Une femme menacée de la peine de l’authentique
Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution. Il faut toujours préciser, d’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’un temps où un quartier est vraiment un monde en soi au sein d’un monde. En ce début d’année, il est agité par le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot. Depuis cinq ans, ils sont séparés de corps et de biens. Il produit dix-sept témoignages à charge attestant de sa qualité de libertine. Au vrai, elle ne pense qu’à cela : baiser.
On lui connaît deux amants officiels, l’artisan en confiserie Desbois et le plumassier Le Dreux, qu’elle rencontre dans des chambres louées pour l’occasion, ainsi qu’un certain nombre d’amants de passage. Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Mais c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. Tous en témoignent en usant d’un lexique qui correspond étrangement aux stéréotypes du libertinage : Anne-Sophie est prête à tout pour être entièrement livrée à sa passion.
« Il faut bien que je jouisse, je n’en suis pas à m’en passer » se serait-elle défendue.
On les écoute et on se croirait dans un livre déjà lu. Il y a bien captation et soumission, refus et acceptation, avec tous les jeux et les codes qui y sont attachés, mais est-ce suffisant pour évoquer Les Liaisons dangereuses ?
Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous. On badine chez les artisans comme chez les aristocrates. : paroles, chants, musique, rumeurs sont les mêmes. Sauf qu’Anne-Sophie, au contraire des Merteuil et Tourvel, ne se cache pas ; elle fait même preuve d’une remarquable impudeur. L’affaire est d’autant plus intéressante qu’en fouillant dans les textes, on rencontre plus rarement le libertinage féminin que masculin, quand bien même le XVIIIème serait-il considéré comme celui de la femme, ainsi qu’en témoigne la place qu’elle occupe dans les textes des philosophes, des écrivains et des mémorialistes. Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue.
Les quartiers populaires de Paris ne connaissent alors guère l’intimité. Tout se sait, se voit ; la porosité est la règle. Traînée en justice après avoir passé un an au couvent Saint-Michel puis à la prison du Grand Châtelet où elle est tombée malade, la femme adultère risque d’être condamnée à « la peine de l’authentique », autrement dit deux à trois ans de réclusion au couvent. Un mari, décrété « inspecteur né des mœurs de sa femme », a le pouvoir de faire enfermer son épouse en pareil cas. Sauf que cette fois, l’affaire s’achève sur un coup de théâtre : les témoins reviennent tous sur leur déposition. De dénis en remords, on s’aperçoit alors qu’en réalité, Anne-Sophie ayant appris que son mari ne disposait en réalité d’aucune rente et lui ayant reproché ce mensonge, se fit mettre l’âme à l’envers par l’homme déchaîné qui la tabassa jusqu’à lui faire perdre son enfant. Elle demanda donc la séparation et l’obtint, ce qui humilia et déshonora l’artisan qui ne se voyait pas sans épouse, susceptible de perdre sa clientèle avec sa réputation. Le reste n’était que littérature fabriquée par ses soins avec la complicité de témoins payés.
Telle est l’histoire remarquablement racontée (mais sans que jamais le mot « »nymphomane » » n’apparaisse) par l’historienne Arlette Farge dans Un Ruban et des larmes (77 pages, 11 euros) paru en 2011 aux Editions des Busclats sous un titre qui fleure bon le roman historique, à ceci près que son petit texte fluide, précis, élégant, relu par hasard cet été, est tout sauf un roman historique ainsi qu’en atteste le sous-titre « Un procès en adultère au XVIIIème siècle ». Elle s’est emparée du dossier « procès Branchu, 1779 » retrouvé aux archives de police du XVIIIème siècle et lui a fait rendre gorge. L’analyse est fine, le décryptage édifiant. Arlette Farge a l’art de nous transmettre cet exquis virus qu’elle a autrefois isolé dans un petit texte qui a fait date sous le titre inspiré Le Goût de l’archive (Seuil, 1989).
Il faut vraiment avoir passé des journées à plonger les mains dans le cambouis de poussière pour saisir la nature de ce plaisir qui intrigue, excite et souvent comble l’intense curiosité du chercheur tout en lui abîmant les yeux et les poumons. Sans oublier de lui associer le goût de l’enquête, ici associé à un certain suspens dans la conduite du récit. On songe alors à la question que se posait Diderot dans une lettre à Sophie Volland :
« Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? ».
Et on se demande où on l’a déjà lue avant de la retrouver en épigraphe du livre d’Arlette Farge.
(« Le verrou » huile sur toile 73×93 cm de Jean-Honoré Fragonard, 17874-1878, Musée du Louvre)
1 171 Réponses pour Une femme menacée de la peine de l’authentique
Cette semaine, Michaël Fœssel nous parle de l’arrogance. obs
et comme disent les « arrogant-e-s »et qui est M.Foessel
cherchez
foessel
wiki précise:
il est élu en 2013 Professeur de philosophie à l’École polytechnique, où il succède à Alain Finkielkraut5. Michaël Fœssel est également conseiller à la direction de la revue Esprit et depuis 2014 il dirige la collection l’Ordre philosophique aux éditions du Seuil avec Jean-Claude Monod.
Jazzi, oui, « ne pas confondre viol et volupté », c’est bien là le problème que me pose le tableau de Fragonard : cette violence réelle (la femme est empoignée, la chambre est en désordre, le verrou va être tirée malgré la main de la femme qui semble se tendre encore vers lui) est peinte dans un emportement d’étoffe satinées qui en atténue la portée. De même que le raidissement de l’homme, sa posture cambrée, sont atténués par le moelleux des plis de sa chemise…
C’est pour cela que j’ai parlé du tableau de Degas. Au moins, là, il n’y a pas cette « joliesse » qui dissimule la souffrance. Il y a juste contraste entre la tiédeur de la pièce, les étoffes, la lumière intimiste, et l’accablé de la pose de la femme, et la laideur de cet homme qui défend la porte, comme un clébard.
Je ne sais pas si des peintres contemporains, post me too veux-je dire, se sont emparés de ce sujet, pour le moins scabreux. Je crois qu’aujourd’hui, il ne serait plus possible de peindre une telle scène sans en faire ressortir, d’une manière ou d’une autre, le côté criminel. Car depuis Fragonard, c’est -heureusement- devenu criminel, que de forcer les filles.
Merci Chantal, on voit bien que vous avez fait science-po.Quelle chance.
l’extraordinaire opposition de ce tableau, c’est la masse sombre, tragique de ce rideau rouge,et la lumière sur le couple devant la porte bouclée
Pétomane Jaloux rongé par l’Envie, Complexé Total à l’Âme de Nazi, comme on l’a déjà démontré ici, preuves à l’appui:
va te faire soigner, tu es malade, tu as des crises cycliques de masochisme narcissique, tu fais pitié à tout le monde sans te rendre compte, tu vois bien que personne ne s’intéresse à tes âneries ridicules, tu n’es qu’un Raté, le prototype du Raté que l’orgueil a rendu fou.
Il paraît même que tu as copié ici des chapitres d’un soi-disant roman avec l’espoir que Passou se pâme devant ton génie.
Et que tu devais disparaître définitivement après, déguisé en Génie Incompris Méprisant les Nuls.
Tout le monde était content de s’être enfin débarrassé du Grand Emmerdeur Schizophrène.
Mais malheureusement tu es revenu en courant, bavant de déception, la queue entre les jambes, comme un chien battu, demandant à genoux, avec des hurlements, qu’on te gifle à nouveau en public.
Voilà, c’est fait, Ordure Nazi.
Si y’a de la lumière, c’est qu’il y a une fenêtre. Et qui dit fenêtre, dit se faire la belle.
« Thalasso » de Guillaume Nicloux bientôt sur nos écrans, avec Depardieu et Houellebecq.
Une belle poilade en perspective avec « les deux plus grandes hontes de la France » !
Extrait des dialogues :
Depardieu :
– Tu pratiques encore la position du 69 ?
Houellebecq :
– De moins en moins, j’ai du mal à agir et ressentir en même temps.
Depardieu :
– Tu en as toi des hémorroïdes ?
(…)
Houellebecq :
– J’aurais dû me présenter aux élections présidentielles, je pensais pas que le machiniste allait se casser la gueule si vite !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584841&cfilm=269466.html
D’ailleurs c’est simple, j’aurais arraché le rideau, balancé par la fenêtre, descendu en rappel, et voilà l’autre gros jean comme devant, en pyjama.
« le machiniste » le marcronisme !
« le machiniste » le marcronisme !
C’est pareil.
Voilà notre Pétomane Jaloux rongé par l’Envie à l’Âme de Nazi parfaitement décrit:
Schizophrénie
Les symptômes les plus fréquents sont une altération du processus sensoriel (hallucination) et du fonctionnement de la pensée (idées de référence, délire). La personne schizophrène peut entendre des voix qui la critiquent ou commentent ses actions. Elle peut aussi percevoir des objets ou des entités en réalité absents. Elle peut accorder à des éléments de l’environnement des significations excentriques ou croire qu’ils ciblent sa personne, en dehors de tout lien logique.
(Wikipedia)
Un autre film passionnant en perspective !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584264&cfilm=261420.html
… Sans compter la robustesse de l’homme, sa force physique, toute entière accentuée par la pose Le musculeux de ces bras, de ce cou, le sanguin de cette carnation. A mon sens, aucune chance d’y échapper, à moins, peut-être, d’un bon coup de genou là où il faut, mais la pose de la femme le lui interdit, à cause de cet espèce de déséquilibre qui fait que, si le bras la lâche (mais il n’en est pas question), elle tombe.
Je me demande si un peintre contemporain a, par exemple, traité le thème de Dominique Strauss-Khan dans la chambre du Sofitel. Là aussi, la porte fut fermée…
Degas. Les historiens emploient le conditionnel ; les interprètes sauvages, qui nient la valeur de la parole de l’artiste, assènent des certitudes !
Jacuzzi, j’avais déjà signalé ce film sur Weinstein, qui va bientôt sortir, en même temps que le procès se tiendra à New York. La rentrée va être passionnante ! Ne manquera plus qu’une chose : Polanski extradé aux USA devant son juge.
Par ailleurs, excellent article de PaulEdel sur Mort à Venise. C’est vraiment un livre fétiche pour beaucoup, qu’on aime relire, dont on aime parler avec quelques happy few. L’article de PaulEdel dit l’essentiel, avec une grande intuition littéraire. C’est assez rare pour être noté. PaulEdel est plus à l’aise avec Mann qu’avec Peter Handke !
En fait ce tableau il faudrait le mettre dans un escape game pour filles.
Pas question de se laisser emmerder par un gros lourdaud en pyjama.
… et, si je savais peindre, je pasticherais le Fragonard en ce sens. Avec perruque et vêtements satinés sur Nafissatou Diallo, peut-être un imprimé léopard sur le pyjama de DSK, et décor Sofitel là autour…
Cela dit, Marina Abramović, Rhythm 0 :
Car il est quand même ABERRANT qu’un pays civilisé comme la France, allié des Américains, n’extrade pas Polanski. Décision arbitraire du pouvoir régalien ! Déni de justice absolu, qui rend possible l’impertinente cavale polanskienne. Il faut que ça cesse ! Le peuple outré le demande. La démocratie, les droits de l’homme, c’est Polanski extradé ! Rien de plus, et rien de moins.
… Et ce serait une bonne idée, car cela mettrait au jour la violence cachée de ce tableau, qui n’est plus guère perceptible x, qui ne « saute pas aux yeux », si je peux m’exprimer ainsi…
Pour Mort à Venise, PaulEdel parle de « putréfaction », un terme que j’aime utiliser pour décrire le niveau moral de la société moderne qui renie Dieu. La nouvelle de Mann raconte la métaphore de notre monde, un monde englouti par les atrocités du XXe siècle, et par la putréfaction morale qui en a suivi. Thomas Mann lecteur de Spengler, PaulEdel a raison de le noter, dommage qu’il n’y insiste pas davantage.
