de Pierre Assouline

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La République des livres
La thèse de Don Bartolomé

La thèse de Don Bartolomé

Vu de l’extérieur, cela n’a l’air de rien ou presque, le choix d’un sujet de thèse. On se dit qu’il doit au hasard ou à la nécessité, aux rencontres et aux influences sinon à l’air du temps. Comme si c’était anodin alors que bien souvent, au-delà d’une carrière universitaire, il engage une vie. L’exercice d’égo-histoire, auquel il est devenu banal de se livrer depuis qu’en 1987 Pierre Nora a invité de grands historiens à se faire historiens d’eux-mêmes, est le plus souvent l’occasion de se pencher sur ce qui a engagé souterrainement, inconsciemment, confusément la décision. A la veille de sa retraite, un éminent spécialiste français de la civilisation japonaise nous confiait récemment que le visionnage durant son adolescence des Sept samouraïsavait été déterminant dans sa destinée (aveu qui provoqua aussitôt la réplique sarcastique de l’un de ses amis : « Heureusement que tu n’as pas vu les Sept mercenaires ! »).

Dans ses Pérégrinations ibériques (131 pages, 15 euros, Casa de Velàzquez), qui se présentent comme des esquisses d’esquisses d’ego-histoire, Bartolomé Bennassar (1929-2018), récemment disparu, laisse un témoignage édifiant sur la question. Bien sûr, tout le livre n’y est pas consacré. Mais à travers le récit anecdotique, coloré, relatif aux étapes d’une vie universitaire, aux passages de la ligne, aux épisodes de vache enragée, aux multiples nominations et déménagements qui s’en suivirent, tout ramène tout le long en filigrane à ce choix premier. On dira que cela allait de soi pour ce nîmois que les origines de sa famille paternelle ont fait baigner très tôt dans le liquide amniotique de la langue espagnole. Mais il aurait pu tout aussi bien réagir contre ce à quoi tout le disposait : se passionner par réaction aux grandes sagas islandaises ; ou même, sans quitter son autre langue, se consacrer au riche passé de l’Amérique latine qui l’attirait tant. Mais non. Comme si il était écrit que ce serait l’Espagne avant tout. Et en historien, naturellement, depuis qu’à 11 ans, en regardant sa mère pleurer près du poste de TSF d’où la voix de Pétain demandait aux Français de cesser le combat, il comprit que l’Histoire n’était plus réfugiée dans les livres dès lors qu’ « elle entrait dans nos vies par effraction ». 

Ainsi nait une vocation. Il fit ses études à l’université de Montpellier, suivit également des cours à Toulouse, tiraillé dans son admiration pour deux maitres : Alphonse Dupront et Jacques Godechot, l’un l’entrainant vers le sacré des croisades, l’autre vers la Révolution française. Un temps, il hésita même entre l’agrégation d’histoire et celle de géographie. La personnalité du président du jury, un certain Fernand Braudel, et la lecture émerveillée tout un été durant de sa propre thèse sur la Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II  produisit un choc qui le remit sur le droit chemin. Nommé jeune prof de lycée à Agen, Rodez puis Marseille, il lui fallait encore passer sa thèse de doctorat. C’était en 1954. Braudel, fraichement nommé au Collège de France, ne pouvant la patronner, lui proposa néanmoins de la recevoir pour en parler.

Impressionné par l’invite, l’impétrant était tout autant embarrassé car entretemps, il avait accepté la suggestion de Frédéric Mauro, tout à ses recherches autour des relations entre le Portugal et l’Atlantique (1570-1670), d’en faire autant à l’université de l’Etat du Minas Geraes à la demande des universitaires brésiliens. Avec une bourse d’études et de recherche et un appartement à Belo Horizonte à la clé. Le rêve pour un jeune historien qui rêvait d’horizons lointains. Il se rendit tout de même à Paris dans l’appartement de Fernand Braudel. Là, il lui fit part de son vif intérêt pour l’Amérique hispanique des temps jadis. « Vous allez passer après Chaunu, après Mauro… Il vaut mieux penser à l’Espagne… ». Bennassar ayant exprimé son appétit pour les mondes lointains, la Chine, le Japon et même la Turquie vinrent sur la table. Certes, mais la langue… Elles lui étaient toutes inconnues alors que la maitrise du castillan lui est naturellement acquise de longue date. Mme Braudel s’immisça dans la conversation : « Mais enfin Fernand, tu vois bien que ce garçon a grande envie de s’orienter vers le monde hispanique !… ». Alors le maître décréta :  » Valladolid au siècle d’Or ».

Le jeune homme hésita, il n’avait jamais mis les pieds dans cette ville de Castille-et-Léon. Le maitre insista : « J’ai une hypothèse mais elle est à vérifier : je vois Valladolid comme une anticipation de Madrid ». Et pour l’emporter, il se fit fort de lui obtenir une bourse d’un mois et un séjour dans la thébaïde de la Casa de Velazquez (notre autre Villa Médicis mais en Espagne) à seule fin d’évaluer les sources. Banco ! Tout un été à s’immerger dans les registres de délibérations de la municipalité de la ville au XVIème siècle, à se cogner des écritures rigoureusement illisibles auxquelles il n’était pas préparé n’ayant jamais été formé à la paléographie, à creuser les pages de recensement des villages en 1561 aux archives de Simancas, à dépouiller les actes de ventes de rentes perpétuelles, les contrats de mariage, les testaments et autres actes notariaux sans oublier, plus étonnants, les « écritures de pardon » : des contrats arbitrés par des bonnes personnes et non par la Justice, pour mettre fin à une rixe ayant entrainé des blessures graves, avec indemnités à la clé. Un vrai gisement documentaire susceptible de combler l’imaginaire du chercheur d’or qui sommeille en tout historien. De quoi réchauffer la solitude du chercheur de fond.

imageEt au passage, des rencontres avec des gens remarquables, mandarins universitaires ou sans-grade dont certains deviendront des amis (l’écrivain Miguel Delibes) sans oublier les pages les plus personnelles qui soient, dans lesquelles il évoque le suicide de son fils Jean, le seul de ses enfants à être demeuré un chrétien pratiquant, un jeune homme brillant de 22 ans auquel tout souriait mais si sensible à la mythologie des poètes maudits qu’il crut atteindre un vrai délire créateur et satisfaire ses exigences spirituelles par le LSD et la datura. C’est peu dire que le père se reprochera de s’être trop investi dans ses travaux au risque qu’ils soient perçus comme une fuite en avant. D’avoir accepté de présider son université avec tout ce que cela supposait de responsabilités chronophages, charge qu’il abandonna au lendemain de la tragédie familiale. D’avoir trop cédé aux sirènes des colloques à l’étranger. De n’avoir pas suffisamment été attentif aux états d’âme de son fils. D’être coupable de sa mort.

« J’ai depuis la conviction consternante d’être passé à côté de mon fils. Quand je fais l’effort de me remémorer ces années 1970, j’éprouve la quasi-certitude d’avoir, par manque de lucidité, choisi les apparence aux dépens de l’essentiel »

Il est vrai que, tout en vaquant à son premier poste, assistant en histoire moderne à l’université de Toulouse, il s’était donné à un travail de recherche qui lui occupa l’esprit pendant dix ans jusqu’à qu’elle devienne dans l’esprit de ses enfants un « monstre mythologique » à l’égal du Minotaure simplement nommé « la thèse ». Il finira par la soutenir, avant qu’elle ne le dévore complètement en rongeant toutes les vacances familiales, à la Sorbonne en 1967 face à un jury d’éminences : Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Pierre Vilar, Noël Salomon, Roland Mousnier, Alphonse Dupront. Valladolid en surgit, à l’issue de ses milliers de pages, non comme une capitale mais comme « un style de capitale ». L’intuition du professeur Braudel, solidement documentée, était validée. Jamais le grand mandarin des historiens n’avait cessé de suivre le cheminement de son ancien élève. Une bienveillance qui ne lui fit pas abdiquer son esprit critique. Ayant même lu le roman que celui-ci avait publié parallèlement, il l’avait reçu pour critiquer le premier jet de sa thèse sans ménagements :

« C’est à recommencer. Vous devez écrire ce que vous avez envie d’écrire, en toute liberté. Les coups de chapeau à X ou à Y sont inutiles, à proscrire… Il faut que ce soit aussi bien écrit que le roman »

La carrière du jeune historien, que la concierge de son immeuble à Valladolid n’appelait que Don Bartoloméo, était lancée. Bien plus tard, il prit la mesure du cadeau que Braudel lui avait fait en le mettant par la contrainte sur le chemin de Valladolid : « Il m’avait tout simplement offert l’occasion d’être l’un des artisans de la rénovation de l’histoire moderne en Espagne ». Bennassar appellera cela la chance, justifiant sa réussite par le hasard. Encore ne suffit-il pas de rencontrer un maitre bienveillant et éblouissant : il faut savoir se laisser fléchir contre son goût premier et mener à bien une recherche au détriment du reste. Du retentissement de la thèse naitront des livres portés par un préjugé favorable.image

Cela donnera  le signal à une « frénésie d’écriture » à l’origine de grands livres dont Les Chrétiens d’Allah sur les renégats convertis de force à l’islam, écrit avec sa femme Lucile, essai qui s’inscrivit dans la veine de ceux qui à l’époque concilièrent l’histoire sérielle et les études de cas (Carlo Ginzburg et son meunier du Frioul, André Zysberg et ses galériens…), l’Inquisition espagnole XVème-XXème siècle, L’Homme espagnol, une biographie de Franco, un récit de la guerre civile et de ses lendemains, une histoire de Madrid, une anthologie des voyageurs français en Espagne notamment…

En se retournant sur son passé, Bartolomé Bennassar pouvait se dire non sans fierté qu’il avait autant construit une vraie famille qu’une famille de papier autour de laquelle se retrouva une famille d’esprit : des collègues en France, en Espagne, en Amérique latine, des étudiants reconnaissants, des intellectuels devenus des amis, de fameux toreros et aficionados car, bien qu’il n’en parle guère dans ces pages, l’homme était aussi un passionné de corridas et un chroniqueur taurin apprécié. Devenu l’un des plus éminents hispanistes français, jamais il ne manqua une occasion payer sa dette à Fernand Braudel, dont l’ombre et la tutelle familières sont présentes dans presque toutes les pages, sauf la dernière, dévolue comme un tombeau à l’omniprésence d’une absence. Celle du fils disparu et du remords sans recours qui rongea le père jusqu’à son dernier souffle.

(« Patio du Palacio de Santa Cruz à l’université de Valladolid », photo Miriam Chacón ; « Patio de la Casa de Velazquez à Madrid » photo Passou)

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commentaires

1 084 Réponses pour La thèse de Don Bartolomé

Bėrėnice dit: à

J’attends la recette. Je be savais pas qu’on pouvait en cuisiner .

Delaporte dit: à

Vous pouvez constater sur cette vidéo que les cires du musée Grévin sont abjectes, aussi peu ressemblantes que possible. Par exemple, sur Gainsbourg ils ont oublié de mettre la barbe de trois jours ; Salvador Dali ressemble à Gainsbourg ; le pape François est méconnaissable (touche anticléricale, sans doute)… Un désastre que ce musée, et j’en passe et des meilleures. Il faut abolir le musée Grévin ! A la prochaine révolution, on le rase, on se débarrasse des statues de cire, on rend les locaux à une autre fonction. Tout sauf ça. Ce sera la première mesure efficace pour combattre la contre-révolution et restaurer le pouvoir du peuple. Ce musée a toujours été une ignominie contre-révolutionnaire, en particulier avec cette représentation calamiteuse de Marat dans sa baignoire. Il est temps que ça cesse, selon moi.

https://youtu.be/sFzRX3iUYVE

Bėrėnice dit: à

Churros.

Bėrėnice dit: à

Delaporte, vos ambitions révolutionnaires ne logent pas tout à fait à la meme adresse que celles des gilets. Le musée Grevin, m’enfin?!

et alii dit: à

Espagnol
Étymologie
(Mexique) Du nahuatl chichi (téter).
Nom commun
Singulier Pluriel
chichi
\t͡ʃi.t͡ʃi\ chichis
\t͡ʃi.t͡ʃis\
chichi masculin \t͡ʃi.t͡ʃi\

(Mexique) (Vulgaire) sein, nichon.
(Espagne) (Vulgaire) sexe de la femme.
Nahuatl central
Étymologie
Étymologie manquante ou incomplète. Si vous la connaissez, vous pouvez l’ajouter en cliquant ici.
Nom commun
chichi \Prononciation ?\

Téter.
Chien.

