A la recherche des lecteurs de Proust
Il n’y a pas que Faulkner : de Proust aussi on pourrait dire qu’il est devenu un écrivain pour écrivain. Car qui de nos jours, hors de cette catégorie qui comprend aussi des intellectuels, des universitaires, des critiques, qui a vraiment lu la totalité de la Recherche du temps perdu et la relit encore ? C’est là que git le paradoxe de Proust particulièrement aiguë en cette année anniversaire du centenaire du prix Goncourt attribué à A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Il est partout présenté comme l’écrivain de langue française, le plus important et le plus prestigieux du XXème siècle. Le plus commenté, analysé, disséqué si l’on en juge par les montagnes de thèses consacrées à sa cathédrale de prose, fût-elle, à l’égal de tout livre selon Proust, l’œuvre de la solitude et l’enfant du silence. Le plus plébiscité par les lecteurs : en 1999, quand le Monde a proposé à ses lecteurs d’élire les cent livres du siècle tous genres confondus pas seulement en France mais partout ailleurs, la Recherche arrivait en deuxième position après L’Etranger. Et au début de ce mois encore, à l’occasion du salon du livre de Genève, le quotidien Le Temps a publié un palmarès concocté auprès de libraires, de bibliothécaires, de professeurs, de critiques sur les 50 meilleurs livres de langue française de 1900 à nos jours, le Recherche est arrivée en première position, devant le Voyage au bout de la nuit.
Or sa popularité est inversement proportionnelle de la diffusion de son œuvre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. On les connaît mieux depuis la récente parution de Proust, prix Goncourt (256 pages, 19,50 euros, Gallimard), un essai aussi savant, précis que cruel tant pour Proust, ses petites manoeuvres, son milieu que pour l’Académie Goncourt. Thierry Laget, un spécialiste de la question, qui avait naguère consacré un mémoire au sujet sous la direction de Jean-Yves Tadié avant de collaborer à ses côtés à la nouvelle pléiadisation de la Recherche, insiste sur la réception du prix ; il y commente brillamment le dossier de presse de l’époque des années 1919/1920 et réussit même la prouesse d’en faire un récit palpitant et plein d’humour. Or à la fin, ayant eu accès aux inviolables archives Gallimard, il publie en annexe les chiffres des tirages cumulés de l’opus magnum toutes éditions confondues de 1919 à 1980, date du 60 ème anniversaire de l’attribution du prix à Marcel Proust (après, à partir du milieu des années 80, l’oeuvre de Proust est dans le domaine public et l’on ignore les résultats des diverses éditions). Deux choses y apparaissent : d’une part près de deux millions d’exemplaires des sept volumes composant la Recherche ont été vendus en langue française (poche et clubs compris), ce qui est relativement peu sur une telle durée et compte tenu de la notoriété maximum de l’auteur (et par rapport au Petit prince et à L’Etranger, les deux plus grand succès du fonds Gallimard) ; d’autre part, Du côté de chez Swann, le premier tome, est celui qui a eu le plus de succès, après cela n’a cessé de décliner. Ce qui fait écrire à Thierry Laget :
« On peut donc estimer à un sur trois le nombre des lecteurs qui se contentent du premier volume et que le prix Goncourt ne convainc pas d’acquérir le deuxième (…) »
Vu d’en face et d’ailleurs, Proust c’est la France, la Belle époque, le snobisme, une langue précieuse, un certain raffinement intellectuel, esthétique, émotionnel. Le paradoxe entre les étincelles de la notoriété et la réalité crue des chiffres est renforcé encore par la fortune de laRechercheà l’étranger. Celle-ci a été traduite dès 1920, partiellement (et pour cause) puis intégralement dans des dizaines de langues et de pays. Le « spécial Proust » de la Nrf paru en 1923, avec des contributions de Virginia Woolf, Ernst Robert Curtius, Ortega y Gasset etc, a beaucoup fait pour ce rayonnement. Dans le sillage des traductions, des clubs Proust, des sociétés des amis de Proust, des sociétés d’études proustiennes, des laboratoires de recherches sur le corpus proustien ont surgi. L’école japonaise notamment a produit des travaux remarquables et récemment encore, à l’université de Kyoto, un Index général de la correspondance de Marcel Proust.
Pour les besoins d’une conversation à laquelle je participais avant-hier à Chartres dans le cadre sur Printemps proustien, sur « Proust et le monde » avec l’américain William Carter et le japonais Kazuyoshi Yoshikawa, chacun d’eux ayant parlé de son pays, j’ai été modestement chargé de m’occuper du reste du monde, excusez du peu. A l’issue de ma petite enquête sur les traductions et la réception de la Recherche, plusieurs invariants ont surgi d’un pays à l’autre.
Le premier écueil que les traducteurs ont eu à contourner n’est autre que la longueur des phrases. Bien souvent, la solution a consisté à les segmenter ; c’est particulièrement frappant en chinois. Dans le chapitre « Combray » de Du côté de chez Swann, aux pages sur la description de la chambre de tante Léonie, une phrase de 56 lignes contenant force tirets et points virgule, devient 18 phrases brèves aérées par quatre paragraphes. Puis les problèmes posés par les nombreuses métaphores, l’intertextualité, la polysémie et les ruptures de registres de la langue parlée. Puis la question du temps, le passé composé étant par exemple source de problème dans de nombreuses langues. Enfin, la nécessité d’ajouter au roman de nombreuses notes, non pour donner du travail aux universitaires, mais, comme pour le style, par souci de clarté, de lisibilité. En effet, nombre de noms propres et de références historiques typiquement français (affaire Dreyfus, scandale de Panama etc), d’allusions bibliques ou mythologiques, ne disent rien à nombre de lecteurs étrangers – et la vérité oblige à dire qu’elles doivent laisser sur le carreau également nombre de lecteurs français, et pas seulement chez les jeunes.
Avant-guerre en Pologne, Boy-Zelenski avait éclairci le texte-source en segmentant les phrases trop longues, en créant des respirations avec les alinéas, en disposant les dialogues à la ligne. Il se justifiait ainsi : « J’ai sacrifié le précieux pour l’essentiel ». C’est ainsi que dans son poignant récit Proust contre la déchéance (2011), Jozef Czapski dit que Proust se lit si facilement en polonais qu’il faudrait le retraduire en français pour le rendre enfin vraiment populaire en France ! Longtemps, l’édition allemande de Contre-Sainte Beuve (Gegen Sainte-Beuve) du suisse Luzius Keller a fait autorité y compris chez les éditeurs portugais, espagnols etc par sa manière de reconstituer les fragments ; ainsi il était plus chic chez les étudiants français de s’y référer plutôt qu’à celle de la Pléiade. Proust est communément perçu comme un auteur d’une telle complexité que cela fait dire à certains que si les lecteurs anglais ou américains ont du mal à entrer dans la Recherche en anglais., c’est signe… que la traduction est bonne !