A mon sens, aucune chance d’y échapper, à moins, peut-être, d’un bon coup de genou là où il faut
Clopine dit: 9 août 2019 à 13 h 39 min
Il y a des techniques beaucoup plus efficaces que le coup « là où il faut ». Il y a même des coups qui, bien donnés, peuvent tuer. L’endroit le plus fragile d’un homme ne sont pas ses c…s mais sa tête. On apprend cela dans les arts martiaux en général et dans la Krav-maga en particulier. Toutes les femmes devraient s’y intéresser. Et tous les parents devraient envoyer leurs enfants pratiquer un art martial. Ma fille, d’ailleurs, passera en décembre prochain son 3eme Dan de karaté.
Symbole récent de la putréfaction morale de notre société : l’affaire Polanski. Il est aussi question de pédophilie, mais Polanski s’est comporté comme un sauvage. Il a voulu, lui, « consommer » la fillette. Il lui a fait boire du champagne, l’a droguée, puis pour finir l’a sodomisée. Aucun romantisme là-dedans. Et pour finir, Polanski s’est échappé comme un rat des USA, pour ne pas rendre compte de ses agissements devant la justice des hommes. Une horrible histoire ! Thomas Mann dans Mort à Venise a préfiguré la « putréfaction » qu’une affaire comme celle-ci rend comme un symptôme clair du monde présent.
« Un autre point de l’histoire de l’Art passionne Daniel Arasse : l’évolution des points de vue au cours des siècles. Pour l’expliquer, il s’appuie sur une icône de l’histoire de la peinture italienne : Botticelli. Il relève que de nos jours, l’idée de sa peinture correspond à la sensualité, la douceur, etc.
Or rien n’est plus faux selon lui. Car à la fin du XVè siècle, ce n’est pas du tout sa douceur, sa sensualité érotique que les gens avait de sa peinture mais son air viril, « l’aria virile ». Il développe ainsi :
« Une oeuvre d’art porte la trace du temps qui s’est écoulé entre sa production et sa réception actuelle : les craquelures, la fameuse patine, les vernis, les accidents… Et puis, il y a quelque chose de beaucoup plus grave et fascinant, parce que insinuant et peut-être même subversif, qui est le temps mental écoulé entre les deux, et le fait que l’oeuvre que je vois devant moi, même si c’est la première fois que je la vois, ce n’est pas en fait la première fois. Il y a eu d’autres regards. Et ces regards posés sur cette oeuvre, depuis deux, trois, quatre siècles, contribuent à former et informer mon propre regard. »
« … l’évolution des points de vue… »
On a appris ça au collège : si on pouvait comprendre l’interprétation de la Commedia au XIVe, XVe, XVIe, etc., on comprendrait le XIVe, XVe, XVIe, etc.
Il n’a pas fallu longtemps aujourd’hui pour que chacun se replie sur ses obsessions.
On me demande comment je vais.
Bien. J’ai 74 ans. Je vois bien. J’entends bien. Je dors bien. Je n’ai pas de dentier. Je ne suis pas chauve.Je ne suis pas en surpoids. Je n’ai jamais eu mal à la tête de ma vie.
Je n’aime le goût d’aucun alcool, et, donc,je n’en bois pas. Je ne bois de bois que de l’eau de source. Je ne fume pas. Je ne bois pas de café. Mon alimentation, frugale, me plaît.
J’aime les fruits. les légumes, le poisson, le pain complet, les œufs . Je ne mange pas de saucisse, de saucisson, de pâté et le reste.
Je n’ai pas d’hypertension artérielle. Mon analyse de sang annuelle est excellente à tous égards.
Je ne prends aucun médicament. Et, m’endormant en cinq minutes, je ne prends aucun somnifère. J n’ai jamais pris d’ anxiolytique. Je n’ai jamais été dépressif. Je ne suis ni paranoïaque, ni schizophrène, je ne crois pas que tout l’univers me surveille et m’espionne. Si la NSA veut m’écouter au téléphone, qu’elle ne se gêne pas. Cela ne m’empêchera pas de téléphoner. Dois-je préciser que je n’ai jamais consommé de cannabis, de cocaïne, d’héroïne, etc , même si je pense que les deux drogues qui tuent le plus de monde en France sont l’alcool et le tabac. Les chiffres sont connus. Qui les cherchera les trouvera.
non Pablo, justement je vais rester encore un peu.
et je partirai quand je l’aurai décidé moi.
à cause de toi sont partis de ce blog des gens comme C.P, Alba et encore d’autres, mais moi ce n’est pas toi qui me fera partir, il faudrait que tes pensées profondes soient d’un autre calibre.
cherche dans wiki à quel symptôme correspond le fait de répéter en boucle la même phrase ?
Quelque chose me frappe surtout, le coin présumé du lit, on dirait un gros genou. N’étant pas Daniel Arrasse, ni restauratrice rayons X, je trouve comme une sorte de récit à chausses – trappes anamorphique.
Sûr que Lara Croft ne se serait pas laissé faire, bondissante armée d’un flingue à pompe. Pyjamix se serait retrouvé accroché à la corniche en train de supplier qu’elle n’enfonce pas son talon lui crucifiant la main coupable crispée sur une planche moussue prête à céder, les guibolles dans le vide.
Je dirais même plus : « Autres temps, autres moeurs ».
PS: jamais fait sciences-po, vous confondez avec le tenancier de cette boutique douteuse et cruelle.
Il joue vraiment de la harpe comme une brèle Assurance Tourist.
’un bon coup de genou là où il faut, Clopine.
Il me semble qu’il faudrait plutôt dire : » un bon coup de pinceau là où il faut! »
Le tableau signifie, rend « tous ses sens » – stratifications historiques – par la qualité stylistique des moyens picturaux qu’il met en action.Le reste est de l’anecdote de comptoir…
Chantal il y a de très beaux commentaires de Daniel Arasse sur un tableau représentant Lara Croft, vous l’avez lu ?
et aussi sur un autre tableau représentant la Schtroumpfette en train d’étendre du linge.
sérieux, c’est sublime…
ce qui sûr c’est que quand on regarde ce tableau, on se dit que pour exprimer tout cela, il faut en avoir été obsédé.
n’est-ce pas Pablo ? toute oeuvre n’est-elle pas le dénouement d’une obsession ?
Patrice Charoulet dit: 9 août 2019 à 14 h 16 min
On me demande comment je vais.
Bien.
Ok je me suis fais chiller (copyright TKT) toute ma vie mais je compte bien continuer.
Pat V, lui, tant qu’il arrive à vendre de la gouache en bidons de 5l, c’est circulez y ‘a rien à voir.
Quand on regarde ce tableau on ne peut s’empêcher de penser à Stendhal, se dire qu’il a été sauvé par l’imbécillité générale de son temps, par la lecture de Pascal et l’amour de Shakespeare. Car l’oeuvre suprême ne peut être obtenue que par un effort prodigieux contre la fatigue. C’est pourquoi toute dispersion dans des lectures ou causeries est néfaste. Malheureusement, il y a des heures où on est las de soi, alors on cause, on boit, on lit et on aime. Qu’importe, pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession. Ce tableau n’est pas comme la musique de Debussy, musique insinuante, retorse – musique de fourbe. Ce qui est sûr c’est que le peintre a dû se dire que l’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin. Car on n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre…
hamlet dit: 9 août 2019 à 14 h 17 min
cherche dans wiki
pablito ne peut pas tout faire avec wiki, il a déj les citations de Henri de Régnier à recopier.
« Ma fille, d’ailleurs, passera en décembre prochain son 3eme Dan de karaté. »
Et elle a trouvé un homme (ou une femme) pour chauffer son lit, Pablo75 ?
« Je me demande si un peintre contemporain a, par exemple, traité le thème de Dominique Strauss-Khan dans la chambre du Sofitel. Là aussi, la porte fut fermée… »
le QI d’une huitre…
Et pour la position du 69, vous la faites encore Patrice Charoulet ?
Oui Pablo, mais bien avant le Krav-maga qui est une technique israëlienne très contemporaine (quelques décennies) et avant même le Karaté, japonais, il y a le Chin na chinois infiniment plus complet, savant et subtil. Avec cet excellent ouvrage Le Chin Na de Shaolin – analyse approfondie, du Docteur Yang Jwing-Ming.
Dès l’entrée de l’ouvrage il prévient que certaines choses très simples et nécessitant peu d’énergie tuent à coup sûr. Et en effet, une brève et très légère frappe à des endroits bien précis de la tête tue.
Chantal, vous avez raison concernant Lara Croft, je crois qu’elle ne serait pas laissée faire.
d’ailleurs Wonder Woman et Black Widow non plus, pas plus que Xena la guerrière ou que Free Spirit, ni même Hawkgirl ou Moonstar, ou même Batwoman.
Les gros lards qui parlent d’arts martiaux là. Levez déjà votre cul du fauteuil pour faire un petit jogging et après on pourra vous prendre au sérieux.
(Désolée mais je n’ai pas pu me retenir😀)
Ces peintures de femmes en extase, violées par Dieu, ne sont-elles pas insupportables, Clopine !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Extase#/media/Fichier:Marie-Madeleine_en_extase_au_pied_de_la_croix.jpg
Je ne veux pas vous vexer ni vexer votre fille, Pablo, mais je n’aime guère le karaté.
C’est une question de sensibilité à un art ou à un autre, à une philosophie ou une autre.
Le Wu shu dont est tiré le Kung fu me plaît bien davantage, sans doute parce qu’il se fonde tant sur l’observation des postures animales que sur le Tai-chi et les notions de circulation du Chi. On est là dans la médecine chinoise.
J’ai d’ailleurs omis de préciser que les pressions ou frappes mortelles du Chin na agissaient par les canaux d’énergie du Chi qui affleurent à certains endroits précis.
Eh bé oui.
Les villes, les clébards, les arts martiaux, vous avez besoin de leçons, appelez SOSDede. SOSdede, c’est la garantie de conseils non fondés sur l’expérience personnelle, mais sûrs et irréfutables. SOSdede, vous ne le regretterez pas
Ma chére Ed, la course à pied j’en fais mais modérément et toujours à jeun le matin très tôt au lever du jour.
C’est très bon pour le coeur et fort mauvais pour le dos et les articulations de la jambe.
Beaucoup de « joggers », « runners » et tutti quanti invétérés se, retrouvent vers 50 ans avec des articulations des jambes, et notamment de la hanche et du genou, endommagées. Donc dire que c’est bon pour la santé est très relatif.
On peut fortement diminuer ces méfaits en pratiquant des « treks » montants en terrain accidenté. Jamais descendants. Quand on le peut c’est un bien meilleur exercice que la course libeaire et plate. C’est ce que pratiquent par ailleurs les moines de Shaolin.
Un ambassadeur de France — le nom me fuit —, en regardant L’Extase de Sainte Thérèse du Cavalier Bernini — célèbre sculpteur — : « Si ça c’est l’extase je la connais moi aussi ».
Pas du tout, Ed. Pas du tout. Affirmations gratuites. Je suis tout sauf un mythomane. Mais si c’est pour plaisanter je te le pardonne. Je mesure 1m 88 pour 79 kg de muscles d’acier. Tu serais impressionnée de me voir. J’ai toujours eu des vestes taillées sur mesure pour mes pectoraux. Sinon je pète toutes les coutures. Heureusement à une époque on me les payait, et pour cause.
C’est pour ça que le Benalla-gras du bide me fait bien rigoler.
D. dit: 9 août 2019 à 14 h 52 min
en pratiquant des « treks » montants en terrain accidenté. Jamais descendants
C’est pour cela qu’ils se retrouvent tous en haut de l’Everest à attendre les hélicos.
À ma connaissance l’Everest ne se trouve pas en Chine à Shaolin, Pado.
Ensuite il suffit de redescendre calmement au pas les 200 mètres de dénivelée grimpés.
