de Pierre Assouline

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La République des livres
Un peu de la France

Un peu de la France

La page blanche de l’écrivain , ou plutôt son écran blanc, est un lieu commun de la pratique littéraire. Et même artistique et plus encore au lendemain d’un grand succès. On appelle cela la dépression post-partum, analogue à celle de la mère au lendemain de l’accouchement. C’est valable pour tous les créateurs. Woody Allen, qui est retombé en dépression la seule fois où ça lui est arrivé, a trouvé une parade dont il a fait depuis un système : au montage de son nouveau film, il travaille déjà à l’écriture du suivant. Ainsi il n’y a pas de blanc, dans sa vie quotidienne. Pas de respiration qui favorise la gamberge. Les écrivains devraient s’en inspirer. Ca leur ferait des économies de prozac, entre autres.

Cette angoisse, non de ne plus écrire mais de ne plus savoir quoi écrire, est au cœur du nouveau roman de Delphine de Vigan D’après une histoire vraie (478 pages, JC Lattès). N’ayant pas été enthousiasmé par son précédent livre Rien se s’oppose à la nuit, sur l’histoire de sa famille racontée à travers celle de sa mère bipolaire et suicidaire, je m’étais emparé du nouveau sans précipitation. Juste pour voir. J’avoue que j’ai été pris comme on peut l’être par un livre prenant, piégeant, accaparant. Du genre de ceux qui vous font rater des stations de métro. Ce qui fut le cas. Un bon test. Au début, on se dit qu’on a affaire à une autofiction bâtie sur un lieu commun du roman contemporain : l’impuissance créatrice. La narratrice est une romancière qui lui ressemble en tous points ; différents points de repère sont là pour l’accréditer : ses éditeurs etc jusqu’à l’identité de son compagnon, le journaliste François Busnel.

Une femme surgit soudainement dans la vie de cette femme : L., ainsi est-elle nommée, a tout d’une lectrice doublée d’une admiratrice ; elle prétend avoir été une camarade de classe ou de jeunesse. Progressivement, avec une intelligence, une habileté, une douceur,  une perfidie et in fine une perversité redoutables, elle se glisse dans son quotidien, puis s’y inscrit, s’y instille, s’y installe, non à son insu mais avec son consentement. S’enclenche alors un étrange processus d’envoûtement progressif. L. réactive habilement la façon impérieuse et exclusive d’être en lien avec l’autre, telles qu’elles avaient pu la vivre à 17 ans. Elle avait perçu le point de démence de la narratrice, et réciproquement ;

« Nous avons beaucoup de choses en commun mais toi seule peux les écrire » lui dit L..

Celle-ci n’est pas seulement de plus en plus intrusive dans la vie privée de son amie qui se laisse envahir jusqu’à consentir à des relations affectives de plus en plus ambiguës :

« Une méduse légère et translucide, qui s’était déposée sur une partie de mon âme ».

Voilà ce que L. était. A mi-chemin du récit, c’est en réalité d’harcèlement qu’il s’agit, thème déjà abordé par Delphine de Vigan dans Les heures souterraines (2009) sur le mode de la guérilla morale livrée contre une femme au sein d’une entreprise. Cette fois, l’arme est l’écriture, et l’intrigue tourne au fond sur le rapport parfois trouble entre l’auteur et le lecteur. L’influence de Stephen King est évidente, celle d’Hitchcock aussi avec ses glissements progressifs vers l’effroi. Elles sont même revendiquées. Passe encore que la ressemblance soit si frappante ; il est d’ailleurs difficile de ne pas garder à l’esprit les séquences du film de Rob Reiner les plus fortes dans lesquelles s’affrontaient à l’écran James Caan cloué dans son lit et la terrifiante Kathy Bates. Seul reproche : les épigraphes au début de chaque chapitre de D’après une histoire vraie, tirées de Misery de Stephen King. Pour ceux qui l’ont déjà lu et ceux qui ont vu le film qui en a été adapté (ce qui fait du monde), cela annonce trop ce qui va se passer et gâche un peu le plaisir de la chute.

C’est peu dire que cette histoire, parfaitement menée et maîtrisée malgré quelques facilités, est troublante, perturbante, déstabilisante. D’autant qu’elle se déroule dans un cadre très français, à l’écart du cosmopolitisme de la capitale, dans la campagne de la province, où le monument le plus souvent visité est l’hypermarché, où l’on tutoie le boulanger et le bistrot. On se dit que si c’est autobiographique, c’est bien recréé ; mais que si ça ne l’est pas, alors c’est très malin. En fait, si Delphine de Vigan a bien vécu le début, elle a inventé tout le reste ; mais elle l’a fait avec une constante ironie, dès le titre cinématographique D’après une histoire vraie, jusqu’à la toute dernière page.

Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ? Cela renvoie à un passage du livre où L. nègre d’une actrice, révèle qu’elle termine toujours un texte de cette manière. Cela ne renvoie à rien. Juste une coquetterie d’auteur exigée par contrat chaque fois qu’elle écrivait, pour le compte d’une autre…005 (2)

Autre chose, dans un genre bien différent, tournant également autour d’un canevas battu et rebattu, mais encore plus français dans sa facture apparemment autofictionnelle Retiens ma nuit (220 pages, 20,90 euros, Plon) de Denis Tillinac. Déjà, la douceur du titre à la Johnny donne le la. Celui de la nostalgie. Ce que cela raconte ? Un homme et une femme plus tout jeunes, de nos jours en France, ils s’aiment et sont mariés mais chacun de leur côté. Qu’importe les péripéties. Seule compte la musique de leur rencontre, de cette passion qui les surprend à une saison de la vie où ils n’y croyaient plus.

Un incroyable printemps amoureux à l’automne des jours du narrateur coincé entre Cyalis et Stilnox. A partir de là, on peut décider de lâcher le livre dès les premières pages. Ce qui nous fait poursuivre la lecture, c’est le charme qu’il déroule jusqu’à la fin sans hiatus ni faux-pas. On reconnaît cet air-là : c’est celui d’une certaine bourgeoisie catholique de province dans ses langueurs, sa monotonie, sa fausse léthargie, son bonheur tricoté, de Mauriac à Simenon dans l’ombre de Balzac. Un monde qui reproduit les codes, les habitudes, les traditions sans trop se poser de questions.

La reproduction pour toute ambition. Ici l’ascenseur social consiste surtout à choisir le bon Rotary et le bon Country club de golf. « Faire semblant est devenu une succession de réflexes conditionnés » y lit-on. Ca bovaryse en pays blésois. La sonate que diffuse ce roman tire sa séduction du seul énoncé des villes qu’elle évoque : Chouzy-sur-Cisse, Blois, Mer, Beaugency, Meung… La Beauce est belle sous la plume de Tillinac, qui n’est pas celle du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame-de-Chartres. Ce serait plutôt la vie comme elle va à Chaumont, Loir-et-Cher, et la douceur de vivre en Val de Loire.

On y croise des notaires à la retraite, un beau-père retour de la chasse et surtout François et Hélène que le secret et la clandestinité excitent ; ils ne sont pas près d’y renoncer car ils savent bien qu’une partie du charme serait rompu si Yseut devenait Mme Tristan. Le narrateur est l’autoportrait de Denis Tillinac. On l’y retrouve tel qu’en lui-même : élément du patrimoine, historique dans son genre, étranger à son époque, vigie d’un monde pétrifié, gros fumeur qui crache ses poumons, si désuet qu’il ne sait même pas se servir d’un ordinateur, un lièvre à la royale suffit à son bonheur.

Seule réserve : un relâchement chaque fois que l’auteur s’épargne la peine d’une phrase («Pluie et brouillard» etc), s’autorisant ce qui ressemble plutôt à des didascalies en marge d’une pièce ou d’un scénario. Mais quoi, il ne peut être totalement mauvais l’écrivain à qui un paysage rappelle les collines du Charolais et du Brionnais, qui s’autorise la délicatesse des sentiments dans un monde de brutes, qui vibre de sa nostalgie avouée pour une France qui s’efface à force de discrétion et qui ose encore écrire :

« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».

(« Ma photo la plus érotique » dixit HCB – Photos Henri Cartier-Bresson et Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 340 Réponses pour Un peu de la France

Tant va la cruche...... dit: à

DHH dit: 4 octobre 2015 à 9 h 58 min

Bisque, bisque, rage.

D. dit: à

La grande messe du COP21 se prépare, et c’est bien.
Sauf que la France, qui se rengorge, ferait bien de se faire toute petite.
Engagée dans le délire du « Diesel mauvais » alors que toutes les technologies existent effectivement aujourd’hui pour un Diesel propre : filtre à particule et éliminateur de NO/NO2 (systèmes Adblue), parfaitement éprouvés et équipant déjà beaucoup de véhicules. Et d’oublier de dire que le Diesel est un carburant offrant un meilleur rendement que l’essence…
Tout faux donc, ça et les feux de bois dans les cheminées, l’humanité se chauffant avec le bois depuis la Préhistoire, le bois des forêts étant un fixateur du CO2 rejeté par le même bois.
Continuons avec le bilan Carbone de l’État : quelques voiturettes électriques démagogiques tentant de masquer la suppression des services publics multiplié par 10000, et ça en TEP dépensés, c’est phénoménal car générateur de déplacements obligatoires (démarches administratives, santé, écoles et collèges…)

On ne peut d’ailleurs pas dire que l’actuel gouvernement en soit plus responsable que le dernier – ou même l’avant dernier. Disons qu’il en est le stupide accélérateur.

bouguereau dit: à

Et pour l’expression « l’avoir dans l’os », peut-on savoir de quel os il s’agit ?

c’est pas celui de la banane baroz..

Bloom dit: à

The bitter chariot has swung very low indeed. Has surely carried them home. For good. Fiercely resentful papers taking the piss out of Stuart Lancaster. Won’t blame them.
‘tain, avec des joueurs comme Watson, Brown & May, il faut une 3e ligne… inexistante.
Oz assure avec classe dans tous les compartiments du jeu: la meilleure équipe de la compétition, de loin. Je verrai le choc Galles-Australie à Sydney, dans un de mes pubs préférés.

