de Pierre Assouline

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2020 : Voeux à volonté !

2020 : Voeux à volonté !

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commentaires

81 Réponses pour 2020 : Voeux à volonté !

Jazzi dit: à

Merci, bonne année à vous aussi, Passou !!!
Et à tous…

Jazzi dit: à

Faut-il trouver les sept erreurs entre les deux photos ?

et alii dit: à

bonne année, P.Assouline!

OZYMANDIAS dit: à

Tous mes meilleurs voeux de bonheur, de bonté et de bien belles autres choses à vous Monsieur Pierre Assouline ainsi qu’à toute la joyeuse bande de la Rdl.
BONNE ANNÉE 2020.

rose dit: à

Bonne année 2020 à tous,
À vous Pierre Assouline, merci de cet espace de liberté à nous accordé.

JiCé..... dit: à

Je vous souhaite une bonne journée, en ce 1er janvier 2020 vers 6h, ce serait déjà ça de pris. Pour la suite on verra à l’usage !

Que Dieu et Satan prenne soin de vous, vous en aurez besoin !

louis-ferdinand lévy dit: à

C’est vrai ! Combien de gens à qui l’on a souhaité la bonne année et qui ne l’ont jamais finie ?!

Bonne année à tous donc, mais surtout…… bonne année à Gabriel Matzneff et Vanessa Springora !

louis-ferdinand lévy dit: à

@ Langoncet, Vous connaissez la version de Roadhouse Blues avec John Lee Hooker ? Le solo de Robby Krieger est à se mettre à genoux (01:35-03:20)

https://youtu.be/PGxFHFlRM9o

JiCé..... dit: à

« Se mettre à genoux » propose le camarade Ferdine, à propos d’un musico de valeur. C’est la même démarche que propose le moustachu le plus célèbre après le chancelier Dolfie P’tite Mustach, j’ai nommé notre chère antiquité, Philippe Martinez le Gras, qui bouge encore : »Il faut des grèves partout ! »
Quel leader !
La Confédération Genérale du Travail…
Quel travail ?….

christiane dit: à

Mille sabords ! Archibald est encore en colère. Merci, Merci, Passou. Bonne année à vous aussi et à celles et ceux que j’apprécie sur ce blog.

Clopine dit: à

Bonne année d’Amsterdam, et merci à notre hôte pour cet espace ouvert (malgré tout)

Chaloux dit: à

Si le plus crétin des intervenautes (Gigi?) ne l’avait pas encore compris :

L’Hémoglopine est à AMSTERDAM! Avec tous les bobos les plus couillons dont elle prétend ne pas être, mais ce n’est qu’un détail.

Pour les autres, mes meilleurs vœux, si vous y tenez.

closer dit: à

« Ce soir j’ai mangé un bifteck haché avec des macaronis sauce . »

Arrosé d’une bonne bouteille de Vin des Rochers ou du Postillon, D?

Bonne Année à tous!

renato dit: à

Gianni Rodari, La nouvelle année

Devine-moi, devin,
Tu qui lis dans le destin:
comment sera la nouvelle année?
Beau, laid ou moitié-moitié?
Je trouve imprimé dans mes livres
qui aura certainement quatre saisons,
douze mois, chacun à sa place,
un carnaval et une mi-août,
et le lendemain d’un lundi
il y aura toujours un mardi.
Pour l’instant je ne trouve rien de plus
à propos du sort de la nouvelle année:
pour le reste aussi cette année
ce sera comme les hommes le feront.

rose dit: à

Renato
Il ne l’était pas.
Je vous remercie. Y découvre le capitaine Louis Lacroix avec intérêt.
Aussi les lieux où travaillent les écrivains, en leur logis ; Giono c’était dans son bureau, tout en longueur, avec une partie rectangulaire dans l’entrée, empli de bibliothèques couvertes de livres. Il recherchait bcp lors de son écriture, dans ses ouvrages, il avait soin des détails et des vérités historiques. Et ce bureau ouvrait, du premier étage, sur son jardin, dans sa maison de Manosque, quartier du Mont d’Or.

Chantal dit: à

2020 année de la double injonction !

Bon vent dans les branches aux inters et aux venants. Et comme le promulgue le prochain opus de F. Beigbeder, écrivain promoteur de Lui, ne rions pas bêtement avec un sourire forcé 🙂 Faisons la gueule !!

rose dit: à

Macaronis sauce tomate. a écrit D.
Nous avons mangé cassolette de fruits de let maison, sauce de crustacés maison aussi.
Magret de canard sauce du Kurdistan, au jus de grenade et noix pilées, haricots et pois gourmands, pommes de terre du marché.
Brownie blackface, glace vanille de Madagascar, sablé maison et petit four de la boulangère.
Le repas était léger, soigné, la compagnie agréable et cultivé.
J’y ai appris que l’on pouvait naître sous la neige, à 70 km de la frontière russe. Enfin, sous la neige signifie alors qu’il neige. Et que, oaraît-il l’heure de notre naissance influe sur notre rythme de vie. Je suis du matin pck née le matin. Je vis la nuit pck né la nuit. Ne sais pas la véracité de ces daits ; vous les translets néanmoins. Cendrars, lui, qualifie Nostradamus dans l’article si aimablement mis en ligne, de plus grand poète.

En lien avec la fin de l’interview de Matzneff par Collin et Benaceraff, une année 2020 où la bienveillance prendrait le pas sur des actions peccamineuses je vous souhaite.

Nota bene : si une femme, si un homme désire balayer une relation passée et repartir à zéro ce n’est pas un méchant coup de balai,i-eEdith Piaf, c’est un point de vue différent sur ce qui a été vécu. Or, nier cela n’est guère formateur. À le comprendre, Matzneff y trouverait le respect de l’autre, au lieu d’être convaincu du bien-fondé de ses actes.

rose dit: à

Cassolette de fruits de mer.

