de Pierre Assouline

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50 penseurs lancés vers leur Everest

50 penseurs lancés vers leur Everest

Déjà, ça commence mal. Prospect est un magazine qui se présente comme celui « qui  a la plus grande portée et la plus grande profondeur intellectuelle par rapport à tous les autres ». Bon, si c’est eux qui le disent…. Comme chaque année depuis 2004, ce mensuel britannique considéré comme de centre-gauche lance un vaste sondage auprès de ses lecteurs afin qu’ils élisent « Les 50 plus grands penseurs de l’année ». Les listes, on adore ça dans la presse anglaise et dans les journaux américains. Après tout, chacun ses manies. Un jour qui sait, le DSM classera la taxinomie dans les pathologies parce qu’un laboratoire aura un nouveau produit à écouler. Cette année donc, ils en ont sélectionné cinquante afin de les proposer au suffrage légèrement moins qu’universel.

Dans un chapô de circonstance, ils enrôlent Margaret Mead, Keynes et Victor Hugo pour justifier l’urgence d’un tel sondage à une époque violemment antiintellectuelle, ce qui n’est pas faux, et pas seulement à cause de l’énergumène de la Maison-Blanche encore en liberté à l’heure où nous mettons sous presse. En fait, la seule vertu de ce sondage est de nous interroger sur le sens que l’on donne à Prospect, et plus généralement de ce côté-là de la Manche, aux notions de « penseur », d’« intellectuel », d’« influence » et, appliquée à ces catégories, de « grand » (pour ce qui est de « année », on est d’accord, c’est 2019). Manifestement, ce n’est pas le même que le nôtre. Déjà, « penseur » n’a pas cours chez nous. Ni notion ni concept, ou alors très flous, plutôt une auberge espagnole.

Qu’on n’y trouve pas de Français, peu importe, cela ne témoigne pas d’une grande curiosité. Mais on ne dira pas qu’Espagnols, Italiens, Allemands, Indiens, Chinois s’y bousculent non plus, ce qui est plus embêtant. Quant à la sélection des 50 élus, les yeux m’en tombent. On dirait que leur seul point commun est d’exprimer leur pensée en anglais. Quatre écrivains seulement : Naomi Alderman, Svetlana Alexievitch, Ta-Nehisi Coates, Arundhati Roy (trois femmes sur quatre, jusqu’où va l’obsession de la parité…), pourquoi pas, il faut bien se serrer un peu et donc exclure quand on se limite à cinquante. Mais pour laisser la place à qui ? Georges Soros, quelqu’un d’important sans aucun doute mais dans un autre domaine que la pensée, et Greta Thurnberg qui témoigne surtout de la dérisoire infantilisation de l’époque (car si la cause est juste, ses prises de parole, discours ou interviews, n’évoquent vraiment pas un Everest de la pensée).

Cela dit, jugez-en par vous-même : la liste est là et malgré tout, si ça vous prend de voter, eh bien votez ! Et pour ajouter à la confusion, un petit extrait du Journal intime d’Amiel à la date du 27 février 1851 :

Le penseur est au philosophe ce que le dilettante est à l’artiste. Il joue avec la pensée et lui fait produire une foule de jolies choses de détail, mais il s’inquiète des vérités plus que de la vérité, et l’essentiel de la pensée, sa conséquence, son unité, lui échappe. Il manie agréablement son instrument, mais il ne le possède pas, et encore moins le crée-t-il. C’est un horticulteur et non un géologue, il ne laboure la terre que ce qu’il faut pour lui faire rendre des fleurs et des fruits, il ne la creuse pas assez pour la connaître. En un mot le penseur est un philosophe superficiel, fragmentaire, curieux ; c’est le philosophe littéraire, orateur, causeur, ou écrivain ; le philosophe est le penseur scientifique

.(« 320 alpinistes faisant la queue en mai dernier pour accéder au toit du monde » photo Nirmal Purja Magar)

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1 774 Réponses pour 50 penseurs lancés vers leur Everest

Pat V dit: à

Penser contre ce n’est pas penser tout court.

C’est en fait penser tout contre! 😉

Clopine dit: à

Mais enfin, Jazzi, je ne suis pas un canard ! Ce que je lis de négatif sur moi ne me glisse pas sur les ailes, et comme je ne suis certes pas une sainte, ma manière d’avaler le tout est d’en faire état.

Accuse donc plutôt ceux qui prennent un malin plaisir à « pousser à bout » ceux qui s’expriment un peu trop clairement…

ou plutôt, tiens, parle-moi d’autre chose : ça me ferait plaisir. Je suis sincère !

Marie Sasseur dit: à

Le GRETA est un organisme de formation pour adultes.
La Greta est un organisme de propagande.

Je viens d’entendre un expert ( CNRS) qui explique en deux mots, comment ces modifications globales du climat constatées depuis le début XXeme c’est à dire depuis qu »on mesure , ce que PERSONNE ne conteste, à moins d’être en caisson d’isolement , pourquoi elles doivent être EXCLUSIVEMENT attribuées à l’activité humaine.

Tout simplement parce que dans les modélisations numériques et projections statistiques ces changements NE PEUVENT PAS s’expliquer sans prendre en compte cette variable.

hamlet dit: à

l’asperger le plus célèbre de la littérature : Sherlock Holmes ?

Jazzi dit: à

« parle-moi d’autre chose »

Là, je vais plutôt tenter d’aller faire une petite sieste, en attendant que le gros de la chaleur historique qui nous accable passe et que je puisse enfin sortir de chez moi, calfeutré derrière les volets clos !

Marie Sasseur dit: à

Et ces faiseurs de pluie et de beau temps, sont de très bon calculateurs…Mieux que les traders de Wall Street.

A part ça, Renato cause des champs de neige qui fondent dans les Alpes et les glaciers qui reculent. Et de l’économie liée. ( ah ouais faudra penser à remettre à jour les cartes IGN…)

On oublie un scandale sanitaire absolu, qui affecte le massif du Mont-Blanc, et ce n’est pas faute d’avoir mobilisé des experts pour le dénoncer. Mais business is business. Et la préfecture, une préfecture…

Janssen J-J dit: à

@ Ce « d’où il vient » désigne-t-il son père ouvrier agricole, sa mère de l’assistance publique et femme de ménage ?

-> Oui. Et il aurait eu pas mal de raisons de tirer un profit capitalistique à l’accumulation égoïste de son savoir « non hérité ». Or non, que je sache, dans une première partie de sa vie, il a essayé de le faire partager au plus grand nombre. Et cela…, les « héritiers en capital culturel(sanctionnés par les instances légitimes des Académies les + conservatrices) pourront bien ne jamais lui pardonner.
Il n’en demeurera pas moins que mon admiration est là (ce qui ne veut pas dire, mon aveuglement, hein !)…

@ Désolé, renato, mais vous avez tort. Cela ne fait pas de vous pour autant, à mes yeux, un « évêque martini dry ». D’autant que vous, ce serait plutôt gin tonic, si j’ai bien compris, non ?

@ H. : « dire « je suis idiot » c’est presque comme dire « je suis menteur ».
Non, pas du tout ! Ce n’est absolument pas un paradoxe logique. J’ai bien apprécié votre manière de botter en touche sur les enfants, plutôt que de m’accabler. Vous êtes vraiment fair-play et recentrez bien les « discussions », honnêtement, élégamment même !

@ JJJ, Sans être auto-flagellant, se faire rembarrer de temps à autre, ça ne peut pas faire de mal non plus… Surtout quand c’est fait avec vigueur et fermeté, mais sans haine.
Et ce serait même pour moi un idéal de « discussion » formelle sur la rdl. Mais enfin, prétend-on vraiment y « discuter » voire y « disputer » ? Rien n’est moins sûr. Il y a trop de haines incontrôlées, trop de mépris, trop de lâchetés derrière tous ces anonymats (et je revendique le mien, en +)…

@ jzm, Oui, bien sûr, que j’ai changé « d’opinion » depuis le temps… En dépit de mes plus féroces préventions contre les vrais cons et les vrais connes, je n’arrive jamais à les enfoncer totalement, je trouve qu’ils disent parfois des choses justes, mais j’avouerais avoir bien du mal à le reconnaitre publiquement. Par exemple…, à l’égard de… ô, et puis merdouille, devinez qui par vous-même !

renato dit: à

Merci de votre réponse, Paul. Vous avez raison, mais pour ce qui est de la politique nous assistons à l’expression d’un gap culturel sans précédent. Un personnel politique dépourvu de finesse dans l’interprétation politique de ce qui réellement advient — pas de reconnaissance des faits — : c’est comme s’il leur était impossible de donner un sens à leur histoire ; comme si les chocs des mutations sociales et l’évolution des coutumes n’auraient pas eu lieu ; et voilà que leur réflexion s’arrête à des questions qui sont obsolètes depuis le premier quart du XXe siècle, et que à l’époque ont produit le fascisme. C’est comme si les politiques, qui devraient entretenir une relation privilégié avec l’histoire avaient oublié l’existence même de l’histoire, et là les censeurs ont bon jeu.

Bon, pour moi plus inquiétant : Zermatt traversé par une coulée d’eau boueuse — une poche s’est libérée du glacier qui la tenait prisonnière. Les pierres, la boue…

Clopine dit: à

tu as raison, Jazzi, je vais aller m’étendre au frais de la maison, moi aussi.

Fais trop chaud pour tout.

Allez, un truc pour rafraîchir. Une petite bluette à deux sous, toute mignonne, ça va nous changer les idées !

Et dis-moi que l’amitié aussi ne s’arrête pas…

https://youtu.be/cm06079Ks5I

renato dit: à

Gin tonic l’été, Martini dry l’hiver, Janssen J-J, et quelque exceptions…

D. dit: à

Beaucoup de crétin affirment qu’ils sont légèrement autistes pour faire croire qu’ils sont intelligents.
Avec moi qui suis à la foi intelligent et pas autiste, ça ne prend évidemment pas.

D. dit: à

renato dit: 25 juillet 2019 à 14 h 42 min
Gin tonic l’été, Martini dry l’hiver,

C’est pas raisonnable, renato. Vous allez mal finir.

et alii dit: à

qui suis à la foi i
quelle foi?

D. dit: à

Hier soir j’ai mangé des tripes à la crème et au brie, gratinées au four. Avec des haricots blanc confits à la graisse d’oie.

et alii dit: à

Saul Bellow FAISEUR DE PLUIE

et alii dit: à

En anglais, on appelle un « rainmaker » (faiseur de pluie) quelqu’un qui est capable de générer beaucoup de ventes rapidement, souvent parce qu’il a un très bon réseau de contacts. En réseautage, on utilise l’expression pour décrire la personne au sein d’un réseau qui sait comment trouver toute ressource ou contact pour les membres du réseau. Un faiseur de pluie c’est donc quelqu’un qui fait pleuvoir des opportunités pour tout le monde autour de lui.

