Une femme menacée de la peine de l’authentique
Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution. Il faut toujours préciser, d’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’un temps où un quartier est vraiment un monde en soi au sein d’un monde. En ce début d’année, il est agité par le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot. Depuis cinq ans, ils sont séparés de corps et de biens. Il produit dix-sept témoignages à charge attestant de sa qualité de libertine. Au vrai, elle ne pense qu’à cela : baiser.
On lui connaît deux amants officiels, l’artisan en confiserie Desbois et le plumassier Le Dreux, qu’elle rencontre dans des chambres louées pour l’occasion, ainsi qu’un certain nombre d’amants de passage. Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Mais c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. Tous en témoignent en usant d’un lexique qui correspond étrangement aux stéréotypes du libertinage : Anne-Sophie est prête à tout pour être entièrement livrée à sa passion.
« Il faut bien que je jouisse, je n’en suis pas à m’en passer » se serait-elle défendue.
On les écoute et on se croirait dans un livre déjà lu. Il y a bien captation et soumission, refus et acceptation, avec tous les jeux et les codes qui y sont attachés, mais est-ce suffisant pour évoquer Les Liaisons dangereuses ?
Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous. On badine chez les artisans comme chez les aristocrates. : paroles, chants, musique, rumeurs sont les mêmes. Sauf qu’Anne-Sophie, au contraire des Merteuil et Tourvel, ne se cache pas ; elle fait même preuve d’une remarquable impudeur. L’affaire est d’autant plus intéressante qu’en fouillant dans les textes, on rencontre plus rarement le libertinage féminin que masculin, quand bien même le XVIIIème serait-il considéré comme celui de la femme, ainsi qu’en témoigne la place qu’elle occupe dans les textes des philosophes, des écrivains et des mémorialistes. Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue.
Les quartiers populaires de Paris ne connaissent alors guère l’intimité. Tout se sait, se voit ; la porosité est la règle. Traînée en justice après avoir passé un an au couvent Saint-Michel puis à la prison du Grand Châtelet où elle est tombée malade, la femme adultère risque d’être condamnée à « la peine de l’authentique », autrement dit deux à trois ans de réclusion au couvent. Un mari, décrété « inspecteur né des mœurs de sa femme », a le pouvoir de faire enfermer son épouse en pareil cas. Sauf que cette fois, l’affaire s’achève sur un coup de théâtre : les témoins reviennent tous sur leur déposition. De dénis en remords, on s’aperçoit alors qu’en réalité, Anne-Sophie ayant appris que son mari ne disposait en réalité d’aucune rente et lui ayant reproché ce mensonge, se fit mettre l’âme à l’envers par l’homme déchaîné qui la tabassa jusqu’à lui faire perdre son enfant. Elle demanda donc la séparation et l’obtint, ce qui humilia et déshonora l’artisan qui ne se voyait pas sans épouse, susceptible de perdre sa clientèle avec sa réputation. Le reste n’était que littérature fabriquée par ses soins avec la complicité de témoins payés.
Telle est l’histoire remarquablement racontée (mais sans que jamais le mot « »nymphomane » » n’apparaisse) par l’historienne Arlette Farge dans Un Ruban et des larmes (77 pages, 11 euros) paru en 2011 aux Editions des Busclats sous un titre qui fleure bon le roman historique, à ceci près que son petit texte fluide, précis, élégant, relu par hasard cet été, est tout sauf un roman historique ainsi qu’en atteste le sous-titre « Un procès en adultère au XVIIIème siècle ». Elle s’est emparée du dossier « procès Branchu, 1779 » retrouvé aux archives de police du XVIIIème siècle et lui a fait rendre gorge. L’analyse est fine, le décryptage édifiant. Arlette Farge a l’art de nous transmettre cet exquis virus qu’elle a autrefois isolé dans un petit texte qui a fait date sous le titre inspiré Le Goût de l’archive (Seuil, 1989).
Il faut vraiment avoir passé des journées à plonger les mains dans le cambouis de poussière pour saisir la nature de ce plaisir qui intrigue, excite et souvent comble l’intense curiosité du chercheur tout en lui abîmant les yeux et les poumons. Sans oublier de lui associer le goût de l’enquête, ici associé à un certain suspens dans la conduite du récit. On songe alors à la question que se posait Diderot dans une lettre à Sophie Volland :
« Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? ».
Et on se demande où on l’a déjà lue avant de la retrouver en épigraphe du livre d’Arlette Farge.
(« Le verrou » huile sur toile 73×93 cm de Jean-Honoré Fragonard, 17874-1878, Musée du Louvre)
1 171 Réponses pour Une femme menacée de la peine de l’authentique
Jazzi, une question : tu sais pourquoi Clopine avait dit à mon sujet « on ne le reverra pas de sitôt ? », comme tu la connais un peu tu dois savoir ?
« pourquoi Clopine avait dit à mon sujet « on ne le reverra pas de sitôt ? » »
Pour te faire revenir aux plus vite, hamlet. ça n’a pas manqué !
« tu as des nouvelles de Clopine ? »
Aux dernières nouvelles nous n’étions pas encore mariés, hamlet !
:
Sur Tony Morrison dont personne ne parle
De Tony Morrison je ‘n’ai lu que Beloved ; j’ai ete déçue par Jazz qui je n’ai pas lu jusqu’au bout
Mais Beloved m’avait marquée,
L’histoire, peut-être vraie qui constitue le noyau du roman et lui donne son sens vous arrive comme une gifle ;elle met sous nos yeux la manifestation extrême de la déshumanisation des êtres par l’esclavage : A savoir la négation du lien filial entre une mère et l’enfant qu’elle elle a mis au monde , dans un système économique où le petit d’une esclave est , comme dans tout élevage animal ,une simple marchandise fabriquée pour le maître, lui appartenant ,destinée à être commercialisée ou utilisée par lui ,et dont l’existence des qu’il naît n’a plus aucun lien avec le ventre qui l’a produit
En refusant d’accepter une nouvelle fois cet loi et en tuant de ses mains un des produits de ce processus d’élevage, l’héroïne de Beloved fait plus que ’ d’épargner à son nouveau-né la misère d’un sort servile, elle installe entre lui et elle un lien maternel ,ce dont elle a été frustrée avec les enfants qu’elle a precedemment mis au monde. Car son crime a un nom » infanticide », un nom qui désigne le crime d’une mère, de sorte que cet infanticide est l’expression de sa volonté de restaurer fût-ce au prix d’une transgression criminelle la relation primitive entre une mère et son enfant et d’accéder ainsi à un statut d’humain à part entière que la société esclavagiste lui dénie
Telle est ma lecture de ce roman où c’est l’infanticide ,ce crime absolu , qui fait exister le lien humain normal entre une femme et l’enfant qu’elle a mis au monde . Avec ce raccourci tout est dit sur l’esclavage
Bloom a très bien parlé de Tony Morrison, DHH.
Votre résumé, très clair et précis fait froid dans le dos !
choquons, choquons , encore une femme qui parle de »ventre »
Dans ses articles, Marcela Iacub pratique volontiers le paradoxe, la provocation et l’insolence mais, dans ses livres, on découvre une juriste savante et rigoureuse. Son style vif, émaillé de formules incisives, facilite la lecture, même quand la démonstration devient, par moments, complexe et un tantinet chicanière. La brutalité du titre de ce livre choque (c’est son but), et le contenu est certes « politiquement incorrect » par rapport au discours féministe le plus répandu, mais la thèse développée n’est pas scandaleuse. Elle consiste à rappeler avec insistance qu’en dépit de l’adage « mater semper certa est », la maternité n’est pas plus « naturelle» que la paternité : c’est une construction juridique. Le rôle du droit est d’effacer la certitude béate que la maternité tient son évidence de la grossesse et de l’accouchement (comme pour tout mammifère), et d’édicter des règles qui humanisent les relations sociales. Or les lois promulguées entre 1965 et 1975, sensées « démocratiser » la famille, ne sont pas aussi émancipatrices qu’on l’a dit, car elles nous enferment, selon l’auteure, dans des contradictions insolubles. L’argumentation est conduite en trois temps.
https://journals.openedition.org/clio/1492
« Sur Tony Morrison dont personne ne parle »
Mais si, Savigneau a fait un papier retweeté par Passou.
« Telle est ma lecture de ce roman »
Un rapport de bureaucrate.
Moi j’ai beaucoup pensé à Amélie Nothomb dans ma lecture de « Delivrances ».
un résumé sur Jacub :
. Si elle ferraille contre le « féminisme radical », elle en partage le rejet du « biologisme » : loin de se réduire à une question de gènes et d’utérus, la sexualité, l’enfantement ou la filiation sont d’abord des constructions sociales que l’homme démocratique doit pouvoir modeler à sa guise. De quoi effrayer ce qu’elle nomme « l’empire du ventre ».
naître sous X, n’est pas évident.
Iacub, elle est dans la défonce sociétale et pas que. Elle s’est tapée DSK , une référence.
sur jacub qui est-ce comme disent les erdélien-ne-s
Dans « Belle et Bête », à paraître le 27 février chez Stock, Marcela Iacub raconte sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn. « Le Nouvel Observateur », en kiosque ce jeudi, publie un long entretien avec l’auteur, et des extraits du livre. Il y a un an, l’essayiste prenait la défense de DSK, attaqué par les mouvements féministes, dans « Une société de violeurs ? » (Fayard). « Le Nouvel Observateur » l’avait rencontrée.
(Article publié dans « le Nouvel Observateur » du 5 janvier 2012)
Depuis la rentrée, la chercheuse et essayiste Marcela Iacub dénonce la façon dont les féministes auraient transformé Strauss-Kahn en symbole du machisme : « Il a été victime des féministes radicales. » On sursaute : n’est-ce pas plutôt à la justice de New York qu’il doit d’avoir dormi en prison ? Elle précise : « Il a été instrumentalisé par un féminisme d’Etat, un féminisme punitif qui voudrait élargir les définitions du viol en y incluant des actes consentis et affaiblir les garanties de l’accusé. Un féminisme pour qui le seul remède à la domination masculine est la prison. »
Difficile pourtant de faire de Marcela Iacub la tenante de l’ordre moral, elle qui n’a cessé depuis dix ans de défendre la prostitution, la pornographie, les mères porteuses, l’accouchement sous X. Si elle ferraille contre le « féminisme radical », elle en partage le rejet du « biologisme » : loin de se réduire à une question de gènes et d’utérus, la sexualité, l’enfantement ou la filiation sont d’abord des constructions sociales que l’homme démocratique doit pouvoir modeler à sa guise. De quoi effrayer ce qu’elle nomme « l’empire du ventre ».