Delaporte dit: à

La statue de Mao Zedong a été enlevée du musée Grévin. Plus question de la remettre, d’ailleurs c’est trop tard. Certains actes, dans la vie, sont dangereux. On risque de finir au bout d’une pique, comme certains, et pour moins que ça, croyez-moi. Le musée Grévin est toujours debout ? Pas pour longtemps !

christiane dit: à

Pour Et Alii et son jumeau astral :
« Il est impossible de penser sans contradictions, véhémences, remords, sans cette forme de fureur indignée d’un buisson ardent qui jette les idées et les émotions les unes contre les autres dans une exaltation perpétuelle. »
Antonio Lobo Antunes Livre de chroniques III (éd.C.Bourgois, 2004) – p.163

Delaporte dit: à

Une spécialiste du droit japonais explique à Libération pourquoi Carlos Ghosn est tombé dans des mains redoutables, l’institution juridique qui l’a mis en examen au Japon :

« Le Tokyo Chiken Tokubetsu Sosabu, en japonais, est un bureau indépendant du ministère de la Justice mais qui a la même importance. Il traite principalement des affaires politiques et économiques. Il est réellement très puissant. S’il décide de mettre un suspect en examen, ce dernier est alors quasi sûr d’être condamné. Même des hommes d’Etat japonais ne lui résistent pas. Il a ainsi fait tomber Kakuei Tanaka, Premier ministre très populaire de 1972 à 1974, qui a été condamné à quatre ans de prison pour avoir accepté un pot-de-vin du constructeur américain Lockheed. Le fait que Carlos Ghosn soit poursuivi par ce bureau est donc de mauvais augure pour lui. » Libération

Delaporte dit: à

…Antonio Lobo Antunes qui, je le rappelle, va bientôt faire son entrée dans la Pléiade. Ce qui est une bonne nouvelle.

Delaporte dit: à

Selon un observateur japonais, qui répondait aux questions du Figaro, Carlos Ghosn, qui a été de nouveau mis en examen pour des faits nouveaux et aggravants, n’est pas au bout de ses peines. La sanction doit être mesurée à la faute, et celle-ci sera apparemment terrible, puis que Carlos Ghosn risque, dans cette belle affaire, quelque dix années de travaux forcés. Au Japon, on ne rigole pas avec la corruption !

«Pour que Carlos Ghosn sorte désormais, explique la criminologue Kana Sasakura, il faudrait d’abord qu’un juge refuse au procureur la demande de garde à vue pour cette nouvelle accusation ; puis que son avocat dépose une demande de liberté sous caution à propos de la première accusation. Il n’est donc pas au bout de ses peines.» Figaro

Delaporte dit: à

En Chine, il aurait risqué la peine capitale. Les Chinois rigolent encore moins que les Japonais !

Delaporte dit: à

Je suis sûr que Carlos Ghosn est un combatif, qui va savoir rester optimiste malgré les tuiles à répétition. Du fond de sa prison, 6 mètres sur 6, bien à l’ombre, il doit échafauder des plans pour se tirer de là. Croyant juste avant cette dernière mise en accusation qu’il allait être libéré sous caution, il avait même déjà prévu de donner une conférence de presse pou « laver son honneur ». Rien de moins ! Il a encore l’espoir de « laver son honneur », et pour cela les journalistes avaient été convoqués à telle date, telle heure, pour que Carlos Ghosn leur explique qu’il allait « laver son honneur » devant eux. Eh bien, c’est dommage d’avoir loupé ça ! Résultat des courses, il est plus accablé que jamais par les charges qui pèsent sur lui, il est en prison pour longtemps et est quasi certain, selon les observateurs, d’être condamné à une lourde peine – et il y a même pas un jour il voulait « laver son honneur » devant la presse putride !!! Incroyable !

Delaporte dit: à

Finalement, il risque de devoir « laver son honneur » en cassant des cailloux, avec des chaînes aux pieds pour qu’il ne s’évade pas ! Car je le rappelle, là-bas, au Japon, il risque les travaux forcés. On peut estimer qu’après dix ans de travaux forcés, et une lourde amende, il aura payé sa dette à la société, et, pour le coup, « lavé son honneur ». Un peu de patience, M. Ghosn !

Delaporte dit: à

Au lieu de Marat dans sa baignoire, l’inepte Musée Grévin devrait proposer « Carlos Ghosn dans sa prison japonaise ». Pour l’édification révolutionnaire du monde capitaliste-marchand.

Lavande dit: à

Quel talent, Delaporte : vous allez finir par nous rendre Carlos Ghosn sympathique (et Dieu sait que c’était pas gagné d’avance). Il manque juste la touche « il va se faire moine ».

rose dit: à

chichis et churros, le point commun beignet.
Très gras pck frits dans l’huile.
Et alii,
je vous réponds, je réfléchis. Claudio Bahia aussi, suis stupéfaite par vos considérations..
rose
tous les fleuves n’aboutissent pas à la mer en delta. Beaucoup de grands oui. La neva fleuve court en distance mais puissant en force aussi. St Pétesbourg 😶 aussi.
Avoir un ancêtre général d’armée napoléonienne dans la galerie de portrait sise à l’Hermitage, c’est pas toi.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…hauts salaires, hauts risques, hauts périls & tracas,!…etc,…
…qu’elle justice, à ses risques de managements,?!…

rose dit: à

Renato

merci pour ce jardin matinal de Paul Klee. 😊

rose dit: à

et alii

je ne sais ce qui anime ce désir, étudier et apprendre.
Cela procède t’il chez vous d’une organisation préalable ?
Et, est-ce accompagné en // d’un besoin/ nécessité impérieuse de transmettre ?
J’ai aussi utilisé Skype lors d’uns distance géographique, mais rien ne me remplace la proximité physique des gens que j’aime.

renato dit: à

Merci pourquoi, Paul, pour un banal conseil ? Peu importe. Ce qui importe c’est votre observation à l’égard de certaines des image que je mets en ligne ici. Observation qui m’autorise à vous croire complice objectif de la racaille évangélique et plus généralement religieuse, et à me demander comment pouvez-vous concilier cette position carrément puritano-réactionnaire avec la fréquentation, peu importe si seulement virtuelle, d’un individu dont la vulgarité n’est pas à démonter.

jazzi dit: à

A côté du cinéma d’Hong Sang-Son, les films d’Eric Rohmer ont des airs de superproductions hollywoodiennes. Avec un bout de décor, une poignée de comédiens et des kilomètres de dialogues, le cinéaste sud-coréen vous fait un long métrage ! « Grass », son dernier opus, en Noir & Blanc, en est la quintessence. Au bout d’une allée, un café. Là, des hommes et des femmes dialoguent, parfois à deux, quelquefois à quatre. Dans un coin, seule à sa table, une jeune femme passe sa journée à transcrire les principales conversations des clients sur son Apple, agrémentées des impressions que celles-ci lui inspirent. Une économie de moyens qui va à l’essentiel. Ces hommes et ces femmes parlent généralement d’un tiers, qui s’est suicidé, et s’en renvoient la responsabilité. Des dialogues directs, favorisés par l’alcool : in saké veritas ! Ce qui inspire à notre voyeuse-auditive écrivaine de subtiles annotations sur la violence des émotions dans lesquelles se complaisent les humains (que ne vient-elle sur la RDL !). L’échantillon d’humanité réuni dans ce café se compose essentiellement d’hommes et de femmes solitaires, vivant le plus souvent en colocation, et exerçant les métiers d’acteurs, de metteur-en-scène ou d’animateurs de télévision. Autant dire des menteurs professionnels ! Régulièrement présentés à Cannes, les films du cinéaste sud-coréen sont particulièrement appréciés par la critique. Les Cahiers du Cinéma sont particulièrement enthousiastes à propos de celui-ci : « Rarement le dispositif d’Hong Sang-soo n’aura été aussi simple, et pourtant Grass frappe par son intensité. » Tout comme Libé : « […] la merveilleuse impression d’avoir assisté tout à la fois à un spectacle et à ses répétitions. » En revanche, Le Figaro aime nettement moins : « C’est en noir et blanc et heureusement court. Et comme souvent chez le cinéaste sud-coréen, ça boit beaucoup. Hélas, on n’échappe pas à la gueule de bois. ». Avec cela, comment se faire une opinion ? Chef-d’oeuvre ou nullité ? Moi, j’ai un critère imparable, selon que le film m’endorme au cours de la projection, ou que je ressorte de la salle plus réveillé que je n’y étais entré. J’avoue qu’ici, il m’est arrivé de m’absenter au milieu d’une conversation, pour émerger au milieu d’une autre…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581313&cfilm=262302.html

rose dit: à

claudio bahia

vos informations sur le phare du palacio barolo et son jumeau de Montevideo me stupéfient.
Un phare est souvent haut perché sur la côte. Pas en mer. Amas rocheux.
Mais le fonctipnnement du rai de lumière est un faisceau. Sur une hauteur assez importance et une longueur pas dérisoire.
D’où tenez-vous cette info de 830 mètres de différence de hauteur ?

nota : le rio de la Plata ne se jette pas en océan en delta. Un bras très large, un seul.

jazzi dit: à

Hong Sang-Soo

et alii dit: à

ROSE,il n’y a certainement aucune différence fondamentale (d’espèce)entre les autres humains(et alii)et moi;por le désir de savoir, on parle de libido sciendi,et ça a été très étudié;internet en est issu;comme celavaur pour votre question,d’autres vous donnerontdes réponses qui vous conviendront mieux que les miennesdans ce qu’elles auraient de singulier que je ne veux pas raconter ici,ni à personne maintenant;trop tard;
non,la transmission n’est pas mon « obsession »!
songez seulement aux autistes qui apprennent tant de choses;on parle même d’autistes savants!
c’est encourageant quand même pour les « nuls » comme on dit aujourd’hui,et avec succès pour la formule en librairie!je n’ai pas le coeur de vous inventer une bio de moi spéciale internet république des livres!bon dimanche et bonnes fetes;je me cherche un nouveau pseudo;mais je crois que ce sera une taxifolia!

et alii dit: à

cela vaut

et alii dit: à

rose,voici une viseo de Klein que j’ai entendu avec d’autres savants;je ne sais pas où en sont ses démêlées d’histoire de plagiat je crois;je ne vous dis pas que ses réponses seraient les miennes

jazzi dit: à

Pour un nouveau pseudo, et alii, choisissez La Purge !

jazzi dit: à

A propos de vos Auto-citations, renato. Je noterais que ce pour qui c’était mieux avant sont les mêmes que ceux qui nous prédisent régulièrement que demain plus personne ne sera capable de lire Proust, Céline ou Houellebecq, faute de connaissance ou d’éducation littéraire…

jazzi dit: à

que ceux…

jazzi dit: à

On devait déjà dire ça au cours des siècles précédents…

jazzi dit: à

Et pourtant, je lis actuellement avec ravissement Les Lettres persanes. Découvrant, non sans étonnement, que Montesquieu est avant tout un véritable romancier…

Lavande dit: à

Cette période de Noël et de frénésie d’achats de cadeaux m’a remis en mémoire un petit texte de Daniel Pennac, évidemment très bien écrit, que j’avais lu il y a longtemps, dans Télérama et que j’avais beaucoup aimé.
Il y parlait cadeaux de Noël, donc, et racontait que lorsqu’il était enfant, sa famille était modeste et en conséquence les cadeaux l’étaient aussi.
Il rêvait d’un cadeau précis mais n’avait même pas osé en formuler la demande.
Et le matin de Noël, au pied du sapin, au milieu de plusieurs autres paquets, il y avait, bien en évidence, un paquet rectangulaire, pas très grand mais épais, sans doute lourd car posé par terre. Il décrit longuement le paquet, l’emballage, le ruban qui l’entoure et qu’on dénoue minutieusement, bref plusieurs lignes avant d’arriver au dénouement de cette petite nouvelle, le mot de la fin en quelque sorte : c’était un dictionnaire ! le bonheur absolu !
Ce texte m’avait beaucoup touchée.
J’aime les dictionnaires, le charme de leurs petites abréviations (n.m., adv, du gr., etc..), la numérotation des différents sens et surtout le petit bonheur de lire au hasard le sens de mots qu’on connaît bien ou pas du tout, en ouvrant le dictionnaire à n’importe quelle page ou au contraire en cherchant un mot précis et en lisant ensuite les 5 ou 6 mots qui le précèdent et qui le suivent.
Et ça c’est un petit plaisir qu’aucun wiktionnaire ou autre dictionnaire en ligne, si savant soit-il, ne peut nous procurer.
J’ai lu beaucoup de livres de Daniel Pennac mais je crois qu’aucun n’est resté autant imprimé dans ma mémoire que ce petit texte, plein de suspens et de charme.