Pour qu’un groupe de réseautage devienne profitable, il faut un ou des faiseurs de pluie. Le profit pour eux c’est plus qu’ils apportent des occasions d’affaires au réseau, plus qu’ils reçoivent le soutien du réseau. Donc devenir le faiseur de pluie de votre réseau est gagnant pour votre réseau et gagnant pour vous.

hamlet dit: à

« Pat V dit: 25 juillet 2019 à 14 h 04 min

On est de votre avis Jazzi. Onfray est un homme intelligent qui connait très bien l’ histoire de la philosophie et il sait qu’il est incapable d’ériger un système de pensée innovant  »

on n’appelle pas ça de la philosophie, mais on appelle ça de la philologie.

et quand un philologue prétend faire de la philosophie on appelle ça un perroquet.

et alii dit: à

faiseur de pluie \Prononciation ?\ masculin

(Religion) Homme-médecine amérindien réalisant des rituels pour faire tomber la pluie.

hamlet dit: à

« @ H. : « dire « je suis idiot » c’est presque comme dire « je suis menteur ».
Non, pas du tout ! Ce n’est absolument pas un paradoxe logique. »

ah bon ?

et alii dit: à

on n’appelle pas ça de la philosophie, mais on appelle ça de la philologie.
non, hamlet! la philologie est une discipline spécifique

hamlet dit: à

« hamlet dit: 25 juillet 2019 à 14 h 59 min

on n’appelle pas ça de la philosophie, mais on appelle ça de la philologie.

et quand un philologue prétend faire de la philosophie on appelle ça un perroquet. »

n’importe quoi ! absolument faux !

exemple Nietzsche qui était philologue, cela ne l’a pas empêché d’être un grand philosophe !!!

rose dit: à

même fascination, même endormissement de l’esprit critique car l’enfant émeut, surtout s’il est fragile, convoque des aspirations à une sorte d’âge d’or perdu. Mais que les enfants prennent le pouvoir : non ! Je me souviens de Libres enfants de Summerhill d’ Alexander S. Neill.

Je me souviens aussi.
Les enfants au pouvoir c’est La majesté des Mouches.
Ce matin, à la piscine, vu et admiré l’énergie infatigable des petits. Leur pétulante. Vu une toute petite fille (2 ans ?), munie de deux brassards orange, avec son papa qui l’a emmenée sur le plongeoir, a sauté avec elle et dès dans l’eau, a poussé sa fille vers le haut pour qu’elle jaillisse très vite, et elle a jailli avec des cris de joie, heureuse, vainqueurs, le monde à ses petits.
J’en pleure tristement de ne pas avoir eu un papa comme celui-ci.
Demain matin, à 10 heures, ouverture de son nouveau testament chez le notaire et du codicille qui sera invalidé.
Samedi soir, mon psy.
Dimanche à l’aube, je décanille. Paris. Sainte Geneviève des bois et autre cimetière en perspective. Je pars pour huitaine ; espère revenir dans trois mois.

hamlet dit: à

hamlet dit: 25 juillet 2019 à 15 h 08 min

« hamlet dit: 25 juillet 2019 à 15 h 08 min

n’importe quoi ! absolument faux !

exemple Nietzsche qui était philologue, cela ne l’a pas empêché d’être un grand philosophe !!! »

et toi ça ne t’empêche pas d’être un grand crétin !

si Nietzsche a été un grand philosophe cela signifie simplement qu’il n’était pas philologue, mais philosophe !!!

il ne faut pas en rester au nom qui permet de désigner son métier !

si je dis par exemple je dis que tu es grand crétin cela signifie pas que c’est ton métier mais que c’est dans ta nature et que crétin tu es et crétin tu resteras jusqu’à la fin de tes jours !!!

rose dit: à

Christiane à vous adressé le com.précédent.
Un âge d’or.
Un paradis perdu.
Une île au trésor.

rose dit: à

Leur pétulance.

hamlet dit: à

« hamlet dit: 25 juillet 2019 à 15 h 12 min

et toi ça ne t’empêche pas d’être un grand crétin !

si Nietzsche a été un grand philosophe cela signifie simplement qu’il n’était pas philologue, mais philosophe !!!

il ne faut pas en rester au nom qui permet de désigner son métier !

si je dis par exemple je dis que tu es grand crétin cela signifie pas que c’est ton métier mais que c’est dans ta nature et que crétin tu es et crétin tu resteras jusqu’à la fin de tes jours !!! »

et voilà ! ça y est c’est reparti comme en 40 !

tu promets que tu ne vas pas dépassé la ligne blanche, et dès la première occasion tu commences déballer tes insultes à la con !!!

tu sais quoi philologue de mes deux ! comme il fait chaud tu devrais te trouver un petit coin d’ombre et aller faire une sieste ! ça va te reposer les 2 petits neurones qui te font office de cerveau !

rose dit: à

heureuse, vainqueuse, le monde à ses pieds.
Ils ont fait comme ils ont pu, mes parents. Ce n’a pas été terrible. Pour moi surtout.

hamlet dit: à

« hamlet dit: 25 juillet 2019 à 15 h 15 min

tu sais quoi philologue de mes deux ! comme il fait chaud tu devrais te trouver un petit coin d’ombre et aller faire une sieste ! ça va te reposer les 2 petits neurones qui te font office de cerveau ! »

désolé, mais si tu ne m’avais pas agressé et insulté le premier je n’aurais rien dit !

moi j’étais bien tranquille dans mon coin et tu te jette sur moi pour balancer tes conneries !

s’il y a un qui a besoin d’air frais et d’une petite sieste c’est pas moi mais toi !!!

monsieur même si je suis le seul à le penser je sais que j’ai raison !!!

hamlet dit: à

hého arrêtez un peu tous les deux ! vos disputes n’intéressent personne ici !!!

passou vous pouvez nous virer ces deux débiles profonds de ce blog qu’on puisse enfin avoir des discussions tranquilles !

rose dit: à

Constaté aussi les jeux des enfants. Les filles d’un côté, les garçons sur le plongeoir. Une fille qui s’y mêle. Hardie.
Gaspard qui déconne grave.
Ceux qui font des saltos avant.

hamlet dit: à

@rose : que les enfants prennent le pouvoir ?

ils vont le prendre comment ce pouvoir Rose ? par les armes ?

en 68 les étudiants ont fait la révolution pour dégommer les vieux.

en 2019 : les collégiens font la révolution pour dégommer les étudiants.

à ce rythme en 2040 les crèches feront la révolution pour dégommer les collégiens.

sérieux Rose : comme des enfants prennent le pouvoir, si ce n’est un pouvoir qui leur est donné par les adultes ?

du coup la bonne formulation serait = « les adultes donnent le pouvoir aux enfants ».

sauf que même les adultes l’ont perdu ce pouvoir.

plus personne n’a le pouvoir, il n’y a plus de pilote dans l’avion, la seule question à se poser est de savoir s’il y a assez de parachutes pour tout le monde.

Delaporte dit: à

« Hier soir j’ai mangé des tripes à la crème et au brie, gratinées au four. Avec des haricots blanc confits à la graisse d’oie. »

Je vous envie, mon cher D ! Ce sont des tripes à la mode portugaise. Dans un documentaire culinaire avec Depardieu, il y avait ça, une fois, et ça se passait au Portugal. Le gros bouffi se gobergeait, comme vous D, de tripes aux haricots, et ça avait l’air fameux. Est-ce que vous pouvez me donner la recette, svp ? Je dispose de tripes et de haricots blancs à la graisse d’oie : suffit-il de mélanger le tout, et de faire gratiner au four ? Expliquez-nous ce mystère gastronomique, qui aurait épaté Montalbano !

Delaporte dit: à

Jadis, il y avait ce film de science-fiction, peut-être japonais, qui racontait l’histoire d’une île qui avait été investie par des enfants cruels, de vrais sadiques, qui faisaient mourir dans d’atroces souffrances les adultes qui par erreur y naufrageaient. C’était un film interdit aux enfants.

hamlet dit: à

comme plus personne n’a de pouvoir, ce pouvoir inexistant on pourrait bien le refiler à un troupeau de girafes que ça ne changerait rien à rien.

rose, croyez-moi, ce qui aujourd’hui ont le pouvoir ils se le gardent pour eux.

en fait ils ne se le gardent même pas : ils ont fait en sorte qu’on ne puisse pas le leur prendre.

exemple : l’Europe a décidé de faire appel aux 4 grands cabinet d’audit pour rédiger les nouvelles règles fiscales européennes.

pourquoi le font-ils ?

parce qu’ils ont perdu la compétence pour le faire.

comment ont-ils perdu cette compétence ? parce que depuis 30 ans ces 4 cabinets ont attiré vers eux toute la matière grise.

eux seuls ont désormais ce savoir de pouvoir rédiger les règles fiscales internationales.

et comme le savoir c’est le pouvoir.

cqfd.

D. dit: à

Vous en faites un peu trop, Rose.
Cette gosse s’amusait à la piscine, point barre.
C’est d’une banalité effarante.

Delaporte dit: à

Freud avait bien noté que les enfants étaient des sadiques, remplis de bas instincts de violence. La famille, la société les civilisaient. Greta n’est plus une enfant, je me permets de le noter. A seize ans, la scolarisation n’est plus obligatoire. On peut interrompre le bourrage de crâne.

rose dit: à

Jazzi

closer dit: 25 juillet 2019 à 11 h 58 min

Je le remets J2z: (hier dans l’après-midi)

« L’œuvre sans auteur »

Dresde 1937, le jeune Kurt Barnert, un enfant, visite une exposition d’ »art dégénéré » en compagnie de sa jeune et ravissante tante Elisabeth. Le conférencier nazi s’intéresse au garçon et lui dit qu’il ferait aussi bien que ces artistes dégénérés comme Franz Marc et son Blaue Reiter. Marc prétend voir un cheval bleu. Ou il le voit vraiment bleu et il doit consulter, ou il ne le voit pas bleu mais cherche à nous tromper pour vendre ses tableaux en épatant le bourgeois…

Dresde 1951, Kurt a grandi et étudie à l’école des Beaux Arts. Le professeur enseigne le réalisme socialiste à ses étudiants. Il faut produire un art que le peuple comprenne et qui puisse le guider sur la voie du socialisme. Il est dommage que Picasso, par ailleurs un communiste sincère, se soit égaré dans l’impasse du formalisme bourgeois après avoir produit des œuvres dans sa jeunesse qui montrait son empathie pour les exploités. Kurt est un étudiant doué. On lui confie la réalisation d’une fresque à la gloire du prolétariat.

Düsseldorf 1961: Kurt est passé à l’ouest quand c’était encore relativement facile. Sa fresque en RDA est badigeonnée de blanc sous les yeux de son prof au bord des larmes. En RFA, il convainc le
directeur de l’école d’art locale, un type complètement allumé, néanmoins un personnage très intéressant et reçoit un atelier dans l’école. C’est peu dire qu’il a du mal. Pas question ici de peinture de chevalet. Le défi est de trouver un truc auquel personne n’a encore pensé: le bleu Klein est déjà pris, Fontana a déjà lacéré des toiles, des gens à poil s’enduisent de peinture faute de mieux…

C’est à ce point du scénario que la vie personnelle de Kurt rejoint son itinéraire artistique. Sa femme, qu’il aime passionnément, ressemble étrangement à sa tante, euthanasiée par les nazis comme malade mentale. Le père de sa femme est le médecin qui a envoyé Elisabeth à la mort. Herr Professor Seeband est un authentique grand médecin. Ça lui a d’ailleurs sauvé la vie suite à un épisode d’une force dramatique extraordinaire que je ne révélerai pas. Le résultat est qu’il a acquis l’amitié et la protection du commandant soviétique de la place. Il passe donc à travers les gouttes et devient un grand médecin au service de la construction du socialisme. Ça lui convient très bien: ordre, hiérarchie, respect et reconnaissance de ses compétences. Malheureusement pour lui, son protecteur est muté à Moscou, un ancien nazi proche de lui est repéré. Il doit passer à l’ouest…
Son passé le rattrape. Kurt comprend tout et son cheminement artistique se révèle enfin.

J’en ai assez dit. La narration est fluide, passionnante, la photographie belle, les acteurs convaincants. Les amis allemands d’Ed ont été « begeistert ». La très grande majorité des avis sont positifs. Le critique du Monde fait la gueule, mais une remarque révèle son incompréhension: le film présenterait une vision trop simple de la Seconde Guerre Mondiale! Comme si c’était son objet. Il ne montre que les aspects de la guerre nécessaire au scénario, point.

Que voulez-vous de plus pour y aller?

