de Pierre Assouline

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Avec Aragon, une question de distance

Avec Aragon, une question de distance

Ces trente dernières années, l’éditeur Antoine Gallimard n’a eu de cesse de trouver un biographe qui veuille bien s’attaquer au monument Aragon. A ses débuts dans le métier, il avait bien connu l’écrivain dont il considère que l’œuvre est de celles qui dominent la littérature française du XXème siècle. Il essuya maints refus avant de convaincre le romancier Philippe Forest, à l’instigation du directeur de la collection Biographies/Nrf Ran Halevi. C’est que le personnage ne suscite guère l’empathie, alors même que son œuvre ne semble pas près de sortir du purgatoire trente trois ans après sa mort.

La somme que vient donc de lui consacrer Philippe Forest sous le simple titre Aragon ( (896 pages, 29 euros, Gallimard), un vrai livre d’écrivain malgré la rigueur des notes et sources, s’impose déjà comme la biographie de référence. Elle renvoie d’emblée au rayon des témoignages les deux précédentes, tant celle de Pierre Daix que celle de Pierre Juquin. Ceux-ci avaient pour eux d’avoir bien connu leur héros, et contre eux d’avoir bien connu leur héros. De plus, ils avaient tous deux été des apparatchiks, l’un culturel, l’autre politique. Ce qui n’est pas le cas de Philippe Forest. C’est dire à quel point le cas d’Aragon est, pour un biographe, emblématique. Sa réussite est une question de distance. Ni trop près ni trop loin. Il se tient à mi-chemin de l’ancienne et de la nouvelle génération, n’ayant été ni pro ni anticommuniste (il est né en 1962).une_aragon_huma

De son propre aveu, il n’a pas la tête très politique et reconnaît entretenir un rapport plutôt sentimental avec Aragon. Forest se tient également à distance de l’illusion biographique, ce confort dans lequel le présent juge rétrospectivement le passé. Il a fait sienne la réflexion de Milan Kundera selon laquelle la cécité dénoncée de ceux qui marchaient autrefois dans le brouillard est moins grave que la cécité de ceux qui ne tiennent pas compte aujourd’hui du brouillard de ce temps-là. Les fameuses circonstances. Pour réduire l’énigme Aragon, un homme qui s’était appliqué à se rendre incompréhensible, l’auteur a privilégié l’enquête par rapport au respect complaisant, tout en déléguant à un doctorant en histoire les recherches aux archives de la police. Il s’est laissé guider par l’admiration critique à seule fin de faire entendre la note juste.

Si toute cette vie se déroula sur le territoire de l’ambiguïté, c’est surtout aux tournants les plus politiques que son biographe est attendu : le stalinisme (en tenant compte de l’évolution de la résonance de l’adjectif « stalinien » au cours du siècle), le pacte germano-soviétique (et son fameux « Vive la paix »), son rôle au Comité national des écrivains, son attitude durant l’épuration, le silence sur le goulag etc Pas facile avec un écrivain qui plaide pour le mentir-vrai sans jamais sacrifier son souci du réel. D’ailleurs, si l’empathie du biographe va tout de même au styliste en Aragon, ce n’est pas pour sa technique mais pour sa vision du réel comme vertige face au vide, « ce grand vide où se défait toute conscience d’être soi ».

tumblr_lp6mm689rR1qb6yk3o1_500Forest souligne ce que le personnage peut avoir de « tordu », cynique et calculateur, joueur fasciné par le pari, accumulant des contradictions qui ajoutent à sa complexité. Lors d’une récente journée d’études à l’ENS, au cours de laquelle des aragoniens passèrent au crible le travail de Philippe Forest en sa présence, il fut souligné qu’il n’avait pas été un opportuniste pour autant et qu’il méritait que ne fussent pas confondus « sa conviction communiste et le parti communiste ». Peut-être ne faut-il pas avoir, comme son biographe, un mais des points de vue puisqu’il n’y a pas un mais des Aragons. Pas sûr que cette biographie, si réussie soit-elle dans la mise à nu du mouvement d’horlogerie qui les animait, ait pour autant réussi à les faire mieux aimer.

Daniel Bougnoux, l’un de ses éditeurs dans la Pléiade, parle même d’une « haine d’Aragon » : dépréciation et soupçon du côté des élites de gauche, exécration et mépris du côté de celles de droite. Cela a été vrai mais ce ne l’est même plus. Les enjeux liés au communisme ayant été emportés avec l’effondrement du mur de Berlin, Aragon et son œuvre souffrent désormais de l’indifférence, ce qui est pire.

L’Aragon de Forest a reçu un accueil critique abondant et laudateur. Deux rares journaux ont exprimé des réserves plus ou moins acides : l’Humanité et les Lettres françaises. Ils lui ont reproché son absence d’empathie politique. Un compliment, au fond.

(« Aragon, place de la Sorbonne, 9 mai 1968 » photo Claude Raimond-Dityvon ; « Aragon au milieu des années 20 » photo Man Ray)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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1 014 Réponses pour Avec Aragon, une question de distance

Zoon dit: à

Si Pierre Vassiliu avait vu la photo d’Aragon en haut, ça lui aurait inspiré une chanson du genre : « Mais qui c’est, celui-là, qu’est-ce qu’y fait, qu’est-ce qu’il a, il y va un peu fort, ce mec-là, y va l’ôter sa main, c’cochon-là ?

Hadrien dit: à

« la musique de Boulez vieillit mal »…mais beaucoup moins vite que ceux qui l’ont écoutée et rejetée jadis

D. dit: à

Quitte à transcender, autant le faire autrement. Enfin c’est ce que j’en pense, je suis ni renato, ni jem, chacun à le droit de transcender à sa manière. Je veux être tolérant.

boudegras dit: à

ta gueule raclure de bouguereau

D. dit: à

On a retrouvé le drapeau de « daech » sur le type, plus une revendication.
Mais c’est une simple agression.

christiane dit: à

@Jacques Barozzi
Vous écrivez dans « Paris de fontaine en fontaine »(éd. Parigramme) :
« La fontaine Stravinsky conçue par Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle en 1983 a oublié son nom de baptême : Le Sacre du Printemps. »
Pierre Boulez fut à l’origine de cette commande (Face à l’IRCAM où il avait son bureau).
Pourriez-vous nous en dire plus sur le lien entre la musique et ces automates, vous, l’amoureux des fontaines ?
(PS : j’ai mis 2z )

jem dit: à

Sur France-Musique, quelqu’un racontait que l’histoire suivante amusait beaucoup Boulez : c’est une dame qui dit un jour à Picasso : « Maître, vos tableaux sont certainement très beaux, mais je ne les comprends pas ! » Picasso lui répond alors : « Madame, et connaissez-vous le chinois ? » La dame lui dit que non. « Eh bien, ça s’apprend. »

D. dit: à

Quel intérêt cela a-t-il, Christiane ?
Vous ne croyez pas qu’il y ait d’autre priorités à gérer que ces questions aussi creuses que dépourvues d’intérêt?

D. dit: à

Ça suffit maintenant vos petites allusions perfides et pleines de sous-entendus, jem.
Si vous avez quelque chose à dire, vous le faites sans détour.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« à voix haute »

Le Zouz son accent grave de fausset il y tient dur comme un pain sec.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 7 janvier 2016 à 15 h 59 min
j’étais pas né

Et le linge, i doit être sec, maintenant… Faudrait quand même qu’on aille le chercher !

Sergio dit: à

jem dit: 7 janvier 2016 à 16 h 27 min
« Eh bien, ça s’apprend. »

Mille signes par an, bof… Le verlan c’est quand même d’abord plus intuitif… Ca compte, dans la pédagogie !

Widergänger dit: à

Ce que dit Picasso est à la fois pertinent et complètement stupide. On ne va tout de même demandé à tout visiteur de musée d’avoir fait les Beaux-Arts. Ce qui dit Picasso est profondément débile. Mais typique d’une certaine arrogance propre à l’art moderne, avec ses prétentions.

Est-ce qu’il faut être savant pour être sensible aux œuvres ? Non. Bien sûr, il faut avoir éduqué son œil. Tout œuvre d’art doit avoir un niveau de lecture accessible à tout un chacun. Sinon, ce n’est plus de l’art, c’est une torture.

D. dit: à

Que reste-t-il de l’esprit Charlie, JC ?

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« Le riche est la putain du pauvre »

C’est un écrivain francè qui ha écrit cela en narrant une balade chez des consultants indiens dans Le médianoche amoureux.

Je me pique de le rappeler ici avec tout le respect qui s’impose. Ne me remerciez pas.

