de Pierre Assouline

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La République des livres
Javier Cercas à la recherche du point aveugle

Javier Cercas à la recherche du point aveugle

Le roman sans fiction, cet écrivain n’est pas le premier à s’y frotter mais il est de ceux qui lui donnent ses lettres de noblesse. Né à Càceres (Estramadure) en 1962 mais barcelonais depuis l’âge de 4 ans, Javier Cercas a d’abord enseigné la littérature hispanique à l’université de Gérone avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Empruntant tant au roman, au récit historique, au portrait, au reportage, à l’interview et à l’enquête journalistique, sa manière lui a permis de grandes réussites, encensées tant par la critique que par le public en Espagne mais aussi dans de nombreux pays. En témoigne la fortune des Soldats de Salamine ((2001), d’Anatomie d’un instant (2009) et de L’Imposteur (2015). Des livres souvent hantés par la guerre civile, de même que le tout dernier qui vient de paraître en espagnol. Outre son premier roman Le Mobile (Actes sud, 96 pages, 13 euros) publié ces jours-ci en français longtemps après, il publie également un passionnant recueil d’essais Le Point aveugle (368 pages, 20 euros) où l’on croise les ombres familières de Cervantès, Leiris, Flaubert, Vargas Llosa ou de Borges. Ses livres sont traduits de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic. Il nous a reçu chez lui le mois dernier.

Et vous, vous savez ce que c’est un roman ?

C’est… une bonne question ! En fait, la réponse est facile : un roman, c’est tout ce qui se lit comme tel. Même l’annuaire des téléphones ! C’est le centre de ce que j’appelle le point aveugle, ce point sur le disque optique à travers lequel on ne peut rien voir. Ce déficit visuel, ou si vous préférez cette zone d’obscurité, est au cœur de la littérature. Paul Valéry l’a écrit quelque part : ce n’est pas l’auteur qui fait le chef d’œuvre, c’est le lecteur qui y entre et se l’approprie, mais un lecteur vigilant et il utilise à son propos cette expression géniale : « l’innocence armée », ou encore « l’ingénuité armée », bref, cette faculté qui permet au lecteur de déceler dans un livre ce que son auteur n’était pas tout à fait conscient d’y avoir mis. Le point aveugle est une brèche qui permet au lecteur de s’engouffrer dans l’espace créé par l’ambiguïté. Cervantès savait ce qu’il faisait en écrivant les aventures de Don Quichotte mais n’était pas conscient de la manière dans laquelle nous les lisons aujourd’hui.

Etrangement, dans votre recueil d’essais Le Point aveugle, vous vous interrogez beaucoup sur la nature du roman alors que vous n’en avez pas écrit à proprement parler.

Kundera parle des deux temps de l’histoire du roman : primitif avec Cervantès et à sa suite Sterne, Fielding, Diderot, Rabelais et tous ceux qui ont compris l’incroyable nouveauté de Don Quichotte : la permission accordée d’écrire de la fiction dans une totale liberté ; puis il y eut un deuxième temps que l’on peut qualifier de flaubertien, qui réclame qu’on le considère à l’égal d’un art sérieux, car pour ceux cités précédemment, le roman n’était qu’un divertissement. Flaubert avait l’ambition de hisser le roman à un stade aussi élevé que la poésie ou la tragédie, d’en faire un genre noble. Il l’a donc voulu pensé, construit, cérébral, géométrique, trahissant la leçon de liberté de Cervantès. Mon idéal du roman tel que je l’ai mis en pratique dans mes livres opère la synthèse des deux : il emprunte à tous les genres sans se gêner mais avec la rigueur sans laquelle on ne peut composer après Flaubert, celui qui a tout changé.

Mais pourquoi Cervantès n’a-t-il pas eu d’héritiers dans sa propre langue ? Il a bien une descendance mais ailleurs

C’est d’autant plus étrange que lorsqu’un livre connaît un énorme succès commercial, il suscite aussitôt des imitations. Or il n’y en a pas eu en Espagne pendant trois siècles. La réponse se trouve dans l’épilogue du roman. Cervantès a créé une forme nouvelle d’ironie, qui n’est pas celle de la Grèce antique, et relève davantage du paradoxe. Le Quichotte est de toute évidence un fou mais doté d’une grande sagesse, d’une véritable intelligence, d’une belle lucidité. Son ironie, c’est la possibilité d’une vérité contradictoire. Mais pourquoi toute cette réussite littéraire n’a-t-elle pas fait d’émules en son temps et son pays ? Parce que les Espagnols l’ont lu comme un livre essentiellement comique. Leur lecture a été très réductrice : elle a retenu la drôlerie du personnage aux dépens et à l’exclusion de sa dimension tragique et pathétique. C’est d’autant plus regrettable que la leçon de Cervantès, c’est justement que la vérité est polyédrique, ambiguë, chose impossible à comprendre pour l’Espagne des lendemains du Concile qui était fermée, monolithique, totalitaire. Dans le même temps, la France et l’Angleterre ouvraient les esprits aux interprétations contradictoires. Je crois sincèrement que le roman est une arme de destruction massive contre la vision totalitaire du monde. Ceux qui prétendent détenir une vérité absolue sont prêts à vous tuer pour l’imposer. Les fanatiques ont horreur du roman.

Alors, les héritiers de Cervantès, où sont-ils ?

Mario Vargas Llosa est à mes yeux le grand romancier classique de la langue espagnole contemporaine. Mais il demeure plus proche de Flaubert que de Cervantès. Et puis Milan Kundera… De toutes façons, tout romancier doit payer sa dette à Cervantès. Même s’il ne l’a pas lu ! Et même si, comme Martin Amis, il méprise la qualité de Don Quichotte et le trouve trop long ; il juge que nombre de pages sont superflues parce qu’il ignore le cocido, ce plat typique de chez nous dans lequel on met absolument de tout, une sorte de pot-au-feu à base de pois chiches, de différents légumes et de plusieurs viandes, ce qui donne quelque chose de délicieux et plébéien. Ce roman est un monstre omnivore, il avale tous les genres. Or je crains que nous n’utilisions pas toute la liberté que Cervantès nous a donnée avec tout ce qui la fonde : l’ironie, le scepticisme, la tolérance. C’est là mon seul dogmatisme !img_7046

Un cocido littéraire, votre Anatomie d’un instant, votre livre sur le coup d’Etat raté du 23 février 1981 ? Je dis « livre » faut de dire….

Il est vrai qu’il est un peu chronique, un peu essai, un peu reportage, un peu roman historique, un peu tout. Un roman en principe, c’est une fiction. Avec celui-là, j’ai pris la liberté d’écrire un roman sans fiction. De toute façon, le roman est par essence un genre hybride. Ce fut également le cas pour L’Imposteur et pour celui que je viens d’achever et que je publierais en février en Espagne. Tous des romans sans fiction. C’est l’équivalent de la non fiction novel telle que Truman Capote l’a définie pour De sang froid : une forme narrative qui a recours à toutes les techniques de l’art de la fiction tout en demeurant absolument factuelle. Le prochain particulièrement qui est le livre que j’ai toujours voulu écrire, dès le début. C’est une histoire très personnelle puisqu’elle tourne autour du passé franquiste de ma famille, des petits propriétaires d’Estramadure ; la figure centrale en est un jeune homme de 17 ans, grand lecteur à qui son maître avait révélé Ortega et Unamuno ; il est pourtant devenu phalangiste, il s’est engagé, s’est battu et il est mort au combat lors de la plus grande bataille de l’histoire de l’Espagne. J’étais honteux de ce passé, le nôtre, dont ma mère m’avait souvent parlé. Le destin de ce garçon, les raisons de son basculement m’ont hanté car je ne les comprenais pas ; de plus, on a toujours dit que c’était l’oncle de ma mère jusqu’à ce qu’on apprenne, entre tous les non-dits, qu’il était son frère aîné…. Dès qu’on parle de soi, on entre dans le mensonge. Marco, l’antihéros de L’Imposteur, s’était inventé un passé de héros afin de cacher sa vie dure et grise de franquiste. Il n’avait été ni brave, ni courageux, rien. Après la guerre, le général de Gaulle ne disait-il pas que « les Français n’ont pas besoin de la vérité » ? Je n’étais pas capable d’affronter mon passé familial. En fait, j’étais paralysé par un problème littéraire : j’avais l’histoire mais elle était toujours à la recherche de sa forme. Dans Les soldats de Salamine et dans Anatomie d’un instant, l’Histoire et la fiction se livraient à une lutte ; dans L’Imposteur, à une bataille ; dans le prochain, elles dialoguent enfin.

On sent qu’il vous a marqué, l’imposteur de L’Imposteur

C’est mon Moby Dick. C’est le bien et le mal à la fois. Le point aveugle de cette histoire, c’est de se demander pourquoi il a fait ça, pourquoi il a menti sur son passé et pourquoi tout le monde a bien voulu le croire. Et dans Anatomie d’un instant, c’est de se demander pourquoi Adolfo Suarez, le chef du gouvernement, est demeuré assis droit à son pupitre quand les putschistes de la Garde civile ont envahi le Parlement et qu’ils ont commencé à tirer à la mitraillette. Tous les députés se sont terrés sauf le vice-présent du gouvernement Manuel Gutierez Mellado, un ancien général franquiste qui en avait vu d’autres et Santiago Carrillo, le leader communiste endurci par la guerre et les décennies de clandestinité. Les députés de l’époque me détestent depuis ce livre : ils me reprochent d’avoir insinué qu’ils étaient des lâches. Mais j’en aurais fait autant qu’eux, je me serais carrément caché au sous-sol si j’avais pu ! Tout mon livre pose cette question de l’attitude de Suarez et je n’ai pas vraiment trouvé de réponse claire et univoque. L’énigme est non seulement intacte mais elle s’est épaissie avec ce livre. Tant mieux car le romancier, c’est celui qui ajoute de la complexité au monde. Pour mieux la déchiffrer, il doit rendre cette énigme insoluble. Quand le politicien tend à tout simplifier, le romancier décèle un problème là où personne ne le voit ; il nous complique la vie. J’ai voulu montrer que l’attitude d’Adolfo Suarez constitue l’essentiel de sa vie mais aussi de celle de son pays. Pareil pour Marco l’imposteur. Tout le monde savait dès 2005 grâce à un historien qui a montré que quelque chose dans sa biographie dysfonctionnait. Alors on l’a aussitôt diabolisé au lieu d’y aller voir, de peur d’y découvrir une certaine Espagne. Pareil pour Manuel dans mon prochain livre qui prend à rebrousse-poil une vision rétrospective de l’Histoire où tout le monde a été républicain ou anti-franquiste.

Est-ce cela qui vous a fait écrivain ?

Je viens d’un village pauvre d’Estramadure. Quand j’ai eu 4 ans, ma famille s’est installée à Barcelone où mon père était vétérinaire. Nous étions matériellement appauvris et déracinés car ce n’était pas chez nous, d’autant qu’on y parlait une autre langue que le castillan ; mais quand nous retournions au village, nous étions à nouveau des gens importants. Or sans ce sentiment du déracinement, cette sensation d’être devenu un orphelin, je ne serais probablement jamais devenu un écrivain. Pavese disait : la littérature est une défense contre les offenses de la vie, ou quelque chose comme ça. Elle m’a protégé ; elle a été mon instrument de survie. Ce livre vient du plus profond de ma vie puisqu’il me vient de ma mère à partir d’une histoire qui a baigné mon enfance par sa bouche. Or, dès lors qu’on est loyal avec ses obsessions, plus la littérature vient du plus profond, meilleure elle est. Je ne sais pas et j’écris pour savoir.

