Un peu de la France
La page blanche de l’écrivain , ou plutôt son écran blanc, est un lieu commun de la pratique littéraire. Et même artistique et plus encore au lendemain d’un grand succès. On appelle cela la dépression post-partum, analogue à celle de la mère au lendemain de l’accouchement. C’est valable pour tous les créateurs. Woody Allen, qui est retombé en dépression la seule fois où ça lui est arrivé, a trouvé une parade dont il a fait depuis un système : au montage de son nouveau film, il travaille déjà à l’écriture du suivant. Ainsi il n’y a pas de blanc, dans sa vie quotidienne. Pas de respiration qui favorise la gamberge. Les écrivains devraient s’en inspirer. Ca leur ferait des économies de prozac, entre autres.
Cette angoisse, non de ne plus écrire mais de ne plus savoir quoi écrire, est au cœur du nouveau roman de Delphine de Vigan D’après une histoire vraie (478 pages, JC Lattès). N’ayant pas été enthousiasmé par son précédent livre Rien se s’oppose à la nuit, sur l’histoire de sa famille racontée à travers celle de sa mère bipolaire et suicidaire, je m’étais emparé du nouveau sans précipitation. Juste pour voir. J’avoue que j’ai été pris comme on peut l’être par un livre prenant, piégeant, accaparant. Du genre de ceux qui vous font rater des stations de métro. Ce qui fut le cas. Un bon test. Au début, on se dit qu’on a affaire à une autofiction bâtie sur un lieu commun du roman contemporain : l’impuissance créatrice. La narratrice est une romancière qui lui ressemble en tous points ; différents points de repère sont là pour l’accréditer : ses éditeurs etc jusqu’à l’identité de son compagnon, le journaliste François Busnel.
Une femme surgit soudainement dans la vie de cette femme : L., ainsi est-elle nommée, a tout d’une lectrice doublée d’une admiratrice ; elle prétend avoir été une camarade de classe ou de jeunesse. Progressivement, avec une intelligence, une habileté, une douceur, une perfidie et in fine une perversité redoutables, elle se glisse dans son quotidien, puis s’y inscrit, s’y instille, s’y installe, non à son insu mais avec son consentement. S’enclenche alors un étrange processus d’envoûtement progressif. L. réactive habilement la façon impérieuse et exclusive d’être en lien avec l’autre, telles qu’elles avaient pu la vivre à 17 ans. Elle avait perçu le point de démence de la narratrice, et réciproquement ;
« Nous avons beaucoup de choses en commun mais toi seule peux les écrire » lui dit L..
Celle-ci n’est pas seulement de plus en plus intrusive dans la vie privée de son amie qui se laisse envahir jusqu’à consentir à des relations affectives de plus en plus ambiguës :
« Une méduse légère et translucide, qui s’était déposée sur une partie de mon âme ».
Voilà ce que L. était. A mi-chemin du récit, c’est en réalité d’harcèlement qu’il s’agit, thème déjà abordé par Delphine de Vigan dans Les heures souterraines (2009) sur le mode de la guérilla morale livrée contre une femme au sein d’une entreprise. Cette fois, l’arme est l’écriture, et l’intrigue tourne au fond sur le rapport parfois trouble entre l’auteur et le lecteur. L’influence de Stephen King est évidente, celle d’Hitchcock aussi avec ses glissements progressifs vers l’effroi. Elles sont même revendiquées. Passe encore que la ressemblance soit si frappante ; il est d’ailleurs difficile de ne pas garder à l’esprit les séquences du film de Rob Reiner les plus fortes dans lesquelles s’affrontaient à l’écran James Caan cloué dans son lit et la terrifiante Kathy Bates. Seul reproche : les épigraphes au début de chaque chapitre de D’après une histoire vraie, tirées de Misery de Stephen King. Pour ceux qui l’ont déjà lu et ceux qui ont vu le film qui en a été adapté (ce qui fait du monde), cela annonce trop ce qui va se passer et gâche un peu le plaisir de la chute.
C’est peu dire que cette histoire, parfaitement menée et maîtrisée malgré quelques facilités, est troublante, perturbante, déstabilisante. D’autant qu’elle se déroule dans un cadre très français, à l’écart du cosmopolitisme de la capitale, dans la campagne de la province, où le monument le plus souvent visité est l’hypermarché, où l’on tutoie le boulanger et le bistrot. On se dit que si c’est autobiographique, c’est bien recréé ; mais que si ça ne l’est pas, alors c’est très malin. En fait, si Delphine de Vigan a bien vécu le début, elle a inventé tout le reste ; mais elle l’a fait avec une constante ironie, dès le titre cinématographique D’après une histoire vraie, jusqu’à la toute dernière page.
Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ? Cela renvoie à un passage du livre où L. nègre d’une actrice, révèle qu’elle termine toujours un texte de cette manière. Cela ne renvoie à rien. Juste une coquetterie d’auteur exigée par contrat chaque fois qu’elle écrivait, pour le compte d’une autre…
Autre chose, dans un genre bien différent, tournant également autour d’un canevas battu et rebattu, mais encore plus français dans sa facture apparemment autofictionnelle Retiens ma nuit (220 pages, 20,90 euros, Plon) de Denis Tillinac. Déjà, la douceur du titre à la Johnny donne le la. Celui de la nostalgie. Ce que cela raconte ? Un homme et une femme plus tout jeunes, de nos jours en France, ils s’aiment et sont mariés mais chacun de leur côté. Qu’importe les péripéties. Seule compte la musique de leur rencontre, de cette passion qui les surprend à une saison de la vie où ils n’y croyaient plus.
Un incroyable printemps amoureux à l’automne des jours du narrateur coincé entre Cyalis et Stilnox. A partir de là, on peut décider de lâcher le livre dès les premières pages. Ce qui nous fait poursuivre la lecture, c’est le charme qu’il déroule jusqu’à la fin sans hiatus ni faux-pas. On reconnaît cet air-là : c’est celui d’une certaine bourgeoisie catholique de province dans ses langueurs, sa monotonie, sa fausse léthargie, son bonheur tricoté, de Mauriac à Simenon dans l’ombre de Balzac. Un monde qui reproduit les codes, les habitudes, les traditions sans trop se poser de questions.
La reproduction pour toute ambition. Ici l’ascenseur social consiste surtout à choisir le bon Rotary et le bon Country club de golf. « Faire semblant est devenu une succession de réflexes conditionnés » y lit-on. Ca bovaryse en pays blésois. La sonate que diffuse ce roman tire sa séduction du seul énoncé des villes qu’elle évoque : Chouzy-sur-Cisse, Blois, Mer, Beaugency, Meung… La Beauce est belle sous la plume de Tillinac, qui n’est pas celle du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame-de-Chartres. Ce serait plutôt la vie comme elle va à Chaumont, Loir-et-Cher, et la douceur de vivre en Val de Loire.
On y croise des notaires à la retraite, un beau-père retour de la chasse et surtout François et Hélène que le secret et la clandestinité excitent ; ils ne sont pas près d’y renoncer car ils savent bien qu’une partie du charme serait rompu si Yseut devenait Mme Tristan. Le narrateur est l’autoportrait de Denis Tillinac. On l’y retrouve tel qu’en lui-même : élément du patrimoine, historique dans son genre, étranger à son époque, vigie d’un monde pétrifié, gros fumeur qui crache ses poumons, si désuet qu’il ne sait même pas se servir d’un ordinateur, un lièvre à la royale suffit à son bonheur.
Seule réserve : un relâchement chaque fois que l’auteur s’épargne la peine d’une phrase («Pluie et brouillard» etc), s’autorisant ce qui ressemble plutôt à des didascalies en marge d’une pièce ou d’un scénario. Mais quoi, il ne peut être totalement mauvais l’écrivain à qui un paysage rappelle les collines du Charolais et du Brionnais, qui s’autorise la délicatesse des sentiments dans un monde de brutes, qui vibre de sa nostalgie avouée pour une France qui s’efface à force de discrétion et qui ose encore écrire :
« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».