On doit bien rigoler avec toi, Ed, mais tu ne dois pas être facile à vivre.
Daniel Arasse dans un livre désormais classique: On y voit rien Denoël 2000 puis Folio/essais Gallimard 2004 se demande que fait-on quand on regarde une peinture? A quoi pense-t-on? Qu’imagine-t-on? Comment dire, comment se dire à soi-même ce que l’on voit ou devine? Et comment l’historien d’art peut-il interpréter sérieusement ce qu’il voit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout?
Dans tous ces tableaux, un seul point est envisagé : la peinture y révèle sa puissance en nous éblouissant, en démontrant que nous ne voyons rien de ce qu’elle nous montre. On n’y voit rien! Mais ce rien, ce n’est pas rien.
dans un chapitre intitulé : » La femme dans le coffre « , Arasse décortique la filiation Le Titien/Manet et tous les enjeux picturaux que cette filiation comporte. Il parle là de Pin Up! 😉
Parfois il faut, accepter d’être impressionnée, Ed. Ce qui est impressionnant impressionne. Sinon c’est retenir son émotion, ses sentiments, ce qui à la longue influe défavorablement sur la santé mentale.
« Sinon je pète toutes les coutures »
Ah. On est d’accord dédoune.
https://www.youtube.com/watch?v=HD1xakQw4zw
Mon commentaire a sauté,(!) je faisais allusion au » On y voit rien » de Daniel Arasse où dans le chapitre » la femme dans le coffre « il est attribué le qualificatif de » pin up » au modèle peint dans la filiation confrontation picturale entre la Vénus d’Urbin du Titien et l’Olympia de Manet.
j’imagine sans peine les difficultés de concevoir des guides touristiques audio. Devant une peinture de Sainte Thérèse par ex.
Si vous êtes croyant : tapez 1, s’ensuit une description de Sainte Thérèse possiblement violée par Dieu. Archives d’époques, citations : Bossuet, Lacordaire, Saint Jean de Lacroix.
Si vous n’êtes pas convaincus par l’existence de Dieu, que vous êtes Kierkegardien, et ne souhaitez l’importuner, qui sait sur votre lit de mort vous changerez d’avis ( Voltaire ) tapez 2.s’ensuit une description adaptée à votre profil socio compatible en arborescence.
Si vous trouvez ce tableau moche, mais que vous ne souhaitez pas que votre voisin de visite le sache, ni même que la puce mémoire de l’audio guide, secouez-le. S’ensuit une musique planante qui vous permet de libérer vos chakras et d’activer votre glande pinéale, un pouf est à votre disposition dans un coin de la pièce.
Si malgré votre envie de voir le tableau de près, le rideau des autres visiteurs vous bouche l’accès au vrai tableau, il vous reste à agrandir sa reproduction en écartant les doigts. Vous aurez profité d’un espace temps favorable à l’intérêt de cette peinture, libre à vous de recherchez les détails scientifiques, les articles, et les correspondances à votre obsession du moment.
Si contre tout attente raisonnable, vous êtes frappés par Sainte Thérèse, un rayon oblique échappé du vitrail, un ciel tout mou. Que vous avez refoulé vos lectures d’Huysmans, de Bernanos, pire de Montherlant, tapez dans « tous les sens ».
Juste pour Clopine (La Tique elle, est obsédée) qui voit une scène de viol dans le tableau de Frogonard.
Ne pouvons nous pas inverser le scénario :
« l’acte » est déjà consommé,
lit défait, tenue de l’homme (on se demande comment il a pu se déshabiller), bas de la robe sur le lit (autrement comment l’expliquer)
Les indices :
pomme = péché
bouquet de fleurs à terre.
Oublions les oreillers et le drapé du rideau qui ne peuvent donner une indication sur avant ou après (quoique les oreillers ne soient pas en tête de lit et « s’alignent » bien avec le possible genou du drap)
Maintenant inversons une autre de vos certitudes,
il ne veut pas fermer le verrou, mais vient de l’ouvrir, elle voulait l’en empêcher, il veut partir elle veut le retenir.
N’étant pas dans la tête de Fragonard je mets juste des points d’interrogation possibles, pas des certitudes (comme beaucoup trop ici)
Delaporte dit: 9 août 2019 à 13 h 41 et 44
Pourquoi beaucoup d’écrivains ne peuvent se passer d’être critique littéraire ? Quel rapport vivent-ils entre l’écriture de leur œuvre, la lecture et ce regard rendu public sur l’œuvre d’un autre écrivain ?
Ça sent le vécu.
Je me demandais pourquoi pedo-blabla était si lourd, à la limite de la débilité mentale.
Loin de moi l’idée de penser que c’est dû à une récente exposition au plomb qui menace les parisiens, mais comme d’autres membres de la secte des soudards,qui voulaient faire la loi sur la rdl, dont un fameux que la trépanation avait rendu pathétique avec ses interventions inintelligibles, un clébard qui bave, pedo atteint de la maladie de lyme ,est des leurs. Petite différence chez lui, ça semble congénital, il a du être bercé la tête trop près du mur.
De Nota, il y a eu, pour prendre le problème à l’envers, le livre de Christian Amalvi sur la constitution du Panthéon de l’Histoire de France et ses héros . Je n’ai pas lu la thèse de Viallaneix sur Michelet.
Pour le reste, j’ignore si je manque de lucidité littéraire,il me semble que tout etre dont les gouts diffèrent de ceux de Pablo75 s’expose à ce reproche, mais Régnier me semble infiniment préférable dans les oeuvres ou il prend ses distances vis-à-vis de son temps, que dans ses Cahiers, posthumes, soulignons-le, et parus cinquante ans après sa mort, ou il règle ses comptes. On me dira que Sainte Beuve écrit la meme chose, mais Mes Poisons ont sur Régnier l’incomparable avantage d’une très grande brièveté. Maintenant, il se peut que notre Ibère bloguesque ne mesure la valeur d’un écrivain qu’à sa place dans la corrida littéraire. Je suis de ceux qui pensent, après avoir espéré beaucoup de ces Cahiers avant parution, que le meilleur Régnier est décidément dans La Cité des Eaux, les Histoires Incertaines, ou Monsieur d’Amercoeur, de manière générale, les recueils de contes plutôt que les romans, et certains recueils poétiques.
Laissons La Divine Marie ou elle est. Ses insinuations ne valent pas qu’on les relève.
Bien à vous.
MC
PS
Quant à écrire des ordures, autant au moins bien les accorder : on écrit « une ordure naziE! » ou « une ordure de nazi », mais pas, comme sempiternellement, « une ordure nazi » !
PPS
Grevisse se battait pour être prononcé Grevisse , sans accent…
Laissons La Divine Marie ou elle est.
Oui merci Court, ouf.
Pado
Il tirerait le verrou avec un doigt posé sur le pêne? ça suppose un fluide magnétique qui est certes dans l’air, mais pas au bout du doigt…
On peut se demander si l’on est dans la chambre de la femme ou de l’homme, pado ?
Il est vraisemblable que celle-ci est sur le point de passer à la casserole.
Mais il parait que lorsque une femme dit non, c’est oui ?
« Jazzi dit: 9 août 2019 à 14 h 38 min
Ces peintures de femmes en extase, violées par Dieu, ne sont-elles pas insupportables »
parce que pour toi quand une femme est violée elle est en extase ?
tu en tiens une sacrée couche toi aussi…
tu sas Jazzi j’ai découvert dernièrement à quel point, des personnes que pourtant j’estimais plutôt bien, pouvaient se comporter de façon assez odieuse et ignoble, surtout en groupe, tu sais les comportements de masse.
c’est amusant comme ça change le regard que tu peux porter sur ces gens.
par exemple ce tableau, comparer ce que vit une femme violée avec cette expression extatique, maintenant j’arrive à comprendre pourquoi te vient une idée pareille.
c’est génial non Jazzi ?
Marie Sasseur dit: 9 août 2019 à 15 h 46 min
Injures et psycho de comptoirs, le quotidien d’une retraitée qui vit mal ses reniements successifs.
Un verrou se ferme pour en ouvrir un autre. Ici, la femme est menacée du pénis de l’hôte antique !
M Court « on écrit « une ordure naziE! » ou « une ordure de nazi », mais pas, comme sempiternellement, « une ordure nazi » ! »
merci Mr Court, je me demandais pourquoi ça me gonflait de relire toujours la même insulte, maintenant j’ai compris, c’est parce qu’il manquait ce « e ».
allez pablo ! recommence tes insultes, mais cette fois essaie de ne pas oublier le « e » !
ps : Mr Court : « jaloux » ça ne prendrait pas 2 « l » par hasard ?
ps 2 : ne faudrait-il pas aussi correctement accordée « jaloux » : ordure nazie jalouse ?
Depuis quand une femme honnête reçoit-elle un homme dans sa chambre ?
MCourt dit: 9 août 2019 à 15 h 51 min
Il tirerait le verrou avec un doigt posé sur le pêne?
contre proposition : la main n’est pas posée mais n’a pas encore atteint le verrou.
Pour moi, ce superbe cul que nous donne à voir Fragonard est un véritable appel à la sodomie !
« Pat V dit: 9 août 2019 à 15 h 21 min
je faisais allusion au » On y voit rien » de Daniel Arasse »
salut Pat V ! moi le passage que je préfère celui de l’escargot dans l’Annonciation de del Cossa (1470) ?
Si je me souviens bien il dit un truc du genre que suite à la découverte récente de la perspective le peintre est comme effrayé par son pouvoir de représenter l’infini, et du coup il aurait placé là cet escargot, objet insolite, pour ramener notre regard à « hauteur d’homme ».
C’est une remarque pertinente qui concerne notre époque, on se demande s’il ne faudrait regretter cette pratique, dans un monde où la démesure est devenue la norme, où l’homme réaffirme sans cesse sa volonté de puissance et d’infini ? ne faudrait-il pas mettre un peu partout des escargots au premier plan pour recentrer nos regards ???
un peintre effrayé par le pouvoir de représenter l’infini, c’est génial non ? la peur que le regard se perde dans l’horizon lointain…
Et elle a trouvé un homme (ou une femme) pour chauffer son lit, Pablo75 ?
Jazzi dit: 9 août 2019 à 14 h 30 min
Cela fait un bon moment qu’elle vit avec un pratiquant de Krav-maga que s’il trouvait en face l’Ordure Nazie (merci MC) il lui ferait passer un très mauvais quart d’heure…
Peut – cela ?
pado, si vous allez dans les 20 premiers commentaires vous trouverez celui-ci :
« hamlet dit: 7 août 2019 à 11 h 23 min
chaloux, ben oui, tout le monde le sait, et Arrasse l’explique bien : le type essaie d’ouvrir le verrou pour se barrer. »
Pour moi, ce superbe cul que nous donne à voir Fragonard…
Pour moi, ce cul superbe que Fragonard donne à voir…
Le tableau est à dominante rouge et or.
Qu’en dit le symbolisme des couleurs ?
« ROUGE : Important pour nos ancêtres parce qu’il symbolisait la vie. Il exprime la joie, la santé, le triomphe.
Dans l’esprit des iconographes du Moyen-âge, le ROUGE vif représente l’incandescence, l’activité.
Pour les hébreux, le ROUGE est employé dans une série d’expressions dérivées du mot « dam » qui signifie sang. Or, dans la pensée hébraïque, le sang signifie la Vie.
En Inde, Brahma, le créateur du monde, était représenté en rouge.
En Grèce, le ROUGE symbolisait l’amour régénérateur.
Dans l’art Chrétien, le ROUGE symbolise le St Esprit sous la forme du feu, chargé du pouvoir de régénération et de purification des âmes. Les vêtements rouges portés par le pape le Vendredi Saint rappellent l’Amour du Christ pour l’humanité.
La couleur ROUGE du sang et de la flamme représente et le combat, et Mars le dieu du combat. Trop vif, le ROUGE reste le symbole du feu mais d’un feu ravageur. Il est signe de colère.
