de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Ce qui reste après du monde d’avant

Ce qui reste après du monde d’avant

Qui n’a pas connu dans sa vie de lecteur ce cas d’espèce : un bon livre sur un personnage détestable. Faut-il que le premier soit délectable pour ne pas nous dissuader d’aller plus avant dans la découverte du second ! D’Anne de Lacretelle, j’ignorais tout malgré la biographie qu’elle avait consacrée à La Comtesse d’Albany, une égérie européenne (éditions du Rocher, 2008). Qu’est-ce alors qui m’a fait me précipiter sur son Tout un monde. Jacques de Lacretelle et ses amis (330 pages, 22 euros, éditions de Fallois) ? Peut-être l’impression laissée par le feuilletage des toutes premières pages. Il est vrai que, passées huit heures du soir, ça ne court pas les librairies les nouveautés dédiées à « l’abbé Géhel, mon directeur d’inconscience ».

Dès l’incipit, elle se demande : « Peut-on écrire sur ses parents ? ». Sa réponse, qui fait un peu plus de trois cents pages, est brillante, enlevée, drôle. Je n’avais lu depuis longtemps un livre de souvenirs à l’écriture, à la composition, aux effets aussi maitrisés. Dès lors qu’il ne s’agissait pas d’une biographie de papa, l’espoir était permis. La bonne idée fut de faire sourdre une époque à travers des instantanés chus d’un album de famille, et quel ! Les amis de la famille y prennent toute la place : Proust, Gide, Cocteau, Morand, Mauriac, Valéry, Giraudoux, Larbaud… Un tout petit monde en marge d’un microcosme si « décaduc » comme le disait Proust, justement, dans l’un de ses néologismes dont il avait le secret – et encore, tous n’étaient pas des aristocrates, il s’en faut. De la fréquentation de l’auteur de la Recherche et de leur longue correspondance, Lacretelle conserva sa vie durant une certaine empreinte, « un snobisme à la Proust » en ce que tout dans ses références, ses allusions, sa manière se rattachait d’une manière ou d’une autre au passé et à l’histoire. On en connaît quelques uns sur la personnalité desquels l’ombre du narrateur a ainsi déteint durablement et profondément.

Ce défilé, interminable dîner de têtes, marqua l’enfance, l’adolescence, la jeunesse d’Anne de Lacretelle. C’est peu dire que les personnages qui peuplent ce livre se ressentaient « fils de rois issus d’une combinaison mystérieuse et native ». Un groupuscule qui se donne pour une élite. Tout un monde en effet, comme le titre indique, mais un tout petit monde qui doit son éclat posthume à la Recherche du temps perdu. Jacques de Lacretelle, que sa fille surnommait « Zeus », y apparaît en un être avant tout coléreux, mais d’une sale colère débarrassée de toute mythologie qui l’eut transcendé par la foudre, une colère domestique, mesquine, permanente quand elle se voudrait prophétique. Tout est traité dans ces pages avec une légèreté si naturelle qu’elle laisse un drôle de goût lorsqu’elle se traduit par une indulgence coupable pour le peu de qualités humaines de certains (Paul Morand). Avec le recul, ces années 1910/1940 ont quelque chose de « trente glorieuses littéraires » enfiévrées et fécondes malgré la noire parenthèse de la guerre qui n’en a pas moins marqué la période de son empreinte avec de grands livres tels que Le Feu de Barbusse et les Croix-de-bois de Dorgelès. C’est ce qu’on peut se dire à la vue non des palmarès des prix mais des sommaires de revue car ce fut, aussi, leur moment.

La vie de Jacques de Lacretelle  (1888-1985) ? Naissance au château (Cormatin, Saône-et-Loire), deux échecs au bac jamais obtenu, une démission de la banque où sa mère l’avait fait admettre par piston, une jeunesse frivole, un univers cantonné toute une vie durant dans les limites du bon XVIème, un hédonisme affirmé, une sincère quoique naïve dévotion à la littérature, l’entrée à la Nrf grâce à l’insistance de Proust auprès de Jacques Rivière, un premier roman sur l’incommunicabilité qui laissait entrevoir quelques dons (La vie inquiète de Jean Hermelin) suivi d’un roman ambigu sur l’antisémitisme (Silbermann, prix Femina 1922), de L’Amour nuptial et d’une ambitieuse chronique familiale en plusieurs volumes (Les Hauts-Ponts), un pas en politique à droite toute du côté des Croix-de-feu et du Parti social français… Voilà pour l’entre-deux-guerres. Pour l’après guerre, toute une carrière à la direction du Figaro puis du Figaro littéraire où il ne laissa pas que de bons souvenirs. Une vie d’homme de lettres. Ainsi parti, il ne pouvait finir qu’à l’Académie française, (ici son discours de réception), d’autant que deux de ses aïeux l’y avaient précédé. Il y fut élu à la seconde reprise en 1936 au fauteuil d’Henri de Régnier, ce qui nous vaut des pages délectables sur les usages et les coulisses des élections. De là à souhaiter, comme sa fille en a la faiblesse, qu’ « un regard plus scientifique soit jeté sur son œuvre » en la pléiadisant, il y a un pas que seule l’aveuglement filial permet de franchir.

De temps en temps, on tique. Ainsi lorsque l’auteure assure qu’il fallut attendre 1949, et la parution de la biographie de Maurois sur Proust, pour que celui-ci fut révélé « en majesté »,alors que dès les lendemains de son Goncourt en 1919, il fit l’objet de commentaires, de critiques, d’exégèses, d’études et de traductions de l’Angleterre au Japon en passant l’Espagne, pour ne rien dire de la France. De même lorsqu’elle présente Jean Prouvost comme « journaliste confirmé » au motif que l’industriel du textile était également propriétaire de quotidiens et de magazines (confondant au passage Paris-soir et France-Soir qui lui succéda).

Tout cela donne envie de (re)voir l’inoubliable Portrait-souvenir que Roger Stéphane avait consacré à Proust à la télévision le 11 janvier 1962 pour le quarantième anniversaire de sa disparition. Quel plateau ! On y voyait témoigner rien moins que François Mauriac, Jean Cocteau, Paul Morand, Daniel Halévy, la comtesse Greffulhe, Jacques de Lacretelle, Simone de Caillavet, Hélène Soutzo, Philippe Soupault, le duc de Gramont, Emmanuel Berl, Céleste Albaret… Le commentaire avait la voix de Jean Negroni. On y montrait même les manuscrits de la Recherche et leurs paperolles. Certains d’entre eux allaient disparaître peu après. Tous s’exprimaient comme s’ils l’avaient quitté la veille. Ah, l’émotion vraie de la merveilleuse Céleste, si tranchante dans cette foire aux vanités. Jacques de Lacretelle y est particulièrement… détestable. A la fin de ses souvenirs, sa fille Anne y revient et le déplore ; mais, sans le vouloir, elle rapporte l’indignation de son père à l’issue du tournage et cela n’arrange vraiment pas son portrait :

« Mais enfin ! Qui sont ces gens ? Ils vous dérangent, ne savent rien et ne vous laissent même pas de cachet ! Pour qui se prennent-ils, ces malotrus ! »

Et pourtant, Tout un monde est le charme même. Peut-être parce que, malgré le superficiel de sa mondanité, le portrait de Lacretelle y est sans concession et son univers désormais figé dans la naphtaline. Autant de fantômes poudrés échappés du bal de têtes du Temps retrouvé. M’est revenu alors en mémoire le souvenir de mes conversations avec Philippe Soupault à la fin des années 80 dans la maison médicalisée où il vivait, du côté de la porte d’Auteuil à Paris. Sa mémoire était gaie, vive, malicieuse et lorsque l’ancien pionnier du surréalisme en lui évoquait Aragon et surtout Dali, elle se faisait cruelle. Mais je ne le vis plus du même oeil du jour où il m’avoua :

« Depuis la mort  récente d’un ancien groom du côté de Cabourg, moi qui ai eu plusieurs longues conversations avec lui dans un fiacre alors que j’avais à peine plus de vingt ans, je peux dire aujourd’hui que je suis le dernier en France à pouvoir dire qu’il a connu Marcel Proust… »

Au risque de passer pour un dinosaure mélancolique, j’avoue que j’en fus retourné. Nous avançons dans un monde où il n’y aura bientôt plus personne pour goûter ce genre de documentaire et ce genre de livre faute de savoir de qui et de quoi il s’agit à supposer qu’un jour toutes ces choses présentent encore un quelconque intérêt.

