John le Carré : retour à la guerre froide
Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.
C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.
Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :
Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha
« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. «
C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.
(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)
1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide
Passons le micro à Paul Edel et JJJ !
« qu’il fustigea » : qu’il fustigeât.
« qui le fit connaît(RE) partout »
exit le nébuleux Beckett, place au bon sens à la Hercule Poirot.
Article brillant. Bravo !
John Le Carré.
On tourne en rond.
« les bernés, les piÉgés, les illusionnés… »
« un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. »
Il était mal barré !
J’aime bien le mot griveleur, grivèlerie : ça sonne un peu désuet et moins grave qu’escroc même si en fait c’est bien un escroc au petit pied.
La meilleure part de l’œuvre de Le Carré met en scène George Smiley dans la « trilogie de Karla » .Je vous recommande de lire en priorité « La Taupe », » Comme un collégien », « Les Gens de Smiley ». Indépassable.
Smiley, c’est personnage-pivot, le personnage clé de totue son œuvre.Lui.C’est un personnage complexe, torturé, d’une merveilleuse intelligence, d’un discret mais absolu patriotisme. Smiley et son imper est l’essence même du Cirque. Il est souvent replié sur lui-même, d’ un abord froid, en léger retrait, il a des comportements de confesseur, un sens de l’observation psychologique rarement en défaut. Ajoutez une mémoire prodigieuse ,une voix douce ,une courtoisie qui tient distance , une autorité naturelle implacable , une opiniâtreté pour comprendre les enjeux, son côté « homme gris », couleur de muraille ne trompe personne.. Il a quelque chose d’obsédant et d’inquiétant. Tout lecteur connait sa blessure toujours à vif: la trahison de sa femme Ann -dont il est resté amoureux- au profit de Bill Haydon qui lui-même fut le grand traitre du « cirque », la Taupe. C’est cette Taupe qui a rendu fou le Foreign Office et détruit pendant des années l’efficacité du Cirque et envoyé à la mort pas mal d’entre eux. . On voit que chez Le Carré les trahisons de la vie privée et celles de la vie professionnelle s’emboitent . Il se perd dans des profondeurs mélancoliques quand il songe à l’Allemagne qu’il connait bien.. John le Carré a apporté au MI6 anglais une sorte de légende arthurienne , car il les présente avec tendresse et fraternité ces chevaliers de la Table Ronde du « Cirque ». On devine que le sang coule ardent sous la cuirasse impénétrable des meilleurs Les membres du Cirque font à la fois Club, et aristocratie ; tous acceptent la mort clandestine acceptée. Des héros qui resteront inconnus.. Le Carré analyse en virtuose les pressions constantes que subissent ces agent du MI6 dont il fit lui même partie .Ce qu’il raconte des émotions, de l’anxiété des agents ,notamment dès qu’ils sont en territoire ennemi, de l’autre côté du Rideau de fer, le classe en un immense romancier. Il nous tend un Miroir à la fois de l’Histoire des années 50-70 ,mais aussi révèle un fonctionnement d’une entreprise où tout le monde est l’espion de l’autre et se méfie. La modernité. Au bout du compte les membres deviennent tous un peu cinglés et paranos. Il est un des tout premiers à nous faire comprendre que les temps de paix n’existent plus.
Dernière chose. Le Carré vit actuellement en Cornouailles, dans une maison blanche(je crois qu’on la voit sur la droite de la deuxième photo) sobre, face à la mer. Dans une grande pièce sous le toit de sa maison, il écrit sur une longue table et voit les vagues changer de couleur au fil des heures.
La quadrature du cercle ? Joli, Rose?
Phil, nous sommes encore un peu dans Beckett (Quad) quant au bon sens. Je ne connais pas du tout les livres de cet écrivain mais j’ai lu JJJ et P.Edel à propos de ce livre. Toutefois, je n’en ai pas encore fini avec le délicieux Père Brown, curé d’une petite paroisse de l’Essex, proche de Lewis Carroll et de Sherlock Holmes, possédant son infaillibilité, prompt à déceler l’imposture, agissant en dépit du bon sens commun avec tant de fantaisie et une distraction feinte. J’aime sa logique déconcertante. L’habit ne fait pas le moine !
Ces cinquante récits policiers de G.K. Chesterton, (à détective insolite, auteur insolite), c’est vraiment de la bonne littérature.
Aors, questions à ceux qui ont lu John le Carré : Y a-t-il autant de poésie dans les romans policiers de John le Carré ? Est-ce aussi un roman où les « pourquoi » sont plus importants que les « qui » ? La construction l’emporte-t-elle sur la créativité comme dans ces fééries logiques que sont « Les Enquêtes du Père Brown » ? Est-ce aussi un jeu ou le lecteur affronte plus l’auteur que le criminel ? Sème-t-il le non-sens derrière lui en poussant les règles du roman policier jusqu’à l’absurde comme le héros que j’aime ?
Tristan, Je confirme
Our Kind of Traitor, le film, pas mal du tout. N’a pas augmenté mon estime pour la mafia russe (tautologie?).
Le Carré est à lire dans le texte pour qui souhaite apprendre l’anglais britannique: plein de tournures idiomatiques.
Rose à défaut de triangulation je crois que J Le Carré écrivait pour tromper l’angoisse, un problème d’abandon, de mère absente.
@Passou
Dont acte !
Le Carré à la différence de Philip Kerr connait Berlin et l’Allemagne. On ne sait plus à qui se fier avec tous ces Donna Leon de la littérature.
Genette, Roth, Le Carré : la vieille garde ! Je me demandais si, depuis les années fastes de Paul Reboux, d’aucuns s’étaient risqués à proposer des pastiches de ces grands anciens. Dans le cas de Genette, ce ne doit pas être trop difficile. Dans le cas des deux autres, je ne vois pas la possibilité d’écrire un pastiche d’une traduction … quoique.
Un qui me semble doué pour le pastiche, c’est Régis Jauffret dont je savoure les « Microfictions 2018 « . Microromans ou micropastiches de romans? Quoi qu’il en soit, ces courtes histoires souvent aussi sinistres qu’hilarantes sont peu résistibles !
Il doit tout de même bien exister quelques pastiches de Beckett ? Sinon, ce serait vraiment dommage. A moins de se lancer dans la rédaction d’antipastiches, par exemple « En attendant Godot » ré-écrit dans le style de Mauriac.
Ne pas oublier le cas des écrivains qui se pastichent eux-mêmes : par exemple Claude Simon dans « Les Géorgiques » ou, plus récemment, Régis Debray dans « Bilan de faillite ». Un qui ne s’est jamais pastiché, en revanche, c’est bien Céline, qui n’a cessé de progresser dans l’invention jusqu’à l’inachevé (?) « Rigodon ».
« La meilleure part de l’œuvre de Le Carré met en scène George Smiley dans la « trilogie de Karla » . »
Voilà, c’est ce qu’on voulait savoir. C’est qu’on voulait que PaulEdel nous confirme. C’est enfin sorti…
Jean, comment à t il pu sortir de cette écriture sans être plus dépressif encore qu’il doit l’être ordinairement, il s’amuse drôlement à dépeindre notre manque d’humanité ce Régis Jauffret, il faut dire qu’il ne manque pas matière, il pousse un peu plus loin le bouchon.
Tant que le pseudommé Jean s’en tiendra à la littérature, il limitera les risques de dérapage. MOI.
déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes »,
—
Jeu de mots sur l’expression anglaise « to leave no stone unturned » = remuer ciel et terre.
Ce soir je mange des spaghettis bolognaise, une recette d’un rdlien italien avec de la dinde comme viande hachée et moitié-tomate moitié carottes.
Et vous, Bloom, qui voyagez beaucoup, ce sera quoi pour vous ce soir ?
Sur fond de guerre froide on peut revoir ce film. https://youtu.be/VYp7WGpKLI4
Je crois que c’est encore moi qui vais le mieux manger ce soir, avec de la tête de cochon en gelée accompagnée d’un succulent gratin dauphinois.
Oui c’est très bien comme menu, Delaporte. J’adore le tête de cochon moi aussi. Je me disais qu’un jour nous pourrions déjeuner ensemble, nous en profiterions pour faire un point sur l’avenir de ce http://gif.co/X2eM.gif
Selon le magazine de mode GQ, les trois plaintes qui ont été pour l’instant déposées contre Weinstein sont l’arbre qui cache la forêt. Impressionnant :
« Harvey Weinstein a peut-être été menotté pour ses agressions sur deux femmes, mais nous travaillons pour que justice soit faite pour des centaines de femmes, exploitées par Weinstein en vue d’une gratification sexuelle, et réduites au silence par un réseau de complices », a justifié Elizabeth Fegan, membre du cabinet Berman qui en charge de l’affaire. La bataille judiciaire ne fait donc que commencer. (GQ)
Bérénice, je me permets de vous signaler que le film réalisé en 2011 par Tomas Alfredson, avec Gary Oldman dans le rôle de Smiley, avec Colin Firth, surclasse tous les autres films tournés d’après John Le Carré.on voit l’auteur chanter parmi les comédiens.mais question atmosphère guerre froideet Foeign Office années 7O, le film est impressionnant dans les moindres détails, notamment des décors.et ce film est diffusé sur OCS CHOC, ce soir, à 22h 10.
