de Pierre Assouline

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La République des livres
Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre

Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre

Au fond, mieux que par un critique, un universitaire, un correcteur, un éditeur, un libraire et même mieux que par son auteur, un livre n’est jamais aussi bien désarmé que par son traducteur. Lui seul peut lui faire rendre les armes au sens propre, le défaire de tout ce qui le protège. Tout auteur dont l’œuvre a été transportée dans une autre langue peut en témoigner : en l’interrogeant sur ou tel point obscur, son traducteur a mis le doigt là sur une incohérence, ici sur un oubli, plus loin sur une contradiction, ailleurs encore sur des fautes, des lacunes qui avaient échappé à tous. Sans la ramener, il est l’implacable inspecteur des travaux finis, et même publiés, agissant non en correcteur mais en relecteur pointilleux. C’est aussi pour cela qu’il faut lire les traducteurs non seulement dans leurs traductions mais dans leurs paratextes. Plusieurs parutions nous y engagent ces jours-ci.

Ecrivain et éditeur, Frédéric Boyer poursuit une singulière aventure dans ce domaine en ce qu’il semble se situer en marge de la communauté des traducteurs, ceux dont c’est l’unique métier, ou le principal. Il avait déjà donné un aperçu de son goût de l’écart en  2001 en se faisant le maître d’œuvre d’une nouvelle traduction de la Bible confiée à des exégètes et des écrivains. Puis il a poursuivi en solitaire en donnant des versions très personnelles de classiques, les Sonnets et la Tragédie du roi Richard II de Shakespeare, et des Confessions de saint Augustin rebaptisé au passage Les Aveux et du Kamasûtra. Cette fois, il s’attaque aux Géorgiques de Virgile qu’il intitule Le Souci de la terre (250 pages, 21 euros, Gallimard – à feuilleter ici)

Divisé en quatre parties, ce long poème didactique composé entre 37 et 30 av. J.-C. est long de quelques 2000 vers. Ce livre « étrange », qui est aussi un livre sur la guerre, reflète le monde en crise dans lequel il a été conçu. Mais si le pari est osé, c’est d’abord que l’œuvre est beaucoup moins attrayante que L’Eneide. Le plus souvent, ceux qui eurent à plancher dessus dans leurs jeunes années en ont conservé un souvenir assez ennuyeux ; il est vrai qu’il est plus difficile de séduire sans la dimension épique du style noble, ou mythologique du style moyen. Là, c’est surtout le Livre II sur les arbres et les forêts qui retient par ses résonances avec nos préoccupations ; ce qui explique les libertés que Frédéric Boyer avec le titre canonique des Géorgiques ; il est vrai que Le Souci de la terre résonne comme le titre d’un essai de René Dumont ou d’André Gorz. Après tout, l’idée des travaux de la terre est toute entière contenue dans georgicon. La remarque de Ludwig Wittgenstein citée en épigraphe éclaire mieux que tout commentaire et tout discours le projet du (re)traducteur :

« Mon idée n’est pas de rafraîchir un ancien style. Il ne s’agit pas de prendre d’anciennes formes et de les ordonner selon les exigences du goût nouveau. Ce dont il s’agit en réalité, c’est de parler, peut-être inconsciemment, la langue ancienne, mais de la parler de telle manière qu’elle appartienne au nouveau monde, sans pour autant appartenir nécessairement au goût de celui-ci »

Ceci posé, Frédéric Boyer s’autorise dès l’entame de sa préface un bref moment d’egohistoire, et c’est bienvenu. Quelques phrases pour dire qu’il a traduit comme on fait son deuil, entre-deux-morts, celle de sa compagne Anne Dufourmantelle et celle de son éditeur et ami Paul Otchakovsky-Laurens. Une manière pudique et nécessaire de rappeler implicitement qu’un traducteur est aussi un auteur, qu’il écrit dans un état d’esprit et un environnement mental particuliers. Conscient que le deuil défait les rythmes quotidiens, il lui a fallu chercher néanmoins un autre rythme dans la langue moderne, qui puisse faire écho à la scansion latine de l’hexamètre dactylique. Le premier traducteur français de cette œuvre en 1519 avait opté pour les décasyllabes ; ses successeurs en firent autant jusqu’à ce qu’en 1769 l’abbé Delille leur préfère les alexandrins rimés ; d’autres ensuite oseront les vers ou la prose.

« Notre ambition, plus modeste, plus intime, a été de composer un poème contemporain, interprétant librement le rythme du vers latin, suivant autant que possible l’ordre des mots de la phrase latine. Et faisant apparaître un poème nouveau »

Tout en conservant la dramaturgie du poème de Virgile, Frédéric Boyer a donc choisi la forme des versets libres aux rythmes divers, en n’oubliant jamais que le poète lisait lui-même ses œuvres publiquement et qu’il avait imaginé les Géorgiques au repos, dans la campagne de Naples, en rêvant et contemplant. C’est aussi cela qu’il s’est fixé pour tâche de rendre en français., cet état-là alors que tout semble s’y déployer dans le royaume des morts. Sous sa plume, le fameux final où le poète dit qu’il aura écrit ces vers dans un retraite sans gloire, ignobilis oti devient un « désoeuvrement sans éclat ».

Il y aussi quelque chose d’un « nouveau livre » lorsqu’on lit à nouveau Confessions d’un masque (仮面の告白  Kamen no Kokuhaku, 234 pages, 20 euros, Gallimard), la fameuse autobiographie intime de Yukio Mishima, son propre  « gouffre de la sexualité », mais cette fois dans la nouvelle traduction du japonais de Dominique Palmé. Et c’est aussi pour une question de rythme, le nerf de cette guerre des mots. La traductrice a voulu y rendre la voix authentique du jeune écrivain enfin débarrassée du parasitage de la double traduction (la première fois en 1972, Renée Villoteau était partie de la version anglaise, pratique qui n’est pas si rare, hélas…). Après avoir déjà fait l’expérience de rendre en français La Musique (2000) du même auteur, elle a donc travaillé à partir de l’édition originale japonaise de 1949 afin de restituer sa ponctuation (notamment des tirets longs de plus d’un cadratin et des six points de suspension enchainés) car c’est aussi là que se déchiffre le rythme particulier de Confession d’un masque. Et effectivement, ce n’est plus tout à fait le même livre… D’ailleurs, sur le large bandeau ceinturant le roman, l’éditeur a mentionné en surimpression par-dessus son portrait « nouvelle traduction ».

C’est devenu un argument promotionnel et ça se conçoit tant des classiques ont souffert de longues années durant de traductions, disons, datées, fautives, inappropriées (Le Guépard, La Montagne Magique…). En l’espèce, réviser ce n’est pas seulement réparer : traduire à nouveau signifie traduire à nouveaux fraisCertains (re)traducteurs préfèrent même ignorer la version antérieure pour conserver une certaine fraîcheur au premier regard. Ceux-là n’hésitent pas à bombarder l’auteur de questions, à supposer qu’ils soient toujours de ce monde. Dans L’Atelier du roman (Conversacion en Princeton con Rubén Gallo, traduit de l’espagnol par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 296 pages, 21 euros, Arcades/Gallimard), Mario Vargas Llosa est revenu en détail et en profondeur en 2015 sur son travail d’écriture. Une poignée de pages y sont consacrées aux théories de la traduction. C’est bien le moins pour un auteur dont l’œuvre nobélisée a été de longue date éditée dans de nombreux pays. Celui-ci est du genre à entretenir une correspondance suivie avec ses traducteurs dès lors qu’ils le poussent à s’expliquer et à préciser. Exemple : l’usage du mot cholo dans Conversation à La Catedral (1969). Pour l’édition du livre en anglais, le traducteur Gregory Rabassa ne cacha pas ses difficultés à le rendre autrement qu’en employant… deux mots, selon le contexte : soit half-breed qui a une connotation raciale, soit peasant où elle est plutôt sociale ; et si il veut mettre le paquet et faire fort, il n’en fait qu’un : peasant half-breed et inversement !

Or l’auteur récuse peasant au motif que tout dépend de la personne qui use de cholo dont le sens originel est « métis ». Dans la bouche d’une mère ou d’une amoureuse, c’est affectueux ; dans celle d’un Blanc vis à vis d’un Indien, c’est insultant. Le nuancier est large de mi cholito lindo à cholo de mierda. « Et puis, on peut toujours être le cholo de quelqu’un » observe Vargas Llosa pour bien souligner l’éventail des variantes qui se présente dès que l’on entre dans la complexité d’une langue, ce à quoi un traducteur consciencieux est toujours confronté. Un problème du même type dès l’incipit de Qui a tué Palomino Molero ? (1987). Le premier mot est :                           « jijunagrandisima ». Lorsqu’un traducteur l’a rendu en anglais par son of bitches, l’auteur lui avait reproché de faire l’impasse sur la couleur locale. Comme si en français c’était devenu simplement « mon Dieu ! quelle horreur » alors qu’Albert Bensoussan en avait fait avec bonheur « Bordel de merde de vérole de cul ! » et cela avait suffi pour que, dès le début du roman, on soit de plain pied dans l’ambiance.

Quoique polyglotte, Maria Vargas Llosa n’est pas le genre d’écrivain qui s’impose et pèse sur ses traducteurs. Il ne s’en mêle que s’il est sollicité, le plus souvent pour préciser le sens de ses péruanismes. Et même dans ce cas, il dira toujours sa préférence pour une traduction qui soit véritablement « une création originale », une réécriture dans la langue cible même au risque que la langue source soit trahie ; en ce sens, il se soucie davantage de l’excellence de la propre langue de son traducteur plutôt que de sa parfaite connaissance de l’espagnol.

« Il n’y a rien de pire que de lire un livre et de sentir que c’est une traduction, de sentir que quelque chose grince dans l’expression, que c’est une langue factice, que les personnages ne parleraient jamais comme on les fait parler. »

Et d’évoquer les fameuses libertés que Jorge Luis Borges prenait lorsqu’il s’emparait de textes qu’il traduisait en espagnol : il allait jusqu’à supprimer des passages trop longs ou modifier la chute d’une nouvelle si elle laissait à désirer, enfin, selon lui… C’est pourquoi certains lecteurs hispanisants avisés lisent ses traductions de livres de Faulkner, Swift ou Whitman avant tout comme du… Borges !

Après tout, qu’est-ce qu’un traducteur sinon un interprète ? C’est notamment le cas lorsqu’une seule et même personne se fait le truchement d’un écrivain à l’écrit comme à l’oral, dans ses livres et articles comme dans ses conférences et conversations. Valérie Zenatti, elle-même écrivain et scénariste, a eu le bonheur et le privilège de vivre cet état particulier pendant quinze ans avec l’écrivain israélien Aharon Appelfeld. Un genre de collaboration parfois évoqué comme une conversation silencieuse. Elle l’a d’abord rencontré en lisant fascinée Le Temps des prodiges et de là est née aussitôt chez l’agrégée d’hébreu le désir irrépressible de le traduire, c’est à dire « de ramener ses livres sur la terre d’Europe qui leur avait donné naissance ».  