(« Château familial de Cormatin »; « Jacques de Lacretelle en 1936 »; « Yolande De Lacretelle, Docterene Grumbach, Jean Cocteau, Francine Weisweiller, Marita Maurois et Jacques De Lacretelle lors d’une réception en 1955 »; « A l’Académie (à gauche) en 1973 avec Jean-Jacques Gautier et Louis Leprince-Ringuet » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1365

commentaires

1 365 Réponses pour Ce qui reste après du monde d’avant

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, je m’apprête à aller voir Parasite, en me doutant que c’est du gros navet pourri. J’ai enfin pu me libérer, mais c’est presque une corvée. Je vais sans doute m’ennuyer allègrement. Au moins, en revenant, je pourrais vous en parler, si ça me chante. Mais c’est un film qui dure longtemps, je crois. Dans quel état serai-je après la projection. Spectateur, ce n’est pas une sinécure. Vous êtes courageux, vous, de vous taper toutes ces daubes à longueurs de journées. Vous, Jacuzzi, le quasi-cinéphile, le presque journaliste, l’esthète intégral, total, absurde…

renato dit: à

x,
il y a toujours quelques exceptions, et l’Aida du Centenario Verdiano en est une — j’en conserve un bon souvenir ; il arrive d’ailleurs que je ne sois pas en accord avec Arbasino, mais cela arrive rarement. Il me semble que cette année l’opéra sera reprise à Busseto, ce qui vaut le déplacement — théâtre de 350 places —. Cela dit, quelques exception bien à part, Zeffirelli reste ennuyeux — c’est peut-être pour cette raison qu’il plait aux étrangers.

hamlet dit: à

Delaporte : si par exemple je dis que pendant des siècles les juifs ont organisé des pogrom pour massacrer des chrétiens qui vivaient dans des ghettos, ou que la Pologne a envahi l’Allemagne en 38, vous prenez ça pour du révisionnisme ?

incroyable de se dire qu’il fut un temps où sur ce blog venaient des gens intelligents.

passou il est emps de prendre votre retraite, votre blog part en déconfiture.

hamlet dit: à

Delaporte dit: 15 juin 2019 à 17 h 49 min

moi aussi ça m’intéresse !

en fait c’est un film qui parle du recyclage des emballages en carton pour emballer les pizzas.

en fait c’est un film sur l’écologie.

Delaporte dit: à

L’humour ne se pratique qu’entre privilégiés, dont vous n’êtes pas, hamlet. Avec vous, on n’a pas du tout envie de rire, ni de vous lire. D’ailleurs, la plupart du temps je saute vos commentaires puants de sauvage. C’est dommage que DHH se soit laissée intoxiquer par vous. hamlet, votre humour c’est du vomi qui retourne au chien.

christiane dit: à

@Patrice Charoulet dit: 15 juin 2019 à 17 h 25 min
Age Scalpel ? Beau pseudonyme !
« Un grand théologien mahométan prétend que Dieu envoie quelque fois un ange chirurgien aux méchants qu’il veut rendre bons ; cet ange vient avec un scalpel céleste pendant le sommeil du scélérat, lui arrache le cœur fort proprement, en exprime le virus, et met le baume divin à la place. » Voltaire, à Bagneux, chirurgien du roi, 1760, Correspondance, V, 504, Paris, Pourrat, 1939.

christiane dit: à

Ange scalpel

christiane dit: à

@Patrice Charoulet dit: 15 juin 2019 à 17 h 25 min
Son blog, est-ce « La France byzantine » ?
Au fait, il semble dans la référence que ce soit Bagieux et non Bagneux. On y voit plus clair sur l’ordi que sur le téléphone !

DHH dit: à

@delaporte
ce pastiche du discours antisémite basique n’était sans doute pas très subtil mais il ne s’attaquait a personne;Vous avez évidemment reconnu la citation sur le peuple juif « dominateur et sur de lui » propos qui detachés de leur contexte ont fait passer de Gaulle pour un antisemite

Marie Sasseur dit: à

On vous a compris(e).

Marie Sasseur dit: à

Relisons le pastiche du discours antisemite de deachach:

« et ça continue, ils sont partout évinçant les chrétiens de toutes les places par leurs manœuvres tordues et malhonnêtes bien connues, tous si dominateurs et surs d’eux »

On a bien compris, en effet. Mais pas ce que deachach veut faire croire.

Marie Sasseur dit: à

Moi les suppôts de zemmour, faux humour, vraie saloperie, je ne peux pas les sacquer.

William Legrand dit: à

Je préfère les commentaires de Delaporte aux déclarations tendancieuses de l’etmoietmoietmoi quisaittoutetencause gnangnan comme Ducongnangnan le pote préféré de la gonflante cricri qui christiane

et alii dit: à

« dominateur et sur de lui »c’est cité d&ans l’ éloge de léo hamon dont j’ai envoyé le lien avec le souvenir de sa convocation par de Gaulle pôur s’expliquer à ce propos

Marie Sasseur dit: à

Ce qui reste apres du monde d’avant.

Aux perruquė(e)s de Paris, de l’ancien régime, et qui n’ont pas la lumière a tous les étages, on signale, ce petit livre de Duckett, futuriste pour l’époque : « L’An deux mille quatre cent quarante, rêve s’il en fût jamais » avec ce sous-titre emprunté à Leibniz: le temps présent est gros de l’avenir.
Les réfractaires au web 2.0, de « l’ère des liens », se débrouilleront tous seuls. Ils passent pas le bac philo lundi.

et alii dit: à

voilà quelques lignes sur ce mot du généralqui sont dans lien que j’ai recherché « pour les exigences de ma propre mémoire des visites de Hamon:
 » Lorsque, le 27 novembre 1967, le général de Gaulle
déclara, au cours d’une conférence de presse, que « les juifs … étaient restés
un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur’: il apparut à Léo Hamon
« qu’il y avait là, pour le gaulliste et de le résistant qu’il était, un devoir
de réagir ». Il écrivit aussitôt au chef de l’Etat pour lui dire son « émoi » et
sa « préoccupation ». Dès le lendemain, il recevait, par porteur, un
courrier du Général, ainsi libellé :
« Cher ami, j’ai bien reçu votre lettre. Venez me voir au plus tôt.
A bientôt. Cordialement à vous’~
Le 3 décembre, notre collègue était reçu à l’Elysée et un dialogue
émouvant s’engagea entre le chef de la France libre et l’homme qui avait
pris, en son nom, !’Hôtel de Ville de Paris, le 20 août 1944 :
– « Que vous arrive-t-il, Hamon ? demanda Charles de Gaulle.
Pourquoi êtes-vous si troublé … j’ai répété aux Israéliens de ne pas
prendre l’initiative des opérations dans leur intérêt et celui de la paix. Ils ne
m’ont pas écouté! …
Bon, j’ai dit peuple dominateur. Qu’y a-t-il de mal ? Ce n’est pas
injurieux. Dans ma pensée, c’est même un compliment.
– Mon général les Juifs ne sont pas sûrs d’eux-mêmes et ne cherchent pas
à dominer. En l’espèce, les Israéliens voulaient seulement se défendre.
– Les Juifs dominent par leurs qualités, réplique de Gaulle … J’ai lu la
Bible étant enfant. Il y est écrit que le peuple juif est un peuple d’élite. Nous
avons appris à le voir comme ça … j’ai dit aux Anglais qu’ils voulaient entrer
dans l’Europe pour la dominer. Ils m’ont reproché beaucoup de choses, mais
pas d’avoir dit cela.
– Eux n’ont jamais été persécutés observe Léo Hamon. Cette volonté de
domination collective n’existe pas, pas plus qu’il n’existe un sentiment de
double appartenance. La France est notre seule patrie. je voudrais trouver les
accents pour vous en persuader.
– Et moi, reprend Charles de Gaulle, je voudrais trouver les accents
pour vous persuader que je n’ai voulu blesser personne … ‘:
Notre collègue conserva au Général la déférente affection qu’il lui
portait. Beaucoup d’israélites français adoptèrent une attitude moins
indulgente.
Mais déjà s’annonçait la crise universitaire et sociale du printemps
l’éloge étant signé, vous pouvez vous adresser à son auteur et confronter les sources!

de nota dit: à

C’est qui ce Duckett? Car l’an 2440 est un livre de Louis-Sebastien Mercier.

et alii dit: à

l’article mentionnant l’explication de DE GAULLE est signé:
Daniel AMSON
Professeur à l’Université de Lille II
Avocat à la Cour d’Appel de Paris
p.151 de REVUE D’HISTOIRE DES FACULTÉS DE DROIT ET DE LA SCIENCE JURIDIQUE

Marie Sasseur dit: à

Je m’excuse De nota, je pensais à autre chose, bien sûr il faut corriger, ce livre « L’An deux mille quatre cent quarante, rêve s’il en fût jamais » est de Louis-Sebastien Mercier.

et alii dit: à

quant à la conclusion de cet éloge, elle est très « claire »

sortez de votre univers’: dit-il à l’étudiant un peu surpris. Puis, l’ayant
raccompagné et se tournant vers moi : « Ce n’est pas parce que je suis un
professeur juif que je dois être le professeur des juifi ». Par contre – je me
suis permis de le rappeler tout à l’heure – lorsqu’il devint ministre, cet
agnostique ne manqua jamais d’assister à des services religieux israélites,
chaque fois qu’un événement officiel le justifiait. « Ce n’est pas parce que
je suis pas croyant, observait-il, que je ne dois pas représenter la République
dans une synagogue’~
C’était, à l’évidence, un juste, ce qui déjà n’est pas fréquent. Mais,
chose beaucoup plus rare encore, ce juste, lorsqu’il l’avait fallu, s’était
conduit comme un héros.

et alii dit: à

d’autres que moi auront apprécié,dans la coclusion de l’éloge, l’emploi rapproché de juif et israélite et pourront le gloser à loisir avec ou sans lien

D. dit: à

Le salaire du Président US c’est $ 23000 mensuel. D’innombrables directeurs d’entreprise reçoivent un salaire bien supetieur. Ce qui est parfaitement scandaleux.

et alii dit: à

ce que propose un document sur « maintenant, alors quy est retracée une histoire
Terminologie et identité
Du juif à l’israélite
Le terme «israélite » désigne un modèle identitaire
spécifique, à l’œuvre dans la société française du XIXe
siècle. Utilisé après l’émancipation, il marque un rejet du
vocable « juif » qui revêt alors une connotation péjorative.