JC..... dit: à

SCOOP

La comédie musicale « Tant vont les cruches par deux qu’elles les cassent ! » sera représentée demain soir à 21h dans la Grande Etable de Beaubec, interprétée par les grandes artistes Judith et Clopine, devant un parterre admiratif de vaches laitières …

Le Maire – une vache – sera là et plusieurs amies porcines de la RdL, on parle même d’une escouade d’amateurs porquerollais – sales vaches de Port.

Venez nom meuuuh !

bouguereau dit: à

la photo du haut fait penser à un naïcy cornère..des coeurs gravées..des pour la vie

Clopine dit: à

DHH, je vous en prie, ne cherchez pas à rectifier les contre-vérités et les portraits blessants, les calomnies et les mépris qui s’expriment ici, c’est inutile. Jeux de trolls, stériles et nuisibles à la fois.

Et puis, vous savez, même les commentateurs qui ne sont pas des trolls… Je viens de comprendre, en lisant les commentaires du post précédent, que pour quelqu’un comme M.COURT, présenter des excuses dans l’éventualité où vous vous seriez trompé, c’est « capituler en rase campagne ». Voici donc quelqu’un en guerre, qui vient ici tout armé, pour en découdre en quelque sorte.

Quelqu’un, donc, incapable d’un « commerce doux » (pour parler comme au 18è siècle) autour de la littérature. Soupir.

Comment voulez-vous que nous puissions nous entendre, si peu que ce soit ? Ma parole à moi n’est pas émise pour écraser l’autre, mais pour échanger, de façon paisible si possible. Et je n’éprouve aucune haine, sauf peut-être à nommer ainsi l’irrésistible répulsion que j’éprouve devant les comportements trollesques. Et encore. Je crois que je serais même capable de pardonner, à condition toutefois qu’on sollicite ce pardon. Ce qui n’arrivera jamais, alors… Les Lucien Bergeret ont encore de beaux jours devant eux.

Mais ils n’arriveront pas à me faire changer de posture. Et je demeurerais, malgré tout ce qu’on peut écrire pour tenter de prouver le contraire, quelqu’un d’à la fois modeste socialement parlant, certes, mais plutôt bienveillante envers autrui, et plutôt ouverte à la parole de l’autre.

Quant à la littérature, dans tout ce fatras ? Oh, elle survivra, pas vrai ?

bouguereau dit: à

la france rasée de prés..sans bocage..c’est plus performant dirait sergio

Pupuce dit: à

bon, bouguereau, c’est pas gagné, hein ?

bouguereau dit: à

capituler en rase campagne

efficace..john deer..5m de coupe..batteur lourd..5 ha à l’heure

JC..... dit: à

C’est bien vrai, ça : le 10:38 est un fatras où la littérature n’a pas sa place !

bouguereau dit: à

mon larbin a mis son tutu cul nu..c’est son genre dimanche matin

bouguereau dit: à

Mais ils n’arriveront pas à me faire changer de posture. Et je demeurerais

plutot « je maintiendrai »..que les trafalgars sont doux

JC..... dit: à

ODE A BERGERET
Paroles et musique, Renaud

Ça fait quand même vach’ment plaisir
de t’retrouver, mon pote Lucien,
j’parie que t’es encore sans un
et qu’t’as toujours ton blouson d’cuir.

T’as pas changé d’puis 68,
à c’t’époque on s’fendait la gueule,
aujourd’hui t’as l’air un peu seul,
allez viens, on va s’prendre une cuite.

Hé dis-moi Lucien, où c’est qu’elle est ta bande ?
maint’nant qu’est’c’que tu glandes sans tes copains ?
est ce que tu r’vois ta copine l’épouvantable Clopine ?
t’es plus dans l’coup Lucien, faut l’oublier, ta grosse marchande … !

bouguereau dit: à

la graphiose c’est un peu les morbac sur la campagne de france.. »le remembrement » une contrevérité comme dirait mélanchon..la honte

bouguereau dit: à

des maires de patelin qu’on coupé des platanes « à cause des maladies »..on seurfé sur la vague..et les écolo on refait planter des espèces pas popo qui fleurissent comme des gonocoxie et des crêtes de coq sur la frankreich

bouguereau dit: à

Une France rurale et d’un passé
qui, bien que conservant des pans
intacts comme des îlots résistant
au changement climatique, n’en est
pas moins révolu.

mon micouille essaie de placer ses stages zen pourave chez les cadres de chez monsanto..pour les faire facturer c’est du boulot micouille

Madame Verniglia dit: à

Rue Fournier on a vu passer l’Amiral de la Fiotte sur son scoutère rose avec bouguereau sur le strapontin, on a rigolé

boeuf placide de la rdl dit: à

J’ai pas reçu mon carton.

bouguereau dit: à

ta gueule..raclure

Pupuce dit: à

11 : 06, ah ! enfin le vrai bouguereau VDQS

DHH dit: à

JC dit 10 h 31
quel merveilleux sens de l’humour, qui manque tant à d’autres!

Tant vont les cruches...... dit: à

Clopine dit: 4 octobre 2015 à 10 h 38 min
l’irrésistible répulsion que j’éprouve devant les comportements trollesques.

Lafolotrol se répulse, ce n’est pas la moindre de ses contradictions

de nota dit: à

Quelqu’un, donc, incapable d’un « commerce doux »

par contre passou est capable d’un commerce bio;
dédé, d’être en commerce avec les esprits; zouzou, d’un commerce agréable; le boug, d’avoir commerce avec les gonzesses; hamlet, de tenir commerce d’intelligence, enfin, jc, d’avoir un fonds de commerce…

Attila dit: à

Prévisible, mais personne n’a été prévenu, D.
Ma sœur allant dîner hier soir chez des amis n’a plus pu rentrer chez elle depuis, sur les hauteurs de Mandelieu…
Et Cannes semble avoir subi un mini tsunami !

Serge dit: à

Bérénice,
d’où on pourrait tirer : chacun son chacal … ou sa chacale !

On pourrait dire aussi : à chacun sa bête noire, ou sa tête de Turque…..

Et y croire dit: à

Attila dit: 4 octobre 2015 à 11 h 36 min
Prévisible, mais personne n’a été prévenu, D.

Alerte rouge sur le sud-est, faut s’informer.

Un hun rebelle dit: à

Prévisible, mais personne n’a été prévenu, D
baroz

Il pense même que Météo France est à la solde du gouvernement et fait rien qu’à pourrir la vie du peuple.

lecteur débutant dit: à

« quel merveilleux sens de l’humour, qui manque tant à d’autres! »(DHH)

Ça vaut pas le 11 h 06

de par le fait dit: à

 » Météo France est à la solde du gouvernement et fait rien qu’à pourrir la vie du peuple. »

C’est à n’en pas douter un coup des cryptocollectivistessocialos
Un pensée sincère pour le pov jicé qui se débat avec les éléments déchaînés

Attila dit: à

Le père de François Hollande habite à Cannes, est-ce pour cela qu’il a pris l’avion et voir les dégâts de sa propriété de Mougins ?

Pupuce dit: à

bouguereau, la prochaine fois écrivez donc « raclure » au pluriel, svp

Madame Verniglia dit: à

L’Amiral de la Fiotte s’est cassé la margoulette en scoutère rue Fournier, son passager est dans le coma, étilique, le PQ a seulement un emmatome aux fèces

Attila dit: à

Mais non, la raclure est bien singulière, malgré ce qu’elle veut nous faire accroire !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Cinéma, cinémas, théâtres politiques,…
…du matin au soir,…shows,…spectacles,…

…nous enfumés de  » vérités « ,…&…de l’O.N.U,…à se remplir les poches et vivre comme des lourdeaux de la paix sur les taxes sur les peuples à vivre en mendicité,…

…les paix à se baiser du cul,…façon W.C.,…et des histoires à Saints Michel – Georges, Saint – Calembour,…du pouvoir démocratique  » sécurisé « ,…

…et mes châteaux ou sont mes châteaux et domaines, ma cour,…mes pouvoirs,…
…à mettre aux feux les raclures,…capitalistes de la mondialisation des combines d’états sur les peuples à mettre à s’entretuer,!…

…interdire les mots doux, pour faire court, à l’érosion de vivre l’amour, plus mort que vivant aux as,!…

…tout est à réformer, en premier,…toutes les autorités parasites à se remplir les poches, à inverser les raisons des stabilités des peuples,…
…tout est à réformer, tout les concepts,!…avec les  » casse toi pauvre con « ,…aussi,!…
…un jour blanc, et un autre jour au pouvoir noir,…
…vivre son moyen-âge,…payez des impôts pour capitalisme d’états, à se les rouler en voyages indispensables entre eux,!…
…des avions, pour polluer l’atmosphère, les autres genres très parasites dans nos sociétés industriels des leurres à faux-cons,…Ah,!Ah,!…
…une mise aux points en retard,!…etc,!…

Ueda dit: à

Ecoute et accueil au réfugié climatique JC.

bérénice dit: à

11h36 Serge, chacal ne comporte pas la même connotation péjorative que tête de turc ou bête noire qui renvoient à la notion de bouc émissaire. Je l’entendrais plutôt comme l’illustration d’un rodeur mauvaisement motivé, plus encore que le renard qui n’est jamais qu’un voleur de poulailler.
 » De nature opportuniste, ils se nourrissent principalement de charognes et de fruits et chassent de petites proies : petits mammifères, insectes, grenouilles, lézards et oiseaux. »

JC..... dit: à

Je suis au chevet du Père de notre cher Leader Charisasmathique, Petit Bedonnant Joyeux.

La pluie a défoncé le parapluie de ce brave papa. Dieu merci, la République est mobilisée et le fiston arrive avec son …. pédalo.

Je savais qu’il allait servir, ce fier esquif, si bien adapté au capitaine !

