de Pierre Assouline

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La République des livres
Ecrire ou aimer, il faut choisir

Ecrire ou aimer, il faut choisir

Etrange comme la quête de cette Nadejda évoque celle de la Nadja d’André Breton par la commune euphonie de leurs prénoms comme par l’atmosphère, du moins au début de La Passion Dolores (210 pages, 18 euros, Léo Scheer/ en librairie le 6 septembre) de Richard Millet. Lui, Pascal, écrivain, la soixantaine, pianiste amateur passionné au point de tourner les pages des partitions pour les concertistes, écrivain viré par l’éditeur qui l’employait « pour avoir dit la vérité sur l’état la littérature en France » ; c’est d’ailleurs la seule allusion, véritablement autobiographique, à son éviction sur fond de scandale (l’affaire Brejvik) du comité de lecture de Gallimard, les autres allusions, sur sa vie amoureuse, pouvant correspondre à la biographie de nombre de lecteurs. Elle, Nadejda, pas encore 40 ans, grande soprano russe qui fait penser à Anna Netrebko (mais c’est dédié à une certaine « Natalia » ce qui brouille un peu plus les pistes) à la voix si envoûtante, dotée d’un tel pouvoir d’ensorcellement, qu’il rêve de la posséder, la voix, charnellement.

Le voilà parvenu à ce point d’incertitude, donc de souffrance, où il ne supporte plus les rôles dans lesquels elle meurt sur scène. Car c’est un être souffrant du début à la fin, à croire que c’est sa seule nature, ce qu’annonce l’une des citations placées en épigraphe, celle-ci du Jean Eustache de La maman et la putain, film générationnel s’il en est :

« Je ne me suis pas accroché à toi mais à ma souffrance.”

Il souffre surtout de ce que leur relation n’arrive pas à trouver son rythme, sa mesure. Le roman même devient le lieu de son amour. Il est vrai qu’il tient l’amour et l’écriture pour les deux seules épreuves de vérité auxquelles il ne peut se soustraire quitte à présumer de lui-même, négligeant ainsi le conseil de sagesse de Bossuet, autre citation en épigraphe tirée, elle, du Traité de la concupiscence :

… car c’est la le commencement de tout peché : c’est par la que vostre mere a esté seduite et que vostre pere vous a perdus.”

Tout cela, admirablement écrit et décrit, notamment les scènes de la rencontre dans un château d’Orliac à l’allure fantastique au creux du Limousin ; elles ont le parfum non du Grand siècle mais d’un certain romantisme, moins Villiers de l’isle-Adam (même si l’on voit passer sa nouvelle “Le convive des dernières fêtes” issue du recueil des Contes cruels) que Novalis. Et à partir de la page 69, on bascule dans autre chose avec l’entrée en scène inopinée de la Dolorès du titre, une Américaine, 16 ans, fille de l’autre et contre-Lolita dans son genre. Le narrateur, que sa passion pousse à transférer la voix de l’une dans le corps de l’autre, puis à échanger les corps, devient l’homme qu’elles n’hésiteraient pas à tuer pour trouver un compromis leur permettant de vivre ensemble.

Paumé dans ses injonctions amoureuses contradictoires, il hésite à faire le grand saut au pont Mirabeau où le poète Paul Celan l’avait précédé. Au lieu de quoi, le narrateur replonge dans les affres du double, et Millet dans ses obsessions de grand-écrivain-solitaire, être désenchanté que la vulgarité de l’époque a poussé à se résigner au pari d’une gloire posthume, sa certaine idée de lui-même, son goût de l’ombre sulfureuse, sa vision tragique de la littérature et de la société, lonesome cow-boy d’un monde dont il se veut l’ultime spécimen dostoïevskien. Dolores finira par se suicider, crime dont le narrateur s’attribue la responsabilité non seulement pour n’avoir pas su l’aimer mais pour n’avoir su se laisser aimer par elle.

« La douleur amoureuse est ce qu’il y a de pire, avec l’injustice et la dépression nerveuse »viva-la-mamma-800-4

C’est un roman d’analyse, classique pour le meilleur et non pour le pire, tel qu’on en a lus un grand nombre depuis La Princesse de Clèves, mais très incarné et sexué, aussi charnel que sensuel, sur l’amour des femmes, la difficulté à se parler sans se dire l’indicible, l’amour de la musique et de la littérature ; mais malgré la lignée très fréquentée dans laquelle il s’inscrit, il est prenant, vibrant, sensible, formellement classique mais envoûtant lorsque l’on sent l’auteur pétrifié par les puissances obscures qui le travaillent dans sa nuit sacrée, un peu surérudit question musique et peu trop référencé question littérature, mais enrichissant aussi par ces aspects-là, écrit dans une langue splendide, même si elle ne hisse pas ce livre à la hauteur de ses grands romans La gloire des Pythre, Ma vie parmi les ombres, Les trois soeurs Piale

Si l’amoureux passionné en lui est impitoyable avec lui-même,  l’auteur est complaisant avec le lecteur et le mélomane qui l’habitent laissant le polémiste reprendre la main lorsqu’il dénonce « les singes savants asiatiques… et l’obscène Lang Lang dont les simagrées sont au corps extatique de Glenn Gould ce qu’un logo est à un tableau de Zurbaran ». Un brin de mépris pour ceux qui ne sont pas du niveau où il croit se placer. Il ne manque pas une occasion de nous rappeler que nous avançons dans un monde barbare où il y aura de moins en moins de gens à qui parler, où la culture restera de plus en plus confinée dans un bunker où une élite issue d’un autre âge de la civilisation sera seule à même de l’apprécier. A lire comme il convient sans écouter d’autre musique que celle du texte, mais sans oublier qu’il a une bande originale qui est tout sauf hasardeuse : Im Abendrot de Richard Strauss, Requiem de Fauré, Offertorium pour violon et orchestre et Hommage à T.S. Eliot de Sofia Goubaïdoulina…

Par ailleurs, Richard Millet écrit des essais pamphlétaires et tient un blog qui l’est tout autant. Il y exprime à flux tendu sa vision politique et littéraire, parfois phobique et souvent violente, radicale sinon haineuse, de la décadence de l’Occident, de la lâcheté criminelle du pape, de la société du spectacle, de la médiocrité du milieu littéraire, de la veulerie touristique et en permanence de l’immigration, des droits de l’homme, de l’islam, du terrorisme etc On saura bientôt si son roman crépusculaire, l’un des plus beaux de cette rentrée, pâtira de la détestable réputation de Richard Millet. Le paradoxe voudrait que, le cas échéant, il s’en réjouisse tant cela le conforterait dans sa paranoïa de dernier des Mohicans.

(« Anna Netbreko » et « Viva la mamma ! » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

781 Réponses pour Ecrire ou aimer, il faut choisir

Delaporte dit: à

S’il y avait eu à la place d’un gouvernement populiste, un gouvernement libéral en Pologne, ç’aurait été strictement la même chose. L’humanisme européen du XIXe siècle est bien loin, hélas ! Le temps des offrandes est passé. Napoléon, réveille-toi !!!

renato dit: à

Les grands assommants !

JC..... dit: à

On distrait avec les mots, on assomme avec des photos !

JC..... dit: à

Pour en revenir à l’Europe, il était possible après 1945 de faire une petite Europe homogène autour de la volonté des Pères Fondateurs dont les bustes trônent à juste titre dans un beau parc de Bucuresti.

Puis d’élargir, peu à peu, en créant des couronnes « préparatoires » …

Hélas, les technocrates humanistes qui ont succédé aux 6 premiers ont pris leur désir pour des réalités. D’où l’hétérogénéité énorme entre les 27 et la foirade totale qui s’en suivit … uhuhu !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…conformisme parallèles,…
…avant, l »an 2000,…
…les magnifiques beautés, du cinéma, » hard  » avec, des noms d’emprunts tout jeunes lubrifiés,…
…récemment, visionnés,…imagination, une école  » camoriste privée « , hors concours, et recyclage des béguines  » qui aime çà, et le fric, c’est chic ‘,…
…priorités et assurée, j’imagine, pour faire, Ouroboros dynamique,Classes couguar, toujours en rut,…

…rien, à dire, Pôle en ski,à la recherche d’actrices de talents,…confirmées,!…
…les répétitions avec, partenaires multiples,…etc,…
…le Pôle-emplois-prussien,…des habitudes, à reprendre à sec,!…Ah,!Ah,!…

JC..... dit: à

Il est distrayant de voir, chez certains passounautes, la bêtise « satisfaite d’elle même » se pavaner comme ces grosses travailleuses du sexe chez Federico Fellini, bonbonnes qui savent qu’elles ne manqueront jamais de clients qui en redemandent ….

JC..... dit: à

Pardon !…. chez certains spassounautes….

JC..... dit: à

Quittons nous sur une décision de notre cher Donald Trump, l’Héliogabale de Washington : stop au recrutement d’humanoïdes transgenres au Pentagone !

Doctor Dolfie, yes !
Doctor Folamour, no !

christiane dit: à

Question ouverte à Chaloux, Closer, Pablo, Bérénice, Nicolas, X :
Qu’est-ce que la musique signifie dans votre vie ? Vous lisant, je vois que vous revenez à un petit nombre d’œuvres que vous considérez comme essentielles, ou à vos répertoires préférés, ou à vos lieux préférés pour les écouter. Beaucoup de vos remarques (ou liens) concernent les exécutions, les interprètes, les enregistrements, opinions très fortes, exprimées avec vigueur. Là, vous entrez dans la critique musicale.
Parfois vous évoquez votre pratique d’un instrument.
Mais que ressentez-vous quand vous écoutez un concert ? Y-a-t-il un transfert visuel ? une perception sensuelle d’une audition ? Diriez-vous que ça se déroule dans votre subconscient ? que ça se passe en vous ou que ça vous renvoie à quelque chose en dehors de vous ? La musique est-elle pour vous équivalente à un langage ?
Êtes-vous ouvert à d’autres musiques (africaine, asiatique, variétés…)? Ces salles de concert que vous semblez fréquenter assidûment est-ce pour y vivre un phénomène collectif, un cérémonial un peu magique ? Quelle différence avec un disque ou la radio ?
Êtes-vous sensibles à la création ou seulement à l’exécution ?
Connaissez-vous les textes (blog) et livres de Jacques Chesnel sur le Jazz ? et celui d’Ariane Charton, spécialiste de la littérature et de la musique de l’époque romantique ?
https://arianecharton.wordpress.com/

christiane dit: à

Où est Rose ? Pourquoi ce silence, cette absence ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…chacun, à son emploi du temps, temps d’études d’études accomplis,…
…le chois,c’est chic,…pas se choisir des habituées, aux hot – dogs,!…droguées du chiffre, aux mirages à fleurs de peaux,…
…du recyclage, les mariages,…en connivences d’emplois, avant, pendant, après,…les cocus, avant la lettre,…etc,…
…ou aux godes-empois,…
…l’espace pour son coffre,…etc,…

…Ah,!Ah,!…

bérénice dit: à

JC, avant le brexit un travailleur polonais s’est fait assassiné , est-ce que E Macron ne tenterait pas de sécuriser le terrain pour la réforme que nous aurons sous le nez jeudi prochain sans d’ailleurs avoir la moindre idée des répercussions qui verront le jour sur le terrain? Pensez-vous que les entreprises en difficultés ou pas vont se gêner pour négocier des accords qui revoient à la baisse les salaires dans cette foire au marché européen régit par le cadre actuel?

bérénice dit: à

régi .

