de Pierre Assouline

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La République des livres
Il n’y a pas d’écrivains maudits

Il n’y a pas d’écrivains maudits

Quelle étrange entreprise collective que ce Réprouvés, bannis, infréquentables (350 pages, 20 euros, Léo Scheer) dans lequel Angie David a recueilli une quinzaine de portraits desdits proscrits. A priori, on se dit qu’il doit s’agir d’écrivains français de la fin du XIXème siècle. Quelque chose de ce goût-là. Mais dès qu’on y pénètre, la fausse route s’impose à la lecture du sommaire : Maurice Dantec, Pierre Boutang, Cristina Campo, Pier Paolo Pasolini, Dominique de Roux, Simon Leys, Guy Debord, Michel Houellebecq, Renaud Camus, Jean-Claude Michéa, Baudoin de Bodinat, Marc-Edouard Nabe, Philipe Muray, Peter Handke. Ce n’est plus un rassemblement : c’est une rafle. Céline y a échappé par miracle et on ne peut que s’en féliciter. Car on doute que tous aient goûté l’honneur d’un tel coude à coude (avec les disparus, c’est plus facile). Sans oublier le principal, Richard Millet, puis qu’il est le rédacteur en chef de la Revue littéraire. Le projet tel qu’il se dessine laisse à penser qu’on a imaginé constituer ainsi une famille d’esprit autour de lui, de sa revue et de son éditeur. Pas un clan, ni une secte, encore moins un parti, pas même un mouvement mais une sorte de tendance.

Il y a de cela aux éditions de Minuit grâce à l’obstination de Jérôme Lindon, poursuivie par sa fille Irène Lindon, à creuser une seul et même sillon pendant des décennies avec une exigence inentamée par les modes et les demandes du marché ; nombre de jeunes écrivains qui y présentent leur premier manuscrit le font pour y être publié par « l’éditeur de Jean Echenoz », lequel s’y était présenté autrefois pour y être publié par « l’éditeur de Samuel Beckett »… Il y a de cela aussi chez Verdier, où le phénomène de « famille d’esprit » est conforté par la réussite du Banquet du livre, manifestation estivale qui permet aussi aux auteurs de se retrouver. On retrouve aussi ce phénomène de bande d’écrivains du côté de chez Verticales. Sur un autre plan, notre récente histoire littéraire n’a pas été avare d’« écoles ». Mais elles ont ceci de particulier qu’elles n’ont jamais été lancées par les intéressés, et qu’elles n’ont jamais été des écoles. depardon

Ce fut le cas tant du « Nouveau roman », expression de Bernard Dort popularisée en 1957 par Emile Henriot dans son feuilleton du Monde avant d’être reprise par Alain Robbe-Grillet qui sut la faire prospérer aux Etats-Unis, que des « Hussards » lancés par un article de Bernard Frank dans les Temps modernes des « Nouveaux philosophes » regroupés par Paul Guilbert dans un article des Nouvelles littéraires, avec la même désinvolture que tel ou tel de leurs devanciers en regroupements hasardeux avaient lancés qui les impressionnistes, qui les cubistes  ou encore les fauves. C’est bien là une manie typique des chroniqueurs de regrouper des artistes et de les étiqueter en fonction de quelques points communs nonobstant tout ce qui les sépare, les distingue et parfois les oppose entre eux. Ce qui était censé cimenter (écriture blanche, objectivation du réel, disparition du personnage etc) les écrivains (Sarraute, Pinget, Simon, Beckett etc) prétendus membres du « Nouveau Roman » ne faisaient illusion que sur la photo historique prise devant le siège des éditions de Minuit ; les intellectuels (BHL, Glucksmann, Lardreau, Jambet, Dollé…) dits « Nouveaux philosophes » n’avaient de commun que la critique du totalitarisme ; les « Hussards » (Blondin, Nimier, Déon, Laurent), s’ils étaient liés d’amitié autour d’une vision littéraire de la politique vue de droite, ne se sont jamais réunis tous les quatre, même pas sur une photo dans un bistro ! ; quant aux « non-conformistes des années 30 » (Mounier, Marc, Dandieu, Maulnier, Rougemont, Robert Aron …), ils ont été ainsi baptisés tardivement par le politologue Jean-Louis Loubet del Bayle, dans un essai de référence paru au Seuil en 1969, comme un agrégat de groupes et de revues soucieux de situer leur engagement en marge de l’establishment politique.

Au moins tout cela a-t-il eu le mérite d’avoir été improvisé sans la moindre prétention de conceptualiser quoi que ce soit ni de modifier le cours de l’histoire des lettres et des idées. Ces chroniqueurs auraient été bien surpris si on leur avait dit que leur « invention » d’un jour, une formule tout au plus, parfois brillante (la « Nouvelle vague » des cinéastes lancée par Françoise Giroud) figurerait un jour dans les manuels scolaires et qu’elle susciterait des thèses universitaires. Une commune sensibilité littéraire ne suffit pas. Surtout, si elle doit constituer une famille d’esprit, cela ne se fait jamais volontairement. Cela ne s’organise pas. Faut-il être naïf pour imaginer que ces choses-là se préméditent ! Tous ceux qui s’y sont essayés ont échoué, et pour cause. Ce qui sera le cas des écrivains rassemblés dans Réprouvés, bannis, infréquentables. Pour chacun des écrivains consignés dans ce livre, on trouvera bien, à un moment de leur vie et de leur œuvre, de quoi justifier l’un ou l’autre de ces qualificatifs. Mais enfin un Guy Debord est vite devenu un totem et sa Société du spectacle un bréviaire transgénérationnel ; la dénonciation de la maolâtrie française par Simon Leys, édité et soutenu par Jean-François Revel qui ne manquait pas de réseaux, a éclaté au grand jour avec succès très rapidement dès que le sinologue s’encoléra contre la Machiocchi sur le plateau d’Apostrophes ; Pasolini, le poète comme le cinéaste, sont des classiques ; les philippiques de Philippe Muray contre l’homo festivus et les années Jack Lang appartenaient déjà à la doxa grâce à lui de son vivant etc Quant à Michel Houellebecq, l’auteur français le plus lu dans le monde, invité au JT de 20.00 à chacun de ses livres avant de saturer tous les médias sans exception par sa présence, il doit bien rire de découvrir que sa posture de suicidé de la société est toujours efficace et qu’il n’a pas eu tort de se faire masque d’Artaud pour mieux gruger les gogos. Lui, un réprouvé, un banni, un infréquentable parce que les mosquées l’ont une fois poursuivi en justice ?

Actualidad_286236110_66320723_1024x576Pour chacun, on trouvera bien un petit quelque chose : la serbophilie qui valut à Peter Handke de recevoir des seaux de boue sur la tête, mais ce fut provisoire, éphémère, déjà oublié et n’empêchera pas son œuvre d’être un jour rassemblée en un gros volume de Quarto sinon dans la Pléiade ; la marginalisation de Simon Leys par le parti intellectuel, et la conspiration du silence et du mépris, ont passé d’autant plus vite que ledit parti a été confondu dans son soutien criminel à la révolution culturelle chinoise. Peu d’entre eux ont subi le sort d’un Richard Millet, objet d’un immonde lynchage médiatique de la part d’autres écrivains assemblés pour réclamer et obtenir sa tête.

Il n’y a pas d’écrivains maudits, les pires étant les autoproclamés que leur paranoïa aveugle tant ils sont prompts à interpréter comme une exclusion personnelle le refus d’un manuscrit par un éditeur ou l’absence de critique dans un journal. Tous ceux-là ont été ou sont publiés chez les plus grands éditeurs, ou de plus modestes tout aussi prestigieux. Et ceux qui ne le sont plus, ce n’est pas en raison d’un ostracisme, d’un boycott ou d’un complot éditorial souterainement ourdi mais parce qu’ils ont jugé préférables pour maintes raisons de s’autoéditer après avoir épuisé nombre de bonnes maisons (M.E. Nabe). Eu égard au nombre d’éditeurs, à la quantité de revues et à la prolifération des blogs et des sites indépendants, il faut vraiment y mettre du sien pour ne pas se faire lire et entendre lorsqu’on a une parole un tant soit peu subversive à lancer dans l’agora. Cela dit, il faut mettre au crédit de ce recueil la qualité d’écriture et l’acuité de l’analyse de plusieurs de ses portraits, ainsi que des révélations. Pour ma part, j’ignorais tout de cette poétesse italienne nommée Cristina Campo, « indépendante jusqu’à l’impardonnable » que Pietro Citati compara à une statue toscane du XVème siècle discrète et sévère ; ce qui est raconté de sa recherche faite de grâce, de beauté, de souffrance, de sa lutte pour le maintien du latin dans la liturgie catholique, de sa dénonciation d’« une Eglise morte par apostasie », me donne envie de la lire pour ses excès et sa violence même.

