de Pierre Assouline

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La République des livres
La thèse de Don Bartolomé

La thèse de Don Bartolomé

Vu de l’extérieur, cela n’a l’air de rien ou presque, le choix d’un sujet de thèse. On se dit qu’il doit au hasard ou à la nécessité, aux rencontres et aux influences sinon à l’air du temps. Comme si c’était anodin alors que bien souvent, au-delà d’une carrière universitaire, il engage une vie. L’exercice d’égo-histoire, auquel il est devenu banal de se livrer depuis qu’en 1987 Pierre Nora a invité de grands historiens à se faire historiens d’eux-mêmes, est le plus souvent l’occasion de se pencher sur ce qui a engagé souterrainement, inconsciemment, confusément la décision. A la veille de sa retraite, un éminent spécialiste français de la civilisation japonaise nous confiait récemment que le visionnage durant son adolescence des Sept samouraïsavait été déterminant dans sa destinée (aveu qui provoqua aussitôt la réplique sarcastique de l’un de ses amis : « Heureusement que tu n’as pas vu les Sept mercenaires ! »).

Dans ses Pérégrinations ibériques (131 pages, 15 euros, Casa de Velàzquez), qui se présentent comme des esquisses d’esquisses d’ego-histoire, Bartolomé Bennassar (1929-2018), récemment disparu, laisse un témoignage édifiant sur la question. Bien sûr, tout le livre n’y est pas consacré. Mais à travers le récit anecdotique, coloré, relatif aux étapes d’une vie universitaire, aux passages de la ligne, aux épisodes de vache enragée, aux multiples nominations et déménagements qui s’en suivirent, tout ramène tout le long en filigrane à ce choix premier. On dira que cela allait de soi pour ce nîmois que les origines de sa famille paternelle ont fait baigner très tôt dans le liquide amniotique de la langue espagnole. Mais il aurait pu tout aussi bien réagir contre ce à quoi tout le disposait : se passionner par réaction aux grandes sagas islandaises ; ou même, sans quitter son autre langue, se consacrer au riche passé de l’Amérique latine qui l’attirait tant. Mais non. Comme si il était écrit que ce serait l’Espagne avant tout. Et en historien, naturellement, depuis qu’à 11 ans, en regardant sa mère pleurer près du poste de TSF d’où la voix de Pétain demandait aux Français de cesser le combat, il comprit que l’Histoire n’était plus réfugiée dans les livres dès lors qu’ « elle entrait dans nos vies par effraction ». 

Ainsi nait une vocation. Il fit ses études à l’université de Montpellier, suivit également des cours à Toulouse, tiraillé dans son admiration pour deux maitres : Alphonse Dupront et Jacques Godechot, l’un l’entrainant vers le sacré des croisades, l’autre vers la Révolution française. Un temps, il hésita même entre l’agrégation d’histoire et celle de géographie. La personnalité du président du jury, un certain Fernand Braudel, et la lecture émerveillée tout un été durant de sa propre thèse sur la Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II  produisit un choc qui le remit sur le droit chemin. Nommé jeune prof de lycée à Agen, Rodez puis Marseille, il lui fallait encore passer sa thèse de doctorat. C’était en 1954. Braudel, fraichement nommé au Collège de France, ne pouvant la patronner, lui proposa néanmoins de la recevoir pour en parler.

Impressionné par l’invite, l’impétrant était tout autant embarrassé car entretemps, il avait accepté la suggestion de Frédéric Mauro, tout à ses recherches autour des relations entre le Portugal et l’Atlantique (1570-1670), d’en faire autant à l’université de l’Etat du Minas Geraes à la demande des universitaires brésiliens. Avec une bourse d’études et de recherche et un appartement à Belo Horizonte à la clé. Le rêve pour un jeune historien qui rêvait d’horizons lointains. Il se rendit tout de même à Paris dans l’appartement de Fernand Braudel. Là, il lui fit part de son vif intérêt pour l’Amérique hispanique des temps jadis. « Vous allez passer après Chaunu, après Mauro… Il vaut mieux penser à l’Espagne… ». Bennassar ayant exprimé son appétit pour les mondes lointains, la Chine, le Japon et même la Turquie vinrent sur la table. Certes, mais la langue… Elles lui étaient toutes inconnues alors que la maitrise du castillan lui est naturellement acquise de longue date. Mme Braudel s’immisça dans la conversation : « Mais enfin Fernand, tu vois bien que ce garçon a grande envie de s’orienter vers le monde hispanique !… ». Alors le maître décréta :  » Valladolid au siècle d’Or ».