Serge dit: à

Bérénice, il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre, j’ai juste fait un glissement de mots et de sens.
Vous savez bien : un mot en entraîne un autre et à la fin du com on finit par s’emballer (du moins c’est ce que j’ai cru remarquer par ici)

ami sincères dit: à

jicé n’est apparemment pas parmi les victimes

JC..... dit: à

La raclure brayonne espère un « commerce doux » ! Mais, faut être deux pour commercer, eh, patate … Doux ou Padoue !

(vous remarquerez le ton empreint de la solennité, du respect, et de l’estime en vigueur en RdL…)

Ah, j’oubliais … avec ta complice, Judith, on commerce à trois, hein ?!

(l’allusion romanesque ne vous aura pas échappée, n’est ce pas ? Dame on est dans le commerce international judéo-chrétien !…)

bérénice dit: à

Vous savez bien etc

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pour les apparatchiks,…des orients fondus fondants,…changer de costumes, en tournant au tournant,…
…entrainement des vierges folles, pour les assauts sur Tintin au Tibet,!…ceinture noir, pour blancs à gorges profondes,!…
…Cinéma aux Pampers,!…attentions aux fuites des pensées uniques,!…Oasis,Oasis,!…et les pollutions en capitales et explosions à gaz,!…etc,!…
…les revues, chinoises comme les anglais,…
…tout pour resplendir, avec les peuples dans la misère,…Lords bouchés du cul en fuite de ses sérénités conviviales,!…etc,…
…encore un effort,…

bérénice dit: à

Serge vous pourriez tout aussi bien être une Marguerite ou une Brigitte. Voyez le problème avec les commentaires se présente un peu de savoir qui écrit quoi exactement.

JC..... dit: à

Ueda dit: 4 octobre 2015 à 12 h 31 min

Je ne voudrais pas rabattre une joie qui s’élève gaillardement, camarade, mais j’en ai vu deux ou trois au milieu qui n’étaient pas terrible.

Par contre, celles du premier rang, les grandes venant du Nord …. je prends.

lecteur assidu dit: à

« les grandes venant du Nord … »

les préjugés de beauf!

JC..... dit: à

Les crétins qui connaissent rien de la Chine, ils causent quand même….

Cercle polaire dit: à

lecteur assidu dit: 4 octobre 2015 à 13 h 01 min
« les grandes venant du Nord … »
les préjugés de beauf!

Mais non, un choix de plaisirs assumés.

Vous avez le droit de préférer les petites boulottes, c’est tout aussi honorable (surtout pour elles)

(journal de Bobine) MC dit: à

DHH, s’il vous plait, Mr Court continue à me persécuter.Moi qui suis une personne gentille,sociable, caressante avec les anes comme avec les vaches, avec Edouard Louis comme avec Clopin . Comment peut-on me dire de telles horreurs? snif snif…
Je suis normande, et comme telle, habituée au « commerce doux » du camembert comme de la littérature. les deux se confondent d’ailleurs parfois dans mon esprit,comme dit cet horrible Lucien Bergeret . Alors qu’espérer dans un monde si cruel ou la dureté de tout ce qui n’est pas moi est nécessairement agression contre ma personne? Un sourire de notre hote? un soutien de Paul Edel? Las, ils m’ont vue venir…

Comment puis-je etre l’objet de tant de haines? ma vertu et mes épreuves ne s’affichent-elles point en détail sur mon blogounet? On m’a meme suggéré d’écrire un Bobine ou les Infortunes de la Vertu, j’en avais meme touché un mot à Paul Edel et à notre hote, mais il parait que c’est déjà pris. Et l’édition parisienne, pour qui n’est pas initiée, est impitoyable. (soupir).

Mais je tiendrai bon. Face à l’ambiance trollesque qui pourrit ce blog et mon discours toujours équilibré et merveilleusemeent nuancé, j’ai choisi. Je serai celle qui pense, si possible intelligemment, contre ceux qui m’attaquent betement, et je dispenserai envers et contre tous mon message.ahaha.

Evidemment, je ne suis qu’une faible femme. Alors on en profite. je tiens donc à remercier du fond du cœur ces internautes qui soutiennent ma cause, au premier rang duquel ce vaillant Lacenaire, que je ne savais pas si engagé pour la cause des femmes…
Je m’en vais retourner à mes pensées. Celles de mon jardin . L’effort cérébral viendra après mon retour à la terre.je hais les mensonges qui nous font tant de mal, comme disait je ne sais plus qui.Un écologiste, surement.
La suite à la prochaine tartine, ou l’inverse. Tout se brouille…
A bientôt pour la suite de ce « commerce doux »dont on ne soupçonnait pas l’existence. Mais ne suis-je pas une grande incomprise?
Bobine
pcc
MC

Attila dit: à

« Alerte rouge sur le sud-est, faut s’informer. »

Faux. Alerte orange seulement, faut pas mentir.

de nota dit: à

Justement, concernant l’écolo évoqué par court, le premier écolo israelite! à qui l’on doit « la terre, elle, ne ment pas », un livre lui est consacré: « Mélancolie d’Emmanuel Berl » de Henri Raczymow, Passou se fendra-t-il d’un billet? Lui qui s’escrime à défendre les réprouvés…

varmatin dit: à

Cercle polaire dit: 4 octobre 2015 à 13 h 05 min

le c. n n ard dans toute sa splendeur ! et jamais sorti de son prè à chèvre

closer dit: à

Excellent 13h22!

closer dit: à

13h12, pardon…

Bloom dit: à

Et Cannes semble avoir subi un mini tsunami !

L’eau qui monte les marches n’est pas comme les autres, c’est une célébrité. Urgent sortir les palmes!

bérénice dit: à

humour noir, je ris . Porquerolles aussi? dans ce cas nous aurions affaire aux vaches qui rient, cela nous changerait de l’antiquité.

Bloom dit: à

le premier écolo israelite!

Si « israélite » veut dire juif, c’est faux. Les fondateurs de Degania, premier Kibboutz crée en 1910 en Palestine ottomane au bord du Kineret étaient un peu plus écolos que cet imbécile de Berl, plume de Pétain.
En cherchant bien, on devrait pouvoir retrouver des kabbalistes de Safed assez versés sur la préservation des conditions environnementales de l’éclosion de la pensée ésotérique.

Zoon dit: à

Après le méga orage d’hier soir qui a terrifié même le chat, promenade cet après-midi dans les hauteurs au grand soleil. Tout le monde s’étonne de ces contrastes, sauf les gens de ma génération qui, en cours de géo, étudiaient le climat méditerranéen. Mais il paraît que ça n’est plus au programme. Tout le monde s’étonne que la gare de Cannes ait été noyée sous les eaux. Plus d’1 m en bas du boulevard Carnot. Mais quand des pluies aussi fortes dévalent des collines, elles inondent, forcément. Avant, elles inondaient des champs, des vignes, des friches, comme elles l’ont fait hier encore dans la vallée de l’Argens, de l’autre côté de l’Estérel. Mais allez donc trouver des champs, des vignes et des friches du côté de Cannes ou d’Antibes. Alors l’eau inonde des rues, des maisons et des parkings souterrains. Tout-à-l’heure, une présentatrice météo, l’air béat, nous annonçait pour demain 28° dans le Pays Basque et 26° à Nice. En plein mois d’octobre. Bien, bien. Rendez-vous dans 3 semaines/1 mois. Arrosage garanti.

de nota dit: à

Bloom, l’ironie, parfois, vous passe un peu au-dessus de la tête…, j’emploie le terme israelite qui est celui qui était employé par Berl lui même, quant au « premier écolo juif », je ne suis évidemment pas sérieux, quant à cet « imbécile de Berl » c’est aller un peu vite en besogne et ça reste à démontrer, je vous en prie, enfin, « réduire » Berl à ces deux discours pour Pétain, c’est irrecevable.
Cordialement( et ce n’est pas ironique)

bérénice dit: à

Bloom 14h02 je ne connais pas comme vous n’avez pas même besoin de supposer l’auteur « plume de Pétain » cependant j’ai trouvé ceci, amusant, le concernant et rien de précis quant à son éventuelle collaboration, il s’est caché en Corrèze puis Cannes, votre aide pour mieux situer ses engagements, ses erreurs, serait profitable .
 » Il était également lié avec Marcel Proust, qui lui envoyait lorsqu’il était au front de longues lettres, dont une de soixante-quinze pages sur la jalousie »

Attila dit: à

Certes, de nota, mais le Bloom de 13h44 est excellent !

bérénice dit: à

Bloom il est très facile en temps de paix de se situer du côté des justes, théorie qui demande vérification de tous les jours en cas de conflit, nous n’irions pas donner un juif ou un arabe et peut-être faudrait-il se demander qui nous donnerait aux autorités si nous avions la malchance de connaître de drôles de temps avant de terminer.

de nota dit: à

Bérénice,

Berl n’a jamais été un collaborateur, Berl était pacifiste, comme beaucoup parmi ceux qui avait fait 14…, maintenant, il a effectivement corrigé et réécrit deux discours écrit par Pétain, il l’a fait car on l’a sollicité et je pense que c’est par vanité que Berl a accepté ce travail, mais il s’est très vite éloigné de Vichy et de toute manière il a du se planquer, Berl était juif, ainsi que sa femme, ces deux discours ne lui on jamais été pardonné, mais Berl n’était pas une grande gueule et puis il avait des amitiés à droite comme à gauche en un temps ou il fallait choisir son camp et honnir ceux d’en face, Raczymow lui consacre un livre car il considère que la vie de Berl peut nous aider à mieux comprendre l’entre-deux guerres…pour avoir lu et des romans de Berl et ses essais, je peux bien dire que si Berl est un écrivain mineur, et tel il se considérait, c’est qu’il était entouré d’écrivains majeurs comme on en voit que deux ou trois fois par siècle, maintenant si vous avez la curiosité de lire « Sylvia » ou « Rachel et autres grâces » vous conviendrez peut-être avec quelques uns que Berl ne mérite pas de croupir aux enfers.