« L’OR : représente la lumière solaire en tant que symbole de la lumière manifestée. Les icônes du Bouddha sont dorées, signe de l’éveil et de l’absolue perfection.
L’OR exprime la connaissance. On parle aussi de l’âge d’OR qui constitue la perfection.
Dans l’alchimie, on transmute le plomb en OR, symbolisant la transformation de l’humain en divin par la conscience de Dieu.
L’OR est le métal des rois et des empereurs, non seulement en Occident mais dans tout le reste du monde. Il évoque le Soleil et toute sa symbolique : fécondité, richesse, domination rayonnement ; centre de chaleur, amour, don ; foyer de lumière et de connaissance ». »
de nota, pourquoi changer le langage parlé en langage écrit ?
« Hasards heureux de l’escarpolette, commandé à Fragonard par un homme de cour qui souhaitait être peint alors qu’il jetait un coup d’œil curieux sous les jupes de sa maîtresse. »
effectivement les hommes se divisent en 2 camps, les idiots qui poussent l’escarpolette en se mettant derrière, et les futés qui se mettent devant…
hamlet en extase, violé (sodomisé à sec) par un pratiquant de Krav-maga, je vois le tableau, Pablo75 !
quand on pense qu’il y a des mecs débiles qui vont dans les librairies et les bibliothèques pour chercher des bouquins :
Jacques, mais pour l’érotisme!
« Pourquoi beaucoup d’écrivains ne peuvent se passer d’être critique littéraire ? Quel rapport vivent-ils entre l’écriture de leur œuvre, la lecture et ce regard rendu public sur l’œuvre d’un autre écrivain ? »
Le goût d’écrire, chistiane, vient souvent en lisant, par mimétisme. Ecoutez par exemple les conférences de Compagnon, diffusées cet été sur France Culture, à propos de Proust et Sainte-Beuve. Je suis tombé dessus par hasard. C’est passionnant. Comment Sainte-Bévue, lui-même écrivain et critique (surtout critique) a influencé le style de Proust. Que de généalogies merveilleuses, où l’on va de splendeur en splendeur ébouriffante, magique, époustouflante.
Fragonnard ou « comment trouver le bon filon sans jamais céder à la facilité » :
« La toile a été commandée d’abord à Gabriel-François Doyen par François-David Bollioud de Saint-Julien (1713-1788), baron d’Argental et receveur général du Clergé, en ces termes : « Je désirerais que vous peignissiez madame [en montrant sa maîtresse] sur une escarpolette qu’un évêque mettrait en branle. (cet aspect anticlérical fit hésiter Fragonard, qui craignit d’éventuelles conséquences pour sa carrière et convainquit son client de remplacer l’évêque par un mari cocu.) Vous me placerez de façon, moi, que je sois à portée de voir les jambes de cette belle enfant, et mieux même si vous voulez égayer davantage votre tableau1. » Choqué qu’on s’adresse à lui pour un tel sujet, Doyen orienta le commanditaire vers Fragonard. »
« Je désirerais que vous peignissiez madame… »
les types ils savaient causer à l’époque, c’est pas des tartignoles comme maintenant qui oublient de mettre le « e » à « ordure nazie » :
« que vous peignissiez » dans « peignissiez » bien sûr il y a…
Contre toute attente il pourrait passer un bon moment, un pratiquant de Krav Manga sait se dominer et procède par des gestes précis.
Sur ce bonsoir.
Hamlet, il y a aussi un mec débile qui travaille en librairie et qui préfère la version Perenyi, Schiff pour la sonate arpeggione de chouchou!
à tout prendre je préfère quand même l’escargot de del Cossa aux moules de Fragonnard :
Sur ce bonsoir
À 16:44 ? La Belgique est-elle sur un autre fuseau horaire ?
D. dit: 9 août 2019 à 14 h 33 min
Tu as raison. Mais quand à 17 ans elle a voulu pratiquer un art martial, elle a essayé, pour commencer, le karaté et elle est tombée sur un très bon prof, un 7eme dan qui est un vrai maître à la japonaise, fou du Japon au point d’en avoir appris la langue et d’avoir fait des séjours là-bas, et qui a été pendant longtemps arbitre international. L’année prochaine le karaté sera pour la première fois discipline olympique dans les Jeux de Tokio et son club a le projet d’organiser un voyage pour voir ça.
De la même façon, mon fils quand il habitait Londres, voulant faire un sport de combat, était tombé par hasard aussi sur un très bon prof d’Aikido, avec lequel il a pratiqué 4 ou 5 ans. Maintenant qu’il habite la Chine il veut se mettre au wushu/kung-fu, mais il a un boulot qui le fait voyager beaucoup à l’intérieur du pays et il n’a pas trop le temps.
Quant au Krav-maga, ce sont des techniques de défense personnelle de l’armée israélienne, sans aucune spiritualité. Il va a l’essentiel le plus vite possible. Et il est redoutablement efficace. Il y a quelques années ma fille a fait un stage organisé par le plus grand spécialiste français, avec 2 experts israéliens, et elle est sortie impressionnée.
de nota dit: 9 août 2019 à 16 h 45 min
moi aussi de nota, je trouve celle que j’ai mise très mauvaise, je préfère celle de Gastinel, mais je ne pense pas qu’on la trouve sur yt.
Le pedo blabla de la secte des soudards est représentatif de ce qui les unissait. Des petits fonctionnaires bas de plafond, dont le seul hobby est de zoner sur un blog, se donnant une importance qu’ils n’ont jamais eue, agressifs, orduriers, incultes. Maintenant a la retraite, il bat du dentier, comme l’autre avait la tête vide.
Je suis dans les valises, et j’allege le fret, lol.
Quant a Court, mon dieu, combien de fois en allant voir un peu de quoi il retournait quand il sortait un nom d’obscur copiste de son tas de papier , combien de fois n’aura-t-on pas découvert qu’il divague sur du rien, sa nostalgie d’ancien régime.
Tout ça pour finir apôtre de Farge, Foucault, Bourdieu et tout le mammouth, quelle putrefaction.
Bientôt on va tout savoir des clopinous de pablito.
C’est à se demander pourquoi il passe son temps à cracher sur le Pays de Bray.
Ca va, Pablo est raisonnable. Il parle beaucoup de sa fille, mais n’est pas « impressionné » par ses « études brillantes » et gna gna gna et gna gna gna. Il reste plutôt factuel. Et à titre purement personnel, sa fille est véto, donc ce qu’il raconte est généralement intéressant.
Parce que Clopinouninou, il est à Normale Sup, mais à part le fait qu’il soit à Normale Sup’, on n’apprend rien sur ce qu’il y fout, ce qu’il vit concrètement.
« Et à titre purement personnel, sa fille est véto »
Mal construit, ca.
–> »À titre personnel, c’est intéressant puisque sa fille est véto ».
Régnier me semble infiniment préférable dans les oeuvres ou il prend ses distances vis-à-vis de son temps, que dans ses Cahiers, posthumes, soulignons-le, et parus cinquante ans après sa mort, ou il règle ses comptes. On me dira que Sainte Beuve écrit la meme chose, mais Mes Poisons ont sur Régnier l’incomparable avantage d’une très grande brièveté. Maintenant, il se peut que notre Ibère bloguesque ne mesure la valeur d’un écrivain qu’à sa place dans la corrida littéraire.
MCourt dit: 9 août 2019 à 15 h 48 min
On voit que tu n’as fait que feuilleter ce livre dans une librairie. Parce que ce n’est pas un règlement de comptes mais une espèce de Journal, où il y a de tout.
Et si tu as de goûts littéraires de midinette, si tu n’aimes pas « la corrida littéraire », tu dois détester la moitié au moins de la littérature française, depuis Pascal à Julien Green en passant par Saint-Simon, Voltaire, Joseph de Maistre, Baudelaire, les Goncourt, Bloy, Céline, Bernanos, Morand ou Montherlant entre beaucoup d’autres. Ta délicatesse d’âme t’empêche d’aimer le genre Journal intime, trop sincère et rude à ton goût, ou la littérature qui secoue un peu trop fort le cocotier? C’est ça?
pado dit: 9 août 2019 à 16 h 56 min
faudrait demander à Pablo de parler de la défloraison (ou bien qu’elle vienne en parler elle-même ?) pour la comparer à celle de Clopine.
mais j’ose pas trop lui demander, pado tu peux le faire pour moi ?
si la famille Clopine se compose du Clopin et du Clopinou, pour celle de pablo on a le pablito et la pablita.
quand je pense que je voulais me barrer de ce blog alors qu’on y trouve tellement de bonnes raisons de se marrer.
comme Chantal avec son Schtroumpf à lunette et Lara Croft…
pablo je te trouve sévère, c’est parce que je mes suis moqué, j’ai relu et je trouve plutôt pas mal dans le niveau bas de plafond, je ne pesne pas qu’on puisse descendre plus bas, entre bas de plafond :
Stendhal a été sauvé par l’imbécillité générale de son temps, par la lecture de Pascal et l’amour de Shakespeare.
(Id)
L’oeuvre suprême ne peut être obtenue que par un effort prodigieux contre la fatigue. C’est pourquoi toute dispersion dans des lectures ou causeries est néfaste. Malheureusement, il y a des heures où on est las de soi, alors on cause, on boit, on lit et on aime.
(Id)
Pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession.
(Id)
Le style de Claudel: obscur, tortueux, opaque, étincelant, me fait penser à un zigzag de foudre dans une bouteille d’encre.
(Id)
La musique de Debussy, musique insinuante, retorse – musique de fourbe.
(Id)
L’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin.
(Id)
On n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre.
(Id)
Mes deux romans, ceux que j’ai le plus lus et le plus aimés, sont La Chartreuse de Parme et L’Education sentimentale.
(Id)
Que direz-vous, Français, quand Mussolini pissera contre la colonne Vendôme et quand Hitler viendra, sous l’Arc de Triomphe, chier sur la tombe su Soldat inconnu !
(Id. en 1933)
c’est mieux dans le texte à la suite :
Stendhal a-t-il point été sauvé par l’imbécillité générale de son temps, par la lecture de Pascal et l’amour de Shakespeare ? Car il est évident que loeuvre suprême ne peut être obtenue que par un effort prodigieux contre la fatigue. C’est pourquoi toute dispersion dans des lectures ou causeries est néfaste. Malheureusement, il y a des heures où on est las de soi, alors on cause, on boit, on lit et on aime. Il est si vrai que pour exprimer qui que ce soit, il faut en avoir été obsédé. Toute oeuvre est le dénouement d’une obsession. Toutefois le style de Claudel: obscur, tortueux, opaque, étincelant, me fait penser à un zigzag de foudre dans une bouteille d’encre. Quant à la musique de Debussy ! quelle musique insinuante, retorse – musique de fourbe ! Ma foi, l’amour enivre, vieillit, aigrit et “tourne” comme un vin. Tant il est vrai qu’on n’aime et ne comprend vraiment la vie que quand on n’a plus la force de la vivre. Mes deux romans, ceux que j’ai le plus lus et le plus aimés, sont La Chartreuse de Parme et L’Education sentimentale. Mais que direz-vous alors ! Français de mes deux ! quand Mussolini pissera contre la colonne Vendôme et quand Hitler viendra, sous l’Arc de Triomphe, chier sur la tombe su Soldat inconnu !!!
le final est grandiose…
pablo tu peux nous copier d’autres extraits stp ?
Nostalgie de l’Ancien Régime? Première nouvelle.
Doit-on comprendre que Marie Sasseur est nostalgique de l’époque du scandale de Panama, de l’Affaire des Fiches,de l’Armée aux ordres du GO, des Barbes arborées, de Ricard, le Garde des Sceaux surnommé La Belle Fatma, de Brisson, « un devant de chemise solennel et rien dedans », disaient les confrères, de l’affaire Stavisky, de cerveaux comme Camille Chautemps, et d’incapables comme Aristide Briand ou, diplomatiquement, St John Perse? Et de leur progéniture actuelle?