Et que, paraît-il l’heure de notre naissance influe sur notre rythme de vie. Je suis du matin pck née le matin. Je vis la nuit pck né la nuit. Ne sais pas la véracité de ces faits ; vous les transmets néanmoins. Si vous voulez infirmer ou confirmer.
Subjuguer. Objurer. Conjurer. Déjouer.

rose dit: à

Cassolette de fruits de mer, à Amsterdam, Damme, dame.

Jazzi dit: à

@renato

« Tu qui lis dans le destin »

TOI qui lis…

« comment sera la nouvelle année?
Beau, laid ou moitié-moitié? »

Ou bien

comment sera le nouvel an ?
Beau, laid ou moitié-moitié?

ou bien

comment sera la nouvelle année?
Belle, laide ou moitié-moitié?

« Je trouve imprimé dans mes livres
qui aura certainement quatre saisons »

qu’IL Y aura…

« à propos du sort de la nouvelle année:
pour le reste aussi cette année
ce sera comme les hommes le feront. »

LA feront ?

christiane dit: à

Quel bonheur de lire le 950e message du fil de commentaires sous le précédent billet.
Merci Patrice Charoulet de nous avoir transmis la lettre de Thierry Leterre à propos de Heidegger. Écrit d’une belle plume qui ne manque pas d’humour et quelle lucidité !

renato dit: à

La Présidente de la Confédération Helvétique pour 2020 est pianiste.

renato dit: à

Il y a des bons jours et des mauvais, Jacques, l’important c’est de le savoir — même si le savoir ne change rien.

Marie Sasseur dit: à

@2020 année de la double injonction !
Surtout faire gaffe à bien remplir la date du doc en entier et ne pas inscrire 01/02/20 car des malintentionnés pourraient compléter, en ajoutant 19.

Beigbeder soutient Matzneff , contre vents et marées , c’est l’effet Smiley, sourire jaune, en couverture, et marron derrière…

Bien évidemment, je ne souhaite rien à personne , surtout aux moins que rien, que je ne connais pas.

Je vous souhaite une bonne année Passou, au moins un bon début, jusqu’au neuf de janvier, et on avisera a ce moment- là , Bayadere de carnaval! Fatma de prisunic!

Lavande dit: à

Une petite réapparition juste pour vous souhaiter une belle année 2020 remplie de lectures éblouissantes, rafraîchissantes, désopilantes, stupéfiantes, déroutantes, attendrissantes, bref enrichissantes.
Comme le disait Jules Renard : « quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux ».

et alii dit: à

Personne ne m’a souhaité de l’endurance ;je suppose que P.Assouline est un maître d’ endurance parce qu’il en faut pour suivre ce blog les contributeurs sans rater le détail éclairant un caractère qui laisse sceptique ;envoyer les voeux généralistes, après tout il y a des liens en plusieurs langues sur internet ; mais des voeux personnalisés ? C’est pour ça qu’Hamlet n’a rien écrit !pas question d’étiquettes de bobostories avec lui,de gens qu’on aime bien, de gens de peu ,de même acabit et de genres ni de milieu ; ce n’est pas avec ces catégories qu’on pourrait tirer les rois; quand je pàense qu’enfant on m’attachait à la table toute l’après midi pour écrire des cartes de voeux à des gens que je n’avais jamais vus (puis plus tard, c’est resté ma tache,en vacances, la carte postale agrémentée de souvenirs affectueux, de baisers mêmes ,ah j’en ai eu de l’endurance pour les traditions;je vous en souhaite une malle pleine)

hamlet dit: à

très bel article passou ! ça faisait longtemps que j’en avais pas lu un aussi bon, aussi énergie et empli de conviction !

votre article fait évidemment référence à Heidegger cité dans le précédent article.
n effet il faut se remettre dans le contexte : Tournesol venait apportait son aide avec une nouvelle invention sortie tout droit de son esprit tordu de scientifique porté par le progrès technique : un sous marin de poche ayant l’aspect d’un requin.
Haddock exprime son refus énergique à cette intrusion de la technique dans son monde, il faut avoir à ce sujet en tête la phrase célèbre d’Aristote comme quoi il existe trois types d’hommes : les vivants, les morts et ceux qui sont en mer. Cette dernière catégorie veut évidemment parler de ceux qui vivent sur la mer, sur les bateaux, et non pas sous l’eau.

e fait d’exprimer ce « Bonne année » sous la forme non pas du souhait niaiseux habituel : « je vous souhaite une bonne année », ni d’une injonction « bonne année » suivi non pas de deux points d’exclamations, mais de trois ou même quatre, signifiant en l’ocurrence que cette « bonne année » relève seulement que d’une volonté de l’individu comme étant un étant aspirant à cet objectif fondé sur ses propres capacités à instauré cette injonction dans le cadre de sa subjectivité, option qui relèverait d’une forme d’idéologie libérale visant à la solitide de l’individu face à lui-même, mais d’une troisième option ayant pour socle la technique comme oubli de l’être.
Ce « Bonne année » crié par celui qui appartient selon Aristote à cette troisième catégorie d’homme, ni mort ni vivant, à celui qui fait entrer dans son monde le progrès technique symbolisé par la figue de Tryphon Trournesol est en ce sens le meilleur homme que l’on puisse rendre à celle qui fut la figure de l’année qui s’achève, je veux bien sûr parler de Greta Thumberg !
En ce sens l’attitude des autres personnages composants ce tableau : Tintin, Dupont (ou Dupond ?) et Milou n’exprime pas le sursaut de l’effroi mais bien plutôt la surpirse de la découverte de ce tournant existentiel exprimé par le capitaine Haddock.

vraiment passou, vous démarrez fort l’année 2020, et si je devais donner une note à ce magnifique article elle serait de 20/20, chapeau ! et merci de nous faire partager vos savoirs de cette façon !

et alii dit: à

, et non pas sous l’eau.
attention avec l’ivresse (tweet) si vous touchez ces contributeurs là où ils ont mal!vous allez déclencher des tornades de soulographies au peppermint !

poussière dit: à

Très bonne année 2020 à toutes et tous !

