Yves Laplace des héros de Plainpalais
Ce n’est pas pour me vanter mais je suis en mesure de vous confirmer que la Suisse n’existe pas. Je le sais : j’en reviens. Il y a bien la Confédération helvétique, mais elle n’a qu’une réalité administrative, officielle, institutionnelle. Sans grande importance. On aurait pu croire que ce grand (imaginez un peu si on y dépliait les montagnes) et beau pays s’était autodissout et fondu dans le grand neutre à force de neutralité. En fait, ce microclimat identitaire au cœur de l’Europe, dont on croit à tort qu’il en serait le laboratoire, et qui est le pays le plus heureux du monde d’après un récent rapport, n’existe pas car ses habitants ne sont pas si suisses que ça : leur identité est prioritairement cantonale. En Suisse, vous rencontrerez des bâlois, des zurichois, des genevois, des vaudois, des valaisans, des zougois, des appenzellois, notamment, mais finalement peu de suisses autoproclamés.
En ouvrant Plaine des héros (342 pages, 19 euros, Fayard) d’Yves Laplace (Genève, 1958), je croyais qu’il s’agissait d’une sorte de biographie romancée d’un personnage pittoresque et assez allumé. Pensez donc : un collabo suisse ! Mais oui, il y a en eu un, bien que son pays ait échappé à l’invasion, l’occupation, l’exploitation, la répression, la vassalisation. Il n’était pas nombreux dans son cas. Pas le genre de la Maison.
Le bonhomme s’appelait Georges Oltramare (1896-1960), journaliste, poète, homme politique, comédien, dramaturge, agitateur passablement agité natif du Petit-Saconnex. Drôle de pistolet que celui que les genevois de l’entre-deux-guerres appelaient « le beau Géo » ; l’éditeur Jean-Marc Roberts, disparu avant de publier le livre, avait d’ailleurs suggéré qu’il s’intitulât « Le beau Géo », titre qui fleure bon la Nouvelle Vague, mieux que Plaine des héros qui, malgré l’euphonie avec Plainpalais, fait résonner plutôt l’inoubliable Place des héros de Thomas Bernhard. A la fin, la structure narrative en gigogne est tellement bien faite que tout se mêle et se mélange, plaine, place, plainpalais, laplace, mais les héros dominent toujours.
Sa belle plume, on peut l’apprécier dans les colonnes du journal de la Société des nations. Mais pas que ! Dans celles de son journal Le Pilori aussi. Par ses articles et ses philippiques, il aimerait pousser le Suisse moyen a remplacé le démocratique coup de chapeau par le bras tendu à la romaine. Il se distingue par ses appels au meurtre, publiquement lancés et relancés depuis la tribune de la salle communale de Plainpalais, grand-place au coeur de Genève, contre « le bolchevik vaudois » Léon Nicole et « le juif russe ukrainien » et président du Parti socialiste Jacques Dicker, arrière-grand-père du futur romancier à succès Joël Dicker. Dehors, l’armée tire sans sommation sur des manifestants qui dénonçaient la tenue du meeting fasciste. Un massacre : 13 morts, 65 blessés ce 9 novembre 1932. Des inscriptions sur un monument à leur mémoire leur rendent hommage. Les Suisses ne s’énervent pas souvent, manifestent peu et croient en la démocratie directe au point de voter tous les dimanches ou presque. Mais quand ils s’énervent… Il est vrai qu’ils n’ont connu ni guerre ni occupation depuis cinq siècles (Marignan 1515), si ce n’est quelques annexions et de brèves guerres de religion.
Marié en premières noces dans la meilleure société à une Pictet de Rochemont, il a son parti, sa milice, ses nervis, celui qu’on appelle aussi, dans un registre un peu moins trivial, « »le petit Duce de Genève. Il se radicalise, change de mécène, passe du fascisme au national-socialisme. L’argent ne vient plus de Rome mais de Berlin. Sous l’Occupation, il tient une chronique patriotique à Radio-Paris sous le pseudonyme de Charles Dieudonné (quelle famille !) et sous le titre « Un Neutre vous parle ». Tu parles d’un neutre !
Scindé en deux parties, la première sur le ton d’un opéra-bouffe, la seconde à la manière d’une enquête sur les traces d’un disparu, et les deux s’articulant, le tout est mi-sérieux mi-délirant, plein d’humour, même si l’on ne sait plus si le burlesque genevois relève du lard ou du cochon. Y a-t-il vraiment un club de nageurs dit « plage de l’ONU » à Genève ? et pourquoi pas. Mais le petit Duce de Genève a vraiment existé, certifié, et il est incroyable qu’aucun romancier n’ait songé auparavant à s’en emparer pour le guignoliser en le célinisant sur les bords.
En réalité, ce tableau d’époque est, par son projet, si original, qu’on peut y lire en creux une exploration sans pareil de l’âme de la non-Suisse. Un pays, que dis-je, un monde, une âme, vus par Grégoire Dunant, neveu d’Oltramare, qui a passé son enfance et son adolescence dans son ombre portée, rencontré, exploré et réinventé par l’auteur dans toute sa complexité après avoir longuement parlé avec ledit neveu et exploré ses malles.
Fin de partie : arrêté par les Alliés à Sigmaringen, extradé vers la Suisse, Oltramare est inculpé pour atteinte à la sûreté de l’Etat, relâché grâce à l’intervention de sa famille, arrêté quelques temps après pour ses activités pro-allemandes, condamné à trois ans, relâché peu après pour bonne conduite. La justice française, elle, le condamne à mort par contumace. Il écrit ses Mémoires, vit sur ses succès féminins, partage sa vie entre Genève et l’Espagne et surtout Le Caire où l’on reconnaît sa voix sur les ondes de la Voix des Arabes, appelant au meurtre de devinez qui, toujours les mêmes.
Drôle de zig, Oltramare le matamore, qui doit son nom d’outre-mer aux origines génoises de sa famille. Il fait penser parfois à Léon Degrelle, par son côté fanfaron, séducteur, embobineur, démagogue, narcissique, mégalo, sauf qu’il n’avait pas tant de troupes derrière lui. Lui aimait le théâtre passionnément. Et d’après Yves Laplace, qui reconnaît avoir été séduit tout en se situant à tous points de vue aux antipodes du personnage « c’était un pamphlétaire hélas très efficace et qui a beaucoup fait rire les Genevois de l’entre-deux-guerres ». Il l’a transcendé en littérature. Cela devient vite une histoire de famille. Au sens large. Avec notamment Olga, la tante du narrateur, seconde épouse du beau Géo. C’est là que pour Yves Laplace, archiviste dans l’âme, son personnage incarne le génie suisse :
« Oltramare ne nous a pas quittés. Il nous colle à la peau : un fond de teint. Il est toujours avec nous. Avec notre parti des Automobilistes. Avec Vigilance. Avec le Mouvement des citoyens genevois. Avec l’Union démocratique du centre. Avec tous les autres. Oltramare ne nous quittera jamais. Oltramare, c’est nous »
D’où certaines résonances avec l’actualité. Oltramare comme métaphore de la mauvaise conscience de la Suisse. D’où le déni et l’oubli dont il est désormais l’objet là-bas. D’où l’intérêt que le romancier lui porte. A travers son aventure, il peut se livrer indirectement et en abîme à son vrai projet littéraire : reconstruire la mémoire éboulée de son propre père récemment disparu, et à travers cette entreprise, exhumer la mémoire de son enfance passée à écouter les récits de l’avant-guerre genevoise dont Oltramare était l’infatigable animateur. Doué, il l’était. Mais qu’a-t-il fait de ses dons ? Peut-être Yves Laplace s’est-il emparé de son histoire parce qu’ « il massacra l’enfant prodige qu’il fut ». Risqué puisqu’il se demande si, à force d’examiner les Suisses à travers ce prisme, il ne serait pas lui aussi « devenu tout à fait fasciste, à force ». Mais non, pas lui ! Lui ne passe pas ses week-ends depuis des années à coller des affiches, ratonner les étrangers ou casser des meetings : le dimanche, quand il n’écrit pas des romans, des pièces de théâtre, des essais, il est depuis trente ans arbitre de football.
A défaut de la Suisse, la littérature suisse existe-t-elle ? C’est déjà mal poser le problème. La littérature romande alors, peut-être ? Pas tout à fait. Pour preuve, la réédition du grand livre sur la question, la somme incontournable sous l’autorité de Roger Francillon, professeur émérite de l’Université de Zurich Histoire de la littérature en Suisse romande (1726 pages, Zoé). La nuance ne vous a naturellement pas échappé. On n’est pas moins essentialiste. A l’origine en 1999, cette brique à la couverture bleue tirant sur l’IKB tenait en quatre volumes. Augmentée, elle tient en un seul. Mystère helvète des poids et mesures.
Pas moins de sept siècles d’écriture y sont rassemblés, disséqués, analysés. Ils sont des centaines, et de plus en plus nombreux depuis vingt ans, à être écrivains en Suisse romande. Leur point commun est purement technique : leurs éditeurs (quand ceux-ci ne sont pas parisiens), leur biographie… Comme les autres, ils appartiennent à leur canton et se revendiquent d’une langue commune, le français, ce qui n’est pas rien quand on écrit. Quant à l’identité suisse… La question linguistique n’y est pas étrangère, comme le montre le journaliste Christoph Büchi dans Mariage de raison. Romands et Alémaniques, une histoire suisse (464 pages, Zoé).
En fait, un ouvrage tel que l’Histoire de la littérature en Suisse romande trouve encore sa justification dans la volonté farouche de répéter que la littérature française n’est pas toute la littérature de la langue française, et que dans le concert francophone, les écrivains romands entendent être traités sur un pied d’égalité avec les autres. Cette histoire jette loin en arrière ses filets puisqu’elle débute avec Oton de Grandson, né vers 1340, présenté comme le seul poète important d’origine noble de la littérature française de son époque, et s’achève avec Agota Kristof, récemment décédée, et d’autres exilés.
On s’en doute, le nouveau chapitre final fait la part belle à Jacques Chessex, Etienne Barilier, Claude Frochaux, Bertil Galland, Daniel de Roulet, Jean-Luc Benoziglio, Jean-Marc Lovay, Philippe Jaccottet, Robert Pinget. Le public français les connaît, d’autant qu’ils ont souvent été publiés par des maisons parisiennes. Mais connaissent-ils seulement, à défaut de les avoir lus, les noms de leurs glorieux aînés, les grands classiques Ramuz, Cingria, Chappaz ? Ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Tous ne sont pas dans la Pléiade… C’est peu dire que cette somme d’une grande richesse est appelée à rester longtemps “la” référence sur la question.