Votre famille est restée franquiste après la guerre civile ?

En cela, elle est très espagnole puisqu’elle relève du « franquisme sociologique ». Pendant quarante ans, comme la plupart des Espagnols, elle a accepté le franquisme. La contestation était inexistante sauf dans les derniers temps. Après seulement, j’ai découvert dans les livres que dès les lendemains de la guerre, ceux qui y avaient participé du côté des vainqueurs avaient été très déçus. Aussi quand la démocratie est arrivée au moment de la transition des années 80 tout le monde ou presque l’a acceptée. Mais jusque là, le sport national des Espagnols, ce n’était pas le football mais la guerre civile, remplacée le cas échéant par le coup d’Etat, ce qu’a exploré Anatomie d’un instant. Tout Espagnol a sa propre théorie sur le coup d’Etat du 23 février 1981. Sinon il n’est pas espagnol !

 Quel est le point aveugle de ce prochain livre ?

L’écrivain qui n’a pas le courage de trahir ses propres théories n’est pas un véritable écrivain. Quand j’écris, j’oublie tout ce que je sais, à commencer par les théories car elles empêchent d’écrire, pour me mettre entièrement au service de mon livre. Le point aveugle y est très évident, il vous sautera aux yeux… lorsque vous le lirez ! Mais moi, il ne m’est apparu que lorsqu’on me l’a dit. Car celui qui écrit est dans un état de semi-conscience, il cherche à donner du sens à une forme. Là, je me suis lancé à la recherche des traces d’un anonyme de l’Histoire pour tenter de comprendre ses motivations. Alors le point aveugle ? La vérité, c’est la recherche de la vérité sur ce personnage.

Dans Le Mobile, votre premier roman écrit en 1987 mais qui paraît aujourd’hui seulement en France, Alvaro le narrateur, c’est vous ?

C’est moi. Mais quel échec, ce livre ! J’étais inconnu ; il s’en est vendu une cinquantaine d’exemplaires dont quarante ont été achetés par ma mère. C’était un recueil de nouvelles d’apprentissage ; il y en avait cinq, j’en ai retirées quatre et c’est devenu un roman. Quand on débute, on veut toujours s’afficher comme écrivain. On se repend toujours de son premier texte. C’est presque le cas…

Tout écrivain est un intellectuel ?

Il ne l’est que dès lors qu’il intervient dans la vie publique mais au même titre qu’un architecte, un professeur ou tout autre. Mais sa qualité d’écrivain ne lui confère pas automatiquement un statut d’intellectuel. Voltaire est à mes yeux le premier intellectuel avec l’affaire Calas. Il réunit les deux caractéristiques : le travail en solitaire d’un côté, la présence publique de l’autre. C’est très français. Ma génération entretient des rapports compliqués avec la figure de l’intellectuel. Quand j’étais jeune, je voulais surtout ne pas en être car il était déprécié, discrédité, dénué du moindre prestige. Camus disait que les idées trompées baignent toujours dans le sang alors que nombre d’intellectuels ont été d’une telle frivolité et d’une telle vanité ! Heidegger et les autres : tant d’intelligence au service de tant de barbarie. Sartre et la littérature dite engagée m’horrifiaient. Je trouvais ça populiste et démagogique. Mais depuis, j’ai évolué. Je revendique désormais une sorte de littérature engagée au sens où l’entendait Michel Leiris : la littérature comme tauromachie. Quelque chose de sérieux, ambitieux, total qui veuille changer le monde, qui engage complètement et non juste un jeu. La littérature doit démasquer la réalité cachée derrière les apparences. En ce sens, Kafka et Borges ont été et sont demeurés mes héros car leur littérature est très politique. Et quel plus grand engagement que le leur ?

Avez-vous le souci d’être compris lorsque vous écrivez ?

Je ne pense pas au lecteur car celui-ci n’existe pas. Chaque lecteur est différent. Au fond, le seul lecteur que je connaisse, c’est moi, et j’ai envie de le satisfaire, en espérant qu’il y en aura d’autres comme moi. Mais il m’est impossible d’écrire pour un autre que moi.

Mais quand vous dites d’un personnage qu’ «elle avait un geste de dévouement digne de Florence Nightingale », vous vous doutez, tout de même, qu’en Espagne et en France, nul ne sait à quoi vous faites allusion à moins d’avoir une solide culture historique anglaise et d’avoir lu Eminent Victorians

J’ai écrit cela quand j’étais jeune. A l’époque, je la connaissais par un livre en espagnol que mon père m’avait offert sur les héros de l’humanité. Ca m’avait marqué. Elle était l’équivalent de mère Teresa de Calcutta. Mais au fond, qu’importe. Je veux toujours écrire le meilleur livre possible, advienne que pourra. La première obligation de l’écrivain, c’est de se créer une tradition littéraire, en faire une lecture intéressée, s’y inscrire et voir ce qu’il peut y faire. Le philosophe Eugenio d’Ors disait que ce qui n’est pas tradition est plagiat. Picasso dit que l’originalité, ce n’est pas ressembler à personne mais ressembler à tout le monde. Pendant mes études, j’ai beaucoup lu la littérature, le théâtre et la poésie de l’âge d’or espagnol, les Gongora, Lope de Vega, Quevedo et les autres. Cervantès les avait lus et les a transformés. Il avait également avalé Pétrarque. Je crois qu’il ne suffit pas de tuer le père : il faut dévorer les maîtres en cannibale, mais en y ajoutant de la sauce piquante. Après seulement on peut écrire ce qu’ils n’ont pas écrit tout en sachant que sans eux on n’y serait pas arrivés. Sans les Vies imaginaires de Marcel Schwob, Borges n’aurait pas été ce qu’il fut. Il ne suffit pas de dévorer : il faut ensuite rendre hommage comme on ferait une déclaration de soumission.

Et vous, Flaubert ?

Au début, certainement. Mais ma chance, c’est qu’outre Cervantès et les écrivains du post-modernisme américain (Robert Coover, Donald Bartheme) qui étaient des expérimentateurs, ma langue natale m’a permis d’avaler tous les grands latino-américains. Mais ils ont tous fait ça. L’incipit de Cent ans de solitude est une phrase qu’on trouve presque mot à mot au milieu de Pedro Paramo de Juan Rulfo que tous admirent. Une imprégnation légitime. La tête de Cervantès était saturée de littérature. La littérature relève du cannibalisme.

(Photos Passou à Barcelone)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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1 403 Réponses pour Javier Cercas à la recherche du point aveugle

Sergio dit: à

Les arbres faut quand même faire attention y en a qui donnent des coups de boule…

bref dit: à

ibé dit: 22 novembre 2016 à 15 h 11 min

« Alors faisait tourner les tables le père Hugo ou pas? »

Plutôt deux fois qu’une, Nicolas. J’ai dans ma bibliothèque le compte rendu de ses discussions avec Annibal, Moïse, Dante, Shakespeare, Racine, et d’autres illustres défunts. C’est édité par l’Ecole des loisirs et titré « Les tables tournantes de Jersey », 1996.

SAUF JB que V. H s’était rendu compte très tôt que ces gens là parlaient comme V H

Bloom dit: à

Nouvelles du Japon:
Tsunami modéré à 70km de Fukushima; des vagues de 3 mètres (le 11 mars 2011, elles faisaient entre 10 et 40 mètres par endroits…).
Le problème N°1 c’est la centrale, mais là bien sûr, black-out des autorités; discours lénifiant habituel: all is under control !
Une des sources de refroidissement du combustible est arrêtée : petite information distillée comme si de rien n’était…
Comme me dit mon ami Michaël, un des meilleurs spécialistes de la question: « on a l’habitude, nous savons bien que nous ne saurons rien. » Comme le nuage de Tchernobyl, arrêté par les postes des douanes françaises…

Chaloux dit: à

Dear Phil, le problème des rayonnages « est de ceux qu’on écarte, qu’on résout en un quart d’heure ». C’est un problème de murs… Plus assez de murs. Et vu le prix au m2 et le racket sur les impôts locaux et la taxe foncière qui s’annonce…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Que de livres il nous reste à lire… Joie…Joie… »

Plutôt angoisse de n’avoir le temps de lire tant de choses intéressantes, non?

Et je me demande si ce n’est pas mieux de relire une douzaine de chefs-d’oeuvre toute sa vie que de lire 5.000 livres. Les anciens ne lisaient que les auteurs gréco-latins, et ils ont fait de grands livres (Emily Dickinson n’a lu que la Bible et les Oeuvres complètes de Shakespeare – ce n’est pas suffisant?).

Depuis qu’on peut tout lire, les chefs-d’oeuvre sont de plus en plus rares. Rapport de cause à effet où c’est la façon de vivre qui est en cause?

Chaloux dit: à

En même temps, Pablo on aura fait un bon tour (surtout toi, je ne me compare pas)… Mais c’est vrai que la relecture est essentielle. Un homme qui lirait sans relire serait-il tout à fait un lecteur? Il faut relire sans cesse. Une première lecture n’est souvent qu’un tour en passant.

Chaloux dit: à

Borgès cite je ne sais plus quel auteur antique (Sénèque?) qui prétend que tout homme qui a lu plus de cent livres est un fou.

Delaporte dit: à

La sagesse, c’est de relire toujours les livres qui ont fait leurs preuves. Encore ne faut-il pas les louper.

Phil dit: à

faut épouser une héritière, Chaloux, qui boit du champagne pendant que vous rangez votre bibliothèque

Chaloux dit: à

Et Borgès ajoute (de mémoire) »: « Je n’ai certainement pas lu cent livres mais j’en ai feuilleté beaucoup plus. » (Dans les essais sur Dante?).

Delaporte dit: à

Quand on ne lit que la Bible ou Shakespeare, au moins on est sûr de ne pas se tromper.

Chaloux dit: à

Phil, un ami extrêmement mondain, la personne la plus drôle que je connaisse, m’avait proposé de me trouver « une américaine ». J’ai décliné, préférant choisir -ou être choisi- hors critères. (Véridique).

Delaporte dit: à

Dans la plupart des livres qui paraissent, il y a en fait très peu à lire. Ils sont tout juste à feuilleter brièvement.

Chaloux dit: à

Delaporte. hurkhurkhurk.

Les françois qui sont en train de nous servir un ultra-libéralisme inhumain sont-ils plutôt des lecteurs de Dante ou de Shakespeare?

Delaporte dit: à

Chaloux, ça ferait du bien aux Français d’avoir des lectures sérieuses : pour savoir à quelle sauce ils vont littéralement être mangés. C’est écrit dans les livres.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Tout à fait d’accord avec toi sur Guillemin, très grand critique littéraire.

On peut l’écouter sur Youtube, où il il y a plein de ses programmes de TV.

