Michael Edwards à l’Académie : pire qu’un étranger, un Anglais !
Marx, Groucho bien sûr, disait qu’il n’aimerait pas appartenir à un club qui l’accepterait pour membre. Michael Edwards n’est pas marxiste, ou alors il cache bien son jeu. Contrairement aux apparences, il ne passe pas toutes ses vacances, sports d’hiver compris, à Stratford upon Avon. Bref, il était ravi d’être accueilli ce jeudi à l’Académie française, le premier Anglais à s’y poser pour l’éternité (et le premier élu à susciter la présence d’un invité en kilt ! non loin de… Alain Finkielkraut, nouvel élu mais en civil, pour l’instant ). Conscients d’entrer dans un club de happy few, il saura bientôt s’ils sont également a band of brothers par-delà rituel, pompe et circonstance. Ah cette épée, elle l’aura fait rêver. Tant et si bien que la rumeur parisienne assurait qu’il voulait monter le « Songe d’une nuit d’épée » avec sa Royal Edwards Company. Nous ne sommes pas près d’oublier sa leçon inaugurale de la Chaire européenne en 2001, entièrement consacrée aux différentes traductions d’un vers d’Hamlet, devinez lequel. Sous la Coupole, placé entré entre une hispaniste et un sinisant, il a réussi à ne pas le citer dans son discours, au moment de prendre place dans le fauteuil de Cocteau, Rostand et d’autres (« après deux exclus et un guillotiné, un immigré » lança-t-il, après avoir avoir évoqué sa qualité de « pire qu’un étranger »), et Jean Dutourd dont il eut à prononcer l’éloge.
Poète lui-même tant en anglais qu’en français (il pousse l’excentricité jusqu’à écrire ses oeuvres principalement en français), Michael Edwards est notamment l’auteur d’une discrète somme parue directement en format de poche Le Génie de la poésie anglaise. Cet essai postule que nulle poésie étrangère ne parait aussi étrange aux yeux des français que la poésie anglaise. D’autant qu’elle ne s’inscrit pas dans l’imitation mais dans la réinvention du réel. Comment ce peuple que l’on dit si pragmatique a-t-il pu produire la plus lyrique des poésies ? Le mystère demeure inentamé et c’est tant mieux. Pourquoi le plus grand poète anglais a t il choisi d’écrire avant tout pour le théâtre ? Là, on en sait davantage grâce à quelques milliers d’études savantes et grâce à Michael Edwards. Comme quoi, il arrive que le comparatisme ait du bon. Le titre même de son Racine et Shakespeare est un clin d’oeil à celui d’un essai de Stendhal. Le sien, plus près des textes, gouverné par la bonne vieille méthode inductive anglaise, est vraiment habité par une grâce toute particulière. Cela tient au style, à l’humour mais aussi au sujet qu’il réussit à rendre léger à force d’enthousiasme. Quand on l’a lu, on ne peut plus comparer les mérites et inconvénients des langues française et anglaise sans s’en remettre aux deux dramaturges, piliers de notre rapport poétique au réel, et à leurs tragédies.
A ma gauche, la langue française racinienne: centripète, aspirant à la plénitude et à la pureté de l’un, la découverte d’un ordre entier au-delà de la confusion. Un seul langage produisant un seul type d’émotion. Un lexique de 2000 mots pour atteindre à la perfection que l’on sait. A ma droite, la langue anglaise shakespearienne : centrifuge, aspirant à la foison inépuisable du multiple, artiste au goût très sûr. Des mots faits de souffle révélant « l’élément pneumatique de la langue ». Plusieurs langages produisant autant de types d’émotion. Un lexique de 20 000 mots pour atteindre à la perfection que l’on sait. Chez Racine, on traîne un mourant, chez Shakespeare, des tripes. Chez l’un, ça sent mauvais, chez l’autre, ça pue. Il manque à l’un le touffu du réel quand l’autre en parait si encombré. Ce n’est pourtant pas un combat, tout juste un match avec pour arbitre Michael Edwards désormais armé de son épée d’académicien.
Outre sa courtoisie, sa finesse et son érudition, qui en font un honnête homme de compagnie, Michael Edwards sera parfaitement à sa place aux séances du jeudi, l’interminable chantier du dictionnaire constituant l’occupation principale, en tout cas la seule qui présente un intérêt, des membres de l’Académie française. Question débat, Sir Michael a de l’entrainement depuis qu’il a été coopté dans une compagnie tout aussi prestigieuse, la Cambridge Union society. Il sait comme nul autre évoquer le passage du grave à l’enjoué tel qu’il se manifeste dans Speech ! Speech ! (2000), le poème de Geoffrey Hill qui commence par « Erudition. Pain. Light », se poursuit par des passages du plus haut comique et s’achève par « Amen ». Il manquait sous la coupole un esprit capable d’entretenir ses petits camarades de la question de l’accent chez Wordsworth ou de la présence triviale d’un rat dans Hamlet, chose naturellement impensable dans Bérénice.
Ce qu’on lui doit? Mais tout simplement de nous avoir engagé à lire autrement la littérature. En y prêtant l’oreille, en se mettant à l’écoute de la voix qui se dégage d’un texte et en pratiquant un incessant va et vient entre la recherche fondamentale, avec son cortège de théories et d’analyses, et puis l’expérience, l’attention aux petites choses qui sont chacune un monde et à ce que Baudelaire appelait “une émeute de détails”. Pas de doute, cet homme s’y entend pour nous faire pressentir ce que la langue a de vraiment humain au-delà de notre babil, de l’universel reportage et de l’aboli bibelot d’inanité sonore. Ainsi devient-on un maître de la spéculation littéraire dans l’acception la plus noble de l’expression. Et prince non de la litote, tous les Anglais le sont génétiquement, mais du néologisme. Dans son discours de bienvenue, Frédéric Vitoux eut à coeur à rappeler ses inventions et dilections pour deux mots, notamment, dont il truffe nombre de ses essais : « numineux », du latin numen, pour désigner ce qui est porteur d’une révélation sacrée ; et « thaumasie », du grec thauma, pour évoquer l’émerveillement.
Sir Michael, OBE, est la preuve définitive que non seulement Shakespeare a existé, contrairement à ce que prétendent des hypothèses récurrentes, mais qu’il existe encore. On croit savoir d’autre part qu’il va monter un club de sports au sein de l’Académie française. Le nom de ce cercle sportif a déjà été retenu et même déposé et après enquête auprès du fantôme d’Antoine Blondin, lequel avait renoncé à se présenter à l’Académie eu égard au nombre de bistros entre la rue Mazarine et le quai Conti, je peux vous le livrer en exclusivité : c’est le Racine club de France.
(« Tout à l’heure, à l’Académie » photos Passou ; »Michael Edwards » photo Léa Crespi)
554 Réponses pour Michael Edwards à l’Académie : pire qu’un étranger, un Anglais !
« c’est le Racine club de France »
Pour sûr, Blondin eût acquiescé.
tant que ya pas bougeureau, tout est permis !
Je préfère joindre, par la pensée, l’Olympique de Corneille, entraîné par Fumaroli. Le droit d’entrée au Racine club de France risque d’être tellement élevé, au niveau de la langue, qu’il pourrait ne compter dans ses rangs qu’un seul membre, l’avant-centre-striker Sir Michel lui-même, et puis c’est tout. Ce ne sont pas tous les « False 9 » de l’assemblée qui auront l’outrecuidance de faire acte de candide candidature. Les immortels ont le sens de la mesure by measure. Ou n’auraient-ils pas ? Don’t pass the ball, Michael.
Taisez-vous donc, monsieur keupu.
Et s’il rencontre Saint-Étienne, ils ont prévu un autre jeu de maillots?
http://lesateliersdepromethee.com/latelierdecriture/
Voilà un billet qui fait rudement plaisir.
Nous sommes vraiment contents pour vous, chère d.j.e.d.l.a.
Cher Monsieur notre hôte, il y a quelque chose de bizarre au royaume des inventions de Frédéric Vitoux, notamment du côté du premier mot cité « lumineux »…
Fiatluxeusement.