Quand le vieux monsieur venait en France, la jeune femme se tenait toujours à ses côtés. A la fin, ils ne faisaient qu’un, unis par une profonde affection mutuelle. Tant et si bien que lorsqu’il disparut à 85 ans, il y a un peu plus d’un an, il fallait se garder de présenter ses condoléances à sa traductrice et interprète. Un livre est né tant de cette relation que de sa fin, un récit bouleversant intitulé Dans le faisceau des vivants (16,50 euros, 152 pages, éditions de l’Olivier). Une fois passée l’état de sidération dans lequel la nouvelle de sa mort l’a laissée alors qu’une fois de plus, elle s’apprêtait à prendre l’avion pour Israël afin de l’y retrouver, elle est partie sur ses traces du côté de Czernovitz, désormais en Ukraine, mais autrefois en Bucovine roumaine puis en URSS, là où il avait vu le jour et où il avait grandi jusqu’à sa déportation (comme le poète Paul Celan qui, un mois avant de se suicider, lui avait confié : « Je t’envie, tu écris dans la langue maternelle du peuple juif ») dans un camp d’où il s’évada à 10 ans pour se réfugier des mois durant dans la forêt.

En retournant chez lui, des phrases lui reviennent de leurs innombrables conversations, des choses vues, des explosions de mémoires en marge de ses livres, des flashs du monde d’avant, des éclats qu’elle inscrit aussitôt en creux de son récit mais en italiques pour que l’on sache bien que c’est lui qui parle. « Où commence ma mémoire ? » se demande-t-il en permanence sans être sûr de savoir la réponse. Dans son flux de paroles restitué avec grâce, quelques mots suffisent à Appelfeld pour dire pourquoi on est de son enfance comme on est d’un pays : enfant du ghetto, du camp et de la forêt, il sentira toujours la neige d’Occident mais jamais le sable d’Orient ; jamais il ne se débarrassera de l’instinct de survie, de certaines taches de mémoire, de traces indélébiles.

« La face sombre de Dieu. Nous étions entre ses mains et il nous déposait d’un endroit à l’autre ».

C’est un récit bref, sensible, plein de larmes retenues et d’émotions à peine maitrisées mais sans le moindre pathos. Une écrivaine s’y interdit de parler à la place d’un écrivain, ce qui ne va pas de soi pour qui a passé quinze ans de sa vie à superposer sa propre voix à celle d’un autre, admiré, aimé.

(« Virgile et les muses » mosaïque anonyme du IIIème siècle, musée national du Bardo, Tunisie ; « Yukio Mishima » ; « Mario Vargas Llosa; « Aharon Appelfeld et Valérie Zenatti » photos D.R.)

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commentaires

1 350 Réponses pour Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre

Ed dit: à

vis-à-vis des

Roh t’as décidé de me les briser depuis hier dédé ?

Ed dit: à

Bérénice,

Je ne sais pas en quelle langue vous le dire pour que vous compreniez (ca me semble pourtant clair) : arrêtez de commencer vos messages par « ed » ou plus généralement de m’interpeller. Je ne vous lis pas et ne répondrai pas à vos commentaires. Par décence (exceptionnellement), je préfère m’abstenir de dire pourquoi.

Ed dit: à

Même chose pour Delaporte.
Chacun restant libre, vous pouvez bien évidemment continuer à parler dans le vide. Je vous informe juste que vous êtes ignorés.

Bérénice dit: à

Moi j’ai l’épée magique, celle de star wars et je découpe mes ennemis comme je veux, quand je veux. Et que ça saigne!
Abstenez vous, cela ne peut nuire. Mais pas trop longtemps car cela rend aigre et méchant.

Bérénice dit: à

Je comprends l’anglais. C’est tout avec le français. Je ne parle pas parfaitement la casserole meme émaillée.

Janssen J-J dit: à

@14.13, Rien à voir avec une question de pudeur, voyons donc ! Nous n’avons pas à connaître ici de vos histoires de famille colatérale, pas plus ce que vous souhaitez cacher sous vos apprences foutraques de blessures intimes liées aux éconduites d’hétéros inaccessibles, un grand classique du genre. Quant au reste, tout le monde aurait bien voulu être proust, flaubert, ed ou george sand. Mais non, il y a très peu d’élu.es.
Pas de quoi se clopiner pour autant.

D. dit: à

JJJ, « trop » du 1c2 mérite d’être généralisé pour mieux coller à la réalité.
Je me permets donc de réécrire votre charte :

Charte des internautes de la RDL :

1A) Pour la catégorie des internautes sous pseudo qui n’ont pas révélé leur identité :

Règle 1 -< chacun.e est tenu de trop se masturber
Règle 2 -< chacun.e est tenu d'étaler trop sa culture
Règle 3 -< chacun.e est tenu d'insulter trop l'autre

1B) – Pour la catégorie des internautes sous pseudo qui ont révélé leur véritable identité d'écrivains ou de romancières :

Règle 1 -< personne n'est tenu de se trop masturber
Règle 2 -< personne n'est tenu de trop étaler sa culture
Règle 3 -< personne n'est tenu d'insulter trop l'autre

1C) – pour les deux catégories. Le robot de la RDL se réserve trop la possibilité et le droit de
1C1/trop censurer tous les propos qu'il estime trop attentatoires à la dignité de l'homme, et sous la plume desquels apparaisent trop des mots ou trop des groupes de mots trop interdits dans son glossaire blacklisté, dont la clé de l'algorithme n'est communiquée à personne.
1C2/ Il lui est également confié la mission d'éjecter définitivement ou temporairement les internautes dont les propos sont trop outrageants à l'égard de P.A., trop ouvertement antisémites ou faisant trop ouvertement l'apologie du terrorisme et de la pédophilie.
1C3/ Il lui est confié la mission de trop réintégrer les internautes ainsi ostracisés, à la condition expresse qu'ils changent trop d'adresse IP et trop de pseudo, et demandent trop pardon par amende trop honorable et trop
recépiscente.

Ed dit: à

 » proust, flaubert, ed ou george sand »

Le salopiaud. ahah Excellent !

Mais qu’est-ce que vous avez tous à être drôles ?

Janssen J-J dit: à

OK, D., ainsi on est trop sûr d’attirer plus de djeunes à l’rdl d’passoul qui fait pas trop bcp d’efforts pour ça. Faut dire qu’il est trop mal conseillé, l’va finir trop hasbine.

Jazzi dit: à

« pas plus ce que vous souhaitez cacher sous vos apprences foutraques de blessures intimes liées aux éconduites d’hétéros inaccessibles »

Et voilà, encore un qui interprète plus qu’il ne traduit !

Jazzi dit: à

« 1C3/ Il lui est confié la mission de réintégrer les internautes ainsi ostracisés, à la condition expresse qu’ils changent d’adresse IP et de pseudo, et demandent pardon par amende honorable et recépiscente. »

Faux. La preuve, Bouguereau !

Jazzi dit: à

« Nous n’avons pas à connaître ici de vos histoires de famille colatérale »

Il ne me semble pas vous avoir vu tenir le même langage avec rose, lorsqu’elle nous confiait ses problèmes avec son père, sa mère, sa soeur et son frère, récemment, JJJ ?

Ed dit: à

@15:02

Pourtant qu’est-ce qu’elle nous a saoulés. Personne n’a osé lui dire qu’un professionnel serait plus approprié pour écouter ses problèmes, alors elle continuait à nous tartiner avec le daron la daronne les frères et sœurs le furet et la concierge. Heureusement qu’elle s’est un peu calmée.

et alii dit: à

tout court qui nous gonfle grave
pourquoi  » nous »? Chacun-e ici devrait parler en so « nom propre » (malgré son ou ses pseudo-s:prévenir quand il ou elle en changerait autrefois sur la RDL,certain-e-s passaient leur temps à voler les pseudos;mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en changer de temps en temps et qu’on devrait se sentir concerné par des sobriquets)
je n’accepte pas cette charte eu égard à la propension de certains erdéliens au double b(l)ind,
à ne pas commenter du tout le billet-ce qui est traiter P.Assouline par dessus la jambe ,alors c’est ce qui attire sur ce blog-je considère que nul ne doit être tenu de répondre à des questions sur soi-même ou sur autrui-c’est le régime inquisitorial et je ne veux pas fréquenter des adeptes de ce régime;
j’ai commenté sur ce billet(en proposant des remarques sur l’oeuvre de kierkegaard -que j’avais étudié un peu dans un séminaire de philo-et pour la contestationcha&cun peut revenir au lien en comptant si ça lui chante les trads dans différentes langues;par ailleurs cela complétait la question de claudio sur l’existentialisme,que j’ai trouvée surprenante:il n’avait pas besoin de nous pour chercher sur la toile!
je remercie renato d’avoir expliqué la question de la reprise en musiquemieux que je ne l’aurais fait:je m’en doutais un peu ;
bonne journée à tous pour méditer un réglement à peu près acceptable eu égard à l’histoire de la RDL
EN AYANT CONSCIENCEque nul ici ne peut se donner comme autorité sans confirmer ses propos par un lien et des travaux reconnus

Delaporte dit: à

« Même chose pour Delaporte. »

C’est admirable, Ed. Quelle était la nécessité pour vous de lire ce que je disais de vous, et que cela entre dans votre cervelle vide ? Si au moins la greffe de neurones avait pris. Même pas. Sachez seulement, Ed, que vos commentaires effarants sont pour moi une source d’inspiration grandiose. Je pars d’eux pour observer le monde, du moins un certain monde, une société dégénérée en perte de repères. Si un jour vous revenez à Dieu, vous vous souviendrez de ces temps où vous étiez vide comme une montgolfière pleine d’air. Et là, il vous sera beaucoup pardonné, sans doute.

Alexia Neuhoff dit: à

Janssen J-J dit: 9 avril 2019 à 13 h 56 min
@ une petite salle du Marais, où le public à forte tendance gay
Il va vous falloir apprendre et assimiler la règle TCEPA, jazzm !
Plutôt que de morigéner ainsi (le délicieux) jazzi, vous auriez pu lui demander comment même dans « une petite salle », même au « Marais », il était parvenu à dégager cette « forte tendance ». Au diable les principes, c’est de science statistique qu’il est ici question. Et de méthode. S’est-il livré à un sondage ? A-t-il fait confiance à son œil, son flair ? Possède-t-il en la matière un don d’évaluation hors norme ? S’est-il donné la peine d’enquêter auprès de chaque spectateur avant la séance ? Pendant la séance ? Après ?

Bérénice dit: à

Une amorce de règlement obligatoire, excusez je n’ai pas de lien .

P. comme Paris dit: à

« vide comme une montgolfière pleine d’air »…

Flasque comme une capote usagée…

D. dit: à

Mais Delaporte vous ne savez pas grand chose de la relation d’Edwige avec Dieu.
Comment pouvez-vous en préjuger ?

Chaloux dit: à

Delaporte dit: 9 avril 2019 à 15 h 15 min
Si un jour vous revenez à Dieu. Et là, il vous sera beaucoup pardonné, surtout au moment où je sortirai mon vieux goupillon fromagé pour vous bénir.

Quel style, ce Delaporte!