JC..... dit: à

Christiane,

La musique est un art premier, en ce qui me concerne. L’équivalent d’une saillie intellectuelle ou physique, olympienne et réussie. Une raison de plaindre Beethoven.

Je massacre la musique depuis toujours sur divers instrument occidentaux dont les tambours de chez TAMA, les Steinway, les Selmer, les Yamaha….

Pour moi, aucune différence entre musique classique, ethnique, jazz, ancienne, contemporaine, etc. Le son, le son seul.

Je me fous des tiroirs IKEA. Seule l’émotion compte. Et comme pour la traduction de livres, l’interprète est aussi important que l’auteur. Voire plus !

bérénice dit: à

Christiane, je n’écoute plus de musique depuis longtemps, trop de bruit chez moi, suis dégoûtée. Je découvre au hasard de la programmation de radio classique dans mon véhicule quelques interprètes et quelques œuvres, pour dire suis de moins en moins active dans ma recherche bien que toujours sensible .

D. dit: à

assassineR, Bérénice !

bérénice dit: à

exact D, je n’avais pas repéré cette faute . Merci.

JC..... dit: à

« JC, avant le brexit un travailleur polonais s’est fait assassiné » (Bérénice to have)

Un travailleur, même polonais, doit ne pas regarder la compagne de son employeur avec ce regard dionysiaque viril qui érotise la libre circulation des personnes et des biens…

Calme, mesure, discrétion, hypocrisie…

bérénice dit: à

s’est fait assassiner, JC.

D. dit: à

bérénice dit: 26 août 2017 à 10 h 16 min

exact D, je n’avais pas repéré cette faute . Merci.

Faites donc plus attention la prochaine fois, on ne peut pas sans arrêt être derrière vous.

bérénice dit: à

c’est vrai aussi. Je préfère le face à face.

bérénice dit: à

perception sensuelle d’une audition

oui sans conteste .

D. dit: à

…regardez Delaporte scier (à juste titre) sur l’Europe, alors qu’il a dû toujours voter pour des gens qui l’on soutenue dans ce qu’elle est devenue.
Faut être un peu responsable, mon Delaporte. Si l’Europe te plait pas, vote Dupont-Aignan, Marine, voire Mélenchon. Pas Hamon !

Passou dit: à

Pablo75, D’abord merci pour le cadeau du samedi matin, Karina et Phil Glass
Pour ce qui est de la modération : placer certains mots dans la liste noire permet de bloquer des trolls, des envois automatiques, des parasites quand je m’absente, quitte à faire patienter un peu le commentateur. Sinon vous seriez le premier à vous plaindre, à raison, d’un déferlement de scatologie, de racisme, de pornographie destiné à casser la conversation de la RDL. Certains sont contournables mais dans l’ensemble, le système, avec tous ses dérapages, demeure le moins pire des garde-fous. Cela dit, les mystères de l’algorithme…

Janssen J-J dit: à

@10.02, Bonjour Ch., ce matin je trouve que vous posez de très bonnes questions aux vrais mélomanes. Et l’on croit y entendre vos propres réponses. Amitiés.

D. dit: à

Même la monnaie est de la foutaise, JC. Il n’y a rien à sauver dans l’Euro. Ce n’est pas une monnaie unique comme on essaye de nous le faire gober, une monnaie unique ne s’emprunte pas à des taux énormément différents selon les pays où elle a cours. Ou alors que l’on me cite un seul exemple.
Tout ça est purement virtuel.

D. dit: à

…et entretenu par l’Allemagne qui est la seule à en tirer les marrons du feu. Elle a tout intérêt à entretenir longtemps ce mer.ier parce qu’elle en profite tous les jours d l’Euro.

bérénice dit: à

La musique dépasse les limites du langage pour atteindre l’émotion, n’exprime-telle pas l’indicible, ne répond elle pas à l’insuffisance du langage quand même elle renvoie chacun à la sensibilité de ses propres cordes , elle génère des états d’âme différents parce que chacun a une histoire personnelle tissée de mille fils à laquelle elle fait appel ou écho ou qu’elle réveille quand elle n’éveille pas une émotion nouvelle sauf peut-être pour les thèmes identifiables pour tous où il est impossible de recevoir pour tristesse une joie allègre perceptible par tous .

Janssen J-J dit: à

Merci Passou pour cette utile mise au point, dans la mesure où elle peut servir à tous les erdéliens. Une interrogation subsiste néanmoins à propos la remarque suivante : « vous seriez le premier à vous plaindre, à raison, d’un déferlement de scatologie, de racisme, de pornographie destiné à casser la conversation de la RDL ». Comment se fait-il alors que l’algorithme ne parvienne pas vraiment à barrer les messages déferlants de JC et GWG, les deux principaux vecteurs de ce type de dérives ?

l'ombelle des talus dit: à

Petits propagandistes, colporteurs de mots d’ordres partisans, pieds-plats de l’esprit, minus de l’économie politique … Le robot chéri fait heureusement leur lit (imaginons les livrés à eux-mêmes dans la vraie vie)

bérénice dit: à

l’ombelle nous sommes tout ouïe pour admirer vos pieds exempts de déformation anatomique marchant dans ces domaines de l’esprit, du mot d’ordre et de l’économie politique. Des quolibets ne suffisent jamais à définir une pensée, un point de vue ou une simple opinion.

Paul Edel dit: à

Dans le portrait TV de Georges Perros, comédien proche de Vilar, ami de Gerard Philipe, retiré soudain à Douarnenez, comment ne pas reconnaitre un homme qui a aimé, joué et traduit Tchekhov. Perros, le pas trainant du désabusé, du retraité avant l’heure, semble baigner dans une certain oisiveté sur le port, parmi les marins en retraite qui l’observent de biais comme une énigme…Perros semble mal à l’aise devant le journaliste ami (étonnant pour un ancien comédien..).On le voit un peu figé ,embarrassé, par la caméra fouineuse ..dans un bistrot, il commande bizarrement…. un thé !… ours mal à l’aise, visiblement remuant ou luttant contre des choses vagues et tristes dans sa tête. On pense à certains personnages de Tchékhov, à moitié défaits et attachants.. incrustés dans un passé ou un »ailleurs » indicible. Il est ce personnage végétatif dans » » les trois sœurs », le médecin Tcheboutykine (curieux comme les médecins dans Tchekhov ont l’air saisis d’une incurable maladie).Perros s’exprime avec une diction belle trainante, trebuchnte, séduisante du type mal réveillé et qui n’a pas envie de parler….cet homme est une sorte de masse obscure .bouffées de timidité, des envies de fuir . Des images le hantent (la mer= la mort au travail) dont il cache le fin fond. Moments de vulnérabilité, comme s’il était écorché par les questions.. Conscience bloquée ou brouillonne. Embarras de l’ancien parisien devenu silhouette finistérienne, qui vit son statut en décalé, en déplacé . Oui, il est un ours noir en caban.. Qui passe devant les phares d’un camion…et puis, comme dans du Tchekhov, il se met au piano, métamorphosé en Natacha, devenu jeune fille qui chantonne la mélancolie, le nez sur la partition… Il est l’oncle Vania que la vie a étouffé « comme une mauvaise herbe.. » Il nous fait croire, genre médecin Astrov que la vie est un peu bête, qu’il a écrit de la poésie il ne sait alors vraiment pas trop pourquoi.
Oui, il griffonne sur un coin de table des petites phrases. Sur la vie, l’amour, l’éloignement, le passé, Saint-Ex, Benjamin Constant, Rilke, Kleist, Charles Du Bos, le deuil, les enfants, les femmes « séduisantes », les écrivains : les grands, les moyens, et même les petits.. Ces « papiers collés » qui ne feront jamais de gros tirages.. On comprend que c’est quelqu’un de déchiré, tendre, voué à cette chose si vague. Cette littérature qui n’est qu’horizons et promesses. Et que peu comprennent de l’intérieur. Définitivement sombre mais œil soudain allumé : bel écrivain.

JC..... dit: à

« barrer les messages déferlants de JC et GWG » (JJJ)

Pauvre chose ! Moins intelligente que le modérateur ….

christiane dit: à

@ Paul Edel,
on ressent tout cela dans ce film dévoilant, un peu, Georges Perrec mais vous savez le traduire en mots justes, là où nous sommes que regard et émotion taiseuse.
Beau lien avec Tchékhov et ses personnages.

@JJJ
Il arrive que l’on se cache dans nos questions et que parfois une réponse nous submerge, comme P.E. pour le film sur Perros.
Pour la musique, j’ai aimé la réponse de JC et l’écrin de silence que Bérénice cherche pour écouter la musique qu’elle aime. Elle habite alors sa voiture comme un cosmonaute son vaisseau.
C’est vrai que l’auditorium du Louvre câline le son et puis, quand on sort de la pyramide, le soir, on voit le Louvre éclairé et on entend encore la musique en remontant le pont du Carrousel.

christiane dit: à

Perrec, il y a peu mais là, c’est Perros !

christiane dit: à

J’aime beaucoup la robe hula oup d’Anna Netrebko. Elle doit être étonnante quand elle marche. Très belle photo et quel regard !

Nicolas dit: à

Ça m’déroule dans l’subconscient. Je la ressortirai celle ci. Vous posez beaucoup trop de question Christiane pour que l’on puisse y répondre convenablement, il n’y a pas une musique mais des musiques, pas une écoute mais des écoutes etc Et puis je n’aime pas résumer et je n’aime pas m’étaler, vous n’avez qu’a deviner.
Bonne week end

D. dit: à

Je l’ai déjà dit maintes fois à Christiane qu’elle se posait trop de question. Elle passe son temps à tout décortiquer, tout analyser.
C’est fatigant. Je sais pas pourquoi elle fait ça.

D. dit: à

Si vous partez aux Et%ats-Un.is, n’oubliez pas d’apporter avec vous canot pneumatique, rames, combinaison de plongeur avec palmes.

Janssen J-J dit: à

@11.58 « Je sais pas pourquoi elle fait ça ».
Parce qu’elle a une « bonne nature » comme on disait jadis : elle est persuadée que chacun d’entre nous détient des vérités dont elle pourrait être dépourvue, car son infinie curiosité pour les autres est une passion à la fois intéressée et toujours altruiste.
Je ne suis pas loin de penser, comme dans le roman de Richard Powers, qu’elle pourrait bien avoir la Générosité chevillée au corps, « une affaire de perfectionnement », et aller jusqu’à formuler l’hypothèse d’une prédisposition de nature génétique dont peu sont pourvus et la plupart à leur insu, un comme ces happy few dotés à la naissance, de l’oreille absolue.
Vicdtoria, si vous êtes fatigué par les questions de Ch., ne la lisez pas et ne vous posez pas de questions à son sujet, mais de grâce, ne l’accablez pas et ne dégoûtez pas celzéceux ceux qui ont un besoin permanent du bénéfice de ses ondes positives et bienveillantes, voyons donc [allez, je vous mets une émoticône en forme de clin d’œil, on ne sait jamais, hen :-)].