Henriette Reker..... dit: à

Comme Maire de Köln, comme femme allemande, j’aurais recommandé à monsieur Adolf Aragon de garder « un bras de distance » entre son tortillage de cul et ce migrant à la langue tirée, mû, attiré par le manque, qui jouit de la plus parfaite impunité !

L’esprit de Charlie, en Allemagne doit être prolongé par « Chaplin », tant cette affaire est cocasse, comique, naive,… et ce n’est qu’un début.

Car l’esprit de Charlie, ce n’est qu’un vent, un pet humaniste ….

jem dit: à

Ce n’est pas parce qu’une oeuvre d’art est universelle qu’elle sera pour autant (plus ou moins) comprise. Par exemple, la Joconde par les touristes japonais.

Hadrien dit: à

très drôle, D, j’avais peur que vous demandiez : que reste-t-il de l’esprit JC, que tout le monde ici se demande…

Hadrien dit: à

la réponse exacte de Picasso à la dame est : « et pourtant 100 millions de chinois le cause »

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Elle a appris le japonais pour comprendre la différence ?

bouguereau dit: à

Le riche est la putain du pauvre

une putain qui sfait payer havant et qui scassosse dans lescalier avec son bénard..pierre dac disoit « le riche a toujours les mains dans les poches du pove »..il pouvait le dire..il havait une grosse batte lui..il était né

Widergänger dit: à

Je trouve très intéressante sur le blog de Paul Edel la remarque de CP sur la « fadeur » du roman Aurélien d’Aragon. Il n’est pas le premier à la faire. Je crois même qu’on pourrait la faire (et beaucoup le font) pour quasiment tous ses romans. C’est en effet la première impression qu’on en a.

Mais c’est là simplement une impression trompeuse. Pour ma part je n’ai pas du tout cette impression. Mais c’est une impression qui va au cœur même de la poétique d’Aragon. Parce qu’elle est fondée sur une volonté d’immanence. On pourrait même partir de cette idée de fadeur, qui est la tendance lourde d’un monde qui se veut immanent, qui est une espèce de piège tendu à Aragon, dans lequel néanmoins il ne tombe jamais (et c’est ça, entre autres choses qui en fait un grand écrivain, et pas du tout fade pour qui sait le lire avec les bonnes lunettes) par tout un ensemble de procédés qui montrent qu’il en est tout à fait conscient.

Par exemple, dans l’incipit du roman, on voit bien comment il s’invente une dynamique romanesque plus poétique que réaliste à partir du nom de Bérénice, dynamique qui vient aussi de Proust (et les noms ; Nom de pays, le nom, etc.) mais fait l’objet d’une réinvention. De même, le style parlé qui parsème la voix narrative doit quelque chose à l’évidence à Céline, mais cette influence fait l’objet d’une réinvention. Il sait aussi redonner de l’intérêt par les dialogues et les scènes de genre.

bouguereau dit: à

c’est une vanne de picasso dont tous les notaire de province usaient pour draguer la fille du pharmacien dans les galeries de provinces des années 60..il osait tous les poncifs mauderne le gros fat

Henriette Reker..... dit: à

Wgg,
Le billet de votre hôtelier est sur Aragon, certes, mais reconnaissez que par rapport à nos écrivains célèbres Goethe, Schiller, Mann, Honecker, Hitler, Merkel, votre Aragon soviétique il ne paise pas lourd !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Le matérialisme historique les pique assiette izzy comprennent que du béton tu m’diras.

bouguereau dit: à

le style parlé qui parsème la voix narrative doit quelque chose à l’évidence à Céline

pas du tout..c’était aussi trés à la mode et dpuis longtemps..sauf que céline a colligé écouté pesé, son gueuloir au bistrot..non pas gueulé chtement..il essayait !..c’était une machine

bouguereau dit: à

il ne paise pas lourd

il havait un physique assez français.. c’est un peu petit pédé ou sale con note genre..ou sac a vin à moto..look copié dans l’monde hentier !..

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

trés à la mode et dpuis longtemps

la pince qui rigole pas en serrant aussi

bouguereau dit: à

y’a la goudou ossi..n’empèche dracul sans look catastrophique tu fais pas carrière épicétou

hélios dit: à

Est-ce qu’il faut être savant pour être sensible aux œuvres ? Non. Bien sûr, il faut avoir éduqué son œil. Tout œuvre d’art doit avoir un niveau de lecture accessible à tout un chacun. Sinon, ce n’est plus de l’art, c’est une torture.WGG.

Mais que ne faut-il pas lire ici comme stupidité ainsi énoncée!

 » doit avoir »,  » accessible à tous » rien que là, on plonge dans le zéro pointé de la pensée.

lola dit: à

@ Wgg 16h46 Vous dites exactement la même chose que Picasso, qui n’est pas débile du tout. »Eh bien, ça s’apprend » = »il faut éduquer son oeil ».Picasso ne dit pas qu’il faut faire les Beaux-arts, il dit qu’il faut se donner les moyens de comprendre, peinture ou chinois, c’est pareil! et cela passe par l’attention, l’observation, l’écoute.
MAIS quand vous dites »toute oeuvre d’art doit avoir un niveau de lecture accessible à tout un chacun », je ne suis pas d’accord, pas du tout. Un artiste,exprime ce qu’il veut dire de la façon qu’il veut; l’oeuvre est accessible à ceux qui cherchent. Si vous pensez qu’ elle DOIT être ACCESSible à tout un chacun, elle répond simplement aux goûts du public, elle devient alors un produit.Ne vous est-il pas arrivé de rester fermé devant un texte, un tableau, et de le comprendre seulement plus tard, parce que vous aviez acquis une certaine expérience,même un certain savoir?

bouguereau dit: à

mon larbin fait dans le crétin otentique et trancendental..c’est chimique

bouguereau dit: à

lolo elle s’est fait emballé par l’notaire..au matin y’était pas beau comme roberto..et crac c’est dsa faute a picasso..c’est trop facile lolo

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Pas comprendre.

Saisir.

Mais c’est un ordre!

Primal!!!

bouguereau dit: à

dracul il a du être un gros dragueur de macu..amphète et bière gratos à la buvette..par ici la femme du notaire

Stalin, père des peuples..... dit: à

L’art DOIT être accessible à tous. D’ailleurs, chez nous, l’Union des Ecrivains et la Guépéou se chargent de vérifier cet axiome* pour l’écrit.

* c’est ainsi que l’on nomme le cancer de l’imaginaire, de la fantaisie, de la création libre : « Il est mort, pourri d’axiomes malins »

Hadrien dit: à

les deux nanars faux anars de la RdL? JC et bouguereau, font du forcing et utilise tout l’espace que Passou, dans sa bonté, leur octroie… on comprend pourquoi Barozzi s’en est allé et on le regrette; attendons de jours meilleurs sans le voyous

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Y a des lézardes sur le mur d’or à Monsieur Assouline ? Ou c’est seulement l’ombre des pâquerettes ?

bouguereau dit: à

j’ai pas connu les macus dracul..par contre je les visite un peu comme les églises romanes..je m’y promène en espert..dabord pour me reperer je cherche la buvette..haprés tout s’esplique..c’est un peu ça aussi aragon

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« Il est mort, pourri d’axiomes malins »

Le point d’exclamation pour signifier la négation n’est qu’une affaire de notation logique.

bouguereau dit: à

la dernière que j’ai vu elle était transformé en service technique de mairie..je suis entrée..j’ai topé un vieux bab proche de la retraite « jveux pas déranger je cherche l’eau minéral »..le mec sa tronche elle s’est alumé..il m’a tutoyé.. »halors tu vois ici j’ai pris ma première cuite.. »

Raymond VI..... dit: à

On peut avoir un pseudo d’empereur romain et n’être qu’un agent d’entretien de chiottes de gare SNCF

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Ah ça y est. Encore une représentante en vite privée.

bouguereau dit: à

« malraux est venu l’inaugurer..il était plus déchiré qu’nous ».. »

robert dit: à

bougureau et jc rivalisent de c.nnerie comme d’hab

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

»halors tu vois ici j’ai pris ma première cuite.. »

l’a cru que t’étais môman tailleuse de bavettes…

Mauvaise pensée dit: à

Comment!jacques Barozzi serait en Ecosse et le monstre du Loch Ness au pays de Bray? Ah, mais ça ne se fait pas!

