Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre
Au fond, mieux que par un critique, un universitaire, un correcteur, un éditeur, un libraire et même mieux que par son auteur, un livre n’est jamais aussi bien désarmé que par son traducteur. Lui seul peut lui faire rendre les armes au sens propre, le défaire de tout ce qui le protège. Tout auteur dont l’œuvre a été transportée dans une autre langue peut en témoigner : en l’interrogeant sur ou tel point obscur, son traducteur a mis le doigt là sur une incohérence, ici sur un oubli, plus loin sur une contradiction, ailleurs encore sur des fautes, des lacunes qui avaient échappé à tous. Sans la ramener, il est l’implacable inspecteur des travaux finis, et même publiés, agissant non en correcteur mais en relecteur pointilleux. C’est aussi pour cela qu’il faut lire les traducteurs non seulement dans leurs traductions mais dans leurs paratextes. Plusieurs parutions nous y engagent ces jours-ci.
Ecrivain et éditeur, Frédéric Boyer poursuit une singulière aventure dans ce domaine en ce qu’il semble se situer en marge de la communauté des traducteurs, ceux dont c’est l’unique métier, ou le principal. Il avait déjà donné un aperçu de son goût de l’écart en 2001 en se faisant le maître d’œuvre d’une nouvelle traduction de la Bible confiée à des exégètes et des écrivains. Puis il a poursuivi en solitaire en donnant des versions très personnelles de classiques, les Sonnets et la Tragédie du roi Richard II de Shakespeare, et des Confessions de saint Augustin rebaptisé au passage Les Aveux et du Kamasûtra. Cette fois, il s’attaque aux Géorgiques de Virgile qu’il intitule Le Souci de la terre (250 pages, 21 euros, Gallimard – à feuilleter ici)
Divisé en quatre parties, ce long poème didactique composé entre 37 et 30 av. J.-C. est long de quelques 2000 vers. Ce livre « étrange », qui est aussi un livre sur la guerre, reflète le monde en crise dans lequel il a été conçu. Mais si le pari est osé, c’est d’abord que l’œuvre est beaucoup moins attrayante que L’Eneide. Le plus souvent, ceux qui eurent à plancher dessus dans leurs jeunes années en ont conservé un souvenir assez ennuyeux ; il est vrai qu’il est plus difficile de séduire sans la dimension épique du style noble, ou mythologique du style moyen. Là, c’est surtout le Livre II sur les arbres et les forêts qui retient par ses résonances avec nos préoccupations ; ce qui explique les libertés que Frédéric Boyer avec le titre canonique des Géorgiques ; il est vrai que Le Souci de la terre résonne comme le titre d’un essai de René Dumont ou d’André Gorz. Après tout, l’idée des travaux de la terre est toute entière contenue dans georgicon. La remarque de Ludwig Wittgenstein citée en épigraphe éclaire mieux que tout commentaire et tout discours le projet du (re)traducteur :
« Mon idée n’est pas de rafraîchir un ancien style. Il ne s’agit pas de prendre d’anciennes formes et de les ordonner selon les exigences du goût nouveau. Ce dont il s’agit en réalité, c’est de parler, peut-être inconsciemment, la langue ancienne, mais de la parler de telle manière qu’elle appartienne au nouveau monde, sans pour autant appartenir nécessairement au goût de celui-ci »
Ceci posé, Frédéric Boyer s’autorise dès l’entame de sa préface un bref moment d’egohistoire, et c’est bienvenu. Quelques phrases pour dire qu’il a traduit comme on fait son deuil, entre-deux-morts, celle de sa compagne Anne Dufourmantelle et celle de son éditeur et ami Paul Otchakovsky-Laurens. Une manière pudique et nécessaire de rappeler implicitement qu’un traducteur est aussi un auteur, qu’il écrit dans un état d’esprit et un environnement mental particuliers. Conscient que le deuil défait les rythmes quotidiens, il lui a fallu chercher néanmoins un autre rythme dans la langue moderne, qui puisse faire écho à la scansion latine de l’hexamètre dactylique. Le premier traducteur français de cette œuvre en 1519 avait opté pour les décasyllabes ; ses successeurs en firent autant jusqu’à ce qu’en 1769 l’abbé Delille leur préfère les alexandrins rimés ; d’autres ensuite oseront les vers ou la prose.
« Notre ambition, plus modeste, plus intime, a été de composer un poème contemporain, interprétant librement le rythme du vers latin, suivant autant que possible l’ordre des mots de la phrase latine. Et faisant apparaître un poème nouveau »
Tout en conservant la dramaturgie du poème de Virgile, Frédéric Boyer a donc choisi la forme des versets libres aux rythmes divers, en n’oubliant jamais que le poète lisait lui-même ses œuvres publiquement et qu’il avait imaginé les Géorgiques au repos, dans la campagne de Naples, en rêvant et contemplant. C’est aussi cela qu’il s’est fixé pour tâche de rendre en français., cet état-là alors que tout semble s’y déployer dans le royaume des morts. Sous sa plume, le fameux final où le poète dit qu’il aura écrit ces vers dans un retraite sans gloire, ignobilis oti devient un « désoeuvrement sans éclat ».
Il y aussi quelque chose d’un « nouveau livre » lorsqu’on lit à nouveau Confessions d’un masque (仮面の告白 Kamen no Kokuhaku, 234 pages, 20 euros, Gallimard), la fameuse autobiographie intime de Yukio Mishima, son propre « gouffre de la sexualité », mais cette fois dans la nouvelle traduction du japonais de Dominique Palmé. Et c’est aussi pour une question de rythme, le nerf de cette guerre des mots. La traductrice a voulu y rendre la voix authentique du jeune écrivain enfin débarrassée du parasitage de la double traduction (la première fois en 1972, Renée Villoteau était partie de la version anglaise, pratique qui n’est pas si rare, hélas…). Après avoir déjà fait l’expérience de rendre en français La Musique (2000) du même auteur, elle a donc travaillé à partir de l’édition originale japonaise de 1949 afin de restituer sa ponctuation (notamment des tirets longs de plus d’un cadratin et des six points de suspension enchainés) car c’est aussi là que se déchiffre le rythme particulier de Confession d’un masque. Et effectivement, ce n’est plus tout à fait le même livre… D’ailleurs, sur le large bandeau ceinturant le roman, l’éditeur a mentionné en surimpression par-dessus son portrait « nouvelle traduction ».
C’est devenu un argument promotionnel et ça se conçoit tant des classiques ont souffert de longues années durant de traductions, disons, datées, fautives, inappropriées (Le Guépard, La Montagne Magique…). En l’espèce, réviser ce n’est pas seulement réparer : traduire à nouveau signifie traduire à nouveaux frais. Certains (re)traducteurs préfèrent même ignorer la version antérieure pour conserver une certaine fraîcheur au premier regard. Ceux-là n’hésitent pas à bombarder l’auteur de questions, à supposer qu’ils soient toujours de ce monde. Dans L’Atelier du roman (Conversacion en Princeton con Rubén Gallo, traduit de l’espagnol par Albert Bensoussan et Daniel Lefort, 296 pages, 21 euros, Arcades/Gallimard), Mario Vargas Llosa est revenu en détail et en profondeur en 2015 sur son travail d’écriture. Une poignée de pages y sont consacrées aux théories de la traduction. C’est bien le moins pour un auteur dont l’œuvre nobélisée a été de longue date éditée dans de nombreux pays. Celui-ci est du genre à entretenir une correspondance suivie avec ses traducteurs dès lors qu’ils le poussent à s’expliquer et à préciser. Exemple : l’usage du mot cholo dans Conversation à La Catedral (1969). Pour l’édition du livre en anglais, le traducteur Gregory Rabassa ne cacha pas ses difficultés à le rendre autrement qu’en employant… deux mots, selon le contexte : soit half-breed qui a une connotation raciale, soit peasant où elle est plutôt sociale ; et si il veut mettre le paquet et faire fort, il n’en fait qu’un : peasant half-breed et inversement !
Or l’auteur récuse peasant au motif que tout dépend de la personne qui use de cholo dont le sens originel est « métis ». Dans la bouche d’une mère ou d’une amoureuse, c’est affectueux ; dans celle d’un Blanc vis à vis d’un Indien, c’est insultant. Le nuancier est large de mi cholito lindo à cholo de mierda. « Et puis, on peut toujours être le cholo de quelqu’un » observe Vargas Llosa pour bien souligner l’éventail des variantes qui se présente dès que l’on entre dans la complexité d’une langue, ce à quoi un traducteur consciencieux est toujours confronté. Un problème du même type dès l’incipit de Qui a tué Palomino Molero ? (1987). Le premier mot est : « jijunagrandisima ». Lorsqu’un traducteur l’a rendu en anglais par son of bitches, l’auteur lui avait reproché de faire l’impasse sur la couleur locale. Comme si en français c’était devenu simplement « mon Dieu ! quelle horreur » alors qu’Albert Bensoussan en avait fait avec bonheur « Bordel de merde de vérole de cul ! » et cela avait suffi pour que, dès le début du roman, on soit de plain pied dans l’ambiance.
Quoique polyglotte, Maria Vargas Llosa n’est pas le genre d’écrivain qui s’impose et pèse sur ses traducteurs. Il ne s’en mêle que s’il est sollicité, le plus souvent pour préciser le sens de ses péruanismes. Et même dans ce cas, il dira toujours sa préférence pour une traduction qui soit véritablement « une création originale », une réécriture dans la langue cible même au risque que la langue source soit trahie ; en ce sens, il se soucie davantage de l’excellence de la propre langue de son traducteur plutôt que de sa parfaite connaissance de l’espagnol.
« Il n’y a rien de pire que de lire un livre et de sentir que c’est une traduction, de sentir que quelque chose grince dans l’expression, que c’est une langue factice, que les personnages ne parleraient jamais comme on les fait parler. »
Et d’évoquer les fameuses libertés que Jorge Luis Borges prenait lorsqu’il s’emparait de textes qu’il traduisait en espagnol : il allait jusqu’à supprimer des passages trop longs ou modifier la chute d’une nouvelle si elle laissait à désirer, enfin, selon lui… C’est pourquoi certains lecteurs hispanisants avisés lisent ses traductions de livres de Faulkner, Swift ou Whitman avant tout comme du… Borges !
Après tout, qu’est-ce qu’un traducteur sinon un interprète ? C’est notamment le cas lorsqu’une seule et même personne se fait le truchement d’un écrivain à l’écrit comme à l’oral, dans ses livres et articles comme dans ses conférences et conversations. Valérie Zenatti, elle-même écrivain et scénariste, a eu le bonheur et le privilège de vivre cet état particulier pendant quinze ans avec l’écrivain israélien Aharon Appelfeld. Un genre de collaboration parfois évoqué comme une conversation silencieuse. Elle l’a d’abord rencontré en lisant fascinée Le Temps des prodiges et de là est née aussitôt chez l’agrégée d’hébreu le désir irrépressible de le traduire, c’est à dire « de ramener ses livres sur la terre d’Europe qui leur avait donné naissance ».
Quand le vieux monsieur venait en France, la jeune femme se tenait toujours à ses côtés. A la fin, ils ne faisaient qu’un, unis par une profonde affection mutuelle. Tant et si bien que lorsqu’il disparut à 85 ans, il y a un peu plus d’un an, il fallait se garder de présenter ses condoléances à sa traductrice et interprète. Un livre est né tant de cette relation que de sa fin, un récit bouleversant intitulé Dans le faisceau des vivants (16,50 euros, 152 pages, éditions de l’Olivier). Une fois passée l’état de sidération dans lequel la nouvelle de sa mort l’a laissée alors qu’une fois de plus, elle s’apprêtait à prendre l’avion pour Israël afin de l’y retrouver, elle est partie sur ses traces du côté de Czernovitz, désormais en Ukraine, mais autrefois en Bucovine roumaine puis en URSS, là où il avait vu le jour et où il avait grandi jusqu’à sa déportation (comme le poète Paul Celan qui, un mois avant de se suicider, lui avait confié : « Je t’envie, tu écris dans la langue maternelle du peuple juif ») dans un camp d’où il s’évada à 10 ans pour se réfugier des mois durant dans la forêt.