Bloom dit: à

Cordialement( et ce n’est pas ironique)

De nota, je trouve que l’ironie passe mal dans ce blog. J’en ai fait l’es frais…
Avec les vrais écrits qui exploitent la veine swiftienne, la longueur du propos, etc. sont clairs dans leur intention.
Ici règne une indétermination qui force à une « sur-réaction » (comme Jarry parlait du surmâle): sl les commentaires du vrai « de nota » sont dignes d’intérêt, on n’est jamais à l’abri d’un trolls. Si vis pacem…
Nous avions chez nous un gros volume des écrits de Berl, à la jaquette grise, que je conserve dans une cave de banlieue. Jamsi été tenté plus que ça. « Israélite » est un drôle de vocable (juif français, alsacien généralement) qui m’a toujours mis mal à l’aise. Je suis beaucoup plus à l’aise avec « Yid »: Le père Trivous, l’X qui a le bureau à côté du mien, est un Yid russe marié à une shiksa. Sapré personnage… »
Bref, oui pour l’ironie, mais pas avec tout le monde, pour paraphraser.
Bien à vous.

Lacenaire dit: à

13 heures 12, l’heure du brave : l’est tout content le p’tit Court, l’a pondu sa p’tite crotte , sa suffisance se regonfle à bon marché, tout cela ne le grandit pas, au contraire, son mépris lui retombe sur la gueule, qu’il a certes de travers

Sergio dit: à

Rase campagne, rase campagne… Ca pique, nom de delà !

C’est vrai qu’il y a des bleds tellement serrés denses qu’ils pourraient même pas capituler… No surrender !

flash meteo dit: à

« l’est tout content le p’tit Court, »

la passion le mine – trop bien élevé, il n’ose pas se l’avouer ni se déclarer

bérénice dit: à

15h11 La dernière précision est superflue, votre non négligeable apport toujours lu pour ce qu’il est, sérieux, votre ironie rare occultée quoiqu’il en soit par votre présence d’esprit et vos réflexes intelligents et cultivés. Il paraît tout à fait incompréhensible que vous soupçonniez qui que ce soit de ne pas bien chercher à comprendre le cours du change au bureau.

Lucien Bergeret dit: à

« Les Lucien Bergeret ont encore de beaux jours devant eux. »(clopine)

Notre espérance de vie nous en donne encore pour une dizaine d’années et nos dernières analyses ne sont pas mauvaises…

Lucien Bergeret dit: à

M Court 13H12

Pas mal…

christiane dit: à

@ Polémikoeur – 9h37
Vous vous faites rare…
Beau rappel en effet ce « Mulholland Drive » de David Lynch. L’histoire d’une aspirante actrice qui rencontre et se lie d’amitié avec une femme amnésique. Ce film propose des scènes et des images surréalistes, mystérieuses et – comme vous l’écrivez : « dans lequel l’une usurpe plus ou moins l’identité de l’autre après une période d’apprivoisement ». Liens donc avec cette « histoire vraie » de Delphine de Vigan et toutes les autres construites ou vécues sur l’envie, la jalousie, l’usurpation…
Puis, vous vous interrogez sur le titre du billet et les rappels inclus concernant « La France ». (Deuxième livre présenté dans le billet). Quelle France dites-vous ? une image d’Épinal, un pays aux mœurs agrestes, bien loin de l’actualité et de ce jour (dévastation brutale d’un paysage de mer et de soleil, de villages, de routes, -peu semblables à celle saisie par H-C. Bresson !- par des orages brutaux et meurtriers pour ces habitants) et de ce temps de métissage…
« Nostalgiquement » ? Mais ne sommes-nous pas des voyageurs incertains, aux mémoires hantées d’histoires de « je » plus que de la grande Histoire ? Retour aux romans…

DHH dit: à

@Court
raté votre pastiche.
clopine a une orthographe impeccable et n’aurait jamais ecrit: »ils m’on vuE venir

DHH dit: à

correction d’une coquille dans mon post: « ils m’onT » et non « ils m’on »

JC..... dit: à

Je n’ai fait que pénétrer dans ce « 2084 » de Sansal et je suis totalement pris par cette façon de dire, d’écrire, absolument remarquable.

Quel roman !

Si j’avais perdu mes années d’Université et d’Institut à faire Lettres, je saurais vous dire pourquoi et/ou comment…. Je ne le puis, et m’en garderai bien.

Sergio dit: à

Le mec qu’a grimpé pour aller tailler les arbres comme ça, chapeau bas, comme on dit dans L’étranger… Surtout qu’i en a pour des hectomètres ! Faut pas être vertigineux, hein…

Et alors si à chaque coup il redescend pour voir son travail…

Sergio dit: à

DHH dit: 4 octobre 2015 à 15 h 57 min
ils m’on vuE venir

Un jour je vais chez le médecin des sourds pour un certificat :

– Je vous ai pas entendu arriver, qu’elle me dit, la dactylo…

Dès cet instant j’ai pressenti que le dialogue serait, comment dirais-je… spongieux !

D. dit: à

J’en ai une bonne aussi, Sergio :

C’est l’histoire de deux grains de sable qui arrivent à la plage : « Putain, c’est blindé aujourd’hui ! ».

D. dit: à

Qu’est-ce qui est vert avec une cape ?

JC..... dit: à

« avoir une orthographe impeccable » (Judith)

Ce n’est que l’équivalent d’avoir un joli cul. L’important c’est ce que l’on en fait, plutôt qu’avoir un outil pour l’agiter dans le vide … des années durant !

D. dit: à

C’est un aveugle qui rentre dans un bar, et dans une table, et dans une chaise, et dans un mur, et..

D. dit: à

16h 16 : Supertomate !

bérénice dit: à

Un académicien, Peter pan, un martien frileux, un écologiste à la mode, un membre de green peace sans son scaphandre ou gilet pare-balle, un immense radis noir déguisé en haricot?

D. dit: à

Ah zut, j’aurais dû préciser Avec une cape rouge.
Je vais la refaire.

D. dit: à

Une pas drôle du tout :

C’est l’histoire de François Hollande qu’arrive au PC de crise et qu’on lui raconte des trucs et qui sait plus quoi dire, et qui prend un air grave et concentré, et heureusement qu’il avait ses lunettes, et quelle chance pour lui d’être aussi bien conseillé en communication.

bérénice dit: à

JC il est des appareils qui ne fonctionnent que sur secteur, de toutes manières les piles sont à proscrire. Où entreposez-vous vos usagées? On procrastine et on se retrouve avec un méga watt dans un coin des WC , j’en ai fait l’expérience et finalement alors que j’avais laissé la boîte des hors d’usage exposée comme un objet d’art à l’intention des locataires, cette dernière a trouvé preneur et j’ai ainsi rompu avec l’angoisse de ne pas savoir qu’en faire, lâchement mais soulagée du poids de dix ans pile de piles.

Pupuce dit: à

MCourt : un copain de l’Amiral de la Fiotte ?

Pupuce dit: à

Il peut y voir diverses façons de se moquer des femmes et/ou d’affirmer sa misogynie, celle de Marc Court est simplement abjecte

bérénice dit: à

qui prend un air grave et concentré

C’est comme les décorations, si on veut rejoindre la scène politique pour éviter l’arène où la plèbe se déchaine, il est indispensable je crois d’avoir à disposition plusieurs airs, ils ont le droit au naturel à Avignon et Cannes , le salon de l’agriculture est truffée de caméras, de micros, d’espions venus de l’est, leur vie de château est minutée, regardez NS avec son ami enregistreur caché dans un fourré du parc, infernal!

bérénice dit: à

Marc Court exagère mais c’est un macho sensible et maladroit, cruel parfois. Abject

bérénice dit: à

Abject ? C’est seulement une pseudo-bataille qui attend une riposte.

JC..... dit: à

Marc Court, à 13:12, est parfait dans son pastiche dévoilant l’effarante stupidité de la pastichée….

JC..... dit: à

…et comble de bonheur, la Pupuce, fait de la pupucerie drolatique … sans le vouloir !

Lazarillo dit: à

Au fait, Alba Widergänger, ce que avez raconté sur le billet précédent à propos de Maniatis ne voulant plus entendre parler de moi parce que je seras horrible est faux. Je l’ai contactée. Vous êtes fou à lier.

Widergänger dit: à

« Il se peut que tout soit d’ores et déjà perdu, pour nous, et le peuple français tellement dénaturé que ses éléments les plus vivants, catholiques et juifs, entrent dans une étrange diaspora (…). »
Richard Millet, Israël depuis Beaufort

Widergänger dit: à

Il y décrit l’efficace propagande palestiniste : un ferment de décomposition des souverainetés nationales et individuelles dans la guerre de l’islam contre Israël et un Occident déchristianisé, dissolvant chaque jour un peu plus la vérité dans « l’inversion, le simulacre, le mensonge », et dont l’allié objectif, le Spectacle, finit d’anéantir l’Histoire dans une disneylandisation générale. (sur Richard Millet)

Madame Verniglia dit: à

Sur son scoutère l’Amiral de la Fiotte tient le guidon, le petit Court la pédale, qu’est-ce q’on se marre rue Fournier

y ade ces trucs aux infos dit: à

« un Occident déchristianisé, »

le pape a fait son cominaout

D. dit: à

Widergänger dit: 4 octobre 2015 à 17 h 22 min

oui ça a l’air assez sympa, je vais me le procurer aussi.

on se marre on est une bande de jeunes dit: à

17 h 06 min

il ne peut pas vous entendre, il plane trop haut occupé en engranger de quoi enrichir son prochain livre qui sera intitulé ‘la cata des catas’

Sergio dit: à

D. dit: 4 octobre 2015 à 16 h 16 min
« Putain, c’est blindé aujourd’hui ! »

Y a toujours quelque chose pour gripper les meilleures organisations…

Sergio dit: à

D. dit: 4 octobre 2015 à 16 h 29 min
qui sait plus quoi dire, et qui prend un air grave et concentré

Ca c’est quand ils veulent pas gaffer ; sinon le champion c’était Mac-Mahon (Que d’eau que d’eau – C’est vous le nègre eh bien continuez), ensuite on doit pouvoir dire que Chirac a pas mal cotisé aussi, finalement ça fait un trio de bolides…

Eh oui dit: à

DHH dit: 4 octobre 2015 à 16 h 00 min
correction d’une coquille dans mon post: « ils m’onT » et non « ils m’on »
DHH dit: 4 octobre 2015 à 15 h 57 min
@Court
raté votre pastiche.
clopine a une orthographe impeccable et n’aurait jamais ecrit: »ils m’on vuE venir

Le ridicule tue.