Clopine dit: à

Ce matin, pluie dehors, et dans la grande cuisine aux carreaux rouges, émissions religieuses sur France Cul. Ca se traîne autour du petit jésus : je m’enfuis.

Je tente France Musique : je tombe sur une sorte de crème chantilly musicale, avec flonflons, on se croirait dans un film de Sissi impératrice, découragée, je ferme et viens ici, sur la rdl, histoire de voir si ma colère contre ce lieu et ses habitants ne pourrait pas, au moins, me réveiller un peu plus que l’hiver brayon et radiophonique consacré aux insupportables nativités…

Eh bé non, ce ne sera pas la colère mais une franche rigolade, en fait. Parce que lire sous la plume de Christiane « Une emmerdeuse qui vous aime bien (mais qui n’aime pas qu’on lui prête des paroles qui ne sont pas les siennes.), c’est d’un comique, en fait, que personne n’a relevé mais si vous y pensez sérieusement deux secondes… Parce que, très chère Christiane, vous qui divaguez et breloquez de plus belle, et qui passez des lignes et des lignes à rectifier ce que vous auriez, ou pas, dit de WGG, ce dont tout le monde se fout, vous voilà confrontée à ce que vous m’avez fait subir (en pire, puisque vous, vous inventez carrément)

Mais une fois la rigolade passée, ça retombe. De nouveau, à part un compte rendu cinématographique de Jazzi sur un film qu’en plus, je ne pourrais sans doute jamais voir, l’inanité absolue du lieu me saute aux yeux. On y accuse Renato, en plus, et comme d’habitude de la façon la plus fausse et la plus malveillante qui soit, lui qui nourrit le blog d’images fabuleuses et de réflexions généralement sensées. On y attaque DHH à la manière malsaine d’un petit pion qui s’acharnerait sur une brillante élève. Et Paul Edel qui vient s’ennuyer ici, alors qu’il devrait (tout comme moi, d’ailleurs) faire autre chose, et vite : c’est qu’il n’est plus tout jeune, le bougre, et sa participation ici ressemble de plus en plus à ce qu’on voit trois fois par jour dans les maisons de retraite, plus précisément dans les réfectoires : l’ombre d’une agitation semble animer les pensionnaires – la grande affaire de la journée, lire le menu, commencer à manger, vivre ? – et puis non, c’est toujours la même fadeur, l’odeur prégnante et douceâtre des aliments collectifs, le rappel des décrépitudes.

La déception.

Je soupire et me détourne : finalement, la littérature, définitivement, semble avoir déserté les lieux, non ?

et alii dit: à

autre conférence de kKlein sur l’objet
Etienne Klein – Qu’est ce qu’un objet?
video

jazzi dit: à

Selon Etienne Klein, je serais plutôt stoïcien, et alii !

closer dit: à

« les mêmes que ceux qui nous prédisent régulièrement que demain plus personne ne sera capable de lire Proust, »

C’est de moi que tu causes Zizzi?

Fais gaffe!

jazzi dit: à

« stoïcien, stoïcienne
adjectif et nom
(latin stoïcus)

Qui se rapporte à l’école philosophique fondée par Zénon ; qui appartenait à cette école.
Qui témoigne d’une impassibilité courageuse devant le malheur, la douleur, etc. : Une fermeté d’âme toute stoïcienne. »

Dans le sens courant, non philosophique, ça me convient très bien…

jazzi dit: à

La RDL est de plus en plus une auberge espagnole*, Clopine, on y trouve ce que l’on y apporte…

*dans tous les sens du terme, notamment depuis que Passou à fait un retour à Séfarad et est toujours en attente de son passeport.

closer dit: à

Sérieux Annibal, qui peut penser une seconde que l’immense majorité des français qui auront subi l’enseignement actuel du français au collège pourra lire Proust? Il y aura toujours une minorité culturellement privilégiée, en général du fait de l’environnement familial ou grâce à une volonté peu commune d’explorer des territoires inconnus (toi ou Clopine par exemple) qui ira voir du côté de La Recherche, mais cette minorité sera de plus en plus réduite…d’où l’absurdité de la prédiction de Clopine.

jazzi dit: à

« C’est de moi que tu causes Zizzi ? »

Chacun se reconnaitra, closer.
Des menaces ?

jazzi dit: à

« mais cette minorité sera de plus en plus réduite… »

Affirmation gratuite, closer.

« qui peut penser une seconde que l’immense majorité des français qui auront subi l’enseignement actuel du français au collège pourra lire Proust ? »

C’est sympa pour WGG ou rose !

Lavande dit: à

Auberge espagnole Jazzi ? Comme d’habitude vous êtes optimiste (et gentil).
Non en fait la situation s’aggrave : on est passé de « salon de thé pour mémères » à « réfectoire de maison de retraite avec la fadeur, l’odeur prégnante et douceâtre des aliments collectifs, le rappel des décrépitudes ».

jazzi dit: à

Oui mais ça, Lavande, c’est ce que Clopine, actuellement un peu dépressive, y apporte. Rien de plus…

jazzi dit: à

Clopine réclame de la littérature. Que ne nous en propose-t-elle pas, plutôt que de transformer la RDL en mur des lamentations !

Lavande dit: à

Bon OK.
Moi je préfère apporter dans l’auberge mon Grand Larousse illustré.

renato dit: à

Et puisqu’il y en a marre des moralistes à 2balles, voyons plutôt le CV de quelques-unes de mes « starlettes » :

01 — Zhe Chen, Bees 048.01
https://blogfigures.blogspot.com/2013/03/zhe-chen-bees.html

Doc de la Galerie stieglitz19
Chen Zhe’s practice is often restored as an ongoing process of exploration, discovery, and research. In her early work where the physical self-destruction of her subjects is identified as an act of spiritual cleansing, Chen Zhe searched after the possibility of “another way of telling” by expanding her photographic observations with a collection of journals and letters. In her latest work, Towards Evening: Six Chapters, Chen Zhe uses the dusk as the main theme to continue her quest of the visible and the speakable, in this case, to create a transforming and impelling force between reading and viewing.

Chen Zhe (b. 1989) is a photo-based artist born and based in Beijing, China. She received her BFA in Photography and Imaging from Art Center College of Design in Los Angeles in 2011. Chen is the recipient of the Three Shadows Award (2011), Inge Morath Award from the Magnum Foundation (2011), Lianzhou Festival Photographer of the Year Award (2012) and the Xitek New Talent Award (2015). Her work has been included in public and private collections and exhibited internationally at Unseen Photo Fair, Contact Photography Festival, Fotohof Gallery and Tokyo Photo, as well as at Ullens Center for Contemporary Art, Minsheng Art Museum and the Power Station of Art in China. Chen was subject of TV documentary films “Chinese Viewfinder” (2013) produced by ARTE, France and “China Through the Lens of Youth” (2014) produced by NHK, Japan. Her debut publication “Bees” was selected as one of the best books of 2012 by Photo-Eye and Feature Shoot, and her latest book “Bees & The Bearable” was awarded the Best Photobook of the Year by Kassel Fotobookfestival in 2016.

jazzi dit: à

renato, comme Bloom, devrait aussi apporter son dictionnaire bilingue franco-anglais, Lavande !

christiane dit: à

Tiens ma ventouse purulente est réveillée…

jazzi dit: à

Grâce à Molière on se souvient qu’autrefois les doctes savants ne parlaient entre eux qu’en latin. Aujourd’hui, il préfèrent l’anglais.

Extrait du « Médecin malgré lui », Acte II, scène IV :

(…)
SGANARELLE.- Aristote là-dessus dit… de fort belles choses.
GÉRONTE.- Je le crois.
SGANARELLE.- Ah ! c’était un grand homme !
GÉRONTE.- Sans doute.
SGANARELLE, levant son bras depuis le coude.- Grand homme tout à fait : un homme qui était plus grand que moi, de tout cela. Pour revenir, donc, à notre raisonnement, je tiens que cet empêchement de l’action de sa langue, est causé par de certaines humeurs qu’entre nous autres, savants, nous appelons humeurs peccantes, peccantes, c’est-à-dire… humeurs peccantes : d’autant que les vapeurs formées par les exhalaisons des influences qui s’élèvent dans la région des maladies, venant… pour ainsi dire… à… Entendez-vous le latin ?
GÉRONTE.- En aucune façon.
SGANARELLE, se levant avec étonnement.- Vous n’entendez point le latin !
GÉRONTE.- Non.
SGANARELLE, en faisant diverses plaisantes postures.- Cabricias arci thuram, catalamus, singulariter, nominativo hæc Musa, « la Muse », bonus, bona, bonum, Deus sanctus, estne oratio latinas ? Etiam, « oui », Quare, « pourquoi ? » Quia substantivo et adjectivum concordat in generi, numerum, et casus.
GÉRONTE.- Ah ! que n’ai-je étudié !
JACQUELINE.- L’habile homme que velà !
LUCAS.- Oui, ça est si biau, que je n’y entends goutte.
SGANARELLE.- Or ces vapeurs, dont je vous parle, venant à passer du côté gauche, où est le foie, au côté droit, où est le cœur, il se trouve que le poumon que nous appelons en latin armyan, ayant communication avec le cerveau, que nous nommons en grec nasmus, par le moyen de la veine cave, que nous appelons en hébreu cubile, rencontre, en son chemin, lesdites vapeurs qui remplissent les ventricules de l’omoplate ; et parce que lesdites vapeurs… comprenez bien ce raisonnement je vous prie : et parce que lesdites vapeurs ont une certaine malignité… Écoutez bien ceci, je vous conjure.
GÉRONTE.- Oui.
SGANARELLE.- Ont une certaine malignité qui est causée… Soyez attentif, s’il vous plaît.
GÉRONTE.- Je le suis.
SGANARELLE.- Qui est causée par l’âcreté des humeurs, engendrées dans la concavité du diaphragme, il arrive que ces vapeurs… Ossabandus, nequeys, nequer, potarinum, quipsa milus. Voilà justement, ce qui fait que votre fille est muette.
JACQUELINE.- Ah que ça est bian dit, notte homme !
LUCAS.- Que n’ai-je la langue aussi bian pendue !
GÉRONTE.- On ne peut pas mieux raisonner sans doute. Il n’y a qu’une seule chose qui m’a choqué. C’est l’endroit du foie et du cœur. Il me semble que vous les placez autrement qu’ils ne sont. Que le cœur est du côté gauche, et le foie du côté droit.
SGANARELLE.- Oui, cela était, autrefois, ainsi ; mais nous avons changé tout cela, et nous faisons maintenant la médecine d’une méthode toute nouvelle.
GÉRONTE.- C’est ce que je ne savais pas : et je vous demande pardon de mon ignorance.
SGANARELLE.- Il n’y a point de mal : et vous n’êtes pas obligé d’être aussi habile que nous.
(…)

Chaloux dit: à

Je me demande qui est cette Alexia Neuhoff qui ne vient ici que pour asséner des jugements. Elle ressemble furieusement à Clopine. Inquiétant si c’est elle.

et alii dit: à

le fameux philosophe israelien traduit par G.Haddad appelait ce mur le discotel;ilavait de l’esprit aussi

calerpa dit: à

Mur occidental (hébreu : הכותל המערבי, translit. : HaKotel HaMa’aravi) ou le Kotel (« le Mur »), et en arabe : il-Mabka et El-Bourak, est un mur de soutènement de l’esplanade du temple de Jérusalem, situé dans le quartier juif de la vieille ville de Jérusalem datant du ier siècle, durant l’achèvement de la construction du Temple d’Hérode.