Clopine dit: à

Hamlet, vous ne savez donc pas différencier Dupont de Dupond ? C’est pourtant facile, suffit de suivre la piste du poil et regarder la pointe des moustaches

renato dit: à

Traduction corrigée, merci Jacques.

Gianni Rodari, La nouvelle année

Devine-moi, devin,
toi qui lis dans le destin:
comment sera la nouvelle année?
Belle, laide ou moitié-moitié?
Je trouve imprimé dans mes livres
qu’il y aura certainement quatre saisons,
douze mois, chacun à sa place,
un carnaval et une mi-août,
et le lendemain d’un lundi
il y aura toujours un mardi.
Pour l’instant je ne trouve rien de plus
à propos du sort de la nouveau année:
pour le reste aussi cette année
ce sera comme les hommes la feront.

et alii dit: à

mais évidemment, pour la « chance »,séduisez la vraie sorcière
Experts in Pompeii Have Discovered a Female Sorcerer’s Mysterious Arsenal of Charms—See Them Here
The tiny amulets were used to bring fortune and fertility, and protect against bad luck.

Kate Brown, August 13, 2019
https://news.artnet.com/art-world/sorcerer-trove-discovered-pompeii-1623607?utm_content=from_newscta&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=News%201/1/19%20Morning&utm_term=artnet%20News%20Daily%20Newsletter%20USE

christiane dit: à

Pierre Assouline est l’auteur d’une des biographies les plus complètes jamais produites sur Georges Rémi, dit Hergé, le père de Tintin.

On y rencontre hamlet. Euh… Tryphon Tournesol ! :
« Ce savant s’appelle Tryphon Tournesol, et il présente toutes les caractéristiques de l’hurluberlu dont on ne sait si son léger grain relève du génie ou de la folie. Sa distraction prétexte à gags qui favorise les quiproquos en font un personnage épuisant car désarmant. Toutes les paroles qui lui sont adressées sont perçues comme des malentendus. Il est irrésistible au sens propre du terme. Quoi qu’on lui oppose, il répond sur un autre registre car il est toujours sur une longueur d’ondes différente de celle de son interlocuteur. L’idée de génie d’Hergé est de rendre inséparables le capitaine Haddock, personnage qui parle tout le temps, et le professeur Tournesol, qui n’entend pas quand il n’a pas son appareil. »

On apprend aussi par Serge Tisseron ( merci à Et Alii qui nous avait révélé sa recherche) que « Le père de Hergé, Alexis Remi, avait un frère jumeau, Léon Remi. De vrais jumeaux : tous deux portaient la moustache et s’habillaient de manière identique. À chaque sortie, ils ne manquaient pas de porter un canotier ou un chapeau melon. Sans oublier une canne ou un parapluie ! Si Alexis et Léon Remi étaient frères, les Dupondt ne le sont pas. L’un s’appelle Dupond ; l’autre, Dupont. S’ils étaient frères, leurs noms s’orthographieraient de manière identique. L’un s’appelle « Dupond » avec un « d » et l’autre, « Dupont » avec un « t » ? Alors, s’ils sont jumeaux, comment se nomme leur père ? S’appelle-t-il « Dupond » avec « d » ou « Dupont » avec « t » ? Les Dupond(t) auraient-ils deux pères ? Il se trouve que le père et l’oncle d’Hergé, jumeaux eux aussi, ont bien eu deux pères l’un biologique resté secret et l’autre officiel qui les a reconnus…
… Jumeaux ? Non. Sosies, oui. Les Dupond(t) sont-ils le père et l’oncle de Hergé, Alexis et Léon ? Ils sont inspecteurs de police, autrement dit enquêteurs professionnels. Ils cherchent quelque chose, semblent approcher la vérité mais ne la trouvent jamais.
Des rois de l’acrobatie verbale :
Quand l’un dit :
« Cette fois nous exigeons des excuses »
L’autre semble répéter es propos :
« Oui, nous excusons des exiges »

Et Passou nous offre une double image de Tintin en cette année nouvelle qui répète 20…

christiane dit: à

Joie de vous lire, Lavande.

hamlet dit: à

Clopine !!! je étonné de voir que vous êtes étonnée de constater que je ne sais pas.

évidemment que je ne sais pas !

c’est pour cette raison que je suis venu sur ce blog, pour lire des gens qui savent, comme vous, non pas pour apprendre ce qu’ils savent, mais au moins pour savoir ce qu’ils savent, pour le découvrir.

j’avoue que je n’ai jamais été déçu de découvrir tout ce que les gens savaient, j’ai même été parfois surpris, non pas que je trouvasse que ce qu’ils savassaient ne servassent à rien, mais plutôt étonné qu’ils puissent avoir trouvé le temps de savoir ce qu’ils savaient.

j’ai aussi été surpris de constater que sachant des choses parfois identiques, ces personnes en tiraient des conclusions souvent opposées, comme si le même savoir pouvait entrainer l’esprit dans deux voies contraires.

le savoir de ces gens qui savent génère une contradictions des opinions et points de vue qui se reflète de moins en moins dans un monde réel qui lui supporte de plus en plus mal la contradiction, comme si’l était porté par une seule logique incontestable.

