de Pierre Assouline

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La République des livres
Ce qui reste après du monde d’avant

Ce qui reste après du monde d’avant

Qui n’a pas connu dans sa vie de lecteur ce cas d’espèce : un bon livre sur un personnage détestable. Faut-il que le premier soit délectable pour ne pas nous dissuader d’aller plus avant dans la découverte du second ! D’Anne de Lacretelle, j’ignorais tout malgré la biographie qu’elle avait consacrée à La Comtesse d’Albany, une égérie européenne (éditions du Rocher, 2008). Qu’est-ce alors qui m’a fait me précipiter sur son Tout un monde. Jacques de Lacretelle et ses amis (330 pages, 22 euros, éditions de Fallois) ? Peut-être l’impression laissée par le feuilletage des toutes premières pages. Il est vrai que, passées huit heures du soir, ça ne court pas les librairies les nouveautés dédiées à « l’abbé Géhel, mon directeur d’inconscience ».

Dès l’incipit, elle se demande : « Peut-on écrire sur ses parents ? ». Sa réponse, qui fait un peu plus de trois cents pages, est brillante, enlevée, drôle. Je n’avais lu depuis longtemps un livre de souvenirs à l’écriture, à la composition, aux effets aussi maitrisés. Dès lors qu’il ne s’agissait pas d’une biographie de papa, l’espoir était permis. La bonne idée fut de faire sourdre une époque à travers des instantanés chus d’un album de famille, et quel ! Les amis de la famille y prennent toute la place : Proust, Gide, Cocteau, Morand, Mauriac, Valéry, Giraudoux, Larbaud… Un tout petit monde en marge d’un microcosme si « décaduc » comme le disait Proust, justement, dans l’un de ses néologismes dont il avait le secret – et encore, tous n’étaient pas des aristocrates, il s’en faut. De la fréquentation de l’auteur de la Recherche et de leur longue correspondance, Lacretelle conserva sa vie durant une certaine empreinte, « un snobisme à la Proust » en ce que tout dans ses références, ses allusions, sa manière se rattachait d’une manière ou d’une autre au passé et à l’histoire. On en connaît quelques uns sur la personnalité desquels l’ombre du narrateur a ainsi déteint durablement et profondément.

Ce défilé, interminable dîner de têtes, marqua l’enfance, l’adolescence, la jeunesse d’Anne de Lacretelle. C’est peu dire que les personnages qui peuplent ce livre se ressentaient « fils de rois issus d’une combinaison mystérieuse et native ». Un groupuscule qui se donne pour une élite. Tout un monde en effet, comme le titre indique, mais un tout petit monde qui doit son éclat posthume à la Recherche du temps perdu. Jacques de Lacretelle, que sa fille surnommait « Zeus », y apparaît en un être avant tout coléreux, mais d’une sale colère débarrassée de toute mythologie qui l’eut transcendé par la foudre, une colère domestique, mesquine, permanente quand elle se voudrait prophétique. Tout est traité dans ces pages avec une légèreté si naturelle qu’elle laisse un drôle de goût lorsqu’elle se traduit par une indulgence coupable pour le peu de qualités humaines de certains (Paul Morand). Avec le recul, ces années 1910/1940 ont quelque chose de « trente glorieuses littéraires » enfiévrées et fécondes malgré la noire parenthèse de la guerre qui n’en a pas moins marqué la période de son empreinte avec de grands livres tels que Le Feu de Barbusse et les Croix-de-bois de Dorgelès. C’est ce qu’on peut se dire à la vue non des palmarès des prix mais des sommaires de revue car ce fut, aussi, leur moment.

La vie de Jacques de Lacretelle  (1888-1985) ? Naissance au château (Cormatin, Saône-et-Loire), deux échecs au bac jamais obtenu, une démission de la banque où sa mère l’avait fait admettre par piston, une jeunesse frivole, un univers cantonné toute une vie durant dans les limites du bon XVIème, un hédonisme affirmé, une sincère quoique naïve dévotion à la littérature, l’entrée à la Nrf grâce à l’insistance de Proust auprès de Jacques Rivière, un premier roman sur l’incommunicabilité qui laissait entrevoir quelques dons (La vie inquiète de Jean Hermelin) suivi d’un roman ambigu sur l’antisémitisme (Silbermann, prix Femina 1922), de L’Amour nuptial et d’une ambitieuse chronique familiale en plusieurs volumes (Les Hauts-Ponts), un pas en politique à droite toute du côté des Croix-de-feu et du Parti social français… Voilà pour l’entre-deux-guerres. Pour l’après guerre, toute une carrière à la direction du Figaro puis du Figaro littéraire où il ne laissa pas que de bons souvenirs. Une vie d’homme de lettres. Ainsi parti, il ne pouvait finir qu’à l’Académie française, (ici son discours de réception), d’autant que deux de ses aïeux l’y avaient précédé. Il y fut élu à la seconde reprise en 1936 au fauteuil d’Henri de Régnier, ce qui nous vaut des pages délectables sur les usages et les coulisses des élections. De là à souhaiter, comme sa fille en a la faiblesse, qu’ « un regard plus scientifique soit jeté sur son œuvre » en la pléiadisant, il y a un pas que seule l’aveuglement filial permet de franchir.

De temps en temps, on tique. Ainsi lorsque l’auteure assure qu’il fallut attendre 1949, et la parution de la biographie de Maurois sur Proust, pour que celui-ci fut révélé « en majesté »,alors que dès les lendemains de son Goncourt en 1919, il fit l’objet de commentaires, de critiques, d’exégèses, d’études et de traductions de l’Angleterre au Japon en passant l’Espagne, pour ne rien dire de la France. De même lorsqu’elle présente Jean Prouvost comme « journaliste confirmé » au motif que l’industriel du textile était également propriétaire de quotidiens et de magazines (confondant au passage Paris-soir et France-Soir qui lui succéda).

Tout cela donne envie de (re)voir l’inoubliable Portrait-souvenir que Roger Stéphane avait consacré à Proust à la télévision le 11 janvier 1962 pour le quarantième anniversaire de sa disparition. Quel plateau ! On y voyait témoigner rien moins que François Mauriac, Jean Cocteau, Paul Morand, Daniel Halévy, la comtesse Greffulhe, Jacques de Lacretelle, Simone de Caillavet, Hélène Soutzo, Philippe Soupault, le duc de Gramont, Emmanuel Berl, Céleste Albaret… Le commentaire avait la voix de Jean Negroni. On y montrait même les manuscrits de la Recherche et leurs paperolles. Certains d’entre eux allaient disparaître peu après. Tous s’exprimaient comme s’ils l’avaient quitté la veille. Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités. Jacques de Lacretelle y est particulièrement… détestable. A la fin de ses souvenirs, sa fille Anne y revient et le déplore ; mais, sans le vouloir, elle rapporte l’indignation de son père à l’issue du tournage et cela n’arrange vraiment pas son portrait :

« Mais enfin ! Qui sont ces gens ? Ils vous dérangent, ne savent rien et ne vous laissent même pas de cachet ! Pour qui se prennent-ils, ces malotrus ! »

Et pourtant, Tout un monde est le charme même. Peut-être parce que, malgré le superficiel de sa mondanité, le portrait de Lacretelle y est sans concession et son univers désormais figé dans la naphtaline. Autant de fantômes poudrés échappés du bal de têtes du Temps retrouvé. M’est revenu alors en mémoire le souvenir de mes conversations avec Philippe Soupault à la fin des années 80 dans la maison médicalisée où il vivait, du côté de la porte d’Auteuil à Paris. Sa mémoire était gaie, vive, malicieuse et lorsque l’ancien pionnier du surréalisme en lui évoquait Aragon et surtout Dali, elle se faisait cruelle. Mais je ne le vis plus du même oeil du jour où il m’avoua :

« Depuis la mort  récente d’un ancien groom du côté de Cabourg, moi qui ai eu plusieurs longues conversations avec lui dans un fiacre alors que j’avais à peine plus de vingt ans, je peux dire aujourd’hui que je suis le dernier en France à pouvoir dire qu’il a connu Marcel Proust… »

Au risque de passer pour un dinosaure mélancolique, j’avoue que j’en fus retourné. Nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne pour goûter ce genre de documentaire et ce genre de livre faute de savoir de qui et de quoi il s’agit à supposer qu’un jour toutes ces choses présentent encore un quelconque intérêt.

(« Château familial de Cormatin »; « Jacques de Lacretelle en 1936 »; « Yolande De Lacretelle, Docterene Grumbach, Jean Cocteau, Francine Weisweiller, Marita Maurois et Jacques De Lacretelle lors d’une réception en 1955 »; « A l’Académie (à gauche) en 1973 avec Jean-Jacques Gautier et Louis Leprince-Ringuet » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 365 Réponses pour Ce qui reste après du monde d’avant

Marie Sasseur dit: à

Phil à 15h12
Pourquoi faire le dialogue à ma place. Cette sale manie que vous avez de faire dire aux autres ce que voys pensez.
Non, simplement à votre age il faut allonger la monnaie si vous voulez avoir la chance de pecho des crevettes mâles , non candidates a la pma . Il y a un temps pour tout, si vous n’avez pas profité du temps d’avant, ne faites pas comme Proust à ressasser ah si jeunesse savait, ah si vieillesse pouvait. C’est pathétique à la fin, comme gisele, la queer, qui entre pastiche et postiche ne sait plus où donner de la tête pour son fétichisme du tout à poil.

Marie Sasseur dit: à

Et puis alors Phil, vôtre fantasme -et regret- de « trousser la bonniche », comment dire, ça fait tres « decaduc », voire fin de race en etat de de décomposition mentale.

Paul Edel dit: à

« Hitchcock c’était quand même la quintessence du cinéma, PaulEdel ».oui, c’est la quintessence du cinéma à grosses ficelles que je n’aime pas.je préfère Bergman, Ozu ,Renoir ou Naruse.

Marie Sasseur dit: à

…la ronde de nuit.
May I remind you a fabulous novel full of poetry from Amaury Nauroy.

Bérénice dit: à

et partageais une étude, pas si récente, où il est détaillé de quelle façon la construction sexuelle des très jeunes gens, filles y compris, s’appuie de plus en plus sur tablettes branchées youporn en libre accès, m’interrogeant sur la manière dont les tabous sont déposés et/ou reconstruits quand les réseaux sociaux et le net prennent le pas sur les humanismes.

Angélique, comme s’il était besoin d’une étude pour ce genre de constat et comme si les calques ou influences ne concernaient que les comportements sexuels.

Bon gargarisme, Sasseur.

Bérénice dit: à

@Annelise.

Bérénice dit: à

Sasseur, avec toutes ces adeptes du strip le fantasme de Phil risque bien de rester à l’état de fantasme, d’ailleurs c’est leur vocation. Je ne comprends pas comment vous pouvez lui coller des regrets, c’est inconciliable.

Production de l’imaginaire par laquelle le moi cherche à échapper à l’emprise de la réalité.

gisèle dit: à

P.Edel,vers 21h. « Hitch, la qintessence du cinéma… »
-Qui a dit cela ? certainement pas moi !
*j’ai l’impression d’avoir initié une fausse querelle.Ma remarque était simple: dans « fenêtre sur cour » Hitch utilise avec intelligence les 2 acteurs, mota+ James Stewart, ainsi que la couleur. C’est tout! les grosses ficelles sont, pour moi, Marny par ex.
Il me semble évident que Bergman, Ozu, Naruse et..Greenaway sont bien supérieurs.
** c’est ma faute, en partie, on ne mélange pas RdL et RdC.Comment Hitch s’est-il glissé là? au diable la réponse!

Marie Sasseur dit: à

« Hitch », comme une culculterie de plus, de la part de ces oiseaux.

Bérénice dit: à

22h06 la cinquantaine ne vous vaut rien. En tout cas, je ne me prostitue pas et bien que le mariage vu par Marx (19ème siècle) soit une des formes de ce commerce lucratif, je ne pourrai pas non plus louer mon ventre (trop tard) ni vendre mes enfants (majeurs et non consentants).