Yves Laplace y est à sa place, on s’en doute, et plusieurs plusieurs fois qu’une. Des rappels sont utiles : son engagement pendant la guerre de Bosnie face à celui de l’éditeur de L’Âge d’homme Vladimir Dimitrievic; sa dénonciation en 1999 d’une littérature instrumentalisée par l’invention du concept de littérature romande “dans notre province” , ce qui explique mieux que son oeuvre soit présentée comme « explicitement rattachée aux tendances littéraires françaises » ; de toute façon, il tient la notion même de littérature française à l’égal d’une convention de manuel, alors la littérature romande…
A redécouvrir tout ce qui est dit de l’originalité du dramaturge en lui, on comprend mieux, soudain, d’où viennent la puissance comique et l’énergie de la langue de son dernier roman. On perçoit mieux l’ampleur de ce qui le hante, la filiation, depuis La Réfutation (1996) et Le cœur pincé (1997) sur l’encéphalite, l’aphasie, la guérison de son père, dédicataire vingt ans après de Plaine des héros.
(« Plainpalais aujourd’hui », « Georges Oltramare », la manifestation du 9 novembre 1932″, « le monument aux morts » photos D.R.)
806 Réponses pour Yves Laplace des héros de Plainpalais
Peut-être la provocation de Morrisson était-elle une façon de revendiquer son camp. Son « je suis Charlie » à elle…
(je ne l’imagine pas dressant un chien à mordre les blancs, vous, si ?)
Mais pourquoi donc le « dégoûté » ne s’en va-t-il pas, tout bonnement ? On pourrait lui conseiller son chemin naturel : du dégoût à l’égoût, il n’y a qu’un pas, qu’il ferait bien d’emboîter…
Cela faisait florès dans Gringoire, Je suis partout and co entre les deux guerres. Aujourd’hui, seul Rivarol, à ce qu’on dit. Nos lectures de chevet nous trahissent. (Tassoupline-Patchouline)
Bof ! Où diable Tassoupline-Patchouline s’en va-t-il pêcher ses références ? C’est bien plus simple que ça. T’aar ta gueule à la récré.
Par ailleurs, pourquoi attendre d’un écrivain qu’il soit aussi .. un sociologue ? un anthropologue ? un intellectuel ?
Quelle drôle d’idée !
Une excellente idée pour un texte à trous à insérer dans une revue pour attardés mentaux en vacances, dans le style mots fléchés, simple et ludique.
Toni Morrison n’a pas envie d’un oiseau blanc perché sur son épaule pour la guider. (C.P.)
Entièrement d’accord. (JB)
Elégante interprétation, CP, de « not having the white critic sit on your shoulder and approve it” …
» Ce poupin plumitif sans talent ni honneur » : quel bel alexandrin. Evidemment, la rime intérieure exigerait quelque chose comme » ce poupin plumitif sans talent ni calcif « , mais n’en demandons pas trop. (mmmouiii!)
« Sans talent ni honneur, me souffle Josette, pour le talent, admettons, mais pour l’honneur, je trouve que tu t’avances ». Bon, admettons, je retire « sans honneur ». Mais alors va pour « ce poupin plumitif sans talent ni calcif » — Qu’est-ce que t’en sais? me souffle Josette. C’est un fait, j’en sais rien. Oh, et puis tiens, je renonce : « l’air est pur la route est large », comme chantait mon pépé qu’était dans la cavalerie (légère).
Adieu définitif et sans regret à Tassoupline-Pachouline et à ses pompes. Me reste plus qu’à poster chez un concurrent . Popaul ? quelle horreur. Eh bien, chez Jacob ? personne le lit. Me reste plus qu’à garder mes réflexions pour moi. Adoptons du Sénégalais la bien connue sérénité, comme me le conseillerait certainement Toni Morrison. Ciao ciao ciao !
.du dégoût à l’égoût,
Vous poussez un peu en soignant le mal par le mal. Une méthode qui attend des preuves, on fait cesser bien des combats en imposant la mort, il arrive pourtant que les condamnés se révoltent et que dans la mêlée la raison des plus faibles trouve à l’emporter du moins dans une littérature qui s’éloignerait du vivant pour s’inscrire sur les écrans de la paramount. Est-ce que tout n’a pas déjà été dit? Il faut bien s’occuper de son temps, lui accorder un peu de nos couleurs, tout est si lavasse que presque on s’en détournerait pour emprunter à un patrimoine qui ne nous appartient pas.
…
…détails, pour détails de la showah,…sur le film, l’Apocalypse par la 2 ème guerre mondiale, diffusé récemment,!…
…
…les extraits-vidéos, avec ces juifs en Stallags et haillons,!…ne me semble pas » juifs « ,!…mais plutôt des » américains – acteurs « ,…pourquoi,!…
…les nez,…aucun attributs juifs d’A.D.N.,!…
…refaire les films – vidéos,!…pour faire, plus crédible,!…
…
…çà à du, exister, puisque vous ( l’histoire écrite depuis ), c’est écrit,!…
…
…mais avec de meilleurs documents avec des acteurs ad-hoc,!…avec des nez-crochus,!…
…
…rescapés des guerres en Bourses,!…
…çà serais, un plus,!…avec des billets-verts, même faux,!…des revenants de Stalingrad ou des guerres du désert,!…etc,!…
…trop de nez, trop corrects, pour faire ces reportages,!…et encore d’autres petits détails,!…
…Ah,!Ah,!,…Oui, volez les oeuvres d’art,!…et, attendre, la fin de la guerre,!…un conflit pour çà,!…
…quels artistes,!…pour du reconstitué en pâté,!…à nos Charlie c’est moi,!…
…un dessin,!…aux Bourses,!…
…victimes et persécuteurs,!…du Yo Yo,!…
…envoyez,!…etc,!…
…quels poussières,!…
je ne l’imagine pas dressant un chien à mordre les blancs, vous, si ?)
Tant qu’il ne saute pas sur les petits enfants, tout les espoirs sont permis.
If I may add one or two things about Chloe Ardelia Wofford.
For deo gratias.
Her parents were born in Alabama, for her mother, and in Georgia, for her father.
Her name Toni Morrison has nothing to do avec des considérations a-temporelles, où les esclaves noirs prennent le nom de leurs maîtres.
Toni, pour Anthony, son deuxième prénom, qui était le nom de sa grand-mère paternelle, choisi lors de son baptème, elle avait 12 ans.
Ses parents et grands-parents ont du déménager plusieurs fois pour échapper aux lynchages et vexations raciales.
Morrison, enfin, car elle a épousé un architecte jamaïcain.
Le film récent « Le majordome », donne un portrait réussi de « l’ambiance » américaine dans laquelle T. Morrison a évolué, jeune adulte.
Dommage que Ph. Roth et sa Human stain n’ait pas été cité, dans ce contexte, bien plus pertinent que Marcel P. et ses diners foireux.
« “Some people just close when they get old,” she says. “But if you’re open, if you have been, you can rely on the lived wisdom of the elderly. It’s not the book learning, it’s the lived wisdom. I ask friends of mine, ‘How old are you, inside?’, and they always know. I know that I am 23. There’s a moment when you just arrive.” Or rather, in her case, there are many moments – at 84 going on 23, she continues to arrive. »
http://cdn.theatlantic.com/static/mt/assets/culture_test/morrison2.jpg
merci, merci ! de cette découverte.
Et vous avez vu ?
C’est elle, l’oiseau moqueur derrière l’épaule…
moume jb les poupins te bottent le cul bon debaras en attendant le next pseudo
christiane dit: 3 mai 2015 à 10 h 22 min
Le langage des commentateurs…
Certains s’en servent pour communiquer, d’autres pour exister. Le langage finit par les créer.
« Le langage finit par les créer » : c’est pas mal, hein ! Mais est-ce vraiment négatif ? Parce que la première proposition, elle, est d’une limpidité limpide : communiquer (bien que le terme lui-même, depuis quelques années, soit érodé jusqu’à rien, mais enfin peu importe et de toutes façons il n’y en a guère d’autre), c’est l’inconscient collectif, le génie, non pas seulement humain mais aussi de la vie ; exister, c’est l’abominable identité, à laquelle on ne peut pas échapper physiquement, sinon on resterait planté comme un qui cherche du pétrole.
Dans ces conditions, la seconde proposition se ramènerait à la question des échanges entre support et sémantique, forme et fond : seulement, il me semble, c’est un peu par là que passe tout progrès. Autre version du pari de Pascal, son corollaire plutôt : allez à la messe, parce qu’à force de l’entendre vous finirez par comprendre certains trucs ; comme les gars qui apprennent à lire tout seuls, quoi… Là c’est fort !
Bérénice, vous savez, l’insulte et l’injure, la calomnie et le peu de retenue sont ici si monnaie courante que, ma foi, j’ai quelques longueurs de retard sur quelqu’un comme M OU MME…
Je ne pense d’ailleurs jamais le rattraper, et n’en ai nulle envie. Simplement, la fange déversée sur notre hôte m’a fait réagir, c’est tout…
Quant à votre « tout a déjà été dit », je dirais oui, peut-être, mais il y a tant et tant de manières de le dire !
16h42 je ne vois pas ce dont vous parlez, quant à moi je voulais juste dire combien il est facile de se parer de l’œuvre d’autrui et de s’en réclamer alors qu’à l’évidence rien ne vous en rapproche si ce n’est la compréhension qui pour autant ne vous y couche pas comme sur un testament.
Colette aimait dire qu’elle pensait ‘par le corps’, et non par l’esprit…
pour angela merkel le judaÏsme est une partie de « notre identité »
Des versets, des versets… C’est encore plus omniprésent que le Petit livre rouge, ce truc ! Si encore y avait des dessins comme dans Blueberry… Canardo ! On pourrait… C’est pédagogique comme tout, la BD !
Ce dimanche, sur son compte twitter, Salman Ruhsdie se fait chahuter et répond avec un humour tout british :
@SalmanRushdie u r a mediocre writer only got prominence bcz of khumeni fatwa..u owe ur fame & fortune to him
Salman Rushdie : So very true !
et heureusement que personne n’a sollicité « la psychanalyse » pour éclairer les scènes qui ont agité la RDl aujourd’hui!
Il faudra y revenir.
Autrement que par un tweet.
Autrement que par un classement, histoire de rejouer la scène primitive Docteur.
http://passouline.blog.lemonde.fr/2006/05/11/2006_05_beloved_the_bes/
On parlera peut-être du Bluest Eye, alors je l’aurai peut-être lu à ce moment-là.
Parce qu’à ce moment-là, s’il appert, il ne sera plus question de lacaneries, de langage et toutes ces balivernes.
Il y en a qui sont dans le déni. Je pense à cela en lisant le commentaire de 10h22. Assez mal reçu dans la cour de l’école maternelle…
@ Sergio (Amayerling) dit: 3 mai 2015 à 16 h 16 min
Hello, Sergio, plaisir de vous lire. Chouette réflexion. Ressemblez-vous toujours à Gaston ?