Jazzi dit: à

Exquise Alexia, il est de notoriété publique qu’il n’y a pas mieux qu’un pédé pour reconnaitre un autre pédé. D’autant plus que, dans la partie du 4e arrondissement comprise entre les rues du Temple et des Archives, 90% de la population relève de la minorité sexuelle. Vers la rue des Rosiers, on change de communauté…

Jazzi dit: à

Au fait, c’est quoi la règle TCEPA ?

Delaporte dit: à

« Quel style, ce Delaporte! »

Mon pauvre Chaloux ! Vous êtes obsédé sexuellement par Ed, mais en vain. Elle se fout de vous, comme la Charpillon se foutait de Casanova. Vous êtes un amoureux éconduit, obsédé, malsain. Vous avez perdu toute dignité humaine !

D. dit: à

J’espère quand même que Delaporte n’évoque pas de façon détournée le goupillon de son slip sentant le fromage. Parce que là ça en serait terriblement choquant.

Ed dit: à

Top, Clopine !

Jazzi dit: à

« la Charpillon se foutait de Casanova »

En ne se faisant pas foutre !
Le comble pour une catin !

Delaporte dit: à

Chaloux disant, en somme : « Ma chère Ed, vous reprendrez bien un peu de fromage ? » Bref, le stupre qui hante cette génération d’impuissants, abreuvés de pornographie et de prostitution ! Une luxure immonde qui a le visage de Satan !!! Et une victime : Ed.

Ed dit: à

Dédé,

Vous constaterez que tout le monde y va de sa grivoiserie, sauf moi.

Chaloux dit: à

Ed, tu connais Bourmont?

(Abreuvé de pornographie? Certainement pas. Nous en ignorions tout. Quel don ce quelaporte).

Ed dit: à

« tu connais Bourmont? »

Le nom me dit qqch. J’ai vu que c’était à côté d’Illoud, la fierté de la Hte Marne.

Janssen J-J dit: à

@14.55 tant qu’on ne sur-interprète pas, on reste dans le vraisemblable à défaut du vrai. Fallait pas tendre la perche, mon bon. Sinon pas grave si on a tout faux, ça changera le destin de personne, hein ! C’est vous qui faisiez l’éloge du mentir-vrai.

@ 15.02, ça n’a rien à voir. Elle avait juste besoin d’écoute, pas que l’on solutionne ses soucis à sa place, même si sa détresse n’était que temporaire et que sa quête d’apaisement est toujours latente. Et moi, ma mère qui n’a plus de mémoire à l’ehpad, ça gêne qui si je dis que ça me fait pleurer, alors que vous ignorez qui je suis ?

@ 15.05, et l’autre qui rapplique au triple galop enfourchant le tendem, alors qu’elle l’avait fermé jusque là. Veule et vraiment petit de mesquignerie (nouvelle rechute = –).

@15.08 quand allez-vous avoir un peu d’humour et de distance… caulerpine ? Cesser de raconter que vous n’êtes concernée par rien des préoccup. des dinternautes et uniquement concentrée sur le papier de passoul et les nuages de la stratosphère. De deux choses l’une : suffit de passer votre chemin, point barre, et de vous relire, car 1 fois sur 2 votre prose est proprement illisib’. Ou de dire que vous voulez engager un vrai débat avec gwg ou alter, sur kierkegard par ex. mais en digérant d’abord le contenu de vos copiés collés tapés dans des liens qui n’ont ni qui ni tête vuq u’ils ne sont quasi jamais sourcés. Est-ce une alternative assez simple pour vous, nom d’un chien !?

@15.19, merci à l’infini, AN, d’avoir disséqué mes ellipses. Evidememnt avec vous, tout devient limpide, et c’est exactement ce que je voulais dire. Je n’espérais certainement me faire comprendre que des seuls sociologistes de la salle, et banco, y’en avait une, au fond, à côté du poèle ! S’il n’y en avait pas eu, tant pis, on n’est pas là pour refaire le monde ni éjaculer au bas du plafond… Il faut tjs un peu de mécompréhension bien comprise, de la pluralistic ignorance assumée comme diraient nos sociolinguistes patentés ; parfois, ça fait avancer les circuits neuronaux des internautes jarnicotées. Du moins, on l’espère.

Jazzi dit: à

Delaporte est un homme plein de contradictions.
Grand militant du droit à la paresse, il s’en prend à Eric Neuhoff, au prétexte que c’est un… paresseux !
Grand chrétien et indéfectible supporter des Gilets jaunes, il ne va pas voir le film sur le pape François de Win Wenders, ni le premier documentaire sur les Gilets jaunes, mais préfère aller se délecter en voyant un biopic sur Casanova !
Serait-il contre le stupre et la luxure, tout contre ?

Phil dit: à

JJJ reprend son horaire des trains et Baroz cause fesses, tout va bien sur le prestigieux blog à passou, les aléas de la trouduction.

Ed dit: à

« alors qu’elle l’avait fermé jusque là »

Et bien c’est une erreur. Rose m’a saoulée avec ses problèmes, d’autant plus qu’elle m’avait mouchée quand une fois – une seule et unique fois – je m’étais plaint de mon sort. Elle avait osé dire que ce blog n’était pas un lieu pour s’épancher, ce qui est tout à fait juste. Mais si elle pouvait se l’appliquer à elle-même…

Et je ne vois pas la différence avec jazzi. Rose a le droit de rechercher de l’apaisement et lui non. Selon vos préférences en fait.

Pauvre ordure.

Delaporte dit: à

« Grand chrétien et indéfectible supporter des Gilets jaunes, il ne va pas voir le film sur le pape François de Win Wenders, ni le premier documentaire sur les Gilets jaunes, mais préfère aller se délecter en voyant un biopic sur Casanova ! »

je ne suis pas allé voir le film hagiographique de Wenders, c’est vrai , mais je suis allé voir « Grâce à Dieu ». J’ai vu aussi, contrairement à ce que vous dites, le film de Ruffin sur les gilets jaunes. Il est vrai, que j’aime me délecter de l’art, qui est une aspiration à Dieu. En général, sur la religion et la politique, je préfère lire des livres, comme la dernière exhortation apostolique du pape sur la jeunesse, ou encore un livre sur les gilets jaunes, recueil de textes de divers spécialistes de gauche et d’extrême gauche. En somme, je suis quand même fidèle au pape et à Ulrike Meinhof !

Ed dit: à

Et rechute de quoi ? Avec toi, on est gentil ou méchant. Quelle débilité ! Tout le monde est parfois gentil, parfois méchant. Être naif et manichéen à ce point et à un âge aussi avancé, ca relève de l’exploit.

J’ai autre autre explication : Monsieur voudrait que les femmes se taisent, et si elles l’ouvrent, elles doivent être douces ou chouiner comme rose. Ben non. La vie, c’est pas ca oui-oui.

Chaloux dit: à

« les aléas de la trouduction »

Une pensée pour Blabla, qui fut un fameux trouducteur! Le plus grand, peut-être.

(Il faudrait que j’aille à Bourmont la semaine prochaine. Un bourg sur une colline, très joli mais un peu désertifié).

Delaporte dit: à

« Abreuvé de pornographie? Certainement pas. Nous en ignorions tout. Quel don ce quelaporte »

la pornographie, c’est aussi le spectacle médiatique des fausses valeurs, le consumérisme, la publicité, les idées abjectes, etc. Chaloux, vous en êtes.

Jazzi dit: à

« C’est vous qui faisiez l’éloge du mentir-vrai. »

Jamais, JJJ. Pour moi le mentir-vrai, c’est le vrai-mentir. Cela ne m’empêche pas d’apprécier Aragon.

Oui, JJJ, le « déballage » de rose, qui dans un premier temps m’avait choqué, m’est vite apparu comme la nécessité pour elle, dépassée par les évènements, d’en parler. Nous avoir choisi pour cela est preuve de confiance et d’amitié…
En ce qui me concerne, mes « aveux » sont plutôt d’ordre littéraire…

Ed dit: à

Un peu ?
Qu’est-ce que tu vas faire dans un trou pareil ?

Janssen J-J dit: à

@ Mle Alexia, sauf votre respect : êtes plutôt SOFRES ou IPSOS, ou bien NSP ? (le RR est également admis, icite).

Ed dit: à

« preuve de confiance et d’amitié »

De désespoir, j’aurais dit. Autre piste, non incompatible avec la première : d’archaisme de pensée. Elle doit croire qu’il faut être cinglé pour aller chez un psy,qu’elle n’en a pas besoin. Il suffit de lire ses propos souvent incohérents pour se rendre compte que ce n’est pas le cas.

Jazzi dit: à

« J’ai vu aussi, contrairement à ce que vous dites, le film de Ruffin sur les gilets jaunes. »

Et tu ne nous en dis rien ?

Claudio Bahia dit: à

@ Delaporte
Je deteste la violence verbale, mais là je n’en peut plus. Je vais faire comme vous, je vais me « laisser aller »:
Je serais vous, Delaporte, je prendrais dès aujourd’hui le train pour le Tarn et j’irais proposer mes services au maire de Lavour pour l’aider à restaurer (à re-restaurer) la belle cathédrale du moyen-âge abîmée par des voyous. En lui apportant quelque argent ou un savoir-faire d’artisan.
Mais vous ne savez rien faire de vos mains, vous n’êtes qu’un lâche, homme sans courage, juste bon à nous faire la morale, une morale de paille-de-fer, sans queue ni tête. Vous vous dites « grand » catholique; si c’était vrai vous sortiriez d’ici et iriez proposer votre aide dans un de ces nombreux services d’aides aux plus démunis qui existent depuis toujours dans votre pays. Fermez-là! sortez d’ici, car ici vous ne servez à rien. Allez vous rendre utile, vous le « grand » catholique, et laissez-nous, tous tels que sommes, dans nos conditions imparfaites d’humains. Allez vous joindre à un travail collectif d’entraide, rendez-vous enfin utiles, car ici vous êtes inutile.
C’est dit, je me suis laissé aller, mais je n’en pouvais plus de votre hypocrisie.
Mesmo assim, seja abençoado

Jazzi dit: à

« Il faudrait que j’aille à Bourmont la semaine prochaine. »

Toujours sur les routes, Chaloux ! Tu es représentant de commerce, VRP multicartes ?

Alexia Neuhoff dit: à

Damoiseau JJ, fi donc, RR au carré, si vous permettez (numismatiquement parlant) = RRRR !

Chaloux dit: à

« Qu’est-ce que tu vas faire dans un trou pareil ? »

Ben ça, exactement. J’vas me perdre dans un trou.

(Jazzi, Vendre dans des bleds pareils… Acheter, à la la limite, quelques vieux restes de mobilier etc…).

Janssen J-J dit: à

Pauvre ordure.

Cette chute gâche un peu le reste qui menaçait d’être talentueux. Je trouve en géénral assez médiocre la qualité de vos injures chutées, c’est un point qu’il faudra améliorer à l’avenir… Nonobstant, je reconnais qu’il y a eu des progrès, par ex. on ne rencontre plus trop de gigilavisqueuse, qui n’était somme toute qu’un vulgaire plagiat hurkhidisté. Convenez que ce paresseux suivisme n’était guère digne de vous. Mais des rechutes, wiwi, personne n’en est exempt. Méfiez-vous de delaporte, je sens qu’éloigéne de chachale, vous allez finir dans sa nasse à vous entortiller comme il le fait depuis des plombes. C’est fascinant de vous observer telle la petite Mowgli devant le serpent Kha. Il va falloir bientôt provoquer l’intervention de gros Baloo pour vous sauver de ce piège mortel.