Le jeune homme hésita, il n’avait jamais mis les pieds dans cette ville de Castille-et-Léon. Le maitre insista : « J’ai une hypothèse mais elle est à vérifier : je vois Valladolid comme une anticipation de Madrid ». Et pour l’emporter, il se fit fort de lui obtenir une bourse d’un mois et un séjour dans la thébaïde de la Casa de Velazquez (notre autre Villa Médicis mais en Espagne) à seule fin d’évaluer les sources. Banco ! Tout un été à s’immerger dans les registres de délibérations de la municipalité de la ville au XVIème siècle, à se cogner des écritures rigoureusement illisibles auxquelles il n’était pas préparé n’ayant jamais été formé à la paléographie, à creuser les pages de recensement des villages en 1561 aux archives de Simancas, à dépouiller les actes de ventes de rentes perpétuelles, les contrats de mariage, les testaments et autres actes notariaux sans oublier, plus étonnants, les « écritures de pardon » : des contrats arbitrés par des bonnes personnes et non par la Justice, pour mettre fin à une rixe ayant entrainé des blessures graves, avec indemnités à la clé. Un vrai gisement documentaire susceptible de combler l’imaginaire du chercheur d’or qui sommeille en tout historien. De quoi réchauffer la solitude du chercheur de fond.

imageEt au passage, des rencontres avec des gens remarquables, mandarins universitaires ou sans-grade dont certains deviendront des amis (l’écrivain Miguel Delibes) sans oublier les pages les plus personnelles qui soient, dans lesquelles il évoque le suicide de son fils Jean, le seul de ses enfants à être demeuré un chrétien pratiquant, un jeune homme brillant de 22 ans auquel tout souriait mais si sensible à la mythologie des poètes maudits qu’il crut atteindre un vrai délire créateur et satisfaire ses exigences spirituelles par le LSD et la datura. C’est peu dire que le père se reprochera de s’être trop investi dans ses travaux au risque qu’ils soient perçus comme une fuite en avant. D’avoir accepté de présider son université avec tout ce que cela supposait de responsabilités chronophages, charge qu’il abandonna au lendemain de la tragédie familiale. D’avoir trop cédé aux sirènes des colloques à l’étranger. De n’avoir pas suffisamment été attentif aux états d’âme de son fils. D’être coupable de sa mort.

« J’ai depuis la conviction consternante d’être passé à côté de mon fils. Quand je fais l’effort de me remémorer ces années 1970, j’éprouve la quasi-certitude d’avoir, par manque de lucidité, choisi les apparence aux dépens de l’essentiel »

Il est vrai que, tout en vaquant à son premier poste, assistant en histoire moderne à l’université de Toulouse, il s’était donné à un travail de recherche qui lui occupa l’esprit pendant dix ans jusqu’à qu’elle devienne dans l’esprit de ses enfants un « monstre mythologique » à l’égal du Minotaure simplement nommé « la thèse ». Il finira par la soutenir, avant qu’elle ne le dévore complètement en rongeant toutes les vacances familiales, à la Sorbonne en 1967 face à un jury d’éminences : Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Pierre Vilar, Noël Salomon, Roland Mousnier, Alphonse Dupront. Valladolid en surgit, à l’issue de ses milliers de pages, non comme une capitale mais comme « un style de capitale ». L’intuition du professeur Braudel, solidement documentée, était validée. Jamais le grand mandarin des historiens n’avait cessé de suivre le cheminement de son ancien élève. Une bienveillance qui ne lui fit pas abdiquer son esprit critique. Ayant même lu le roman que celui-ci avait publié parallèlement, il l’avait reçu pour critiquer le premier jet de sa thèse sans ménagements :

« C’est à recommencer. Vous devez écrire ce que vous avez envie d’écrire, en toute liberté. Les coups de chapeau à X ou à Y sont inutiles, à proscrire… Il faut que ce soit aussi bien écrit que le roman »

La carrière du jeune historien, que la concierge de son immeuble à Valladolid n’appelait que Don Bartoloméo, était lancée. Bien plus tard, il prit la mesure du cadeau que Braudel lui avait fait en le mettant par la contrainte sur le chemin de Valladolid : « Il m’avait tout simplement offert l’occasion d’être l’un des artisans de la rénovation de l’histoire moderne en Espagne ». Bennassar appellera cela la chance, justifiant sa réussite par le hasard. Encore ne suffit-il pas de rencontrer un maitre bienveillant et éblouissant : il faut savoir se laisser fléchir contre son goût premier et mener à bien une recherche au détriment du reste. Du retentissement de la thèse naitront des livres portés par un préjugé favorable.image

