sont faites pour être prises. toute la question est dans le nombre de jours de tranchées. »
Victor Hugo

Je repars.
Il y a un homme, médecin, homosexuel, instagrammeur, écrivain, il s’appelle Baptiste Beaulieu, il a 38 ans, qui vient d’écrire un bel article « les hommes n’aiment pas les femmes ». Article plébiscité par les femmes.
Son prochain article sera « les homosexuels haïssent les femmes ». Pas de bla bla.

J’aime bcp cet homme : moderne, lucide.

rose dit: à

Dans Cadence de Drillon, très long passage sur Vauban et entre autres sur sa cohésion/entente tacite très étroite avec Louis XIV.
Passionnant.

D. dit: à

Prouti prouta.

rose dit: à

Réduire Hugo â cela, c’est identique à réduire Rimbaud à Verlaine. Qui d’ailleurs, lui-même, est un fort grand poète.

rose dit: à

Je ne ris jamais de manière obscène aux blagues graveleuses.
De surcroît, ma gravité est telle que je ne saisis pas lorsque J J-J me chine.

Néanmoins, je soutiens Clopine dans « les femmes nous avons une part de responsabilité ».

Patrice CHaroulet dit: à

Fausse victoire des oppositions. Sur le sujet de l’immigration, qui est plus opposé que le RN et LFI ? Ils ont voté en choeur! Quant à mon ancien parti, LR, il est venu porter l’estocade à Darmanin, qui n’est pas le pire ministre de l’Intérieur : quarante pour le rejet et deux contre. Les oppositions pavoisent.
Mais ce n’est pas un tsunami. Le Président et le gouvernement vont trouver moyen de surmonter cette difficulté, j’en suis certain.

JC..... dit: à

MARDI 12 DECEMBRE 2023, 8h06

Le Bain Turc

D’autant plus que, en cherchant bien, on peut trouver sous le tas de pétasses du harem l’Erdogan de l’époque, approfondissant sa connaissance du féminisme ottoman !

JC..... dit: à

BATEAU IVRE

Preuve est faite que la majorité n’est pas une majorité de gouvernement. Sèche tes larmes, mon pitchounet perdu !…

B dit: à

renato, explorer en classe les notions de trivial et sublime dans l’art aiderait-il à la distanciation peut-être nécessaire à certains élèves?

B dit: à

Charoulet le RN a rejeté le texte en raison de la régularisation, LFI l’a rejeté je pense à cause des mesures de renvoi’ (entre autres) dans les pays d’origine dans certains contextes. En tout cas, le Sénat a produit environs soixante modifications nécessaires au rejet, bel effort!

Bloom dit: à

L’usage du monde, selon Philippe JK.
Fin du pèlerinage des 88 lieux saints de Shikoku.
Manquent les photos okus belles que celles du site, qui feront l’affaire, nez-en-moins comme dit le Sphinx.

« Ohenro jour 32
Voilà, c’est fini, enfin presque car je marcherai demain jusqu’au Ryōzenji, premier temple d’où j’étais parti au mois d’avril, afin de « boucler la boucle ». Du moins mon pèlerinage est-il officiellement terminé puisque j’ai atteint le temple Ōkuboji aujourd’hui, sa 88ème et ultime étape, où l’on m’a remis, outre la calligraphie et les tampons habituels, le « kechigan », document certifiant que j’ai réalisé mon vœu selon la tradition bouddhiste. J’ai, dans la foulée, laissé mon bâton dans une boîte avec d’autres pour symboliquement rendre grâce de l’accomplissement de mon pèlerinage sans avoir eu à subir ni accident ni maladie. Il rejoindra ensuite un endroit consacré et sera un jour brûlé lors d’une cérémonie. J’ai eu l’impression d’abandonner un ami et je l’ai remercié de son soutien constant avant de lui dire au-revoir… Bizarre de ne plus l’avoir avec moi sur le chemin de mon auberge ce soir…

https://shikoku-tourism.com/fr/see-and-do/10088

Bloom dit: à

A l’Ecole d’art de Lahore, fondée par Lockwood Kipling, le père de Rudyard, il n’était pas rare que les modèles posent nus. Enseignants et étudiants savaient pertinemment que les « fondos » barbus en pyjamas pouvaient débarquer à n’importe quel moment et tout dévaster, fracasser des têtes et mutiler des corps.