Qu’est-ce qu’ils gardent et qu’est-ce qu’ils jettent ? En fait, lorsqu’on assiste à des colloques de traducteurs proustiens, on s’aperçoit qu’ils peuvent passer la journée à s’opposer uniquement sur le titre et sur l’incipit. En anglais déjà, il y a trois manières de traduire le titre de l’ensemble : Remembrance of Things Past (qui fait écho à un sonnet de Shakespeare), In Search of Lost Time et A Search for Lost Time. Parfois, pour le titre aussi, ils simplifient. L’édition roumaine de Du côté de chez Swann s’intitule simplement Swann !
Quant à la première phrase, en norvégien par exemple, « longtemps » ne peut s’accorder avec le passé composé. En créole haïtien, le traducteur s’est demandé si « longtemps » voulait dire « souvent », « depuis longtemps » ou « pendant une longue période de temps ». Et dans toutes les langues, l’homophonie entre « bonheur » et « bonne heure » ne peut être conservée.
Comment rendre la voix de Françoise en anglais quand on se souvient qu’elle est à la fois frustre, plébéienne, peu cultivée mais qu’elle contient également des tournures de la langue du Grand Siècle ? Comment traduire le moi obscur, l’oreille fine, la musique en dessous, les paroles sous l’air de la chanson (cf Contre Sainte-Beuve) du texte source ? Comment s’en sortir avec un écrivain qui définissait son style comme « un ver à soie tissant de longues soies de sa phrase » (1905) ?
Pas évident. D’autant que tout n’est pas à l’origine en français. La Recherche contient quelques deux cents mots anglais ou considérés comme des anglicismes. Mais qu’on se le dise, « mousmé », que l’on retrouve souvent dans la bouche d’Albertine, n’est pas de l’arabe chu de la bouche de Pépé le Moko, mais du japonais (musume signifie « jeune fille)
On n’oubliera pas que Proust lui-même a traduit sans être traducteur. Il ne parlait pas un mot d’anglais, le déchiffrait à peine mais maman y a pourvu comme en toutes choses ; ce qui lui faisait dire que, à défaut de connaître l’anglais, il savait fort bien le Ruskin, lui permit de restituer en français Sésame et les lys et La Bible d’Amiens, et de s’approprier une esthétique qu’il sublimera bientôt dans la Recherche.
Le terrain est fertile pour les erreurs d’interprétation. Il est plus facile de les débusquer dans les traductions pionnières car l’on dispose de nos jours d’études génétiques sur les manuscrits, de biographies détaillées et de l’ensemble de la correspondance. N’empêche, on imagine le traducteur islandais ou arménien s’arrachant les cheveux pour essayer de rendre dans sa langue sans trop de dommages « décaduc », l’un des nombreux néologismes proustiens, « faire catleya » ou alors dans la bouche d’Albertine (La Prisonnière) « se faire casser le pot » – cette dernière expression ayant été victime d’un contresens dans une traduction en castillan où elle est traduite par un verbe signifiant « dépuceler » ; en chinois, l’expression « Débats roses » est devenue « jardins de roses » alors que c’était une allusion au papier rose et blanc du Journal des débats…
Les Espagnols ont été parmi les premiers à tirer. Dès 1920, le poète Pedro Salinas se voyait confier la traduction de Por el camino de Swann suivi de A la sombra des las muchachas en flor. Après, les volumes s’espacèrent ; pendant la guerre et après, la censure franquiste, scandalisée par Sodome et Gomorrhe, mit fin à l’entreprise. Alors l’Argentine prit le relais en confiant le travail à Marcelo Menaché ; mais quand dès les années 50, l’éditeur barcelonais Plaza y Janès lança sa propre traduction d’En busca del tiempo perdido, une rivalité naquit et s’installa durablement ; aux uns on reprocha d’avoir traduit Un amour de Swann par Unos amores de Swann, ce qui est un contresens ; on dénonça chez les autres leurs argentinismes. ; les uns et les autres se renvoyèrent leurs idiotismes à la figure.
Comme toute grande œuvre de portée universelle, la Recherche est un miroir. Elle reflète les évolutions et l’esprit de l’époque : il y a vingt ans, alors je recherchais en vain au rayon « Littérature française » la légendaire traduction de Scott Moncrieff de la Recherche dans une bonne librairie de Brooklyn, le libraire m’amena au rayon « Gay » où elle se trouvait (cela dit, à la librairie Delamain où je cherchais en vain Paris au mois d’août de René Fallet, on a fini par m’indiquer le rayon « Tourisme » où le livre était niché, en effet…) ; de nos jours, les facs américaines ont annexé Proust aux Gender studies et à écouter certains débats, même en France, c’est à se demander si l’homosexualité et le judaïsme ne sont pas les thèmes dominants de la Recherche… Air du temps. Les Allemands, eux, ont le plus souvent tiré l’œuvre vers la philosophie et l’esthétique (voir le Proust de Walter Benjamin) quand les Italiens, qui l’ont traduit à partir de 1945 avec une équipe au sein de laquelle oeuvrait Natalia Ginzburg (La strada di Swann), ont été sensibles aux développements sur Giotto, Botticelli… Quant aux Chinois, ils ont mis en valeur les Proust psychologue, sceptique, symboliste dans la traduction qu’ils ont diligentée entre 1923 et 1949, ils l’ont proscrit de 1949 à 1978, et on relancé deux traductions rivales en 1989/91, l’une étant un travail d’équipe (quinze personnes, donc quinze styles difficiles à unifier), l’autre étant assurée par une seule personne.
A ce sujet, il faut préciser que souvent, eu égard à l’énormité du travail, il arrive que le traducteur meurt en route et que son travail soit poursuivi par un autre ; le cas de l’édition arabe, échelonnée de 1977, à la demande du ministère de la culture à Damas qui la commanda à Elias Bdéoui, puis à la mort de celui-ci fut poursuivi au Caire par Jamal Chehayed jusqu’en 2005. Si le traducteur ne meurt pas toujours, il lui arrive d’être empêché : en Roumanie, Radu Cioculescu qui avait commencé sa Recherche en 1946 ne continuer car il fut emprisonné en raison de son activisme politique ; il reviendra bien plus tard à Irina Mavrodin, dans les années 1987-2000, de traduire l’intégrale.