Oui, tout un monde virtuel. lisons-nous des hommes, des femmes ? Quelle apparence ont-ils ? quel grain de voix ? quel âge ? Parfois une précision cueillie au fil d’un commentaire mais la marée infinie des commentaires dissout l’impression et nous entraîne vers une nouvelle interrogation, voire polémique. Parfois leur langue invente des mots, des tournures excentriques, un feu d’artifice. Parfois elle s’endort, molle. Parfois on relit car le commentaire est épatant (culture – drôlerie). Parfois on regrette d’avoir lu parce que ça abime quelqu’un injustement.
Drôle de planète qui comme un phénix renaît chaque matin des cendres de la nuit. Ressassement des mille et une nuits. Palimpseste… La parole passe de l’un à l’autre comme posée sur l’anneau de Möbius.
Combien de billets étincelants, d’autres que l’on oublie. Y a-t-il eu un commencement ? Spirale intemporelle des mots échangés. Combien de lecteurs assidus ou de passage, muets ou bavards. Combien utilisent moult hétéronymes… jamais le même, toujours le même. Des fantômes, des doublures… Assemblage chimérique. Promenade de la répétition. Réseaux de chemins, de croisements dans une bibliothèque infinie dont le centre est partout. On s’y perd.On en sort perdu. Pour se trouver, se retrouver, il faut partir de temps en temps car ici le temps ne passe pas. C’est comme un sortilège.
Cette femme, la dernière dont on parle, ici. J’ai aimé la découvrir dans un livre rude Home. J’en garde le souvenir. Ces personnages n’avaient pas de couleur mais une douleur invraisemblable.
J’avais déjà fait son portrait. Il était un peu-trop-gentil.
home sweet home, tout en poésie. Inoubliable fraîcheur du trèfle parfumé.
-de ki ça ?
– mais de la mère tape dur, bien sûr.
« Un sénateur de l’Alabama, décidé à se faire remarquer vient de proposer de supprimer un roman de Toni Morrison, prix Nobel de littérature et lauréate du prix Pulitzer. Selon Bill Holtzclaw, sénateur républicain, The Bluest Eye (L’oeil le plus bleu en français) présente un texte et un registre de langue qui sont inacceptables – et par conséquent, les bibliothèques scolaires doivent le faire disparaître. »
https://www.actualitte.com/international/l-oeil-le-plus-bleu-de-toni-morrison-fait-scandale-en-alabama-44750.htm
Qu’il s’agisse de Morrison ou Wofford, le principe du choix d’un nom pour l’esclave libéré reste le même: celui de l’ancien propriétaire ou Freeman ou un grand nom de l’histoire de l’émancipation (Jefferson, propriétaire d’esclaves et père d’une nombreuse lignée adultérine issue de ses amours ancillaires, a libéré tous ses esclaves avant sa mort). Jusqu’en 1833, la Jamaïque était une terre d’esclaves, dominée par le système de plantations de la canne à sucre, comparable à celui qui prévalait en Louisiane.
La conversion à l’islam & le choix d’un patronyme musulman date de la fin des années 60, période où s’affirme un courant séparatiste qui s’incarne dans la radicalisation de The Nation of Islam, groupe identitaire fondé en 1930.
Wiki
« After emancipation (1863/65), many freedmen and women took the surnames of their former owners as their own. Some blacks in the U.S. took on the surname Freeman, while others adopted the names of popular historical or contemporary figures of social importance, such as former presidents Washington, Jefferson, and Jackson (…) »
A lire sur l’esclavage aux Etat-Unis la somme de Peter Kolchin, excellemment traduite par Pap Ndiaye: Une institution très particulière : L’esclavage aux États-Unis, 1619-1877, Belin.
Il y a chez T.Morrison une dureté que ne peuvent ignorer ses lecteurs, et qui reflète probablement l' »African-American experience ». Sa déclaration provocatrice n’est rien à côté de la violence qui parcourt ses romans.
Le passage de « Sula » où la protagoniste éponyme brule vif son fils toxicomane est d’une brutalité à la limite du supportable. D’autant plus que le passage est écrit du point de vue du fils qui baigne dans une semi inconscience provoquée par son dernier shoot. De l’odeur d’essence à une douce sensation de chaleur puis à l’odeur de la chair carbonisée…
« Simplement, la fange déversée sur notre hôte m’a fait réagir, c’est tout… »
Ah ! …le virtuel pris pour le réel par les innocents débiles …. Suicidaire !
« Un sénateur de l’Alabama, décidé à se faire remarquer vient de proposer de supprimer un roman de Toni Morrison, prix Nobel de littérature et lauréate du prix Pulitzer.
Ah mais ça, c’est parce que l’Alabama est un état extrêmement civilisé, bien évidemment !
Je crois bien qu’on y pratique encore la peine de mort, c’est tout dire ..
18:52 et 57… une sévère claque dans la sale tronche à ce PQ de Benito JC, PAF PAF ET BING !
merci Bloom, pour ce petit voyage dans le temps; c’est un peu tout mélangé on passe de Freedmen’s bureau à un mouvement séparatiste religieux musulman du Nord fondé en 1930.
wiki faut s’en méfier, vous avez lu, entre crochets ?: citation needed . ils disent « many », mais en fait on sait pas trop.
D’un autre côté, je ne sais pas si T. Morrison a écrit sur la Louisiane.
Et puis j’ai vraiment la flemme- et pas vraiment le temps- d’aller chercher une vieille valise où j’ai du poser des trucs ramenés d’ Alabama.
christiane dit: 3 mai 2015 à 17 h 58 min
Quelle apparence ont-ils ?
Le terme « apparence » est judicieusement choisi, dès lors que c’est précisément les idées elles-même qui sont importantes, si tant est naturellement que l’on puisse essayer de définir une notion, ici celle d’importance, même en limitant le contexte, en prenant toutes précautions dans l’analyse etc.
C’est là que l’on se dit que les Orientaux sont plus sérieux, rigoureux dans leur philosophie que nous : je ne sais plus où j’ai lu cela, que l’Occident s’est fondé sur des structures, donc la forme, l’Orient directement sur le sens profond des choses, la sémantique, beaucoup plus fragile comme une sorte de moelle ; c’est pour cela que je parlais d’influences réciproques du fond et de la forme, assuming que le schéma simple de la forme encadrant le fond est probablement un peu court. Finalement, à force de réfléchir, on avance toujours : mais ça se fait comme ça veut et pas comme on veut…
elles-mêmeS, Trommelfeuer !
La forme n’a jamais encadré le fond. Vous n’avez donc jamais eu au lycée des explications de texte dignes de ce nom ? On vous l’aurait appris. C’est dommage. Mais les choses ne se posent pas du tout de cette façon.
la vie dans les bois dit: 3 mai 2015 à 18 h 03 min
– mais de la mère tape dur, bien sûr.
Ha y en a dans tous les aérodromes le bar des ailes comme dirait Nourissier ! Elles font les sandwiches les bières… Enfin non les bières elles les font pas… C’est des bienfaitrices de l’humanité faut les marier avec les Arabes du coin ! Ils tiendront un magasin Nicolas…
3 mai 2015 à 19 h 22 min ALORS EXPLIQUEZ Nous
Badinter est un criminel !
Dites, JC, au lieu de jouer aux cow-boys et aux indiens …
je vous recommande la lecture d’un entretien avec R.Badinter paru dans le hors série du Monde, de mars 2015 sur la liberté d’expression ..
Vous savez quoi ?
J’adore cet homme-là.
L’esprit,
l’intelligence,
la prestance,
la discrétion …
enfin, tout.
Si .
Tiens, j’aurais pu en tomber amoureuse.
Donc.
Donc.
Donc, attention à ne pas dire n’importe quoi .
Sergio, dans votre mcDo virtuel ouvert 7/7 H24, faites comme si j’étais pas là.
Je voulais dire à Bloom, que le seul truc à portée de main est un diplôme de citoyen d’honneur de la ville de Decatur. Je l’ai mis bien en évidence, dans la bibli. Car déjà, juste ça , ça impressionne. Comme celui qui dit dit-moi ce que tu lis je te dirai qui tu es, au moins c’est tout de suite évident.
enfin, il y a ici des professeurs de collège pour corriger les fautes; cela me rassure.
Widergänger dit: 3 mai 2015 à 19 h 22 min
La forme n’a jamais encadré le fond.
Elle peut l’encadrer de l’intérieur ! Cela peut-être une armature, un squelette : de toutes manières, dès lors que l’on tend à isoler une notion, il faudra essayer d’imaginer une espèce de représentation à caractère topologique, la plus naturelle, intuitive, étant la graphique, l’image. Mais le son aussi dans certains cas warum nicht ?
La forme n’a jamais encadré le fond.
Mais de quoi parle-t-il, Wiwi ?
Il n’a même pas compris l’article, en anglais !
On ne peut pas séparer la forme du sens. C’est la forme qui crée du sens. C’est ce qu’on essaie de faire comprendre aux élèves.
Daaphnée dit: 3 mai 2015 à 19 h 35 min
Au risque de déplaire, Daaphnée, Badinter et la bande de glandus mitterandiens de son acabit est un criminel à mes yeux !
Je suis pour la peine de mort.
Dormez bien.
Sa déclaration provocatrice n’est rien à côté de la violence qui parcourt ses romans. (Bloom)
_______
Ce n’est pas du même ordre. D’un côté, un auteur s’exprime en tant qu’auteur, c’est-à-dire en tant qu’être humain et tient des propos tout à fait choquants ; de l’autre, ce sont des faits et des pensées assumés par des personnages. Il ne faut pas tout confondre.
Un écrivain qui n’écrirait que pour une catégorie d’êtres humains, ça n’a de toute façon strictement aucun sens.
Pourquoi être POUR la peine de mort ? Simple… !
Pour les criminels nazis, c’est tout.
POUR LES CRIMINELS NAZIS
soit, mais on ne saurait négliger qu’ils ne sont pas considérés comme étant des fous,et différents des autres. nombreux articles récemment ;
Sergio,
pourquoi n’y a-t-il plus de lien direct avec votre blog (Amayerling) ?
Je vais réfléchir à votre recherche (sens & forme) et à votre esquisse orientale.
Théâtre d’ombres ?
Aucune raison de traiter les nazis de façon spéciale : peine de mort pour tous !
Bonne soirée les petits choux …
« un roman de Toni Morrison, prix Nobel de littérature et lauréate du prix Pulitzer »
En quoi ces étiquettes rendraient des œuvres incritiquables?
( A bon ou mauvais escient, d’ ailleurs.)
@20h49 c’est bien de lancer un FAQ.