Delaporte dit: à

D, vous ne comprenez rien ! Pour moi, européen culturel à la mode XIXe, voter Hamon est une vraie logique, car en supprimant légalement le travail, on supprime du même coup la contrainte oppressive de l’économie, cette dictature phynancière actuelle qui est hautement destructrice – l’affaire avec la Pologne le montre amplement. L’Europe que je soutiens est culturelle, humaine, avec ses traditions chrétiennes et le repos du 7e jour, un 7e jour permanent où l’homme ne ferait rien sinon remercier Dieu !

Janssen J-J dit: à

Bloume, si vous tombez là-dessus après vos déménagements, dites-nous…
Car, sauf erreur, vous ne nous avez pas souvent entretenu de la carrière du norvégien Trygve Lie, MAE à l’époque de l’invasion du pays par les nazis, puis fait premier secrétaire général du machin dit ONU à partir de 1946. Or, Ian Kershaw nous apprend qu’avant même la 2e guerre, il n’avait pas joué un rôle bien reluisant durant la montée du nazisme et de Munich. Pour l’autrichien Kurt Waldheim, son passé nazi fut mieux documenté par la suite, mais enfin, c incroyable cette histoire de l’ONU vue par la lorgnette de la biographie de tous ses SG, prétendants au poste de pacifistes de l’humanité.

JC..... dit: à

Excellent le « supprimer légalement le travail », car c’est la porte ouverte au travail au noir….
(il est c.on ce dédé !)

Lavande dit: à

Si elle pose trop de questionS c’est évidemment un pluriel, D. Ah ! Quand Bérénice n’est pas là pour vous surveiller…!
Delaporte je suis perplexe quant à cette abolition du travail. Tous les travailleurs ne pourront pas être remplacés par des robots. Et je me demande qui voudra bien faire un travail d’aide-soignant s’il a un revenu équivalent garanti en ne travaillant pas.

Petit Rappel dit: à

Je ne crois pas que la musique soit l’indicible Etant elle-même d’abord langage. Le Beethoven dela Pastorale n’est pas très loin de Rousseau et de sa promenade sur le Lac dans la Nouvelle Héloïse.
Douarnenez…
Jean -Michel Le Boulanger, enfant du pays, disait que « Douarnenez est une exagération qui rencontre d’autres exagérations ». Il pensait à Michel Le Nobletz .il aurait aussi bien pu évoquer Perros.Il dit également que, pour les étrangers, « n’y reste pas qui veut ». D’où peut-etre ce sentiment d’etre décalé chez GP, ressenti par Paul Edel. D’autant que ce Douarnenez-là était essentiellement un port de peche , sans « port musée ».

Janssen J-J dit: à

@DLP, « on supprime du même coup la contrainte oppressive de l’économie, cette dictature phynancière actuelle qui est hautement destructrice »

J’aimerais vous suivre, mais même M. Hamon pour qui j’avais également voté (quelle dérision !), car il incarnait la possibilité de l’île d’un socialisme authentique, ne croyait pas lui-même à l’hypothèse à laquelle vous tentez désespérément de vous crocheter. En effet, le travail salarié certes très inégalement distribué à l ‘échelon tant infra que supra national, ne fut pas une aliénation capitaliste comme ont cherché à le soutenir les marxiens. Il fut bien plutôt la condition historiquement nécessaire pour sortir de la longue nuit féodale, comme l’avait fort bien montré Robert Castel en 1985. Que les difficultés actuelles de la construction sociale de l’Europe indexées sur une nouvelle géopolitique à repenser entièrement soient une réalité, cela ne fait évidemment aucun doute ; qu’elles induisent chez certains une désespérance passagère et l’illusion de solutions nationalitaires parfaitement réactionnaires, cela peut fort bien se comprendre aussi. Mais la fin organisée (et autoritairement planifiée ?) du travail salarié + la possibilité d’une prière pour tous les chrétiens européens du dimanche, ne suffiront pas à conduire l’Europe vers la parousie d’une sortie de la couche d’ozone du capitalisme le plus sauvage qui l’encombre actuellement et la fait bien tousser.

olga dit: à

D 1oh31 : l’Allemagne est la seule à tirer les marrons du feu…
Initialement, chez la Fontaine, le chat tire les marrons du feu au bénéfice du singe qui s’en met plein la panse… Par la suite l’expression a dérivé et pris le sens contraire, càd tirer parti d’une situation à son seul profit,au détriment des autres…

P. comme Paris dit: à

Ce n’était pas un chat pardeur ?.

Nicolas dit: à

La fin du travail c’est comme le bon Dieu, une construction social alienante pour les flippés de la vie incapable de s’émanciper.

Janssen J-J dit: à

Est-il possible qu’un type (comme Mal Low) qui avait planqué le 1er jet d’un manuscrit chez sa 1ere femme en 36 ne s’en soit jamais rappelé, au point d’avoir pleuré la perte du 2e dans un incendie en 44, toute sa vie durant ? Réponse dans ‘Cap sur la mer blanche’…, d’après les news du Mag Lit, le 28 août.

christiane dit: à

@D. dit: 26 août 2017 à 11 h 58 min
Pourquoi je pose toutes ces questions ?
Un seul livre m’a soufflé une réponse. Il est de Robert Musil Les désarrois de l’élève Törless. C’est dans les dernières pages. C’est exactement cela :
« … je croyais constater qu’en ces différents points, notre pensée ne nous permettait pas à elle seule de progresser, que nous avons besoin de quelque chose de plus (…) que notre pensée seule est insuffisante.(…) Je ne puis décrire exactement ce que j’ai éprouvé chaque fois.(…) C’est une chose bien étrange que les pensées. elles ne sont souvent rien de plus que des accidents qui disparaissent sans laisser de traces, elles ont leur temps mort.(…)alors, elles ne rôdent plus qu’à la surface de notre être, au hasard.(…) jusqu’à ce que revienne soudain – quelques années plus tard peut-être – un moment où nous prenons conscience que dans l’intervalle, nous avons négligé sa présence.(…) Une pensée qui peut avoir traversé depuis longtemps notre cerveau ne devient vivante qu’au moment où quelque chose qui n’est plus de la pensée, qui ne relève plus de la logique, s’y ajoute : de sorte que nous éprouvons sa vérité indépendamment de toute preuve, comme si elle avait jeté l’ancre dans la chair vivante.(…) elle est avant tout un état d’âme à la pointe extrême duquel s’ouvre comme une fleur.(…) il suffit que je ferme les yeux pour qu’elles se transforment et m’apparaissent sous un nouvel éclairage. (…) Je sens « quelque chose » en moi s’éveiller à la vue des choses, au moment où les pensées se taisent, quelque chose d’obscur, au-dessus des pensées, je ne puis le mesurer rationnellement, c’est une vie que les mots ne cernent point et qui pourtant est ma vie… cette vie muette m’a oppressé, m’a épuisé, je ne parvenais plus à m’en détourner (…) je risquais de ne la connaître que par fragments épars. »
Voilà , c’est exactement cela. C’est pour cela que je pose toutes ces questions : pour savoir comment vous pensez, si vous ressentez les mêmes choses.
C’est pour ça aussi, les petites notes dans les carnets. (comme pour le texte de M.Court (histoire/roman) où les intuitions de P.Edel sur l’écriture des autres ou D.ieu (là je ne suis pas pressée. J’ai tout le temps…).
Ces passionnés de musique m’ont intriguée, surtout par rapport au langage.

JJJ, c’est sympa mais je ne comprends rien à votre… pensée, juste je la mets en attente…

JC..... dit: à

« JJJ, c’est sympa mais je ne comprends rien à votre… pensée » (Christiane)

…enfin…. elle cesse de faire crédit à un baveux non solvable !….

christiane dit: à

Olga,
vous en aviez parlé.
Je regarde « Infidèlement vôtre » de Preston Surges (1948) en V.O : C’est vraiment ce que vous en aviez dit : un si beau moment de cinéma, spirituel, drôle. MERCI.

bérénice dit: à

Petit rappel, toutes expressions sont elles aussi définies et définitives que les mots dont nous disposons pour dire les choses? La musique et bien que je sois loin de posséder les qualités requises à posséder une approche digne d’attention laisse une grande marge au ressenti qui est différent pour chacun des écoutants et dépend de notre sensibilité, de notre éducation, de notre parcours; j’ai souvent l’impression en écoutant de nuées qui s’entre-mêlent et dont les variations échappent à la compréhension telle qu’on en a l’habitude avec nos langues même si on peut y entrevoir de la poésie qui s’adresserait en plus de l’intellect à nos sens . Est-ce vous qui faites appel à Richard Power dont la lecture pour les non initiés n’est pas des plus faciles, truffée de connaissances en musicologie, c’est une adresse élitaire.

christiane dit: à

Rex Harrison est un chef d’orchestre pas ordinaire ! et Linda Darnell : à croquer !

bérénice dit: à

construction social alienante pour les flippés de la vie incapable de s’émanciper.

ben voyons, allez chanter cela à tous les débarqués pour cause de sous-traitance moins onéreuse à l’est ou en Asie, Turquie, Roumanie, Pologne.

Passou dit: à

Janssen de 10.36, L’algorithme laisse passer ceux-là parce qu’ils sont juste limite. Il m’arrive de les effacer après coup et donc de censurer le libéralisme de la modération ! Mais des deux que vous citez, nombre de post vous sont inconnus justement parce qu’ils ont été retenus et jamais publiés.

bérénice dit: à

Excellent le « supprimer légalement le travail », car c’est la porte ouverte au travail au noir…

nous en sommes assez loin, émergence de nouveaux modes d’exploitation, voir ces livreurs à qui on demande de pédaler plus vite pour livrer plus rapidement, ces derniers étant payés au nombre d’objets délivrés, quant à eux sans couvertures d’aucune sorte ils constituent le nouveau bataillon des travailleurs livrés à la libéralisation extrême des conditions de travail. Ils sont les pigistes de la nouvelles distribution.

bérénice dit: à

Delaporte je suis perplexe quant à cette abolition du travail.

moi je suis perplexe quant aux conditions de sa distribution, pourquoi favoriser le travail des séniors retraités quand leur pension est décente quand le chômage touche la tranche d’âge des plus jeunes, j’y vois un paradoxe qui demanderait un peu plus de circonspection à moins de vouloir privilégier la consommation de luxe et le tourisme chez les retraités et pas des plus désavantagés qui sont de loin des éléments vitaux à notre gestion du chômage. Que dans cette population un pourcentage certain ait besoin d’améliorer son pauvre ordinaire ne fait aucun doute, pour les autres à mon avis cela demanderait un encadrement plus rigoureux pour plus d’équitabilté de la ressource travail dans le contexte actuel.

bérénice dit: à

dans la gestion de la ressource travail.