Malgré tout, si Proust est le plus admiré des écrivains français en France et dans le monde, il est peu lu. Combien sont-ils depuis un siècle à avoir lu son roman dans son son intégralité ? Car autrefois en douze volumes ou désormais en sept si ce n’est en quatre dans la Pléiade ou en une brique Quarto de 2408 pages, c’est bien d’un seul roman qu’il s’agit avec A la recherche du temps perdu. Et les mystères de ce paradoxe ne seront pas épuisés lorsqu’on se souviendra que, comme l’a énoncé quelqu’un de bien, les beaux livres donnent l’impression d’avoir été écrits dans une sorte de langue étrangère…
(« Le cercle de la rue Royale », 1868, huile sur toile de James Tissot, musée d’Orsay (Charles Haas, qui a inspiré le personnage de Charles Swann, se tient debout à l’extrême-droite) ; « Proust par Nadar » ; « Proust avec ses amis Robert de Flers et Lucien Daudet vers 1894 », « Edition correspondant aux deux-tiers du Temps retrouvé, avant-dernier volume de la Recherche en japonais par le professeur Yoshikawa », photos D.R.)
1 487 Réponses pour A la recherche des lecteurs de Proust
Tout ça, Ed, tout ce que tu racontes, le slip et autres, c’est que disent les gens de ton milieu de départ, que tu as emporté avec toi et que tu ressors aux premières difficultés et dont tu saoules comme la première pocharde venue. Tu n’en sortiras jamais.
« Et que ni Chaloux ni Delaporte ne comprenait à l’époque qu’ils étaient trop vieux pour moi en dit long sur le machisme de notre société. »
Ma chère Ed, je n’ai jamais eu envie de me faire émasculer, serait-ce par vous.
« Ah non non mais je ne l’ai jamais draguée »
Nonnn. Du tout.
La vérité c’est que t’as rien dans le slip. Tu préfères te croire grand sur un blog parce que dans la vie personne ne prête attention à toi et que t’es comme un c.on devant ton piano et ton chat de gouttière (oui ça c’est pourri comme insulte ahah mais ça me fait rire).
Je me demande si tu n’es pas aussi puceau que WGG que tu humiliais. Crève.
Mais tu m’as mis un gros râteau où, pauvre cinglée. Je t’ai proposé quoi? quand?
Jamais de la vie.
M’est avis que tu crois que tout le monde veut te sauter mais que personne ne reste avec toi et que c’est ton gros problème.
Paul Edel dit: 25 mai 2019 à 17 h 30 min
(…) Enfin que Proust analyse dans son œuvre les comportements de sa classe sociale , sans jamais en cacher les défauts, les cruautés, c’est tout à son honneur.
On sait bien que les autres classes sociales sont parfaites. »
la dernière phrase est splendide.
comment peut-on manquer à ce point de recul pour faire semblant d’ignorer le contexte de domination. Cette dernière remarque mettant sur le même plan les différentes couches de la société, de la part d’un éminent critique littéraire… Faut-il y voir les effets secondaires de décennies de marchandisation de la culture, pour faire disparaître tout le côté critique d’un auteur — pour le rendre à ce point mainstream, compatible avec le capitalisme actuel ? quelle absence de réflexion critique,
la grande entreprise de décervelage, de crétinisation où l’on nous livre tous ces écrivains « totems » que l’on soumet à cette réduction d’une seule lecture décontextualisée, ce qui mène inévitablement à ces contre-sens résumés dans cette dernière phrase édifiante : « On sait bien que les autres classes sociales sont parfaites. »
Je me doutais que la fin des sciences humaines nous avaient entrainées dans un recul de quelques décennies, mais là le recul se mesure en siècles.
Disons que les Derrida, Bourdieu, Foucault et autres ont disparu, et nous sommes livrés désormais plus qu’à quelques journalistes jouant le rôle de critiques littéraires.
Je sais pas comment vous voyez l’avenir, il me semble pour ma part que c’est très mal barré.
Ahh le coup du milieu. Mais t’en sais quoi de mon milieu pauvre plouc. Tu nous ressorts ton mépris social à deux balles. Mais on a compris. Dans ta tête de mythomane, tu es d’une ascendance noble et les autres sont des prolos débiles et vulgaires. Mais de ton ascendance noble, tu penses quand même que les femmes de caractère sont laides et ne parles que de caca. Ben nettoie le tiens d’abord. Y a du boulot. Pauvre me.rde.
« Personne ne reste avec toi »
À 30 ans, j’ai eu plus de relations longues que toi à 50. Donc évite les supputations basées sur rien. Toj ca fait 10 ans que tu insultes nuit et jour les gens sur un blog, donc ça en dit long sur ta vie sentimentale.
elle est complètement à la masse. Il faut qu’elle cite maintenant, le moment où elle m’a mis un gros râteau, qu’elle donne des preuves de mes avances… Complètement sinoque, la pauvre, bonne à enfermer. En plus d’être une perverse narcissique, elle a le syndrome de Clérambault.
Et tes « mon chou » à outrance, c’était pas de la drague ? Tu appelais les autres femmes de la RDL comme ça peut-être ? Allez allez, tu t’ai fait jeter tu t’ai fait jeter. Les femmes sont folles et cinglées quand elles disent la vérité. Tu sais, Brad Pitt ne sais même pas que j’existe, je ne le déteste pas pour autant. C’est fou comme les hommes n’acceptent jamais le rejet. Petite b.ite molle va.
(Ah oui, j’ai dit que j’arrêtais la raison puisque tu ne comprends que la bassesse)
Cest toi le pervers narcissique. Tout le monde l’a vu ici. Et vas-y que je viens d’un milieu Supérieur au votre. Et vas-y que j’insulte tout le monde parce que y a que moi qui comprend les œuvres. Mais c’est toi toi et toi. Et les pervers narcissiques traitent toujours les autres de même. Mais tes paroles précédentes et récurrentes te trahissent. Je l’ai déjà dit et redit en détail. Hors de question que je répète parce que t’es trop con pour comprendre. Mais qu’est-ce que tes con
C’est incroyable.
Quelle idée ai-je eu de parler de mon problème avec mon frère aîné !
J’aurais mieux fait de m’abstenir.
Les histoires de famille erdéliennes se sont généralisées.
Mais c’est la faute à Clopine et Christiane, qui avaient évoqué le problème du frère disparu du Narrateur.
Je voulais juste apporter ma petite contribution personnelle à l’édifice…
Allez Chaloux humilié par une femme d’un milieu terrrrriiible. Range ta baguette dans ton slip kangourou de vieux libidineux. La fête est finie. Y avait déjà pas grand chose, mais maintenant il ne reste plus rien. Fini. Tu pourras toujours t’exciter comme un débile, une blondasse inculte à tout dévoilé au grand jour. Adieu vieille m.erde.
Mon père t’aurait foutu une grosse mandale pour enlaidir ta tête déjà bien attaquée. Contrairement à toi, c’est un homme…
C’est moi qui t’humilie, Ed, en t’obligeant à t’exhiber jusqu’à l’os, dans tes croyances en tes pouvoir paranormaux (mais tu es complètement cinglée, ma pauvre), par tes insultes de sortie de bistrot qui sont le fantôme de ton père etc… C’est toi qui es humiliée, jusqu’à l’os.