Delaporte dit: à

« La quintessence du cinéma » : c’est Delaporte qui a dit cela, devant un PaulEdel qui n’a rien compris au 7e art. Delaporte ne porte pas de parole en l’air. Il porte où ça porte.

D. dit: à

Ce soir j’ai mangé des poireaux-vinaigrette puis une escalope milanaise.

D. dit: à

Le secret c’est un poireau de qualité travaillé avec soin.

Marie Sasseur dit: à

Les poireaux, c’est 20 min.
Pas plus. C’est littéraire.

Bérénice dit: à

Le poireau est aussi un bon laxatif. C’est culinaire.

Delaporte dit: à

« Ce soir j’ai mangé des poireaux-vinaigrette puis une escalope milanaise. »

C’est bon tout ça. Dans le temps, chez Thoumieux, rue saint-Dominique, le poireau-vinaigrette était superbe et au menu. Quant à l’escalope milanaise, je préfère la manger en Europe centrale, avec une bonne bière de derrière les fagots. Mais pas en Russie. Là c’est vodka et cornichons !

Delaporte dit: à

La qualité du poireau est essentiel, comme pour les cornichons et les concombres à la crème. Bien faire « dégorger » surtout (pour faire plaisir à Mère Clopine). Avec du pain complet ou du pain noir, comme les Allemands le font, ou les Norvégiens. Mais c’est ça, l’Europe !

closer dit: à

« avec la déserte à alcool ! »

Encore! « Desserte »… »Recension »…A recopier quinze fois…

Delaporte dit: à

Le gastronome du temps présent, par l’infâme Chevillard :

« Le serpent semble voué uniquement à l’ingestion et à la digestion. Mais nos pieds qui dansent, nos mains qui écrivent ou peignent, notre tête qui pense ne font rien d’autre que former un petit essaim d’activités frivoles autour d’un ventre constamment préoccupé. »

Jean Langoncet dit: à

Bong

Marie Sasseur dit: à

Alan n’est pas là pour corriger

On ne dit pas a novel from, but a novel by. Ça me confuse.

Pour les poireaux cocotte, c’est 10 min, pas plus.
C’est pas l’époque, en plus.

Bérénice dit: à

…sont bien supérieurs.

Gisèle, difficile pour moi de classer les auteurs. Hitchcock est pourtant un maître du suspens qui n’est pas une preoccupation majeure chez Greenaway ou Bergman.
Je vous cede la place neanmoins afin que vous puissiez continuer entre pairs continuer de disserter .

Bérénice dit: à

Marie, je les cuis à la vapeur mais sans auto cuiseur, je possède un vitacuiseur qui altère moins la qualité des legumes que les cocottes minutes. L’appareil n’autorise de fait que des cuissons vapeur sans possibilité de mitonner des plats plus ou moins petits.

Passou dit: à

Et allí, En 1937, la Revue juive n’existait plus depuis des années…

Bérénice dit: à

Bonsoir Marie.

christiane dit: à

@gisèle dit: 12 juin 2019 à 20 h 29 min
« ** vous avez réussi à lire le livre de Schama ? 800p. Chapeau! j’avais seulement demandé à mon ombre double d’y jeter un coup d’oeil..en vain… »

Gisèle,
ce n’est pas un livre c’est un enchantement. Simon Schama écrit bien et prend le temps de recréer l’atmosphère de la ville où vivait et travaillait Rembrandt, tout en explorant les coutumes et attentes de l’époque.
Mon chapitre préféré est la quatrième. « Le fils prodigue » et dans ce chapitre le livre 7 « Anatomie d’Amsterdam » (pp.355 / 402).
(1. La cité des cinq sens) et le livre 8 « Le langage du corps ». (pp.403/505).
Donc, « la cité des cinq sens ». Il s’agit d’Amsterdam.
« Vue d’en haut, là où planaient les mouettes, la grande cité ressemblait à une demi-lune ; à un morceau de fromage rongé par les rats ; […]
D’abord le Zuiderzee lui-même qui pénétrait dans l’embouchure de l’Ij et venait baigner la double rangée de palissades fangeuses séparant le port intérieur du port extérieur, apportant son chargement de varech et d’herbes enchevêtrées, de petits poissons et de menus crustacés, les débris macabres lavés par la mer d’innombrables petits habitants de coquilles de bigorneaux et de bernaches, le tout dégageant des effluves salés, des relents de bois pourri et d’eau de sentine. Dans les chantiers derrière la première rangée de maisons en face des docks, les odeurs étaient plus plaisantes. des pièces de bois étaient posées debout pour sécher, certaines ayant déjà la courbure des membrures de la coque. On pouvait se promener dans les ruelles parallèles au port et, à respirer les émanations pénétrantes du sapin (pour les mâts), du chêne et du bouleau (pour les coques), on s’imaginait aisément dans une forêt norvégienne après le passage des bûcherons.
L’illusion ne survivait pas aux tavernes e aux bordels. […]
Contre l’humidité il existait des remèdes ; au printemps et en été, les roses de Damas charnues ou les roses musquées qu’on plaçait sur le buffet dans les vases de céramique, en compagnie parfois des giroflées et de lis tachetés à l’odeur sucrée. »

ou encore :

« Une ville soumise au gouvernement impitoyable des montres, pendules et horloges […] La nuit, à l’intérieur des maisons solides bâties en brique et en bois, le silence n’était interrompu que par le mouvement régulier d’un mécanisme de précision vigilant […] Et dehors, c’étaient le clapotis de l’eau du canal contre les ponts, le craquement des mâts des petits bateaux amarrés le long du Damrak, ou plus lointain, de grands bateaux à l’ancre dans l’Ij ; le trottinement des pattes de rats sur les madriers, interminable ballet ; et souvent un cri, un juron, un gloussement, car plus de mille cabarets dans la ville et des rues pleines de marins[…] A dix heures du soir, c’était le roulement rassurant du tambour de la gendarmerie et un bruit de bottes – les pas lents, délibérément pesants de la garde. »

Voilà pour une mise en bouche. Je reviens pour les notes concernant la peinture et le dessin.

D. dit: à

L’autocuiseur plus joliment appelé cocotte-minute.
Son secret: P.V = n.R.T
Donc T = P.V / n.R
Ce qui en gros signifie que quand vous montez en pression à volume constant, vous montez en température. Dans la cocotte. Et vous cuisez plus vite. Et vous altérée, en effet, davantage les aliments.

Bérénice dit: à

Christiane, cette expression  » mise en bouche » m’a toujours paru impudique, déplaisante et elle est étonnante là où vous la placez, de plus quelqu’un comme vous si plein , si construit, si riche devrait à mon humble avis posséder d’autres ressources que celle d’un serveur de restaurant et quoique votre itinéraire gastronomique soit toujours constellé.

D. dit: à

Il y avait autrefois un très bon et généreux poireau-vinaigrette au Bazar. C’était autrefois.

D. dit: à

On voit que vous avez été infirmière psy, Bérénice. Vous avez gardé des réflexes.

D. dit: à

Enfin je veux dire que vous appliquez toujours des techniques.

Chaloux dit: à

Ça rappelle Proust : il y en a qui préfèrent l’avoir dans la bouche, moi je préfère l’avoir dans l’oreille.

et alii dit: à

@P.Assouline
je reviens à l’instant et découvre votre com:c’est ce que j’ai trouvé sur la toile:
Environ 11 000 résultats (0,89 secondes)
Résultats de recherche
Rembrandt, La Ronde de nuit : l’énigme révélée
https://books.google.fr/books?isbn=2920217402

Georges Boka, ‎Bernard Courteau – 1994 – ‎Aperçu – ‎Autres éditions
Ce manuscrit aurait été mis au jour par Raoul Mourgues, qui en a publié de larges extraits pour la première fois dans la Revue Juive, en 1937, et qui reproduisit le document entier en 1948. (On l’a traduit en français et publié aux éditions de …
je suis désolée de n’avoir pu le vérifier;etc’est plusieurs fois sur la toile!
avec mes excuses

D. dit: à

Vous avez un poireau dans l’oreille, Chaloux ? Mais c’est très vilain.

Bérénice dit: à

D, sont inventées de ces expressions qui devraient nous être utiles, il arrive que nous les boudions. Je préfère encore écrire con cul bite sexe que mise en bouche, allez savoir pourquoi.

et alii dit: à

jeviens de ressortir la page c’es page 20 D’UNE SUBTILE CACHETTE ,deuxième ligne en haut à droite,juste sous le patronyme;

Jean Langoncet dit: à

Marie Sasseur dit: 12 juin 2019 à 23 h 27 min
Grateful dead.
Langoncet, ce soir j’ai un peu de tristesse (en avance) pour un dead du blog
http://blog.lefigaro.fr/bd/Les_Herbes_folles_affiche.jpg
Bonsoir

Employez donc votre plume virtuelle contre Monsanto, l’empoisonneur du jour aussi bien qu’au soutien de Weleda, le criminel contre l’humanité d’hier … Le nazisme vert a de solides restes

christiane dit: à

@Gisèle (suite).
Simon Schama excelle aussi (dans le même chapitre) à parler de la peinture de portrait :
« Le portrait, comme le dit Baudelaire dans une formule qui mérite d’être rappelée, c’est « le modèle compliqué par l’artiste ». De fait tout portrait est une négociation à trois termes : entre le sentiment de son identité du modèle, la perception de cette identité par le peintre (dont l’imagination peut être perverse ou créative), et les conventions sociales que le portrait est censé satisfaire. En Hollande, au XVIIe siècle, il va sans dire que l’on attendait de l’artiste qu’il procure une bonne ressemblance de son modèle. […] Pose, gestes, maintien, costume et attributs permettaient de faire passer le message : une épée pour un gentilhomme, un livre ou un buste classique pour un savant. »
Il évoque alors, successivement, Frans Hals à Haarlem et sa « liberté de pinceau et un éclat de coloris que l’on n’avait encore jamais vus en Hollande », ses personnages bien en chair, exubérants puis Antoine Van Dyck, spécialiste des personnages en pied, élégants, nonchalants, distingués pour en arriver à Rembrandt qui voulait faire autre chose que d’imiter Rubens et en particulier dans le portrait.
« un fond gris sur lequel se détache le modèle, habillé très simplement, l’absence ou la discrétion du décor à l’arrière-plan » pour « libérer les figures », (« visage en pleine lumière, yeux vifs ou mélancoliques, spontanéité, sensibilité au degré d’usure des différents tissus du visage sous l’effet du temps, pli charnu d’un sourcil qui surplombe une paupière qui tombe légèrement »…), « propulser ces visages vers le spectateur ». Rembrandt a eu aussi toute sa vie « un goût sensuel pour les étoffes ». « Le moelleux contact de la fourrure lui revient en mémoire, soie persane, calicot indien, damas qu’on travaillait en France,fin tissu de batiste transparent, zibeline »…)
Suit l’analyse de nombreux portraits (tous figurant dans la documentation photographique de grande qualité).

Et pour terminer, cette gracieuse étude d’un dessin de Saskia (1633) qui porte la mention « le troisième jour après nos fiançailles ». Ce dessin, écrit Simon Schama, « est un acte d’adoration. Une fraîche lumière d’été baigne le visage et le buste de Saskia ; elle est assise, le coude appuyé sur une table et se penche vers son fiancé, consciente de l’amour qu’elle lui inspire. Ses traits sont tracés d’une main légère mais avec une exactitude presque tactile. Des détails sont observés avec l’attention d’un amoureux faisant l’inventaire de ses précieux trésors : la mèche de cheveux plaquée contre la joue droite, les plis arrondis du cou d’adolescente qu’encercle un collier de perles, le bout du nez retroussé, le tissu du chemisier gonflé par le sein qui pèse sur le bras droit, le contour hardi du chapeau de paille à larges bords »… (et tout cela après avoir expliqué comment avait était exécuté le dessin, avec quels outils et sur quel papier).