Intégré au viie siècle aux murs d’enceinte de l’Esplanade des Mosquées lors de la construction du Dôme du Rocher puis de la mosquée al-Aqsa1, il est révéré par une partie des juifs comme mur du Mont du Temple et pour sa proximité avec le Saint des Saints du Temple d’Hérode ; de ce fait, ils le considèrent comme l’endroit le plus saint pour la prière.

Soleil vert dit: à

Carlos Ghosn : je m’étonne du silence de l’Etat français. En tôle depuis plus d’un mois sans autre forme de procès.
Une dirigeante du groupe Huawei est arrêtée au Canada et voici qu’aussitôt le gouvernement chinois convoque l’ambassadeur du Canada à Pékin et inquiète des canadiens sur son territoire.

Petit peuple ou dirigeant d’entreprise, qui nous défend en France ?

christiane dit: à

Molière… mais aussi La Bruyère…
« Ménippe est l’oiseau paré de divers plumages |…] . C’est un homme qui est de mise un quart d’heure de suite, qui le moment d’après baisse, dégénère, perd le peu de lustre qu’un peu de mémoire lui donnait, et montre la corde. Lui seul ignore combien il est au-dessous du sublime et de l’héroïque ; et, incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les hommes en sauraient avoir : aussi a-t-il l’air et le maintien de celui qui n’a rien à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. Il se parle souvent à soi-même, et il ne s’en cache pas, ceux qui passent le voient, et qu’il semble toujours prendre un parti, ou décider qu’une telle chose est sans réplique. Si vous le saluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non ; et pendant qu’il délibère, vous êtes déjà hors de portée. Sa vanité l’a fait honnête homme, l’a mis au-dessus de lui-même, l’a fait devenir ce qu’il n’était pas. L’on juge, en le voyant, qu’il n’est occupé que de sa personne ; qu’il sait que tout lui sied bien, et que sa parure est assortie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les hommes se relayent pour le contempler. »

Ou encore, Jules Renard
« Glorieux, il se promène avec une allure de prince indien et porte sur lui les riches présents d’usage. […] et son aigrette tremble comme une lyre.[…]
Il monte au haut du toit et regarde du côté du soleil. Il jette son cri diabolique :
Léon ! Léon ! […] Il ne voit rien venir et personne ne répond. Les volailles habituées ne lèvent même point la tête. Elles sont lasses de l’admirer. Il redescend dans la cour, si sûr d’être beau qu’il est incapable de rancune.[…]
Et, ne sachant que faire du reste de la journée, il se dirige vers le perron. Il gravit les marches, comme des marches de temple, d’un pas officiel.
Il relève sa robe à queue toute lourde des yeux qui n’ont pu se détacher d’elle.
Il répète encore une fois la cérémonie. »

renato dit: à

« Une dirigeante du groupe Huawei est arrêtée au Canada… »

Apparemment arrêtée sur la base de commérages d’origine USA — vu le Président qu’ils se payent, il n’est pas étonnant que le fake devienne la norme ! —. Tandis que pour l’autre le grain à moudre ne manque point.

caulerpa dit: à

je ne suis plus et alii; marre des jeux de ressemblance, de jouer;jouer n’est pas penser ni parler;et je veux souffler sans compagnie virtuelle

Clopine dit: à

Bah, pour Christiane, je ne vois guère, moi, que Léonard de Vinci « la sottise est le bouclier de la honte ». C’est pourquoi elle ne rougira jamais de ce qu’elle fait…

caulerpa dit: à

N insistez pas clopine;christiane veut ressembler à MADAME DHH ici,elle l’a écrit sur ce fil qu’elle est « comme »: question fantasme, ça galope!si c’est ça qu’on vient chercher sur la Rdl, coté dames, c’est servi!

Clopine dit: à

Christiane, qui explique (très) longuement, avec recherches fouillées sur la rdl à l’appui, qu' »elle n’aime pas qu’on lui prête des paroles qui ne sont pas les siennes » , mais qui n’hésite pas à convoquer des fellations et des empalements imaginaires….

P. comme Paris dit: à

De la pluie du lac du volcan à celle du pays brayons les sabots dans la glèbe…
Heureusement que vous n’avez pas fait le Pacifique Nord, Mâme Clopine.

renato dit: à

03 — Cornelia Hediger, Doppelgänger

https://pin.it/qen6drvyibbs7h

Born in Switzerland, Cornelia Hediger lives and works in NYC. She earned both her BFA and MFA from Mason Gross School of the Arts at Rutgers University. Her imagery has been presented in exhibitions at Wallspace Gallery in Seattle, WA; Anita S. Wooten Gallery in Orlando, FL; PS122 Gallery in NYC; the International Center of Photography in NYC; Maryland Institute College of Art in Baltimore, Rutgers University in New Brunswick, and the Massachusetts College of Art. In addition Hediger has shown her work abroad at the Gallery Del Mese-Fischer in Switzerland and Limilight9 Gallery in Halifax, Canada.

« Through my series, “Doppelgänger”, I explore an internal dialog and struggle which exists between the conscious and the unconscious. The topics, often complex, are captured in rich and lush colors using flower patterns and polka dots, which allow a certain type of humor to take over
The images are assemblages, made up of six to nine photographs,allowing me to exaggerate and emphasize certain spatial areas. I am both the photographer and the model, acting out several characters within single set. The characters that represent hope and despair, good and bad, past and present, face each other, watching and wondering if the other is trustworthy. This particular way of photographing allows me to look over my own shoulder and act out internal struggles in the external world. » Cornelia Hediger, 2008

Clopine dit: à

Mais on peut aussi aimer la pluie, ô P. (comme Paris, m’enfin je préfère vous dire « ô P. »), qui tombe où elle veut, et « fait des claquettes, sur le trottoir, à minuit »… C’est juste qu’elle m’empêche, en décembre, d’aller voir mes bêtes comme je le voudrais.

rose dit: à

jazzi

moi j’ai essayé Totor plutôt.
Mais mes élèves, désolés, ils m’aimaient plutôt bien, n’ont pas accepté que je leur fourgue mon exemplaire.
Alors, je le relis. Toute seule dans mon lit.

rose dit: à

Ma mère, quant au phare : ça dépend de sa puissance.
Mazette, un pas en avant.
Et de sa puissance dépend sa portée.
Deux pas.

jazzi dit: à

Cachez ce sein que nous ne saurions voir, renato !

jazzi dit: à

« moi j’ai essayé Totor plutôt. »

Oui, mais plus de 1000 pages alors que Totor n’encule même pas Tatave, c’est pas possible, rose !

rose dit: à

des paroles qui ne sont pas les siennes.), c’est d’un comique, en fait, que personne n’a relevé

Clopine et christiane

si moi je l’ai relevé sauf que cela ‘a rien de comique à mes yeux.
Dans le théâtre classique règne entre autres formes le comique de répétition.
Sauf que, passé un certain stade, plus rien de drôle : chez moi, ma soeur a écrit à ma mère qu’elle a abandonné son mari en fin de vie. Et mon frère, à ma mère toujours que c’est elle qui était responsable de cette situation.

Franchement, les gens comme ça, sont des sinistres.

rose dit: à

me demande si c’est pas plus de 1600, jazzi. Pas d’enculage chez Totor. Même javert croit mordicus à ce qu’il fait

rose dit: à

Lavande

je suis ravie épanouie soulagée : un grand mouvement national manifeste que les EHPAD c’est l’horreur.
Va falloir inventer autre chose ( eh, je veux bien un relai en qui j’ai confiance).

rose dit: à

sur un film qu’en plus, je ne pourrais sans doute jamais voir, l’inanité absolue du lieu me saute aux yeux. On

Clopine

et Une affaire de famille, vous l’avez vu finalement ?

closer dit: à

« C’est sympa pour WGG ou rose ! »

La qualité des enseignants n’y est pas pour grand chose. Ils doivent subir les directives de l’EN. Souviens-toi des lamentations du premier nommé…

Claudio Bahia dit: à

@ Rose:
voudriez vous savoir comment vous pourriez vous-même calculer la hauteur nécessaire des deux tours. Si oui, nous ferons le calcul ensemble

rose dit: à

et alii
vais la visionner + tard. ai ouvert et mon chat a eu peur.
mais aujourd’hui.

rose dit: à

Claudio Bahia
à ce jour c’est le 830 mètres que je ne comprends pas. Situés, les deux palacio Barolo le long et de chaque côté de l’estuaire du rio de la Plata, les hauteurs des deux capitales étant aux alentours de 40 et 60 mètres, les deux immeubles mesurant 100 mètres, je ne vois pas pour l’instant ce que signifient ces 830 mètres.

Oui, je veux bien le faire avec vous si vous m’expliquez.

Avant cela, vais m’intéresser à la portée d’un phare.
300 000 bougies (lampes) est-écrit ds wiki pour buenos aires.

Delaporte dit: à

« Quel talent, Delaporte : vous allez finir par nous rendre Carlos Ghosn sympathique (et Dieu sait que c’était pas gagné d’avance). »

C’est peut-être parce qu’il faut de la miséricorde divine partout, surtout en cette veille de Noël. Carlos Ghosn qui veut « laver son honneur », c’est beau comme l’antique ! Je suis content que cela vous ait touché, Lavande. Carlos Ghosn est un personnage de roman, tombé dans un traquenard, comme un Fabrice Del Dongo, comme un héros balzacien… C’est la chute d’une maison, un aigle brisé en plein vol. En ces temps de Gilets jaunes, l’affaire Ghosn vient à point pour nous édifier sur le capitalisme et la corruption qui va avec. Les citoyens honnêtes qui manifestent en France pourront bientôt aller raser le musée Grévin, et remplacer la fanatique obscurité de Marat dans sa baignoire par l’infernal Ghosn dans sa prison japonaise, attendant son jugement. Telle serait la révolution culturelle, et la France en est capable !

jazzi dit: à

Ce pauvre musée Grévin, qu’est-ce qu’il t’a fait, Delaporte ?

Musée Grévin
10, boulevard Montmartre
Tél. : 01 47 70 85 05
Métro : Grands Boulevards
http://www.grevin.com

A la fin du 19e siècle, alors que la photographie était encore peu utilisée par la presse, Arthur Meyer, fondateur du quotidien Le Gaulois, eut l’idée de présenter au public les personnalités qui font l’actualité.
Il confia ce projet à Alfred Grévin (1827-1892), sculpteur, caricaturiste, dessinateur et costumier de théâtre.
C’est ainsi que le musée de cire qui porte son nom ouvrit ses portes en juin 1882.
Depuis, Grévin est devenu un site incontournable des touristes provinciaux ou étrangers, au même titre que l’ascension de la tour Eiffel ou la promenade en bateaux-mouches.
En plus d’un siècle, plus de 2000 personnalités ont défilé dans ces lieux, où, comme dans les dictionnaires, les sortants cédent la place aux entrants.
Aujourd’hui, le visiteur peut y contempler plus de 200 statues de cire, grandeur nature. De nombreuses scènes historiques y sont reconstituées, comme la captivité de Louis XVI au Temple ou Jeanne d’Arc sur le bûcher. Parmi les personnages les plus inamovibles, citons : La Fontaine, Molière, Charlot, Albert Einstein, le Mahatma Gandhi, le général de Gaulle, Elizabeth II d’Angleterre, Édith Piaf, Jean Gabin, Alfred Hitchcock, Mère Teresa, Charles Aznavour ou encore Michael Jackson. Auxquels se sont joints, plus récemment : Lady Gaga et Matt Pokora (2013), Laetitia Casta et Patrick Sébastien (2014), le Pape François et Zlatan Ibrahimovic (2015).
Au programme de la visite, signalons encore le Théâtre Grévin, classé à l’Inventaire des Monuments Historiques, le Palais des Mirages, datant de l’Exposition Universelle de 1900, et le Cabinet Fantastique, où sont présentés chaque après-midi aux visiteurs du musée des numéros de magie.
Mentionnons enfin que les enfants ont le choix ici à un parcours-découverte, où leur sont révélés les secrets de fabrication des personnages de cire, et des visites contées, leur permettant de s’initier à l’histoire de manière ludique.