(« Ma photo la plus érotique » dixit HCB – Photos Henri Cartier-Bresson et Passou)
1 340 Réponses pour Un peu de la France
Retenons de cet excellent billet, une fois est coutume, que Maître Passou prend le métro, lit incognito malgré sa notoriété, rate la station, bref joue à monsieur tout le monde …
Avec une Rolex au poignet, tout de même, parce que prendre le métro, c’est crade, non ?
Pour la vraisemblance elle aurait du appeler son héroïne L. Trouillefou.
« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques »
C’est sympa pour Chirac.
Astérix était un homme ou je me trompe ?
Le Vigan chez Passou, Bassignac chez Popaul… ah ! les femmes !
Assez sinistre la photo, c’est l’entrée pour l’enfer des autres ?
Il est exact que l’illustration en tête du billet, Ma photo la plus érotique, de Cartier-Bresson, constitue une remarquable installation campagnarde : « Le Vagin de la Fermière ».
Pour tout dire, un Vagin infiniment plus noble que celui de la Reine…
« Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens »
Penser à retirer son tutu (e) à la « petite étoile ».
Le 6 octobre approche.
Si je ne me trompe six sur quinze ont été « critiqués » et il ne nous reste aucune possibilité de nouveau billet avant cette nouvelle date fatidique.
Que penser du choix passoulinien ?
Les futurs éliminés sont-ils tous dans les neufs ?
Il garde les meilleurs pour la fin ?
Il est en retard sur son planning de lectures ? (possible s’il ne lit que dans le métro)
Incertitude.
C’est intéressant cette façon biaisée d’aborder la lecture d’un livre, d’abord une certaine méfiance – le précédent livre de l’auteur ayant déçu – puis l’intérêt si grand qu’il est pointé par une station de métro qui pourrait être zappée et enfin une lecture argumentée, ici, passionnante. Plus que de la critique littéraire je savoure ici le journal d’un lecteur. Il est exact de noter que nos choix sont guidés par des attentes ou des réticences face à un auteur. Ce drôle de pas de danse comprenant des avancées et des reculs, des reprises, des face à face mais aussi des dos à dos est très réaliste.
Par contre j’ai toujours des difficultés avec les billets présentant plusieurs livres à la fois. Je sais qu’il y a beaucoup de livres à découvrir en cette rentrée… Tous ne peuvent être listés, explorés. Ne garder que la saveur d’un seul pour chaque visite évite, en ce qui me concerne la… boulimie.
J’ai jeté un coup d’œil sur les premiers commentaires apparaissant sous le billet précédent. Ces règlements de compte m’étant apparus indigestes et peu littéraires, je passe à ce nouveau billet et ces nouvelles lectures.
Je crois que je vais être cuistre à votre égard, Pierre Assouline, mais puisque PMB ne réagit pas, je trouve bien dommage que la toute dernière phrase de votre bon billet contiennent une faute dactylographique qui la rend boîteuse, d’autant que c’est une citation : « comme moi, elles se demandEnt » (et non un « a ».
Il y a chez Philippe Roth (mais je ne sais plus où) une page sur le bonheur des vaches à l’étable qui est extraordinaire. Et perso, ce n’est jamais sans une émotion profonde que je vois un troupeau de vaches galoper, ou encore de belles vaches grasses et blondes se réfugier auprès d’une haie. Ce sont des animaux homériques, après tout, et leurs troupeaux accompagnent l’homme depuis si longtemps – il se permettait, pour plaire aux dieux, d’en faire des « hécatombes » – que notre sort, à elles et à nous, relèvent de la même chaîne que les abeilles et nous : il nous est implacablement commun.
PS : une des principales vertus (s’il en possède quelques unes, évidemment, mais il semble que ce soit le cas) de mon modeste petit documentaire « des racines et des haies » est d’avoir filmé les vaches avec une « justesse tendre » infinie. Du Clopin pur jus !
Il est grand temps que se généralisent les nouvelles technologies culturelles : les « greffes littéraires » cérébrales !
Car la boulimie, comme l’indique fort justement Christiane, au pied de laquelle je me précipite en savantes et courtoises courbettes, nous guette !
On ne peux pas lire ce que l’on veux, doit, envisage, décide, de lire tant l’offre est pesante.
– Bonjour monsieur le chirurgien greffeur !
– Bonjour, mon brave garçon lecteur ! Que puis-je pour vous ?
– J’aimerai, cher praticien, que vous me greffassiez une puce dans le crane…
– Mais bien entendu ! Que désirez-vous ? …la rentrée littéraire 2015 ?
– La rentrée littéraire 2015, évidemment, vous la faites à quel prix ?
– Ne vous tracassez pas, c’est remboursé par la Sécu ….. j’en ai pour dix minutes !
– Faites vite, j’aimerai avoir tout « lu » pour ce soir : j’ai un dîner …
Prozac, Cialis et Stilnox :
une vraie pharmacie de campagne !
Pour aborder une production littéraire
qui semble inspirée d’une caricature
du cinéma français opérée par les Guignols
de Canal d’avant Bolloré ?
Non à l’emprise, humaine ou livresque,
non à l’ennui de la bourgeoisie provinciale !
Et l’astérisque a beau être une petite étoile,
il n’en reste pas moins masculin.
Apothicalypsairement.
Et ce n’est pas la première fois que Pierre Assouline utilise cette photo de Cartier-Bresson qui semble effectivement renvoyer, métaphoriquement à « l’origine du Monde » ; je regrette un peu cette redite. Il y a désormais tant d’extraordinaires photos de vaches, l’embarras du choix est total…
Tiens, puisqu’on parle de Clopin, pur jus…
ARTE va passer demain à minuit un documentaire pornocampagnard « Des porcines et des vraies » où l’immonde bestiau embobine joyeusement du tendre bétail …
Ne le ratez pas !
JC….. dit: 3 octobre 2015 à 9 h 49 min
Clopine respire.
10 h 36 : relecture conseillée
de la dernière phrase avant post-scriptum
(quitte à donner des leçons de correction…),
il en va plus que d’un accord.
Pianoniquement.
Je crois que je vais, mais puisque, je trouve bien dommage,d’autant que, et perso, mon modeste petit documentaire, justesse infinie.
ce n’est pas la première fois, je regrette.
La photo de Cartier-Bresson si intense, me fait penser à la dernière phrase d’un roman peu connu qui me revient souvent en mémoire:
« Je prends une route, n’importe laquelle, puisque toute route mène ailleurs ».
Est-ce que l’apaisante présence bovine
(à condition de ne pas envahir
le territoire d’un taureau)
ne réside pas justement
dans le fait d’être
dans l’ici-et-maintenant
et non dans la névrose introspective ?
Pastoraillement.
l’acharnement de JC envers Clopine nous la rend de plus en plus sympa… quant à Christiane ?
… Je me permets donc d’indiquer à notre hôte un tableau qui, s’il est question de vaches, est à mon sens un chef d’oeuvre absolu. Et pourtant, dieu sait si, en Normandie, de Boudin à Vanluc, nous sommes pourvus de peintres quasiment spécialisés dans la bête à cornes, n’est-ce pas !
Je veux parler du « labourage nivernais », de Rosa Bonheur, qu’on peut voir à Orsay. Je recommande particulièrement le deuxième boeuf, le blanc, du premier attelage, et surtout son oeil qui regarde le spectateur. Il y a, dans la composition de ce tableau (une lente diagonale de gauche à droite, dans une progression vers le ciel digne de l’échelle de Jacob) un mélange absolu de matérialisme et de spiritualié, qui, appliqué au prosaïque labourage, est totalement saisissant. Je n’ai pu détacher mon regard de ce tableau que bousculée par la foule d’Orsay, en vrai. Il aurait fait un si beau chapeau à l’article de notre hôte…
Clopine me paie des figues pour que je dise du mal d’Elle afin qu’on en pense du bien …. !
Et malgré ma technique de communicant imparable, ça ne marche pas, malgré mon dévouement, ça échoue…
Il est vrai que y a du travail ….. uhuhu !
ici :
« un mélange absolu de matérialisme et de spiritualié, qui, appliqué au prosaïque labourage, est totalement saisissant. » (Notre Mémère chérie)
….Ouaaaaaaaahaaaaaaharf !….. Fallait la faire, celle là !
Chaloux dit: 3 octobre 2015 à 10 h 48 min
« Un roman raté »,
Quoi d’étonnant qu’il fasse partie des lectures de Chaloux.