Marie Sasseur dit: à

Dans ce livre de Mercier, de nota, il y a un chapitre hilarant sur l’académie française.

Chaloux dit: à

ceux qui en avaient fait leur souffre-douleur.

Blabla ne me lâchait pas à mon arrivée ici, exactement comme la cinglée de Hambourg, ce mal blond, se mêlant de ce qui ne la regardait pas, s’est mise un beau jour à me traiter de « mâle alpha » et je ne sais quoi d’autre encore. Sans parler de la Staphyloclopine, toute engluantie de méchanceté purulente, d’une connaissance abracadabrantesque de Proust et de toute chose, que de bonnes âmes ont cru bon de comparer à… Colette. A Colette….
Il faut que ces gens qui prétendent vous monter sur les pieds aient la prudence de se demander s’ils sont assez solides pour ne pas rapidement en redescendre. Et si par hasard il a si peu que ce soit le dessus, le persécuté devient immédiatement le persécuteur.

(Blabla ne connaissait pas la moitié de ce qu’il prétendait avoir lu, traduisait à tort et à travers, parlait des femmes comme un gamin de treize ans qu’il était resté, et voyageait dans le fond de ses cabinets. S’il y a des gens que ce genre de démonstration impressionne, c’est bien leur affaire, mais ce n’était ni le cas de Pablo, qui est un véritable érudit ni le mien).

Marie Sasseur dit: à

La reaction de Romain Gary est toute aussi éloquente, qui lui s’etait fendu d’un article dans le Figaro …

D. dit: à

Le mal blond, le mal blond…on se croirait dans un film d’horreur. Faut quand même pas exagérer. C’est qu’une gamine.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier vulgaire et ses menaces de main-courante, ses menaces de descente armée chez son persécuteur, qu’il adorait harceler.

Arrêtez de nous prendre pour des cons.

Ed dit: à

Ayez. J’ai remis une pièce dans la machine à insultes. Elle démarre très vite. Je suis réapparu pour deux commentaires très courts et anodin et ça n’a pas manqué. Vous savez quoi Messieurs ? Vous avez gagné. Vous avez raison. Vous êtes bien plus forts que moi. Je le pense sincèrement. Et je retourne à mon silence car je ne suis certainement pas à votre niveau de baston. A bientôt les autres.

Marie Sasseur dit: à

Pendant des décennies à Vilnius, en Lituanie, le confessionnal d’une église a gardé son secret: un trésor de documents offrant un riche panorama de la vie juive en Europe de l’Est avant et pendant l’Holocauste.

Textes religieux, littérature et poésie yiddish, témoignages sur les pogroms, autobiographies, photos… Pendant des décennies à Vilnius, le confessionnal d’une église lituanienne a gardé son secret: un trésor de documents offrant un riche panorama de la vie juive en Europe de l’Est avant et pendant l’Holocauste. 

http://www.lefigaro.fr/culture/2017/12/22/03004-20171222ARTFIG00119-le-passe-des-juifs-d-europe-de-l-est-ressurgit-a-travers-d-anciens-papiers-caches-dans-une-eglise.php

Marie Sasseur dit: à

« A bientôt les autres ».
à toutd’suite, tu veux dire, avec ton vpn, et tes multiples zavatars.

Ed dit: à

D’ailleurs c’était plus un test pour voir si chaloux n’allait pas sortir du bois pour m’insulter. Et bien ça ne manque pas. Vous remarquerez qu’il ne sait pas écrire un seul commentaire sans insulter ou ridiculiser ses cibles ? Quand celles-ci sont absentes (merci pado pour l’intérim, je trouve qu’il lui a bien fermé le clapet a ce Chaloux), il n’intervient plus. Clopine et moi avons déserté, le pauvre était bien embêté. Que cela continue !

Chaloux dit: à

Aujourd’hui, acheté dans une caisse de livres, Le 18 brumaire d’Albert Ollivier, édition de 1963; Gallimard, « Trente journées qui ont fait la France ». En quatrième de couverture, dans les titres à paraître, Le coup d’état du 2 décembre n’est pas annoncé par Mitterrand mais par Mendès France. Il se sont refilés le bébé qui n’est jamais paru.
(Albert Ollivier, mort prématurément, est l’auteur d’un excellent Saint-Just).

Bérénice dit: à

Livre que MS cite et offre de découvrir à ceux qui comme moi n’en aurait eu vent est en accès libre sur wikisource.

Chaloux dit: à

Crétina en remet une couche. Quant à ce Pado, qui « pense bien humblement », il a le QI d’une huître. Pas étonnant qu’il ait plu à la pauvre fille.

Bérénice dit: à

Le Mercier, l’an 2240.

Bérénice dit: à

D, vous avez raison de relativiser le péril blond.

Chaloux dit: à

de descente armée

Encore un drame des apéritifs.

Bérénice dit: à

2440, bon, c’est une anticipation qui date du 18 ème, pardonnez mon erreur.

Chaloux dit: à

Une gamine de quarante ans, ou peu s’en faut. Elle a le cerceau plutôt tardif, autant que le cerveau attardé.

Marie Sasseur dit: à

Non, mais on en a soupé de ces reecritures perpétuelles de combats de vieux slips. Et oui, ces menaces sont encore lisibles.

Chaloux dit: à

Pauvre folle.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier est encore saoul ce soir. Il cherche la bagarre.

Chaloux dit: à

Sasseur la foldingue s’est encore piquée.

Marie Sasseur dit: à

L’huissier lecteur de morand-chardonne , bien ordurier, ne semble pas interessé par le billet. Il s’oublie. Comme il oublie toutes ces pensions alimentaires.

x dit: à

Renato : nous sommes bien d’accord !
Quand je dis « joli, lisse, léché » (j’aurais pu ajouter « décoratif ») ce n’est pas vraiment élogieux ; cela me paraissait aller de soi, mais je reconnais que sans l’intonation ni les mimiques l’intention dépréciative n’est pas si évidente.

Bérénice dit: à

Christiane, j’ai lu la descendance du petit chaperon, je me demande quelle interpretation un psy en donnerait. Une mise au cachot de l’autorité représentée par la grand mère avec la rivalité générationnelle rejouée via la petite-fille qui menace d’un instrument phallique sa grand mère qui comme on peut le supposer doit être rangée des voitures ou une tentative d’appropriation du pouvoir, de l’autorité? Quant au loup libéré, que fait elle en vérité? Libére t elle ses désirs inavoué ou inconscients de le rencontrer un jour en lui rendant sa liberté? Quelle lecture de ce conte est la vôtre sous un éclairage interprétatif ? Je precise que je n’accorde aucun sérieux à la mienne.

Chaloux dit: à

La bagarre? Avec un vieux squelette, assoté d’apéritifs? Euh… non, merci…

Marie Sasseur dit: à

Je n’aime pas du tout les lâches comme l’huissier, qui entre deux bitures ne se souvient plus de ce qu’il a laissé ici comme « commentaires ». Il cherche un partenaire de beuverie.

Chaloux dit: à

Je ne bois jamais d’alcool, et surtout pas le soir. Le vieux ruban correcteur prend son caca pour une généralité.

D. dit: à

Ouh eh bien moi j’en bois souvent. Ce n’est pas très recommandé pour mon Kung-Fu mais bon.

Bérénice dit: à

Vous picoler Chaloux ou faut il y lire une métaphore baudelairienne ?

D. dit: à

Souvent mais raisonnablement, comme Macron

Chaloux dit: à

Aucun rapport avec le billet, mais j’ai acheté le livre de Mme de Lacretelle, Silbermann et Le retour de Silbermann. J’exhiberai dans les jours qui viennent mon ticket de caisse sur mon blog, et je lirai tout ça le week-end prochain.

(Le ruban correcteur peut continuer à aller se torcher.)

Chaloux dit: à

Bérénice, j’ai déjà répondu.

D. dit: à

Ah oui c’est vrai que vous êtes blonde aussi, Bérénice. Eh bien je vais vous dire en toute sincérité et simplicité que ce n’est pas dU tout de vitre faute.

Chaloux dit: à

Je dois confesser un Gin-Tonic, ces jours derniers, -lequel je n’avais pas bu depuis trente ans-, par la faute de Renato. Mais je continue à préférer l’eau tonique toute seule, et encore, bien rarement. La seule boisson sur laquelle je doive me modérer c’est l’eau minérale. J’en boirais facilement 3 litres pas jour -avec beaucoup de citron- tant j’aime ça. Et le café, mais la frénésie m’en est immédiatement passée avec l’arrêt du tabac. Pour le reste, je secrète depuis toujours ma propre ivresse.