(Photos Devin Yalkin, Raymond Depardon, Brassaï)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

1 096 Réponses pour Il n’y a pas d’écrivains maudits

Ed dit: à

Ah non. Je n’irais pas jusque là. Pas du tout. Déjà quand j’entends « psychanalyse » je pleuuuure. Voir des zizis partout, c’est quand même pô une analyse.

Chaloux dit: à

@Ed. Pour Kafka, je ne parle pas des scénarios, de ce qui arrive aux personnages, mais de ce qu’il y a autour, dans le corps du texte.

Jean Langoncet dit: à

la relève, quoi

Ed dit: à

« Vous devez être une survivante de la République du rock – chapeau bas. Elle a disparu avec pour sujet un live de Duran Duran à Leeds … Programmatique »

Merci, mais j’ai rien compris.

Delaporte dit: à

« Il n’est pas du tout au-dssus de cela enfin ! »

wgg saute sur tout ce qui est sexe comme un adolescent prépubère inepte. Hélas pour sa compréhension de Kafka, le grand auteur était formé à des sujets plus nobles qui imprègnent sa littérature. Sauf à ne pas le comprendre… Que l’on se rappelle la parabole du Procès sur la Loi qui ouvre le roman. Kafka était tout sauf un petit branleur !!!

Ed dit: à

Chaloux,

Ben moi aussi. C’est indissociable. Mais je soupconne encore une fois – comme pour cet horrible tambour – une différence linguistico-culturelle. Je devrais peut-être voir ce que ça donne en français.

Widergänger dit: à

Vous n’êtes pas à la hauteur, mes pauvres petits chéris, pour comprendre Kafka !

Chaloux dit: à

Les lecteurs français sont obnubilés par ce qu’on leur a dit de Kafka. Ils en font une lecture hypnotique.

(La comtesse de Ségur est aussi un grand écrivain, quoiqu’en pensent certains à qui je ne répondrai pas davantage car j’ai déjà mon compte d’imbéciles sur le dos).

Chaloux dit: à

Dès qu’il peut faire preuve d’une grossièreté inutile, souvent sous couvert de psychanalyse, le pauvre Blabla croit qu’il a compris. Et il se dit grofesser à Janson, lui qui a si peu sailli…

Ed dit: à

ahah Nicolas, bien joué !

Jean, j’ai un aveux difficile à faire ici : les Who m’emm…Mais c’est mon problème, j’aime le rock (c’est un peu toute ma vie, sans exagérer), mais j’aime pas les Who, ni les Stones, ni les Guns, et encore moins Nirvana.

Ed dit: à

Oh nonn. Comment ai-je pu oublier de citer Kraftwerk dans la bonne musique allemande.

Ed dit: à

Encore rien compris.

Nicolas dit: à

On s’habitue
À demain

Ed dit: à

Les Ramones, ma came. TOujours.

Jean Langoncet dit: à

ni ramones ni brem ; j’y songe

Delaporte dit: à

Julian Assange, le martyre continue :

« L’Équateur a annoncé mercredi qu’il avait coupé « les systèmes » de communication « avec l’extérieur » de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks réfugié à l’ambassade équatorienne à Londres depuis 2012, en raison de certaines de ses prises de position qui agacent Quito. »

rose dit: à

la fiente, le guano.
excellent engrais pour les cultures légumières.
c grâce à l’énorme tache blanche formée que l’on a découvert récemment une belle colonie de manchots qui se portent fort bien en Terre Adélie.

Ils se sont regroupés-bas, tranquilles.

Lorsque l’on aura géré intelligemment l’immense plaque de plastiques générée par les peu développés qui prennent la mer pour une poubelle, surface équivalente à cinq fois celle de la France, on ouvrira une entreprise de tricotage dans les corons pour leur faire des pulls.
Comme des coeurs croisés de Playtex. Souples et courts pour dégager leurs ailes, sortes de moignons dont ils se servent communément pour courir sur le sable -ventre à terre- lorsqu’ils se sauvent pour échapper à la présence humaine, inquiétante, forcément inquiétante, et retrouver l’élément liquide dans lequel ils retrouvent -tel Stefan Hawking déplié- élégance naturelle, plongeons joyeux et souplesse innée.
La mer.
Que je vénère.

rose dit: à

Pourquoi, rose, mon bébé, des pulls pour les manchots ?

Pour les habituer au réchauffement climatique auquel ils ne se font pas.
Ils portent un pull et quand ils l’enlèvent, ils sont heureux.
Comme dieu en Frange.

Aujourd’hui, c’est vendredi saint. Je vais parler au christ de cette croix que je porte avec ce boulet que je me trimballe sur ce blog. Comme quoi que les choses sont mal faites et que mes efforts sont totalement improductifs.
Et que je l’enverrai bien à Paimpol faire des coiffes en dentelles amidonnées qui portent encore sur le caractère des bretonnes, raides comme des as de pique. Qu’elle soit occupée à autre chose qu’à faire iech le populo qui n’en peut mais.

rose dit: à

Comme dieu en France.
Frange : la mer méditerranée, l’océan atlantique, la manche, oh, oh oh, la mer du nord et les.terrains vagues.

rose dit: à

Ils se sont regroupés là-bas, tranquilles.

C’est une solution, rose, trop de crétins, ici bas.

Bloom dit: à

Günter Grass est indigeste. J’abandonne.

Je trouve les traductions de l’allemand parfois au-dessous de celles des écrivains de langue anglaise, espagnole, chinoise ou autres. Pourtant il y a de bons traducteurs…
« Mon siècle » de GG, est un grand livre, mais la traduction pèche parfois.

Bloom dit: à

On conteste Freud et on publie Speer: l’époque est charmante.

Delaporte dit: à

Si vous voulez vous payer une tranche de franche rigolade, ouvrez le Courrier international de cette semaine, et avisez les articles que la presse étrangère a consacrés à Sarkozy. C’est vif, méchant, drôle, et tellement véridique ! Avec en prime Alain Badiou sur YouTube qui prophétisait voici un an :

https://youtu.be/ZHEoZ9QsVu8

Delaporte dit: à

Speer, le nazi relooké, blanchi, qui en a sué, et qui est donc méritant… Oui, une honte.

Bloom dit: à

Delaporte, vous avez fait un BTS concierge, option bruits de chi.ttes?

Delaporte dit: à

Speer doit toute sa carrière sous le IIIe Reich à Hitler, qu’il a su séduire et dont il a été, sur le plan de l’architecture, mais pas seulement, le porte-parole préféré…

Delaporte dit: à

« Delaporte, vous avez fait un BTS concierge, option bruits de chi.ttes? »

Mon pauvre Bloom… J’ai suivi simplement le haut enseignement philosophique et moral d’Alain Badiou !

Bloom dit: à

L’horizon judiciaire de Nicolas Sarkozy s’assombrit. Le Monde

By the way, où en est-on de l’Affaire Karachi? Seulement « Les mains sales » ou pire?

Delaporte dit: à

Vous, Bloom, vous avez certainement entrepris des études de médecine, afin de vous spécialiser dans les drogues soporifiques et l’amnésie ! Bref, une vraie autruche…

Bloom dit: à

le haut enseignement philosophique et moral d’Alain Badiou !

Grand bourgeois toulousain plein de morgue qui se pique de communisme…Poseur patenté, le fils de l’ancien maire de la Ville rose.

Delaporte dit: à

Les articles du CI évoquaient pour Sarkozy la case prison », comme perspective probante. Tout ceci est réellement inquiétant pour les groupies, et Bloom se fait du souci.

Delaporte dit: à

« Poseur patenté, le fils de l’ancien maire de la Ville rose. »

Heureusement pas « poseur » de bombes, excepté des bombes intellectuelles qui atteignent les hypocrites.

Bloom dit: à

Delaporte, achetez-vous un cerveau, c’est Baroz qu’a voté Sarko.

Bloom dit: à

Heureusement pas « poseur » de bombes, excepté des bombes intellectuelles qui atteignent les hypocrites.

Faible. Anémique. Un petit coup derrière la sacristie, et ça repartira peut-être?

Delaporte dit: à

« Delaporte, achetez-vous un cerveau »

Ce n’est pas avec vous que je vais en trouver un.