Rosa bonheur : une belle bouse peinte, ses vaches ! Aux chiottes…
Mais est-il question de vaches ?
En tout cas, de celles qui,
soi-disant, regardent
passer les trains.
Dans l’histoire de harcèlement,
d’une peau de vache, assurément !
Après tout, peut-être comme témoins
de l’aventure discrète
de la seconde partie
du billet…
Paysagement.
Est-il tellement érotique,
même au sens de Cartier-Bresson,
le premier cliché, avec son absence de ciel ?
Absence écrasante, non ?
Noirébranchement.
« Ma photo la plus érotique » dixit HCB –
Le conduit paraît tout de même un peu coudé.
Clopine dit: 3 octobre 2015 à 10 h 52 min
Je n’ai pu détacher mon regard de ce tableau que bousculée par la foule d’Orsay, en vrai.
S’il y a un endroit à Orsay où l’on est sûr de ne pas être bousculé par la foule c’est bien devant les boeufs et les vaches qu’ils soient de Bonheur, de Troyon ou autres.
Zoom, t’es trop urbain ! A la campagne, Angelus ou pas, on s’adapte au courbé….
« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandant pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs »
Je ne vois pas ce qu’il peut bien y avoir de métaphysique à se demander pourquoi on est là plutôt qu’ailleurs. A ce genre de question, Pierre Dac répondait (à peu près) : à la sempiternelle question « qui sommes nous, d’où venons-nous, où allons-nous ? », je réponds pour ma part : je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne. «
Les posts de Clopine composent un incomparable mélange de niaiserie, de vanité, d’exhibitionnisme du niveau 5e de transition, et de flagornerie.
« Je n’ai pu détacher mon regard de ce tableau que bousculée par la foule d’Orsay, en vrai. » (Colpine)
Che tevine oune poulsion karactéristique dou desir dé viol kollectif soubmergeante … ach, die Frauen !
Mister Zoom
Vous avez dit « 5ème de transition »…. mais alors…. mais alors…. Voila qui nous ramène à qui vous savez, non ? !
Bonne soirée, à demain !
Heureusement que passou a cité les vaches dans un ultime effort sinon on n’atteignait pas les 100 commentaires.
Nous préférons la Limousine, cuir noble, chairs goûteuses et fondantes et elle se mène avec luxe, calme et volupté.
Un peu de la France, beaucoup, passionnément!
« … Et puis, il reste ‘le prix Goncourt du terrorisme’ à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 […]. Je n’imagine pas un instant qu’un homme tel qu’Abou Bakr al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d’opérations extérieures de peu d’envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l’Hexagone. Par exemple, les Centres commerciaux de la Défense, des Halles … » (Trévidic)
En matière de Goncourt du terrorisme, pourquoi le petit juge n’ose-t-il pas citer carrément la cible Drouant ? D’après nos sources (Meyssan de Reuters) c’est en cet hôtel que ça pètera en premier lieu, le jour de la remise du prix, d’autant que Daesch ne supporte pas l’idée de la consécration annoncée de B.S. 2084. Il lui faut frapper le symbole !
Le Vigan-Busnel, bofl… Tillinac-sans Busnel, rebofl. C’est pas ça qui va leur faire peur, pêuvent aller se rhabiller.
La photographie de HCB est une gestalt, une chatte noir sur blanc, un vrai buisson ardent .
tout le monde parle de la photo de HCB , qu’il nous invite lui_même a transposer dans l’univers érotique de manière un peu « tirée par les cheveux » en revanche personne ne s’attendrit devant le pochoir de Miss-tic(photographie sur un mur du quartier Mouffetard?)avec son calembour qui en dit long
« tirée par les cheveux » ça c’est mystique!
Un calembour ?
Une légende !
Muralement.
Rappelez-vous les chaudes photographies de HCB en compagnie de De Mandiargues et Leonor Fini.
Tirer l’érotisme par les cheveux … poilant !
Pas de l’ excellent Miss’Tic mais la photo est bonne.
Ma photo la plus érotique, avec un peu d’imagination, un coeur de feuilles qui fait de l’autostop au dessus des échasses.
Pour ma part j’avais repéré Paul Edel sous un post d’Assouline commentant un prix Goncourt, alors qu’il n’était encore juré.
C’était bien avant sa série sur les dessous de chez Drouant, celui qui signait sous Opitz, ou un autre nom parfois, tout dépendait de sa fournée du jour, nous fit part alors de ses problèmes de fin de mois, de ses pensions alimentaires à payer tout en disant que ce prix, bref …
Ce à quoi passou lui avait répondu dans les commentaires, ne crachez pas dans la soupe, c’est indigne de parler comme vous le faites ( en sorte désacraliser le prix et la fonction ) .
Par recoupement, j’en ai déduit le nom de l’intervenant, et j’ai posté un lien vers son site web qui n’est pas son blog.
Autant parfois je trouve certaines de ses trouvailles, expressions, assez pittoresques son côté un peu vachard à savonner la planche sans justifier les pourquoi de ses aversions épidermiques, comme si on poussait sur des boutons invisibles qui lui broient le foie.
Sa relation passionnelle avec clopine m’a diverti un temps, tout comme les colères du w. C’est comme un feuilleton pour non voyants.
Normal donc dit: 3 octobre 2015 à 11 h 01 min
il est bien évident que les romans « ratés » sont passionnants,- Jean Santeuil, La Nouvelle Eurydice, Les Terres du Couchant, qu’il y là un degré supérieur de la lecture.
Restent les exceptions. Le premier exemple qui me vienne concerne les pauvres « proses » que Michel Alba poste impudemment ici sous le nom de « brouillons », qui ne sont rien que d’insignifiants fils de la plume, rédigés en hâte sur un coin de table, pour faire croire aux gogos qui s’y laissent prendre que ce pauvre nain pourrait avoir la plus infime chance de rédiger « un livre ». Si ce ruisselet souillé entraînant les chassies de son auteur n’a aucun intérêt c’est qu’on voit bien que rien ne pourrait l’améliorer, qu’il ne se cache au détour d’aucun mot la possibilité d’un écrivain,- qu’il faut jeter : aucune possibilité qu’il en émerge jamais un chef-d’oeuvre, ni même, d’ailleurs, un simple livre, même « raté ».
« Les Terres du Couchant »… mais c’est une merveille !!!
Dites donc, là, je n’ai certes pas eu de « relation passionnelle » avec qui que ce soit d’ici. Merci d’en tenir compe dans vos analyses et exégèses de mes posts…
Quant à Paul Edel et à la foule de ceux qui avaient deviné qui il est, je propose de lui fiche un peu la paix, à cet homme…
Ca me rappelle un peu les DLA ou la tribune des critiques de disques. Après coup, il y a toujours des mains qui se lèvent pour dire « je le savais » ; mais sur le moment, bien peu risquent leur amour-propre- il est vrai qu’il s’agit plutôt de sagacité.
Eh bien oui, j’ai été bousculée à Orsay devant la toile de Rosa Bonheur. Une instit avec ses élèves, incroyablement bruyants. Mais RIEN à côté de ce qui m’attendait au Prado, quand je suis allée (enfin ! c’est une des « dix choses à faire avant.. », vous voyez le genre) voir le Jardin des Délices. Ca se pressait devant la corde rouge installée devant le tableau. J’ai patiemment piétiné, avant de pouvoir vraiment m’installer… Hélas, cela ne faisait pas trois minutes que je commençais à détailler la toile qu’une voix (française) m’intima l’ordre « de dégager une fois le tableau vu, on n’est pas là pour l’étudier non mais des fois. »
La mort dans l’âme, j’ai obtempéré, bien sûr, en regrettant une fois de plus la bêtise humaine.
Si vous continuez à vous en prendre à Michel, sachez que vais m’employer à le défendre jusqu’au bout bien que je prenne un malin plaisir à lui jeter à la gueule des : « je t’emmerde ! » motivés et sincères compte tenu de ses saloperies …
Il faudra me passer sur le corps pour attenter à sa vertu sémitique !
Cette fois ci, ciao !