Janssen J-J dit: à

@ 16.24, oui nous sommes là pour rassurer le quiétisme de l’ensemble. Ne nous remerciez pas, c’est une prestation altruisite et gratuite, sans contre don espéré.

(et alii : un topoï sur marcel mauss, peut-être ?)

Ed dit: à

« Ben ça, exactement. J’vas me perdre dans un trou. »

Ah ben t’as bien choisi, bouffi. Mais d’où t’es venu cette idée d’aller en Haute-Marne, spécialement ? Pourquoi pas la Creuse, la Lozère, etc ? C’est à cause de oim ? Non je plaisante ahah.

@JJJ
Oui l’insulte était en trop, vous avez raison. Merci de constater par ailleurs que je ne hurke plus, ca ne me ressemble pas. Rien compris à votre analogie avec le livre de la jungle.

D. dit: à

Il fallait écrire « tu connais Bourre mon c..  » ? Tout est dans l’orthographe.

et alii dit: à

JJJ,je vous emmerde si vous ne comprenez pas le lien sur kierkegaard que je n’ai pas envie de discuter,ayant juste mis l’accent sur le titre la reprise en éco au billet sur la musique et la plaisanterie de dsur son bas de laine:ou le vôtre!
vous n’avez pas d’imagination ni de suite(encore la musique) dans les idées :juste des fantasmes, et une haute idée de votre personne qui n’intéresse personne;tenez, voilà un titre récent pour éjaculer
au plafond:
de l’ouvrage de Maria Candea et Laélia Véron, « Le français est à nous ! Petit manuel d’émancipation linguistique », La Découverte, sortie le 11 avril 2019
et inutile de répondre, je m’en passe très bien
https://theconversation.com/aller-chez-le-coiffeur-mais-aller-aux-putes-ce-que-revele-lusage-des-prepositions-114557?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%209%20avril%202019%20-%201280111883&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%209%20avril%202019%20-%201280111883+CID_e04bfde741515fe099590824973eac5f&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Aller%20chez%20le%20coiffeur%20%20mais%20%20aller%20aux%20putes%20%20%20ce%20que%20rvle%20lusage%20des%20prpositions

et alii dit: à

en écho

D. dit: à

Je constate que même Mowgli à viré trans.
Les premiers fruits des nouveaux enseignements du primaire sans doute…

Ed dit: à

« Il fallait écrire « tu connais Bourre mon c.. » »

D.

« je vous emmerde si vous ne comprenez pas  »

et alii

Et D. va dire que je suis vulgaire.

@Phil
Encore un qui m’a bien fait rire. Vous êtes tous en forme en ce moment, ca fait zizir.

D. dit: à

On rigole beaucoup de la Creuse à cause du nom alors que c’est un département magnifique, tous les gens qui y sont allés le confirment. Pour les amateurs de nature, de randonnées, de cheval, de camping, peu d’autres départements valent la Creuse.

et alii dit: à

la plaisanterie de D
pardon pour la majuscule;vos chaussettes slot elles sèches, archisèches?

D dit: à

La petite Mowglie avait déjà les cheveux longs…un signe.

Delaporte dit: à

« Je serais vous, Delaporte… »

Et moi, je serais vous, mon cher Bahia, j’essaierai de garder mon calme. Surtout que vous faites exactement ce que vous me reprochez : des leçons de morale. Et vous avez la morale facile, Bahia, ça ne vaut pas un pet de lapin, ce que vous racontez ! Je comprends que je vous sois insupportable : je suis le contraire de vous, Dieu merci. Mais moi, je ne serais pas injuste avec vous : vous avez des qualités, même s’il faut prendre une loupe pour les voir. Et vous, quand est-ce que vous allez faire de la restauration de chapelles, ou donner votre temps à une bonne oeuvre ? Regardez-vous d’abord, pour savoir si vous pouvez servir de modèle – ce que moi, je ne prétends pas pour moi-même. Je viens juste ici pour me marrer, exprimer diverses idées, parler d’Ulrike Meinhof et rendre gloire à Dieu ! Si vous n’êtes pas content, Bahia, allez voir ailleurs si j’y suis ! Très cordialement, Delaporte.

et alii dit: à

Ed, 9 avril 2019 à 17 h 03 minje vous signale que « je vous emmerde » est une traduc autorisée conseillée RDL pour être sure dêtre comprise des jaculants non stop (c’est pathologique mais ils ne le savent pas)
portez vous bien!
bonne fin de journée

et alii dit: à

sont elles
et l’archiduchesse, c’est qui?

poussière dit: à

jaculants non stop (c’est pathologique mais ils ne le savent pas)

écroulé de rire, à l’horaire des trains j’étais déjà ébranlé

et alii dit: à

De 1963 à 1982, au moins 2 150 enfants réunionnais1 « abandonnés ou non » et immatriculés de force par les autorités françaises à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales, furent déportés par les autorités dans le but de repeupler les départements métropolitains victimes de l’exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers, la Lozère, les Pyrénées-Orientales. Ce déplacement d’enfants fut organisé sous l’autorité de Michel Debré qui était à cette époque député de La Réunion2.

Cet épisode de l’histoire française, très connu à la Réunion, est communément appelé l’affaire des Enfants de la Creuse ou des Réunionnais de la Creuse.

Chaloux dit: à

Ed, je fais l’aller-retour, pas l’intention d’y faire souche!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: à

Chaloux dit: 9 avril 2019 à 17 h 14 min

T’as pas répondu à ma question. Toujours à faire sa mystérieuse.

bouguereau dit: à

je vous encule toutes et tous

et alii dit: à

Nouvel épisode conflictuel au Média, la webtélé proche de Jean-Luc Mélenchon. La journaliste Aude Lancelin (qui a été directrice-adjointe de la rédaction de « l’Obs » ) a annoncé, mardi 9 avril, sa démission sur Twitter et dénoncé un « putsch » :

D. dit: à

Je t’en remercie, Bouguereau.

rose dit: à

jazzi, ed

jazzi

tu me l’as dit gentiment, que c’était pénible.
Aujourd’hui, il y a trois raisons à cela :

laisser une trace.
aider à comprendre.
mémoriser.

Sur le point 3, je sais aujourd’hui que mon rêve dans la nuit du 22 janvier marquait le départ de mon père qui nous a quitté dans la nuit du 24. Et aussi que, lorsque je vous ai écrit que j’avais rêvé que mon père me déshéritait, je n’ai pas la date sur le blog, le 6 novembre, il me déshéritait réellement.
Samedi dernier, vers 15h20, j’ai senti que ma mère me trahissait.
Je lui ai téléphoné : elle était en train de me trahir. Cela s’est vérifié hier.
Je suis passée dans Femmes qui courent avec les loups.
C’est unegrande satisfaction personnelle.

Pkoi sur les réseaux sociaux ? Parce que c’est public, c’est jouissif et pck on réalise à vitesse grand V. que nous sommes des milliers à vivre la même chose.
Rose, vous n’êtes pas tte seule.

Ed
je vous ai saoûlée. Je n’avais guère le choix. C’était vitam que ce soit inscrit. Cela m’arrive aussi de le subir d’autrui. Je ne chouine jamais, moi, contrairement à vous qui êtes un avatar.

rose dit: à

Dans le sujet, j’essaie d’y être de plus en plus.
La charte n’a pas été établie de maniére démocratique.

Delaporte dit: à

Bahia, on sent qu’il est obèse et bronzé. C’est quelqu’un qui a exploité les êtres humains qu’il avait sous ses ordres, quand il travaillait, et avec une bonne conscience. C’est vraiment le tartuffe intégral. Qu’il s’en prenne à moi ne m’étonne pas : avec moi, il est percé à jour dans son égoïsme, sa malfaçon et ses mauvaises manières – et surtout sa suffisance hypocrite !

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 9 avril 2019 à 17 h 34 min

Que tu dis, vieil étron.

(C’est vrai, Ed, je m’aperçois que je n’ai rien dit).

Pour moi, Rose n’est jamais ennuyeuse. Je la trouve surtout extrêmement intelligente. Elle regarde toujours où il faut regarder. Pas commun.

Chaloux dit: à

boumou, j’espère au moins que ça n’abîmera pas trop ton ipé…

Delaporte dit: à

Bahia, il est paresseux. C’est un gros effort pour lui, avec ses doigts boudinés et graisseux, de taper un message ici. Il est tout de suite essoufflé, et il râle en lui-même des invectives obscènes. Il donne un commentaire de quelques lignes, et le voilà épuisé pour plusieurs semaines. Il va se reposer dans un hamac. C’est un profiteur et un esclavagiste, qui fait travailler les autres : il veut m’envoyer dans le Tarn ! La bonne idée, mon cher Bahia ! Sauf qu’on a compris votre cynisme et que ce n’est pas beau à voir !!!

Ed dit: à

« Rose n’est jamais ennuyeuse »

Roh non, moi elle me fatigue (quand je comprends ce qu’elle écrit). Et tout comme vous, elle répond à côté. On lui demande pourquoi elle ne va pas voir un psy, elle répond en racontant encore sa life, papa, maman papa, maman. Roh grandissez rose !

« Elle regarde toujours où il faut regarder. »

La preuve, elle croit que j’ai un zizi. Nan mais Chaloux, c’est pas parce que tu vas en Hte Marne que tu dois te murger à l’eau de vie de mirabelle.

Delaporte dit: à

Bahia est un nostalgique du STO. Il aimait voir tous ces jeunes aller travailler en Allemagne. C’est quelqu’un, Bahia, qui aime le travail, mais pas pour lui, pour les autres. Il veut qu’on lui fiche la paix, et qu’on soit rentable pour sa paresse malodorante. Il est exilé en Amérique latine, comme beaucoup de nazis dont il a la nostalgie.

Ed dit: à

Est-ce que Lavande chouinait quand elle s’est faite opérer ? Non, pourtant c’était une étape sans doute très difficile.