…
…qui se ressemble s’assemble!,…Ah!,…Ah!,…bande de larbins!,…etc!,…
…
Sacrilège !
Jeanne d’Arc dans sa tombe fulmine.
J’adore ce blog ; je ne peux vous offrir qu’une oreille attentive. Hélas, hélas. Hélas.
Ils sont tous enterrés Racine Corneille et Polyeucte.
Et Blake Edwards too.
Cui de la panthère rose,
De la Party, de Victor Victoria et du Démon de midi.
pourquoi les anglais sont ils tous homonymes ?
Cet essai postule que nulle poésie étrangère ne parait aussi étrange aux yeux des français que la poésie anglaise.
Allons bon. Encore une bourde de fort calibre. A moins que je ne fasse exception, moi qui ai toujours pensé que les ressources poétiques de la langue anglaise (notamment son incomparable musicalité) dépassaient de cent coudées celles du français. Ô Shelley ! Ô Keats ! Ô Wilde ! Ô Byron ! Rien que pour avoir écrit ça, ce monsieur Edwards n’aurait jamais être élu. Mais enfin, après Weyergans, après Finkielkraut, on peut s’attendre à tout.
Pourquoi le plus grand poète anglais a t il choisi d’écrire avant tout pour le théâtre ?
Voilà encore une question très con.Peut-être parce que la poésie ignore les frontières des genres. C’est un peu comme si on demandait pourquoi Giono n’a pas choisi de cultiver le sonnet.
Ce qu’on lui doit? Mais tout simplement de nous avoir engagé à lire autrement la littérature. En y prêtant l’oreille, en se mettant à l’écoute de la voix qui se dégage d’un texte
Eh ben dis donc. Si c’est là son seul titre de gloire, on pourrait lui décerner en prime celui d’enfonceur patenté de portes ouvertes.
« lumineux », du latin numen, pour désigner ce qui est porteur d’une révélation sacrée
« numineux », eh patate. Tu m’as pas l’air d’être un « lumen », toi dans ton genre. Faut rouvrir ton Gaffiot, mon pote.
Dans le cas de « numineux », il y a dilection, non invention, puisqu’on doit la mise en circulation de « numineux » (absent du Littré et du TLF) à Rudolf Otto et à Carl-Gustav Jung.
Ce doit être l’effet de la rediffusion de « Band of brothers » : je tire en rafales, ce soir. Mort aux cons !
Cette photo est magnifique.
C’est bien la première fois de ma vie que je regarde avec attention le dos d’un homme.
(Pour ce qui est du cul d’un curé, c’est autre chose).
xlew.m dit: 22 mai 2014 à 18 h 46 min
You’re so foot my dear!
( Of some branchy bunchy bushybowered wood…)G.M.H.
Ouais bon, et pendant ce temps un brave père de famille « Fou de sa fille … s’amuse à lui faire répéter ce qu’il dit. Et ça marche! »… enfin surtout pour en faire un buzz youtube chez les matinaux…
Bonne nuit les petits…
Je ne connais pas sa production poétique.
Je n’ai lu de M. Edwards que trois de ses bouquins critiques, sur les comédies de Shakespeare (Shakespeare et la comédie de l’émerveillement), sur les tragédies et surtout De l’émerveillement (Fayard, 2008), où il renouvelle de manière intéressante la lecture de certaines tragédies de Corneille sous l’angle de la notion paradoxale de « tragédie de l’admiration » (notamment au sujet de Cinna et de Polyeucte), pendant en somme du penchant de la tragédie racinienne vers l’élégie avec Bérénice. Mais je n’ai pas encore lu son ouvrage critique sur les tragédies de Racine. Il est intéressant par ailleurs de le confronter à Marc Fumaroli et à Serge Doubrovski au sujet de Corneille pour les controverses critiques à propos de Polyeucte à propos de la sainteté et du théâtre.
Il fait redécouvrir ce que Corneille doit à Sénèque dans sa conception de la tragédie que Corneille met en œuvre, et du héros au statut contesté. L’admiration et la plainte viennent remplacer les attributs aristotéliciens de la tragédie : la pitié et la crainte. Ce sont avant tout des tragédies romaines alors que Racine est davantage du côté des Grecs et du penchant de la tragédie grecque vers l’élégie, ce que Nicole Loraux avait appelé la « voix endeuillée ».
Il est intéressant aussi de prendre conscience en relisant Corneille qu’il a préparé le règne de Louis XIV et, comme le dit plaisamment Serge Doubrovski, Louis XIV s’est inspiré de Cinna et de la magnanimité d’Auguste pour copier son attitude sur une fiction théâtrale (et non l’inverse comme il aurait été trop facile de le penser).
Il ne faudrait pas oublier, dans cette confrontation critique à proposd e la tragédie politique en France au XVIIè siècle, le grand livre de Jean Nagle, La civilisation du cœur Histoire du sentiment politique en France du XIIè siècle au XIXè siècle, paru chez Fayard également en 1998, avec des chapitres tout à fait fondamentaux sur la » crise du don » au XVIIè siècle et la substitution d’une anthropologie du don (qu’on voit à l’œuvre chez Rabelais notamment de manière très claire) à la « grâce » (qu’on voit apparaître dans la tragédie de Polyeucte) et qui se dégradera en « grâces », ce que résumera Mirabeau à la fin du XVIIIè siècle quand il dira dans L’Ami des hommes : « En France, tout se donne » ou « tout y est grâces ». Ce sont là des analyses extrêmement pertinentes pour comprendre notamment ce que dit par exemple à la fin de Cinna Auguste à Cinna.
Je n’ai jamais lu Edwards, mais je l’ai pas mal écouté.
(grâce au site du CdF).
Je peux seulement espérer que l’extrême séduction de son discours (la lecture savourée de Shakespeare depuis un point de vue imaginaire qui serait « racinien », et le contraire) se traduise dans ses écrits par une nouveauté parallèle, par un accroissement de connaissance.
Je suis incapable de le dire.
Si ce n’était pas le cas, je me passerais bien de ces travaux écrits, l’écoute de sa voix m’ayant davantage apporté que bien des discours académiques.
(Ceci est un propos de non littéraire).
ueda, pourrais-tu effacer la case « site web » quand tu postes ?
On en a marre de voir la photo de Daaphnée.
pmaillard dit: 23 mai 2014 à 0 h 00 min
Bien vu.
C’était Daaphnée par antiphrase.
Ne m’en voulez pas, Michel, n’en n’attrapez pas une jaunisse, mais j’ai pris du plaisir à lire votre commentaire critique.
J’entendu cava la radio ce matin…perso jamais entendu parler de lui mais suis sur que l’academie sait ce qu’elle fait…imaginez un peu etre assis a cote de finkie…pour le restant de l’eternite…tain…
> il va monter un club
Go To ! Go To !
Ce Topos de l’admiration et de la crainte vaut à peu près jusqu’à Rodogune.Il ne tient pas compte des ruptures, Don Sanche, Le Menteur, ni de l’après 1660; c’est au fond le Corneille scolaire à peine modifié qu’on nous ressert ici.
On peut penser, mais encore faudrait-il le jouer, que Corneille est plus multiforme, que l’esthétique définie ci-dessus est surtout celle de Richelieu. Mais du Corneille qui a lu Tacite, avec le cas limite d’Othon, il n’ y a rien.
Aux dires d’un de mes amis oeuvrant dans le théâtre et qui m’avait demandé quel shakespearien inviter, Michael Edwards est aussi un homme délicieux, à mille miles de l’arrogant prof détenteur de son savoir se hausse du col, comme il en existe encore.
C’et vrai qu’il a de l’humour, la politesse qui redonne espoir.
Racine et Corneille ne se jouent plus guère, même en France, alors que Shakespeare, qui n’avait que cure à foutre des bienséances classiques, est plus que jamais notre capital contemporain.
Son Génie de la poésie anglaise est un chef d’oeuvre. L’existence d’un double lexique latin-français/germanique-saxon permet au poète anglais de travailler un matériau plus riche en nuances que dans les autres langues.
Court toujours aussi court sur patte…
Comme si Le Cid n’était qu’une pièce (je cite, mes petits chéris) « scolaire » … On croit halluciner !