En retournant chez lui, des phrases lui reviennent de leurs innombrables conversations, des choses vues, des explosions de mémoires en marge de ses livres, des flashs du monde d’avant, des éclats qu’elle inscrit aussitôt en creux de son récit mais en italiques pour que l’on sache bien que c’est lui qui parle. « Où commence ma mémoire ? » se demande-t-il en permanence sans être sûr de savoir la réponse. Dans son flux de paroles restitué avec grâce, quelques mots suffisent à Appelfeld pour dire pourquoi on est de son enfance comme on est d’un pays : enfant du ghetto, du camp et de la forêt, il sentira toujours la neige d’Occident mais jamais le sable d’Orient ; jamais il ne se débarrassera de l’instinct de survie, de certaines taches de mémoire, de traces indélébiles.
« La face sombre de Dieu. Nous étions entre ses mains et il nous déposait d’un endroit à l’autre ».
C’est un récit bref, sensible, plein de larmes retenues et d’émotions à peine maitrisées mais sans le moindre pathos. Une écrivaine s’y interdit de parler à la place d’un écrivain, ce qui ne va pas de soi pour qui a passé quinze ans de sa vie à superposer sa propre voix à celle d’un autre, admiré, aimé.
(« Virgile et les muses » mosaïque anonyme du IIIème siècle, musée national du Bardo, Tunisie ; « Yukio Mishima » ; « Mario Vargas Llosa; « Aharon Appelfeld et Valérie Zenatti » photos D.R.)
1 350 Réponses pour Une fois retraduit, plus tout à fait le même livre
@17.56 – qu’une femme « défende » (défende?) polanski et weinstein, et elle serait plus pire qu’une autre qui aurait bin raison de dénoncer une « fête moyenâgeuse » ?
On vous croyait un brin améliorée !… Pauvre tach-ed !!! faites pitié, parfois ! Nous en serions donc arrivés là, en somme, dans la confusion des valeurs féministes !?… Faut-il que ttlt vous ait monté à la tête, ma fille. Serait grand temps de vous calmer 1 brin !… les CA vont être difficiles à plaider…, et on ira point tergiverser, ça non, alhors !…
@ je suis malade, je n’arrête pas d’éternuer,je veux me reposer bonsoir
oui, reposez-vous, éteignez votre bécane seulement 24 heures, et faites-vous mettre des ventouses au gingembre, des suppositoires aux eucalyptus profonds, et fumer au permanganate de potassium. C’est radical, demain même heure, serez en superboume ! Et tout le monde ira beaucoup mieux, trop détendu, je pense, les derridés dada compris 🙂
Une fois encore, merci caulerpinews etalii, pour tout ce que vous apportez d’hyper constructif et de super intelligent à ce blog. Incroyab comme en peu de temps, le carton qu’il a fait trop exploser dans la stratosphaire !
Un médiocre Figaro littéraire, en ce jeudi. La chronique de Neuhoff ressuscite un vieux roman qui a donné un film de Losey, Le Messager. Pour une fois, Neuhoff, qui se pique de cinéma, dirait presque qu’il a aimé. Sinon, un article louangeur sur Paule Constant, sa saga africaine, qui ne plaît qu’aux critiques, et qui, paraissant en Quarto, ne sera pas vraiment lue ni achetée. Palme d’or du lèche bottes : Palou qui consacre un article au nouveau Sollers. Un article à chier. Quel supplément de nuls !!! Quant au dossier sur les écrivains et la marche, aucun intérêt ! C’est un exploit, sur un sujet aussi beau, de faire aussi inepte. – Sinon, un artcile dans le supplément loisirs sur les musées américains qui vendent leurs oeuvres phares, comme un Rothko, pour se renflouer. Pratique heureusement interdite en France !
Ok jjj. Je ne vous lirai plus. De toutes façons on ne comprend rien à vos commentaires. Passez le bonjour à Delaporte et Bérénice dans la fosse à purin 😉
Je vous emmerde, JJJ. Oui, je sais alii… c’st autorisé par la RDL, mais inutile de vous perpétuez, reposez-vous bien, vous êtes bin malade, là, voui, vs faut du calme.
« Ok jjj. Je ne vous lirai plus. »
Bientôt, ma chère Ed, vous n’allez plus lire personne sur ce blog, et vous retrouver toute seule. C’est triste la solitude. Vous allez à nouveau déprimer, ce ne sera pas gai.
C’est la fosse à purin dans le crâne.
plus les gens menacent de plus vous lire, plus ils le font avec attention, ça s’appelle la 3e loi de la thermodynamo. Rin que de plus naturel, et ce qui se vérifie, c’est que leur style s’améliore. Par ex., la fosse à purin est une métaphore euphémique en progression, et en +, au fond du trouduc, y’a une émoticône hambourgeoise ! Nous, de toute façon, on comprend tout (Moreira, mort aux rats).
plus les gens menacent de plus vous lire etc.
Illusion de crétin.
Non. UNe fois qu’on a compris, on ne lit plus.
@ 20.11, la preuve par le crétin (9)
Non, la visqueuse, je lis seulement les sottises que tu écris à Ed.
(Pour ton micropénis, envoie une photo, on pourra peut-être te donner un conseil, comme pour tes lobes effondrés).
En attendant, ouvre grand tes grandes oreilles :
https://www.youtube.com/watch?v=gCC11QJviPA
(Hurkhurkhurk!)
@ je lis seulement les sottises que tu écris à Ed.
… et tu penses qu’elle va venir te lécher la bite, après avoir lu les tiennes ?… que tu vas rentrer en grâce pour t’être prévalu de ta petite crotte antijjj quotidienne, d’un paternalisme goujat aussi vulgaire ? Mais tu la prends pour qui, cette dame, pauvre microfissure de basse fosse ?
Couché, pupusse, à ton piano !
https://www.youtube.com/watch?v=1PkeiXOhrA4
Lobes très très effondrés, ils vont te couler par les oreilles.
C’est gentil de nous donner la teneur du Figaro Littéraire, Delaporte. Si d’autres, chaque semaine, pouvaient en faire de même avec Le Monde et Libé, ça serait sympa.
« Quant au dossier sur les écrivains et la marche »
Ils n’auront pas oublié de citer mon anthologie sur le sujet, mon best seller (j’ai même réussi à en fourguer un exemplaire à JJJ !) …
« leur fête moyenâgeuse »
Vous dites ça à cause des prochaines fêtes de Pâques, Ed ?
@ Delaporte, ON a retrouvé un nouveau Neuhoff sur une chaine voisine ! Vaut pt’êt un désabonnement au figmat litt, qui sait ?
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Sa parole est d’or
Citation : « La librairie est en crise, les éditeurs ont le morale [(sic! lapsus)]* à zéro. » Pierre Assouline.(Facebook, 14/03/19).
35 ans de critiques et de choix éditoriaux inapropriés, les unes entraînant inexorablement les autres à l’abîme. Et il faudrait qu’on pleure…
Pleurons: Ouiiiiiinnnnnn! C’est fait.
Les éditeurs ont la morale à zéro, semble, cela dit, un très bon début d’explication.
Ah, cet Assouline, quel homme d’esprit, et si transparent que pour un peu on verrait au travers! Et quelle élégance : il expie par le lapsus.
*Note de lecteur complotiste tombé dans un cul-de-basse-fosse.
—-
EDIFIANT DU LOBE, ce nouveau GLOBE !
Super APROPRIE du lapsus calami, en +
Courons-i tous, vaut l’détour 1 brin ! une fois, c bin maig’… feignasse en + : doit être mieux d’venir sla péter icite…
(gwg rigole !)
@ j’ai même réussi à en fourguer un exemplaire à JJJ !
Reus’ment que j’l’ai eu en solde ! Tous comptes faits, je le conseillerai point trop.
Aurait pu bin mieux faire. M’enfin !…
« je le conseillerai point trop. »
Offre-le à un adepte de la promenade, JJJ !
@22.47, non, je garde tout sur les étagères où j’ai dit, car en général, le moins bon se bonifie en bonne compagnie, l’ai souvent constaté, jzmn. Soye pas vexé. Bises.
Par les oreilles et par le nez.
Permettez, Du Vasistas, votre recension vaut plus par ceux qu’elle ne nomme pas que par les rares qu’elle nomme.
Il manque ici le détail de la section voyage (5 ouvrages) la totalité du rayon Histoire (3). Les Femmes sont au placard (6 articles,Paule Constant non comprise, dont Hannah Arendt, et deux traductions d’Edith Olivier (1927) et de Claire Adam. Je passe sur la BD et le polar (2).
Je ne m’étonne pas que vous trouviez médiocre ce que vous n’avez visiblement pas lu…
Bérénice à 8h10 hier.
on pourrait remplaver le c.. par
l’ est comme les poils du cul de la belette , rencontré hier dans J’ veux du soleil.
Fidèle à ceux qui y étaient.
5 « reconnus », disons 15 que je ne connais pas, pour 120 personnes dans la salle.
Cela fait 100 personnes de soutien moral pour 20 sur le terrain. Où la présence n’ a pas été constante, moi la première.
Qq regrets que Ruffin ait vraiment insisté sur les pauvres/ pauvres.
Les gens qui en ont ras le bol sont bien au-delà.
Apprécié toutefois la simplicité des portraits, la générosité des gens rencontrés et l’esprit de partage.
Beaucoup d’humour, de respect et de dignité.
Gaffe à ne pas se choper la grosse tête quand même…Toujours le risque du succès.
D’où l’idée de l’archipel, permettant d’échapper à toute velléité.
Salut à tous,
Saul Steinberg :
L’avenir de Julian Assange est aussi le nôtre !
« Risque-t-il vraiment la peine de mort ?
Sans doute pas. Certains actes d’espionnage sont punis de la peine de mort mais la dernière exécution remonte à 1953 pendant la Guerre froide. Le couple de citoyens américains Julius et Ethel Rosenberg avaient été condamnés pour avoir transmis des documents liés à la bombe atomique à Moscou. « J’ai demandé à la Grande-Bretagne la garantie que M. Assange ne serait pas extradé vers un pays où il pourrait être torturé ou condamné à mort. Le gouvernement britannique me l’a confirmé par écrit », a déclaré le président équatorien Moreno Lenin. Londres a confirmé que c’était sa politique générale, et qu’elle s’appliquait à Julian Assange. Il pourrait toutefois être extradé par le Royaume-Uni ou la Suède si Washington donnait des assurances sur la peine de mort. » 20Minutes
Le pape émérite Benoît XVI (pour qui j’ai toujours eu de l’admiration, ce fut notamment un grand théologien) publie une lettre controversée sur la pédophilie dans l’Eglise. Il soutient que c’est l’éclosion de la révolution sexuelle qui, après Mai 68, a promulgué la pédophilie. Les années stupre seraient le creuset d’un mal dont nous continuons à subir les conséquences. Je crois que c’est bien vu. Mai 68 a apporté des choses positives, mais aussi négatives, et parmi ces choses négatives il y avait la pédophilie. Qu’on se rappelle certains auteurs, comme Matzneff (avec son livre Les Moins de seize ans) venant à la TV faire l’apologie de ses amours impubères. Etc., etc.