flash aprèm dit: à

mlp visée par une enquête du parquet financier pour avoir sous-évalué son patrimoine…
apprenant la nouvelle, le vieux beau de pq et ueda éclatent en sanglots, trouvent néanmoins la force de hurler à l’injustice

le commun des mortels dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 7 janvier 2016 à 17 h 44 min
« Et si Jacques Barozzi était tout simplement en vacances en Ecosse, mmmmhhhh ? »

clopine est dans le secret des dieux

lola dit: à

Christiane à propos de la Fontaine « Stravinski » dont le nom exact est » fontaine aux automates ».Il vous suffit de vous installer sur la place et de la regarder ! (chaque élément a un nom) Ensuite de penser à la musique de Stravinsky,aux ballets, leurs costumes et décors, les figures de la danse. Si c’est un peu flou, zou sur le net: des reproductions des costumes de nicolas Roerich , magnifiques,pour le Sacre; l’oiseau de feu, Pétrouchka etc… Vous comprendrez d’emblée toutes les résonances entre les couleurs, les mouvements; c’est la même chose pour la compréhension des oeuvres d’art: il y a de l’écho à tous les niveaux.J.Barozzi perfectionnera cette courte réflexion par son érudition…
Je précise, pour certaine, que mon pseudo-insignifiant:Lola ne cache que moi, et n’est nullement un avatar de l’érudit J.Barozzi dont tous les blogueurs,ici, connaissent le pseudo.(salut Clopine)

bouguereau dit: à

l’érudit J.Barozzi

il suffit de prendre du large et du wisky comme le capitaine haddoc

William Legrand dit: à

« vieux beau de pq » écrit flsh aprèm. Madame Verniglia rétorque : « si vous voyiez sa tronche quand il déambule dans la Camp à Nella de la Fournier, le nez en l’air et la queue basse, ya rien de plus laid à part bouguereau à jeun si possible »

al-bukhari dit: à

daniel dit: 7 janvier 2016 à 10 h 56 min
ueda remercient daech

Vous êtes loin d’imaginer, mon ami, à quel point vous avez raison.
Historial, comme dit l’autre.

christiane dit: à

@lola dit: 7 janvier 2016 à 18 h 03 min
Merci, Lola,
souvent je me suis arrêtée devant ces automates. Je n’avais pas vu les noms. Mais l’ensemble bouge sur une contrainte , un rythme, toujours le même. Musique sérielle ? Le sacre du printemps…. et son sacrifice…
Heureuse de vous lire à nouveau.

Professeur Diafoirus, diagnostic gratuit dit: à

C’est radicalisation de l’islam ou islamisation de la radicalité?

La conclusion s’impose, terrible et sans appel : le problème c’est la radicalité.

D. dit: à

lola dit: 7 janvier 2016 à 18 h 03 min

De toutes façons Jacques Barozzi n’aurait certainement jamais choisi Lola comme pseudo.

christiane dit: à

Dans un quart d’heure nous en saurons plus sur « Golem » , le dernier livre de P.Assouline (Radio classique – 101’1 (dans la région parisienne). En attendant Mathieu Laine (Le dictionnaire amoureux de la liberté /Plon)reçu par Olivier Bellamy.

Zoon dit: à

Je trouve très intéressante sur le blog de Paul Edel la remarque de CP sur la « fadeur » du roman Aurélien d’Aragon. Il n’est pas le premier à la faire. Je crois même qu’on pourrait la faire (et beaucoup le font) pour quasiment tous ses romans. C’est en effet la première impression qu’on en a. (Widergänger)

Je suis d’accord avec cette remarque car j’ai moi-même éprouvé ce sentiment de fadeur, et pas seulement à la lecture d' »Aurélien », mais aussi celle de « La Mise à mort » ou de « Blanche ou l’oubli », et c’est là pour moi aussi un trait distinctif des romans d’Aragon, sinon de tous. Que cette fadeur soit le produit d’une « volonté d’immanence », je le veux bien, mais quant à moi, j’ai été rebuté, dans l’écriture, de ces romans, par ce que j’ai perçu plutôt comme de la mièvrerie, qui m’a fait me détourner de leur lecture avant la fin. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais fasciné par Butor, Duras,Sarraute ou Pinget, sans compter Queneau, rien que du lourd. La forte invention romanesque était pour moi chez ces gens-là, pas chez Aragon, et je crois que pour beaucoup de lecteurs, ses romans publiés dans ces années-là ont pâti du niveau de la concurrence. Au moment de sa parution, j’avais été pourtant accroché par « la Semaine sainte » qui, à la relecture quelques années plus tard, m’est apparu comme une assez fadasse reconstitution en costumes d’époque.

entre gens courtois dit: à

18 h 47 min

N’est-ce pas, cher ami.

Mékelkon ! dit: à

ya rien de plus laid à part bouguereau à jeun si possible »

Bougros n’est jamais à jeun !

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« Historial, comme dit l’autre. »

Zouzou s’éventant avec son flyer « Je suis Charlie Winston »

Daaphnée .. dit: à

Dans un quart d’heure nous en saurons plus sur « Golem »

Pas du tout !
Un tire pareil, il n’y a que vous Cricri pour aller cirer les chaussures de PA .
Non mais ! Vous vous êtes vue avec vos courbettes ?
Ridicule .

D. dit: à

Ceci est le 667e commentaire, Daphnée ayant posté le 666e, le chiffre de la Bête.

christiane dit: à

@Daaphnée .. dit: 7 janvier 2016 à 19 h 38 min
Daaphnée faites vos courbettes habituelles à l’élu de votre cœur et foutez-moi la paix. Oui, j’ai eu plaisir à rappeler cette émission, ne vous en déplaise ! Vous sentez vraiment l’aigre vieille chouette et vous n’arrivez pas à la cheville de DHH pour laquelle vous avez commis ce commentaire dég…(page précédente)
Bon, je reviens à cette émission QUE J’ATTENDAIS !
Dieu qu’elle fut brève ! Néanmoins intéressante. Je retiens l’énigme non résolue. Puisque ce n’est pas Shakespeare qui donc a écrit cette mystérieuse pensée :
« Quand la neige fond où va le blanc ? »

Mauvaise pensée dit: à

666 ou le chiffre de la Bete?
Voyez l’Apocalypse, si, si!
Il est normal que la Bete dise du mal du Golem.
Ce dernier à la peau dure. On se souvient encore d’une version dite de l’Ecole des Buttes-Chaumont, avec dialogues de Pauwels et tournage à la pagode de Chanteloup.
Quand on a survécu à ça , on peut bien tolérer une variation de plus…

Chaloux dit: à

L’histoire d’Edouard Louis se complique : en lisant les articles de l’obs, on s’aperçoit qu’il prétend avoir été violé par un type qu’il avait fait monter chez pour se le taper. Il doit y avoir là un concept qui m’échappe.

Alba est de plus en plus nul : J’adooooorrre…

Widergänger dit: à

Non, La Semaine sainte est un roman historique mais légèrement décalé où la régie apparaît dans la composition même du roman comme c’était la mode alors.

Widergänger dit: à

Non, quand je dis qu’une œuvre doit être accessible à tout un chacun, ça veut dire une chose très banale. N’importe qui peut éprouver quelque chose devant une toile ou en lisant un roman ou en regardant un film sans pour autant être obligé de se torturer les méninges. Bien sûr, ce ne sera jamais qu’une lecture superficielle. Quand un esprit non prévenu se plonge par exemple dans L’Education sentimentale, il peut éprouver du plaisir à lire une belle histoire d’amour sans être capable de voir plus loin.

Derrière la remarque de Picasso, il y a aussi surtout l’idée que l’art de Picasso joue avec la peinture et qu’il ne suffit pas d’avoir l’œil éduqué mais il faut en plus connaître l’histoire de la peinture avec laquelle il joue. C’est ce qui me fait dire qu’il exagère. C’est comme si on exigeait des lecteurs ordinaires de savoir lire dans la rencontre de Frédéric avec Mme Arnoux la déconstruction des clichés du romantisme, ainsi que dans tous le roman. Certains lecteurs le verrons d’eux-mêmes sans qu’on ait besoin de le leur démontrer sans pour autant être capables d’en analyser les détails, certains n’en verront rien mais ils seront tout de même sensibles à l’atmosphère du roman.

Tandis que là, cette brave dame disait à Picasso ce que beaucoup de gens tout de même éprouvent devant une toile de Picasso (même des gens à l’œil éduqué !), c’est qu’ils ne ressente strictement rien, aucune émotion, rien de rien. Beaucoup de gens l’éprouvent aussi à l’audition de la musique contemporaine. Berg par exemple le fameux concerto à la mémoire d’un ange les laisse complètement indifférent. Ou la musique de Boulez (qui produit sur moi une totale indifférence et pourtant j’adore Berg et la musique contemporaine !). C’est ce que voulait dire cette dame. Et elle pose là tout de même un vrai problème au sujet de l’art contemporain qui dépasse le problème de cette dame. C’est pareil par exemple pour la poésie contemporaine. Du Bouchet n’est pas spécialement lisible pour le lecteur ordinaire alors qu’il est capable de goûter sans trop de problème des poèmes d’Apollinaire par exemple.