« Il ne faut pas taire ses opinions »
« On croit que je suis un monstre parce que je tiens des propos radicaux. Mais je veux simplement penser par moi-même, même si cela doit passer par des discussions, des disputes, des injures même. » Iacub évoque l’Argentine, où elle a connu la dictature des généraux : « Mes parents ont brûlé leurs livres par crainte des contrôles de l’armée. La dictature humilie les gens, on se sent lâche. La France étant une démocratie, il me semble qu’il ne faut pas taire ses opinions. Lorsque les miennes vont à contresens, je me sens presque obligée de les exprimer. »
Sa croisade pro-DSK a coïncidé avec la mise en route d’une chronique dans le magazine de « Libération », qui s’est imposée comme la plus intéressante du genre. D’une semaine à l’autre, elle fustige le moralisme insidieux d' »Intouchables » (les pauvres volent parce que les riches ne leur ont pas appris que c’était mal), défend le droit des cathos intégristes à manifester contre le théâtre de Romeo Castellucci (la liberté de provoquer implique la liberté de répondre) ou décortique le dernier livre de Pierre Rosanvallon (l’injonction au « vivre ensemble » est le nouveau masque du paternalisme autoritaire).
Virtuose du paradoxe
Prendre une évidence, la pousser à bout, en montrer l’illogisme, la retourner en son contraire : Iacub est une as de la diagonale, une virtuose du paradoxe, qui sait ce qu’elle doit à la tradition de la casuistique juive dont son arrière-grand-père rabbin était, dit-elle, un maître.
Un père avocat, une mère femme d’affaires, un diplôme de droit décroché précocement : à 21 ans, elle est la benjamine du barreau de Buenos Aires. En France, elle se forme auprès de Yan Thomas, grande figure des études juridiques, dont elle apprend que « le droit est une fiction » qui façonne nos vies.
Elle éblouit le petit monde des sociologues, s’attire des amitiés vite rompues (avec Eric Fassin) et des inimitiés que le temps va transformer en complicité (avec Luc Boltanski). Comme souvent, les flèches qu’elle décoche à ses adversaires peuvent lui être retournées : exagération, catastrophisme, attaques blessantes. Mais jamais elle ne cherche à flatter les puissants. Elle veut troubler les esprits, y arrive souvent.
https://www.nouvelobs.com/justice/l-affaire-dsk/20130221.OBS9627/marcela-iacub-on-croit-que-je-suis-un-monstre.html#modal-msg
Elle retrouve son panache à la fin, lorsqu’elle explique qu’aucune sexualité n’est limpide et que chacun peut être amené à simuler, à dire oui en pensant non :
Faire porter aux autres la responsabilité de nos propres choix […], c’est nous condamnera une éternelle enfance. » Elle complète à l’oral : « Je suis une féministe. Je suis persuadée que la domination masculine se transmet surtout par des voies douces. Par exemple, les codes amoureux. »
Les intellectuels qui travaillent sur le sexe savent qu’ils excitent une curiosité ambiguë : pourquoi un tel sujet ? Y a-t-il un enjeu personnel ? Mais s’interroger de la sorte, c’est réduire la pensée à son terreau corporel, c’est nier l’autonomie de l’intelligence. Aux intéressés d’en parler, s’ils le souhaitent… Voilà donc ce que Iacub dit d’elle-même : ses deux grand-mères dominaient leurs maris, elle-même a chéri son père et ne voit plus sa mère ; elle a été mariée et divorcée deux fois, travaille « quinze heures par jour » et dit dans un éclat de rire que, si elle a tant d’ennemis, c’est parce qu’elle est « une sainte ».
« Je suis libertaire, pas libérale »
Bavarde, joyeuse, optimiste, elle a un regard dense, très latin. Elle ne se sépare jamais de son chien et sait que « dans [son] dos, les gens disent : ‘la pauvre' ». En fait, parfois, c’est pis : « Ah, ça explique tout ! » et on voudrait leur dire : « Certes, mais cela explique quoi, au juste ? »
Grande lectrice de Freud et de Sade, Iacub est à son meilleur quand elle décrit les jouissances inavouables des sociétés avancées : la violence par procuration, la quête frénétique de l’innocence, l’encadrement des désirs. Pour s’en prémunir, elle prône une démocratie radicale, où chacun déciderait seul de sa vie et où le sexe serait donc une affaire individuelle. « Je suis libertaire, pas libérale : l’anarchie est l’idéal secret de la démocratie. »
Aucune sympathie pour les idées de DSK
Farouche critique de la propriété privée, elle n’a aucune sympathie pour les idées de DSK, ni pour l’homme d’ailleurs [Depuis la publication de « Une société de violeurs ? », elle a entretenu pendant 7 mois une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, qu’elle raconte dans « Belle et Bête », à paraître chez Stock le 27 février, NDLR].
Elle rappelle son passé argentin, quand elle était spécialisée dans le droit du travail. « J’ai vu arriver un ouvrier de 17 ans avec la main coupée parce que son patron n’avait pas voulu acheter une machine moins dangereuse. » Mais, en matière sociale comme dans le domaine sexuel, il lui reste à nous dire comment son individualisme d’utopie pourrait ne pas finir au service des plus forts.
A LIRE dans « le Nouvel Observateur », en kiosque le jeudi 21 février :
L’intégralité de l’interview exclusive de Marcela Iacub.
obs
Mort de Mocky, le cinéaste anarchiste. Un drôle de zig. Peu d’inspiration, beaucoup d’improvisation, le côté bâclé comme un art majeur… On ne savait pas sa date de naissance, son génie était également improbable. Bref, résultat des courses, sans vouloir dire du mal, mais quand un film de Mocky était à l’affiche, je me détournais résolument… Désolé :
« Les tournages sont rapides, les résultats inégaux mais l’énergie est toujours là. Elle aura été toujours là. Jusqu’à la fin. » Le Monde, qui regrette cette énergie…
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ENTRETIEN
Marcela Iacub : « Plus on est athée, plus on est moraliste »
propos recueillis par Jennifer Schwarz – publié le 01/07/2011
Alors que Marcela Iacub se trouve au centre d’une polémique, avec la parution de son roman « Belle et bête » sur Dominique Strauss-Kahn – lequel a porté plainte pour « atteinte à l’intimité de la vie privée », Le Monde des Religions republie une interview que la juriste et essayiste nous avait accordée, en juillet 2011.
http://www.lemondedesreligions.fr/entretiens/marcela-iacub-plus-on-est-athee-plus-on-est-moraliste-01-07-2011-1679_111.php
« Chantal dit: 8 août 2019 à 17 h 44 min
naître sous X, n’est pas évident. »
ça c’est la pensée de l’année.
sérieux Chantal, vous avez réfléchi longtemps avant de le trouver ? vous avez dû faire des enquêtes ?
c’est la première fois que j’entends dire un truc pareil, jusque-là j’avais plutôt entendu dire le contraire, j’en suis tout retourné.
Jazzi tu vois c’est pour ça que je reviens sur ce blog : pour découvrir des scoops !
Quelques jolies perles dans l’abondante production cinématographique de Jean-Pierre Mocky, né le 6 juillet 1933 à Nice, Delaporte : « Un drôle de paroissien » ou « Le Miraculé ». Il était toujours à son meilleur en s’en prenant à Dieu le Père !
Un exemple à suivre pour son fils Stanislas Nordey ?
Mocky était un petit artisan du cinéma français, une exception culturelle à lui seul…
« et alii dit: 8 août 2019 à 17 h 53 min
Elle retrouve son panache à la fin, lorsqu’elle explique qu’aucune sexualité n’est limpide et que chacun peut être amené à simuler, à dire oui en pensant non »
alors ça aussi c’est un scoop, c’est incroyable, c’est la première fois que j’entends ça.
vous me semblez tenir une forme olympique !
Pour pouvoir revenir il faudrait en être préalablement parti : ce qui n’est pas ton cas, hamlet !
Iacub : elle a connu la dictature des généraux : « Mes parents ont brûlé leurs livres par crainte des contrôles de l’armée. La dictature humilie les gens, on se sent lâche. La France étant une démocratie, il me semble qu’il ne faut pas taire ses opinions. Lorsque les miennes vont à contresens, je me sens presque obligée de les exprimer. »
c’était donc ça la raison ? parce qu’elle a connu l’humiliation autocrate en Argentine elle se sent maintenant libre de dire la première connerie qui lui passe par la tête pourvu que ça aille à contresens ?
pourquoi ne l’a-t-elle pas dit de suite ?
tout le monde pensait qu’elle croyait ce qu’elle disait, même moi je la pensais sincère.
en fait c’était juste pour emmerder le monde ? parce que pour elle c’est ça la liberté ?
faudrait lui expliquer qu’elle s’est arrêtée au milieu du scénario, parce que si tout le monde se met à pondre des salades comme elle du coup hop ! ça fait revenir la dictature.
faut lui expliquer que la liberté c’est une truc hyper fragile et qu’il faut pas trop déconner avec.
Ah ! l’humour des vétérans du communisme d’opérette !
Mocky sur ses films exécutés (dans toutes les acceptions du mot) en quelques jours :
« La rapidité, c’est prendre le risque que la qualité soit dans le défaut ».
Reconnaissons-lui sa lucidite !
Tiens, un scoop, hamlet !
C’est fou comme Madonna ressemble plus en plus à Brigitte Bardot !
https://www.closermag.fr/people/quand-madonna-travaillait-comme-baby-sitteuse-pour-jean-pierre-mocky-695608
Ed dit: 8 août 2019 à 17 h 01 min
Quelqu’un qui appelle sont chat Gustave en hommage à Flaubert ne peut pas être un énergumène ! L’admiration de Flaubert à ce point est incompatible avec « l’énergumènité » (même s’il y a eu des gens – les Goncourt? Bloy? – qui ont traité notre « fauve concubin des lexiques et dictionnaires » comme l’appelait Léautaud, d’énergumène).
Jazzi, oui j’en suis parti durant de longues périodes, enfin pas trop longues, disons des longues périodes d’au moins 10 minutes.
mais au bout de 10 minutes je me dis il faut que j’y retourne pour découvrir un truc que je ne connaissais pas.
et ça ne loupe jamais, comme là Chantal :
« naitre sous X est un truc qui ne doit pas être évident ».