« Permettez, Du Vasistas, votre recension vaut plus par ceux qu’elle ne nomme pas que par les rares qu’elle nomme. »
J’ai lu ce Figaro littéraire comme je l’ai lu, en en soulignant les points saillants. Mon résumé est crédible et significatif. Vous y ajoutez un peu de mousse, guère plus. Vous êtes un esprit laborieux, Petit Rappel, un esprit « petit ». Tout est « petit » chez vous. Vous ne pissez pas loin…
Papa Ratzinger mente spudoratamente parce qu’il veut circonscrire et limiter les dégâts : la pedophilie dans l’église est une habitude ancienne ; seulement, avant 68, ils se cachaient mieux — l’hypocrisie, naturellement, reste celle de toujours.
« la pedophilie dans l’église est une habitude ancienne »
peut-être, mais il y a indiscutablement eu un pic (c’est le cas de le dire) dans les années 70, post-Mai 68.
Chaloux, non que je vous donne raison bien sûr, m’enfin on va dire que ça fait cher le printemps, chez les proustiens : 150 euros le repas, 175 euros le « circuit des aubépines », et moult festivités… payantes… Certes, si c’est une « kermesse », on va dire que c’est Sotheby’s qui tient les stands.
Je m’inquiète un peu, car soit ma bourse en ressortira si plate et efflanquée que je mangerai des patates jusqu’à l’été, soit je ne ferai rien d’autre que de regarder, de « dehors », le luxe consommé « dedans », ce qui avive tout de même la frustration…Ah là là. N’auraient-ils pas pu, les « organisateurs » qui proposent de faciliter l’accès à Proust, établir une sorte de « gamme des prix » du plus modeste au plus luxueux ? Bon, Jérôme Bastianelli souligne que l’accès à la maison de Tante Léonie sera libre et gratuit. Mais j’y suis déjà allée, ahaha, et ce sont bien entendu certains concerts, certaines causeries ou conférences, certaines expositions qui m’intéressent plus.
Bon, je m’en vais aller planter mes patates avec Clopin. Quelque chose me dit que j’en aurai prochainement besoin !!!
il ne faut pas oublier vque les genes sont comme des lettres qui écrivent le livre de « lavie » aqlors ça ?
En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain
Les cerveaux de ces singes, comme ceux des humains, ont mis plus de temps à se développer, mais les animaux obtenaient de meilleurs résultats aux tests sur la mémoire à court terme et le temps de réaction. LE monde
Qu’est-ce que l’ADN ? qu’est-ce qu’un gène ?
L’ADN, qui constitue nos chromosomes, porte les gènes (25000 environ)
Les gènes sont donc eux aussi présents en 2 copies (maternelle/paternelle).
La molécule d’ADN, également connue sous le nom d’acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C’est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps. L’ADN est constitué de quatre éléments complémentaires, les nucléotides : l’adénine, la thymine, la guanine et la cytosine : A, T, G, C.
De même, personne ne comprend tous les discours techniques, juridiques, scientifiques, médicaux… Si nous travaillons dans un de ces domaines, nous comprenons uniquement le jargon réduit de notre environnement professionnel. Face à un bref extrait comme celui reproduit ici, issu du Courrier du CERN, Revue internationale de la physique des hautes énergies, nous sommes parfaitement capables de reconnaître qu’il s’agit d’un texte en français mais nous ne le comprenons pas, et le fait de ne pas le comprendre nous semble normal et acceptable: «Il existe des différences de détail dans les caractéristiques principales des trois types de sources à spallation. Les SIC utilisent des sources d’ions hydrogène négatifs (H–), un linac et une injection avec épluchage dans un anneau de stockage; le linac porte les ions à l’énergie finale ou peut être remplacé par un synchrotron à cyclage rapide (SCR).»slate
Clopine, une fois qu’ils auront bouffé le boeuf en gelée et les asperges, effectué « la promenade des aubépines » (en milieu rural, probablement la plus chère du monde,- pour illustrer le passage le plus involontairement drôle et le moins à couvert de La Recherche,- Marcel à genoux devant ses chères aubéPINES, c’est ni plus ni moins qu’un hymne au phallus), en sauront-ils davantage sur Proust? Ils n’en sauront rien.
Chaloux, à mon sens, il n’est pas question d’en savoir plus ou moins sur Proust, mais simplement de partager l’émotion qu’une oeuvre peut procurer, en rompant l’isolement ontologique du lecteur.
Et quand on sait à quel point cet isolement du lecteur de Proust peut être à double tranchant (ce qui aurait fait sourire en coin l’auteur, d’ailleurs), parce qu’il fait hausser les épaule des proches et qu’il enferme le lecteur dans une sorte de posture extasiée, et les ravages que cela cause (chacun écrivant son petit « Proust et moi »)on se dit que cela peut avoir du bon de rencontrer simplement autrui là autour.
Mais bon.
je crois comprendre que c’est précisément ce qui vous fait fuir. (ce qui n’excuse ni votre brutalité langagière, ni votre mépris).
En plus, je ne crois pas, Chaloux, que le narrateur soit « à genoux » devant les aubépines. Au contraire, je le vois debout et tendant les bras…
Je m’en vais vérifier, tiens.
Je lis, avec ravissement, « Promenades dans Rome » de Stendhal, Delaporte. Pour les moeurs au Vatican, l’Eglise est particulièrement mal venue de se défausser sur les pauvres agneaux de Mai 68 !
Il semble que ce soit plus un dossier sur l’éloge de la lenteur que sur la marche, dans le Figaro littéraire de cette semaine. Autre thème autre goût de…
Clopine, un commencement de description du mal dont vous souffrez (isolement ontologique du lecteur) ne saurait faire oublier ni la bassesse dont vous faites preuve -les gens de votre bureau ont dû bénir le jour de votre départ à la retraite-, ni la grossièreté d’un esprit que vous seriez bien inspirée de polir avant de l’imposer à vos contemporains.
« le printemps, chez les proustiens : 150 euros le repas, 175 euros le « circuit des aubépines » »
ça n’a plus rien à voir avec la littérature, Clopine. De la pure récupération commerciale pour happy few !
Chaloux, vous débordez ! Nulle part dans le texte il n’est dit que le gamin est à genoux devant les aubépines. Il « entoure de ses bras » les branches piquantes, et « foule aux pieds » la coiffe et les papillotes dont sa mère l’avait paré (avec en prime, pour rigoler, une référence à Phèdre, comme si souvent). S’il était à genoux, les attributs en question ne sauraient être « foulés aux pieds ». Non, il est petit, debout devant les aubépines, et je l’imagine même se dresser sur la pointe des pieds. Donc, votre insinuation sur une quelconque métaphore visant une fellation (oups, espérons que Christiane n’est pas là sinon je vais encore avoir droit à une extrapolation hasardeuse) est totalement inappropriée.
Quant à ma bassesse et ma grossièreté, Chaloux… Si, quand je me vois, je me désole, quand je me compare, je me console, n’est-ce pas. Et vite fait.
« Au moment de quitter l’église, je m’agenouillai devant l’autel, et je sentis etc… ».
Pléiade Tadié tome 1, page 112.
« Je sentis tout d’un coup, en me relevant, s’échapper des aubépines, une odeur amère et douce »…
Même ref.
Eh bien, Jazzi, cela va servir le « off ». Certes moins attractif quant à la qualité des participants, la légitimité des interventions, la profondeur de vues ou le professionnalisme des officiants, sa qualité de « libre et gratuit pour tous » s’en trouve du même coup rehaussée par les tarifs « d’en face » !
Et s’il n’a certes pas le même goût que la grive, à la texture si fine et à la saveur fondante, le merle, accommodé avec coeur, (surtout celui de Corse) est mangeable lui aussi. Et même, il est parfois moqueur ! Il faut juste l’écouter siffler…
Le problème avec les gens comme vous, Clopine, c’est en effet qu’ils se désolent trop peu et se consolent trop vite.
Bonne journée,
Mais ce n’est pas « l’adieu aux aubépines », Chaloux…
Il s’agit bien des aubépines. Quelle lectrice à brouette et bottes en caoutchouc vous faites!
De plus, j’ai dû lire des brouillons où la scène des adieux était beaucoup plus longue, détaillée, et je dois dire ridicule, car ce n’est pas du meilleur Proust.
Sur ce, je vous laisse.
Je vais vous dire un secret, Chaloux : les « gens comme moi »… sont faits comme vous. Exactement pareils. A tel point que chacun peut les appeler « mes semblables ».
ahaha.
Et puis la version Norman est plus belle, na.
(et cette villanelle, finalement, ne ressemble-t-elle pas à ce que nous venons tous faire ici ? Ecouter les merles…)
« les « gens comme moi »… sont faits comme vous. »
C’est l’illusion que se font les gens comme vous.
A la base de cette scène que Marcel s’approprie, il dout y avoir le chevreau de Robert.
doit
« peut-être, mais il y a indiscutablement eu un pic (c’est le cas de le dire) dans les années 70, post-Mai 68. »
Vous semblez ne pas tenir en compte la plus grande emprise exercée par l’église sur les enfants avant les années 70 et l’omertà qui va avec : c’est grâce à 68 que petit à petit la parole s’est libérée.
Cela dit, je suis sorti de l’internat en 61, et j’ai quelques souvenirs « édifiants » relativement au comportement sexuel des religieux-éducateurs. D’ailleurs, c’est parce que j’ai dénoncé un cas où il y avait eu suicide, que je me suis fait renvoyer de l’internat.
« l’isolement ontologique du lecteur »
Moi j’en redemande !
J’ai horreur de ces sectes qui se rassemblent pour commémorer leur distinction et leur mépris de la masse…
Que vas-tu faire dans cette galère, Clopine ? Le off sert à légitimer le in !
Je ne crois pas que le « chevreau de Robert » ait été « sexué » dans le Contre Sainte-Beuve, Chaloux. Je crois par contre fort possible que le narrateur ait interverti le chevreau et les aubépines à cause de la jalousie que devait procurer à Proust le rapport d’autrui aux animaux. Car je pense que Proust n’a jamais eu de relation affective avec un animal, son asthme lui interdisant toute proximité de poils ou de plumes. Dans la Recherche, l’épisode des « poiriers » se situe quand Saint-loup va voir Rachel « et sa ménagerie » : le narrateur, du coup, n’entre pas, reste sur la route… et voit les poiriers.
bref.
Votre assertion de départ était que « les aubépines » (qui reviennent plusieurs fois dans la Recherche, bibi je parlais de la scène des « adieux aux aubépines) était l’endroit de la recherche où Proust aurait le plus clairement possible, de la manière la moins voilée, fait allusion à sa pratique sexuelle.
Quel que soit le passage incriminé, c’est franchement abuser, Chaloux, que d’asséner cela. Il y a tant et tant d’autres endroits où le Narrateur, qui se planque pour mater, qui doit dédommager des parents furieux parce qu’il a « installé une enfant sur ses genoux », qui fréquente les maisons de passe, etc., nous parle bien plus ouvertement de lui que vous chargez ces pauvres aubépines d’un arrière-plan de « backroom » qui ne leur vont guère, à mon sens. Mais bon…
On est même plus dans l’Eglise proustienne, mais bel et bien chez les marchands du Temple.
Chaloux,
C’est quoi ces réflexions sur la ruralité de Clopine ? Traitez-la de plouc, ca ira plus vite !
Non franchement, c’est très bas et il y a d’autres choses à critiquer chez les gens comme leur milieu social ou géographique.
QUE leur milieu
Déesse égyptienne de la fertilité :
https://egypt-museum.com/post/184120831491/egyptian-stele-fertility-gods
« Je sentis tout d’un coup, en me relevant, s’échapper des aubépines, une odeur amère et douce »…
Clopine, vous ne comprenez rien de ce qu’on vous dit. Savez-vous lire? Je n’ai jamais écrit que le chevreau de Robert était sexué, j’ai dit que la scène des adieux aux aubépines est une transposition des adieux de Robert à son chevreau.