Petit Rappel dit: à

Bérénice
Vous braillez « c’est élitaire », mais je ne vous ai jamais recommandé cet auteur! Vous devez confondre, si j’ai mentionné quelqu’un, avec Charles Rosen. Qui lui n’écrit pas de romans.
Par ailleurs, merci d’écrire en français, et non dans ce style ou vous semblez vous parodier vous meme.
MC

Petit Rappel dit: à

La Société sans travail dérive des lendemains du Grand Soir Marxien, mais aussi d’utopies pseudo chrétiennes classées avec raison par Erdan dans sa France Mystique dans les « Sectes dérivées de l’Eglise de Rome ». Cela dit, il s’agit moins d’abolir le travail, ce qu’aucun programme ne revendique, que d’instaurer une société théocratique sous cette Restauration bien mal nommée, mais stimulante en pensées politiques. Un Couessin avec sa salade martinisto-catholique, est assez emblématique de tout cela. Regénérer la Société par des familles (qui le font vivre) poussées à une piété ardente et uniquement à cela. Mais c’est très marginal.

bérénice dit: à

le chat tire les marrons du feu au bénéfice du singe qui s’en met plein la panse… Par la suite l’expression a dérivé et pris le sens contraire, càd tirer parti d’une situation à son seul profit,au détriment des autres…

quand on parle de l’Allemagne, je ne pense pas qu’on pense à l’ensemble des employés allemands sous différentes conditions qui explorent du moins au confort les conditions d’emploi, on pense aux bénéficiaires d’un tel système, industriels et actionnariat qui participent activement àmaintenir l’Allemagne dans son statut de leader de l’UE, forte de son modèle qui ne présente pas que des avantages alors même qu’elle réussit à inspirer d’autres états membres en s’accommodant de règlements pour lesquels son avis est prépondérant et parce que son système sous l’angle de la réussite quel qu’en soit le prix social paraît enviable sous couvert justement de sa réussite d’un point de vue purement économique.

bérénice dit: à

je ne braille pas, comme vous et avec moins ‘assurance je tente d’exprimer mes préoccupations. Quand vous aurez fini de vous fiche de moi, prévenez.

P. comme Paris dit: à

« Cap sur la mer blanche »…,
de Malcom Lowry paru en français courant 2016 il me semble.

Pas grand chose à en dire, livre vraiment inachevé, intéressant pour ceux qui étudient la création littéraire.
De toute façon, Lowry et son volcan suffisent à une vie.

bérénice dit: à

ficher.

bérénice dit: à

11h38 c’est Karina Sarkissova et son comparse qui m’émeveillent.

olga dit: à

Christiane 15h04 . remarque remarquable : »infidèle ment vôtre » (le titre américain m’échappe) montre d’une façon éblouissante & amusante combien sont diverses les émotions que peut susciter la musique. Rex Harrison dirigeant l’orchestre, au début du film, est un grand moment !
Par ailleurs, il me semble évident que la musique éveille en chacun de nous des images, des sensations, des sentiments qui sont enfouis au plus profond de nous-mêmes et échappent, même, à toute analyse.Un thème musical ,qui traditionnellement est lié à la tristesse peut évoquer la joie,pour qq’un, pour d’obscures raisons,liées à la vie intime. Il y a dans « la recherche » des remarques multiples. La musique est un langage qui se prête à l’analyse, et, qui déborde l’analyse,plus peut-être que les autres arts. Nous voilà loin de « infidèlement vôtre »…? pas si sûr !

bérénice dit: à

que d’instaurer une société théocratique

quelle en serait la religion?

bérénice dit: à

« Oeuvre sublime, magistralement interprétée. j’aime beaucoup l’esprit fait de mystique, de joie, qu’expriment à la fois l’oeuvre et les interprètes. L’ âme quitte un monde de violence et de douleur dans l’allégresse de la libération, pour rejoindre un état de béatitude, de sérénité.
Fauré a bien fait de s’écarter de l’esprit de « majesté écrasante » de tant d’ oeuvres. « 

christiane dit: à

olga dit: 26 août 2017 à 16 h 20 min
Oui, pas si sûr…
Ouverture de Semiramis de Rossini pour le rasoir, celle de Tannhaüser de Wagner pour le mélo, Tchaïkovski pour la roulette russe : c’est épatant ! Quant au fossé entre fantasmes et leur impossible réalisation, et celui entre pensée et action, c’est très réaliste et ça devient pétillant comme un film muet quand Rex Harrison essaie avec une maladresse irrésistible de concrétiser ses plans de mises à mort. Ce film est délicieux. Vous le proposiez pour un soir de réveillon, je crois… Une comédie noire qui se termine dans la joie pour désamorcer les turpitudes de nos idées sombres. Enfin, si vous n’en aviez pas parlé, j’aurais peut-être préféré une marche dans le parc. J’y vais, maintenant !

christiane dit: à

Le titre anglais de « Infidèlement votre » : Unfaithfully Yours

Delaporte dit: à

L’abolition légale du travail était embryonnaire mais incontestable dans le programme politique de Hamon. C’était un premier pas vers une société sans travail, une vision à mille ans vers l’avenir. Il reste que cette utopie a dans le passé fait le délice de nombreux théoriciens. Elle est bien sûr toujours actuelle. Grâce à Hamon, elle figurait dans la dernière élection présidentielle, moment fort de notre démocratie. Hélas, les citoyens, aliénés par d’autres préoccupations, ont boudé cette réforme grandiose et ses perspectives révolutionnaires. Quel dommage !

D. dit: à

C’est mon ultime commentaire sur ce blog, venant clôturer 12 années d’interventions.
Il contient un message codé relatif à l’avenir de l’humanité.

olga dit: à

christiane 16h52 . Un bon ex: le type qui a garé sa caisse devant la grande grille qui ouvre directo sur le garage ouvert où l’on voit ma bagnole, ne doit pas faire la même analyse que moi des règles d’occupation des sols …pourtant, je dois sortir …il est serein, il est 17h passé, plus de flics; je suis furieuse et vais lui balancer une bassine d’eau …sur sa caisse, s’il revient !
Ds le film de Sturgess, il y a une délectation à voir son habileté à emmêler les fils; difficile de s’ennuyer! Mais en musique c’est bien plus complexe ; exaspérée par » molly hua »braillé par celine Dion en chinois, sous les cris d’un public en délire, je peux aussi me laisser aller à frémir en écoutant un Chopin bien trop alangui…et passer outre..
Bref, je prépare ma bassine d’eau…allez-vs au concert ce soir !

P. comme Paris dit: à

http://www.maitre-eolas.fr/

Pour Olga, en attendant le départ du malotrus.

« La République vaut-elle plus que 35 euros ? (Spoiler : oui) ».

Pablo75 dit: à

Aujourd’hui, aux Puces, les prix étaient montés: 6 livres, 10 euros. J’ai dit au vendeur: – Purée, quelle poussée de l’inflation en une semaine chez vous. Le type m’a regardé comme si je parlais une autre langue. Visiblement il a mis le prix en tenant compte de la grosseur des livres (pour qu’il les compte je lui présente par la tranche). C’est son seul critère. Et c’est vrai que « ça faisait gros »: il y avait l’édition des « Essais » de Montaigne du Club du livre 1952 (presque 1400 pages) ou un gros et vieux volume de « Correspondance » en très bon état sauf que, peut-être, lui manque la page de titre. Parce qu’on l’ouvre et on lit directement: « CORRESPONDANCE….Lettre première à M. Le Maréchal Duc de Richelieu…. Aux Délices, près de Genève, 3 janvier 1757….L’humanité et moi, nous vous remercions de votre lettre. » Dans la page 659 et dernière il y a écrit: « Fin du Tome cinquième de la Correspondance…. Imprimerie de Bignoux, rue de Francs-Bourgeois, nº 8 ». Ça sent le Voltaire… Je regarde avec cet instrument fabuleux de recherche qui est le Net (à une autre époque j’aurais dû aller à la bibliothèque de Beaubourg où il y a tous les vols. de Voltaire dans la Pléiade pour vérifier) et je vois que la phrase « L’humanité et moi, nous vous remercions de votre lettre » est bien de l’ami François-Marie Arouet. Le livre a l’air d’être de fin XVIIIe. Le plus étonnant: 659 pages de lettres écrites en… 4 ans seulement !! (1757-1760).

@ Pat V

Vous en pensez quoi de René Huyghe? (J’ai trouvé de lui « Sens et destin de l’art » et « De l’art à la philosophie »)

@ Chaloux

Tu connais « Chopin amoureux » (La Palatine) de E.Vuillermoz et B.Gavoty? (Le livre n’est même pas coupé).

Pablo75 dit: à

@ bérénice

Très belle interprétation du Réquiem de Fauré par L.Equilbey (Pie Jesu et Agnus Dei sublimes à partir de 18 min 50).

Nicolas dit: à

Et alors Bérénice? C’est parce que des chômeurs se suicident qu’il faudrait programmer l’abolition du chômage ?

bérénice dit: à

une construction social alienante pour les flippés de la vie incapable de s’émanciper.

Nicolas je répondais à ce qui précède. Là d’où je viens vraisemblablement nous ne disposons pas du même belvédère, je me souviens avoir du quitter le village qui vit grandir ma prime enfance dans les années 60 en raison de restructuration industrielle en vue d’accroître la rentabilité de l’entreprise qui il est vrai était assez mal gérée avec beaucoup de gabegie, fin des années 60, depuis les choses ont évoluées et les licenciés ne sont plus assurés de retrouver si facilement un emploi, vous avez comme tous entendu parler de la désertification industrielle en France et en connaissez les raisons. Des milliers vies sont déstabilisées et des avenirs sacrifiés sur l’autel de la mondialisation, cela ne concerne que les strates inférieures de notre société, pas si grave .

Petit Rappel dit: à

Des lettres de Voltaire, on en retrouve tous les jours. cf l’édition Besterman de sa Correspondance.
Le Maréchal Duc de Richelieu, dit le dissolu par rapport à l’Ancetre, l’Absolu, a laissé des Mémoires apocryphes édités par le meme club du livre…Ils sont de son secrétaire.

Quand la belle page manque, c’est peut-être pour faire disparaitre un cachet compromettant…
Bonne lecture.
MC

christiane dit: à

Voilà, promenade terminée. Désolée, Olga, pour le malotru mal garé devant votre portail !
Cette balade m’a évoqué des petites études à l’huile de G.Seurat pour sa grande composition « un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte ». Même lumière, même nonchalance. Les habits ont changé, les chaussures aussi…

Merci, Bérénice, pour le requiem de Fauré que j’écoute. L’ensemble Orchestral de Paris – Chœur Accentus (Festival de Saint Denis 2010) offre une magnifique performance. Très belle interprétation. C’est comme une berceuse…
(J’ai l’orchestration correspondants à la partition de 1893 avec une maitrise d’enfants (Petits chanteurs de Saint-Louis) et de belles voix de femmes et d’hommes pour les solistes chœur de la chapelle royale. J’aime beaucoup le final. La direction est celle de P.Herreweghe)

bérénice dit: à

vous ai-je mal compris? ça se peut, je ne comprends jamais rien à rien.