(On peut – comme beaucoup de programmes de radio et TV qu’il y a sur Youtube – les télécharger et les transformer en mp3 pour les écouter dans la cuisine pendant qu’on prépare les repas).

Sur Victor Hugo:

https://www.youtube.com/watch?v=gGtrraKruk8

OZYMANDIAS dit: à

Pourquoi « LA FERME DES ANIMAUX » de GEORGE ORWELL est avant tout un bestiaire politique ?

« La Ferme des animaux », tout le monde le sait, est un texte politique. Une attaque en règle contre l’URSS stalinienne.
Et s’il y avait besoin d’une preuve de son efficacité, le manuscrit ne trouvera pas d’éditeur pendant plus d’un an, entre février 1944, date de fin de son écriture, et août 1945, où il sera enfin publié.Il faut dire qu’il fut un temps, pendant la Seconde Guerre Mondiale, où il ne fallait pas contrarier l’immense camarade.
Le texte se présente comme une fable. Il en a toutes les caractéristiques : la brièveté (100 pages), les animaux qui parlent et qui représentent des humains, et même la morale.
Nous sommes donc dans La Ferme du Manoir, qui appartient à Mr Jones, mais où les animaux se réunissent en secret pour écouter les enseignements d’un cochon, Sage-L’Ancien. On sent alors toute la rancœur qui naît d’une situation d’injustice, où les animaux ne sont pas traités à la hauteur de leur tâche. Les revendications pour la création d’une république des animaux paraissent alors on ne peut plus légitimes. Mais Sage va mourir et ses successeurs cochons vont prendre sa suite, instaurant une doctrine (L’Animalisme) et (un peu au hasard) parvenant à faire une révolution qui va jeter dehors les humains. Désormais, La Ferme du Manoir s’appelle Ferme des Animaux. Les animaux y sont libres et vont montrer de quoi ils sont capables.
Petit à petit, la liberté et surtout l’égalité des animaux vont se restreindre, au profit des seuls cochons et de leurs alliés, les molosses qui constituent les forces de l’ordre.
Les allusions à l’histoire soviétique sont transparentes et la fable insiste sur la transformation de l’idéal révolutionnaire en état totalitaire. Au fil des pages, les animaux, de libres, deviennent quasiment des esclaves. Mais des esclaves heureux de l’être, car la propagande leur répète sans cesse que tout va pour le mieux, que tout est mieux qu’avant, et les chiffres montrent bien que les rations de nourriture augmentent sans cesse.
Orwell insiste surtout sur l’hypocrisie des dirigeants, qui prétendent soutenir les idéaux révolutionnaires alors qu’ils les trahissent sans cesse. Et finalement, l’état décrit à la conclusion du livre est pire que ce qu’il y avait avant.
Dans ce cadre, j’aime beaucoup l’analyse qui est faite de la propagande, à travers le personnage de Brille-Babil. Il a l’art de convaincre les autres animaux (qui sont maintenus dans un analphabétisme bien utile aux dirigeants) et surtout il contourne la vérité historique et la déforme progressivement pour la faire rentrer dans les idéaux du régime. Ainsi, les fameux Sept Commandements des débuts de la Révolution sont arrangés petit à petit pour qu’ils puissent justifier les dérives des dirigeants.
La création, de toute pièce, d’un terrifiant ennemi extérieur permet aussi de faire avaler tout et n’importe quoi à des populations crédules (et de plus en plus affamées).
Il y a deux erreurs à ne pas faire au sujet de ce livre.
La première serait de faire de cette fable un texte « réactionnaire » bêtement anti-coco. D’autant plus que si la critique se focalise sur l’URSS stalinienne, elle n’épargne pas les autres pays alentours. Les humains (représentant les démocraties européennes) sont sévèrement attaqués : lâches, hypocrites, préoccupés par leurs seuls intérêts, ils ne comprennent pas ce qui se passe dans la Ferme et surtout, alors qu’ils passent leur temps à critiquer les animaux, ils s’en servent quand même quand leurs objectifs le réclament.
La seconde serait de penser que l’interprétation se limite à l’URSS des années 40. Il est, en effet, très intéressant de lire ce livre à la lumière de nos « démocraties » occidentales de ce début de XXIème siècle.
L’écart entre le discours des dirigeants et leur attitude, le cynisme de ceux qui ont vraiment le pouvoir, le rôle des médias, le rôle de la police dans un processus de « pacification » des foules, la nécessité d’une terreur répressive pour faire taire les velléités de protestations et faire de bons petits citoyens qui feront leur travail sans rechigner, la création d’un ennemi dont on rappellera l’existence à intervalles réguliers, etc.
Êtes-vous sûrs que vous n’êtes pas des animaux ?

Chaloux dit: à

Delaporte, c’est surtout le profil de l’Assemblée Nationale, quand les français se seront réveillés, qui m’amuse d’avance.

Chaloux dit: à

C’est un ami, aujourd’hui professeur de philosophie, qui m’a fait lire La Ferme des Animaux. J’ignorais tout de l’aspect critique de ce livre contre le bloc de l’Est. Je l’ai pris comme un simple portrait, très juste, de toute société humaine. Et c’est toujours ainsi que je le vois.

D. dit: à

Chaloux dit: 22 novembre 2016 à 16 h 53 min
Phil, un ami extrêmement mondain, la personne la plus drôle que je connaisse, m’avait proposé de me trouver « une américaine ». J’ai décliné, préférant choisir -ou être choisi- hors critères. (Véridique).

il cherchait tout simplement à refourguer une vieille Buick.

Delaporte dit: à

On risque effectivement d’avoir des surprises quand on découvrira l’Assemblée Nationale : mais il ne faut pas considérer les Français comme irresponsables. J’ai l’impression qu’ils nous concoctent savamment quelque chose, qu’ils ont un plan qui a commencé par cette primaire où ils choisi Fillon. Le résultat sera grandiose, c’est moi qui vous le dis…

Bloom dit: à

pourrIez…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Il faut relire sans cesse. Une première lecture n’est souvent qu’un tour en passant. »

Et il faut lire à fond, c’est-à-dire en soulignant le meilleur du texte, en prenant des notes, en commentant dans les marges, en sortant les meilleures citations à la fin, en « utilisant » le texte pour en faire d’autres, en reliant ce qu’on lit à d’autres lectures. Moi je suis incapable de lire sans souligner et sans avoir du papier blanc à côté.

Si un jour tu vois un type dans le métro qui lit un livre en soulignant beaucoup et en sortant de temps en temps un carnet pour écrire quelques phrases, et il a des lunettes et un « bouc », tu peux me dire bonjour.

Bloom dit: à

SanFelice est prof des lettres en collège (4e).

christiane dit: à

Pour W.
« Amis, ne creusez pas vos chères rêveries;
Ne fouillez pas le sol de vos plaines fleuries
Et quand s’offre à vos yeux un océan qui dort,
Nagez à sa surface ou jouez sur le bord;
Car la pensée est sombre ! Une pente insensible
Va du monde réel à la sphère invisible;
La spirale est profonde, et quand on y descend,
Sans cesse se prolonge et va s’élargissant,
Et pour avoir touché quelque énigme fatale,
De ce voyage obscur souvent on revient pâle ! »
V. Hugo – « La pente de la rêverie »

« La nuit,[…] c’est l’état de la création dont nous faisons partie. Le jour, bref dans sa durée comme dans l’espace, n’est qu’une proximité d’étoile. »
V. Hugo – « Les travailleurs de la mer », livre II, chap.V.

« C’est au-dedans de soi qu’il faut regarder le dehors. »
V. Hugo – « Choses vues ».

OZYMANDIAS dit: à

Bloom dit: 22 novembre 2016 à 17 h 06 min
OZy…, vous pourrez citer vos sources, par respect pour « SanFelice », non?

SanFelice n’est autre que moi-même…
Je ne poste pas des billets et des messages seulement sur la Rdl, mais aussi sur SensCrtique, Bbelio…etc,.

OZYMANDIAS dit: à

Erratum :

Babelio.com

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Et Borgès ajoute (de mémoire) »: « Je n’ai certainement pas lu cent livres mais j’en ai feuilleté beaucoup plus. » « .

Et Valéry, que de son propre aveu avait très peu lu à fond?

Borges a toujours dit qu’il n’avait lu que quelques chef-d’oeuvre et l’Encyclopédie Britannique.

À propos de cette dernière, dans une interview (genre qu’il a beaucoup pratiqué et où il était toujours très bon) on lui a demandé s’il avait des vices. Et lui: – « Je n’ai que deux vices dans la vie: lire l’Encyclopédie Britannique et ne pas lire Enrique Larreta » (un célèbre écrivain argentin mort en 1961).

OZYMANDIAS dit: à

@ Bloom

Vous pouvez si vous voulez lire mes billets-critiques postés sous des pseudonymes divers sur les deux sites suivants:

Senscritique.com et Babelio.com

Chaloux dit: à

Pablo, de Valéry il y a la fameuse phrase : « Les lions mangent du mouton ».

la vie dans les bois dit: à

bouh, que des fakes…

@OZYMANDIAS dit: 18 novembre 2016 à 9 h 18 min
Pourquoi « LA TÂCHE » de PHILIP ROTH est son roman le plus décapant ?!

Ozy, vous rsaluerez donc de ma part Jules, bruxelles, 72 ans, sur le site critiques.libres.
« Critiqué par Jules, le 26 septembre 2002 (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 72 ans) »
Il a fait une lecture assez proche de celle que j’avais faite de ce roman.

Chaloux dit: à

Avant Fillon la France est le plus endetté.

Pendant Fillon La France sera le pays le embêté.

Chaloux dit: à

Changement de clavier.

Chaloux dit: 22 novembre 2016 à 17 h 34 min

Avant Fillon la France est le pays le plus endetté.

Pendant Fillon La France sera le pays le plus embêté.

la vie dans les bois dit: à

« mais il ne faut pas considérer les Français comme irresponsables » Delaporte.

Justement. J’ai entendu que la ministre de la santé en Hollandie allait saisir la justice dénonçant une morale réactionnaire, pour poursuivre quelques maires récalcitrants pour un plan com’. Un plan cul, serait plus adapté.

La fin du mythe du  » french lover » ?
Voire.

Les affiches mettent en évidence des couples homosexuels enlacés, avec des légendes comme  » un coup d’un soir ».

la vie dans les bois dit: à

la ministre de la santé a également précisé que cette campagne concernait  » des milliers de (ses) concitoyens » ( sic)

Une france homosexuelle, face au risque de sida.
Manquait plus que ça.

la vie dans les bois dit: à

correction:
la ministre de la santé a parlé de « millions de (ses) concitoyens »

JC..... dit: à

« Êtes-vous sûrs que vous n’êtes pas des animaux ? »

Je suis sûr de n’être qu’une bête, diplômée certes, mais lubrique comme un rat, un chien, un bouc, un lion, un éléphant, un curé, un rabbin, un imam, un bonze en feu !

JC..... dit: à

Il n’est pas sain de coller ces affiches où deux tarlouzes préparent cette sodomy horrible, atroce, inesthétique, stérile (!!!) que toute religion, morale, ou le simple bon sens réprouve.

Courage, les maires ! Hétérosexualité vaincra !