Delaporte dit: à

Pourquoi il faut abolir le musée Grévin : 1° les statues de cire ne sont pas du tout ressemblantes ; 2° elles sont ma choisies : pourquoi y a-t-il d’Ormesson et pas Mao Zedong ? et enfin, 3° le révisionnisme historique en ces temps de Gilets jaunes. C’est donc une institution à raser, pour le mal qu’elle fait dans des cerveaux pas assez critiques. Il faudra bien sûr garder le théâtre, et n’y jouer que de la bonne littérature…

Marie Sasseur dit: à

Bonjour, je lis vos articles avec intérêt.
Je ne comprends pas tous les commentaires

jazzi dit: à

renato, certes il y avait peut-être un peu d’ironie, mais c’était essentiellement de l’humour chez Paul Edel, parlant de vos photos de dames dénudées.
Nous avons encore dans un coin de la rétine le buisson ardent d’un certain modèle que vous nous aviez présenté, mais personne ne doute ici de leur qualité esthétique et de leur valeur culturelle…

jazzi dit: à

Les Gilets jaunes tournent à la mauvaise graine communarde, Delaporte. Vous voulez réduire Paris à feu et en cendres ?

Clopine dit: à

Non, je ne l’ai pas vu. J’ai peur de l’émotion, quand elle est trop manifeste (comme au théâtre, par exemple), c’est pourquoi je préfère les films où l’émotion est planquée derrière une démonstration, une intrigue, un discours, et où elle surgit « comme par hasard » (« comme », évidemment, car les réalisateurs savent très précisément ce qu’ils font…).

Ah, mais peut-être pouvez-vous m’aider, vous, Rose, dite « la perspicace navrée »? Voilà : le soir du réveillon de noêl, nous serons en si petit comité que les habituels jeux de société ne pourront être utilisés.

Aussi avons-nous décidé de passer « une soirée cinéma ».

Chacune des trois personnes présentes choisit un film et « l’impose » aux 2 autres. Avec une séance l’après-midi et deux séances le soir, nous verrons ainsi, chacun, ce que les deux autres ont choisi. Et là, j’hésite ! Que feriez-vous à ma place ? Un film que vous aimez mais que vous savez déplaire aux autres, ou un film que vous aimez moins mais qui permettra aux autres de rester dans leur zone de confort ?

Je veux dire, c’est l’occasion unique de partager quelque chose que l’autre refuse d’habitude de goûter. (pour bibi, par exemple, dans ce cas je choisirais un film de Lars Von Trier ou « Fersen », que pour rien au monde Clopin ne regarderait d’habitude, tant il est rétif aux mouvements de la « caméra-oeil »…), une sorte de jeté de dés, quoi, avec l’espoir de convaincre, mais le risque de faire passer un mauvais moment, ce qui n’est pas le but un soir de noël (encore que !)

Mais on peut aussi choisir un film très très consensuel, évidemment. Ou qui remporte l’adhésion des 3, encore que ça, chez nous et compte tenu de nos 3 personnalités disons « affirmées » et différenciées à l’extrême, ce n’est certes pas gagné…

Quel parti prendriez-vous ? Et quel(s) film(s) choisiriez-vous ?

Jazzi, si tu n’es pas trop fâché contre moi, tu peux m’aider aussi, n’est-ce pas !

P. comme Paris dit: à

« Marie Grosholtz réalise ses figures à partir de 1777 avec celle de Voltaire, suivie en 1778 par celles de Jean-Jacques Rousseau et Benjamin Franklin. Mais elle est prise dans le tumulte de la Révolution française, et se voit condamnée à la guillotine pour ses relations avec la noblesse. Graciée en raison de ses talents, elle est alors employée pour réaliser les masques mortuaires de révolutionnaires assassinés (Marat…) et de décapités, dont certains de ses amis. »

De première main, Delaporte, pour Madame Marie Tussaud.

Claudio Bahia dit: à

@ Renato:
merci pour cette très belle présentation de l’architecte Giancarlo Palanti; l’article est vraiment élogieux et enthousiaste sur l’oeuvre de G. Palanti; il a en tout cas laissé plus de souvenirs au Brésil que son oncle, c’est le moins que l’on puisse dire. Et j’ai découvert ainsi qu’il avait été plusieurs fois commandité par la famille Olivetti (grande pessoas, le père comme le fils). Et une fois de plus, petit télescopage avec ma vie privée: durant mon séjour en Suisse j’ai dû me rendre pour deux jours dans un Institut de Recherches à Ivrea (j’avais embarqué épouse et enfants pour deux jours de congé) et nous avons logé dans un hôtel dont j’ai oublié le nom mais dont l’architecture rappelais une machine à écrire Olivetti (portable, légère). C’était le printemps, la route était belle, les montagnes encore bien couvertes de neige. Au retour nous nous sommes arrêté pour déjeuner à Entreves à la Casa de Filippo (magnifique); c’est là que nous avons observé pour la première fois un petit groupe de gens à une table voisine qui buvaient quelque chose dans une grolla (on nous a expliqué que dedans il y avait du café sucré et de la grappa en généreuse quantité).
Oui, c’est assez surprenant: nous avons habité dans un immeuble situé à l’avenue Peschier, en face d’un très beau parc, simple mais très bien entretenu. Mais le plus incroyable pour nous brésiliens c’était que nos deux enfants ont pu aller à l’école gratuite dans un superbe bâtiment ancien, en pierres de taille, si je me souviens bien, situé en plein dans ce parc; on n’en croyait pas nos yeux! A la pause de midi ils revenaient tranquillement à la maison en traversant le parc, et pour traverser la route il y avait une dame avec une petite pancarte ronde qu’elle levait pour aider les enfants à traverser. Bien sûr nous avons vu cela d’innombrables fois par la suite, mais les premiers jours, nous étions de boca aberta…

renato dit: à

Jacques, si le buisson ardent qui squatte encore un coin de votre rétine est celle que je crois c’est encore pire, mais peu importe : le puritanisme a suffisamment sévit sur les réseaux sociaux, lire ici ces chercheurs de noise me renvoie carrément à l’étymon communément proposé pour le mot « noise », le latin nausea.

Claudio Bahia dit: à

@ Rose:
mais, Rose, je l’ai écrit en toutes lettres: cette hauteur de 830 mètres est celle QU’AURAIENT DÛ AVOIR LES DEUX TOURS, l’une à Buenos Aires, l’autre à Montevideu pour que leurs phares respectifs (situés donc au haut de ces tours) puissent « se voir » l’une l’autre ! et les 830 m sont le résultat de mon calcul à moi, que nous allons faire ensemble tout à l’heure.
Chère Rose, les bougies ne sont pas des lampes. La bougie est une unité physique de mesure de l’intensité lumineuse (pour faire simple)

Lavande dit: à

Renato ne croyez-vous pas que les « starlettes dénudées » de Paul Edel sont de l’humour à prendre au second degré comme vôtre « Vermeer, peintre surévalué, pistonné par le Vatican et la Franc Maçonnerie ».
Paul Edel ne nous a pas habitués à de la pudibonderie avec ses descriptions de belles Romaines du Trastevere.

Claudio Bahia :  » l’architecture rappelait une machine à écrire Olivetti (portable, légère) »
Le monument à Emmanuel II, piazza Venezia à Rome est surnommé « la machine à écrire » par beaucoup d’Italiens.

Clopine dit: à

Renato, vous avez tout mon soutien, et les photos que vous partagez avec nous sont absolument superbes. Un jour, pour vous taquiner,j’ai déclaré que vous étiez comme une jeune garçon en train de mater les pages lingerie du catalogue de la Redoute (c’est ainsi, je n’ai jamais pu m’empêcher de dire des c… , quand je les trouvais drôles), mais évidemment et vous le savez mieux que moi, vous êtes une pinacothèque (non, non, zéro allusion, non Clopine, non je te l’interdis bon sang, allez, sourire !!!), un collectionneur fabuleux d’images, à vous tout seul. et je suis sincère, vingt diou !!!

Paul Edel dit: à

Merci Lavande. ce que vous dites est juste et généreux, moi, qui suis, du fond de ma vieillesse, en train décrire un roman érotique qui se passe à Rome..

D. dit: à

Est-ce que Ulrike Meinhof est au Musée Grévin Delaporte ?

Clopine dit: à

… J’allais écrire « nom d’une pipe », et puis, enfin bref. Vingt diou c’est bien aussi, ça fait bisquer Paul Edel, qui ne mérite guère que cela. Ahahah.

Lavande dit: à

Jazzi 15h17 : exact – Amanda est un très, très beau film juste et émouvant.

closer dit: à

Il faut vraiment être d’une rare insensibilité, voire sadique, pour imposer un Lars von Trier sans être 100% certaine de ne pas incommoder les autres…

closer dit: à

L’intérêt des photos postées par Renato s’est sensiblement accru ces derniers temps…

renato dit: à

Claudio, l’hôtel qui semble à une machine à écrire c’est La Serra, projet des architectes Cappai e Mainardis.
À propos de cet hôtel, en réalité un unité polifonctionnelle, à un moment j’avais lu sur les pages de la revue de Zevi (L’Architettura) un papier très élogieux de Paolo Volponi, je me souviens qu’il refusait le terme « édifice », c’est à dire un conteneur, en faveur de « système urbain ». Je m’étais promis de le visiter, ce que faute de temps, lors de mes visites à l’Olivetti je n’ai pu faire. Dommage.

Lavande dit: à

« Fersen » ?

Clopine dit: à

« festen », Lavande. Téléscopage entre chanson et film, ahahah. Merci d’avoir relevé !

Clopine dit: à

Oui, Closer, c’était un exemple…

renato dit: à

Lavande, le monument à Vittorio Emanuele II, ou Vittoriano, que certains appellent « Altare delle Patria », est aussi dit « Le gâteau de mariage » — il est vraiment moche ! —.

Pour ce qui est de PE, il aurait dû mieux s’expliquer.

Lavande dit: à

Alors là, je suis étonnée que vous ayez des réticences devant « Une affaire de famille » et que vous envisagiez « Festen ».

Lavande dit: à

« Pour ce qui est de PE, il aurait dû mieux s’expliquer. »

Vous aviez justement eu une longue discussion avec Jazzi sur comment faire comprendre à l’interlocuteur qu’il s’agit d’humour : indices, marqueurs, aviez-vous dit – écrire en rouge suggérait Jazzi – « ahahah » de Clopine – émoticônes de Pat V ? Le problème n’est pas résolu.

Delaporte dit: à

« Est-ce que Ulrike Meinhof est au Musée Grévin Delaporte ? »

Non, sans doute. C’est là qu’on voit comment les révisionnistes réécrivent l’histoire. Et combien il faut les condamner.

Lavande dit: à

Phil, si vous passez par là, j’ai attaqué « Les Dukay » de Laslos Zilahy et j’accroche bien. Je vous en reparlerai … quand j’aurai fini les 807 pages !
Ai-je raison de penser que (en plus) ce n’est que le premier tome d’une trilogie ?

renato dit: à

« Et nous avons grâce à Renato, une collection de photos de starlettes lascives, pensives et vraiment toutes nues. Mais, lui aussi, j’ai peur qu’il répande son whisky sur son beau costume pour les fêtes de Noël. »

« Lorsqu’on fait de l’ironie nous devons toujours ouvrir avec une pronunciatio, c’est à dire le signal et la justification. »

J’aimerais donc que la fleur de la critique qui fréquente ces lieux, me dise où est la pronunciatio dans ce propos.

Cela dit, pour moi, désormais, l’affaire est close.

Janssen J-J dit: à

elle a(vait) un problème de fellation, c’est pourtant pas difficile, tu suces au lieu d’imaginer,
à la gueule de Troubetskoï à l’Hermitage, c’était un général d’armée russe et pas qu’un peu ! (apparaît dans guère épais)
a toujours ses célèbres crises de rage (déclenchées la veille du départ aux vacances) lors de ses nettoyages de la maison. Elle astique la cuisine comme une forcenée avec des éponges qui ne répondent pas. Des éponges que j’ai touchées. Donc des éponges sales, dégueulasses, obscènes, qui ont traîné où ne sait pa où ni pour faire quoi. Tu es sale, exactement comme était ta mère, lui balance-t-elle au comble de l’énervement et de la fureur. Même ta sœur voudrait pas de toi pour lui faire son ménage même un quart d’heure chez elle. Elle me l’a dit ! Sait commet l’atteindre, sa mère et lui peuvent bien crever. Alors, lui restera au moins une alliée propre : la sœur ! t’aurais imaginé ça des fois, à l’avant veille de Nono ? Iraient pas jouer au scrabble ni faire le cinoche. Couchés tôt.