Soyons quand même un peu plus respectueux que Court à la fois de Corneille, qui est un auteur en vérité tout à fait passionnant à lire et à étudier, et de M. Edwards, qui défend avec cette idée de « tragédie de l’admiration » une belle et grande idée.
Corneille — pour compléter ce qu’écrit Bloom — n’est pas moins « non-classique » que Shakespeare. Non seulement il s’oppose souvent aux théoriciens du classicisme que sont Guez de Balzac et quelques autres, mais il fait évoluer le genre tragique vers tout autre chose que la tragédie au sens de la Poétique d’Aristote.
La « démolition du héros » (expression de Paul Bénichou dans Morale du grand siècle) qu’il met en œuvre prépare par ailleurs les héros marginaux qu’on va rencontrer dans le romantisme avec le crépuscule du héros dans des œuvres comme Hernani du grand Hugo, Les Brigands, de Schiller, ou en Espagne Don Alvaro ou la Force du destin du duc de Rivas.
C’est aussi que le genre tragique, comme l’explique Jean Nagde, est inséparable de celui des sermons (comme ceux de Bossuet). Les deux genres fonctionnent en binôme en quelque sorte et s’éteignent tous les deux ensemble. Après, naît le tragique, notion inexistante au 17ème siècle, qui est un autre monde, notre monde à nous, modernes.
Avant de revenir à M.Edwards, je souhaiterai citer un extrait du livre rare que Christine jordis consacre à l’un des plus méconnus poètes, visionnaire, graveur, peintre et révolutionnaire anglais, William Blake:
« Il pensait que l’état suprême est le bonheur et que l’homme, ici-bas, en renonçant à son « moi trompeur », sinon dans sa présente condition, pouvait y parvenir. Il avait en lui l’esprit de révolte. Nul, avant Nietzsche , n’a pourfendu avec tant de violence les faux dieux, la loi et les institutions , la morale et les masques, la religion établie et les systèmes en en place. Orthodoxies, pesanteurs, tradition, il dénonça tout cela sans relâche : tout ce qui tend à emprisonner l’homme, à le perdre et le tromper, à réduire son pouvoir. Moins en procédant à une réflexion sur les moyens de changer une société oppressante et injuste, qu’il ne se lassa pas d’accuser (son idée de la révolution allait bien plus loin , et plus profondément ), qu’en démêlant les conditions spirituelles propres à rendre possible l’avènement d’un autre monde.
À la soumission il préféra la révolte, à la raison l’énergie. Il en avait en lui une si grande charge – énergie et créativité, dans son cas une équivalence –, à laquelle s’ajoutait un don de vision, qu’il sut l’opposer victorieusement à l’ennemi. C’est-à-dire à l’indifférence ou à l’hostilité, à la pauvreté , aux difficultés, à l’obscurité où le laissa son temps, aux guerres, soulèvements , disettes et révoltes qu’il côtoya : à tout ce qui menaçait cette joie intérieure. Parce qu’il refusait d’être esclave des autres, de leur pensée étroite et normative, il élabora son propre système, une cosmologie complexe qui rend compte des mythes de la Création et de la Chute et du malheur présent de l’homme, comme de son accession possible à l’état d’éternité – l’éternité ici et maintenant, une fois reconquis reconquis « l’homme véritable », assez distant, précisons-le d’emblée, de l’homme selon la nature. »
William Blake ou l’infini, Albin Michel
C’est vrai. Plus personne ne joue Racine. D’ailleurs la mise en scène de Xavier Marchand sur le diptyque Britannicus et Bérénice c’est juste parce qu’il s’est disputé avec sa femme. Il a monté ça sur un coup de tête. N’aimant pas les disputes conjugales, j’ai boudé cette sortie, intempestive au XXIème, siècle du tragique par excellence.
Britannicus étant joué par Quentin Ellias et Bérénice par Anne Le Guernec.
Quant à Bossuet et son goût pour l’éloquence, me semble me souvenir que les cérémonies des oraisons funèbres participaient de plein fouet au processus d’allégeance. Au roi, s’entend !
Et que les discours laudatifs et assassins alimentaient le phénomène de cour.
Phénomène dépassé bien sûr ; quelques siècles s’étant écoulés. Nulle cour désormais. Nul besoin de lèche-majesté.
Au Panthéon, ils sont tous morts. A l’Académie, ils sont tous moribonds. Gâteux dans leur salopette verdâtre de travailleur moisi, ils bougent encore un peu, prononcent des discours inaudibles, ne servent en rien au monde. Copeaux culturels. Bienvenu au mouroir, Sir Michael !.
rose dit: 23 mai 2014 à 7 h 20 min: C’est vrai. Plus personne ne joue Racine.
Pas tout à fait exact. Il est encore joué, mais mal monté.
Partir à l’entracte, pour Andromaque, ça se fait; encore en 2014.
« 8 minutes de moins ! Recul historique de la durée d’écoute de la télévision- du moins sur l’écran de télévision. t.co/GpFb69IEoA3 »
Ils ont dû trouver pire.
Des hommes en robe, que des moribonds
@Chaloux 8 h 03 min
ils regardent internet
A l’Académie, ils sont tous moribonds.
—
Pas tous. La semaine prochaine, j’en accueille un qui a bon pied, bon oeil, et belle plume. Arpenteur invétéré de la planète, il est bien plus actif et ouvert au monde que l’immense majorité des figés de l’hexagone.
Les jivaros ont de beaux jours devant eux.
L’immense majorité des figés de l’hexagone, raclure de Bloom, tu sais ce qu’ils te font, ils te pissent dessus.
« l’immense majorité des figés de l’hexagone. »
tu dis ça à cause de tous ces « étrangers »
Et nous restons quoiqu’il en coûte dans l’ émerveillement!
raclure de Bloom, tu sais ce qu’ils te font, ils te pissent dessus.
—
Ah, cette poésie bien de chez nous, ses euphonies…figés et pisseux…Ca vaut bien une Académie, celle des Salauds réunis, fils de Pétain…ze fun
Pour W. Blake, pour G.M. Hopkins!
» comme si le Cid n’était qu’une pièce scolaire »
Ce n’est pas du tout ce que j’ai dit.
J’ai simplement dit que ce jugement admiration plus terreur égale Corneille me paraissait des plus réducteurs, et borné à une phase de sa production.
Après , Il est bien évident qu’entre Corneille et Sénèque, ou Garnier, il y a un monde, vous enfoncez une porte ouverte!Pour les jeux de mots, cela ne s’arrange pas:
« Sous le Wiederganger, la Mauvaise Langue pullule »
Ce n’est pas grave, on est habitué.
MC
@serré autour du buisson de verdure
The Tiger, by William Blake
TIGER, tiger, burning bright
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Could frame thy fearful symmetry?
In what distant deeps or skies 5
Burnt the fire of thine eyes?
On what wings dare he aspire?
What the hand dare seize the fire?
And what shoulder and what art
Could twist the sinews of thy heart? 10
And when thy heart began to beat,
What dread hand and what dread feet?
What the hammer? what the chain?
In what furnace was thy brain?
What the anvil? What dread grasp 15
Dare its deadly terrors clasp?
When the stars threw down their spears,
And water’d heaven with their tears,
Did He smile His work to see?
Did He who made the lamb make thee? 20
Tiger, tiger, burning bright
In the forests of the night,
What immortal hand or eye
Dare frame thy fearful symmetry?
Le Grand Livre de Jean Nagle
Le grand livre de Lacroix-Riz
Le grand Paul Benichou
Le grand livre de Mr Edwards
Toutes ces grandeurs accusent la petitesse du scribe, comme incapable de penser par lui-même. Troublant, non?
Tigro, tigro, brile brula
En arbaro nokt-obskura,
Forĝis kia man’ eterna
Vin je simetri’ konsterna?
En kia fundo aŭ ĉielo
Ardis via okulhelo?
Kia lin flugil’ subtenis?
Kia man’ la fajron prenis?
Per kiaj ŝultro kaj kompreno.
Por vi tordiĝis kortendeno?
Kaj kiam pulsis batoj koraj,
Kiaj pied’ kaj mano gloraj?