Chaloux dit: à

J’exagère peut-être en ce qui concerne Edouard Louis. Cela dit, quand on a le goût des marlous j’imagine qu’on a conscience de prendre certains risques. Une mésaventure sans âge (l’histoire fameuse de Custine sur le chemin de Saint-Denis) , sur laquelle je me demande s’il est bien pertinent de gloser comme il le fait. On se reportera pour complément d’information sur la visite involontaire du narrateur dans la « maison » de Jupien.

Chaloux dit: à

On se reportera à

Widergänger dit: à

Oui, enfin Céline est un moraliste un peu à part. Il parodie souvent les Caractères de La Bruyère. Autrement dit, c’est un moraliste qui retourne la morale des bien pensants contre elle-même ! Y a-t-il une morale dans Le Voyage au bout de la nuit ? C’est discutable. Il y a surtout une immense colère contre le monde tel qu’il va. Mais de morale, point !

Chaloux dit: à

« Mais de morale, point ! »

Alba, une grosse mouche conch… tous les livres.

Il n’y aurait pas de Céline s’il n’y avait une morale extrêmement exigeante (je parle des romans, pas du reste) blessée continuellement par une réalité qui la bafoue continuellement.

Chaloux dit: à

Un « continuellement » de trop.

Widergänger dit: à

Il est clair qu’on ne peut pas comprendre ni Céline ni Aragon sans la Grande Guerre. Mais dans le cas d’Aragon, s’y mêle aussi et surtout tout l’imbroglio œdipien du lien avec ses parents. Les labyrinthes du Moi envahissent ses textes de fiction comme ses textes critiques depuis les premiers jours jusqu’à Théâtre/Roman. Il en a joué et s’en est servi comme d’une grille de lecture universelle, comme Kafka avec sa relation au père qu’il a transformé en mythe et en procès et en château des chimères. C’est le propre de tout grand écrivain qui part d’un complexe très personnel qu’il réussit à sublimer, à transcender en passant du Moi au Ça.

C’est d’ailleurs le premier mot du Château : ES war spätabends, als K. ankam. C’est le roman du ES, du Ça.

Les romans d’Aragon, ce sont des romans où le Moi se regarde dans le miroir au lieu de vivre et ne voit dans le miroir qu’un masque dont il cherche en vain le vrai visage, ce qui est la condition même de l’homme.

hélios dit: à

Derrière la remarque de Picasso, il y a aussi surtout l’idée que l’art de Picasso joue avec la peinture et qu’il ne suffit pas d’avoir l’œil éduqué mais il faut en plus connaître l’histoire de la peinture avec laquelle il joue.WGG.

Là, vous vous enfoncez encore plus en voulant noyer le poisson?
Je ne reviendrais pas en détail sur la réponse, juste en son fond, de Lola à vos affirmations ridiculement péremptoires.

Comme si la peintures à d’ autres moments de son histoire,- la peinture occidentale – les peintres eux-mêmes en particulier, n’ avaient pas joués avec la peinture comme vous l’écrivez.
L’ art peut faire simple ou compliqué selon le but qu’ il se donne à atteindre.
Œuvres de cours ou œuvres populaires, il suffit de demander le programme.

Widergänger dit: à

Oui, bien sûr que tout peintre joue avec l’histoire de la peinture mais jamais comme l’art contemporain.

C’est d’ailleurs ce qui faisait dire à Eric Rohmer, pour le cinéma de Godard, qu’il s’était fourvoyé (le cinéma). On peut juger la remarque de Rohmer quelque peu réactionnaire. Mais elle dit une part importante de la vérité de l’art contemporain. Un pourtant grand poète comme Du Bouchet se posait le même problème au sujet de sa poésie sur son lit de mort d’ailleurs

Zoon dit: à

Y a-t-il une morale dans Le Voyage au bout de la nuit ? C’est discutable. Il y a surtout une immense colère contre le monde tel qu’il va. Mais de morale, point ! (Widergänger)

Je ne crois pas, en effet, qu’il soit possible de trouver une morale dans les romans de Céline. On pourrait interpréter la posture de témoin de Céline/Bardamu comme celle d’un moraliste condamnant l’immoralité/amoralité du monde des hommes. Mais ce n’est même pas cela. Céline/Bardamu n’est même pas un témoin indigné, ni en colère, c’est seulement (mais avec quelle force!) un témoin ahuri. Ce qui le préoccupe d’ailleurs, ce n’est pas l’immoralité des hommes, c’est leur inguérissable folie. Inguérissable : le regard de Céline est un regard de médecin sans illusions.

hélios ou Philarques, je suis le même dit: à

mais jamais comme l’art contemporain.

Mais bien sûr que tout autant que « l’ art contemporain » ( précisez lequel, il vous faudrait être clair là-dessus )l’ art occidental précédent a allongé ses sophistications, l’ histoire de l’ art est bien présente, ici, pour nous éclairer.

Chaloux dit: à

le regard de Céline est un regard de médecin sans illusions.

C’est une lecture.

Widergänger dit: à

bardamu n’est pas un témoin, mais un acteur. On le voit en pleine guerre, puis dans les colonies, dans les usines Ford, etc. Il n’est pas à l’extérieur, il est dedans, à chaque fois dans la m…

Ce qui finit par être lassant dans Le Voyage, c’est ce continuel haut régime de la colère.

Chaloux dit: à

Il y a peut-être un certaine distinction à faire entre « exigence morale » et « morale ».
D’autre part, s’il n’y avait chez Céline qu’un « regard sans illusion », il n’y aurait pas cette extraordinaire tension narrative. Pas de récit possible sans cette tension.

Chaloux dit: à

Bardamu n’est pas un acteur, c’est un embarqué malgré lui. A quoi servirait la première scène du Voyage?

Widergänger dit: à

La remarque de Rohmer veut dire au fond que l’art moderne est bien trop sophistiqué et qu’il a perdu ce line précieux avec la vie brute de décoffrage. C’est une remarque qu’on peut parfois évoquer aussi pour Picasso. Quand on voit ce qu’il fait des Ménines au musée de Barcelone par exemple. On n’est pas forcé d’admirer…

Pour la littérature contemporaine, c’est aussi le cas des écrivains. La réaction à cette tendance, c’est ce retour à une littérature de grand-papa à la Assouline ou à la Boussole… Dans l’un et l’autre cas, ce sont des impasses à mon sens.

Chaloux dit: à

En parlant de ça, je n’ai finalement pas acheté le d’Ormesson. J’ai préféré verser 22.50 sur mon compte épargne-retraite.

la vie dans les bois dit: à

« une littérature de grand-papa »
Je me demande si le Poltergeist ne s’est pas fait greffé un cerveau en solde, dans le Grand Hôpital. Il a de la perte en ligne.

Zoon dit: à

bardamu n’est pas un témoin, mais un acteur. (Widergänger)

Acteur certes mais presque toujours acteur malgré lui. Tout au long de l’oeuvre romanesque, depuis les premières scènes du « Voyage » jusqu’aux dernières de « Rigodon », Bardamu / Céline est d’abord celui qui regarde, témoin du bal tournoyant de la folie humaine.

Widergänger dit: à

La naïveté de l’Europe occidentale est touts entière dans cette récompense qui couronne un Israélien et un pasteur luthérien palestinien :

Gidéon Levy et Mitri Raheb primés pour leur engagement contre « l’occupation et la violence »

Un jour cette naïveté va finir par nous coûter très cher.

Widergänger dit: à

Acteur malgré lui, ça se discute. C’est quand même lui qui choisit de s’engager. Acte volontaire. C’est lui qui choisit d’aller en Amérique, etc.

D’ailleurs, il suit le destin traditionnel du picaro. Sa colère vient en partie du fait que Bardamu se rend compte que le monde a changé et qu’il n’est plus le picaro de jadis : il n’est plus le sujet de son histoire, il la subit. Mais cela ne fait de lui pour autant un témoin. Il ne peut pas être en dehors du coup.