Et c’est comme cela de la première à la dernière page ! (Un défaut ? le livre est très lourd et ne peut se feuilleter et se lire que sur un support. Mais que de joie…) Votre « double » a eu tort de renoncer…

christiane dit: à

avait été

christiane dit: à

Oh, Bérénice, se mettre en bouche dérive de l’expression « mise en bouche ». C’est-à-dire des préliminaires pour entrée dans dans le sujet. On peut l’employer avec « histoire de » ce qui donne « histoire de se mettre en bouche nous pouvons commencer par…  »
Bonne nuit !

gisèle dit: à

christiane, un chaleureux merci pour vos 2 posts, que je vais pouvoir imprimer, dés que j’aurai changé les cartouches d’encre, à sec.Le livre de Schama avait accroché mon attention, il y a un an,mais mon « ombre »
avait jugé qu’il était illisible, bien trop lourd…Les nombreux passages que vous avez eu la gentillesse de recopier donne une idée de l’ensemble; il faut simplement faire l’achat d’un pupitre.. Je le commande et je vous écrirai mes impressions. Je suis plongée dans l’étude des concessions françaises en Chine,au milieu du 19° siècle…je vais faire un saut dans l’espace et le temps, encore que..les habitants du Plat Pays y avaient des comptoirs efficaces.
Je connais le Rembrandt de Genet lu il y a longtemps dejà; il y a une part de provoc, je pense..une sorte de fusée volante .

x dit: à

Marie Sasseur dit: 12 juin 2019 à 23 h 07 min

Si les corrections vous manquent, I’ll be glad to oblige :
non seulement BY et pas from, mais remind you OF something.

et alii dit: à

donc, inutile de s’obséder sur « la revue juive » (vous vous devez savoir) -6 numéros,moins d’un an)maisil est plausible que cet auteur se soit adressé à cette revue et ça ne se serait pas fait :l’auteur:. L’auteur Raoul MOURGUE , né à Nîmes en 1886 ,décédé à Paris en 1950,a été licencié lettres-philosophie à l’Université de Montpellier puis est devenu médecin des hôpitaux psychiatriques . Signé par l’auteur. N° de réf. du vendeur 66423 dit la toile!
bien sur il aura été voir ailleurs et porter ailleur sa jeune science en choses juives:acquise comment?mystèremais il y a eu des ouvrages publiés (images google ah!le papier!)
donc la question demeure du manuscrit original

Rembrandt Kabbaliste (Le manuscrit de Rembrandt)
au moins on sait ce qu’on cherche allez, inspecteurs et mazel tov (moi, je ne peux pas, santé etc)

et alii dit: à

ailleurs

et alii dit: à

je donne la référence que j’ai trouvée pour corriger comme je remercie P.Assouline de me l’avoir suggéré:
La Revue juive est une revue littéraire bimestrielle, publiée en 1925 par la Nouvelle Revue française au sein des éditions Gallimard. Elle n’édite que six numéros et disparaît en moins d’un an malgré le prestige de son comité de rédaction, constitué entre autres par Albert Cohen, Freud et Einstein.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Revue_juive

et alii dit: à

revue juive -wiki-
Outre Albert Cohen, André Spire et Chaïm Weizmann, le comité éditorial comprend l’écrivain et critique littéraire Georg Brandes, le scientifique Albert Einstein, le neurologue Sigmund Freud, l’économiste Charles Gide (oncle d’André Gide) et le médecin Léon Zadoc-Kahn1,6. Les six numéros de la revue sont signés par Max Jacob7, Pierre Benoit, Jacques de Lacretelle, Armand Lunel, Léon Brunschvicg, Élie Faure, Martin Buber, mais aussi Marcel Proust (pour des publications posthumes), ainsi que Georges Cattaui et son cousin Jean de Menasce pour de nombreux comptes rendus1, ou encore Max Brod, Jean Cassou, Paul-Louis Couchoud, Henri Hertz, Louis Massignon, Léon Pierre-Quint ou Franz Werfel8.

Marie Sasseur dit: à

@ 1h22
Non, pas une correction administrée.

J’avais plutôt apprécié que la phrase erronée soit corrigée.
Ainsi ce correcteur aurait repris en entier:

…la ronde de nuit.
May I remind you OF a fabulous novel full of poetry BY Amaury Nauroy.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, « Palestine nouvelle revue juive » a paru de 1927 à 1931 aux edition Rieder.

Cette revue avait cessé d’etre éditée par Gallimard, en 1925, « a la suite d’intrigues »(cf Passou in la bio de G. Gallimard)
Et il est précisé que les articles demandés pour cette revue devaient avoir un rapport avec des personnes, ou histoires juives, ce qui fait dire a Passou qu’Einstein ne pouvait pas le faire avec son article « géométrie non euclidienne et physique « .

https://www.cairn.info/revue-archives-juives1-2006-1-page-9.htm

et alii dit: à

marie sasseur,merci!vous avez travaillé m’a réjouie d’ une coquille magnifique:piluliers,pour piliers!
mais merci!

et alii dit: à

voilà la coquille
. Ces trois piluliers derrière lui et cet arche n’existaient pas a Amsterdam.!
c’esà la fin de l’article
merci encore !

et alii dit: à

sur qu’on a l’impression d’un traquenard!mais peut-on s’attendre à autre chose d’ un psychiatre?
P.Assouline doit être remercié de nous avoir mis en garde et permis tout ce que vous avez sorti; et dire que j’hésitais à maugréer!
j’aimerais savoir ce qu’il en est de ce ms de Rembrandt quand même!

renato dit: à

Un que je rencontre tous les jours — lorsque je suis à Colmar :

https://renatomaestri.blogspot.com/2010/05/bequille.html

Va comprendre pourquoi ils dirigent le lumières du bas en haut, il devrait pourtant apparaître évident que cette configuration dérange les oiseaux nocturnes.

christiane dit: à

Et Alii,
merci pour vos liens ouverts ce matin car hier, après avoir copier ces extraits pour Gisèle, il se faisait tard et j’avais envie d’éteindre l’ordinateur.
Donc, ces écrits de Georges Boka (23h59) et le lien précédent (19h53) nous invite à un parcours énigmatique dans les sens cachés, possibles, de « La ronde de nuit » de Rembrandt peinte en 1642. Ce tableau imposant (363 cm x 437 cm) occupe une place immense sur un mur du Rijksmuseum à Amsterdam. Je l’ai contemplé longtemps, posant mon regard sur chacun des personnages, m’attardant sur cette drôle de petite fille au visage de vieillard, jouissant des couleurs, de la composition, de l’expressivité des personnages ; apprenant par un ami qui m’accompagnait que le tableau avait été amputé d’une large bande de toile à l’extrême gauche et d’une autre bande au bas du tableau – « amputations dues sans doute au transfert de l’œuvre, en 1715, de la maison de la guilde à l’hôtel de ville, où son nouvel emplacement exigeait cette chirurgie. » (dixit Simon Schama dans son livre Les Yeux de Rembrandt – p.559).
Lisant vos documents, ce matin, j’ai recherché dans le livre de Schama, ce qu’il écrit à propos de ce tableau. (pp 559 et suivantes)
Il centre son analyse sur la peinture plus que sur une symbolique ésotérique, ce qui, je l’avoue, correspond plus à mon attente.
Ainsi une petite reproduction en noir et blanc est fort utile. Panneau attribué à Gerrit Lundens, d’après la Ronde de nuit, vers 1650, (66,8 cm x 85,8 cm) exposé dans le même musée, permettant de voir l’œuvre dans son état d’origine, donc, montrant l’importance de ces deux zones supprimées. « le prolongement de la balustrade du canal et les bords du pavé » précisent la perspective choisie par Rembrandt et l’emplacement où se déroule l’action (« un pont enjambant un canal devant la maison de la guide des kloveniers. Cette compagnie à laquelle on a confié la protection d’Amsterdam, de ses portes, de ses ponts, de ses canaux ».)
Il revient sur « l’obscurité de l’arche », le « passage de l’ombre à la lumière comme le passage du passé au présent ». Pour lui, « l’espace éclairé sur le pont que traverse la compagnie en défilant devant nous, c’est le passage vers l’avenir. »
« Une œuvre qui rejette l’aplatissement (l’espace à deux dimensions), la réduction à la surface plane de la toile ». Il note « le frappant raccourci de la main gauche du lieutenant » (admiré par tous les contemporains de Rembrandt.). Il commente aussi la »pâte épaisse » que le peintre étale avec assurance (s’inspirant de la technique audacieuse du Titien), des « touches rompues appliquées avec une sorte de brutalité », la « fluidité des couleurs pour les détails plus éloignés ».
Quand à la petite fille et au petit personnage casqué, il semble pour Schama que ce sont des personnages emblématiques. « Les feuilles de chêne qui ornent le casque » seraient symbole de « la victoire, des vertus martiales des arquebusiers » ; Les pattes du poulet tenu par la fillette « personnifieraient les serres de rapace des armoiries des kloveniers ». la grande « bannière azur et or, peinte à grands coups de pinceau, un vivant étendard ». Pour Schama, « Rembrandt comprend d’instinct la façon dont ces hommes se sont costumés tout exprès pour parader sous les yeux du public », l’esprit du soldat citoyen, la fierté d’Amsterdam. Il s’interroge sur cette lumière qui vient d' »une source invisible sur la gauche et qui tombe sur le visage de l’enseigne et sur l’écharpe, qui se promène sur les rangées de tête à l’arrière-plan de la toile et les illumine ».
Enfin, avant de quitter ce tableau, il nous fait un cadeau rare : un fragment de visage dont le « chapeau suggère le béret plat d’un peintre : Rembrandt, lui-même, discrètement placé tout à l’arrière-plan. »
Grâce à Vous et à Gisèle, j’ai eu la joie de ré-ouvrir ce livre précieux de Simon Schama. Merci donc à vous deux.
Au fait, pourquoi vous êtes-vous mis à évoquer Rembrandt ?

Annelise dit: à

Bérénice, 12 juin 21h55
Angélique, et connu sur le sens global de l’étude, vous avez raison. L’observation et objectivation physiologiques de l’affaire quant aux marqueurs sur le cerveau nettement moins éventées. Autre paire de manches. Me fut fait l’honneur d’une demande de relecture de la communication effectuée par un chercheur neurobiologiste franco-sicilien dévoué aux addictions, stress post-traumatique (soldats en Afghanistan/Iraq, descendants de victimes de la Shoah) ,maladies dégénératives et vieillissement des fonctions cognitives, grand prix de l’Inserm et prix Lamonica, avant sa présentation à Harvard, l’an dernier. Alors que j’aurais eu quelque difficulté à définir ce à quoi correspond l’hippocampe, eu le sentiment de découvrir des éléments nouveaux. Sûrement parce qu’il y avait des images? Déjà vues sur écran, au Collège de France lors de la remise du prix Inserm. Plus puissantes et plus belles que Kubrick 2001.
Un domaine parent pauvre de la recherche en voie d’être de plus en plus réestimé. Le soin appelé à un grand avenir, hautement légitime .Bien à vs

et alii dit: à

merci christiane et je reprends votre ultime question:Au fait, pourquoi vous êtes-vous mis à évoquer Rembrandt ?
j’avais commencé avec Genet (et Derrida) avec ce « reste » :normal que je poursuive ,non,année Rembradt oblige , Rembrandt que j’avais déjà évoqué sous signature et dates;je me suis souvenue que lors de lectures-recherches à la bib de FORNEY? j’avais imaginé faire des recherches sur les juifs de Rembrandt, le judaïsme, j’avais été à Amsterdam, (où c’est connu par la chanson de Béart,il y a des dames)puis les expos :bref une vieille tentation et là j’étais retombée dedans et ça convergeait avec le billet! je n’ai pas résisté;je l’ai raconté à une amie qui aime dessiner ,a une amie très chère peintre et qui m’apportait ce matin des biscuits à l’eau de fleur d’oranger-ce que je devais deviner, et j’ai deviné aussitôt!elle était contente et moi fière de mon palais!)donc voilà que ce ms de rembrandt ne reste pas mais que c’est une énigme que nous avons, et beucoup d’histoires!
je vous mets un article que je trouve réussi
Rembrandt et la figure du Christ
http://www.veroniquechemla.info/2011/07/rembrandt-et-la-figure-du-christ.html

renato dit: à

La question des lumières dirigées du bas en haut ne date pas d’aujourd’hui, ni d’hier, d’ailleurs ; mais apparemment la réflexion relative aux synergies semble étrangère aux édiles… peut-être le tourisme il y est pour quelque chose.

et alii dit: à

christiane, dans le texte dit de REMBRANDT sur son père,selon le lien que j’ai envoyé, il y a /si moi-même)
, je n’avais été, dès ma jeunesse, peintre.
Mais il a été mon premier modèle,
ce père de chair et de sang. Et c’est lorsque,
à dix sept ans, j’ai voulu, par amusement et étude,
pour la première fois, représenter son cher visage
de labeur, cela m’a rappelé des choses très personnelles,en rapport à ce père, le mien, et l’écriture et quand j’ai écrit pour la première fois le verbe « transcender »:c’était lui!