Delaporte dit: à

« Le Maréchal Duc de Richelieu, dit le dissolu »

Je crois que c’est de lui que Saint-Simon a fait un portrait au vitriol. Une belle page pour un personnage parfaitement antipathique comme il y en avait tant sous l’Ancien Régime, parce qu’ils étaient « bien nés ». Biens nés, sans doute, mais ça s’arrêtait là !

Delaporte dit: à

« Their subject is spying. Their obsessions are secrecy and betrayal. »

Je me suis laissé dire que Le Carré n’était pas un très bon espion, sur le plan professionnel. Et puis il aurait dû reverser des royalties aux ex-pays communistes. Encore un écrivain raté, à part une incontestable réussite comme « La Taupe ». Le reste ne vaut rien.

Pablo75 dit: à

@ christiane

« Qu’est-ce que la musique signifie dans votre vie ? »

« La vie sans la musique est une erreur. »
(Nietzsche)

Toutes les musiques. Ou plutôt, la beauté de toutes les musiques (pas de beauté dans le rap ou dans la musique électronique).

Paco de Lucía & Ramón de Algéciras – Rumba improvisada / Entre dos aguas

https://www.youtube.com/watch?v=eRG1QpM3PR4

Delaporte dit: à

« Ou plutôt, la beauté de toutes les musiques (pas de beauté dans le rap ou dans la musique électronique). »

Toutes les musiques, ça veut dire le rap aussi, et même Boulez… On a toujours tort de ne pas aimer, comme disait Jankélévitch.

Nicolas dit: à

Donc les chômeurs souhaitent la fin du travail?

JAZZI dit: à

Au cinéma, la musique ça sert exclusivement à remplir les images ou à les accompagner, voire à leur donner le rythme, le tempo : la pépinière des compositeurs contemporains. C’est là que vous les trouverez, plus sûrement que dans une salle d’opéra !

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

Boulez haïssait la beauté (dans l’art). Il détestait Schubert ou Sibelius, par exemple. Il n’a rien compris à la musique. C’était un cré.tin. Intelligent et doué, mais cré.tin. Dans 200 ans on continuera à jouer Schubert et Sibelius et personne saura qui est Boulez.

JC..... dit: à

Les chômeurs qui se suicident, c’est tout bénéfice pour les travailleurs travailleuses ! Dieu fasse, lui qui là haut gouverne, que le phénomène prenne de l’ampleur ….

Pablo75 dit: à

@ JAZZI

Ta première phrase est fausse (« Au cinéma, la musique ça sert exclusivement à remplir les images ou à les accompagner, voire à leur donner le rythme, le tempo »), la deuxième, très vraie (« la pépinière des compositeurs contemporains. C’est là que vous les trouverez, plus sûrement que dans une salle d’opéra ! »).

Un film comme « Le Mépris » de Godard, sans la musique serait un film beaucoup moins bon. C’est la musique de Delerue qui le transforme en chef-d’oeuvre:

Georges Delerue – Le Mépris – Thème de Camille

https://www.youtube.com/watch?v=Qg9FJbjVTLU

Pablo75 dit: à

Où est la musique là-dedans, Langoncet?

D. dit: à

L’Espagne n’a décidément rien compris. Elle symbolise quelque part la décadence de l’Europe occidentale.
Se complaire dans le deuil et les pleurs, alors qu’il faut lutter, lutter, lutter.
Le tout relayé par les médias complices.

D. dit: à

Dans 200 ans on continuera à jouer Schubert et Sibelius et personne saura qui est Boulez.

Ça c’est certain en effet. Mais Boulez était supérieurement intelligent. Sa musique était une musique très intellectualisée, pour lui et quelques autres amateurs, certains se forçant.
Ce n’est pas à proprement parler de la crétinerie, c’est une sorte d’orgueil, voire de fascisme musical.

D. dit: à

Le problème c’est quand ce genre de trucs engage le budget de l’état. Voir par exemple la fumisterie de l’Ircam.

christiane dit: à

Pablo – 19h07
Merci Pablo pour la citation réponse et le lien.  » Entre Dos Aguas  » avec des improvisations différentes, c’est bon pour l’oreille. J.Vidal,(France musique – « Des notes sur la guitare ») a contribué à faire connaître la guitare Classique et le Flamenco et a lancé le Concours international de guitare de Radio France, qui a fait connaitre de grands guitaristes classiques.

Les chansons ? Ce fut d’abord ma mère qui chantonnait tout le temps et la radio. Le soir, des mélodies familières, des berceuses avant de dormir, rassurantes car c’était toujours les mêmes.
Nous n’écoutions ni l’opéra, ni le chant lyrique. Le répertoire était populaire. L’école aussi : d’autres chants, des comptines, des jeux de doigts, La Marseillaise. (Les colos : des chants de marche un peu urticants !)
Et puis il y a eu les années transistor, « Salut les copains », des pochettes de 45 tours. Mon oreille a eu du mal à s’habituer aux voix lyriques, plus tard.
C’était Luis Mariano, Tino Rossi, Trenet, Piaf, B.Sylva, Bobby Lapointe, M.Amont, Les frères Jacques, Dalida, Mouloudji… »Le temps des cerises »…
Plus tard j’ai découvert, mélancoliques et graves : Greco, Brassens, Brel, L. ferré, P.Leclerc, Montand, « Les feuilles mortes » Bourvil, A.Sylvestre, Bob Dylan, Joan Baez, … « Yesterday »… Les Beatles..; « Et j’entends siffler le train ».. J.Hallyday, E.Michel, J.Dutronc, J.Ferrat, Barbara, Juliette… Gainsbourg.. et tant d’autres… Les chansons de films, aussi…
La chanson, c’est toute mon enfance, beaucoup de mon adolescence… et encore là, maintenant.

« Trois petites notes de musique
Ont plié boutique
Au creux du souv’nir
C’en est fini d’leur tapage
Elles tournent la page
Et vont s’endormir

Mais un jour sans crier gare
Elles nous reviennent en mémoire
…; »

Delaporte dit: à

« Dans 200 ans on continuera à jouer Schubert et Sibelius et personne saura qui est Boulez. »

Comme compositeur, peut-être, mais comme chef d’orchestre il restera dans les annales.

Jean Langoncet dit: à

Le tout rapporté par un certain Pablo Medina. L’épaisseur de l’histoire, ce n’est pas rien

Pablo75 dit: à

@ D.

« Sa musique était une musique très intellectualisée… »

Pas sa musique. Ses « collages » de bruits divers…

« Le problème c’est quand ce genre de trucs engage le budget de l’état. Voir par exemple la fumisterie de l’Ircam. »

L’Ircam est un scandale absolu. Ce sont des centaines de millions d’euros dépensés depuis bientôt 50 ans pour un résultat proche de zéro. Pour l’avoir dénoncé en 1995 dans son livre « Requiem pour une avant-garde » (à lire d’urgence pour ceux qui aiment les « avant-gardes ») Benoît Duteurtre a été traité de fasciste et comparé par Le Monde à Faurisson (Duteurtre leur a fait un procès et il l’a gagné). C’est dire le pouvoir de la clique de Boulez en France. Et ça continue.

Duteurtre avait dénoncé le fait qu’un pourcentage très haut d’oeuvres payées et jouées dans l’Ircam (d’auteurs amis de Boulez) ne se jouaient plus jamais nulle part au monde.

« Ce n’est pas à proprement parler de la crétinerie, c’est une sorte d’orgueil, voire de fascisme musical. »

Et le fascisme musical n’est pas de la crétinerie?

la vie dans les bois dit: à

@ »Jean -Michel Le Boulanger, enfant du pays, disait que « Douarnenez est une exagération qui rencontre d’autres exagérations » »

Court jamais à court d’approximations.
 » l’enfant du pays » de la Marne, à Lorient, à la mjc de Dournenez, allons, Court!
Tout cela est exagérément loin de Douarnenez. Faut-il avoir avoir approché la mer pour la première par cette route, faite à pied, enfant, qui va de Douarnenez, à Locronan, Plonevez-Porzay, en passant par Saint-Anne la Palud, pour dire: non.

Pablo75 dit: à

@ Delaporte

« Comme compositeur, peut-être, mais comme chef d’orchestre il restera dans les annales. »

« Peut-être » comme compositeur? On voit que tu ne l’as jamais écouté. D’ailleurs, il suffit de programmer Boulez dans un concert pour que la salle soit vide. Je l’ai vu avec Barenboim et l’Orchestre de Paris (dans les années où j’allais à tous leurs concerts) plusieurs fois. Moi, après avoir entendu le présentateur de France-Musique parler de chef d’oeuvre, j’ai fait, à 10 ans d’intervalle, 2 tentatives pour écouter attentivement « Repons » de Boulez, qui dure 45 min., et je ne suis pas arrivé. Au bout de 10-12 min j’ai craqué. Si quelqu’un veut essayer:

Pierre Boulez – Répons (1981-1984)

https://www.youtube.com/watch?v=NK3YoFSQp08

Quant à son travail de chef d’orchestre, il y a au XXe siècle au moins 200 chefs supérieures à lui. Ses Bruckner sont nuls, anémiques. C’est un chef glacial, qui déteste la beauté. En Ravel, Debussy et Stravinski il y a bien mieux que lui. Moi je l’ai entendu dans « La Mer » et dans « L’Oiseau de feu » et il m’a laissé de marbre. Et entre les milliers de disques que j’ai, je dois avoir 2 ou 3 dirigés par lui (et encore parce que je les ai trouvé aux Puces à 2 balles).

Jean Langoncet dit: à

JC….. dit: 26 août 2017 à 9 h 41 min
Pour en revenir à l’Europe, il était possible après 1945 de faire une petite Europe homogène autour de la volonté des Pères Fondateurs dont les bustes trônent à juste titre dans un beau parc de Bucuresti.
Puis d’élargir, peu à peu, en créant des couronnes « préparatoires » …
Hélas, les technocrates humanistes qui ont succédé aux 6 premiers ont pris leur désir pour des réalités. D’où l’hétérogénéité énorme entre les 27 et la foirade totale qui s’en suivit … uhuhu !

50 ans qu’ils s’essayent au rock n roll à l’export, pauvres migrants culturels

https://m.youtube.com/watch?v=Lrpn1KgpAd8

la vie dans les bois dit: à

@Perros, le pas trainant du désabusé, du retraité avant l’heure, semble baigner dans une certain oisiveté sur le port, parmi les marins en retraite qui l’observent de biais comme une énigme… Paul Edel à 11h08

Mais bien sûr, Tchekhov en Bretagne . Zexagèrent en culculteries ces parisiens. Et puis quoi, encore ?

Lorand Gaspar raconte , ému, avoir effectué, dans les années sixties, un pèlerinage chez Georges Perros, tout à fait extraordinaire. Une nuit dans une 2CV ! Après la parution de « poèmes bleus ».
Pelerinage non sans évoquer celui qui a eu lieu à St Florent, chez J. Gracq.

la vie dans les bois dit: à

l’esotérik du 75 fait dans accumulation. Un pucier compulsif !