JC..... dit: à

Par des voies indiscrètes, nous avons appris que le Sieur Delaporte était équipé depuis décembre 2017 d’une prothèse d’Intelligence Artificielle, cadeau de Noel de sa maman. Il s’habille d’ailleurs comme notre médaillé Fields : genre Chopin sans piano.

On raconte que la prothèse connait parfois de sérieux bugs mais un retour en laboratoire n’est, pour l’instant, pas envisagé…..

JC..... dit: à

Une des pistes étudiée pour délivrer la prothèse d’IA du sieur Delaporte de son bug chronique semble conduire vers des traces corrosives de l’enseignement de ce crétin d’Alain Badiou, séquelles d’une formation morale marxisante et communiste qui pourraient pourrir le module d’intelligence mis en place …

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vu le caractère sacré, des connaissances,…
…dans le sens, d’y avoir accès, après de longues recherches, et, de constater, que , ce qui est décrit, n’est qu’un ramassis d’ébauches,…
….même pour cela,…je préfère rester seul, a mes confidences,…

…surtout, qu’il y a , des dispositions pour comprendre, et, qu’il est fastidieux, de se poser, en donneur de leçons,…

…en plus, d’innovations artistiques,…

…bref, la littérature alchimique des renvois hautains, sans bornes, sur le labour, des écrivains passer, me borne,…Ah,!Ah,!…

…il y a des sciences, qui méritent, plus de développement,…et, non pas, faire des fixettes, sur les augures,…

…il faut restaurer, les facades de la pensée,…etc,…

JC..... dit: à

Le jour se lève. Sortons ! Encore un jour de plus, un nouveau jour tout frais, tout pimpant, tout beau ! Mais qu’ai-je fait au Bon Dieu pour vivre si vieux en parfaite santé ! Misère …..

Bloom dit: à

Dans le cas de Mein Kampf, Bagatelles, Mémoires de Speer, il semblerait que la présence ou l’absence d’un appareil critique (ou d’une préface) conditionne l’acceptabilité de la publication du texte…Si cela peut donner bonne conscience aux responsables des éditions commentées, tant mieux. On peut rester sceptique quant à l’impact réel d’un tel déploiement d’érudition sur le lecteur sensuel moyen.
Le texte reste le texte, et c’est pour lui que l’on se départit de quelques dizaines d’euros.
A part le spécialiste, le voyeur, le crypto néo-nazi, qui va lire Speer?

la vie dans les bois dit: à

@ « A part le spécialiste, le voyeur, le crypto néo-nazi, qui va lire Speer? »

Très interessante question.

Tant sur la forme, qui catégorise d’emblée le caractère lectorat: une curiosité malsaine et/ou professionnelle.

Que sur le fond. « ne nous laisse pas entrer en tentation » de succomber à la fascination/répulsion, -ici pour l’un des plus grands criminels nazis-

comme bloom, toujours prompt à s’adonner à l’adoration, du plus grand ceci, du plus grand cela, comme caution, comme une sorte d’eau bénite aspergée de ci de là, un exorcisme entrepris contre lui-même.
Car pour ce qui est des autres, je refuse à cet empaffé de se croire légitime pour donner la moindre leçon de morale.

Alors Albert ?

Eh bien c’est un criminel qui a échappé au juste verdict.
Et dont le journal non contextualisé ( sic) semble aujourd’hui gêner, ceux qui hier ne se formalisaient pas du fait que cette ordure se donnait en spectacle, dans des réunions publiques.

Qu’est-il devenu ?

« Albert Speer est sorti de prison en octobre 1966 après avoir purgé une peine de 20 ans. Il avait alors 59 ans. Il a publié ses mémoires, donné de nombreuses interviews dans le monde entier, avant de mourir d’un infarctus à Londres le 1er septembre 1981… »
En savoir plus sur https://www.serial-lectrice.com/memoires-albert-speer/#0SWZkASZeqivhoJ4.99

Bloom dit: à

« Le salaire de la destruction », de l’historien anglais Adam TOOZE (Perrin Tempus, 2016) analyse avec précision le rôle du bon ami d’Adolph.

la vie dans les bois dit: à

Pas la peine d’employer ce ton condescendant de pauvre bourrique, tout cela était connu.

Quelle est donc la  » thèse », car il s’agit bien d’une « thèse » de cet historien britannique à propos de Speer ?

Que ce dernier n’ait pas explicitement écrit dans ses mémoires ( sauf son rôle de premier plan dans l’organisation des crimes de masse du régime nazi), comme le montre ce compte-rendu de lecture donné ci-avant ?

Bloom dit: à

Garantie anti-Speer, la tradition satirique britannique, toujours vivace & florissante avec Jonathan Coe et David Lodge, héritiers des Swift, Pope, Dickens, Waugh & K.Amis. A déguster comme une mangue fraiche arrosée de Saint-Emilion…

la vie dans les bois dit: à

Tu penses, lire un annuaire pour se donner bonne conscience, et boire frais à St Tropez…

Jazzi dit: à

Ed, comment peut-on être germanophobe et traductrice franco-allemande ?

renato dit: à

« rien n’est pire du fascisme des antifascistes »

« rien de pire que l’imbécilité des imbéciles »

Il se voit à travers le miroir qu’on lui tend et il peaufine.

Bloom dit: à

Il se voit à travers le miroir qu’on lui tend et il peaufine.

« Peaufiner » est un verbe transitif direct qui exige un complément, maestro.
Why do you keep making an ass of yourself? Si j’étais vous*, je me contenterais d’exceller dans le post d’un nom et d’un lien, piccoletto – cela vous épargnera ridicule, lazzis et quolibets.
*(God forbid!)

P. comme Paris dit: à

« Ed dit: 29 mars 2018 à 21 h 27 min
Germanophile, germanophone et résidente allemande, … »

DHH dit: à

Apres sa sortie de prison et avec la publication de ses mémoires Speer est devenu pour un temps la coqueluche des cocktails littéraires
Dans ses mémoires Reich Rajnicki ,l’homme qui en Allemagne faisait et défaisait les réputations littéraires, a raconté comment, convié à l’une de ces manifestations litteraro-mondaines , il avait été indigné et combien il s’était senti blessé et bafoué dans sa sensibilité de survivant de la Shoah d’être mis en présence de cette tête pensante du projet nazi installé désormais dans une virginité usurpée et fêté comme une star .

Lavande dit: à

Question pour ma culture générale grammaticale.
Il y a des verbes qui peuvent être soit transitif direct (je mange une pomme) soit transitif indirect (je mange dans la cuisine) soit intransitif (je mange).
Comment savoir que peaufiner est uniquement transitif direct (c’est à dire qu’il a obligatoirement un COD)?

Bloom dit: à

il avait été indigné et combien il s’était senti blessé et bafoué dans sa sensibilité de survivant de la Shoah d’être mis en présence de cette tête pensante du projet nazi installé désormais dans une virginité usurpée et fêté comme une star .

Vient-il à l’esprit de ceux qui n’ont pas connu cette époque, d se mettre à la place de ceux qui y ont survécu? C’est tout l’enjeu des récents débats autour de Maurras etc…
Va-t-il falloir que, comme dans le « J’accuse » d’Abel Gance, l’armée des morts se lève pour stopper en déroute celle des vivants, qui court à sa perte?

JC..... dit: à

« Comment savoir que peaufiner est uniquement transitif direct (c’est à dire qu’il a obligatoirement un COD)? »(Lavande)

Je me posais exactement cette question sous la douche brûlante, ce matin à 5h, tant cette question me peaufino-turlupinait, grave !….

Bloom dit: à

Lavande, « peaufiner » est transitif direct car il est suivi d’un complément d’objet direct (COD): on « peaufine » quelque chose:

– Il peaufine sa connaissance de la langue anglaise en lisant le dernier ouvrage de John M. Coetzee.

– Ton discours est prêt?
– Presque. Je le peaufine.

Transitif indirect s’applique à un verbe suivi d’une préposition, elle même suivie d’un complément d’objet indirect (COIND)

– Il parle DE ce qu’il connait.

Un verbe Intransitif n’a pas de complément.

– La situation s’améliore.