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr l’huissier ordurier ne boit pas, il picole, à longueur de temps.

Il peut bien se défausser en faisant mine de s’intéresser à Silbermann, un bouquin pour gays, comme lu dans un commentaire de ce fil.

Pour deachach, qui a tenté un pastiche antisémite de De Gaulle, lu ceci, pour recontextualiser, 20 ans apres la fin de la WWII.

« Il ne saurait y avoir rien de désobligeant à souligner le caractère grâce
auquel ce peuple fort a pu survivre et rester lui-même après dix-neuf siècles passés dans des conditions inouïes. Mais quoi ? Voici qu’Israël, au lieu de promener partout dans l’univers son exil émouvant et bimillénaire, est devenu, bel et bien, un Etat parmi les autres et dont, suivant la loi commune, la vie et la durée dépendent de sa politique. Or celle-ci (…) ne vaut qu’à la condition d’être
adaptée à la réalité ».

Bérénice dit: à

D, non je ne suis pas extérieurement blonde, vous voulez que je vous montre?

Chaloux dit: à

Pauvre sasseur, vous êtes d’une vulgarité, on croirait lire Blabla. Heureusement pour vous, nous savons que vous n’êtes que le vieux ruban correcteur du Dauphiné, alias le vide dans les doigts, une femme laide, bête, acariâtre et méchante.

Aucune femme comblée n’est acariâtre.

Marguerite Yourcenar.

A méditer par vous, mais également par Staphyloclopine et Laide de Hambourg, les trois bourrelles sans hache.

Bérénice dit: à

Le vin était mon alcool, j’ai bien essayé le pastis, le rhum, le whisky, la vodka, le tequila ( quelle cata!) mais j’ai été si malade que je n’ai plus jamais bu de ces choses. J’aime les cocktails pas trop forts parce qu’on s’enivre sans trop s’en apercevoir ni sentir la brûlure des alcools.

Bérénice dit: à

Le gin.

pado dit: à

« Pour le reste, je secrète depuis toujours ma propre ivresse. »
Chaloux

L’ivresse du vide, un mal bien connu des fats et des imbus.
Aucune thérapie, le mal nait avec le premier neurone et meurt avec le dernier.
Pour les sujets les plus atteints comme mon chaloux, il s’agit du même, un cas très rare qui touche 0,000000001% de la population mondiale, autant dire un cas quasiment unique.
Pouvoir l’étudier chaque jour es ici et un plaisir dont on ne se lasse jamais.

pado dit: à

« chaque jour ici est un plaisir »

Oooohhh ouiiiiii mon chaloux

Marie Sasseur dit: à

L’huissier ordurier, et poivrot agressif, reste dans l’ignominie, d’où il ne sort pas.
Après avoir calomniė salement et porté atteinte à la fonction d’un professeur de Collège de France, menacé de rendre « visite » à un intervenant pour lui casser la figure, de déposer une main courante, restent des choses innommables du lâche, qui n’a plus qu’un clavier pour déverser dans le néant du web, son impuissance.

D. dit: à

J’ai un petit faible pour la vodka glacée nature. Cet esprit et moi sommes faits l’un pour l’autre.

Chaloux dit: à

qui n’a plus qu’un clavier pour déverser dans le néant du web, son impuissance.

Bravo, la vieille!

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Ce pado est un vrai pot de chambre… Il suffit qu’on le siffle pour qu’il apparaisse.

Rien pour l’instant, merci!

Ed dit: à

En allemand, le son « je » n’existe pas. Pour dire « jaloux », un Allemand prononcerait donc « chaloux ».

Delaporte dit: à

« Vous remarquerez la tenue exemplaire de cette messe, Delaporte. »

Oui, avec le casque réglementaire. Mauvaise pioche pour moi : je suis allé voir Parasite, Palme d’or à Cannes. Je n’en dirai pas plus, tellement je suis CONSTERNE.

christiane dit: à

Bérénice,()
Hamlet a raison, la RDL est vraiment un petit coin tranquille pour bavarder… et écouter chanter les oiseaux !
Donc, Les contes à l’envers de Boris Moissard et Philippe Dumas.
Regardez cette petite vidéo (8mn) où les deux compères sur un ton badin parlent de ce conte et de bien d’autres choses…
https://www.youtube.com/watch?v=NX2WgByrWq
C’était une rencontre organisée par l’école des loisirs.
Pour moi c’est un livre d’enfants que j’ai aimé présenter à des 10/11 ans (cours moyen)
C’était une façon d’aller vers la lecture des contes classiques (Grimm et Perrault) en faisant un petit détour par cette transposition impertinente de Dumas et Moissard. Retrouver ces contes anciens dans le cadre d’aujourd’hui, s’amuser de ces inversions pleines d’humour et de fantaisie.
Dans celui-ci, ce sont les loups qui doivent se méfier des petites filles capables de se défendre et de leur jouer de vilains tours ! Quant à la grand-mère ? Une rivalité pétillante : sa petite-fille aimerait bien, à son tour, avoir des aventures à raconter ! Il y a de l’interdit bousculé dans ces cinq contes à hauteur d’enfant mais je ne me suis vraiment pas posée les questions que vous vous êtes posées !
Le conte « classique » de Perrault est finement démonté puis remonté à l’envers dans une langue très classique mais devenant ludique par les situations inventées et la transposition dans le monde d’aujourd’hui par ce duo talentueux auteur illustrateur.
Philippe Dumas, seul, a créé d’autres contes (textes et images) très réussis. La petite géante – Odette, un printemps à Paris – Laura, le terre-neuve d’Alice sont mes préférés. j’aime ses dessins au crayonnage rapide et expressif. les couleurs douces.

christiane dit: à

oups ! j’ai oublié l’heure entre les deux parenthèses, c’était (21h19)

x dit: à

À mes yeux, les passages les plus réussis de Silbermann concernaient l’ouverture des horizons littéraires du narrateur par son nouvel ami. Une redécouverte, un changement du rapport aux textes : les classiques pouvaient donc encore « parler » à leurs lecteurs, on pouvait les aborder autrement que comme une tâche dont il convenait de s’acquitter, sans plus.
Lecture choisie vs. lecture contrainte, un pair qui communique sa passion vs. la routine des cours magistraux de l’institution professés par des hommes de la génération des pères, bien sûr ; l’évocation de l’ouverture d’un esprit à la passion littéraire n’en reste pas moins encourageante.
(Beaucoup moins la rétractation postérieure sous forme de dénonciation des effets dissolvants de la critique.)

La capacité de sortir de son système, de découvrir d’autres régimes de lecture, d’autres critères d’appréciation, d’autres références, un autre univers au-delà de son petit monde familier : une forme d’humilité comme condition d’un nouvel apprentissage (ceux qui crachent leur haine ou leur mépris n’apprendront évidemment rien).
À méditer.
(Même si dans le roman le statut de cette ouverture d’esprit et de la transmission qu’elle permet s’opacifie ensuite pour devenir quasiment inassignable — révélation ou duperie).

Chaloux dit: à

Laide de hampourg, don drugueu, z’est fieux gomme tes fieilleu guloddeu, gui zenteu le fieux boizon te la Paltigue!!

Hurghurghurg!

x dit: à

@Christiane : je n’ai pas eu le temps de regarder la vidéo, mais il me semble que l’on ne peut guère apprécier les variations que si l’on connaît le thème.
Quel plaisir peut-on trouver dans les renversements, décalages, etc. si l’on ignore l’histoire de base ?

Delaporte dit: à

A propos de la recette de cuisine donnée à Herr Müller, vous remarquerez qu’il s’agit d’une recette à base de patates. C’est bon, les patates, vous savez que j’aime ça, même quand j’en ai gros sur la patate (comme ce soir, après avoir été voir un gros navet pourri, Parasite). Cependant, j’admets que cet extrait avec Herr Müller est assez anti-allemand. C’est un fait, dont je me désolidarise et pas hypocritement, étant moi-même un honorable germaniste.

pado dit: à

22h30
Mon chaloux avait promis juré de ne pas répondre avant le 23.
Mon chaloux n’a aucune parole.
Personne d’en doutait ici.

Delaporte dit: à

D’ailleurs, un étudiant pourrait faire une thèse sur le personnage de Herr Müller. Cela donnerait quelque chose, en étudiant la figure, la silhouette de ce convive qui demande sa recette de cuisine, tout simplement, sans penser à mal, et à qui on donne une leçon de nazisme. Je ne sais pas si les Allemands ont beaucoup rigolé en voyant ça. On osait tout, à l’époque, pendant les années stupre. Et ce n’est pas le pire…

Chaloux dit: à

Où voit-il que je lui réponde? Je le qualifie, tout au plus. C’est un pot de chambre qui se croit beaucoup d’esprit mais n’en a guère…

Delaporte dit: à

N’y a-t-il pas aussi un racisme anti-patates, et pourtant les grands restaurants ont adopté la patate depuis longtemps, ne serait-ce que Robuchon avec sa purée à base de rates. Le regretté Robuchon, qui en aurait profité, avec sa purée, pour réconcilier la France et l’Allemagne, et aurait ainsi milité, grâce à cette seule purée de patates, pour la fraternité entre les peuples et l’amour entre les hommes.