Une critique ? morale ?
Et pourquoi pas commencer par lire, tant qu’on y est ?
Déjà, il faudrait avoir un aperçu de l’oeuvre de T. Morisson pour guider le choix.
http://www.babelio.com/auteur/Toni-Morrison/6538/citations
Vous avez un autre FAQ sur la littérature suisse-romande ?
I’m alright.
« Les nazis ne seraient pas fous selon les psychiatres
Un universitaire américain vient d’étudier les réponses aux épreuves psychologiques des vingt-quatre accusés du procès de Nuremberg. Soumis au test de Rorschach, ces hommes ne seraient finalement pas malades mentaux. »
Des Unes comme ça, on ne s’en lasse pas.
Mais notre ami Delpla va peut-être élever une énergique protestation.
« Il y a au moins un qui l’était. Une folie alliée au génie…
Sinon, on ne peut pas comprendre ».
La langue de fer succède à la langue de bois.
Accueil ce week-end de 5600 frères humains (pas de soeurs).
Que deviendront-ils?
« Tout se passera bien ».
http://www.meretmarine.com/objets/32903.jpg
Nos amis JC et Brown, dont les postures politiques sont opposées, ce qui n’a rigoureusement aucune importance, me font l’effet de deux vieux canaris dont on s’apprête à couper le kiki.
Ils le sentent, alors ils s’égosillent.
…
…des aquarelles, sur des dogmes d’esprits,!…
…Oh,!…que c’est beau,!…et ces réglages sur l’échiquier du tonneau,!…c’est du bon,!…
…tient, ou est passer, le dogme à persécuteur,!…
…envolé,!…par une bonne retouche,!…
…Oui,!…c’est même très beau,!…toutes ces volutes,!…éternelles,!…
…un détail de tissus mouillé,!…une loupe,!…
…etc,!…
Il est vrai que le cri lugubre du canari dans la nuit .. brrrr .. autant écrire une histoire.
Une épopée, par exemple, avec un monde fou.
(ces boat people me font penser à Le Grand Roman indien, de Shashi Tharoor (que j’envisage de prendre dans mes valises ..)
« Alors tu crois que je ne serai pas à la hauteur, hein ? m’écriai-je. Nom d’un chien, ce que je vais dicter, ce sont les souvenirs de ma vie et de mon temps. Brahm, dans mon épopée je parlerai du passé, du présent et de l’avenir, de l’existence et du trépas, de la floraison et du dépérissement, de la mort et de résurréction, de ce qui est, de ce qui fut, de ce qui aurait dû être. »
Fastoche, pfff !
christiane dit: 3 mai 2015 à 20 h 41 min
Sergio,
pourquoi n’y a-t-il plus de lien direct avec votre blog (Amayerling) ?
Gross Malheur comme disait MàC !
Si je mets ce lien, mon post n’apparaît plus ; il va bien chez Passou, mais n’est pas publié.
Cela, c’est l’observation clinique… Restent les conjectures. On peut penser qu’il (ce lien sur mon blog, ce qu’on appelle l’URL) a atterri en liste noire, par quelque sortilège, comme si c’était le nom d’un posteur (et un très méchant). A un moment donné, cela me le faisait aussi chez Paul Edel, et puis maintenant c’est tout bon là-bas. Une maintenance périodique des blogs du Monde aurait-elle remis les choses dans l’axe ? Auquel cas cela serait également possible ici… Dans l’immédiat, je me contente de faire un essai par-ci par-là… Je pousse un petit cri !
Je mets cette URL, mais en décomposé, sinon le post ne passera pas :
http://
amayerling.
hautetfort.com
Maintenant il n’y a plus qu’à recoller les morceaux !
Je viens de refaire mon essai quotidien avec l’URL, ça veut pas… C’est un blog qui est pris pour un homme !
Morand à Chardonne: «Je continue à me consacrer aux bureaux de placement : toutes les cuisinières sont folles ; quant aux gens de maison (hommes), ils rentrent dans 5 catégories bien nettes : les voleurs, les ivrognes, les paresseux, les pédérastes et les bricoleurs, sans métier, déguisés, à l’occasion, en maîtres d’hôtel. Tous, des ennemis de leurs maîtres.»
Cela en devient grotesque. Mais peut-être serions nous affligés de savoir que beaucoup de nos contemporains de qualité pensent dans ce genre-là.
De toutes les manières, Sergio, en tapant 2 mots clefs sur gloogloo on vous trouve.
Wisky + Sergio, ça marche .
Yam + Sergio, ça marche aussi .
Mais Yam + Wisky, PAS DU TOUT !
Peut-être que ..
Je n’ai jamais dit que les criminels nazis étaient des fous. J’ai simplement dit qu’à leur égard, la peine de mort est la seule peine applicable. Speer méritait aussi la mort. Il l’a sauvée de justesse parce qu’il avait une belle gueule (de la prestance et les mots de regret, qui ont porté). Et loin d’être fous, c’étaient de cyniques personnages. Mais on aurait tort de penser que le meurtre de millions de personnes leur laissait des nuits tranquilles.
Daaphnée dit: 3 mai 2015 à 23 h 32 min
Mais Yam + Wisky, PAS DU TOUT !
Cette moto aura ma peau : elle me chourave ma tétine ; cela me met de mauvaise humeur, et après j’adresse des regards mauvais comme au Long cours aux représentants de l’ordre… Si je pouvais parler ? Vaut mieux pas y penser ! Boh ça leur ferait des mots nouveaux, après tout…
Une économie de tabloïd, j’aurais pas aimé…
…
…Daaphnée,…joue avec ses pierres de silex,!…encore sans feux rouge,!…sur Daktari,!…etc,!…
…Gelato Magnum,!…sinon rien,!…
…
…
…désengageons nous sans passions, avec l’amertume de se croiser, sans y être,…etc,!…
…
bab el-budda dit: 3 mai 2015 à 22 h 34 min
« Nos amis JC et Brown, dont les postures politiques sont opposées, ce qui n’a rigoureusement aucune importance, me font l’effet de deux vieux canaris dont on s’apprête à couper le kiki. Ils le sentent, alors ils s’égosillent. »
Viens le dire ici, petit colibri farceur !!! « Vieux canaris » ? Non, mais …. Passe encore pour Jambrun, mais moi !…..honte sur toi, crapule impertinente.
Ma décision est prise.
Elle est irrévocable. Je quitte la RdL et son espace commentaire dé-fi-ni-ti-ve-ment …
Le manque de respect, le manque d’estime, et par dessus tout, le manque d’affection de cette population outrancièrement littéraire, me sont devenu insupportables.
Muni d’un baluchon, pauvre comme François -d’Assises- je m’en vais courir les chemins de la Foi et, accompagné de quelques fidèles, défendre ce qui reste de la civilisation judéo-chrétienne…
Bon vent ! Que Dieu et ses archanges vous aident à bouter les Sarrazins mécréants hors de France !
Message personnel
(Maman, ne t’inquiète pas : je ne monterai pas plus haut qu’Avignon …)
Entièrement d’accord avec vous, ML. Reste que les personnages n’existent que sur le papier, cad dans l’athanor créatif de l’auteur. Sans bellowiser jusqu’à prétendre que « Fiction is the better (et non the best) autobiography », il me semble que la féroce rugosité de l’écriture morrisonienne et ses prises de positions tranchées émanent d’une même personnalité façonnée en dur par la conscience et l’expérience de l’adversité. Very much a self-made woman, Ms.T.Morrison
bab el-budda dit: 3 mai 2015 à 22 h 26 min
« Les nazis ne seraient pas fous selon les psychiatres
Un universitaire américain vient d’étudier les réponses aux épreuves psychologiques des vingt-quatre accusés du procès de Nuremberg. Soumis au test de Rorschach, ces hommes ne seraient finalement pas malades mentaux. »
Des Unes comme ça, on ne s’en lasse pas.
Mais notre ami Delpla va peut-être élever une énergique protestation.
« Il y a au moins un qui l’était. Une folie alliée au génie…
Sinon, on ne peut pas comprendre ».
===============================================
gagné !
sur un forum d’histoire http://www.39-45.org/viewtopic.php?f=30&t=41699&p=537996#p537996 je venais de déclarer :
Hitler est le fou fondateur.
Le seul fou nécessaire.
Comme il est par ailleurs un bon chef, il sait s’entourer, déléguer, se reposer sur des gens parfaitement choisis et adaptés à leurs tâches.
C’est-à dire pas fous !
Simplement, ils abdiquent leur libre arbitre au profit d’un chef qui leur semble capable de remonter le pays du gouffre de 1918.
et aussi :
Hitler à Leni Riefenstahl, qui en juin 1933, lors de leur deuxième rencontre, lui reprochait de persécuter des artistes juifs :
Mademoiselle Riefenstahl, je connais votre position sur ces questions et je la respecte. Vous m’en avez déjà parlé la première fois à Horumersiel. Mais je vous prie de ne pas aborder devant moi un thème qui m’est désagréable. Je vous place très haut en tant qu’artiste, vous possédez des dons tout à fait rares et de ce point de vue je tiens à ne pas vous influencer, pour laisser libre cours à vos talents. Mais je ne peux pas vous laisser m’embarquer dans une discussion sur le problème juif. Le Führer, c’est moi.
Il a pu tenir un jour de tels propos à beaucoup de ses écuyers, à commencer par Himmler.
Belle illustration du diagnostic : le fou, c’est lui.
Je développe la même idée dans le bonus du DVD Himmler The Decent One de Vanessa Lapa, à paraître dans une paire de semaines : Himmler n’était pas fou, mais alors pas du tout ! Il se contentait de suivre aveuglément la partition d’un autre.
Mais les débats sur la folie de Hitler souffrent encore pour l’heure d’une confusion démente ! Il urge d’abord de cerner le phénomène.
La psychose de Hitler n’a d’autre effet que de l’isoler des hommes, jusqu’à l’approche de sa trentième année. C’est alors qu’elle se déclenche dans les affres de la défaite de 1918 et lui permet au contraire une insertion sociale inouïe. Il se révèle un grand politique et parvient à collectiviser son fantasme du « Juif à l’origine de tous les maux »… moyennent beaucoup de dissimulation et de répression.
Je ne suis pas fou, c’est Delpla qui est fou
Je joue, Giovanni, en effet, parfois .
L’échange PA/Jhon Brown a pris une tournure dramatique que je n’aime pas. Pierre Assouline s’est vu remettre en question, que n’a-t-il fait une réponse un peu plus consistante ! Bon, sous l’article suivant, Migayrou se fend d’une réponse fournie et cinglante …
Vive la démocratie .