Et arrête avec ma perversion narcissique. Personne n’y croit. Gni il répète toujours la même chose. La psychanalyse de comptoir. Mais qu’est-ce que ma famille vient faire dans tout ça. T’es tellement désemparé que tu fais des analyses à la Biba. Tu nous a déjà fait le coup et t’es ridiculisé. Jamais t’apprends de tes erreurs toi ? Ridicule le pianiste du pauvre.
Je vois que vous ne comprenez pas ce pauvre diable de hamlet, dont la pensée est pourtant plus simple que le mécanisme d’une sucette,
comme on dit en Espagne.
Ce pauvre type n’est qu’un vieux communiste frustré, envieux, manipulateur et surtout moralisateur par envie, par jalousie, par ressentiment, comme tous les staliniens (ou fascistes, c’est la même chose). Comme il n’a ni argent ni talent (ni sens du ridicule, soit dit en passant), il essaie de se venger en tapant stupidement sur le plus grand prosateur du XXe siècle (dont il n’a pas lu ni l’oeuvre ni des biographies, évidemment), et cela en disant qu’il lui manque l’empathie (un sentiment qui remplit le coeur de tous les staliniens, comme chacun sait) et qu’il n’est qu’un représentant de la « culture imposée par les classes dominantes » (il n’ose pas traiter son art de « dégénéré », comme faisaient ses amis soviétiques, mais cela doit le démanger).
La critique de hamlet est la typique critique jdanoviste contre tous les artistes libres, faite au nom du « réalisme socialiste », qui doit
exprimer exclusivement la « réalité sociale des classes populaires ». Il écrit: « je dis juste que la culture a toujours été un instrument de domination des classes supérieures. » Il en est là encore, le pauvre, à son âge…
Et Proust, bien sûr, n’est que le symbole de « ce petit monde bourgeois puant », et même un macronien avant la lettre – si, si (il arrive à
écrire: « d’ailleurs je me demande si nous n’avons pas élu Macron président parce que lui aussi a une forme d’intelligence proustienne » !! – une phrase qui pourrait figurer en bonne place dans le Grand Bêtisier du Blog que Passou devrait faire).
Et pas que Proust, Montaigne aussi !!
Cet abruti n’a pas encore compris ce qu’est l’Art. Pour lui il doit être soumis à la morale et à la politique, sans doute parce qu’il a essayé d’écrire et il s’est rendu compte qu’il est nul. Et comme l’empathie est plus facile à feindre que le talent… Au fond, il est en train de nous dire: j’en ai ras-le-bol que tout le monde admire Proust pour son talent sans empathie en m’oubliant, moi, le grand hamlet, qui suis un être fait d’empathie mais sans aucun talent.
Ce type a une mentalité de curé médiéval, d’inquisiteur dominicain, c’est un héritier des faux-culs moralisateurs du XVIIIe siècle (l’art doit servir la vertu) et du XIXe (l’art doit contribuer à l’édification du peuple). Pour lui l’Art, pour être vraiment de l’art, doit avoir un but moral, doit éduquer les pauvres – il est tellement bête qu’il ne se rend même pas compte qu’en faisant cela il élimine 99 % des chefs-d’oeuvre de l’art universel. Pour notre grand frustré, la visite de Versailles ou de Venise doit être une torture. Ou la lecture de Pessoa ou de Borges, entre des centaines d’autres écrivains pas très connus par leur degré d’empathie envers les classes populaires.
Heureusement que l’Art et les artistes n’ont jamais rien eu à branler des petits bran.leurs à l’esprit fasciste (de gauche ou de droite, c’est pareil) genre hamlet.
Hamlet c’est un Jdanov de blog, un petit Savonarole à l’esprit gangrené par la bêtise impuissante. Si vous oubliez cela, vous ne comprendrez rien à ses messages.
C’est en voyant « penser » en direct des types comme lui qu’on comprend les crimes de toutes les dictatures envers les écrivains et les artistes.
Comme Widerganger, ce hamlet est un vrai personnage de roman, celui du mégalomane frustré qui se croit sournois quand il n’est que grotesque.
Un con irrécupérable.
Ah. Il radote. Ca beugue dans la petite tête. Il va faire un AVC si je continue encore un peu et oh miracle…le sort se sera déjà réalisé. Mais je suis bien trop patiente pour cela. Restons-en là pauvre vieux. La vie se chargera du reste.
Mais Ed, tes insultes, c’est ton milieu véritable, et c’est le fantôme de ton père, tout ce dont tu ne sortiras jamais, même si ton exil te mène à 10 000 kilomètres. Et puis ta perversion narcissique, ça commence à se préciser. Vraiment. TU t’en rendras peut-être compte quand tu auras dessoûlé… comme Papa… L’homme, le vrai… (papa était un homme! un vrai… On dirait du Reiser).
Et si, en cette veille d’élections européennes, on parlait un peu de religion ? Si on pensait un peu à Dieu ? Julia Kristeva, dans une tribune au Monde, relève le défi, avec assez de subtilité. La Bulgare, peut-être ancienne agent du KGB, femme de l’infâme Sollers, psychanalyste et sémiologue, s’en rend compte elle-même :
« Au carrefour du christianisme, du judaïsme et de l’islam, l’Europe est appelée à établir des passerelles entre les trois monothéismes. Plus encore, constituée depuis deux siècles comme la pointe avancée de la sécularisation, l’Europe est le lieu par excellence qui pourrait et devrait élucider le besoin de croire. Mais les Lumières, dans leur précipitation à combattre l’obscurantisme, en ont négligé et sous-estimé la puissance. »
C’est marrant. Quand on s’attaque à lui in est toujours bourré. Le boug, MS…moi maintenant. Non non
Tu es vraiment un gros con dangereux et impotent. Je n’ai pas besoin d’alcool pour m’en rendre compte. Et sympa pour mon père qui devient alcoolique tout à coup. Tu cherches vraiment partout et est prêt à toutes les co.nneries quand t’es coincé hein. Mais tu te répètes. Tas pas grand chose à dire en fait. T’es juste médiocre et te prends pour ce que tu n’es pas.
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« je dis juste que la culture a toujours été un instrument de domination des classes supérieures. »
c’est un instrument pour dominer les classes supérieures, alors bravo quel retournement de situation depuis Proust …
chaloux n’a jamais joué que sur un clavier azerty.
En tout cas, aucun pouvoir paranormal en ce qui concerne l’exégèse littéraire…
Hurkhurkhurk!
Mais pauvre Ed, c’est toi qui n’a comme argument que des insultes de pochtron de bas étage. Il faut bien que tu les aie apprises quelque part. Je mise sur ton papa.