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 22 novembre 2016 à 17 h 40 min
des couples homosexuels enlacés

Ben houi ça marche pareil mais ça marche pas pareil…

C’est bien compliqué…

boudegras dit: à

JC diplômé… de l’Institut Bartabacs, mention nullissime, Dédé confirme, les autres opinent (de cheval)

JC..... dit: à

La pluie a cessé, ici !
La bêtise, par bonheur, est indemne …

la vie dans les bois dit: à

@Sergio dit: 22 novembre 2016 à 18 h 14 min

la vie dans les bois dit: 22 novembre 2016 à 17 h 40 min

Faut se renseigner sergio, ça peut mal finir, l’affaire, d’autant que cette campagne de pub est payée à une agence privée ? sur les deniers publics.

la vie dans les bois dit: à

faut être un peu plus curieux, sergio, si vous êtes  » client »:

« Les destinataires de cette campagne lancée par SexoSafe.fr, un site géré par Santé publique France (un établissement public sous tutelle du ministère de la Santé, ndlr), sont clairement affichés : les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes »

Jean dit: à

JC….. dit: 22 novembre 2016 à 18 h 05 min

« Êtes-vous sûrs que vous n’êtes pas des animaux ? »

Je suis sûr de n’être qu’une bête, diplômée certes, mais lubrique comme un rat, un chien, un bouc, un lion, un éléphant, un curé, un rabbin, un imam, un bonze en feu ! (JC)

Le jour où, de l’humain au bonobo en passant par le pou et l’araignée, on pourra tous s’enc… en couronne, alors ce sera le retour du paradis terrestre.

Nicolas dit: à

Quelle est le problème avec cette campagne de pub au juste ?

la vie dans les bois dit: à

l’irresponsabilité.

Delaporte dit: à

Gérard Manset : Animal,on est mal !

Animal, on est mal
On a le dos couvert d’écailles
On sent la paille
Dans la faille
Et quand on ouvre la porte
Un armée de cloportes
Vous repousse en criant
« Ici, pas de serpent! »

Animal, on est mal.
Animal, on est mal.
Animal, on est mal.

la vie dans les bois dit: à

Cherche pas dans le dico, javert, c’est une notion qui te dépasse.

Delaporte dit: à

La morale de l’histoire :

Et si on ne se conduit pas bien
On revivra peut-être dans un peau d’un humain

Animal, on est mal
Animal, on est mal
Et Dieu reconnaîtra les siens

Nicolas dit: à

Je vous fais peur? Je ne vais pas vous manger. Pourquoi ne pas dire simplement ce qui est un problème dans cette campagne de pub? Qui, quoi est irresponsable? Vous lancez un sujet et vous vous défilez. Pourquoi?

la vie dans les bois dit: à

@Pourquoi ne pas dire simplement ce qui est un problème dans cette campagne de pub?

Je n’ai pas à expliquer pourquoi la prévention sanitaire contre le VIH orchestrée par une officine obscure pour HSH ( acronyme pas dans le dico de langue française), à laquelle ces affiches de com’ renvoient, -affiches tendancieuses de placardage municipal obligatoire- relève de l’irresponsabilité.

Jibé dit: à

« Êtes-vous sûrs que vous n’êtes pas des animaux ? »

Et Ozy notre Sage-L’Ancien ?

Jibé dit: à

« Je ne poste pas des billets et des messages seulement »

Oui, on a vu ce que tu portes !

Nicolas dit: à

C’est bien dommage, si vous n’avez rien à dire alors pourquoi en parler? Je suis un peu direct parfois voir insolent, je le suis depuis mon premier bulletin de note, on ne se refait pas mais j’aime discuter sans mépriser (autant que faire se peut). À ce sujet je remercie Chaloux pour son aiguillage, après tout c’est un bon moment pour moi pour apprivoiser Les Contemplations et seul face à ce pavé parfois obscure parfois triste ou mélancolique ce n’est pas toujours évident.
« Il y a un scepticisme et il y a une foi qui sont frère et sœur.
Ce sont ceux qui à priori rejettent ou absorbent. Ces sceptiques « croient » douter; et ces croyants croient croire.
Il y a un autre scepticisme et une autre foi, « confondus »; qui loin de s’interdire de penser et de prendre pour acquis le premier réflexe de dégoût ou de desir – mettent toutes les forces en jeu. Ils ne s’inclinent pas devant ce qu’ils peuvent renverser. Ils ne se détournent pas de ce qui les pourrait renverser. »
Paul Valéry

la vie dans les bois dit: à

@ si vous n’avez rien à dire alors pourquoi en parler?
Je propose à la réflexion, ce thème d’irresponsabilité politique, illustrée par cette capagne de pub orchestrée par une officine obscure de HSH.
Rien à dire ?

la vie dans les bois dit: à

correction

cette campagne de pub orchestrée par une officine obscure de HSH.
Rien à dire ?

la vie dans les bois dit: à

Ozy, on peut avoir le fin mot de l’histoire de vos fiches de lecture ?

Passe-temps rétribué ?
Copier-coller ?

Janssen J-J dit: à

@14.36 « est-ce que cela importe quand l’hommage est si riche, nuancé et tissu d’empathie ».
J’avais aussitôt rectifié hospices/auspices, mais le robot m’a éjecté définitivement après avoir mis en attente. Fréquent.
Vous avez raison, cela est bien dérisoire, mais j’aurais souhaité sur le moment que la statue ne fût pas écornée une dernière fois. Les hospices de Puteaux (j’en connais, hélas) n’étaient pas ceux de Beaune…, voilà ce que je me suis dit, et cela m’a bien agacé pour MC. J’aurais mieux fait de me taire, bien évidemment. On succombe souvent à des réflexes impulsifs que l’on regrette dans les 5′, et puis, on s’aperçoit que d’autres ont eu les mêmes pensées mais pas les mêmes réflexes. Par delà, nous sommes OK avec cet ultime témoignage d’amitié.

Janssen J-J dit: à

@14.36 « est-ce que cela importe quand l’hommage est si riche, nuancé et tissu d’empathie ».
J’avais aussitôt rectifié hospices/auspices, mais le ro.bot m’a éjecté définitivement après avoir mis en attente. Fréquent.
Vous avez raison, cela est bien dérisoire, mais j’aurais souhaité sur le moment que la statue ne fût pas écornée une dernière fois. Les hospices de Pu.teaux (j’en connais, hélas) n’étaient pas ceux de Beaune…, voilà ce que je me suis dit, et cela m’a bien agacé pour MC. J’aurais mieux fait de me taire, bien évidemment. On succombe souvent à des réflexes impulsifs que l’on regrette dans les 5′, et puis, on s’aperçoit que d’autres ont eu les mêmes pensées mais pas les mêmes réflexes. Par delà, nous sommes bien d’accord avec cet ultime témoignage d’amitié.

Jean Langoncet dit: à

Forever Young

WRITTEN BY: BOB DYLAN

May God bless and keep you always

May your wishes all come true

May you always do for others

And let others do for you

May you build a ladder to the stars

And climb on every rung

May you stay forever young

Forever young, forever young

May you stay forever young

May you grow up to be righteous

May you grow up to be true

May you always know the truth

And see the lights surrounding you

May you always be courageous

Stand upright and be strong

May you stay forever young

Forever young, forever young

May you stay forever young

May your hands always be busy

May your feet always be swift

May you have a strong foundation

When the winds of changes shift

May your heart always be joyful

May your song always be sung

May you stay forever young

Forever young, forever young

May you stay forever young

Copyright © 1973 by Ram’s Horn Music; renewed 2001 by Ram’s Horn Music

Jibé dit: à

Il est très bon Juppé dans son discours de Toulouse.

WGG, si tu veux le voir remonter, il faudrait cesser de relayer la rumeur sur ses pseudos liens avec l’iman de Bordeaux, comme tu l’as fait ici, crois-je me souvenir.

Donc critique, non occasionnel, OZY… Bravo, mais pourquoi ne pas répondre aux questions ?

Bloom dit: à

Tout s’explique, OZy…vous êtes donc un émule de Pessoa.

Excellent, Chaloux, la façon dont vous avez exploité le Fillon…!

Je viens d’écouter une émission passionnante sur Malraux, sur FC, avec une brillante universitaire, Sophie Doudet, dont la finesse tranche avec les gros sabots de Michael de Saint Chéron…L’impasse sur le procès de Saigon et le dernier engagement auprès des Bengalis démontre les limites de l’exercice radiophonique, irremplaçable tout de même quand il restitue la voix et les propos espiègles de Clara.

Jibé dit: à

Jean Langoncet c’est le nouvel Assurancetourix de ce blog ?

Nicolas dit: à

C’est sans doute pour cela qu’on ne se comprend pas, je ne vois pas en quoi une campagne sanitaire organisé par le ministère de la santé ferait office « d’officine ». C’était annoncé et fait en toute transparence.

Bloom dit: à

In Memoriam William Trevor, puissant représentant de la nouvelle irlandaise et Booker Prize 1991 pour En lisant Tourgeniev.

Phil dit: à

Des barbus enlacés, les rues en sont pleines, il est bon d’avertir par affiches la population sans TSF.

la vie dans les bois dit: à

javert, si tu comprends rien, continue de jargonner.

Ozy, vous auriez une fiche de lecture sur le temps qu’il va faire demain ?

Chaloux dit: à

Jibé dit: 22 novembre 2016 à 19 h 59 min

Il est très bon Juppé dans son discours de Toulouse.

Oui, il est très bon, je l’ai écouté aussi.

la vie dans les bois dit: à

Je vous demande cela Ozy, car aujourd’hui, en hauteur, il faisait un vent à décorner les cocus.

Nicolas dit: à

Il me semble que j’ai compris mais je ne voudrais pas vous prêter des propos qui ne seraient pas les votres. Je ne suis pas de ce genre là. Et sachez que ce petit surnom qui semble être votre préfèré et que vous distribuez dès que la frustration vous déborde, et bien sachez qu’il me plait bien. Je vous en remercie.

la vie dans les bois dit: à

javert, no way, tu gonfles.

Delaporte dit: à

Ce qui est marrant, c’est le crépage de chignons entre Juppé et Fillon de cet entre-deux-tours. Cela ne va pas rameuter les électeurs du tout, ni rehausser le débat.

Jibé dit: à

ça clarifie, Delaporte !

Petit Rappel dit: à

si je puis parler, mon commentaire hugolien étant toujours censuré, je signale qu’il y a bien deux séances à Guernesey menées par un Mr Clever de Maldigny; Mais le protocole est radicalement différent; il s’agit de faire rentrer l’esprit sans nom dans un participant, l’incrédule François-Victor, et non plus d’évoquer quelqu’un; Ce sont les deux dernières séances connues.

Petit Rappel dit: à

lES CONFERENCES DE GUILLE%IN SONT FARCIES D’ APPROXIMATIONS HISTORIQUES ET DE PARTI- pRIs….

Chaloux dit: à

Certes, M. Court, mais il fallait un Guillemin.