Pour le reste, qui vous parle de backroom? Vous êtes ridicule. D’ailleurs où ai-je parlé de fellation? C’est votre esprit malade et obscène, le même qui ne souvient jamais de ses allusions salaces (votre poème parlant de draps flétris par l’amour), mais qui les place pourtant sans trêve.
Bref, je ne crois pas que Proust soit un écrivain pour vous. Beaucoup trop fin. Pourquoi pas plutôt Georges Ohnet?
Jazzi, c’est que j’ai rencontré Laurence Grenier – fille d’une énergie communicative, d’une simplicité rare, très chaleureuse et qui pense sincèrement -tout comme moi et quelques autres, heureusement- que Proust est accessible à tous, et qui m’a mise tout de suite bien à l’aise, beaucoup plus que n’importe qui autour de moi. Songe que ce week-end encore, je reçois à ma table deux amis proches -mais qui prennent un air à la fois dégoûté, désolé et furieux dès que le mot « Proust » est prononcé devant eux (du coup, j’évite absolument, ahaha). Non seulement c’est « plus fort qu’eux » : ce snobinard richissime de Proust ne saurait les intéresser en quoi que ce soit, mais encore ils sont malheureux de me voir m’égarer ainsi. Et m’interdisent de « gâcher l’ambiance » avec ce genre de références. Et ils sont sincères, me plaignent sincèrement. La rencontre avec Laurence et ce qu’elle semble promettre de partage où ce que je peux donner pourrait éventuellement être apprécié est une oasis verdissant mon désert. ¨Souvent, je pense à Mademoiselle Leroyer de Chantepie, qui n’avait pas, elle, internet pour lui permettre de rentrer en contact avec tel ou tel, et qui tournait en rond en écrivant à Flaubert… J’ai cette chance inouïe, en fait : et tu voudrais que je n’en profite pas ?
Bon, d’accord, si c’est pour aller mâchouiller trois madeleines au fond d’une boutique parce que tout va être trop cher pour moi là-bas, ça risque de me désoler. Mais il y aura Laurence, et peut-être d’autres aussi.
Et puis je suis trop vieille désormais pour m’interdire, pour cause de manque de moyens financiers ou intellectuels, des plaisirs issus de mes goûts. Tu devrais parfaitement me comprendre là-dessus, non ?
Enfin,on verra bien. Laurence m’a procuré un hébergement gratuit, c’est super à elle !
Ed, c’est malheureusement une réalité. En te lisant, on voit très bien dans quelle réalité pré-teutonne tu as vécu enfant. Cette brutalité t’habite encore d’une façon très rude.
Bon, Chaloux, je renonce… Et j’en ai marre qu’on me parle de ces « draps froissés » que je n’ai jamais imaginés, ni décrits, ni écrits. Question poèmes, je n’en ai écrit que trois :
– un truc sur le pays de Bray
– un exercice oulipien autour de La Fontaine, via un potiron et un jardinier
– un truc façon Apollinaire, une sorte de pastiche quoi? pour dire mon amour pour ce poète.
Basta. Vous avez raison sur toute la ligne, à une nuance près : quoique semblables, je ne voudrais surtout pas être vous.
Ed, mieux vaut y aller piano piano avec le hashtag !
Hier, Palmade était accusé de viol, aujourd’hui il est blanchi.
Mais moi je peux vous citer dans le texte, Chaloux : » la promenade des aubépines » (..),- pour illustrer le passage le plus involontairement drôle et le moins à couvert de La Recherche,- Marcel à genoux devant ses chères aubéPINES, c’est ni plus ni moins qu’un hymne au phallus)
Clopine, ce poème existe. Je dois l’avoir encore quelque part, dans un vieil ordinateur, je vais chercher. Le plus fort, c’est que si je le retrouve ce sera la deuxième fois que je vous le remets sous le nez. Vous êtes vraiment gonflée avec vos oublis à répétition.
Il y aura Passou au printemps prussien, Clopine ?
Au fait, Chaloux, dans aubépine il y a bien « pine », mais dans Clopine aussi !
Clopine, êtes-vous assez sotte (mon dieu, je crois que oui) pour penser (!) qu’une promenade des aubépines ne passe pas par l’église? L’aubépine n’est-elle pas un thème en soi, de l’église aux adieux? Décidément, vous ne comprenez rien. Moi aussi, je renonce. allez montrer vos pommes et qu’on n’en parle plus.
proustien…
Chaloux,
« C’est une réalité » oui
« Malheureusement » c’est toi qui le dis.
Ton problème, c’est le jugement de valeur et la dépréciation. Clopine est comme elle est et je viens du milieu d’où je viens. Nous n’en sommes pas pour autant inférieures à toi comme tu sembles en être persuadé.
C’est vrai, Jazzi, Clopine Fouilletrou, il fallait avoir envie de porter ce pseudo. Et on me dira que j’ai mauvais esprit… C’est comme si tu avais choisi pour pseudo « dervit professes ».
Il y a de ces inconscients qui travaillent…
Hurkhurkhurk
jazzi,
Je viens de voir ca. Une preuve des dérives. Inévitables, elles ne doivent pas pour autant occulter les bénéfices sociétaux de cette révolutions des moeurs.
Bah, Ed, c’est la banalité mâle de Chaloux, qui ne voit ni sa morgue ni son sentiment de supériorité, parce qu’il n’a jamais remis en cause les pré-requis de l’éducation qu’il a reçue.
https://www.rtl.fr/actu/insolite/video-une-souris-range-son-etabli-toutes-les-nuits-7797404948
« Bon sang mais qu’est-ce que c’est que ce souk ! Je vais ranger sinon ca va me stresser. »
Une pensée pour L’Écume des jours…
« jamais remis en cause les pré-requis de l’éducation qu’il a reçue »
Excellente analyse. Alors reprocher à quelqu’un de garder des traces d’un milieu dont la personne a fait l’effort de se démarquer, c’est un comble. Vous devriez prendre exemple sur oim 😀
Non Ed, ce que je pense c’est que si une certaine éducation n’est pas donnée très tôt, presque d’inconscient à inconscient, (comme les histoires de familles qui sont racontées sans être dites), malgré tous ses efforts, aucun être -sauf s’il est vraiment d’exception- ne pourra rattraper ce manque premier. Ce n’est pas une question de supériorité. C’est une question de hasard. Et la vraie fracture entre les hommes est là.
Une question de hasard, et aussi la question de la générosité (presque de la générosité inconsciente) des êtres que l’on rencontre sur son chemin.
Ben je préfère, plutôt que de croire au déterminisme élitiste de Chaloux qui explique ce sentiment de supériorité « inné » qui le caractériste, écouter Cyrulnik et sa résilience. Parce que si on écoute Chaloux, personne n’échappe à sa prédétermination. Or, d’Edouard Louis à notre Jazzi de la Rdl, tant de contre-exemples prouvent que cette prédétermination, quand elle est conscientisée, analysée, peut être dépassée… Pauvre Chaloux, va. Combien de divorces, déjà ?
« Je lis, avec ravissement, « Promenades dans Rome » de Stendhal, Delaporte. Pour les moeurs au Vatican, l’Eglise est particulièrement mal venue de se défausser sur les pauvres agneaux de Mai 68 !
Il semble que ce soit plus un dossier sur l’éloge de la lenteur que sur la marche, dans le Figaro littéraire de cette semaine. Autre thème autre goût de… »
Peace and love, c’està-dire, faites l’amour, pas la guerre, est un slogan de Mai 68. Il est acquis que Mai 68 a libéré le sexe de façon prodigieuse. Les médias putrides ont pris le relais, et fait de la société une vaste orgie, dans laquelle les gays avaient plus que leur part. Vous le savez, Jacuzzi, ne soyez pas de mauvaise foi. Benoît XVI utilise des arguments crédibles, qui reposent sur des faits avérés, que tout le monde connaît. Après Mai 68, les minorités sexuelles furent encouragées, y compris la pédophilie (beaucoup d’homosexuels défendaient la pédophilie, il n’est que de relire des pétitions de l’époque signées par les plus grands intellectuels comme Hocquenghem etc.). Mai 68 a donné une direction, a fait exploser tous les sens, comme dirait Rimbaud ; et aujourd’hui on se retrouve avec la gueule de bois.
Le dossier du Figaro s’intitule « Petits éloges de la lenteur », la première page explique : « Dans un monde où tout va vite, plusieurs écrivains décident de prendre leur temps pour se rendre à Jérusalem, descendre le Danube ou flâner dans les grandes capitales. » Ces écrivains adoptent la marche à pied, notamment pour aller à Jérusalem. Voilà pourquoi j’ai dit qu’il s’agissait de la marche. En général, pour flâner et goûter le silence, on opte pour la marche !
Dans ce cas la supériorité découle du hasard. Pourquoi les opposer quand ils sont indisociables ? Et en affirmant que les gens sont parfaitement déterminés par leur éducation, qu’ils ne peuvent en sortir, tu sous-entends que des ploucs ne seront jamais à la hauteur d’une éducation telle que la tienne. Le message est clair, et minable en plus d’être faux. Tu le prouves par la violence et la vulgarité permanentes de tes propos ici.
Clopine, vous pensez en termes de domination sociale, et moi pas du tout. Vous ne comprenez pas ce que je vous dis, parce que vous ne l’avez pas vécu. Et c’est parce que vous ne l’avez pas vécu que vos analyses de Proust, quoique méritoires, sont idiotes, louchonnes, à pouffer. Ni vous ni moi n’y pouvons rien.
Ed, ce que tu ne compends pas, c’est qu’il ne s’agit pas de supériorité.
(Maintenant, il faut vraiment que j’y aille).
comprends
que Proust est accessible à tous,
possible mais pas trop jeune pour l’apprécier;la première fois que j’ai voulu lire Proust ,j’étaistrop jeune peut-être 14>ans alors j’ai attendu puis à l’occasion de vacances »enfin »,entravaillant quand même et pénible,j’avais emporté tous les tomes pléiade;là,quel bonheur!c’est un voyage où j’ai rencontré un jeune poète américain;on bavardait le soir autour des hibiscus;j’étais encore un peu jeune mais pas trop pour lire « la recherche »;
l’époque signées par les plus grands intellectuels comme Hocquenghem etc.un peu à mi mots ,même dans le séminaire à Vincennes où il intervenait;il fallait libérer les enfants prêchaient ils
Ed, ma violence et ma vulgarité te choquent mais moi c’est ta brutalité de femme des caverne qui souvent me choque. Chacun ses chocs.
cavernes
le séminaire de VINCENNES où je l’ai entendu
Ancien élève du lycée Edmond-Perrier de Tulle et de l’École normale supérieure, René Schérer est professeur émérite à l’Université Paris VIII. Il est le frère du cinéaste Éric Rohmer (de son vrai nom Maurice Schérer).
Philosophe libertaire et «fouriériste» (comme il aime à se définir), René Schérer traite dans ses ouvrages de la communication, de la phénoménologie (surtout husserlienne), de l’enfance, de l’utopie[1] et de l’hospitalité.
Il est un des penseurs associés au renouveau philosophique de mai 1968; son œuvre se rapproche de celle de Deleuze et de Foucault tout en gardant sa singularité. Il fut proche du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) et de l’université de Vincennes de l’après mai 68. Il participe d’autre part à la revue Chimères créée par Deleuze et Félix Guattari.
Un peu de « littérature » moyenne d’actualité pour les autres, des hôtes de passage, en complément de la RDL de Passoul (un peu plus qu’un simple touit quand même).
à propos… d’Élisabeth FILHOL, Doggerland, POL, 2019.