Il y a eu un super billet concernant Boulez, sur la RDL, vraiment utile.

la vie dans les bois dit: à

@ hashtag Alan Moore : « La bande dessinée s’est embourgeoisée, le roman graphique est une invention marketing ».

Dommage. Alors depuis  » la ligue des gentlemen extraordinaires », en passant par  » Star Wars », il n’y a plus rien, fors l’honneur de Moore.
… si je t’oublie  » Jerusalem ». On va voir ça.

christiane dit: à

« Georges Perros s’intéresse d’abord au théâtre (comme acteur, et aussi comme traducteur de Tchekhov et de Strindberg), puis il y renonce pour se livrer à la littérature même : lecteur d’une maison d’édition… »(Universalis)

christiane dit: à

Oui, Pablo, C’est beau la vie. J’aimais comme Jean Ferrat la chantait.

closer dit: à

« l’un des plus prestigieux musiciens de son temps, un chef d’orchestre des plus admirés, l’un des symboles de l’avant-garde musicale au XXème siècle, l’un des rares « penseurs » de la musique doté d’une intelligence aiguë et d’une vaste culture, un créateur qui fut également (ce qui ne va pas de soi) un excellent connaisseur de l’histoire de la musique, un passeur aux évidentes qualités didactiques, un indépendant et un frondeur ; »

Boulez par Passou.

Qu’en dis-tu Pablo?

christiane dit: à

closer dit: 26 août 2017 à 22 h 41 min
Je ne sais pas ce qu’en dira Pablo mais si je peux écrire quelques mots : Passou a une formation musicale et une écoute qui lui permettent d’apprivoiser des sons, des écritures musicales, des voix, que ni Pablo ni moi ne pouvons encore apprécier. C’est un univers dans lequel je n’ai pu entrer… Ça viendra peut-être… j’ai bien traversé les créations contemporaines paisiblement, comme si c’était naturel !
Je crois, de plus, que c’est un fidèle de plusieurs salles de concert…

christiane dit: à

Je précise : créations d’art contemporain (peintures, sculptures, gravures….). Pour la musique mon extrême pointe c’est Malher…

olga dit: à

Jessye Norman :les lamentations de Didon ds « Didon & Enée » de Purcell. Elle ne cède à aucune dramatisation, et je l’apprécie. aucune info sur cette représentation, dommage.
https://www.youtube.com/watch?v=eRyec66Jp2c

olga dit: à

P..comme Paris 17h46 . J’ai ouvert le lien, une succession de textes très longs. Que faut-il comprendre ? Que j’ai attendu des plombes !! En général, je klaxonne à fond sans m’arrêter,au bout d’un moment apparaît un quidam « eh bien, ma p’tite dame,faut pas vs énerver.. »les français sont ingouvernables… Plus de raisins au marché..En fin d’a-m au super du coin, les vasistas st entrouverts, et il y a des piafs pleins d’audace qui viennent s’offrir des petites gâteries
qu’ils dégustent sous les rayons; pirates !
Demain matin, j’irai au vrai marché.

Pablo75 dit: à

@ Closer

Qu’est-ce que j’en dis de Boulez par Passou? C’est très simple: que ce sont des fausses éloges.

-« L’un des plus prestigieux musiciens de son temps »: quelqu’un ici connaît Olivier Métra? C’était aussi l’un des plus prestigieux musiciens de son temps (au point qu’on lui a fait une rue à Paris en 1912)… totalement tombé dans l’oubli aujourd’hui, 100 ans après. Et Meyerbeer? C’était le compositeur d’opéras le plus célèbre et le plus joué du XIXe siècle, plus que Mozart, Verdi ou Wagner. « Être l’un des plus prestigieux…. de son temps », ne garantit, donc, la postérité à personne. La littérature est pleine aussi d’exemples d’écrivains très prestigieux dans leur époque aujourd’hui totalement oubliés (voir la liste des académiciens depuis que l’Académie Française existe – et celle de ceux qui ne l’ont jamais été).

– « un chef d’orchestre des plus admirés ». Oui, mais par qui? Celibidache, Carlos Kleiber, Bernstein, Haitink, Giulini, Mravinski, Karajan admiraient Boulez? Boulez était un homme de pouvoir qui s’est construit une statue de génie. Et la presse obéissante et incompétente et le bon peuple de mélomanes crédules, suivaient. Quand à France-Musique on fait des tests à l’aveugle des meilleures interprétations, il en prend pour son grade.

– « l’un des symboles de l’avant-garde musicale au XXème siècle ». Oui, d’accord. D’une avant-garde musicale qui n’a produit que de la mer.de. Même Pierre Schaeffer a avoué à la fin de sa vie que tout cela ne menait nulle parte et que chercher à rompre avec la tradition musicale avait été une sottise. Les grands compositeurs de la 2eme partie du XXe siècle ne seront pas Boulez, Xenaquis, Cage, Berio et autres Stockhausen, mais Chostakovitch, Copland, William Walton, Barber, Leonard Bernstein, Messiaen, Britten, J.Rodrigo, Arvo Part, Michael Tippett, Alfred Schnittke, Mompou, Phil Glass, John Adams, etc.

-« l’un des rares « penseurs » de la musique doté d’une intelligence aiguë et d’une vaste culture ». Passou a bien raison de mettre « penseur » entre guillemets, parce que les résultats de sa pensée musicale sont catastrophiques. Quant à l’intelligence aiguë, il faudrait savoir ce qu’on entend par là. Si c’est faire croire à tout le monde qu’on est un génie, montrer une ambition démesurée et obtenir des pouvoirs qu’on ne mérite pas, d’accord. Mais pour moi l’intelligence c’est la lucidité, et Boulez était tout sauf lucide. Très souvent ses jugements sur les grands compositeurs (il se moquait même de son prof Messiaen) sont accablants de bêtise.

-« un créateur qui fut également (ce qui ne va pas de soi) un excellent connaisseur de l’histoire de la musique ». Oui, il connaissait l’histoire de la musique mais cela ne l’a pas empêché de dire des bêtises énormes sur certains grands compositeurs. Et je note au passage que Passou ne s’attarde pas à qualifier le « créateur » que Boulez fut. Et pour cause: il ne doit pas beaucoup l’écouter.

-« un passeur aux évidentes qualités didactiques », oui passeur de ses propres idées stupides sur la musique.

-« un indépendant », oui entouré d’une cour d’admirateurs et très ami de tous les puissants.

-« et un frondeur », oui, qui a profité du système et des institutions de façon scandaleuse (voir l’Ircam et le livre de Benoît Duteurtre).

JAZZI dit: à

C’est bien ce que je dis, Pablo75, dans « le Mépris », la musique de Delerue remplit, envahit, investit, amplifie les images mais aussi les bruits, les sons et les paroles !

olga dit: à

01h Fin de la retransmission de Nabucco,dans les arènes -mythiques- de Vérone.ARTE. Excellent , voix, costumes, lumières; le choeur des esclaves, bissé;texte superbe. L’Italie à son meilleur.
(par contre ,à l’entracte, au moment où j’avais rédigé mon post précédent,présentation inaudible, interview en italien surdoublé par une voix française, grand méli-mélo)

Pablo75 dit: à

@ JAZZI

Tu as écrit: « Au cinéma, la musique ça sert EXCLUSIVEMENT à remplir les images ou à les accompagner, voire à leur donner le rythme, le tempo. »

C’est plus que ça: ça leur donne du sens, ça les explique même – si on peut dire.

Pablo75 dit: à

Moi j’aimerais beaucoup connaître un mélomane qui décidant un après-midi tranquille d’écouter de la musique tout seul dans sa belle chaîne hi-fi, irait dans son grand meuble rempli de milliers de cds contenant toute l’histoire de la musique et se dirait: – Tiens, je vais mettre « Sur incises » de Boulez.

Et il s’étalerait dans son canapé pour jouir à fond de ce salmigondis de bruits à la cohérence totalement arbitraire:

https://www.youtube.com/watch?v=HCQI6Wu3QxE

Mais ça existe ce genre de masochiste musical? J’en doute.

P. comme Paris dit: à

Rions un peu.

« No tenim por »

N’de Diou, PtM…

Et dire qu’en 36 c’était:

« Viva la Muerte ».

Putain d’indépendantiste.

KISMET.

P. comme Paris dit: à

Barcelone est internationale !
Foi de marin alcoolique.

bérénice dit: à

La fin du travail c’est comme le bon Dieu, une construction sociale aliénante pour les flippés de la vie incapable de s’émanciper.
réponse: Nicolas je répondais à ce qui précède. Là d’où je viens vraisemblablement nous ne disposons pas du même belvédère, je me souviens avoir du quitter le village qui vit grandir ma prime enfance dans les années 60 en raison de restructuration industrielle en vue d’accroître la rentabilité de l’entreprise qui il est vrai était assez mal gérée avec beaucoup de gabegie, fin des années 60, depuis les choses ont évoluées et les licenciés ne sont plus assurés de retrouver si facilement un emploi, vous avez comme tous entendu parler de la désertification industrielle en France et en connaissez les raisons. Des milliers vies sont déstabilisées et des avenirs sacrifiés sur l’autel de la mondialisation, cela ne concerne que les strates inférieures de notre société, pas si grave .

Et alors Bérénice? C’est parce que des chômeurs se suicident qu’il faudrait programmer l’abolition du chômage ?

donc les chômeurs souhaitent la fin du travail?

Nicolas, excusez moi mais je ne saisis pas votre logique à moins que vos déclarations ou interrogations relèvent de la provocation ou de vote souhait de prouver je ne sais quoi de l’ordre de la raison, vos arguments ou votre enchaînement échappent à ma logique. Personne ne dit cela, on remarque seulement que dans notre contexte il sera impossible de créer des empois pour les 3 millions de sans emplois déclarés en France à moins d’accepter comme il l’est fait ailleurs et comme il commence à se pratiquer ici des conditions indignes de notre siècle alors que des profits immenses sont engrangés pour aller grossir le processus de financiarisation des économies qui je crois ne lutte en rien contre l’exploitation toujours à jour de l’homme par l’homme sans qu’aucune idée de redistribution plus juste puisse voir le jour , ou sans que ces bénéfices irriguent des pans entiers de l’organisation sociale afin de participer au progrès social de ceux qui par leur origine ont toutes chances d’être employés par cette machine à fabriquer du profit sans pouvoir entrevoir une nette amélioration de leur condition, que cela passe par l’éducation pour finir à l’hospice quand ce ne sera pas dans la rue à mendier.
Il est certain que la robotisation ne va pas améliorer le déficit en emplois, si vous ajoutez à cela les délocalisations il nous reste à rester créatifs pour inventer de nouveaux modes de production à même de procurer des emplois à des gens qu’il s’agirait de former en prévision – économie verte serait une piste -, il en existe sûrement d’autres . Je ne suis pas spécialiste ni experte en prospection d’avenir ni en recherche qui pourrait être l’embryon du futur mais il semble que la France laisse aussi un peu tomber la recherche faute de crédits et certains de nos cerveaux, les meilleurs s’exportent faute de trouver à être utilisés dans ce pays .