(le film est en deux partie d’une heure et demi chacune; certains cinémas les passent à la suite)

hamlet dit: à

ce n’est certainement à une réunions d’associés de « Deloitte Touche Tohmatsu » ou de KPMG qu’on invitera Greta.

les gens qui ont le pouvoir sont restés des gens très sérieux, ils n’ont pas pour habitude d’inviter des gamins pour faire des discours, ils ne plaisantent pas avec ces choses-là.

c’est même à ce genre de détail qu’on reconnait les gens qui ont du pouvoir.

pour inviter une gamine de 16 ans pour faire un discours il faut sacrément à la ramasse.

rose dit: à

Non. J’ai vu une fille avec les garçons faire des salti avant. Elle était en mission civilisationnelle. C’était magique. Et encourageant.

D. dit: à

Bon alors, vous commandez les tripes crues et lavées à votre tripier, vous les disposez dans un plat, vous mettez un pot de crème épaisse de bonne qualité + une bonne part de brie de meaux coulant dont vous aurez enlevé la croute, vous mélangez bien le tout en ajoutant du poivre et une once de piment. Pas de sel, c’est le brie qui va saler.
A côté vous mettez dans un pot à four de la graisse d’oie que vous avez gardée, environ 200 grammes et vous ajoutez les haricots blancs (250 grammes) que vous aurez pris soin de faire tremper 24 à 48 h au préalable, vous poivrez, vous salez bien, et vous ajoutez aussi du piment d’Espelette et de la tomate pelée. Les haricots doivent être noyés dans tout ça.
Vous avez préchauffé votre four à 200 ° pendant 1/2 heure. Vous m’y foutez votre pot de haricots pendant 1/2 heure sur la première grille et seulement là vous m’y collez en plus le plat de tripes pendant 1/2 heure.
Vous servez brûlant.

D. dit: à

Les 41 n’ont pas du tout été atteints à Paris.
C’est de l’arnaque pure et simple.
On stagne à un petit 37 fillette.
Remboursez.

rose dit: à

une succession de petites nouvelles qui mettent bien le lecteur dans l’ambiance.
Ne vous laissez pas arrêter par les originalités linguistiques : on s’y fait très vite. Et lisez une fois la préface du traducteur Serge Quadruppani qui explique bien ces particularités de langue.
Bonne lecture !

Lavande
Vous êtes belge ?
Je vais aller acheter un ou deux Camilleri.

MC dit: à

Eh bien, ne me croyez pas! il reste que ces propos sur France s’adressent bien à quelqu’un qui s’y intéresse, et on voit mal ici de qui d’autre que vous il pourrait s’agir. Qui donc, d’ailleurs, l’a mis sur le tapis? Mettons que j’écrivais pour un fantôme. La RDL sait que j’ai pour habitude de ne m’adresser à personne en particulier. Si c’est ce que vous visez par la formule « une impostrice osant avoir les memes gouts que vous », je me perds en conjonctures. Vous ai-je blâmé d’aimer France? J’ai simplement ajouté deux livres sur l’homme. Jen ne vous ai pas appelé nommément? La belle affaire! lorsque je le faisais, il y a encore quelques années, vous ne me répondiez pas. J’en ai tiré la leçon voila tout.

Au demeurant, parler « d’archives du blog « pour un échange qui a à peine quinze jours relève de la mauvaise foi la plus manifeste.

Quant à l’argument selon lequel je torpille toutes vos lectures et toutes vos interventions, il ne vaut pas plus cher.il m’est arrivé souvent de vous laisser parler parce que je n’y voyais rien à redire, votre problème est que vous percevez toute critique comme une agression ad feminam déclenchant une « paranoia » peu critique, je cite Closer, et que ces accès ont tendance à ces temps-ci à se multiplier.
Vous citez Paul Edel, mais savez-vous que je pourrais le citer aussi? Dois-je vous rappeler qu’il y a peu, il vous a semoncée à mon sujet, quant à vos exagérations concernant mes travaux et ma personne? Je ne m’en suis pas prévalu alors, mais Il est des invocations qui sont à double tranchant.

Si Christiane était « seule » , je vous cite, « à avoir subi vos agissements de manière méchante » et conséquemment à pouvoir « s’en plaindre », cela se saurait, et que penser de cette confession qui arrive comme un cheveu sur la soupe après de multiples déclarations de haine à l’intéressée? Est-ce un regret? On en voit pas la trace. Est-ce le signe que les autres aménités qui me sont décochées ne comptent pas? Que je suis un punching ball sur lequel vous pouvez impunément taper? Trop facile.

Quant au reste, je suis très accueillant vis-à-vis des gens qui ne savent pas ou qui pensent qu’ils ne savent pas, car on sait toujours quelque chose meme si on ne le sait pas, beaucoup moins à l’égard de qui prétend m’analyser à la lumière de ses lourds préjugés de Classe. C’est pourquoi votre analyse, « gardien d’une culture ultra élitiste etc » ne mérite pas qu’on s’y attarde. Sauf à faire preuve d’un gout pervers pour le paléo-marxisme d’avant la Chute du Mur.
Tenez, imaginons une Uchronie , Années 1930, Moscou, une Clopinova Trouillefovitch en service durant la terreur stalinienne du coté du Petit Père des Peuples. Elle en aurait abattu (si j’ose dire) du bon boulot, avec la foi des simples!
Vous connaissez Térence? Cet ancêtre latin de Molière a écrit une chose très chouette: « Timeo Hominem unius Libri » Je crains l’homme d’un seul livre ». Térence n’était pas féministe, il faut l’en excuser, Clopinou vous expliquera pourquoi. Disons donc pour le mettre au gout du jour « Timeo Feminam unius libri »est toujours d’actualité.
Tout le fanatisme du monde vient de ce qu’on croit pouvoir l’expliquer avec une ou deux idées ou livres soutenus par une foi par essence irrationnelle.
Votre discours ces temps-ci oscille entre Charybde et Scylla, qui n’est pas avec vous est contre vous, et les ornières du Parti-Pris n’arrangent rien. Je vous souhaite de voir les choses de plus haut, et pas seulement à travers de chétives explications sociologico-mécanistes du monde, qui, comme les Missels de naguère, disent aux paroissiens athées ce qu’il faut penser en leur renvoyant leur image. Il n’est pas besoin de religion pour ça, la philosophie suffit amplement.
MC

rose dit: à

JJJ à 12h15

Ne suis pas compassionnelle. Pas du tout.
Les lavandes, c’est fini le temps de la récolte en août. Désormais c’est juillet.

D. dit: à

Votre discours ces temps-ci oscille entre Charybde et Scylla

Étonnant, je connaissais « Aller de Charybde en scylla » mais osciller entre les deux c’est une première.

renato dit: à

Je connaissais tomber de Charybde en Scylla !

MC dit: à

X, je vous en prie! vous ne pouviez pas prévoir, ni moi non plus, cette collision.

Tout le mouvement de rénovation du Droit Coutumier courant Dix-Huitième est des plus intéressants parce qu’il concilie l’avancée de la Jurisprudence royale et Parlementaire avec des coutumes souvent réformées au Dix Sept et Dix-Huitième. On a donc un mouvement qui va vers un droit « national », dans la mesure ou les grands principes sont les memes selon les Provinces, lesquelles ne s’appuient plus seulement sur leurs parlement, mais sur la Jurisprudence des différentes cours du Royaume. Rien ne s’opposait à ce que ce Droit Coutumier perdure, n’étaient les circonstances historiques que l’on connait.
Bien à vous.
MC

MC dit: à

Aller de Charybde en Scylla
Tomber est métaphorique, on est sur la mer dans l’Odyssée! Il faudrait voir le texte. Ici, c’est la tension du discours Baroco-clopinien qui est visée! Dés lors, qu’il oscille n’est pas étonnant vu sa solidité ces derniers temps…
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

« tomber de Charybde en Scylla ! »

Oui, mais une fois que l’on a compris le principe de base, rien n’empêche de moduler l’expression au niveau du verbe ! Qui a dit que M. Court était un conservateur ?

renato dit: à

La route vous mène entre les Deux Écueils, etc.

x dit: à

DHH à 13h 28, duquel parlez-vous ? Il y en a toute une série (orchestre, télévision, cabinet de psychanalyste, kibbutz, j’en oublie peut-être).
Car la description quelque peu dépréciative que vous faites du détective (dont l’origine est effectivement soulignée) et qui était peut-être davantage accentuée dans l’une de ces histoires, ne correspond pas à mon souvenir d’ensemble : il m’avait semblé que c’étaient seulement les autres personnages qui avaient tendance à le prendre de haut et à révéler ainsi leurs préjugés. Mais après tout, vos souvenirs sont peut-être plus frais (et plus fiables) que les miens !

Lavande dit: à

« Le record absolu de chaleur a été battu à Paris, jeudi 25 juillet, avec une température de 42,4 °C enregistré à 15 h 20 par Météo-France, qui prévoit que le mercure grimpera encore. En début d’après midi, la capitale française avait déjà battu son record absolu de chaleur, avec 41 °C. »
Le Monde

Jazzi dit: à

Record ou pas c’est une fournaise, Lavande !
J’hésite encore à sortir…

Delaporte dit: à

MCourt se joue des expressions françaises, ou grecques, les transforme à son gré : il fait comme San-A., je suis sûr qu’il le lit en cachette !

hamlet dit: à

« quand un philologue prétend faire de la philosophie on appelle ça un perroquet. »

alors si celle-là je la retrouve sur le blog de Chevillard je lui colle un procès ! sérieux yenamarralafin !

hamlet dit: à

en plus c’est même pas de moi :

« Dieu a prudemment agi en s’arrangeant pour qu’un éléphant donne toujours un éléphant, et un chat un chat: d’un philosophe, il naît un perroquet et un contre-philosophe. »

Janssen J-J dit: à

@ Ne suis pas compassionnelle. Pas du tout.

pas en soi, non… pas intrinsèquement, mais dans l’adresse à soleil vert, si fait ! On dirait que, sans enfant, le pauvre serait quasi à plaindre, mais que point trop n’en faut, vu qu’il se rattraperait sur la SF. La science-fiction des enfants, D.
Victor savait bien recycler ses petiots pour ça, il s’en est abondamment servi, totalement attendri qu’il était, pour les redonner à cette Michelle Fléchard, une mère courage aux abois dans le bocage vendéen, partie à leur recherche à Tourgues, comme une folle : Georgette, René-Jean et Gros-Alain. Souvenez-vous de ces 3 marmots : « ils avaient tout le monde pour maître et personne pour père » (in 3e livre : le massacre de St-Barthélémy).

Décaniller : allez-vous dégorger la canaille ?

hamlet dit: à

Jazzi, il faut surtout boire ! beaucoup boire !
et si tu vas au cinéma choisis une salle bien climatisée !
je ne voudrais qu’il l’arrive un malheur avec cette chaleur.

hamlet dit: à

elle a dit quoi Greta à nos députés au sujet du réchauffement climatique ? j’espère juste qu’elle leur a dit de bien s’hydrater.

hamlet dit: à

avec un peu de chance on va avoir un gros morceau de la banquise avec 2 ou 3 ours blancs qui va venir s’échouer à St Malo, si ça arrive Paul Edel sera bien au frais le veinard.

hamlet dit: à

dans 10 ans quand il fera 58° Celsius à Paris on va trouver quelques scientifiques pour nous dire que ça s’est déjà produit il y a 4 mille ans.