Cher J.-P., Très déçu par ce 3e roman. Je l’ai vraiment lu pour te faire plaisir, et parce qu’on avait bien aimé « La Centrale », de la même autrice, voici quelques années. Mais là non, c’est plus possib ! Lourdeur du style journalistique ; construction d’invraisemblables phrases à rallonge ; usage du sabir néo-managérial du moment, sans la moindre distanciation… Bien sûr, c’est celui des personnages, des ingénieurs et scientifiques quinquagénaires aux prises avec les aléas des décisions économiques prises au nom des valeurs de la révolution thatchérienne et de la découverte des gisements de pétrole dans les eaux continentales de l’Angleterre, en mer du Nord… La technicité des enjeux et des problèmes géologiques posés, en soi passionnante, y sont tels que par contraste, devient ridicule l’intrigue sentimentale à deux sous qui prend le pas sur l’affaire. Elle n’eut pas lieu entre Margaret et Marc, cette promesse de bonheur, entre nos brillants étudiants de naguère. Mais elle va peut-être se rattraper vingt ans plus tard dasn un colloque au Danemark, avec le TERRIBLE suspense lié à l’ouragan Xavier de 2013 qui menace la liaison. Serait-on tombé par hasard en plus, dans un manifeste anti brexit qui ne dirait pas son nom ?… On aurait vraiment préféré, J.-P., ne pas avoir été trompé sur la marchandise et eu affaire à un vrai traité de géologie marine sur le plateau de la mer du Nord. Voire à une leçon de philosophie morale derrière le dilemme posé aux protagonistes aucoeur de la « transition écologique » d’aujourd’hui : comment en finir avec l’extraction du pétrole et passer à l’éolien en recyclant des plateformes offshore du Dogger Bank ? Le peut-on, et le faut-il ? Or…, big problem, on est dans un roman, parait-il. Et, c’est sûr qu’il parle d’aujourd’hui et d’il y a très très longtemps… Mais à tout vouloir mélanger…, rien n’est tranché ni bien maîtrisé. Résultat : un affreux brouet ! J.-P. Tu m’as demandé mon opinion, je te la donne. Et tu vas encore râler.
Quant à vous, chers erdélien.nes, ne vous inquiétez point. Notre amie Fabienne, la grande prêtresse de Télérama, a A…DO…RÉ ce roman. Mais toi, cher J-.P., tu t’es encore fait avoir comme un bleu, en courant droit dessus !…, pourtant t’es pas un bobo.
Pas grave. Suis sûr que tu nous trouveras mieux la prochaine fois, que tu laisseras guider par ton instinct fureteur, comme tu le faisais d’habitude. Allez, prends bien soin de toi, comme ils disent.
Clopine, vous la hugolienne. Laissez tomber Marcel et ce »Lourdes- sur -Illiers ».. Allez voir Totor l’halluciné et ses tables tournantes dans l’ile de Guernesey cernée par l étendue moutonnante vert amande ou les grandes houles grises ou étendues écumeuses, nacrées ou noir d’encre, selon les saisons, et puis c’est la Manche.. c’est anglo-normand.. donc un peu chez vous !…..à, vous retrouvez l illuminé de Notre Dame de paris..(les habitants de Guernesey disaient qu’il avait acheté la seule maison hantée de l’ile.. Donc, Totor chez lui, en majesté. Et son gout ogresque des petites servantes anglaises à taches de rousseur.. Découvrez l’incroyable maison de Hauteville House, blanche comme de la craie ou la ville de Casablanca vue de la mer…. Hugo a même dessiné les meubles, menuisier faussement moyen -âgeux, l’imagination toujours en chauve-souris, avec ses ogives, ses carreaux vitraux, ses ornementations biscornues gothico -rhénanes.. son gout des gnomes, des dragons, des empereurs, des ornements aux héraldismes en peau de lapin..etc. .. La vue sur les jardins si exquisement fleuris , avec plantes grasses du Maroc. N oubliez pas le logement de Juliette, sur la droite vue de la terrasse, elle le mérite. la ville de Saint-pierre Port,est parfaite, vieillotte, graniteuse, impasses à verdure, restaus chicos à gros voilages discrets pour banquiers et leurs clients tout en silhouettes City.., gros bourg serré, qu’on imagine plutôt avec des bateaux à vapeur le long de ses quais.. Vous verrez ,Clopine, ses vergers, murailles herbeuses, vieilles marches usées et rembardes fines fixées dans la muraille à vegetation, endroit abrité du vent, pour y faire courir des gamins , tout ça est remarquable, ajoutez les quartiers de viande et les volailles pas plumées sous la halle normande, ses ruelles entortillées, ses jardinets à demi cachés, clos comme des cloitres, , ses pubs à tubulure de cuivre, son église à bancs cirés , ses quais à flaque d’eau salée, ses vagues qui restent mélancoliques, même en plein soleil, à contempler..ses « bobbies » bien repassés, sortis d’une boite à jouets, c’est assez incroyable. Illiers, à côté, c’est.. j’ose pas dire..pingre.. maigrichon..
Donc mettez , famille brayonne aisée, vos économies à Guernesey ! C’est un paradis fiscal,un vrai,..
et les douaniers actuellement, ont le nez en l’air, à la belle saison, si vous portez des espadrilles, une robe vichy , et un sac de plage et ses produits solaires… Le tarif de la visite de Hauteville house est environ 20 euros par personne. On se promène dans les étages par groupe de 2O , pas davantage. Quand j’y suis allé on était quatre.. Pour aller à Guernesey, il faut prendre un ferry, un » condor ».(deux heures environ de traversée..) et compter 😯 euros l’aller -retour par personne. avec pile poil ce serait plus cher.. Évidemment. Mais je le répète la visite de cette ville graniteuse, à jardinets méridionaux ,et qui a peu changé depuis les descriptions de Hugo, est assez sensationnel. Et la Maison d’Hauteville (gérée par la Mairie de Paris) est toute retapée propre, neuve, bien balayée .les objets d’époque, depuis le billard, jusqu’à la bibliothèque, c’est parfait, les chaises à dossiers hauts gothique Viollet- le- duc, c’est vraiment étonnant.. , et l grande verrière du haut, pour Hugo Dieu le père dominant l’univers entier, Dieu, Satan et ses anges noirs…… tout ça impeccable et pas du tout Ikea..
.. voyage aller retour Saint-Malo Guernesey environ entre 80 et 10O euros par personne, selon la saison et le temps de réservation..
« ta brutalité de femme des cavernes qui souvent me choque »
J’allais écrire que tu étais victime d’une représentation idéalisée de la femme (douce et effacée), mais tu m’a devancée. Ah le machisme…Finalement c’est encore les hommes qui en souffrent le plus, car ils ne peuvent être que décus. Et non, ta vulgarité ne me choque pas. Pour ca, il faudrait déjà qu’elle m’étonne.
Clopine : »Votre assertion de départ était que « les aubépines » (qui reviennent plusieurs fois dans la Recherche, bibi je parlais de la scène des « adieux aux aubépines) était l’endroit de la recherche où Proust aurait le plus clairement possible, de la manière la moins voilée, fait allusion à sa pratique sexuelle.
Non, j’ai parlé d’un hymne au phallus (disséminé dans la matière de Combray, certes) et non d’allusion à une pratique sexuelle. Clopine ne comprend rien.
Cette lecture est d’autant plus ridicule et louchonne, que le phallus est un symbole et non le vit en lui-même.
Au pays de Clopine, les autochtones sucent-ils des symboles?
Une lecture aussi dégradante et méprisante ne peut venir que d’un esprit primaire et mal dégrossi. Pauvre Marcel…
« Vous ne comprenez pas ce que je vous dis, parce que vous ne l’avez pas vécu. Et c’est parce que vous ne l’avez pas vécu que vos analyses de Proust, quoique méritoires, sont idiotes, louchonnes, à pouffer »
Triste sir. Faux mépris et vrai mal-être.
Comme vous la connaissez bien ! Ne cédez pas. Bravo.
Ed, cette brutalité viendrait plutôt, par exemples, de relents à caractère raciste, fréquemment répétés, et dont tu ne sembles même pas avoir conscience.
En dehors de tout lieu commun d’un féminisme très daté, je crois que tu penses surtout comme un camionneur.
J’avais oublié la backroom… Pourvu qu’on ne lui laisse exhiber que ses pommes…
Vos pommes, Clopine Fouilletrou, mais pas de pensée…
(Hurkhurkhurk!)
Eh bien, la louchonne a cependant lu : « le passage le plus involontairement drôle et le moins à couvert de La Recherche,- Marcel à genoux devant ses chères aubéPINES, c’est ni plus ni moins qu’un hymne au phallus) » ce qui peut parfaitement se lire, d’autant que le mot est en majuscules « Marcel à genoux devant ses chères (aubé) PINES, c’est un hymne au phallus ». Alors, moi je veux bien tout, m’enfin… Un peu de bonne foi ne messiérait pas.
« tu ne sembles même pas avoir conscience »
Ah si. J’assume totalement détester les arabo-musulmans. J’imagine que tu faisais allusion à cela `? Tout le monde ici revient sans arrêt là-dessus quand les gens sont à court d’arguments, mais je ne cache pas mes préférences et détestations. C’èst une attaque qui tombe à l’eau. Si je pensais comme un camionneur, je penserais comme eux et comme toi. Or je suis une jolie blonde, malheureusement. Et si tu en étais une et sortais de ton manoir, tu comprendrais. Mais tu ne comprends rien et te contredis sans arrêt.
Allons, dès qu’on semble titiller un peu Chaloux, le voilà qui s’emballe et rameute derrière lui les incontournables de la pensée éclairée de ce blog, n’est-ce pas.
Si j’avais le goût du cirque (mais je ne l’ai pas, à part le cirque du Soleil mais ce dernier ne se renouvelle pas trop à mon sens), je confectionnerais bien pour Chaloux un joli petit tabouret, avec grelots et pompons rouges. Il pourrait s’asseoir confortablement, en attendant que je lui présente les cerceaux vers lesquels il saute si facilement, en grand intellectuel ayant eu, au hasard, l’éducation parfaite auquel personne d’autre que lui ne pouvait aspirer. Mais je crains que les spectateurs ne se bousculent pas. Car celui qui se prend pour un lion superbe et généreux n’est rien d’autre qu’un toutou. Et encore, pas même rigolo. Mais il saute bien, tout de même, et avec entrain encore. Allez, là, tout beau !!!
Paul Edel, quel joli voyage hugolien ! J’y penserai, c’est sûr, malgré ma très légère répulsion pour le livre « les travailleurs de la mer », qui est un des livres les plus « durs » d’Hugo, je trouve. La pauvre figure de Gilliat attendant la mort viendrait sans doute faire écran entre les rochers de la côte guerneysienne et moi, mais votre récit écarte tout cela et fait envie, c’est sûr !
Clopine, gare que le chien ne morde votre vieux Q.
Bon week-end…
« Allez voir Totor l’halluciné et ses tables tournantes dans l’ile de Guernesey »
Oui, ça vaut vraiment le coup, Paul. Mais le must, c’est de louer une voiture en arrivant au port et de faire le tour de l’île : paysages et baraques de rêves !
Tiens. Il aura pas tenu longtemps avant de retrouver sa Tourette. Mais attention, toute brutalité qui émanerait du sexe faible le choque. La vulgarité, c’est réservé aux Messieurs qui veulent étaler leurs grosses couilles. Monsieur parle comme un charretier, mais il a recu une éducation supérieure, vous ne comprenez pas ?
Monsieur est méprise la brutalité d’une jeune femme d’origine haut-marnaise et la trivialité d’une fermière en bottes en caoutchouc, mais attention, il soutient à fond les gilets jaunes !
Un peu paumé le gamin.
En tout cas, j’ai touché là où ça fait mal. Les êtres s’ouvrent si facilement quand on leur parle le bon langage, même s’ils sont fabriqués comme des pendules.
Sinon, pour juger du mauvais goût de Victor Hugo, on peut toujours aller voir sa maison de Paris !