Delaporte dit: à

Cette catégorie sublime de patates s’appelle « la ratte », avec deux « t ». Mea culpa.

Ed dit: à

Chaloux qui traite qqch de pot de chambre, c’est hilarant, comme toutes les insultes qu’il profère s’appliquant surtout à lui. Regardez comme il a accouru aujourd’hui suite à deux pauvres commentaires de ma part. Attendez que Clopine débarque et il va aboyer comme un fou. Mais comprenez-le, il ne sait faire que ça. Et il se croit fort et superieur. Laissons-le croire à la vie qu’il s’imagine. Meme Sasseur y croit à son histoire d’ex femmes. La vérité c’est que lorsqu’on a ni ronds ni passé matrimonial, on ne risque pas de verser de pension alimentaire à qui que ce soit.

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 15 juin 2019 à 23 h 05 min

Che foulais tire le fieux hareng te la Paltigueu!

Ponneu nuit!

Hughurghurg!

Delaporte dit: à

« La vérité c’est que lorsqu’on a ni ronds ni passé matrimonial, on ne risque pas de verser de pension alimentaire à qui que ce soit. »

Non, en effet, mais on peut faire comme herr Müller et se renseigner d’une bonne recette à base de patates, et la faire pour la savourer tranquillement, longtemps après le nazisme. Finalement, ce que nous transmet Herr Müller, c’est une leçon de sagesse, sur fond de patates exquises.

Chaloux dit: à

Laide de Hambourg, je ne te calomnie pas. Je ne fais pas semblant de savoir de toi ce que je ne sais pas, et dont je me fous parfaitement. Je ne te juge, il est vrai durement, que sur ce que tu exhibes : ta matière grise déficiente. Tu serais bien incapable d’en faire autant.

Ed dit: à

Delaporte vous êtes encore à la ramasse. Les patates, c’est fini, comme les endives au jambon. Place aux salades et aux fruits rouges !

Ed dit: à

Si si. T’es c.on comme tes pieds. Tu le prouves à chaque commentaire donc je n’ai pas besoin de le rappeler 😉

Chaloux dit: à

D’ailleurs, pauvre hareng autocentré, ce n’est pas à toi que j’ai répondu mais à DHH. Je t’ai mentionnée pour mémoire, sans plus, tu ne vaux pas davantage.

Delaporte dit: à

Finalement, ce Herr Müller, il est assez sympathique. C’est un quasi-esthète, comme Jacuzzi. Il vient en France, et qu’est-ce qu’il fait ? Il va au restaurant. Et qu’est-ce qu’il fait, au restaurant ? Il demande sa recette de Kartofeln ! Pour la ramener chez lui. Il voudrait tellement que le monde soit plus léger, Herr Müller. Et l’espace de quelques secondes, il réussit son challenge. Il sauve son âme. C’est un chrétien qui se sort de la géhenne. C’est impressionnant !!!

Chaloux dit: à

Si si. T’es c.on comme tes pieds.

pauvre chose… Si c’est là tout ce que tu as d’esprit, cours l’enfouir dans un désert…

Ed dit: à

Tu t’en fous mais tu ne parles que de moi alors qu’à chaque fois je ne parle jamais de toi. Ma ville ma couleur de cheveux mon âge. Mais tu t’en fous oui. Impossible de dire un mot sans que tu rappliques. Remets-toi en. T’es vieux tu es incapable d’écrire quoi que ce soit et de penser alors ça te rend méchant. Je n’y peux rien.

Ed dit: à

Il ne répond pas à pado, il le qualifie.
Il ne m’insulte pas dans ses commentaires, il répond à qqn d’autre. Mais quel abruti ce type 😀

Delaporte dit: à

« Delaporte vous êtes encore à la ramasse. Les patates, c’est fini, comme les endives au jambon. Place aux salades et aux fruits rouges ! »

Ma chère Ed, vous préférez l’Espagne, je sais… Mais on fait au Portugal une salade à base de patates, qui est géniale, et qu’on peut trouver en été, pour se régaler. Evidemment qu’on mange des patates en été, si l’on veut se nourrir au moins une fois par jour. Ne pas devenir anorexique. Ed, vous avez certainement des leçons à me donner, et à Herr Müller aussi, mais pas sur le plan gastronomique. je sais où est mon désir, et actuellement, et pendant tout l’été, je vous prie de le croire, ce sera un désir de patates. Et merde !!!

Ed dit: à

On attend toujours sa république des cloches. Mais seul devant son écran sans ennemi à écraser, il ne peux rien pondre. Il ne lui reste plus qu’à dire que ceux qui bossent (comme Passou) font de la m.erde. Mais jaloux, clopine n’y peut rien si aucune femme ne veut de toi. Et Passou n’est pas responsable de ton incapacité à écrire.

Ed dit: à

Bon appétit Delaporte. Je ne vous empêche pas d’en manger. Il y en avait dans mon déjeuner.

Bérénice dit: à

La vérité c’est que lorsqu’on a ni ronds ni passé matrimonial, on ne risque pas de verser de pension alimentaire à qui que ce soit.

Chaloux ne dit pas tout , pourrait on pour cela lui adresser reproches à garder au secret son album de famille. On peut aussi prêcher le faux pour connaitre le vrai, est ce le lieu des confidences importantes, mon avis est que non quels que soient l’heure, le jour et l’age du capitaine. Tout doit rester littéraire, territoire de vérité, n’est ce pas.

Bérénice dit: à

Delaporte, vous faites renaitre une envie de puree mais avec quoi, une suggestion serait la bienvenue.

Ed dit: à

Bérénice, je suis entièrement d’accord avec vous sur le rond. En revanche, vos actes ont contredit vos paroles puisque vous étiez la première à faire des réflexions sur mon physique, ma famille et mon niveau de vie. Je ne vous en tiens pas rigueur car le passé m’importe moins que le présent, mais c’était un petit rappel.

D. dit: à

Jean-Edern carburait aussi à la vodka.

Chaloux dit: à

Ma pauvre Laide, on voit bien de quel milieu tu sors,- cochons en gros, abattoir, ou quelque chose d’approchant, avilissement, anéantissement de la créature vivante. Tu auras beau t’exiler de plus en plus loin, tu n’en sortiras jamais, tu resteras toujours la mochetée de l’intérieur que trahissent tes insultes. Tu auras à jamais ce sang honteux sur les mains et la grossièreté, la brutalité de ton père dans la plume. Cette marque d’incohérence, d’infertilité, d’esseulement, tu la porteras jusqu’au bout gravée sur ton front.
(Sans compter qu’on a cinquante ans bien plus vite que tu ne crois).

Chaloux dit: à

D’ailleurs, à partir d’aujourd’hui tu ne seras plus ici que Laide, la bouchère sanglante.

D. dit: à

Place aux salades et aux fruits rouges !

…ca va pas terriblement nous changer, déjà elle nous en racontait pleins en ramenant sa 🍓.

Ah ben oui, il fallait que je la fasse.

Chaloux dit: à

Quant à la république des cloches, je termine le premier texte. Le deuxième sera pour Laide la bouchère de Hambourg. Elle aura horreur de l’accouchement et restera cloîtrée avec ses deux vieilles symboliques chattes en souvenir des mains pleines de sang de son père… Hémoglobine à gogo… Et fin tragique pour ce pauvre hareng littéraire…

Delaporte dit: à

« Bon appétit Delaporte. Je ne vous empêche pas d’en manger. Il y en avait dans mon déjeuner. »

Bon appétit à vous aussi, Frau Ed. Eclatez-vous à la patate, il n’y a que cela de vrai !

Chaloux dit: à

Bérénice, les exhibitions type Blabla ou Clopine, j’ai horreur de ça. Tout ce qu’on montre est destiné à cacher quelque chose. N’ayant rien à cacher, je n’exhibe rien. Question mariage dont on me dénie le droit et la capacité, je connais des hommes cent fois plus laids, cons et pauvres que moi qui se sont mariés trois fois. Quant au fric, l’obsession de cette pauvre gonnasse j’en ai toujours eu suffisamment, pour moi et pour les miens. Pourvu que ça dure. Et oui, mon chat est de gouttière mais il est mille fois plus aristocrate que la cloporte teutonne.

Ed dit: à

Quant aux fantasmes sur mon père…mon Dieu mais où étais-tu que je les trouvais les Tolstoï et Zola que je lisais au collège ?? Cretin va. Et quand bien même mon père serait inculte, qu’est-ce que ca pourrait te f.outre ? Malade ce type. Attaquer la famille quand on ne sait plus quoi dire…niveau racaille de 14 ans. (Et c’est moi la gamine).

Ed dit: à

*crois-tu

Ed dit: à

Était

Bon il est tard. Trop de fautes ! Bravo d pour les jeux de mots, c’était vraiment difficile à trouver.