« Texas / Deux hommes armés qui se sont attaqués à un bâtiment où se tenait un concours de caricatures de Mahomet, en présence du populiste néerlandais Geert Wilders, ont été abattus après une fusillade. Ils seraient des sympathisants de l’Etat islamique. »
Les islamistes n’aiment pas le dessin, mais les caricatures continueront, question de principe. Y compris celles de Zeus, votre dieu, qui sont souvent réussies et exécutées dans une ambiance artistique paisible.
Pierre Assouline s’est vu remettre en question, que n’a-t-il fait une réponse un peu plus consistante ! (Daaphnée)
M Passou alias Assouline préfère l’injure à une réponse digne d’intérêt, c’est son problème. On l’a vu tenter de se raccrocher aux perches tendues par Bloom et C.P., c’était plutôt pitoyable. Naguère ardent défenseur du plagiaire Macé-Scaron, puis complaisant relayeur d’ordures anti-musulmanes tombant sous le coup de la loi (« Mort à la peste verte islamique! »), M Passou alias Assouline en est à injurier un intervenant qui lui demande, en terme mesurés et courtois, des éclaircissements sur un commentaire douteux. Il n’y a plus qu’à tirer l’échelle.
…
…O.K,!…
…
…juste, assuré mon indépendance du fluide de penser, aussi,!…
…
…un mannequin,!…porte-parole,!…
…pour quels patrons à prêts à porter,!…
…en joues,!…à se libérer des maîtres à penser,!…aux normes des dogmes, de leurs savoir faire,!…
…vous prendrez- bien une tétine,!…du matin,!…etc,!…
…l’effet maternel,!…une politesse bien ancré,!…
…encore, en petits bateaux,!…
…
Nous n’arrivons pas à comprendre, en nos hauteurs, ce que veut dire « Mort à la peste verte islamique ».
Certes nous connaissons la fièvre jaune, responsable de nombreuses morts par exemple à Barcelone, 20.000 en 1821, mais ne savions pas que la peste verte islamique était aussi redoutable que la fièvre jaune. Il est vrai que nous avons entendu des épidémiologues la redouter, en ce moment, partout dans votre monde.
Bizarre que vos excellents chercheurs n’aient encore rien trouvé pour arrêter l’effet létal de cette peste là ? !
« Tirer l’échelle », ça ne veut pas dire que l’autre a fait tellement bien qu’on peut pas faire mieux?
Laissez l’incident derrière vous, les mecs!
Tiens, on m’a encore ressorti l’expression « L’histoire ne repasse pas les plats ».
Tant qu’elle repasse mes chemises…
L’affaire du Texas a une dimension comique.
Elle évoque l’épisode où Indiana Jones se trouve confronté à une espèce de fakir le menaçant longuement avec son sabre, avant de se voir descendu négligemment d’un coup de flingue.
Un des malfrats venus au Texas s’appelait « Abu Hussain Al-Britani ».
Il est de Plougastel, cet énergumène?
Adolf dit: 4 mai 2015 à 7 h 49 min
Je ne suis pas fou, c’est Delpla qui est fou
*******************************************
en tout cas il ne dit pas que ceux qui insultent sous pseudo soient fous, il trouve que « lâches » est plus pertinent.
Honorable Bal el-budda, seriez vous une voie d’accès républicaine et livresque à notre confrère le cher Buddha Siddhârta Gautama ?
Avez vous entendu dire, par chez vous, que l’honorable Assouline serait bientôt, lui aussi, éveillé ?
Ses sorties jamais clairement explicitées, aujourd’hui contre une Toni Morrison, hier contre un Stéphane Hessel, sa trouble fascination pour des personnalités fascisantes comme Chardonne, Morand, Oltramare, sa complicité objective avec un de ses commentateurs, hystérique aboyeur des positions sionistes les plus obtuses et de slogans anti-musulmans de bas étage, son manifeste alignement sur les positions des conservateurs dans divers débats, comme aujourd’hui la réforme de l’enseignement, tout cela signale manifestement que M Passou alias Assouline est un homme de droite. Cela n’a rien d’infamant en soi, à certaines conditions toutefois. Mais, tandis que certains de ses commentateurs, comme JC, sont des gens de droite qui n’hésitent pas à afficher clairement leurs positions. M Passou alias Assouline est un homme de droite qui ne va pas jusqu’à expliciter clairement ses préférences. Peut-être que M Passou alias Assouline n’ose pas trop se pencher, tel un frileux Narcisse, sur le marais peu ragoûtant de sa conscience morale et politique. Encore un effort, M Passou alias Assouline, et ceux de vos lecteurs qui auraient encore des doutes les verront se dissiper, quand les eaux troubles de son marécage personnel se seront quelque peu éclaircies.
Cher monsieur François Delpla, que vous importe l’opinion d’un fou qui dit qu’il n’est pas fou alors que vous savez qu’il l’est, et que vous ne l’êtes pas ? …
« François Hollande en pleine lune de miel saoudienne »
Craquante, la mousmée.
slogans anti-musulmans de bas étage
Il y a 50 ans, c’était « anticommuniste primaire ».
Tu nous les casses menu, mon petit chéri, avec ton hystérie babibel !
Gautama (JC)
Un savant italien, Giangiorgio Pasqualotto, a écrit un livre, « Illuminisme e illuminazione ».
Je me suis empressé d’aller le lire, alléché par cette confrontation des Lumières et le l’Eveil.
Hélas, le génie n’est que dans le titre.
— C’est formidable que l’italien appelle les Lumières l’Illuminisme, ça permet plus facilement d’intégrer dans cette histoire dite rationnelle toute la Schwärmerei qui en est inséparable.
et dire qu’il se croit malin le PQ de Benito JC le Fourbe : il quitte définitivement la RdL comme tous les jours pour aussitôt la ramener sous la signature inCONgrue de Zeus !
Widergänger dit: 4 mai 2015 à 9 h 33 min
Tu nous les casses menu, mon petit chéri, avec ton hystérie babibel !
Je suis consterné.
Bonjour Giulietta Massina ! Venez prendre un verre à la maison ce soir à minuit, je vous attend. On parlera obsession …
M OU MME dit: 4 mai 2015 à 9 h 20 min
Vous commettez une erreur bien pardonnable. Notre patron, JC, est non pas de droite mais d’extrême droite, étant fasciste, raciste, xénophobe, homophobe, islamophobe, etc, etc… (liste complète sur demande).
Bien à Vous ! Palestine vaincra !
JB, alias moumme, n’embarquez pas les « lecteurs » de P. Assouline dans des certitudes qui sont les vôtres.
Mauvais procureur, vraie ordure, voilà, les lecteurs de vos commentaires , JB alias moumme, sauront à quoi s’en tenir vous concernant.
Pour hier et aujourd’hui. Demain, on verra.
« Mauvais procureur, vraie ordure, voilà, les lecteurs de vos commentaires , JB alias moumme, sauront à quoi s’en tenir vous concernant. »
Il y a des styles, comme ça, François Delpla, on tombe dessus et ça vous évoque quelque chose.
Indépendamment des idéologies, il y a toujours eu des caractères portés à la lettre de dénonciation, et qu’autres qui y sont réfractaires.
Le vit dans les doigts n’a pas sa langue dans sa poche.
je ne comprends pas que cette moderation qui est souvent si prompte a bannir un post qui ne le merite pas n’a pas reçu definitivement des instructions pour censurer les propos malveillants et injurieux à l’egard de Pierre Assouline
les auteurs de ces posts devraient comprendre qu’ils sont chez lui et que dans la vie normale ,un tel comportement à l’egard d’un hôte ,justifie qu’il lui ferme definitivement sa porte
Quant à toi babel bouda, alias zouzou, tu peux continuer de te trémousser sur la place publique. J’économise mon mépris. Langue de péripapéticienne en chef, à bas coût, est un rôle à ta mesure. Occupe-toi de shirley aliass aaa, elle adore la trique.
DHH
Si on ne peut plus insulter son prochain, ici et ailleurs, tranquillement, nous allons vers un Enfer, certes pavé des meilleures intentions mais invivable ….
Dites, M OU MME, vous ne manquez pas d’air, à 9 h 20 (notez qu’à n’importe quelle heure non plus).
Est-ce à vous-même que vous faites référence quand vous déclarez :
« M Passou alias Assouline en est à injurier un intervenant qui lui demande, en terme mesurés et courtois, des éclaircissements sur un commentaire douteux. »
???
Parce que, si c’est le cas, vous en êtes à un degré d’aveuglement sur vous-même rarement atteint.
NON, M ou MME alias John Brown etc., vous n’êtes PAS mesuré ou courtois. Vous êtes précisément l’inverse : emporté et injurieux.
Quant au « procès » que vous intentez à notre hôte, il est tout de même stalinien…
Certes, le « laxisme » de Pierre Assouline par rapport à certaines pratiques des commentateurs de son blog, notamment les déclarations racistes, xénophobes, homophobes, machistes, antisémites et autres gracieusetés (les moins « nocives » ne sont pas les calomnies ou les tactiques trollesques d’étouffement de la parole) peuvent légitimement poser problème.
Mais de là à assimiler ces expressions à une volonté délibérée de notre hôte ! Comme si c’était Pierre Assouline qui s’exprimait derrière les épaules d’un JC ou de vous-même ou d’un Alba (pour citer les trois commentateurs les plus emportés, les moins mesurés dans leurs paroles, les plus orientés politiquement, les moins corrects dans leur relation à l’autre…) : personne ne peut vous suivre sur ce terrain.
Et cet espèce de « décorticage » des opinions de Pierre Assouline, pour en arriver à ce qui, pour vous, est clairement un péché capital !!!
« Il est de droite ! Il est de droite !!! » trépignez-vous ! « Et c’est moi qui l’ai dénoncé » !!!
Tout ceci est carrément nauséabond.
Reprenons donc calmement. Pierre Assouline est un homme de lettres parisien, influent et reconnu. Il ouvre un blog qui, de fait, expérimente un nouvel usage, un nouveau rapport entre un auteur et un public. Contrairement à la majorité de ses collègues, il a la générosité d’une part, de mettre en ligne gratuitement d’excellentes critiques littéraires, d’autre part, d’ouvrir le plus largement possible l’espace des commentaires. Sans doute à titre expérimental, certes, mais du même coup, tissant des liens totalement inédits jusqu’alors.
Vous le récompensez en le traînant dans la boue, et en parallèle, en vous drapant dans un manteau de pseudo-dignité, de pseudo-vertu, qui est en réalité un haillon plein de trous…
Même si Pierre Assouline possède, comme chacun de nous, une part d’ombre, même si moi-même je m’interroge sur ces obscurités, notamment sa fascination pour des figures « du côté obscur de la force » (pour dire vite !), je pense que nous n’avons certes pas le droit de faire plus que nous interroger. Et non pas juger, ou pire : condamner !