Pour l’affaire qui nous concerne, solidarité totale avec les professeurs de ce collège. Il me semble qu’une virée citoyenne de soutien en masse pour montrer la détermination de la société civile et réaffirmer la liberté éducative serait de bon ton.
On attend l’appel des syndicats.

closer dit: à

Si Monsieur Charoulet en est certain, alors tout va bien…

closer dit: à

Il est choqué que RN et LFI aient voté ensemble.

Que Monsieur Charoulet dise franchement que l’opposition n’a pas le droit de s’opposer, puisqu’à chaque fois elle est bien obligée de rassembler des partis par ailleurs opposés entre eux…

Bloom dit: à

Le Shikoku par Philippe, encore:
« Moins qu’un document où la calligraphe a couché mon nom sous son pinceau, le kechigan représente pour moi une fenêtre qui va rester ouverte sur le monde que j’ai sillonné avec tant de bonheur et que je m’apprête à quitter. S’en échappent des hameaux endormis comme figés dans la brume, des forêts profondes peuplées d’esprits malins, leurs amies les montagnes, des ruisseaux chantant sur les pierres, des temples vénérables et des rochers moussus, des statues à bavoirs et de grosses cloches de bronze, les plantations du riz et ses moissons aussi, les sûtras psalmodiés dans les fumées d’encens, l’océan Pacifique qui rugissait parfois, les criques désertes et les ports assoupis, la mer intérieure et ses chapelets d’îles, les rires des enfants se rendant à l’école, en uniformes bleus, coiffés de chapeaux jaunes, les offrandes qu’on m’a faites et les sourires reçus, la fraternité des pèlerins et l’accueil des gîtes…. Des myriades de souvenirs déjà teintés d’une nostalgie qui n’a pas tardé à prendre ses quartiers. De quoi nourrir mes songes durant ma toute proche hibernation…. »

B dit: à

le kechigan

Tout ceci est bien sage, pur bonheur loin des nus qui défigurent nos musées.

Jazzi dit: à

Encore un effort Bloom pour être bouddhiste !
Je voudrais bien faire le pèlerinage des 88 lieux saints de Shikoku, si j’en avais les moyens.
En attendant, je vais refaire celui des pissotières de Tokyo avec Wim Wenders, car j’ai l’impression d’être passé à côté du film…

Paul Edel, Bloom, renato, avez-vous vu « Perfect Days » et qu’en avez-vous pensé ?

Bloom dit: à

Toujours se méfier de l’eau qui dort, B.
Mishima & ses tendances ne sont jamais très loin au Japon. Voir le film ‘Hospitalité’, que le Coréen Bong Joon Ho a copié dans son Parasite.

Jazzi dit: à

closer, tu es injuste avec Patrice Charoulet, qui a quitté son ancien parti de la droite républicaine à cette occasion !

« Quant à mon ancien parti, LR »

Bloom dit: à

Perfect Days, pour Lou Reed, c’est ce soir.
Prick Up Your Ears, de Stephen Frears, seul film où il est question de toilettes publiques, où Joe Orton va régulièrement tirer un coup avec ce(ux) qu’il y trouve.
Mémorable scène où lui et son amant Kenneth Halliwell baisent en regardant le couronnement de la Reine Elisabeth à la télé.
Halliwell lui fracassera ensuite le crâne à coups de marteau.

Les deux compères, surtout Orton, s’étaient amusés à griffonner sur les livres de la bibilothèque publique d’Islington (nord de Londres), réécrivant les noms des écrivains ou des oeuvres du canon: Shakespeare devenait‘Shoxbear’, Macbeth, ‘Mockbreath’, King Lear, ‘King Lour’, Goethe, ‘Goitre’), Aristotle,‘Arrispittle’.
De vrais sauvageons…

renato dit: à

Et si vous ne l’explorez pas en classe les notions de trivial et sublime vous le faites où, B ?

Jazzi dit: à

En pratique dans la vie, renato !

rose dit: à

Halliwell lui fracassera ensuite le crâne à coups de marteau.

C’est d’un joyeux !

J J-J dit: à

@ Jean Charoulet et r^z :

le sujet, c’est de nous mettre en capacité de faire en sorte que nous puissions trouver une solution après les fêtes, nous travaillons d’ailleurs à restaurer la confiance de celzéceux qui ont voté pour nous.
Bàv,

Bloom dit: à

rose, banal crime passionnel, comme on en trouve dans tous les couples, hétéros, homos, microzoonécrophiles (qui aiment les petits animaux morts) etc.
Sale engeance, l’homo sapiens/faber/loquens, surtout depuis le néolithique.

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