Kia martelo? Ĉeno kia?
Kia forn’ por cerbo via?
Riskis kia fort’ kolosa
Spiti al terur’ ambosa?
Kiam steloj sin malarmis
Kaj sur la ĉielon larmis,
Ĉu la verko al li karis?
Ĉu vin Ŝafid-farinto faris?
Tigro, tigro, brile brula
En arbaro nokt-obskura,
Forĝus kia man’ eterna
Vin je simetri’ konsterna?
Ces junkies d’Anglais, ils nous ont brûlé Jehanne d’Arc, ils nous ont tué 1300 marins à Mers el Kebir, ils nous ont infligé les Stones, Petula Clark, Camilla et Charlie Brown, Tony Blair et cette outre chantante de Boy George !
Et l’infâme anglophile Bloom, traître à sa patrie, insulte à nos morts ! Que nous finançons pour rien… Démission ! démission !
Grandeurs d’établissement (secondaire) dit: 23 mai 2014 à 8 h 55 min
—
L’accoucheur de vers de mirlitons à 2 balles n’aurait jamais l’humilité de trouver grand autre chose que sa prétientieuse personne de petit pouet pouet régional…Le Petit n’est pas qu’un nom de camembert…
Tiens, je viens d’être promu.
Echelle lettres, mes amis. La hors classe, ça rapporte.
Le Petit n’est pas qu’un nom de camembert…
pépèpe kabloom
chez Popaul, JC se plaint, à juste titre, d’être censuré, il n’est pas le seul, le patron se dit maître chez lui, s’il proteste de son innocence : c’est un faux-cul, un vrai
une Académie, celle des Salauds réunis
tatatam ça commence comme une chanson ou tu fais tout toi même guimbarde guitare harmonica kabloom
Les jivaros ont de beaux jours devant eux
il peuvent fumer leur calumet pour faire du lepetit
9 h 07 min
les merdrérateurs ils comptent pour des prunes?
(entre parenthèses discrètes, censurer jc c’est pas du luxe étant donné toutes les sa.ope.ies qu’il dégoise ce pauvre frustré!)
Pourquoi le plus grand poète anglais a t il choisi d’écrire avant tout pour le théâtre ?
Voilà encore une question très con.Peut-être parce que la poésie ignore les frontières des genres.
trés bonne réponse jean marron, ce pourquoi est l’expression trés politique d’un complexe de supériorité qui ne trouve qu’à s’exprimer que dans la question pendante..le suspense
« l’immense majorité des figés de l’hexagone. »
En votant white comme t’as écritl’autre jour, tu leurs donnes carte blanche pov’ nouïe épicétout!
leur
(il pousse l’excentricité jusqu’à écrire ses oeuvres principalement en français)
..c’est beau non
les Stones, Petula Clark, Camilla et Charlie Brown, Tony Blair et cette outre chantante de Boy George !
et maggie cette pauvre femme sans défense
« … Stones, Petula… »
Bof, ce sont des listes que l’on peut coucher pour n’importe quel pays… par exemple : Johnny Hallyday, etc…
Bloom 8h49 Je trouve infiniment plus rassurant que poétique de détenir la certitude qui attend d’être traduite en vers ou en prose, de n’avoir pas, ici, bientôt, à rencontrer ce tigre qui déambule en anglais et en liberté avec cette force sauvage et son appétit carnivore.
Johnny Hallyday, etc…
picasso modigliani rousseau..
Pas tout à fait exact. Il est encore joué, mais mal monté.
Partir à l’entracte, pour Andromaque, ça se fait; encore en 2014. Desj.
Un docteur me dira-t-il pourquoi dés le matin, à la lecture, j’hallucine sexuel?
« Voici un passage bien connu de l’Essai sur la critiaue (vers 315-317), écrit porbablement en 1709, lorsque Pope avait 21 ans, et publié deux ans plus tard:
But true expressions, like th’unchanging sun,
Clears, and improves whate’er it shines upon,
It gilds all objects, but it alters none.
Mais la parole vraie, comme l’invariable soleil,
Eclaire et embellit ce qu’elle illumine;
Elle dore toute chose, sans en changer aucune.
Cette idée du langage poétique est avant tout une vision, en même temps émerveillée et parfaitement fondée, de la nature, de l’oeuvre du soleil, de la lumière, qui, par sa simple apparition et en faisant ressortir l’être des choses dans la beauté renouvelée de leur apparence, change tout sans rien changer, par une sorte de soudaine révélation du visible. La parole poétique, à condition d’atteindre le VRAI des mots et des choses, éclaire tout de la même façon, en faisant apparaitre ce qui est, dans une clarté qui l’embellit ou l’améliore (‘improves »). La poésie n’est pas un ornement, un supplément facultatif; elle est nécessaire à la perception du réel et à sa mise en valeur. »
M.Edwards, Le génie du réel, in Le Génie de la poésie anglaise, pp.213-4.
Charlie Brown
—
CB est américain, Inculte Bouffon.
Faire un détour par le lien, la leçon inaugurale, ça donne envie.
La poésie n’est pas un ornement, un supplément facultatif; elle est nécessaire à la perception du réel et à sa mise en valeur. »
M.Edwards, Le génie du réel, in Le Génie de la poésie anglaise
c’est fort bien dit kabloom mais ça n’est pas plus vrai en anglais qu’en javanais, mais voyant l’anathème biblique des langues et de l’incommunicabilité on peut soudainement se demander si la poésie anglaise n’est pas là un cheval de troie..parle t’on vraiment de poésie au finiche..c’est à dire n’avons nous pas fini de la mépriser pour ne plus qu’en faire un outil impérialisss ? le réel! ..thinkovit kabloom
Crétin d’anglophile, raclure de Bloom ! Camilla et Charlie Brown, tu n’as pas compris que Charlie, c’est le Prince Charles, inculte bouffon donneur de leçon neuneu !
« Johnny Hallyday, etc…
picasso modigliani rousseau.. »
carla…
une dernière chose kabloom..lhistoire du camembert même bien fait est bien plus jeune que shakespeare
Berenice,
ce ‘tigre’ est une allégorie de la révolution industrielle (What the hammer? what the chain?
In what furnace was thy brain? What the anvil?), menace pour les travailleurs que Blake combattit de toutes ses forces d’artisan graveur et d’artiste poète.
« I will not cease from mental fight/Nor shall my sword sleep in my hand » (Jerusalem, Blake), vers emblématiques de cette Angleterre qui continua le combat alors que les hexagonaux avaient lamentablement capitulé, en attendant de livrer les Juifs à l’occupant nazi.
« …par-delà rituel, pompe et circonstance. »
Edward Elgar – Pomp and Circumstance, march nº 1
BBC Symphony Orchestra & Jirí Belohlávek aux Proms 2012
« …placé entré entre une hispaniste »
Placé ou « entré »? (Elle est si désirable que ça, l’hispaniste en question, P.Assouline?)
Les cours de Michael Edwards au Collège de France:
http://www.college-de-france.fr/site/michael-edwards/activites.htm
Fron ‘The Marriage of Heaven and Hell’, William Blake
PROVERBS OF HELL
In seed-time learn, in harvest teach, in winter enjoy.
Drive your cart and your plough over the bones of the dead.
The road of excess leads to the palace of wisdom.
Prudence is a rich ugly old maid courted by Incapacity.
He who desires, but acts not, breeds pestilence.
The cut worm forgives the plough.
Dip him in the river who loves water.
A fool sees not the same tree that a wise man sees.
He whose face gives no light shall never become a star.
Eternity is in love with the productions of time.
The busy bee has no time for sorrow.
The hours of folly are measured by the clock, but of wisdom no clock can measure.
All wholesome food is caught without a net or a trap.
Bring out number, weight, and measure in a year of dearth.
No bird soars too high if he soars with his own wings.
A dead body revenges not injuries.
The most sublime act is to set another before you.
If the fool would persist in his folly he would become wise.
Folly is the cloak of knavery.
Shame is Pride’s cloak.
Prisons are built with stones of law, brothels with bricks of religion.
The pride of the peacock is the glory of God.