P. comme Paris dit: à

Et les piafs, heureux,
continuerons à picorer atour de vous,
car je doute que vous les chassiez,
sur ce marcher vrai de vrai.

P. comme Paris dit: à

Impardonnable.

Et les piafs, heureux,
continuerons à picorer autour de vous,
car je doute que vous les chassiez,
sur ce marché vrai de vrai.

Nicolas dit: à

Donc vous voulez la fin du travail Bérénice ?

bérénice dit: à

Nicolas, il y aura du travail , pas pour tous. Travail à forte valeur ajoutée , ensuite l’état pourrait remettre à l’ordre du jour celui des cantonniers ou de salariés chargés de l’entretien des forêts pour diminuer les risque d’incendie qui devraient réussir à constituer quelques centaines d’emplois soit une bouteille à la mer, puis quand nous aurions maximiser nos capacités au recyclage et multiplier les unités de production d’énergie renouvelable cela pourrait servir à ceux qui ne travailleraient plus dans le secteur nucléaire ajouté à la fabrication des engins qui s’inséreraient sans l’endommager dans le paysage sans devoir importer. Si enfin on supprimait la possibilité d’employer à bas coûts les travailleurs détachés comme vous avez pu le lire dans le lien cela représenterait aussi des possibilités d’embauche pour les nationaux; l’ensemble ne réussirait cependant pas avec l’économie numérique et l’éclosion souhaitée de start-up à éponger ces trois millions officiellement inscrits à Pôle-emploi

https://www.blog-emploi.com/top-10-jobs-du-futur/

bérénice dit: à

Nous faire croire que la casse du code du travail va résoudre le problème de l’emploi s’apparente à un mensonge au service d’une idéologie de droite elle-même au service du grand capital. Il s’agit de prouver une volonté d’alignement qui à court terme confortera les investisseurs et le patronat dans son ensemble et qui servira de bouée aux petites entreprises qui sont en réelle difficulté face à la concurrence qu’elle soit européenne ou extra-européenne avec des salariés sans gilet de sauvetage, les passeurs font payer cher le passage pour prospérer sur la misère du monde.

bérénice dit: à

ce qui devrait,maximisé, multiplié, excuses.

bérénice dit: à

2h59 j’espère que ces réponses éteindront votre envie de reposer cette même question.

renato dit: à

Il y a des gens qui ont oubliés, semble-t-il, les sombres événements du XXème siècle et n’ont pas encore pris la mesure des désastres produits par les nationalismes : espèces de bibelots humains oubliés sur les commodes de l’histoire qui mériteraient qu’on les abandonne dans une quelconque décharge avec leurs préjugés sentimentaux singuliers et les insignifiantes insignes identitaires qu’ils arborent ; rapaces incompétents, il nous ennuient en récitant le catalogue caricatural des poncifs relatifs à la grandeur de l’idée de nation et du haut des fixations obsessionnelles d’emprunt qui ont causé tant de dommages à nos antécédents, ils tiennent des prêches coloriées d’hypocrisie afin de terroriser les vieux cons, que c’est tout ce que savent faire.

Ce qui vaut aussi pour ceux qui produisent un fastidieux bruit de fond et troublent la tranquillité publique avec religions, superstitions et idéologies diverses et variées ; ceux qui, ayant manqué leur destin, ne comprennent que l’action que par l’affirmation de leurs penchants pour la délinquance, seule possibilité de transformer des idées manifestement fausses en idées vraies.

Cela dit, si les réactionnaires de l’est ne sont pas contents de la démocratie européenne, s’ils ne l’apprécient pas, ils n’ont qu’à rentrer dans la zone d’influence de l’ancienne Union Soviétique — en renonçant naturellement aux fonds structurels qu’ils reçoivent en nom d’une solidarité qu’ils ne méritent point ; ils peuvent toujours demander un prête en haricots à un pays vachement plus démocratique que l’UE.

JC..... dit: à

Le plein emploi sera approché asymptotiquement lorsque l’embauche et la débauche seront facilitées aux seuls qui entreprennent dans le commerce mondialisé : les entreprises, lorsque l’assistanat aux faignasses sera supprimé, lorsque les indemnités chomages seront réduites drastiquement, lorsque l’Etat reviendra à ses missions régaliennes, et elles seules !

Bon dimanche !

JC..... dit: à

Marre de vivre sur la dette publique !

renato dit: à

La fin du travail. Les questions restent de savoir qui cultivera le blé, qui le moudra, qui produira le pain, qui le vendra… La fin du travail ce n’est même pas une utopie, c’est seulement un truc pour gens au raisonnement limité.

renato dit: à

Oups !
comprennent que l’action que par l’affirmation > comprennent l’action que par l’affirmation

la vie dans les bois dit: à

@Pablo75 dit: 25 août 2017 à 20 h 16 min

Philharmonie de Paris
Nuit Blanche
Pierre Henry
Une nuit, une vie – De 20h30 à 6h30 du matin
Samedi 7 octobre 2017 20:30
tarif ? Même pas un euro. cadeau

bérénice dit: à

JC, les délocalisations devraient satisfaire votre idéologie . Ces entreprises qui ne prennent ni gants ni risques et ferment même bénéficiaires, vous oubliez les petites entreprises et l’artisanat qui fournissent des emplois sans participer au processus mondial. Soit il faut simplifier le Code mais je crains un peu l’usage qui sera fait de la nouvelle édition.

la vie dans les bois dit: à

@coucou suisse,
« Anna Netbreko », anagramme d’Anna Netrebko ?

closer dit: à

Bérénice, il y a 285000 travailleurs détachés étrangers e France…et presque autant de travailleurs français détachés à l’étranger (chiffres imprécis sur le net pour ces derniers de 169000 à…300000!).

Le problème est donc pratiquement négligeable pour l’emploi français. Ces travailleurs sont évidemment utiles dans les deux sens, les polonais et autres en France et les français plutôt dans les pays limitrophes.

C’est de la pure communication. Le macrounet ne risque par grand chose à faire des moulinets avec son sabre de bois en humiliant la Pologne par des propos scandaleux diplomatiquement parlant. Notre plus vieil allié historique! Son gouvernement ne plaît pas à macrounet? Qu’il fasse avec, comme on fait avec mille fois pire.

En attendant: moins 14 points ce matin.

bérénice dit: à

lvdlb, je crois que Pablo n’aime pas trop l’électronique, est-ce que l’electro acoustique entre dans ses goûts, attendons sa réponse, l’affiche est affriolante .

renato dit: à

 Anna Netrebko, comme on peut voir en suivant le link.

bérénice dit: à

Closer, le droit européen n’est pas respecté, c’est effectivement 300 000 pour 300 000, les français détachés sont souvent frontaliers et il y a même des français détachés en France. Les travailleurs européens sont l’objet de nombreuses fraudes quand ils sont déclarés( 50ou 60 heures payés 35h) à eux s’ajoute un trafic illicite de main d’oeuvre exploitée. Voyez la presse , le fig , le monde, ils sont au diapason.

la vie dans les bois dit: à

« en suivant le link », yes, mais pas celui de la marche forcée…

« Les « raisons personnelles » d’annuler ( son concert à Paris, en juin dernier) d’Anna Netrebko »

« Anna Netrebko aurait annulé sa participation à cette représentation d’Eugène Onéguine pour assister au concert d’inauguration de la salle de concert privée que vient d’édifier Valery Gergiev dans le jardin de sa propriété à Saint-Pétersbourg. »

Une excellente raison. Tatiana aurait applaudit.

bérénice dit: à

. Notre plus vieil allié historique!

on ne peut pas fonctionner qu’avec une valise de souvenirs, ultra conservateurs au pouvoir avec des opposants dans la rue, tout ne va pas pour le mieux en Pologne et ces récents problèmes internes concernent aussi l’Europe m’a-t-il semblé comprendre.

bérénice dit: à

Quel dommage pour Eugène de devoir se passer de sa présence, tout cela pour un jardin de milliardaire russe, l’amour de l’Art connait lui aussi ses limites.

la vie dans les bois dit: à

‘tain la zonarde de magnagna trolle sa bile tant et plus ici, et le robot s’en fiche.

bérénice dit: à

reprenez vite de ces petits cachets qui vous font tant de bien! je ne vous ai rien dit qui justifie votre ire, un peu d’ironie qui ne vous était destinée.

closer dit: à

« on ne peut pas fonctionner qu’avec une valise de souvenirs, »

Of course Bérénice. N’empêche que cette attitude de maître d’école donneur de leçons que Macron semble affectionner n’est certainement pas la mieux adaptées à la situation.

Encore une fois, ce problème est marginal. Il y aussi de la fraude dans l’emploi non transfrontalier. Il a surtout, l’avantage de faire l’unanimité de Libé au Figaro.

bérénice dit: à

Pauvre c.oNNe avariée, elle va pas me lâcher la magnagna.

boh ça va encore de ce côté, aucune mauvaise odeur à déplorer. Je vous lâche pour ne pas vous avoir tenu, mes posts ne s’adressant pas à vous excepté celui concernant la philarmonie, je n’y vois qu’un avantage, passez votre chemin et crachez sur d’autres passants mais par bonté épargnez moi de votre grossièreté, c’est dimanche, nous sommes en temps de paix et vivants.

la vie dans les bois dit: à

le robot a eu raison de supprimer cette pensée profonde exprimée à propos de la mgnagna. Elle n’en reste pas moins là.

bérénice dit: à

ce problème est marginal.

faux si vous y ajoutez tous ces travailleurs non déclarés, ça fait beaucoup, de plus il n’y a aucune raison de cautionner qu’on maltraite des travailleurs en France au prétexte qu’ils sont portugais ou polonais.

la vie dans les bois dit: à

la magnagna est un ectoplasme verbeux; ce n’est pas là la moindre de ses qualités.
Next.

bérénice dit: à

Son gouvernement n’a rien de populaire non plus, lui doit effectivement commettre quelques erreurs en voulant bousculer la coutume qui aime que les politiques s’expriment pour ne rien dire surtout rien qui dérange.

la vie dans les bois dit: à

Ah ben si, Didon, l’e-talonné est toujours sur liste renoi.

bérénice dit: à

Il a surtout, l’avantage de faire l’unanimité de Libé au Figaro.

de l’huile pour une bonne mayonnaise, c’est indispensable, ont-ils titré aussi gros à propos de la réforme de la justice en Pologne?

bérénice dit: à

je suis vielle, hystérique, illettrée, ignorante, pas baisable , cela vous va?

la vie dans les bois dit: à

Ce faux-bond, à propos de la représentation d’Eugène Onéguine, à l’Opéra de Paris en juin dernier, par  » Tatiana », ne manque pas de sel.
un rendez-vous manqué.

C’est ainsi que commence une autre histoire, légère et amusante:

« Une femme, grand-mère aimante, libraire exigeante, amie fidèle, retrouve par hasard, un soir à l’opéra, on y joue Eugène Onéguine, de Tchaïkovski, l’amour de ses 20 ans.