Autant parfois je trouve certaines de ses trouvailles, expressions, assez pittoresques son côté un peu vachard à savonner la planche sans justifier les pourquoi de ses aversions épidermiques, comme si on poussait sur des boutons invisibles qui lui broient le foie ; autant sa prose bourrée d’adjectifs sensés animer ( enfin je suppose ) ou donner du relief à ses perpétuels sujets de prédilection, mer d’iroise, allemagne de jeune homme un jour romantique un jour opportuniste semble s’éterniser dans un perpétuel souvenir au ressort cassé. Ses promenades romaines ne m’avaient pas vraiment marqué, il est vrai que j’ai les miennes, comme dans la modification de butor, j’ai pris le train dans d’autres gares que les siennes. De plus il ne fait que manger des pizzas et boire en grillant des cigarillos; on a envie de lui faire des blagues c’est à peu près tout ce qu’il m’inspire.
JC, je ne dis pas le contraire (en un sens), mais Julien Gracq a porté sur ce livre passionnant un jugement qu’il faut tout de même prendre en compte.
D’ailleurs étonnant que votre réaction ne porte pas aussi sur les Manuscrits de Guerre, à la surface desquels émergent à mon avis à la fois une personnalité et un écrivain qu’on ne retrouvera plus jamais ni avant ni après dans l’oeuvre de Gracq. Les des seuls qui aient bien parlé de ce livre est Mathieu Lindon qui comprend toujours tout.
« La mort dans l’âme, j’ai obtempéré, bien sûr, en regrettant une fois de plus la bêtise humaine » ( Mémé Brayounne)
Là voila, la vraie différence : pas plus tard qu’hier un innocent a voulu nous faire bouger. Qu’est ce qu’il a pris !
Parti en s’excusant, le gland … non mais : on a pas fait des études supérieures pour « obéir » aux krons, hein ?!
Chaloux dit: 3 octobre 2015 à 12 h 00 min
Chaloux pourrait-il vivre sans l’ombre de WG ?
Il est possible d’en douter.
Les des seuls
l’un des seuls…
L’heure est venue d’aller s’immerger pendant 48 heures dans ce que Queneau appelle « le solennel emmerde.ment de la ruralité ».
Un seul être vous manque dit: 3 octobre 2015 à 12 h 13 min
Ce pauvre Michel Alba, chaque jour un peu plus répugnant et liquéfié… Je m’aperçois qu’il n’est nul besoin de le combattre : il se décompose très bien tout seul.
Rien ne sert de combattre Chaloux, il faut matter à point.
Dites donc, là, je n’ai certes pas eu de « relation passionnelle » avec qui que ce soit d’ici. Merci d’en tenir compe dans vos analyses et exégèses de mes posts…
un sommet dans le déni de ses propres commentaires, bon weekend.
@wiedergänger
un conseil pour vous sous le fil précedent
Puisqu’il est question de vaches…j’ai vu il y a 2 ou 3 ans un film intitulé « Bovines ».Film qui n’est ni un documentaire, ni un film de fiction, une sorte de long poème sur une journée de vaches.Cadrages, couleurs, gros plans, c’est extra; et les bruits sont un véritable accompagnement musical:une, des vaches qui mâchent, digèrent,meuglent,se lèchent,quel boucan, ou quel gazouillis. Des séances de toilettage, des oreilles par ex.ont un côté surréaliste. Totalement surprenant;rien d’un docu, en fait; tellement ,j’allais risquer, éblouie, je l’ai revu sur ARte avec le même plaisir, le même amusement.Réalisateur: Emmanuel Gras, très beau palmarès, allez-y voir. J’ai cherché d’autres films de lui, sans succès. Qui en connaît?
Je me souviens d’un petit film d’Agnès Varda, complètement désopilant, en couleurs, je crois, où l’on voyait danser des vaches sur une musique endiablée.Génial.(je vais me mettre en quête sur le net)
Et le film de Clopine, Lola, qu’en faites-vous? On y voit des vaches aussi.
Erotiser un paysage de la Brie, en un fantasme de sexologue perdu dans un bassin, gâche le plaisir du flagrant délit.
Une prise sur le vif, des sentiments qui mettent hors du temps ce chemin vers des instants décisifs, ceux du Photographe, la rencontre clandestine, au bout d’une route.
Et même pas un Opinel pour immortaliser ce crime de lèse-majesté : « Comment j’ai tué un camembert, sur le bord de la route du bonheur ».
Hitchcock
en revanche prosternons-nous devant ce sommet clopinien de syntaxe:
« Je trouve bien dommage que la toute dernière phrase de votre billet contiennent » (sic)
Quant à « l’échelle de Jacob » dans une toile de Rosa Bonheur, il ne faudrait pas pousser les vaches dans les orties.
le de Vigan se distingue par la faiblesse de ses dialogues, et son coté roman tranquillisant. rien d’inoubliable, m’a-t-il semblé.
Bien à vous.
MC
Dephine DE Vigan, ne pas confondre avec Norbert LE V., l’acteur au profile de serpe qui fit le voyage de Sigmaringen (n’est-il pas notre hôte?), en emportant à la semelle de ses godillots « un peu de la France » honteuse et pourrie qui avait tant aimé les Allemands. On pensait jamais la revoir, celle-là. Las, cet « un peu »-là est devenu « beaucoup », sous une autre forme, mais pas si différente. Qu’importe le modèle, pourvu qu’il y ait la haine.
(Traverser en marche-arrière la France la nuit en voiture = auto-fiction).
Je ne vois rien à jeter dans gracq ses carnets de guerre sont fabuleux.
« un peu de la France » honteuse et pourrie qui avait tant aimé les Allemands. On pensait jamais la revoir, celle-là. Las, cet « un peu »-là est devenu « beaucoup », sous une autre forme, mais pas si différente. Qu’importe le modèle, pourvu qu’il y ait la haine. (Bloom)
C’est étonnant comme ce Bloom est un spécialiste efficace de l’antisémitisme involontaire : il suffit qu’il ouvre la bouche.
C’est étonnant comme ce Bloom est un spécialiste efficace de l’antisémitisme involontaire : il suffit qu’il ouvre la bouche.
Je crois qu’en réalité ledit Bloom est un faux Juif (comme l’est probablement aussi l’autre, le Widergänger) dont chaque propos vise à déconsidérer, méthodiquement, systématiquement, le peuple élu. Quel crève-coeur, pour un philosémite convaincu, comme moi, d’assister à cette campagne de dénigrement orchestrée par cette bande de faux Juifs.
Paul edel dit: 3 octobre 2015 à 13 h 28 min
Je ne vois rien à jeter dans gracq ses carnets de guerre sont fabuleux.
On pourrait, en revanche, éjecter sans inconvénient de tout discours critique les épithètes du genre « fabuleux », « génial », « brillantissime » etc. etc., qui, en somme, ne recouvrent que du vide. Tenons des discours précis et circonstanciés.
« éjecter sans inconvénient de tout discours critique les épithètes du genre « fabuleux », « génial », « brillantissime » etc. etc., qui, en somme, ne recouvrent que du vide. »
Zonzon, Paul Edel n’est pas du genre à s’en contenter. Il suffit de lire son blog.
vous avez oublié « stupéfiant », c’est sa marque de fabrique …
Bloom : l’acteur LE VIGAN… ROBERT
Pupuce merci… je devais trouver que « Norbert » lui allait comme un gant (noir, bien sûr).
MCourt: le de Vigan, encore un livre non lu mais parcouru, nuance !
Norbert Jambrun radote…Il l’a déjà faite celle-là. On avait déjà pas voulu de lui en 5e de transition, au temps du noir et blanc. Ca s’accroche à un semblant d’existence comme une bernique sous la tempête…Pathétique naufrage de la vieillesse.
Zoon dit: 3 octobre 2015 à 13 h 58 min
Aucune réaction après une demi-heure. Et merdre. Je m’en vas lire « Ulysse ».
Pathétique naufrage de la vieillesse. (Bloom)
Ah tout de même ! Quoi « pathétique » ? Je n’ai que l’âge de mes artères.