Je me demande si Passou n’a pas choisi de parler de John Le Carré maintenant express, pour que le Porc du Blog, après son invraisemblable dia_rrhée beckettienne, la ferme un peu, étant donné qu’il est bien plus difficile de délirer sur lui que sur l’ami Sam.
son invraisemblable dia_rrhée beckettienne
je l’ai piraté il surfe sur cairn.info et nous livre sa copie
… Sur Caim info… Je n’arrête pas de le dire. C’est un imposteur. Il n’y a à peu près plus que notre pauvre amie, l’éro.to.mane obse.ssio.nnelle Christiane qui tombe dans le panneau systématiquement. Et, pour d’autres raisons, la mouche du Mercure, qui ferait bien de continuer ses découpages et de me f.ou.tre la paix.
ce soir, ai mangé une petite tranche de porc rose pas terrible, sans gras pour ma bête, sur des toasts beurrés, avec quatre olives vertes et deux cornichons ; neuf raviolis frais à la brousse avec une sauce tomate du pays une cuillère à soupe, un peu de parmesan un peu de gruyère, une petite portion de quiche lorraine et ai foutu le tout au congelo, la moitié qui reste, et un yaourt brassé à l’abricot avec des morceaux de fruits et je sors ; je vais voir Persona, moi, et demain soir le Miroir de Tarkovski. Un gars a trouvé une ressemblance entre Bergman et T.
J’y cours.
J’y reste, je dors là-bas.
Je ne lis pas John Le Carré ; ne supporte que les ronds. Et ne le lirai pas. Pas plus que Pirandello.
Relis, outre divers ouvrages en cours le Mermoz de Kessel et dedans il y a tout. L »alpha et l »omega.
Palmyre, le désert, le mécanicien et l’escadrille. Pourquoi courir après ce que tu as ?
Paul Edel dit: 4 juin 2018 à 18 h 41 min
Bérénice, je me permets de vous signaler que le film réalisé en 2011 par Tomas Alfredson, avec Gary Oldman dans le rôle de Smiley, avec Colin Firth, surclasse tous les autres films tournés d’après John Le Carré.on voit l’auteur chanter parmi les comédiens.mais question atmosphère guerre froideet Foeign Office années 7O, le film est impressionnant dans les moindres détails, notamment des décors.et ce film est diffusé sur OCS CHOC, ce soir, à 22h 10.
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Avouez Paul Edel -et je me suis permis de vous citer tant pour la circonstance que pour l’exemple – que ce genre de considération ne mène nulle part.
Bérénice, si vous regardez la télé ce soir, faite-vous au moins livrer une pizza.
Rose, tentez quand même quelques nouvelles de Pirandello, c’est d’une humanité extraordinaire. Cet enfant qui crache au visage de la maîtresse de son père et le sourire si aimant de cette femme, c’est inoubliable, vraiment. Et tant d’autres.
Patrice Charoulet dit: 4 juin 2018 à 11 h 58 min
Wwg écrit :
Voilà un point où on sera d’accord; j’ai été adoré par ma mère, qui m’attendait comme le messie. Mes deux frères en ont conçu une haine œdipienne inconsolable…
Vous êtes homosexuel ?
C’est votre droit le plus strict.
Monsieur Charoulet a peut-être un petit côté curé de province mais il a aussi de l’esprit et du jugement.
Paun Edel y’a un film d’espions ce soir sur fr3.
Paul Edel c’est un film non payant.
Mes pauvres chéris, je me réjouis d’être votre cauchemar. Le démon s’aggrippe à vous et va vous sucer le sang jusqu’à ce que vous en creviez… John le Carré en fera un best seller par la suite, hi hi hi hi…
Et puis il y a de sacrés bœufs sur ce blog. Il y en a même un qui s’appelle ou peu s’en faut Charolet. Il a été programmé génétiquement celui-là…
Qu’il m’excuse, j’ai mal orthographié son nom :
Charolet >>>> charolais, avec son féminin, charolaise, les charolaises ce sont les plus belles, sans être homosexuelles.
De la charolaise, c’est de la bonne viande… La discussion a pris ce soir un tour éminemment gastronomique.
@Chaloux dit: 4 juin 2018 à 20 h 23
Eh bien, Chaloux, en voilà un drôle de commentaire…
Je vous étonne ? mais est-ce parce que tout le monde le rejette que je dois faire de même ? Je trouve ses commentaires littéraires souvent passionnants. Son caractère est épouvantable, souvent. Ses commentaires sur les rapports H/F, aussi. Mais y a-t-il des hommes et des femmes irréprochables , ici? Non, je ne me sens pas aimée de la façon que vous l’induisez. Qu’est-ce que c’est que cette sottise ! Je dialogue de temps à autre avec lui et ça me fait progresser dans ma compréhension d’un écrivain, d’un artiste. C’est tout et ça me suffit.
La méchanceté court sur ce blog, la calomnie aussi. Et pourtant on y trouve une qualité de réflexion peu commune. W. en fait partie, vous aussi et bien d’autres.
Je me souviens d’un échange sur Proust qui avait échauffé certaine… Et regardez, pas plus tard que cet a-m Jazzi espérait ma mort (auto-destruction). M’en suis-je trouvée abasourdie ? même pas… Ce blog rend fou, non ? On y subit des affronts, des menaces, des vilénies. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Et soudain, une seconde d’émerveillement absolu nous réconcilie avec le fil des commentaires.
Bonne soirée.
rose dit: 4 juin 2018 à 20 h 32 min
Que voulez-vous dire par :
ce soir, ai mangé une petite tranche de porc rose pas terrible, sans gras pour ma bête ?
Oui, je me suis promis d’en manger un avant la fin de l’année… Ils ont intérêt à avoir de la bonne fesse, bien tendre…
__________
@gisèle dit: 4 juin 2018 à 12 h 12 min
Merci pour l’info. Mais le 8 j’ai cours, le 9 je me repose du 8… Mais je vais regarder Maurice Sartre de près, les communications dans l’Antiquité c’est un sujet en effet passionnant. Il me semble que l’étude de l’Antiquité s’impose plus que jamais avec la mondialisation qui est en fait un lent processus historique qui prnd naissance au cœur du bassin méditerranéen il y a quelque 3000 ans. L’Énéide, en tant que récit de migration et de fondation, c’est le récit du début de la mondialisation des échanges. L’origine, c’est ce qu’il faut appeler une guerre civile entre Grecs, eux-mêmes migrants indo-européens venus du Caucase à différentes époques et qui finissent par se faire la guerre. Au départ la lutte s’est cristallisée autour du problème de l’hégémonie en Méditerranée : quelle puissance allait l’emporter ? Les Phéniciens/Carthaginois ? Les Grecs ? Les Romains ? Finalement ce sont les plus terre à terre qui sont devenus les plus puissants, pas les plus raffinés. C’est une leçon pour aujourd’hui, sauf que la lutte pour l’hégémonie se déroule au niveau mondial cette fois. Mais les enjeux politiques et géostratégiques sont exactement les mêmes que dans l’Antiquité.
Selon J. Attali, cette fois, il n’y aura pas de vainqueur, pas de puissance hégémonique. S’installera un équilibre de la terreur avant la naissance d’une renaissance qui verra une paix universelle propice à une nouvelle ère. Mais pas avant 2050 ! J’aurais alors 96 ans et lauréat du prix Nobel de littérature ! Une nouvelle vie s’ouvrira devant moi.
@Paul Edel dit: 4 juin 2018 à 14 h 17 min
Vous êtes bien le seul, ici, avec Passou, à évoquer John le Carré et son oeuvre. Le portrait que vous faites de George Smiley est attachant mais ne se perd-on pas dans ce face à face d’espions ? N’est-ce pas un peu froid cet univers ?
J’aime bien les personnages de Simenon, ce Père Brown de G.K. Chesterton, quelques autres polars des années 70/80 mais comme Rose, mes goûts de lectrice me conduisent souvent ailleurs.
La photo d’Annie Leibowitz est superbe.
Oui, vous avez raison, christiane, j’ai un caractère absolument épouvantable. Et il faut ménager sa peine pour dialoguer avec moi. Je suis une espèce de prince des blogs, une espèce d’animal très rare parmi le genre humain. On en ignore à ce jour l’origine.
Pour être bin vu de ce prince de haut lignage, il faut se montrer aimable, courtois, prévenant même. Surout, il ne faut jamais le contredire, il en devient colérique, mais d’une colère noire ! Il aime qu’on le flatte, qu’on lui dise qu’il a du génie, qu’il est un être absolument charmant, capable de se mettre à la place d’autrui, de le comprendre. Mais ce qu’il ne pardonne jamais, c’est d’être bête. La bêtise a un effet terriblement répulsif sur lui. C’est d’ailleurs la raison qui l’a conduit à la misanthropie.