Mais rose, il faut qu’elle inonde un blog de ses malheurs au lieu de consulter. Parce que rose, elle a le droit de s’étaler, contrairement à jazzi. Qu’elle puisse mettre certains tiers mal à l’aise avec ses longues confessions impudiques sur Internet, ca la dépasse totalement.

et alii dit: à

La charte n’a pas été établie de maniére démocratique. c’est le moins qu’on puisse dire!
pour vous rose, remettez vous ça prend du temps;la RDL n’est peut être pas idéale pour penser vos questions personnelles?je ne sais pas , courez un peu lire la toile pour vous inspirer, c’est le printemps:ne vous surmenez pas non plus il vous faut du courage, les livres vous aideront j’espère
portez vous bien

P. comme Paris dit: à

Bisque et ragnagna, ce soir.

christiane dit: à

Bonsoir Jazzi,
je découvre ton questionnement de 11h52. J’ai eu du mal à descendre le fil des commentaires. C’est le guignol’s band. Toutes les marionnettes se poursuivent à coup de bâton… « ils s’étaient rués l’un sur l’autre, violets, rouges de rage, sauté dans les plumes, assommés d’abord à coups de poing et puis à coups d’ustensiles ».
Bon éloignons-nous des cris des combattants…
Quand j’écris que ton écriture révèle plus celui que tu es maintenant que celui qui a été, c’est pour situer le moment où tu écris qui t’éloigne chaque jour un peu plus des années passées, modifie et efface les souvenirs. On écrit toujours au présent.
Quant à l’époque actuelle, elle tangue entre liberté de tout dire, de tout faire et le plus grand rigorisme. Il faut se frayer un chemin…
Tu écris avoir longtemps cru que tu n’étais pas né homosexuel, mais que tu l’étais devenu. Peu importe… Chacun aime à sa façon. Les amours hétérosexuelles ne sont pas plus simples. Aimer c’est difficile autant que nécessaire. Il n’y a pas que la peau, il y a le cœur aussi et les affinités intellectuelles et le respect de l’autre et la gentillesse pour faire nid.
Souvent tu as écrit ici que tu étais un homme fidèle depuis que tu es en couple avec ton ami. Alors, soit heureux et n’apporte pas trop d’importance à ces distinctions. L’acquis et l’inné ? Quelle importance ? D’abord on aime, c’est un grand bouleversement que l’on n’a pas choisi. Parfois ça tombe sur un être de l’autre sexe, parfois pas, parfois sur un autre qui a le même âge, parfois un plus vieux ou un plus jeune. Parfois ça dure. Parfois ça casse…
Je crois aussi (tu l’écris dans un autre commentaire) que l’écriture t’importe plus que la recherche de la vérité et c’est bien ainsi. Tu es plongé dans la littérature et tu t’y plais. Continue.

Janssen J-J dit: à

@ je vous encule toutes et tous

je pense être le seul à ne pas faire partie du lot, pourtant j’aurais bien aimé. Mais la charte des A.A. me l’interdit.

renato dit: à

Le 4 avril quelqu’un ici s’est abonné à mon blog via la page Dennis Hopper, Reverend King. Le feed devrait alerter lors de la mise en ligne de nouveaux contenus ; or, depuis le 12 mars le blog est fermé, mais pour une raison qui m’échappe, depuis le 4 avril ce flux a ouvert 118 fois la page susmentionné, en faussant mes statistiques. Ce serait gentil si celle où celui qui a ouvert ce flux en contrôle le fonctionnement. Merci.

bouguereau dit: à

en faussant mes statistiques

et les miennes halors havec keupu qu’essaie d’henculer..lassouline s’en branle..il sucre

Janssen J-J dit: à

@19.40 Pourriez-vous donner le lien de votre blog littéraire, car nous ne le connaissons pas. Personnellement, je n’ai pas bien compris ce que la personne concernée devait faire exactement (Ce serait gentil si celle où celui qui a ouvert ce flux en contrôle le fonctionnement). Evidemment, le risque est que vous ayez des statistiques macroniques. Embêtant, mais on s’en remet à nos âges. Merci de nous dire.

bouguereau dit: à

Il est exilé en Amérique latine, comme beaucoup de nazis dont il a la nostalgie

ça te défriche que claodiyo te rfoule du goulot

bouguereau dit: à

Je t’en remercie, Bouguereau

pasque c’coup cy t’as froncé du nez mais t’as rien sentu dédé..

renato dit: à

« … je n’ai pas bien compris… »

Si vous n’avez pas bien compris, vous n’êtes pas concerné.

bouguereau dit: à

outre quelques claques j’ai donné son congé à ma raclure de larbin..le nez coulant il me dmande de lui écrire une lettre de recommandation en y trempant ma plume..j’ai trouvé que c’était un excellent sujet pour la rdl..j’attends vos contributions

Delaporte dit: à

« J’ai eu du mal à descendre le fil des commentaires. C’est le guignol’s band. Toutes les marionnettes se poursuivent à coup de bâton… »

C’est sûr que c’est décevant. On ne vient plus ici pour parler de sujets littéraires ou spirituels, du moins, moi, j’ai renoncé. Sauf avec vous, christiane, jusqu’à ce que vous soyez découragée…

Chaloux dit: à

boumou : je vous encule toutes et tous
Janssen J-J dit: 9 avril 2019 à 19 h 18 min
je pense être le seul à ne pas faire partie du lot, pourtant j’aurais bien aimé.

Les volontaires en colonne par deux.

Mais, disons-le, la probabilité que l’acte connaisse un commencement d’aboutissement est très faible. Surtout si le pauvre kouillmol doit commencer par le Q de la visqueuse.

Ed dit: à

D. Je vous interdis de dire encore une seule fois que je suis vulgaire. Alors là.

Ces Messieurs font regretter à tout le monde mes interventions sur les gaz de mes amours-

Ed dit: à

Chaloupe,

J’attends un compte-rendu détaillé de ta visite sur la terre de mes ancêtres (et du FN, on ne peut pas tout avoir).

(Il ne lâchera rien, comme d’habitude).

Janssen J-J dit: à

@ Surtout si le pauvre kouillmol doit commencer par le Q de la visqueuse

-> faut dire qu’après avoir commencé par çui d’chachale, y’en restait pu beaucoup pour vazliner les aut’

@ non, renoto, suis pas concerné, mais aimerais comprendre quand même, car je vais également m’ouvrir mon blog littéraire avec mes fiches lecture et j’voudrais avoir des stat. de consultations propres, pas être embêté par des malwares du suce dit…

@delaporte, je trouve que CB vous a bien mouchté, à la miche maintenant, si vous avez rin à dire de + à Ch. sur l’art de la traduction céleste, de paul6 à jean23 !
Bravo Claudio !

Chaloux dit: à

Ah mais, Gigi, vieille marcheuse, au contraire de ta majesté je ne suis pas volontaire, faudrait pas que tu te mélanges les miches. Si tu sens que ça s’embrouille, demande à mémère Gigi de te balancer… un seau d’eau!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Un seau d’eau… une sodo… J’explique ou pas?

rose dit: à

Chaloux, JJJ et christiane

tout ce qui est excessivement laudatif me concernant n’ est pas justifié. Merci de me remettre à ma juste place. Downstair.
Ai discuté du brexit avec mon voisin anglais, downtown.
Cela a mal démarré : il admire Macron et semble détester May ( et moi le contraire).
Ns avons quand même échangé sur le Brexit 💪.
Il est contre le Brexit no deal. Serait plutôt pour le Brexit avec accord ou bien refus du Brexit.
Il a critiqué les anglais 😩en disant qu’ ils étaient pénibles et faisaient tt le temos des histoires.(on aurait dit un d’ ici avec les français).
Il se fait du souci quant à sa carte vitale. ( pour le quotidien est oui).
Ai appris que May était diabétique et en dialyse. Qu’ elle devrait travailler moins.

rose dit: à

eh oui.

Ed dit: à

Delaporte s’est pris une de ces capoeiras dans la tronche ! Outch.

JJJ s’est un peu fait moucher par Phil quand même. Il ne donne plus les horaires de train et prend bien soin de nommer les gens. Comme quoi, il n’est pas aussi buté qu’il en a l’air.

renato dit: à

Il ne s’agit pas d’un malwares, Janssen J-J, mais probablement d’un mauvais fonctionnement du feed.

Ed dit: à

C’est pas Tony Blair le premier ministre ?

Ed dit: à

Et Sarkozy n’est plus à l’Élysée ?
La dernière fois que j’ai mis les pieds dans un isoloir, il était in da place.

Ed dit: à

Les Anglais resteront toujours un mystère pour moi. Pourtant, j’écoute presque uniquement leurs groupes et ne jure que par leurs séries.

Ed dit: à

D’ailleurs mon rêve est de me taper un rosbeef pour voir s’ils sont aussi naughty qu’on di di.

Jean Langoncet dit: à

« C’était entendu parfaitement… Il nous attendait tous les deux… absolument, pleinement d’accord ! On était pareils soi-disant pour la permission, on était mariés là-bas… tous les deux… avec des Anglaises ! au flan !… et avec les papiers, licences, tout !… Tout était prévu !…démerdé !… falsifié pépère ! »
Mouais …

Janssen J-J dit: à

@ J’explique ou pas?
ben voui, on n’a rin compris. Faut dire qu’en hte marne on est lent, pas comme à paris : dans un seau d’eau saumâtre, p’têt ? ah ah ah ? hip hip hip hurktra ?

@ « ce qui est excessivement laudatif me concernant n’est pas justifié ».
Pas le sentiment de l’avoir été, non, juste voulu expliquer un ressenti. Je suis pas pour Mme May.

Cet athlète russe vient de mourir aujourd’hui, c triste :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nikolai_Gorbachev

@ C’est quoi déjà les horaires de train de bxl pour hambourg ? les ai perdus… Et les feed ?

renato dit: à

« Et les feed ? »

Enfin, Janssen J-J, vous tapez le mot dans l’espace dédié de votre moteur de recherche et en un clin d’œil vous avez réponse et mode d’emploi.

Jazzi dit: à

Graffiti anonyme :

« S’il vous plaît, laissez en partant l’État dans les toilettes où vous l’avez trouvé. »

Janssen J-J dit: à

et macron dit : l’Etat c’est moi, jzmmm ?
(une histoire de graf jaune)

rose dit: à

JJJ
aviez écrit le terme aura : c pour les saddhus. Merci qd même.
Les anglais
admire la force de travail de May. Pas forcément ses choix politiques. Et puis lorsqu’ elle a été élue, je vous rappele que personne ne voulait prendre la place.
J’ m leur humour, très spécifique.
Je les résume en îliens, marins ce qui est lié.
Mon voisin vit depuis 40 ans hors de chez lui.
Bêtement- quelle tarte je fais, lui ai demandé si maintenant il avait passé plus de temps dehors que dedans l’ Angleterre. Cela l’a drôlement intéressé.

On pourrait inviter Claro sur le sujet ?
Bonne journée

rose dit: à

Ouvert une lettre d’une de mes voisines qui pense à moi pour me léguer ses terrains, sa propriété, sa fortune. L’ai trouvée hier au soir, pas eu le courage de la lire. Écrite le 7 avril.
Je vais refuser : vous en avez la primeur.
(J’ai déjà refusé de mon ami poète qu’il me lègue sa maison.).
Hier, les désirs populaires la concernant m’ont effrayée : terrible de diriger sur soi la vindicte du quartier entier. Et puis la coucher dans la tranchée en coulant du béton par-dessus, ce sont des méthodes mafieuses dignes des docks marseillais, valables/usitées durant les années 30. Il a fallu 90 ans pour s’en remettre et ce quartier a coulé.
Nous sommes mercredi. Half week.

renato dit: à

« … je vous rappele que personne ne voulait prendre la place. »

Non, elles étaient 2 dans la course. Elle a gagné car déjà ministre de l’intérieur, donnait l’illusion de plus de compétences.

Mais, erreur originelle, elle a déclenché la sortie (art. 50) avant d’avoir un projet.