Janssen J-J dit: à

je parlais de michel onfray, pas d’eddy bellegeule, leurs trajectoires se sont pas mal différemment empiergées. Quand vous êtes issu de l’esclavage rural ou du prolétariat urbain, c’est assez irréductible comme différence sur le plan expérientiel puis existentiel. Tous les thérapeutes vous le diront. Ils sont généralement impuissants en dépit de leur croyance en la capacité de leur art à pouvoir anéantir les « névroses de classe » de ces sujets. A la différence d’Ed Louis (qui fait semblant de croire à la littérature ou à son prétendu talent littéraire), Onfray a bien vu, très tôt, que la plupart de ces gens n’étaient que d’immondes charlatans.

hamlet dit: à

je ne vois pas pourquoi une suédoise vient se plaindre devant les caméras : ils auront la chance d’avoir des palmiers à Stockholm, capitale de la Riviera suédoise.

hamlet dit: à

Janssen J-J dit: 25 juillet 2019 à 17 h 26 min

pas du tout 3J, un nietzschéen, la névrose de classe, il connait pas, un nietzschéen ne connait pas la névrose du tout, il accepte le monde tel qu’il est, le nietzschéen est bien au dessus de ces vils problèmes, sa volonté de puissance le perche direct au dessus de la canopée, d’où le nietzschéen contemple par delà le bien et le mal le monde avec un petit sourire amusé, voire un rire bacchusien, de voir ces petits humains se démener.

en plus Onfray n’est pas que nietzschéen.

il se définit lui-même comme un nietzschéen de gauche, et spenglerien de gauche, libéral libertaire, il n’est pas anti capitalisme, il n’est pas non plus anti réactionnaire, bien qu’il ne soit pas non plus réactionnaire.

Onfray appartient à un camp politique où il est seul, parce qu’un vrai nietzschéen n’aime pas partager ses idées politiques avec des charlatans.

pado dit: à

Jazzi dit: 25 juillet 2019 à 17 h 00 min
J’hésite encore à sortir…

Pas de panique, samedi il fait 20° de moins.
Tout le monde va se geler, de gros titres en perspective.

pado dit: à

« libéral libertaire, il n’est pas anti capitalisme, il n’est pas non plus anti réactionnaire, bien qu’il ne soit pas non plus réactionnaire. »

Renato, sors de ce corps.

Janssen J-J dit: à

@ un nietzschéen ne connait pas la névrose du tout

mais un docteur josef breuer avait bien été capable de faire chialer mon Nietzsche, qui n’en pouvait plus d’être perché sur la canopée du bien et du mal avec ses terribles migraines. Il avait réussi à l’en faire descendre, le rendant humain, mais pas trop. Et bien lui en prit… de là, quelques idées germinatives sur le Zarathoustra…

Il faut faire parfois crédit aux œuvres d’imagination : elles en disent souvent plus long sur onfray qu’onfray lui-même voudrait bien le croire. « Etre nietzschéen », voilà qui ne veut pas dire grand chose au jour d’aujourd’hui, croyez-moi, H.

renato dit: à

Janssen J-J, il faudra à un moment arrêter avec le misérabilisme, car, p. ex. : Vattimo père policier calabrais, décédé alors que GV avait un an et demi, sa mère couturière. Et je n’ai pas que cet exemple, beaucoup parmi les gens que je fréquente — et pas seulement en Italie — descendent des dites petites gens, parfois très pauvres, et ils en font pas toute une histoire.
 

renato dit: à

« Renato, sors de ce corps. »

Ah, non ! pado, je ne suis pas si tordu.

de nota dit: à

« suédoise vient se plaindre devant les caméras : ils auront la chance d’avoir des palmiers à Stockholm, capitale de la Riviera suédoise. »

Oui, et les touristes iront en masse en Islande, en Finlande, en Norvège, en Suède… si c’est pas une raison suffisante pour prendre des mesures drastiques!

Jazzi dit: à

« alors si celle-là je la retrouve sur le blog de Chevillard »

T’inquiète, hamlet, elle est déjà dans les perles de Pablo75. Elles se font tellement rares, que quand d’aventure il s’en présente une, tu peux être sûr qu’il ne la loupe pas !
Pour l’eau, j’ai un magnum d’eau à la menthe dans mon frigo.
Pour le reste, je suis à poil et passe régulièrement sous une douche d’eau froide.
Mais j’ai le sirop de la rue et je tourne en rond comme un lion en cage.
Mes voisins fauves du bois du zoo de Vincennes doivent roupiller à langueur de journée…

Delaporte dit: à

Polanski présent avec son nouveau film à la Mostra de Venise :

« Sans oublier Jean Dujardin et le vaste casting de J’accuse, nouveau film de Roman Polanski inspiré de l’affaire Dreyfus. »

Moi, je veux bien que la Mostra accueille un cinéaste violeur d’enfant, et qui n’a pas purgé sa peine, et s’est défaussé, et mène depuis quarante ans une « cavale » (une « cavale polanskienne »). Mais est-ce que le film en vaut la chandelle ? Est-ce que ce n’est pas, à nouveau, de la daube ? Polanski n’aurait-il pas mieux à faire, et à se rendre aux USA pour comparaître devant son juge californien ? Je crois que si. Le sujet de ce film m’intéresse plutôt, c’est un film sans doute sur la justice humaine. Or, Polanski ne respecte pas cette justice humaine. Il s’en moque prodigieusement depuis plusieurs décennies. Quelle crédibilité a-t-il ? Que Polanski fasse aujourd’hui un film sur Dreyfus, c’est vraiment le bouquet !!!

pado dit: à

« Oui, et les touristes iront en masse en Islande, en Finlande, en Norvège, en Suède… »

Pour la Suède là non plus pas de panique, Greta élue premier ministre à la tête d’un gouvernement vert, rouge, bleu, jaune, libéral royaliste et crypto-bolchévique saura mettre le holà à toute cette invasion étrangère qui polluerait l’aquavit et dénaturerait le rollmops. La Suède sera chaude mais intègre.

Phil dit: à

dites plutôt le Bousquet, dear Delaporte

Delaporte dit: à

Il faut arrêter tout ça, avant que Polanski ne fasse un film sur lui-même, c’est-à-dire sur son crime et l’infernale « cavale polanskienne » qui a suivi, faite d’impertinence et de mépris souverain. Cet individu ne peut plus voyager dans le monde, il est confiné en France, qu’il ne peut quitter sous peine d’être arrêté et extrader aux USA, pour être remis à la justice californienne afin que son procès ait lieu. C’est un criminel endurci, qui nargue la justice depuis quatre décennies ! La France a eu le tort de lui donner asile, c’est irresponsable. C’est un scandale ! Que fait le Parlement ? De Rugy démissionne pour une histoire de corruption, bien moins grave que le viol d’une adolescente, et Polanski se pavane avec un nouveau film sur l’affaire Dreyfus ! Mais je rêve !!!

pado dit: à

Delaporte 18h42

Torquemada sors de ce corps.
Delaporte nous rappelle notre bien-aimé Lazarillo.
Vous ne seriez pas Espagnol, Torquemada ?

Delaporte dit: à

« dénaturerait le rollmops »

Cela m’embêterait, car j’aime infiniment le rollmops. Même le rollmops en grande surface est bon. Un peu cher, mais délicieux. le pris d’un livre de poche, mais sublime avec un peu de vodka polonaise ou russe, ou suédoise (l’Absolut !). Alors, ne touchez pas au rollmops !

Bérénice dit: à

Hamlet , et que prévoit on de pire pour le golf steam qui je crois risque de disparaitre en partie, du moins n’empruntera plus le trajet par les cotes françaises? Les bretons mourront congelés comme des thons péchés au Japon.

pado dit: à

Delaporte dit: 25 juillet 2019 à 18 h 48 min
De Rugy démissionne pour une histoire de corruption

Mais non !
Uniquement pour une histoire de homard.

Jazzi dit: à

« beaucoup parmi les gens que je fréquente — et pas seulement en Italie — descendent des dites petites gens, parfois très pauvres, et ils en font pas toute une histoire. »

Parce qu’en Italie, les pauvres savent rester à leur place, renato !
Ceux à qui ça ne convenait pas partaient se faire voir ailleurs.
C’est ainsi que mon aïeul s’est présenté un beau jour de la fin du XIXe siècle sur les hauteurs de la baie de Cannes…
Cet Erminio Barozzi, arrivé en droite ligne de la région de Modène, bardé d’une femme et de deux enfants en bas-âge, déclara aux autorités qu’il ne savait ni lire ni écrire et sollicita un emploi de journalier.
Le plus bas de l’échelle sociale.
Mon aïeul était de la race des guerriers.
Quelques années plus tard, au début du XXe siècle, on le retrouve habitant le plus bel appartement du premier immeuble en pierre du centre de Rocheville, au carrefour de la route reliant Cannes à Grasse, sa préfecture. Là, Il tenait alors avec sa femme une trattoria, très fréquentée par les jeunes travailleurs émigrés italiens, et envoyait ses filles ainées , mes tantes, vendre les fruits et légumes des campagnes qu’ils cultivaient alentour au marché Forville de Cannes.
A l’emplacement où se trouve désormais ma petite soeur Marinette, sous la grande horloge centrale.
La dernière d’une lignée de femmes Barozzi remontant à un bon siècle en arrière…
A défaut d’histoire, faisons-en plutôt une légende !

Bérénice dit: à

Hamlet, dites nous tout sur le golf stream qui va être modifié , et qu’il est prévu de taxer car il ne dispose de ce droit?

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous avez surtout eu des cardinaux et beaucoup de prélats, parmi vos ancêtres en Italie. Vous devriez en prendre de la graine !

William Legrand dit: à

Notre Ministre de la Culture, la formidable Cri-Cri- je-sais-tout et MC, le bedeau breton, sa dame-pipi zérudite sont en vacances qu’on leur souhaite longues

Paul Edel dit: à

Des nouvelles de Saint-Malo pour Hamlet. Pas encore d’ours blancs sur l’ile de Cèzembre, mais pas mal de larges femmes moites,étendues bas en crois, aspirées par le sable, enduites de gras, se rassasiant de lumière. Dans quoi dérivent-elles la tête entre leurs bras dodus? Envie de redevenir poussière ?Voir le Christ marcher sur les eaux?(ça c’est pour faire plaisir à Delaporte)
Personnellement cherche jeune fille préraphaélite… Des groupes de japonaises trottent à petits pas sur les remparts, avec des robes qui, par leurs losanges et triangles rouges, jaunes citron et des bleus crus ressemblent à des toiles de Kandinsky en parade sur fond de mer. On retrouve, mon cher Jazzi, nos japonaises dans les rares vrais restaurants de poissons qui proposent araignées de mer, tourteaux et homards péchés vers Guernesey .. Parfois un couple d’anglais, assez âgé et élégant,dans une table en coin, flaire un Muscadet pas terrible avec des mines de sommeliers avertis . Lui en costume de lin blanc et panama (je pense à Renato) et elle, Miss Marple aux épaules osseuses , avec robe fleurettes genre Laura Ashley , chapeau de paille, profil aigu à la Virginia Woolf(pourquoi est-ce que je pense à Rose ?) ….Le soir, de longues trainées d’écume bavent et s’étirent sur les sables de Paramé . Idée d’un vaste nettoyage frénétique à l’eau savonneuse. La digue des Sablons, tout près de chez moi, dégage l’odeur si prégnante et putride du varech mêlé de vase tandis que chante , façon Diana Krall , une brune languissante cramponnée à son micro jusqu’à la tombée de la nuit (9h54) . ça c’est le pub Cunningham et ses larges baies vitrées comme incrustées du sel hivernal .
Apres la pointe de la Varde , la côte ressemble au bassin d’Arcachon un lundi soir,ça se raréfie sur la route coté bungalows.. En prenant vers Cancale le paysage marin dérive sous un ciel immense : lande ,ruisselets, cuvettes de sable,roseaux,longues prairies à saules , plantes dunaires ,palissades inclinées.Entre deux dunes on aperçoit une vaste plage nue encore laquée d’eau.Cette route vide l’ hiver offre là une formidable pagaille de caravanes campings blanches à petits rideaux bonne femme, qui rutilent sous le soleil comme des cuisines aménagées toutes neuves ,à peine livrées ,surmontées de kayaks(je pense à Clopine) jusqu’à la pointe du Grouin. Un carrefour tout plat avec des feux orange n’y change rien .
Voilà, c’était ma carte postale de vacances.

renato dit: à

« Les bretons mourront congelés comme des thons péchés au Japon. »

Pas de golf steam, donc, et puisque l’architecture de Londres n’est pas conçue pour les très basses température la ville tombera en monceaux — comme une boîte de La Perruche qui s’échapperait du contrôle des mains lors de l’ouverture.

pado dit: à

Jazzi dit: 25 juillet 2019 à 18 h 54 min

P’tain baroz, celle-là c’est au moins la 2427ème version de ta saga familiale, elle est belle, mais à peine plus que la 1318ème qui m’avait fait pleurer à chaudes larmes.