Clopine dit: à

L’EAU DOUCE (la vie en Bray)

Bien loin de l’île de Corfou
Plus doux que l’andalou sauvage
Sans les rivages des Vanuatu
Ni les danses des Lotophages

Où es-tu, mon pays sage
Que nul ne connaît vraiment
A part trois noms, et deux villages
A deux pas de Paris, pourtant

Tu sembles las comme un visage
D’aïeul ayant, un tant soit peu, vécu :
Collines douces, sentes herbues
Frênes et aulnes, tout éperdus
Quand une feuille ride le ru

Là, le lait le miel coulent tant
Qu’on se croirait à Canaan
Mais si le Ciel s’y repose,
C’est qu’il y pleut, ma foi, souvent

Ah ! Bray, douce mousse
Que l’eau mille fois éclabousse…

Et c’est pour toi, mon pays sage
Que je demeure fille d’eau douce

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un Plus à se sécurisé contre l’état, et ses drones envahissant,!…

…autour de ses propriétés privés, et autres domaines et châteaux,!…

…établir des pylônes d’aluminium jusqu’à 200 mètres de hauteur, pour des couvertures doublées en filets de réseaux, avec des quadrillages en carbone élastique,…

…et se défendre de l’intrusion de drone d’états ou collabo’s,…sur ses terres de clubs de nudismes,…ou champs de travail forcé de toute vendange,…

…à notre futur, en Stalag 13, Domino – Dominé,!…château Calembour sur l’Europe en coeur,!…
…etc,…la bonne soupe, la liberté de se retirer son plan d’esprit,…des augures corporatistes aux parfums sigillés,…

…rien de moins, à se prendre,…etc,…Ah,!Ah,!…à toute heure,!…

Lucien Bergeret dit: à

« Plus doux que l’andalou sauvage » (clopine)

Ah!….Cet andalou-là m’enlève!…

Ueda dit: à

Le Sunday Times parle de « l’agonie » de l’Angleterre, qui a été « détruite dans presque toutes les phases de jeu importantes ». (Monde)

Quand les Français apprendront-ils qu’agony ne signifie pas agonie?

Sergio dit: à

C’est sûr un drone dans le rétroviseur à deux cent quatre-vingts ça peut chromer un chouïa l’ambiance…

JC..... dit: à

TRAGEDIE DANS LE BRAYONNAIS

Elle fait en sorte que les Français, prenant le Bray en horreur, vont le vendre aux Monégasques : salles de jeu, pornographie, prutes hors de prix, corruption, lubricité, vols en tous genre, fiottes au pouvoir, zoophilie écologiste, pedophilie gratuite poiur les maisons de retraite de la SNCF, etc etc …

Brayons ! Brayonnes ! Arrêtez le massacre clopinesque !

et bonne foirée !

Un Montréalais de passage... dit: à

La campagne électorale fédérale canadienne est morpionnée par le niqab: une femme peut-elle prêter serment à Sa Majesté la Reine du Canada le visage voilé. C’est devenu un enjeu primordial.

Un ami français du Maroc venu ici en 1970 et devenu citoyen canadien m’a mis en garde contre l’immigration maghrébine il y a longtemps au motif qu’une fois majoritaire dans un quartier, elle rend la vie difficile aux juifs et aux chrétiens. Qu’en est-il en France?

Pupuce dit: à

DRAME ATROCE SUR LA RDL : L’AMIRAL DE LA FIOTTE EST TOUJOURS LA… PASSOU, AU SECOUOUOUOURS !

Forgerons dit: à

JC….. dit: 4 octobre 2015 à 19 h 46 min

Mais cela existe déjà : Forges les Eaux,
où tout le nord de la France vient assouvir ses turpitudes chez ceux qui savent lui offrir le pire de la débauche (ou le meilleur ?)

Forgerons dit: à

Pupuce dit: 4 octobre 2015 à 20 h 11 min

Sauteuse comme elle est, elle va fortune à Forges.
Elle a déjà le look, lui manque plus que la parole (l’écrit n’est absolument pas nécessaire, ouf!)

Zoon dit: à

« Il se peut que tout soit d’ores et déjà perdu, pour nous  » (Richard Millet, cité par Widergänger)

Qui ça « nous » ? en comptant Finkielkraut, Zemmour et Camus, y a de quoi organiser une manille, mais pas plus.

Zoon dit: à

m’a mis en garde contre l’immigration maghrébine il y a longtemps au motif qu’une fois majoritaire dans un quartier, elle rend la vie difficile aux juifs et aux chrétiens. Qu’en est-il en France?

En France, c’est le contraire. Ce sont les juifs et les chrétiens qui rendent la vie difficile aux maghrébins, surtout quand ils sont musulmans.

lecteur du blog dit: à

13h12 m court: laborieux. peut faire mieux? pas sûr.

Attila dit: à

Tout roman ou film de fiction contemporains devrait être précédé de la mention : d’après une histoire fausse. Il n’y a pas d’histoire vraie, la vérité ne procède que de ce que l’on en fait. Juste une simple question d’éthique et d’esthétique tique, tique…

Escalade dit: à

lecteur du blog dit: 4 octobre 2015 à 21 h 00 min

Le lecteur a atteint son sommet, une crotte.

Colegram dit: à

Attila dit: 4 octobre 2015 à 21 h 33 min

Annibal fait philo.
Une souris dans le laminoir.

closer dit: à

« En France, c’est le contraire. Ce sont les juifs et les chrétiens qui rendent la vie difficile aux maghrébins, surtout quand ils sont musulmans. »

Ah oui Zonzon…Il faudra que vous nous précisiez quels quartiers dans quelles villes ont été désertés par les musulmans fuyant les juifs et les chrétiens, à comparer avec les quartiers désertés par les juifs et les chrétiens fuyant les musulmans…

Chaloux dit: à

Le fait que Berl ait brièvement épousé une p.tain qu’il partageait plus ou moins avec Breton devrait le rendre sympathique ici. La relation avec Proust s’acheva sur un lancer de chaussons.

Tendresse dit: à

Chaloux dit: 4 octobre 2015 à 21 h 49 min
Le fait que Berl ait brièvement épousé une p.tain qu’il partageait plus ou moins avec Breton

L’ignominie naturelle de Chaloux s’exprime fort bien dans cette déclaration d’une douceur digne de Clopine.

Chaloux dit: à

Tendresse dit: 4 octobre 2015 à 21 h 56 min
Chaloux dit: 4 octobre 2015 à 21 h 49 min
Le fait que Berl ait brièvement épousé une p.tain.

Comment? Toi aussi? Tout s’explique.

Le mariage avec cette dame a tout de même duré 9 ans.

Tout autre chose, tombé sur cette phrase dans l’article Vicky consacré à Wittgenstein, dont parlait l’autre jour l’humoriste Bloomy.

« Il avait le sentiment que donner de l’argent aux pauvres ne pourrait que les corrompre, alors qu’il ne faisait pas de mal aux riches. »

de nota dit: à

« On connaît, dans l’univers du surréalisme, le nom de Suzanne Muzard, cette jeune femme venue d’Aubervilliers qui
a inspiré à André Breton une passion absolue, partagée et tumultueuse, qui bouleversa sa vie pendant cinq ans. On a
raconté comment, un jour de novembre 1927, Emmanuel Berl, accompagné d’une beauté blonde au regard bleu et
pénétrant, vint prendre l’apéritif au Cyrano avec Breton et les a présentés l’un à l’autre ; comment, immédiatement séduits,
ils se sont retrouvés le lendemain et comment Breton a « enlevé » Suzanne pour le Midi, le 18 novembre. Fin décembre, il
termine Nadja par une page sur « la beauté convulsive » où Suzanne, qui n’est pas nommée, est néanmoins toute présente.
Pourtant, de retour à Paris, Suzanne rejoint Berl et, à la fin du mois, Breton, entouré de quelques amis, sur un quai de la
gare de Lyon tente désespérément et en vain de l’empêcher de fuir avec son rival vers la Tunisie. En janvier 1928, Berl
épouse Suzanne, mais quelques semaines plus tard elle est à nouveau chez Breton… Jusqu’en 1932 les amants continueront
de se voir régulièrement, Suzanne allant de l’un à l’autre. Pour en finir, elle se séparera de Berl et partira pour Tahiti. Elle
y trouvera l’apaisement. Cinq ans plus tard, elle revient en France avec un nouveau mari, Jacques Cordonnier, qu’elle
aimera sans faillir. Breton évoque Suzanne Muzard une dernière fois dans un post-scriptum de L’Amour fou.
La personnalité de Suzanne, objet d’admiration et de scandale, reste énigmatique, et on ne sait généralement rien
d’elle dans l’après-Breton. L’exposition présente un dossier largement inédit composé de documents personnels qu’elle
avait conservés jusqu’à sa mort : quelques photos remarquables et une correspondance révélatrice – citons entre autres
les quatre lettres de Berl à des moments décisifs de leur histoire, celles de Jacques Cordonnier et de Marcel Jean, une lettre
de protestation de Suzanne à Aragon et la longue lettre d’excuses de ce dernier, enfin et surtout le manuscrit corrigé et
annoté du témoignage de Suzanne sur André Breton, loué et publié par Marcel Jean.