The lust of the goat is the bounty of God.
The wrath of the lion is the wisdom of God.
The nakedness of woman is the work of God.
Excess of sorrow laughs, excess of joy weeps.
The roaring of lions, the howling of wolves, the raging of the stormy sea, and the destructive sword, are portions of Eternity too great for the eye of man.
The fox condemns the trap, not himself.
Joys impregnate, sorrows bring forth.
Let man wear the fell of the lion, woman the fleece of the sheep.
The bird a nest, the spider a web, man friendship.
The selfish smiling fool and the sullen frowning fool shall be both thought wise that they may be a rod.
What is now proved was once only imagined.
The rat, the mouse, the fox, the rabbit watch the roots; the lion, the tiger, the horse, the elephant watch the fruits.
The cistern contains, the fountain overflows.
One thought fills immensity.
Always be ready to speak your mind, and a base man will avoid you.
Everything possible to be believed is an image of truth.
The eagle never lost so much time[17] as when he submitted to learn of the crow.
The fox provides for himself, but God provides for the lion.
Think in the morning, act in the noon, eat in the evening, sleep in the night.
He who has suffered you to impose on him knows you.
As the plough follows words, so God rewards prayers.
The tigers of wrath are wiser than the horses of instruction.
Expect poison from the standing water.
You never know what is enough unless you know what is more than enough.
Listen to the fool’s reproach; it is a kingly title.
The eyes of fire, the nostrils of air,[18] the mouth of water, the beard of earth.
The weak in courage is strong in cunning.
The apple tree never asks the beech how he shall grow, nor the lion the horse how he shall take his prey.
The thankful receiver bears a plentiful harvest.
If others had not been foolish we should have been so.
The soul of sweet delight can never be defiled.
When thou seest an eagle, thou seest a portion of Genius. Lift up thy head!
As the caterpillar chooses the fairest leaves to lay her eggs on, so the priest lays his curse on the fairest joys.
To create a little flower is the labour of ages.
[19]
Damn braces; bless relaxes.
The best wine is the oldest, the best water the newest.
Prayers plough not; praises reap not; joys laugh not; sorrows weep not.
The head Sublime, the heart Pathos, the genitals Beauty, the hands and feet Proportion.
As the air to a bird, or the sea to a fish, so is contempt to the contemptible.
The crow wished everything was black; the owl that everything was white.
Exuberance is Beauty.
If the lion was advised by the fox, he would be cunning.
Improvement makes straight roads, but the crooked roads without Improvement are roads of Genius.
Sooner murder an infant in its cradle than nurse unacted desires.
Where man is not, nature is barren.
Truth can never be told so as to be understood and not to be believed.
Enough! or Too much.
« Camilla et Charlie Brown, tu n’as pas compris que Charlie, c’est le Prince Charles, inculte bouffon donneur de leçon neuneu ! »
Nous écrit JC qui se prend pour Napoléon, quand il ne signe pas maggie (Smith ?).
JCouille reproche à Paul Edel, de censurer ses commentaires, c’est bien le même esprit malade que D.bile. Les deux burnes, qui aimeraient être des bourreaux se posent en victimes.
Charlie Brown est le Prince Charles, évidemment c’est limpide !
JCouille, Camilla est aussi une marque de produits sanitaires.
« cette Angleterre qui continua le combat alors que les hexagonaux avaient lamentablement capitulé, en attendant de livrer les Juifs à l’occupant nazi. »
Pas des fascistes en Angleterre ! Occupée, elle serait demeurée immaculée (en Irlande aussi ). Evidemment;
Bloom a trouvé son absolu comme WiderGânger le sien
TKT
« maggie » n’est pas de ce cher JC
« les hexagonaux »
« les »? pauvre bloom vieillisant, le voilà qui cause comme un beauf avec ses généralisations débiles
Justement, boogie-woogie ralenti, un liste que l’on peut pondre dans n’importe quel pays…
si vous mettez un tigre dans votre moteur vous irez loin
« lumineux », du latin numen, »
Je connais « numineux », du latin « numen », que vous trouverez dans la traduction française de « Das Heilige » de Rudolf Otto par André Jundt. Numineux est bien une invention, lumineux, non.
Passou aurait il fait une faute d’étourderie?
maggie JCulée, qui est TKT ?
Vous voudriez que l’on ne considère que vos pseudos ponctuels, ainsi maggie n’est pas napoléon qui n’est pas etc…
Ce qui serait valable pour vous, doit l’être aussi pour qui que soit d’autre.
Pablo75 23 mai 2014 à 10 h 06 min
les Immortels demeurent verts
¿¿¿¿¿¿¿¿¿¿ dit: 23 mai 2014 à 10 h 42 min
je répète: le commentaire « maggie » n’a rien à voir avec jc
… oublier la déclaration solennelle du 28 mars 1940 est, naturellement, tout à fait opportun…
Décidément, les Anglais ne sont pas des gens comme tout le monde:
Rule Britannia – Last night of the Proms 2011
Assez de tergiversations ! Au combat mes chers compatriotes ! Boutons les anglophones hors de France ! Edith Cresson avait vu juste, ce sont tous des tantouzes contagieuses. Le Mariage Gay, c’est un coup de leur Secret Service pour affaiblir la natalité de notre pays… ! Liberté ! Liberté !
L’Académie française est envahie par la farouche Albion ! Expulsons Sir Michael ! Crééons des SALI, des Sections d’Assaut Littéraires … Tous à l’Académie !Taïaut ! Taîaut ! Vive le Maréchal Assouline …
Le français de Churchill était à bien des égards remarquable, malgré les inévitables fautes de grammaire.
Lors de son premier voyage à Paris comme premier ministre, WCh l’explique à des députés français la nature et la composition de son gouvernement de coalition:
« Eh bien, quand je regarde ma derrière, je vois qu’elle est divisée en deux parts »
(Quand l’ambassadeur Campbell lui fait discrètement remarquer qu’on ne dit pas ma derrière: « je suppose que j’aurais du dire mong derrière! »
Que les mots français aient un genre, c’était bien encombrant.
Il en est conscient.
Il demande au préfet Moatti, lors d’un séjour sur la Côte d’Azur:
« Est-ce que je vous fais de la peine quand j’assassine vos gendres? »
Début d’un discours à Anvers, en novembre 1945:
« Je suis très heureux d’être rentré enfin à l’Anvers »
On a le texte de son discours improvisé en français à l’Hotel de Ville le 12 novembre 1944, profondément émouvant et marrant (from BBC, repris par F. Kersaudy).
(« Dans les années dures, quand vous étiez sous le youg des Boches, et nous avions le Blitz qui était une moindre maux en comparaison… »
En janvier 1943, à Casablanca, il dine avec le résident général Noguès, un vichyste dont il se méfie:
« Vous ne câblerez pas à Berlin que nous sommes ici, hein?
Noguès, avec un air peiné:
« Bien sûr que non, Monsieur le Premier ministre… »
Churchill:
« Parce que cette nuit, clair de la lune, et très bon pour bombarder! »
Et avec mouvement cigare:
« Si on bombardait nous, on bombardait aussi vous! »
À propos de « Rule Britannia », la très peu connue version (parce que nulle) faite par Wagner en 1836, à 22-23 ans (dans un moment où il avait un besoin pressant de fric).
« vers emblématiques de cette Angleterre qui continua le combat alors que les hexagonaux avaient lamentablement capitulé, en attendant de livrer les Juifs à l’occupant nazi. »
Bloom
Cette phrase est abjecte est serait justiciable des tribunaux si une remarque aussi haineuse et mensongère était faite à l’encontre d’un peuple non européen.
Ainsi, les « hexagonaux », comme dirait Bloom, auraient tous, à 100%, capitulé (cette absurdité ne mérite même pas qu’on y réponde) et ce, avec l’intention de livrer les juifs (le « en attendant » suppose une intention, au moins latente).
Elle est d’autant plus abjecte qu’on réévalue aujourd’hui l’aide apportée spontanément aux juifs par les « hexagonaux ». Rappelons que 75% des juifs de France ont survécu à l’occupation allemande. Le % pour les juifs de nationalité française est autour de 90%. Seule l’Italie a fait un peu mieux, semble-t-il, mais elle a été occupée moins longtemps.