Claudio Bahia dit: à

@ Rose: bien, vous êtes prête pour ce petit travail de géométrie? Alors allons-y
Pour fixer les idées et aider au raisonnement, munissez-vous d’un petit peu de matériel: une feuille A4 (blanche ou quadrillée), un crayon, une petite règle et un compas (si pas de compas, pas de problème, vous ferez à main levée). Voilà, vous avez tout? Bon, on commence.
Au haut de la feuille, vous marquez un point que vous nommez O, il représente le centre de la terre. Sur ce point O vous posez la pointe sèche du compas bien ouvert et vous décrivez un arc de cercle pas trop petit (si pas de compas, faite cet arc de cercle à main levée au mieux que vous pouvez) vers le bas de la page. Sur cet arc de cercle (qui représente une fraction de la circonférence de la terre), vous marquez deux points suffisamment éloignés l’un de l’autre, que vous nommerez B (pour Buenos Aires) et M (pour Montevideu). Vous marquez encore un troisième point, toujours sur cet arc de cercle, bien au milieu entre B et M, que vous nommerez T (pour tangente); avec la règle vous dessinez une droite tangente à l’arc de cercle (vous faite ça au mieux) passant par le point T. Maintenant vous allez tirer trois droites: la première allant de O, passant par B, que vous prolongez jusqu’à couper la droite tangente; à l’intersection de ces deux droites vous avez créé un nouveau point que vous nommerez B’. Vous faites la même chose du côté de M, une droite passant de O à M à prolonger jusqu’à la tangente, et bien sûr, ce nouveau point d’intersection se nommera M’. Vous tirez encore une troisième droite de O à T.
Que nous dit ce dessin? Vous avez créé un triangle isocèle de hauteur OT avec deux cotés égaux OM’ et OB’. On voit aussi que le triangle isocèle contient deux triangles rectangles égaux, car la droite OT est perpendiculaire à la tangente, formant donc un angle de 90°. Les droites OM, OT et OB sont de longueurs égales et représentent le rayon moyen de la terre (6’371’010 mètres, valeur que vous trouvez n’importe où sur le net). Le point T représente le point le « plus élevé » de l’eau du rio de la Plata, par-dessus lequel le rayon lumineux provenant de B’ ou de M’ (qui sont les positions des deux phares) devrait « raser » (tangente) la surface de l’eau pour être visible de l’autre côté de l’estuaire. Les petits segments de droite BB’ et MM’ représentent en effet les hauteurs respectives minimales et nécessaires des deux phares pour qu’ils puissent se voir l’un l’autre.
Maintenant faisons les calculs: il nous faut connaitre l’angle au sommet (au point O)du triangle isocèle; pour cela il faut connaitre d’abord la distance en ligne droite entre Buenos Aires et Montevideu; c’est 203 km (voir ici: http://www.levoyageur.net/distances/distance.html ). La circonférence équatoriale de la terre est de 40’000 km. Le rapport 203:40’000 = 0,005075 représente la proportion d’angle par rapport à l’angle « circonférentiel » total, qui est de 360°. L’angle au sommet de notre triangle isocèle est donc de 0,005075 x 360 = 1,828°. Cet angle est partagé en deux moitiés égales, car la hauteur d’un triangle isocèle est AUSSI la bissectrice de son angle au sommet. Prenons d’abord le triangle rectangle formé par les sommets O, T et B’: l’angle aigu (du triangle rectangle) en O vaut donc 0,914°, soit la moitié de 1,827°. Si l’on connait l’angle et son coté adjacent (dans notre cas la distance OT qui est le rayon de la terre, soit 6’378’010 m) on peut connaitre l’hypoténuse OB’ du triangle rectangle grâce à la valeur du cosinus (côté adjacent divisé par l’hypoténuse); je trouve ce cosinus soit avec une calculette HP, soit sur une table trigonométrique (bien chercher pour trouver un si petit angle). Ce cosinus vaut 0,99987, et il représente aussi le quotient de OT divisé par OB’; je trouve OB’ en divisant OT, soit 6’378’010 mètres, par 0,99987, et je trouve 6’378’839 mètres pour OB’, qui est la somme de OB et de BB’. La distance OB est égale à celle de OT, soit 6’378’010 m, le rayon de la terre. La hauteur de la tour de Buenos Aires, et donc de son phare doit donc être égale à OB’ – OB, soit 6’378’839 – 6378010 = 829 m, soit env. 830 mètres. Et vous pouvez maintenant appliquer le même raisonnement pour la tour en M, et vous trouverez le même nombre pour le segment MM’. CQD (je crois que l’expression française est CQFD).
Donc les deux phares auraient dû se trouver chacun à 830 m de hauteur au-dessus du niveau de la mer, donc environ 785 m (-45 m d’altitude) à Buenos Aires, et 770 m (-60 m d’altitude) à Montevideu pour que les rayons lumineux de ces phares aient pu passer par-dessus la rotondité de la terre et être visibles de l’autre côté de l’estuaire. Et par là on constate que Palanti et les géographes étaient vraiment bien éloignés de la réalité !!!

Lavande dit: à

Clopine parlez-vous de voir un film en salle actuellement ou d’en regarder en DVD ?
Il y a quelques années, nous avions décidé de faire, avec quelques amis, des soirées cinéma à domicile (puisque nous avons une grande pratique du théâtre en appartement). Il s’agissait de choisir un pays, puis d’un commun accord un film, et de faire une soirée avec la gastronomie correspondante et le visionnage du film. Je me souviens du « Salon de musique » après un repas indien excellent préparé par un ami qui en revenait justement. Soirée italienne aussi bien sûr et étasunienne.
Les évènements de la vie ont fait qu’on a arrêté mais on envisageait justement de reprendre.

Clopine dit: à

DVD à la maison, Lavande. réveillon, cadeaux, et films regardés ensemble (pour une fois !)

Je pense que vous avez dû aussi pratiquer le « théâtre à la maison » ? Une amie rouennaise le pratiquait, mais cela n’a pas duré. Je crois que ça ne perdure pas à cause des contraintes trop nombreuses, et du peu de « rotation » parmi les hôtes !

renato dit: à

Auto-citation.
« Clameurs étouffées par le silence des espaces immobiles de la métaphysique dechirichienne redécouverte et redimensionnée, faux départs et organisation des vides : lieux contés, rêvés, inventés ; fixations kitsch — les appeler autrement ne change pas la substance — : restes du monde industriel qui dérangent la perception ; on attend que quelque chose advienne, sans autre justification que quelques libres associations mentales. Self-fulfilling prophecy : il miglior fabbro reste le spectateur (moi spectateur : giro un disco o vengo girato ?). « Écrivains multilingues et écritures métisses », heureusement je ne suis pas écrivain, lecteur plutôt ; étant donnée « la dispersion après Babel », lecteur errant dans les terrains vagues de l’entre-deux des langues, de leur « hospitalité » — contre les préjugés, garder une distance de sécurité par rapport aux idéologies et aux mythologies fondantes : absit iniuria verbis. Bouts de vie, manœuvres d’approche du réel : souvenir d’un manuel d’instructions avec figures — Abete, Casa, Oca — Oco, Pera — Pero, Xilofono, Zanzara — ; la voix de Cathy Berberian ; bords de mer ; Anna Göldi ; action sans effort ; empathie ; Great Ape Project, distance de fuite, Little Nemo, Grace Slick, Levi’s, Ayn Rand, The Wall, Giuliano de Medici, Glastonbury, miroir aux alouettes, Krazy Kat & Ignatz Mouse. La marginalité protège, il faut naturellement prêter attention à ne pas laisser que les mécanismes qui la codifient prennent le dessus, pas envie de chercher noise ; nier et cacher, deux actions qui ne résoudront jamais rien ; tourner le dos aux désirs pré-confectionnés ; ne jamais s’épargner un ailleurs ; apprendre à vivre avec ses plus stupides contradictions ; attention au surmenage ! — ; laisser la persuasion à ceux qui ne savent produire que des bêtises bien faites. Advertising : http://pin.it/Ez8iNDM — « Un jour, la poésie prendra fin », écrit Tommaso Landolfi — mieux vaut se tenir à l’autre visage de l’approbation sociale et lire Emily Dickinson comme si elle avait lu Dōgen : A sepal, petal, and a thorn / Upon a common summer’s morn — / A flask of Dew — A Bee or two — / A Breeze — a caper in the trees — / And I’m a Rose !« 

Lavande dit: à

Claudio Bahia : chapeau !
Ça me rappelle les exercices de maths que je faisais avec ma nièce par téléphone. Ensuite on a amélioré les choses en faisant ça par Skype parce que je m’étais rendu compte, une fois où elle disait avoir obtenu une courbe qui ne ressemblait pas à ce que je lui décrivais, qu’elle avait en fait inversé l’axe des x et l’axe des y !!! Difficile à détecter sans voir le dessin.

Janssen J-J dit: à

Quod Erat Demonstrandum ?

Lavande dit: à

C’est ce que je vous dis, Clopine : grande pratique du théâtre en appartement.
Pour nous ça fonctionne très bien. A titre personnel depuis 2000 (j’ai 18 ans d’ancienneté !) avec 3 ou 4 soirées par an, essentiellement théâtre parfois musique – 25 à 30 spectateurs (ça dépend bien sûr de la taille de la salle de séjour). Pas mal de gens font ça à Grenoble. Notre compagnie fonctionne essentiellement comme ça : pas de location de salle, pas de pub. C’est l’hôte qui invite des amis en leur demandant une contribution financière et culinaire.
Ces soirées spectacle puis repas-buffet partagé avec discussion avec les comédiens, le metteur en scène et pour nous en ce moment l’auteur, sont très agréables et appréciées. On a même exporté la formule à Paris et mi-janvier nous allons faire (pour la troisième fois) deux soirées dans deux appartements parisiens.

Lavande dit: à

En gros, vu du côté de la compagnie, je dirais qu’on table pour chaque pièce montée (non, pas de la pâtisserie!) environ sur une dizaine de soirées en appartement et 2 ou 3 maximum en salle de spectacle, suivant les opportunités et le sujet de la pièce.

caulerpa dit: à

un film d’animation couronné
e, c’est l’histoire d’une famille et de leur venue sur la plage pour un acte du souvenir. Réalisé par Lucrèce Andreae, il a été sélectionné parmi les compétiteurs pour la palme d’or du court métrage en 2017 à Cannes. Il a également gagné le prix du public au festival d’animation d’annecy en 2017 et le césar pour le meilleur court métrage animé en 2018.
http://www.laboiteverte.fr/pepe-le-morse-un-court-metrage-danimation-sensible-et-fort/?utm_source=La+boite+verte+-+Semaine&utm_campaign=640d126521-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_2d930b0c13-640d126521-69652877
bonne soirée

Lavande dit: à

Une de nos dernières pièces « A corps perdu », adaptée d’un roman de la Québécoise Nelly Arcan « Putain » et qui consiste en un monologue d’une jeune femme qui pratique le métier en question, a été moins joué en appartement mais par contre plusieurs fois dans des petites salles, à la demande en particulier d’associations concernées par ce sujet (le planning familial par exemple) et une fois dans une salle de spectacle de l’université, avec un public nombreux, très intéressé et qui a beaucoup participé à la discussion qui suivait. Est prévue en mars une intervention plurielle sur le thème de l’égalité homme-femme, en milieu carcéral avec des participants volontaires et intéressés bien sûr.
La prochaine pièce est sur un tout autre thème: un monologue du musicien Syd Barrett, guitariste fondateur des Pink Floyd, qui raconte sa gloire puis sa descente aux enfers : théâtre et musique à la fois.