Jazzi désolé mais ce n’est encore pas un scoop, tout le monde sait qu’en vieillissant les gens finissent tous par se ressembler, presque autant qu’en naissant et encore plus avant, très difficile de voir la différence entre 2 spermatozoïdes, si tu regardes à la loupe celui qui a faire naitre Madonna et tu le compares à celui de Bardot je te mets au défi de me dire lequel va donner qui !
j’ai regardé mon extrait de naissance Hamlet … disons qu’il y a eut des ajouts postérieurs, consécutifs à mon changement de statut et celui de ma mère, j’ai dû demander des explications 20 ans plus tard, pas évidentes à obtenir.
sinon un autre scoop : https://www.youtube.com/watch?v=KVW5ogGDlts&t=307s
Et puis je vaque à mes occupations.
Iacub :
phrase 1 : « Je suis libertaire, pas libérale : l’anarchie est l’idéal secret de la démocratie. ».
phrase 2 : « son passé argentin, quand elle était spécialisée dans le droit du travail. « J’ai vu arriver un ouvrier de 17 ans avec la main coupée parce que son patron n’avait pas voulu acheter une machine moins dangereuse. » »
c’est ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées.
sans doute ce patron avait-il la même notion de l’idéal démocratique, et ce devait être aussi un libertaire.
Mort de Mocky, le cinéaste anarchiste. Un drôle de zig.
Delaporte dit: 8 août 2019 à 17 h 56 min
Il y a 3-4 ans je l’avais vu un samedi aux Puces de Montreuil fouillant dans les tas de vêtements d’occasion à 1 € pièce. J’étais à 3 mètres chez une vendeuse de livres où on trouvait des merveilles et je me disais qu’il allait venir jeter un coup d’oeil sur les tables pleines de bouquins. Que nenni. Je l’ai vu partir côté opposé, et s’arrêter encore au loin, chez un type qui vendait des vêtements de travail neufs.
Il avait l’air presque d’un clochard.
Que Mocky ait réussi à faire tant de films ratés, les uns après les autres, avec des admirateurs, voilà qui est une énigme. Il avait des admirateurs, en effet, comme quoi. Après tout, San-A. aussi avait des admirateurs, alors que ses livres, pour la plupart, sont bâclés de chez époustouflant. Je suis époustouflé ! Au moins, chez San-A., il y avait la langue. Mais chez Mocky, il n’y avait rien !
Désormais, le mot « N.I.A.K.K.O.U.E » est censuré !
D. dit: 8 août 2019 à 18 h 38 min
Les films de Mocky n’étaient pas tous réalisés en quelques jours.
Ceux de l’après 68 (Solo, l’Albatros,..) étaient même très bien construits.
Je ne suis pas sûr qu’ils aient bien vieilli, mais ils étaient le reflet d’une époque et de ses certitudes ou errements (au choix du lecteur)
Chantal à 18 h 50 min
« tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la démocratie sans jamais oser le demander » ?
alors c’est tout sauf un scoop, je dirais même que c’est devenu la tarte à la crème de notre époque.
avec l’organisation d’un colloque tous les 15 jours avec pour titre : « c’est quoi la démocratie ? »
NIAKOUE, si vous l’écrivez, vous êtes censuré. Passou, faites quelque chose !
Une belle chanson, pour rendre hommage à une amie qui vient de disparaître :
Un musée :
Les Compagnons de la marguerite
Delaporte vous êtes incompréhensible,
vous qui nous vantez votre idole U.M. chaque jour, vous devriez trouver deux trois références chez le Mocky de l’époque.
« vous devriez trouver deux trois références chez le Mocky de l’époque. »
Ce n’est pas le cas. Je déteste Mocky, et suis toujours resté très loin dans mes goûts. Peut-être ai-je tort ? On verra. Par exemple, j’ai toujours aimé Marco Ferreri. C’était une autre pointure, merde ! Et que les NIAKOUES aillent se faire sodomiser !!!
Delaporte, vous devriez relire vos San-Antonio (si vous les gardez) vous pourriez vérifier qu’aucun livre n’est bâclé, l’histoire peut-être mais vous avez toujours plusieurs dizaines de pages bien construites et souvent très sensées.
Delaporte dit: 8 août 2019 à 19 h 18 min
Par exemple, j’ai toujours aimé Marco Ferreri.
Un rapport avec Mocky ?
« vous pourriez vérifier qu’aucun livre n’est bâclé, l’histoire peut-être mais vous avez toujours plusieurs dizaines de pages bien construites et souvent très sensées. »
FAUX !
oui weeeeee
Delaporte dit: 8 août 2019 à 19 h 22 min
FAUX !
VRAI !
« Delaporte, vous devriez relire vos San-Antonio (si vous les gardez) »
Pado, je garde tout. Même les NIAKOUES, que je mets dans le congélateur !
Mocky ? Un gros caca.
« Jean-Pierre Mocky préparait un film sur les gilets jaunesLe réalisateur de « L’Albatros » avait confié avoir passé « passé trois nuits avec ces gens-là, sur des barrages ». »
Le HuffPost
Un gros caca
FAUX
VRAI
L’instant critique de la rdl.
Et oui pado. Ne me remerciez pas pour cette brillante critique de ma part.
Pablo, n’essaie pas d’expliquer à la demeurée de Hambourg tu perds ton temps. Mon chat s’appelle Gustave parce que quand je l’ai retiré à son tortionnaire, je suis allé chez le même vétérinaire que lui, vétérinaire qui est aussi mon voisin, et que sur sa fiche il s’appelait « Gucci ». J’ai fait changer « Gucci » en « Gustave », de même que sur la fiche de puçage, mais personne ne l’appelle jamais ainsi, évidemment.
Pour le reste, le trouble de la personnalité histrionique est vieux comme le monde.
Ed dit: 8 août 2019 à 19 h 33 min
Mocky ? Un gros caca.
Comme Gainsbourg? Pauvre conne.
Chantal, une histoire d’état civil.
« Tiens, faut-il se méfier des vraies blondes ? Oui, y en a une qui m’a fait un enfant dans le dos. Elle m’a vieilli de quatre ans et ça je lui pardonne pas. Quand on est vieux, on est coquet, Madame. »
https://www.liberation.fr/week-end/2005/03/19/ca-gronde-fort_513424
Pour regarder le cinéma de Mocky, il ne faut plus avoir que deux neurones disponibles.
pado, je crois que Delaporte n’ose pas l’avouer, mais il a adoré « le Miraculé » de Mocky, vous savez ce film sur les pèlerinages à Lourdes…
Notez que pour un spectacle sur scène du fiston, il n’en faut pas plus de deux non plus.
Il n’hésitait devant rien pour se faire « des couilles en or »,en salles à Paris, un film porno, et pour ne pas être reconnu, Mocky portait un masque de Batman.
« Chantal dit: 8 août 2019 à 18 h 50 min
j’ai regardé mon extrait de naissance Hamlet … disons qu’il y a eut des ajouts postérieurs, consécutifs à mon changement de statut et celui de ma mère, j’ai dû demander des explications 20 ans plus tard, pas évidentes à obtenir. »
ça Chantal c’est ce qu’on appelle une « crise identitaire ».
il faut relire Nietzsche : deviens ce que tu es.
sauf que si tu crois que ce que tu es dépend de de ce que tu as été forcément ça complique les choses pour pour devenir ce que tu es, dans la mesure où ce que tu es dépend de ce que tu as été avant d’être ce que tu es et qui déterminera que ce que tu deviens, en vérité je crois que Nietzsche a tout faux, il faudrait être ce que tu deviens avant de de savoir qui tu es.
alors que du temps de la démocratie athénienne l’injonction n’était pas comme chez Nietzsche « deviens ce que tu es » mais « connais-toi toi-même », du coup une connaissance d’un être qui ne dépend plus d’un devenir mais d’un présent, compte tenu que les deux ne dépendent bien sûr pas d’un passé, car le connais-toi toi-même ne consiste à savoir pourquoi tu es devenu ce que tu es mais savoir ce que tu es à l’instant où tu l’es. Ce qui par rapport à Nietzsche ne fait que daplacer la notion du devenir en annihilant.
le démocrate grec avait sans doute compris des trucs que le démoncrate nietzschéen d’aujourd’hui n’a pas encore tout à fait saisi.
« de de ce que tu as été forcément ça complique les choses pour pour devenir »
à la question : peut-on bégayer en écrivant la réponse est oui.
« Comme Gainsbourg? »
Ouais. Comme toi surtout. Pauvre con.
Hamlet 20h07
Cette époque (fin 80) était sûrement rêvée pour Mocky, pas trop de boulot de cinéaste, des castings d’enfer, des acteurs qui viennent pour se marrer entre eux et un succès commercial quand même appréciable.
A par ça, pour moi, Delaporte est un miraculé permanent.
Adieu, Pépé le Mocky…
@Pablo. Est-ce que tu connais les entretiens de Mocky avec Olivier Lascar? Ici l’anecdote de l’enterrement du fameux comédien Jean-Claude Trémoleux. L’ensemble est à regarder.
Même s’il est inégal, j’ai toujours aimé les films de Mocky.
https://www.youtube.com/watch?v=Qel7PPZVnjs&list=PLDjtSOLMg6G-VXg53LruYDdPWyI4iZJDa&index=9
Ma pauvre Ed, tu es vraiment une demeurée. Tu ne comprends rien à rien. En plus d’être histrionique tu es désopilante avec tes jugements en papier Q. Vraiment la dernière.
Mocky ? Un gros caca.
Tu devrais vite dépasser le stade anal et te demander comment on devient pauvre conne, vide comme toi.
Le trouble de la personnalité histrionique (TPH ; anciennement hystérique) est défini par l’Association américaine de psychiatrie (AAP) comme un trouble de la personnalité caractérisé par un niveau émotionnel et de besoin d’attention exagéré. Le patient est en quête d’attention de la part d’autrui, essaie de se mettre en valeur, de séduire, ou simplement d’attirer le regard ou la compassion. La séduction devient un besoin pour la personne qui vit avec ce trouble affectif. Le besoin de plaire devient excessif. L’histrionique utilise le charme et des comportements de séduction inadaptés comme moyen d’échange, de communication, voire d’interaction. Ce mode de séduction incessante devient un outil de manipulation afin de s’assurer que ses besoins soient comblés en priorité, au détriment de ceux d’autrui, comme un dû. À défaut d’attirer l’attention par la séduction, il se posera en victime, s’épanchera dans le dénigrement d’autrui, aura des excès de colère intense et versera dans la dramatisation émotionnelle. Ces aspects de son affect sont sa façon, automatique et naturelle, de vivre avec l’entourage. L’histrionique crée des liens affectifs superficiels. La personne agira ainsi aussi bien envers les hommes que les femmes de tous âges. Ce trouble atteint majoritairement les femmes et touche de 1,3 % à 3 % de la population.