Philarques dit: à

Bon, mon commentaire circonstancié et référencé a disparu?
Pourquoi?

bouguereau dit: à

c’est ce retour à une littérature de grand-papa à la Assouline

tu mets ta bite dans la bouche de dracul qui la met dans celle de mon larbin lassouline..et hon donne une bouteille de chianti a rénateau pour qu’il disent que c’est une réinvention dla perspective du 21 siéque a faire baver pierrot dla franchesca

la vie dans les bois dit: à

Ce qui fait vraiment gerber, c’est de voir l’excitation des voyeurs ici, comme le poltergeist, -mais il est  » épaulé » par d’autres-, à propos d’agressions sexuelles en meutes contre des femmes. Les mêmes qui auraient probablement fait comme d’autres courageux sur la scène du crime: sourd, et muet, et aveugle.

bouguereau dit: à

Céline est d’abord celui qui regarde, témoin du bal tournoyant de la folie humaine

dans les bordels déjà il matait jean marron..lurkeur comme il dit kabloom

bouguereau dit: à

Pourquoi?

c’est surment un coup de mon larbin..jvais lui en coller une

DHH dit: à

@Christiane 19 h 48
merci de relever les incivilités de Daphnée à mon endroit.
elle s’en prend à mon âge, c’est ridicule;
la vieillesse n’estpas miserable ou pitoyable misérable lorsqu’à chaque phase de sa vie on a eu les satisfactions de son âge.
cependant s’agissant pour Daphnée de ne pas m’arriver à la cheville ,cela ne me semble possible que metaphoriquement:je mesure tout juste un mètre cinquante

Widergänger dit: à

Les viols font partie au même titre que les attentats d’un plan concerté de déstabilisation des sociétés occidentales. C’est un plan d’envergure mondiale.

Les aveugles d’aujourd’hui seront les traitres et les collabos de demain.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Picasso,!…Kadinsky,!…ou autres sandwichs d’images,!…

…des peintres comme des pimotes d’avions d’anticipations,!…au guidon de la machine à remonter le temps et son contraire,!…
…se retrouver sois mêmes, les artistes dans les yeux des hommes du futur,! s’il résiste le futur, humaniste aux libertés de penser à sa guise,!…
…pour un soupçon de rien ou de tout,!…
…chacun, à sa machine à remonter le temps,!…
…Oui,!…ma bicyclette me suffit,!…mais fait avec,!…et fout la paix, aux récepteurs d’art  » tordants « ,!…
…Ah,!Ah,!…le prix,!…
…c’est déjà une évaluation du peintre,!…pour s’en séparer,!…
…a moins comme dans nos peintres d’aujourd’hui,!…vite et trop, du n’importe quoi,!…
…pour faire tendances ridicules,!…aux limites des yeux d’estomac à la Dali,!…

…Oui,!…je sais peintre,!…admettons lécher les objets repeint sur toile,!…ou là!, là,!…il dessine même les pattes des mouches,!…pourquoi faire,!…
…du copier/coller,!…photografique,!…

…la photo, c’est la photo, même en décalcomanies repris au peinceau,!…

…et, la peinture,!…c’est la vie intérieure des hommes du feux de la créativité,!…
…sans ces vrais artistes,!…une vie de merde éternelle,!…et c’est vite dit,!…
…au suivant,!…
…à se torcher ses Panpers soi-même,!…là,!…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…comme des pilotes d’avions d’anticipations,!….

la vie dans les bois dit: à

Le poltergeist qui s’essaie à la divination?
Diantre, il a la mémoire -européenne- un peu courte.

Bien que le recours généralisé et systématique aux violences sexuelles pendant la guerre soit reconnu, leurs victimes demeurent stigmatisées et nombre d’entre elles préfèrent se taire. La représentante spéciale de l’UNHCR s’est rendue en Bosnie-Herzégovine en juin 2013. Elle a constaté que de graves problèmes persistaient dans la fourniture de services et l’accès à la justice pour environ 20 000 personnes ayant subi des violences sexuelles pendant le conflit qui s’est déroulé entre 1992 et 1995. Quant aux poursuites des crimes de guerre au niveau national, sur environ 200 affaires traitées par l’État depuis la fin du conflit, seules 29 comportant des accusations de violence sexuelle ont à ce jour donné lieu à des condamnations. – See more at: http://info.arte.tv/fr/le-viol-une-arme-de-guerre#sthash.LczySQ8I.dpuf

christiane dit: à

Je pense, lisant votre document à la pie de Monet que l’on peut voir au musée d’Orsay.
Les bleutés de la neige qui recouvre toute la toile magnifiant le monochrome des blancs. Calme et douceur.
Pour quelle raison, le thriller de P.Assouline s’ouvre et se ferme sur cette question poétique : « Quand la neige fond où va le blanc ? ». On dirait une question d’enfant. Aucun adulte ne se poserait cette question sauf un poète.
Aucun scientifique ne pourrait étancher la soif d’imaginer de cet enfant.
Sur le blog d’Emmanuel.F (« Fine Stagione »), ce poème d’Antonio Prete, qu’il a traduit de l’italien :
« Il y avait dans le blanc des miroitements de blanc, qui en moussant roulaient sur une étendue blanche, le ciel, au-dessus, était blanc, un ciel perdu dans la lumière qui l’éblouissait de blanc, c’est l’absence, me disais-je, c’est le vide de l’absence, mais c’était un blanc qui recouvrait de neige les pensées, un abîme de blanc qui effaçait toute chose, à bien y regarder même le fond du blanc, sa cavité, son reflet étaient blancs, c’est le silence, me disais-je, le silence de l’origine, ou de la fin, mais ce n’était qu’un immense drap blanc sous lequel dormaient de blanches multitudes, ça et là apparaissaient des ombres vêtues de blanc, qui se fondaient aussitôt dans le blanc, des simulacres blanchis apparaissaient, égarés dans leurs blanches pensées, c’est le néant, me disais-je, le blanc du néant, mais ce n’était qu’un rêve de blanc qui engendrait du blanc, ainsi à mon réveil je regardai longtemps par la fenêtre, la lune, qui cette nuit-là était très belle et blanche. »
Bonne soirée.

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 7 janvier 2016 à 21 h 44 min
Ce commentaire (ci-dessous) vous est destiné

christiane dit: à

DHH,
j’adore votre humour !

bouguereau dit: à

la vieillesse n’estpas miserable ou pitoyable misérable lorsqu’à chaque phase de sa vie on a eu les satisfactions de son âge

hof c’est des toposses..t’es pas du tout concerné..

la vie dans les bois dit: à

eh bien, celui là est destiné à qui veut:

« Le blanc sonne comme un silence, un rien avant tout commencement. Le noir est comme un bûcher éteint, consumé, qui a cessé de brûler, immobile et insensible comme un cadavre sur qui tout glisse et que rien ne touche plus. La couleur provoque une vibration psychique. Et son effet psychique superficiel n’est, en somme, que la voie qui lui sert à atteindre l’âme. Ainsi l’âme de l’artiste, si elle vit vraiment, trouve par elle-même quelque chose à dire. La peinture est un art, et l’art dans son ensemble n’est pas une création sans but qui s’écoule dans le vide. C’est une puissance dont le but doit être de développer et d’améliorer l’âme humaine. »
W.K.

bouguereau dit: à

cricri elle avale la fumée

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des pays,!…ou l’homme n’est plus qu’une  » bite schoen « ,!…à remonter le temps,!…

…comme ces gens qui fournissent les enfants en nombre pour leurs guerres à nous soumettre,!…

…la fameuse  » chair à canon « ,!…
…sans frontières,!…pour continuer les combats de  » nuls  » avec leurs  » insécurités « ,!… » la violence des riches « ,!…
…s’en sortir sur le dos des autres,!…etc,!…
…un dessin,!…etc,!…

bouguereau dit: à

Les viols font partie au même titre que les attentats d’un plan concerté de déstabilisation des sociétés occidentales. C’est un plan d’envergure mondiale

protocole d’un complot en somme

la vie dans les bois dit: à

« Aucun scientifique ne pourrait étancher la soif d’imaginer de cet enfant. »
de grand-papa à enfant, Gustave va passer encore un sale quart d’heure, à être reprogrammé kom ça.

Bonne nuit.

bouguereau dit: à

les satisfactions de son âge

profite ddh..personne le fra a ta place

D. dit: à

« Il y avait dans le blanc des miroitements de blanc, qui en moussant roulaient sur une étendue blanche, le ciel, au-dessus, était blanc, un ciel perdu dans la lumière qui l’éblouissait de blanc, c’est l’absence, me disais-je, c’est le vide de l’absence, mais c’était un blanc qui recouvrait de neige les pensées, un abîme de blanc qui effaçait toute chose, à bien y regarder même le fond du blanc, sa cavité, son reflet étaient blancs, c’est le silence, me disais-je, le silence de l’origine, ou de la fin, mais ce n’était qu’un immense drap blanc sous lequel dormaient de blanches multitudes, ça et là apparaissaient des ombres vêtues de blanc, qui se fondaient aussitôt dans le blanc, des simulacres blanchis apparaissaient, égarés dans leurs blanches pensées, c’est le néant, me disais-je, le blanc du néant, mais ce n’était qu’un rêve de blanc qui engendrait du blanc, ainsi à mon réveil je regardai longtemps par la fenêtre, la lune, qui cette nuit-là était très belle et blanche. »

Tout ça, c’est des problèmes de nerf.
Le type tranquille, qui vit bien, il emmerde personne avec de telles conneries.