En tous cas, une personne douée d’un minimum de bon sens, de dignité et de culture politique aurait déjà dimissionné et laissé la charge de la solution du problème aux escrocs qui ont gagné ce référendum. Incidemment, rappelons-nous que ce référendum n’était que consultatif, voyez la différence entre les divers référendum via votre moteur de recherche.

Pour ce qui est des qualités morales de Madame TM, on ne peut pas être amie de Aung San Suu Kyi — son inertie lors des violences contre la minorité Rohingya —si l’on n’est pas quelque part un brin pourri.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…nos écritures  » calibrées « ; aux pochoirs préparées, presque du Braque ou du Matisse, nos textes modernes,…etc

…ou autres artistes copier aux pochoirs ‘ littéraires ‘, sur normes,!…
…réflexions faîtes,!…comme

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des commentaires, comme des  » écrits « , dans les pochoirs, imitant, ceci ou cela,!…

et alii dit: à

Le New York Times vient de livrer une enquête inquiétante sur une mystérieuse infection causée par un champignon, le Candida auris. Elle se développe dans le monde entier et tue la moitié des personnes qui la contractent en 90 jours. Mais, personne ne parle et les hôpitaux préfèrent garder ces violentes épidémies et ce problème de santé publique secret.

et alii dit: à

un beau lapsus
un cas a fortement marqué les esprits. Dans un hôpital de Brooklyn, un passion a été admis en mai 2018, puis est décédé 3 mois plus tard.

et alii dit: à

Simone De Beauvoir’s belief that “existence precedes essence” is briefly dealt with as an explainer of cartoons of a bunch of attractive female construction workers catcalling a male white-collar worker. All it made me think of was the shouts-and-murmurs-style story Hillary Clinton’s Locker-Room Talk.
An Attempt to Translate Philosophy into Comics Fails Miserably
https://hyperallergic.com/491734/an-attempt-to-translate-philosophy-into-comics-fails-miserably/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20041019%20-%20A%20New&utm_content=Daily%20041019%20-%20A%20New+CID_56d803591fbcd53b2bacf11478bdbfbb&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=An%20Attempt%20to%20Translate%20Philosophy%20into%20Comics%20Fails%20Miserably

D. dit: à

et alii dit: 10 avril 2019 à 8 h 57 min

un beau lapsus
un cas a fortement marqué les esprits. Dans un hôpital de Brooklyn, un passion a été admis en mai 2018, puis est décédé 3 mois plus tard.

Vous vouliez dire un patient, sans doute, et alii ?
Merci de vous relire avant de valider des inepties.

Ed dit: à

« Voulez-vous me déguster en douceur ! »

À la banane, avec ton nom, comme par hasard !

Clopine dit: à

Je ne sais pas pourquoi exactement (mais je vais trouver !) l’évocation de la « vie magnifique » de Goliarda Sapienza » me met mal à l’aise.

Certes, l’histoire a tant occulté les femmes que toute célébration de telle ou telle est salutaire. Et encore : le vide en la matière est si abyssale qu’il s’agit presque de jeter un petit caillou dans un puits. Avant que les pierres n’effleurent la margelle, il y a du reste…

Mais cependant. Ce qui me chiffonne là-dedans, je crois (faudra que je réfléchisse), c’est le côté « héroïque » de la chose.

Or le féminisme, à mon sens, n’a rien d' »héroïque », dans notre civilisation occidentale.

Ailleurs, dans d’autres parties du globe où dire « non » est interdit aux femmes, où elles y risquent leurs vies, certes, l’héroïsme peut être évoqué…

Et puis le féminisme, ce n’est pas une collection d’héroïnes, comme, dans le temps, on épinglait des papillons tous plus beaux les uns que les autres au fond d’une boîte.

C’est à mon sens une émanation d’aspirations collectives, par le plus grand nombre et pour le plus grand nombre…

Mais bon. Je ne renie pas l’exemplarité et la légitime fierté de telles célébrations… Mais le bémol réside dans ce « féminisme » qui semble singulariser celles qui y adhèrent, alors qu’il s’agit d’un statut social, collectif, quotidien et -in fine- qui n’a pas besoin d’éclat.

Peut-être me trompé-je, notez bien. M’enfin… On va dire que c’est une question posée…

renato dit: à

Voyons dédé ! et alii parle de lapsus, jusrement, et en effet dans WIKISTRIKE (Rien ni personne n’est supérieur à la vérité) :

http://www.wikistrike.com/2019/04/debut-d-epidemie-mondiale-ce-champignon-extremement-mortel-et-ultra-resistant-se-propage-partout.html

à un moment on lis : « A New York justement, un cas a fortement marqué les esprits. Dans un hôpital de Brooklyn, un passion a été admis en mai 2018, puis est décédé 3 mois plus tard. »

Dans le contexte :
« Le champignon mortel ne semble pas venir d’un endroit en particulier, il s’est développé dans plusieurs pays en même temps. Des cas ont été recensés au Pakistan, en Inde, au Japon, en Afrique du Sud, en Colombie, au Royaume-Uni, au Canada, aux Etats-Unis et dans encore de nombreuses nations.

A New York justement, un cas a fortement marqué les esprits. Dans un hôpital de Brooklyn, un passion a été admis en mai 2018, puis est décédé 3 mois plus tard. Sa chambre était entièrement contaminée et a nécessité un nettoyage d’une immense ampleur. “Tout était positif : les murs, le lit, les portes, les rideaux, les téléphones, l’évier, le tableau blanc, les poteaux, la pompe”, a déclaré le Dr Scott Lorin, président de l’hôpital Mount Sinai. Le plafond a même dû être arraché et démantelé pour éliminer le Candida auris. »

et alii dit: à

Or le féminisme, à mon sens, n’a rien d’ »héroïque », dans notre civilisation occidentale.
pas de votre avis clopine, vous ne voyez que le temps t et dans un « milieu » social » :je crois au contraire qu’il a fallu à beaucoup de jeunes femmes du courage pour s’émanciper des projections de leur famille,et de ceux qu’elles rencontraient dans leur aventure de « libération » ;j’a i lu Goliarda quand son livre est sorti:partie pôur m’aider à me comprendre

et alii dit: à

dit: 10 avril 2019 à 12 h 03 min
renato a res bien compris que je soulignais un lapsus et ne le faisais pas en vous le laissant apprécier;lisez déjà de qui est écrit D.

Bérénice dit: à

Chaloux, j’ai découvert en avançant péniblement dans ce bouquin que marcheur, marcheuse,jadis, signifiait proxenete. Mr Macron ne pouvait pas l’ignorer bien que ce sens soit perdu.
Ps: je pensais que toutes vos attaques contre JJJ étaient de l’ordre de la plaisanterie. Je ne réussis toujours pas en dehors de votre sadisme assez connu à comprendre ce besoin de piétiner autrui. Le dialogue n’est donc à vos yeux jamais utile, vous ne le recherchez pas, tout ce qui vous intéresse consiste à balancer vos seaux d’ordures .

et alii dit: à

Après l’occupation de la Tchécoslovaquie par l’armée nazie, Milena Jesenská entra dans une organisation de résistance militaire secrète. La Gestapo l’arrêta en novembre 19392. L’année suivante, elle fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück, où elle travailla comme infirmière et apporta un soutien psychologique et moral aux autres prisonniers. C’est là qu’elle rencontra Margarete Buber-Neumann qui devint son amie. Elle mourut à Ravensbrück en 1944.

et alii dit: à

toujours milena
Entre 1920 et 1923, Milena Jesenská devint journaliste. À Vienne, elle collabora au journal pragois Tribuna. Entre 1923 et 1926, elle écrivit pour Národní Listy à Prague, puis pour deux magazines : Pestrý týden et Lidové noviny. Entre 1938 et 1939 elle dirigea le magazine politique et culturel Přítomnost, publié par Ferdinand Peroutka.

Jesenská divorça de Pollak et revint à Prague, où elle épousa l’architecte Jaromír Krejcar. Dans les années 1930, elle tomba sous la dépendance de la morphine.
lire M.Buber

Jazzi dit: à

A la demande de ce gros cochon de Delaporte, amateur de « Curiosa » (objet ou oeuvre à caractère érotique à destination de vieux bourgeois libidineux), je suis allé voir le film éponyme de Lou Jeunet.
Un biopic sur les années stupres à la Belle Epoque parisienne, réalisé autour de la délicate et sensuelle figure de Marie de Heredia, alias Gérard d’Houville, incarnée par Noémie Merlant.
Fille aînée de José-Maria de Heredia, ses parents la forcèrent à épouser Henri de Régnier alors qu’elle lui préférait Pierre Louÿs (interprété par le craquant Niels Schneider).
Le premier était nettement plus riche et influent (il obtiendra la nomination de son beau-père au poste de conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal) et le second plus volage.
Peut importe, l’un sera son mari et l’autre son amant de coeur et de corps.
Entourée d’un essaim d’ex-jeune filles en fleurs, devant et derrière la caméra, Lou Jeunet nous offre un film des plus sensuels et des plus littéraires, que l’on recommande tout particulièrement à M. Court.
Poète et amant, l’auteur des Chansons de Bilitis savait joindre la pratique à la théorie…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582369&cfilm=260368.html

Ed dit: à

Le féminisme n’a rien d’héroique dans nos civilisations occidentales. Il n’empêche qu’il demande un certain courage, celui de paraître ch.iante, d’affronter la haine ou la moquerie des misogynes à chaque prise de position, et tout simplement celui de voir les choses en face. Ce n’est pas donné à tout le monde.

renato dit: à

Goliarda Sapienza partait avec un avantage : bons parents. Vois sa page Wiki fr —assez bien faite.

Et ça pour les italophones :

https://youtu.be/ojXxjHr6MU0

Bérénice dit: à

Renato, l’article ne dit rien des atteintes occasionnées par le candida aurais, on sait juste qu’il est ultra resistant, coriace, extrêmement contagieux et entraine la mort bien qu’un bémol soit apporté , les terrains debilites comme d’habitude soint les plus exposés et qu’on ne puisse , d’après l’article, bien démêler dans ces conditions ce qui lui appartient en matière de consequences sur la santé des patients. Il faudrait chercher un complement d’info médicale. Après le sras, le candida auris qui peut être inaugure une longue série de resistances aux ATB. Cela compris, c’est un champignon et non un virus comme il est écrit dans ce compte rendu ce qui ne change rien à sa dangerosité.

renato dit: à

Bérénice, parler du champignon ce n’était pas mon but.

Bérénice dit: à

Jazzi, c’est incroyable, d’après tous ces films belle époque, l’adultère ou la double vie était dans ces milieux bourgeois mieux accepté qu’aujourd’hui. Ou bien, est ce que cette histoire reste singulière , une exception ? Que l’on visite la littérature ou le cinema, les individus paraissent toujours avoir eu l’esprit grand ouvert mais alors qu’est ce qui a bien pu corseter la bonne société où tout finalement devait resté caché pour éviter drames et scandales? L’église?

Bérénice dit: à

Renato, oui, vous c’était la coquille. Merci à et alii pour l’info.