Exactement le portrait de cette pauvre fille.
Et l’hypocrite fermière, même profil, encore plus dégradé du fait de l’âge, évidemment.
Lieux à revisiter, 16 Intragna :
Un coeur sec ?
Delaporte, si vous êtes en deuil, cette chanson ne passe jamais l’église. Il faudrait en causer au curé.
@21:21
CQFD
Un gros caca. Il est mort très vieux, comme tous les gros caca. JM le Pen nous enterrera tous.
Et l’autre chienchien qui ronge son nonos. Je t’ai déjà dit que ça ne prenait pas avec moi. Le taré c’est toi. Faire passer les autres pour fous, c’est une constante chez les PN. Combien de fois faudra-t-il te répéter que j’en ai connu et que ça ne peux marcher avec moi ? Comprend rien. Normal. C’est un gros conard.
@Domino
Roy Orbison a toujours ressemblé à un gros matou
@Pablo75 de bon matin
Devriez profiter des beaux jours pour déverrouiller la porte de votre cellule monacale et sortir vous dorer la biscotte au grand air
Malheureusement, Ed, tu ne veux pas t’apercevoir de ce que tu es. Dans tes phases de colère, tu ressembles à ces marionnettes pour ventriloques. C’est la vulgarité de ton père qui parle.
Je voulais dire : dans tes phases histrioniques.
Emprise du père, détestation des autres hommes. Syndrome histrionique et syndrome de Clérambault.
Petit rappel
Mon père, mon père. Mais fous lui la paix pauvre merde. Ta psychanalyse de comptoir ne convaincra que toi. Et je n’ai aucune détestation des hommes, juste des gros connards comme toi. Pour parler autant de mon père, tu as forcément un problème avec tes parents. Bon allez, c’est sans fin et tu es épuisant. Tu ne lâchera jamais et tu es incurable.
: 8 août 2019 à 20 h 46 minvfous n’avez pas pensé à Mistroll Clop Troubourdivina
Oui, de Nota, c’est bien celui_là, dont le titre americain commence par Fiction in the Archives. Serait-il de nouveau disponible?
Bien à vous.
MC
Tu veux être lue, je te lis, j’en tire les conclusions qui s’imposent. Si tu ne vaus pas être lue…
Si tu ne »veux » pas être lue, fais comme la staphyloclopine, à mon avis absente pour très longtemps. On verra bien si je me trompe.
Hurkhurkhurk!
Hamlet, dans la vieille affaire Isaac de Caille ou dans celle du supposé Tancrède de Rohan, on vit des témoins appointés passer d’un avis à l’autre. Ce n’est pas une premier, et ça semble avoir été le cas ici.
La rente dont il est question pourrait-être vraisemblablement une Rente foncière. Compte tenu de la Coutume, « Les rentes foncières sont imprescriptibles », les arrérages non touchés sont réclamables (nombreux cas de restitution) et auraient pu ruiner plus surement l’artisan que le départ de sa femme. C’est une lecture possible. De toute manière, cette fausse rente évoque des finances peu solides…
@ Court, le livre de Davis est desormais épuisé.
Chaloux dit: 8 août 2019 à 20 h 37 min
Je ne connaissais pas les entretiens de Mocky avec O.Lascar. Très drôle l’anecdote de l’enterrement de Trémoleux. Je vais regarder le reste.
Mocky est un type qui a eu une vie de dingue (marié et père à 13 ans !). Il était un vrai anar, très lucide toujours.
J’ai vu plusieurs films de lui, mais le seul dont je me rappelle est « Le miraculé », très drôle.
Perso, je ne peux pas regarder le tableau de Fragonard, ce « verrou » qui est poussé au milieu d’étoffes brillantes, satinées, ce désordre voluptueux, sans évoquer le tableau de Degas, « l’intérieur » ou « le viol » – il me semble que c’est ici même qu’on avait pas mal discuté du tableau de Degas (expiatoire ou non ? L’homme si brutalement dressé contre la porte, que signifie-t-il pour le peintre ?)
Le point commun Fragonard-Degas est la métaphore du sexe féminin, la même dans les deux cas : les tissus. Le lit dans le verrou, le linge dans la valise ouverte chez Degas. Et le fait que, dans les deux cas, nous sommes « à l’intérieur » d’une chambre… Mais là où le mouvement est « saisi », chez Fragonard, AVANT, la pesanteur de la pose de la femme, chez Degas, renvoie très certainement à un APRES.
N’empêche. La violence est commune aux deux toiles. La femme est pressée dans la première, accablée dans la seconde, certes. Mais je trouve qu’on ne peut pas regarder ces deux toiles sans évoquer le problème si contemporain du consentement, ni sans conclure que, dans l’un et l’autre cas, la question même de ce consentement ne se posait absolument pas…
ah oui, le lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Int%C3%A9rieur_(Degas)
Jean Langoncet dit: 8 août 2019 à 21 h 51 min
Et toi tu devrais choisir un peu mieux tes musiques, qui sont vraiment lamentables (à chaque fois que tu mets un lien je me dis que je ne vais pas cliquer dessus pour être encore une fois déçu, mais ma curiosité musicale, toujours très forte, me fait tomber dans le piège presque à chaque fois).
Tu ne pourrais pas trouver des belles musiques, comme celles, par exemple, du groupe portugais Madredeus (nom d’un quartier de Lisbonne)?
Madredeus – O pastor
https://www.youtube.com/watch?v=fD1ETMper2U
Encore plus belle que l’antérieur:
Madredeus – Haja o que houver [Quoi qu’il en soit]
https://www.youtube.com/watch?v=pIwiIO8j9p8&list=PLtYNcZ9QWK6KLTUUK7yqkfn8E-PkLsQjS
Ou celle-là:
Madredeus – As ilhas dos Açores
https://www.youtube.com/watch?v=zRsVFbI01Bw&list=PLtYNcZ9QWK6KLTUUK7yqkfn8E-PkLsQjS&index=10
Oui, Pablo, Mocky est un personnage extraordinaire, avec un coup d’œil sur la vie qui n’était pas commun. J’ai un certain goût pour l’impitoyable lucidité, un peu vacharde au besoin, qui est celle de saint-Simon, de Léautaud ou de Mocky, à chaque fois une façon de voir légèrement inhumaine, sans laquelle je ne pourrais pas vivre et qui n’est rien d’autre qu’une forme de résistance. Je me sens totalement amoral sur ce point. J’ai dû voir une quinzaine ou une vingtaine des films de Mocky mais j’espère les voir tous.
Clopine dit: 8 août 2019 à 23 h 03 min
Le point commun Fragonard-Degas est la métaphore du sexe féminin,
Euh ! Vous avez peut-être noté ma chère Clopine (vous voyez je fais gaffe) que ce qui est d’abord mis en évidence par les critiques de ce tableau est la métaphore du sexe masculin (le tissu (vérifiez), le verrou,..) donc expliquons, expliquons, mais avec plusieurs « entrées » si possible.
Pablo75 dit: 8 août 2019 à 23 h 05 min
mais ma curiosité musicale
Précisons : « Arrêtée à peu près à 1870 »
Pablo, tout autre chose. As-tu lu le livre de Robert Fleury, Le marige de Pausole, sur les amours de Pierre Louÿs avec Marie de Régnier? Un ami me l’avait prêté il y a quinze ans . J’ai pensé à l’ami, j’ai racheté le livre. Je ne me souvenais plus du tout que José Maria de Heredia, le père de Marie, avait littéralement vendu sa fille à Henri de Régnier qui avait promis de payer ses dettes en contrepartie (Heredia était joueur).
@Pedro75
Bain de minuit et coup de lune ? L’aurore finira bien poindre
Bootleg Woman
https://www.youtube.com/watch?v=1CXbg5BxP1w
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 11 min
J’ai dû voir une quinzaine ou une vingtaine des films de Mocky
Et lu 4 ou 5 fois 27 livres sur son oeuvre !
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 11 min
Excellent le rapprochement entre Léautaud et Mocky. Tous les deux ont vu beaucoup de choses et connu beaucoup de monde et leur lucidité a toujours été sans faille. C’est des gens génétiquement incapables de croire à quelque chose, de ne pas voir les choses de façon impitoyable, comme tu dis. Et avec un côté sarcastique et parfois féroce. Mocky avait aussi le sens de la dérision. Et quand en plus on a des amis comme Serrault et Poiret…
Clopine je pense que vous connaissez bien mal et Degas et Fragonard pour pondre de telles élucubrations.
Degas a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’un viol. Il ne faut pas davantage abuser des œuvres d’art que de quoi que soit d’autre.
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 11 min
J’ai dû voir une quinzaine ou une vingtaine des films de Mocky mais j’espère les voir tous
jusqu’en
A priori plus d’une soixantaine, plus les tétéfilms, tout ça nous laisse une occupation pour les longues soirées d’hiver (sans relecture de tout Flaubert dans la semaine) jusqu’en minimum 2022.
Pourvu qu’il n’en meure pas un tout les trois jours.
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 25 min
J’ai pensé à l’ami, j’ai racheté le livre.
P’tain, heureusement que ses amis se comptent sur deux doigts !
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 25 min
Non, je connais pas ce livre de Robert Fleury. L’histoire de Heredia ça me dit quelque chose. Tu as lu les « Cahiers » de Henri de Régnier? Un gros pavé de 1000 pages que j’ai trouvé passionnant. C’était un drôle de type. Je ne sais plus non plus où j’ai lu qu’il était coprophage.
« Chez Mallarmé. […] On parle de Manet. Je soupçonne Manet d’avoir été un homme si charmant qu’il a fasciné ses amis jusqu’à leur inspirer de l’admiration pour sa peinture. Et maintenant, grâce aux nombreuses conversations où il fut question de lui ici, je vois assez bien ce qu’il était: peintre indécis, doutant, préoccupé de succès et guettant la venue de Rothschild. »
(Henri de Régnier. Les Cahiers 1887-1936.)