Jazzi dit: à

Pour ceux qui ne vont pas sur la RDC. Un film sur le monde d’avant et d’après…

Tandis que « The Dead Don’t Die » de Jim Jarmush faisait l’ouverture de la compétition officielle au dernier Festival de Cannes, Bertrand Bonello présentait « Zombi child » à la Quinzaine des réalisateurs.
Encore une histoire de zombie !
Mais attention, là on n’est plus dans le cinéma de genre, mais bien dans le cinéma d’auteur.
Produit, écrit, réalisé et mis en musique par Bertrand Bonello himself, « Zombi Child » se veut une oeuvre d’art et non pas un simple film de divertissement.
Alliant sa haute couture formelle habituelle à une sérieuse culture de fond, le réalisateur nous conte une histoire à deux temps, alternant entre le Haïti des années 1960 et le Grand Paris actuel.
Une sombre histoire de zombie, d’un côté, et d’éducation de jeunes filles en uniforme au prestigieux pensionnat de la Légion d’honneur à Saint-Denis, de l’autre.
Deux lieux et deux époques que tout oppose mais dont on pressent le lien commun grâce à la présence d’une pensionnaire haïtienne, Melissa, interprétée par la belle et énigmatique Wislanda Louimat.
Petite-fille d’un Haïtien réduit en esclavage par zombification, orpheline d’une mère qui avait été fait chevalier de la Légion d’Honneur pour ses activités contre le régime Duvalier – condition sine qua non pour pouvoir intégrer le célèbre établissement -, celle-ci va initier peu à peu ses jeunes camarades blanches et bourgeoises à la culture mambo.
Notamment sa plus proche compagne d’internat, jouée par Louise Labeque, qui ne va pas hésiter à recourir au vaudou pour reconquérir le coeur du jeune homme dont elle est amoureuse et qui l’a laissé tomber.
Bertrand Bonello n’a pas son pareil pour filmer les jeunes filles en fleurs.
Après les prostituées de « l’Apollonide », un bordel du début du XXe siècle, il s’attache ici, dans un contexte tout aussi anachronique, à l’éducation d’excellence de jeunes filles bon chic bon genre d’aujourd’hui.
Dans les splendides bâtiments du Grand Siècle, celles-ci reçoivent les cours d’Histoire de Patrick Boucheron, qui leur explique la Révolution française à travers « Le Peuple » de Michelet, et leur donne comme interro écrite : « Les conséquences des printemps Arabes » ! Tandis qu’elles dialoguent, en anglais, sur la vie et l’oeuvre de Rihanna ou reçoivent un enseignement particulièrement pointu en Math et en Physique-Chimie. Sans oublier la pratique d’un instrument de musique et du chant.
A part cela, ce sont des jeunes filles comme les autres, s’intéressant à la mode, aux garçons ou aux filles, aux musiques les plus branchées et ne quittant pas leurs smartphones.
Malgré la lourdeur d’une structure en deux temps, et un certain didactisme autour de la culture vaudou, hallucinée et inquiétante, souterraine et étrange, Bonello parvient à nous offrir un film ambitieux et original.
Où l’on voit que les ipodés peuvent être particulièrement culturés…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583999&cfilm=267957.html

et alii dit: à

christiane, je vous mets une vidéo sur « un artiste » que j’ai rencontré avec sa femme dans la sainte Baume , puis sur lequel j’ai questionné une conservatrice qui l’avait bien connu avant de le faire travailler ;j’ai en suite croisé sa bio ,mais n’importe bonne journée:
https://www.youtube.com/watch?v=pwBipnLO9b8&feature=youtu.be

bouguereau dit: à

Notamment sa plus proche compagne d’internat

on scroirait chez larri potère..y’a du cul au moins baroz..sinon c’est comme la kabale a renfield..de l’extrait de rhum pour les babas de cantoche

bouguereau dit: à

Oh, Bérénice, se mettre en bouche dérive de l’expression « mise en bouche »

hassez de cette « phameuse » fellation de ce gourmet de dlalourde..ou dédé y va manger dlamora à la louche ce soir

Jazzi dit: à

Pas trop de cul, une scène de jeunes filles aux douches, un peu comme les vestiaires de footballeurs, le boug.
Mais une chaude scène de possession vaudou…

bouguereau dit: à

Ça rappelle Proust : il y en a qui préfèrent l’avoir dans la bouche, moi je préfère l’avoir dans l’oreille

..mon larbin l’a lu lzoar..y sait bien ou sla mettre

bouguereau dit: à

le vaudou dans les douches d’institutions rupines..havec james bond y’avait du martini dry..tu te souviens

bouguereau dit: à

un peu comme les vestiaires de footballeurs, le boug

de rudbimène baroz..le fouteux est fluet et ramasse le savon bien trop vite..t’as pas lu la kabale..t’es pas hinitié

bouguereau dit: à

a chaque fois que je vois un académien je pense au caodiyo..et un lacretèle des coquetaux

de nota dit: à

C’est à en tomber de l’échelle : l’inspection du travail ordonne à la librairie Delamain (place Colette, Paris) de remplacer ses magnifiques et historiques échelles en bois de châtaignier par des métalliques !

l’inspection du travail se réclame du Futurisme et veut délivrer la librairie française « de sa gangrène de professeurs, d’archéologues, de cicérones et d’antiquaires! » et des échelles en bois, viva il futuro!

William Legrand dit: à

ceux qui ne vont pas sur RDC, comme le Gaga C.P. pour parler de ses filles ou bien de leurs jules, on sen branle, vieux pépère qui est comme bouguereau qu’il dirait le Cépépé cad RIEN ou SIPEU

renato dit: à

Inutile d’appeler les Futuristes au secours — Futuristes qui étaient d’ailleurs plutôt académiques — : « Nous n’aurons rien détruit si nous n’aurons pas détruit les ruines aussi », disait Alfred Jarry — cité de mémoire.

christiane dit: à

@et alii
J’essaie de vous répondre pour Thomas Gleb. Le commentaire ne passe pas… mystère…

hamlet dit: à

Jazzi, merci, les lecteurs m’en excuseront, mais nous reviendrons plus sur tes 2 critique du Almodovar et du coréen, n’y vois pas une attaque personnelle Jazzi, je pense que tu représentes le parfait exemple de l’individu appartenant à une société – époque – civilisation proustienne.

mais avant cela j’aimerais revenir, si vous le permettez sur le film Hitchcock « Fenêtre sur cour ».

ce film est probablement le plus important de ce cinéaste, tant par sa profondeur philosophique et morale, que du fait de sa persistance dans notre actualité.

En effet de quoi s’agit-il ? il s’agit que Hitchcock se joue de nous dans ce film, par la mise en abime du public spectateur.

Jeff le voyeur c’est nous, il regarde à travers ses jumelles comme nous le regardons d’une part voir ce qu’il regarde et aussi regarder nous-même à travers l’écran.

C’est une énorme réflexion sur ce qu’est aujourd’hui un spectateur, réflexion que n’a pas eu par exemple un Proust qui lui aussi était voyeur mais n’a jamais pensé à ses lecteurs transformés à leur tour en voyeur parce qu’étant naturellement de natuere voyeuse.

dans ce film Hitchcock se moque de nous, en tout il ne considère pas son public sous le meilleur angle, pour autant qu’on puisse nous considérer sous un angle favorable.

l’autre analogie avec nous, spectateurs du grand spectacle des crimes du monde que nous asons sous les yeux, c’est que comme Jeff nous sommes impuissants, lui a trouvé une bonne excuse : il a une jambe dans le plâtre, mais nous ? quelle est notre excuse ? nada nous n’avons de bonne excuse à notre impuissance, et ça Hitchcok il le sait parce que Hitchcock est malin, si tant est qu’il faille être malin pour le savoir.

bien sû il y a un point de vue moral : l’infirmière qui nous dit que c’est pas bien d’être voyeur. Alors qu’on pourrait commencer à voir en elle celle qui va nous sauver de ce mauvais pas, Hitchcock lui règle son compte en la ridiculisant avec son histoire d’affaire politique à la con qu’elle troubvée dans journal.

Dernier point concernant ce film qu’il faut bien avoir à l’esprit c’est qui va résoudre cette affaire ? c’est celle qu’on attend pas ! comme chez Eastwood celui qui résout le problème est celui qu’on attend pas, en plus chez Eastwood c’est celui qu’on ne voudrait pas.

Dans fenêtre sur cour l’héroïne c’est la petite poule du début, celle qui regarde des robes dans ses magazines à la noix, là encore il faut réfléchir 2 minutes au message que veut faire passer ce cinéaste sur le peu d’estime qu’il a de nous !

bon maintenant nous pouvons passer à ce pauvre Jazzi, mais Jazzi je te le redis tu représentes juste un exemple trop facile, une caricature de ce qu’est une civisaltion proustienne, comme va le démontrer tes deux critiques du Almodovar et de Parasite, aussi, mes très chers amis, si vous voulez savoir en quoi Jazzi est une caricature d’une société proustienne je vous invite à lire mes prochains commentaires, restez à l’écoute, vous n’allez pas être déçus du voyage !

rose dit: à

Le pire étant
Simeone de Beauvoir, l’ homme de la famille.

Vous omettez nombre de facteurs : il.mate pck il s’ ennuie.
Il s’ ennuie pck il est immobilisé.
Cette immobilité a grand rôle de le film y compris ds la romance qui se joue avec Grace.

On peut regarder ce film sous l’ angle de vue de, outre la focale sur ce qui est caché- certes, le trou de serrure, que avait-on de ce que l’ on sait ?
Quel matériau cela produit- il ?
Je me cache.
Je suis complice de l’assassin, bravo C-P.
Je poussoir.
Je dénonce.
Je me remets en question, moi, mes croyances pu les deux.

Suis-je fétu de paille, le fleuve, le vent.

Fenêtre sur cour évoque le paradoxe de chacun pris entre son enveloppe et sa réalité, et questionne sur l’attitude de chacun face aux événements dont nous sommes témoins.

rose dit: à

Simeone Corleone de Beovoir.

Que fait- on de ce que l’ on sait ?

Le voyeur c’ est rien puisque la passivité le caractérise.
Mais il y a les actifs : grand ouf…

rose dit: à

: « Nous n’aurons rien détruit si nous n’aurons pas détruit les ruines aussi », disait Alfred Jarry

Daesch à Pallyre.

hamlet dit: à

non rose : le voyeur c’est pas Jeff, le voyeur c’est nous, du coup si complice il y a, le complice c’est nous.

la mise en abime rose ! la mise en abime…

il faut arrêter de lire des livres et de regarder des films en faisant comme si nous n’existions pas, Hitchcock s’en tape de Jeff, Hitchcock a fait ce film pas pour nous, mais sur nous.

hamlet dit: à

rose, l’autre élément à ne pas ignorer c’est le cri !
comme dans Barbe Bleue de Bartok : le cri d’effroi…

ce cri que pousse cette dame en découvrant son petit chien mort.

à quoi sert ce cri ?

ce cri arrive au milieu de la narration, entre inaction et action.