Jazzi dit: à

Je recommande aussi « Curiosa » à renato, car on peut voir aussi le film comme une histoire de la photo d’art !

Jazzi dit: à

Ces femmes étaient aussi des féministes, Bérénice, qui ont ouvert la voie à l’amour libre. Et pour les années stupres, que Delaporte fait débuter dans les années 1970, comme d’habitude, il retarde de plusieurs wagons !

D. dit: à

Quelqu’un pourrait-il m’expliquer de façon concise et claire ce que renato veut dire à 13h 06?

renato dit: à

À propos de champignons, ce soir à 20:15 sur la télévision suisse romande (RTSun) : « Le retour des psychédéliques ».

[« Après des années de diabolisation, les psychédéliques font leur retour dans le champ de la médecine. Des chercheurs espèrent pouvoir utiliser LSD et champignons hallucinogènes pour soigner dépressions et autres troubles psychiatriques. »]

Bérénice dit: à

Jazzi, il est admis que 68 a plus été une révolution cul et culturelle qu’autre chose, on peut donc avec le mouvement hippie qui s’ajoute comme une vague en Europe nous arrivant des USA envisager toutes les positions du kamasutra en couple ou collectivement.

Paul Edel dit: à

Revenons bêtement aux problèmes de traduction posés par Assouline.
Aujourd’hui nous disposons en librairie de deux traductions en français la « Montagne magique » de Thomas Mann ( roman publié en Allemagne en 1924). La plus récente est proposée par Claire de Oliveira, aux éditions Fayard, en 2016, a reçu un bon accueil mérité. Cependant, on peut simplement signaler les différences entre les deux traductions françaises disponibles.
Si on compare la traduction (d’époque) de Maurice Betz, de 1931, on note que la version récente s’ingénie à rendre les dialogues plus familiers ,plus fluides , et surtout plus proches de notre façon de parler actuelle .. alors que, souvent, les tuberculeux de Mann, d’une classe sociale grande bourgeoisie cosmopolite européenne, parle l’allemand chacun d’une manière bien personnelle et originale. C’est habilement modifié chez Oliveira, légèrement arasé au profit de la clarté .. Le souci de Mann était que chaque malade, s’exprime « à sa façon », trahisse son origine sociale, et sa nationalité car certains ne parlent pas dans leur langue maternelle…. Des nuances se perdent légèrement.. Mais, avouons-le, chaque traduction a forcément un coefficient de déperdition.
Par ailleurs la nouvelle traductrice s’offre quelques libertés avec la ponctuation .Disons à sa décharge que cet allemand est difficile à manier, syntaxe compliquée, chez Thomas Mann , avec ses phrases à rallonges et à tourniquets explicatifs .Le souci légitime d’ Oliveira ,pour faciliter une lecture claire, une compréhension immédiate, un souci de fluidité en français d’aujourd’hui , l’oblige à un traitement discret de « nappage » ou élagage français.
Elle gagne ainsi en netteté de compréhension, nous ramène vers un français proche de nous ,bref une familiarité plus évidente … Souvent ça ne change pas le sens, mais il me semble qu’on perd le rapport si délicat, la «couleur » d’époque, son sépia , la chaleur complexe de ce meuble linguistique des années 20…. J’aime bien chez Betz le côté « sous-verre d’époque »..La version de 1931 de Betz est davantage immergée dans la sensibilité de l’époque avec une élégance sophistiquée assez mannienne.
Chez Betz , quand on fait sa valise, les pensionnaires mettent des cols amidonnés et des bottines.. et dans la valise Oliveira, la traductrice, sans complétement moderniser les vêtements et accessoires, gomme un peu les modes vestimentaires anciennes ..
enfin, petit reproche pour Oliveira : au lieu d’écrire en entier les noms des personnages, (surtout dans les dialogues) là où Mann précise bien Hans Castorp, la traductrice raccourcit en Hans ,par souci, je suppose, de fluidité…il y a ainsi des petites secousses, infimes, qui font légèrement dévier la trajectoire originale de la prose.
Donc, d’un côté, une vision d’époque cohérente (Betz) , bien cadrée, sans dérive, avec un souci de rythme pas trop loin du « germanique »et en même temps souci de garder une élégance dans les descriptions(voir le célèbre chapitre de » la tempête de neige ») ; et de l’autre, une clarté et quelque fois, dans les dialogues, une plus grande « lisibilité »,un élan, un « naturel » .Répétons-le :les deux traductions ont beaucoup de rigueur et de fidélité l‘esprit mannien . A un lecteur non- germanisant, je conseillerai la nouvelle traduction, agréable et accessible, même et surtout dans les longues discussions idéologiques entre l’humaniste Lodovico Settembrini et Leo Naphta le jésuitique et ses pulsions révolutionnaires destructrices, souvent proches du fanatisme.

Jazzi dit: à

« là où Mann précise bien Hans Castorp, la traductrice raccourcit en Hans »

Là c’est un peu gênant, Paul. Comme si la traductrice remontait les manches et déboutonnait le col de l’empesé Thomas Mann, qui ne nous a pas habitué à tant de familiarité !

Delaporte dit: à

Le film Curiosa m’a quant à moi un peu déçu. Le matériau littéraire de l’histoire est un peu égaré, la prospection artistique (notamment autour de la photographie ou des romans de Pierre Louÿs) est négligée. On aboutit à une gentille réalisation, un peu trop télévisuelle, qui manque d’ampleur, même si l’ambiance est passablement restituée (les décors et les costumes sont soignés) – hélas, pas avec la musique, électronique, moderne, qui est un contresens : j’attendais plutôt une musique proustienne, du Fauré, du Franck. Bref, avec des éléments très riches, que la réalisatrice gâche un peu et même beaucoup, on aboutit à un film trop politiquement correcte, trop gentillet. C’est le genre d’exercice qui en effet aurait ravi le public lors des années stupre ; mais que reste-t-il aujourd’hui de cette luxure ? Un souvenir envolé.

Bérénice dit: à

Que reste t il de cette luxure ? Une vulgarisation pornographique à portée d’individu , en pratique et consommation habituelles. Cela ne donne plus d’oeuvres, c’est intégré.

Delaporte dit: à

PaulEdel, il reste que souvent une première traduction, contemporaine de l’oeuvre originale, lui est plus fidèle qu’une énième traduction des années plus tard, imbibée du langage de l’époque, et qui la trahit davantage. Mais ce n’est pas toujours le cas. Donc c’est difficile de juger. Par exemple, pour Gatsby, la meilleure traduction reste la première. Mais pas pour les romans de Mishima, auxquels Gallimard s’intéresse de nouveau.

Bérénice dit: à

Je m’offrirais bien de lire la nouvelle traduction de confession d’un masque. Comme j’ai oublié tout du contenu . Almodovar s’est servi d’une des couvertures de ce livre dans la mauvaise education et moi meme j’eus une vision du meme type un jour que je partageais en vis à vis un repas . J’hallucinais sans que rien n’ait vraiment provoqué cette vision. Étrange.

Bérénice dit: à

Je partageai, désolée.

Bérénice dit: à

Jazzi, c’est une belle jeune femme mais j’ai un faible pour celle encore proche qu’elle a été (dans l’intro, on dirait que le guitariste a raté ses cordes?)

https://youtu.be/qiNPFzf75AA

D. dit: à

Paul Edel à raison à 100 %.
J’apporte entière caution à ses conseils.

Jazzi dit: à

Dans le film, Bérénice, plus pulpeuse que jamais, elle incarne le rôle d’une jeune muse-prostituée, que Pierre Louÿs a ramené d’Alger, et qui n’a pas son pareil pour faire des fellations aux autres artistes de l’entourage de son mentor ! Elle complètera aussi l’éducation sexuelle de Marie de Heredia de Régnier…

Delaporte dit: à

Avec de grands auteurs comme Thomas Mann, Nabokov ou Scott Fitzerald, la traduction fait perdre beaucoup à l’oeuvre originale. D’où l’intérêt d’une lecture bilingue, pour ne rien perdre ce nectar littéraire.

Delaporte dit: à

Dans Curiosa, il y a un acteur qui joue Debussy (j’ai noté cela dans le générique final), et qui donc doit avoir une scène, du moins passer devant l’écran en articulant deux ou trois paroles. Or, je n’ai pas vu cette scène, et pourtant j’étais attentif aux personnages. Cela veut dire que c’est raté. C’est un film qui n’est pas raté complètement, mais raté à 75 %.

Delaporte dit: à

Jacuzzi, avez-vous réussi à percevoir Debussy ?…

Jazzi dit: à

La scène à l’Opéra, Delaporte…

Bérénice dit: à

Jazzi, je suppose que ce n’est pas un film porno néanmoins rares sont les films qui se passent de ce genre d’évocation, il faut bien retenir le public et cette recette fait recette.

Delaporte dit: à

« La scène à l’Opéra, Delaporte… »

Et on jouait quel opéra, Jacuzzi ? Cela va peut-être me revenir.

Jazzi dit: à

Aucune crainte, Bérénice, c’est de l’érotisme de bon aloi, typique du genre curiosa…
Le plus drôle, c’est que je suis allé le voir dans une salle face à la gare Saint-Lazare, que j’ai connu du temps où c’était un cinéma porno. Hier, il n’y avait que des vieux, et plus de femmes que d’hommes !

Delaporte dit: à

Une critique assez juste, mais qui boude son plaisir :

________________________________

« La belle et vive et brune Marie de Heredia (Noémie Merlant parfaite nue et longiligne mais qui ne peut sauver ses lignes de texte) est courtisée par deux amis : le sérieux Henri de Regnier (Benjamin Lavernhe) et Pierre Louys (Niels Schneider, même beau et nu, il n’est pas crédible). Son cœur est tout acquis au dernier si bien que lorsque ses parents bourgeois et évident la « vendent » à Regnier (tristesse de voir Amira Casar engoncée dans ses costumes et son rôle monocorde) elle prend pour amant Pierre. Sauf que ce dernier collectionne les femmes, les photographies nues et les classe dans un livre comme des herbes.

Qui plus est, il est revenu d’Algérie avec une belle orientale (Camélia Jordana qu’on injurie d’orientalisme en plus de la ridiculiser) qu’il produit, photographie et offre à ses amis. Par amour pour Pierre (et peut être aussi un peu par goût du plaisir) Marie se laisse photographier, aller aux tentations, aux risques pour sa réputation et frise même (par delà la pneumonie qui la menace à passer ses après midis nue) le chagrin d’amour …

Mélo amoureux sous couvert de liaison érotique qui mettrait en valeur une femme libre, ce Curiosa vraiment pénible a voir est aussi une série de clichés machistes sur la femme éprise et qui s’adonne au stupre pour plaire à son amoureux.

On sait que la catastrophe est prononcée dès la première scène de séduction dans un couloir, stroboscopée comme dans un clip des années 2000 sur fond de musique electro. Et l’on finit de blêmir quand on voit arriver Camélia Jordana en maîtresse exotique, seins nus, et corps offert, faisant cliquer ses breloques et suçant le meilleur ami de son écrivain d’amant.