Léautaud dans le train lisant « le misanthrope »:
« merveilleusement écrit et c’est tout moi »
Oui, c’est souvent aussi ce que je me dis. Mais ctte grande pièce de Molière (la plus grande à mes yeux) est beaucoup plus complexe que ça. Mais il y a mille et une interprétations toutes contradictoires de cette pièce, et toutes passionnantes. Quand on compare Molière au Bourru (Le Dyoscolos) de Ménandre, pourtant grand auteur de la Comédie Nouvelle à Athènes, révéré durant des siècles dans l’Antiquité, la pièce de Molière décolle par son infinie complexité. Là, Molière a atteint le sommet de son art. J’ai une admiration sans borne pour cette pièce de Molière qui montre là son génie sans pareil.
« Ce blog rend fou, non ? On y subit des affronts, des menaces, des vilénies. Tantôt l’un, tantôt l’autre. Et soudain, une seconde d’émerveillement absolu nous réconcilie avec le fil des commentaires. »
Moi, j’ai été bien étonné l’autre nuit de me voir infliger un parfait éloge de ma personne de la part de… wgg lui-même ! Comme quoi, tout peut arriver !
« Oui, vous avez raison, christiane, j’ai un caractère absolument épouvantable. »
Oui, on appelle ça un « puant », et ce n’est pas du « haut lignage » ! Tant s’en faut ! Passou lui a réglé son compte dans le passage que j’ai cité plusieurs fois à propos du « malfaisant ».
Vous voulez que je vous remette le passage de Passou ?
Voilà, Passou sur la « pathologie » de wgg le « malfaisant ». Extrait de sa préface à Bescherelle, l’Art de briller en société (ce qui n’est pas le cas de ce pauvre wgg, prof raté) :
« Fuyons celui qui fait parade de son savoir. Celui qui ne laisse pas aux autres le soin de dire du bien de lui et préfère s’en charger. De même que le bavard qui fait du bruit avec sa bouche ne se soucie guère des conséquences de sa logorrhée sur notre psychisme délicat et se moque que son babil produise plus de son que d’effet. ‘Loquacité’ est un mot bien doux pour désigner la pathologie de ce type de malfaisant. »
Des images époustouflantes de l’éruption volcanique de ce jour au Guatemala :
— Pour ceux qui l’ont raté (dont moi)le flm de Tomas Alfredson « la taupe » repassse demain le 5/6 sur OCS à
11h22
— vu » Beaumarchais l’insolent »,luxueux spectacle et remarquable Luchini .Réflexion : il ferait un excellent personnage de Beckett;il peut jouer un hurluberlu aussi bien qu’un mutique inquiétant.Je le préfère acteur (de ciné) plutôt que diseur( vu son spectacle à plusieurs reprises). Il a un spectre de jeu incroyablement large et un vrai talent.
— pour Bérénice: je n’ai pas lu TOUT Balzac, ni tout Zola,ni tout x ou y !! Mais je crois avoir lu tout Beckett en Minuit. Sauf le journal,que je ne lirai pas, malgré le billet excellent de PA. Mais je m’attelle à John le Carré !
Clinton rattrapé par son passé, et notamment par… Monica Lewinsky. Certaines éditorialistes de la presse américaine l’ont traité de Tartufe, et affirmé qu’il ne valait pas mieux que le gros mogul Weinstein. Voilà Clinton habillé pour l’hiver :
« Etats-Unis : l’ancien président américain Bill Clinton critiqué pour ses récents commentaires sur Monica Lewinsky »
Tweet sanglant, mais combien véridique :
« Bill Clinton se vante du nombre de femmes dirigeantes qu’il a embauchées au long de sa carrière », a commenté le journaliste et éditorialiste de Philadelphie Ernest Owens, « comme si Harvey Weinstein et d’autres hommes n’avaient pas fait la même chose et n’en étaient pas moins des ordures ».
mais ne se perd-on pas dans ce face à face d’espions ? N’est-ce pas un peu froid cet univers ?
—
il vient du froid, dit le titre…
ma bête est mon chien.
avais acheté non pas à la coupe
mais sous sachet du jabón que ne ressemble à ríen, sans gras.
Je lui fais une gamelle. Je la soigne pick elle est très visible. En nov. elle aura 15 ans. C’est le grande âge pour un chien.
jambon
très vieille.
vela donde 98 ans.
non correcteur me corrige en espagnol désormais. je me retournerai pas VoIP le Type qui me dit ne touchez à ríen.
Widergänger dit: 4 juin 2018 à 23 h 07 min
Un -petit- démon qui su.ce (Persée, Caim, Wikipedia), et qui se donne l’illusion de l’intelligence, comme les pois sauteurs donnent l’illusion de la vie. Même ceux qui ont une psyché très dégradée se croisent parfois furtivement au miroir.
(Christiane, je n’ai jamais lu le texte de Clopine auquel vous faites allusion, mais vous avez un don réel pour l’évocation de l’indécence. Il y a des pages très intéressantes sur le rôle non négligeable des compilateurs dans Le mythe Néron de Laurie Lefebvre, presses du Septentrion).
Il n’y a pas pire pourriture qu’un espion, ce faux-cul désespéré de lui-même et des autres. A côté de ces fourbes encensés à tort, Harvey Weinstein apparaît comme un aimable, un sympathique, porteur de bitte, véritable honnête homme méritant tout notre respect.
Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance
—
Il n’est pas le seul…https://laregledujeu.org/2018/06/04/33886/last-exit-before-brexit/
J’aime beaucoup Le Misanthrope mais je me demande si la meilleure pièce de Molière ne serait pas plutôt Le Tartuffe. Certainement la plus subtile, celle en tout cas qui porte au rouge la tension dramatique et humaine (avec le sublime Georges Dandin, dont l’interprétation géniale de Bruno Putzulu me reste plantée au cœur comme un poignard).
Quant au style de Molière -la remarque du divin Léautaud- je me faisais la réflexion il y a quelques temps après avoir vu Monsieur de Pourceaugnac, quel nettoyage du cœur, de l’âme et de l’esprit (« les Rois de la vie, les trois mages, le cœur, l’âme, l’esprit » de Rimbaud).
Dans son Journal, Matthieu Galey dit que Le Poulain est lui aussi génial dans La comtesse d’Escarbagnas, mais ça n’a pas été filmé, je crois.
@Lavande. Jamais vu Les aveugles, mais je l’ai lu plusieurs fois. J’avais même acheté, lycéen ou étudiant, le volume du théâtre complet de Maeterlinck paru chez Slatkine,- vendu à prix d’or, ce qui avait sans doute été un rude coup dans mon budget. Vous me donnez envie de relire cette pièce et d’autres.
Deux perles moliéresques
« gisèle dit: 4 juin 2018 à 20 h 19 min
Pour les pièces de théâtre, je suis presque toujours prise par la représentation, surtout s’il s’agit d’un auteur que je ne connais pas.
Christiane dit: 4 juin 2018 à 23 h 14 min
Pour Beckett (…) il me fascinait, ( …). J’ai parfois trouvé le temps long au théâtre… Mais je crois que c’est ce qu’il voulait…
On n’en sort jamais…
@ Rose
Vous donnez du jambon, bourré de sel, à un chien et qui plus est vieux? Vous voulez le tuer?
« Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance.
Il n’est pas le seul… https://laregledujeu.org/ »
Si BHL est contre le Brexit, il est clair que le Brexit sera une réussite. BHL est comme Attali, un excellent prophète à l’envers.
@ Chaloux
« Deux perles moliéresques… »
Ce blog en est une mine… Imagine ce qu’il aurait fait un Molière (ou un Flaubert, ou un Feydeau) d’un personnage comme le Porc du Blog.
Édouard Louis, 25 ans, selon son éditeur:
« Édouard Louis a publié deux livres, En finir avec Eddy Bellegueule et Histoire de la violence, qui ont été traduits dans une trentaine de langues et font l’objet d’adaptations théâtrales et cinématographiques. Il a créé la collection » Des mots » aux Presses Universitaires de France et donne régulièrement des cours et des conférences dans des universités américaines et dans de nombreux lieux culturels à travers le monde. »
Sans commentaires.
@Pablo. Il y a du Bouzin –Un fil à la patte– chez Blabla : Littérateur par vocation mais clerc de notaire par état ».
Il faudrait aussi jeter un petit coup d’œil dans Bouvard et Pécuchet, du côté des deux auteurs de brochures qu’ils s’emmènent l’un et l’autre voir avant le départ à la campagne.
Ah Pablo, cette mécanique décérébrée qui fait d’un gribouillage un livre, de ce livre un film, et du gribouilleur un conférencier international… Absolument hilarant.
« Ce soir je mange des spaghettis bolognaise… »
Déjà les spaghettis bolognaise ce n’est vraiment pas ce qu’il y a de mieux au monde, avec de la viande de dinde c’est encore pire ?