à quoi il sert : à réveiller le public, comme chez Bartok, ou dans les tragédies grecques, pour le rappeler à l’ordre, du genre hého les gars faudrait pas vous endormir sur votre fauteuil ce film s’adresse à vous.

il est malin le Hitchcock, il est très malin, faut pas essayer de s’en tirer à si bon compte par un « Jeff est voyeur et complice », la résolution c’est « nous sommes tous voyeurs des crimes des monde et donc nous sommes tous complices » : brave CP !

renato dit: à

Déjà dans les années 50 et 60 John Cage, mis sur la voie par Buckminster Fuller, disait que les grandes façades vitrées tuaient les oiseaux en vol ; maintenant — peut-être pour une question d’égalité : donner à la nuit les même possibilités qui sont données au jour ? —, nous avons la mise en valeur nocturne des monuments, et peu importe si la vie nocturne en souffre ; car un crétin peut vendre une bière à un autre crétin persuadé qu’il est en train de faire du tourisme.

hamlet dit: à

sinon c’est trop facile, sérieux on a déjà essayé de me faire le coup avec Proust, avec Bernhard, faut arrêter, trop c’est trop.

en plus vous me faites prendre du retard avec Jazzi, ça aussi c’est important.

rose dit: à

Cette sale manie que vous avez de faire dire aux autres ce que vous pensez.

Oui. Truc de montreur de marionnettes.
Peur d’être la marionnette.

Grosse ficelle.
Ouaip.
C’est comme aimer l’andouillette. À la ficelle.

Quel que soit le jugement Hitchkock reste un monument.
itou pour les critiques envers Delon : il est un monument. Et l’a le droit de pleurer.

renato dit: à

Daesch à Pallyre ?! Daesch à Palmyre, je suppose.

hamlet dit: à

rose, sérieux les gens aujourd’hui s’imaginent qu’ils vont s’en tirer parce qu’ils ont payé leur billet d’entrée, alors d’un côté il y a les coréens riches, tout est facile pour eux, et les Groseille qui doivent avoir de l’imagination pour s’en tirer parce que pour eux rien n’est facile, et voilà, on leur refile la Palme et au revoir et merci.

c’est ça la culture ? un processus qui contribuerait à nosu faire avaler la pilule en distribuant des palmes d’or ?

c’est quoi ces palmes ? des trucs pour nager plus vite et éviter de nous noyer ?

rose dit: à

Pas concernée, Hamlet, par ce que vous dites sur les voyeurs.
De plus, je ne crois pas cela : hormis bien sûr ce fait du désir de célébrité, corroboré par avoir un public, je considère que Hitchcok a fait ses films pour lui. Il parle de lui.

Pour moi, Fenêtre sur cour, la clé, c’est la timidité. Tout le film conduit l’handicapé à ne plus l’être.
Dslée, ne me souviens pas du cri.
Absorbée par les robes de Grace.

rose dit: à

Daesch à Palmyre.
C’est le correcteur. Et masseur.

renato dit: à

La destruction plus stupide ce fut celle des Buddha di Bamiyan, car elle démontra l’inculture des taliban, parce que la destruction a réalisé la bouddhéité des sculptures — ce vide manifeste l’état vital qui imprègne la spiritualité et la physicalité de tout.

Jazzi dit: à

hamlet, là où tu tartines péniblement, rames et en fais des masses, moi j’avais résumé en mieux et en une seule phrase. Ce pourrait-il que tu plagies le digne représentant de la génération Proust que je suis, selon toi ?

Jazzi dit: 12 juin 2019 à 14 h 12 min
Film génial, hi hi hi !
Hitchcock tend au spectateur un miroir comme pour lui dire, le pervers c’est pas moi mais bien vous !

Jazzi dit: à

renato, Stendhal nous montre bien, dans « Promenades dans Rome », que les pires destructeurs des antiques ruines romaines furent les papes ! Un Dieu chassant les autres…

Passou dit: à

@et alii
Thomas Gleb ! Quel souvenir…
C’est lui qui a fait la tapisserie qui rayonne dans l’oratoire de l’hôtellerie de la Sainte-Baume, à la demande du P. Philippe Maillard, alors prieur de la communauté dominicaine.
La voici :
https://www.lepelerin.com/Histoire-Patrimoine/Le-grand-Prix-Pelerin-du-patrimoine/Concours-Un-patrimoine-pour-demain-2012/La-tapisserie-de-l-oratoire-de-l-hostellerie-de-la-Sainte-Baume-a-Plan-d-Aups-Var/
C’est un lieu magnifique de dépouillement, de solitude. j’aimais y méditer…
Vous avez l’art de mettre des liens très importants pour moi.
J’ai lu votre quête du père…
En remerciement, ce très beau portrait de Simon Schama dans Les Yeux de Rembrandt (p.771)
C’est à propos de la toile « Siméon au Temple avec le Christ enfant » peinte vers 1669 (98cm x 79cm) que je ne connais qu’en reproduction, hélas, l’original étant à Stockholm au Nationalmuseum.
« Tout ce qui appartient à la représentation conventionnelle du thème de Siméon au Temple – rabbins, colonnes du Temple, prêtres – a disparu. Ne restent que Siméon lui-même, la Vierge et le Messie enfant. A l’arrière-plan l’ombre et le vide, mais les trois figures semblent nager dans une brume lumineuse, une pénombre vaguement illuminée que Rembrandt a obtenue en donnant un caractère granuleux à la peinture – on dirait du cristal pulvérisé – appliquée aussi délicatement qu’un motif en filigrane, comme s’il avait recouru à une éponge, ou à une gaze très fine. Les mains du vieil homme qui bercent l’enfant sont immenses et leur rigidité ferait croire qu’il est plongé dans la prière. Son visage, détaché du monde dans une transe extatique, luit d’un éclat qui n’est pas de cette terre. Derrière les lourdes paupières il a enfin vu la lumière du Salut et peut déclarer :  » Maintenant, Maître, c’est en paix, comme tu l’as dit, que tu renvoies ton serviteur. »
signé Christiane (via Passou)

Marie Sasseur dit: à

Aujourd’hui les jeunes vont à Dam en vacances,
pour les coffee shops, les dames dans les vitrines, et puis l’oreille de Vincent, s’il reste du temps, et si le billet a été réservé des semaines à l’avance.

Marie Sasseur dit: à

Passou fait peur des fois, lol.

Marie Sasseur dit: à

Je le voyais mal en transe comme Ste Therese, faut dire.

et alii dit: à

Passou dit: 13 juin 2019 à 13 h 44 min
merci, ce post me touche trop pour trouver un autre mot que « toda rabah »(hébreu)

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 13 juin 2019 à 13 h 30 min

Jazzi dit: 12 juin 2019 à 14 h 12 min
Film génial, hi hi hi !
Hitchcock tend au spectateur un miroir comme pour lui dire, le pervers c’est pas moi mais bien vous ! »

Jazzi le problème c’est que comme à chaque fois tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez.

il ne dit pas simplement « le pervers c’est vous ».

il faut revenir au tout début du film : l’infirmière.

que dit l’infirmière ? que ce que fait Jeff non c’est seulement c’est mal, mais en plus c’est puni par la loi.

et elle a raison, le type d’en face peut porter plainte contre Jeff et il gagnera son procès.

pourquoi ce rappel à la loi selon toi ? parce que c’est notre moyen de défense à tous, nous sommes peut-être des pervers, mais nous sommes surtout des pervers protégés de la perversion des autres.

voilà ce que dit d’emblée Hitchcock : il rappelle ce droit démocratique, c’est un anglais, cette revendication légale c’est dans les gènes anglo-saxons.

mais que dit-elle ensuite ? dans le même discours ?

tu t’en souviens ? elle parle de la crise de 29, et elle dit qu’elle l’avait prévu.

il lui demande comment ? elle répond qu’à cette époque elle soignait un pdg et que ce dernier avait des problèmes de vessie.

c’est quoi ça Jazzi : c’est ce qu’on appelle non pas des râgots mais du complotisme.

et là les rôles s’inversent : lui il dit que ce n’est pas une raison, alors que lui aussi va faire du complotisme, il va s’inventer un film pour faire de ce type un criminel.

et elle pour tout réponse elle dit : ce n’est pas peut-être pas une raison, mais dans tous les cas ça s’est produit.

exactement comme ce qui va arriver à Jeff, lui aussi fait du complotisme, et si après coup on vient lui dire « mais tout ce que vous vous êtes inventé ce n’était pas une raison » il aurait répondu comme elle : »oui mais ça s’est produit »

et là on est à même dix minutes du début et tout ça n’a rien à voir avec notre perversion, il y a aussi un autre regard que tu oublies c’est celui de la loi et du complot.

le fait que ce soit produit n’enlève rien à l’illégalité.

tu comprends comment ça fonctionne tout ça Jazzi ?

c’est pas le genre de truc que tu pourras résumer une petite phrase à la con du genre : il nous tend le miroir de notre propre perversion…

en résumé, je suis désolé de te le dire mon Jazzi mais Hitchcock est bien plus futé que ton petit Proust.

et alii dit: à

je vérifie parce qu’on m’a dit de ne pas mettre un « h » à « raba » que je mettais,moi, en translittération de la finale ה la hé ,lettre du tétragramme ,en hébreu ;on m’a dit que c’était quasi « profaner » donc voici en lettres carrées:
וֹדָה רַבָּה Play
toda raba

et alii dit: à

juste un souvenir sur Gleb avec qui j’ai fait quelques pas dans un chemin de la Sainte Baume;il ramassait des cailloux qu’il avisait de loin, caressait et mettait dans sa poche où ilcontinuait de les polir à mains nues;bien sur tous les littéraires connaissent une femme qui avait rempli ses poches de cailloux:V.W.
la femme de Gleb qui avait été déportée était alors très malade;je ne sais pas si elle est toujours vivante;
autre détail qui rejoint ce fil:Gleb s’est marié à la mairie du Xème et c’est là que ) Jeanne Weil épouse le docteur Adrien Proust à la mairie du Xe arrondissement (à l’angle de la rue du faubourg Saint-Martin et de la rue du Château d’eau) le 3 septembre 1870.

renato dit: à

Les papes et les ruines romaines ; la révolution et les églises de France transformées en carrières ; c’est connus, Jacques, et on pourrait dire : « Et ainsi de suite ». Dans le cas des Buddha di Bamiyan c’est diffèrent, car en le détruisant les talibans ont involontairement augmenté leur [des sculptures] signification : « le vide manifeste l’état vital qui imprègne la spiritualité et la physicalité de tout ». Donc, en chassant des images les talibans ont chassé leur dieu.

On raconte qu’un moine nomade arriva par une nuit d’hiver dans un monastère où l’on conservait une précieuse statue en bois. Il s’assit près d’un maigre feu et puisqu’il n’y avait rien pour l’alimenter, il jeta la précieuse statue dans l’âtre.

Marie Sasseur dit: à

Beau souvenir Et Al, de ce pays de Marie-Madeleine.
Je pensais que c’était la montagne gravie il y a 5 ou 6 ans, et puis non, c’était le Mont Venture. Pas ramassé de caillou.

Jazzi dit: à

Désolé, hamlet, trop long et bavard, je saute… Je vais au cinéma.

Marie Sasseur dit: à

Les oeufs de dinosaures.

« Dans les années 1930, la découverte de gisements d’oeufs de dinosaures au pied de la montagne catapulte le site parmi les hauts lieux de la paléontologie, attirant les scientifiques du monde entier. L’apparition des congés payés en 1936 fait aussi grossir l’afflux de visiteurs. Les habitants songent très vite à protéger leur montagne chérie de l’urbanisation galopante. Dès les années 1950, plusieurs associations militent pour la création d’un parc national. La petite route du Tholonet, dite « route Cézanne », est classée parmi les sites pittoresques de France par un arrêté signé en 1959 de la main d’André Malraux.  »

 https://www.lexpress.fr/region/provence-alpes-cote-d-azur/la-montagne-sainte-victoire-coeur-de-la-provence_1731762.html

et alii dit: à

P.Assouline avait écrit un billet sur Jacqueline de Romilly au salon du livre;je n’ai pas cherché le billet ,ayant gardé souvenir deMadame de Romilly qui avait été mon professeur à la SORBONNE et que je croisais parfois à AIXoù on la connaissait jusque dans les restos; Elle a été jeune, jolie, amoureuse et mariée. Elle en parlait peu mais mentionnait qu’au temps de sa jeunesse, son mari et elle avaient acheté une petite maison près d’Aix en Provence, sur la route du Tholonet, actuelle « Route Cézanne ».