Robert Le Vigan, son interprétation de peintre raté (qui peint les choses derrière les choses ») dans QUAI DES BRUMES est hallucinante
La tête et les jamb(es)run: synapses calaminées, occlusion tritronculaire qui guette, tapie dans la bile…
Le Vigan n’était pas seulement un acteur exceptionnel, il était capable d’un discernement littéraire non moins exceptionnel. C’est ainsi qu’en exil en Argentine, sollicité par de bons apôtres qui souhaitaient qu’il intentât à Céline un procès pour avoir fait de lui, dans « Nord », un portrait, selon eux diffamatoire, il les éconduisit au motif que le romancier Céline avait parfaitement le droit de faire de lui un personnage de fiction et que lui, Le Vigan, n’avait rien à voir avec ce personnage . Autrement dit, Le Vigan découvrait, bien avant tout le monde, que la « trilogie allemande » n’était en rien une chronique de la vie de Céline et de la sienne en Allemagne, mais bel et bien ce qu’après Doubrovsky on appellera « autofiction ». C’est-à-dire un roman. Des années après, l’excellent Henri Godard, dans ses commentaires pour l’édition de la Pléiade, n’en avait pas l’air absolument convaincu.
La tête et les jamb(es)run: synapses calaminées, occlusion tritronculaire qui guette, tapie dans la bile…( Bloom)
Sans compter l’occlusion intestinale. Et
si ce n’était que ça. J’en suis à me ronger, chaque nuit, repépiant : « Bloom va m’enterrer ! Bloom va m’enterrer ! » Quelle horreur est devenue ma vie.
On le sait, le ridicule ne tue pas. La preuve, les nombreux survivants qu’on voit partout, à la télé ou ailleurs. C’est vrai, nous sommes en guerre, quoique l’adversaire désigné, Bachar al Assad, donne plutôt l’impression de ne pas se sentir tellement concerné par la montée en puissance du président de la République et de son ministre Fabius. N’empêche, on entend tous les jours, à la la radio ou la à la télé , la formule de présentation d’un haut gradé de l’Armée : « Et vous, mon Général, quel est votre avis? ». Et « mon » général donne son avis. C’est logique, c’est leur métier. Pour celui qui l’interpelle, le possessif est une espèce d’appropriation et en même temps la reconnaissance d’une hiérarchie, et si on ajoute un peu de méchanceté on pourrait dire d’une « subordination ». L’utilisation du « mon » est largement répandue chez la population française – mon coiffeur, ma boulangère, mon dentiste, mon garagiste, etc – mais le sens de la relation qui s’établit glisse vers une certaine tolérance réciproque, comerciale, entre le service rendu et le client, aucune raison de se prévaloir d’une propiété quelconque. Rien à voir avec le « mon » qui précède à Général. Ce possessif évoque plutôt une formule de mémoire obstinée : « Maréchal, nous voilà! ». On a envie de saisir les académiciens du quai Conti. Parce que se sont eux les gardiens d’une morale du langage. Eux aussi sont interpellés lorsque des prestigieux hommes politiques (disons Juppé, Hollande, Bayrou, Sarkozy, Marine, etc), pour souligner le poids de leurs arguments, introduisent avec assurance la formule « c’est la raison pour laquelle ».Uy. Ici on touche le degré zéro de la pensée, problème dont la jurisdiction concerne également les immortels de l’Academie, qui devraient distribuer des amendes dissuasives, 1237 euros ou une année de prison avec sursis. Alors on se redémande : « Que fait l’Academie? « C’est la raison pour laquelle », decime vos. Mon ami Alfredo Lepera doit se retourner dans sa tombe.
Pire que l’écran blanc y a le bleu, le BSOD, Blue Screen Of Death, porteur d’une excellente nouvelle : sur cette machine, Windows est en train de crever !
« ne pas se sentir tellement concerné par la montée en puissance du président de la République et de son ministre Fabius. » (gardel)
Nous ne sommes pas tellement concerné par la montée en puissance, plutôt amusé par la descente en impuissance du gouvernement français …
« « Ma photo la plus érotique » dixit HCB »
Surtout en avion ! D’ailleurs j’ai toujours pensé que la finale et l’arrondi, même sur une piste sèche (!), avaient quelque chose de… Euh… Tiens ben faudrait demander à Quignard, i doit savoir !
Non, Sergio, je ne sais pas.
moi j’ai su, mais ça m’est complètement sorti de la tête.
« L’utilisation du « mon » est largement répandue chez la population française – mon coiffeur, ma boulangère, mon dentiste, mon garagiste, etc – »
Et en Argentine non ? ailleurs aussi !
Rien à voir avec le « mon » qui précède à Général. Ce possessif évoque plutôt une formule de mémoire obstinée (gardel)
Devant les grades militaires, ce n’est pas un possessif mais une abréviation de Monsieur.
Navré de défaire votre chateau de cartes!
« Devant les grades militaires, ce n’est pas un possessif mais une abréviation de Monsieur. »
comme dans » mi general « …
C’est vrai, ça, y a que le plombier qu’est « Le » qu’est à personne ; seulement la prononciation je vous dit pas faut faire languezeau…
Dans un interrogatoire qui traine, la formule consacrée est la suivante, chez nous : « Mon con joli, tu vas causer, oui !… ou ta mère te reconnaitra plus ! »
Dans un interrogatoire un peu vif suivi d’un décès involontaire du prisonnier, on utilise la formule convenue : « Mon con ! t’as pas de chance, un accident du travail est si vite arrivé ! »
Comme dit le beau-frère de U eda, tant va la cruche au lit qu’on devient forgeron entre les cuisses.
Vous faites erreur une fois de plus, Sergio. Je m’adresse toujours à mon plombier en lui disant « mon plombier ».
La chanson Mon général e L Ferré, censurée -en 62
Devant les grades militaires, ce n’est pas un possessif mais une abréviation de Monsieur. (U eda)
C’est exact, mais cela évolue. Moi, par exemple, je suis très ami avec un général de brigade et quand je lui dis « mon pote », c’est bien un possessif et non une abréviation de « monsieur ».
Je suis obligé d’intervenir pour rappeler que le pseudonyme D. est déjà pris. Ce pour préserver ma réputation ce qui est légitime autant que la moindre des choses.
Par contre on ne dit pas « mon général Tgommery » mais « général Montgomery ». Mais vous le saviez déjà, bien sûr, U eda.
Ce n’est pas faut mais c’est un amiral de aéronavale.
D. mais le vrai dit: 3 octobre 2015 à 16 h 59 min
le pseudonyme D. est déjà pris
Ueda aussi est déjà pris, ça ne t’empêche pas de me l’emprunter, « mon » Dédé.
Lucide, Le Vigan chez les Allemand, ainsi que le rapporte God (comme disent ses thésards): « …les ouvriers étrangers ne se méprennent pas sur l’espèce de Français que nous sommes ». Céline, p.365.
Nous avons volé en patrouille il y a quelque 20 ans de cela sur Super Étendard Modernisé. Que cela ne vous impressionne pas trop, Bérénice, je reste quelqu’un de simple en dépit de ce glorieux passé que me vie JC qui a été recalé au concours a l’épreuve daritmetique.
Bloom, pourriez-vous changer de marotte ? Merci.
Ce qui me permet de vous dire, soit dit en passant, que le Super Etendard Modernisé ne vaut pas un clou.
Arrêtez, U eda, vous n’êtes pas drôle.
@DHH
Merci de cet excellent conseil. Je vais me le procurer. J’en suis déjà curieux.
Bloom, pourriez-vous changer de marotte ? Merci.
—
De rien. Voulez que je vous parle de Bébert?
Je crains que la personne qui me dictera ce dont je (ne) dois (pas) parler n’est pas encore née. Merci.
Je vous félicite, Widergänger, vous avez enfin compris que DHH était toujours d’excellent conseil. Vous devriez l’écouter plus souvent.
« (Berlin offre) très exactement le spectacle que nous a laissé en mémoire le film ‘Allemagne année zéro’ de Roberto Rossellini. Au moment où le quatuor composé des Destouches, de Le Vigan et de Bébert y arrive, les bombardements eux-même sont interrompus, ‘mais quelles visions! quel cauchemar! écrit immédiatement Céline à Paul Bonny (…) » Ibidem, p.363.
Un peu de la France qui pue beaucoup.