Si BHL est contre le Brexit, il est clair que le Brexit sera une réussite.
—
Se méfier des axiomes…Citons deux contre-exemples, pour mémoire:
1. la guerre de libération du Bangladesh fut une réussite.
2. Rushdie ne fut pas buté par les malades de la fatwa.
Si le Brexit se fait sans rallumer la guerre en Ulster (voire en permettant la réunification de l’île) et en donnant à l’Ecosse la possibilité de se déclarer indépendante, alors, effectivement, il sera une réussite.
Et si tous ces écrivains merveilleux que compte l’Angleterre d’aujourd’hui choisissent d’opter pour une nationalité européenne, ce sera un triomphe!
@Paul Edel 4juin 2018 à 14 h 17 min
Oui, mais qu’avez-vous lu de cet » héritage des espions » ?
Je n’ai pas bien compris.
Le fait que les enfants demandent des comptes sur la vanité de quelque opération d’espionnage à la fin des années 50.
Dont la cause n’est même pas crédible, vu le résultat…Un mur de maçons.
Est-ce que l’espionnite est un mal nécessaire à la diplomatie.
Probable que les jeunes n’en sont pas convaincus. Et l’Histoire leur donne raison.
Chat :
@Chaloux dit: 5 juin 2018 à 6 h 04 min
Vous ne répondais pas à l’utisation du mot « é.ro.tom.ane » dans votre commentaire précédent (revoir sa définition)
-le texte. Quel texte ? Si c’est celui de la dé.flo.ration remis ici, il y a quelques semaines et extrait de son livre. Vous l’avez lu et commenté (« Ce n’est pas ce que vous avez fait de mieux, c…) si c’est le commentaire sur son blog, celui qui a disparu, vous pouvez ne pas l’avoir lu. Alliez-vous sur son blog à l’époque de la photo de nu, de dos, dans une rivière d’E.Béart.
Tout cela n’a rien à voir avec l’imagination.
Quant à vous, quand vous n’êtes pas occupé à vous moquer de W. vous posez ici des commentaires intéressants de littérature ou de musique. Vous n’êtes pas antipathique mais un peu fuyant… et versatile.
« Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. »
Je ne supporte plus cet humour, suis-je la seule ?
vous ne répondez
@Widergänger dit: 4 juin 2018 à 23 h 59 min
inutile et indigeste. Si ce n’est pas de l’humour, je vous plains.
Voilà l’oeuvre du premier zadiste sansfrontière, lol.
http://www.secretcitytravel.com/berlin-april-2014/treehouse-on-the-berlin-wall.shtml
Christiane, pour érotomane vous avez raison. Satyre obsessive aurait été plus juste.
La RdL, parfois :
bof, chacun ses hallucinations visuelles.
En attendant, le bac, c’est bientôt.
« Vous lisez un « article de qualité ». »
La supériorité intellectuelle du garçon d’étage a un parfum de savonnette que l’on n’oubliera plus…
Voilà un petit vomi du parvenu.
Le mépris des domestiques d’hôtel est une inépuisable source de poésie.
Le spectacle offert par les ratés est toujours amusant.
Georges Braque :
BàV
Surtout pour celui qui porte les valises.
Pfff ! jamais qu’il apprend qu’il n’y a point de sot métier, mais les parvenus sont ainsi faits.
Point de sot métier, peut-être, mais tant de sottes gens pour les exercer…
Vous, par exemple ?
Ô saisons, ô chateaux, quelle âme est sans défauts?
Histoire de mains, dernière :
c’est du Beckett, ces « commentaires »‘?
9h03 une mentalité , vous excluez vous toujours du lot de ceux à qui pourraient être adressés des reproches, la perfection incarnée? Cela ne m’étonne pas mais l’image sur j’ai de vous s’altère de jour en jour malgré votre irrécusable intelligence , votre irréfragable culture. L’esprit peut être n’a pas été visité par la grâce.
J’aperçois qu’il est question de Bouvard et Pecuchet, le roman inachevé. Quelle fin tout de même bâclée certes, la dépravation chez Flaubert , l’image de l’échec de toutes leurs entreprises avec cette photo de leur pupille se laissant caresser par ce vieillard pervers. Desespoir non développé littérairement et qui nous désespéré sûrement autant que le personnage témoin du naufrage. À vomir.
« vous excluez vous toujours du lot »
La preuve que non, Bérénice, par un vers de Rimbaud, qui plus est.
Béré, ce que vous appelez la grâce est chose privée.
@Chaloux dit: 5 juin 2018 à 8 h 41 min
votre admiration amicale mais fluctuante pour certaine épistolière vous transforme de temps à autre en procureur compulsif. Alors cessons tout dialogue. Vous n’êtes pas un interlocuteur fiable. Bon vent vous fasse.
LVDLB8h25
• ce dernier roman de Le Carré. « L’heritage des espions » c’est quelque chose de murmurant,de dérangeant; testament d’une mémoire blessée et comme engourdie par sa blessure même. Le Carré se penche sur son passé.Il est comme Dumas et ses mousquetaires écrivant « Vingt ans après » mais lui c’est 5O ans plus tard ». Le Carré revient visiter cet espace fantomatique du Berlin de Leamas, Karla et de Mundt les personnages de son roman qui le rendit célèbre en 1963 «L ‘espion qui venait du froid ». Les enfants demandent des comptes du gâchis humain, à la grande genération d’aprés guerre ,mais elle le ait de manière si arrogante et brutale.. que le narrateur en est meurtri. … et de ces missions suicide..ce dernier texte de Le Carré est une sobre et sombre confidence d’un homme qui ne se reconnait pus dans le monde actuel du Renseignement britannique. Son héros est mis en position d’accusé par des jeunes gens du nouveau MI6propres sur eux, soupçonneux qui posent sans cesse des questions vicieuses sur un ton condescendant.
@renato dit: 5 juin 2018 à 8 h 58 min
« Cet ensemble de formes plates et colorées (…). Cette lumière entamait peu à peu les solides faisant fondre leur structure compacte. (…) Le cubisme a transformé la vision du monde extérieur, plus profondément qu’aucun autre mouvement pictural. » (D-H. Kahnweiler)
Réaction contre l’impressionnisme ?
Pourquoi, Renato, avoir placé là cette toile énigmatique ?
; testament d’une mémoire blessée et comme engourdie par sa blessure même.
Que l’ On aimerait/souhaiterait bien ne las,así qui est toutefois.
Et les seuls mots qui me sont venus en tête -après que x et y soient allés déposer des lumignons à NDde Paris samedi soir (un pour wgg, un pour chaloux etc.)- ont été « un poignard planté dans le coeur ».
P’tit Edouard donne des conférences ! Son oeuvre immense est traduite en 99,9 langues ? Excellent…
Qu’un petit enclumé de cette sorte ayant ouvert tout jeune l’orifice de sa pensée ne s »arrête pas en si bon chemin …. Gloire, gloire, gloire… vide de sens.
Quelle marrade, cette marmelade, cette minable mascarade !
Que l’ on aimerait/souhaiterait bien ne pas, mais qui est toutefois.
J’ai lu si peu de romans d’espionnage que je ne sais même pas si j’aime ça. Disons que la tension intellectuelle qui m’est nécessaire pour déjouer les pièges de l’intrigue m’a toujours empêchée de savourer la (possible) valeur littéraire d’une écriture consacrée à ce genre.
Mais je crois notre hôte sur parole, et une réussite littéraire à 86 ans est sans doute toujours bonne à prendre, même si de nos jours,cela n’est plus exceptionnel : de plus en plus de « grands vieillards » (je pense à Stéphane Hessel, par exemple), illustrent de façon positive l’augmentation de la longévité, en échappant à la décrépitude (et généralement, ils restent beaux jusque très tard, la photo d’illustration en est encore un exemple).
Paul Edel peut donc avoir de « beaux jours » devant lui, (pas façon Beckett, ahaha !)
Hélas, pour le vulgum pecus, cette augmentation s’accompagne d’un bémol de taille, puisque statistiquement, notre espérance de vie en bonne santé a, elle, d’ores et déjà diminué : deux ans de moins, d’après Science et Vie… Et je ne parle pas des maladies mentales, toujours plus virulentes vers la fin, (ce qui n’augure rien de bon pour certains des participants de ce blog, je n’en dis pas plus en espérant que Jazzi admire à quel point j’exerce un self-contrôle d’enfer !)