Pablo, as-tu déjà écouté cet entretien de Léautaud avec Gillois et Emmanuel Berl? Berl d’une pertinence étonnante. D’une certaine manière, plus intéressant que les entretiens avec Mallet. Léautaud y est davantage lui-même, il n’a pas encore basculé dans le grand âge. On entrevoit mieux ce qu’il a pu être jeune.
(D’accord avec vous, Bloom. Sur FC, je n’écoute quasi plus que les archives).
Jean Langoncet dit: 8 août 2019 à 23 h 25 min
Encore du nul, mille fois entendu…
Pédalo » ses amis se comptent sur deux doigts ! »
Heureusement, ce ne sont pas les deux doigts que tu es en train de t’enfoncer dans le Q.
Degas prenait beaucoup de photos dont il se servait pour composer ses scénes ; exactement le contraire de Fragonard qui les imaginait.
Cet Intérieur part à l’évidence d’une photo, fort probablement sans aucune intention de composition et encore moins de signification. Degas est un impressionniste, les impressionniste s’attachent à l’impression et pas à la signification.
Je vous mets un 2 pour la copie rendue Clopine, afin de ne pas vous décourager.
Oh si, D, par pitié, découragez la!
Chaloux dit: 8 août 2019 à 23 h 38 min
Je connais les entretiens de Léautaud avec avec Mallet mais pas ceux avec Gillois et Emmanuel Berl. Je vais podcaster ça. Merci pour le lien.
Sur Youtube on trouve aussi des merveilles:
Conversation entre Paul Léautaud et Julien Benda
https://www.youtube.com/watch?v=-RVUlkxnJ_o
(terrible Léautaud en gueulant ou rigolant contre les médiocres)
Selon Theodore Reff L’intérieur de Degas pourrait être inspiré par Thérèse Raquin de Zola.
Voui renato je sais cela, seulement ça ne colle que trop partiellement (Chapitre 21) :
Laurent ferma soigneusement la porte derrière lui, et demeura un instant appuyé contre cette porte, regardant dans la chambre d’un air inquiet et embarrassé.
Un feu clair flambait dans la cheminée, jetant de larges clartés jaunes qui dansaient au plafond et sur les murs. La pièce était ainsi éclairée d’une lueur vive et vacillante ; la lampe, posée sur une table, pâlissait au milieu de cette lueur. Madame Raquin avait voulu arranger coquettement la chambre, qui se trouvait toute blanche et toute parfumée, comme pour servir de nid à de jeunes et fraîches amours ; elle s’était plu à ajouter au lit quelques bouts de dentelle et à garnir de gros bouquets de roses les vases de la cheminée. Une chaleur douce, des senteurs tièdes traînaient. L’air était recueilli et apaisé, pris d’une sorte d’engourdissement voluptueux. Au milieu du silence frissonnant, les pétillements du foyer jetaient de petits bruits secs. On eût dit un désert heureux, un coin ignoré, chaud et sentant bon, fermé à tous les cris du dehors, un de ces coins faits et apprêtés pour les sensualités et les besoins de mystère de la passion.
Thérèse était assise sur une chaise basse, à droite de la cheminée. Le menton dans la main, elle regardait les flammes vives, fixement. Elle ne tourna pas la tête quand Laurent entra. Vêtue d’un jupon et d’une camisole bordés de dentelle, elle était d’une blancheur crue sous l’ardente clarté du foyer. Sa camisole glissait, et un bout d’épaule passait, rose, à demi caché par une mèche noire de cheveux (…)
Avant d’aller dormir, un petit coup de Chabrier que Ravel admirait (et il était très dur de ce côté là)..
Idylle …
Madga tagliaffero.
@Pablo. En effet, les cahiers de Régnier ont l’air intéressants…
La rencontre avec Benda est donné en fin de parcours dans les CD Léautaud-Mallet.
Il faut lire le Degas de Daniel Halévy, B. de Fallois.
Degas a probablement adapté la description de Zola à sa nécessité de composer une texture lumineuse jouant sur le dosage entre le noir, brut et menaçant, et la faible lumière de l’abat-jour et du feu de la cheminée.
Chaloux dit: 9 août 2019 à 0 h 06 min
Très intéressants.
Verlaine se promène en fiacre avec 50 francs donnés par Coppée, en criant par la portière: “C’est l’Académie qui paye !”
(Henri de Régnier. Les cahiers 1887-1936.
L’immonde Mendès: une cervelle de couille.
(Id).
Chez Mallarmé. Il me parle d’un projet de conférence, où il expliquerait son livre à vingt-quatre personnes, douze hommes et douze femmes. Il arrive sur l’estrade comme un passant, avec un signe d’étonnement qu’il n’y ai pas de piano et il sort le livre blanc…
(Id.)
Chez Mallarmé, Villiers raconte des histoires. Un jour, Baudelaire voit en une vitrine de modiste un magnifique chat. Il entre, le salue, le caresse longuement et sort en saluant les modistes ébahies.
(Id)
@Sur Youtube on trouve aussi des merveilles:
Dans cet ordre d’idée, vous êtes bien loti dans les limites qu’on vous assigne ici ; et l’ingratitude a de ces simplicités, on a les guenons qu’on peut …
https://www.youtube.com/watch?v=r-78D6yQ4Tc
Jean Langoncet dit: 9 août 2019 à 0 h 21 min
Qui disait (Jules Renard?) de je ne sais plus qui qu’il avait le mauvais goût très sûr?
C’est ton cas aussi.
Un grand conseil de Régnier dans ses Cahiers:
« Ferme la porte sur les imbéciles et laisse-les-y pisser leur inutilité et leur colère d’être exclus. »
Ad libitum, pour ceux qui n’ont pas encore fait le deuil du latin dans la langue française …
https://www.youtube.com/watch?v=qjmAy8Mn6PU
« on a les guenons qu’on peut … »
Je précise que cette aveu est tiré de l’échange mis en lien par Pablo75 à 23h50, sans doute frustré que Jane et Chita boudent sa liane
https://www.youtube.com/watch?v=wqFB5Ab7ozA
cette > cet
Vous me direz : il est mort. Certes. Mais il continue à faire des émules. Des imitateurs, qui croient que c’est le summum du chic d’aimer Mocky. Je connaissais un mec, autrefois, qui était royaliste, et qui admirait Mocky ! Son côté anarchiste, contempteur de la démocratie ! La monarchie, c’est l’anarchie plus un ! C’est vrai ! Moi, je suis démocrate, et je hais Mocky. Eh merde !
D’ailleurs, ce royaliste que je connaissais disait du bien de Mocky, mais n’allait jamais voir ses films : 1° il était trop fauché, et 2° il était trop radin. Donc, il parlait de ce qu’il ne connaissait pas – comme moi, au fond. Il faudrait qu’un jour je visionne enfin un film de Mocky. Je trouverais peut-être çà sublime. On ne sait jamais.
Je me demande si je n’ai quand même pas vu un film de Mocky avec Lanoux. Peut-être Y a-t-il un Français dans la salle ? Quelque chose de foutraque, sans queue ni tête. De l’amateurisme désobligeant. Avec un manque de rigueur absolu. Il prenait vraiment les spectateurs pour des cons. Mais ça n’a pas marché avec moi ! Malgré Lanoux, Mocky avait fait une daube que je n’ai même pas regardé jusqu’au bout.
Au lieu d’essayer de comprendre les miracles de Lourdes, il en fait la satire. Toujours la solution de facilité, la paresse. Mocky était une feignasse, voilà tout.
Mocky était fait pour les gens comme mon royaliste désargenté, les marginaux, les traîne-savate. A l’heure où je vous parle, ce royaliste continue de militer pour la restauration ! Il tient un blog qui est inepte. Son seul argument, qu’il répète inlassablement, est qu’un roi, ça ne change pas tous les cinq ans. Et que donc ça permet de voir sur le long terme. C’est idiot ! Il faut au contraire changer une équipe qui foire, aussi souvent qu’il le faut. Les élections ont du bon. Bientôt, nous aurons une majorité d’écolos, et peut-être un président vert qui instaurera un programme que n’aurait pas désavoué Ulrike Meinhof ! L’abolition légale du travail se pointe à l’horizon. Encore un effort pour être républicain… et vert !
Lieux à revisiter, 17 Aletsch :
bonkorsi j’en juge parles préoccupations d’hamlet, il pourra m’interpréter :
, je cherchais à l’entraîner vers l’espérance d’être un jour elle-même ce que j’étais, elle me répondit sur l’heure sans hésiter : — Non, il ne m’a pas été dit, où il est, tu seras, mais, il sera où tu es. — Je vous confesse, Seigneur, mon souvenir, autant que ma mémoire me le représente, souvenir plus d’une fois rappelé ; je fus frappé de cette parole lancée par ma mère, qui, vigilante à la garde de votre oracle, sans se laisser troubler par le mensonge d’une spécieuse interprétation, vit aussitôt ce qu’il fallait voir, ce que certainement je n’avais pas vu avant sa réponse. Oui, je fus plus frappé de cette parole que de la vision même, présage de ses joies futures, si tardives, et consolation de sa tristesse présente.;
merci
excuses, ce n’était que bonjour!
MCourt – le dernier et après je n’en parle plus.
Arlette Farge écrit : « UN DETAIL SURPREND : les domestiques, garçons et apprentis de Desbois accusent tous leur maître d’être l’amant d’Anne-Sophie, comettant ses œuvres sous le toit conjugal, ce qui est loin d’être une situation ordinaire. »
UN DETAIL SURPREND Arlette Farge.
et je n’en vois aucune trace de cette surprise l’article de passou.
voilà, c’est fini.
Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous.
Intriguant quand même, de même que la rente/ dot qui ne serait pas un cadeau selon mr court.
NB: le droit belge étant différent du droit français, accoucher sous x n’a pas d’équivalence , c’est d’ailleurs un débat bioéthique.