Elle a de l’humour, parce qu’elle ne répond pas immédiatement à son appel, elle se dit que dans une vingtaine d’années, elle sera enfin une bonne séductrice. »
ref « avons-nous assez navigué » D. Schneidre

Passou dit: à

Pablo75, Boulez, certes. Mais la manifestation de Barcelone contre le terrorisme islamiste récupérée par les séparatistes catalans, toutes ces pancartes insultant le roi etc ça vous fait quoi ?

bérénice dit: à

« Le réel, ce vaste abattoir des illusions… »
François-Olivier Rousseau

la vie dans les bois dit: à

C’est faire d’une pierre deux coups.
L’Esotérik du 75 n’aime pas la Catalogne.

la vie dans les bois dit: à

Faut quand même pas abuser dans la récup’.
Ce n’était pas un apéro jambon-saucisson FN comme à Hayange !

« La meilleure réponse, c’est la paix », « Non à l’islamophobie »… des roses à la main, plus de 70 000 personnes défilent ce samedi soir à Barcelone en réaction aux attentats qui ont touché les Rambles et Cambrils le 17 août dernier. Les Catalans en rangs serrés face au terrorisme sous la bannière « No tinc por » (« je n’ai pas peur »).
En savoir plus sur http://www.lindependant.fr/2017/08/26/no-tinc-por-a-barcelone-des-dizaines-de-milliers-de-manifestants-defilent-pour-la-paix,3045255.php#kit5tGYayVDLy0gL.99

closer dit: à

Bérénice 9h32:

Je suis sûr que vous exagérez.
Je demande à voir.

closer dit: à

 » La meilleure réponse, c’est la paix », « Non à l’islamophobie »… des roses à la main, »

Des kons pareils, on doute que cela puisse exister.

la vie dans les bois dit: à

closer, t’as essayé le site  » adopteunechiennepointcom », tu devrais voir…

Sinon, ça va mal pour ton pote zemmour, il a -encore- été condamné pour incitation à la haine.

closer dit: à

Extrait d’un édito de El Mundo:

« ijo en cierta ocasión Albert Boadella que una parte de la población catalana «sufre el virus de la paranoia». Por desgracia, así se constató ayer en la manifestación de Barcelona en la que se vivieron situaciones vergonzosas. Se trataba, no lo olvidemos, de una marcha contra el terrorismo y en homenaje a las víctimas de los atentados yihadistas en Barcelona y Cambrils. Y, sin embargo, como se presumía, organizaciones independentistas la convirtieron en un aquelarre propagandístico, en una especie de ensayo de la Diada. Perfectamente orquestados, politizaron de un modo abominable un acto por la paz, ahogando el grito «no tenemos miedo» de muchos catalanes de buena voluntad con sus sonoros pitidos contra el Rey y el Gobierno de España. El contraste fue evidente con la concentración celebrada en Ripoll en favor de la paz. Que con los atentados tan recientes aún, estos colectivos soberanistas y antisistema -espoleados por la CUP, que sostiene al Govern-, demostraran tan nulo dolor por los muertos, nos sitúa ante una grave efermedad enquistada en el seno de la sociedad catalana. »

Je n’avais déjà aucune sympathie pour les indépendantistes catalans…

closer dit: à

Extrait de El Pais:

« Pero, paralelamente, un colectivo menor, aunque muy significativo y muy bien organizado, seguramente con respaldo institucional, ha querido capitalizar esta protesta pacífica para sacar un rendimiento político espurio. No solo es lamentable que en unas circunstancias tan marcadas por la conmoción, hayan intentado convertir la marcha en un acto independentista, sino una prueba más y decisiva de hasta qué punto la causa del separatismo ha degenerado en la intolerancia y el fanatismo más demencial. »

Pablo75 dit: à

« Marre de vivre sur la dette publique ! » (JC)

Depuis des années, la France s’endette à la vitesse de 3 000 euros par seconde. Depuis 1974 elle vit à crédit. Le paiement des intérêts de la dette (pas son remboursement) est l’un des postes de dépenses les plus importants de la France (plus de 46 milliards – 1.700 euros par famille française). Le jour où les taux d’intérêt monteront (et ça ne saurait tarder) la charge de la dette explosera et là on va rigoler.

Et la même chose arrive à l’Espagne ou à l’Italie. C’est dire si l’Union européenne est mal barrée. Parce que non seulement la crise de 2008 n’est pas finie, mais elle n’a même pas commencé. On n’a fait que produire de la dette pour la cacher (et non seulement les états, mais toutes les grandes banques sont en faillite virtuelle – la taille des encours de la Deutsche Bank sur les produits dérivés, par exemple, est de 54 000 milliards d’euros, soit 20 fois le PIB allemand)
).

Lavande dit: à

LVDB 8h59
pas grand chose à voir avec la belle brune de Passou ou de Renato !

Pablo75 dit: à

1.-

(Ça recommence, mes messages ne passent pas)

@ la vie dans les bois

Il y a plus de 30 ans j’ai assisté à un fe.stival Pierre Henry à Radio-France (il était là et il « expliquait » chaque oeuvre avant l’exé.cution). C’était gratuit et pourtant il y avait plus de monde sur la scène que dans la salle. C’est là que j’ai compris beaucoup de choses sur la « musique ab.straite ».

la vie dans les bois dit: à

Mais Lavande, Anna Netrebko est bien une Diva. Elle en est même quelque part l’incarnation exceptionnelle. Cela ne veut pas dire « surnaturelle ».
http://www.dailymotion.com/video/xa50gr

Bon aprèm’, je dois filer.

Pablo75 dit: à

2.-

Là et pen.dant les c.o.ncerts de mus.ique co.ntem.poraine, gratu.its aussi, qu’orga.nisait les same.dis Fra.nce Mus.ique et où il y av.ait, co.mme public, le co.mpositeur, sa fa.mille et ses amis, et quel.ques co.urageux éga.rés com.me moi.

Pablo75 dit: à

3.-

Je me suis rendu compte que si toutes les oeuvres étaient pareilles, malgré la diversité des compositeurs (en âge, pays, culture), c’est parce qu’il n’y avait pas de règles. Et sans règles, non seulement impossible la mélodie et le style, mais impossible aussi les variations, qui sont l’une des bases de la musique. Tout sonnait pareil. Et c’était assommant.

Ce que j’admire chez Pierre Henry c’est l’habilité pour passer pour un compositeur et vivre de la musique alors qu’il en a à peine produit.

Comme Boulez. Être des types totalement incapables d’écrire de la vraie musique et arriver à faire carrière en vendant leur propre nullité déguisée en avant-gardisme, c’est fort quand même.

Mais combien de disques vendent Boulez ou P.Henry dans le monde? En un an moins que Bach ou Mozart en cinq minutes.

christiane dit: à

olga dit: 27 août 2017 à 1 h 07 min
Oui, magnifique. Vu ce matin. C’était surprenant ce chœur des esclaves, bissé. Un beau camaïeu de rouges et ocres dans leurs costumes. Drapeaux ondoyants à la fin. Public en délire. Les commentaires de la présentatrice, pas indispensables…
Un opéra qui transporte…

Pablo75 dit: à

Il est pénible l’algorithme de la modération. Et, comme moi, il a l’air de ne pas aimer la musique contemporaine.

Pablo75 dit: à

@ Passou

En 1640 Quevedo a écrit: « Son los catalanes aborto monstruoso de la política ». Depuis cette époque la Catalogne em.merde le reste de l’Espagne à des intervalles réguliers. En 2012, le cré.tin fini d’Artur Mas (un politique très médiocre), qui avait déclaré en 2002 que l’indépendance était une idée vieillotte (« El concepto de independencia lo veo anticuado y un poco oxidado ») a voulu cacher les protestes des catalans suite au plan d’austérité très dur qu’il appliquait et aux scandales de corruption dans son parti (de droite), en déviant leur attention avec une nouvelle promesse d’indépendance, qu’il savait très bien, comme tous les dirigeants catalans, impossible.

Depuis ils font ch.ier tout le monde tout en sachant que la situation est catastrophique pour eux. La Catalogne est en faillite, ne peut pas emprunter sur les marchés à cause de sa très mauvaise situation financière et dépend totalement de l’argent supplémentaire (le FLA) qui arrive de Madrid. Ce qui veut dire que s’ils déclarent l’indépendance et Rajoy coupe le robinet du fric, ils s’effondrent.

C’est une bande d’abrutis que personne reçoit dans aucun pays démocratique. Des « quijotes » suprémacistes qui haïssent le reste de l’Espagne par besoin de se montrer différents (alors que dans les 25 premiers noms de famille en Catalogne il n’y a aucun nom catalan). Ayant besoin de main d’oeuvre, ils n’ont pas voulu d’immigration sud-américaine parce qu’elle parlait espagnol. Ils sont allé chercher des centaines de milliers de magrébins pour en faire des catalans parfaits. Le « catalan » qui a fait l’attentat de l’autre jour en était un: il s’était inscrit pour aller voter oui à l’indépendance dans le referendum bidon qu’ils préparent et qui n’aura pas lieu. La Catalogne concentre la plupart de mosquées salafistes qu’il y a en Espagne. Ils ont un énorme problème avec les islamistes, aggravé par le fait qu’il y a une guerre de polices entre la catalane et les nationales. L’attentat de l’autre jour a montré la nullité de « los mossos », les policiers catalans, qui avaient été avertis et qui n’ont pas vu venir le coup après l’explosion la veille d’une maison avec des terroristes dedans (des types qui ont occupé une maison vide et pendant un an ont cumulé de 120 à 150 bonbonnes de butane et des substances chimiques sans que « los mossos » voient rien alors que les voisins se plaignaient de fortes odeurs). Ils ont cru que c’était un accident dû au gaz et ont interdit l’analyse à la police scientifique nationale.

En réalité, ce qui arrive en Catalogne n’est qu’une poussée de fascisme comme l’Espagne en a connu beaucoup. Ils veulent donner un coup d’état mou en sautant toutes les règles démocratiques et avec les méthodes de propagande de Goebbels, alors qu’ils sont minoritaires dans la région (47,8% de voix) et qui ne font que mentir sur les conséquences politiques et économiques de l’indépendance (sortie de l’UE, de l’euro, effondrement de leur système bancaire, débandade des multinationales, arrêt brutal des exportations vers le reste de l’Espagne – et ils vivent de ça – etc, etc). C’est pour cela que Jordi Pujol, le père de tout ce bor.del et escroc notoire qui a volé, avec sa famille, des centaines de millions d’euros à la région, avait déclaré « La independencia es imposible y traumática ». (El País, 30 SEP 2012).

Ce qui arrive en Catalogne est « un esperpento » de plus, typiquement espagnol, de l’histoire, très « esperpéntica », de l’Espagne. C’est comme ça que le grand acteur catalan Albert Boadella (exilé à Madrid suite à des menaces de mort parce qu’il osait dire la vérité sur ce qui se passe en Catalogne) le voit et il a bien raison.

Si le ridicule tuait, il n’y aurait pas le moindre problème catalan (ou basque) en Espagne.

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