à partir de là il est probable que je me sois demandé à quoi pouvait donc servir d’acquérir des savoirs nourrissant l’esprti contradictoire si c’était pour vivre dans une réalité qui n’offrait aucune alternative contradictoire possible.

de là j’en ai déduit que ces savoirs servaient essentiellement l’esprit de leurs détenteurs, et que cet esprit n’était lié d’aucune sorte au monde réel.

à partir de là je me suis dis qu’il eût sansd doute mieux valu que les esprits vivassent une moindre contradiction pour laisser un peu plus de place à des éventualités réelles un plus diverses.

j’en suis même venu à déduire que cette forme monolithique touchant le réel provenait du foisonnement des contradictions de l’esprit.

du coup j’en ai conclu qu’au lieu de lire toutes ces opinions contradictoires chez les uns et les autres, pour gagner du temps, je pouvais les exprimer moi-même, tout seul, dans mon quoi, dans la mesure où cela ne modifait en rien le réel je ne vois pas trop en quoi cela pouvait modifier quelque chose.

et voilà Clopine ! à partir de là pas savoir différencier les Dupondt n’est qu’une goutte dans l’océan de ma méconnaissance !

mais j’en ai tellement appris sur la nature humaine en vous lisant Clopine…

hamlet dit: à

christiane je suis heureux de voir que vous partagez mon enthousiasme à la lecture ce magnifique article de passou ! sans doute le plus beau jamais produit sous sa belle plume !

christiane dit: à

@hamlet vous m’écrivez : « je suis heureux de voir que vous partagez mon enthousiasme à la lecture ce magnifique article de passou ! sans doute le plus beau jamais produit sous sa belle plume ! »

Ah voilà qui me rassure. Un jour, Paul Edel a écrit dans ces fils que je voyais derrière les mots des choses qui n’y étaient pas. Non mais ! Tous deux, nous sommes les Champollion de l’invisible écriture de Passou !
Et merci pour l’anaphore justifiée dans la lettre d’Edgar Morin transmise par Libération.

OZYMANDIAS dit: à

Une pieuse pensée pour nos chers regrettés qui se reposent dans l’éternité.
Qu’est-ce que l’éternité si ce n’est la vie qui donne congé à la mort, infiniment.

D. dit: à

christiane dit: à

Joie de vous lire, Lavande.

Bof…

OZYMANDIAS dit: à

Infiniment et indéfiniment.

une main ... dit: à

D. dit: à

Bonne année !

Mais qu’est-ce ce nonosse cachant un olisbos!

Soleil vert dit: à

Meilleurs vœux 2020 à tous et au maitre des lieux.
Qu’attendre ? Lire un chef d’œuvre ….

hamlet dit: à

christiane, c’est comme ça ! Paul Edel est un homme du visible, du sensible et du perceptible, vous et moi allons chercher dans les arrières mondes, au-delà de ces choses qui nous paraissent quelque peu… comment dire ? banales ? triviales ?

faut dire que dans les arrières monde, les envers du décor, les de l’autre côté de du rideau, les dessous de table etc… nous découvrons la véritable essence des choses.

en plus comme on les voit pas au premier coup d’oeil on peut toujours s’arranger pour y voir ce qu’on veut y voir sans prendre le risque d’être contrarier par sa conscience supérieure qui elle ne fait rien qu’à nous embêter avec ces choses là qu’elle considère d’un oeil que nous ne partageons rarement !!!

ainsi pouvons-nous parcourir le grand chemin de la pensée, des arts, de la culture et des civilisations comme un ensemble de corridors où l’on découvre des portent qui nous entraine vers des endroits obscures, peuplés de fantômes et de créatures peu perceptibles à l’oeil, je veux parler du monde des elfes, des soricères et des magiciens , entre autres, et de tas d’autres personnages plus ou moins sympathiques qui peuplent ces arrières mondes, il suffit d’ouvrir la porte grinçante d’une vieille armoire nichée au fond d’un grenier derrière des toiles d’araignées épaisses comme des linceuls que hop ! on y entre, le problème, ensuite, bien sûr, est de trouver le moyen d’en sortir, ou parfois l’envie d’en sortir.

d’aucuns parleraient de cette frontière invisible entre le monde rationnel et celui de la magie, j’ai croisé tellement d’hommes et de femmes dans ma vie qui pratiquaient des arts peu concialiables avec la raison, comme ceu de communiquer avec les esprits ou de voyeager à travers les âges, de lire l’avenir dans un peu de terre ramassée sous un arbre, et un tas d’autres trucs plus ou moins étranges pour les esprits éclairés comme Paul Edel.

Chantal dit: à

Merci Hamlet, Christiane et E alli, pour les éclairages.

J’étais rue de Terre Neuve toute à l’heure, domicile un temps de la famille d’Hergé, au raz des rails de la liaison Nord – Midi. J’ai fait choux blanc pour ma yaourtière, le vendeur sorte de roumain teigneux m’ayant ordonné d’un geste peu convivial de rentrer dans le hall de l’immeuble peuplé de plusieurs individus masculins en training avec des écouteurs sans fil pour procéder à la transaction, j’ai été saisie d’un doute, il m’a bien foutu les chocottes, l’heure n’étant plus à la bonhomie, et malgré mon souhait de ramener un cadeau à mon fiston, j’ai détalé. La liste des objets à vendre aurait dû m’alerter, trop fournie pour un particulier; du genre tombé du camion. En rentrant chez moi l’âme en peine, après beaucoup d’hésitations, j’ai fini par commander une yaourtière anglaise chez amazone uk. Le hasard a voulu que sur le chemin du retour, j’aperçoive sur les murs un dessin du Marsupilami encagé qui pique des fruits à l’étalage, sous le nez du crémier, comme si l’image facétieuse du larcin potentiel que j’avais redouté quelques minutes auparavant en serrant mon sac à main avant de m’enfuir m’était renvoyé par une main facétieuse. C’est dommage, plein de bouteilles cassées et de cadavres de pétards, l’ambiance interlope du lendemain de la veille, poubelles qui débordent et individus hagards zonant en quête de je ne sais quoi a déteint sur mon imagination. Bref, 2020 commence fort. Dommage car j’adore faire les puces et j’aime pas commander par internet, mais là j’ai frôlé le sordide.