C’est marrant de voir la petite s’énerver, le langage de charretier qui remonte à la surface, tout le refoulé qui resurgit… Cela se déguste comme un combat de rats.
Petite connasse ? Mais ça te dérangeais pas quand j’étais ton « chaton ». T’es un peu comme les racailles qui traitent les filles de teupu dans la rue parce qu’elles ne veulent pas d’eux. Ah ben tu peux critiquer le milieu des autres ! Cherche pas, t’es tellement ridicule. Tout ça par une blonde de 30 ans. Quelle déchéance pour l’immmmennnnse Chaloux !
« la perfection tue l’émotion ! parce qu’elle nous éloigne de l’humain, de la vie. Proust est trop parfait, trop pointilleux, trop de trop, du coup il n’y a rien d’humain chez lui, uniquement des décors ! Bach, Dostoïevski, Caravage n’ont jamais en tête la perfection comme finalité de leur travail… »
Une demi-douzaine de grosses conneries en trois lignes – dont la première gigantesque… Qui dit mieux?
Quel exhibitionnisme d’ignorance crasse !!
Si Bach n’a jamais eu en tête la perfection, comment tu expliques, abruti, la complexité ahurissante de ses plus grandes oeuvres? Par souci de faire les choses à la va-vite, n’importe comment, comme tu « réfléchis », toi le sourd de naissance?
Et ce « la perfection tue l’émotion », comble de l’analphabétisme artistique?
Encore une andouille qui essaie de faire passer son impuissance mentale pour une Loi Universelle !!
Comment veux-tu qu’on t’appelle autrement?
Delaporte,
J’ai toujours parlé comme ça. Je ne t’ai pas attendu. Et si c’est ton seul divertissement, ça en dit long sur ta vie de merde. Essaie un scrabble avec Chaloux. Y a peut-être moyen d’avoir une vie légèrement moins pourrie non ?
Ah mais appelle moi comme tu veux. Je sais que c’est faux. Par contre, je sais aussi que tu es un vieux raté 🙂
Ma chère Ed, non, vous savez bien que je suis pour l’amour entre les hommes, même avec vous. C’est un idéal de parfait catholique, poli, respectueux des autres et des femmes. L’excellente éducation que j’ai reçue m’y incite. – Je vais revenir tout à l’heure, mais rien n’aura changé ici. Moi, j’aurai changé.
« au delà de Proust il y a toute la classe bourgeoise ! parce que c’est là qu’on comprend l’usage qui a été fait de Proust, que la bourgeoisie a vu en lui l’exemple même du type qui allait leur servir de modèle ! » (hamlet)
Si je comprends bien, la bourgeoisie n’existait pas avant Proust et c’est en lisant La Recherche qu’elle est devenu bourgeoise !!!
Mais il ne serait pas fou, ce hamlet, tout simplement?
Enfin, Ed, une femme de trente cinq ans pour qui tout va bien, ne passe pas son samedi après-midi à insulter avec les mots de son père un homme qui ne lui a rien fait, si vraiment tout va bien pour elle. Elle voit un homme de son âge ou (déjà!) légèrement plus jeune et elle prend son panard. Cette pauvre fille, la pauvre Ed, cette malheureuse cruche hambourgeoise, exilée solitaire, sans doute parce que sa famille (il faut voir comment elle parle de sa sœur) ne pouvait plus la supporter, persuadée d’avoir des pouvoir supranormaux, est une pelote de souffrances grandes et petites, d’obsessions (tout le monde la veut), de vices, de haines, d’imbécillités, de terreurs, de syndromes et de gros mots. En plus, elle doit avoir des boutons.
Delaporte, s’il vous plait, priez pour elle.
Bonne soirée,
Vous imaginez quelqu’un qui organiserait sa bibliothèque en deux parties, une avec les auteurs qui méprisent le peuple et l’autre avec ceux qui ne le méprisent pas?
Eh oui, ça existe: c’est hamlet.
(Il faut dire que, vue son inculture dramatique, il ne doit avoir plus de 2 ou 3 douzaines de livres – dont la plupart de coloriage).
Je n’ai pas 35 ans
Je n’ai pas de sœur
Tu passais ton temps à m’insulter (« qui ne lui a rien fait » mais t’es con ou tu le fais exprès)
Bref. Essaie encore…
bon, j’ai passé rapidement pour voir où vous en étiez, mais soyez sans crainte, je repart du même pas. Je suis allé voir jusqu’au bas de la page (achronologique ?), je vois que sa ne s’arrange pas.
Pour détendre un peu l’athmosphère je vous met sa:
https://www.youtube.com/watch?v=KuIKXsoU1mo
les personnages que l’on voit sont Maria Bethania, son frère Caetano Veloso et leur mère Dona Canoqui vécu jusqu’à un âge plus que respectabe
et si vous préférez une version live, voici:
https://www.youtube.com/watch?v=KuIKXsoU1mo
Et je n’ai pas de boutons non plus.
Catastrophe ce mec. Mais quel naze… Et toi tu passes pas non plus ton samedi après-midi à m’insulter ? Ce soir je vais sans doute danser, et toi tu vas faire quoi ? Rien. Parce que personne ne veut de toi.
La seule chose pour laquelle j’aimerais dormir dans la même chambre que Ed, c’est pour les moustiques.
Cette petite merbeuse illettrée leur dirait « crève » et ils mourraient instantanément. Ce serait bien. Plus de besoin de plaquettes Vapona. Ed est un genre de plaquette Vapona, mais extrêmement grossière, comme au café.
Quant à mes pouvoirs paranormaux, tu verras bien (enfin non, t’auras oublié. Pas oim).
J’adore le machisme de Delaporte et Chaloux. Ils n’arrivent même pas à le dissimuler. On me reproche ma grossièreté parce que je suis une femme, mais rien sur les vulgarités permanentes et écœurantes de Chaloux qui se prend soudain pour un modèle de classe. Rien sur ses insultes permanentes mais si au bout d’un bon millier je réponds, je suis folle et hystérique. Belle bande de gros machos dégénérés. Je n’ai rien à faire parmi des ratés comme vous.
ah j’ai réussi à te faire revenir mon pablo adoré.
ça me fait bien plaisir de te lire à nouveau.
Des couillons et des couillonnes on en a vu défiler ici, mais la petite cognasse qui vous tue à distance, bordel on ne l’avait pas encore. Et sans peur du ridicule, toute droite dans ses chaussons… Et elle vous dit qu’elle n’est pas perverse narcissique… Peut pas s’en rendre compte… La folie masque sa perversion…
Pablito is back ! Bienvenue. Sachez tout de meme que les Hills ont filé la diarrhée à mes amours.
sérieux pablo, ce blog était devenu tristounet sans ta présence.
mais maintenant te revoilà, avec jazzi, chaloux, ed, clopine, paul edel…
je vous souhaite de passer du bon temps et de bien vous amuser, vous l’avez mérité.