Les vaches, ça me fait penser à la fameuse scène dans Un cœur simple, où Félicité sauve Mme Aubain et ses deux enfants chéris, Paul et Virginie, d’une mort certaine, un soir d’automne. Ce récit « héroïque » d’une scène pastorale a je ne sais quel parfum typiquement français inimitable avec un emploi de l’imparfait tout à fait génial qui transforme la scène en tableau charmant pour mettre en valeur le courage, le dévouement de cette brave félicité et sa profonde humilité devant la vie. Flaubert réussit presque à en faire une sainte femme.
« ne soit pas encore née ».
C’est corrigé. Merci, Ferdinand.
Le principal défaut du SEM est que si vous lâchez le manche, il finit tôt ou tard par basculer à droite ou à gauche, ce qui vous oblige à le reprendre en main. Cela dit il existe un pilotage automatique. Je l’ai utilisé une seule fois entre Landivisiau et Toulon parce que je trouvais le temps long et que je voulais manger mon sandwich thon-mayonnaise (c’était vendredi) et passer ensuite un coup de fil à ma Mamie avec mon be-bop Sagem parce que je passais au dessus d’AUrillac et quelle mavait dit que je devais lui faire coucou si je passais au dessus d’Aurillac.
Les carnets de guerre, de Gracq, c’est bien. Mais quand on a en tête du Claude Simon, on s’ennuie un peu quand même en lisant Gracq, malgré ses réflexions qui farcissent son texte.
Florence Noiville – L’Illusion délirante d’être aimé paru chez Stock – a construit un livre plus percutant…
Voyons, Michel, quand on lit du Gracq il ne faut pas avoir en tête du Claude Simon, c’est une erreur de débutant, vous m’étonnez.
Vous racontez toujours les mêmes trucs, Michel. Changez un peu de disque.
Taisez-vous, U eda, vous m’énervez.
La photo de HCB, prouvant s’il était utile qu’il avait un sacré regard, une belle façon de cadrer la réalité, me fait surtout penser avec rage à tous ces arbres de bords de route abattus au nom de la sécurité des imbéciles.
Les plus belles routes à arbres que je connaisse sont la Route des Hêtres, en Limousin, et les premiers kms de la D32 entre Pézenas et Montagnac : arbres énormes et route minuscule.
Je vous cela amicalement, Michel, ne vous vexez pas.
Vous êtes bien sûr que c’est la D32, PMB ?
«Mais quoi, il ne peut être totalement mauvais l’écrivain à qui un paysage rappelle les collines du Charolais et du Brionnais, qui s’autorise la délicatesse des sentiments dans un monde de brutes, qui vibre de sa nostalgie avouée pour une France qui s’efface à force de discrétion …»
Cette France a t-elle vraiment déjà existé? De tout temps il y eut des brutes qui pissaient dans la soupe, mais on en parlait peu, dans les livres, les journaux, au cinéma, à la télévision. Vint 1968 et l’abolition de la censure. Le n’importe-quoi-n’importe-comment s’arrogea la première place au nom des cotes d’écoute, le bas du peuple cessa de vouloir instruire ses enfants, des immigrants venus de civilisations primitives vinrent ici et ne trouvèrent rien de bon chez nous. De grossiers personnages furent invités aux émissions télé de grande écoute où une meute ignoble les accueillirent en hurlant. Non, la douce France des salons raffinés a toujours été bien limitée. La fange est tout simplement plus voyante qu’avant…
Florence Noiville – L’Illusion délirante d’être aimé paru chez Stock – a construit un livre plus percutant…
—
N’ayant pas lu le roman de D. de Vigan, je ne peux pas comparer. Mais je peux dire que le L’Illusion…. est un chef d’oeuvre. Unputdownable, comme disent les blurbs anglais.
Sur ce, je vous quitte…. définitivement.
A demain.
Nous sommes de l’avis de PMB, un garçon manifestement intelligent, il vaux mieux abattre les imbéciles que les arbres.
Je connais très bien la route des hêtres PMB, je lui reproche son étroitesse,sa sinusite excessive, ses nids de poule ainsi que l’alternance pénible de zones ombragees et ensoleillées.
Bon, maintenant que mon usurpateur s’est retiré, Je peux moi aussi m’en aller, conformément à mon état théorique d’absent pour le week-end.
L’aurait pu redresser la ligne d’arbres avant de prendre la photo, c’est pas le temps que ça prend… A la main, hein ! Timbeer…
belle rente
c’était mieux avant les bidonvilles , 14-18 39-45 puis le djebel tout quoi
c’était mieux avant : les bidonvilles , 14-18 39-45 puis le djebel tout quoi La classe
Duc Bihoreau de Bellerente dit: 3 octobre 2015 à 17 h 34 min
Vint 1968 et
Mon héron préféré je crois qu’il manque un nom pour que ta phrase soit compréhensible.
1968 quoi ?
Et pourquoi 1968 et pas 1824 ou 2156 ?
Ou alors 1968 est un nom mais inconnu dans mon Larousse.
Aide moi mon héron, je suis un peu perdu.
« Nous sommes de l’avis de PMB, un garçon manifestement intelligent, il vaux mieux abattre les imbéciles que les arbres. »
Peut-être, mais c’est bien plus difficile !
Bellerente a parfaitement raison : c’était pareil avant que maintenant, mais en mieux.
Le virage faudrait voir ce que ça donne avec la machine à peindre les lignes blanches ; normalement devrait y avoir moyen de moyenner une écluse à side-cars !
woody allen a plus d’une sortie antifrançaise caractérisée et bien minabe à son actif lassouline..un relais doucereux de l’antiprovincialisme newyorkais qui ravit le parisien..qu’il éreinte tout autant en douce..dla surfusion en somme
une France qui s’efface à force de discrétion et qui ose encore écrire :
« J’ai de la tendresse pour les vaches
..non mais franchman
On y croise des notaires à la retraite, un beau-père retour de la chasse
..comme woody qui dit à foxniouz qu’il portait des lunettes parcequ’en france ça fsait encore intello..on s’croirait dans un sitcom des 80’s avec rénato en bretelle qui traverse la frontière en vespa avec 15 cartouche de marlboro de contrebande sous les bras
tsais lassouline..les crédits sur les photos de tag répertoriés ça se discute chez les lawyers
une belle façon de cadrer la réalité
..ben c’est comme l’oeuf mon colon..suffisait d’y penser
Devant les grades militaires, ce n’est pas un possessif mais une abréviation de Monsieur
mon couillon..ça fait mc
tu l’as fait exprés zouz!
Avec une Rolex au poignet, tout de même, parce que prendre le métro, c’est crade, non ?
t’as l’air de revenir de chez le marabout jicé et d’avoir payé une pincée
A propos de la photo,
vous savez passou que cette photo (la vôtre ?) se retrouve chez un denommé « sergio »
http://lechantdesdunes.typepad.com/blog/2009/12/miss-tic-cest-la-vie-%C3%A7a-va-passer.html
un lièvre à la royale suffit à son bonheur
..c’est bon et c’est ote chose que la cuisine moléculaire sergio : c’est qui faut connaite le beau père du notaire en retraite..bref c’est du hongrois importé de nouvelle zélande..vive la france
@ueda et autres
Effectivement le « mon » de mon général n’est en rien un possessif comme cela me paraissait pendant longtemps évident ,mais une abréviation de monsieur .
Ce sont des militaires avec qui j’ai travaillé à un moment de ma vie qui m’ont éclairée.
Ils m’ont aussi évité le contresens que je faisais auparavant en écrivant « autant pour moi » alors que l’expression est militaire , signifie qu’on doit recommencer après une tentative ratée et s’écrit « au temps pour moi ».
Chez eux un terrien ne diffère pas d’un martien mais d’un marin, et quand ils parlent d’un théâtre, ce n’est pas d’un endroit où on joue la comédie
..et quand tu sais que « bleu orange » vient dchez eux les bras t’en tombent ddh..
Ce sont des militaires avec qui j’ai travaillé à un moment de ma vie qui m’ont éclairée
..dans les mines de fond faux faire gaffe ddh..c’est qu’y’a des coups de grisou qui préviennent pas..
Mon premier est enlevé par le Général.
Mon deuxième est enlevé parfois par un général.