Bérénice dit: à

Le Ceta est une grosse m…e. Il ne nait d’aucun besoin reel si ce n’est celui d’enrichir certains business, il n’a aucune raison d’être.

Delaporte dit: à

« Voir le Christ marcher sur les eaux?(ça c’est pour faire plaisir à Delaporte) »

Merci Popaul, ça me fait très plaisir.

pado dit: à

« mais pas mal de larges femmes moites,étendues bas en crois, aspirées par le sable, enduites de gras, se rassasiant de lumière. »
PE

Suis pas sûr que Monsieur Paul soit rémunéré par le SI de la côte d’Emeraude.

pado dit: à

« En prenant vers Cancale le paysage marin dérive sous un ciel immense : lande ,ruisselets, cuvettes de sable,roseaux,longues prairies à saules , plantes dunaires ,palissades inclinées »
PE

Ah ben non, j’avais tort, il est payé.
C’est Charybde, puis Scylla et finalement le jardin d’Eden.

Jazzi dit: à

En kinopanorama ta carte, Paul.
Il n’y a plus qu’à tourner. Un film en deux volets : Saint-Malo, en hiver, en été !
Et ta voix ténébreuse en off…

Janssen J-J dit: à

@ arrêter avec le misérabilisme

Eh bien non ! cher ami du pastaga et du gros rouge ritaliens… Je sais qu’il est bien exaspérant ce misérabilisme, mais ce n’est que de l’écume maladroite sur un fait sociologiquement massif et incontournable.
Hélas, vous êtes un peu comme tous ces bourgeois lepénistes qui emploient des domestiques arabes ou nègres pour prouver à la canto qu’ils ne sont pas racistes…

Il y a un moment où il convient de dire les choses comme elles sont, au lieu de finasser. J’ignore qui est dans votre corps, renato. Parfois vous décevez. Mais ce n’est pas bien grave, on s’en remet bien vite.

x dit: à

Penser la catastrophe.

Jean-Pierre Dupuy (X-Mines et néanmoins professeur de philosophie), Pour un Catastrophisme éclairé.

« Bergson décrit, dans Les Deux Sources de la morale et de la religion, les sensations qu’il éprouva le 4 août 1914 en apprenant la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France: « Malgré mon bouleversement, et bien qu’une guerre […] m’apparût comme une catastrophe, j’éprouvais ce que dit [William] James, un sentiment d’admiration pour la facilité avec laquelle s’était effectué le passage de l’abstrait au concret : qui aurait cru qu’une éventualité aussi formidable pût aire son entrée dans le réel avec aussi peu d’embarras ? »

« [Dans son essai « Le possible et le réel » :] ‘Au fur et à mesure que la réalité se crée, imprévisible et neuve, son image se réfléchit derrière elle dans le passé indéfini ; elle se trouve avoir été, de tout temps, possible ; mais c’est à ce moment précis qu’elle commence à l’avoir toujours été […] sa possibilité, qui ne précède pas sa réalité, l’aura précédée une fois la réalité apparue’.
Le temps des catastrophes, c’est cette temporalité en quelque sorte inversée. […] C’est bien là la source de notre problème. Car s’il faut prévenir la catastrophe, on a besoin de croire en sa possibilité AVANT qu’elle ne se produise. Si, inversement, on réussit à la prévenir, sa non-réalisation la maintient dans le domaine de l’impossible, et les efforts de prévention en apparaissent rétrospectivement inutiles. […] Ce qui se pense aujourd’hui [2002] sous le nom de ‘précaution’ face à ce que l’on appelle, à tort nous le verrons, des ‘risques’, bute sur cet obstacle majeur. L’urgence est donc conceptuelle, avant d’être politique ou éthique. Je propose une nouvelle façon d’aborder ces questions. »

x dit: à

(J.-P. Dupuy, suite)

« La question des risques peut être abordée de divers points de vue. La discipline des sciences humaines la plus anciennement établie dans le domaine est la théorie économique. Avant même son avènement, la théorie de la décision en avenir risqué ou incertain avait vu le jour dans les travaux des mathématiciens […] Grâce aux inventeurs du calcul des probabilités, Pascal, Fermat et Huygens, les jeux de hasard relevaient désormais de la législation de la raison humaine. Au vingtième siècle, la pensée économique [a élaboré] une théorie du choix rationnel [Leonard Savage et John von Neumann].[…] C’est encore dans cet univers de pensée que se situent les experts qui, aujourd’hui, interrogent les menaces qui pèsent sur l’environnement ou la santé humaine. »
Contrairement à J-P. Dupuy, les économistes soutiennent que leur démarche (calculs de risques) est séparable du contexte et des dimensions éthiques et politiques des problèmes qu’ils abordent.
« L’autre raison qui commande de combattre la mainmise de la pensée économique sur la question des risques, par exemple sous la forme des bilans ‘coûts-avantages’ qu’elle affectionne, est que l’économie y est tout à la fois juge et partie. […] Comme si l’envahissement du monde par la valeur marchande, cette réduction de tous les domaines de la vie à la problématique de la production et de la consommation, n’avait rien à voir avec les dangers dont nous parlons ! Comme si vraiment la pensée économique n’était pas profondément solidaire de ce grand ouvement d’unification du monde par l’économie, de cet emballement qu’on appelle ‘croissance mondiale’ […]

D’autres disciplines, comme « la psychologie sociale des phénomènes de panique collective », « la philosophie du droit de la responsabilité; la réflexion politico-administrative sur le rôle de l’État dans la gestion des risques et des crises », partent du principe que « la rationalité collective ne [peut] être pensée que sur l mode procédural et que la démocratie [est] avant tout affaire de construction d’un espace public de communication et de délibérations. Dire que la rationalité est procédurale, c’est dire qu’une fois l’accord réalisé sur les justes et bonnes procédures, ce qu’elles produiront sera ipso facto, par propriété héritée en quelque sorte, juste et bon. C’est donc renoncer à chercher, indépendamment de et antérieurement à toute procédure, les critères du […] mal et de l’inacceptable. Sur des problèmes aussi essentiels pour l’avenir de l’humanité que les défis et les dangers de la technique, le recours à la dissuasion au moyen d’armes de destruction massive ou les problèmes dits d’environnement, trop souvent l’appel à la démocratie sert d’alibi à l’absence de réflexion normative. »

« Puisqu’il s’agit ici de penser le rapport à l’incertain de la catastrophe, que nous dit [la démarche sociopolitique, que J.-P. récuse] des origines de cette incertitude ? » (la marge d’erreur considérable dans les estimations de l’augmentation de la température par exemple).
Elle affirme que la controverse scientifique en serait seule responsable, alors qu’au contraire, « ce sont les propriétés intrinsèques de l’objet qui, rendant la connaissance irréductiblement incertaine, sont responsables des controverses ».

Jazzi dit: à

« Vous devriez en prendre de la graine ! »

T’inquiète, Delaporte, la graine a aussitôt germée en moi !
Je me suis retrouvé dans l’appartement de mes défunts grands-parents, avec deux parents sourds et muets et un grand frère…
La suite je l’ai déjà raconté, ainsi que le souligne amicalement pado

Bérénice dit: à

Il parait en gros qu’il n’y a plus personne à l’écologie puisqu’une femme blanche ne peut être deux femmes blanches ou noires soit super woman. Inviter Jadot ou Royale, évidemment c’est inenvisageable et aucune competence dans l’écurie du president, comme c’est triste.

renato dit: à

« Parce qu’en Italie, les pauvres savent rester à leur place… »

Là vous avez un retard à rattraper, Jacques. Il y a maintenant de l’admiration, même, pour ceux qui arrivent en partant d’en bas.

Voyez plutôt : Fils d’un employé de la poste, deuxième des trois frères, il est comptable, étudie la nuit et travaille pendant la journée pour gagner de l’argent après le décès de son père, à peine 47 ans, diplômé avec mention en science économiques, grande carrière. À un moment il dira : « In Fiat ho avuto praticamente carta bianca per venticinque anni ». Il n’est pas difficile de trouver son nom.

Et j’ai un tas d’exemples. D’ailleurs, j’ai bien écrit « et pas seulement en Italie ».

pado dit: à

Hélas, vous êtes un peu comme tous ces bourgeois lepénistes qui emploient des domestiques arabes ou nègres pour prouver à la canto qu’ils ne sont pas racistes…
J3 19h15

Là ce n’est plus du misérabilisme, c’est de la bêtise.
On croirait du mon chaloux.

Jazzi dit: à

« L’urgence est donc conceptuelle, avant d’être politique ou éthique. Je propose une nouvelle façon d’aborder ces questions. » »

C’est quoi ce nouveau gadget, x ?

Jazzi dit: à

« Fils d’un employé de la poste »

Ce n’était pas rien, renato. Un col blanc.

pado dit: à

Bérénice dit: 25 juillet 2019 à 19 h 19 min
Inviter Jadot ou Royale,

Wwwwwoooouuuuaaaarrrrrfff !

renato dit: à

@Janssen J-J, 25 juillet 2019 à 19 h 15 min,

lepéniste ? Regardez vous dans un miroir. Vous ne méritez même pas une réponse, sachez en tous cas que je n’ai pas de domestiques et repasse mes chemises, si j’exploite quelqu’un, ce quelqu’un est la machine à laver.

Delaporte dit: à

Jacuzzi, dans le film docu sur Daniel Darc que vous avez vu, est-ce qu’il évoque la religion chrétienne dont il était (juif par son père et catholique par sa mère) et qui l’a beaucoup aidé dans sa vie, même s’il est mort jeune ?

Jean Langoncet dit: à

@x

À quelles sanctions financières la GB s’expose-t-elle en quittant la communauté, tant de la part de l’Union elle-même que de la part de lobbys par contrecoup ? Les anglais ont-ils renoncé au projet commun en méconnaissance de cause ?

et alii dit: à

Le Gulf Stream

Bérénice dit: à

19h27, EM avec son concept tres consensuel et unificateur ni droite ni gauche, pourrait se disposer à l’ouverture puisque les idées dont larges. J’ai bien peur que cette démarche n’aboutisse qu’à la disparition de toutes oppositions efficaces , mais je veux bien continuer de croire que l’humanisme, le progressisme fasse partie du programme. Avec pour base que le progrès ne signifie pas uniquement bénéfices d’argent ou accroissement d’un pouvoir assujetti au exigences du Capital.

Bérénice dit: à

Et alii, oui, c’est le correcteur.

x dit: à

2002, pas très nouveau jazzi

L’idée c’est que notre rapport à la catastrophe (elle paraît presque évidente après coup, quand on se met à percevoir ce qui l’a rendue possible, mais sa vraisemblance est niée quand une menace parvient à être écartée grâce aux mesures appropriées qui ont été prises) doit être pris en compte pour une prévention efficace.

Bérénice dit: à

Sont, aux. Mes excuses.

renato dit: à

« Un col blanc. »

L’homme dont on parle, Jacques, est né en 1923, son père meurt à l’âge de 47 ans, laissant 3 fils, qui travaillent et étudient. Tenez en compte que nous parlons d’avant 45 et le salaire n’était pas grand chose, je ne vous dis pas la « qualité » de la pension de la veuve. Revoyez donc votre conception de col blanc.