Ed dit: à

Et le sexisme à deux balles « un jour tu seras vieille et moche ». Ben tant mieux ! Comme ça des vieux pervers comme toi n’essayeront plus de me draguer. Pourquoi les machos s’entêtent-ils à penser que les femmes n’existent plus et deviennent malheureuses quand elles ne plaisent plus. Et si c’était le contraire ? Ca ne risque pas de traverser son petit esprit étriqué de mâle alpha qui em.merde tout le monde.

x dit: à

Chaloux 16 juin 2019 à 0 h 00 min

étonnant pour le moins de la part d’un lecteur de Jouhandeau…

Chaloux dit: à

Oui Laide, on lit sous ta plume quelle créature brutale et fruste est ou était ton père. On y perçoit toute sa cruauté, sa brutalité (ne me dis qu’il te jouait Mozart au violon), son absence absolue de finesse et de culture, sa nuit obscure. Tout ce que tu as voulu fuir et que tu as emporté avec toi, qui t’habite et que tu craches comme autant de crapauds et de serpents à la première difficulté. Tu es prisonnière, incarcérée dans la nuit de ton père. Et ton incapacité à être femme, véritablement, confirme cette hantise paternelle. Car tu n’es qu’une petite fille terrorisée, enfermée dans un studio avec deux chats qui symbolisent à la fois, comme deux petits avortons humains, les enfants que tu n’auras jamais et ta propre faiblesse,- lisant des livres que tu ne peux pas comprendre. Tu es à la fois la bête que ton père saigne et achève et ton père même, cette brute avinée, grossière, brutale, ce bourreau qui terrorisait ta famille, te poursuivait avec un martinet à clous, laissant sur ton corps avili la marque de ces verges,- ce père atroce que tu as fui jusqu’à Hambourg et que tu fuiras un jour beaucoup plus loin encore, sans pouvoir lui échapper, jamais. Tu es pour ta vie toute entière une gisante, entravée dans une rigole sanglante, telle une petite truie agonisante dont on aura bientôt fait du pâté. Triste destin! Désertique, infructueux, infécond. Avec, dissimulé dans ton corps de victime, le fantôme de ton éternel bourreau.

Chaloux dit: à

Jouhandeau est une sainte exception.

Chaloux dit: à

Quant au reste, tu es victime d’une psychopathie proche du syndrome de Clérambault sur laquelle il conviendra également de se pencher.

Chaloux dit: à

Il n’y a aucun sexisme à dire qu’on arrive à cinquante ans plus vite qu’on ne croit. Il faut être un pauvre bourrin obsessionnel, une malade irrécupérable, pour croire qu’il y a là un quelconque sexisme. Oui, quel que soit le sexe auquel on appartienne, on arrive à cinquante plus vite qu’on ne croit. Cette pauvre tanche incohérente avait déjà oublié qu’elle venait de me traiter de vieux. Mais quand une femme écrit ce qu’elle m’écrit, bien sûr, ce n’est pas du sexisme.

Ed dit: à

Oui oui allez continue tes délires de raté. Il n’y a pas une phrase de vraie, mais crois ce que tu veux je m’en tape. Fiouu. Fatiguant le jaloux.

Chaloux dit: à

Cette façon de croire que tout homme ne pense qu’à une chose te concernant est encore une projection de l’image du boucher sanglant, ton père. Il est partout pour toi, Laide. Tu le désignes et le reconnais dans tout mâle. Raison pour laquelle tu dois surtout coucher avec des homos qui ne risquent pas de te faire d’enfant. Mais fais-moi confiance, je vais te soigner!

Hurkhurkhurk!

x dit: à

Chaloux, vous devriez lire ou relire Siloé de Paul Gadenne, en vous concentrant sur l’évolution de la relation du protagoniste avec sa bête noire, Massube.

(Sinon, l’effet produit est à peu près le même que se réclamer de Paul Ricœur et, en même temps, parler de gens qui ne seraient rien.)
Toujours la même chose : à quoi bon traverser (des livres, comme les Livres) sans être soi-même traversé ?

Chaloux dit: à

 » tes délires de raté »

Cette pauvre créature écrit sottise sur sottise, incohérence sur incohérence, croit que le grand Meaulnes entretient une quelconque analogie avec les bonbons de son grand-père, mais elle corrige tout de même les phrases sans queue ni tête que lui signale le raté. Question maniement de la langue française, elle l’est déjà, ratée, on se demande ce qu’elle peut bien traduire. Faut-il que les allemands soient bien cruchons, parfois…. Ne parlons même pas du maniement de la pensée. Comment résumer des livres dont on ne saisit pas le sens?

Chaloux dit: à

X, merci de vos leçons et de vos conseils : j’ai les miennes et j’ai les miens. Quant au reste, si m’amuser de l’insignifiance teutonne m’instruit, c’est bien mon affaire. De plus, il y a quelque chose qu’à l’évidence vous ne saisissez pas dans tout cela. Et que je saisis fort bien.

renato dit: à

Le nouveau blog de Paul est un truc mal paramètré, il faudrait lui dédier un brin de temps ou éliminer la possiblité de laisser des commentaires, carrément.

Bérénice dit: à

23h58 quel retour! Rien à ajouter vous concernant, l’art et la manière de faire des histoires d’un rien comme y excellent certaines ( pas toutes) représentantes du genre féminin que j’évite dans la vraie vie. Je vous souhaite bonne chance et amitiés que vous méritez.

Marie Sasseur dit: à

Les histoires familiales de chaloux se résument à une histoire de bourses vides
Je n’ai pas les mêmes intérêts que toi à faire perdurer ici, les agissements crapuleux d’un quidam, dont tu fais tes soirées arrosées, sous couvert d’un mauvais déguisement, avatar trop grimé des clientes metoo, cliente que le grossier personnage n’a aucun mal à trousser, avec cette vulgarité jamais égalée sur la rdl, sauf peut-être deux autres intervenants, et dieu sait qu’on a des km de commentarium au compteur.

Quidam qui harcèle, jusqu’à avoir menacé comme un lâche, de faire une descente chez un intervenant, qu’il a harcelé, et qui impunément a pu écrire à propos de Boucheron, professeur au CdF:
« Quant au reste, l’histoire concoctée par ce type est un monument de domesticité intellectuelle. Je ne lis pas deux fois un historien qui a trahi sa discipline. On risque de bien rigoler quand on saura quelles circonstances sont à la base de son irrésistible -et tout aussi injustifiée- ascension. »
Alors les abus que cet huissier ordurier doit commettre dans l’exercice de ses fonctions, on voit bien ce que cela peut donner. Et l’encourager à déverser ses seaux de merde, ici, est tout aussi crapuleux, mais ça te va bien.

Bérénice dit: à

Chaloux, je suis certaine que chacun ici connait votre propension à l’acharnement , il arrive que les individus vers lesquels il est dirigé soient forts comme WGG dont vous avez eu « raison » , d’autres sont plus fragiles. Vous devriez en tenir compte. Mais vous avez le droit de rester jusqu’à votre fin inhumain, intolerant, assuré de votre fait . A quoi bon tout ce que vous écrivez , ne plus aimer ne plus désirer ne devrait servir de justification à tout. Il y a à cote de ce fameux territoire de vérité un autre espace où se meuvent des gens qui vivent tant bien que mal, sensibles creatures bourrées d’imperfections, de défauts dans leur cuirasse, certains bien vivaces, coriaces,et meme mauvais d’autres souffreteux, fragiles, malades, en difficultés charriant espoirs et desespoirs, projets et rêves divers, appétits, dotés de sensibilité innée avant d’être affinee. Nous ne sommes pas tous des brutes équipées par la police nationale.

Marie Sasseur dit: à

Il faut dire aussi que les agités de- ou par- la braguette s’entichent et s’attirent, comme une nuée de « luciles impériales », lol.
Que l’huissier ordurier ait harcelé le prof qui ne jouissait que sous la contrainte, comme d’autres troussent les bonniches, sous le regard « pro » d’une duègne qui agite la tapette, en les aiguillonnant, et donnant des verdicts  » psy », est du plus grand comique, selon qu’on apprécie ou non,- pour moi c’est clairement non- la perversité élevée au rang du grand art.

Bérénice dit: à

Sasseur, pour vous je n’eprouverais aucune compassion et bien que cet avis ne soit que le mien, ce serait mérité. Si vous étiez un animal je vous verrais bien en araignée ou en scorpion. Pour le scorpion , c’est une chance supplémentaire car je crois qu’il est un des rares à resister aux radiations nucléaires. Si la transmission opère, soyez contente vous resteriez avec quelques autres happy few vivante et accompagnée de votre progéniture à pouvoir prospérer dans un monde post apocalyptique.

Bérénice dit: à

MS, je relis votre post SM, la duegne, ce serait qui? Vous qui êtes si claire et franche, si bonne , si généreuse, en un mot si d’une en scène pourriez pourvoir au questionnement.

Un peu de botanique pour les jardiniers du dimanche.
* Les maladies du Narcisse

Maladies et parasites courants: Virus de la mosaïque du narcisse, pourriture basale (sclérotiniose), la larve de la mouche du narcisse (Merodon equestris) creuse des galeries à l’intérieur du bulbe qui dépérit rapidement.

Francesca dit: à

Longtemps que je ne lisais plus les commentaires et je faisais bien car la méchanceté et la mauvaise foi ont encore fait des progrès. Ce blog reste incontournable.

Bérénice dit: à

Si saine en scène. Mes excuses.