Beaucoup de verbes peuvent être à la fois transitif & intransitif:

– La tension monte d’un cran (TR)
– Il monte les uns contre les autres (ITR)

Lavande dit: à

Oui j’avais compris la différence entre les trois mais comment savoir si un verbe donné peut être les trois (comme manger que je donnais en exemple) ou seulement transitif direct (comme peaufiner)

JC..... dit: à

Sans l’ombre d’une volonté provocatrice, ami Bloom, peut on dire :
« On se peaufine la mentule, vendredi saint ou pas ! »

ou vaut-il mieux dire :
« Peaufiner ? Peaufiner ! on est pas au Vatican, merbe ! Par les ovaires de Sainte Thérèse et les amygdales externes de Joseph d’Arimathie … »

l’ombelle des talus dit: à

Chipoter
“Où qu’elles s’amènent les crécelles pour chipoter la camelote, c’est plus qu’un massacre.”
Céline, Mort à crédit

la vie dans les bois dit: à

« tout l enjeu est de se mettre à la place  » de ceux qui ont vécu la guerre.
Bien sûr boom lui a noël a eu comme premier cadeau la panoplie du p’tit nazi donc il est traumatisé.

Berenice dit: à

7h45 mais n en sommes nous pas tous réduits à ces expédients, quand on a violé chercher celui qui en plus à tué, quand on à tué chercher celui qui en plus à torturé avant de rayer une vie; la shoah qu on accepté ou non ses déclinaisons en superlatif avec ses officiers, des cerveaux, ses larbins, ses malades mentaux, des lâches, ses menteurs, ses victimes, ses collaborateurs, ses hypocrites, ses juges, ses rescapés, ses disparus et ceux qui ont échappé au jugement, ceux qui culpabilisent et ceux qui justifient silencieusement cette idéologie , ceux qui n ont pu s en défendre pris dans le filet d un ordre totalitaire , réduits contraints anéantis.

Berenice dit: à

Renato, il est interdit d interdire ? Appliqué à tout et n importe quoi ou qui , cela corrobore la maxime.

JC..... dit: à

Vous semblez ne pas comprendre que c’est extraordinairement simple de passer au micro-ondes des millions de gens !

Il suffit de mettre dans votre tiroir cérébral : « Ce sont des puces inutiles, des capitalistes juifs exploiteurs, des cafards malsains, des limaces salafistes …! »

Puis vous appuyez sur le spray insecticide en parlant d’autre choses aux amis. Hop ! Mort des insectes…

Berenice dit: à

10h47 Lavande, on a toujours quelque chose à peaufiner, rien n obligé à devoir préciser l objet sur lequel s applique cette volonté. Nous peaufinons pour la gloire, la postérité et le plus souvent pour occuper notre espace temps sans que cela change rien à la carte, son devenir, son avenir. On a beau affirmer que la somme est le résultat des additions j ai bien peur que tous à peaufiner dans un sens ou l autre opposé ne parvenions qu à accélérer le gâchis .

Clopine dit: à

Euh, Lavande, ma méthode perso devant les complexités grammaticales relève de Claude Bernard, ça devrait plaire à la scientifique de formation que vous êtes. A savoir qu’elle est toute empirique. J’essaie, et je regarde si ça fonctionne.

Par exemple, je colle un COD derrière un intransitif. Ca ne colle pas…

Alors là soit j’ai un doute et je saute sur mon Grévisse (celui de la CGT), qui m’assure de mon bon droit, ou non.

Si non, je soupèse.

Soit j’ai vraiment envie et je sursois à l’interdit, ce qui fait toujours un peu chaud au coeur des libertaires de formation…

Soit je pense que, un, personne ne va se rendre compte de rien donc c’est pas la peine de s’en faire, deux, à quoi bon ?

Et je saute sur le premier synonyme venu.

Ce n’est peut-être pas très satisfaisant intellectuellement, mais si ça marche, pourquoi pas ?

Clopine dit: à

En grammaire, toujours préférer les Grévisse de la CGT aux autres.

Lavande dit: à

Clopine, c’est une réponse …de Normande ! Mais la Dauphinoise que je suis pratique la même méthode.

JC..... dit: à

Si vos problèmes se situent à ce niveau grammatical débile, c’est une excellente nouvelle : tous les autres sont résolus.

Jazzi dit: à

Il n’est pas interdit de faire bouger la langue et de chambouler le Grévisse !
Trop orthodoxe, le Bloom ?

Parle-nous plutôt de l’Inde, en voie d’asphyxie si l’on en croit ce que tu nous en a dit l’autre jour, l’Inde que l’on nous présente avec la Chine comme le modèle dominant à suivre, les pays d’avenir marchant sur les brisées de l’ex empire américain !

DHH dit: à

@Chere Lavande
Petite leçon d’une vieille prof
Le complement d‘objet direct indique sur oi porte une action et il depend toujours d’un verbe transitif
Je mange quoi , une pomme
Un verbe intransitif n’admet en principe pas de complement d’objet
Par exemple :je viens
Néanmoins certains verbes intransitifs du fait de leur sens appellent un complément indiquant l’objet auquel ils s’appliquent et ce complement, introduit par une préposition, est dit d’ »objet indirect ». Exemple : je me souviens DE ma jeunesse, où « jeunesse » est un complément d’objet indirect qui équivaut au complement direct « jeunesse » dans « je me rappelle ma jeunesse » .
Tous les autres compléments du verbe,à l’exception du complement d’attribution, sont des compléments circonstanciels qui indiquent les modalités de realisation d’une action(lieu temps cause concession condition etC…) et par rapport à un même verbe ils peuvent ccoexister avec un complément d’objet .Exemple :je mange une pomme dans la cuisine
Notez que ces fonctions de complément d’objet et de complément circonstanciel peuvent être le fait de propositions et pas nécessairement de noms
Exemple :
« J’espere [qu’il viendra] [quand il fera nuit ] qui equivaut à « j’espere sa venue à la nuit »

Ed dit: à

Bon vendredi saint à tous. Ici, c’est férié, mais bibi bosse.

x dit: à

Peaufiner? De toute façon le verbe étant « d’usage populaire et familier », le purisme ne lui sied guère.
Ce qui est plus drôle c’est son origine probable : il serait dérivé d’un terme d’argot de Saint-Cyr « peau-fine » désignant un camarade imberbe au teint rose. D’où un emploi, à l’origine, à la forme pronominale…
Son évolution en a fait un synonyme de « fignoler » — verbe transitif pouvant être utilisé absolument dans le sens de « s’attacher au détail » (le CNRTL cite Morand et Giono), ce qui pourrait expliquer un glissement semblable du synonyme vers cette construction.
End of story comme disait l’ex-« Jury », toujours partant pour réduire l’autre au silence.

Clopine dit: à

Chère Lavande, merci pour Fellag l’algérien, qui fait tellement de bien !

Son « je voulais aller à l’école, pour continuer de rêver à réfléchir », j’en ai les yeux humectés, tiens, de rire, de tendresse, et de nostalgie de mes propres 15 ans…

Bloom dit: à

comment savoir si un verbe donné peut être les trois (comme manger que je donnais en exemple) ou seulement transitif direct (comme peaufiner)

L’usage.

peaufiner [pofine] (se conjugue comme arriver) verbe transitif → synonymes
[+ travail] ▶ to polish up, ▶ to put the finishing touches to
[+ style] ▶ to polish

Bloom dit: à

Trop orthodoxe, le Bloom ?

Tendance yarmulke & peyos, Baroz!

Bloom dit: à

Pour l’Inde, faudra attendre le Salon Livre Paris 2020, Baroz. RdV à son stand.

Jazzi dit: à

« fignoler, to polish up… »

Se peaufiner comme se pignoler ?

Bloom dit: à

Baroz, pour pignoler ton anglais, passe- temps préféré des « Brexiters », « who spank the Frank, round up the tadpoles, jack the Beanstalk and buff the banana… »

DHH dit: à

pour revenir à Gunther Grass
Ceux qui ont lu le livre de souvenirs de GG, «en épluchant les oignons » se souviennent de la perche qu’il y tendait au pape Ratzinger en l’invitant –sans jamais aller plus loin dans l’identification – à se reconnaître dans le jeune prisonnier des américains , ce catholique fervent avec qui il avait noué une amitié riche d’échanges intellectuels, dans ce camp où ils avaient échoué tous deux, encore adolescents ,enfants perdus de la Wehrmacht en plein chaos de la défaite allemande en 1945 .
A défaut d’avoir convaincu le pape, qui n’a pas réagi à ma connaissance , GG avec ce texte , tout en refusant ostensiblement d’être précis sur le rapprochement qu’il avait entête ,doit avoir réussi à persuader ses lecteurs que son compagnon d’infortune était bien le futur pape

Lavande dit: à

Bloom et Jazzi, il y a effectivement de quoi pignoler:
– traduction de Reverso: Qui donne une fessée à Frank, regroupe les têtards, le cric la Tige de haricot et émeule la banane.
– version Google: qui donne la fessée au Franc, arrondit les têtards, enfonce le haricot magique et polit la banane.