Janssen J-J dit: à

@ On croirait du mon chaloux.

eh bé…, nous voilà frais, ast’heure ! il va pas bien le prendre, m’est avis que l’aime pas trop le comparatif avec la visqueuse…

@ et repasse mes chemises

Ultra chic, cette ‘bobo attitude’ !… cela dit, je plains la machine à laver, moi qui me contente d’une bassine en plastique avec du paic citron et rutilise trois fois mes eaux usagées.

NB/ inutile de répondre pas à ma « bêtise », SVP, je reconnais qu’elle peut être crasse en fin de journée janiculaire, pado et vani.

Jean Langoncet dit: à

@Penser la catastrophe

Le droit coutumier devrait servir à relativiser les choses selon la tête du client ; tous les espoirs vous sont permis, audacieux x

renato dit: à

Vous avez raison et alii, Gulf Stream : c’est la mobilité dès clavier, sur mon pad j’ai anglais, italien, français et le corrections se font automatiquement selon la langue dominante au moment donné. Donc, fr. et it. refusent le mot Gulf et choisissent golf, si je ne prête pas attention l’erreur passe.

Alan B. dit: à

La majesté des Mouches.

En fait le titre français est Sa majesté les mouches (Lord of the Flies en anglais), premier roman de William Golding, futur Nobel. J’ai toujours trouvé le film de Peter Brook plus intéressant que le livre, l’écriture de Golding ayant un côté heurté que je trouve déplaisant. Les adultes ne sont pas moins pervers que les enfants, ils ont simplement élaboré des stratégies permettant de dissimuler leur perversion polymorphe. Ce ne sont pas les enfants qui ont torturé à grande échelle, mais souvent eux qui ont été maltraité par les adultes. Voir le calvaire enduré par les victimes de l’abjecte pédophilie catholique & romaine.

Jazzi dit: à

Oui Delaporte, il dit qu’il croit en Dieu et il cite surtout Jésus.
Il dit aussi qu’à sa mort, comme il n’a connu que l’enfer sur terre, il ira aussitôt au paradis.

Le cinéaste, qui avait fait trois films sur lui, dans toute sa carrière, s’est associé à un monteur, car il disposait de toutes les images (photos, doc, films d’amateurs) de Daniel Darc (1959-2013).
Sa mère, morte peu après son fils, lui a donné toutes leurs archives privées et les clés de leurs appartements respectifs.
Un trésor de matériaux pour nous offrir non pas un biopic mais un superbe documentaire de création biographique.
Darc, à la belle gueule d’ange déchu, était très poseur et savait jouer avec le grain punk-rock de sa voix suave et sensuelle.
Il se voulait plus un poète maudit dans la lignée de Lautréamont et Rimbaud.
Très tôt, il fut connu avec Taxi-Girl, mais l’héroïne aidant, il n’a jamais connu le succès récurrent d’un Etienne Daho ou d’un Alain Bashung… ses presque semblables.
Une reconnaissance finale, cependant.
Je ne connaissais pratiquement rien de sa musique en entrant dans la salle, mais le documentaire en lui-même et le personnage m’ont beaucoup intéressé !
Le chanteur musicien aussi, bien sûr. Une heureuse découverte…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584572&cfilm=273335.html

Delaporte dit: à

« Voir le calvaire enduré par les victimes de l’abjecte pédophilie catholique & romaine. »

Il faut distinguer entre cette mauvaise tradition de l’éducation qui a effectivement peu ou prou sévi dans l’enseignement religieux, et ce qu’était vraiment la religion du Christ et qui a été pervertie. Vous pouvez vous référer par exemple au Bernanos des Grands cimetières sous la lune qui ne dit pas autre chose, mais à propos de l’Espagne franquiste cette fois. Ne revenons pas éternellement sur ce même scandale qui touche l’Eglise. Tout le monde condamne la pédophilie parmi les catholiques, évidemment. Moi le premier.

Delaporte dit: à

Jazzi dit: 25 juillet 2019 à 20 h 00 min

Merci de ces précisions, Jacuzzi. J’irai peut-être voir ce que ça donne.

Alan B. dit: à

La diaspora irlandaise s’est ainsi fondue en Bretagne soit par Lettres de Naturalité, soit par Mariage.
MC

Vous voulez parler des « Oies sauvages/Wild Geese »? Avez-vous quelques exemples précis à donner? Je suis assez intéressé par l’onomastique. Les Lynch (excellent bordeaux, château du même nom), Hennessy (cognac), Lally Tollendal (gouverneur de Pondichéry exécuté en place de grève) et autres MacMahon (président de la république) sont tous issus du sauf conduit accordé par Guillaume d’Orange aux 14 000 soldats jacobites, selon les termes du Traité de Limerick en 1691.

Chaloux dit: à

Paimpopol : Je trouve que votre post explicatif et pédagogique sur l’électricité, les éoliennes, etc. dans sa sécheresse est ce que vous avez écrit de mieux depuis longtemps

Oui, et on attend avec impatience les chapitres suivants : Je cure moi-même ma fosse d’aisance, et La cuvette de mes cabinets blanche comme au premier jour.

Toujours émouvant de voir un écrivain trouver, soudain et presque par hasard, le registre d’où sortiront ses chefs-d’oeuvre.

pado dit: à

Janssen J-J dit: 25 juillet 2019 à 19 h 46 min
pado et vani

Qu’ouis-je, qu’entends-je ? Il y en a un qui suis sur la distance ?

renato dit: à

Et ce monsieur, Jacques, né dans une famille de bergers ; son père le retire de l’école à l’âge de six ans, après seulement quelques semaines seulement de la première année du primaire, pour le mettre au travail comme berger. Il ne sortira de l’analphabétisme qu’à l’âge adulte, lors de son service militaire, quand grâce à la rencontre avec un poète qui fait son service au même temps, il reprend ses études et obtient la licence élémentaire en tant qu’étudiant privé avant de continuer jusqu’au diplômé en linguistique (glottologia) à l’Université « La Sapienza » de Rome. En 1970, il est admis à l’Accademia della Crusca et l’année suivante, il est nommé assistant de philologie romane à l’université de Cagliari. Je vous laisse trouver son identité. Son histoire est racontée dans un livre autobiographique — les frères Taviani en on fait un film.

hamlet dit: à

« ce sont les propriétés intrinsèques de l’objet qui, rendant la connaissance irréductiblement incertaine, sont responsables des controverses »

cela parait tellement évident qu’il ne me emble pas nécessaire de faire appel à une suédoise Asperger pour le comprendre.

c’est là où cette question tourne à l’absurdité totale.

en effet personne ne sait de façon certaine.

et de cette incertitude ne nait pas un doute mais un affrontement entre deux camps qui défendent chacun leur propre certitude au sein de cette incertitude.

une situation complètement paradoxale, car en principe le doute est ce qui devrait permettre de créer une coopération.

si le « personne ne sait si » aboutit à ce combat entre deux « je sais que… » c’est juste parce que, si chaque individu peut connaitre le doute, quand on passe au niveau du collectif ce doute disparait, ce qui soude les individus entre eux ce n’est pas le doute mais la certitude.

résultat des courses chaque camps va envoyer à la figure de l’autre des chiffres, des graphiques, des Asperger suédoises et un tas de truc qui à l’évidence ne serviront pas plus qu’en 1914 ou en 1938 à prévenir une guerre.

contre cette caractéristique fondamentale de la nature humaine je crains fort que personne ne puisse absolument rien faire, on aura beau pondre des tonnes de livres, faire prononcer des discours par des dizaines d’Asperger il n’y a aucune solution, jusqu’à (comme dit Bergson) ce qu’une éventualité passe au stade réalité qui en principe devrait mettre tout le monde d’accord après 4 ans de guerre de tranchée.

pado dit: à

Jazzi dit: 25 juillet 2019 à 20 h 00 min
Le chanteur musicien aussi, bien sûr. Une heureuse découverte…

Alors là Jacky il faut que tu sortes, yapas que les clubs de la rue Sainte-Anne dans la vie.
Rock et Darc, je suis sûr qu’Hamlet peut nous en faire un wagon.
Sauf si ! Mais je n’ose croire.

Chaloux dit: à

Ce qui a le plus énigmatiquement disparu ici, je trouve, en une dizaine d’années, c’est la faculté de regarder derrière la scène. Je finis par me dire que les masses sont toujours consentantes au totalitarisme On ressort beaucoup La Boétie, en moment, avec raison.

https://www.youtube.com/watch?v=5DiDMTWJLIQ

Alan B. dit: à

ce même scandale qui touche l’Eglise.

Le scandale c’est l’Eglise qui touche les enfants, qui les attouche plus précisément, et les pénètre de l’esprit malsain, commettant ainsi des milliers de crimes qui ont détruit et continuent à détruire des milliers de vies. Des enfants qui lui était confiés.
Comment peut-on encore être membre de cette secte obscurantiste et malveillante et par là même cautionner ces abominations, ces perversions dignes des pires crimes de l’humanité?
Les mystères de la foi, certainement. Risible et toxique. L’infâme reste à écraser. Comme on écrase une merde.

Jazzi dit: à

J’ai vu le film, renato.
Mais de fait je confirmais qu’en Italie l’on ne fait pas tant d’histoire sur les origines : pauvre un jour, riche l’autre, et inversement…
De naissance, l’Italien est philosophe et épicurien, avant d’être éventuellement papiste (ne le dites pas à Delaporte) !

hamlet dit: à

Dupuy dirait que cette incertitude qui vire à l’affrontement entre deux certitudes est la conséquence de défense d’intérêts propres (économiques, industriels, financiers, nationaux etc…) indépassables, je pense que sur ce coup il a tort.

Jazzi dit: à

« Les mystères de la foi, certainement. Risible et toxique. L’infâme reste à écraser. Comme on écrase une merde. »

Je reconnais bien là Alan Blum, JJJ !

hamlet dit: à

Jazzi, oui, comme par exemple dans « le voleur de bicyclette » ?

hamlet dit: à

pado, non j’ai complètement zappé cette terrible période de la musique française.

Clopine dit: à

Plan jamais oublié dans « Padre, Padrone » : le berger entend un accordéon, tue sur-le-champ un mouton pour l’échanger contre l’instrument de musique, et Beethoven éclate à ce moment dans la bande-son. Inoubliable.

hamlet dit: à

Jazzi, si un jour tu as l’occasion de croiser Toni Negri tu lui expliqueras ta vision sociale de l’Italie, ça va le passionner.

Clopine dit: à

« à langueur de journées, je ne sais pas si c’est fait exprès ou si c’est une citation, mais en tout cas c’est tout-à-fait ça, Jazzi. Ici, les boeufs dans les champs meuglent, mais doucement, passivement. Leurs gémissements sont aussi chauds que l’air ambiant.

pado dit: à

20h37
Ok, mais je me suis forcé, et finalement.

Clopine dit: à

JJJ « Quand vous êtes issu de l’esclavage rural ou du prolétariat urbain, c’est assez irréductible comme différence sur le plan expérientiel puis existentiel »

???

Eddy Bellegueule a grandi « à la campagne », au fin fond de l’Oise, département sinistré depuis longtemps. Sa famillle fait partie d’un lumpenprolétariat RURAL et non citadin.

Marie Sasseur dit: à

« Les mystères de la foi, certainement. Risible et toxique. L’infâme reste à écraser. Comme on écrase une merde. »

Ah oui, je ne reconnais pas bloom. Ses histoires de famille, et sa reconnaissance éternelle vis à vis de quelques justes auxquels il doit d’être né.

Marre des cons.

Clopine dit: à

Jazzi, ne va pas prendre la mouche encore une fois, hein. Langueur de journée, c’est juste bien trouvé, et bravo si c’est de toi.

hamlet dit: à

Paul Edel dit: 25 juillet 2019 à 19 h 03 min

merci !