Cela donnera  le signal à une « frénésie d’écriture » à l’origine de grands livres dont Les Chrétiens d’Allah sur les renégats convertis de force à l’islam, écrit avec sa femme Lucile, essai qui s’inscrivit dans la veine de ceux qui à l’époque concilièrent l’histoire sérielle et les études de cas (Carlo Ginzburg et son meunier du Frioul, André Zysberg et ses galériens…), l’Inquisition espagnole XVème-XXème siècle, L’Homme espagnol, une biographie de Franco, un récit de la guerre civile et de ses lendemains, une histoire de Madrid, une anthologie des voyageurs français en Espagne notamment…

En se retournant sur son passé, Bartolomé Bennassar pouvait se dire non sans fierté qu’il avait autant construit une vraie famille qu’une famille de papier autour de laquelle se retrouva une famille d’esprit : des collègues en France, en Espagne, en Amérique latine, des étudiants reconnaissants, des intellectuels devenus des amis, de fameux toreros et aficionados car, bien qu’il n’en parle guère dans ces pages, l’homme était aussi un passionné de corridas et un chroniqueur taurin apprécié. Devenu l’un des plus éminents hispanistes français, jamais il ne manqua une occasion payer sa dette à Fernand Braudel, dont l’ombre et la tutelle familières sont présentes dans presque toutes les pages, sauf la dernière, dévolue comme un tombeau à l’omniprésence d’une absence. Celle du fils disparu et du remords sans recours qui rongea le père jusqu’à son dernier souffle.

(« Patio du Palacio de Santa Cruz à l’université de Valladolid », photo Miriam Chacón ; « Patio de la Casa de Velazquez à Madrid » photo Passou)

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commentaires

1 084 Réponses pour La thèse de Don Bartolomé

renato dit: à

Je n’oblige personne à lire mes post, Pat V, ni à partager mes opinions. Cela dit, et à vrai dire, vos opinions ne présentent à mes yeux aucun intérêt.

jazzi dit: à

Merci, tu me rassures pour Alba, Pat V.

D. dit: à

La baudroie a la gueule tordue mais qu’est-ce que c’est bon !

jazzi dit: à

« Davantage aujourd’hui qu’autrefois. »

Et bien moins que demain, heureux homme !

Moi, ça serait plutôt l’inverse. Quand je m’aperçois dans la glace, je rigole et m’écrie : « Mon Dieu ! »

Lavande dit: à

Qu’est-ce que c’est fb, Pat V ?

jazzi dit: à

FaceBook, Lavande. Je ne pratique pas les réseaux sociaux.

DHH dit: à

Naïvement je croyais Alba revenu sous le masque de et alii
je me suis trompée mais je suis excusable car ces deux monuments d’érudition se ressemblent beaucoup

Pat V dit: à

J’ai failli mettre son fb en lien ici Jazzi, et puis je me suis ravisé, on a pas à lui forcer le lien ( comme certains s’y sont amusé ici pour d’ autres..), il me semble que cela le regarde.

Pat V dit: à

@renato,
Je vous saute, je vous saute tant que je peux renato! 😉 Et vous êtes tellement épuisant! 😉

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, je suis allé sur Babelio pour voir votre tronche. Je vous aurais plutôt imaginer en costume-cravate, plutôt qu’en tenue de touriste, et avec une légère barbe, au moins uns moustache. Vous étiez tout bronzé, alors. Vous reveniez du club Med ? C’est une photo qui doit dater des années 70 ? Les années stupre, Jacuzzi…

Lavande dit: à

Pas de réseaux sociaux moi non plus.

Pat V dit: à

jazzi dit: 21 décembre 2018 à 15 h 51 min

FaceBook, Lavande. Je ne pratique pas les réseaux sociaux.

Ce n’est pas si mal Jazzi. Tu choisis tes amis et tu peux virer et bloquer les inopportun(e)s. La grande majorité y viennent avec leur nom réel et on y rencontre tout le temps de nouvelles personnes ainsi que des anciennes connaissances.

renato dit: à

J’ai croisé Michel sur fb, le temps de décider si entrer ou pas en contact, ils ont censuré des images — miennes et de mes amis —, en même temps sortait divers scandales — politiques et économiques —, nous avons donc résilié notre account.

Apparemment fb est maintenant impliqué dans une nouvelle affaire de vente de donnés privés.

renato dit: à

sortait > sortaient

jazzi dit: à

Delaporte, pour le coup, c’est toi l’insolent. Cette photo date de trois ou quatre ans tout au plus.