A lire ces quelques lignes( http://www.cabinet-revel.com/archives/Soupault21mars07.pdf) cette putain ne me semble pas moins respectable que n’importe lequel d’entre nous.

Chaloux dit: à

de nota, vous remarquerez que je ne dis rien de Suzanne Muzard. Je fais seulement remarquer que l’anecdote devrait plaire ici. Ne me faites pas dire etc…

Bonne soirée à vous,

Chaloux dit: à

D’ailleurs, une certaine « fidélité » m’interdirait de plaisanter avec Berl.

l' amour B+B n' est pas l' ABC de l' amour dit: à

@de nota
Chaloux l’ huissier est excusable, à force d’ établir des constats d’ adultère dès les six heures du matin dans son jeune temps professionnel probatoire, il en a gardé un dégoût pour les femmes libres qui découchent pour le plaisir.
Seule Daafnouse, le femme rombière trompeuse virtuelle, est digne d’ être protégée des éventuels prédateurs, voire des griffes des démons imaginaires de ce blog.

l' amour B+B n' est pas l' ABC de l' amour dit: à

Vous voyez, vous notre huissier Chaloux en train de surprendre Tillinac et sa Suzanne Muzard dans l’ excitation de leur clandestinité?
Moi, oui.

Chaloux dit: à

Je suis surtout spécialiste des expulsions. 5 demain. Jusqu’au 31 octobre ça va être un enfer…

Bonne soirée,

Widergänger dit: à

J’ai songé et d’ailleurs j’envisage toujours de partir, de m’exiler, de quitter cette France que j’aime mais où presque plus rien n’est possible, où tout se délite, où le climat social est devenu délétère. Le Liban, où j’ai passé ma jeunesse, est une tentation. J’y réfléchis. Pourquoi, en 2012, ne m’a-t-on pas donné la parole pour me défendre, m’expliquer, à part le magazine L’Express? Il n’y a eu aucun débat. Qu’en est-il de la défaite de la pensée? De la décadence de l’Occident? Il est devenu impossible d’évoquer ces grandes questions, tout comme les problèmes liés à l’immigration massive, sans être traité de fasciste. C’est un comble! On ne sait plus supporter le réel, sa noirceur. Il fallait une mise à mort symbolique. J’étais le coupable idéal. Finalement, cette lamentable «affaire» s’est révélée un symptôme, un révélateur de la déliquescence généralisée de notre société. (Richard Millet)
___________
Il n’est pas le seul à avoir ce sentiment de répulsion.

Widergänger dit: à

Femina : Angot sort de la sélection
L’auteur d’Un amour impossible a été éliminée de la deuxième sélection du prix qui sera remis le 4 novembre.
La romancière Christine Angot ne figure plus dans la deuxième sélection du Femina, qui a retenu en revanche vendredi 2 octobre la romancière algérienne Maïssa Bey, absente de la première sélection pour Hizya. L’écrivain francophone algérien Boualem Sansal, seul auteur en lice pour tous les prix littéraires de l’automne, demeure dans la course. Au total, 10 romans français et 10 romans étrangers figurent dans la deuxième sélection du Femina, prix littéraire qui sera décerné le 4 novembre. Le jury du Femina a également retenu 9 essais. L’ultime sélection aura lieu le 21 octobre.

Widergänger dit: à

J’expose mes inquiétudes pour l’avenir de la littérature française, qui me paraît menacée. D’abord parce qu’il y a une déperdition linguistique révélatrice d’une crise extrêmement violente. Ensuite parce qu’il y a une coupure historique entre des écrivains de ma génération (ou celle qui précède) et la nouvelle. Nombre de jeunes écrivains utilisent le roman comme instrument de promotion sociale. Qu’un écrivain ait envie d’être connu et lu, c’est une chose tout à fait légitime. Mais nous avons basculé dans l’ordre de la performance – il n’est plus question de faire une oeuvre ou même de se faire remarquer mais de rentrer dans un processus de starification. Le livre est devenu un produit ! À l’époque du XIXe, ce n’était pas le roman qui était un instrument de reconnaissance, mais la poésie, ou le théâtre. Aujourd’hui, c’est le roman qui dévore toute la littérature. C’est pour cela qu’il ne m’intéresse plus – il n’invente plus rien, sauf sa propre perpétuation, illusoire et euphorique.
(Richard Millet)

Widergänger dit: à

Pas vraiment parce que ça m’indigne « personne ne ment davantage qu’un homme indigné », a dit Nietzsche — mais parce qu’il y a une volonté d’éviter le débat de fond, c’est-à-dire ce que Richard Millet voit comme un désenchantement, un effondrement, une dévastation de la littérature, et sur quoi je suis en partie d’accord. Les réponses que j’ai à donner à ce sujet ne sont pas du même ordre, mais il y a débat, et je crois que tout le monde a intérêt à éviter ce débat, parce qu’on parlerait enfin de littérature.
(Ph. Sollers à propos de Richard Millet)

tonton dit: à

Allez Michel, une bonne nuit et il n’y paraîtra plus.
La déclinologie est une science de fin soirée, un gros dodo et le soleil se lève.
Bonne nuit.

Widergänger dit: à

Dialogue de sourds entre Richard Millet et Ph. Sollers :

R.M. : Il me semble néanmoins que, par exemple, sur la question de l’enseignement qui ne transmet plus …

Ph.S. : Excusez-moi, mais je n’ai jamais appris à écrire dans l’enseignement ! ou alors ça voudrait dire que les gens sont élevés pour devenir écrivains. C’est le contraire. Ils sont élevés depuis toujours pour ne pas devenir écrivains. Puis vous savez, très franchement, je n’ai jamais rien appris de l’enseignement, alors qu’il était encore très respectable dans ma jeunesse. Et je crois que c’est une illusion totale de croire qu’un écrivain vient de l’enseignement. Il vient de lui-même.

R.M. : Bien sûr. Seulement je ne parle pas des écrivains mais des lecteurs, de la menace qui pèse sur le lectorat du fait de l’absence de transmission.
________
Des deux, c’est évidemment Richard Millet le plus clairvoyant. Mais mon expérience de prof laisse quand même quelque espoir. Les nouvelles générations ont du mal avec les classiques, mais, s’ils sont intelligents, il n’est pas impossible de les initier aux secrets de l’art et de réussir à leur faire comprendre les subtilités de l’art de Flaubert dans Madame Bovary ou Un cœur simple, de même à la fascination d’Une passante sur Baudelaire, à la poésie de Nadja ou aux subtilités de La Fontaine et de son art de l’ataraxie face à la cruauté du monde. Richard Millet est par trop pessimiste, Ph. Sollers par trop innocent.

Widergänger dit: à

La littérature a toujours été très peu lue. (Ph. Sollers)
_________
C’est une vue de l’esprit quelque peu condescendante. Il m’est arrivé de me rendre compte à quel point des gens simples avaient l’habitude de lire de grands classiques (La Fontaine, Balzac, George Sand, Molière, etc.). Ma chère mère en faisait partie.

Widergänger dit: à

Vous sous-entendez qu’on ne lit pas ; moi je me demande si dans vingt ans, on saura encore lire… (Richard Millet, à Ph. Sollers).
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Encore une fois, c’est R. Millet le plus lucide. Comme professeur, je suis amené à me poser la même question quand je vois certains de mes élèves qui n’ont pas lu de livres depuis parfois des années à part les livres lus à l’école. Ils sont plongés presque nuit et jour sur leur i-pod et leur ordinateur à papoter avec leurs copains et copines. L’autre jour, une de mes élèves me dit : Je n’aime que mon i-pod pour parler avec mes amis, je n’aime pas lire. » Elle va quand même se plonger dans un Jules Verne sur ma recommandation. Tout n’est pas perdu mais la menace d’un véritable effondrement de la lecture et de la littérature existe bel et bien. Surtout après la réforme Belkacem qui va détruire l’Ecole qui m’a formé et toute la génération, celle de Richard Millet qui a mon âge.

Widergänger dit: à

ce que je lis dans la jeune littérature me semble indigent, stylistiquement, intellectuellement, référentiellement, spirituellement. (R. Millet).
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Il n’est pas le seul à le penser.

Widergänger dit: à

Je pense que la période des grands référents gréco-latins — médiévaux aussi, si vous rajoutez Dante et quelques autres — est morte. (R. Millet)
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En tout cas, Belkacem s’est bien juré de l’enterrer…! La revanche des médiocres ! Tous des petits huissiers de l’injustice et des expulsions.

Widergänger dit: à

Corneille, Racine, sont aujourd’hui illisibles dans les banlieues ! (R. Millet)
___________
Hélas! Il dit vrai. Je dirai même qu’ils tendent à devenir illisibles aussi dans les beaux quartiers friqués. Néanmoins une question : Notre génération comprenait-elle mieux Racine et Corneille quand nous l’étudions, dans les années 60 ? Pas sûr ! Mais la situation n’était pas si catastrophique qu’aujourd’hui pourtant. Ce qui fait beaucoup de tort à la littérature, c’est l’impérialisme des mathématiques à l’école. C’était très sensible dans les années 60-70. J’étais un brillant élève toujours premier en maths mais je ne lisais pas Balzac alors que la bibliothèque à la maison contenait quasiment toute son œuvre dans une édition des années 1850, la première édition de poche (reliée) après la mort de Balzac, que mon grand-père russe s’était procuré chez Drouot ; c’est dire l’importance que revêtait pour lui, immigré de son petit stetl de Pologne, la littérature française.

Widergänger dit: à

Sollers a le don de faire souvent rire au mauvais moment. Il casse l’ambiance par des erreurs tellement énormes parfois ! Il croit citer Heidegger quand il cite en fait Hölderlin, sans se rendre compte de sa bourde :
« Vous citez dans votre livre Heidegger — ce qui est courageux — et vous avez raison. Je le citerai à mon tour : « Là où le péril croît, croît aussi ce qui sauve. » (Ph. Sollers à R. Millet ; on remarquera que R. Millet a la politesse de ne pas le corriger).