Marie Sasseur dit: à

« pas mal de larges femmes moites,étendues bas en crois, aspirées par le sable, enduites de gras, se rassasiant de lumière. »

Beuurk, y’a pas de douche à Saint Malo.

Marie Sasseur dit: à

« Bras en crois »
Crois y, a la grappe.

pado dit: à

Clopine dit: 25 juillet 2019 à 20 h 46 min
un lumpenprolétariat RURAL

Marchais devrait faire sa valise.
Enfin je crois.

pado dit: à

La Tique 20h51.

Ya du mon chaloux là dedans

Delaporte dit: à

Alan B. dit: 25 juillet 2019 à 20 h 25 min

Houlala ! Quel dégorgement ! Mère Clopine ne ferait pas mieux, avec l’oubli des nuances. Vous appartenez à une civilisation qui s’est bâti sur cette religion que vous haïssez. Vous lui devez tout ce que vous êtes. Quel déni, surtout pour un prétendu intellectuel !

Marie Sasseur dit: à

pedo à 21h, faire son coming out avec chaloux. Comme le mari de Leon, de San’A.
Mari de toutes les femmes, et femme de tous les maris. 🙂

Chaloux dit: à

Delaporte dit: 25 juillet 2019 à 21 h 03 min

Surtout ce que raconte cet hurluberlu d’Alan B. manifeste une méconnaissance absolue de la question. Prose de tabloïd. D’autant que par exemple, que je sache, Cohn-Bendit n’a jamais été ordonné prêtre. C’est bien plus compliqué.

pado dit: à

que je sache, Cohn-Bendit n’a jamais été ordonné prêtre.
Mon chaloux 21h08

Ben ça s’en est une info !
J’espère que Médiapart en fera sa une demain.
Merci mon chaloux.

Chaloux dit: à

« faire son coming out avec chaloux. »

Plutôt sans moi… Si vous saviez…

Marie Sasseur dit: à

Vous allez vous prendre 20 degrés de moins dans 24h, ça va tous vous calmer.

Jazzi dit: à

Cette langueur est dû au génie du correcteur automatique, Clopine. J’avais relu, vu et je me suis dit c’est trop beau…

Janssen J-J dit: à

@21.25 et pas vous, MS ? Vous restez frigo à t° idoine sur le névé ? Un gage de lucidité sans doute !… et ouelbeque dans toussa, quels sont ses pronostics pour le tour de france ?
et pado, c la même chose que wgw ? M’étonnerait.

Marie Sasseur dit: à

Ne manquez pas l’étape décisive de samedi…

« Ils boivent n’importe quoi : de la bière, du vin rouge, du champagne »

Quand les coureurs du Tour de France s’arrêtaient dans les bistrots pour se désaltérer

#TDF2019 #canicule2019

Chaloux dit: à

Eddy Bellegueule a grandi « à la campagne », au fin fond de l’Oise, département sinistré depuis longtemps.

Plutôt dans la Somme.

Janssen J-J dit: à

Jean Daniel vient d’aller sur ses 99 ans. Je l’avais un brin oublié, celui-là. Pourtant, il a façonné ma jeunesse. J’aimais bien son journal… et le refuge et la source… Mais c’est son air toujours constipé, sa miterrandolatrie, et ses combats antitotalitaires et pro-palestiniens (le dire vite) qui avaient fini par m’énerver.
Quand on voit ce qu’il est devenu, ce journal, depuis le départ de perdriel, y’aurait de quoi en dire, hein ! Bonne continuation, JD, la gamberge ça conserve quand même. Au moins, lui reconnaître ça. A son âge, on sera pas en si bon état.
https://www.nouvelobs.com/societe/20190720.OBS16185/jean-daniel-a-99-ans.html

Jazzi dit: à

Moi aussi, JJJ, à 20 ans, je lisais religieusement l’édito de Jean Daniel chaque semaine.
Le Nouvel’Obs était le seul magazine que j’achetais…
Après ça a un peu trop tourné à la gauche caviar et j’ai décroché.
Ravi néanmoins que le vieux Jean Daniel tienne le coup !
(sur la photo, il a l’air légèrement lifté ?)

Jazzi dit: à

Sauras-tu la trouver ?

Delaporte dit: à

« Moi aussi, JJJ, à 20 ans, je lisais religieusement l’édito de Jean Daniel chaque semaine. »

Chaque semaine, il consacrait son éditorial puissant et complet au conflit israélo-palestinien. Il disait des choses fort justes avec lesquelles j’étais souvent d’accord. C’est en partie grâce à lui qu’on peut se revendiquer pro-palestinien sans être qualifier d’antisémite. Daniel était un homme très fin, beaucoup plus que son frère ennemi Jean d’Ormesson. Il n’y a pas photo. Ceci étant, cela fait des années que je ne lis plus l’Obs, depuis la mort de Bernard Frank. Daniel va avoir 99 ans ? C’est trop ! C’est too much !!!

Alan B. dit: à

Vous appartenez à une civilisation qui s’est bâti sur cette religion que vous haïssez. Vous lui devez tout ce que vous êtes.

Je suis en bonne compagnie: Joyce, Beckett, Edna O’Brien, Malachie McCourt, pour ne citer que ceux qui ont fait l’expérience de la théocratie catholique. Je préfère leur commerce à celui du nonce apostolique en poste en France qui se permet de peloter un employé de la mairie de Paris.
Je dois ce que je suis à l’école républicaine et laïque ainsi qu’à Marx, Freud, Politzer, Marcuse, Sartre et quelques autres. L’Eglise ne m’a ni touché, ni ému. Le protestantisme m’apparait bien moins infantilisant que la religion du richissime et obscène Vatican, aux rites grotesques.
Gloire à consubstantation!

Janssen J-J dit: à

@ C’est en partie grâce à lui qu’on peut se revendiquer pro-palestinien sans être qualifier d’antisémite.

… très bien vu, pour une fois. J’adhère…
(non moi, c’est quand ils ont donné les clés à f-o gisbergue que j’ai décrochté. Je n’aimais pas trop bernard franck, se foulait pas dans ses chroniques, et n’a jamais découvert le moindre écrivain d’avenir).

Janssen J-J dit: à

@ consubstantation!

excellent, bloom : « consubstentation », plutôt, non ?

et alii dit: à

sans être qualifier : sans r

Jean Langoncet dit: à

@The Moon Speech

« Many years ago the great British explorer George Mallory, who was to die on Mount Everest, was asked why did he want to climb it. He said, « Because it is there. »

Well, space is there, and we’re going to climb it, and the moon and the planets are there, and new hopes for knowledge and peace are there. And, therefore, as we set sail we ask God’s blessing on the most hazardous and dangerous and greatest adventure on which man has ever embarked.

Thank you. »

JFK Rice Moon Speech, September 12, 1962

Le temps de redescendre sur terre est-il venu ?

Delaporte dit: à

Alan B. dit: 25 juillet 2019 à 22 h 22 min

Tout ce que je revendique, c’est l’importance de la religion sur le plan culturel. J’admets évidemment qu’on ne se sente pas proche du christianisme : il y a deux autres religions monothéistes, il y a le bouddhisme, les Témoins de Jéhovah, les Mormons, et même l’Eglise de scientologie, etc. [avec un point, cher Passou !]… Et l’athéisme. Tout est acceptable (sauf sans doute les sectes stricto sensu). Le choix est incomparable, pluraliste. Mais il faut rendre à chacun de ces courants ce qu’on lui doit : et on doit beaucoup aux lumières catholiques. Cette religion traverse aujourd’hui une mauvaise passe. Raison de plus pour être avec elle.

Delaporte dit: à

Le discours de l’Eglise de scientologie est assez intéressant. Ils ont un site très sophistiqué que vous pouvez consulter librement. J’y ai passé du temps, avec intérêt. Mais cette Eglise est en fait une secte qui ne s’intéresse qu’à vos sous, comme on sait. Attention, danger !

Delaporte dit: à

les Mormons se passionnent beaucoup pour la généalogie. Ils sont florissants en Amérique, et un peu en Europe. Voilà encore une religion, qui pourrait intéresser Alan B. A moins qu’il ne soit strictement athée ? Mais est-on jamais athée ? Certains sont athées, comme Sartre, mais c’est rare.

Jean Langoncet dit: à

@Raison de plus pour être avec elle

Libre à vous, love-me-two-times. N’oubliez cependant pas que la République Française ne reconnait aucune religion et que toute religion, si elle est tolérée, est susceptible de dérives sectaires ; il n’existe pas ici de dogme officiel

Jazzi dit: à

Et personne ne lisait la critique cinématographique de Jean-Louis Bory ?

Delaporte dit: à

« Et personne ne lisait la critique cinématographique de Jean-Louis Bory ? »

J’étais trop jeune, Jacuzzi. Je n’ai commencé à lire l’Obs qu’après sa disparition. C’est sans doute dommage. Grâce à lui, peut-être que je serais aujourd’hui un inlassable spectateur qui irait chaque jour au cinéma. Vous devez sans doute tant à Bory, Jacuzzi, vous le presque journaliste, le quasi-cinéphile, le demi-esthète, la feignasse du blog !

Jazzi dit: à

« il est temps de sortir pour une promenade »

La plupart des grands parcs et jardins sont ouverts de nuit, Jean Langoncet.
Moi, le bois me tend les bras…

Janssen J-J dit: à

@23.91, oui Bory… et plus tard le folklore avec charansol. Je lisais avec passion jc guillebaud, r backmann, m padovani, m fleuret, k evin, j’essaie de me souvenir, michel bosquet (il m’impressionnait, celui-là, plus tard j’appris que c’était a. gorz), ça décoiffait mes études de droit où je n’étais entouré que des petits cons du figaro et des sbires du gud. Je préférais les gauchos de la LCR, mais ils étaient aussi violents, me foutaient la trouille sur le campus, avec leurs théories. Et puis avec mon NO hebdomadaire, ils se foutaient de moi, un vulgaire social démocrate à l’idéologie invertébrée, alors que j’étais pas encore sorti des couches de mauriac. Alors, je le cachais ce foutu journal, j’avais trop la honte. Quelle époque, nom de dieu ! J’avais été marqué par le Club de Rome, je découvrais ivan illich recensé par bosquet, et guillaume/attali avaient publié « l’anti-économique ». J’y croyais. J’avais envoyé une lettre au NO qui l’avait publiée. J’étais fier comme l’artaban. Je venais d’avoir mes 18 ans et j’allais voir tous les films au ciné-club. Mais j’étais pas encore très dégourdi, question plan Q. Un mec m’avait proposé une pipe et une sodomie, j’avais été « choking ». Et avec les nanas en droit, c’était pas facile non plus, des pseudo libérées. Je me souviens d’une pied-noire qui haïssait de gaulle, 11 ans après son rapatriement, je comprenais pas pourquoi, je le trouvais belle, c’était une jolie brune, mais je comprenais pas pourquoi elle était si politisée et enragée, elle allait tout le temps se mettre avec les fafs. J’étais un bon puceau, et le nouvelobs m’ouvrait des œillères… Je me le pétais un brin parmi les autres ploucs, progressivement.
Ah… il faudrait se laisser submerger par les vieux souvenirs, mais bon, il faut préparer l’avenir, maintenant, hein, et ça rigole pas, on n’a plus ses 20 ans, dieu merci. Berk.

Janssen J-J dit: à

Art. 12. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.
_____
C’est la chose la plus difficile à mettre en place et à faire respecter depuis deux siècles et demi, hein ! Une vie entière de littérature n’y suffit pas, marie sasseur, vous pouvez toujours me glousser, du haut de votre alambic.