Bloom est chargé à nos frais de diffuser à l’étranger la culture d’un peuple qu’il méprise profondément.
Un salut à l’ancienne commission
Barroso a la tête d’un marchand de Porto papelard, dont la famille est établie à Londres depuis les frères Pitt.
Mme Ashton est une caricature anglophobe du Petit Journal à l’époque de Fachoda.
M. van Rompuy est un schopenhauer de poche.
(Bientôt la bonne bouille de Martin)
Quand Bloom dit « les hexagonaux », je suppose qu’il s’inclut dans le lot, sinon ça n’a pas de sens pour un fonctionnaire français.
Mme Ashton est une caricature anglophobe du Petit Journal à l’époque de Fachoda.
Les Britanniques sont connus pour être de bons diplomates, SAUF Catherine Ashton.
Que le sergent Garcia de la culture française à l’étranger, l’enveloppé Bloom, fasse quelque chose ou rien pour notre cher vieux pays ne change pas grand chose ! Il sera bientôt remplacé par un membre éminent des SALI, le citoyen Bouguereau, cultivé malgré une éducation misérable !
Honte sur Bloom qui voit les malheureux français de 1940 comme des suppôts nazis, actifs antisémites criminels !!! A bas Bloom, résidu de la collaboration culturelle anglophile qui nous mène aux Enfers !
@ aquarius dit:23 mai 2014 à 11 h 07: En effet, les Juifs qui échappèrent aux rafles, furent aidés par des citoyens Français, parfois même par des soldats allemands. À l’intérieur du Reich, des Juifs survécurent à la guerre, cachés par des amis Allemands.
Cela ne change rien aux faits, des Français firent la grève du zèle, demande de rafler aussi des enfants, puis passer des Juifs étrangers aux juifs Français. Au début, Herr Hitler n’en demandait pas tant.
Aujourd’hui, mon chat fait la cuisine.
Foie de souris en tartare.
Je vais l’arroser d’une vodka millésimé.
Je trouve honteux qu’un étranger soit Académicien, j’aurais mieux fait l’affaire.
Je vous quitte, je dois travailler.
Mais si t’es TKT, épicétou.
« The Churchill you didn’t know
(…)
I am strongly in favour of using poisonous gas against uncivilised tribes.
Writing as president of the Air Council, 1919 (…)
One may dislike Hitler’s system and yet admire his patriotic achievement. If our country were defeated, I hope we should find a champion as admirable to restore our courage and lead us back to our place among the nations. » (…)
From his Great Contemporaries, 1937
This movement among the Jews is not new. From the days of Spartacus-Weishaupt to those of Karl Marx, and down to Trotsky (Russia), Bela Kun (Hungary), Rosa Luxembourg (Germany), and Emma Goldman (United States)… this worldwide conspiracy for the overthrow of civilisation and for the reconstitution of society on the basis of arrested development, of envious malevolence, and impossible equality, has been steadily growing. It has been the mainspring of every subversive movement during the 19th century; and now at last this band of extraordinary personalities from the underworld of the great cities of Europe and America have gripped the Russian people by the hair of their heads and have become practically the undisputed masters of that enormous empire
Writing on ‘Zionism versus Bolshevism’ « in the Illustrated Sunday Herald, February 1920
http://www.theguardian.com/theguardian/2002/nov/28/features11.g21
(Bientôt la bonne bouille de Martin)
Après avoir voté Hollande, d’une déception l’autre, ueda !
Bloom est chargé à nos frais de diffuser à l’étranger la culture d’un peuple qu’il méprise profondément.
—
bof…my country right or wrong, je ne connais pas.
C’est quoi ta culture, l’Aquarium? Chardonne, le Céline des pamphlets…Ca, on diffuse pas, en revanche la musique electoronique le slam, le hip hop, ça plait.
Le Grand Charles disiat ‘tous des veaux’, et il était leur Président (et payait ses contraventions de sa poche, comme moi). Alors, on range ses déclarations poujadistes à la testotéronne nationaliste, plus risibles les unes que les autres. Au boulot, flemmard.
Quant aux 70%, dada de M.J. Semmelin, c’est de la rationalisation historique a posteriori, qui ne rend pas compte du distingo juifs étrangers (copieusement déportés et exterminés) / juifs français. Les lois juives, les fichiers, le Journal d’Hélène Berr suffisent à dire l’horreur. Si l’Aquarium avait fait partie du convoi qui a emmené Harry Frankel, le meilleur ami de mon père vers une mort atroce, il la fermerait sur le chapitre.Con
« si une remarque aussi haineuse et mensongère était faite à l’encontre d’un peuple non européen. »
Les Martiens m’ont déjà condamné et exécuté 4 fois. Sur Pluton, on me ressort le Chagrin et la Pitié…pitié les relous…
Chiendent.
« des Français firent la grève du zèle, demande de rafler aussi des enfants »
Savait-on la destination finale, TKT, et si l’on avait demandé leur avis aux parents n’auraient-ils pas préféré ne pas être séparés de leurs enfants ?
That is the question ?
il la fermerait sur le chapitre
..tu sais que de t’autoriser à mettre les gens au boulot ça te donne un air kabloom..en somme charlot t’as copié quoi
si la poésie anglaise ne suffit pas a t’araisonner au réel petit français, on peut toujours te remettre au pied du mur de la honte.. c’est formi formi formidableu..
in the Illustrated Sunday Herald, February 1920
hach..wonderfoul weimar..but hush!
Les Académiciens ont le droit de mettre plus ou moins de broderies sur leur habit. Apparemment, Michael Edwards n’a pas opté pour le moins.
@ Jacques Barozzi dit:23 mai 2014 à 11 h 57: Les Autorités de Vichy devaient bien savoir. Les Juifs qui se cachaient savaient bien qu’au bout, il y aurait la mort. Monsieur Delpla pourrait répondre.
Quant à votte question, si les parents avaient vraiment connu l’extermination systématique, bien entendu qu’ils auraient voulu que leurs enfants restent en France et soient épargnés.
…
…pour,…rose,…et,…des journées,…je suis sur le sujet,…précédent!,…etc!,…
…
…
…pour,…giovanni,…et,…TKT,…Ah!,…Ah!,…je suis sur le sujet,…Bip!,…Bip!,…actuel
…
tous à poils!,…etc!,…envoyez,…
…
…
…@,…mon curé chez les uedistes,…
……..
……..c’est toujours,…les discours nombrilistes,…de tirer la couverture de » martyr « , vers soi,…alors que vous êtes les premiers responsables de la misère sur le monde!,…là!,…
…du matin au soir!,…Showh du berger de Panurge!,…etc!,…patates!,…
…
Oui, TKT, mais l’extermination des Juifs étant du domaine de « l’impensable », le problème de la séparation des parents et des enfants à l’époque est plus complexe qu’il n’y parait…
Qu’en disent les historiens ?
« il ne passe pas toutes ses vacances, sports d’hiver compris, à Stratford upon Avon. »
« d’autre part qu’il va monter un club de sports au sein de l’Académie française. »
Tout cela est cohérent de la part d’un sportif de haut niveau, ok il fut le pire sauteur à ski de l’histoire des jeux olympiques d’hiver mais il sautait.
Nommer « The Eagle » à l’académie française n’est qu’une juste récompense pour un héros universel à l’origine des nouvelles règles de participation aux JO.
A ma connaissance il n’avait jamais avoué connaître Shakespeare.
Bloom, vous tenez sur les Français en général, rebaptisés hexagonaux pour les réduire à un magma indifférenciés et déculturés, des propos que vous ne toléreriez pour personne d’autre. Vous passez votre temps à nous donner des leçons de tolérance, d’ouverture et de refus de « l’essentialisation » des peuples ou des cultures. Vous ne répondez à rien dans votre note. Vous vous contentez de cracher votre venin.
« Jacques Barozzi dit: 23 mai 2014 à 11 h 51 min
(Bientôt la bonne bouille de Martin)
Après avoir voté Hollande, d’une déception l’autre, ueda ! »
Comme mon expectation est limitée, il n’y aura pas mon désappointation.