Je pense aussi que c’est le mensonge qui fascine aussi notre hôte, ce qui ne m’étonne pas de lui. Non qu’il soit lui aussi atteint de cette inclination ( et j’emploie ce terme pour atténuer ce que le mensonge peut avoir, depuis les dix commandements, de terrifiant. Encore qu’il s’agit, plus précisément, dans l’écriture « sacrée », de « ne pas apporter de faux témoignages », et là, il faut bien dire… Que je vais me taire bien vite sur ce sujet, wouarf.), mais parce que quiconque s’intéresse à la littérature doit bien, à un moment donné ou un autre, s’atteler au mensonge. Un roman n’est rien d’autre, au fond, qu’un tissu de mensonges. Même si, comme dans le cas de Shéhérazade, il s’agit tout bonnement de sauver sa vie, rien qu’en racontant des histoires…
9h32. Excusez mais ma culture réduite comme un fond de sauce ne me conduit pas à comprendre vos contradictions et la liberté que vous vous accordez .Je n’oublie cependant pas de rester la vieille folle et la vieille hystérique , sûrement cela réussit à obscurcir le peu d’intelligence qui éclairerait tant d’edifiantes considérations, réflexions, remarques et communications. Je crois que de toutes manières je ne fais pas partie du corps d’élite auquel vous êtes attaché.
Ah et puis aussi, si Le Carré exècre le Brexit, il devrait venir par chez nous : pas de Brayxit en vue, entre Gournay et Neufchâtel, ahaha. (et en ce tout début juin, le Bray resplendit, mes roses n’ont jamais été aussi belles et le seringa explose, au coin du potager, comme une starlette à Cannes).
Merci Paul Edel.
Je n’avais pas prêté attention au fait que ce livre « l’héritage des espions » est aussi un conflit générationnel de méthodes concernant le boulot d’espion.
Ce doit être moins simple car la frontière ideologique n’est plus physiquement et bestialement localisée. Cette perte de repère peut aussi accentuer celles du personnage principal.
Quel exemple illustre la notion de question vicieuse dans ce roman ?
Fouillautrou ne sait pas que l’orgueil est le plus grand des péchés.
Le mensonge, dit elle ! L’orgueil ? elle n’en n’a jamais entendu parler. Cela ne la concerne pas ! Rires sur divers bancs…. !
Bien. Européen, expert des relations croisées de la guerre froide, voyageant dans des frontières clandestines : Le Carré est un géo-maître. Wouarf.
Bon d’accord, je sors…
Mais pas avant d’avoir soumis à l’opinion publique de ce lieu unique qu’est la Rdl ma petite réflexion sur ce qu’il y a de « pourri sur les remparts d’cette demeure », en quelque sorte.
Et je crois quand même que c’est l’illusion de la symétrie, ou plus précisément l’illusion qu’un deux ex machina « neutre » pourrait, de par une hauteur indifférente, permettre une symétrie prometteuse d’avancées.
d’accord, ce n’est pas clair, je reprends.
On connaît tous la formule de Godard « l’objectivité à la télévision, c’est 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les juifs ». C’est ça, l’illusion de la symétrie : trois parties dont deux considérées comme parfaitement égales, et la troisième, trônant par là-dessus et endroit de la résolution des conflits.
Si l’on poursuit la comparaison, ici, « la télévision » serait notre hôte, et les parties équivalentes et symétriques, renvoyées dos à dos, seraient les trolls et leurs victimes, les hallucinés et leurs cibles, etc.
Evidemment, pour corser le tout, les postes seraient parfois interchangeables…
n’empêche que c’est absolument et fondamentalement indéfendable, et surtout qu’il en ressort, pour de vrai, une jolie petite cacophonie.
Et quelques dégâts collatéraux !
Fouillautrou !
Ton commentaire de 10h26 est profondément nul. Soigne toi !
Tu ne guériras jamais de ton enfance, mais ce sera moins cruel pour tes proches ….
Tiens, par exemple, JC… Il réagit à ma présence en argumentant que le plus grand des péchés c’est l’orgueil, et non, comme je le dis, le mensonge.
Sauf que je n’ai jamais dit que le mensonge était le plus grand des péchés.
Jamais.
j’ai dit que le mensonge, ou plus précisément le faux témoignage, était frappé de l’interdiction divine, puisqu’émargeant à la liste des dix commandements.
Mais ça, hein… c’est comme tout le reste…
(Jazzi, je suis en train de craquer. Va falloir que tu m’excuses…)
« Et quelques dégâts collatéraux ! »
Clopine, vous parlez de WGG ?.
Assez d’accord avec toi, JJJ, à propos du « Walden » de Thoreau. C’est roborativement fastidieux à lire ! Mais enfin, mon travail d’anthologiste me contraint à une certaine objectivation, qui va au-delà de mes goûts personnels en matière littéraire… Et il y a un très long chapitre sur le printemps, où je peux puiser à loisir.
projection freudienne :
“Un mécanisme de défense par lequel l’individu attribue aux autres ses propres pulsions et caractéristiques qu’il ne peut accepter. Cela est spécialement susceptible de se produire lorsque la personne connaît mal ses propres pulsions et caractéristiques.”
Fouillautrou, ne sois pas orgueilleuse !
Je ne réagis pas à ta présence dont je me bats les amygdales externes depuis toujours : je dénonce la bêtise érigée par tes soins hygiénistes, en vertu incomprise !
Les attaques de JC à ton égard sont toujours aussi nulles, Clopine. Sa cure de repos ne lui a pas servie à grand chose, ignore-le ! Tu ne nous a pas vraiment dit ce que tu penses du troisième livre d’Edouard Louis et j’ai senti comme un certain désenchantement de ta part ?
Suite… « Dans la définition précédente, la projection est donc un mécanisme de défense pour cette personne car elle ne peut avouer qu’elle a de telles émotions, croyances, pulsions, allant à l’encontre de la vision idéalisée qu’elle a d’elle-même, ce serait tellement inconfortable que par un joli tour de passe-passe mental, elle escamote l’objet du scandale pour le re-matérialiser chez quelqu’un d’autre. »
suite
« Lorsqu’une telle personne est particulièrement véhémente dans sa condamnation d’un comportement, on peut légitimement se demander si sa virulence n’est pas à la hauteur du combat intérieur qu’elle mène contre sa propre inclinaison à ce comportement. En matière de liberté sexuelle, c’est fascinant à observer… »
C’est quoi ce nouveau musée de Porquerolles dont parlent les journaux, JC ? Il parait qu’on peut le visiter pieds nus !
https://www.lemonde.fr/arts/article/2018/06/01/sur-l-ile-de-porquerolles-le-tresor-revele-des-carmignac_5308406_1655012.html
Paul Edel comment expliquer sue Le Carré est plutôt pour la barbouze 2.0 (Snowden, Assange) et pas pour les methodes conventionnelles ?
Christiane, est-il nécessaire que tu t’arrimes à JC dans cette nouvelle version du couple des Thénardier ? Clopine n’est pas Cosette !
Et pour clore :
« Par définition, le mécanisme de la projection est inconscient au moment où il se déroule. Cependant, avec un très léger décalage, il est possible de prendre conscience de ce qui est en train de se passer, de réaliser que cet autre la reflète telle qu’elle est. C’est ce qu’on nomme communément l’effet miroir. »
Les Saintes ne parlent pas, Christiane ! Elles ont d’autres chats à fouetter….
Assez d’accord avec toi, JJJ, à propos du « Walden » de Thoreau. C’est roborativement fastidieux à lire !
—
Je garde un excellent souvenir de la lecture d’une sélection des passages du Journal (des journaux) de l’homme qui s’exila au bord d’une mare située à quelques petits kilomètres de chez lui.
C’était une édition US, on the cheap, sans marge & avec les pages qui se détachent. Signet Classics, je crois.
Une anthologie Thoreau bilingue serait la bienvenue. De vrais moments de grâce chez cette conscience singulière.
@Jazzi dit: 5 juin 2018 à 10 h 46 min
Après cette prédiction funeste, hier, à mon égard je ne souhaite plus prolonger un dialogue avec vous.
Je ne suis arrimée à personne. Ne me confondez pas avec vous.
Nous devons parler vrai !
Arrêter de nier l’évidence.
Merkel est pire qu’Hitler, Jazzi est pire que Merkel, Fouillautrou est un paillasson parlant, moi-même je ne me sens pas très bien…
Quant à Thoreau …. laissons le, oublié, poste restante !
Jazzi, ce n’est pas le vrai JC de PQ. Il s’agit d’un usurpateur qui signe sous le même pseudo. Passou l’a confirmé hier dans ce fil de commentaires après que je lui aie posé la question dans le billet précédent.
Pas la même adresse IP ni l’adresse email du vrai JC. Cet imposteur poste sous son nom des vieux commentaires du vrai JC. Passou devrait le bannir de la RDL !
Cet olibrius qui se fait passer pour JC n’est qu’un raté du commentaire. DEHORS LES MENTEURS !
Je repars en Sicilia pour un mois.Trop de mollesse ici….
Ouaip si on pouvait faire comme HD Thoreau…me fait penser que c’est le dernier jour pour ecrire à « mon tresor » lol
OK, Tristan. Merci pour l’info, mais je n’avais pas l’intention de lui répondre.