Bérénice dit: à

23h59 une zone d’ombre autour de sa fin, attention au vélo! Ceci dit, il a détourné des fonds. L’argent, toujours l’argent! Meme la revolution n’a pas réussi à le sauver de la corruption. On pourrait y comprendre un certain nihilisme ou y voir une marque de folie pour éviter de lui octroyer post mortem un qualificatif qui nuirait à sa légende.

Chaloux dit: à

Sasseur, c’est la vieille tata des mariages et des enterrements, qui réécrit l’histoire familiale entre deux portes, s’isole avec les enfants et les harcèle en leur disant, Ah mais vous ne connaissez pas votre père, si vous saviez, si je vous disais.
Et tout le monde de s’esclaffer, comme dans la Comtesse de Ségur, après qu’elle a été mise à son train.

ce fameux territoire de vérité

Très bien vu Bérénice, vous êtes une lectrice étonnante. Mais je suis aussi un être sensible. Cela dit, je ne viens plus ici où l’on ne croise plus guère, à quelques exceptions, que la merdaille moyenne, que lorsque je travaille sur un deuxième poste, comptabilité ou autre. Lire les insultes de nains intellectuels genre Laide ou Pommoclopine et y répondre me délasse et m’amuse entre deux calculs. Pas plus d’importance que ça.

Jazzi dit: à

Racconte-nous donc ta version (vision) de « Parasite », Delaporte. J’ai le sentiment que tu as des choses pertinente à dire sur ce sujet.

christiane dit: à

@x dit: 15 juin 2019 à 23 h 08 min
Vous me décevez ! Comment pouvez-vous penser une seconde que cette recherche antérieure ait été omise.
Il y a d’abord eu, avec ces 10/11 ans, la récolte orale et écrite de leurs souvenirs de ce conte que beaucoup avait entendu quand ils étaient plus jeunes. Il était évident que certains avaient connu la version de Perrault, d’autres celle de Grimm, d’autres (hors les contes d’origine), des réécritures tronquées, des films d’animation. Bien sûr aucun ne connaissait le sulfureux détournement réalisé par Tex Avery en 1943 « Red Hot Riding Hood ». Nous avons donc patiemment relu et décortiqué pour les comparer la version de Perrault et celle de Grimm. Puis les enfants furent invités à créer (dessins et textes) « leur » petit chaperon rouge.
Le loup restait l’animal menaçant, fantasmé de leur enfance et quelques albums (Marlaguette – Les trois petits cochons – Le loup et les sept chevreaux (père Castor) – Loulou de Solotareff – Plouf…), d’autres contes littéraires (La petite chèvre de monsieur Seguin » de Daudet), des comptines (« loup y es-tu) furent rappelés. Ils eurent un grand plaisir à retrouver tout cela dans leurs trésors familiaux, à la bibliothèque municipale et même dans une classe de grande section de l’école maternelle proche (où ils enregistrèrent des enfants).
Seulement alors, furent présentés les contes à l’envers de Philippe Dumas et Boris Moissard.

Vous méconnaissez et jugez mal, apparemment, la culture des instit et leur savoir-faire… La transmission se fait aussi à l’école, dans les bibliothèques et bien sûr dans les familles.
Nous avions même accueilli une maman ivoirienne, une autre vietnamienne qui les enchantèrent avec des contes venus d’ailleurs sauf de leurs enfants qui, ce jour-là, étaient très fiers.

« Tirez la chevillette et la bobinette cherra », cher ami.

Ah, j’oubliais les livres et films documentaires sur les loups,
et, à titre personnel, l’excellent essai de Bruno Bettelheim : Psychanalyse des contes de fées paru en 1976 en traduction française.
Au plaisir de vous lire.

christiane dit: à

…des contes venus d’ailleurs et inconnus des élèves de la classe sauf…

Jazzi dit: à

« Wanted : un bon traducteur en persan ! Le Nobel turc Orhan Pamuk confesse : »Pour mes mes romans, je préfèrerais une version censurée mais correcte à une version non censurée mais pauvre ». »

L’idéal serait quand même une version non censurée et correcte, voire excellente…

Jazzi dit: à

« Savez-vous pourquoi l’université d’Oxford, contrairement à la plupart des autres, ne programme pas de cours d’écriture créative ? « Ce serait trop populaire… » »

Et totalement inefficace. Les meilleurs écrivains et les meilleurs cinéastes se recrutent généralement en dehors des écoles d’écriture ou de cinéma. Celles-ci déforment plus qu’elles ne forment…

et alii dit: à

demandez le programme
Le Centre national des écritures du spectacle
La Chartreuse, Centre national des écritures du spectacle, propose à travers ses résidences un moment singulier et privilégié de travail et de vie où s’explorent, s’expérimentent et se renouvellent les formes et les écritures d’aujourd’hui pour la scène.

Dans le respect de ce temps d’isolement nécessaire à la conduite d’un projet artistique, la résidence offre différents moments susceptibles de favoriser l’enrichissement de la démarche de chaque créateur : première présentation du travail engagé devant un public, accès aux ressources de la bibliothèque et de la librairie, repas convivial entre résidents, participation à diverses activités et aux grands événements qui animent le monument : lectures, classes théâtre, partenariat avec l’université d’Avignon, colloques, journées européennes du patrimoine, fête de l’architecture…

Révéler de nouvelles écritures et dramaturgies, accompagner des artistes notamment émergents dès le stade de la conception de leur projet, organiser des premières rencontres avec des professionnels et le public autour d’une étape de travail, tels sont les enjeux auxquels tente de répondre la Chartreuse-CNES, centre national des écritures du spectacle. Cette action se développe et s’enrichit par un ensemble de relations avec des partenaires de divers milieux artistiques, culturels, éducatifs et scientifiques et se décline sur différentes échelles territoriales, qu’elles soient régionale, nationale ou européenne. Elle s’articule autour de deux formes de résidences principales : la résidence individuelle d’écriture avec les cellules de moine réhabilitées en logement ou la résidence collective avec la possibilité d’un travail de plateau grâce à des salles de travail équipées (ancien tinel transformé en salle de spectacle, bâtiment du procureur devenu un studio de danse, etc).

Depuis 2014, la Chartreuse accueille, accompagne et soutient chaque année environ 30 auteurs en résidence individuelle, et 30 compagnies théâtrales ou parfois chorégraphiques, et une dizaine d’organismes de formation, tous associant des auteurs à leurs processus de conception et d’écriture, de recherche et d’expérimentation, ou de formation. Les projets font l’objet, aussi souvent que possible, de rencontres publiques, sous différentes modalités, des Laboratoires aux Nuits de la Chartreuse, devant un public attentif et fidèle.

Ce travail de création et de mise en valeur des écritures dramatiques contemporaines, se poursuit au moment des Rencontres d’été de la Chartreuse, pendant le Festival d’Avignon avec lequel elle collabore dans un étroit partenariat. Ce temps fort permet un prolongement des aventures artistiques, culturelles, expérimentales conduites pendant l’année, et rend compte de ces nouvelles formes d’écritures et de théâtralité qui naissent de la confrontation directe avec un monde en mutation.
https://chartreuse.org/site/le-cnes-centre-national-des-ecritures-du-spectacle

Ed dit: à

@10:51
Faizia Guene en vient. Je ne l’ai jamais lue, mais c’est un contre-exemple. Sans doute y en a-t-il d’autres.

Delaporte dit: à

« Racconte-nous donc ta version (vision) de « Parasite », Delaporte. J’ai le sentiment que tu as des choses pertinente à dire sur ce sujet. »

C’est vraiment le film sans intérêt, immature, sans conséquence. Avec ce côté grand-guignol pour émoustiller le bobo. L’idée de voir des pauvres s’entre-tuer est parfaitement immorale et débile. Lui avoir donné la Palme, alors qu’on venait de vivre six mois de gilet jaune est une aberration. L’autre idée selon laquelle des pauvres s’attaquent aux riches n’est pas plus performatrice. C’est une référence au Chabrol de la Cérémonie, sachant que Chabrol selon moi était un cinéaste misérable, qui n’a fait du cinéma seulement parce que sa famille avait du pognon. Parasite est un film ambitieux où tout est en trompe-l’oeil : le génie est un faux génie, qui enfle jusqu’à crever comme une outre pleine de vent. A la base, et c’est le plus grave, il me semble qu’il y a la haine du réalisateur (qui a écrit le scénario) pour ses personnages, il les méprise joyeusement, car il est incapable d’amour. C’est un impuissant sous tous les aspects, surtout pour l’affectivité. La compassion, il ne connaît pas. Age mental : très bas. Le cinéma n’est pas qu’un jeu : c’est un art. Dans Parasite, tout se réduit à un amusement onaniste du cinéaste, content de sa plaisanterie, content de vous faire peur. Il a besoin de beaucoup d’hémoglobine pour ce faire, mais en vain. Quel film raté, de série B ! Le cinéaste maîtrise mal les genres, il est englué dans des références artificielles. Les effets spéciaux sont réussis, c’est tout. Cela vous va-t-il, mon cher Jacuzzi ? Rappelez-nous votre note, si vous en avez l’occasion.