(Qu’est-ce qui me prend de parler comme Churchill?)
« Ueda, il y a une feuille de papier à cigarette entre les positions de Schulz et de Juncker ».
J’ai entendu ça.
L’essentiel, c’est ce qu’on fume.
Avec Martin, ce sera du gros cul, pas du tabac au miel pour mecs en pantalon rouge et melon.
Et on lèvera le coude jusqu’à plus soif.
Dimanche soir, je passe la main, après avoir stoïquement fait le silence sur l’inculture de Manuel, le bonnet d’âne de Benoit ou les sornettes d’Arnaud.
Quel que soit le résultat, champagne.
Churchill à Mounbatten en décembre 1940:
« Le champagne est nécessaire en cas de défaite, et obligatoire en cas de victoire ».
Bloom n’est pas dangereux… rassurez vous ! Il ne s’agit que d’un prototype d’intelligence artificielle qui a foiré …
Notre prochaine annonce, le Ploom V2, devrait rencontrer un grand succès auprès du marché des cons, lequel est conséquent.
A SONG OF LIBERTY
1. The Eternal Female groan’d; it was heard over all the earth:
2. Albion’s coast is sick silent; the American meadows faint.
3. Shadows of prophecy shiver along by the lakes and the rivers, and mutter across the ocean. France, rend down thy dungeon!
4. Golden Spain, burst the barriers of old Rome!
5. Cast thy keys, O Rome, into the deep—down falling, even to eternity down falling;
6. And weep!
7. In her trembling hands she took the new-born terror, howling.
8. On those infinite mountains of light now barr’d out by the Atlantic sea, the new-born fire stood before the starry king.
9. Flagg’d with grey-brow’d snows and thunderous visages, the jealous wings wav’d over the deep.
10. The speary hand burn’d aloft; unbuckled was the shield; forth went the hand of jealousy among the flaming hair, and hurl’d the new-born wonder through the starry night.
11. The fire, the fire is falling!
12. Look up! look up! O citizen of London, enlarge thy countenance! O Jew, leave counting gold; return to thy oil and wine! O African, black African! (Go, winged thought, widen his forehead.)
13. The fiery limbs, the flaming hair shot like the sinking sun into the Western sea.
14. Wak’d from his eternal sleep, the hoary element roaring fled away.
15. Down rush’d, beating his wings in vain, the jealous king, his grey-brow’d councillors, thunderous warriors, curl’d veterans, among helms and shields, and chariots, horses, elephants, banners, castles, slings, and rocks.
16. Falling, rushing, ruining; buried in the ruins, on Urthona’s dens.
17. All night beneath the ruins; then their sullen flames, faded, emerge round the gloomy king.
18. With thunder and fire, leading his starry hosts through the waste wilderness, he promulgates his ten commandments, glancing his beamy eyelids over the deep in dark dismay.
19. Where the Son of Fire in his Eastern cloud, while the Morning plumes her golden breast,
20. Spurning the clouds written with curses, stamps the stony law to dust, loosing the eternal horses from the dens of night, crying: “Empire is no more! and now the lion and wolf shall cease. »
« tirer la couverture de » martyr « , vers soi,…alors que vous êtes les premiers responsables de la misère sur le monde ! »
Vous devriez avoir honte d’écrire ce genre de choses, Giovanni Sant’Diabolo !
« Le génie de la poésie anglaise » (2006) d’Edwards est épuisé.
Je ne sais pas si je dois m’en réjouir ou m’en désoler.
Les deux probablement.
Je ne comprends pas comment j’ai laissé passer le coche.
u.,
No great shakes, really, LGdlPA sera de nouveau disponible aux Belles Lettres, le 23 septembre 2014, pour 26 euros.
Bien sûr, Aquarius de 10.42 et qq autres, il fallait lire « numineux » bien sûr . Corrigé aussitôt
confirmation : le pseudo « maggie » n’a rien à voir avec le célèbre satire du Var
Bon, n’importe que opportuniste se cachera derrière : « Io non c’ero e se c’ero dormivo », évidemment ! Reste le fait que lorsqu’on entend des lâches dire qu’ils ne savaient pas, l’envie de sortir son revolver est fort…
Oups !
n’importe que > n’importe queL
Pour le crétin qui parla d’analphabétisme lorsque je fis usage du verbe « attendere » : « Ti attendo se verrai fra venti giorni. Preavvisami », Carlo Emilio Gadda, L’ingegner fantasia. Lettere a Ugo Betti, 1919-1930, Rizzoli, 1984.
…
…@,…
……..je ne répond pas aux gens qui sont sur ma liste d’exclu et a d’autres » irrécupérables dans leurs obsessions de dominés le monde « ,…
…ainsi, qu’aux hérétiques inquisiteurs des religions sophistes!,…
…ainsi qu’à la cohorte de nazy’s-juif’s,…comme morpions d’état!,…etc!,…
…
Renato,
quand on pense que vos coreligionnaires n’ont pas reconnu en Silvio Berlusconi, le Napoléon italien !!!
Le condamnant à une infamie du troisième âge : organiser des travaux pratiques de bunga-bunga en maison de retraite !!! Scandaleux.
Nous, français, avons l’Académie Française pour cela. Jean d’O, comme coach …
… « coreligionnaires » ?! c’est quoi ça ? étant petit vous avez frappé trop fort avec la petite cuillère sur votre petite tête, je suppose…
ueda,
Votre tendresse pour Martin Schulz nous intéresse …. on se téléphone ?
…
…à bien réfléchir,…ils auraient, préférer Jean d’Orm….,comme Grill,…à notre compagnie de zouaves à l’Optimum à Paretto!,…etc!,…
…
CHORUS
Let the Priests of the Raven of Dawn, no longer in deadly black, with hoarse note curse the Sons of Joy. Nor his accepted brethren whom, tyrant, he calls free, lay the bound or build the roof. Nor pale religious lechery call that virginity that wishes, but acts not!
For everything that lives is holy.
Et quid de l’éloge de Dutourd ? des insinuations sinisantes au « bon beurre » ?
Vu un bout du « débat » sur les Européennes qui a eu lieu hier soir.
L’idée française d’un débat politique, c’est six roquets faisant des pointes sur leurs pattes de derrière.
« … c’est six roquets faisant des pointes sur leurs pattes de derrière. »
… avec beaucoup usage illimité de poisson pas frais…
illimité > (illimité)
the Sons of Joy (Bloom)
Le discours d’Edwards sur Dutourd est un éloge de la gaité.
Le mot joie a été détourné par des marchands de religion et par des nietzschéens de pacotille.
Le mot gaité est plus léger, et agréablement français.
L’idée française d’un débat politique,
—
Attention u., vous allez atterrir devant le tribunal des Goujats, pour crime contree l’inhumanité.
@ renato
« Vous êtes un menteur! » qu’ils disaient.
Si encore ils avaient la grâce de l’immortel Totò.
Dites, U., c’est une nouveauté ces images en lien dans votre pseudo ? Il me semble avoir qqc qui n’était pas du meilleur goût – un travelo bobybulder just to scrare … biiiiiii!- et plutôt surprenant de votre part …
Ma cos’è la comicità?
Ça tombe sous les doigts à toute vibure, Daaphnée.
Vous vérifiez une référence sur les Roms, et hop, vous tombez sur cette Roumaine.
En général, on passe outre, on devrait.
(J’espère que vous avez apprécié la mère « Achetons! »)
ueda,
Onorevole ci faccia divertire :
i due marescialli
« L’idée française d’un débat politique, c’est six roquets faisant des pointes sur leurs pattes de derrière. »
ueda devrait se lancer en politique
antoine sais-tu que suivre les séminaires de Badiou n’est pas faire de la politique, c’est comme un pique-nique chez JC à Porquerolles, un divertissement.
« suivre les séminaires de Badiou n’est pas faire de la politique, c’est comme un pique-nique chez JC à Porquerolles, un divertissement. »
ou le barbecue chez Poutine de John Galliano ?