Vais lire avant d’aller dormir, bonne année à Lavande.

et alii dit: à

renato, merci!et bonne année,
ce foie me rappelle qu’une femme m’a dit il n’ya guère qu’elle ne pourrait léguer le sien qui avait trop aimé le vin rosé :qui l’eut cru!
celui que vous m’envoyez est impeccable pour les charmes , n’en abusons pas,hépatoscope épatant

et alii dit: à

sur mediapart
CULTURE
«L’élan créateur» intact de la philosophe centenaire Simone Debout
1 JANVIER 2020 PAR ANTOINE PERRAUD
« La sexualité, c’est un humus sur lequel poussent toutes les grandes idées. » Voilà le credo d’une sacrée philosophe, née en 1919, résistante au nazisme, spécialiste de Charles Fourier dont elle a décapé la modernité radicale : Simone Debout. Les éditions Claire Paulhan ont eu la riche idée de réunir sa correspondance avec André Breton dans un ouvrage somptueusement illustré, qui vient d’être publiée.

christiane dit: à

@hamlet,
« Car nous sommes où nous ne sommes
Pas
Et nous disons ce que nous ne connaissons pas. » écrit Pierre-Jean Jouve dans Lyrique (Mercure de France) p.59.
Tous nos chemins, nos haltes, nos renoncements viennent vivre dans une image ou « sous » une écriture par le songe dans lequel mémoire et imagination se lovent comme dans une coquille. Des fixations d’un bonheur nostalgique…
(Je crois que Chantal et Et Alii aiment bien aussi ce voyage.)
L’écrivain allemand W.G. Sebald incruste des photos, des tickets, des pages d’agenda, des coupures de presse dans ses livres étrangers au texte.
Passou, offre des images, des photos énigmatiques qui se glissent dans ses billets. (« Des traces, des ombres du réel donnant une visibilité à l’invisible » écrit-il dans un billet d’octobre 2018… J’avais noté ces mots).
Je pense aussi aux tableaux énigmatiques de Magritte ou de Giorgio Chirico qui font référence à quelque chose de secret, utilisant des éléments du réel au service du mystère, du rêve. Magritte disait : « Ma façon de peindre est banale. Ce qui est intéressant, c’est ce qu’elle montre. » (effectivement, c’est lorsque l’on met ces choses ensemble que cela devient étrange.)

Nous aimons des images dont le sens est inconnu…
Ici deux fois la même vignette de Tintin.

J’aime que vos explications ne nous rassurent pas à bon compte. La question du sens n’a pas de réponse définitive avec vous. Elle est sans cesse relancée et ouvre un non-sens sur quoi glisse tout sens.

rose dit: à

Lavande dit: à
Une petite réapparition juste pour vous souhaiter une belle année 2020 remplie de lectures éblouissantes, rafraîchissantes, désopilantes, stupéfiantes, déroutantes, attendrissantes, bref enrichissantes.
Comme le disait Jules Renard : « quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux ».

Lavande

contente de vous voir/lire 🙂

et alii dit: à

il neige au Canada
bonsoir

une main ... dit: à

ça canarde à Barège,
soit bon.

Jazzi dit: à

Arrêtez de vous faire désirer, Lavande, revenez !

Voilà ce qu’il écrivait aussi dans son journal, le facétieux Jules :

« Je ne lis plus que des morceaux choisis de littérature française.
J’aurais seulement voulu les choisir moi-même. »

Janssen J-J dit: à

Cher Passoul et erdélien.nes fidèles,

Comme chaque année, je vous adresse mes bons voeux littéraires. Merci pour les internautes fidèles grâce à qui je me suis enhardi vers Hugo, Flaubert et surtout Proust.
Je n’avais jamais osé m’affronter à ces géants, mais j’ai appris qu’ici, il ne fallait point rougir de ses découvertes, fussent-elles bien tardives. Sans doute vaut-il mieux tard que jamais… surtout quand on a enfin du temps et encore un peu de vie devant soi.

Au plaisir d’échanger autour de ces lectures si vous les avez partagées. (Je ne peux gère parler de ce que je n’ai point lu)…

Et surtout, à tous-tes et à chacun.e de belles (re) découvertes pour 2020 !