Pablo :
« Un grand conseil de Régnier dans ses Cahiers:
« Ferme la porte sur les imbéciles et laisse-les-y pisser leur inutilité et leur colère d’être exclus. » »
l’inutilité sociale des exclus….
l’inutilité sociale des damnés de la terre…
c’est là une façon de voir le monde.
certains diraient une façon « odieuse » de voir le monde ?
mais au moins un monde où les choses ont le mérite d’être claires où le les dominants affichent leur mépris pour cette autre humanité que la leur.
pour cette raison je n’ai jamais aimé tout cet humanisme stérile qui visait à montrer le contraire, l’amour des exclus avec des poster géants de l’abbé Pierre.
cette vision visait juste, par son hypocrisie, à vouloir maintenir la paix dans les sociétés, jeter un drap sur cette guerre que personne ne voulait voir.
il faut au contraire que les exclus sachent qu’ils sont méprisés !
pour qu’ils puissent ainsi organiser politiquement leur colère, et que le monde finisse par payer le prix de ce mépris.
parce qu’il y a toujours un prix à payer.
les livres d’histoire regorgent d’exemple de « prix à payer » : la guerre, la guillotine, le goulag, les khmers rouges, Mao, les camps nazis etc…
toutes ces horreurs représentent le prix qu’il faut payer un jour.
quelle prendra la forme du prochain prix à payer ? nul ne le sait, ce qui est certain c’est qu’il faudra le payer.
ce qui certain c’est que la colère des exclus est dans tous les cas bien plus terrifiante que la colère de Dieu lui-même.
c’est la seule certitude que nous pourrons avoir : si ce mépris est odieux, alors la colère prendra sera terrifiante, une terreur qui dépassera de très loin le caractère odieux de ce mépris.
« Chantal :
NB: le droit belge étant différent du droit français, accoucher sous x n’a pas d’équivalence , c’est d’ailleurs un débat bioéthique. »
quel rapport avec Anne-Sopphie et Cécile ?
c’est juste une histoire belge ?
c’est tout de même très drôle.
Arlette Farge écrit être surprise de voir les domestiques dénoncer leurs patrons.
et tout le monde s’en tape, à tel point que le mot « dénonciation » n’est même pas écrit dans le résumé de passou.
tout le monde se tape de ce qui surprend l’auteure.
à la limite l’auteure ne serait pas là que cela reviendrait au même, tout le monde réécrit cette historie à sa façon sans se se soucier de celle qui a écrit ce livre.
on croit rêver…
non l’accouchement sous X c’est une histoire française :
https://www.lemonde.fr/blog/jprosen/2006/08/04/2006_08_laccouchement_s/
j’ai oublié la fin de la phrase :
Arlette Farge écrit : « UN DETAIL SURPREND : les domestiques, garçons et apprentis de Desbois accusent tous leur maître d’être l’amant d’Anne-Sophie, comettant ses œuvres sous le toit conjugal, CE QUI EST LOIN D’ETRE UNE SITUATION ORDINAIRE. »
Arlette Farge dit de cette dénonciation :
1 – UN DETAIL SURPREND
2 – CE QUI EST LOIN d ETRE UNE SITUATION ORDINAIRE.
j’ai l’impression d’être un instit qui apprend à lire à des gamins.
Chantal dit: 9 août 2019 à 8 h 07 min
je demandais si le fait de faire le lien entre les aventures d’Anne-Sophie et le droit français de l’accouchement sous X était une histoire belge ?
parce que je ne vois pas le rapport entre les deux.
et comme je ne vois pas le rapport je me dis peut-être que c’est juste une blague belge que je ne comprend pas.
voilà.
Chantal, c’est comme si j’écrivais :
en 2019 les climatologues ont relevé des taux de précipitation en Auvergne supérieurs à la moyenne de ces 50 dernières années.
NB: le droit belge étant différent du droit français, accoucher sous x n’a pas d’équivalence , c’est d’ailleurs un débat bioéthique.
voilà :
ma question était de savoir si cette façon de présenter les choses relevait de l’humour belge ?
» Causes Célèbres de toutes les Cours Souveraines du Royaume « (Enorme recueil bien rarement proposé complet contenant la narration de la quasi totalité des procès sous Louis XV et Louis XVI. Branchu y est peut-être.) »
Court, le nombre de fois où vous avez usé du peut-être, du conditionnel, pour tracer la possible « copie » de ce procès en adultère dans la postérité éditoriale est étonnant.
Passou indique que Farge a eu accès aux archives de la police de Paris.
Le cambouis…
Elle sera tombée sur un fait divers qui correspondait a ce qu’elle voulait trouver pour illustrer ses thèses sossio.
Tiens, c’est pour der Kommissar, il va y trouver des références bibli, et des indications sur les mœurs de ses prédécesseurs, tous facilement corruptibles, comme déjà lors de cette affaire Branchu.
D’ailleurs y a t-il eu procès ?
Mais le kommissar n’était peut-être pas seul dans cette histoire de faux-temoignage.
Il faut aussi relater l' »Exploit » de l’huissier qui pour gagner facilement et abusivement les faveurs de la jeune femme, violentée par son époux, et en avoir reconnaissance en nature, imposee, a fracturé a l’aube d’autre verrous , pour montrer qu’en fait de rente, il n’y avait que pouic. Le même dira plus tard:
« à chaque fois une façon de voir légèrement inhumaine, sans laquelle je ne pourrais pas vivre et qui n’est rien d’autre qu’une forme de résistance. Je me sens totalement amoral sur ce point. »
non rien à voir, … une idée chevauche l’autre.
Passou, lui aussi était allé aux archives de la police.
Et il est tombe sur un truc qu’il ne cherchait pas. Il en a fait un roman bien cruel , hein Passou.
hamlet _8h09
j’ai l’impression d’être un instit qui apprend à lire à des gamins.
Petit problème mon cher hamlet :
nous savons lire et voyons clairement les artifices de l’instit.
Elle collectionnait des œuvres de Jean Tinguely :
https://www.galerie123.com/media/ai/u/palazzograssi-tinguely-venezia-u094800-affiche-ancienne.jpg.960x0_q85_upscale.jpg
Ainsi que de l’art aujourd’hui dit » premier » :
https://www.tdg.ch/culture/deces-collectionneuse-mecene-monique-barbiermueller/story/30912673
Une toile de Degas commentée par Clopine, Renato, Chaloux… vue en 2012 à Orsay (« Degas et le nu féminin »). Un commentaire de Paul Edel sur les pastels de nus (dernière salle) m’y avait conduite.
Ce billet de Philippe Lançon paru dans Libération du 24/03/2012 est essentiel pour situer ce tableau dans son époque et dans le travail de Degas :
https://next.liberation.fr/culture/2012/03/24/degas-une-fille_805375
@hamlet
Attention, Pablo évoque le « ridicule » et non les exclus de la société (pauvreté).
pado, les artifices de Pablo tu les vois ?
les choses sont tellement simples, il suffirait d’éliminer mille personnes de la surface de cette terre pour que le monde humain retrouve une totale harmonie.
depuis des siècles, à chaque génération il n’y a que mille individus pour créer le chaos.
mille, pas un de de plus, ni un de moins, en sacrifier mille pour sauver des millions de la guerre et de la misère.
tu connaissais cette comptabilité absurde pado ?
les hommes n’ignorent pas seulement la façon de lire, ils ignorent aussi la façon de compter.
belle critique de edel (le twwet)dont les derniers mots sont:L’Europe, chez lui, devient un sanatorium. En sommes nous sortis
belle critique de Lançon:merci christiane;elle se termine par! On lui demandait un jour s’il faisait «un paysage à états d’âme». Il répondit : «Des états d’yeux ! Nous ne parlons pas un langage si prétentieux.»
christiane à 9 h 41 min
Pablo évoque souvent son appartenance à une espèce supérieure qui se permet de juger de la hauteur de sa supériorité ceux du bas.
vous voulez que comme je le ferai pour Clopine je vous fasse une petite compilation des commentaires de Pablo où il y exprime son complexe de supériorité ?
Locarno film festival, programme :
https://www.locarnofestival.ch/it/pardo/program/archive/2019/catalog-program.html
hamlet dit: 9 août 2019 à 9 h 43 min
pado, les artifices de Pablo tu les vois ?
De lire A. Farge nous passons à compter avec Pablo.
Je l’avoue humblement, j’ai du mal.
D’abord je ne fais rien avec Pablo, je n’ai même pas de chat.
Locarno film festival. Le Turinois Carlo Chatrian parti à Berlin, la Parisienne Lili Hinstin prend la relève.
Une possibilité, divine Sasseur, implique. le conditionnel. Je connais un peu les archives de la Police. Le recueil permettrait sans doute (un de plus) de relativiser la cause décrite ici. Maintenant, vous pouvez ne pas aimer la bibliographie, divine Sasseur.C’est d’ailleurs la question qu’on se pose en vous lisant: « qu’aimez-vous donc? » Si c’est pour nous souffrir que vous venez ici, allez ailleurs, je ne crois pas qu’on vous regrettera beaucoup.
Arlette Farge peut s’étonner, ces témoins qui, il faut le souligner, semblent avoir témoigné d’abord contre avant de tous revenir sur leur déposition sont terriblement humains. Et les revirements de témoins dans les procédures, cela existe avant l’affaire Branchu. Comme peut exister aussi une certaine forme de fidélité des domestiques à leur patronne.
Bien à vous.
MC
PS
Jamais réussi à venir à bout des Cahiers de Régnier, et pourtant, je crois avoir parlé de lui ici et à coté. Le Mariage de Pausole, oui. On y voit ce qui est la société proustienne en action. Excellent travail de collectionneur.
PPS
La liaison clopinienne capitalisme, massacre du monde, c’est bien gentil, mais la Foret russe brule, et on ne sa&che pas qu’elle soit aux mains de dangereux capitalistes…
@hamlet
Je rectifie : pas « ridicule » mais « imbécile », ce qui a induit ma lecture vers une autre piste que celle que vous signalez.
Je pensais au film subtil de Patrice Leconte : « Ridicule » qui décrit la société de cour, avec ces aristocrates oisifs ne vivant que de traits d’esprit, indifférents à la misère paysanne et aux injustices sociales. Grégoire Ponceludon (Charles Berling), noble désargenté et instruit essaie de s’intégrer dans ce monde qu’il méprise pour obtenir une audience auprès du roi Louis XVI car il voit dépérir et mourir les paysans qui travaillent sur ses terres, victimes de la fièvre des marais. Ingénieur hydrographe, il a un projet : assainir cette région en construisant des digues et des canaux. On le retrouve à Versailles au milieu des antichambres (en 1780), au milieu des jeux amoureux de ces oisifs. Il vient grossir la foule des solliciteurs, expose son projet qui n’intéresse personne. «Quelle conversation boueuse, dans mon salon !», se plaint la comtesse de Blayac (Fanny Ardant), « Les sujets graves apportent du déplaisir et sont à bannir de vos propos. Formulez des saillies spirituelles, fines, promptes et malveillantes, alors votre pays guérira de ses plaies», ajoute le marquis.