En guise de faire part
http://www.directmatin.fr/buzz/2014-05-23/john-galliano-est-de-retour-en-russie-678849
à 15 h 51 min
usurpartion de pseudo
jicéoueda
je n’ai jamais lu une ligne de badiou (tes préjugés plus débiles les uns qu eles autres, carre-les toi …)
Daaphnée dit: 23 mai 2014 à 14 h 57 min
un travelo bobybulder
C’est pas gagné, parce qu’au début le métabolisme reste masculin. Faut des hormones par cuves…
« le barbecue chez Poutine de John Galliano »
gégé gros mangeur pas été invité?
« gégé gros mangeur pas été invité? »
Trop occupé à faire la bamboula à Cannes avec son pote DSK !
« un travelo bobybulder »
On peut voir le résultat ?
Trop tard, Jacques. Il fallait cliquer sur mon nom en temps utile.
(Tu ne l’avais pas fait, petit canaillou ?)
« ueda » dit: 23 mai 2014 à 16 h 37 min »
Salut, Dédé.
renato dit: 23 mai 2014 à 13 h 25 min
… « coreligionnaires » ?! c’est quoi ça ?
Coréligionaires. Un n en trop et un accent oublié. Excusez.
Salut, ueda.
« Coréligionaires » ?! c’est quoi ça ?
Schröder, Depardieu, Galliano, toutes les vieilles gloires se recyclent dans l’empire russe.
Bientôt Mireille Mathieu, Dieudonné.
Sarko ?
renato dit: 23 mai 2014 à 17 h 05 min
« Coréligionaires » ?! c’est quoi ça ?
Vous avez raison, la première orthographe était la bonne.
CORELIGIONNAIRE, subst.
A. Personne ayant la même religion que d’autres implicites ou mentionnés dans le contexte.
1. [En présupposant l’ensemble relig. auquel appartient une pers.; empl. avec l’adj. poss. (mon coreligionnaire) ou au plur. (les coreligionnaires)] Ses (des) coreligionnaires chrétiens, musulmans. Il intéressa des coreligionnaires, qui lui fournirent les ressources nécessaires (THARAUD, An prochain, 1924, p. 16)
Autant choisir un pseudo discret, et en changer à volonté, n’engage à rien, fait plaisir, autant l’usurpation de pseudos est exécrable, n’apporte que joies mesquines pour les tarés qui s’y livrent ! Soyez raisonnablement inventifs, erdéeliens joyeux, pas voleurs …
Et quelle serait, au juste, la nature de ces miens « coreligionnaires » présumés ?
Et hop ! Trafalgar devient une victoire napoléonienne …. Pas belle la vie ?
à 17 h 19 min
usurpation de pseudo
Alexandre, ASSASSIN !
« ta gueule keupu.. »
Il faudrait peaufiner l’idée que vous vous êtes fait d’une religion…
Il n’y a pas d’usurpateur, seulement des crétins qui font un usage arbitraire des mots… enfin, des… un…
Porquerolles ?
L’île est trop petite, pas à la hauteur de mon génie.
J’habite la commune de Saint-Denis, une grande villa avec un parc digne de ma belle-famille autrichienne.
D., vous changiez et vous chantez maintenant tel le gay rossignol ?
Les trolls n’ont pas de sexe et ne savent pas chanter, changer de pseudo seulement…
Je suis D.
Je prends mon pied depuis 2005.
je trouve non chrétien, que mes commentaires soient parfois censurés, ne suis-je pas à la fois, Marie, Dieu et JC ?
Tu es surtout la Croix que nous devons tous (sup)porter…
Jacques Barozzi, vous me draguez ?
D 17h42 dans ce cas moi aussi, je serai votre MC Solar, je vous chanterai avant de vous consumer d’amour et de pornographie.
tiens, vous savez quoi, U. ?
Je viens de rentrer après être allée faire 2, 3 courses ..
Hé bien, devinez !
Les militants FN en bas ..
J’ai cru halluciner !
1 papi barbe carrée, le bérét, la gabardine, la vue en dessous des lunettes (!).. et face à lui, une femme sans âge, plus ou moins boutonneuse d’une mauvaise jeunesse, queue de cheval-le-cheveu-tiré-sans-un-qui-dépasse, grise, mais griIIIISE !!!
QU’à eux deux, on se dit que TOUT MAIS pas ça ?! Noooooooooooooooon.
La sinistrose personnifiée !
« ne suis-je pas à la fois, Marie, Dieu et JC ? »
Il manque seulement l’esprit, saint ou laïc !
« For everything that lives is holy ». Bloom, je ne sais de qui la citation car dans ma hâte je vais à l’essentiel mais si je puis en rajouter à cette poésie anglaise et vous touchant, nous le savions déjà, c’est presque de la contre-information!
« Arpenteur invétéré de la planète, il est bien plus actif et ouvert au monde que l’immense majorité des figés de l’hexagone. » Bloom de 8h08
J’imagine, il est diplomate, les rochers de l’Ambassadeur.
Je suis un homme simple, et lis peu de littérature.
Mon impression est que, entre la Fontaine et Baudelaire, c’est un peu le désert français en matière de poésie, exception faite pour Racine.
Si des lettrés indulgents ne sont pas d’accord, qu’ils m’opposent non des noms mais quelques vers.
Daphnée que vous soyez en nuisette ou en tailleur votre esprit est remarquable et toujours aussi mauvais quelque soit l’heure du jour de la nuit, invariablement suffisante et phrasant, je tente de secouer votre tiroir afin de savoir s’il n’y aurait rien de mieux coincé quelque part dans une rainure mais je n’y crois pas, d’ailleurs pour que ce soit moins triste je sème quelques grains de lavande pour donner une senteur acceptable à votre contenu.
Il manque seulement l’esprit, saint ou laïc !
le sein plat et la fesse molle
Qu’est-ce qui vous prend, Bérénice, vous vous êtes reconnue dans ce portrait d’une femme aussi grise et terne que boutonneuse ?
Franchement, je n’y suis pour rien !
Phil, Il y a un lien sous « discours » renvoyant à l’éloge de Dutourd, comme on pourrait s’en douter…
bérénice dit: 23 mai 2014 à 9 h 34 min
pffeuhh Bérénice, au moins dans le Racine club, vous n’usurpez pas votre place !
Dire que F. Constant n’est pas à la hauteur, ça vous gène ?
Et pourquoi y voyez-vous du sexe tape ?
Printemps
Tendre, la jeune femme rousse,
Que tant d’innocence émoustille,
Dit à la blonde jeune fille
Ces mots, tout bas, d’une voix douce :
« Sève qui monte et fleur qui pousse,
Ton enfance est une charmille :
Laisse errer mes doigts dans la mousse
Où le bouton de rose brille,
« Laisse-moi, parmi l’herbe claire,
Boire les gouttes de rosée
Dont la fleur tendre est arrosée, _
« Afin que le plaisir, ma chère,
Illumine ton front candide
Comme l’aube l’azur timide. »
Verlaine
Un peu de nerf, bon sang !
Ôsez, Ôse Joséphine !!!!!
On a le droit d’être relax, c’est une autre formule.
relax ou momolle?
Ueda ce poème au hasard d’un recueil que j’ai à peine feuilleté et acheté chez un bouquiniste il y a fort longtemps au fil de l’Oise. De lui, je préfère les poèmes saturniens .
« bérénice dit: 23 mai 2014 à 18 h 32 min
Ueda ce poème au hasard d’un recueil que j’ai à peine feuilleté et acheté chez un bouquiniste il y a fort longtemps au fil de l’Oise. »
Rejeté, bérénice!
Verlaine, c’est après Baudelaire.
Ma proposition n’est pas réfutée.
« 1 papi barbe carrée, et face à lui, une femme sans âge, grise »
Voilà un parti honnête, Daaphnée, il ne cache pas la marchandise sous l’emballage!
Attendons Bloom ou Chaloux ou Pablo 75 ou WDGG qui sont experts, je n’avais pas pris note des bornes temporelles.
Phil ,faudrait changer un peu d’Occupation.
http://www.amazon.fr/Les-Muses-parlent-Truman-Capote/dp/2070425797
D, ce soir je mange du hareng dans la foule.
Vous exagérez, la fée.
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