Maison de Victor Hugo
6 place des Vosges
Tél. : 01 42 72 10 16
Métro: Bastille, Saint-Paul ou Chemin-Vert
http://maisonsvictorhugo.paris.fr
Aménagée dans l’ancien hôtel de Rohan-Guémené, la Maison de Victor Hugo, où vécut le poète de 1832 à 1848, fut ouverte au public le 30 juin 1903.
C’est l’occasion tout à la fois pour le visiteur d’entrer dans l’intimité de cet artiste incomparable et de découvrir l’intérieur de l’un de ces trente-six pavillons, tous bâtis à l’identique, à l’exception des pavillons dits du Roi au sud et de la Reine au nord, qui avaient été élevés à la demande d’Henri IV et achevés en 1612, deux ans après la mort du monarque.
La visite du musée permet de découvrir les sept pièces en enfilade de l’appartement occupé par la famille Hugo au deuxième étage.
C’est dans son salon de la place des Vosges que l’auteur de Notre-Dame de Paris reçut ses amis Lamartine, Alfred de Vigny, Alexandre Dumas, Honoré de Balzac, Prosper Mérimée ou encore Sainte-Beuve.
Et dans son cabinet de travail, qu’il écrivit plusieurs de ses œuvres majeures : Lucrèce Borgia, Les Burgraves, Ruy Blas, Marie Tudor, une grande partie des Misérables, le début de La Légende des siècles et des Contemplations…
Après le départ de Victor Hugo en 1848, l’appartement subit plusieurs modifications, tandis que la plupart de ses biens d’alors furent dispersés au moment de son exil.
Grâce aux nombreux dons des héritiers, proches parents ou amis, celui que nous pouvons désormais visiter a été reconstitué de manière à retracer le parcours complet de la vie de l’écrivain, dans son propre décor de meubles et d’objets personnels : l’antichambre présente sa jeunesse, les premières années de son mariage avec Adèle Foucher ; le salon rouge rappelle son séjour place Royale (ancien nom de la place des Vosges) ; le salon chinois et les deux pièces qui suivent sont consacrés à son long exil à Guernesey et Jersey à partir de 1852 ; l’avant-dernière salle évoque le retour de la famille dans la capitale en 1870 et les dernières années de l’écrivain tandis que l’ultime pièce reconstitue la chambre mortuaire de l’écrivain en 1885, avenue d’Eylau.
C’est dans les salles du premier étage que se tiennent les expositions temporaires organisées régulièrement en ces lieux et où l’on peut admirer, par roulement, les six cents dessins que possède le musée, sur les trois mille qu’exécuta l’écrivain.
Mentionnons encore le cabinet d’estampes et la bibliothèque, ouverts seulement aux chercheurs et sur rendez-vous, qui abritent pas moins de onze mille ouvrages sur la vie et l’œuvre de Victor Hugo.
« j’ai touché là où ça fait mal »
Je pointe tes contradictions intellectuelles flagrantes et tu réponds psycho. C’est pas un truc de gonzesse ca ?
Et sur le plan psychiatrique, puisque nous y sommes, ta misogynie et tout simplement ta misanthropie en disent long. On appelle ca une haute estime de soi fragile. Tu m’attaques, je te réponds. Comme pour mon soi-disant racisme (relis la définition, enfin lis plutôt), j’assume tout et ne me contredis pas, ce qui n’est pas ton cas.
Enfin, il faudra attendre mars 2020 !
J’ai dû rater un épisode !
Comment en est-on arrivé à ce désamour entre Ed et Chaloux ?
D’ailleurs on n’a toujours pas résolu le mystère de ton populisme d’aristo méprisant les ploucs à l’éducation brutale. En l’écrivant, je me rends compte que cette phrase est indéchiffrable, comme tes prises de position. Et tu as du mal à te dépatouiller de tout ce bordel, d’où ton recours à l’attaque personnelle.
Les hypocrites se retrouvent avec la gueule de bois, ce qui est normal après de siècles avec un sens morale en dessous de tout.
jazzi, t’es assez grand pour chercher toi-même. La barbe ! Fais marcher la molette.
C’est toi qui médicalises, Ed, ce n’est pas moi. J’ai touché là où ça fait mal, oui, vue la violence des réactions. Je ne dis rien d’autre.
Pour le reste, je ne te raconte pas ma vie privée, mais tu délires complètement.
Es-tu diplômée en psychiatrie? Non? Donc ferme la, tiens-t’en plutôt à ce que tu sais. C’est à dire à pas grand-chose.
En parlant de jazzi, ca me revient :
« Le type qui vit dans un HLM et fait sa princesse versaillaise »-
Salauds de pauvres ! Quand ils n’ont pas l’outrecuidance de parler de Proust, ils osent aller au cinéma !
On en est là, Jazzi, parce que l’extrême droite façon grand Est, le racisme, les lourdeurs de lecture, au bout d’un moment ça fatigue. Cette fille se prend pour une contemporaine, tout ce qu’elle raconte pue 1914. C’est une demeurée.
« Donc ferme la, tiens-t’en plutôt à ce que tu sais. C’est à dire à pas grand-chose. »
Tais-toi, femme ignorante (pléonasme). En plus tes parents ne sont pas aristocrates, alors ferme-la doublement.
Maintenant, il faut vraiment que j’y aille. Je vous laisse du grain à moudre pour le week-end.
« C’est une demeurée »
Et oui ! L’insulte quand on n’a rien à dire d’intelligent.
Et le procès en racisme, tellement mauvais. Chaloux n’a rien à dire, notamment sur ses positions irréconciliables.
Clopine, allons, allons, votre hypersensibilité à la mort du héros des « travailleurs de la mer » ,me laisse rêveur,pour ne pas dire plus!.quelle sensibilité écorchée,soudain,alors que vous accablez régulièrement certains commentateurs ou commentatrices d’une haine si implacable et si parano, si brutale, si violente et répétitive…. et vous lisez sans aucun problème la mort de la grand mère de Proust?.. tout ça ne tient pas debout…. Je trouve ça pathétique..
Je rappelle que ce que j’ai reproché à Jazzi, c’est d’épouser systématiquement le point de vue des riches tout en vivant en HLM. Non pas de vivre en HLM.
La harpie teutonne elle non plus ne comprend rien.
Décidément, la RDL est devenue une collection de pendules.
Paimpopol, je te baise au front.
Ed:En plus tes parents ne sont pas aristocrates, alors ferme-la doublement.
Encore plus bête à manger du foin que je ne croyais!
Un must!
Comment dit-on « must » en teuton?
« épouser systématiquement le point de vue des riches tout en vivant en HLM »
Parce qu’il faudrait être un bourge comme toi et prétendre des pauvres qu’on méprise en réalité ?
Et ca fait 10 fois depuis ce matin que tu dois partir, mais tu ne peux t’empêcher de revenir pour insulter. « Harpie teutonne » je ne suis pas Allemande pour information, et je pense avoir du caractère, ce qui se traduis en « harpie » pour les vieux machos attardés, c’est vrai.
C’est ca, fais semblant d’être le riche qui défend les pauvres alors que tu les méprises.
N’est pas Juan Branco qui veut (ou qui peut, parce que l’âge et le physique ne risquent pas de suivre).
Et cette histoire de dindon, tué par colère, à coups de bâton, pour le punir. C’est horrible. Cette femme est une chipie, une araignée, un monstre dénué de conscience. Et elle parade encore… Elle s’exhibe… Avec des pommes… Une pomme par-ci… Une pomme par-là…Mais où les met-elle?
Je suis persuadé que Ed a elle aussi tué de nombreux dindons à coups de bâton, pour les punir d’être de vilains mâles,- convertis, si ça se trouve.
Ah, ces deux pendules….L’une fait « Tic » l’autre « Tac », mais c’est bien la même atroce engeance. Vite un bon horloger pour arrêter ces deux acariâtres, revêches, calomnieuses sorcières!
Vite!
Tic?
Tac?
Vite!
« épouser systématiquement le point de vue des riches tout en vivant en HLM. Non pas de vivre en HLM »
Ah bon ? Et pour le « deux-pièces-cuisine » récurrent de WGG, c’est quoi l’explication. Reconnais que tu accumules. Je comprends trop bien, c’est ca qui te défrise hehe !
« Je rappelle que ce que j’ai reproché à Jazzi, c’est d’épouser systématiquement le point de vue des riches tout en vivant en HLM. »
En tant qu’ancien valet de chambre de Monsieur Proust, c’est normal.
Mon immeuble n’est pas une HLM, mais relève des logements intermédiaires du parc social de la Ville de Paris. C’est un peu plus cher et supposé être plus chic !
Je n’épouse le point de vue de personne, sinon le mien propre, à l’humeur fantaisiste et vagabonde, ainsi que chacun ici l’aura noté…
Ed, tu comprends à ta manière. C’est le lot de chacun de rencontrer au cours de son existence nombre de crétins et de crétines dans ton genre. Tout ce que tu parviens à faire (après deux ou trois réparties pas trop mauvaises) c’est à quel point tu es idiote. A ta place, je m’arrêterais là. Tu vas t’auto-pulvériser.
« Vite un bon horloger pour arrêter ces deux acariâtres, revêches, calomnieuses sorcières! »
La misogynie de beauf et le mépris des pauvres (de beauf aussi) de l’horrible Chaloux révélés au grand jour. Il devient fouuuuu. « Faites-les taire ! Faites-les taire »
<i<"le mépris des pauvres"
A mon avis, elle a une fuite quelque part. Pauvre fille…
c’est de montrer à quel point tu es idiote.
Il en manquait, et je veux que tu comprennes bien (autant que possible) ce que je te dis.
Ah bon ? Et pour le « deux-pièces-cuisine » récurrent de WGG, c’est quoi l’explication. Reconnais que tu accumules. Je comprends trop bien, c’est ca qui te défrise hehe !
« Deux-pièces cuisine » n’avait rien de social mais marquait le fait qu’il n’en sortait jamais.
Ed, on reconnait bien là ta méthode de lecture,-également très sensible dans tes fiches. Tu accumules des mots, comme une pie accumulerait les petites cuillères, mais sans pouvoir t’interroger sur leur signification,- tout comme la pie ignorera jusqu’à la fin de ses jours qu’elle pourrait, grâce à toutes ces petites cuillères entassées dans son nid, manger plus proprement son yahourt.
https://www.youtube.com/watch?v=wQIWmfgCoGI
bonne journée
« Tais-toi, femme ignorante (pléonasme). »
Je trouve cette manière de plaquer du féminisme partout où il n’a rien à faire, à la fois pathétique et malsaine.
Sur ma présupposée bêtise, je t’accord l’universalité de l’insulte. Mais sur ma vulgarité (que re revendique), j’attends de voir une preuve que tu ais repproché ce trait de caractère à un homme. En fait je n’attends pas, elle n’existe pas. Tu es un sale misogyne qui ne supporte pas les femmes qui s’affirment, c’est tout. Je ne plaque pas de féminisme partout, j’ai percé à jour tes réflexes de vieux mâles et en ai apporté les preuves.
Ton acharnement ne résoudra ni tes contradictions, ni ne réparera ton masque qui vient de tomber.
Ma pauvre Ed, on n’a pas fini de s’amuser.
Mais là, vois tu, une pauvre petite créature féminine, qui n’a jamais voix au chapitre et que j’ai bien souvent battue comme plâtre (d’ailleurs c’est ainsi que je l’appelle : plâtre), et qui se trouve dans mon esprit, bien entendu, sur la dernière marche de l’esprit, de l’intelligence, de la culture et de la dignité,- cette pauvre hère, donc, cette va-nu-pieds qui signe avec une croix -et encore, bien maladroite, Jésus n’y tiendrait pas en équilibre- est en train de me dire que si je n’arrive pas immédiatement elle s’en va toute seule.