Puis, après leur divorce, elle a exprimé sa volonté de garder seule cette maison.

Elle l’aimait, sa maison simple, secrète, posée à même la terre. Quand j’ai lu son livre « Sur les chemins de Sainte Victoire », j’ai cru qu’elle parlait de ma maison proche d’Aix mais cachée hors des routes et du temps, tant les ressemblances physiques étaient fortes et notre ressenti de cet asile, identique.

D. dit: à

Écrire un bouquin au Salon du Livre… Faut quand même se magner. Et se mettre des boules quiès dans les oreilles – ou des poireaux, au choix. Chacun fait comme il veut.

D. dit: à

Ah flûte…un billet, pas un bouquin.
J’ai mal lu. Les poireaux restent valables.

D. dit: à

La physicalité de tout c’est encore une belle trouvaille. Cherchez pas trop. Il est content avec ça, c’est le principal.

D. dit: à

Elle a été jeune, jolie, amoureuse et mariée

Tout ça dans l’ordre.

D. dit: à

Ta gueule keupu.
Quoi de plus adapté ? Bouguereau est un visionnaire.

D. dit: à

Dans l’ordre mais avec des zones de recouvrement.

William Legrand dit: à

AnneLise de là-bas RdC n’a pas grand chose à dire, alors elle remplit à fond la casse pour bleufer tout le monde et ça marche, même les pépères Cépé et bouguereau, les anciens croûtons qui essaient de faire redresser leur bambou flageolents crient au génie mais essayez plus de trois lignes alors NADA MAS QUE VIENTO COMO UN ARMADA DE COJONES qu’il dirait bouguereau le flambard à bout de souffle, pffffffft !

William Legrand dit: à

ta gueule keupu D. et à keupu bougros tambien

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…simple explication,!… » la quadrature du cercle « , et ses développements,!…etc,!…

…ou sont passer les segments,…surfaces et volumes, esprit est tu la,!…Ah,!Ah,!…

christiane dit: à

@et alii dit: 13 juin 2019 à 14 h 42 min
Quelle chance vous avez eue dans ce beau partage. C’est un ami dominicain à La Sainte-Baume, Jean Villeneuve, grand ami du père P.Maillard qui m’a raconté sa vie, son travail dans l’oratoire. Vous a-t-il montré la porte du tabernacle ? Un gouvernail de barque trouvé sur la plage des Saintes Marie de la mer. Quel symbole… C’est là, dit-on qu’accosta la barque de Marie Madeleine, accompagnée de Marthe et Lazare. Marie Madeleine se retira dans le massif de la Sainte-Baume. Traversant une vaste forêt de hêtres et de chênes, elle aima le silence et la solitude du lieu. Tout en haut, parmi les rochers, une grotte où elle se retira…
C’est une grande joie que de lire vos commentaires concernant Thomas Gleb.
Il y a dans les « Lettres de Kafka à Max Brod », une belle histoire de caillou…
Franz Kafka avait offert à Max pour son anniversaire deux livres, un petit caillou et une lettre datée du 27/05/1910 où il explique son geste :
« je t’envoie maintenant ce petit caillou et je t’en enverrai aussi longtemps que nous vivrons. Si tu le gardes dans ta poche, il te protégera ; si tu le laisses dans un tiroir, il ne sera pas non plus sans effet ; mais si tu le jettes ce sera encore mieux. […] Cela fait du bien de jeter ce genre de pierre dans le monde, séparant ainsi ce qui est certain de ce qui ne l’est pas. […] tu ne peux pas l’oublier non plus parce que tu n’es pas obligé de t’en souvenir ; enfin tu ne peux jamais le perdre complètement, car tu le retrouveras sur le premier chemin venu. Bref, je t’ai cherché le plus beau cadeau d’anniversaire. […] »

ps : votre lien, je pouvais l’ouvrir, c’est mon commentaire qui ne passait pas. Alors un grand merci à Passou.

hamlet dit: à

Jazzi !!! reviens ! ça ne sert à rien d’aller voir de nouveaux films si tu n’as pas compris les autres…

désolé mais ce n’est pas du tout bavard, au contraire c’est très simple, il suffit d’écouter ce dialogue avec cette infirmière jouée par une excellente actrice dont j’oublie le nom, toute la problématique hitchcockienne sur l’auto réalisation est là, c’est très facile à comprendre, même pour toi.

hamlet dit: à

ne me parlez pas du massif de la Sainte Beaume, je ne sais pas pour Sainte Madeleine je sais juste c’est là que l’Huveaune prend sa source, un petit endroit paisible quasi mystique connu de quelques fidèles jusqu’à ce qu’un crétin d’imbécile mette des photos sur facebook… maintenant il a fallu qu’ils mettent un parkinge pour les voitures, y’a même des couillons de parisiens qui viennent souiller ce lieu sacré, après ça allez encore croire en Dieu.

et alii dit: à

CHRISTIANE je ne me souviens pas de cette lettre,mais oui d’avoir reçu un caillou en présent d’une amie avec laquelle j’ai dû rompre;nous avions été très liées puis ça s’est défait ;j’ai un jour réalisé que je ne supportais plus les gens qui voulaient « ma place » ,comme ils l’imaginaient!pour moi, et essayaient de comprendre comme je « pensais » , pour de »veir mes confidents, vivre à travers moi, et me faire faire ce qui les mettait dans l’embarras; bref tout un théatre auquel je ne voulais pas participer;
cette journée passée avec GLEB fut très émouvante, il était un habitué des lieux -et des gens- on parla peu, même en marchant;il faut dire que j’étais fascinée par les cailloux!
je ne suis pas retournée à la sainte Baume depuis ; et maintenant c’est trop tard, ça aussi;j’accuse l’âge, voyez vous ;ça pourrait être pire, mais j’en souffre ,et peut-être de la solitude;mais ce sont aussi des choix,sauf pour la santé plus déterminée;
bonne soirée !

DHH dit: à

Et alii ignore qu’il existe un mot en français pour remercier

et alii dit: à

dit: 13 juin 2019 à 19 h 02 min
je vous emmerde ,chère jalouse,qui ne sait dire que moimoimoi !

et alii dit: à

à madame dhh qui ne sait pas lire et ne sait que »commander » comme du temps qu’elle se croyait la plus belle la plus savante ,même plus intéressante que J de ROMILLY et n’a pas constaté que 13 juin 2019 à 14 h 04 min commence par un mot français de cinq lettres , cette dame pour qui est verbiage toute langue professionnelle qu’elle n’a pas apprise et qui ne sait pas trouver LSP toute seule!

et alii dit: à

j de ROMILLY PARLE de sa mère
Un livre envoûtant : Jeanne, de Jacqueline de Romilly
Les femmes écrivains, la chronique de Jean Mauduit
Emouvant, délicat, ce livre, publié à titre posthume, est un « monument érigé par une fille à la mémoire de sa mère » selon notre chroniqueur Jean Maudit qui nous fait pénétrer dans l’intimité de ces pages pleines de tendresse. L’été est propice à la lecture ou à la relecture : si vous ne l’avez pas encore lu, ouvrez-le sans plus tarder : dans Jeanne, Jacqueline de Romilly, confie ses souvenirs.

et alii dit: à

au fait, la déconstruction disait J.Derrida, »c’est plus d’une langue »

et alii dit: à

et pour le côté cuisine ,sachez que
French interior designer and visual artist Alice Pegna is attracted to unusual or surprising materials, often using objects outside of their intended purpose. For her project Ex Nihilo, Pegna designed an entire series of geometric dresses and headpieces formed from pieces of uncooked spaghetti.

DHH dit: à

et alii 19 32
effectivement j’avais lu un peu vite, le mot français figurait au début de votre post mais alors qu’ajoute de plus sa répétition dans une langue etrangere et en plus presenté à nouveau,de maniere redondante et explicitée scientifiquement , dans un alphabet abscons: Pedantisme et recherche d’un entre-soi à mes yeux

et alii dit: à

recherche d’un entre-soi à mes yeux:instruisez-vous ,monolinguiste attardée et jactante des ovaires (si ce n’est pas de l’entresoi ces tentatives de parler l’internet des »libé&rés  » de la RDL
vous parlez de vous , madame la monolinue, quand vous ne calculez pas !

et alii dit: à

monolingue;trouvez vous un interlocuteur pour « bobonne »comme vous l’écriviez à propos de Flaubert!
je ne vous répondrai plus du tout

Jazzi dit: à

« Me corriger du pédantisme, car il y en a un dans ce siècle, comme il y en avait un du temps de Molière. Le nôtre est, je crois, de philosopher à perte de vue à propos de la moindre bagatelle. »

Journal de STENDHAL

et alii dit: à

ce n’est pas parce qu’une emmerdeuse pose des questions sans point d’interrogation qu’elle philosophe:elle jacte en mal de gratifiçations de gens dont elle croit parler la langue!

P. comme Paris dit: à

Vraiment pas une merde, cette et alii…

Bérénice dit: à

Renato,C’est pas génial génial. Je m’essaie sans trop d’effort au minimalisme communicationnel tandis qu’etalii brade sa signature pour du plus visible.

Bérénice dit: à

D, je n’ai pas vu fenêtre sur cour, seulement la mort aux trousses, les oiseaux, psychose en version rénovée, mais qui a tué Harry; je suis toujours intéressée par ce que vous comprenez des films et qui m’est passé au dessus ou loin à côté.
A propos des parasites , avez vous perçu une ambiguïté dérangeante au delà du constat de société?

Marie Sasseur dit: à

Maxime Decout, qui a signé l’album Gary a l’occasion de l’édition du coffret Pleiade Gary, a fait une etude très interessante sur la fabrication du personnage du Juif chez les romanciers français de l’entre-deux guerres, et on retrouve cette construction hyper-fabriquee de Lacretelle et les limites qu’a trouvées Albert Cohen, à Silbermann ,dans sa « Revue juive » et sa propre construction du personnage juif.

https://www.academia.edu/30346435/_Le_Juif_et_les_romanciers_français_de_Solal_aux_Rosenfeld_une_plongée_dans_la_fabrique_du_personnage_juif_chez_Albert_Cohen_Cahiers_Albert_Cohen_n_19_2009_p._51-74

hamlet dit: à

bon je crois que nous sommes partis du mauvais pied, j’en suis vraiment désolé.