Le Krav maga s’est beaucoup inspiré du Ju-jitsu. Beaucoup d’armées le pratiquaient déjà.
Sinon il y a le remarquable Bruce-Lee avec son Kung-fu revisité en Jeet qune do.
J’aime beaucoup ça, cette façon de rester à distance et de déstabiliser l’adversaire en gravitant autour de l’adversaire, c’est très 🐵 singe. Il surprend comme surprendrait un singe. Dans les esquives il tient du singe et du chat et il réplique toujours un peu plus fort que l’attaque esquive.
Il y a aussi chez lui le côté aquatique et il le pronait dans ses cours : ne pas s’enfermer dans des figures mais prendre la forme adéquate comme l’eau sait la prendre.
Je suis moi-même très proche de ça dans ma pratique. Cela demande d’avoir l’esprit aussi performant que le corps. Le Jeet qune do est presque plus mental que physique.
Il faut bien reconnaitre qu’avec les décennies il n’est pas raisonnablement possible de rester performant. C’est dur mais c’est le même tarif pour tout le monde.
Bruce Lee est mort dans la fleur de l’âge en pleine possession de ses moyens mentaux et physique. C’est presque peut-être mieux ainsi. Je suis ébloui à chaque fois que je le revois et en plus il était drôle tout en restant très vigilant dans sa drôlerie.
Pauvre Hernu. Mort si jeune lui aussi. En pleine possession de ses…euh. Non.
Court, tss, tes, je ne raterai pas mon départ pour tout l’or du monde. Et en aucun cas pour votre délire onomastique.
A tantôt.
« on n’apprend rien sur ce qu’il y fout, ce qu’il vit concrètement. »
Heu, Ed, on pourrait en dire de même sur vous et Hambourg !
Ta tante s’appelle Hitler, hamlet ?
N’oubliez pas de nous envoyer des cartes postales de la Sicile, Marie Sasseur !
« Bruce Lee est mort dans la fleur de l’âge en pleine possession de ses moyens mentaux et physique. C’est presque peut-être mieux ainsi. Je suis ébloui à chaque fois que je le revois et en plus il était drôle tout en restant très vigilant dans sa drôlerie. »
D tu sais que tu peux être vachement émouvant quand tu parles sincèrement de trucs qui te touchent.
tu as des posters de lui dans ton séjour ?
et Chuck Norris tu l’aimes bien ? et Jason Statham aussi ?
par exemple quand tu organises un combat avec tes personnages miniatures entre Statham et Bruce Lee c’est lequel que tu fais gagner ?
hamlet dit: 9 août 2019 à 16 h 22 min
Oui, extra le regard de l’escargot! 😉
La sauterelle attendue dans le monde de St. Jérôme ( perméabilité) et l’escargot de Cossa, une invention intellectuelle, théorique. Aïe!( ce sont les mots d’Arasse page 50 et 51 folio/essais 2004.)
Je relis ce bouquin avec délectation en ce moment et j’ai l’impression de lire un autre style hamlet. Mais sans les bruits autour! 😉
Extrait (en conclusion)
» Une dernière question : saviez-vous que les gastéropodes y voient mal? Pire encore, il paraît qu’ils ne regardent rien. Ils se repèrent autrement. Malgré leurs deux yeux au bout de leurs cornes bien tendues, ils n’y voient pratiquement rien;ils distinguent tout au plus l’intensité de la lumière et fonctionnent « à l’odeur ». Cossa ne le savait certainement pas plus que vous. Mais il n’en a pas eu besoin pour faire d’un escargot la figure d’un regard aveugle. Je ne sais pas ce que vous en pensez,moi, ça m’en bouche un coin. »
Daniel Arasse. On y voit rien p.56.
Pablo Les Cahiers figurent dans ma bibliothèque. Si le nom de Bruno Leclercq vous dit quelque chose, vous comprendrez que j’ai suivi leur publication avec le plus grand intérêt.
Regnier n’étant ici ni Saint Simon, ni Morand, ni Bloy, ayant très peu à voir avec Green et pas du tout, lui, l’échappé du Dix-Huitième Siècle, avec Bernanos, pour ne rien dire de Pascal, ou de De Maistre qui eux ont une pensée politique, pas poétique! je me demande finalement à quoi vous sert votre liste. Elle montre surtout que vous êtes à coté de la plaque, et l’argument du nombre ne vous sert pas puisque au lieu de servir Régnier, vous mobilisez tout ce qu’il n’est pas dans un capharnaum assez effroyable, quitte à supposer gratuitement que je ne les aime pas.
Remettons les choses au point , ces cahiers sont une brique médiocre, entrelardée de vacheries d’homme de lettres, ce serait le contraire qui serait surprenant. C’est au-deessous du Journal des Goncourt, et ça ne grandit pas Régnier. C’est peut-être pour cela, finalement, que vous l’aimez bien.
Bonne journée.
MCourt
Hamlet, on peut tout à fait entendre Gastinel sur YouTube…mais ne me demandez pas de regarder une femme qui joue du violoncelle! ma femme s’apercevrait tout de suite de mon trouble » ah, toi, tu as regardé une violoncelliste! qu’est-ce qu’il t’a dit le docteur? pas d’émotions violentes » et je crois que rien ne m’émeut plus qu’une femme qui joue du violoncelle…ah si! un quatuor à cordes féminin!
On vous souhaite de bonnes vacances sans connexion internet, Marie Sasseur!
MC
Mais tu me donnes une idée, hamlet. Je mettrais bien en effet un portrait de Bruce Lee dans mon séjour.
Est-ce que d’autres internautes désoeuvrés ont écouté les conférences de Compagnon, retransmises par France Culture ? J’avais noté, à propose de Mocky parlant sur cette radio, que c’est France Culture, machine à décerveler, à abêtir, qui m’avait rendu stupide et idiot. Heureusement, il y a des programmes comme ces conférences de Compagnon sur Proust et Sainte-Bévue. Cela rend intelligent, pour une fois. Mocky aussi était quelqu’un qui rendait con, comme un putain de NIAKOUE, Ed ! Et j’aime les NIAKOUE, cela va sans dire, et je n’ai pas peur de la censure !
C’est vrai que Ed, on ne sait pas ce qu’elle fabrique à Hambourg, à part éviter les Arabes et les NIAKOUES qui ont des organes trop petits pour elle. En recherche de fist-fucking ? On dirait. Mais pour ça, elle va en Espagne.
Je ne savais pas qu’on faisait de la chartreuse à Parme. Normalement c’est le jambon. Je n’y suis jamais allé mais normalement c’est le jambon, de Patme, pas la charteysr, qu’on fait plutôt dans les Alpes.
Vous n’allez pas recommencer, Delaporte.
D, est-ce que vous aimez la mimolette ? C’est un fromage orangé, délicieux. Je suis en train de me régaler en prenant mon whisky. Et vous becquetez quoi, ce soir ? Du poisson ?
Vous dites-ça, de Nota, parce que dans votre inconscient vous vous imaginez à la place du violoncelle.
Oui ce soir c’est du saumon bio de chez Picard à la plancha. La mimolette c’est très bon et ça contient beaucoup de lactobacillus casei très bénéfiques sur la foire intestinal e.
Et avec le quatuor, de nota, votre inconscient vous démultiplie en 4 parties dont s’occupent 4 femmes. Normal que vous aimiez mieux.
Cela-dit, Delaporte, je vous ferai la confidence que moi non plus je ne sais pas ce que Ed fait à Hambourg.
Vous prenez quoi comme avion, Marie Sasseur, un 737 max ? Très bon avion. Quelle compagnie ? Bugflies Airlines ? Excellente compagnie.
Est-ce que vous avez peur en avion ? Moi oui.
Est-ce que vous savez qu’en cas d’incident au décollage, passée la vitesse de 100 noeuds on ne peut plus faire grand-chose ? Le tout est de ne pas trop y penser.
Moi, ce soir, c’est du saumon aussi (pas ,de patates !) : un feuilleté de saumon et coquilles saint-jacques de chez mon charcutier. Mais je vais me régaler, bordel à NIAKOUES !!!
« Cela-dit, Delaporte, je vous ferai la confidence que moi non plus je ne sais pas ce que Ed fait à Hambourg. »
C’est en effet assez mystérieux. Notamment sa vie sexuelle, et aussi sa vie intellectuelle qui me paraît nullissime. C’est vraiment un cas dramatique. A part ses chats, RAS.
Avec des réacteurs entretenus de temps à autres, il décollera, à mon avis. S’il n’y a pas de fuite dans le système hydraulique des gouvernes. Évidemment. Normalement on serre les raccords avec une clé dynamométrique. Il faut une force exacte, suffisamment pour que le joint soit bien étanche mais pas trop sinon on fisdure et hop c’est la fuite. Il y a une clé comme ça par atelier. Normalement. Faut aller le chercher si on l’a oubliée.
C’est au-dessous du Journal des Goncourt, et ça ne grandit pas Régnier.
MCourt dit: 9 août 2019 à 17 h 35 min
Attends, tu peux me redire plus clairement ce que tu penses du Journal des Goncourt?
La mimolette c’est très bon et ça contient beaucoup de lactobacillus casei très bénéfiques sur la foire intestinale.
D. dit: 9 août 2019 à 17 h 50 min
Tu as vu la quantité de sel de la mimolette? À mon avis il est incompatible avec le Jeet qune do de Bruce-Lee.
Les femmes qui jouent du violoncelle écartent les jambes mais ne sont jamais vulgaires, de nota ! Même quand elles prennent leur pied…
https://www.francemusique.fr/emissions/l-invite-du-jour/camille-thomas-violoncelliste-invitee-de-musique-matin-de-clement-rochefort-37869
Je regarde souvent « Panique dans le ciel » sur RMC-Découverte. Ce que j’ai préféré c’est le zinc parti de Larnaca à Chypre avec le commutateur de pressurisation sur Alternate au lieu d’Auto.
Au fur et à mesure que l’avion montait, le pilote avait des alarmes sonores qu’il ne comprenait pas, passe que sinon tout allait bien.
Sauf le taux d’oxygène qui diminuait jusqu’à ce que tout le monde a bord fut tomba dans les pommes, pilotes compris.
Le zinc à continué tout seul comme un grand en pilotage automatique jusqu’à épuisement du carburant et crash dans la campagne au nord-est d’Athènes. Fichu commutateur qu’était pas sur Auto. Fichue alarme qui cassait les oreilles.
Cela dit La Sicile c’est pas Chypre, et inversement.
Allez, zou, préparation du repas du soir.
Comme la littérature irrigue pas mal ma vie, il est normal qu’elle soit présente aussi, au quotidien, dans ma cuisine.
Car tout est vocabulaire…
Et plutôt que de me commander un burger via l’appli de mon e-phone, je préfère, après avoir coupé mes fruits à la mandoline et en avoir passé le jus au chinois, dont j’ai raclé le fond avec ma maryse, verser le tout dans mon cul-de-poule et le chauffer au bain-marie.
Soit, rien qu’avec des mots, ouvrir la porte à pas mal de divagations…
Je choisis mon camp, camarade.