A bientôt, donc,
😉 = 🙂
Pat V dit: 12 avril 2019 à 14 h 33 min
Je vous laisse avec ce gros tachon et ses bombes de peinture…
J’écris ton nom???
Hurkhurkhurk!
George Frideric Handel :
Jazzi
Tu es vagabond comme je suis chasseur d’ours.
Je vois que personne n’a commenté la magnifique vidéo que j’ai posté.
Tu ne t’amuses pas Chaloux, tu t’enfonces dans le pathétique. Ne fais pas semblant de te croire superieur ou d’avoir des femmes, Internet est le royaume des mythos.
PS : mon seul diplôme est en réalité un CAP broderie. Sans doute moins accessible intellectuellement selon les brillants critères de DHH.
*qu’une khâgne
Sur ce,
Je parle trop.
Paul, j’essayais juste de dire que je ne pourrais pas m’empêcher, si j’allais à Guernesey, plutôt que de regarder la table qu’HUgo faisait tourner, de chercher la « tombe » de Gilliatt, ou « le rocher Gid-hom’Ur » (un nom à la « games of trhones », pas vrai ?) ; et si je le trouvais, je ne pourrais m’empêcher de frissonner. Peut-on vraiment goûter Guernesey quand on y cherche ce qui n’existe pas ? Y’aurait-il un sentier qui mènerait de Hauteville House au siège marin de Gilliatt ?
…
Vous vous moquez mais c’est ainsi. Le sourire de Gwynplaine qui surgit à la fin de sa plaidoirie à la chambre des Lords m’empêche à tout jamais d’écouter Thérésa May « normalement ».
(ou n’importe quel politique, d’ailleurs. C’est quand même malheureux que ce soit un personnage de pureté, comme Gwynplaine, qui applique ainsi, sur les visages des politiciens, un masque « ricanant de vérité ». Un joker nicholsonien, quoi !
…
Vous me prenez tout le temps pour une sorte de tromperie, qu’il conviendrait de dénoncer.
…
Je suis pourtant la première, ici, à m’avancer sans masque.
Est-ce pour cela ?
Allez savoir, Paul, ce qui se cache derrière votre inimitié. Je me suis fait le serment à moi-même de tenter de m’aimer, dans mon « vieux temps ». On va dire que je vais commencer par ne pas tenir compte de votre ton railleur. Ni du mépris de Chaloux, etc. (la liste est si longue…)
Et je tomberai dans les pommes quand cela me chantera.
…
Savez-vous comment on appelle cette saison, où il convient de planter les patates et retourner les potagers ?
C’est la saison de la terre amoureuse, dit-on. Amoureuse parce que prête à être fertile (sauf quand on la bourre ras la gueule de glyphosate, bien entendu°.
Avec une saison pareille, pas moyen d’être mise de mauvaise humeur par une raillerie imméritée !
Les disputes, entre amis ou ennemis, me navrent toujours autant, Ed.
En ce qui me concerne, je parlais plutôt d’humeur vagabonde, si vous voyez ce que je veux dire ?
Cela dit, il me semble que vous avez fini par chasser l’ours Chaloux…
Je passe en très grande vitesse, surtout que personne ne se sente visé.Il s’agissait d’un simple avis de passage pour x… Je m’en vais aussitôt car on gagne beaucoup de temps à ne pas moisir ici.
Désolé pour Pierre Assouline! 😉
@ b., en attendant…, à tout hasard au cas où vou sles auriez pas vues (?) passer…, quelques réflexions un peu plus profondes de David Todd sur l’enjeu du Brexit, susceptibles de vous intéresser, je crois,
(la suite est un copié-collé d’une itw parue ce sjour en ligne)
____
La Vie des Idées : Le Brexit signale-t-il le retour du protectionnisme en Grande-Bretagne ? Faut-il y voir une forme de nostalgie impériale, ou la manifestation d’un populisme plus anglocentré ?
[David Todd : Beaucoup d’historiens voient dans le Brexit le retour d’un refoulé impérial, à cause de l’arrogance qu’il exprime et de sa dimension xénophobe. Personnellement, je trouve cette hypothèse paresseuse. Comme le prouve le succès de nombreux mouvements politiques hostiles à l’Union Européenne ou à la mondialisation, il n’est pas nécessaire d’avoir possédé un vaste empire pour être arrogant ou xénophobe. La Grande-Bretagne a abandonné son statut impérial avec réticence et en commettant des atrocités notables, en particulier au Kenya et en Malaisie. Mais la France s’est comportée au moins aussi mal en Algérie, et elle a témoigné d’une nostalgie impériale beaucoup plus évidente dans les liens étroits et asymétriques qu’elle a conservés avec ses anciennes colonies d’Afrique subsaharienne. Le nationalisme britannique (ou même peut-être seulement anglais) suffit à expliquer le Brexit. Si l’on veut absolument établir un lien avec le passé impérial, il est possible que l’existence d’un monde anglophone aussi peuplé que l’Europe, ce que certains écrivains néoconservateurs ont baptisé « l’Anglosphère », ait encouragé l’euroscepticisme en Grande-Bretagne. La classe politique française serait elle-même probablement plus hésitante face au projet européen si l’Amérique du Nord, tout en continuant à représenter un quart de l’économie mondiale, comptait 350 millions de Francophones.
Pour ma part, je vois surtout dans le Brexit la fin du consensus thatchérien. Comme la soumission à la discipline du marché mondial formait une partie importante de ce modèle politico-économique, on peut dire que le Brexit est une forme de rejet du libre-échange, même si d’autres aspects de la mondialisation, comme l’anxiété générée par les flux migratoires, ont joué un rôle plus important que la libre circulation des marchandises dans les résultats du référendum de 2016.
N’étant qu’historien, je ne me risquerai pas à faire des prédictions précises sur un éventuel retour au protectionnisme. Certains Brexiters à la droite du parti Conservateur rêvent à haute voix d’un modèle hyper-thatchérien de dérégulation et d’ouverture maximale au marché mondial. D’un autre côté, aux élections générales de 2017, le parti Conservateur a fait campagne en promettant des hausses d’impôt pour la première fois depuis les années 1970, tandis que le parti Travailliste a mis en avant un projet qui rappelle celui du programme commun des partis socialiste et communiste français en 1977. Sur la base de ces projets, les deux partis de gouvernement ont remporté ensemble 83% des voix, contre 65% en 2010. Au-delà des vicissitudes du Brexit, qu’il soit dur ou doux, ou même s’il n’a finalement pas lieu, mon intuition est donc que le tâtonnement actuel débouchera sur un modèle plus dirigiste et redistributif, et donc moins ouvert au marché mondial. Les politiques de Cromwell et le keynésianisme montrent que contrairement à certains préjugés, les Britanniques ne sont pas génétiquement prédisposés au marché sans entraves. Mais pour paraphraser Keynes, la plupart d’entre nous continuent à se traîner avec les habitudes mentales d’avant le choc de la Grande Récession de 2008, d’où un sentiment de confusion et le désordre politique actuel].
J’avais compris jazzi, mais j’ai pas pu m’empêcher. Désolée.
Chaloux n’est pas un Ours car au-delà du danger réel que représente cet animal, il est quand même trop choupinou.
Ed, en te lisant, ma femme me dit :
« Cette fille a été salie par un homme, son père, un ami, et elle est en train de faire un transfert sur toi. Ce n’est plus à toi qu’elle parle, c’est à cet homme et, pour le moment, elle est incapable de s’en apercevoir. Elle est en crise. Laisse la se calmer ».
Quels que soient nos désaccords à venir, Ed, et ils seront nombreux, souviens-toi que je ne suis pas l’homme qui t’a blessée.
Et vois un spécialiste très rapidement.
Nous te souhaitons bon courage et bon week-end!
Voilà qu’on se donne des baisers, « au front », certes, sur la RdL ! Paul Edel – dans le rôle de Noémi d’Artiailh- nous dira-t-il le plaisir (ou la répulsion) que lui procurent ces assauts d’affection d’un Jean Péloueyre ?
Tiens. Le classique. Elle fais iech parce qu’elle est tombée sur un co.nnard. Elle doit se faire soigner, c’est une folle hystérique. Et bien la femme de Chaloux, si elle existe, a trouvé sa moitié.
Dire que les autres sont fous pour occulter les arguments qu’ils apportent et éviter de répondre à ses propres contradictions, ça se fait depuis la nuit des temps Chaloupe. Mais pense ce que tu veux de moi, en ce qui me concerne je sais que je t’ai percé à jour et tes insultes et accusations de folie ne font que confirmer ma thèse.
Ed, tu n’es pas très intelligente, tes chiches de lecture le prouvent ; pour cette raison je te pardonne.
Va!
Le couple Chaloupe ou l’absence de réflexion et la psychanalyse de comptoir. Le gigot du dimanche doit être terrible.
Jazzi dit: 12 avril 2019 à 13 h 05 min
Sinon, pour juger du mauvais goût de Victor Hugo, on peut toujours aller voir sa maison de Paris !
Je me souviens de l’encrier qui pouvait alimenter plusieurs plumes (y a t’il un nom pour ce type d’objet ?). Comment VH et ses confrères pouvaient ils rédiger ces milliers de pages sans être couverts d’encre ? J’ai en mémoire d’écolier (bien que le stylo plume soit apparu rapidement) le crachotement de la plume sur le papier plus ou moins rugueux. Sans compter les ratures, les taches involontaires …
Ah. La folie c’est un peu trop voyant, passons à l’attaque sur le travail. De la part d’un type qui se cache et n’a jamais prouvé quoi que ce soit. Mais à quel moment tu comptes faire une critique rationnelle et argumentée ?
Moi c’est surtout le côté néo gothique espagnol du mobilier dessiné par Hugo qui me fout les chocotes, Soleil vert ! Sans parler de l’amoncellement de céramiques en plus ! Dans ses maisons, c’est à n’y pas rester. C’est pourquoi je conseillais de louer une voiture. A Jersey et à Guernesey, le plus important c’est le paysage. Royal, pour un exil !
Jacuzzi, que pensez-vous de ce que je raconte dans le commentaire suivant : Delaporte dit: 12 avril 2019 à 11 h 51 min
Les Américains sont des enfoirés : ils se gardent d’accuser pour le moment Assange d’espionnage, car cela ferait peser sur lui la menace d’une condamnation à mort, et dans ce cas le Royaume-Uni ne pourrait l’extrader. Ils se réservent cependant la possibilité d’ajouter cette inculpation, plus tard, quand ils l’auront entre les mains. C’est vivieux et maléfique, alors qu’Assange est un bienfaiteur du genre humain, un démocrate remarquable, même si ses relations avec la Russie ne sont pas claires. Mais de là à porter des accusation contre lui, comme fait un journal putride du soir (qui consacrera demain un éditorial à cette affaire), c’est immonde (c’est le cas de le dire)…
Cette histoire me passionne depuis longtemps. Assange n’est peut-être pas tout blanc, mais je soutiens ses activités qui n’ont qu’un seul but : la transparence démocratique. Il faudrait penser aussi à Snowden, toujours réfugié en Russie, et que les Américains ont, cette fois, inculpé d’espionnage. Il risque la peine de mort. Affreux !
Voici ce que j’écrivais sur le lien, dans les années 70, entre homosexualité et pédophilie. Il est évident qu’aujourd’hui tout cela a bien changé, et que plus aucun gay ne se mettrait à défendre la pédophilie. Les gays se sont assagis, sont devenus de bons bourgeois, de bons père de famille :
Peace and love, c’està-dire, faites l’amour, pas la guerre, est un slogan de Mai 68. Il est acquis que Mai 68 a libéré le sexe de façon prodigieuse. Les médias putrides ont pris le relais, et fait de la société une vaste orgie, dans laquelle les gays avaient plus que leur part. Vous le savez, Jacuzzi, ne soyez pas de mauvaise foi. Benoît XVI utilise des arguments crédibles, qui reposent sur des faits avérés, que tout le monde connaît. Après Mai 68, les minorités sexuelles furent encouragées, y compris la pédophilie (beaucoup d’homosexuels défendaient la pédophilie, il n’est que de relire des pétitions de l’époque signées par les plus grands intellectuels comme Hocquenghem etc.). Mai 68 a donné une direction, a fait exploser tous les sens, comme dirait Rimbaud ; et aujourd’hui on se retrouve avec la gueule de bois.