2018 – > Michel HOUELLEBECQ, Sérotonine.
2018 -> Michel ONFRAY, Sagesse.
1924 – > Emmanuel BOVE, Mes amis.
2018 -> Hartmut ROSA, Remède à l’accélération, impressions d’un voyage en Chine et autres textes sur la résonnance.
1998 – > Jean-Christophe RUFIN, L’Abyssin.
2019 – > Antoine VOLODINE, Frères sorcières.
2016 – > Nicolas BEAU, Les beurgeois de la République.
2014 -> Franck BOUYSSE, Grossir le ciel.
2018 -> François DUBET, Trois jeunesses, la révolte, la galère, l’émeute.
2017 – > Michel ONFRAY, Miroir du nihilisme, Houellebecq éducateur.
2019 – > Jean ROLIN, Crac.
2019 – > Élodie LEMAIRE, L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance.
2017 – > Amos OZ, Judas.
2019 [1963] -> Emil SZITTYA, 82 rêves pendant la guerre 1939-1945.
2019 – > George SAUNDERS, Lincoln au bardo.
2019 -> Benoit DUPONT et alii, Rapport de recherche sur l’avenir du travail policier.
2004 -> Michel QUINT, Et mon mal est délicieux.
2019 – > Erri DE LUCA, Le tour de l’oie.
2017 – > Franck BOUYSSE, Glaise.
1943 -> Robert DESNOS, Le vin est tiré…
1869 [2002] -> Victor HUGO, L’Homme qui rit.
2019 – > Eric VUILLARD, La guerre des pauvres.
2019 – > Dominique CARDON, Culture numérique.
2018 – > Vanessa CODACCIONI, La légitime défense, homicides sécuritaires, crimes racistes et violences policières.
2001 – > Guy GOFFETTE, Un été autour du cou.
1989 – > Joë BOUSQUET, Le cahier noir.
2019 -> Élisabeth FILHOL, Doggerland.
2016 – > Joseph ANDRAS, De nos frères blessés.
1881 –> Gustave FLAUBERT, Bouvard de Pécuchet
1881 – > Gustave FLAUBERT, Sottisier ; L’album de la Marquise ; le Dictionnaire des Idées reçues
2006 – > Jacques BAROZZI, Le goût de la marche.
1949 – > Georges HYVERNAUD, La peau et les os.
1953 – > Georges HYVERNAUD, La wagon à vaches, journal d’un prisonnier de l’après-guerre.
2018 – > Peter MAY, Je te protègerai.
1967 – > Bernard MALAMUD, L’homme de Kiev.
2019 [2015] -> Orhan PAMUK, La femme aux cheveux roux.
1997 – > Patrick CHAMOISEAU, L’esclave vieil homme et le molosse.
2012 – > Françoise HÉRITIER, Le sel de la vie, lettre à un ami.
2007 [1999] – > Alain DAMASIO, La zone du dehors.
2017 – > Christian VIGOUROUX, Du juste exercice de la force.
2019 -> Chantal THOMAS, East Village blues.
2016 – > Franck BOUYSSE, Plateau.
1886 [1847] – > Gustave FLAUBERT, Maxime DU CAMP, Par les champs et par les grèves, un voyage en Bretagne.
2019 -> Franck BOUYSSE, Né d’aucune femme.
1913 -> Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu I – Du côté de chez Swann (Combray ; Un amour de Swann ; Noms de pays, le nom)
2008 -> Ron RASH, Un pied au paradis.
2019 -> Thierry LAGET, Proust, prix Goncourt, une émeute littéraire.
1849 (?) -> Gustave FLAUBERT, Voyage en Egypte (comm. de Biasi).
1919 -> Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu II. – À l’ombre des jeunes filles en fleurs (Autour de Mme Swann)
2018 [2005] -> Michaël STORA, Et si les écrans nous soignaient ? Psychanalyse des jeux vidéo et autres plaisirs numériques.
2018 – > Philippe LANÇON, Le lambeau.
2019 [2009] -> Irvin D. YALOM et Robert BERGER, En plein cœur de la nuit.
2015 [2017] -> Irvin D. YALOM, Créatures d’un jour.
2019 [2017] -> Irvin D. YALOM, Comment je suis devenu moi-même.
2019 -> Pierre BERGOUNIOUX, Hôtel du Brésil.
2019 – > Jean-Claude GRUMBERG, La plus précieuse des marchandises, un conte.
1978 [1873] -> Victor HUGO, Quatrevingt-treize.
[2012] 2014 -> Ron RASH, Une terre d’ombre.
2018 -> Henning MANKEL, Le dynamiteur.
2019 -> Jacques FAGET, L’échappée basque.
2019 -> Edgar MORIN, Les souvenirs reviennent à ma mémoire.
2019 – > Edna 0’BRIEN, Girl.
2019 – > Alain FINKIELKRAUT, À la première personne.
2019 – > Edward SNOWDEN, Mémoires vives.
2019 -> Patrick MODIANO, Encre sympathique.
2019 – > David DUFRESNE, Dernière sommation.
1920 – > Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu, III. – Le côté des Guermantes, I et II
1880 -> Marcel PROUST, Questionnaire.
2019 – > Hubert MINGARELLI, La terre invisible.
2019 -> Clément ROSSET, La joie est plus profonde que la tristesse, Entretiens.
1921 -> Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu, IV – Sodome et Gomorrhe.
2019 -> Pr. Bruno DUBOIS, Alzheimer, la vérité sur la maladie.
2019 -> Tanguy VIEL, Icebergs.
2019 – > Etienne KLEIN, Ce qui est sans être tout à fait, essai sur le vide.
2016 – > Diane de MARGERIE, À la recherche de Robert Proust.
2019 – > Marcel PROUST, Le Mystérieux correspondant, et autres nouvelles inédites (éd. L. Fraisse)
2019 – > François THUILLIER, La révolution antiterroriste
1923 – > Marcel PROUST, A la recherche du temps perdu, V., La prisonnière,
2019 – > Ivan JABLONKA, Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités
2019 – > Pierre BIRNBAUM, Le leçon de Vichy. Une histoire personnelle.

rose dit: à

Bonsoir JJJ

Pouvez-vous préciser dans votre liste s’il y a des relectures ?
Je vous remercie

Janssen J-J dit: à

Oui, une seule, roz :
1913 -> Marcel PROUST, À la recherche du temps perdu I – Du côté de chez Swann (Combray ; Un amour de Swann ; Noms de pays, le nom)
J’avais dû me le fader en seconde ou en première. Je vous raconte pas l’ennui ! M’avait écœuré pour longtemps, le marcel… M’a fallu quarante-sept ans exactly pour m’en remettre ! Suis content d’avoir pu, ne regrette rien. Et je vais enfourcher bientôt les deux derniers tomes… Mais là, j’ai fait un petit break… Suis impatient d’atteindre « le temps retrouvé », tout le monde me dit qu’il n’y a que ça de vrai dans la RDTP.
Bon, et je suis de plus en plus influençab’ mine de rien.
Et vous roz, relisez-vous beaucoup ?

rose dit: à

Janssen J-J

Merci.
Je me posais la question sur Proust justement ; je ne l’ai pas lu au lycée. Pas commencé, pas disponible.
Il y a nombre d’auteurs contemporains dans votre liste.