et alii dit: à

chère madame DHH,vouv vous trompez encore une fois!
Wgg a raconté sa vie, ses parents,sa généalogie,ses vacances en Espagne sije souviens bien, ses promenades à vélo,son opinion des femmes qui aiment se soumettre à des hommes forts, et enfin ses lectures :et là christiane disait qu’il voulait écraser tout le monde:ce qui n’est pas mon avis non plus;il ne se laissait pas chahuter , (subodorait-l que ça tourne mal sur la Rdl)et s’intéressait à vous plaire via le judaïsme qui l’avait amené à ouvrir un blog;par ailleurs je crois qu’il avait rencontré des gens de la RdL:moi, rien de tout ça;je n’ai rien envie de raconter, eu égard aux réactions que j’ai lues à des histoires qui ne se démontrent pas d’un titre ni d’un clic,et vos désirs,chère madame, ne me séduisent pas;vous avez commencé à vous plaindre de la salacité de commentaires dont vous étiez l’objet,puis trouvé votre place non en cuisinière mais en grammairienne:grand bien vous fasse !ramenez WGGsi vous le pouvez,mais ne comptez pas sur moi pour votre distraction bonne fin de journée

Delaporte dit: à

« Delaporte, pour le coup, c’est toi l’insolent. Cette photo date de trois ou quatre ans tout au plus. »

Alors, cette photo vous rajeunit considérablement, quand on met en regard votre date de naissance. Bravo pour la performance, Jacuzzi ! C’est le fruit d’une vie oisive et sans souci, passée à vous balader dans Paris de cinéma en cinéma. Une vie d’esthète, ou qui se veut telle.

renato dit: à

Autant que vous pouvez, Pat V ? Faite un petit effort, sautez tous mes post, cela favorisera votre digestion.

jazzi dit: à

« Ce n’est pas si mal »

Je sais, Pat V, je vois l’exemple de mon ami Chedly, et le temps qu’il passe dessus ! Je suis aussi sur d’autres sociaux, plus professionnels, sans trop savoir commet j’y ai atterri ! Il faudrait plusieurs vies pour gérer tout cela, et j’ai besoin de rêver et flâner à loisir…

jazzi dit: à

Un goût de la paresse, Delaporte. Tout le monde peut en faire autant, c’est gratuit !

Pat V dit: à

Il faudrait plusieurs vies pour gérer tout cela, et j’ai besoin de rêver et flâner à loisir…

Pas du tout Jazzi. Question d’ organisation…

christiane dit: à

@et alii dit: 21 décembre 2018 à 16 h 10 min
vous écrivez :
« et enfin ses lectures :et là christiane disait qu’il voulait écraser tout le monde: »
Certainement pas !
j’ai écrit, au contraire, tout le bien que je pensais de ses analyses littéraires, de sa culture littéraire, de son calme et de sa courtoisie lors des échanges les concernant. (ce qui m’a valu du reste quelques remarques désobligeantes de certains).
Mes restrictions concernaient seulement ce qu’il disait des rapports intimes hommes-femmes caricaturant la passivité des femmes et la domination des hommes et de ses colères où il envoyait tout le monde balader !

jazzi dit: à

Oui, mais je ne veux pas organiser mes journées, Pat V. Je n’ai pas de téléphone portable, ni d’agenda… pas de planning, pratiquement aucuns rendez-vous prévus ni vacances programmées. Un jour à jour, au gré de mes désiderata du moment et l’obligation de gagner mon argent de poche en fonction de besoins modestes…

Pat V dit: à

Quelques rendez-vous fixes suffisent, Jazzi.

et alii dit: à

recherchez christiane, vous avez écrit il veut tous
nous écraser,ce qui me choqua;et je ne tiens jamais à avoir raison:alors pensez bien que sur la RDL?Ce serait de la folie;chacun peut retrouver ce qui y a été écrit

renato dit: à

Auto citation :

Pansée et pensée.
Prendre soin vs concevoir des notions — reste peut-être une petite place pour une gracieuse plante à fleurs bariolées et veloutées de la famille des violacées, classe des dicotylédones —. Enfin, il y a de bon que personne m’a pas mis dans la condition de citer Guareschi, et je ne peux qu’apprécier… Cela dit, Broch ne se méprend pas lorsqu’il dit que «derrière chaque logique il y a une métalogique». Voyons. Selon Musil «les mots sautent comme les singes d’arbre en arbre, mais dans le lieu obscur où nous plongeons nos racines leur amicale médiation nous manque» ; Gabrielle Buffet observe que «le sens des mots n’est jamais fermé, absolu comme dans le dictionnaire» — Hugo Ball avait dans l’idée de «renoncer à la langue», et Tzara parle de «priver les mots de leur signification, en les employant pour donner au vers, par le biais de la tonalité et du contraste auditif, un sens nouveau, global», peut-être pour «restituer ses droits à l’association phonétique des mots à l’opposé des choses que les mots représentent» — E. Kris dans Recherches psychanalytiques sur l’art… il me semble —. Tout ça m’amène à reconsidérer une observation de H. Eisendle à propos de l’Immanuel Kant de Bernhard : «… la langue n’est pas un instrument pour découvrir la vérité, elle n’est rien d’autre que son usage ».