Jazzi dit: à

En gros, Delaporte, j’avais parlé de la virtuosité formelle du cinéaste, de mon étonnement devant l’unanimité enthousiaste de la critique, de l’absence d’un univers propre à l’auteur, contrairement à Almodovar, et de la morale douteuse et illusoire de cette fable, où les pauvres n’ont d’autre moyen de s’en sortir qu’en devenant riche à leur tour : « Ote-toi de là que je m’y mette »…

Marie Sasseur dit: à

Je n’irai certainement pas voir ce film primé, sur des Tuche coréens.

Delaporte dit: à

Je suis bien de votre avis, Jacuzzi. C’est un film à l’esprit très désagréable, inutilement cynique. Cette façon de montrer des pauvres qui s’entre-tuent est ignoble. C’est vraiment un film pour bobos, c’est-à-dire pour débiles mentaux profonds.
Il faudrait comparer avec la Palme de l’année dernière, le film japonais : là il n’y avait pas ce mépris pour la nature humaine, et ça parlait d’amour, avec les mêmes données de départ, une famille dans la misère. Vraiment, entre les deux films, il n’y a pas photo : Parasite est une ineptie.

Jazzi dit: à

Oui, Delaporte, ce qui sauve le film à la famille recomposée japonaise, c’est… l’amour ! Mais il faut dire, à la décharge du film coréen, que la menace du voisin du Nord a de quoi rendre paranoïaque…

Delaporte dit: à

Ce jeune abruti de Coréen pose aussi, mais mal évidemment, le problème du travail. Les pauvres qui sont au chômage sont aux prises, quand ils s’immiscent dans la famille riche, avec la répulsion vis-à-vis du travail, qu’ils portaient au fond d’eux-mêmes. Ils s’aperçoivent que le travail nie leur liberté et leur dignité. Mais le metteur en scène filme cette prise de conscience avec sadisme et cynisme, contemplant comme un jeu stérile ces pauvres qui luttent avec leurs démons. Jamais, le réalisateur ne perçoit que la libération est possible, et que cette libération passe par l’abolition du travail. La réflexion est vite avortée, malheureusement ; du moins n’a-t-on pas pu en faire l’économie d’un début. C’est dans cette voie qu’il aurait fallu creuser. Voilà donc un film bel et bien raté.

Delaporte dit: à

La famille riche est prisonnière de son argent. La famille pauvre apparaît au départ comme libre et affranchie. Hélas elle ne va pas le rester. C’est cela au fond la morale, capitaliste et ultra-libérale, de ce non-film. Un long film pour un court message. Un film à thèse, mais une thèse avortée et éventée depuis longtemps.

Delaporte dit: à

Pour rigoler un peu, il faudrait montrer le film à Christine Angot et lui demander de nous parler de l’esclavagisme du travail.
C’est la seule chose que sait filmer le réalisateur coréen. C’est peu, car ce faisant il enfonce des portes ouvertes.

Delaporte dit: à

J’ai parcouru ce que la presse putride disait de Parasite. Je suis moi-même étonné de cette unanimité – sauf avec Libération qui voit que ça ne tient pas la route. Même La Croix en dit du bien ! Je suis époustouflé !

Delaporte dit: à

Au fond, ce jeune réalisateur coréen devrait lire Marx : il verrait qu’il n’a rien inventé de nouveau, que tout était déjà dans Marx… et dans Ulrike Meinhof.

DHH dit: à

@Delaporte@jazzi
J’ai vu ce film hier. Bof !Vraiment pas emballée Ce que je retiens c’est d’abord l’extrême hétérogénéité du film
Il nous raconte une histoire faite de pièces et de morceaux , artificiellement réunis en une intrigue poussive qui semble avoir été étiré pour remplir deux heures de projection .Le film se développe sans vraie continuité à partir d’une première partie très drôle enlevée et inventive ,pour moi seul vrai moment réussi, où l’on voit s’ourdir et se mettre en place les ruses successives de la famille pauvre pour prendre progressivement racine chez les riches et les manipuler en exploitant leur ingénuité
Cette première partie vaudevillesque ayant apparemment épuisé l’inspiration du cinéaste, il a cherché à la compléter en y accrochant les wagons poussifs d’ un thriller fort en hémoglobine à visée parodique ,clin d’œil appuyé à Tarantino .Et on reste étranger à ce morceau inutilement long ,artificiellement plaqué et peu convaincant;
et pour ma part je me refuse a voir un message social pertinent dans cette rencontre tragique entre une famille presentée de manière aussi caricaturale
Mais il faut reconnaître aussi que tout cela est filmé avec talent , que décors et costumes sont riches de sens et concourent à la vérité des ambiances ,avec des images marquées par une intelligence aigüe des détails porteurs de critique sociale : Qu’on nous montre*comment la smartphonisation transforme la vie des « affreux sales et méchants » sans en améliorer la qualité ni en élever la moralité, ou qu’on nous fasse mesurer les ravages deculturants du snobisme américanophile qui aveugle la famille riche et la jette dans les bras des escrocs
Tout cela est le fait d’un grand cinéaste, mais cela ne suffit pas à faire un bon film

Jazzi dit: à

Bien d’accord avec vous DHH. J’ajouterai au crédit du cinéaste, une excellente direction des acteurs, tous, dans leur genre, très bons et conformes à leur personnage, plus caricaturaux que réels.

rose dit: à

DHH

Comme vous, dans l’abondance d’hémoglobine, j’ai pensé à Tarantino.
Puis, ai regretté l’absence de « patte asiatique » si je puis me permettre cela, vous, vous dites américanophile, comme dans « In the mood of love », cette élégance inouïe.
Enfin, j’ai trouvé les Kim bien plus sympathiques que les Park. Ces derniers sont passablement stupides ou paraissent tels et les pauvres sont ingénieux et terriblement vivants au sein de leur misère noire.
Je l’ai trouvé convenu ce film, conventionnel et manichéen. Même s’il soulève le vrai problème du fossé qui se creuse entre les classes sociales, il ne propose aucune solution qui pourrait éviter le marasme.
J’ai aussi été très dérangée par la violence entre les pauvres entre eux qui s’entretuent dans le bunker du sous-sol. D’abord surprise par l’artificialité de la gouvernante, qui joue un rôle, et par le fait qu ‘ils se rejoignent très exactement dans la même misère et s’entretuent pour garder le bout de gras qu’ils ont déniché, à l’étage.
Je partage bien votre point de vue, merci de votre critique.

DHH, avez-vous vu le Almodovar qui était aussi en compétition ?

rose dit: à

Delaporte

Je vous lis seulement maintenant.
C’est un tort.
En effet, ce passage est atroce et long.
Ce qui m’a gênée est le fait que ce film peut être pris/vu à double tranchant. Les pauvres peuvent être méprisés parce qu’ils sont pauvres.
Alors qu’entre Sabrina et sa débrouillardise, le contact qu’elle établit immédiatement avec l’enfant adulé, et la jeune fille riche, ya pas photo. La première est bien plus apte à s’en sortir que la seconde, avec sa consommation d’assistants d’anglais.
Je ne dis rien sur la tendresse, l’amour. Pas le temps : les pauvres doivent bouffer et les.riches gagner de l’argent ; c’est très énergivore.
Je suis partisane et vous prie de m’en excuser Delaporte : ai trouvé les pauvres bien plus riches en humanité que leurs concitoyens riches, bien pauvres en adaptation au monde réel.

Cordialement,

rose

rose dit: à

Ce passage où les pauvres s’entretuent au sous-sol. Sensé être un abri.

rose dit: à

Christiane à 10h29

Le loup restait l’animal menaçant,

M’y suis beaucoup intéressée, il y a 40 ans de cela.
Encore plus tard.
Me suis disputée il y a une vingtaine d’année avec un berger, au tout début de la réapparition du loup venant d’Italie dans le Mercantour. Avons failli, Pierrette et moi dehors au lieu de dans la grange, sur les hauts d’Annot, plus loin que la source du Coulomb.
Hier, le loup est arrivé dans le Contadour, lieu de villégiature de Giono.
Aujourd’hui, il est aux Hautes plaines de Mane.

Les bergers sont catastrophes. Les dégâts irrémédiables.
Suis contrainte de nuancer mon point de vue.
Pourtant, je l’ai soutenu haut et fort.
La situation est difficile.

Les ours dans les Pyrénées.
Les scientifiques qui baguent telle espèce animale, les oiseaux.
Ceux qui récoltent les oeufs de tortues et relâchent les petites tortues en mer.
En vertu de quoi avons-nous telle ingérence sur le monde animal ?

Et penser la cohabitation pacifique, par exemple ?

rose dit: à

vingtaine d’années

J’étais quarantenaire.
Ciel.

christiane dit: à

@rose dit: 17 juin 2019 à 0 h 51 min
Toujours attentive aux pensées des uns et des autres.
Pour vous ces confidences de la pianiste Hélène Grimaud (Née à Aix-en-Provence en 1969, elle se forme avec Jacqueline Courtin au conservatoire local puis à Marseille avec Pierre Barbizet.). dans cette courte vidéo elle raconte sa rencontre fortuite avec un loup :
https://www.dailymotion.com/video/x179y
Hélène Grimaud a créé, sur le terrain jouxtant sa maison, à une heure de New York, le Wolf Conservation Center, un centre d’études et de préservation des loups. L’an passé, ce centre, comprenant sept animaux, a accueilli 8500 enfants.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*