Et n’allez pas me dire que nous en aurions le droit parce qu’il est un personnage public, hein. Sinon, vous pourriez bien vous-même être convoqué, sommé de montrer vos mains, de prouver votre inocuité (tu parles, Charles !)
Comment supporter l’atmosphère de « chasse aux sorcières » que vous instituez sur ce blog ?
Pierre Assouline, et il n’est pas le seul, réagit négativement aux propos de Morrisson : n’est-il pas libre de le faire, et si nous l’interrogeons à ce sujet, ne devons-nous pas le faire courtoisement, en tentant un échange ?
Votre manière de remercier quelqu’un qui contribue à vous faire vivre (même virtuellement) et particulièrement odieuse…
(et perso, je pense que la clé du caractère de notre hôte ne provient pas d’un quelconque engagement politique reconnu ou caché, mais d’une judéité qu’il doit, comme toute sa génération, constamment interroger… Ce que ni vous ni moi n’avons à juger, morbleu !)
EST particulièrement odieuse !!!
la vie dans les bois dit: 4 mai 2015 à 10 h 16 min
« Quant à toi babel bouda, alias zouzou, tu peux continuer de te trémousser sur la place publique. J’économise mon mépris. Langue de péripapéticienne en chef, à bas coût, est un rôle à ta mesure. Occupe-toi de shirley aliass aaa, elle adore la trique. »
Le propos reste encore un peu flou, à l’occasion énigmatique.
Mais on sent qu’il y a déjà là matière à creuser.
censurer les propos malveillants et injurieux à l’egard de Pierre Assouline (DHH)
A ce compte, il conviendrait de censurer en priorité certains propos dudit Assouline. Charité bien ordonnée…
Que M Assouline se fasse cartonner pour un propos malveillant et injurieux à l’égard d’un de ses commentateurs, c’est de bonne guerre, non ?
DHH, qui semble confondre Assouline avec Paul Edel, ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Ce qui distingue l’espace des commentaires d’Assouline de celui de ses confrères (et j’ai eu plus d’une fois l’occasion de l’en louer), c’est justement une politique libérale qui exclut au maximum la censure. Je félicite Assouline de laisser passer mes posts furibards, attitude que la frileuse DHH semble incapable d’admettre. C’est qu’elle doit habiter un quartier bourgeois, où les séances de baston sont inconnues.
Perso, j’enterre la hache de guerre; ça suffit pour aujourd’hui.
Quant au post de DHH, il occupera une place enviable parmi les perles du comique involontaire.
Daaphnée dit: 4 mai 2015 à 7 h 58 min :
« L’échange PA/Jhon Brown a pris une tournure dramatique que je n’aime pas. Pierre Assouline s’est vu remettre en question, que n’a-t-il fait une réponse un peu plus consistante ! »
JC….. dit: 3 mai 2015 à 18 h 52 min :
« Simplement, la fange déversée sur notre hôte m’a fait réagir, c’est tout… »
« Ah ! …le virtuel pris pour le réel par les innocents !… »
C’est là que l’on sort du virtuel car le seul qui ait une identité connue, une réalité (médiatique), ici, est peut-être Pierre Assouline. Régulièrement il est pris à partie pour ses choix éditoriaux dans cette « République des livres » très … fréquentée. s’il répond à l’invective c’est la porte ouverte à une recrudescence d’accusations. Il a de la patience… (D’autres blogueurs, dans la même situation, ont fermé rageusement et écœurés leur blog…)
En fin de compte, les commentateurs prennent moins de risques surtout quand ils écrivent sous pseudo et lâchent leur venin avant de disparaître dans l’herbe drue des commentaires (ou de retourner à leur festin de sciure comme des insectes xylophages…)
Ce monde virtuel est alors déstabilisé. Le jeu devient – comme le dit Daaphnée – « dramatique ». L’honneur d’un homme livré aux… (Vous connaissez la suite !)
Bon, d’autres billets, d’autres tweet recouvriront cette page et Cerbère reviendra ici, ne pouvant s’en passer !
En attendant, replonger dans cette page de La nausée. Sartre…
« Donc j’étais tout à l’heure au Jardin public. la racine du marronnier s’enfonçait dans la terre (…) J’étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse, entièrement brute et qui me faisait peur.(…)
Une rouille verte le couvrait jusqu’à mi-hauteur ; l’écorce noire et boursouflée, semblait de cuir bouilli. (…) mes narines débordaient d’une odeur verte et putride (…)
Si l’on existait, il fallait exister jusqu’à là, jusqu’à la moisissure, à la boursouflure, à l’obscénité. (…) Nous étions un tas d’existants gênés, embarrassés de nous-mêmes, nous n’avions pas la moindre raison d’être là, ni les uns ni les autres, chaque existant, confus, vaguement inquiet, se sentant de trop par rapport aux autres. De trop… »
Monsieur M OU MME est une saleté stalino- palestinienne, un ringard de la gauche caviaro-caviardeuse, un dangereux névropathe antisémite passoulinophobe.
C’est dit. On peut changer de billet …
la milice et l’bastonné dit: 4 mai 2015 à 10 h 18 min
Tout ceci est carrément nauséabond.
Tout ceci n’est que comédie.
« L’honneur d’un homme livré aux… (Vous connaissez la suite !) » (Christiane)
Eh, ça va pas la tête ? Vous savez ce que c’est l’honneur ? ça n’existe pas dans le numérique, sauf pour les vieilles midinettes !!!
Pierre Assouline n’est pas bête au point de mettre de l’honneur là où il suffit de tirer la chasse en rigolant.
bab el-budda dit: 4 mai 2015 à 10 h 23 min
là on sent qu’il est en pleine réflexion. plus fort que le miroir dans lequel il se mire, sous toutes les coutures.
Mais m’sieurs-dames, c’était sans compter avec l’arrivée sur le ring de la matrone à front de taureau qui nous vient tout droit du bocage normand. Large carrure d’épaules, mensurations 60/75/68, elle te harague les gradins, mon vieux, d’un coup de fossetes, heu de menton, à la bogdanovs’ sister, j’te dis pas.
Et tout le monde qui n’a pas payé son billet mais demande le remboursement du spectacle n’a qu’à s’adresser à la direction.
Peut-on connaître le nom de la place publique où zouzou se trémousse? c’est pour faire une photo.
Ce n’est pas sad, aux choix
Zut, j’avais pas vu y’a la mater dolorosa avec son petit rouleau de trèfle parfumé qui repasse de nouveau sous les cordes…
Même en partageant l’avis de beaucoup de Clopinophobe car elle est haïssable la mémère, il est scandaleux comme vous le faites, le vit dans les doigts, de la traiter de bogdanov’s sister.
Scandaleux !… pensez à ses proches, à son compagnon de misère, à son pauvre gosse qui tente d’échapper à son étreinte !
la vie dans les bois dit: 4 mai 2015 à 10 h 34 min
Mais m’sieurs-dames, etc.
On sent que vous avez encore un peu de mal à vous hausser au niveau de la vulgarité.
Dame, c’est que ça se mérite, la vulgarité.
Il est cruel de se découvrir encore en deçà.
Ah ouais, pardon, c’est sérieux ici la grogne
https://www.youtube.com/watch?v=1elbuhcMMxc
lâche-moi les couettes, dino, un toquard comme toi ne m’interesse pas. Déçu ?
A plus tard.
JC est le secrétaire de JC et réciproquement… christiane a bien raison de mépriser, comme nous tous, ce fantoche haineux
Excellent giulietta ! Poussons cette vilaine chose molle de JC au suicide, dénonçons le à Taubira, enfermons le à la Tour d’Argent, de Nesle, Eiffel, tordons lui les doigts de pieds. Qu’il crève !
Mais arrêtez de fantasmer, tous, sur la modération. La modération ici est assurée par Passou, et personne d’autre. Mettez-vous bien ça dans ce citron, que diable !
L’autre hystérique « furibard » est incapable, de toute façon, d’entretenir quelque dialogue que ce soit. Il ne fonctionne qu’à l’affectif, comme les mauvais élèves trop près de leur mère (ça c’est de la psychanalyse !). Il devrait rééquilibrer en donnant la parole au père. Mais le trauma est trop grand de ce côté-là. Bref, c’est foutu pour le dialogue avec lui. Il suffit qu’on dise quelque chose pour qu’il pense exactement le contraire. Il en est encore là ! Un vrai gamin pré-pubère. Le problème c’est qu’il va sur ses quatre-vingts ans…
Les moins correctes dans leur relation à l’autre ! Je suis très correct, moi, en général. Mais si tu veux une baffe, faut le dire…
Insultophile Fourbe c’est mieux, triste PQ
Tu vas te taire, saleté italienne !
Widangeur va encore trouver que le Monde est un journal pourri et que Breaking the silance est à la solde d’on ne sait qui!:
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/05/04/les-derives-de-l-armee-israelienne-a-gaza_4626902_3218.html
Lisez plutôt le dernier rapport de l’ONU sur « Bordure protectrice » qui se montre très critique à l’égard des autorités palestiniennes. Mais Le Monde ne vous en dira rien.
Vous n’êtes qu’un pauvre naïf ! Vous ne voulez pas comprendre ce qu’est la guerre. Vous ne voulez pas comprendre que les Palestiniens ne pensent qu’à tuer des Juifs. Vous restez aveugle comme vos ancêtres devant les nazis. Vous êtes pathétique.
« Un bon gazaoui c’est un gazaoui mort » (Bibi Custer von Sheridan)
L’armée israélienne est l’armée la plus éthique du monde. Ce sont les autres pays qui le disent. Des pays démocratiques.
Le dernier rapport de l’ONU incrime les Palestiniens pour avoir tiré des roquettes depuis des écoles, ce qui est absolument interdit et constitue autant de crimes de guerre.
Alors arrêtez de nous pomper l’air avec vos larmes de crocodiles sur d’abominables antisémites criminels.
quoi, me taire, JC ? compte là-dessous vieux PQ
Widangeur est un costaud: les faits ne lui suffisent il lui faut plus, faut dire qu’un type qui croit dur comme fer aux fakes soucoupoïdes de l’esplanade des mosquées faut autre chose pour l’ébranler, si vous voyez ce que je veux dire
Pathétique !
S’agit pas d’être ébranlé ou pas. S’agit de la réalité. Vous êtes trop sensible à la propagande du Monde contre Israël pour être honnête.
« Tu vas te taire, saleté italienne ! »
Giuletta est la la masse ce que Cinna est au cinéma…
La vie est à la bite ce que le con est halo.
moume est agent brun à ce que la blonde est à l’ ère au gène.
WGG est à Israël ce que Moume rase gratis.