Lavande dit: à

Ed: ouf! les « vrais » traducteurs ont encore un peu d’avenir!

Petit Rappel dit: à

Grevisse, pas Grévisse. il y tenait beaucoup…

Paul Edel dit: à

DHH merci de ce que tu dis à propos de Grass je parle du roman magnifique « les années de chien »(1963) de Günter(sans H..)Grass, marqué par Alfred Döblin, sur mon blog « prés loin.. »
ici les lazzis,les approximations, les petites haines recuites, les provocs à deux balles ne m’intéressent pas une seconde.Je fuis.

Ed dit: à

« les lazzis,les approximations, les petites haines recuites, les provocs à deux balles ne m’intéressent pas une seconde.Je fuis. »

Ah ça fait du bien. Tout pareil.

Lavande,
Non. Je n’ai pas eu de travail pendant plusieurs semaines et la masse de traductions qui s’est abattue sur moi ces derniers temps n’a rien rattrapé.

Bloom dit: à

Lavande, « Jack and the Beanstalk » est à l’origine un conte populaire anglais, « Jack et le haricot magique »;
Dans le cas de « jacking the beanstalk », le procédé argotique consiste à faire passer le prénom du côté du verbe « to jack (up) », qui signifie faire monter les prix ou salaires, ‘beanstalk’ ne demandant pas d’explication particulière.
… »(se) faire grimper/monter le haricot » serait une traduction littérale acceptable, à mon sens.

D. dit: à

La dauphinoise ? Je trouve ça gratiné comme expression.

D. dit: à

Enfin bon, aujourd’hui on jeûne.

D. dit: à

Sachez, Lavande, que j’ai des ancêtres qui, il y a une trentaine de générations, possédaient tout le Dauphiné et d’autres choses encore.
Ce n’est pas pour me vanter que je vous dis ça mais avouez que ça vous en bouche un coin, non ?

D. dit: à

Ben c’est Vendredi saint aujourd’hui, Ed, vous n’avez pas le choix.

D. dit: à

ici les lazzis,les approximations, les petites haines recuites, les provocs à deux balles ne m’intéressent pas une seconde.Je fuis.

Moi également, Bloom. Je ne m’arrête pas à ça sinon j’y passerais la journée. Et puis c’est totalement contraire à mon état d’esprit.

Ed dit: à

D. jeûnez si vous voulez, pour ma part ce sera aubergines haricots en grains. Première tentative de recette du livre « Superimmun » pendant que Monsieur Ed le morfale est absent.

D. dit: à

Si un jour j’arrive au Trône, je ferai Jazzi Ministre des Belles lettres et renato secrétaire d’État aux Beaux-arts et à l’Armement balistique léger portatif.

D. dit: à

Je crois que l’aubergine est permise, Ed. Ouf !

Ed dit: à

Et la brioche au Nutella au réveil aussi ? (j’em.merde les bobos, vive l’huile de palme).

D. dit: à

Ed, je vous impressionne positivement depuis un bon moment et vous n’osez pas le reconnaître, c’est cela ?

JC..... dit: à

Pour moi, c’est tout comme, je n’en peux plus !

Ces lazzis ! ces lazzis ! Boouuuh, quelle horreur : vous ne me reverrez plus ! Tant pis pour vous …. Popaul a raison.

Courage. Fuyons ….!

Ed dit: à

« je vous impressionne positivement depuis un bon moment et vous n’osez pas le reconnaître »

Grave. Comment l’avez-vous deviné ? WGG aussi m’impressionne DE OUF.

D. dit: à

Vous savez, je n’ai aucun à priori sur les blondes. Ce sont racontars et mauvaises blagues tout ce qu’on raconte sur elles.

DHH dit: à

@Paul Edel
vous publiez sur votre log un magnifique article sur les années de chien qui lu il y a plus de Cinquante ans reste pour moi un moment marquant de ma vie de lectrice vecu comme une plongée étourdissante dans un maelstrom d’images, de references politiques littéraires historiques.
j’ai voulu poster sur votre blog pour vous remercier d’avoir parlé avec tant de brio et de pertinence d’une œuvre que j’aime et dont je n’aurais pas su dire aussi bien toute la richesse.
mais le mail m’a été refusé « adresse non valide » tant pis

Ed dit: à

Je n’en ai aucun sur les beaufs qui pensent encore à ces blagues ringardes à la misogynie masquée.

zerbinette dit: à

Sachez, D., que j’ai des ancêtres qui, il y a un milliard de générations, possédaient la terre entière (sauf le jardin des Délices).

Sergio dit: à

Ed dit: 30 mars 2018 à 0 h 11 min
citer Kraftwerk dans la bonne musique allemande.

Ah oui…

D. dit: à

C’est parfait parce qu’après avoir étudié le sujet, je ne suis pas arrivé à mettre clairement en évidence que les blondes ne pensaient pas comme les brunes, euh, disons moins bien, (ce que certains affirment pourtant). Non. la couleur naturelle des cheveux ne peut pas influer sur tout ça. Et je vais même aller plus loin : ça pourrait être à la base un coup bas des brunes.

Ed dit: à

Sachez que j’ai des ancêtres qui étaient propriétaires d’un potager. Je ne dis pas cela pour être prétentieuse, mais avouez que vous en restez tous bouche bée.

Bloom dit: à

Beef-stroke-it-off!

Ed dit: à

« à la base un coup bas des brunes »

Non. Des hommes. Diviser pour mieux régner, et surtout faire croire que la femme par excellence – la blonde dans toutes les représentations de femmes pures – est bête. Que des brunes aient été (ou soient) encore assez naïves ou/et jalouses pour reprendre pareilles vulgarités, c’est leur problème.

D. dit: à

Mais zerbinette, c’étaient des amibes.
Moi je vous parle de la classe dominante dont faisaient partie mes ancêtre qui possédaient le Dauphiné.
C’est autre cho
se, non ?

D. dit: à

Mais moi votre potager, je rentrais à cheval dedans en le piétinant.
Bon, allez. On ne peut pas discuter, vous avez toujours réponse à tout.
Je préfère quitter ces lieux qui ne me donnent aise.

JC..... dit: à

Quittons nous sur une évidence de qualité (elles ne sont pas toutes du même tonneau, tant s’en faut !), le fascisme, comme l’islamisme, ne sont pas dangereux.

Le grand danger aujourd’hui, c’est le lazzisme ! Salopards de lazzistes … ils sont prêts à tout pour se moquer, les rois du lazzi !

Bon week-end ! Bisous aux sœurs, bras d’honneur aux frères, moqueries aux prophètes et Polonium 210 aux double-cross…

Truompeu dit: à

° Quelle Histoire
– Alexis rentre chez lui
= et Raquarrido lui dit ‘mais t’es t’ livide’
– C’est qu’il fulmine… j’ét’ais à la Marche
Blanche, c’était un Flop, et malgré tout « ils »
m’ont j’té !
= Raquiroda quitte ses fourneaux et part en larmes
devant la t’lé où y A Bhl au premier rang du
cortège avec le Gv, alors que c’est vrai qu’il
aime ce salaud de Céline !! Oh de
« fasZistes » partout, trop horrible..!!!
eT Tous les marmots (12) chialent, eux aussi…
et renversent la soupe kNnooooooor… le chien
hurle à la moooooooooort
° la soirée est lugubre dans l’Hl’aime 300m2 de
nOTRE dRAME DE pARIS chez les Corbière.
Heureusement, la nuit tombe Et le désir
croit, darar-edare… vers Raquel plus désirable
que jamais sans son tablier. Sa place est là…
Femme parmi les fammes pour que dans quelques
mois, la famille s’agrandisse
de nouveaux ‘p’ti antifafs en Zherbe’!

Mais le 8 pièces social sera-t-il assez grand ?
zIdalggogo sera-t-elle toujours là ?
aLORS tout le petit monde prie (eh oui Pâques et
les Z’oeuffs cachés sur le toit-terrasse
dominant Paariiiis )

Ils prient pour MElencron et que dure l’Histoire

Oui c’est trop injuste !
bHL lui, au premier rang avec les membres du Gv, et inconditionnel de la publication des Pamphlets, de leur enseignement dans « les écoles » avait-il même dit jadis
alors que notre prof « d’Histoires » en avait tant fait contre Céline « cette merde », contre Maurras, contre les Cerises d’Obono quand elle déconnait trop…

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Vendredi-Saint, jour sacré pour les Chrétiens. Dimanche, jour de la Résurrection. Toute leur foi repose sur ce miracle.