Marc Court dit: à

Alan B, je ne suis pas toujours derrière mon écran.Concernant le cas spécifique de la Bretagne, on trouve sur le Net l’ouvrage périodiquement remis à jour de l’archiviste Perrine Dagier qu’on peut completer par l’ouvrage en deux volumes hélas épuisé quoique récent, de Noac’h et (?) Ciozain (?) qui recense par localités les sépultures de la fin XVIème à la fin XVIIème. Les lettres de Naturalité, pour le peu qui nous en est parvenu, concernent surtout des clercs, des prêtres. Fox , Prêtre je crois d’Armagh, finit Archidiacre du Porhoet au chapitre de Quimper et en est l’exemple le plus connu.Sa présence vaut à cette ville une émigration pas toujours bien accueillie .Cependant, Son neveu Michel Hyroe donne à la cure de Châteauneuf du Faou une lignée de prêtres cousins qui ne cessera qu’avec la Révolution. J’insiste sur ces charges parce que l’ancienne Coutume les réserve aux naturalisés.
On peut dire aussi que l’intégration a été plus aisée dans les villes et les localités moyennes que dans les centres importants ou la diaspora avait, selon les chercheurs cités, une solide réputation de traine-misère.
Je ne sais qui a parlé de navigation et d’Eden, mais il est difficile de ne pas penser au Voyages du mythique St Brendan…
Bonne soirée.
MC

MC dit: à

PS Noac’h : Peut etre début Dix-Huitième inclus.Je ne retrouve pas l’ouvrage. Pour la période glorieuse du Monachisme Irlandais, il y a de ce coté-ci de l’Atlantique Dom Gouraud,ancien, parfois contestable, mais bien informé quant à ses sources (Julien Gouraud, Les Chrétientés Celtiques).
MC

x dit: à

Penser la catastrophe, avec qui ?

J-P.Dupuy a participé à l’introduction de ses théories en France dans les années 70.
On pourrait le croire sorti des pages du roman de G. Morselli, Roma senza papa.
Il ne se faisait pas de nattes (pour autant que je sache).
Il préfèrerait la bicyclette ou la marche à la voiture électrique, l’entretien de vive voix à l’utilisation de Facebook (même remarque que précédemment).

Ivan Illich, un prophète de malheur de plus ?
Petit résumé fourni par Dupuy :

« Toute valeur d’usage peut être produite de deux façons, en mettant en œuvre deux modes de production : un mode autonome et un mode hétéronome. Ainsi, on peut apprendre en s’éveillant aux choses de la vie dans un milieu rempli de sens ; on peut aussi recevoir de l’éducation de la part d’un professeur payé pour cela. On peut se maintenir en bonne santé en menant une vie saine, hygiénique ; on peut aussi recevoir des soins de la part d’un thérapeute professionnel. On peut avoir un rapport à l’espace que l’on habite fondé sur des déplacements à faible vitesse : marche, bicyclette ; on peut aussi avoir un rapport instrumental à l’espace, le but étant de le franchir, de l’annuler, le plus rapidement possible, transporté par des engins à moteur. On peut rendre service à quelqu’un qui vous demande de l’aide ; on peut lui répondre il y a des services pour cela.
Contrairement à ce que produit le mode hétéronome de production, ce que produit le mode autonome ne peut en général être mesuré, évalué, comparé, additionné à d’autres valeurs. Les valeurs d’usage produites par le mode autonome échappent à l’emprise de l’économiste ou du comptable national. […] Le mode hétéronome [n’] est [pas] un mal en soi, loin de là [mais Illich pose la question ] de l’articulation entre les deux modes.
L’hétéronomie n’est ici qu’un détour de production au service d’une fin qu’il ne faut pas perdre de vue : l’autonomie. […] L’hypothèse d’Illich est que la ‘synergie positive’ entre les deux modes n’est possible que dans certaines conditions très précises. Passés certains seuils critiques de développement, la production hétéronome engendre une complète réorganisation du milieu physique, institutionnel et symbolique, telle que les capacités autonomes sont paralysées. Se met alors en place ce cercle vicieux divergent qu’Illich a nommé contreproductivité. […] Résultat paradoxal : passés les seuils critiques, plus la production hétéronome croit, plus elle devient un obstacle à la réalisation des objectifs mêmes qu’elle est censée servir : […] les communications rendent sourd et muet, les flux d’information détruisent le sens, […] l’alimentation industrielle se transforme en oison.
De ce phénomène de runaway, de cette autodérégulation, de cette réaction en chaîne échappant à tout contrôle, Illich croyait qu’on ne pouvait parler qu’en termes religieux. Les hommes sont coupables d’hybris et les dieux jaloux leur dépêchent la déesse de la vengeance, Némésis [v. Némésis médicale] »

La technique, [est] moins pour [J.-P. Dupuy] un instrument de toute façon inévitable qu’un motif d’émerveillement et de méditation. Voici quelque chose que Heidegger et les heideggériens n’ont pas compris : la pensée ‘méditante’ peut trouver le mieux à s’exercer sur ces chefs-d’œuvre de la pensée ‘calculante’ […]
Ce qui est ici en question est la critique du projet technicien qui caractérise la société industrielle. J’entends par là la volonté de remplacer le tissu social, les liens de solidarité qui constituent la trame d’une société, par une fabrication ; […] L’autoroute, le rein artificiel et l’Internet ne sont pas seulement des objets ou des systèmes techniques ; ils trahissent un certain type de rapport instrumental à l’espace, à la mort et au sens. C’est ce rapport instrumental, le rêve de maîtrise qu’il recouvre que la critique se doit d’analyser pur en mesurer les effets délétères [que les hommes se fassent les esclaves de leurs outils].
[Le mouvement de la modernité] ‘est universel, il est durable, il échappe chaque jour à la puissance humaine ; tous les événements, comme tous les hommes, servent à son développement’, tant ‘ceux qui ont combattu pour lui’ que ceux mêmes qui se sont déclarés ses ennemis’ [Tocqueville, De la démocratie en Amérique] […] Hans Jonas […] lui-même en convient »

[Ce passage que l’on pourrait croire daté, parce qu’écrit en pensant à l’attentat du 11 septembre 2001, pourrait-il être recyclé pour évoquer une cause plus sympathique, celle de G. Thunberg ? : « La contestation la plus radicale de la modernité […] ne peut elle-même mener à bien son entreprise […] qu’en se moulant dans la modernité et en exploitant à fond les moyens de sa puissance » (flygskam, certes, mais transmission « virale » du message).]

Où l’on retrouve le GIEC :
Dupuy pointe la contradiction rédhibitoire du mode de développement scientifique, technique, économique et politique du monde moderne ; « il se veut, il se pense comme universel […] et pourtant il sait désormais que son universalisation se heurte à des obstacles externes et internes inévitables. » [Quantité finie de combustibles fossiles disponibles à des coûts raisonnables et changement climatique induit, selon Michel Petit, un des experts français du GIEC, longtemps directeur de la recherche de l’École Polytechnique]

Ed dit: à

« Les records de température que l’on constate ne sont jamais arrivés. »

Edouard Philippe, premier ministre de la Frâce et diplômé de l’ENA.

renato dit: à

Je me souviens d’un soir au Santa Tecla — du nom de la rue, pas de la sainte — un club où on se retrouvait en fin de soirée, surtout après les concerts, pour écouter de la musique, éventuellement en faire, boire quelque chose. Enfin, un soir pas de musique, mais des histoires de voyages, concerts, rencontres. À un moment un que jusque-là avait rit de tout et de rien, sort son portefeuille de la poche de sa veste, il en sort une carte et la regarde — contemple ? — en silence : il arrive à créer le silence et le transmettre — communiquer ? —. Il caresse avec le pouce la photo qui est sur la carte et il dit : « My mother ». Timidement les conversations recommencent et les bruits se font présents. Jamais pu évaluer la durée de ce silence.

https://blogfigures.blogspot.com/2013/08/thelonious-monk-mother_19.html

Bonne nuit.

Ed dit: à

Jazouille,

À l’époque où j’habitais Paris, ils étaient fermés. Ça a changé entre temps ou j’ai rêvé ?

Jean Langoncet dit: à

@« Les records de température que l’on constate ne sont jamais arrivés. »
Edouard Philippe, premier ministre de la Frâce et diplômé de l’ENA

Comment ceux qui ne sont ni premier ministre ni énarques formuleraient ils cette information capitale ?

Delaporte dit: à

Un cinéaste iranien mis hors d’état de nuire, ou quand un régime politique autoritaire prend une mesure radicale, au creux de l’été pour que ce soit le plus discret possible :

« Mohammad Rasoulof a été condamné mardi à un an de prison ferme pour atteinte à la sécurité de la République islamique, ainsi qu’à «deux ans d’interdiction de sortie du territoire et d’interdiction de se livrer à la moindre activité sociale et politique». Cette condamnation vient couronner plusieurs années de guerre d’usure que lui livrait le gouvernement iranien. »

L’Iran ne mérite pas cela. Ce pays est à cran depuis un certain temps, à cause d’un Trump qui veut lui déclarer la guerre. L’Iran est un beau pays, mené par une révolution islamique qui n’arrive pas à laisser à ses citoyens leur liberté de vie, dans la confiance retrouvée. Les Iraniens le mériteraient, peuple intelligent et civilisé. Cette mesure oppressive contre un cinéaste est une preuve de la lamentable influence des autorités, et du genre : « Cachez ce sein que je saurais voir ! » Ce que veulent les Iraniens désormais, c’est la paix, c’est ce qu’ils demandent à l’Occident, et c’est ce que l’Occident peut les aider à acquérir.

rose dit: à

Ivan illitch encensé par Bosquet non ?

Il y avait aussi Ivan Denissovitch.

rose dit: à

Les mystères de la foi, certainement

Hélas, Alan B. je crains que ce ne soit les mystères de l’ homme. Au sens générique du terme.
Écrasons l’infâme du digne Arouet, inlassable depuis le tremblement de terre de Lisbonne.

rose dit: à

Créon, selon les lois de la raison, capitaine d’un navire dans la tempête.
Antigone, selon les lois du cœur, gratouillant de ses ongles noircis pour que son frère banni ait sépulture.

Donnerait-on commandement du navire au quartier-maître, au cambusier, au mousse ? Haubans abattus, grand-voile déchiquetée, équipage en révolte surchauffé, ne pense qu’à représailles. Le Bounty reniant et noix de coco et chocolat.
Les deux aux poches pleines, graines de salopards, convaincus de leur bon droit.

Et les trois femmes -.sur trois générations, aux bons soins attentifs, à supporter l’insupportable, sauf la cadette sûrement à l’amour pur et sincère, se recevant un gros mollard sur la gueule en remerciant de bons et loyaux services. D’une fidélité inébranlable pour l’aînée.
J’en tire grande leçon pour l’avenir.
Ne pas se mettre sous le carcan du mariage. Laissez les rênes libres, souples sur l’encolure.
Ma mère hier au soir me disant « je ferai bien du cheval ».

Bises affectueuses

Delaporte dit: à

« Il y avait aussi Ivan Denissovitch. »

Une journée de. Personnage de Soljenitsyne.

rose dit: à

Ivan Rebrov et Ivan le terrible.
Ai aussi lu longtemps les éditos de Jean Daniel. Jusqu’à ce qu’il m’ énerve.
Parce que ses écrits devenaient des carnets d’adresse.
Tu manges demain midi avec Noureev, t’en fais pas tout un foin. C’est qu’il a su que de toi, il apprendrait quelque chose.

Ai observé aussi, très attentivement, comment il a passé la main. Il l’a bien fait, en douceur et fermeté. On l’ a eu cru indéboulonnable.

Bon équilibre de vie pour arriver à un tel âge dans cet état de santé. Je le coifferai au poteau. Dans les axes vitaux, s’agit aussi de passer les rênes et d’accepter d’ évoluer. Toute rigidité – des artères surtout, le sel, maman- est mortifère.

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