Drillon suit certainement mes commentaires ici, puisque désormais il annexe San-A. à ses références, pour des aphorismes moins catastrophiques que d’habitude :
________________
Le jour où San-Antonio mène une enquête aux États-Unis. Il y mange une « gelée de foutre à la framboise ». Il y a une note en bas de page : « Ne commande jamais de gelée comme dessert dans un restaurant amerlock, non seulement tu ne sais pas ce que tu bouffes, mais c’en est ! » Drillon
Jacqueline du Pré :
@clopine 18 h 25
Bravo
Je suis sure qu’ils ne sont pas nombreux ici, comme vous et moi à savoir ce qu’est une mandoline une maryse un chinois et un cul de poule, a fortiori a les posseder et à les utiliser. Vous auriez pu aussi peler d’abord quelques légumes avec un économe
Un livre susceptible de vous intéresser, DHH ?
https://www.youtube.com/watch?v=5oQCBpbCeiA
« Clopine dit: 9 août 2019 à 18 h 25 min
Comme la littérature irrigue pas mal ma vie »
quel type d’irrigation ? irrigation en surface, par bassin, par aspersion ou par ruissellement ?
quand on voit le résultat on se demande à quoi ça a bien pu servir.
heureusement qu’à par Proust vous n’avez compris aucun des livres que aurez lus, pas plus Mann que Bourdieu que les autres.
et comme vous avez la mémoire d’un escargot et le qi d’une huitre, vous auriez peut-être mieux fait d’ouvrir un resto : comme D. c’est quand vous parlez de bouffe et de perte de virginité que vous excellez.
DHH 18h48
Misandrie de base.
Les hommes ne rentrent pas dans la cuisine ?
Et après vous raler.
« c’est quand vous parlez de bouffe et de perte de virginité que vous excellez. »
Pourquoi un bistrot ?
Carrément un tripot !
ralez
« Un camion de 40 tonnes 100% électrique… » ‘
et puisqu’il est question de légumes et ce cette pauvre Anne Sophie qui finira ses jours dans un couvent, je voudrais rappeler ici le petit quatrain retrouvé au couvent de Cosne sur Loire en 1624 par Jean François Lecourteux, qui fut ensuite transmis par voie d’héritage à ses enfants, jusqu’à Christian d’Hépinières fils du bourgmestre de Decize dont le fils épousa une fille Lecourteux et ils eurent un enfant qui fut le beau père de Rouget de Lisle qui en ayant pris connaissance s’en inspira pour écrire le deuxième couplet de la Marseillaise :
« ma soeur loue le concombre
et la vérole n’est plus du nombre
ma soeur loue la courgette
et la vérole pisse quéquette. »
je ne le dis pas pour frimer, mais juste pour rappeler que Mr Court n’est pas le seul érudit à fréquenter ce blog.
« heureusement qu’à par Proust vous n’avez compris aucun des livres que aurez lus, pas plus Mann que Bourdieu que les autres. » Hamlet..je passe sur la phrase bancale et aux accords ratés, et idiote grammaticalement mais se servir de votre matraque préférée:le mépris..au nom d’une soi disant « culture musilienne » .. c’est donc tout ce que vous avez appris avec Musil? le mépris?Pauvre type! pauvre type! la culture c’est par bonheur le contraire du mépris.
Paul Edel dit: 9 août 2019 à 19 h 33 min
cher Paul Edel, question mépris et malveillance, croyez-moi, je n’ai aucune leçon à recevoir, de personne ici, à part peut-être 2 ou 3 personnes, mais rassurez-vous : vous n’êtes pas du nombre !
Epitaph on a Tyrant
https://blogfigures.blogspot.com/2010/03/w-h-auden-epitaph-on-tyrant_3.html
vous voyez Paul Edel, les fautes d’accord, les tournure, ça c’est votre truc, mais vous n’avez que ça, la belle écriture vous l’avez aussi, mais vous n’avez que ça, tout chez vous se réduit à la forme, et sur le fond rien ! nada !
et du coup quand vous écriviez vos article sur Bernhard vous passiez toujours à côté de l’essentiel.
parce que la littératur ce n’est pas que ça, et vous le savez, comme je vous l’ai dit vous admirez Stendhal, et donc vous savez bien que la belle écriture ne suffit pas pour faire un Stendhal, et c’est justement pour cette raison que vous n’êtes pas vosu ne serez jamais un Stendhal, même pas un le Clezio qui pourtent ne vole pas très haut, parce que la forme ne suffit pas.
du coup vos fautes d’accord vous savez où vous pouvez vous les carrer ?
alors svp ne venez pas me chercher sinon vous allez me trouver.
Bien sûr que le Journal des Goncourt est un grand livre, et les Goncourt de grands écrivains. Faire la morale à la littérature, c’est l’insulter.
Vous évitez le vrai problème Hamlet, c’est que vous montrez un mépris pour Clopine et pour d’autres(si vous saviez ce que je m’en tape de votre avis..) et vous n’êtes que dans le jugement d’un esprit qui se croit supérieur sur ce blog…vous êtes un tribunal gonflé de vous même.. et en rien un homme cultivé qui discute avec les autres.Vous êtes dans une incantation de Musil pour épater le premier venu…. quel charlatan.
@Pado 19 h 20
pourquoi parler de misandrie ?
il n’y avait aucun sexisme dans ma remarque ,qui concernait autant les internautes mâles que femelles, dont les jeunes générations ignorent pour la plupart tout de l’art culinaire et des instruments qu’il mobilise,
Je trouve ça assez fort, ces remarques de Régnier. Commandé (presque 60 euros tout de même!).
M. Court et Pablo ne peuvent pas s’entendre. M. Court, en matière de littérature, n’est pas homme à pousser souvent le verrou.
En y repensant, je me dis que le vrai grand remplacement est celui de la bêtise. Celle de cette pauvre Bavassa von Brayono, incapable de respecter une oeuvre d’art, et qui lui ferait dire n’importe quoi pourvu que son moulin à niaiseries en soit alimenté,- sans parler de Crétina de Hambourg, toute contente de piétiner des chefs-d’oeuvre et qui a autant d’esprit qu’un presse-purée.
Quand je pense qu’à neuf ans, on m’emmena voir ce film, « la grande frousse », parce qu’il y avait Bourvil !…
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cit%C3%A9_de_l%27indicible_peur
Et que pendant des plombes, j’ai été hanté par cette histoire de Bargeasque, une sorte de bête de Gévaudan craignosse…
Et voilà que J-P. Mocky !
Et un peu avant, merci DHH de nous avoir re-raconté le beau roman de Morrison, Beloved, indéniablement son plus fort, son plus beau, son plus puissant. De superbes créatures.
Je ne faisais que passer…, mais, vite fait, vois bien qu’il y a toujours persistance dans les invectives, ce qui m’attriste. Peut-être un signe de bonne santé collective ?…
Pourquoi nous reparler aujourd’hui de Mort à Venise, P. Edel ?… J’ai bien apprécié votre papier signalé par Passoul, mais n’ai pas gardé le souvenir d’avoir lu ce roman jadis comme vous le décrivez aujourd’hui. Me semble qu’il ne faut pas aller à Venise pour évoquer Mann, mais plutôt Paul Morand, hélas…, pour y sentir le vrai fraichin de la cité lacustre.
A bientôt… Ça ne chôme toujours pas icite, les aoûtats. Bouh, je m’en vais. Et puis je ne connais pas les ustensiles de cuisine de CT/DHH.
Suis totalement largué rdl… Un délice jardinier en compensatoire… Même les romancières coréennes sur mes plants de tomates n’arrivent pas à s’incruster. Grave. Pourtant j’ai tout lu… Mais comment choisit-on d’évoquer de telles nouvelles, après Proust, voilà qui me taraude.
Bon, je v’men vas. Amicalement à toustes, et indifférence aux con.nes qui ne se reconnaîtront pas. Normal, personne ne l’est à ses propres yeux.
(du 9 août 19, 21.20, très très grosse fatigue).
les jeunes générations ignorent pour la plupart tout de l’art culinaire et des instruments qu’il mobilise,
faux!les jeunes générations,sont passionnées par la cuisine,hommes compris
Alors que je traversais tranquillement un jardin planté de choux, entouré de poiriers en espalier, je fis une première halte en m’arrêtant devant le curieux manège d’une pie. Au sol hélas une pomme pourrie dont les vers gigoteurs avaient gonflé artificiellement la surface, illusionnèrent mon pied qui flancha. Avisant un banc de bois dont les lattes avaient chauffé au soleil tout l’après – midi, je pris le temps de m’asseoir, cette chaleur dense, me coulait sur les joues, une perle descendit sous le ruban, j’entrepris de déchausser. Derrière moi, un buisson touffu, aux feuilles luisantes et grasses, des baies d’une couleur vénéneuse, aigres à l’estomac des passereaux dont la trace manifeste agrémentait d’un relief malodorant quoique presque sec le muret. Un lézard survint, sa petite langue en fourche cherchant la mouche, il avançait de guingois, habile sur ses ventouses. Je n’y prêtais guère attention, toutefois mes pieds délestés de leurs espadrilles, ébauchaient des variations sur la pointe de l’herbe, dérangeant quelques fourmis qui peinaient à rentrer un bout de ficelle dans l’orifice terreux autour duquel elles manoeuvraient habilement. Craignant leur ire, je décidai de les mettre à l’abri en hauteur, soulevant ainsi ma jupe qui vint se gondoler au pourtour de mes cuisses. Je calais mon pied gauche sur l’accoudoir, mon pied droit le rejoignit dans un mouvement un peu mou, comme absent, il picotait. Sur le bois la trace luisante et argentée d’un escargot, le temps fit un pause, j’étirais mes bras, les coutures craquèrent un peu, la robe n’était plus toute neuve. C’est alors que je vis passer un chat roux, maussade aux poils enchignonnés, à la face plate comme une figue sèche, sa queue touffue traînant quelques reliefs de graminées asticotés de quelques crottes de lapin. Cette bête peu amène avançait propulsée par des gaz dévastateurs, sous l’emprise d’une potion à la recette frelatée. Bien que prise de pitié par la démarche interlope de cette pauvre ère, je décidais de faire comme si pas. Le comme si pas est une manière polie de dire je m’en fout, mais utile en cas de conscience troublée. Le buisson devint soudainement vibrant, les feuilles grasses tournaient sur leur queue, certaines tombaient au sol en faisant ploc, plic, ploc. Les tiges prirent des airs de ferronnerie turgescente, s’écartant, se tordant; elles se mirent à cracher des étincelles comme un lampadaire dont le cordon épluché et usé embrouille ses fils avant d’entrer sa porcelaine dans la prise de terre.
Sans demander mon reste et dans une stupeur qui fit dresser mes couettes comme des paratonnerres au travers de la paille de mon couvre-chef, je détalai à pleines gambettes, bousculant la trajectoire du chat hérissé comme une pique de fourche rouillée. C’est alors que je vis passer une sorte d’homme tranquille légèrement éberlué, cherchant du bout de son bâton, une source d’eau, un champs magnétique, un caillou rare, un scarabée, l’énumération de ce qu’il aurait bien pu chercher me distrayant un temps, un temps sans mémoire, un temps vide, entre mon choc incendiaire et la vision suivante. Mes bras devenaient tous mous, le chapeau se mit de biais, impossible de retrouver le ruban, il appartenait au passé.
Paul Edel à 20 h 17 min.
bon, je vous réponds une dernière fois et après basta.
mépris pour Clopine ? Clopine est un individu qui porte en elle une méchanceté gratuite, mais bon elle ne m’intéresse pas plus que ça, je vous accorde le fait que je vais lui lâcher la grappe.
charlatan ? je l’assume, c’est vrai je suis un charlatan, vis à vis des autres et aussi vis à vis d’auteurs tel que Musil, je dirais même plus que tout lecteur de Musil est par nature un charlatan.
maintenant, si vous êtes d’accord parlons de votre charlatanisme, parce que le mien n’est pas bien intéressant alors que votre charlatanisme en dit bien plus long sur notre époque et sur la critique littéraire.
PAul Edel, vous êtes un type du 19è siècle, c’est évident, vous écrivez comme un écrivain du 19è, vous pensez les livres comme un lecteur du 19è.
Toutefois vous avez une grande admiration pour certains critiques du XXè, le père Nourissier, votre « père » Nourissier faudrait-il dire ? les Hussards aussi ? Nimier, Blondin et les autres, vous aimez cette gouaille, tellement que vous usez et en abusez.