D. dit: à

Qui est-ce, WK ?

D. dit: à

Chaloux dit: 7 janvier 2016 à 22 h 13 min

En parlant de ça, je n’ai finalement pas acheté le d’Ormesson. J’ai préféré verser 22.50 sur mon compte épargne-retraite.

_

Grosse erreur Chaloux. Il fallait le mettre aux enchères américaines à 22.50 sur eBay en disant que c’était une rareté et qu’on se l’arrachait en France. Vous êtes un débutant.

Widergänger dit: à

La question du blanc de la neige qui disparaît n’est pas une question anecdotique ou simplement poétique.

C’est un problème métaphysique. Pour le comprendre, il faut lire un ouvrage de Marcel Conche, L’Aléatoire. C’est le problème suivant : de rien peut naître quelque chose. Et ça va jusqu’à la mécanique quantique, qui affirme que l’univers tout entier est né de rien. Si vous ne comprenez pas, lisez Marcel Conche. On peut aussi voir ce problème sous un autre angle, le problème de la causalité. C’est Hume, le philosophe anglais qui en a contesté le bien fondé. Ça revient au même. Du blanc de la neige à D.ieu, il n’y a qu’un pas…

hélios dit: à

W K = Wassili Kandinsky si ça passe enfin ce soir…

Widergänger dit: à

À propos de neige, la neige est enfin tombé à Bergün le soir du 2 janvier. Pour l’instant il n’y a que dix à quinze centimètres de neige à Bergün même. Mais tout est blanc mes petits chéris. Je vais pouvoir faire du ski en février. Ouuuuaaaaiiiisssss !

D. dit: à

Je croyais que c’était Piotr, son prénom ?

D. dit: à

Vous vous enfoncez pas trop dans la neige, WGG ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…la vie dans les bois,!…

…chacun fait ce qu’il peut,!…
…………………………avec ce qu’il lui reste d’esprit,!…et des billets pour son coffre,!…et obsédé avec çà,!…

…quelle éducation pour nos futur riches du partage  » forcé ‘,!…du futur,!…
…Ah,!Ah,!…
…et ces politiques, qui ne savent pas peintres,!…quelles horreurs de gestions,!…
…tout au plus, bon pour la Gestapo,!…littéraire,!…etc,!…
…alors ces nouilles çà vient,!…
…un café,!…

Widergänger dit: à

Apparemment, d’après le roi soleil, je m’enfonce, mais pas dans la neige. Je suis sauvé…

Mais je ne pratique pas le ski hors piste. J’aime beaucoup skier.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…merci,!…Hélios,…pour l’orthographe,!…etc,!…

hélios dit: à

Poitr, c’ est Kowalsky tout ça se termine en sky…

( Ma réponse à WGG à propos de la soi-disante sophistication de l’ art contemporain ne passe pas!)

D. dit: à

Moi je ne supporte pas les stations de sport d’hiver, tous ces gens, cette foule, les queues au remonte-pente, cette bouillasse dans les rues, toutes ces tenues ridicules aux couleurs obscènes, les après-ski lourds et qui puent, ces odeurs de raclette bon marché qui filtrent partout le soir, les bronzages avec les traces de lunettes. Rien que de me remémorer tout ça j’en ai des nausées.
Je ne conçois la montagne que dans un rapport de solitude totale devant elle. Moi devant elle et elle devant moi, les autres en bas, très loin.

D. dit: à

hélios dit: 7 janvier 2016 à 23 h 16 min

oui, oh, de toutes façon cette clique-là c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

Widergänger dit: à

Ça me paraît normal…
Passou a mis au point avec ses assistants en informatique tout un système qui permet en temps réel d’analyser le degré de sottise d’un commentaire. Au-delà d’une certaine densité critique d’aberration mentale caractérisé, le système envoie le débile à la poubelle. C’est une œuvre de salubrité publique, remboursée par la Sécurité sociale même !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…encore un ours des bois,!…en caverne,!…

…et tout ce miel,!…hivernons au chaud,!…

Widergänger dit: à

Je suis tout à fait de votre avis D au sujet de la foule des stations de ski. C’est bien pourquoi je vais faire du ski en Suisse où il n’y a pas de foule sur les pistes, mais des gens polis, civilisés qui n’emmerdent personne… Bergün est une petite station très sympa avec de grandes pistes. Et puis on peut aller se balader ici ou là, par exemple à Sils Maria et marcher sur les eaux du lac avec le fantôme de Nietzsche…

Widergänger dit: à

De toute façon, quand on voit la beauté de la nature, on ne peut que croire en D.ieu. Je voyais l’autre jour une émission sur les animaux où deux cygnes venaient fonder une famille dans les eaux du château de Chenonceau. Je voyais ces oiseaux si beaux, si en harmonie avec le château. C’est tout à fait divin un cygne. Penser que la nature a produit un jour un oiseau comme un cygne, aussi beau, aussi sublime même, mais c’est totalement impensable, extraordinaire.

Ce matin, je me rendais au bahut et il pleuvait. Je me disais dans mon for intérieur combien il était vraiment extraordinaire que les nuages tombent sous forme de fines gouttelettes au lieu de trombes d’eau. La physique rejoint au fond la métaphysique pour montrer la beauté de la nature.

Ce soir, quand je revenais, le ciel était bleu, la luminosité de l’air était sublime. Tout ça grâce au molécule d’air qui diffuse la lumière du soleil. Mais c’est complètement miraculeux une telle chose dans l’univers. On y est tellement habitué qu’on ne sent rend même plus compte. Mais c’est tellement fascinant en vérité.

La beauté de la nature, la perfection même de la nature, c’est l’expression même du divin. Le hasard à lui seul ne peut pas rendre compte de la sublime beauté du monde.

Sergio dit: à

Le blanc le blanc… Il n’y en a pas un millilitre dans la neige ! Et la preuve c’est que justement en aquarelle on n’en met pas… Pour les tunnels en revanche on met du noir ; alors ?

Pour les chats blancs je vois pas trop, mais enfin il semblerait qu’il y ait des incidents techniques avec les chats…

D. dit: à

Les cygnes sont magnifiques. J’ai eu la chance de voir un vol d’une vingtaine de cygnes quelque part au sud de l’Indre, c’est époustouflant de beauté et de majesté. Effectivement, cela ne pourrait pas être sans une intervention divine.

Widergänger dit: à

Des incidents techniques ? C’est surtout avec les chattes…

Widergänger dit: à

Une autre preuve à mes yeux de l’existence de D.ieu, c’est l’existence des c.ons parmi nous. Seul un D.ieu peut prendre du plaisir à produire de la co.nnerie sur terre. La co.nnerie est la preuve la plus profonde de l’existence de D;ieu !

D. dit: à

Une autre chose qui vous étreint c’est le passage dans la périphérie de Neptune. La Terre est magnifique mais avec Neptune vous êtes carrément cloué par l’émotion.

Sergio dit: à

Widergänger dit: 7 janvier 2016 à 23 h 53 min
c’est l’existence des c.ons parmi nous.

Houla j’en ai vu ailleurs ! Donc faut faire bien attention il y a des agents doubles… Ils s’avancent masqués pire que la cinquième colonne !

Bon je rentre à la base…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…des cignes magnifiques,!…et pour la casserole,!…de la neige en recherche du blanc des blancs,!…

…Sergio,!…le blanc en aquarelle on n’en met pas,!…avec un vernis protecteur, à dégommer , une fois l’aquarelle terminer par palier succèssifs,!…enlever par petites pelures, avec le doigt,!…
…retrouver son blanc papier,!…etc,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…comment faire des décalcomanies faciles,!…

…vous vernissez l’image à votre convenance du coté face sur couleurs de l’image, et une fois le vernis sec,!…vous soumettez l’image dans l’eau,!…et vous enlevez le papier de l’image doucement,!…
…un rien de térébanthine, donne de la transparence,!…
…obtention de la transparence du papier,!…
…des secrets,!…déjà trouver,!…etc,!…

…l’art en garder pour ses héritiers en bourse,!…Ah,!Ah!,!…etc,!…
…tout ces vernis transparents, comme des diapositives agrandies à ses choix,!…etc,!…
…les grands parents par transparences sur vitres,!…décalcomanies,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…entre autres,!…le procédé Blin,…matière à transparence,!…

Bloom dit: à

le regard de Céline est un regard de médecin sans illusions.