Bon, je passais rapidement voir où vous en étiez, mais soyez sans crainte je repartirai du même pas. je suis descendu jusqu’au bas de page et je constate que sa ne s’arrange pas dans le palais Erdélien.
Alors pour adoucir un peu l’ambiance je vous met sa:
https://www.youtube.com/watch?v=KuIKXsoU1mo
les personnages que l’on voit sont Maria Bethania, son frère Caetano Veloso et leur mère Dona Cano
Salut, paz e amor
et pour ceux qui préfèrent une version live, voici:
https://www.youtube.com/watch?v=YPO1iaetL2I
« De gros mots »
C’est choquant dans la bouche d’une fille. C’est pas beau. Mais ce blaireau prétend aimer Despentes. Ben lis King Kong Théorie, même si je doute que tu y comprennes quoi que ce soit.
Non, ce ne sont pas les gros mots que je te reproche Ed. Tu pourrais être extrêmement grossière et drôle. Mais ce registre de poissarde de bas-étage qui doit être celui de ton milieu d’origine (pas milieu social, milieu culturel), tes trucs de charretiers, chargés d’homophobie honteuse (un homme, un vrai, toutes ces conneries), ce degré zéro, n’est pas digne d’un être humain qui aurait plus 35 de QI, -que tu ne dépasses certainement pas. Comme tes fiches nullissimes. C’est un tout. Tu es une petite nullité qui n’évoluera jamais.
Accessoirement, Suppositoired, mon chat de gouttière que tu peux voir sur la république des cloches s’appelle Gustave. Il adore la musique comme l’atteste la photo et vient souvent me visiter lorsque je travaille.
Il est ce qu’il est. Je ne l’ai pas choisi, je l’ai retiré des mains d’un tortionnaire. Mais c’est une des rencontres de ma vie.
Ah, j’oubliais : il te dit merde!
Joignons l’image à la parole.
Ce soir je vais sans doute danser
Cette petite crevure est increvable. Je la fais danser tout l’après-midi. Et le soir qu’est-ce qu’elle va faire? Sans doute danser… Encore des pouvoirs paranormaux!
Et alii à 17h58
Passionnant de bout en bout, l’ article de Pommier.
Qu’ en aurait dit Poirier ?
Pardon, pas pu m’ empêcher 🙁
Ca tout de même, le rappeler:
Ed dit: 25 mai 2019 à 17 h 45 min
Jazzi et Chaloux, du plus profond de mon cœur, je vous souhaite de crever dans d’atroces souffrances.
Elle appelle ça son cœur. Qu’est-ce que ce sera quand elle nous parlera de son Q!
Et qu’est-ce qu’elle fera quand ce sera son tour pour les atroces souffrances?
Quelle nullité…
Relu aujourd’hui L’Écornifleur, texte qui reste une belle analyse de ce vice diffus en tous les temps de s’asseoir à la table des autres et devenir l’invité habituel.
Allez, faisons nous des copains.
Deux femmes, deux hommes (ou inversement suivant vos options)
j’en connaissais (erdéllement parlant) trois sur quatre (bien) et une nouvelle qui…. ben qui.
Les trois, deux hommes (quoique l’un soit capable de dire le contraire. Non, pas lui, l’autre)
L’un que j’avais traité de tous les noms (et même pire) mais que je m »étais promis (après au moins deux ans d’absence) d’oublier, d’ignorer.
L’autre, différent, estime, rejet, rejet, estime, plus de 10 ans de compréhension-incompréhension, pas simple (plus simple le jour ou il dira ok, j’ai écrit une conne.ie)
Mais les deux ce soir, petits coqs dressés sur leurs ergots mal taillés, à gerber. Me demande si je ne vais pas demander ma naturalisation.
Et pourtant, les dieux (arbres, rochers, baobabs, totems,…) savent à quel point Clo-clo m’exaspère, mais quand elle répond, argumente, reste cohérente et logique, comment lui faire fi, pouah!,beurk!, dégueu! de son ressenti ?
Une réponse ? Faut être tellement imbu de soi-même que l’autre (altérité chère à hamlet) est non seulement rejeté, mais ignoré, inconnu, sans existence propre.
La vie doit être compliquée pour raccorder leurs synapses à ces deux là (chacun pour soi bien sûr)
Ed, à part ça, continuez à les traiter comme ils le doivent.
Belle soirée, deux nouveaux copains, ça compte.
Pado
J’avoue que ça m’a fait du bien et qu’ils ne sont pas prêts de s’en remettre. Et l’autre avec ses histoires d’héritage qui me traite de conne parce que je dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Jazzi et Chaloux sont tellement ridicules 😂 Bref j’ai kiffé ce samedi après-midi. Castrer les machos c’est ma passion.
« Et ma maman gnia gnia gnia »
« Et mon grand-frère m’en veut gnia gnia gnia » mais ferme ta gueule 😂
Mes fiches sont très bonnes. Je lis et écris avec plaisir et souffrance. Par contre ouvrir un blog pour au final n’y écrire que 5 lignes d’insulte…ça montre le niveau de l’immennnnssse Chaloux. Le pauvre.
Jazzi et rose devraient ouvrir le club des « ouin ouin la mifa ». Chaloux celui des anarchistes sadiques et dégueulasses. Il n’y aurait que lui. Personne ne lui arrive à la cheville à ce niveau.
Pour les blogs, je n’avais pas beaucoup de temps, car je viens de terminer un nouveau cycle de deux ans d’études, ce qui vu mon grand âge et mon état général (sans compter ma mort prochaine, étant donnés les pouvoirs extraordinaires de la débile mentale de Hambourg qu’il faut lire pour le croire, -pas pour la croire) était un exploit. Derniers écrits hier. C’est terminé. Je vais donc pouvoir me consacrer davantage à mes blogounets, pour lesquels un grand nombre de textes de tout genre sont écrits mais restent à achever, corriger, etc.
Quant à la petite merbeuse qui croit « m’avoir castré » (de mieux en mieux) je vais lui faire bouffer sa matrice, qui d’ailleurs ne semble pas lui servir à grand-chose puisqu’elle n’est même pas sortie danser. Elle ne perd rien pour attendre.
(Pado, je ne sais pas qui il est, je n’ai aucun souvenir de lui, mais son jugement est certainement d’une grande valeur).
Chaloux 21h28
c’est fou comme sur un blog les intervenants sont plus sujets que d’autres à la maladie d’Alzheimer.
Baroz m’a déjà fait le coup il y a quelques jours.
Peut-être que leurs accès de fièvres insultantes sont inconnus de leurs moi profond.