Mon troisième n’a pas enlevé un fil, c’est peut-être un général.
Mon quatrième enlève les généralités.
Mon tout est une question sur les généraux que l’on ne peut jamais enlever des fils.
Solution […]
Mon premier est ôte car Charlotte.
Mon deuxième est hampe car empoté.
Mon troisième est our car ouragan.
Mon quatrième est moi car moinillon.
Mon tout est au temps pour moi.
(Dominique Didier)
http://www.langue-fr.net/Ethylo-mogie-Aux-tempes-pour-moi
Si vous réfléchissiez deux minutes avant de parler, DHH, vous verriez que le « mon » de monsieur est un possessif (mon sieur, ma dame). Mon général est donc, par quelque bout qu’on le prenne, un possessif. Vous l’avez dans l’os.
Et « au temps » n’est pas si sûr :
« Dans les Curiositez françoises d’Antoine Oudin publié en l’an de grâce 1640, un dictionnaire qui regroupe des locutions populaires en usage dès le XVIe siècle, soit bien avant les chorégraphes ou les exercices militaires on trouve : Autant pour le brodeur, « raillerie pour ne pas approuver ce que l’on dit ».
http://www.langue-fr.net/Au-temps-ou-autant-pour-moi#outil_sommaire_1
Vous l’avez dans l’os
c’est ptêt bien dit sur vénusse mais c’est mal parler à une dame dédé..t’as surement un bourrin de l’armée de terre
Si vous réfléchissiez deux minutes
c’est l’coup dgrisou épicétou
D….. dit
Si vous réfléchissiez deux minutes avant de parler, DHH, vous verriez que le « mon » de monsieur est un possessif (mon sieur, ma dame). Mon général est donc, par quelque bout qu’on le prenne, un possessif. Vous l’avez dans l’OS , DHH
Je pourrais vous remercier de votre remarque dire « au temps pour moi » et m’en tenir là.
Mais je ne peux m’empêcher de constater l’inélégance avec laquelle vous me signalez mon erreur ;
D’ailleurs est-ce vraiment une erreur dès lors que le possessif « mon », présent dans la forme abrégée « mon général » , s’appliquait dans la forme développée « mon sieur (le) général à « sieur »(cas sujet de seigneur)disparu de la locution habituelle ?.
De sorte que dans la forme usitée « mon général » la valeur possessive est perdue faute ;elle ne revit que dans les cuirs des ignorants qui croient qu’on dit dire mon général comme nous disons « mon coiffeur »
En tout cas, je connais bien Chaumont sur Loire avec son beau château planté sur sa colline. C’est un but de ballade en vélo électrique quand je vais en Sologne… J’aime bien la petite route qui borde la Loire sous une voûte d’arbres à partir de Candé sur Beuvron, où je fais une petite halte, descend de ma rolls vélocipédique pour m’attabler et sortir boisson et casse-croûte… avant de repartir plus loin. À Chaumont, j’admire les deux ou trois gabare ancrées dans le port ou sur les sables. Puis je reprends le chemin du retour, grimpant la colline pour m’égarer ensuite dans les petites routes qui traversent les champs de loin en loin jusqu’à Contres ou Chitenay où est né Denis Papin. Parfois, sur la route, une biche traverse devant moi un peu affolée ou un faisan s’attarde sur le bord de la route. On a l’impression d’être seul au monde dans un silence tout religieux accompagné parfois de quelque faucon ou oiseau qui chasse.
Je ne peux que confirmer ce que dit si brillamment DHH ! « mon » est une abréviation de « monsieur » et a perdu sa valeur d’adjectif possessif quand on s’adresse à une autorité militaire comme « mon général » qui signifie bien évidemment : monsieur le général. D’ailleurs en anglais, il n’y a pas d’ambiguïté. Les subalternes disent à une autorité : « Sir ».
DHH dit: 3 octobre 2015 à 20 h 20 min
Je comprends mieux quand Clopine nous vante votre « élégance ».
Même niveau de contentement de soi, même absence d’humour, même volonté de paraître.
Un bien beau duo.
Et pour l’expression « l’avoir dans l’os », peut-on savoir de quel os il s’agit ?
TLFI :
Au fig. [Pour admettre son erreur et concéder que l’on va reprendre les choses depuis leur début] « Au temps pour moi! Un peu plus tard, il avait fait une erreur dans un raisonnement délicat et il avait dit gaiement: « Au temps pour moi ». C’était une expression qu’il tenait de M. Fleurier et qui l’amusait » (SARTRE, Mur, 1939, p. 170).
Rem. La graphie « autant pour moi » est plus courante: « Autant pour moi! Où donc aussi, Avais-je la cervelle éparse ? » (PONCHON, Muse cabaret, 1920, p. 157)
Widergänger dit: 3 octobre 2015 à 20 h 27 min
Parfois, sur la route, une biche traverse devant moi un peu affolée ou un faisan s’attarde sur le bord de la route.
Mais c’est du sous Paul Edel puissance -15.
Claude Simon si tu nous entend, aide-le.
C’est bien une question à la Attila…
Non, c’est du sous Maurice Genevoix ! Nuance.
Attila dit: 3 octobre 2015 à 20 h 37 min
Gaffe, le carré est en vue.
En tout cas, Michel, dans Papy fait de la résistance, les soldats allemands disent toujours « jawohl mein general ».
Et toc.
Je ne reconnais pas vraiment ma Sologne dans celle de Tillinac. Chouzy sur Cisse c’est juste un peu au nord de Candé sur Beuvront, sur la Loire. Faudra que j’y passe la prochaine fois que j’irai passer quelques jours en Sologne. Faut dire aussi qu’il a la géographie un peu lâche, le Tillinac, parce que de la Beauce à Chouzy-sur-Cisse (je verrai peut-être la tronche de Tillinac ?) qui est à l’extrême ouest de la Sologne, il doit bien y avoir une bonne centaine de kilomètres ; c’est pas exactement la même région. De même Meung-sur-Loire, où s’arrête D’Artagnan à l’auberge sur la route vers Paris et où fut écrit le Roman de la Rose si je ne m’abuse.
Normal, D.. C’est imité du français pour ceux qui ne connaissent pas le français. Ça vient peut-être de la présence des calvinistes français immigrés à Berlin alors en Prusse. Faudrait regarder ça de plus près d’ailleurs.
Si ! J’ai l’explication. C’est simplement l’abréviation de : mein Herr General.
mein Herr = Sir en anglais.
Et toc !
Widergänger dit: 3 octobre 2015 à 20 h 50 min
Je ne reconnais pas vraiment ma Sologne dans celle de Tillinac
Euh, après s’être battu (à juste raison) comme un chien sue les frontières de la Sologne, vlatipa que Mimi lui fait traverser la Loire.
Passou parle de Beauce, WG de Sologne,
pauvre Mer.
MàC revient.
Un fleuve joue un rôle important chez Genvoix, la Sauldre. C’est une rivière très chère aussi à mon cœur parce que sur la Sauldre se tient le moulin du Theil, où j’allais pécher le gardon dans mon enfance avec mon oncle et mon frère aîné. On se levait très tôt le matin, je me souviens, le soleil se profilait à travers les arbres à l’horizon, et on filait en voiture jusqu’à ce fameux moulin du Theil alors en ruines. Souvenirs enchanteurs des pique-niques sur une petite île de sable attenante au moulin, bonheur total de l’enfance, paradis du brochet et du gardon. Et sur ses bords pousse le sceau de Salomon…
Ben non ! Je ne lui fais nullement traverser la Loire. Je dis au contraire que la géographie de Tillinac n’est pas très exacte justement ! Faut lire correctement le Mimi, mon petit chéri…
Tillinac il parle de Sologne ?
Faut lire mon Mimi.
Voilà deux ou trois ans, je suis retourné à vélo jusqu’au moulin du Theil. L’allée n’avait pas changée, c’était toujours aussi merveilleux d’être là, plus de quarante ans plus tard. Rien n’avait vraiment changé. La maison du gardien, à l’entrée de l’allée, simplement était vide, l’herbe avait poussée dans la cour. Un écureuil m’a accueilli en sautant de branches en branches alors que je m’enfonçait sous la voûte des arbres. Et là, j’ai vu le moulin. Il avait été complètement refait à neuf, magnifique, en briques rouges comme on fait en Sologne. Alors, je me suis faufilé à travers les barbelés que l’actuel propriétaire avait dressé au bord du chemin et je suis descendu vers la berge sablonneuse de la Sauldre, là où jadis je croyais voir une plage à l’abri d’un fort courant où je taquinais le gardon, parfois le brochet avec un lancet en accrochant parfois ma ligne dans les branches. De rares photos de cette époque bénie, les années 60.