Athées, agnostiques, infidèles, mécréants, sectaires, dissidents, séparés, ouvrez les yeux!
Vous ne voyez rien? La Grâce n’est pas encore avec vous. Continuez à tuer au nom de votre faux prophète:

«Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.» Matthieu 7:15

Evidence dit: à

A bas la calotte ! A bas la culotte !

Berenice dit: à

Ed je suis misanthrope, je vous fais un prix de gros, je n’ affiche pas trop par lâcheté mais avec ce terme j économise. User de deux pour s’exprimer, tenter de faire un tri c est bien trop fastidieux. Alors voilà, misanthrope résume assez bien mon sentiment discret.

Soleil vert dit: à

En lisant vos savantes arguties sur le verbe peaufiner, me revient en mémoire un courrier d’un Tribunal de Grande Instance répondant à une question de ma part. 4 ou 5 lignes et cumulant faute syntaxique et erreur de nom propre. Le tout signé d’un greffier avec le tampon adéquat.

Combien de lettres de motivation de BAC + 5 tombent ainsi dans les corbeilles des DRH ?

Sergio dit: à

Question à tous : après-demain je mets de la suite de l’ours ou un autre billet ?

Bon je rentre à la base…

Sergio dit: à

Posté (le précédent) par erreur : à zigouiller si possible…

Widergänger dit: à

Lavande dit: 30 mars 2018 à 10 h 47 min
La question est absurde.

JC..... dit: à

Ce que Chrétiens, Musulmans, Juifs, partagent en toute fraternité porte un nom : la Stupidité de croire en un dieu, des dieux (?), qui n’existe pas.

Bonnes Pâques, les bolos !

Berenice dit: à

Sergio j ai lu la suite sweet sex de votre biopic et j en conclus que ces choses continuent soit: 1/ de m attrister 2/ de m indifférer 3/ 3/de m ennuyer. 4/ 4/de me refroidir, pour rien au monde je ne mettrais les pieds dans votre mansarde 5/ peut être envisager avant tout préambule, préface, préliminaire une rééducation type révolution culturelle à la chinoise et je doute des effets optimisant sur ma psyché. Introduisez quelques mentions bucoliques et platoniques pour freiner cette frénésie « décadente » autant que désinvolte, vous n’imaginez pas ce qu au sortir de Stendhal une telle littérature produit.Ne pas nommer la chose ni la décrire , -on sait tous où cela mène – W Allen dans je ne sais plus lequel de ses films.

Lavande dit: à

Wgg 18h46: la quintessence de la pédagogie.

Lavande dit: à

pardon 18h26

Berenice dit: à

Qui a vu au cinoche Call me your name ?

Bloom dit: à

Combien de lettres de motivation de BAC + 5 tombent ainsi dans les corbeilles des DRH ?
=
Ca s’appelle le bac à BAC. Ensuite, c’est le broyeur (en anglais, ‘shredder’ – un rapport avec Schroeder?
Didier Bille, « DRH, la machine à Broyer » (Cherche-midi).

Nicolas dit: à

J’avais complètement oublié cette histoire de vendredi saint, j’ai mangé un complet ce midi, demi baguette, crudité oeuf jambon fromage saucisson, le tout qui baigne dans la mayonnaise. Désolé

Bloom dit: à

Pour saluer Martin Luther King, tué il y aura 50 ans le 4 avril prochain. C’est la Pâque juive et non chrétienne, qui l’inspirait dans ses derniers jours:

On April 3, 1968, King stood before a group of striking sanitation workers in Memphis, Tennessee, and imagined a scenario in which God asked him which historical epoch he’d have liked to live in.

« If I were standing at the beginning of time, with the possibility of taking a kind of general and panoramic view of the whole of human history up to now, and the Almighty said to me, “Martin Luther King, which age would you like to live in?” I would take my mental flight by Egypt, and I would watch God’s children in their magnificent trek from the dark dungeons of Egypt through, or rather across the Red Sea, through the wilderness on toward the Promised Land ».

King’s use of Exodus was part of a long tradition of African-American engagement with the story of Israel’s flight from Egypt. In Claiming Exodus: A Cultural History of Afra-Atlantic Identity, 1774-1903, Rhondda Robinson Thomas calls the biblical account of the Exodus “the central cultural metanarrative of the Afro-Atlantic community.” This story, buried within a biblical tradition introduced to enslaved African-Americans, became central to the group’s religious and cultural identity as they struggled and fought for freedom.

In this speech, King extended the Exodus metaphor, meditating upon his own role as a leader in this struggle for freedom. He considered Moses’ fate: After guiding his people across the desert, Moses was not allowed to enter the Promised Land, but could only see it from Mount Nebo.

“Well, I don’t know what will happen now,” King admitted. “We’ve got some difficult days ahead.” There were threats to King’s life and warnings of assassination attempts. Concerns over King’s safety were growing. “But it really doesn’t matter with me now, because I’ve been to the mountaintop… And I’ve seen the Promised Land. I may not get there with you. But I want you to know tonight, that we, as a people, will get to the Promised Land!”

The next evening, King was killed.

– TABLET

Berenice dit: à

Nicolas vous serez pardonné sous conditions, demander à D de prescrire les conditions du rachat de votre âme. Je vous préconise des poireaux vinaigrette pour ce soir, en plus c’est un bon laxatif.

Berenice dit: à

Ceci dit reconnaissons votre courage, le saucisson c est tellement c.iiant dans le sandwich, hein?

Berenice dit: à

Puidgdemont ne sera pas extradé pour désobéissance , il n existe que le délit de haute trahison en RFA et il n est pas possible de lui accrocher cette casserole pour le moment.

rose dit: à

tant pis pour vous, Nicolas dit: 30 mars 2018 à 20 h 29 min

chez nous, c’était aïoli avec morue dessalée.

rose dit: à

un coup bas des brunes

ou un bout cas des burnes ?

Widergänger dit: à

Lavande dit: 30 mars 2018 à 19 h 04 min
On vous a pourant dit comment faire. Mais vous ne l’avez pas accepté. Vous avez répondu que ce n’était pas ce que vous vouliez qu’on vous dise… D’où mon commentaire. Votre qustion est absurde parce que vous ne comprenez pas que vous n’avez pas compris.

Widergänger dit: à

Les questions très naïves de Lavande en disent long en tout cas sur l’enseignement de la grammaire en France. Lavande confond la grammaire avec un livre de recettes de cuisine. Elle n’en est pas vraiment responsable, c’est l’école qui a foiré et n’a jamais appris qu’il faut réfléchir sur la langue en la manipulant. Bloom lui a montré parce qu’il connaît la musique, mais elle ne l’a pas cru. Et elle lui a répondu cette réponse faramineuse :

Lavande dit: 30 mars 2018 à 10 h 47 min
Oui j’avais compris la différence entre les trois mais comment savoir si un verbe donné peut être les trois (comme manger que je donnais en exemple) ou seulement transitif direct (comme peaufiner)
_________
Le plus drôle c’est qu’elle répond qu’elle a bien compris alors qu’elle n’a rien compris…! Et qu’lle a confondu dans sa première com un verbe intransitif avec un « verbe transitif indirect ». Elle est scientifique, elle devrait pourtant savoir ce que veut dire « transitif », notamment n mathématiques.

C’est à désespérer de tout !

Widergänger dit: à

D’où ma forte irritation…!!!!

Ed dit: à

Ce soir, je regarde Podemos. Un film co-écrit par Blanche Gardin ne peut être totalement mauvais !

closer dit: à

Martin Luther King ne célèbre aucune Pâque dans ce texte où il s’identifie à Moïse guidant son peuple hors de la servitude, ce qui est assez naturel pour un pasteur noir…Par définition la Pâque ne pouvait exister à l’époque de la sortie d’Egypte puisqu’elle a pour objet de la célébrer des siècles plus tard!