« Ever tried. Ever failed. No matter. Try again. Fail again. Fail better… »

renato dit: à

m’a pas mis > NE m’a pas mis

renato dit: à

« Oui, mais je ne veux pas organiser mes journées, Pat V. Je n’ai pas de téléphone portable, ni d’agenda… pas de planning, pratiquement aucuns rendez-vous prévus ni vacances programmées. Un jour à jour, au gré de mes désiderata du moment et l’obligation de gagner mon argent de poche en fonction de besoins modestes. »

Inutile d’insister Jacques, le flâneur est une figure incompréhensible pour certains.

DHH dit: à

@et allii
le rapprochement avec WWG était -il à ce point insultant pour vous qu’il justifierait l’agressivité du post que vous m’adressez, et qui contient par ailleurs beaucoup de contrevérités.
En effet je n’ai jamais eu le sentiment que WGG se soit particulièrement intéressé à moi ou ait cherché à me plaire;
De même en ce qui concerne le personnage de cuisiniere ou de grammairienne dont vous me créditez ,il est vrai que j’aime faire la cuisine et que la grammaire m’intéresse. Mais si j’en parle ,c’est que l’occasion s’en présente et je n’en attends pas d’ acquérir sur ce blog une posture valorisante auprès de gens que je ne connais pas.
A mon âge, que grâce a JJJ tout le monde connaît, on n’a pas ce genre d’aspiration

Alexia Neuhoff dit: à

Bigre, il y a du rififi en RDL ! Au fond, c’est un peu comme chez Proust vu par L.F. Céline :  »
Trois cents lignes pour nous faire comprendre que Tintin engueule Tatave, c’est trop ».

christiane dit: à

@et alii dit: 21 décembre 2018 à 16 h 51 min
C’est vous qui citez, à vous de chercher !

Je n’ai jamais écrit :  » il veut tous
nous écraser »,
Vous dites : « je ne tiens jamais à avoir raison[…]chacun peut retrouver ce qui y a été écrit. »
Alors, cherchez et trouvez !

et alii dit: à

je ne vois pas en quoic’est agressif de vous mentionner comme grammairienne, a fortiori sous les auspices du judaïsme, es mais si vous le ressentez comme ça, on le saura!cela dit, je n’ai pas souvenir que l’on ait bien supporté sur la RDL les interventions de WGG,même lorsqu’elles faisaient état de son intérêt pour israel;mais je me trompe surement :vous dites contre vérité:je vous en prie défoulez vous ;à votre age, comme vous dites vous, ça doit être relevé!ce qui m’intéressait dans les commentaires de wgg ,c’étaient ses analyses soit littéraires, soit philosophiques, mais pas ses disputesà grand renfort d’injures avec je ne sais plus qui, ni sa vie privée mais comme je n’ai pas échangé avec lui qui semblait vouloir avoir des « monopoles »,comme vous d’ailleurs (en bons points d’histoire du judaisme :en tant que sepharad peut-être comme WGG°JE N4AI PAS UN SOUVENIR assez précis sinon qu’il disait que ses élèves l’adoraient, comme vous convaincue que vous auriez été adorée, qu’il appelait les erdéliens ses »petits chéris », et qu’il avait des élèves qui faisaient du chinois et compreaient tout mieux que les erdéliens;bref il défendait l’image du bon prof aimé comme vous,-je n’ai rien contre, moi-donc vous assurément figure du savir et du jugement et des étymologies chut!
portez vous bien, défoulez vous bien contre moi;et ma malheureuse mémoire qui quitte ce blog

et alii dit: à

cela dit, c’est bien possible que tel ou telle ait été adoré-e;c’est quand même moins simple,même si je me souviensque WGGavait un professeur qui le sortait, et un psy enseignantdont je ne sais plus le nom;l’amour est surement une question de bien des commentateurs puisqu’il a été recommandé une fois « pas d’amour « et que les rengaines sur la haine sont non stop ici;littéraires of course!alors sondez vos coeurs et vos reins moi, je sors bonne soirée

Phil dit: à

Diable, le salon en blog n’est pas prêt d’égaler celui de la Sévigné, disparu corps et âme dans la coulée jaune de son temps. « Quand je n’écoute que moi-même, je fais des merveilles ».