Bref, sous couvert de film en costumes (qui sont reconnaissons-le parfaits !), Curiosa est un scandale esthétique et politique. Et surtout, avec sa musique omniprésente, ses images faussement capiteuses et ses plans attendus, le film est vraiment douloureux à suivre. »

Jazzi dit: à

On en sait rien, Delaporte, Tout se passe dans les couloirs et les escaliers. Debussy dit à Marie de Heredia qu’elle est ravissante, puis celle-ci, au bras de son mari, aperçoit Pierre Louÿs avec sa maitresse et demande à Henri de Régnier de la ramener chez elle…

Bérénice dit: à

Jazzi, 2017, savez vous si elle figurera aux marches du palais cette année ? Elle a fait son entrée dans le monde. Un talent assurément.

Delaporte dit: à

Ja[cu]zzi dit: 10 avril 2019 à 15 h 54 min

Merci, Jacuzzi. Je m’en souviens vaguement. Une scène d’opéra vraiment faite à l’économie. Ce film, à part les costumes et les décors, n’a pas dû coûter très cher à fabriquer. C’est vraiment un film de radins. Debussy méritait mieux, voilà mon avis.

Jazzi dit: à

Disons, Delaporte, que dans la production actuelle, ce Curiosa est une jolie curiosité…

Delaporte dit: à

Si Curiosa avait été tourné par un homme, toutes les ligues féministes auraient crié au scandale.

Bérénice dit: à

Jazzi, je l’ai écoutée, jolie voix. Le repertoire me plait moins que la voix. Qu’est ce qui motive cet empressement autour de Camelia Jordana ? Une étoile montante dont je connaissais la voix et que je vois comme vous , jeune pulpeuse et jolie.

Delaporte dit: à

Il y a même une critique plus ou moins positive dans le journal La Croix, due à la critique Cécile Guilbert. C’est assez marrant pour être noté, je trouve.

Ed dit: à

« C’est surtout une très belle voix, Bérénice. Ici, son site personnel… »

J’ai l’impression d’entendre une chèvre. Depuis la Nouvelle Star, je ne lui ai toujours pas trouvé de talent.

Paul Edel dit: à

Traductions de « La montagne magique », en français (suite).
J’aime beaucoup quand les deux traductions divergent . Un des personnages est « gras comme une marmotte » dans la version Betz et « gras comme un porc » dans la version Oliveira, alors que Mann désigne clairement –avec sans doute une nuance ironique- un blaireau sur ce personnage qu’il déteste…
Une « demoiselle transylvanienne » « bombe sa poitrine de limande » pendant ses exercices de gymnastique chez Oliveira, alors qu’elle « bombe sa poitrine plate » chez Betz. Mann précise, lui, « sa poitrine plate comme une assiette ». Le plus étonnant c’est que les deux traducteurs se retrouvent dans le fait qu’ils atténuent ou affaiblissent des expressions de Mann(surtout dans le domaine physiologique) brutales et bien concrètes. Quand un commerçant de Mannheim, » aux dents gâtées » « reluque »( c’est le bon verbe et c’est dans Oliveira) sans cesse la belle Madame Chauchat, avec, selon les termes de Mann une « concupiscence appuyée » ou « insistante », Betz traduit par le bien plat « désir trouble » et Oliveira choisit une « lubricité morose » (tiens, pourquoi « morose » ? ) etc. etc.

Delaporte dit: à

Il y a même une critique plus ou moins positive dans le journal La Croix, due à la critique Cécile Guilbert. C’est assez marrant pour être noté, je trouve. [Non, ce n’est pas un doublon, ordinateur !]

Bérénice dit: à

Delaporte, c’est un film érotique comme le titre l’indique et non un film sur Debussy. La scene de fellation est elle sans artifices cinématographiques? Si oui , on se jouerait des definitions.

Delaporte dit: à

[Non, ce n’est pas un doublon, ordinateur !]

Et si. Oups !

Bérénice dit: à

Amy est morte tres jeune, quand je j’écoutais juste après sa mort un CD j’entendais l’enfant, pas étonnant elle n’avait que 16 ou 17 ans lors des enregistrements alors que je la croyais un peu plus âgée.

Ed dit: à

Aucun risque jazzi.

Une cagole qui bêle d’une côté,

une écorchée vive, auteur-compositrice-interprète à la voix immense de l’autre.

Merci de ne pas comparer ce genre de gamine à Amy, c’est choquant !

Phil dit: à

Belle contribution, Pauledel, sur les traductions thomasmanniennes. mais quel intérêt a cette traduction inquiétante qui vampirise le texte d’origine ? nos amis tabletteux regardent des films, rares sont les occasions de croiser un voyageur avec un vrai livre à la main (vrai livre, sans images, à moins qu’il s’agisse de « Bruges la Morte ». A ce propos, une édition d’origine était exposée au Petit Palais, exposition Khnopff, avec un cartel fautif où l’on lisait « Viarne » pour le nom du personnage principal) des mois d’exposition et pas une buse pour corriger cette faute d’inculte).
Dans le Journal de Mann, on trouve une entrée vers l’année 43 où l’écrivain rend compte d’une visite d’un ami de Klaus. après l’avoir écouté, il consigne : « recht blöd ». « bien idiot » conviendrait, mais aujourd’hui sans nuance « complétement con » sera compris.

et alii dit: à

Jacques Mailhos, spécialiste de la retraduction, récompensé par le prestigieux prix Edouard Cointreau pour son travail sur Désert solitaire, d’Edward Abbey. « Traducteur, c’est comme psychanalyste ou prostituée, n’importe qui peut se lancer, pas besoin de diplôme, explique-t-il. Alors, on trouve de tout. Personnellement, je ne regarde jamais les traductions de mes prédécesseurs avant de me lancer, pour ne pas être influencé. Il faut faire très attention aussi à ne pas se laisser contaminer par l’air du temps. Je ne vais pas mettre des « ta mère ! » ou « ta race ! » dans un polar américain des années 1950. »
https://www.lexpress.fr/culture/le-traducteur-sonne-toujours-deux-fois_2033535.html

Petit Rappel dit: à

« L’Histoire a tellement oublié les Femmes. »
(Air et chanteuse connue)
Clotilde, Aliénor, Catherine de Médicis, Anne d’Autriche, Jeanne d’Arc pour les Femmes d’état, Christine de Pisan, Pernette du Guillet, la Pucelle de Gournay, Mesdames de Rambouillet, de La Fayette, de Sévigné, etc,pour les femmes de lettres, et j’en oublie, sont priées de se rendre à Beaubec pour témoigner de leur existence chez une féministe délirante. Elles seront peut-être mal accueillies comme traitres à la cause et au parti. il est recommandé de se munir d’un gilet jaune,c’est, comme il est dit dans Peau D’Ane, la « couleur du temps! »

Petit Rappel dit: à

Delaporte qui rend grace à Dieu, c’est Caliban qui se prend pour Shakespeare!

Ed dit: à

« rares sont les occasions de croiser un voyageur avec un vrai livre à la main »

Entre 1/4 et 1/3 des voyageurs de mon wagon de métro le matin.

« echt blöd » (et non pas « recht) veut bien dire « complètement con ».

et alii dit: à

primo levi « pour les italiens » explique
Et Primo Levi, rationnel et matérialiste, de nier la primauté du signifiant. Signifiant qu’il tue dans sa traduction :

J’ai essayé de ne pas faire peser sur le lecteur la densité syntaxique de l’allemand. L’allemand est coutumier d’une complexité syntaxique qui n’est pas familière au lecteur italien. Dans sa traduction du Procès [traduction publiée par Adelphi en 1973] Giorgio Zampa l’a respectée, toujours. Moi, pas toujours. Face à certaines duretés, certaines aspérités, j’ai pris ma lime, j’ai fragmenté quelques périodes. Je n’ai eu aucune hésitation tant que je conservais le sens. Kafka ne recule pas devant les répétitions ; en dix lignes, il répète trois ou quatre fois le même substantif. J’ai essayé d’éviter cela, parce que, d’après les conventions de l’italien, cela ne se fait pas. Il est possible que cela soit délibéré de la part de l’auteur, que, même en italien, la répétition soit chargée de produire tel ou tel effet. Mais j’ai eu pitié du lecteur italien, j’ai essayé de lui livrer quelque chose qui n’ait pas un goût de traduction trop prononcé.

Primo Levi affirme donc se désintéresser du signifiant, mais vouloir respecter le sens. Ainsi, tout en déclarant son autonomie, en tant que traducteur de l’allemand vers l’italien, et tout en insistant sur les différences entre les deux langues, l’identité linguistique du lecteur (pour lequel il a “ eu pitié ”) devient le prétexte pour modifier les caractéristiques qui font le style du texte (et non pas seulement par sa langue), ces mêmes caractéristiques qui font la force et l’originalité de Kafka.

Cependant, conscient du fait que cette démarche est quelque peu abusive, Primo Levi affirme avoir dû “ se bagarrer avec lui-même ” pour ne pas affirmer son style sur celui de Kafka, insistant, une fois de plus, sur les différences qui le distinguent de l’auteur du Procès :

j’ai vraiment dû me bagarrer avec moi-même, face à la conscience philologique de devoir respecter Kafka et mes réflexes personnels, mes habitudes personnelles d’écrivain, ce qui s’appelle le style, un style aujourd’hui bien enraciné en moi. Ce style d’ailleurs, ne m’est guère connu, il est plus connu de mes lecteurs que de moi-même, comme un portrait de soi vu de profil.

Ici, l’auteur italien tient à expliciter ce qui le distingue de Kafka en tant qu’autre, en insistant sur ceux qui sont “ mes réflexes personnels, mes habitudes personnelles d’écrivain, ce qui s’appelle le style, un style aujourd’hui bien enraciné en moi. ” Un style autre, différent.

Primo Levi, qui (d)écrit la lutte pour la vie, tout en recollant les morceaux de son identité, ne peut que prendre les distances par rapport à l’écrivain de Prague qui, en revanche, “ tue la vie, chante l’absence de la nostalgie de la vie et de l’amour ”.

Non sans modestie, Primo Levi veut une fois de plus se démarquer de son homologue praguois en soulignant “ l’abyssale différence ” qui séparent leurs destins et leurs approches de la vie:
http://www.item.ens.fr/articles-en-ligne/la-traduction-du-proces-de-kafka-par-primo-levi-un-conflit-e/

Delaporte dit: à

« Delaporte qui rend grace à Dieu, c’est Caliban qui se prend pour Shakespeare! »

Caliban, comme Quasimodo, n’auraient-ils pas le droit de rendre grâce à Dieu, c’est-à-dire à leurs créateurs ? Bien sûr que si ! Dieu est miséricorde, sauf pour Petit Rappel, qui est un Caliban des tranchées. Sous l’enflure perce déjà l’enflé !

Bérénice dit: à

Petit rappel, un peu hâtive mais convenez tout de même que tous les domaines sont majoritairement couverts de noms d’hommes illustres jusqu’aux cuisines qu’ils empruntent pour devenir des Chefs. Peu d’elles, proportionnellement.

Phil dit: à

« echt blöd » (et non pas « recht) veut bien dire « complètement con ».

non Ed, Blöd se traduit simplement par « idiot ».

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