Sauf que l’esprit n’y est pas : vous avez poursuivi une petite carrière de petit critique comme on mène une carrière de postier ou de fonctionnaire, une carrière de planqué, en faisant bien gaffe à ne jamais déborder du cadre, à écrire vos critiques bien gentilles sans jamais vous mouiller, vous aimez les Hussards mais eux ne vous aimerez pas. Pareil pour Bernhard : vous l’aimez, mais tout ce qu’il a écrit est dirigé contre des gens comme vous, parce qu’il détestait les gens comme vous qui n’ose jamais prendre de risque. Ce n’est pas un défaut, c’est dans votre nature, vous ne devez même pas savoir ce qu’est prendre un risque.
sauf bien sûr pour vous foutre de la gueule des gens qui se bronzent sur la plage. En évoquant pour justification Törless alors que tout lecteur ayant compris un minimum de ce livre ne se moquerait pas de ces gens sur cette plage.
Qui plus en les appelant d’un grandiloquent « mes frères humain » sorit tout droit d’un épitre de Saint Paul : comble de l’hypocrisie et du charlatanisme !
pour ces quelques raisons qui me viennet, et des multitudes d’autres qui pourraient me venir si je prends le temps d’y réfléchir je ne sais pas trop si vous avez intérêt à trop utiliser ce mot « charlatan », parce que je pense que vous en voyez un beau tous les matins quand vous vous regardez dans la glace.
d’ailleurs je me demande pourquoi on donne ce nom de « critique littéraire » à ce qui ressemble plus à une activité de garde-barrière.
voilà Paul Edel : vous êtes un bon prof de français de lycée exerçant une activité de garde-barrière.
et quand vous serez mort tout le monde vous oubliera très vite comme sont oubliés très vite tous les gardes-barrières.
et sur ce je me barre de ce blog.
tu vois pablo, ce n’est pas toi qui me fait partir, c’est moi qui décide de me barrer parce que je crois que je vous ai tous assez vus.
le train
https://www.google.com/search?q=et+j%27entends+siffler+le+train&oq=et+j%27entends+siffler+le+train&aqs=chrome..69i57j0l5.15798j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Je raconte ma vie en permanence. Certes, avec plus de subtilité que jazzi, mais si vous étiez attentifs, vous sauriez que j’ai peu de temps libre et que je l’occupe entre lecture, écriture et concerts de rock. C’est sûr que si je racontais avec qui je baise, ça rentrerais plus dans vos vieux cerveaux aussi décatis que vos cojones.
@NuclearSodomy
Thanx lad
https://www.youtube.com/watch?v=cw2Dn9a8sQ4
J’ai connu quelques presses-purée qui témoignaient d’un certain esprit.
@NuclearSodomy
Warm welcome pal
https://www.youtube.com/watch?v=UPYxcwwE5bU
N’importe quel presse-purée a plus d’esprit que Chaloux. Mais chut, ça reste entre nous.
« C’est sûr que si je racontais avec qui je baise, ça rentrerais plus dans vos vieux cerveaux aussi décatis que vos cojones. »
On veut pas savoir, Ed, ce serait trop sordide !
Non, on aimerait juste sentir un peu la vie de la ville autour de vous.
Savez-vous qu’Hambourg a détrôné Berlin sur le plan du tourisme culturel ?
Vous pourriez nous décrire, en toute subtilité, votre façon de vivre au quotidien. Dans votre travail, votre vie sociale et vos sorties : concerts, cinés, restaurants, bars…
Paul Edel, on se souvient d’un éreintement par vos soins sur votre défunt blog d’Hamlet qualifié de quelque chose comme tenancier d’une petite boutique musilienne. C’est peu de dire que le courant ne passe pas entre vous.
Mais on se souvient aussi de réponses récentes à la meme Clopine, qui brillaient par davantage de lucidité, et moins de charité.et il est de fait que ces dernières semaines, nous avons été gâtés en déclarations absurdes dont vous vous êtes donné la peine de relever certaines.
La fausse charité de cette bonne personne ayant été manifeste à l’égard d’Hamlet, qui devint une véritable obsession, je ne vois pas pourquoi on le blâmerait d’utiliser une formule qui peut sembler dure mais qui est hélas lucide vu ce qu’on a pu lire d’elle ces ces dernières semaines.
Vous vous retranchez derrière une conception de la culture qui est partage. Je ne dis pas le contraire, mais encore faudrait-il que la Dame acceptât de partager quelque chose qui serait autre que son moi et son petit monde, abondamment tartiné, en dehors de sa trinité d’élus. Je ne sais si vous l’avez remarqué, mais nous avons rarement eu ces derniers temps cet honneur.
Je ne suis pas toujours d’accord avec Hamlet. Je ne suis pas Musilatre et ne partage aucune de ces analyses politiques, entre autres. Mais je trouve un peu raide de lui tomber dessus pour des raisons fragiles, sinon mauvaises, et d’invoquer de grands principes pour quelqu’un qui, tout le monde ici le sait, ne les respecte actuellement pas, toute enfermée qu’elle est dans un monologue ou elle assure pour l’instant questions et réponses.
Bien à vous.
MC
Ed, l’autre jour, on parlait des icônes gays me semble-t-il. Je regarde sur Arte un concert de Tina Turner. Pleins de gays dans la foule. Elle, c’était une sacrée icône !
(je reposte ce com’, déjà mis en ligne il y a deux jours).
Un chapitre de Bourdieu…
Bien sûr que « la distinction » fait partie de ces livres qui peuvent bouleverser une vie.
Il paraît, m’a-t-on dit, que Bourdieu n’était pas un saint. Il « empruntait » des concepts à d’autres que lui, sans trop le dire.
Cette phrase, tenez :
« Le diplôme fait en effet partie de ces institutions symboliques des « seuils que tout le monde ne franchit pas [et qui] ne servent guère qu’à protéger et préserver cet ensemble de qualités personnelles qu’on appelle « la distinction » et qui permettent de se mêler sans se confondre »
date de… 1925 (!!!) et elle est née sous la plume d’un certain Goblot, ce qui est assez sidérant…
Il paraît aussi que Bourdieu « allait vite », parfois trop, et qu’ainsi, (c’est un exemple) induit peut-être en erreur par de mauvaises traductions, il transformait le « buffet de Heidegger « en « bahut » guère reconnaissable.
Et enfin, il semble que Bourdieu n’accordait à ses élèves doctorants, à la fin de sa carrière, que le rôle peu gratifiant d’aller enquêter sur le terrain, se réservant la totalité du travail conceptuel.
IL n’empêche.
Rien que la lecture du premier chapitre de La Distinction me remplit d’admiration.
D’abord parce que nous sommes ici, clairement, dans le royaume de la pensée ; des idées. Or, penser le monde est si peu courant, cela manque tellement à notre mortelle civilisation, que cela me donne l’impression d’une porte qui s’ouvre.
Le recours au travail philosophique, à sa méthode, n’est d’ailleurs pas du tout étranger à Bourdieu. Chez lui aussi, il s’agit d’argumenter la valeur d’un concept en partant d’un corpus pré-existant, qu’il convient d’analyser et de confronter, en une sorte de « disputatio » , aux changements induits par la marche du monde. Chez lui aussi les références culturelles servent à illustrer ses thèses, et les penseurs le précédant sont convoqués, discutés, réfutés s’il le faut. Quel banquet pour l’esprit, ahahah !
D’autant que le corpus en question est plus qu’impressionnant. Bourdieu n’était pas pour rien agrégé de philo, sorti de la rue d’ULm… Et bien entendu, remettant en cause l’existentialisme…
Car cela aussi me rend fort attentive au sociologue génial qu’était Bourdieu. Il semble bien, en effet, que ce qui sous-tend tout son travail soit l’analyse de la domination, sous bien des aspects.
Et franchement, peut- on lui donner tort de regarder les rapports de domination comme le trousseau des clefs qui régissent notre monde ? Ne convient-il pas, avant toute chose, d’en comprendre les mécanismes, afin de tenter de les enrayer ?
Je suis et reste persuadée que la crise écologique qui secoue notre planète ne peut être dissociée du système économique qui nous est imposé, ce capitalisme mortifère, et que c’est bien lui que nous devons combattre : ce n’est qu’un exemple, mais Bourdieu serait sans aucun doute d’accord avec moi. Le capitalisme s’attaque, comme un champignon vénéneux, au vivant… Et le pourrit de l’intérieur. Appliquez le capitalisme à l’enfance, tenez. Et vous obtenez Disneyland. A savoir le monstrueux du commerce vampirisant le merveilleux de l’imaginaire enfantin. Bref !
La force de Bourdieu, le caractère irréfutable de son discours, vient cependant d’ailleurs : précisément de l’enquête sociologique, de l’utilisation de la statistique comme outil scientifique, de cette réalité incontournable qu’il convoque à chaque page et qui fait basculer son travail philosophique vers une science humaine non pratiquée (au moins à ce point) avant lui.
Ca n’a pas du faire plaisir aux philosophes de tout poil, qui se remettaient à peine d’avoir dû absorber en déglutissant l’inconscient freudien, de se voir ainsi bousculés à coups de tableaux statistique et d’entretiens avec des personnes lambdas. Quel courant d’air…
Tout ceci expliquerait déjà mon admiration, et pourtant, elle est encore augmentée par la dernière particularité qui jaillit des pages de La distinction : à savoir l’élégance folle de la démonstration.
certains mathématiciens le savent : il y a des équations qui sont plus « belles » que d’autres. Eh bien, les démonstrations de Bourdieu sont belles, tout simplement.
Un exemple ? Quand il veut démontrer que la culture des dominants peut provenir de deux sources : une « légitime », celle que les enfants des dominants trouvent dans leur berceau, et une « acquise », celle que l’école pourvoie dans un grand mirage d’égalité, eh bien, il utilise l’image de la noblesse aristocratique, qui possédait des « quartiers » (légitimes…) et des « titres » (comme des diplômes). Quelle métaphore : Comme elle fonctionne bien ! Proust -si souvent convoqué par Bourdieu comme illustrateur de son propos- a laissé visiblement des traces dans la conduite du discours et dans la pertinence des images convoquées dans le travail intense du sociologue !
Et cette élégance appliquée à une matière aride, à un discours sérieux, à une démonstration qui se doit d’être irréfutable puisqu’elle explique la gangrène dont nous souffrons, est l’ultime signe qui m’est adressé : du coup, même en ahanant sous l’effort intellectuel que représente la lecture de Bourdieu pour quelqu’un comme moi, je poursuis mon chemin, en me laissant guider par la maîtrise d’un tel homme !
« et sur ce je me barre de ce blog. »
A tantôt, alors, hamlet !
(ne devrais-tu pas cultiver ton jardin, comme JJJ ?)
Janssen J-J dit: 9 août 2019 à 21 h 24 min
Quand je pense qu’à neuf ans, on m’emmena voir ce film, « la grande frousse », parce qu’il y avait Bourvil !…
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cit%C3%A9_de_l%27indicible_peur
Et que pendant des plombes, j’ai été hanté par cette histoire de Bargeasque, une sorte de bête de Gévaudan craignosse…
Et voilà que J-P. Mocky !
Le seul Jean Ray (hormis les Harry Dickson) que je n’ai pas « chroniqué ».
Je ne savais pas pour Tina Turner. Une immense dame.
Everybody Knows This Is Nowhere (2009 Remaster)
https://www.youtube.com/watch?v=bsZjKQEN1tY
@J’ai connu quelques presses-purée qui témoignaient d’un certain esprit.
C’est vous le meneur des frondeurs protéinés en sur-régime ?
0h00
comment le dire, où le dire, quand le dire ?
0h00
Vous connaissez une meilleure heure ?