Si, si, j’ai dit ce que je pensais du livre : il est pour moi un (gros) ton en-dessous des deux premiers, précisément pour les raisons qui le font tant encenser par le public : parce qu’il n’y a plus de recherche stylistique entrecroisant des écritures appartenant à des plans différents. Ou, pour dire plus simplement, il n’y a plus qu’un seul langage, qu’une seule langue : celle de l’émotion obtenue par un appel à une sorte de « justice », sur fond d’oppression sociale.
L’oppression sociale en question existe réellement, bien sûr, et Louis a parfaitement raison de vouloir « politiser » son propos. Le hic, c’est que du coup, il ne se prend plus lui-même comme objet d’études. Finie l’introspection des deux premiers livres, et l’écriture disons « sèche » et « analytique » qu’il utilisait pour ce faire, la mettant en miroir des parlers populaires de son milieu d’origine (*).
Et surtout, le livre devient un procès, mais les accusés que Louis appelle à juste titre à la barre (encore que je crois qu’un accusé n’avance jamais à la barre, il est assis, acculé, dans son coin, bref) sont un peu trop « commodes » à mon goût.
Parce qu’enfin, voici un père qui était en tout point conforme à ce que son milieu attendait de lui : machiste, homophobe, anti-intellectuel et au fond résigné.Retournant la violence sociale subie contre sa famille et donc, in fine, contre lui-même…
Mais après le succès de son fils, le pauvre homme a « fait les premiers pas » (un appel téléphonique « ta mère dit pis que pendre sur toi partout et tu l’encenses, alors que moi qui n’ai jamais rien dit tu ne veux plus me voir) qui témoignent de sa nouvelle soumission : le voici qui demande désormais à son fils des nouvelles de l’homme que ce dernier aime…
Ah là là.
Ce que ça me met mal à l’aise !!!
Louis « écrit bien », c’est indéniable. IL a une aisance, une facilité, et une mémoire étonnante. Il a aussi réglé des comptes, mais à mes yeux cela devient « trop ».
Trop de commodes accusations.
On pourrait très bien se demander si le délabrement physique de son père, attribué à la dureté et à la violence du monde capitaliste géré par des représentants cyniques (pour lesquels 5 euros ce n’est rien, pour dire vite, alors qu’on sait tous que ce n’est pas vrai et que plein de gens sont à 5 euros près…) ne s’est pas accompagné d’un délabrement psychique causé, lui, par la réussite du gentil fiston.
L’être humain n’est pas fait que de chair. Qui sait si la paralysie, les séquelles d’un gravissime accident de travail non reconnu à sa juste valeur, n’auraient pas été atténuées si, en plus, le père n’avait pas eu à affronter son image décrite de la façon qu’on sait dans « en finir avec Eddy Bellegueule » ?
Même le dernier livre me fait un peu froid dans le dos. Il est intitulé « qui a tué mon père ». sans point d’interrogation, évidemment, c’est ce qui saute aux yeux.
mais ce qui saute moins aux yeux, c’est que ce père, dans la réalité, est encore vivant.
Je crois qu’il ne faut pas beaucoup d’imagination pour se demander ce que ça fait à une personne vivante de se voir ainsi déjà qualifiée de défunte…
Les lecteurs (les lectrices) ont tous, toutes, la larme à l’oeil : Louis a fini d’être méchant. Il aime son papounet ! Tout est oublié, pardonné, et les vrais coupables sont montrés du doigt…
Mais du coup, ce qui faisait à mes yeux l’originalité absolue de cette écriture, sa richesse, ce qui l’empêchait d’être commune, cette alchimie qui mêlait l’histoire personnelle, l’analyse sociologique et la littérature a disparu.
Ne reste plus que la littérature – travaillée, bien sûr, avec formules et attendrissement, mais quelle régression.
Bah, je suis sans doute la seule à penser ainsi. Tant les Margot aiment pleurer, et tant Louis se coule désormais, si délicieusement, dans le rôle de celui qui leur tend le mouchoir. Rouge, évidemment et à raison, le dit-mouchoir. Mais néanmoins…
Marrant le faux-nez de JC, pavé dans la mare, ( j’ avais écrit dans la lare…un coup dans le lard, donc… lardon 🙂 ) on dirait du Jean(brun) dans le texte. 😉
Non?
…
…les pulsions égocentriques,!…la foire aux canards,…le foie au carré,…
…la pâté littéraire aux chiffres,!…Ah,!Ah,!…
…un plus,!…
…
…les valeurs, entre elles, pour se prévaloir,…qu’elles valeurs dominantes,…
…
…les héritiers, qui se gaussent de l’ail,…
…
…rien, n’y fait,…aucun partis pris, aucunes abstractions de nationalisme gratuit,…
…l’état, nation, c’est vous,!…
…
…rien, à donner, en héritage, qu’à votre A.D.N.,…complet,…nous dis, J.R.,Dallas,!…
…votre ville, ou contrée, c’est davantage, nous même, sans partages,!…
…vous, vous, êtes fait, vous mêmes,…
…et, vous brûlez tout, à votre mort,…
…pensez y avant,…
…devenez, ou rester, sadique, à vos valeurs,…
…maître, absolus,…aristocrate premier, libre,…sur tout, et toutes lectures,…
…Ollé,!…
…confiance pour personne,…
…à nos frittes d’or, et omelettes au carré,…etc,…
…des histoires, pour rentrer, dans les rangs,…non merci,aux partis pris,…
…libre d’esprits,…
…à d’autres, ces convergences de lectures d’états,…morcelés,!…Go,!…
…
(*) : ah oui, je ne me souvenais plus que je voulais faire remarquer que Louis a quand même eu l’intelligence de noter, dès son premier livre, que les classes les plus défavorisées, celles qui ont le moins d’accès à toutes les formes d’expression, sont cependant celles qui ont la plus grande puissance d’invention langagière, des formes parfaitement explosives de langage métaphorique par exemple, et qui sont d’une robuste énergie qui manquent tant aux plus érudits des lettrés… Son dernier livre ne rend presque plus hommage, contrairement au précédent, à cette vitalité-là. Il est vrai que le père souffrant ne sait même plus où il habite, alors…
Et il faudrait quand même se demander si, après Sarkozy et Macron (et quelques autres…), n’existe pas encore un assassin de ce père encore vivant. Et lire « littéralement » la couverture, comme le fantôme d’Eddy Bellegueule pourrait venir nous le dire :
Edouard Louis,
qui a tué mon père.
Dites, erdéliens, aucun d’entre vous n’a donc lu Kesey ???
Quand je parlais d’autodestruction, cela ne touchait pas ta personne, Christiane. Seulement le genre de commentaires haineux, dont tu n’es pas la seule à abuser. Je voulais souligner à Clopine que ce genre de commentaires, quand on ne les relançait pas, devenaient de simples monologues hargneux, qui finissent toujours par s’autodétruire. On vient d’en avoir la preuve éclatante avec le faux JC.
Je ne doute pas que, lorsque tu auras épuisé cette veine, tu redeviennes la Christiane que l’on apprécie ici.
Merci, Clopine. Aucune raison de me précipiter pour lire ce troisième mince « roman » d’Edouard Louis, que je lirai à l’occasion. Mais je trouve touchant ce rapprochement entre le père et le fils. Pour le reste, le tout politique, c’est moins convainquant… littérairement parlant.
Non, pas lu Kesey, Clopine. Il y a un autre auteur dont Passou ne nous a pas parlé, qui a fait un grand bruit dans le landerneau littéraire français récemment, c’est Grégoire Bouillier, avec son « Dossier M », deux volumes, 1700 pages. Seul C.P. l’a évoqué sur un autre blog. J’aimerais bien en savoir plus !
http://next.liberation.fr/livres/2017/08/23/le-dossier-m-passions-majuscules_1591514
Je n’ai jamais trouvé que vous ayez un caractère épouvantable, WGG. Moi je ne m’arrête pas à quelques insultes assenées avec tendresse. Et je sais que vous êtes au fond très tolérant, patient et dénué de rancune. Vous avez du coeur. Vous temoignez souvent d’une vraie miséricorde contrairement à bien d’autres au langage plus maîtrisé mais au coeur dur.
@Jazzi dit: 5 juin 2018 à 11 h 19 min
La haine c’est elle qui l’a semée depuis 2008, sur les blogs et ailleurs… C’est irréversible. Je l’éprouve maintenant à son égard.
Non, Jacques. Plus de retour de confiance avec vous. Je vous raye définitivement des mes amitiés.
Avec Chaloux. Je fais le ménage , ce matin.
Je démens formellement. Je ne suis pas en train de faire le ménage avec Christiane.
Bloom, à propos du « Walden » de Thoreau.
La poésie, c’est bien à condition de ne point trop abuser du lyrisme divinatoire !
« Si chaque saison à son tour nous semble la meilleure, l’arrivée du printemps est comme la création du Cosmos sorti du Chaos, et la réalisation de l’Âge d’Or.