Le sexualité ne s’est pas « libérée » en 1968, Delaporte, elle s’est seulement quelque peu débridée. ça baisait déjà sec au temps des libertins. Et nos ancêtres les Gaulois tout autant.
Tous des Tartuffes au Vatican !
Lisez Stendhal, édifiant…
Alexia,chutt.. doucement.. je suis absolument contre la transparence dans les liens privés, notamment sur les blogs; et aussi en politique,quand ceux qui la réclament le font la bave aux lèvres dans mon poste de tv.. .. vive l’opacité la plus totale.
Jacuzzi, vous noyez le poisson ! C’est quand même à cette époque que circulaient des tas de pétitions pro-pédophilie, publiées par le Monde, ou que Hocquenghem avait créé le FHAR ! Je me souviens un peu de ces années-là, c’était vraiment une révolution sexuelle, notamment pour les homos, et donc pour les pédophiles qui pouvaient publiquement défendre leur sexualité criminelle. Vous ne vous souvenez pas, ou vous faites exprès ???
Delaporte tu écris : » et aujourd’hui on se retrouve avec la gueule de bois. » non!c’est quoi ce « on » ?D’où il vient?
Parle pour toi Delaporte : » et aujourd’hui TU TE retrouves avec la gueule de bois. »
Moi,pas du tout.
Il y a même des pétitions proèpédophilie qui ont été signées par Derrida, Foucault, Barthes, Deleuze, etc. Le parfait délire !
Vous n’avez pas la gueule de bois, PaulEdel ? Vous approuvez cette dérive pédophile dans l’Eglise ? Vous dites oui à la destruction sociale d’une société malade de ses sexualités aberrantes ? Vous vous sentiriez plus à l’aise dans un roman du marquis de Sade ? PaulEdel, le mal vous inspire ? La fornication à outrance ? La violence faite aux enfants ? Vous approuvez le viol ???
Si quelqu’un d’aussi raffiné que PaulEdel commence à nous raconter ce genre d’inepties, je comprends pourquoi la lettre de Benoît XVI est aussi mal reçue. Bande d’hypocrites !
Ce soir je mange de la raie.
Mais alors, mon cher PaulEdel, vous avez dû apprécier la lettre ouverte signée par Catherine Deneuve ? Vous fantasmez encore sur des choses interdites, et vous regrettez de n’en avoir pas fait davantage quand vous le pouviez encore ? C’est du gâtisme, mon pauvre PaulEdel !
Et beaucoup d’autres hétérosexuels, Delaporte, tels Cohn Bendit ou Serge July. Tous les intellos prônaient l’éveil des sens dès le plus jeune âge. En ce temps-là, la presse unanime faisait l’éloge de Tony Duvert. Autre temps autres moeurs. Faut-il le regretter ou s’en féliciter ?
De toutes façons affirmer que quelqu’un est bête ne relève pas de l’insulte mais du simple constat.
Les fantasmes érotico-criminels de PaulEdel : ça décoiffe sec !
Moi qui suis très bête, je ne vois aucun problème à ce qu’on me le rappelle.
« Bande d’hypocrites ! »
Venant de cette chaire c’est amusant…
« je comprends pourquoi la lettre de Benoît XVI est aussi mal reçue »
Le seul pape démissionnaire de toute l’histoire de la Chrétienté !
Faut-il attacher du crédit à ses écrits ?
« Che fece per viltade il gran rifiuto », Dante, Inferno III 60
« Le seul pape démissionnaire de toute l’histoire de la Chrétienté !
Faut-il attacher du crédit à ses écrits ? »
C’est un grand esprit. Il a été l’âme du pontificat de Jean-Paul II. Grand théologien, ses écrits restent une référence, notamment ses magnifiques encycliques. Jacuzzi, si vous n’étiez pas si ignare, vous le sauriez. Ratzinger fut un grand intellectuel, et l’est toujours : mais tout ce qui touche à l’esprit vous échappe, vous et PaulEdel, qui se met à confesser des penchants douteux pour la pédophilie. Il va bientôt regretter de n’avoir pas fait carrière dans l’Eglise, pour satisfaire ses penchants criminels. On en est là, sur la RDL, et cela vole bas.
souvenir très vague d’avoir lu dans la presse des articles sur l’histoire du Coral;ça se retrouve vraisemblablement sur la toile
Benoit numéro 16 est une belle andouille à dire des choses pareilles, encore un homo ou un pédo refoulé, il mérite une bonne baffe ur sa tiare, pan !
prévenus: la Maison de Victor Hugo fermera ses portes le 15 avril 2019 pour près de 11 mois de travaux de réaménagement. La direction du musée a annoncé que l’antre du poète et romancier français rouvrira en mars 2020 avec un salon de thé, un atelier pédagogique, et un jardin paysagé.
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L’Association taïwanaise des traducteurs de français (ATTF) a créé le Prix de traduction ATTF en 2015 pour sélectionner et récompenser la qualité de traductions d’ouvrages de langue française vers le chinois par des traducteurs taïwanais. L’édition 2018, rebaptisée Prix de la Traduction ATTF-BNP Paribas, a salué la traduction de Fan Chao Yen du roman Un sac de billes de Joseph Joffo.
nouvelle étude, récemment publiée dans la revue Nature Human Behavior, a tranché. « Nous avons les preuves de l’unité du poème Beowulf », annoncent les chercheurs. « Les différentes parties du poème n’ont pas été produites séparément, ou si elles le sont, les styles sont remarquablement uniformes. Et si cette uniformité ne permet pas de trancher de manière définitive entre un ou plusieurs auteurs, elle milite cependant contre l’idée que l’œuvre ait été construite à partir de différents poèmes. »
Le poème épique Beowulf avait déjà fait l’objet de moult recherches, notamment sur les thèmes abordés et le style d’écriture. Mais cette dernière se penche sur des caractéristiques plus précises du texte et leurs modes d’utilisation comme les types de pauses, les rythmes ou encore les sons.
« Notre recherche rouvre les débats avec de nouvelles méthodes, beaucoup plus sophistiquées, pour l’identification de l’auteur », affirme Leonard Neidorf, professeur à l’Université de Nanjing et coauteur de la recherche.
Mais le mystère autour de l’identité de l’auteur de Beowulf demeure. Seule indication « en regard du langage utilisé dans le poème, l’auteur devait probablement parlé le dialecte mercien [l’un des trois ou quatre dialectes principaux du vieil anglais] et vivait probablement pendant la première moitié du VIIIe siècle » souligne Madison Krieger, coauteure de l’étude.
Gilets jaunes :
Mon pauvre Delaporte,vous êtes à plaindre.. vous ne savez donc pas que tous les régimes totalitaires et policiers sont fondés sur la volonté de transparence, afin de surveiller tous les citoyens et de sonder leurs consciences et de suivre leurs comportements par la délation du voisinage érigée en système.. Lisez Orwell plutôt que vos encycliques. . le Vatican est aussi,dans son genre, un état totalitaire, qui veut sonder,surveiller les âmes de ses croyants depuis des siècles.. et qui a pris l’habitude depuis des siècles de cacher ses propres infamies.Alors ne venez pas donner des leçons pitoyables de moralité sur ce blog . Allumez un cierge pour que Dieu vous aide à y comprendre quelque chose et chantez haut et fort la cantate brechtienne de l’homme bon.
j’ai approché de nombreux totalitaires et c’est vrai que cela fait froid dans le dos
ou plutôt totalitaristes
Lu dans la version française du passionnant « Une année à la campagne », de Sue Hebbell (Folio) la traduction suivante :
« Je viens de lire un distique sur le monde de la nature, écrit par un poète japonais anonyme. Je l’ai recopié et affiché aujourd’hui au-dessus de mon bureau :
Au coeur d’un monde inconnu
Je sens me monter aux yeux
des larmes d’indignité et de gratitude « .
Jusqu’à nouvel ordre, un distique, c’est un groupe de deux vers, non ? A moins que l’auteur elle-même ait recopié le distique de cette façon. La traductrice qualifie l’auteur d’ « apiculteur ». « Apicultrice », ça existe, non ?
12 avril 2019 à 17 h 35 min
c’était à dire et rappeler sur la RDL
PaulEdel, avant de nous expliquer ce qu’est selon vous la démocratie, vous devriez relire un peu ce qu’en disait Montesquieu. La démocratie est basée sur la vertu. Mais un stupide être humain comme vous, atteint de confusion mentale, n’y a jamais réfléchi. Encore un dont on pourrait dire, tellement il est raté : Amenez-moi sa mère que je lui en refasse un autre !
Étant donné que les monothéismes ne sont que des protofascismes, lire ici les leçons d’un pauvre type qui pue le moisi, laisse rêveur : « Est-ce que vraiment ce débris crois pouvoir donner des leçons ? »
crois > croit-il
PaulEdel devait être un piètre commentateur politique, quand il faisait du journalisme. Parce qu’il a été journaliste, avant d’être soi-disant romancier, que personne ne lit plus. Il s’est abaissé à faire un travail putride. Mais là encore, il était mauvais. Il ne savait même pas mettre une idée devant l’autre. C’est pour ça qu’on lui a dit de s’occuper de littérature. Cet homme est un désastre. Voilà la vérité sur PaulEdel ! Je préfère ma fin à son commencement.
Je voudrais souligner que même si c’est tendance chez les intellectuels chevronnés(ex:E.Todd,mais quant à sa personne )de vdélivrer du diagnostic psy /chiatrique ou chanalytique,c’est souvent une tentative d’emprise sur vles persoinnes qui sont prises à partie et celles qui en sont la cible et cela n’est pas à prendre pour évangile!c’est de la charlatanerie rhétorique d’auto défense
« La véritable humilité est d’abord une décence, un équilibre. » a écrit Bernanos, Delaporte,qui m’invente une carrière de journaliste politique.
« Delaporte,qui m’invente une carrière de journaliste politique. »
Allez, mon cher PaulEdel, soyez sans rancune, quittons-nous bons amis. Mais c’est vous qui aviez commencé ! Vous me citez Bernanos : voilà qui me réconcilie avec vous. Tout n’est pas mauvais chez vous.
@18:26
Ce que ne comprendra jamais Chaloux, incapable de répondre à des arguments sans tomber dans la psychanalyse de comptoir. Mais que ce soit lui ou d’autres (de vrais intellectuels), cet « outil » fallacieux en dit long sur ceux qui les utilisent, bien plus que sur leurs cibles.
M’enfin…E. Todd n’insulte pas ses contradicteurs et ne cite pas son épouse (imaginaire) 😀
Il y a quand même des strates dans la fumisterie et l’indignité.
Ed, je ne sais pas quoi te répondre, sinon que tu es pour moi sans intérêt, un esprit inférieur, une pendule que je n’ai aucune intention de remonter. Je ne veux aucun contact avec toi. Fous-moi la paix.
D’autant qu’on ne m’a jamais reproché aucun machisme d’aucune sorte. J’ignore si tu as des visions comme Bernadette Soubirous ou si tu entends des voix comme Jeanne D’Arc, mais il faut vraiment voir quelqu’un. Et ce n’est pas ma faute si toi et Clopine êtes deux pauvres êtres qui veulent jouer les intellectuels sans avoir un seul neurone en état de marche. Il est clair que l’une comme l’autres avez dû subir de nombreuses inondations.
Hurkhurkhurk!
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