voilà, quand l’infirmière arrive pour soigner Jeff elle le trouve en train de lorgner chez le vois, elle lui remonte les bretelles, elle lui dit que c’est mal et aussi que c’est puni par la loi, et voilà, c’est tout, et après pendant qu’elle le masse elle lui raconte cette histoire comme quoi elle savait d’avance qu’il allait se produire le crash boursier de 29, et quand l’autre lui demande comment elle l’a su elle lui dit que le pdg qu’elle soignait avait des problèmes de vessie, et Jeff lui dit que ça n’a aucun rapport, et elle lui que la crise de 29 s’est bien produite, preuve qu’elle avait bien vu et qu’elle avait réussi à bien anticipé la crise de 29 à partir des problèmes de vessie du type, un pdg de je sais pas quoi un truc du genre ‘oil petroleum » un grand ponte, c’est ce qu’on appelle une justification à postériori, et voilà Jazzi, c’est tout, je n’ai pas voulu en faire des tonnes, j’ai juste dit qu’à ce moment il existe une situation symétrique entre Jeff et son infirmière, et qu’il me semblait que cette symétrie était important pour Hitchcock, sérieux je ne vois rien de pédant la dedans, moi j’ai dit ça comme ça, parce que ça me paraissait un point important, qui plus est se situe au début du film et on sait que chez Hitchcock tout ce qui mis au début n’est pas mis à la fin, à partir de là on peut encore m’accuser de tous les maux, comme pour Proust ça va encore me retomber dessus, et voilà moi je commence à être habitué, je suis un peu le soufre douleur de ce blog, tout le monde commence à m’insulter dès que je permets d’émettre une petite idée, tous les autres ils peuvent tartiner sans fin eux c’est toujours bien, et avec moi c’est jamais bien, voilà c’est comme ça, en plus cette situation symétrique entre Jeff et son infirmière détermine la suite, parce que Jeff ne s’est pas trompé, mais son infirmière non plus ne s’était pas trompé, elle avait su à partir de la vessie du pdg de la oil petroleum, et lui il sait comment ? parce qu’il voit des ombres qu’il interprètent, au final ses déductions ne valent pas plus que la vessie de l’autre, voilà ce que veut nous dire Hitchcock, d’un côté une lanterne, de l’autre une vessie, voilà comment le monde marche Jazzi, des vessies et lanternes, sûr qu’après il y a cette histoire de « nous sommes tous des voyeurs pervers », mais ça c’est évident, c’est une analyse à deux balles, je crois que la vessie du pdg de la oil petroleum est bien plus importante que ce que l’on croit, bien qu’elle soit souvent passée sous silence, rien n’arrive au hasard, bon ben voilà, je l’excsue auprès de tous les lecteurs de ce blog si je les gonflés avec cette vessie, mais il me semble que c’est vraiment une vessie importante, à la limite elle est l’équivalent du zoom de Jezz, juste un moyen de prévoir l’avenir.

hamlet dit: à

et Jazzi ne me dit pas que mon commentaire est illisible parce qu’il manque des mots, c’est à chaque ce que tu me dis quand j’écris des trucs qui te mettent mal à l’aise parce que tu n’avais même pas fait attention à cette histoire de vessie, alors stp cette fois ne cherche pas de mauvais prétexte, dis juste que tu étais passé à côté de cette vessie et après on n’en parle plus.

encore que pour quelqu’un qui se préend « cinéphile » passer à côté de cette vessie c’est quasi une faute professionnelle.

hamlet dit: à

cela dit « fenêtre sur cour » est mon film préféré Hitchcock parce que c’est justement un film sur la prophétie autoréalisatrice, et là ce cinéaste verse dans la tragédie grecque.

hamlet dit: à

si dans ce film la prophétie autoréalisatrice nous renvoie aux écrits de Clément Rosset, la métamorphose de Lisa nous renvoie elle aux écrits de Jankélévitch sur l’aventure. Quand on pense que cette bonne femme n’était intéressée que par la mode et les potins mondains à la Proust.
Il y a aussi une réflexion sur le mariage pas inintéressante, parce que Jeff n’aurait sans doute jamais épousé la Lisa du début du film, c’est assez drôle.

hamlet dit: à

maintenant, si vous le permettez nous allons passer à la critique croisée néo proutienne entre le Almodovar et le Boong Joon Ho.

D. dit: à

Des parasites ?

et alii dit: à

tous les autres ils peuvent tartiner sans fin eux c’est toujours bien, et avec moi c’est jamais bien, voilà c’est comme ça,
hamlet!cher pharmakos,je me secoue dans la nuit et me fais un café:plus une cigarette!là, je souffre!mais quelle énergie vous avez pour discuter!expliquer!
ils sont terribles!et vous avez un tour si ludique!comme la jeunesse même;bien sur qu’il y a les codes des réseaux! et l’autre qui me sort « l’entre soi » comme si « entre soi « n’était pas un élément de langage internet »!misère de misère!non, je n’ai plus envie de leur répondre, leur parler, les écouter quand ils le demandent,alors qu’ils se soucient si peu du billet!(j’ai lu les liens envoyés par marie Sasseur, ce soir)allons prenez soin d’eux ,ils en ont besoin!moi,je ne peux plus me coltiner le genre DHH qui me fait le coup de l’alphabet abscons mais ne supporte pas mieux l’anglais malgré sa fréquentation de la psychiatrie américaine dont elle se targue comme d’un exploit « saisonnier » ni le genre du cinéphile J.B.
On perd trop de temps à encaisser des coups sur ce blog de gens de mauvaise foi, jaloux, envieux,et dont le narcissisme est (auto)stérilisant;vous aurez du « travail » avec eux!bon courage!c’est quand même bizarre cette façon de se chercher un ennemi dans le virtuel, je ne comprends pas :ça leur manque tant que ça ?
maintenant, je vais travailler dans le calme,une lune splendide ce soir,kisskiss(entre nés de la kiss de Jupiter!ya pas d’mal!)

et alii dit: à

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Date
Début :
Lundi 17 juin 2019 à 09h00
Fin :
Lundi 17 juin 2019 à 21h30
Lieu
Adresse :
Amphithéâtre Yves Saint Laurent, IFM, 36 quai d’Austerlitz 75013 Paris

INSCRIPTION
L’Institut Français de la Mode et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne organisent une journée d’étude du parcours doctoral « Théories et pratiques de la mode » le 17 juin, à l’IFM sur le thème « La mode : mémoires du transitoire ».

et alii dit: à

Surveying Queer Art and Literature from Before the Term “Homosexuality” Was Invented
The documentary Before Homosexuals seeks to educate those whose knowledge of queer history doesn’t go further back than the 20th century.
https://hyperallergic.com/504357/before-homosexuals-documentary-classical-art-literature/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20061319%20-%20Surveying%20Queer&utm_content=Daily%20061319%20-%20Surveying%20Queer+CID_6aacd35c1e793cc4af19cf0adae2be84&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Surveying%20Queer%20Art%20and%20Literature%20from%20Before%20the%20Term%20Homosexuality%20Was%20Invented

et alii dit: à

The film is the latest installment in a series on queer history from director John Scagliotti, who previously produced 1984’s Before Stonewall and directed 1999’s After Stonewall.

renato dit: à

C’est grâce à Walter Benjamin si La fenêtre d’angle du cousin est revenu dans débat critique du XXe siècle. WB attire l’attention sur l’aspect métropolitain qui ressort du récit et sur la qualité éminemment visuelle du texte.

Deux cousins ​​qui regardent par une fenêtre d’angle sur la place du marché de Berlin, tous deux alias de l’auteur, mettent en scène un récit sur la vision et la multiplicité des significations pouvant donner la même image: la soi-disant réalité objective ils voient depuis leur fenêtre les images évoquées par cette réalité, les souvenirs qui se dégagent dans leur esprit, les purs fantasmes produits par la vue de la place …
Ainsi, partant de deux éléments très simples tels que la fenêtre et une longue-vue, La fenêtre d’angle du cousin a donné naissance à cette relation symbolique entre intérieur et extérieur qui constitue le grand thème de la littérature berlinoise au seuil de l’industrialisation et de l’urbanisation du XIXe siècle ; et en même temps à l’un des premiers témoignages du voyeurisme qui caractérise la société du divertissement moderne.

renato dit: à

La fenêtre d’angle du cousin d’ETA Hoffmann en fr. La Fenêtre du coin du cousin.

renato dit: à

Le 6 h 47 min à propos de Fenêtre sur cour, naturellement.

Je me souviens aussi, Joyce à propos du cinéma : une bobine de potins pour tous les soirs… cité de mémoire.

Marie Sasseur dit: à

« Depuis la mort  récente d’un ancien groom du côté de Cabourg, moi qui ai eu plusieurs longues conversations avec lui dans un fiacre alors que j’avais à peine plus de vingt ans, je peux dire aujourd’hui que je suis le dernier en France à pouvoir dire qu’il a connu Marcel Proust… »

Ca nous fait une belle jambe, si j’ose.

Le groom a été remplacé dans le vocabulaire français, par un petit mécanisme, qui placé sur le vantail d’une porte, vous la fait prendre en pleine face , si la personne qui vous précède ne la maintient pas.

Marie Sasseur dit: à

Je me souviens aussi, Joyce à propos du cinéma : une bobine de potins pour tous les soirs… cité de mémoire.

Argumentum ad nihilum, et l’affaire est pliée.

Bérénice dit: à

On perd trop de temps à encaisser des coups sur ce blog de gens de mauvaise foi, jaloux, envieux,et dont le narcissisme est (auto)stérilisant;vous aurez du « travail » avec eux!bon courage!c’est quand même bizarre cette façon de se chercher un ennemi dans le virtuel, je ne comprends pas :ça leur manque tant que ça ?

Etalii, difficile de ne pas remarquer une métamorphose entre ce qui précède ( l’hôpital qui cherche la charité) et les échanges nourris avec Christiane avant hier autour de Rembrandt (Elle fut le dernier amour de Rembrandt, qui avait traversé « la vie, la folie, la mort ». Elle était entrée à son service après la perte de son épouse Saskia et de plusieurs enfants, et après l’internement de la violente Geertghe. Hendrickje fut, pendant des années, sa compagne et son modèle de prédilection. Elle éleva son fils, Titus, lui donna une fille, Cornelia, et soutint l’artiste, avec un ­dévouement indéfectible, dans les années sombres qui suivirent sa faillite)

Nous bénéficions ce matin de l’aspect querelleur de la nebuleuse « eetali »de fort mauvaise foi pour ne pas dire que cette caractéristique colle tout à fait avec certain type de profil , après l’invasif l’accusatif, attendons le suggestif l’allusif le putatif. Ceci étant, votre vacance devrait permettre à d’autres signatures de s’exprimer en attendant que la paix visite votre espace intérieur.

Bérénice dit: à

une lune splendide

Exact, demi-lune dans un agrégat vaporeux de nuages mouvants allant du gris au blanc floconneux, vers 23h.

christiane dit: à

C’est bien triste, Et Alii, de voir cet échange magnifique (T.Gleb – La Sainte-Baume – Rembrandt) se terminer par cette charge injurieuse et imméritée envers DHH.

Renato,
votre dernier commentaire sur Walter Benjamin est passionnant ainsi que d’autres semés au fil de cette page de commentaires.

Quant au film d’Hichcock, j’ai lu vos passes d’armes à propos de ce film. Je n’ai pas participé étant une spectatrice de cinéma banale. Les films m’apportent une distraction passagère et parfois oubliée. J’aime les films Hitchcock, bien menés, mais je n’en ferai pas mon passe-temps favori. Je préfère de loin LIRE, ce mouvement calme de la pensée. Émotionnellement, c’est moins périlleux ! « Les oiseaux » et « Psychose » : quel enfer !
Toutefois, je me régale à lire les commentaires les plus consistants du blog d’Annelise (rdc) bien qu’il me manque beaucoup de références pour tout comprendre.

Donc, nous avons perdu, en chemin Clopine, DHH, Lavande, JJJ et d’autres… C’est bien triste. Les commentateurs survivants tournent en rond dont le diabolique hamlet qui aime user les nerfs de ses interlocuteurs ! Je vois aussi que l’injure pousse à nouveau dans ces commentaires comme du chiendent… c’est le mouvement perpétuel quel que soit le sujet abordé par Passou. Quelle constante au sein de la diversité. Comme si chacun ici n’existait que par son contraire, grâce à son contraire. Le long fleuve tranquille de la RDL s’écoule encore et toujours, capable de durer indéfiniment… Faut-il chercher un sens à tout ce tumulte ? Comment habiter ce mouvement ininterrompu d’expression, de dissolution et de destruction perpétuelles.

« Rien n’est plus capable de nous faire entrer dans la connaissance de la misère des hommes, que de considérer la cause véritable de l’agitation perpétuelle dans laquelle ils passent toute leur vie. » (Blaise Pascal)

Bérénice dit: à

Etalii, pour finir avec ce matin, orageux, j’expliquerai votre humeur par une grande susceptibilité . Après tout, cela ne me regarde pas, on s’en tout, voilà.

Bérénice dit: à

On s’en fout.