Nollet dit: à

« Chaloux dit: 22 novembre 2016 à 20 h 25 min
Il est très bon Juppé
Oui, il est très bon »

Il y a des moments dans la vie que l’on ne souhaiteraient jamais vivre.
Par exemple être en harmonie avec Chaloux.
Et pourtant !
Non bien sûr Juppé n’est pas très bon,
mais Fillon est tellement dangereux.
Au secours, Boutin revient masquée en mec.

Janssen J-J dit: à

@16.59 / « L’écart entre le discours des dirigeants et leur attitude, le cynisme de ceux qui ont vraiment le pouvoir, le rôle des médias, le rôle de la police dans un processus de « pacification » des foules, la nécessité d’une terreur répressive pour faire taire les velléités de protestations et faire de bons petits citoyens qui feront leur travail sans rechigner, la création d’un ennemi dont on rappellera l’existence à intervalles réguliers, etc. Êtes-vous sûrs que vous n’êtes pas des animaux ? »

Ne commencez pas à sortir de vos fiches pour faire des leçons de morale ou relancer des débats icite, sinon ça va vite énerver.
Pour la 1ère fois, cher monsieur, vous me décevez avec votre chute sur la fiche FDA. Pourquoi ?
D’abord, je ne pense pas qu’il faille lire cette fable à la lumière du XXIe siècle comme vous le dites, de même que m’énerve passablement la métaphore de big brother qui « fait écran » pour les paresseux qui ont arrêté de réfléchir depuis 1984, comme si ce livre très surestimé avait anticipé quoi que ce soit depuis.
Par ailleurs, je conviens qu’il faille faire lire la FDA aux élèves par rapport à son contexte, càd la connaissance fragmentaire par Orwell des méthodes du stalinisme de son temps.
Enfin, pour être plus juste avec lui, il vaut mieux rendre hommage à sa connaissance de la thèse (partiellement connue à son époque, et reniée par l’attitude de l’auteur lui-même ayant basculé dans le mussolinisme), de Roberto Michels et de sa vulgate, càd la « loi d’airain des oligarchies des systèmes socio-démocrates politiques et syndicaux »… toujours prêts à méchamment dériver, au début du siècle jusqu’au nôtre si on veut en tirer nous-même la leçon par delà les fables de Blair. Dont acte.

Cela dit, pour une touche plus plaisante : insinueriez-vous par hasard que Brille-Babil serait à la FDA ce que WGG serait à la RDL ? Ce serait assez drôle de le voir aussi campé dans « Sa majesté des mouches » avec qui il faudrait paralléliser (tiens, au fait, pas encore d’opinion fichée sur le great Will Golding ?).

Nicolas dit: à

J’attachais ses vêtements, je le mis nu comme moi. quel plaisir de sentir sa chair contre la mienne, sa chair nue de la tête aux pieds! Les délices que je venais d’éprouver n’avaient fait qu’augmenter mon ardeur; aussi après nous êtres caressés et pressés pendant un moment, nous nous roulâmes sur le tapis, entrelacés, confondus, nous frottant, nous tordant comme deux chats en chaleur qui s’excitent l’un l’autre, dans le paroxysme de la rage d’amour.
Teleny – Oscar Wilde
Je vais m’adonner à la rêverie, à demain.

Widergänger dit: à

Mes pauvres chéris, y a pas que le dos qui est coincé chez le Pablo…

Chaloux dit: à

De temps en temps, quand je lis la prose de Blabla, j’entends la voix de Depardieu dire :

 » Y a pas de mouches en hiver ».

Il est vrai que c’est encore l’automne.

Souhaitons…

Jibé dit: à

Mais Janssen J-J, une fable réussie est toujours universelle, intemporelle et transposable. Quand La Fontaine dit « La loi du plus fort est toujours la meilleure, je vais vous le prouver tout à l’heure », dans le contexte de la cour de Versailles et de son absolutiste de roi, c’est valable encore aujourd’hui…

Janssen J-J dit: à

DHH, le robot a finalement accepté et remis le message de 11.26. Il en a mis du temps, désolé pour lui et pour vous.

Ozynam…, Plaisant message du travail du vigile en lecteur de nuit, (vers la même heure matinale). Il faut bien remplir le temps, et beaucoup de vigiles de nos sommeils, insatiables lecteurs, se cultivent sur leur ordinateur, on ne le sait pas assez. Bien vu !

Janssen J-J dit: à

@La loi du plus fort est toujours la meilleure, je vais vous le prouver tout à l’heure

Mais il n’a jamais dit cela, ce pauvre JLF ! Il a dit : « la raison du plus fort est toujours la meilleure, etc »…, et il parlait de la raison d’Etat telle qu’il la sentait sous Louis 14, elle n’avait pas du tout le même sens que celle d’aujourd’hui, voyons donc ! Il n’y a AUCUN invariant historique à consentir aux sentences des moralistes du XVIIIe, vous le savez bien, sauf à les proférer encore pour faire peur ou édifier les enfants turbulents !

gontrand dit: à

« Pourquoi veux-tu refaire à tout prix une vertu posthume à Hugo, gontrand ? »

Je m’en fous complétement Jibé! Je citais juste une universitaire, passionnante par ailleurs, et qui a l’air d’en connaître un rayon sur Toto (surtout pas Totor!)…

gontrand dit: à

L’idée du vieux bouc toujours vert était même plutôt sympa!

Janssen J-J dit: à

euh, du XVIIe, vous aurez rectifié !

oursivi dit: à

Arte ce soir, fait le tour des barbus en Turquie.
Sidérant.

AO

Janssen J-J dit: à

Il serait intéressant de connaître le point aveugle de chacun, pour revenir au sujet du Cercas de Passou qui tarde à changer de papier (imaginez qu’on est à plus de 1200, n’importe quoi !). Pour ma part, le voici : je vois la paille dans l’œil des autres mais pas la poutre dans le mien, qui hélas m’a pourtant crevé jadis le droit.

Janssen J-J dit: à

Oui OA, je garde l’œil sur Erdogan en live, mais je précise qu’il y a beaucoup moins de barbus en Turquie qu’on le croit généralement, et ils seront vite balayés par les vrais démocrates laïcs k.urdes

closer dit: à

Pour revenir à la campagne pour la prévention du sida, elle assez lamentable dans la mesure où elle suggère a contrario que la sexualité hétérosexuelle n’a pas besoin de protection…Il eut été plus productif et moins stigmatisant de faire une campagne à caractère général, s’adressant à tous…

Evidemment il y aurait moins eu de réactions médiatiques et c’est la seule chose qui importe à ces communiquants.

closer dit: à

communicants

closer dit: à

« et ils seront vite balayés par les vrais démocrates laïcs k.urdes »

On se demande comment étant donné qu’ils (les ku.rdes) sont minoritaires!

En attisant le chauvinisme turc, Erdog gagne à tous les coups.

Sergio dit: à

Non mais quand i tient le coulant baraqué et que ça tombe passequ’il a houvert un large bec pour chanter… Je sais pas, moi… O-o-o-only you, par ézemple, hé bin ça marche encore… A tous les siècles ! Sauf ceux d’avant Only you, forcément…

Sergio dit: à

closer dit: 22 novembre 2016 à 22 h 24 min
elle suggère a contrario que la sexualité hétérosexuelle n’a pas besoin de protection…

Tiens c’est vrai, ça… Faudrait voir un truc genre « Vanille, ou fraise, la k-pote ? »

Pas besoin de Saatchi pour trouver ça…

closer dit: à

Lamentable discours de Juppé qui interpelle Fillon sur l’IVG alors que celui-ci a toujours dit qu’il ne changerait rien à la loi actuelle… Entre ça et l’insinuation que Fillon voudrait faire travailler le privé 48 heures, ce pauvre Juppé montre qu’il est aux abois.

Excellent discours de haute tenue de Fillon par contraste à Lyon.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…à propos d’œil…le mien, gauche,!…

…acuité visuelle nulle,!…et pour cause,!…

…après, un jouet manipulé, et maladroit, j’ai effleure mon œil gauche,…mais parfaitement intact,!…

…que voilà, qu’après environ 3 semaines,…je vous évite des détails précis des manipulations subis,!…( souvenirs d’hôpital à l’âge de 10 ans, 11 ans ),…

…après l’opération en France, Colmar, je me retrouve après une opération qui n’a pas lieu, d’être,!…avec un autre oeil plus petit et aveugle,!…

…je vient de comprendre, que mon vrai œil,!…m’a été volé, médicalement escroquer,!…
…depuis, ces faits, je vais me plaindre,!…ou çà,!…voilà, c’est pour les  » riches « ,!…
…Ah,!…mais, en plus, en connivences, mon Van Gogh,!…il devient authentique après ma mort,!…
…au bénéfice du doute,!…Ah,!Ah,!…
…docteurs  » juifs « , allez voir vos Shoah’s,…of course please,!…etc,!…

…par hasard de curiosités intérieurs, je vient, de récupérer une vielle bague, acheté, de longue, date, avec un gros topaze j’imagine,!…
…mais quelle force cette bague me donne,!…c’est incroyable cette opiniâtreté au travail,…un style 1900,…

…aucune réflexions à rebondir,!…comme quoi,!…mystères et boules de gomme,!…
…toutes ces affaires, faut des victimes consentantes,!…
…etc,!…

Jean Langoncet dit: à

Et dans une demi-année on élira un président

Jibé dit: à

Tu risques d’avoir des surprises dimanche prochain, closer. Juppé était punchy et droit dans ses bottes. Fillon, plus en retrait, a donné l’impression, en saluant Bruno Le Maire, de distribuer prématurément les bons postes. Une erreur.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…un œil aveugle, peut en cacher, un autre qui parle en mémoires après plus de 55 ans,!…

…la France du profit démocrate,…pile et face,!…c’est pas des Louis d’or, au change,!…
…Ah,!…le coup de diversion au thermomètre à mercure tombé,!…dans l’autre aile du pavillon,!…pour management la mémoire de sortie,!…de détails en détails,!…Ah,!Ah,!…
…le petit chat sur les bras,!…etc,!…
…quel change français,!…Ah,!Ah,!…
…à l’Europe des lobbyings,!…

…tient, çà me rappelle un film américain des années 70 ‘,…
…un mec en bicyclette, s’érafle le genoux, et sans parents proches, se rend à l’hôpital, pour ne plus en ressortir, qu’en pièces détacher,!…par le porteur des trépanations, riche de services obscurs rendus,!…

…toute l’administration des riches,!…
…aux paradis complices,!…t’a la loi,!…
…etc,!…un bon service silencieux,…bien magouillé,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…pour ne pas rester en berne,…

…la fabrication chimique de l’or,

…’ procédés Jollivet Castelot « , 1928,…
…etc,…

Jean Langoncet dit: à

I Want You

WRITTEN BY: BOB DYLAN

The guilty undertaker sighs

The lonesome organ grinder cries

The silver saxophones say I should refuse you

The cracked bells and washed-out horns

Blow into my face with scorn

But it’s not that way

I wasn’t born to lose you

I want you, I want you

I want you so bad

Honey, I want you

The drunken politician leaps

Upon the street where mothers weep

And the saviors who are fast asleep, they wait for you

And I wait for them to interrupt

Me drinkin’ from my broken cup

And ask me to

Open up the gate for you

I want you, I want you

I want you so bad

Honey, I want you

How all my fathers, they’ve gone down

True love they’ve been without it

But all their daughters put me down

’Cause I don’t think about it

Well, I return to the Queen of Spades

And talk with my chambermaid

She knows that I’m not afraid to look at her

She is good to me

And there’s nothing she doesn’t see

She knows where I’d like to be

But it doesn’t matter

I want you, I want you

I want you so bad

Honey, I want you

Now your dancing child with his Chinese suit

He spoke to me, I took his flute

No, I wasn’t very cute to him, was I?