Lavande dit: à

Oui Renato et le comédien a assez la gueule de l’emploi.
La pièce met en parallèle l’histoire de Syd Barrett avec le mythe d’Orphée et s’intitule « Pourquoi Syd s’est-il retourné ? ».

Claudio Bahia dit: à

Lavande dit: 23 décembre 2018 à 16 h 59 min
Merci Lavande; moi de mon côté j’adore, mais vraiment j’adore cette idée du théâtre en appartement, je n’avais jamais entendu parler de ça (ici il ne faut même pas y penser, en parler serait incompréhensible, honte à nous) jusqu’à ce que vous en parliez il y a déjà bien quelques temps; j’étais resté silencieux car je n’avais pas bien saisi l’idée et l’objectif; maintenant c’est clair et je trouve cette idée formidable; il faut de l’enthousiasme et de la générosité!!
Un beau Noel à vous, dans le sourire et l’allégresse

Claudio Bahia dit: à

Quod Erat Demonstrandum ?
oui, c’est bien ainsi; ici on utilise les initiales de la formule latine

D. dit: à

De toutes façons la distance en ligne droite entre Buenos Aires et Montevideo étant d’environ 180 kilomètres, il faudrait bien plus puissant qu’un phare pour vaincre l’absorption atmosphérique, à fortiori à près de 750 mètres d’altitude… Je ne sais même pas si un puissant laser y réussirait.

D. dit: à

Un faisceau UHF de bonne puissance, sans doute.

renato dit: à

Je ne crois pas qu’il y ait un pourquoi, Lavande, mais le chercher est une action qui mérite l’admiration. Les premiers vers de Howl ne valent pas seulement pour la génération de Ginsberg ; souvent je me surprend pensant « Mon pauvre ami ».

https://pin.it/udwdi4yp65w5gi

D. dit: à

Ce phénomène d’absorption atmosphérique se constate en montagne ou par très beau temps la vue est limitée non pas par la position de l’horizon mais par le voile dû à l’absorption. Ou encore en avion où à 11000 mètres d’altitude quand on regarde vers le bas par beau temps on distingue bien le sol mais c’est légèrement flou et si l’on regarde à 45° on ne voit presque plus rien.

Lavande dit: à

Renato dans les deux histoires il s’agit si j’ose dire de « chercher la femme ».
Orphée avait promis de ne pas se retourner mais il veut s’assurer qu’Euridice le suit. Syd avait promis de ne plus se droguer mais il recommence parce qu’il a peur de ne pas être à la hauteur avec la femme qu’il aime et qu’il a retrouvée à condition expresse d’être clean.

Lavande dit: à

Vos deux photos de Syd sont impressionnantes. Notre comédien est censé être plus vieux que la première mais plus jeune que la seconde.

D. dit: à

A présent je vous dis adieu. 2019 et les années suivantes se feront sans moi sur ce blog.
J’ai pris ma décision aujourd’hui.
Il en est ainsi.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec, tout çà,!…le Cid,;…

…il est ou,!,?,…dans cette histoire enjolivée d’Espagne aux espagnols de souche,!…
…Castille, Aragon,!…etc,…
…envoyez,!…

rose dit: à

aglagla claudio bahia : je vais m’y coller à 100.

rose dit: à

Vu Wildlife de Paul Dano.

renato dit: à

Les réfèrents littéraires de Syd sont Joyce et surtout Edward Lear, ce qui ouvre deux perspectives intéressantes.

Cela bien à part, Lavande, je ne crois pas que la drogue ce soit la cause profonde. J’ai pris mon premier sucre (LSD) en 66 et le dernier en 2015, entre temps j’ai toujours composé entre marijuana et eau-de-vie, sans particuliers dégâts, et je ne suis pas une exception. Tous les amis de Syd ont mis sur la table leur diagnostic (schizophrène, bipolaire, Asperger, épileptique ?), toutefois puisque aucun médecin n’a fait un vrai diagnostic, on ne peut en privilegier aucun ; mais il est certain que Syd avait un problème, quelque part en amont.

rose dit: à

renato

) en 66 et le dernier en 2015, entre temps j’ai toujours composé entre marijuana et eau-de-vie, sans particuliers dégâts, et je ne suis pas une exception

permettez-moi de douter fortement.
Qu’en dit votre compagne ?

rose dit: à

pas de compas. suis à 90. je m’y colle, claudio bahia.

rose dit: à

j’ai un compas. je vais regarder google.map.

rose dit: à

Chère Rose, les bougies ne sont pas des lampes. La bougie est une unité physique de mesure de l’intensité lumineuse (pour faire simple)

renato dit: 23 décembre 2018 à 15 h 04 min
Jacques, si le buisson ardent qui squatte encore un coin de votre rétine est celle que je crois c’est encore pire, mais peu importe : le puritanisme a suffisamment sévit sur les réseaux sociaux, lire ici ces chercheurs de noise me renvoie carrément à l’étymon communément proposé pour le mot « noise », le latin nausea.

Claudio Bahia dit: 23 décembre 2018 à 14 h 59 min
sur les bougies ne sont pas des lampes.
Z’avez pas mal de chance que je ne prenne pas la tangente.
la mienne est à 6,75 de M et idem de B.
Et toc.

rose dit: à

renato au milieu pardon je m’avions gouré.

jazzi dit: à

« Qu’en dit votre compagne ? »

Passe-moi le joint !

rose dit: à

donc je doute deux fois jazzi

jazzi dit: à

Moi qui comptait sur rose pour me cultiver un petit plan de Marie-Jeanne dans un coin ensoleillé de son jardin ! Une des plus belle feuille que je connaisse. Un produit de la nature. En cake ou en infusion, mieux que la luminothérapie et que tous les médicaments chimiques contre la dépression, les douleurs ou les insomnies…

jazzi dit: à

belles feuilles (j’ai pas fumé, j’en ai pas)

Petit Rappel dit: à

Rose, à propos de ce Palais dont nous parle si joliment,Claude Bahia, j’ajouterais que le phare comme lieu symbolique de l’architecture positiviste s’impose au Dix-Neuvième siècle, et je me souviens par Yvan Christ qui l’a déterré dans son Paris des Utopies, de celui de Jules Bourdais, prévu pour être construit me semble-t-il sur l’esplanade de feues les Tuileries. Une tour de trois cent mètres de granit surmontée d’un phare de cinquante mètres, rebaptisé Tour Soleil,et prévu, nous sommes en 1876, pour éclairer Boulogne et Neuilly.
En ces temps de tour Toblerone et alia, Il n’est pas interdit de penser avec Christ (Y) « Jules Bourdais, ou la médiocrité devenue folle… »
Bien à vous.
MC

Janssen J-J dit: à

(c/° Juan Ascensio)

Ma nuit chez un païen (entre Saulzet-le-Chaud et Beaune-le-Chaud)
À Maud
Je connais les arcanes de la symbolisation;
Ce n’est pas neutre, de faire tenir, nœuds jupitériens,
Les quadriges et les cafés, les blasons et les gestes qu’ils prescrivent,
Le pouvoir et son souffle sur les gestes amicaux –
Le pouvoir qui fait d’un bras un animal :
Hiérarchique, fraternel.
Mettons que mon père soit, comme le tympan de Moissac
Pour celui qui vola l’autre, l’ébène d’Aveyron,
Ou comme la bougie grêle qui éparpille sa flamme,
Une forme de mauvaise conscience muette –
Comme une statue blasonnée aussi :
Justicialiste, absolue.
Comme c’était cathare, les morales de l’enfance !
Et comme c’était inapplicable et bête !
Le désapprentissage du Mal, déjà, me contraignait :
Les bouches alors persécutrices, bientôt fontaines de sang,
Aujourd’hui sont devenues leur envers.
Comme cela se renverse vite, les manichéismes d’enfance !
(Surtout quand ces années printanières,
Collerettes verdâtres musquées sur les chapelles,
Longs prés goinfrés de soleil familial,
Furent passées sous une juridiction sociale, socialiste, socialisante
(Et qui se retenait de le dire…)).
Je constate les défaites de la symbolisation; je constate la neige.
Les coups de feu sur les bêtes pâles, le larcin de l’air, la feue France :
Cela sera pour un autre poème. Là, la symbolisation perdue. Pas plus.
Je sais quel lent poison fut inséré dans ces veines, ce crâne mélancolique;
Il le fut à d’autres époques. Quelle eau noire coule, dans les hameaux glacés;
Le lieu-dit des miracles et des suaires, les sectionnaux des forêts aux baux stricts :
Ces vieilles bouches tues, un autre catharisme – de chair abjecte – vaincra.

rose dit: à

jazzi
hors de question : l’espace est pris par variétés diverses.

rose dit: à

renato
vous ne vivez qu’une seule fois et à chacun ses choix.
Les miens sont autres.
cordialement,

rose dit: à

petit rappel, merci

bien loin du facteur cheval tout cela…

> claudio bahia

votre démonstration m’a paru magnifique quoique extrêmement compliquée et certains facteurs me sont obscurs. je vous les dirai ensuite.

rose dit: à

Claudio Bahia :
j’ai tracé et obtenu le triangle isocèle et les deux triangles rectangles.
Les points B et B’ et M et M’.
Les trois droites etc.
Lu et pas refait les calculs puisque la seconde droite est égale à la première, les résultats sont donc les mêmes.

Ai fait les calculs différemment.
Ai converti en milles les km.
203 km à vol d’oiseau = 126 milles.
1 mille = 1852 mètres.
1km = 0, 621371 milles marins.

Une tour qui mesure cent mètres de haut (la hauteur prévue du palacio barolo) est visible à 21 milles.
Or, 126 milles sont 6 fois 21.

rose dit: à

Donc le phare devrait mesurer 600 mètres de haut pour être visible à 126 milles.
Nous avons une différence.

Bėrėnice dit: à

Votre experience de la navigation, Rose, simplifierait le problème?

rose dit: à

Je trouve donc 555 mètres pour Buenos Aireet 540 pour Montevideo.
Est-ce envisageable Claudio Bahia ?

Delaporte dit: à

Je remarque avec plaisir que tout le monde (sauf Jacuzzi) semble d’accord avec moi sur le musée Grévin, qui est une ignominie. Tout le monde également (sauf Lavande, qui le défend bec et ongles, on dirait) d’accord avec moi sur Carlos Ghosn. Je suis heureux de rencontrer une quasi unanimité.

Delaporte dit: à

Lavande a l’air d’avoir un faible pour Carlos Ghosn. Elle doit le trouver beau garçon, séduisant, et riche. Un beau parti ! Elle a peut-être envie de se remarier, et voudrait assurer. Mais pour cela, il faudrait que l’énergumène en question sorte déjà de prison. Et, comme je l’ai expliqué hier soir, cela risque de prendre un certain temps. Il faudra que Lavande attende qu’il ait purgé sa peine de travaux forcés et payé une très grosse amende, qui risque de le mettre sur la paille. Vraiment, pour Lavande, l’année 2019 va mal commencer. Que c’est triste !

. rose dit: à

Bérénice
non. généralement, on aperçoit le faisceau du phare avant la côte. De nuit.
Il y a la rotondité de la terre. Mais sur 40 000 km que représentent 203 km ? Peanuts butter.
C’est une affaire compliquée. Je reste très interessée par cela : en morse, cela m’a occupée bonne partie de la journée
« Chéri, ce soir y a ceviche, tu viens manger ? »
Bon, je m’amuse.comme je peux bérénice et ris de moins en moins, c’est vrai.
Le phare est un indice pour la terre proche et aussi les oiseaux. Ils signalent la proximité des côtes.

. rose dit: à

40 074 km.
Comme.ne l’a pas trouvé mon Aristote.

Bėrėnice dit: à

Delaporte, suis sans opinion pour le Grevin, à propos de musée de cire, auriez vous lu Conte de la 1002ème nuit, l’auteur en a posé un dans la dernière partie.

. rose dit: à

la circonférence de la terre, bérénice mesure 197, 41 fois la distance Buenos Aires/ Montevideo.
Cela semble peu. Mais c’est juste.