L’inculture religieuse du commissaire politique est abyssale…

Janssen J-J dit: à

françoise hardy se prend pour un cas à part, a de qui tenir…

Truompeu dit: à

20h36 !!!!

uNE fois n’est pas coutume voici du Secours…
(mais au parapluie Bulgare il est vrai)

Non, il ne faut pas lésiner…
C’est même dès ses premiers jours « civiques » que le Pasteur noir (qui cependant préférait les Blanches en Partouzes) fut ainsi inspiré « bibliquement »!
Il y a des images extrêmement éloquentes sur ces (ses) « inspirations »

—–
Pour EN revenir au parapluie…
iL serait lamentable de chercher à salir Kristeva sur cette histoire. Non pas que ce ne soit pas vrai (c’est même fort probable car il y avait (a) de nbx « espions » dans les Facs pour des régimes comme la Maroc, l’Iran… et la chute de l’Urss a libéré des documents +/- orientés au besoin

Mais pas seulement pour ce Bloc !
Un ami de la famille de Julia Sollers, à savoir M. Halter a bien été signalé par l’ex DST !…
iCi sur ce Blog certains signalaient même R. Aron en lien avec les Usa jadis… mais c’est aussi ridicule, au sens où ils étaient innombrables à choisir un camp ou un autre (tous les partis et intellectuels socialistes ont été financés à titre divers par la Cia, tantot une éditions…), et surtout au sens où l’on se demande à quoi ça pouvait bien servir dans ce cadre non pas industriel mais intellectualo-culturel (c’était une époque presque sans téléphone, où l’on remplissait mille fiches de bristol aussitôt inutiles, etc…)
Dans le même esprit ; Althusser qui aurait été surveillé par la Cia avec qqls autres… devancera l’appel en confiant qql part -et en totale déraison- qu’il avait rencontré le Pape, ..été appelé pour visiter un sous marin atomique…
Bref tout cela, c’est tout de même très différent de Bhl qui appellera à l’insurrection depuis Bengazzi, ou s’envolait régulièrement avec l’avion du « Glam3 PRêté par Mitterand, pour aider à constituer les états terroristes de Bosnie et du Kosovo (Kouchner). oU très différent encore des innombrables guss entretenus par des Fondations »US » comme l’OpenSociety de Soros (et Gusses, telles que les Femens)

Kristeva à la limite devrait être vue davantage comme « agent double » puisqu’elle eut l’alter ego Norge (totalement inféodé à l’Otan) du Nobel suédois, avec un Prix de près de 1Mlls d’euros ! Elle fut en somme, une Roudisnesco (ah mais pourquoi tous de là-bas ?) qui sut reussir en mixant linguistique, psycha et féminisme et mille autres banalité, mais sans une goutte de marxisme… pour plaire à tout le monde.

eH bien tant mieux pour elle, même si ce n’est rien, qu’il n’en reste déjà rien

Ed dit: à

Berenice dit: 30 mars 2018 à 19 h 08 min

Qui a vu au cinoche Call me your name ?

Tout le monde en dit du bien, mais la bande d’annonce me semblait trop cul-cul. Je me suis donc abstenue.

Ed dit: à

Pippa Middleton est riche, a un beau culcul, mais quel est son secret pour faire 10 ans de plus que son âge ?

Réponse : l’alcool.

Chaloux dit: à

Il faut apprendre à ce pauvre Blabla, qui cause sans arrêt mais ne lit rien, qu’un grand écrivain et un grand styliste comme Paul Morand s’est insurgé contre l’apprentissage de la grammaire, faisant remarquer que du temps de sa jeunesse on ne l’apprenait pas. Il y oppose l’usage, celui de la lecture des grands textes de la langue, celui de la conversation. Une approche qui garantissait, c’est une évidence, à la littérature une large palette qu’elle a perdu. Mais comme le pauvre Blabla ne pense pas plus loin que le bout de son capes, il donne sa leçon d’ignare, avec le mépris le plus ridicule, à l’une des voix les plus intéressantes et les plus délicates de ce blog. Rien de nouveau sous le soleil.
L’usage… Comme c’est beau.

Berenice dit: à

Ed je vous en toucherai quelques mots si je me décide à assister à cette projection.

Lavande dit: à

Vous êtes grave Wgg. Je plains vos élèves!
Je sais parfaitement ce qu’est un verbe transitif direct ou indirect ainsi qu’un verbe intransitif. Dieu merci, j’ai eu des enseignants bien meilleurs que vous ne l’êtes.
Si vous regardez le dictionnaire vous trouverez « manger » verbe transitif et « peaufiner » verbe transitif également.
Sauf que le premier peut être utilisé comme verbe transitif direct (je mange une pomme) comme verbe transitif indirect (je mange à la cuisine) ou comme verbe intransitif (je mange).
La question était pourquoi « peaufiner » est-il uniquement transitif direct comme le disait Bloom quand il reprenait Renato.
La réponse de Bloom à ma question a été « c’est l’usage qui permet de le déterminer », réponse qui me satisfait.
Vous, par contre, vous avez une façon de prendre les autres pour des crétins qui en dit long sur votre propre incompréhension et votre suffisance. J’espère que vous réservez ce comportement au blog et que vous êtes différent dans la vie de tous les jours avec vos élèves.

Truompeu dit: à

« Quiconque (sic) étudiera l’histoire et le progrès des langues verra que plus les voix deviennent monotones, plus les consonnes se multiplient, et qu’aux accents qui s’effacent, aux quantités qui s’égalisent, on supplée par des combinaisons grammaticales et par de nouvelles articulations;… le langage devient plus juste et moins passionné ; il substitue aux sentiments les idées; il ne parle plus au coeur mais à la raison.
…/ L’écriture qui semble devoir fixer la langue, est précisément ce qui l’altère ; elle n’en change pas les mots, mais le génie. »
(JJ. Rousseau, Essai sur l’origine des langues;§V)

Et en effet…
« Il ne faut oublier que Paul Morand est le premier de nos écrivains qui ‘ait Jazzé’ la langue française. »
(dixit…

Lavande dit: à

Dans mon premier commentaire (10h28) je disais déjà:
« Il y a des verbes qui peuvent être soit transitif direct (je mange une pomme) soit transitif indirect (je mange dans la cuisine) soit intransitif (je mange). »
Pouvez vous m’expliquer en quoi cette remarque montrerait que je confonds verbe transitif indirect et verbe intransitif comme vous le prétendez à 22h06?
C’est vous qui êtes incapable de lire une phrase correctement.

Kaliban dit: à

closer dit: 30 mars 2018 à 23 h 33 min

L’inculture religieuse du commissaire politique est abyssale…

Un imbécile à diplômes ça s’appelle, ça se ramasse à la pelle mais lui est une perle de culture!

Widergänger dit: à

soit transitif indirect (je mange dans la cuisine)
_______
« dans la cuisine » n’st absolument pas un complément d’objet indirect mais un complément circonstanciel.

Widergänger dit: à

Preuve que vous ne savez pas, contrairemnt à ce que vous croyez, ce qu’est un verbe transitif, puisque vous confondez un complément circonstanciel avec un verbe transitif indirect !

Faut arrêter le délire, mes petits chéris… (Niveau CM2, pour ma génération…!)

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 30 mars 2018 à 23 h 38 min
En revanche la co.nnerie de chaloux n’est pas belle !

Widergänger dit: à

comme verbe transitif indirect (je mange à la cuisine)
___________
Eh non, con !

le complément « à la cuisine » est un complément circonstanciel de lieu.

Widergänger dit: à

Pour savoir comment fonctionne la langue :
1°) il faut un savoir sûr : ne pas confondre les types de complément;
2°) faire des manipulations.

C’est précisément ce que j’apprends à faire à mes élèves qui, comme Lavande, hélas, sont habitués à recevoir la grammaire comme des recettes de cuisine imposées par des Grevisse !

Pour savoir comment fonctionne un verbe, on le place dans des phrases qu’on invente en faisant varier ses éléments.

Le verbe « peaufiner », comme l’a indiqué Bloom n’a JAMAIS été intransitif, mais s’emploie obligatoirement avec un COD, c’est un verbe transitif direct, sans autre emploi:

On dit :
-peaufiner quelque chose
Nul n’a jamais dit :
-peaufiner à quelque chose.

Point barre, les cons médisants !

Widergänger dit: à

Il est intéressant en tout cas de savoir ce qu’avait à dire A. Speer en prison. Je parie qu’il s’efforce surtout de prouver qu’il est innocent des horreurs dont on pourrait l’accuser.

Il avait une faculté énorme à se voiler la face, ce monstre. Il représente l’homme fat dans toute son horreur : beau et monstrueux ; sadique et poli ; indifférent à la souffrance des centaines de milliers de Juifs qu’il a fait exterminer. Il aurait mérité la mort, cette ordure !

Jean Langoncet dit: à

Rassurez-moi, on met pas de tréma à gazaoui

Ed dit: à

Pauvres gosses. Heureusement que je n’ai pas eu de profs comme ça.

Truompeu dit: à

Oh45mn

… non surtout un Trépas

P. comme Paris dit: à

Nib pour gazoil.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 31 mars 2018 à 0 h 18 min

Hurkhurkhurk!

Je viens de lire les 75 premières pages de Madame Céline de David Alliot. Excellent. Ensuite, je lirai son livre sur Arletty auquel P. Assouline il me semble avait consacré une chronique.