» Mémé DHH ou ne touchez pas à la vache »-( trilogue dans le goût de J.-M. Ribes)
Mémé DHH ( pleurnichant, bavotant et pissotant dans un coin de la cour de récré) – Ouin ! Ouin ! Mmmouin ! Bouhin ! Grouhin ! le Mou ! le mouhou , le moumou l’a été vi l’a été vivi l’a été vilain avec mon pôv’ Asssassa assoussou assou sous Lili ! fo fô con con con l’sangsue con l’sangsure ça s’est su ça c’est sûr. Bouhou ! mmmouhou! (ad libitum)
Choeur des patchoulinophilistes – Bouhou hou MMouhou hou Mbouhouhou !
M OU MME – Allez, tous ensemble ! tsoin Tsoin Tsouin !
Choeur patchloulinophilique – Mouin ! Mmouhouhoin ouin !
Mémé DHH – Ouh le vivi ouh le vilain ! J’en féfé j’enféfé j’en féfésoumoahâ ! Aaaah ! ( elle est emportée dans un flot de sécrétions lacrymales, nasales etc., jusqu’à la bouche d’égoût la plus proche ) . Au sicoucou mon tassouplino patchoulini ni c’est fini ! (affreux bruit de succion).
Hors sujet
M OU MME dit: 4 mai 2015 à 12 h 20 min
Bon diagnostic WGG.Widergänger dit: 4 mai 2015 à 11 h 20 min
Moume nous fait son autocritique : un caca glaireux.
Alors arrêtez de nous pomper l’air avec vos larmes de crocodiles sur d’abominables antisémites criminels. (Widergänger)
Si l’on comprend bien le raisonnement, les antisémites sont tout, sauf criminels. C’est bien ce que pensait Adolf. Widergänger pense tout bas le contraire de ce que Widergänger dit tout haut.
Widerganger, il serait sans doute plus facile d’être moins sensible à la « propagande du Monde envers Israël » si cet état n’était pas dirigé par une extrême-droite omniprésente et des fanatiques religieux.
(ce qui n’absout évidemment pas l’antisémitisme arabe, of course, mais êtes-vous capable de l’entendre ?)
Clopine est à la milice ce que le bastonné est à l’ art florissant.
C’est calme, en plein midi, sur la place des z’éros.
« Ces milliers de Falashas ont protesté dimanche contre les violences policières et la discrimination dont ils se disent victimes. La large diffusion dans la presse d’une vidéo montrant deux policiers en train de frapper un soldat d’origine éthiopienne en uniforme avait suscité la colère de cette communauté. »
http://www.rts.ch/info/monde/6752348-de-nombreux-blesses-apres-une-manifestation-de-juifs-ethiopiens.html
Ouh là là. Plus aucun com’ depuis une heure : compte tenu du sujet,de mes remarques (qui déclenchent généralement des scuds trollesques pour bien moins que cela) et de la polémique autour de notre hôte, je subodore un standard débordé – en tout cas, merci, Pierre Assouline, si vous contenez ainsi les com’ haineux…
Je voulais dire un secret à Julius, perché à 570m d’altitude. Le beau Géo a débarqué en ville le 13 août 1944.
Dites, la Vie dans les Bois, si vous nous disiez directement à quelle page de « Sigmaringen », le livre de notre hôte, le personnage du « Beau Léo » apparaît ? Ca éviterait un feuilletage fastidieux.
(vous croyez vraiment qu’ils sont tous partis faire la sieste ?)
« beau Géo » «
Tout le tracas en Palestine depuis 1948 provient du refus borné des antisémites arabes voisins d’Israël, qui n’acceptent pas le retour des Juifs sur leur Terre.
à Ben Gouyon,
Et aussi, peut-être, à la manière dont ce « retour » a été instauré : dans une sorte de tradition colonialiste, et pour tenter d' »expier », de la part des puissances occidentales, la shoah.
Car la Shoah a été bel et bien le fruit de l’occident… Dans la longue histoire du moyen-orient, si la cohabitation entre juifs et arabes n’a pas été simple, aucun pays « musulman » n’a pourtant conçu de génocide juif à l’instar de l’Allemagne nazie.
Il paraît à ce sujet (la manière dont on a installé Israël en 1948) que le clergé musulman (je ne sais pas si on dit « le clergé musulman », et je ne suis pas sûre que ce soit l’imam de Jérusalem qui soit directement concerné, bon, j’espère que vous comprendrez mon propos) était particulièrement corrompu – cette lâcheté originelle, ce manque de « dignité » auraient eux aussi leurs poids de responsabilité…
Quand on y songe, quel « panier de crabes » tout de même, que cette histoire. Des « ir – responsabilités » empilées les unes au-dessus des autres, et un résultat final assez impressionnant d’envasement profond.
aucun pays « musulman » n’a pourtant conçu de génocide juif à l’instar de l’Allemagne nazie. (Cl. al-Normandi)
C’est vrai.
Juste un p’tit pogrom de temps en temps.
Remarquez, ça peut changer.
Ce qui est intéressant dans cette histoire (Shoah contre Nakba), c’est qu’on sent qu’on tient là un gros dossier.
Un gros, un très très gros.
Nos pères ne l’ont pas résolu, nos enfants ne feront pas mieux.
Entre les deux, on sent qu’on est peu d’chose.
Par comparaison, le réchauffement climatique est une rigolade.
Une série de table-rondes, un peu de bonne volonté, et on tient le bon bout.
Je dirai rien de plus, j’arrête pas de recopier un post qui s’envole.
Je dis que pour prendre le Transsiberien , il faut choisir le bon horaire.
Et puis cette géo politique à 2 balles dénote un certain goût pour la trivialité expéditive, incompatible avec le temps de trajet nécessaire pour rejoindre Sigmaringen.
la vie dans les bois dit: 4 mai 2015 à 14 h 03 min
C’est très curieux.
Ça m’sollicite, cette histoire, c’est un peu mystérieux.
Car enfin, aucun de vos posts n’est particulièrement scandaleux.
D’où vient qu’en vous lisant j’éprouve un sentiment uniforme, et pense:
« C’est vraiment cul »?
Il y a là quelque chose d’irrationnel bien sûr, ça fait probablement partie de l’insondable des blogs.
C’est bien intéressant.
Et encore rien à propos de » Pour saluer Pierre Sterckx « ?
« aucun pays « musulman » n’a pourtant conçu de génocide juif à l’instar de l’Allemagne nazie. (Cl. al-Normandi) »
Seulement un génocide contre les chrétiens, dont le centenaire est commémoré cette année.
Mais je suppose que c’est sans importance et que cela n’intéresse PERSONNE!
Sirius dit: 4 mai 2015 à 15 h 16 min
Seulement un génocide contre les chrétiens, dont le centenaire est commémoré cette année.
C’est un excellent coup de gueule.
Oh, Sirius, vous n’allez pas entrer dans la spirale de la concurrence mémorielle ?
…
Surtout quand on a conscience des dangers que les chrétiens d’Orient encourent tous les jours. Le « coup de gueule » de D’Ormesson (décidément, nos vieillards, d’Hessel à d’Ormesson, semblent être nos seules consciences restantes…) contre Daech devrait au moins recevoir un accueil consensuel parmi nous, non ?
Il ne fonctionne qu’à l’affectif (Widergänger)
Non mais je rêve. C’est vraiment l’hôpital qui se fout de la charité.
Que ne faut il pas lire, ici !
Nos Juifs ont été depuis des siècles, et conformément aux textes coraniques ou bibliques, joyeusement pogromisés, le « clou » étant la Shoah nazie, aimablement prolongée par les crapules actuelles qui sévissent en Orient contre Juifs et Chrétiens.
Bon si on embête Passou on va venir avec des muscles… Immédiatement subito ! Tout zigouiller pas de prisonniers ça prend trop de place… Par absorption interne des récalcitrants !
« Oh, Sirius, vous n’allez pas entrer dans la spirale de la concurrence mémorielle ? »
Concurrence, non, chère Clopine, juste une demande d’équilibre et de respect vis-à-vis de peuples qui ne peuvent que se sentir méprisés quand ils constatent le peu de retentissement que suscite leur calvaire par rapport à d’autres…
la milice et l’bastonné dit: 4 mai 2015 à 12 h 39 min
Mais ma brave Clopine, arrêtez donc de parler d’Israël. Vous n’y ENTENDEZ rien !
Le gouvernement a beau être de droite, il a été élu par le peuple israélien. Faut bien vous mettre ça dans votre petite tête de bête ! Il n’y a pas de paix possible avec les Arabes. Il y en a encore au moins pour cent ans de guerre avant qu’ils daignent accepter la présence juive. Quand on pense que dans le partage de 1947, le Mur des Lamentations n’était même pas dans les territoires accordés aux Juifs. Le cœur même du Judaïsme. Alors arrêtez de nous soûler avec votre incompétence notoire !
M. Passou, votre tolérance envers ce JC, qui sème quotidiennement sa haine et déverse ses injures sur votre blog devient de plus en plus inquiétante
Le Monde n’a pas l’habitude de faire dans le détail. Il trace sa petite route antisioniste, comme tout bon bobo de gauche qui se respecte. Des nuls malfaisants, c’est tout. Le miracle c’est que l’image d’Israël n’est pas touchée dans l’immense majorité du peuple français. C’est un échec cuisant pour toute cette gauche mal pensante.
ici, le dernier paru, de tous c’est le meilleur.
« Le Monde n’a pas l’habitude de faire dans le détail. Il trace sa petite route antisioniste, comme tout bon bobo de gauche qui se respecte. Des nuls malfaisants, c’est tout. »
WG, le summum de la nullité malfaisante, c’est tout de même Le Monde Diplomatique.
Giulietta, soyez franche, haïssez-vous véritablement votre Romeo JC ou en êtes-vous amoureuse folle, comme nous toutes … ?
Le Monde diplomatique fait mal aux yeux si on le lit ; si on s’en torche il irrite le trou du culte.
Sirius, une question pour tenter de combler un peu mon ignorance. Le génocide de 1915 (oui, perso j’estime que c’est un génocide, cela correspond à la définition, quoiqu’en dise la Turquie), pour moi, c’est celui des arméniens. Visés en tant qu’arméniens, (critère « ethnique ») et non chrétiens (critère religieux) ?
Widerganger, arrêtez de distribuer ou de retirer une légitimité de parole : ce serait un (tout) premier pas vers cette tolérance « à la Voltaire » (c’est-à-dire qu’il y a rudement à redire là-dessus) dont vous vous réclamez.
Et puis, cela va faire six ou sept ans que j’attends vos excuses et votre rétractation pour m’avoir traitée d’antisémite, ce qui est totalement faux (en plus, j’ai une ascendante qui était juive et a abjuré au début du 20è siècle) et ne peut se comprendre que par votre sionisme exacerbé, qui assimile le judaïsme et l’état d’Israël (ce qui reste tout de même deux concepts différents, la diaspora juive l’admettra volontiers).