Petit Rappel dit: à

Carlos Goshn n’est pas aimé, mais on ne saurait tenir pour sérieux le grief nippon d’avoir touché des sommes qui, dans les faits,ne lui seront versées qu’après sa retraite. Carlos Goshn n’est pas un saint -qui l’est au rang qui l’occupe?- mais il paie ici la lâcheté des politiques qui l’ont abandonné en rase campagne dans la tentative de s’inviter au gouvernement de Nissan. Il paie enfin l’hubris de nos amis japonais, trop heureux de pouvoir le détruire avant qu’il ne les absorbe. Delaporte joue son rôle de Cinquième Colonne. Mais On a l’habitude.
MC

Delaporte dit: à

En l’occurrence, je conseillerais à Lavande d’écrire une lettre de soutien à Carlos Ghosn, qui doit bien s’embêter dans sa cellule de 6 m sur 6. La nourriture ne doit pas non plus être excellente. Pour séduire le bonhomme, c’est le moment, alors que tous ses amis le quittent un par un. Faites-le rêver, Lavande, écrivez-lui que vous êtes amoureuse ! Cela lui fera peut-être oublié tous les millions qu’il a perdus ainsi que sa privation de liberté ! Au fond, Ghosn est certainement un grand romantique ! Vous ne vous trompez pas, Lavande, comme toujours…

Bėrėnice dit: à

Petit rappel, les charges sont surement grossies mais il a aussi fraudé pour sa declaration de revenus et autres éléments , emploi fictif de sa soeur, éléments de train de vie passés sur le compte de la societé qu’il dirigeait . Les japonais ont instruits un dossier afin de renégocier les pouvoirs en l’evinçant mais il n’est pas totalement innocent comme vraisemblablement de nombreux autres individus. Cet homme n’est il pas défendu par des avocats des affaires, est il privé de ce droit?

Delaporte dit: à

« Il paie enfin l’hubris de nos amis japonais, trop heureux de pouvoir le détruire avant qu’il ne les absorbe. »

Dans ce monde crapules, les amis deviennent ennemis quand le vent tourne. Il faut savoir que Carlos Ghosn avait un certain nombre de contrats sur la tête. Cela ne lui a pas mis la puce à l’oreille : il s’est surestimé. Les Japonais ont profité de son point faible pour le faire tomber dans un traquenard juridique, ce qui coulait de source, vu sa malhonnêteté.

Bėrėnice dit: à

Instruit.

Jean Langoncet dit: à

@Carlos Goshn n’est pas aimé

Avec le soutien de votre label certifié breton bretonnant , il n’a rien à craindre des geôles mondialisées qui menacent la France millénaire – continuez donc de rouler en twingo Kenzo ; vous polluerez davantage l’atmosphère que si vous rouliez en Porsche, mais avec fierté

D. dit: à

rose dit: 23 décembre 2018 à 22 h 59 min

Donc le phare devrait mesurer 600 mètres de haut pour être visible à 126 milles.
Nous avons une différence.

on ne peut appliquer un rapport de proportionnalité que dans le cas d’une fonction linéaire. Ce qui n’est pas le cas ici.

D. dit: à

ou affine, plus largement

Delaporte dit: à

Le succès de Carlos Ghosn fut considérable, jusque dans les endroits les plus divers ; plus dure est la chute aujourd’hui :

« L’admiration dont il fut l’objet va jusque dans l’édition, où il est le héros d’une bande dessinée japonaise, un manga, et le sujet de plusieurs livres de gestion sur sa stratégie à la tête de Nissan. » Wikipédia

. rose dit: à

D

je me suis posé cette question de la proportionnalité.
Intervient aussi la puissance des feux. En Patagonie, les Patagons aussi alertaient du danger avec des feux. Comme les phares.
D’où le nom donné à la partie australe, la Terre de feu.

Petit Rappel dit: à

Jean Langoncet, je n’ai pas de voiture! Alors pour ce qui est de polluer… Quant au label breton,le communautarisme n’est vraiment pas le genre de la maison.
Je n’ai pas de rapports non plus quels qu’ils soient avec Carlos Goshn, mais je rappelle à Delaporte et autres ejusdem farinae, que la présomption d’innocence est au fondement de notre droit. Notez, il semble plus facile à certains de la piétiner ou de l’ignorer.
MC

Petit Rappel dit: à

« Il a fraudé sur ses revenus » etc
(Bérénice)
 » A ces mots on cria haro sur le baudet… »

Delaporte dit: à

« je rappelle à Delaporte et autres ejusdem farinae, que la présomption d’innocence est au fondement de notre droit »

Bien d’accord avec vous, mais ne peut-on pas se livrer de temps en temps à des commentaires personnels très spontanés ? Cette procédure contre Ghosn, qui est un coup monté (par Nissan, mais aussi par l’Etat japonais), devrait durer des mois, et même des années. Personne, y compris les avocats de Ghosn, n’a encore lu le dossier d’accusation. On en est au début, et tout peut arriver. Ghosn pourra même « laver son honneur », comme il dit, devant les responsables de Renault s’il est autorisé à revenir en France. Pour l’instant, il est au fond du trou.

Petit Rappel dit: à

Tiens,pour passer à autre chose, avant le twittàpassou, sur les Goncourt contemporains, annonce d’une édition (entièrement?) illustrée de la Maison d’un Artiste,le livre ou Edmond de Goncourt détaillait sa collection. L’originale, elle, n’était pas illustrée. Il fallait imaginer le mariage d’un dessin de Greuze et d’une estampe d’Outamaro…Il y a de quoi faire un beau livre d’art. En parlera-t-on ici?

Delaporte dit: à

Evidemment, la justice nippone a du grain à moudre : le dossier contre Carlos Ghosn n’est sans doute pas vierge. Cela fait des années, semble-t-il, que ce traquenard était en préparation. Les preuves ont été accumulées, et Carlos Ghosn a eu simplement le tort d’y prêter le flanc. Alors, oui, il est présumé innocent ; mais c’est à bon droit qu’on peut envisager une procédure à charge. N’en déplaise aux vierges effarouchées.

Bėrėnice dit: à

Petit rappel, il est justiciable sous le régime du droit japonais pour des fautes commises envers l’état japonais , la présomption d’innocence certes, pour le reste nonobstant ce motif sérieux vraisemblablement fomenté dans le but de renégocier la distribution du pouvoir au sein d’une alliance industrielle , CG ne sera pas jugé sous le frontispice du droit français. La diplomatie peut agir en coulisses sans que nous en soyons informés, il est devenu une arme dans cette guerre industrielle qui n’épargne ni les maitres ni les serviteurs.

Delaporte dit: à

Je m’inquiétais du régime alimentaire de Carlos Ghosn dans sa prison. Il paraît qu’on lui sert un bol de riz trois fois par jour. Cet amateur de « frugalité » et de « tempérance » (qualités qu’il dit avoir apprises dans sa jeunesse chez les jésuites au Liban) doit apprécier.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…ils sont assez grand, pour savoir, ce qu’ils font, tous ensemble, comme management, sur notre dos,!…etc,!…

jazzi dit: à

Quoi, le Christ s’habille en Prada, Renato !

Phil dit: à

Franceculture souhaite Joyeux Noël à ses ouailles farcies. L’invité du jour venait de déclarer tous les présidents de la cinquième « mauvais sauf Mirtrand » ! sanie jaune incontinente.

jazzi dit: à

Spécial programme de Noël.
Ne reculant devant aucun effort, hier, dimanche après-midi, je suis allé au Grand Rex, pour le bon plaisir des lecteurs de la RDL et, accessoirement, pour le mien. Noyé au milieu des familles : traditionnelles, monoparentales ou recomposées, j’ai dû faire la queue une bonne demi heure afin d’assister à la dernière production des studios Disney : « Le Retour de Mary Poppins » de Rob Marshall, interprétée un demi siècle après Julie Andrews par Emily Blunt. Dur dur, la critique cinématographique lorsque l’on est un peu trop consciencieux ! Fort heureusement, dès les premières images, l’immense rumeur infernale de cour de récréation d’école maternelle, sur fond d’écoeurante senteur rance de popcorn, s’est éteinte instantanément pour ne plus se rallumer jusqu’à la fin. La marmaille geignarde et trépignante, proprement fascinée, a aimé le spectacle et a même applaudi au final. Et moi, je dois dire qu’avec mon âme d’enfant de dix ans, je n’ai pas manqué d’être ému et enchanté devant cette comédie musicale organisée autour d’une nounou transcendantale, descendue directement du ciel en cerf-volant, pour mener la revue, en dansant et en chantant, entourée de frétillants boys allumeurs de réverbères. Certes, les plus grincheux diront encore que c’était mieux avant. Moi, je dis qu’on peut toujours aller, seul ou en famille, goûter à cet éternel retour du pareil au même !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580182&cfilm=240987.html

Phil dit: à

Joyeux Noël, dear Baroz cinéphile ! le peuple vous souhaite une hotte pleine « de boys frétillants allumeurs de réverbères »

Laura Delair dit: à

Avec celui-là, la République Française a du Phil à retordre

jazzi dit: à

De même à vous, Phil, ainsi qu’aux erdéliens en chaleur. Sans oublier Passou et Annelise. Voici ce que l’on peut lire dans le Sud-Ouest, sous la signature de Sophie Avon :

« Mary Poppins est jeune pour l’éternité : après avoir été incarnée par Julie Andrews il y a plus de 50 ans, elle réapparaît sous les traits d’Emily Blunt. L’actrice de « Looper » et de « Sicario » lui donne son élégance, son chic, et cette austérité qui masque une bienveillance infinie. Sans parler de ce sourire en coin qui préfigure tant de folies. »

jazzi dit: à

Un peu d’histoire ?

Cinéma le Grand Rex
1, Bd Poissonnière
Tél. : 01 45 08 93 89
Métro : Bonne-Nouvelle.

Au début des années 1930, Jacques Haïk, producteur et distributeur de films et alors propriétaire de l’Olympia, chargea l’architecte Auguste Bluysen et l’ingénieur John Eberson de lui construire un cinéma monumental sur le modèle des salles atmosphériques américaines.
C’est ainsi que le 8 décembre 1932, le Rex, avant d’être rebaptisé Grand Rex, ouvrit ses portes au public.
Cet imposant édifice de béton dominé d’une tour octogonale, de style Art déco, situé à l’angle de la rue et du boulevard Poissonnière est surtout connu pour sa décoration intérieure.
La grande salle, surplombée de deux balcons, qui comptait 3 300 places à l’origine contre 2 700 aujourd’hui, avait été décorée par Maurice Dufrène.
On peut toujours y admirer son arche lumineuse entourant l’écran géant, son décor de ville antique se découpant sur les murs latéraux et, surtout, trente mètres plus haut, son plafond illuminé d’une multitude d’ampoules figurant un ciel étoilé. Des jeux de lumières et des jeux d’eau contribuent également à conserver une ambiance féérique aux lieux.
En 1957, un escalier mécanique, le premier du genre aménagé dans une salle de spectacle en Europe, est venu compléter ce dispositif.
Le cinéma et sa façade ont été inscrits à l’inventaire des Monuments historiques en 1981, échappant ainsi de peu à la destruction !
Enfin, en 1988, le Grand Rex s’est doté d’un écran de 300 mètres carrés, le « Grand Large ». Conçu et réalisé par Luc Heripret, il a été inauguré à l’occasion de la projection du film Le Grand Bleu de Luc Besson, qui resta à l’affiche durant trois ans.
Devenu, l’un des derniers temples du cinéma européens, le Grand Rex, qui compte désormais 7 salles, a étendue sa programmation à des festivals, concerts ou one man shows.
http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-138907-lieux-de-spectacles-et-vie-artistique-de-paris.htm

Lavande dit: à

Rose 23h21:
« Il y a la rotondité de la terre. Mais sur 40 000 km que représentent 203 km ? Peanuts butter. »
Pas du tout! C’est justement exactement ça le problème et c’est ça qui oblige à faire des phares très hauts.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbure_terrestre
Le calcul de Claudio Bahia est correct. La seule chose qu’on pourrait lui reprocher c’est que les 203 km entre les deux villes ne sont pas mesurés en ligne droite (« à vol d’oiseau ») mais sur l’arc de courbe à la surface de la terre allant de M à B.
(les conversions en miles pour revenir ensuite aux mètres vous compliquent la vie inutilement)
Et comme le dit D. un phare 6 fois plus haut ne permet pas de voir 6 fois plus loin : ce n’est pas proportionnel.

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