Un médecin qui travaille à éradiquer le « bacille juif ».
T’as beau faire mine de te planquer derrière l’oeuvre,Rouge Brun, c’est l’homme Destouches, indéfendable ordure, qui te fais jubiler et plus encore. Tu feras croire à personne qu’à ton âge on succombe encore à l’illusion littéraire, artifice pour ado boutonneux ou rombière oisive.

Daaphnée .. dit: à

Oui, j’ai eu plaisir à rappeler cette émission, ne vous en déplaise ! Cricri

Oulala notre bonnissime Cricri, n’en perdez pas vos petites dents!
Si ce sont vos seuls plaisirs ..
Je doute simplement que Pierre Assouline ait besoin de votre publicité maladroite .

Et nous avons cru entendre qu’il n’y avait pas que sur ce blog que vous lassiez …

Daaphnée .. dit: à

Décidément, Bloom, votre acharnement à l’encontre de Celine devient obsessionnel !
Il est médecin et, effectivement, il y a notamment dans Le voyage ce regard désillusionné sur ses congénères qu’il soigne .
La misère, ça ne se soigne pas.

Résumons..... dit: à

Se délecter en regardant la nature d’un « Que c’est beau ce que dieu a créé ! », c’est vraiment la c.onnerie superbe exprimé par l’animal le plus bête de cette petite planète : le mammifère humain !

Comment peut-on imaginer une imbécillité pareille ?! Un « créateur » divin !!! Non, mais …quelle hypothèse d’abruti !

Daaphnée .. dit: à

Il s’agit d’un phénomène de masse de longue durée, parfaitement inévitable, et qui génèrera naturellement des réactions d’une violence insoupçonnée.

Cette émigration/immigration, certainement U. .
Raison de plus pour rester lucide et ne rien céder aux discours paranoïaques .
Ce ne sont ni la peur ni les bons sentiments, d’ailleurs, qui permettront de gérer ces phénomènes .

Résumons..... dit: à

Hier, en nourrissant mes tourterelles sauvages, une relation inter espèce datant de quelques années, j’en ai entendu une qui disait à son compagnon :

« On est bien obligé de faire amalgame et de se méfier de tous les chats… quand tellement de chat ont une culture qui les conduit à nous bouffer, qui que nous soyons ! »

J’ai commenté : « Oui, en vous attaquant en masse, les chats procèdent par amalgame et le votre n’est qu’une position prudente bien compréhensible de la part d’un gibier pourchassé ! »

Daaphnée .. dit: à

mmm .. quand on annoncé hier que le type dans le XVIII° avait été abattu sur le champ , ma première réaction a été de ressentir cette mort d’un homme comme l’échec de tous les hommes . Ma deuxième réaction a été de penser que c’était la réaction adaptée . Ni la meilleure ni la pire, simplement adaptée .

Bloom dit: à

La misère, ça ne se soigne pas. (Daaphnée)

Ca c’est ben vrai, crévindiou!
(Votre défense acharnée de Céline et du Rouge Brun fait doucement rigoder).

Résumons..... dit: à

On va voir si les Teutons vont oublier WWII et les errements du nazisme qui semblent les paralyser au présent, pour adopter vis à vis des barbares envahisseurs un comportement ‘adapté’ …

Daaphnée .. dit: à

Ce qui fait rigoler, comme vous le dites Bloom, c’est votre chasse à l’antisémitisme toute entière conscentrée sur ce pauvre Celine qui l’a payé assez cher !
Si vous étiez un peu plus subtil, c’est à ce qui se passe et se dit maintenant que vous devriez être attentif .

christiane dit: à

@Daaphnée .. dit: 8 janvier 2016 à 5 h 02 min
Encore vous ! quoi, êtes-vous vexée que P.Assouline n’ait pas répondu à votre post débile concernant le titre du roman ? Vous auriez dû écouté cet entretien express, il répondait justement à cette question « le choix du titre ».
A force de héler uuuuu vous ululez vieille chouette !
Allons, petite, refaites le monde vainement avec vos impressions qui sentent la naphtaline sur les attentats et je vous l’ai déjà dit : f… la paix !
Pffft ! que de temps perdu à vous lire !

Résumons..... dit: à

Bloom est un homme d’une rare intelligence, d’une flamboyante et humaniste vision du monde, d’un goût exquis pour les insulaires anglophones qui lui apportent l’exotisme dont il est friand.

Cependant, vivant depuis longtemps déjà dans sa navette spatiale aux conditions spéciales, il a perdu le goût des pieds sur terre et des pratiques adaptées au réel hexagonal européen.

Quelques années de retard à rattraper … pas grave, s’il s’y met rapidement, il y arrivera !

Résumons..... dit: à

« A force de héler uuuuu vous ululez vieille chouette ! »

N’avez vous jamais été amoureuse, Christiane ? …ça rend bête, mais c’est si bon !

christiane dit: à

Excellent, Sergio votre 23 h 46 ! Plus profond que les réflexions de monsieur-je-sais-tout…

christiane dit: à

@Résumons….. dit: 8 janvier 2016 à 7 h 06 min
Si seulement ça pouvait lui clouer le bec !

Daaphnée .. dit: à

Saint-Passou, Saint-Popol, au secouuuuuuuurs !
La nonne défroquée a troqué sa culotte contre une cotte de mailles.

Résumons..... dit: à

Le jour va se lever : aurore aux doigts de salsifis… on y va ! Jogging à mort !

christiane dit: à

@Sant’Angelo Giovanni dit: 8 janvier 2016 à 0 h 05 min
Le mieux ? épargner ces blancs sans vernis protecteur. Voir les encres chinoises.

on est sauvé dit: à

…ma première réaction a été de ressentir…
…Ma deuxième réaction a été de penser…(Daaphnée )

L’existence et l’essence de daaphnée sont la preuve que dieu existe encore

christiane dit: à

@Daaphnée .. dit: 8 janvier 2016 à 7 h 13 min
Quand on ne sait plus quoi dire ! Quel spectacle… vous devenez gâteuse.

Résumons..... dit: à

Cotte de mailles, cotte de mail, cotte d’e-mail … cotte d’émail !

espoir dit: à

Résumons….. dit: 8 janvier 2016 à 7 h 13 min
Jogging à mort !

c’est vrai?

Daaphnée .. dit: à

Le fait est qu’entre ses commentaires et ses e-mails, elle a dû , déjà, les assommer !

chuuuut dit: à

christiane dit: 8 janvier 2016 à 7 h 14 min

cette extraodinaire jeune-fille daaphnée, preuve vivante de l’existence de dieu, pique à intervalles réguliers sa crise du passage du temps –prions pour qu’elle n’y succombe pas et continue de charmer l’assistance encore longtemps

chuuuuuuut dit: à

« La nonne défroquée a troqué sa culotte »(7h13)

c’est beau

Daaphnée .. dit: à

Enfin ..
Heureux qui comme Paul Edel est débarrassé d’un poids .
Pfff ..

chuuuuuuut dit: à

Heureux qui comme (Daaphnée)

c’est trop beau

Bloom dit: à

ce pauvre Celine qui l’a payé assez cher !

Pauvre hère…il a fait payer à d’autres bien plus qu’il n’a payé lui-même. Retraite dans un pavillon de banlieue, protégé par ses cadors teutons, avec sa Lucette pour la sucette. Le Club med avant l’heure, même qu’il trouvait encore à dégoiser sur le pharmacien juif de Meudon, pas un mot de repentir, un médecin malade, une raclure d’homme).
Quant au procès d’intention: que savez-vous de mes engagements et de mes combats? On ne se connait pas, que je sache.

Daaphnée .. dit: à

Allez, un petit sonnet du terroir .. pour bien commencer la journée,

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

christiane dit: à

@Daaphnée .. dit: 8 janvier 2016 à 7 h 27 min
Quelle c….

Résumons..... dit: à

Céline est une raclure, selon Bloom
Aragon est une raclure, d’après JC

Daaphnée est une raclette, au gout de Christiane
Christiane est une raclette, au dégoût de Daaphnée

On est tous des rats, point de vue partagé par toutes les bonnes âmes au jugement sûr….