Une schizo encore inconnue : la rdéélite bavante.
Faut peut-être voir avec le Collège de France.
Je lis et écris avec plaisir et souffrance.
Malheureusement, au lecteur il ne reste que la souffrance de lire des inepties, du galimatias, des subtilités de caniveau.
Non, je n’ai aucun souvenir de vous, Pado. Ni d’échanges avec vous. Sans doute êtes-vous de le peloton, ni parmi les pires ni parmi les meilleurs. Ceci expliquerait cela. Aucun souvenir vraiment d’avoir jamais communiqué avec vous. Si vous retrouvez des traces de ce dont vous parlez, n’hésitez pas à me les communiquer.
« dans le peloton »
Si, j’ai retrouvé ça. Comme Madame Irma, j’espère que vos tarifs ne sont pas trop chers… Parce que les résultats laissent à désirer.
Hurkhurkhurk!
pado dit: 8 juillet 2015 à 9 h 59 min
Encore deux ans max pour twitter, après l’application sera tellement dépassée et ringarde qu’aucun ado se risquera à écrire deux lignes.
Conséquence : rachat par XXXX pour quelques dizaines de millions de dollars et mise au placard.
Maintenant, c’est le samedi, le résultat du Festival de Cannes ? Avant, c’était le dimanche. Ils sont pressés de rentrer chez eux ! Tarantino, avec son film sur Polanski, n’a rien eu. La Palme d’or est un film asiatique, comme l’année dernière. Il n’y a plus que les niakoués à faire des films intéressants. C’est une bonne nouvelle. Les frères Dardenne ont eu le prix de la mise en scène. Et là, on se dit qu’ils ne l’ont pas volé.
Je suis allé voir le film des Dardenne. En fait, j’ai été déçu. La mise en scène est époustouflante, ça c’est vrai. Mais il y a des choses que je n’ai pas aimées, comme cette manière de parler d’une religion, la religion musulmane, certes l’islamisme. Mais faisons la différence : quand les frères Dardenne montrent une chose aussi simple qu’une prière à Allah, avec le Coran, c’est commun à tous les musulmans. Et les Dardenne, visiblement, ça leur fait peur. Pour eux, rien que le fait de montrer un Coran sous sa housse en plastique et en arabe, c’est de l’ordre de la transgression intégrale. Ils n’ont aucune « tolérance » envers cette religion. Bien sûr, leur propos est de dénoncer l’islamisme d’un jeune fou furieux, qui veut tuer une prof honnête, parce qu’il trouve qu’elle n’est qu’une « mécréante ». Mais quand même, quel portrait à charge des religions. De plus, j’ai trouvé que les frères Dardenne ne nous faisaient jamais pénétrer dans l’intimité de cette pensée autre ; ils restent à l’extérieur, dans leur petit propos presque simpliste. C’est vrai qu’ils traquent l’humain, comme toujours. Mais là, ils sont révulsés par le lépreux. Ils ne lui donnent aucun baiser, sauf certes à la fin. Mais la fin m’a paru un peu artificielle. Bref, je suis déçu devant deux grands metteurs en scène que pourtant, évidemment, j’admire. Jacuzzi, vous l’avez vu ? Vous en avez parlé, dans tout ce magma des commentaires illisibles ?
Dans la salle, il n’y avait pas grand monde pour voir ce film des Dardenne, ce soir. Et puis j’étais le seul homme. Le public était constitué de femmes d’âges mûres, certaines allant par deux. Un film pour lesbiennes ?
22h34
Mais les ados ne sont plus sur twitter depuis longtemps mon cher Chaloux (vérifiez), les vieux (vous ?) toujours pour lire les âneries de Trump et se croire à la page mais n’oubliez pas que votre fin est proche.
Voilà ce que j’ai écrit, Delaporte :
23 mai 2019 à 11 h 29 min
« Le Jeune Ahmed » des frères Dardenne, film en compétition dans la sélection officielle du Festival de Cannes.
C’est aussi austère et minimaliste que « Le Journal d’un curé de campagne » de Georges Bernanos adapté en 1951 par Robert Bresson.
Sauf qu’entre temps, on est passé du catholicisme à l’islamisme.
Sans parler d’un hypothétique et très discutable « grand remplacement », disons plutôt que la réalité sociologique que, comme à leur habitude, les frères Dardenne nous donne à voir s’est sensiblement modifiée dans une grande partie de l’Europe.
Notamment dans le Nord de la France ou en Belgique, où les maghrébins ont remplacés les Italiens.
Ici, la Rosetta de 1999 a cédé la place vingt ans plus tard à Ahmed et la problématique du film se joue entre un islam modéré et un islam radical.
L’un et l’autre représentés par une prof d’Arabe tolérante et un imam intégriste.
C’est cette réalité conflictuelle que le jeune Ahmed, cadet des trois enfants élevés par une mère veuve, aimante et débordée par les difficultés économiques et sociales environnementales, ayant elle-même un problème d’addiction à l’alcool, va affronter de plein fouet.
Adolescent fragile, intelligent et sensible, épaulé par une prof dévouée et attentive, le jeune Ahmed va soudainement se détacher de l’influence des femmes et, exalté par l’exemple d’un cousin martyr et d’un imam radical, se laisser embringuer par une vision pure et dure, intolérante et machiste de l’Islam.
La caméra des frères Dardenne va suivre de bout en bout, sans jamais lâcher le personnage principal du film, cette radicalisation du jeune Ahmed, ponctuée par ses heures de prières et ses ablutions intensives, jusqu’à son point fatal.
Remarquable incarnation plus qu’interprétation de Idir Ben Addi, qui porte le poids du personnage et partant du film sur ses épaules, avec ses troubles, ses contradictions, sa naïveté et sa dangerosité.
Courage aussi du choix d’un sujet sensible et délicat de la part des frères Dardenne.
Ici, pas de happy end possible.
Pas d’échappatoire, sinon une fin que certains pourront interpréter comme une punition divine et d’autres comme la conséquence d’actes irresponsables.
Songez plutôt à la vôtre, Pado. Sait-on jamais…
Enfin globalement votre prophétie est fausse. Et ce ne sont pas encore les adolescents qui font l’histoire.
Merci, mon cher Jacuzzi. On sent que vous êtes dubitatif, que ce n’est pas la grande passion pour ce film. En revanche, vous en acceptez le propos sur la religion, sans distinguer le bon grain de l’ivraie. C’est ce que je conteste.
Quant à vous lire, Pado, (je vois que c’est « cochon » dans je ne sais quelle langue), je comprends mieux pourquoi je ne me souviens pas de vous. J’oublie très vite l’insignifiance.
Clopine dit: 25 mai 2019 à 17 h 07 min
Cela ressemble trop à un remake de l’affaire d’Outreau.