But I did it, though, because he lied

Because he took you for a ride

And because time was on his side

And because I . . .

I want you, I want you

I want you so bad

Honey, I want you

Copyright © 1966 by Dwarf Music; renewed 1994 by Dwarf Music

https://vimeo.com/68617712

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, Chevillard nous refait, en trois paragraphes laborieux et inconsistants, le coup de la bibliothèque de Babel :

« Après une dizaine de mètres, je parvins dans une grotte souterraine qui recélait – je n’en crus pas mes yeux – tout ce qui n’avait pas encore été écrit. »

JC..... dit: à

LIBERATION depuis longtemps baisse en qualité, et se trainait à ras du sol. Tout à une fin, souvent honteuse …

Sa Une sur Fillon grimé en Maggie achève le travail de bêtise lourde : voila Libération au tombeau…

La presse de gauche, éperdue, caniveaute !

JC..... dit: à

Jean Langoncet nous gonfle, mais nous gonfle, avec son Nobel de pipi de chat ! Misère… On pourrait perdre son bon sens à ce point, là ?…Brrrr !

« I want you, I want you

I want you so bad

Honey, I want you « 

JC..... dit: à

Le Maire d’AULNAY a bien raison de s’opposer à ces affiches de mâles débauchés et mon curé, un saint homme plein de sagesse, m’a dit au creux de l’oreille la version de l’Eglise du Christ-Roy : « Le VIH est la punition de Dieu ! »

JC..... dit: à

En conclusion de ce billet passoulinien sur cet honorable écrivain catalan : le point aveugle me laisse sans voix …

Mohawk dit: à

« Qui du c.ul d’un chien s’amourose,
Il lui parait une rose »

JC..... dit: à

Spécialité du Mohawk : la poésie sordide. On est gâté chez Passou avec des clampins pareils !

JC..... dit: à

Mohawk : la poésie qui fait Proutprout …

Jean Langoncet dit: à

« Tout s’écoule » (Héraclite d’Ephèse, 540-480 av.)

JC..... dit: à

Rien ne tient bon …

Mohawk dit: à

Spécialité du Mohawk : la poésie sordide.

Evidemment, ce ‘monsieur’ qui ne doit pas beaucoup fréquenter les livres (j’ai expliqué pourquoi) n’aura pas même reconnu la citation de Proust (avec un « s » entre le « u » et le « t »), tirée du Côté de chez Swann:

‘Faut-il tout de même qu’un garçon ait été abandonné du bon Dieu pour aller avec « ça ». Ah! c’est bien comme on disait dans le patois de ma pauvre mère:

« Qui du c.ul d’un chien s’amourose,
Il lui parait une rose »’

la vie dans les bois dit: à

@ »Juppé était punchy et droit dans ses bottes »
Et menteur.

OZYMANDIAS dit: à

C’est emmerdant comme train de vie… Je bosse comme un zombie toute la nuit à l’hôtel de mes couilles comme un somnambule et quand pointe l’aurore je reviens chez moi, dans mon minable studio pour roupiller un brin et voilà que ce satané sommeil ne vient pas, ne m’effleure même pas… J’allume mon ordi-portable, je clique sur la Rdl et sur quoi j’tombe : « la poésie qui fait Proutprout » tapé par JC…
De quoi prendre un flingue et se faire sauter la cervelle… Meeeeeeeeeeeeeeerde !

OZYMANDIAS dit: à

J’écoute « Le vent nous portera » de Noir Désir…
J’bouffe des croissants et je bois deux canettes de bière… Oui, oui, de la bière et des croissants… L’alliance de la pâte et du houblon…

OZYMANDIAS dit: à

Question d’un poivrot de gauche qui fait semblant de s’intéresser à la primaire de la droite :
Que va faire maintenant Sarko-Nabot et sa Carla-poupée-brindille ?

JC..... dit: à

Dors Ozy ! Dors…

C’est ce taré de Mohawk qui fait une citation bête de Marcelito, la Fiotte proustienne, je me fous de lui avec la poésie Proutprout qu’il nous inflige, le débile, et toi, fatigué, tu menaces de te suicider ?

Meeeeeeeeerde ! T’es c.on ou quoi ?…

OZYMANDIAS dit: à

J’ai une copine qui adore lire Anna Gavalda et Guillaume Musso… Bon sang de bon sang ! Comment peut-on lire ces deux pisseurs de copies…
J’préfère me pendre plutôt que de voir de loin un de leurs livres…

OZYMANDIAS dit: à

Quand je rentre dans une bouquinerie, c’est toujours le bouquin un peu abîmé, à la couverture déchirée, aux feuilles jaunies qui m’intéresse et qui m’attire… Je me précipite vers lui, je le prends et hop ! C’est un chef-d’oeuvre… méconnu ou carrément oublié.
Une perle rare enfouie dans un tas d’immondices !

OZYMANDIAS dit: à

« On mourra seul… » Blaise Pascal.

Boire ou mourir ? Il faut choisir.
Vivre et baiser. S’instruire avant de partir.
Puis mourir.

Jibé dit: à

Juppé est offensif, Fillon défensif. Le premier propose aux Français de faire des efforts dans la joie, l’autre seulement de la douleur, de la douleur, de la douleur. Dans ce cas, l’âge du capitaine n’a guère plus d’importance, d’autant plus que le candidat le plus dynamique, le plus moderne, le plus à l’américaine, accompagné de sa femme, n’est pas celui que l’on croit…
C’est curieux comme cette primaire de la droite et du centre, payante, a de délicieuses allures surannées de suffrage censitaire ?

Menteur ? Une qualité spécifique aux politiques et aux romanciers dont le but et de faire rêver le lecteur ou l’électeur, LVDLB…

Nicolas dit: à

Tourner autour du pot. Je commence à comprendre donc je résume, une campagne de PUB pas assez UNIVERSALISTE organisée par une OFFICINE. D’autres « arguments »?

JC..... dit: à

JiBé ! Ressaisi toi !

La vioque bordelaise Juppé est finie, morte, nulle, incapable de répondre aux défis actuels, qui demandent des décisions lourdes de conséquence.

Il ne peux plus être intransigeant comme il le faudrait car ce malheureux est resté sur son échec de 1995 ! Il est devenu un « homme de compromis », un « hollandais non-violent » quoi !

Elire un type comme cela, aujourd’hui, c’est un crime politique, un suicide laxiste, une défaite programmée pour 5 ans … bref une catastrophe.

Jibé dit: à

Tu as mieux a proposer, JC ?

Mohawk dit: à

T’es c.on ou quoi ?…

En ce qui concerne la réponse du côté de l’homophobe de service, il n’y a aucun suspense. Il est vrai que, chez ces filles et fils de pétains, on les aime bien épais, bien vert de gris, bien gras et vulgos.

Institut Bartabacs dit: à

Si vous lisez plus souvent le JC ici, c’est pasqu’il s’est fait virer de notre Institut avec un grand coup de pied dans les miches… on n’en pouvait plus, hein, Dédé ?

closer dit: à

Jibé, Sarko était punchy et il a fini troisième…

A ce stade, on demande quelqu’un qui « fasse président »…Nicolas Bouzou disait ce matin que leurs programmes économiques étaient en réalité très proches. L’angle d’attaque de Juppé devient donc le « sociétal », mais pour autant ça ne l’autorise pas à caricaturer son concurrent de façon absurde. Personne ne croit une seconde que Fillon touchera à l’IVG contre lequel il n’a jamais voté depuis 30 ans!

Bouzou disait à juste titre qu’ils feraient mieux de discuter leur seul vrai point de divergence: la politique étrangère…mais cela fait moins recette dans les medias.

JC..... dit: à

La politique ne m’intéresse pas, je l’ai touchée de trop près, trop longtemps.

Ce que j’ai à proposer ? En cas d’élection de la Vioque, mes amis de l’Institut Bartabacs de Porquerolles et moi-même déclarons l’indépendance de l’île, que nous plaçons immédiatement sous la protection divine par l’intermédiaire d’un Califat chrétien sous autorité papale.

Puis, peu à peu, nous étendons le Califat au Continent entier. Messe obligatoire le dimanche, conversion forcée des kouffars musulman, suppression des allocs, dégressivité rapide des indemnités chômage, identité heureuse à notre façon : nos sœurs voilées en haut/mini-jupe en bas les jours pairs, l’inverse les jours impairs…

J’imagine Merkel accoutrée de la sorte. …car nous irons au delà de la ligne Siegfried ! Le pouvoir du Califat européen ne sera plus à Berlin, mais à Porquerolles !

JC..... dit: à

Débiles divers : je suis pour « Un Papa et une Maman », c’est simple, non ?

Je vous rappelle que vous êtes là parce que vous avez eu un papa et une maman qui vous ont fait naitre ….

closer dit: à

Bernard Debré dit tout haut ce que beaucoup de LR pensent plus bas:
(s’adressant à Juppé):

« Sur l’avortement, Bernard Debré dénonce une «affirmation non seulement fausse, mais aussi et surtout nauséabonde». «Comment oser affirmer que François Fillon soit contre l’avortement et veuille en abolir la loi? Dis-toi bien que s’il en avait été ainsi, je ne l’aurais pas soutenu», précise le médecin. «Tu voudrais faire passer François Fillon pour un extrémiste, à la limite fasciste, alors qu’il est tout le contraire et tu le sais», s’emporte Bernard Debré qui dénonce des «accusations monstrueuses et inacceptables». »…

Mohawk dit: à

Sarko était punchy

Ne pas confondre « punch » & énervement. Le vibrion a complètement raté sa vie politique, ce qui n’est finalement pas si grave. En revanche, il aura gâché la vie de millions d’autres, ce qui est beaucoup plus problématiqe. C’est lui qui a mis la France à genoux, avec un certain…F.F…
La faillite, c’est eux.

closer dit: à

« je l’ai touchée de trop près, trop longtemps. »

T’en dit trop ou pas assez JC.

Mohawk dit: à

T’en dit trop ou pas assez JC.

Ce closer là (quel blaze!) est un voyeur. Comme l’autre est exhibitionniste, il va se sentir flatter et lâcher son calendos…Pervers polymorphes qui avant le Net se seraient poli le chinois sur des magazines.

gardel dit: à

Vaudeville d’automne
Intérieur d’un appartement bourgeois. Aucun mobilier. Une porte d’entrée et une autre, entrebâillée, qui donne sur une chambre. Dans cette dernière, un couple s’embrasse tendrement. Un homme rentre dans l’appartement avec une valise aux étiquettes multicolores : Ottawa, Québec, Toronto, Vancouver. La femme, en écoutant des pas dans le séjour, s’écria : « Ciel, mon mari! ». L’homme se dirige vers la porte de la chambre, la pousse, et devant le spectacle ne peut que constater tristement: « Toi aussi, France ». Rideau rapide. On entend un coup de feu. Par un côté de l’avant-scène quelqu’un de petite taille déguisé en clown, traverse lentement l’espace jusqu’au milieu de la rampe accompagné par le faisceau lumineux d’un suiveur ; s’arrête et face au public, droit dans ses talonnettes, exhibe un long sourire satisfait. Obscurité. Applaudissements.