(Car ce n’est pas pour rien que je suis une tête de mule. Comme celle du pape, je n’oublie rien…)
Avant qu’il ne soit question de la Vallée du Kidron et des tombes bleues de Safed, cédons à la formulation à la mode et posons-nous la question suivante : de quoi/de qui les esclaves libérés sont-ils le nom ?
« Since the process of enslavement (asservissement) had begun with the loss of their African names, the reverse of this revealed how fully people of African descent had been transformed during their two-hundred-year residence in mainland North America and how deeply black people had sunk their roots (s’étaient enracinés) into American soil. Once free, black men and women quickly sloughed off (se débarrassèrent) the names that identified them as slaves, jettisoning (en rejetant) the degrading names that associated them with barnyard animals (animaux de basse-cour)- Buster and Postillon- and the comic classic names – Hercules and Cato – that ridiculed their lowly (inférieur) status. But, as they searched for new names to stamp (affirmer) their new identity, newly freed (nouvellement émancipés/libérés) black men and women rarely returned to the names their forbears (ancêtres) had carried across the Atlantic. Instead, they tied themselves (s’arimèrent ) to their American experience, adopting common American names. Some identified themselves with their work (Barber and Cooper) (Barbier & Tonnelier), their color (Brown and Black), their aspirations (Prince and Bishop), their place of residence (Boston and York), or their status (Freeman or Liberty). »
Ira Berlin, The Making of African America (2010), p.91
On admirera le style gracieux de cet historien majeur, dont les ouvrages ne sont toujours pas disponibles en français…
P’titsuisse et gros goûter dit: 4 mai 2015 à 17 h 40 min
Visés en tant qu’arméniens
En général c’est des histoires de pognon, cela ; les Arméniens sont pas manchots du tout.
D’ailleurs écoutons Richard Millet, un penseur qui fait l’unanimité : « pire que le Juif, il y a l’Arménien ; pire que l’Arménien, il y a l’Auvergnat ! »
C’est chié chanté*, nichteware ? (Les trois soeurs Piale, je crois.)
* Toujours expression Renaissance.
(Car ce n’est pas pour rien que je suis une tête de mule. Comme celle du pape, je n’oublie rien…)
Ah ça, vous n’oubliez jamais de paver les routes de vos chars. Pour le reste on croit bien sentir que vous n’êtes plus très jeune. Terrible…
à Barbara JC, ce n’est pas de la haine, c’est pire : le plus grand mépris, incommensurable
« Visés en tant qu’arméniens, (critère « ethnique ») et non chrétiens (critère religieux) ? »
Les deux mon général…Les Jeunes Turcs voulaient une Turquie homogène et « pure ». Les Arméniens avaient tout faux: une culture et une religion millénaires antérieures à celles des Turcs, plus le soupçon (pendant la guerre de 14-18) de sympathies pour les Russes. Mais bien avant la guerre, ils avaient déjà fait l’objet de massacres de masse, ainsi que les Assyro Chaldéens.
Clopine, en lien l’excellent interview de Mikael Nichinian, que vous avez peut-être lu dans votre Télérama préféré.
Lequel est le plus à plaindre, le méprisant ou le méprisé ?
Bé oui, Sirius, je l’ai lu… Mais « Télérama » n’est pas forcément mon hebdo préféré, vous savez. C’est juste LE SEUL hebdo télé qui donne la grille des radios (dont France Cul): grâce lui soit rendue.
(cette dernière expression devrait vous plaire, non ?)
(en fait, mon hebdo préféré, depuis xxx années, c’est ou plutôt c’était parce que… soupir, c’était Charlie Hebdo)
((( je suis vieille, et je vous em…)))
l’ampleur de ce qui le hante, la filiation
la filiation est la hantise commune à tous les humains, a fortiori ceux qui s’y livrent par l’écriture
((( je suis vieille, et je vous em…)))
Vous êtes vieille et vous m’embrassez je suppose…
Sirius, enfin ! Reprenez-vous !
Au fait, dire à Winderganger que le seul malheur que je souhaite aux juifs, c’est d’avoir en face d’eux des antisémites de mon acabit. ahahah.
Mais, Clopine, être juif n’est la preuve de rien du tout ! On peut fort bien, hélas, être juif et antisémite. Ça s’est vu et ça se voit encore !
C’est vous qui devriez prendre bonne note de ce que chaque fois que vous déblatérer n’importe quelle sottise entendue ici ou là sur Israël, vous vous faites rabrouer par moi. Si vous ne disiez pas à ce sujet perpétuellement n’importe quoi, je ne pourrais pas vous rabrouer de la sorte. Au contraire, je commencerais alors, et alors seulement, à entamer un fructueux dialogue qui, hélas, ne risque jamais de naître étant donné votre caractère particulièrement buté.
Lisez l’histoire du peuple juif avant de parler sur ce que vous ne maîtrisez pas. Et alors, on vous écoutera avec attention et bienveillance. Je ne suis pas bienveillant pour ceux qui tape à bras raccourci sur Israël. Mon passé et celui de mes ancêtres m’en empêche d’une part car l’affaire est trop grave et d’autre part, j’ai le plus grand mépris pour tous ceux, de quelque bord qu’ils soient, qui n’ont aucun respect pour la vérité complexe de l’histoire d’Israël.
À bon entendeur salut ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire si vous voulez converser avec moi sur ce sujet. Dites-vous que vous pourriez toujours m’en apprendre alors. Mais pour l’instant, le rapport est en sens inverse.
De toute façon, cette histoire de T. Morrisson est à mes yeux révélateur de quelque chose de bien plus profond de sa déclaration ambiguë voire choquante. À mes yeux, ce sont ses romans eux-mêmes, dans leur façon de voir le monde, qui posent problème. On a la très désagréable impression à la lire que les Noirs qui, par bonheur, ont accès à la culture universelle, celle précisément des Blancs symbolisée par la Sorbonne dans l’un de ses romans, deviennent par là-même déracinés, comme si recevoir une éducation convenable était un danger pour les Noirs qui perdraient ipso facto leurs racines, leur négritude. Avec ce cliché aussi du brave type noir, paumé, mais à l’aise avec ses racines. Tout ce fatras quelque part provoque chez moi un profond rejet. Je ne vois pas en quoi étudier Montaigne et la Renaissance, par exemple, à la Sorbonne, pourrait provoquer une telle déréliction chez un individu, qu’il fût Noir ou pas ! Je ne peux pas partager une telle vision du monde.
Sirius dit: 4 mai 2015 à 17 h 25 min
Tout à fait d’accord avec vous ! Moi qui suis un fils d’ouvrier et un homme de gauche, je suis totalement écœuré par toute cette gauche bien pensante, toute cette élite pourrie qui a trahi le message de Jaurès, de Bloom, et même de Mitterrand qui, lui, parlait de « territoires disputés » et qui pensait que Jérusalem était le sommet du monde. Cette gauche a vendu son âme au diable.
Clopine on n’a pas la preuve qu’elle soit française non plus. Des rêves de grandeur bâtis sur p’tit suisses mais rien de plus. Tout cela fait très cliché baroz bazar, bon, bref, chacun ses goûts…
Bonne soirée. Le radotage dress code pas vraiment passionnant…
Il y a beaucoup de ressemblance entre le destin des Noirs et celui des Juifs à travers les siècles.
Mais les Juifs non seulement ce sont parfaitement intégrés à la culture dominante mais encore en sont devenus d’éminents représentants, des intellectuels de renommée mondiale. La culture dominante a été pour eux un moyen de promotion sociale et intellectuelle. Un moyen de libération. Et les Juifs n’oublient pas, eux, qu’ils furent un jour des esclaves en Egypte. Au contraire, ils se le remémorent chaque année à la Fête des Cabanes. Les Noirs devraient en prendre de la graine, me semble-t-il.
T. Morrison est docteur Honoris Causa de la Sorbonne.
L’un n’empêche pas l’autre apparemment !
« Il y a beaucoup de ressemblance entre le destin des Noirs et celui des Juifs à travers les siècles. »
Approximation, c’est le moins que l’on puisse dire…Les juifs ont été dès le début de leur histoire confrontés aux grandes civilisations écrites du Moyen Orient et y ont contribué avec la Bible. Leur histoire est mêlée à celle de l’Europe depuis des millénaires. L’Ancien Testament est l’un des fondements de notre civilisation. A chaque fois qu’ils en ont eu la liberté, les juifs se sont hissés aux premiers rangs de la vie intellectuelle et économique…C’est probablement cette réussite qui a déchaîné la haine exterminatrice de psychopathes comme Hitler et son entourage…Rien à voir avec le destin des noirs.
Vous n’êtes qu’un pauvre idiot !
Les Juifs américains ont à maintes reprises souligné la parenté entre le destin des Juifs et celui des Noirs.
@21 h 34 min, effectivement cela ne vous empêche pas de lire son discours de réception à la Sorbonne, à défaut d’avoir lu son Tar Baby.
Widergänger dit: 4 mai 2015 à 21 h 41 min
Vous n’êtes qu’un pauvre idiot !
Widergänger fonctionne beaucoup trop à l’affectif, c’est son gros problème.
Le fait de traiter quelqu’un d’idiot n’a vraiment rien à voir avec l’affectif. C’est purement rationnel.
On lira avec le plus grand profit sur le site du « Monde.fr » les confidences du soldat « Arié » sur sa conduite et celle de ses camarades lors de l’opération « Bordure protectrice » menée à l’été 2014 dans la bande de Gaza. le titre est : » J’ai visé des cibles civiles, parfois juste pour le plaisir « . Encore un document précieux à l’appui de la thèse de Widergänger selon qui l’armée israélienne ne peut être soupçonnée de bavures. Sacré Widergangsta va.
Vous avouerais-je que ça me plaît de penser qu’il peut y avoir aussi une parenté littéraire entre Duras et Morrison. Ce doit être dans les gènes.
Là, il ne s’agirait pas de bavures, mais de crimes. Or, les crimes sont sanctionnés dans l’armée israélienne. Salir Tsahal a toujours été un enjeu des antisémites, un parmi tant d’autres…
Les Juifs américains ont à maintes reprises souligné la parenté entre le destin des Juifs et celui des Noirs. (Widergänger)
Inversement les Noirs américains ont très rarement souligné la parenté entre leur destin et ceux des Juifs. Chacun voit midi à sa porte.
Or, les crimes sont sanctionnés dans l’armée israélienne (Widergänger)
On espère que ce sera le cas. Affaire à suivre.
En effet. Affaire à suivre.
T’as une pensée symétrique comme tous les farfadingues paranoïaques. Faut te détendre, tu y verras plus clair. Si si, essaie voir un peu, relax, relax !
806
commentaires