Il tente, alors, par son éloquence (car il en a !) de retenir l’attention, se plaît à briller, à faire des jeux de mots, devient futile et gagne en audience et en charme. La comtesse de Blayac (Fanny Ardant), tyrannique et blessée par l’attitude de Grégoire, fera tout pour freiner son ascension et finira par le couvrir de ridicule, disgrâce sans appel à la Cour.
Il gardera pourtant la tête haute, et c’est le ridicule des mœurs de la Cour qu’il conspuera, avant de quitter la Cour. Son discours sur la vraie valeur des choses lui rendra sa dignité face à cette assemblée de courtisans artificiels, renvoyés au vide de Versailles, un monde sans pitié, déjà en agonie….
« Belle histoire narrée avec le panache du XVIIIe siècle, mais que l’on peut très facilement transposer à notre époque… » écrira Annie Coppermann dans « Les Échos ».
Et Jean-Pierre Dufreigne, pour « Le Point », écrira : «Une comédie où fusent les mots du temps et les rires du nôtre. Fin de siècle, fin de régime et crises à répétition. Le XVIIIe siécle revient en force aujourd’hui, il est à la mode […], il grinçait, certes, mais avec des gracilités de clavecin. Et sur ce clavier-là, Leconte ne manque pas de doigté.»
Voilà, hamlet, ce que m’a inspiré la remarque de Pablo et d’autres commentaires.
Non, Court, avec vous ces possibilités, ici de biblio ne sont plus des analyses rigoureuses, que permet une discipline scientifique.. Ce sont des spéculations. Et non, je ne viens pas ici pour subir vos élucubrations de vieux pédant, qui potasse l’annuaire comme jamais faisait de la prose. Quelle prétention débile de votre part.
@hamlet
Attention, Pablo évoque le « ridicule » et non les exclus de la société (pauvreté).
christiane dit: 9 août 2019 à 9 h 41 min
Il me cherche encore le Pétomane Jaloux qui essaie de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi? Il est complétement obsédé avec moi, cette Ordure. Ou alors il est encore plus maso que Clopine et il est en manque de raclées publiques parce que c’est la seule chose qui l’excite encore…
En tout cas, ça sent la pathologie mentale inguérissable. Ce type carbure à l’abjection.
Comme Homais, ce Court d’idées !
L’âge d’or de la lettre de cachet
Michel Foucault Arlette Farge
Dits Ecrits tome IV texte n°322
http://1libertaire.free.fr/MFoucault279.html
Christiane, d’accord, vous vouliez parler des « Ridicules » comme quand Pablo essaie de parler de Schubert ou de Karajan ?
A.Farge:
ils montrent ce que, sous le regard des voisins, attendent, les uns des autres, époux, parents et enfants. Ici, quelques surprises : contrairement à une autre idée reçue sur le XVIIIe siècle, les femmes expriment souvent le désir de voir les hommes plus présents au foyer, plus soucieux de l’éducation de leurs rejetons. D’autre part, les archives de la Bastille montrent bien que la chose publique et la chose privée ne se distinguaient pas alors comme aujourd’hui. La tranquillité et l’ordre publics s’identifiaient à l’ordre familial. La famille était une affaire publique.
des « ridicules » comme quand chaloux et pablo parlent de musique romantique ? du genre « il joue comme un Dieu » ou « ce grand renard de Karajan » ou « écoutez à 1mn35 on entend venir la mort ? »
aujourd’hui on appelle ça de la connerie.
ou comme quand pablo nous met une daube de Vangelis en disant qu’il trouve ça magnifique , pour nous prouver qu’il a l’esprit ouvert à la modernité de la grande musique contemporaine ?
ça aussi aujourd’hui on appelle plus ça de la connerie.
@ Jazzi hier 17 h 25
merci et au temps pour moi
grâce a votre remarque j’ai retrouvé le post de Bloom ,grand connaisseur de TM, qui m’a incitée à lire ses autres livres et j’ai lu le tweet de Savigneau qui m’a réorientée vers sa somptueuse critique de Beloved
et le fait de toujours répéter la même phrase en boucle du genre « le Pétomane Jaloux qui essaie de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi? »
ça aussi aujourd’hui on dit que c’est une connerie qui essaie de s’ignorer, comme Simone.
le luxe, les bijoux,les draperies
FOUCAULT
Selon Foucault, en effet, dans les systèmes où le pouvoir est du type de la souveraineté, le gouvernement de l’État est assimilé à celui d’une famille :
21
c’est-à-dire qu’il lui revient de gérer comme il faut les individus, les biens, les richesses, comme on peut le faire à l’intérieur d’une famille, comme peut le faire un bon père de famille qui sait diriger sa femme, ses enfants, ses domestiques, qui sait faire prospérer la fortune de la famille, qui sait ménager pour elle les alliances qui conviennent [14]
[14]
Ibid..
22Plus, dans ce système de pouvoir :
23
le père en tant que porteur du nom et en tant qu’il exerce le pouvoir sous son nom est, affirme l’auteur, le pôle le plus intense de l’individualisation, beaucoup plus intense que la femme et les enfants. Donc, vous avez là une individualisation par le sommet qui rappelle et qui est le type même du pouvoir de souveraineté, absolument inverse du pouvoir disciplinaire [15]
[15]
Michel Foucault, Le Pouvoir psychiatrique, Paris, Gallimard/Le….
https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2006-2-page-189.htm
Foucault:
un pouvoir beaucoup plus général : en gros celui de la norme. […] Ce qui implique un système de surveillance, de contrôle tout autre. Une visibilité incessante, une classification permanente des individus, une hiérarchisation, une qualification, l’établissement des limites, une mise en diagnostic. La norme devient le critère de partage des individus [23]
[23]
Michel Foucault, « L’extension sociale de la norme » (entretien….
Jamais réussi à venir à bout des Cahiers de Régnier
MC dit: 9 août 2019 à 10 h 45 min
Quel aveu de manque de lucidité littérature ! Moi je ne comprends pas pourquoi ce livre n’est pas en poche. Ou au moins une sélection. Passou pourrait s’en charger.
Cladel, plus dépenaillé que jamais, avec ses cheveux gris emmêlés […] Une causerie sans grand intérêt, sauf un détail. Alors qu’il fréquentait Baudelaire, qui l’instruisait du pesage de mots, aux heures de lâcheté et d’à-peu-près, le poète l’injuriait et le tutoyait… Baudelaire pensait perpétuellement à ses vers; en de longues absorptions, il mâchonnait des rimes et, quand il avait trouvé le mot juste, il avait un sourire particulier et disait: “Si nous allions manger un petit gâteau…”
(Henri de Régnier. Les cahiers)
Stendhal a été sauvé par l’imbécillité générale de son temps, par la lecture de Pascal et l’amour de Shakespeare.
(Id)
L’oeuvre suprême ne peut être obtenue que par un effort prodigieux contre la fatigue. C’est pourquoi toute dispersion dans des lectures ou causeries est néfaste. Malheureusement, il y a des heures où on est las de soi, alors on cause, on boit, on lit et on aime.
(Id)
Pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession.
(Id)
Le style de Claudel: obscur, tortueux, opaque, étincelant, me fait penser à un zigzag de foudre dans une bouteille d’encre.
(Id)
La musique de Debussy, musique insinuante, retorse – musique de fourbe.
(Id)
L’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin.
(Id)
On n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre.
(Id)
Mes deux romans, ceux que j’ai le plus lus et le plus aimés, sont La Chartreuse de Parme et L’Education sentimentale.
(Id)
Que direz-vous, Français, quand Mussolini pissera contre la colonne Vendôme et quand Hitler viendra, sous l’Arc de Triomphe, chier sur la tombe su Soldat inconnu !
(Id. en 1933)
de lucidité littéraire…
foucault (pour mieux comprendre la volonté de savoir et le discoures sur les corps des erdélien-ne-s
« ] Mais, précise Foucault, dans ce souci du corps sexuel, il y avait plus que la transposition bourgeoise des thèmes de la noblesse à des fins d’affirmation de soi-même. Il s’agissait aussi d’un autre projet : celui d’une expansion indéfinie de la force, de la vigueur, de la santé, de la vie. La valorisation du corps est bien à lier avec le processus de croissance et l’établissement de l’hégémonie bourgeoise : non point cependant à cause de la valeur marchande prise par la force de travail, mais à cause de ce que pouvait représenter politiquement, économiquement, historiquement aussi pour le présent et pour l’avenir de la bourgeoisie, la « culture » de son propre corps [46]
[46]
Id., pp. 163-165..
Et si … vous arrêtiez de formuler des jugements de valeur à l’emporte – pièce ?
Cela ferait des vacances à tout le monde.
Intéressant la notion de droit familial, sphère privée, sphère publique qui envahit l’anti- chambre du roi, jusqu’à ce qu’on lui demande de se préoccuper davantage des affaires de l’état.
Curieux aussi que l’été soit l’occasion de lancer les rumeurs qui mettront souvent des années à être élucidées, de sorte que la presse à scandale ait toujours du grain à moudre.
Passou nous laisse un os à ronger pendant qu’il établit sa stratégie de rentrée.
A propos des corps de Degas, il nous rend effectivement ce qu’il voit, après le spectacle, les danseuses enlèvent leurs chaussons, s’étirent et tâtent leurs claquages. Leur sort n’étant pas très enviable, l’usure des corps souvent martyrisé pour offrir un spectacle étonnant, marchandable, sortant de l’ordinaire ! La lecture récente du Quatuor d’Alexandrie me l’a remis en mémoire, proposant au lecteur.t.r.i.c.e tout un faisceau d’intrigues sous des cieux exotiques propices aux phantasmagories. Il y a toute une hiérarchie dans le type d’attentions, d’estime ou de pitié que l’on accorde aux femmes.
Voilà.voilà.
« Sans renoncer, bien sûr, à l’analyse minutieuse des archives, il s’agit de les insérer dans un ensemble théorique. Articuler un monde d’archives sur un monde d’idées, éviter de découper les pratiques sociales en petits morceaux, ici la famille, là la sexualité, plus loin le travail, etc. : voilà ce que m’a permis ma rencontre avec Michel Foucault »
Eh bien, on comprend mieux ce qui gangrene l’akademie de Paris depuis des décennies.