Je relis Les Misérables. Je cherche qq. mots de Victor Hugo sur les Misérables.
J’ai relu Fortune de mer de Joseph Kessel et très récemment La Nuit des Temps de René Barjavel.
Là, j’ai éprouvé un bonheur fou, le nectar, l’ambroisie.
Étonnée parce que j’étais adolescente, j’ai retrouvé dans ma vie, en le relisant, tout ce qui est essentiel dans La Nuit des Temps, dont, entre autres, les petits pois.

Mais je ne suis pas disponible pour lire depuis maintenant septembre 2018. C’est long. Je fais comme je peux. Mais je peux peu.
Bonne journée,

rose dit: à

 Je cherche qq. mots de Victor Hugo sur la vieillesse. 3 clés.

rose dit: à

Et j’ai relu King Kong théorie. Époustouflée.

Janssen J-J dit: à

aimer, c’est agir – (?)

Marie Sasseur dit: à

Cher Louis Lambert, balzacien en diable,

C’est avec un peu de retard que j’ai terminé lecture de votre » lettre au Fils ». Retard est un bien grand mot, presque 80 ans.
Bien occupée en ce début d’année, non ce la faccio più.
J’ai appris que Monsieur votre fils est parti à la guerre ; depuis le temps il doit bien en être revenu, avec les succès que l’on sait, la Bochie a plié bagage et rétréci ses frontières, comme je l’ai vu dans les journaux d’époque, non sans avoir perpétré un massacre qui restera unique dans l’Histoire.
Je ne savais pas pour votre grand-mère vos escapades dans les Pyrénées. Une pensée pour Macron, vous ne pourrez l’avoir connu, ce marcheur qui a mis tout le monde à pied, plus de train, plus de métro, et qui a manifesté un goût inné des vieilles ayant dépassé l’âge Pivot, mais non des vieux, en général.
Si je prends le calame, c’est pour vous faire part de quelques considérations qui ont éveillé mon intérêt, sans pouvoir m’étendre sur l’entretien que vous fûtes, littéraire et politique, avec le père de Mowgli, car la plupart des noms et anecdotes, très nombreux, une liste touffue, toutfou, foutue que j’étais avant même de commencer cette longue litanie, ont eu sur moi le même effet que la petite vérole qui s’abat sur le bas clergé . Déjà oubliés.
J’aurais aimé, pour ma part, plus de précisions sur le spiritisme de Kipling et son rapport à la Maçonnerie.
Avec ma plus parfaite considération, cher Louis, et j’approuve cette tradale, un chef d’œuvre, de vos élèves !
« Si tu peux supporter de voir tes cours moqués
Par ceux qui parlent, comme par ceux qui écoutent,
Trop incultes trop rudyardés trop mal armés,
Pour l’endurer jusqu’à l’ultime défaite,
Etc., etc.
Alors tu seras un prof, mon pote »
Janvier 2020, le 12.

Marie Sasseur dit: à

Spirit of Ecstasy

1/When Louis met Rudy.
C’était à Vernet, début de siècle, petite bourgade nichée au pied du Pic du Canigou, rendue célèbre par ses eaux et par le prince Ibrahim Pacha, illustre inconnu égyptien et par Rudy, en cure, peut-être. ORL, ou rumatho, on ne sait pas. Ce qu’on apprend à l’école c’est que le Canigou est le plus haut sommet des Pyrénées.
C’est là que Rudy pris la mesure du tigre sous le capot, piqué à Peugeot, mais c’est une autre histoire.
Et Kipling et les engines, c’est aussi une longue histoire. Peut-être pas réductible à cette déclaration complaisante et facile rappelée par Louis : « les automobiles, voyez-vous, c’est comme la psychologie de la femme : quand il y a quelque chose de détraqué dedans, rien ne marche plus ! »
« In 1888 when Kipling was aged 22 Karl Benz had produced the first motor car with an internal combustion engine. In 1895 the first motor car came to England. Kipling embraced the concept early and warmly. »

On se souvient de cet éclat de biographie, un rosebud, où Kipling était apparu comme un inconditionnel de la Rolls&Royce. Charles et henry, qui à eux seuls mériteraient un petit détour. Mais Claude également Claude Johnson.
En effet,
« Rolls-Royce was the creation of three men. The Hon. Charles Rolls was the aristocratic motoring and aviation enthusiast with all the right connections, but, later in 1910, he was killed in a flying accident while showing off an aeroplane. Henry Royce was the genius of an engineer. The third man was Claude Johnson who joined the pair in business and became the General Manager. »
Et qui était à Vernet en 1910 ? Claude Johnson.
« Claude Johnson was also in Vernet-les-Bains in 1910 and at once saw Kipling as a potential celebrity customer. He promptly lent the Kiplings a Silver Ghost with his driver, called Harry Fleck, to take them to Paris, their next point of call 700 miles away. The drive went beautifully and Kipling ordered a Silver Ghost of his own. »

2/ La chanson de Mowgli.
Au préalable, je vous précise que j’ai dans la bibli, un exemplaire édité en Folio du livre de la jungle, et traduit par,- avec son pote Fabulet-, un pédophile notoire, encore un, Robert d’ Humières, comme le rappelle Louis, jamais avare de citations venues d’ailleurs, ie de Montesquiou : « Ne laissez pas sans lumières, vos fils à Robert d’Humières ».
Mais de là à vouloir en faire un Livre, inspiré de la bible ! De la part d’un Maçon en plus !
Non, croyez-moi, La chanson de Mowgli, « Telle qu’il la chanta au Rocher du Conseil lorsqu’il dansa sur la peau de Shere Kan » tient plus du Haka des Sprinboks hurlé dans la fanzone, ou de Hakuna Matata du roi lion.