Lazarillo dit: à

tonton dit: 5 octobre 2015 à 0 h 42 min
Allez Michel, une bonne nuit et il n’y paraîtra plus.
La déclinologie est une science de fin soirée, un gros dodo et le soleil se lève.
Bonne nuit.
Personnellement je recommanderais à Alba, avant le gros dodo, une thérapie qui a fait ses preuves, vieille comme l’humanité, mais qui, paraît-il, rend sourd en France et aveugle en Espagne et Italie

Lazarillo dit: à

Widergänger-Alba nous vante maintenant les vertus de Millet, Richard. Celui qui en janvier 2014 rendait un étrange hommage à Breivik, l’auteur du massacre en Norvège. Au passage il fustigeait le mariage gay, le complot maçonnique et la lâcheté de l’Occident. Voilà maintenant qu’il nous raconte (si l’on en croit Alba) que l’Europe se déchristianise. Il ‘a pas bien dû suivre les « Manif pour tous » a cours desquelles des bon chrétiens en ont profité pour défiler à Paris aux cris de « Juifs! Juifs! Juifs!… » On sent Millet tout près de basculer vers Marine et Ala devrait se méfier de tels référents. Je lui recommande plutôt la récente tribune de Serge Klarsfeld dans Le Monde qui mettait en garde contre le FN, y compris sans son chef fondateur. Et Klarsfeld n’est pas un dangereux gauchiste, loin s’en faut.
http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2015/09/23/battre-le-fn-aux-regionales-est-une-priorite-absolue_4767784_3232.html?xtmc=serge_klarsfeld&xtcr=2

Lazarillo dit: à

Alba, vous n’avez toujours pas réagi à mon post concernant Maniatis. On vous a connus beaucoup plus nerveux, réactif. Un conseil, soignez-vous avant que vous ne soyez placé d’office en psychiatrie, ce qui rendrait votre sortie très problématique.

Lazarillo dit: à

Connu, et non connus. Malgré un dédoublement de sa personnalité Alba n’est qu’une seule personne, alabado sea Dios.

Bloom dit: à

Corneille, Racine, sont aujourd’hui illisibles dans les banlieues ! (R. Millet)

Pas que dans les banlieues – partout. Déjà à mon époque, c’était un pensum.
Demandez à un cadre moyen en activité ou au chômage quand il a lu ces auteurs.
C’est la littérature en tant que telle qui est complètement évacuée du paysage, comme l’action culturelle de la diplomatie française, entre les mains de petits gestionnaires aux ordres, soucieux de plaire;
PS: La Fontaine continue d’être lu car il est libre des contraintes insupportables du clacissisme français. Vas-y Jeannot!

Bloom dit: à

Constat: la vague d’eau tue plus sûrement que la vague migratoire.
Il n’y a de pire sourd que celui qui ne veut voir.

JC..... dit: à

Très lucide, Richet Millet, contrairement aux crétins qui croient à leur rêve rose !

Pessimiste, je vous l’accorde, mais on a besoin de pessimistes lucides pour les temps à venir où la fraternité en France a disparu avec la religion catholique, le Parti Communiste français et plus généralement avec les idéologies totalitaires qui soumettent les adeptes et soudent le vivre-ensemble contraint …

Sansal, sur ce sujet, est excellent dans les premières pages de « 2084 ».

JC..... dit: à

Constat : la vague d’eau tue, la migration empoisonne ….

JC..... dit: à

Il est clair qu’à 3:17 la recommandation que prodigue notre ami Lazare à W. – une bonne branlette avant de se coucher pour mieux dormir – est le type de conseil utile que l’on donne aux anciens amis….. et que l’on ne suit jamais pour sa propre conduite !

Heure, 3:17 !….

A moins que ce ne soit le décalage ovaire qui explique cet éveil tardif.

JC..... dit: à

…. et si les cultureux de la diplomatie française, doux rêveurs, comprenaient qu’il faut des gestionnaires aussi dans les domaines de ce type….

…. et si les cultureux de la diplomatie française, doux rêveurs, s’occupaient de faire partager aussi leurs objectifs à leurs collègues gestionnaires, au lieu de les considérer comme des empêcheurs de dépenser en rond …

Et si, et si…voilà t’y pas que je rêve comme Bloom, moi…. ça démarre mal ce matin !….

JC..... dit: à

La disparition de la lecture, comme support de l’imaginaire et du savoir, est programmée depuis longtemps. Le numérique a achevé le travail d’une école systématiquement en retard sur le réel technologique fondateur des sociétés humaines …

Une fois le dernier vieux, la dernière vieille lectrice, morts et enterrés par une famille éplorée n’ayant en tête que la répartition de l’héritage, les livres oubliés ne seront plus effeuillés que par le vent et les oiseaux de nos décharges à ciel ouvert.

Vive l’image, les data base, les réseaux sociaux, et les computers !

JC..... dit: à

LES VISITEURS

« Un seul drapeau, un seul pays, une seule foi » : tel était le message que le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, est venu délivrer aux Turcs de la diaspora européenne réunis pour assister à la « rencontre citoyenne contre le terrorisme » organisée dimanche 4 octobre au Zénith de Strasbourg. (Le Monde)

Beau slogan !…ouverture, amour, tolérance, paix en Europe … et au Kurdistan !

JC..... dit: à

HAUTE COUTURE

Nos conseils au Vatican pour aider les familles, et rendre la fréquentation religieuse moins délicate à pratiquer :

– les curés sodomites : soutane rose
– les curés pédophiles : soutane bleu pâle
– les curés sportifs : soutane Adidas

Naturellement, les soutanes noires restent de rigueur pour les autres serviteurs de dieu …

Bonne journée !

Chaloux dit: à

Corneille et Racine sont faits pour être entendus, vus, pas pour être « lus » par un lecteur silencieux. L’exemple de Millet est tout de même un peu tendancieux. Quant au problème de la culture savante, littérature comprise, pioche qui veut ou qui peut dedans, mais la frontière entre les individus se trouve plus que jamais sur cette frontière-là. Les ignares monopolisant le micro ne prouvent rien.

Chaloux dit: à

« libre des contraintes insupportables du classicisme français. »(Bloomy. J’ai corrigé la faute).

C’est à l’hôtel de Rohan, au cœur même de « l’insupportable classicisme français », qu’a été inventée la culture moderne. Bloomy, poussin,les choses ne peuvent pas être aussi simples que le croit ton petit cerveau volailler.

renato dit: à

«Alerte rouge sur le sud-est, faut s’informer.»

Non, orange car si rouge, il aurait fallu annuler le match et le concert du pseudo rocker…

Nadine Moraneau..... dit: à

Alerte rouge sur l’insupportable classicisme français de race blanche de Corneille et Racine !

Chaloux dit: à

Il n’en reste pas moins que le niveau de culture des profs de collège comme Alba, ou des conseillers culturels ou assimilés comme Yoyo (Bloomy) est extrêmement préoccupant et n’incite guère à l’optimisme.

Nadine Moraneau..... dit: à

Ne provoquez pas mon courroux, affreux Chaloux ! Alba et Yoyo sont les fers de lance d’une parole de haut niveau, propre à faire rayonner la culture française et blanche par delà notre espace Schengen, devenu avec toutes ces races assombries qui déferlent, un espace sans-gêne.

Chaloux dit: à

Mord-anneau, vous confondez les fers de lance avec les manches de pioche.

Chaloux dit: à

les manches de pioche.

Plutôt avec les cure-dents.

Nadine Moraneau..... dit: à

Oh, que c’est laid, Chaloux, que c’est laid ! Manche de pioche, Alba et Yoyo …

Nadine Moraneau..... dit: à

Cure-dents ou cure-dentiers…hihihi !

Chaloux dit: à

Mord-anneau, que voulez-vous, il vient un temps pour tous où le verre à dents se transforme en verre à dentier, le pyjama en couche, etc (ad libitum!!!).

Gay, gay, marions-les !..... dit: à

Pourquoi tant de pétard pour cette tantouse polonaise de cureton homosexuel, alors que l’on sait bien que Jésus-Christ s’empalait tous les soirs l’apôtre Jean, son préféré, devant les 11 autres qui attendaient leur tour ?

Zoon dit: à

Il n’en reste pas moins que le niveau de culture des profs de collège comme Alba, ou des conseillers culturels ou assimilés comme Yoyo (Bloomy) est extrêmement préoccupant et n’incite guère à l’optimisme. (Chaloux)

J’opine et bats des mains !

Zoon dit: à

PS: La Fontaine continue d’être lu car il est libre des contraintes insupportables du clacissisme français. Vas-y Jeannot! (Bloom)

Il conviendrait de nuancer ce jugement à l’emporte-classique. Je le dis de façon d’autant plus impartiale que je suis moi-même un inconditionnel dudit Jeannot, à qui d’ailleurs j’ai emprunté mon pseudo.

fashion ouik dit: à

« les curés sodomites : soutane rose
– les curés pédophiles : soutane bleu pâle
– les curés sportifs : soutane Adidas » (JC)

Et pour le pape (avant et après son coming out) : robe et chapeau (pot) blancs

Albaphile yoyophobe..... dit: à

Ne mélangeons pas torchons et serviettes, solitaire judeocompatible et exploiteur de pakistanais réfugiés, faux et vrai juif.

likomenas dit: à

Dagognet est mort

Zoon dit: à

Lazarillo dit: 5 octobre 2015 à 3 h 30 min

Bravo pour ce post lucide qui remet les pendules à l’heure. Rappelons que, pour bon nombre de cathos trad, l’ennemi héréditaire, c’est moins l’islamiste ou l’athée que le Juif. Gageons qu’en dépit des prédictions délirantes du Millet, s’il fallait choisir entre l’islam et le judaïsme, lesdits cathos opteraient pour le premier sans hésiter.