Delaporte, je voulais vous donner des nouvelles de ce chef de l’ETA, Ternera, qui vivait comme un homme des bois, arrete ces derniers jours, sur dénonciation de l’un ou plusieurs de ses anciens amis, qui se sont mis a table. Il a vecu ses deniers temps de liberté clandestine, en se faisant passer pour un ecrivain sud-américain. C’est top, non ? Un vrai personnage de roman, comme dans « Patria « , d’Aramburu.
Et pourtant, je suis une ardent lectrice, une admiratrice éperdue et du style et de l’ambition de cet homme, et mon coeur se serre toujours quand je pense à ce corps étendu, à cette main qui écrit la Recherche, à cet épuisement volontaire de l’intelligence et du talent…
Mais un brave type, Marcel Proust ? Un être charmant ? Ah là, sûrement pas
clopine avoue qu’elle souffre du cul et polo il lui faut des preuves..ha quel salaud ce polo!..pour sur que c’est un grotenculeur ton proust bonne clopine..le beurre..le beurre..c’est pas une valse c’est un tango..mais cy fait ton aveu t’hélève au rang de lectrice..tu en as les stygmates..et régulièrment etc..credo..crédo!..les autres c’est des sans coeur bonne clopine
tèrezoune non contente de pendouiller balance ha la police..c’est un trope qu’il aurait dit roland
J’oublie très vite l’insignifiance
c’est comme dans proust..c’est dta condition mon larbin..et toi le beurre pour le tango..et puis quoi hencore!..la baffe..poigner vilain il vous oindra..ça tiendra lieu..huuuurkurkurkurkurk
Le public était constitué de femmes d’âges mûres, certaines allant par deux. Un film pour lesbiennes ?
c’est comme dans l’temps les curés..’ils s’enculent’ qu’ils disaient les bouffeurs de curé..sapré dlalourde..con..con..comme un boulon
Non ducon, il etait loisible de penser que cet ancien terroriste avait été reconnu à l’hosto. Ce n’est pas le cas.
Une demi-douzaine de grosses conneries en trois lignes – dont la première gigantesque… Qui dit mieux?
pédro y’est cramoisi jaloux..olé
ho ma mère ça dérouille..ça m’rappelle les death wish a mon larbin à la myourcenar vénère au tromblon..’tu passras pas l’hivers’..’tes mort’..’dans des souffrances atroces
tout ça c’est trop laid tiendre
Tu ne comprends tellement rien aux femmes que tu t’imagines que les méchantes sont forcement moches, tandis que les belles sont douces et soumises.
La petite crétine écrit tellement de sottises qu’on ne peut pas répondre à tout. Où a-t-elle vu ailleurs que dans son cervellet de demeurée que je tenais de tels propos. Ce n’est pas Khâgne qu’elle a fait, c’est khâgniveau.
« cervelet »
Chantal, j’avais oublié que le film avait fait l’objet d’une petite polémique !
______________________________________
Jazzi dit: 24 mai 2019 à 9 h 03 min
Un film qui fait polémique entre Annelise Roux et moi sur la RDC. C’est sur le thème de la mémoire qui flanche, JJJ, cela devrait vous intéresser !
CONTRE :
« Voyeurisme morbide se faisant passer pour une « transversale » temporelle.Pas même une chronique de la vieillesse, un crincrin honteux, sub-gâtisme humiliant pour tous, spectateurs y compris. A.A et Trintignant, on pardonne n’importe quoi – c’est Lelouch qui est à incriminer (…) il y a aussi le côté fleur bleue de Jacques – pas un défaut, je l’ai aussi, mais en privé, pas comme critique »
POUR :
Pas d’accord avec vous, Annelise.
Dieu sait que j’ai trainé la patte, plein d’appréhension, pour aller voir « Les plus belles années d’une vie » de Claude Lelouch.
Et bien sur moi la mayonnaise émotionnelle a pris !
Du début à la fin de la projection, j’ai eu le poil hérissé, le coeur affolé et l’oeil humide. Je n’ai pas de problème avec mon côté fleur bleue. Je l’assume, sans tracer une ligne de démarcation entre le public et le privé. Nul exhibitionnisme d’un côté, ni voyeurisme de l’autre.
De fait, et sans prétention, Lelouch nous offre une « transversale » originale, jamais vue auparavant au cinéma : 53 ans plus tard, le couple mythique de « Un homme et une femme » réuni à l’écran.
Le temps retrouvé, version populaire et cinématographique.
Rien de morbide ni d’humiliant non plus à ce spectacle du temps qui passe et de la vieillesse.
Anouk Aimée est encore bien belle et Jean-Louis Trintignant nous charme toujours grâce à sa voix restée intacte.
Avec ses personnages récurrents et son amour des femmes, il y a beaucoup de Truffaut chez Lelouch.
Un Lelouch singulier et auto produit, qui semble se revendiquer de la Nouvelle Vague, tendance néoréalisme italien du « Voleur de bicyclette ».
Pourquoi pas ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583554&cfilm=268175.html
Bonjour,
Votre article cite « décaduc » comme un néologisme proustien tiré de la Recherche. Mais je ne l’y ai pas trouvé, au contraire il apparait dans une lettre à Léon Daudet de septembre 1904, cf. Kolb Corr T4 p. 289. Confirmez-vous ce point ?
Cordialement
SAO PAULO
P. Willemart, Le Doux Chantre Bergotte dans À l’Ombre des jeunes filles en fleurs de Marcel Proust , Paris, Edilivre, 2015.
– Cet essai analyse treize extraits de À l’ombre des jeunes filles en fleurs dont certains sur l’écrivain Bergotte, personnage étudié très finement par le narrateur. Non sans rapport avec les recherches sur le rythme, entreprises par Jean Milly il y a quelques années, le présent ouvrage les prolonge en prenant comme références Lacan et Quignard et en insistant sur la place centrale de la pulsion invocante dans ces efforts pour capter le réel. Le doux chantre accentue ainsi l’importance de la voix et du rythme activés par la pulsion invocante. Alliant une lecture psychanalytique à la critique génétique, Philippe Willemart ne manque pas de recourir aux cahiers de brouillons proustiens dans son travail.
– Philippe Willemart enseigne la littérature française à l’université de São Paulo (USP).
https://rhuthmos.eu/spip.php?article1584
J’ai découvert Proust et À la recherche du temps perdu, en partie , lors de mes déplacements en train entre Paris et la province ; ce qui m’a particulièrement touché c’est la poésie qui s’en dégage.Ce qui me surprend c’est qu’aucun critique ne l’a fait remarquer .
La lecture de ce livre n’est pas difficile, bien au contraire ;il se lit facilement et parfois on est accroché comme s’il s’agissait d’un roman policier.
Lisez À la recherche ,vous serez enchanté et lisez-le dans son intégralité.
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