« Eurus ad Auroram, Nabathæaque regna recessit, Persidaque, et radiis jugea subdita matutinis. »1
« The East-Wind withdrew to Aurora and the Nabathean kingdom, Man was born. Whether that artificer of things, The origin of a better world, made him from the divine seed ; Or the earth, being recent and lately sundered from the high »2
1 – Le Vent d’Est se retira vers l’Aurore et le royaume Nabathéen, Et le Persan, et les cimes placées sous les rayons du matin.
Ovide. Métamorphoses, I, 1. (Traduit en anglais sans doute par Thoreau).
2 – L’homme naquit. Soit que cet Artisan des Choses, Origine d’un monde meilleur, l’eût tiré de la divine semence ; Soit que la terre, récente et nouvellement séparée du haut Éther, eût retenu quelques graines du ciel, son congénère.
Isaac Watts, Hymnes et chansons spirituelles, I.
« Qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? »
En omettant volontairement un usage malveillant avec intention de nuire ,ou un petit jeu debile,
C’est un sujet de bac philo ?
Ici, la version complète de « Walden » en ligne.
http://ekladata.com/8HBB6N3_b86ndFpEKD7Ht8s4XFw/Thoreau-Walden-ou-La-Vie-Dans-Les-Bois.pdf
Vu : Dame Christiane fait du gros déblaiement : adieu Chaloux, Clopine, Jacques (Chesnel ?) et Jazzi, ça fait du monde, manque plus que le p’tit Court qui est désormais muet
mes moutons sont tristes
bien à vous
CM (Claude Mauduit), le p’tit rouquin au fond de la classe
@Lacenaire – 11 h 59
certainement pas Jacques Chesnel ! J’ai usé du prénom de Jazzi pour la dernière fois.
Baroz, tu es mûr pour lire le Zohar dans l’araméen originel.
Finalement, se maîtriser, ça a des avantages.
Un peu comme un régime amaigrissant.
Certes, les autres, à côté de vous, s’empiffrent joyeusement. Et vas-y que je t’en rajoute, sur la mayonnaise déversée sur le bord de l’assiette plus très propre, en faisant faire de gros « schloff » au flacon plastique, et tiens les doigts gras boudinés qui attrapent les frites, sans parler des dialogues avec le serveur qui reste debout, las et résigné : « est-ce qu’il vous reste des tripes ? Ah bon tant pis alors vous me mettrez du boyau gras, vous savez ce que c’est que le boyau gras, n’est-ce pas ? »
C’est dur de rester éthérée dans un tel climat, mais vous pouvez consoler en pensant à votre vertu citoyenne. Ce n’est pas vous qui creuserez le trou de la sécu, quand les ravages de la curée se feront sentir, avec départ à l’hôpital et diagnostic pessimiste. Même pas besoin d’une petite psychanalyse à deux balles, hein. Juste un soupir, quoi, comme un léger nuage de crème dans l’earl grey, avant de quitter le restaurant.
(mais non, je ne vais pas partir de notre crèmerie commune, désolée du faux espoir fugitif !)
Clopine
Et dans l’earl grey pas de crème ni de lait non ?
« J’ai usé du prénom de Jazzi pour la dernière fois. »
On est en pleine tragédie racinienne !
Et dans l’earl grey pas de crème ni de lait non ?
—
Exact, comme dans le thé au jasmin.
« Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison. »
L’interet superieur n’est pas démontré.
Extrait de l’Acte 1 Scène 3
CHRISTIANE, OENONE
CHRISTIANE
Que ces vains ornements, que ces voiles me pèsent !
Quelle importune main, en formant tous ces noeuds,
A pris soin sur mon front d’assembler mes cheveux ?
Tout m’afflige et me nuit, et conspire à me nuire.
OENONE
Comme on voit tous ses voeux l’un l’autre se détruire !
Vous−même, condamnant vos injustes desseins,
Tantôt à vous parer vous excitiez nos mains ;
Vous−même, rappelant votre force première,
Vous vouliez vous montrer et revoir la lumière,
Vous la voyez, Madame, et prête à vous cacher,
Vous haïssez le jour que vous veniez chercher !
CHRISTIANE
Noble et brillant auteur d’une triste famille,
Toi, dont ma mère osait se vanter d’être fille,
Qui peut−être rougis du trouble où tu me vois,
SOLEIL, JE VIENS TE VOIR POUR LA DERNIERE FOIS !
(…)
OENONE
A quel affreux dessein vous laissez−vous tenter ?
De quel droit sur vous−même osez−vous attenter ?
Vous offensez les dieux auteurs de votre vie,
Vous trahissez l’époux à qui la foi vous lie,
Vous trahissez enfin vos enfants malheureux,
Que vous précipitez sous un joug rigoureux.
Songez qu’un même jour leur ravira leur mère,
Et rendra l’espérance au fils de l’étrangère,
A ce fier ennemi de vous, de votre sang,
Ce fils qu’une Amazone a porté dans son flanc,
Ce Jazzi…
CHRISTIANE
Ah ! dieux !
OENONE
Ce reproche vous touche ?
CHRISTIANE
Malheureuse, quel nom est sorti de ta bouche ?
OENONE
Eh bien ! votre colère éclate avec raison :
J’aime à vous voir frémir à ce funeste nom.
Vivez donc : que l’amour, le devoir, vous excite ;
Vivez, ne souffrez pas que le fils d’une Sourde,
Accablant vos enfants d’un empire odieux,
Commande au plus beau sang de la RDL et ses lieux.
Épisodes orageux dans le ciel, tonnerre dans les commentaires. Pluie de grêle, éclairs (pas de génie), foudre (sans les coups), coulées de boue… que des météo dépendants parmi les contribruiteurs ?
Jazzi, merci pour le sourire franc !
Rose et Bloom : pourquoi pas de crème dans l’earl grey ? Ni le jasmin ? Est-ce juste une histoire de goût, ou bien ?
radio, ne m’accablez pas, je vous en prie : vous savez bien que les dépressions arrivent toujours par l ‘ouest…
le jasmin c’est diurétique, …
Est-ce juste une histoire de goût, ou bien ?
—
Oui (le lait tourne) mais aussi d’étiquette. On ne vous invitera jamais à Windsor Palace (moi non plus, d’ailleurs).
C’est l’ABC du « bon goût » british…comme le « no brown shoes after 6 PM » qu’affectionne Passou. Ou le petits pois sur le dos de la fourchette, pas le creux…pas étonnant qu’ils soient tous constipés comme le père de Portnoy.
Clopine
Je dirai que s’ il s’ agit d’ un thé en feuilles Mariage Frères au Hasard, tout ajout tue le goût.
Christiane et Clopine
faites la Paix, je vous en conjure
Et jazzi et Christian
Et wgg et chaloux
etc.
@bas rosis 5 juin 2018 à 11 h 58 min
faire un random sur le mot printemps est beaucoup plus facile avec les moyens dont on dispose aujourd’hui.
Vous en avez entrepris la lecture, de ce « long book » (*), disiez-vous l’autre jour. Vous manquez d’endurance sur la parcours ? C’était couru d’avance.
Il y avait un petit avant propos qui vous aura peut-être échappé ?
« Peut-être que ces pages sont plus particulièrement adressées aux étudiants pauvres. Quant au reste de mes lecteurs, ils en prendront telle part qui leur revient. J’espère que nul, en passant l’habit, n’en fera craquer les coutures, car il se peut prouver d’un bon usage pour celui auquel il ira. »
(*) Rappeler ici le travail titanesque réalisé par T. Gillyboeuf pour la traduction du journal, Editions Finitude, 2014, et les précisions qu’il donne sur la génèse de ce récit.
Windsor Castle plutôt / ou B. Palace / ou Balmoral/ là où règnent les Corgi et gisent les corps gris…
« Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison. »
L’interet superieur n’est pas démontré.
En ce sens cette explication :
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
ça fait un peu poseur mondain, genre le gars qui a raison tout seul dans son coin, ouin, ouin.
Rassurez-vous Clopine vous n’ êtes pas seule à l’ouest. D’autres me semblent avoir perdu le nord en même temps que leur sang froid. Quant à ceux qui vous défendent de mettre du lait dans le thé, ils feraient bien de mettre de l’eau dans leur vin (aigre).
La fin (ici foirée) justifie tous les moyens, patati, patata.
Tu parles d’une ethique.
le jasmin c’est diurétique,
—
Le meilleur thé au jasmin (si l’on excepte celui du Fujian) provient de plantations de l’Assam.
L’introduction du thé en Inde a entrainé un véritable désastre écologique (déforestation). Le dernier ouvrage de Shashi Taroor, Inglorious Empire, est très éloquent à ce sujet;
https://www.youtube.com/watch?v=OB5ykS-_-CI
https://blogs.mediapart.fr/daniel-paul/blog/100413/diogene-thoreau-et-jm-pelt-meme-combat-0
article très intéressant sur la pâquerette, la chicorée et l’ail sauvage en lien avec Thoreau et J-M Pelt et pouvant illustrer coopération et solidarité plutôt que compétition : en lien avec nos liens.