Phil dit: à

prêt ou près ? vais envoyer à fax à deashash

et alii dit: à

chère madame christiane, moi, je m’en fous que WGG ait ounon voulu écraser tout le monde, en se portant comme modèle en racontant ses voyages et ses amours;et je ne prétends pas être un génie du clavier je peux vous situer l’époque:c’st quand P.Assouline sortit son retour et que WGG entreprit d’en parler,donc peu avant son départde la Rdl qui a vécu d’autres histoires ,scandées par les plaisanteries d’hamlet (pablo et son compère c’est quand même ça la RDLdes gens qui ont toujours raison, l’empire de la raison erdélienne dont vous êtes les sujets;bonne soirée

rose dit: à

Lavande
pour la recette de la veneziana.
Renato : « gli albumi » ce sont bien les blancs d’oeufs ?

oui dit renato

et holly hop ce sont les sucettes (les bonbons) et par extension en Australie les panneaux de signalisation.

renato dit: à

rose,
oui, c’est un rond-point, mais : « albume s. m. [dal lat. albumen -mĭnis, der. di albus «bianco»]. – 1. Il bianco dell’uovo degli uccelli e dei rettili, che rappresenta un involucro protettivo e nutritivo della cellula uovo ed è secreto dalle pareti dell’ovidutto. 2. In botanica, il tessuto parenchimatico, ricco di sostanze di riserva (amido, aleurone, grassi, ecc.), che accompagna l’embrione nel seme delle piante, o soltanto durante lo sviluppo dell’embrione o fin dopo la germinazione di questo; si chiama anche endosperma, e ha origine molto diversa nelle gimnosperme e nelle angiosperme. »

http://www.treccani.it/vocabolario/albume/

Alexia Neuhoff dit: à

Phil dit: 21 décembre 2018 à 17 h 43 min
Pas mal ! Naturellement, il m’en coûte -vous vous en doutez- de vous applaudir.

closer dit: à

Le nombre d’âneries proférées par Clopine dans son 12h04 décourage le commentaire…

Le mot « conventionnel » appliqué à Vermeer n’a aucun sens, c’est un anachronisme total. on pourrait dire que toute la peinture ancienne est « conventionnelle » au sens où elle s’inscrit dans des genres bien définis. Ce qui serait « conventionnel » chez Vermeer serait plutôt les scènes d’intérieur et les scènes de genre dans la mesure où elles sont un peu sa marque de fabrique. Les paysages sont rarissimes, la Vue de Delft est une exception, elle est donc tout sauf « conventionnelle »! Quant à sa peinture religieuse à laquelle Clopine fait allusion, elle est aussi une exception dans son œuvre.

Tout faux!

Je m’arrête là car je n’ai pas la facilité d’écriture que nous lui envions tous…Si, tout de même…sa prophétie sur l’élargissement de l’audience de Proust n’a aucune chance de se réaliser compte-tenu de la destruction méthodique des études littéraires dans le secondaire depuis 50 ans. Il n’y aura bientôt presque plus personne capable de le lire…

et alii dit: à

chère madame christiane, j’ai une expérience suffisante de la recherche porne pas me prodiguer comme vous en impératifs au tiers;je ne suis pas en demande, moi, de preuveet autres simagrées comme on en fait sur ce blog;j’espère que le diner de Dsera savoureux que vous en saliverez dans vos reves dont vous apporterez une preuve dument contresignée des « petits chéris »bon appétit »

christiane dit: à

@et Alii
Eh bien voilà ce que j’écrivais de lui en réponse à JJJ qui avait écrit sur le fil des commentaires :

Janssen J-J dit: 17 septembre 2018 à 17 h 57 min

« @17.46, d’un prétendu michel alb.a qui sévissait jadis sous le pseudonyme de widergangen, peu des récents arrivés l’ont connu ici. »

christiane dit: 17 septembre 2018 à 18 h 27 min

@Janssen
« Même si vos rapports étaient parfois orageux, rien ne vous autorise à écrire ici son nom et son prénom. Aimeriez-vous que quelqu’un écrive le vôtre ? Certains se moquent de lui et le mettent plus bas que terre. C’est passer un peu vite sur sa culture solide, ses approches littéraires, son métier qu’il assure avec conviction et de beaux résultats. Il était odieux avec Chaloux mais c’était vrai aussi de Chaloux envers lui. Comme l’a écrit Lavande ou DHH (je ne sais plus), nous nous étions habitués à leurs échanges grossiers mais nous les trouvions lassants. Je n’aimais pas ses dires sur les femmes qu’il désirait soumises ( paroles plus ridicules et vantardes que justes) par contre, qu’il ait brodé sur ses ascendants ne me gênait nullement. L’invention de soi est une forme de création littéraire. Je continue à écrire W. quand je l’évoque ou WGG (comme beaucoup). Les absents ont toujours tort, dit-on… »
Et Lavande a ajouté le 17 septembre 2018 à 18 h 46 :
« JJJ et D. votre façon de faire à propos de Wiedergänger est assez perfide.
Avez-vous l’intention de nous donner vos noms et adresses ? »