JC..... dit: à

« La faillite c’est eux ! »

Quel crétin, celui là qui ose affirmer une bêtise pareille ! La faillite, c’est nous qui en sommes responsables ! Nous tous ! Qui n’avons pas compris le changement du monde. Qui avons continué à vivre au dessus de nos moyens, à partager de la « richesse » empruntée sur les marchés…

closer dit: à

Marion Maréchal Le Pen a tiré hier à boulets rouges sur Fillon, notamment sur le plan « sociétal »…ça relativise sérieusement sa soi-disant alliance avec l’extrême droite.

Mohawk dit: à

La faillite, c’est nous qui en sommes responsables ! Nous tous ! Qui n’avons pas compris le changement du monde.

Or donc, il ne vous reste plus que le fouet (version soft) ou le suicide (beaucoup plus spectaculaire). Nous sommes des centaines de milliers de petits commerçants et de forains à ne pas partager votre opinion. Sachez le

boudegras dit: à

JC a reçu un coup de fil de F. Fillon, il lui propose le ministère de l’Inculture ! on attend la réponse de JC qui se renseigne… uhuhuhuh

JC..... dit: à

Je considère personnellement Juppé comme un dangereux gaucho-islamiste-niais, Fillon comme un gaucho-centriste-libéral, et Marion Marechal Le Pen comme une fifille rudement mignonne et sacrément bien foutue …

JC..... dit: à

@10h44
Dégonflé !…

DHH dit: à

@JC 5 h 58
votre curé dit
Le VIH est la punition de Dieu !
le thème de cette punition a il y a bien longtemps fait d’une joyeuse et iconoclaste pièce de théâtre :
« le concile d’amour » de Panizza
l’ouvrage avait paru dans la merveilleuse collection LIBERTES de JJ Pauvert

DHH dit: à

lire « fait l’objet »

Janssen J-J dit: à

Notre pb, à la RDL, n’est pas de départager fillon et juppé, mais de savoir comment nous mobiliser à la primaire de la gauche et faire gagner un robuste opposant à Martine Le Pen au 2e tour de la présidentielle. Ce ne peut pas être fillon ou juppé qui fassent le job. Le candidat sortant François Hollande me semble en revanche tout indiqué, vu qu’il a déjà fait tout le boulot des deux autres. Et il peut désormais compter sur mon soutien, d’autant qu’il a déjà celui de catherine den.euve, donc de la RDL, etc.
@10.05 Que les quelques affidés lep.énistes qui viennent ici impunément piétiner les valeurs fondamentales de la rdl ne nous parlent pas de « suicide laxiste ». Car du point de vue de la science politique officielle de br.ice tintur.ier, ce terme n’a aucune consistance électorale. Il vaut mieux le ranger au coin du feu des souillardes.

sarai david dit: à

bonjour,
Quand on est auteur, c’est qu’on est aussi lecteur !
Le « roman sans fiction » est un style à part, une sorte de témoignage sans révélation directe.
C’est ce que j’ai fait avec un de mes ouvrages qui aborde la prostitution étudiante et la drogue. Les personnages sont des êtres bien réels que j’ai rencontrés à l’université, mais dont j’ai affiné les réactions afin de les rendre digestes pour le lectorat.

Nicolas dit: à

Billy?

Widergänger dit: à

Il paraît de plus en plus certain que Fillon va l’emporter.

Ainsi, la France la plus réactionnaire qui soit, la plus « moisie » comme dirait à juste titre Sollers, s’opposera en mai prochain à la France hollandaise qui est une trahison monstrueuse, atroce et abominable de la gauche.

La France s’apprête à devenir proprement ingouvernable et vraiment au bord du gouffre de la guerre civile. L’avenir de la France est promis à de très graves événements qui vont mettre en péril la démocratie dans notre pays qui est gravement malade. Et cette fois-ci il n’y aura pas de sauveur de la France.

Widergänger dit: à

Pas mal de bon sens quand même dans les diatribes de JC. Je ne partage pas tout ce qu’il dit mais pas mal de vérités quand même dans ce qu’il dit. Hélas. La France est gravement malade. C’est le diagnostic minimal auquel nous nous accorderons tous, je pense.

loubachev dit: à

Janssen J-J dit: 23 novembre 2016 à 11 h 02 min
il peut désormais compter sur mon soutien

Alors il est sauvé.

« impunément piétiner les valeurs fondamentales de la rdl »

La RdL est un blog de droite. Vous ne vous en étiez jamais aperçu ?

Jibé dit: à

« Et cette fois-ci il n’y aura pas de sauveur de la France. »

Amen.
La messe est dite.
Fin du premier acte.

JC..... dit: à

Ce n’est pas une surprise que le « meilleur d’entre nous », pardon le plus bête, JJJ, recommande de voter Hollande …

Lequel Président, excellent et compétent, coule avec son pédalo, le « MOI-JE ME CHANGE », depuis son élection !

Voter à gauche est impossible en France, désormais, car elle a explosé. Ce qui reste de la gauche islamiste en France, c’est Juppé, le Capitaine du pédalo, « L’IDENTITE HEUREUSE » … qui coulera sous la risée internationale, si par malheur …

Jibé dit: à

A Bordeaux, ils n’ont pas trop l’air de se plaindre de Juppé.
Qu’en pense Annelise ?

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Peut-être un blog de droite, mais humaniste, et qui accueille une féministe-hédoniste-libertaire-écologiste-du peuple de gauche, depuis des années, et l’a même protégée à maintes reprises…

loubachev dit: à

« Il paraît de plus en plus certain que Fillon va l’emporter. » (WDG)

A la primaire, oui, et c’est normal : c’est le plus à droite de tous, les électeurs de droite votent donc pour lui.
Mais pour la présidentielle, c’est pas joué. Il aura les voix de la droite dure (hors FN, qui est moins à droite que lui, en fait), mais plus difficilement celles du centre.

JC..... dit: à

JJJ ! Pardonne moi, ma belle….

Je n’avais pas compris que tu « assurais Hollande de ton soutien » uniquement pour palper dans les couloirs de Solférino la fesse antique de l’immense Catherine DENEUVE…

Bloom dit: à

La France s’apprête à devenir proprement ingouvernable et vraiment au bord du gouffre de la guerre civile.

« Guerre civile » revient souvent ces derniers temps, on dirait qu’on l’appelle de ses voeux.
Sait-on seulement ce que c’est, une guerre civile?
Au fait, à quand remonte la dernière?
Pendant la guerre d’Algérie? A l’époque de l’Épuration? Sous l’Occupation? En 1870-71? En 1848? En 1793? 1789? Lors de la Fronde? Le jour de la Saint-Barthélémy?
Il semblerait que depuis la Commune, jamais les Français n’aient autant eu envie d’en découdre entre eux, manu militari.
Les islamistes et autres fafs patentés auraient donc gagné, qui prospèrent sur le terreau des désordres: le billard est à plusieurs bandes & bon nombre de nihilistes radicalisés n’attendent que cela.

Je propose que le peuple choisisse une vingtaine d’hommes et femmes politiques de tous les bords et leur administre une immense fessée en public, afin de provoquer une catharsis collective.
Les télés du monde entier seraient là et on repartirait, comme en 14, en 2017.

Widergänger dit: à

Il faut être idiot pour aller dire que la Rdl serait un blog de droite ! Affirmation gratuite et en plus fausse à l’évidence. Le maître des lieux n’a nullement une lecture de droite de la production littéraire, ni d’ailleurs de gauche, mais libérale comme il se doit. Et les opinions des intervenautes sont extrêmement partagées. JC n’est pas un type de droite. C’est simplement un insurgé contre les idées reçues et la bêtise de gauche comme de droite. Il n’y échappe pas lui-même parfois aussi mais comme nous tous, ni plus ni moins. Il faut lui rendre hommage à JC. Il a au moins le courage de l’excès… C’est pas donné à tout le monde de faire du Charlie ! Et de produire d’énormes contre-sens de lecture chez ses divins lecteurs…

Jibé dit: à

Bloom, quel souvenir conserves-tu de Juppé au quai d’Orsay ?

JC..... dit: à

Bloom, qui était déjà vieux jeune, n’arrive pas à comprendre ce qu’est une « guerre civile » du troisième millénaire !

Rien ne sert de se tourner vers le passé : le numérique a fait mieux que Christophe Colomb, question Nouveau Monde !…

Widergänger dit: à

En effet, Bloom.

Mais ce n’est pas seulement un climat, une atmosphère qu’on sent. C’est aussi une certaine déliquescence des institutions de la République. Et ça, ça en dit beaucoup plus long sur un certain avenir tragique de la République que ce qu’on peut en sentir.

Et quand Michel Zink dit dans un article du Figaro que le français est en passe de devenir une langue morte, il dit en réalité bien plus qu’un problème grave touchant la langue. Il fait un diagnostic très grave de la situation de la France en tous les domaines.

Bloom dit: à

Bloom, quel souvenir conserves-tu de Juppé au quai d’Orsay ?

Bon souvenir. Sérieux & respectueux. Apprécié des diplos, tout comme Fabius, d’ailleurs, qui fit l’unanimité à « gauche » comme à droite.
Les meilleurs: Cheysson (ça date!), Védrine & de Villepin.

Jibé dit: à

« Pendant la guerre d’Algérie? A l’époque de l’Épuration? Sous l’Occupation? En 1870-71? En 1848? En 1793? 1789? Lors de la Fronde? Le jour de la Saint-Barthélémy? »

Tu as oublié mai 68, Bloom. En fait, jamais en France. Ce n’est pas dans sa tradition, n’en déplaise aux cassandres. Même la Commune n’en est pas vraiment une. Ici, c’est plutôt d’insurrection, de révolte, de révolution, qu’il faut parler. Pour une bonne guerre civile, il faut passer les Pyrénées.

JC..... dit: à

La principale qualité de ce blog est d’être ouvert.

Gauche ? Droite ? Haut ? Bas ? …voulez vous me dire quel est l’intérêt de coller une, ou plusieurs, puces à un blog comme celui que Passou fait vivre ?

Pour vous en convaincre, regardez plus près ou plus loin ! Agora ? Boudoir ?…

Bloom dit: à

C’est aussi une certaine déliquescence des institutions de la République. Et ça, ça en dit beaucoup plus long sur un certain avenir tragique de la République que ce qu’on peut en sentir.

J’ai oublié le 6 février 34, ML. C’est un peu la même déliquescence que l’on ressent.
Je vais essayer de retrouver l’article de l’ancêtre de l’Officiel des spectacles du milieu des années 30 que j’ai téléchargé hier sur le site de la BN. Le parallèle était frappant.
Fin de régime. Urgent de passer à un autre type de République.

Bloom dit: à

Tu as oublié mai 68, Bloom.