Pour Foucault, me revient en mémoire cette « analyse » qu’il avait faite d’un tableau de Velazquez, démontée en beauté par la toubib de Ph. Lançon…
Dans le roman de Zola, Thérèse Raquin résiste d’abord à Laurent lorsqu’il tente de l’embrasser puis succombe. Les deux étaient drja très amoureux l’un de l’autre. C’est un adultère caractèrisé. Peu importe, dans le tableau il n’y a ni embrassade, ni cheminée, ni feu, ni chaise sur laquelle Thérèse serait assise, ni dentelles sur le lit pour former un nid douillet d’amoureux.
Rien de tout cela. Mais une petite valoche de femme qui part rendre visite 3 jours à sa mère.
Il nous fait ch.. r, le gars de Gas, avec ses conneries.
Pablo75 dit: 9 août 2019 à 11 h 24 min
de lucidité littéraire…
Pablito qui de littéraire ne connaît que le mot dans le dictionnaire doit chercher sa lucidité chez les autres, alors le jour où il trouve un bouquin de petites phrases prêtes à l’emploi il l’adopte.
Que ce soit truffé d’âneries ne le gêne en rien, il vient enfin d’accéder au savoir.
« Articuler un monde d’archives sur un monde d’idées, »
Ah oui, faut déjà bien saisir « le monde d’idees » que ces imposteurs véhiculent.
constitution d’une famille solide et solidaire, d’une famille corporelle et affective, d’une petite famille qui se développe au milieu, bien sûr, mais aux dépens aussi de la famille-réseau, et qui constitue la famille-cellule, avec son corps, sa substance physico-affective, sa substance physico-sexuelle [76]
[76]
Ibid., p. 234..
famille cellule,la RDL et ses appels au barreau
discours!sans e;les femmes ne causent pas!juste à l’école de La Cause
Je vois que l’Ordure Nazi qui a essayé de se faire passer pour Juif pour dissimuler qu’il est Nazi, le Pétomane Abject, le Complexé Total à l’Esprit rongé par l’Envie, ne supporte, comme les enfants mal élevés, que personne ne s’intéresse à lui. Pour lui c’est une vraie torture. Alors il pique des crises ridicules, il hurle en tapant de pieds pour montrer qu’il existe et qu’il mérite des regards, il arrive même à avoir des convulsions où il tremble comme un possédé.
Il est vraiment schizophrène notre Petit Goebbels de Blog, il a des attaques de folie régulièrement, pendant lesquels il montre son narcissisme pathologique inguérissable. Des crises de colère démentielle qui rappellent celles de son admiré Adolf H.
C’est comme ce grand critique, qui en lisant un roman d’un homosexuel un peu ephebophile, frayant sous la botte, en vient à causer de l’Europe, dans sa morbidité lente, décomposition, putrefaction, dont elle n’est pas sortie.
On se demande si ce n’est pas son cerveau à lui, qui fuit de la cafetière.
Laurent : adultère puis meurtre.
Le roi David : pareil, ce que lui reprocha vivement le prophète Nathan. Il demanda sincèrement pardon et Nathan lui dit que YHWH lui pardonnait.
Cela préfigure d’une certaine façon le sacrement de Réconciliation par le Christ dans L’Eglise.
…
…articuler, un monde,…des larmes de crocodiles, sur ses miroirs aux alouettes, somme nous les plus lettrés,!…etc,!…
…gouverner comme des parasites,!…Ah,!Ah,!
…
les pensées profondes qui touchent le plus pablo :
« Stendhal a été sauvé par l’imbécillité générale de son temps, par la lecture de Pascal et l’amour de Shakespeare. » = tu parles d’un scoop !
L’oeuvre suprême ne peut être obtenue que par un effort prodigieux contre la fatigue. C’est pourquoi toute dispersion dans des lectures ou causeries est néfaste. Malheureusement, il y a des heures où on est las de soi, alors on cause, on boit, on lit et on aime. » = vaut mieux lire Pessoa !
« Pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession. » = genre d’enfonçage de porte ouverte qui plait tant à pablo !
« La musique de Debussy, musique insinuante, retorse – musique de fourbe. » = musique de fourbe ? j’espère qu’il s’en explique au lieu de balancer de ces jugements à l’emporte pièce qui plaisent tant à pablo !
« L’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin. » ça il a dû le lire sur l’emballage d’une papillote à Noël !
« On n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre. » ça c’était sur une autre papillote.
« Mes deux romans, ceux que j’ai le plus lus et le plus aimés, sont La Chartreuse de Parme et L’Education sentimentale. » pas étonnant !
« Que direz-vous, Français, quand Mussolini pissera contre la colonne Vendôme et quand Hitler viendra, sous l’Arc de Triomphe, chier sur la tombe su Soldat inconnu ! » ça c’est de la pensée philosophique où je n’y connais rien !
Je retourne écouter mes podcasts :
https://www.franceinter.fr/emissions/ca-peut-pas-faire-de-mal/ca-peut-pas-faire-de-mal-17-juin-2017
@hamlet – 11h12
Oui, j’ai lu… Le pire (obsessionnel et répétitif) de ce qu’il pense de vous et exprime… Aucun rapport avec vous.
Passer une matinée avec La Tique et pablito,
lire leurs certitudes, leur absence de doute, leur négation des « autres », peut angoisser un minimum et se poser quelques questions sur l’avenir de nos sociétés (bon ! C’est peut-être un peu trop là)
« L’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin. »
« On n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre. »
si on pense que la France est le pays de Chamfort, la Bruyère, la Rochefoucauld etc…
on mesure alors en lisant ça toute la régrssion dans la pensée, la même qui fait qu’on puisse passer en cent ans d’un Bergson à un BHL.
Avec une question : qand les hommes considèreront – il la femme comme autre chose qu’une initiation, éducation ( sentimentale ) aux choses de la vie, les parant ainsi de leurs propres doutes et paravents.
« Chantal dit: 9 août 2019 à 11 h 35 min
Curieux aussi que l’été soit l’occasion de lancer les rumeurs qui mettront souvent des années à être élucidées, de sorte que la presse à scandale ait toujours du grain à moudre. »
oui Chantal c’est curieux, même très curieux, tellement curieux que nous pourrions même curieux de savoir pourquoi c’est tellement curieux.
chantal, vous pouvez essayer de dire une seule phrase qui ne serve pas à rien ?
« christiane dit: 9 août 2019 à 12 h 03 min
@hamlet – 11h12
Oui, j’ai lu… Le pire (obsessionnel et répétitif) de ce qu’il pense de vous et exprime… Aucun rapport avec vous. »
moi on s’en fout, la question est de savoir quel est le rapport avec lui ?
ce fait de répéter en boucle les mots « nazi » et « jaloux ».
sans jamais dire de quoi on pourrait être jaloux ?
en principe quand on dit d’une personne qu’elle est jalouse il y a toujours une suite après le mot jaloux, ou une suite avant le mot « jaloux », en fait si c’est placé avant ce n’est pas une suite mais qu’importe.
alors que là pablo s’imagine être la cause d’une jalousie sans objet, c’est le seul fait d’être au monde qui rendrait les autres jaloux.
et pourquoi inspirait-il cette jalousie ?
parce qu’il s’estime être un être supérieur, appartenant à une humanité supérieure comme le pensait les nazis de leur aryanité, et du coup il méprise tous ces jaloux qu’il aperçoit en bas, du haut de sa grandeur.
ce qui m’énerve c’est que je vois bien qu’il est con et bas de plafond, mais je n’arrive pas à en déceler la cause, peut-être n’y en a-t-il point ?
« Pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession. »
pablo, ça je te vois bien le dire en nous mettant un lien yt de je sais pas qui, Schumann ? Mahler ? Haydn ? non j’ai trouvé ! Schubert !
en écoutant Benjamin Britten et Mstislav Rostropovich jouer d’une façon aussi divine et grandiose cet Arpeggione de Schubert, les dieux de la musique sur l’olympe doivent rougir de plaisir….
et là dans la foulée tu sors cette phrase débile dont tu es si friand :
« Pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession. »
12h05, aussi longtemps que cette question sera posée imposée, par une attitude de soumission.
« C’est en l’honneur d’un Saint de Franche-Comté, ayant vécu au 8ème siècle, que la Saint Amour a été instaurée, à la date du 9 août. Cette date permet de célébrer l’amour sous toutes ses formes : passion ou tendresse, sentiment amoureux, familial ou amical….
Le 9 août est également la date idéale pour une demande en mariage, la célébration de fiançailles ou plus simplement l’envoi d’une carte d’amour. »
Le mag des femmes
Je lis « la fabrique de l’écrivain national », de Anne-Marie Thiesse, publié à la rentrée chez Gallimard,un livre qui pourrait bien faire l’objet d’un billet passoulinien,d’après les bookmakers londoniens, c’est pour la rime.
Marc Court qui, ce me semble, devrait être intéressé par cette publication me dira peut-être quel ouvrage aujourd’hui fait référence sur ce sujet? Je précise que le livre de Thiesse explore cette fabrication de l’écrivain national au niveau européen, Russie inclue.
@ Sasseur, voilà.
https://arnheim.wordpress.com/2016/05/16/le-complexe-du-schtroumpf-a-lunettes/
Bonne journée.
Ne pas confondre viol et volupté, voilà le tableau qui inspira Fragonard…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Verrou_(Fragonard)#/media/Fichier:François_Boucher_015.jpg
Les Sabines n’ont jamais été violées, juste demandées un peu rudement en mariage par les Romains !
https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Enlèvement_des_Sabines_(Cortone)#/media/Fichier:Cortona_Rape_of_the_Sabine_Women_01.jpg
Chantal à 12 h 52 min
génial !
fut un temps où pour trouver des considérations sur la soumission, la violence, les rapports maitre esclave etc… les gens lisaient la Boétie, Hobbes, Spinoza, Voltaire, Hegel etc…
aujourd’hui on trouve faut lire les Schtroumpfs…
Chantal, je me demande si on ne retrouve pas la même situation que le Schtroumpf à lunettes chez Assurancetourix, le barde dans Asterix ?
et aussi chez Tintin, dans la façon dont est traité Allan par Rastapopoulos ? ou même l’autre milliardaire : Carreidas dans vol 714 ?
incroyable…
jaloux?
LA JALOUSIE étant le top des senitiments que les erdélien-ne-s sont capables de croire identifier, je rappelle que l’obs vous découvre l’arrogance chez les « je veux », « je sais », « c’est moi »
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