Vous voyez, Et Alii, votre mémoire vous joue des tours…

renato dit: à

WWG était d’une vulgarité sans pareille, il insultait tout le monde ; il est arrivé à poser les commentateurs de la RdL, mais surtout lui, comme la cause du succès du blog à Passou. Cela bien à part, il fallait être peu informés pour mouiller sa culotte en lisant ses interventions, car jamais il n’a sorti une quelconque nouveauté. J’admets toutefois que les bas-bleus puissent apprécier et, éventuellement, tomber en pâmoison.

x dit: à

@ Clopine comme à tous les autres (je m’inclus dans le nombre)

Qui que nous soyons, quoi que nous soyons, quels que soient par ailleurs nos talents, nos caractéristiques, nos mérites, l’étendue de nos connaissances, nous aurions intérêt à reconnaître que nos capacités de jugement et de discernement sont sévèrement affectées (voire disparaissent, se volatilisent) dès que nous sommes concernés.

À partir du moment où nous sommes mis en cause personnellement ou par association (nos amis, nos amours, nos alliés, sur les blogs ou dans la vraie vie), à partir du moment où nous sommes ou nous sentons visés, directement, nommément (que ce soit ou non sous pseudo) mais aussi plus largement à travers une appartenance qui nous est chère, une catégorie dans laquelle nous nous reconnaissons, une approche que nous pratiquons, une croyance (pas nécessairement religieuse) à laquelle nous adhérons, nous perdons le recul nécessaire.
Nos affects prennent le dessus et notre implication fait obstacle à un jugement désintéressé.
Pour un comportement exactement semblable notre appréciation variera du tout au tout selon notre rapport avec le sujet (celui qui a écrit le message) mais aussi avec l’objet (le contenu du message) : la méchanceté adressée à un autre commentateur sera vue comme une horreur ou une plaisante boutade (si nous en sommes l’auteur ou s’il fait partie de nos chouchous), son « comins out » forcé (son identité, sa profession, son adresse) comme odieux ou parfaitement légitime (à la manière de la défense du même nom)
Le style soutenu sera considéré comme une marque de respect pour autrui ou une forme de snobisme, la concision comme sécheresse ou sobriété bienvenue, simplification indue ou allusion élégante, l’érudition comme un cadeau ou un ridicule. Je vous laisse compléter pour l’utilisation d’une langue étrangère selon qu’on la pratique soi-même ou non, les signes de familiarité avec l’œuvre de tel auteur ou au contraire l’aveu d’une ignorance, l’évocation récurrente de tel domaine selon qu’il nous passionne aussi ou nous ennuie suprêmement. Toutes les combinaisons sont possibles mais notre sévérité, notre agressivité ou notre mansuétude, voire notre complaisance seront à géométrie variable

Ajoutez à cela le côté « bouillon de culture », vase quasiment clos, qui exacerbe les agacements en exaspérations et recuit les rancunes mais nous incite aussi à prendre nos aises comme nous ne le ferions probablement pas en compagnie moins bien connue (d’où le côté « repas de famille », qui est de saison).

« On ne passe pas impunément plusieurs heures (qu’est-ce quand c’est le régime quotidien ?) à entendre des gentillesses automatiques, des cruautés gratuites, des clichés politiques dépourvus de toute critique, des engouements de commande, des commérages, des bons mots tenus pour des raisons, le refus systématique de se mettre en face d’aucun problème ; à homologuer toutes ces manières, ne serait-ce que par le silence, vu qu’on n’est pas dans le monde pour lui donner des leçons. L’homme épris de sérieux et de droiture quitte ces assises se sentant diminué, honteux de soi, comme s’il sortait d’un mauvais lieu. De telles équipées ne sauraient, pour l’esprit, avoir de bons effets. »
[Il ne parlait pas des blogs, mais de « la fréquentation du monde »]
Julien Benda, Un Régulier dans le siècle

rose dit: à

renato

merci pour la définition de l’albumine.
gli albumi
ce qui pose souvent un pb de dissociation.
Que faire du blanc lorsqu’on use du jaune et vice versa ?
Un marmiton doit avoir diverses astuces.
aujourd’hui, ayant refait le poisson feuilleté de DHH, ai utilisé le blanc avec de la crème pour l’appareil et le jaune pour dorer la pâte

Et vous, renato ?

rose dit: à

mon dîner sera une endive au jambon.
ma maman a décidé un chocolat au lait.
Ados, lorsque nous rentrions du centre de voile de Saint Quentin en Yvelines, le dimanche soir, on achetait des gâteaux sur la route du retour et nous dinions d’un chocolat au lait. C’était la fête. D’abord pour ma mère qui n’avait pas de repas à préparer. Pour nous ensuite pour qui le soir devenait le matin.