Oui, mais c’était plutôt sur le mode « farce » aurait dit Marx…
Combien de morts?
Moins que lors de la manif des Algériens en 61 et Charonne en 62. Ca, c’est une quasi guerre civile, qui fait des morts.

boudegras dit: à

WGG a besoin de changer de lunettes : JC n’est pas un homme de droite, écrit-il… en effet mais d’extrême-droite, homophobe (sa haine permanente sur les fiottes) et surtout un véritable NÉGATIONNISTE INCULTE ET BRAILLARD

Widergänger dit: à

Oui, en effet Bloom. Il y a dans l’air comme quelque chose qui pourrait annoncer un 6 février 34 dans l’air. Le climat devient malsain en France. Penser que Fillon a pu récolter quelque 2 millions de voix me rend déjà malade.

JC..... dit: à

« Pour une bonne guerre civile, il faut passer les Pyrénées. »

Sois précis JiBé : une bonne guerre civile à l’ancienne ! La guerre civile en cours sera nouvelle dans ses motivations, ses procédures, ses impacts sur le credo français, naïf, qui se croyait à l’abri depuis Voltaire, Diderot, Rousseau et alliés.

Les bonnes guerres sont toujours les nouvelles, révélatrices de profondes fractures !

Jibé dit: à

« (sa haine permanente sur les fiottes) »

Faut lui pardonner, ça remonte au fait qu’il s’est fait sod.omiser par son curé, du temps où il était enfant de coeur, boudegras !

Jibé dit: à

« à l’ancienne »

Comme la moutarde, c’est la meilleure, JC !

JC..... dit: à

Il est clair que les infirmiers qui ont collaboré à la fuite hors asile de BOUSEGRASSE seront jugés et envoyés à Cayenne où le Gouverneur TAUBIRA rééduque en son bagne, les malades, les déficients, les opposants, les blancs de toute sorte…

Son uniforme, noir et ses bottes puissantes, aussi noires que son âme révoltée, l’amincissent et la rendent désirable au delà du casque de vélocipède à pointe …. uhuhu !.

JC..... dit: à

Je pense possible d’arriver à 1.500 commentaires, si on aborde le problème de la sodomie dans les religions monothéistes enseignées à la jeunesse.

Question : les meilleurs prosélytes sont-ils curés ? rabbins ? imams ?

closer dit: à

« A Bordeaux, ils n’ont pas trop l’air de se plaindre de Juppé. »

Oui Jibé, c’est pour cela qu’il serait trop cruel de priver les bordelais d’un si bon maire!

Pablo75 dit: à

Comme à son habitude, Widergänger déco.ne à fond (celui-là, plus il ban.de mou, plus il décon.ne ferme).

Pour qu’il ait une guerre civile (et je sais de quoi je parle) il faut, non seulement un pays totalement divisé en deux camps bien clairs (or, en France il y a au moins 6 ou 7), plus des dizaines de milliers d’individus prêts à découdre, à tuer et se faire tuer pour des idées (en France il doit y avoir en tout et pour tout 2 ou 3 douzaines, et encore…), mais surtout il faut une armée bien divisée en deux, comme en Espagne en 1936.

Quelqu’un a entendu parler d’une armée de droite et d’une armée de gauche en France? Ou d’une armée républicaine et d’une armée salafiste?

JC..... dit: à

Pablito,

Il y a des millions de Français prêts, comme moi, à mourir … de petite mort !

Bloom dit: à

Le climat devient malsain en France

C’est certainement pour cela qu’Echenoz déclare qu’il respire mieux à Delhi ou le taux de particules fines dans l’air est 15 fois supérieur au maximum préconisé par l’OMS.
On ne meurt qu’une fois!

Jibé dit: à

WGG, depuis que tu enseignes, y a t-il un ministre de l’Education nationale qui trouve grâce à tes yeux ?

Jibé dit: à

Le climat n’est pas particulièrement malsain, en France métropolitaine, Bloom, mais de fait, les Français, ne semblent pas particulièrement joyeux…
En va t-il de même chez les expat’ ?

Jibé dit: à

On respire toujours mieux à l’étranger, puis vient un temps où l’on est pris d’une certaine nostalgie…

Jibé dit: à

Rentre à la maison, Bloom, ton Joyce à Paris t’attend !

closer dit: à

Dans le même sens, la conclusion de l’article de Charles Gave dans la Lettre de Causeur dirigée par la divine Elisabeth Lévy:

« Pour résumer, je vais terminer en aménageant une formule de Pagnol: « Monsieur Juppé, ce n’est pas qu’il est bon à rien! C’est qu’il est mauvais en tout. » J’y ajoute : en étant toujours extrêmement content de lui-même.

Il parait cependant que c’est un excellent maire de Bordeaux.

Il ne faut à aucun prix que les électeurs Français privent Bordeaux d’un homme aussi talentueux.

A l’évidence, tout mouvement vers le haut prouverait une fois de plus que ce cher homme a atteint son niveau d’incompétence et qu’il n’est pas apte à aller plus haut.

Maire de Bordeaux il est.

Maire de Bordeaux qu’il reste. »

Jibé dit: à

closer, on en reparlera après le face à face Fillon/Juppé…

Widergänger dit: à

Jibé, tu vis dans ta bulle pour aller dire que le climat ne serait pas particulièrement malsain en France.

Que les Français ne trouvent pas d’autres moyens de se défendre contre l’injustice sociale dont ils se sentiraient les victimes qu’en apportant leurs voix à hauteur de 2 millions à Fillon en dit long du climat malsain qui peut régner en France. Et si ce sont de riches cadres diplômés à la retraite qui ont voté pour lui, leur égoïsme à l’égard de la classe moyenne et des pauvres dont ils n’ont apparemment rien à cirer, est également une attitude très malsaine.

L’adhésion, si réelle adhésion il y a (mais elle est quand même de fait en votant pour lui !) à la politique étrangère de Fillon qui ne marchande pas son aide à un régime de criminels de guerre patentés comme le régime d’Assad, menacé par les Etats-Unis de poursuites judiciaires devant le TPI, en dit long également sur la déliquescence des valeurs dans notre pays chez les classes dirigeantes et la grande bourgeoisie qui a toujours trahi la France en mettant ses intérêts bien compris sous la protection des bourreaux des peuples comme la bourgeoisie française en 40 mais déjà, comme l’a bien montré la grande historienne tant décriée par les tenants de cette bourgeoisie dans le petit monde académique, Annie Lacroix-Riz, dans son analyse des élites et de la collaboration. Fillon appartient à ce vieux monde complètement vermoulu et prêt à ventre père et mère pour ses gros sous. Si c’est pas malsain, ça, je ne sais pas ce qu’il te faut !

Mohawk dit: à

Alors, elle est comment au lit, closer, cette dame aux yeux bleus? Parce que pour le reste, Finkie, c’est l’extrême gauche comparée à l’ancienne de France Cul.

Jibé dit: à

Et pour assainir ce climat, comme les médecins de Molière, tu préconises une bonne saignée, WGG ?

Chantal Bis dit: à

Certains disent qu’il faut un peu sortir de Paris et des grandes métropoles pour comprendre que la France ne va pas si mal que ça. Au fin fond des Corbières, il y a des gens heureux, qui se fichent pas mal des voiles, des scores inquiétants de la droite ou du taux de particules fines… On y mange ce qu’on récolte dans les potagers, flamboyance des couleurs de l’automne, coolitude des gens qu’on rencontre… J’en reviens…
Extrayez-vous !

Et pour ce qui est de Javier, avant que Monsieur A. ne change sa page… un homme charmant, nous l’avons invité, il est d’un abord passionnant (comme d’ailleurs tous ceux que nous invitons).

http://vendangeslitteraires.overblog.com/un-instant-de-courage-et-de-grace

Pablo75 dit: à

Augmentation des dépenses de la ville de Bordeaux depuis 2002: +51,0 %.

Impôts locaux: + 15,4% depuis le début de la crise en 2008.

Janssen J-J dit: à

@11.25 tu es tout pardonné, mon bieau

@11.19 Mais non, c’est un bloc de fonctionnaire de l’Education Nationale de gauche qui aiment à s’encanailler et venir s’enfrissonner ici en proférant des horreurs de droite, parce qu’ils sont obligés de les refouler sur leur lieu de travail. Vous ne vous en étiez jamais aperçu, mon bieau ?

Pablo75 dit: à

« coolitude des gens »

On a beau avoir fait des vendanges littéraires régionales, le vocabulaire est toujours parisien…

Widergänger dit: à

Jibé, je ne préconise rien du tout. Je n’en ai pas les moyens. Je ne suis pas un responsable politique. J’analyse la situation, je fais ce que je peux pour essayer d’y voir clair. Mais quand aux solutions, il n’y en a pas de miraculeuses, hélas. D’ailleurs, je ne t’apprends rien.

Ce que je constate, c’est que la trahison de la gauche + une droite hyperréactionnaire à la Trump qui émerge comme un diable sortant de sa boîte, ça a de quoi fou.tre la trouille, non ? Et c’est une vieille antienne en France, comme si un vieux fleuvde boue qui a donné la France de Vichy était en train de retourner dans son lit pour déverser sur le pays son éternel fleuve de boue, d’infamie et de crimes.

Mais non ! je n’ai pas de solution miracle face à cette horreur qu’on nous promet. D’autant que le programme économique de Juppé ne diffère que de très peu de celui de Fillon. Et dans les deux cas, sans la moindre justification, comme le dit l’éditorial des Echos d’hier, juste de quoi culpabiliser tout fonctionnaire en service d’exister…! Et une gauche impotente qui s’accroche à son rocher Hollande dans la tempête. Ce pays semble au bout du rouleau. C’est ce qui fait peur.

closer dit: à

Hélas, je n’en sais rien Mohawk!

Jibé dit: à

C’est que j’ai souvent l’impression, WGG, que tu appelles la guerre civile de tes voeux !
Pour ma part, je l’ai dit et redit, le plus urgent est d’empêcher la venue du Fhaine au pouvoir. Coûte que coûte. Ne serait-ce, dans le meilleur des cas, que pour éviter le ridicule à la France.

Les « petites gens » de mon enfance, n’avaient que leur courage et leurs deux mains pour affronter les vicissitudes de la vie. Et agissaient toujours, quelque soit les circonstances, avec beaucoup de dignité. Je les verrais très mal aujourd’hui rallier les rangs de l’extrême droite.
Ma mère votait. Consciencieusement. Du fait de son handicap, elle percevait les choses essentiellement à travers son regard. Elle suivait les débats politiques télévisés avec son extraordinaire don d’observation, propre aux sourds, lisant sur les lèvres quelques paroles, mais surtout étudiant les mimiques des participants, quelle imitait. Les tics du jeune Alain Duhamel, qu’elle contrefaisait, me faisaient mourrir de rire. Lui, elle le trouvait essentiellement comique. Mais elle ne se trompait pas sur l’expression des candidats et devait se déterminer en fonction de ça pour le choix de son vote ? Bien qu’elle lisait aussi leurs déclarations et leur programme dans la presse, au préalable. Je ne me suis jamais trop intéressé alors pour qui elle votait. Mais elle ne devait guère se tromper…

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