Ben si ! Chouzy sur Cisse c’est à l’extrême ouest de la Sologne, mon grand. Faut suivre. Chaumont-sur-Loire aussi !
Serge, je voulais tout juste vous remercier, le lien offert est une mine d’humour en plus d’instruire nos dossiers.
DHH, je ne suis pas l’auteur de ces inélégances et j’en ai honte pour celui qui tente de m’usurper, bien ma, car « vous l’avez dans l’os » n’a jamais été une de mes expression, contrairement à « ça vous en bouche un coin ».
Par ailleurs, vous êtes certainement la commentatrice pour qui j’ai le plus haut respect, autant que ce soit dit et su.
Avec mes respectueux hommages.
Michel, la Sauldre est une rivière maléfique. Le saviez-vous ? Je pourrais vous en raconter beaucoup la-dessus.
Widergänger dit: 3 octobre 2015 à 21 h 13 min
Ben si ! Chouzy sur Cisse c’est à l’extrême ouest de la Sologne,
Mimi, mon p’tit chat.
La Cisse est un affluent de la rive droite de la Loire (donc au nord) alors pour la Sologne, si tu peux repasser c’est quand tu veux.
Pourquoi être si incohérent ?
Dans ta bataille avec Chaloux tu limitais très bien la frontière nord de la Sologne, aujourd’hui comme ça t’arrange tu y annexes Chaumont-sur-Loire.
Yapa tu m’amuses (enfin parfois, hier en parlant de MàC tu étais un parfait sal…)
Kepu, pilier droit de l’équipe d’Australie.
« Un homme et un joueur d’une grande qualité »
Musil
Attila dit: 3 octobre 2015 à 20 h 37 min
Et pour l’expression « l’avoir dans l’os », peut-on savoir de quel os il s’agit ?
L’osmose ! Directe ou inverse, qu’importe le flacon…
Widergänger dit: 3 octobre 2015 à 20 h 52 min
Faudrait regarder ça de plus près
Je pensais à une racine genre « maître » ; quoi qu’il en soit, le M. est une initiale maîtresse, elle aussi, et masculine : mâle, mec etc.
Se poserait alors le problème de « madame », ou l’on pourrait voir, mais cela peut sembler tiré par les cheveux, une reféminisation du « mon » purement lexicale.
Sinon, il risque effectivement d’y avoir du possessif quelque part dans le fromage.
Good game
Résumons :
– La France est un pays de race blanche, enrichie de joyaux polychromes qui rehaussent sa blancheur éclatante…
– La France est un pays de racine chrétienne, enrichie d’autres croyances estimables, tout aussi tarée…
A trop nier l’évidence, nous allons dans le mur à toute allure, ce qui est arrivé aux Anglais par la bonne conduite des Aussies, hier soir, sur le tendre gazon de Twickenham !
Résumons encore un peu :
-Nous avons les meilleurs écrivains du monde
-Parce que nous fûmes grande nation dynamique
-Mais hélas, aujourd’hui, ils sont tous morts !
Résumons l’important :
Il a bien plu à Porquerolles, et la terre s’est réjouie de recevoir enfin à boire, la végétation revit ….
A côté de ça, et ne soyons pas trop méchant, quand on voit Juppé toujours aussi sec, aussi raide, aussi exécrable, on le verrait bien 2 semaines entière tout nu sous une douche avec engrais pour nourrir le bois mort …
Amusons nous :
… d’un conseil de Sarkozy à Morano : « Que chacun maîtrise son vocabulaire. »
« Cass’toi, pauv’con ! » …. on oublie vite !
Eclatons de rire :
Un curé polonais avoue sa fiottitude écclesiaste en plein Synode de la Famille.
Ah, l’empaffé !
Au Vatican, où on se débat depuis des lustres dans la pédophilie la plus nauséabonde, ça grince … Prenez exemple sur les madrassas bien gérées où rien ne transpire, par Notre Seigneur Priape !
Les fiottes au cabaret !
( mais non ce n’est pas de l’homophobie, c’est juste l’actualité commentée par les Nuls …)
Que mes amis anglais me pardonnent !
Mais une défaite comme celle d’hier contre les descendants des forçats et des p.utes exilés chez les cannibales, leur élimination d’une Coupe du Monde de Rugby qu’ils organisent, sous un arbitrage français irréprochable, ça a un coté Trafalgar à l’envers…
Allez, les Brits !, on s’en est bien remis nous de ce désastre naval ! Reprenez l’entrainement …
« la valeur possessive est perdue faute ;elle ne revit que dans les cuirs des ignorants qui croient qu’on dit dire mon général comme nous disons « mon coiffeur » »
La preuve, c’est pas pour rien qu’on ne dit pas « à vos ordres mon coiffeur »
« en anglais, il n’y a pas d’ambiguïté. Les subalternes disent à une autorité : « Sir ». »
en espagnol ne dit-on pas « mi general »
(en allemand « Herr General »? )?
« dans la forme usitée « mon général » la valeur possessive est perdue faute »
vos fautes seront par données
tiens, prenons le cas bouguereau, le roi des keupus : en voilà un qui prétend avoir une belle plume, mais alors pourquoi autant de gribouillis, machouillis, crachouillis ? on attend du volume, de la rigueur, du sensé… ça vient ?
L’influence de Stephen King est évidente, celle d’Hitchkock aussi avec ses glissements progressifs vers l’effroi. Elles sont même revendiquées. Passe encore que la ressemblance soit si frappante ; il est d’ailleurs difficile de ne pas garder à l’esprit les séquences du film de Rob Reiner les plus fortes dans lesquelles s’affrontaient à l’écran James Caan cloué dans son lit et la terrifiante Kathy Bates. (etc)
En somme, on voit bien à quoi on a affaire : un poulet nouvelle cuisine prêt pour une adaptation filmée. Gros tirages garanties. Une aubaine pour l’éditeur et pour les lecteurs satisfaits de peu.
Voilà deux ou trois ans, je suis retourné à vélo jusqu’au moulin du Theil. L’allée n’avait pas changé… (Widergänger)
François-René à vélo électrique. Sauf que François-René aurait écrit : » L’allée n’avait pas changé « . De l’influence sur le prof de l’ortograf de générations de potaches illettrés…
François-René à vélo électrique avait écrit : « Voilà deux ou trois ans, je suis retourné à vélo jusqu’au moulin du Theil. L’allée n’avait pas changée… » Changé…euh
Il n’y a pas un autre film ricain
avec une blonde et une brune
et dans lequel l’une usurpe
plus ou moins l’identité
de l’autre après une période
d’apprivoisement ?
A part ça, « un peu de la France »
ou un peu de France ?
La France, quelle France ?
Une France rurale et d’un passé
qui, bien que conservant des pans
intacts comme des îlots résistant
au changement climatique, n’en est
pas moins révolu.
Entomostalgiquement.
François-René à vélo électrique, n’en jetez plus. Disons Gros René, ça suffira bien.
« on attend du volume, de la raideur …/… ça vient ? » (Pupuce)
Oh oui, Pupuce, ça vient …!
@les deux font la paire(20 h35)
bravo au fin psychologue , capable d’une analyse assez pointue des quelques posts que j’envoie pour en tirer un portrait de moi si ressemblant.
je pense que clopine sera également ravie d’être croquée avec tant de finesse et de vérité
« Basic Instinct » ?
Prizdetêtement.
celui qu’on nomme le PQ de Porquerolles : c’est l’Amiral de la Fiotte !
Ce qui s’est passé cette nuit sur la Côte d’Azur était parfaitement prévisible.
Absolument tous les paramètres conduisant à cette catastrophe mortelle étaient connus, notamment : quantité d’eau, intensité, moment, incapacités de certaines zone urbanisées à les écouler.
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