Bérénice dit: à

Renato, les américains replient, par contre j’ai vu des images de la rebellion Honk kongaise , pas tout à fait dans la ligne des parapluies. Un investisseur pensait que si la Chine voulait convaincre Taïwan dont elle a besoin elle ne pourrait pas réprimer comme sur la place Tien Anmen. Cette loi rendant possible l’extradition ne ferait qu’enteriner les enlèvements d’état tout en renforçant le pouvoir et le contrôle de la Chine de Pékin. Je verrais bien Taiwan dans un avenir plus ou moins proche envahie militairement ( un peu comme pour la Crimée) mais il me faut dire que je n’éprouve aucune confiance envers ce pouvoir central.

Bérénice dit: à

Hamlet, auriez vous vu les 63 films du réalisateur? Sinon lesquels?

et alii dit: à

Quant au film d’Hichcock, j’ai lu vos passes d’armes à propos de ce film.
non,chère christiane, je n’ai pas mis un mot sur Hitchcock:il vous arrive à vous aussi de confondre et de vous tromper de rôle comme ,dites vous!
doc il serait préférable puisque je ne suis pas cinéphile, alors que la mémoire d Aix aidant, et des noms de ces dames attirées et repousseés par l »hébreu, parce qu’elles ont épusé un juif ou que c’est une leurs filles qui veut introduire un gendre juif, malmènent ciel et Bible dans les cours d’hébreu laïques à la fac par des profs titulaires-pas comme les dames qui se voient psys professionnel-le-s :partout!même en maternelle !et vas’y que je te « confonds »les dits « autistes » -Dolto en son temps l’avait déjà remarqué à propos d’une petite fille sourde ce que ces super »médecins » à la manque n’avaient pas vu comme les contributeurs et trices dans les posts!-donc -ces dames qui bassinent de leurs interprétations et thérapeutiques -donc chère christiane, je lisais un article sur un film de W.Herzog, en attendant une amie qui devrait venir ce matin et qui est fille de professeurs ,et mère d’enfants qu’elle a à coeur d’accompagner;
donc oui, il faut que je vous laisse entre vous et vos langues!
bien attentivement et salutations distinguées

Bérénice dit: à

Hamlet

Le métal en fusion de la lutte des classes, coulé jusque dans les jointures de l’espace domestique, s’y transforme en effet en plomb fondu de la farce azimutée (l’équilibre mesuré et hiérarchisé du corps social tressaille et se disloque en rictus et syncopes, danse de Saint-Guy et mouvements aberrants) et en or de la grâce (le rire céleste de l’idiot le déleste de la lourdeur de pierre des pulsions du fond de la terre, et ce délestage est un soulagement).

https://www.rayonvertcinema.org/parasite-bong-joon-ho/

P. comme Paris dit: à

« Marie Sasseur dit: 14 juin 2019 à 7 h 11 min »…

Une groom mal réglée.

et alii dit: à

voilà ce que je lis sur toile, chère christiane:
, il nous offre de même l’opportunité de nous détacher de notre réalité conditionnée par la seule culture occidentale et d’ainsi ressourcer notre regard. Ce ne sont que les deux aspects évidents de ce travail, il y a ensuite tout un travail souterrain de mise en scène, de mise en condition du spectateur, de recherche de l’extase, du sublime qui participe de cette redécouverte du monde.
je vous souhaite de « redécouvrir » !

et alii dit: à

donc il est proposé de compendre:
. C’est pour que, conscient de son état initial, il soit enfin véritablement libre de faire des choix. Avec Cœur de verre, il dénonce clairement l’instinct moutonnier de l’homme, son acceptation totale de ce qui lui est dicté (que ce soit par la religion, l’économie, la politique… le comte symbolisant tout ces aspects), le rôle de berger tenu par Hias servant ironiquement à éclairer cette abandon délirant qui peut mener à toutes les horreurs.

christiane dit: à

@et alii dit: 14 juin 2019 à 10 h 03 min
Seules les deux premières lignes de mon commentaire vous étaient adressées.
Ensuite, elles concernaient Renato.
Enfin, je m’adressais à tous…

et alii dit: à

voyez vous christiane,ce que je trouve par ma seule mémoire:
Pour les intérieurs, Herzog demande à son chef opérateur Jörg Schmidt-Reitwein de s’inspirer des tableaux de Georges de la Tour. C’est un tournage très minutieux, précis et long qui produit un résultat saisissant. Le travail sur les éclairages, les ombres, les textures, les couleurs (Herzog veut retrouver celles de Rembrandt) est prodigieux. Tout le film est sous-exposé puis, en laboratoire, surexposé. Cette artifice de tirage s’avère être une brillante réussite, mais le pari était très risqué, les images se trouvant à la limite de l’utilisable.
non merci aux pseudos psys de la RDL

et alii dit: à

JE LIS AUSSI DANS LA LETTRE DE BOOKS
Plutôt que d’incriminer les services secrets britanniques, il conviendrait de chercher les coupables du côté des réseaux sociaux : ils sont la principale source d’hallucinations paranoïaques, indique Filer
The Heartland: Finding and Losing Schizophrenia, de Nathan Filer, Faber & Faber, 2019.

et alii dit: à

JE ME FOUS DES BUTS DES ERDELIEN-nes et je les emmerde (selon l;eur languequ’ils prétendent m’apprendre:le billet me suffit :que les erdéliennes s’occupent-ne prend qu’un P qu’ils n’ont pas pris à Paris-qu’ils-elles s’occupent de leurs correcteurs

et alii dit: à

La schizophrénie démystifiée

En 2014 le britannique Nathan Filer, un ancien infirmier en psychiatrie, a raccroché sa blouse pour faire une entrée remarquée en littérature. Son premier roman, The Shock of the Fall (« Contrecoups », Michel Lafon) s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires au Royaume-Uni et a décroché quantité de prix littéraires. Le protagoniste du récit est un jeune homme de 19 ans hanté par la mort de son frère, dont il entend la voix en permanence. « Schizophrénie », diagnostiquent les médecins. Le roman retrace le combat de ce personnage pour parvenir à apprivoiser la maladie et se faire une place dans le monde. La question des troubles mentaux semble travailler Nathan Filer puisqu’il vient de publier un nouveau livre sur le sujet, Heartland. Cette fois-ci, l’auteur britannique a fait le choix de la non-fiction et passe en revue tous les aspects de la pathologie qui, selon lui, « constitue véritablement le cœur de la psychiatrie ; la maladie qui définit la discipline » : la schizophrénie.

Bérénice dit: à

Les réseaux brouillent et embrouillent, c’est une evidence et sont à l’origine de bien des tourments personnels, réussites et faillites collectives. Les hommes ont inventé un instrument à double tranchant dont les consequences n’ont peut être pas été assez pensées avant sa commercialisation planétaire.

et alii dit: à

votre question, erdélien-ne-s est dans le mot décroché par l’un des votres:larbin!
vous ne pensez qu’à piquer tout tout cuit sans une imagination personnelle;ne sderait-ce que comme les 2L que mettait un ancien reparti: chillant écrivait-il !

et alii dit: à

à un grand psy, j’ai réponu une fois qu’il y avait 2Là mon nom!donc je vole de mes propres ailes!vous pouvez lisser vos plumes et vous prendre pour la dame de Milo

Bérénice dit: à

Et alii, je tentais de vous répondre, post disparu, à propos de la schizophrénie qui ne rassemble pas la majorité des patients. De mon point de vue, les psychopathes peuvent être plus dangereux que les schizo dont on équilibre la maladie et bien que l’hallucination visuelle et auditive restent des phénomènes mystérieux troublants.

et alii dit: à

j’ai répondu avec un d!
par contre « les hallucinations, visuelle et auditive,

je vous souhaite à tous un point de vue sur « la Samothrace »

P. comme Paris dit: à

et alii Glloq.

et alii dit: à

14 juin 2019 à 11 h 37 min
aucune imagination;pauvre homme!demandez à christiane, elle a aimé une expo à la maison rouge !et pour l’histoire de la Samothrace, sa restauration, avant après, ça ne s’invente pas! voyez d’abord internet pour vous orienter
moi, je file bonne chance à tous pour redevenir personnels;je quitte une artiste avec laquelle nous avons évoqué de belles promenades et le canoedans les gorges du Tarn vous pouvez vous rengorger,et faire dégorger,je m’en tape

hamlet dit: à

merci Bérénice pour la critique de « Parasite » :

« Le monstrueux s’est installé à la place du divin. C’est la raison pour laquelle la forme valide de l’anthropodicée ne peut plus être une forme anthropo-théologique, mais uniquement une forme monstrueuse. » (Slotedijk)

des boites qui s’emboitent comme un rubik’s cube, dans un monde post post-politique seule reste la froideur des chiffres d’un plan comptable, c’est là l’aspect du monstre, un système qui empêche toute espèce de critique sociale et politique.

la grande famille de millionnaires ont le pouvoir d’accorder la Palme d’Or au film qui les accuse, les millionnaires savent bien que le réalisateur ne peut pas la refuser, voilà la façon dont le monstre ingurgite toute tentative de faire réapparaître de la politique.

comme dit Jazzi la seule menace qu’il peut subsister n’est pas de l’ordre d’un tournant politique, c’est juste la menace de bombe atomique venue de la Corée du nord, il y a les riches et les pauvres, mais pire encore il y a la Corée du nord.

voilà la farce du monde actuelle, qui rend inévitable la petite larme proustienne que l’on verse à la fin de l’histoire d’Almodovar et sa mère, c’est bien la seule larme que nous puissions verser, pauvres ou riches, de Corée ou d’ailleurs, tous ont une mère, plus de Dieu ni de politique, il ne nous reste que l’histoire de nos mères, notre histoire à nous, dans ce monde peuplé de milliards de nouveaux petits Marcel Proust, en gardant bien à l’esprit le pire qui puisse nous arriver c’est que la Corée de nord balance ses bombes atomiques un peu partout sur la planète, en attendant que ce moment arrive tout va bien dans ce monde, tout ne peut qu’aller bien, le monstre mange à sa faim, il grossit à vue d’oeil, et si le monstre va bien alors tout va bien.

christiane dit: à

@et alii dit: 14 juin 2019 à 12 h 03
Oui, une très belle dernière exposition en octobre 2018. C’est Lavande qui en avait parlé ici et je n’ai pas regretté ma visite.
« La Maison Rouge » était sise 10 boulevard de la bastille.
J’y ai donc vu sur trois niveaux des créations, des photos, des extraits de films, des masques, des objets rituels ayant un rapport avec « L’Envol ». Des maquettes évoquaient les inventions de Léonard de Vinci, d’autres appareils-volants aussi, extraordinaires, farfelus, dont un « Vélo-hélicoptère » et des chaussures à ressorts pour mieux retomber au sol qui ne servaient… qu’à rêver. Art Brut et art contemporain exprimaient le rêve de voler. Les ailes de Dédale avaient inspiré quelques créateurs. Je me souviens du « Letatlin », de Vladimir Tatline, (1929-1932), reconstitué pour la collection de l’aéroport de Francfort. Il était suspendu, majestueux au plafond, d’une vidéo montrant un japonais volant avec son cerf-volant (« Flying Me »), de la projection d’un extrait de « La Dolce vita » de Fellini, où un hélicoptère transporte une statue de Jésus au-dessus de Rome , du « saut dans le vide » : photo d’Yves Klein, des « Sirens » en bronze de Kiki Smith. Une vitrine présentait des objets issus de différentes cultures du monde, toutes fascinées par les mystères du vol. Dans une alcôve on marchait sur du sable (enfin des billes de polystyrène ). C’était sombre, très bizarrement éclairé. Cela s’appelait « Luna » et un mannequin de sorcière gisait dans un coin près de son balai (volant)…

renato dit: à

Le saut de Klein est un photomontage réalisé par John Kender et Harry Shunk, les photographes favoris de YK. Publié à la une de Dimanche, le journal d’un seul jour, le journal créé par Yves Klein, le 27 novembre 1960 — en vente dans les kiosques de Paris.

D. dit: à

Mais enfin qu’est-ce que c’est que cette histoire de parasite ? Vous avez compris, vous renato ?

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