Zoon dit: à

J’ai songé et d’ailleurs j’envisage toujours de partir, de m’exiler, de quitter cette France (Richard Millet)

C’est ça, dégage, mon pote, on ne te retient pas.

en vérité il est plus que temps dit: à

il ne reste plus qu’à espérer que les jc wg et autres champions du courage pensant vrai, partent (avec leur madone) s’engager sur le terrain pour sauver le monde avant l’apocalypse

la vérité dit: à

« C’est ça, dégage, mon pote, on ne te retient pas. »

que les extrême-droites et les fascistes de tous les pays s’entretuent, ça ferait des vacances et de l’air

varmat dit: à

Plusieurs morts et disparus dans les intempéries et JC toujours en vie

trop cool dit: à

Ueda dit: 4 octobre 2015 à 18 h 56 min
« Le Sunday Times parle de « l’agonie » de l’Angleterre, qui a été « détruite dans presque toutes les phases de jeu importantes ». (Monde)
Quand les Français apprendront-ils qu’agony ne signifie pas agonie? »

Bien des journalistes font progresser la langue française à grands pas – par ex à la place d’ »agonie » ils auraient aussi bien pu écrire « sérieuse condition »…

Zoon dit: à

J’ai songé et d’ailleurs j’envisage toujours de partir, de m’exiler, de quitter cette France (Richard Millet)

Question à dix balles : pourquoi Richard n’a-t-il pas mis à exécution ce sympathique projet ? C’est qu’on se sent tout de même plus en sécurité en France qu’à Beyrouth, pas vrai mon Richard ? Foutu pitre, va.

Israel M'Boumba..... dit: à

Monsieur Zoon, la majorité des catholiques sont intelligents, et s’ils devaient quitter la Chrétienté cause que le Pape se serait mis en ménage avec Berlusconi, où iraient ils trouver refuge ? Où se trouvent les gens intelligents, aujourd’hui ? Plutôt chez les Juifs ou plutôt chez les Musulmans ? je vois que l’évidence vous a sauté aux yeux.

versubtil dit: à

Dagognet est mort

Philosophie d’ un retournement chez Encre marine 2001, un très grand livre!

Ueda dit: à

la vérité dit: 5 octobre 2015 à 9 h 44 min
que les extrême-droites et les fascistes de tous les pays s’entretuent, ça ferait des vacances et de l’air

Qui s’intéresse à ces groupuscules?

L’entre-dévorement entre sunnites et chiites, voilà qui a de la gueule.
Et le spectacle va charmer notre siècle entier, alléluia!

Je le dis comme ça à la louche, au pif, au doigt mouillé, mais la Bretagne deviendra plutôt chiite que sunnite.
Il y a un romantisme chiite qui fécondera puissamment l’ancienne âme celtique.
Tout ça au doigt mouillé, au pif, à la louche.

Zoon dit: à

Monsieur Zoon, la majorité des catholiques sont intelligents (Israël M’Boumba)

ça m’a toute l’allure d’un postulat indémontrable.

Ueda dit: à

Zoon dit: 5 octobre 2015 à 9 h 53 min
J’ai songé et d’ailleurs j’envisage toujours de partir, de m’exiler, de quitter cette France (Richard Millet)
Question à dix balles : pourquoi Richard n’a-t-il pas mis à exécution ce sympathique projet ?

« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».

Pupuce dit: à

Richard Millet ? je préfère Jean-François avec ou sans l’angelus

Zoon dit: à

Il y a un romantisme chiite qui fécondera puissamment l’ancienne âme celtique.
Tout ça au doigt mouillé, au pif, à la louche. (Ueda)

Mais que voilà une hypothèse excitante ! Du reste, après les prédictions d’un Houellebecq ou d’un Millet, je ne vois pas de quel droit, sur ce terrain, on pourrait se refuser quoi que ce soit. Quant à moi, j’ai comme une idée que, du côté de Guingamp, on aurait comme un faible pour le soufisme.

Israel M'Boumba..... dit: à

Monsieur Zoon, nous avons besoin de postulat pour vivre. En outre, vous me voyez dire à la place la majorité des musulmans à Gaza sont intelligents ?

Zoon dit: à

« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».

C’est ce que je me disais : ce Millet est décidément un veau.

Zoon dit: à

Monsieur Zoon, nous avons besoin de postulat pour vivre. En outre, vous me voyez dire à la place la majorité des musulmans à Gaza sont intelligents ? (Israël M’Boumba)

Ils le sont au moins autant que vous. Du reste, ils n’ont pas de mal. « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée », a dit Descartes. A vous lire, j’ai un doute (méthodique).

Tyneth dit: à

Ueda dit: 5 octobre 2015 à 10 h 08 min
Il y a un romantisme chiite qui fécondera puissamment l’ancienne âme celtique.
Tout ça au doigt mouillé, au pif, à la louche

N’oublions pas que pendant ce temps le fondamentalisme chrétien envahit l’Afrique et l’Amérique Latine sous la houlette du pétrole texan.
Arabie Saoudite et Qatar, Iran, Texas, vivement la fin des réserves et les dieux reconnaîtront les leurs.

la verité dit: à

Ueda 10h08
 » Qui s’intéresse à ces groupuscules? »
« L’entre-dévorement entre sunnites et chiites, » v

le s et c étaient évodemment inclus dans les fascistes de tous les pays

la verité dit: à

Tyneth dit: 5 octobre 2015 à 10 h 30 min

oui voilà tous ceux là et les marchands d’armes etc etc

Nadine Moraneau..... dit: à

L’organisation révolutionnaire par départements peut être aménagée intelligemment, dès 2017. Des départements celtiques en Bretagne exclusivement blancs, des départements pourris bien isolés exclusivement noirs, des départements sunnites, chiites, soufistiques, anachroniques, deci delà bien surveillés par la Police. Bref, chacun dans son département, en fonction de sa couleur et sa religion, la ceinture parisienne enfin propre exclusivement blanche, les rares athées réfugiés dans les Alpes et les Pyrénées, les chrétiens autour de la Cathédrale de Saint-Denis. Un vivre ensemble dans des réserves ethniques séparées, avec aux postes-frontière des douaniers miliciens armés jusqu’aux dents.

closer dit: à

« les « Manif pour tous » a cours desquelles des bon chrétiens en ont profité pour défiler à Paris aux cris de « Juifs! Juifs! Juifs!… »

Vous êtes complètement fou Lazarillo! Jamais ces cris n’ont été lancé dans aucune Manif pour tous. Pas plus d’ailleurs qu’aucun cri homophobe…Je suis bien placé pour le savoir.

Moi qui vous créditais d’honnêteté intellectuelle. Quelle déception.

DHH dit: à

Chaloux dit 8 h 56
Alba est probablement le plus cultivé des intervenants de ce blog et sans doute un de ces excellents profs qui amènent les jeunes à la lecture
donc ce que vous écrivez sur lui n’a pas de sens
A moins que ce post émane d’un usurpateur de pseudo souhaitant vous ridiculiser

Ueda dit: à

Nadine Moraneau….. dit: 5 octobre 2015 à 10 h 36 min
Des départements celtiques en Bretagne exclusivement blancs, des départements pourris bien isolés exclusivement noirs, des départements sunnites, chiites, soufistiques, anachroniques, deci delà bien surveillés par la Police.

C’est un scénario très réaliste, à l’exception de la remarque sur la police, toujours laxiste en milieu latin.

Les projections faites par nos administrations permettent déjà d’entrevoir la coexistence d’électorats distincts, se dotant légitimement de représentants élus, maires ou députés.

La névrose révolutionnaire biséculaire (gauche/ droite) sera remplacée par des marques, des brands, des labels aisément commercialisables par le capitalisme planétaire: croissant contre croix, vert contre blanc, Sud contre Nord…

La marinière ça fait vieille-gauche, on veut un marin breton en T-shirt Fly Emirates avec une épouse à coiffe mais qui montre le visage tout de même.

Ueda dit: à

Je suis modéré par la Machine, moi qui suis un Edgar Faure, alors que Brown, on lui met une fusée au cul.

Quelque chose ne doit pas être au point.

2084, La fin du monde dit: à

@16.04, d’accord avec vous pour une fois, mais sans doute pas pour les mêmes raisons…
Si le style de la fable est souvent ingrat, pesant et ennuyeux, et combien lourdauds les clins d’œil au XXe s. dans l’invention des sigles notamment (genre, Hu Hux Hank, etc.), la vision proposée d’une théocratie totalitaire réalisée mais en train de se fissurer voire de se décomposer, constitue à bien des égards une morale réjouissante et consolatrice. L’Abilang n’ayant à « offrir à l’humanité que la soumission à l’ignorance en réponse à la violence intrinsèque du vide et de l’autodestruction » (la mort c’est la vie, le mensonge c’est la vérité, la logique c’est l’absurde), il fallait bien tenter de construire une histoire capable d’en démentir le suicide civilisationnel programmé. Nos théocrates, pour pouvoir encore incarner la réalité du pouvoir mondain, ont nécessairement besoin d’une Frontière matérielle et mentale par où le candidat au départ, Ati, soit leur possibilité d’une île. Autrement dit, de cultiver une nostalgie à l’égard d’une imparfaite Démoc susceptible de ranimer leur fantasme vacillant de maîtrise du monde par l’ignorance. Or, cette île, c’est le « musée ». Et le musée, sous la plume de l’écrivain, c’est une magnifique métaphore de « la vie prise entre deux néants qui ne disposerait que de son temps ». Je pense qu’il valait vraiment la peine d’aller jusqu’au bout de la lecture de 2084, en dépit de sa relative aridité narrative, et surtout de ne pas l’abandonner en cours de route. Je trouve en outre que ce serait rendre un bien mauvais service à son auteur que de vouloir attribuer lui prix littéraire pour son courage, ce qui pourrait lui nuire plus encore. La seule chose que nous autres collègues de la RDL, puissions faire si nous voulons soutenir le combat de notre ami Boualem, c’est au moins d’essayer de le lire jusqu’au bout et d’en chuchoter l’intérêt à ceux qui n’ont plus le goût de lire ni de méditer les romans qui comptent aujourd’hui. Diagonal,

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