Quand on voit, Court, cette atmosphère de violence, de chicanes, ces ricanements installée sur la RDL ,on peut quand même s’interroger, non ? Quelques commentateurs multiplient les remarques blessantes, les jugements expéditifs, avec, pendant des jours, un pénible cortège d’insultes obsessionnelles, est-on encore dans la discussion sur les livres ou dans la démolition de l’autre ? Je ne vois là-dedans qu’un crocodile qui veut dévorer l’autre ; question de mâchoires et enivrement de soi. Plus d’échange, mais la castagne. Je ne suis pas, Court, en train de défendre les positions de Clopine. Elle est assez grande pour le faire.et je sais lui répliquer. Elle a de l’énergie et des arguments, les uns recevables, d’autres contestables. Mais elle explique, au moins. La culture n’est pas un processus d’étouffement et d accablement de l’autre. C’est une mutuelle pédagogie. L’humour n’est pas exclus.
J’aime la critique littéraire car elle demande un examen patient, lent, et passer du de l’étrangeté d’une œuvre à sa compréhension et pénétrer dans ses règles cachées. une compréhension .rien de plus beau que de pénétrer, au fil du temps, dans la familiarité d’une grande œuvre. je suis contre une conception gendarmique, bureaucratique , tyrannique, de la critique littéraire. La critique marxiste qui se voulait une science a eu tendance à finir en tribunal bureaucratique pour étouffer les libertés individuelles. Quand j’exerce mon métier de critique je me trompe parfois comme les autres. ce n’est pas une science exacte. Hamlet,lui, c’est le ricanement du supérieur qui se dit « musilien ». Il imite les répétitions de Thomas Bernhard avec plus ou moins de bonheur sans toujours posséder son rire éclatant et si humain, notamment dans ses textes autobiographiques pour raconter son enfance autrichienne sous la double mâchoire catholique et nazie, par exemple
Chez quelques participants de ce blog ne on ne cherche plus la confrontation, on veut la mise à mort.Dégager et humilier. Oui, une brutalité s’installe sur la RDL, méthodique chez Pablo comme chez Hamlet. Il s’agit plus d’expliquer, mais d’anéantir, frapper.. On peut débiter des vérités conceptuelles abstraites en philosophie, ce que fait Hamlet, mais en art, il faut avoir le pied léger car il est domaine personnel ,individuel. Chaque artiste, de Stendal à Proust recommence pour ainsi dire de zéro tout en se découvrant des filiations.
Dans ses effets, ses mécanismes, sa destination, l’art est social, et si on y regarde de prés compartimenté en classes sociales, bien sûr, mais par son esprit, son acte de naissance, il est privé, concret, unique et je dirais même aristocratique..
Pathétique dérive si le jeu consiste à transformer la culture(en fait il y en a plusieurs qui cohabitent..) et l’art en marigot à crocodiles. Il y a une forme presque sournoise de viol à vouloir faire taire une voix sous prétexte d’être détenteur d’une vérité.
« … penser le monde est si peu courant, cela manque tellement à notre mortelle civilisation, cela me donne l’impression d’une porte qui s’ouvre. »
Reconnaître une porte c’est déclarer une limite, car penser le monde est le propre des animaux : tous les animaux, parce que penser le monde est l’action par laquelle on arrive à se nourrir, se reproduire, communiquer, penser le futur. Puis, que quelques-uns l’expriment par les biais de l’écrit ce n’est pas un fait si extraordinaire : on prends toujours un certain plaisir lorsqu’on pisse derrière un buisson.
La petite Crétina de Hambourg croit ça:
Ed dit: 9 août 2019 à 22 h 47 min
Je raconte ma vie en permanence. Certes, avec plus de subtilité que jazzi
Alors que Jazzi nous a démontré pendant des années qu’il est un magnifique et magique écrivain du souvenir. Je n’écris pas cela pour m’attirer la sympathie de Jazzi, je l’ai toujours dit.
Mais que cette loque intellectuelle et humaine arrive et se proclame plus subtile alors qu’elle n’est pas foutue d’écrire dix lignes en français qui se tienne, montre clairement où elle en est. Pauvre!, comme on dit en Limousin. L’esprit d’un presse-purée, on vous dit.
@jansen 21h 24
vous semblez avoir apprécié ce que je disais de Beloved ,exprimé en style « bureaucratique » comme a jugé Marie sasseur
pour elle c’est une critique ,mais moi je revendique comme une qualité cette façon d’écrire que m’a apprise 30 ans de travail dans l’administration
D. dit: 9 août 2019 à 23 h 12 min
J’ai connu quelques presses-purée qui témoignaient d’un certain esprit.
Sans doute après une certaine heure.
Paimpopol voudrait de la concorde, mais oublie qu’il a été lui-même assez violent, en son temps. Pour moi, la violence voltairienne est un modèle et un salut. Bien davantage que la collaboration molle d’aujourd’hui.
L’esprit d’un presse-purée, on vous dit.
Et celui d’une patate.
Pauvre Crétina.
Chaloux, je ne fais pas un plaidoyer pour l’eau tiède en critique littéraire.ne déformez pas.
@clopine
je partage tout à fait ce que vous inspire votre lecture de la distinction
pour avoir eté souvent confrontée à une sorte de paroi de verre séparant ceux qui pourtant nantis des mêmes diplômes, nantis des mêmes fonctions,n’étaient pas vus comme appartenant au même monde ,je pense qu’avec cette distinction entre culture légitime et illegitime Bourdieu a raison.
Je suis moins convaincue par la Reproduction que met en échec mille exemples qui me sont familiers
Il y a une forme presque sournoise de viol à vouloir faire taire une voix sous prétexte d’être détenteur d’une vérité.
je ne contesterai pas cette conclusion, mais je pense qu’elle pourrait être nuancée et amplifiée parce que tous les erdélien-ne-s peuvent prétendre être détenteurs d’ une vérité et même le prouver;
cela ne leur donne pas pour autant de droits et à énoncer cette vérité ET à le faire n’importe comment,ce qui se passe sur la RDL où chacun-e prétend nier toute « l’identité des autres »et toute expérience qu’il ou elle en a ,au profit de ses propres fantasmes(de genre, de sexe ,etc )
Cet amuseur, Henri Salvador, un peu ventriloque… n’aimait pas cette chanson qu’il a créée et pourtant elle a eu beaucoup de succès !
http://www.frmusique.ru/texts/s/salvador_henri/zorroestarrive.htm
Je me demande pourquoi lvdb (qui a disparu de ce blog) orthographiait « hamlet » de si curieuse façon : « amlette »… L’orthographe n’est plus ce qu’elle était.
LE CROCODILE
« Le crocodile n’a qu’une idée
il voudrait dévorer Odile
qui habite près de son domicile
elle est tendre et dodue à souhait
Le crocodile est obsédé
« ça devrait pas être difficile,
pense-t-il, d’attraper cette fille »
(il emploie la méthode Coué)
Mais Odile qui n’est pas sotte
ne s’approche pas de la flotte
elle se promène sur la grève
mangeant des beignets de banane au mil
et c’est seulement dans ses rêves
que le crocodile croque Odile. »
Jacques Roubaud (né en 1932, poète, romancier et mathématicien)
@MC dit: 10 août 2019 à 0 h 00 min
« […] C’est peu de dire que le courant ne passe pas entre vous.[…] »
Pour vous, cette comptine revenue de l’enfance :
Pince-mi et pince-moi sont dans un bateau. Pince-mi tombe à l’eau.
Qu’est-ce qui reste ?
Pince-moi.
@pado dit: 10 août 2019 à 1 h 12 min
« 0h00
comment le dire, où le dire, quand le dire ?
0h00
Vous connaissez une meilleure heure ? »
Pour vous une comptine à faire peur aux moins de cinq ans :
« Minuit, heure du crime. Un homme un couteau à la main… (là un grand silence)… étalait du beurre sur son pain. »
C’est sûr que si je racontais avec qui je baise, ça rentrerais (Sic!) plus dans vos vieux cerveaux aussi décatis que vos cojones.
Mais non, pauvre tache, on n’en a rien à foutre. Cette obsession que tu répètes jusqu’à épuisement, est-ce que ce ne serait pasx de ta part une forme d’exhibition obscène? Ici, personne ne te parle de ton cul. C’est toi qui n’arrêtes pas. Vraiment une pauvre malade.
Galéjade, subs. fém.
Histoire inventée ou simplement exagérée à laquelle on essaie de faire croire, plaisanterie provençale ayant pour but de mystifier.
« Ce vouloir-là est une galéjade et une figure de rhétorique; car l’impossible est ce qui ne peut être voulu » (Jankélévitch, Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien – p. 230.) – CNRTL
Dans le même chapitre :
« Il n’est pas rare qu’une conscience, prise de vertige sur la corniche du double-jeu, titube et perde le contrôle de son référentiel. la connivence finie et congelée se dégèle en émulation de tromperie, en féconde duplicité. C’est le plus conscient qui berne l’inconscient. Les deux parties se dupent l’une l’autre à l’envi. La rivalité peut aller à l’infini.
Mais il arrive aussi qu’un tiers assume la brusque résolution du pacte. Ce tiers personnage est le Gaffeur. La gaffe est, en quelque sorte, une protestation spontanée de la vérité : ce pacte absurde, impossible. Il dérange les mensonges qui ménageaient une situation délicate ou scabreuse. Le gaffeur dit ce qu’il ne faut pas dire, quand il ne faut pas le dire, là où il ne faut pas le dire avec une sorte de cynisme innocent. Il dérange et bouscule, sur ses damiers, les subtiles constellations du tricheur. »
Sign on the field, Paul Klee 1935, watercolor on paper (31,4 x 48,7)
On peut débiter des vérités conceptuelles abstraites en philosophie,
Pardon Paul Edel, dites-nous que la philosophie ce n’est pas que cela?!
« Ecrire l’invisible » : dialogue avec Pierre Michon et Arlette Farge
https://edouardlouis.com/2014/05/12/ecrire-linvisible-dialogue-avec-pierre-michon-et-arlette-farge/
Le Sujet de l’histoire – entretien avec Arlette Farge (2/3)
https://www.nonfiction.fr/article-5835-le-sujet-de-lhistoire-entretien-avec-arlette-farge-23.htm
. J’ai ressenti beaucoup de violence dans le milieu historien. Pour revenir à l’exemple de Jean-Pierre Azéma, le fait de révéler ce qu’il a dit pouvait se retourner dans les deux sens, et je crois qu’il en a beaucoup souffert, jusqu’à faire ce coming out à la télévision, ce que moi je n’aurais jamais fait – parce que je me méfie beaucoup des médias. Dans mon cas, dès que j’ai fait de l’histoire des femmes, j’ai
Or quand vous avez cette étiquette féministe, plus ou moins à gauche ou gauchiste, les choses deviennent encore plus violentes. C’est un milieu où la jalousie est aussi forte, sans doute, que dans toutes les disciplines, mais la solitude de l’historien est exacerbée, et la réception de vos travaux par les collègues vous importe énormément : ces conditions durcissent sans doute la violence ambiante. Et puis c’est aussi une question de carrière.
» Ca n’a pas du faire plaisir aux philosophes de tout poil, qui se remettaient à peine d’avoir dû absorber en déglutissant l’inconscient freudien, de se voir ainsi bousculés à coups de tableaux statistique et d’entretiens avec des personnes lambdas. Quel courant d’air… »
Clopine, ne confondez-vous pas psychanalyse et philosophie?
BàV.
https://journals.openedition.org/leportique/326
il y a une vérité du peuple qui serait la vérité de l’innocence. Cela m’a amenée à repenser les rapports entre les classes, qui sont très ambivalents : les élites traitent le peuple d’ »animaux » et les femmes de « femelles », et en même temps, on trouve dans les archives de police la trace d’aristocrates arrêtés pour s’être déguisés en gens du peuple et avoir fait des choses incroyables dans les cabarets. Pour les grands, aller là, c’est trouver ce qu’ils n’ont pas. Ils ont dans l’idée que le peuple a un sang pur – alors que c’est eux qui ont le sang « pur », le sang bleu – parce qu’il est « nature ». C’est en travaillant sur le « bas » que j’ai pu me rendre compte de cela.
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