3/ Du deuil comme une histoire d’homme
La pauvre Carrie, qu’est-ce qu’elle prend dans les dents, didon.
Nulle épouse n’aura eu à laisser son deuil, la perte de deux enfants, s’exprimer par procuration, de la sorte.
Je sais aussi me taire en plusieurs langues…

Marie Sasseur dit: à

4/ If…

Ouf, enfin. Le sujet.
Là je dois reconnaître que Louis Lambert a pâti des cours d’anglais désastreux de son prof Mallarmé ; que c’est pas possible.
On sait bien, -la fréquentation de la rdl nuit grandement aux mythes-, que Mallarmé s’emmerdait ferme pendant ses cours d’anglais, et ses élèves aussi, mais quand même. Il a été pionnier de l’apprentissage de l’anglais par le dessin…
André Maurois avait certainement pris des libertés incroyables avec la traduction en français du plus célèbre des poèmes de Kipling, mais là, avec la traduction de Louis Lambert, à l’inverse Maurois, on touche le fond en trois mots choisis par Louis Lambert, et ma foi, trop bien rendus dans sa traduction : Intranquillité, incertitudes, inquiétude.

Je vous remets l’original, pour bien voir la différence :
(‘Brother Square-Toes’—Rewards and Fairies)
If you can keep your head when all about you
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don’t deal in lies,
Or being hated, don’t give way to hating,
And yet don’t look too good, nor talk too wise:

If you can dream—and not make dreams your master;
If you can think—and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the truth you’ve spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools,
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build ’em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them: ‘Hold on!’

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings—nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds’ worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that’s in it,
And—which is more—you’ll be a Man, my son!

Marie Sasseur dit: à

5/ PS : il me faut vous remercier, Passou.

Et se réjouir de l’époque à l’heure du web 2.0, sans quoi, tout cela ne serait pas possible.

Votre biblio, -toujours extrêmement bien fournie-, est très sélective, sur la traduction en français de ce poème « If ».
Maurois, Bernard-Chervesky , Castier, Amalric ( étonnant !), Sirvent, Bedel, Tourneville, Caillé.
Voyons donc, vos références, le dernier paragraphe, uniquement pour faire court. Je laisse tomber Maurois, tout le monde connait maintenant son poème « français » et Mr Amalric, des PUF, version pour akademie, que personne ne connait.

Si t’adressant aux foules tu gardes ta vertu ;
Si, fréquentant les Rois, tu sais rester toi-même,
Si ton plus cher ami, si ton pire ennemi
Sont tous deux impuissants à te blesser au cœur,
Si tout homme avec toi compte sans trop compter ;
Si tu sais mettre en la minute inexorable
Exactement pesées les soixante secondes
Alors la terre est tienne et tout ce qu’elle porte
Et mieux encore tu seras un homme mon fils !
Germaine Bernard-Chervesky

Si tu vas dans la foule sans orgueil à tout rompre,
Ou frayes avec les rois sans te croire un héros ;
Si l’ami ni l’ennemi ne peuvent te corrompre ;
Si tout homme, pour toi, compte, mais nul par trop ;
Si tu sais bien remplir chaque minute implacable
De soixante secondes de chemins accomplis,
À toi sera la Terre et son bien délectable,
Et, – bien mieux – tu seras un Homme, mon fils.
Jules Castier

Si tu sais rester noble en parlant à la foule,
Si tu sais rester simple en côtoyant les rois,
Si pas plus que l’ami l’ennemi ne te foule,
Si tout homme t’est cher mais nul n’a trop de poids ;
Et si tu peux remplir la minute exigeante
De secondes valant la course que tu fis,
La Terre t’appartient et – leçon plus grisante :
– Tu seras un Homme, mon fils
H-T. Sirvent

Si parlant à la foule, tu gardes ta droiture,
Accompagne les rois en sachant d’où tu viens,
D’amis ou d’ennemis, redoutes point l’injure…
Si, plus qu’un seul être, pour toi compte l’humain,
Et si face à ce temps à la fuite implacable,
Tu fais à chaque instant ce dont tu es capable,
Permettant que toujours tes travaux s’accomplissent,
Avec tout ce qu’il offre, ce Monde sera Tien…
Et, bien plus encore, tu seras un Homme, mon fils !
J-F. Bedel

Assurément la plus déjantée , à donf la teuf :

Si tu peux faire de ta vie un feu d’artifice
Où chaque seconde est féconde comme Zeus et sa pluie d’or,
Toute la terre sera tienne avec tous ses trésors,
Et, bien mieux encore, tu seras un homme, mon fils !
Leslie Tourneville

Si tu peux t’adresser aux foules et garder ton intégrité,
Ou accompagner les rois- en sachant rester simple
Si les offenses de tes amis comme celles de tes ennemis ne peuvent t’atteindre,
Si chacun compte pour toi, mais aucun ne comptes trop ;
Si tu peux remplir la minute inexorable,
De soixante secondes de chemin parcouru.
A toi la Terre appartient et tout ce qu’elle contient,
Et- mieux encore- tu seras un Homme, mon fils !

Louis Lambert, the winner!

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