Chaloux dit: à

Bloomy, personne ne défend l’antisémitisme de Céline. Tu tapes à côté.

christiane dit: à

L’extrême intelligence de daaphnée !!!
« Daaphnée .. dit: 6 janvier 2016 à 19 h 25 min

Dites, Pierre Assouline, je n’avais pas fait attention mais je viens de regarder ..
là, le Golem .
Le GOLEM ????
Franchement, c’est un peu nul à ….. ce titre ! »
On se demande qui est nul !

Résumons..... dit: à

La vérité de ce qui s’est réellement passé à la Saint Sylvestre commence à émerger du pudibond silence que les responsables allemands ont tenté d’imposer.

Ce sont bien des migrants essentiellement syriens généreusement bourrés, qui ont en masse volé, agressé, violé des européennes dans plusieurs grandes villes.

Bravo Angela !

Que faire ? Expulser manu militari les joyeux lurons ayant une conception islamique des rapports homme/femme, type « Une femme seule, non accompagnée, en cheveux, est bonne à niquer »

Que faire en plus ? Sortir le pays de ce merdrier d’Europe, reprendre la main, pour ramener ordre et justice. Mettre au pas les barbares qui se foutent des lois républicaines.

Cesser de croire que nos valeurs sont partagées par tous. Ne plus tenter d’intégrer des empoisonneurs …

renato dit: à

À propos du blanc, Schönberg aimait raconter l’histoire de l’aveugle qui demandait « c’est comment le blanc? », et son interlocuteur « c’est la couleur du cygne », sur quoi l’aveugle demanda « c’est comment un cygne? », son interlocuteur mima le col du cygne avec un bras, l’aveugle le toucha, l’évalua et conclut « maintenant je sait ce que c’est le blanc ».

bouguereau dit: à

décidément les atonos l’ont toujours souslbras..

MONTAIGNEACHEVAL dit: à

ARAGON est à la poésie amoureuse ce que Hamilton est à la photo érotico pédophile….
De la daube pour adolescente se languissant un dimanche après midi dans la maison à colomba de Vernon, dans sa piaule tapissée de fausses toiles de…Jouy…..rouahahahahahahah
Et, comme Joliot Curry et tant d’autres, stal jusqu’aux poils de cul…

Aragon est le marin qui surveille l’accastillage du navire PCF… Mais il es mille fois plus fréquentable que Rebatet ou Hérold Paquis, la viande nécrosée de Je suis partout.

bouguereau dit: à

crème de golème c’était mieux..ou golème à la crème..mais voilà..c’était pris..dracul tout pour lui ..affameur sémantique

Chaloux dit: à

La grosse allemande parle d' »un patient travail d’intégration »…. Hurkhurkhurk.

bouguereau dit: à

..hamilton a copié aragon..le bourgeois..toujours a voler le prolétaire..toujours plus beau c’est certain

bouguereau dit: à

corrige la position le petit con

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 8 janvier 2016 à 8 h 50 min

boumou répète un coup.

Résumons..... dit: à

En attendant que notre cher vieux pays, habité par des veaux et envahi par des crapauds retrouve son indépendance, ouvrons des camps confortable et enfermons tous les migrants soi-disant réfugiés !

Ce sera plus sain que les jungles campagnardes, comme à Calais, Dunkerque, Beaubec, ou urbaines qui sont une honte d’un point de vue esthétique …et si on arrive pas à intégrer, à expulser, à neutraliser les Barbares… il sera facile de transformer les camps d’accueil en camps d’extermination comme au bon vieux temps où c’était mieux avant…. uhuhu !

bouguereau dit: à

que savez-vous de mes engagements et de mes combats? On ne se connait pas, que je sache

on est tous un peu paranoiac critique kabloom..t’es nu et sans voile par delà les montagnes

bouguereau dit: à

t’es toujours a verser dans la facilité jicé..le français aime les courses de cote..les lignes de crête..la difficulté..c’est là dévétu dans le brouillard d’une cascade-car il se tient toujours propre-qu’il est beau..dailleurs on a plein de photo

Résumons..... dit: à

Je vous quitte !
(… j’ai rien à faire, mais faut que je m’y mette …!)

bouguereau dit: à

Tu feras croire à personne qu’à ton âge on succombe encore à l’illusion littéraire, artifice pour ado boutonneux ou rombière oisive

..ils vont trés bien hensembe

bouguereau dit: à

ho..mon comique troupier..pouette pouette?

Hadrien dit: à

Belle chronique du livre d’Edouard Louis dans Le Monde; il est passé sur la 5 dans La Grande Librairie, très bien, il est actuellement sur France-Inter chez Augustin Trapenard; personne ici ne peut en faire autant, personne

closer dit: à

« et marcher sur les eaux du lac avec le fantôme de Nietzsche… »

De pire en pire…maintenant WG se prend pour Jésus!

Chaloux dit: à

Hadrien dit: 8 janvier 2016 à 9 h 25 min

C’est qui ce couillon?

Chaloux dit: à

De pire en pire…maintenant WG se prend pour Jésus!

Moins il aura de crédibilité plus il accomplira de miracles.

Hadrien dit: à

9:29, Chaloux ? c’est qui cette andouille ?

christiane dit: à

@Hadrien dit: 8 janvier 2016 à 9 h 25 min

« il est actuellement sur France-Inter chez Augustin Trapenard »
Je viens d’écouter cet entretien. L’attitude d’A.Trapenard, attentive, respectueuse comme toujours a permis à E.Louis d’aborder sereinement des problématiques intéressantes :
– qu’est-ce que le langage ne dit pas ?
– une réflexion sur la violence, ses racines.
– ce que les autres voient en lui, disent de lui, qu’il n’approuve pas (sauf peut-être le regard de sa sœur – extrait lu par A.T.) et que l’écriture lui permet de rectifier.
– En quoi la sociologie lui a permis de porter un autre regard sur son histoire personnelle, sur l’histoire de l’autre.
Son cheminement est intéressant.

Bien que n’étant pas attirée par l’autobiographie trop impudique en général, donc par ce nouveau livre, j’ai aimé l’écouter parler de son écriture, de ses tentatives de comprendre ce qui lui est arrivé, qui il est devenu.
Pas lu l’article, pas vu « La grande librairie ».

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Alors j’ai ouvert le livre (non numérisé par l’éditeur, m’a-t-on dit à la Fnac, mais je soupçonne cependant un truc du genre compétition entre Kobo/Fnac et Amazon), j’ai ouvert ce fichu bouquin vers 6 h du mat’ et là je viens de finir « l’histoire de la violence ».

Et vous allez m’excuser, Pierre Assouline, mais moi qui n’ai que peu de prétentions dans ce monde, j’ai au moins la conviction de savoir lire. (Faut dire, au bout de cinquante six ans de pratique quotidienne, ce serait dommage s’il en était autrement…)

Je sais lire, donc, et qui que ce soit Edouard Louis, qu’il vous insupporte ou qu’il soit bouffi de suffisance, aussi désagréable que Marcel Proust ou aussi simplement lumineux que Colette, je m’en fiche absolument : ce type-là est un écrivain qui possède une force et une puissance d’expression dignes des plus grands. IL est en train de découvrir que l’art (pour lui, c’est la littérature) est le seul mensonge capable de dire la vérité.

Je suis encore sous le choc de ma lecture, et je vais laisser passer du temps. Mais nom de Zeus, j’arriverai bien à convaincre au moins un lecteur du Magazine Littéraire de l’énormité de l’erreur que votre journal commet ! Et si je pouvais vous convaincre VOUS, ah là là…

William Legrand dit: à

Madame Verniglia toujours en forme raconte: « Petit tintamarre hier au Camp à Nella de la rue Fournier, JC inaugurait son nouveau magasin de brocante pour se débarrasser de ses vieux meuble, objet divers et livres anciens (dont ceux nombreux de son pote MCourt écrits sur parchemin). La foule était en liesse quand elle a vu l’enseigne de la boutique :
« Au petit porc queue rot laid », uhuhuhuhuhuhuhuhu

christiane dit: à

Eros -9h25
Choix pertinent en partie, totalement si c’est pour écouter Brassens dans cette jolie chanson.
« Ell’ n’avait pas de tête, ell’ n’avait pas
L’esprit beaucoup plus grand qu’un dé à coudre,
Mais pour l’amour on ne demande pas
Aux filles d’avoir inventé la poudre…
Un’ jolie fleur dans une peau d’vache »

Jolie, on ne sait…
Peau de vache, c’est certain.
Le dé à coudre ? bonne mesure…
Qu’elle rumine et meugle, beugle, mugit… mais attention à l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) est une infection neurodégénérative transmissible et mortelle qui touche le cerveau des bovins…

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