Non pas ce long book, LVDLB. Je lis l’ouvrage dans la traduction de Brice Matthieussent, pour les éditions Le mot et le reste, 2010.
Mais je demeure un étudiant pauvre, quoique plus très jeune, et j’en retire, en effet, la part qui m’intéresse pour mon futur « Goût du printemps », non sans rappeler, en commentaire de présentation, qu’il s’agit d’un classique de la littérature mondiale.
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
ça fait Carré ment mégalo, lol.
Genre un macronien en instance de passer à l’action héroïque, escalader une façade pour aller secourir une pauvre vieille, qui tente d’échapper à un terroriste, pendue au balcon.
Oui, Bloom, au Sri Lanka pareil : à peu près autant de bon sens dans la gestion des terres qu’à l’île de Pâques. Mais d’un autre côté, les colonisateurs de l’Inde auront eu au moins un avantage sur nous, au regard de l’histoire : leur ignorance. Alors que de nos jours, les députés qui votent pour le maintien de l’usage des néonicotinoïdes, glyphosate et autre round-up dans l’agriculture désormais industrielle, ne pourront jamais prétendre qu' »ils ne savaient pas »… (et le député de Dieppe Jumel, avec son étiquette communiste et son accès au poste grâce aux voix écolos, fait partie des massacreurs).
Chaloux 07h37. Vous citez, de moi, cette « perle moliéresque »: »pour les pièces de théâtre, je suis presque toujours prise par la représentation, surtout s’il s’agit d’un auteur que je ne connais pas ».
1° vous ne citez qu’un petit morceau d’une réflexion dans laquelle je m’étais lancée; et vous choisissez de la caricaturer..
2° je ne possède pas l’élégance ,la précision, la clarté qui caractérise votre expression langagière, qui se manifeste essentiellement dans ces répliques foudroyantes ,scato, porno ou pernicieuses dont vous aspergez « BlaBla » dans votre grand numéro clownesque, célèbre en RdL, et au-delà des frontières.
3° ce qui était très clair dans ce que j’exprimais si maladroitement : lorsque je vais au théâtre,et que j’assiste à la représentation d’une pièce que je ne connais pas, d’un auteur que je ne connais pas, je suis »prise » par la représentation, elle me donne une image première et forte de la pièce. Continuons de délayer un peu, voulez-vous ?
* si j’ai déjà vu une ou plusieurs représentations de la pièce et que je connais son auteur, inconsciemment ou involontairement, c’est freudien, mon esprit critique commence à se mettre en marche, lourdement…comparant etc…
** si j’assiste à la représentation de Tartuffe , celle avec Depardieu (vous en savez par coeur la date ,le lieu et le metteur en scène),je m’agite en tous sens, je me dis ,en mon for intérieur (c’est freudien) : zut ,alors, je préfère très nettement la représentation de la semaine dernière, avec Molière (inutile de rappeler la date le lieu, ni comment cela s’est déroulé, vous y étiez, je vous y ai aperçu).
Voulez-vous que je développe un peu plus, ô, le noble pédant à la triste figure?
£ c’était la minute moliéresque du blog à Passou.
££ j’ai oublié d’envisager le cas où je connais la pièce par coeur……
@ »Je lis l’ouvrage dans la traduction de Brice Matthieussent, pour les éditions Le mot et le reste, 2010. »
bas rosis, les extraits et annotations de 11h55 sont de cette édition ?
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
Rien de pire que le gars qui s’investit tout seul lui-même d’une » mission ».
On a vu ce qu’il est advenu. Un exemple célèbre.
Euh, Rose je vous aime bien, mais, même à vous, je ne peux promettre qu’une seule chose : non pas faire la paix mais faire silence, voilà tout, ce qui m’est certes facile vu que la haine n’est pas de mon côté, et qui devrait suffire, ce serait merveilleux, pour qu’on nous la fiche (la paix). Espérons qu’on pourra ainsi renouveler l’oxygène de ce blog, et j’espère tout de même que ce silence me sera compté.
Non, du livre en ligne, le seul qui soit gratuit. La traduction de Brice Matthieussent est bien meilleure, fort heureusement !
Eh bien bas rosis, pouvez-vous nous donner deux courts extraits comparatifs de trad ‘ ? Entre B. Matthieussent ( super vengeur masqué, lol) et celle de Fabulet/Gallimard ?
Dès que j’aurai saisi l’extrait retenu, LVDLB…
Brice Matthieussent est le fils de Peter Matthieussent, qui, avec, Gary Snyder, est considéré comme l’un des héritiers naturels de Henry D. Thoreau, LVDLB.
Un des héritiers ironiques de Thoreau est Jon Krakauer, avec son Into The Wild. La nature est loin d’être « bonne mère »: les autochtones le savaient fort bien qui tentaient de la pacifier en lui offrant sacrifices, dévotions, etc.
le thé en sachet et les disputes, cela me rend toute flagada : je ne supporte pas. Je lirais presque John Le Carré et tout Pirandello tellement je me sens mal.
Molière ça ne vaut pas grand chose. Un saltimbanque matuvu et prétentieux, qui n’écrivait pas ses textes.
Et comme par hasard on l’impose aux collégiens naïfs. Lesquels n’aiment d’ailleurs pas, pour la plupart. Il faut bien dire ce qui est : le paradigme Molière nous empoisonne depuis près de cent ans.
Selon la Croix, la Bible reste le best-seller n° 1 des ventes de livres :
« Qu’en est-il donc des ventes de Bibles aujourd’hui ? Pour les professionnels de l’édition, la réponse est unanime : le marché de la Bible se porte bien. Achetée par des croyants ou des curieux, elle se vend particulièrement bien « en mai-juin, période des communions, et en septembre, lors de la rentrée des classes », précise Jean-François Colosimo, des éditions du Cerf. »
Oui, je le savais, De la porte. Les gens commencent à en avoir marre et se tournent vers la valeur sûre du spirituel. Un bonne bible suffit à un enfant puis à un homme pour toute la vie. Le reste est néfaste ou au mieux superflu.
Le seul commentaire de la bible est nefaste. Il faut simplement invoquer l’Esprit Saint avant la lecture. C’est Lui qui nous ouvre âme, coeur, esprit, intelligence.
Selon la Croix, la Bible reste le best-seller n° 1 des ventes de livres :
—
Selon la Bannière aussi. Seul problème, sont texte varie d’une trado à l’autre. Vous imaginez que ce soit le cas avec Proust: « Longtemps, je me couchais tôt, etc etc… »
Ce n’est donc jamais le même livre…
« Ce n’est donc jamais le même livre… »
C’est pourquoi il convient d’avoir plusieurs Bibles chez soi. Il faut comparer les traductions, les commentaires. C’est un enrichissement permanent. Je possède moi-même quelque cinq ou six Bibles, ce qui est un minimum. Le commentaire de Segond 21 me paraît un des plus intéressants.
L’Esprit Saint pallie en effet à tout, mais c’est utile également d’avoir de bons outils. Par exemple, la TOB (traduction oecuménique de la Bible) reste une référence.
Manifestations autour de la Bible bientôt à Paris :
@gisèle dit: 5 juin 2018 à 14 h 05 min
Foudroyante démonstration. Bravo !
La fille de Tariq Ramadan décrit dans Libération les conditions de détention difficiles que son père doit subir. Le théologien est en train de croupir au fond d’une cellule, et est même trop faible pour suivre le ramadan :
« mon père est à l’isolement. Chaque jour, il passe en moyenne vingt-trois heures seul dans sa cellule. On nous a dit que c’était d’un commun accord. Mais quand nous l’avons rencontré, il nous a dit qu’il n’avait jamais demandé l’isolement total. N’est-ce pas une sorte de torture psychologique ? On le traite comme s’il était déjà condamné. En fait, il ne reçoit pas les soins dont il a besoin. Son état de santé se dégrade, je le constate depuis que je lui rends visite. Et pour la première fois de sa vie, il n’est pas en état de faire le ramadan. Il a des maux de tête terribles, des problèmes de concentration, des crampes dans les mains qui l’empêchent d’écrire. Comment peut-il préparer sa défense dans ces conditions ? C’est très inquiétant. Il doit être remis en liberté. Nous avons proposé la remise de son passeport, le versement d’une caution, le port d’un bracelet électronique. Sans succès. »
Weinstein (à propos duquel on va réaliser un film d’horreur, sic !) a droit à un bracelet électronique, et pas Ramadan. Simple remarque.
On peut aussi comparer avec… Polanski, libre comme l’air (enfin, théoriquement, vu la quantité de pays dans lesquels il ne peut se rendre sous peine d’être arrêté et extradé vers les USA).
En ce qui me concerne la Vulgate de Saint-Jérôme me semble amplement suffire. Je me suis souvent étonné qu’on ait trouvé utile d’en ajouter d’autres. Si quelqu’un voulait me faire la démonstration quelle contient des parties mal traduites, je serai prêt à changer de Bible.
On trouve aussi la bible dans les toilettes… en cas !
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