(Blabla, va donc te coucher, c’est en dormant que tu es encore le moins bête).

Ed dit: à

« c’est en dormant que tu es encore le moins bête »

Je la note !

Truompeu dit: à

oUI!
mais Pitié,
ne réveillez surtout pas la/l’autre
« Bë^ëte au BOIS, dormant »…

bonne et SAINTE nuit

gisèle dit: à

lavande , vos exemples sont mauvais
^° je mange vbe transitif sans complément, ce qui ne le rend pas intransitif
^°° je mange à la cuisine: vbe transitif suivi d’un complément circonstanciel de lieu
^°°° je mange une pomme: vbe transitif avec complément direct
Maintenant, dormez en paix!

gisèle dit: à

Ed dit:j’utilise l’huile de palme et j’em°merde les bobos
Renseignez-vous, Ed.La consommation d’huile de palme a triplé, quadruplé. En Malaisie, à Bornéo, on déforeste à tour de bras pour installer d’immenses plantations de palmiers à huile.A Bornéo, les orangs outans n’auront bientôt plus rien à manger, ils auront disparu. Méfiez-vous qu’ils ne viennent pas vous dévorer pendant votre sommeil .Ce serait bien triste pour tout le monde.

Ed dit: à

gisèle,

« renseignez-vous ». Mais je suis déjà au courant. Je déteste les donneurs de leçon et votre petit ton de supériorité. Je penserai donc bien fort à vous pendant la dégustation de ma prochaine tartine de Nutella. Non en fait non. Je m’en tape des gens comme vous.

Bloom dit: à

« c’est l’usage qui permet de le déterminer »,

Lavande, avec un ami né dans le nord de l’Angleterre et arrivé dans les premiers à l’agrégation, nous avons beaucoup discuté de ce qui était acceptable en version anglaise; par exemple, un matin d’octobre, nous avons décidé d’accepter « il réalisa qu’il s’était trompé, pour « he realised he had been wrong ». Pour les concours, on nous avait bassiné avec ‘realise’, faux ami,traduire par ‘se rendre compte / prendre conscience’, etc. Eh bien, depuis la langue a évolué et « réaliser », qui est un anglicisme, est passé dans l’usage. Ce qui signifie tout simplement que l’on accepte 3 et non 2 possibilités. La langue en est donc plus riche.

Bloom dit: à

…Par définition la Pâque ne pouvait exister à l’époque de la sortie d’Egypte puisqu’elle a pour objet de la célébrer des siècles plus tard!

Vous êtes un ignare. Comment est-ce possible d’ignorer une des plus grandes fêtes d’un des plus vieux peuples de la terre?
La Pâque juive, Pessah (Passover en anglais) célèbre la fuite d’Egypte, elle dure du 30 mars au 7 avril cette année.

Wiki:
« Pessa’h (hébreu פֶּסַח, Pessa’h, latin : Pascha « Pâque ») est l’une des trois fêtes de pèlerinage du judaïsme prescrites par la Bible hébraïque, au cours de laquelle on célèbre l’Exode hors d’Égypte et le début de la saison de la moisson de l’orge qui inaugure le cycle agricole annuel.
 »
Retournez dans ces égouts qui vont vont si bien au teint et à l’odeur, insondable abime d’inconnaissance.

rose dit: à

je vous donne la recette.
C’ est tradition chez noud, les gens du sud, aïoli vendredi saint.
Mettez la morue à dessaler la veille au soir.
Le plaisir est déjà jouissif.
Ensuite, préparez pommes de terres carottes épluchées finement dans la cocotte minute. Le chou fleur est déjà cuit de la veille et sera réchauffé au micro- ondes.
Dans un grand faitout, faire bouillir l’ eau salée et jeter gentiment haricots verts plats. Couvrir.
Préparez l’ aïoli.
Jetez sept, j’ en ai mis neuf, et ai rêvé de radis il y a deux nuits, gousses d’ ail dégermées, sur le couteau du robot. Puis montez la mayonnaise au fouet.

Rajouter les haricots plats aux pdt et carottes.
Mettre la morue ds l’ eau bouillante des haricots 15mn. 5 mn avant la fin, jetez les bulots déjà cuits.

Prendre une très grande assiette.
Un mini bol blanc.
Disposez soigneusement tous les légumes, la morue, les bulots, l’ aïoli.

Régalez- vous.
Menu de jeudi saint.

rose dit: à

ah non, pardon, vendredi saint.

rose dit: à

consommation d’huile de palme a triplé, quadruplé.

Idem pour le quinoa.
Ne connais pas l’ huile de palme.
J’ aime les singes, c vrai.

rose dit: à

Combien de lettres de motivation de BAC + 5 tombent ainsi dans les corbeilles des DRH ?

Beaucoup soleil vert.
Mais je me demande si aujourd’hui les DRH eux-mêmes, euh…n’ écrivent pas pareil.

rose dit: à

Dslé.
Chacun mange ce qu’ il veut.
Du porc du singe du cannibale.
Après, on est en paix avec soi- même ou pas.

JC..... dit: à

La révolution numérique personnelle, capacité à recevoir des messages brefs, à y répondre en abrégé n’importe comment, partout dans le monde et tout le temps, a foutu les digressions grammaticales ou stylistique à la POUBELLE !

Cela montre l’âge plus qu’antique des personnes que cela intéresse, la grammaire !…

La communication n’a plus de code stable lié au papier imprimé et à une classe sociale éduquée. Dans une génération ou deux, la littérature venu du monde non numérique n’aura plus de sens, le livre sera encore lu par quelques amateurs pervers…

C compris ?

rose dit: à

Lavande

un verbe est soit transitif soit intransitif.
Ex. :
manger est transitif ; signifie il admet un COD , ceci même s’il n’ en a pas.

partir est intransitif ; signifie il n’admet jamais de Cod.

Après il y a les cas rares, ceux qui admettent les exceptions.

Mais, de manière générale, un verbe a un statut transitif ou intransitif et le garde.

Bonne journée.

rose dit: à

De ma vie entière, jamais, au grand jamais n’ai rencontré une question idiote.

rose dit: à

bonjour JC

rose dit: à

pour moi, pas de crise de foie, mais demain gare, gare : viande, chocolat.

JC..... dit: à

Bonjour, rose !

rose dit: à

Et voici la liste des verbes intransitifs
http://www.espacefrancais.com/liste-des-verbes-intransitifs/

j’ espérais lier avec les groupes, premier groupe transitifs, second intransitif et troisième, mais pas du tout, las pour nous.

Par contre, certaines « recettes » données sont efficaces, dont le chgt de voix passive ou active ou le passage à la forme pronominale.
Longtemps, je me suis levée de bonne heure.

renato dit: à

“Si j’étais vous”

Disons que j’ai la chance de ne pas être vous.

Lavande dit: à

Au saut du lit, merci à Gisèle, à Rose, à DHH et à Bloom. Je ne m’attendais pas à mobiliser tant de bonnes volontés et je reconnais (mais oui j’en suis capable, MOI) que je faisais une erreur.
La prochaine fois que Wgg confondra participe passé (é) et infinitif (er) d’un verbe du premier groupe, ce qu’il fait couramment, je lui rappellerai que son instituteur du CE2 a dû lui conseiller de tester avec un verbe du 3ème groupe pour faire la différence.
Sur ce, je n’ai pas encore déjeuné, donc je vais déjeuner.

JC..... dit: à

« Sur ce, je n’ai pas encore déjeuné, donc je vais déjeuner. » (Lavande)

Enfin une action vitale vient se substituer à la masturbation grammaticale vieillote, compliquée, ennuyeuse, désuète, bien inutile dans la vie .

Bon appétit, chère amie !

renato dit: à

En tout cas Pasolini avait vu juste : « rien n’est pire que le fascisme des antifascistes ».

JC..... dit: à

Le prolétaire de gauche prend ses désirs pour des réalités, le riche capitaliste, lui, les réalise.

Jazzi dit: à

Bérénice, pourquoi ne pas cliquer plus haut sur la touche « cinéma », Annelise Roux ne mord pas !

On a beaucoup parlé de « call me by my name » qu’Eriksen a adoré mais qu’Annelise, Phil et moi-même avons détesté.
Allez plutôt voir « Rider », superbe histoire d’hommes, vus par une femme, de chevaux et de rodéo dans le Dakota du Sud, ou, mieux encore, « Mektoub my love » d’Abdellatif Kechiche, véritable hymne à la jeunesse et à la vie, tourné du côté de Sète.

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