Janssen J-J dit: à

@ JJJ et D. votre façon de faire à propos de Wiedergänger est assez perfide. Avez-vous l’intention de nous donner vos noms et adresses ?

J’ignore ce qu’il en est pour D., mon jeune confrère, mais je m’aperçois n’avoir pas répondu à cette question. NON, telle est donc ma réponse tardive. Mais je maintiens avoir eu raison d’évoquer michel al.ba sous les oripeaux de GWG, désolé. Il joua suffisamment longtemps, le p’tit chéri, à nous renvoyer à son blog du temps jadis. Comme le font, du reste, tous ces pseudo pseudos qui s’arrangent pour faire savoir indirectement qui ils sont exactement à la campagne…. et je ne veux nommer personn, georges.
(hormis bien sûr, jacques barozzi, qui est le saint du blog, ne l’accablez pas et prions pour lui, car c’est encore un très bel homme sur les photos, christianes et lavandes, le savez vous ? en outre, il sent très bon quand on l’approche).

et alii dit: à

n’imaginez surtout pas madame christiane que je vais rebrousser dans les fils pour retrouver votre proseque vous avez du sauter,WGG est le monsieur qui n’a pas hésité à me demander mon patronyme avant de commenter une citation d’un psy qui connaissait aussi bienque lui l’oeuvre de Lacan puique c’était une citation de son gendre dit Jam sur Badiou!et voilà que WGG me demandait mon nom, comme il se fait parfois ps toujours dans des colloques professionnels où l’on entre que sur production de « papiers »;voilà qu’il était « le maître » de vérité :sur Badiou et le fameux canular!
non, j’ai encore assez bonne mémoire,même si je n’ai pas une obsession de la compagnie Rdl, et ne désire pas lui servir la soupe;
bonne soirée, cherchez bien, et faites attention à ce que vous écrivez, que vous n’ayez pas à le rechercher :ici, la confiance ne règne pas non plus

Janssen J-J dit: à

… quand je pense que j’ai bossé huit ans juste à côté de ce plan d’eau, et que je n’y suis jamais allé faire du bateau. J’aimerais bien y retourner une bonne fois pour toute, histoire d’y tester cette patisserie… Etait-elle à côté du cinéma Gaumont du SQY, à droite du théâtre en sortant de la gare du RER C par la Diagonale du Fou, par hasard ?
http://saint-quentin-en-yvelines.iledeloisirs.fr/

renato dit: à

Revenons à Vermeer. Proust n’a vu que trois œuvres de l’homme de Delft :
La laitière, trop anecdotique pour ses fins ;
La jeune fille à la perle, référents trop complexes car, l’inoubliable bleu Ver Meer bien à part, la science du pli dans le « turban » l’aurait renvoié à Paolo Uccello via Schwob, ce qui l’aurait porté hors route ;
Vue de Delft, qui fonctionnait très bien parce que Proust et le paysage c’est toute une histoire — faire une recherche en ce sens —.

Toute la spéculation de Clopine aurait eu un sens si MP avait vu La ruelle et encore, car dans cette œuvre Vermeer n’expérimente pas les effets atmosphériques de tradition leonardesque qui semblent inspirer la Vue de Delft, mais plutôt un effet chambre obscure — le flou en premier plan —.
Bon, compte tenu que tout le monde, je suppose, sait conduire une recherche, assez dit — et puis je suis peut-être déjà indigeste !

Reste le fait, en soi assez con, que P n’a vu que 3 Vermeer !

renato dit: à

Pardon :
La jeune fille à la perle, référents trop complexes car, l’inoubliable bleu Ver Meer bien à part, la science du pli dans le « turban » l’aurait renvoié à Paolo Uccello via Schwob, ce qui l’aurait porté hors route ;

rose dit: à

Ds le texte de Julien Benda qui souligne
la difficulté d’ être objectif lorsque ns sommes concernés et le parasitage lié aux affects, on pourrait rajouter notre manière individuelle de nous positionner face à un groupe.
La concurrence et le désir de séduire semblent moins porteurs d’avenir que l’échange lorsqu’il s’instaure, la complexité de la complicité, un rayonnage consteuctif autour d’une notion donnée, la complétant, l’enrichissant.
Nos alliances plus fortes que nos dissensions.
Nos découvertes prégnantes face à nos horions.

salut à tous,

vedo dit: à

Pour ceux que cela pourrait intéresser, en consultant une notice Wikipedia (à la suite d’une lecture sur les probabilités), je trouve une mention du col de la Chipotte dont une photo ornait un texte récent de ce blog:

« Trois jours après la demande d’armistice par la France et à la suite de la dislocation de son régiment, il se sépare de ses camarades au col de la Chipotte (Vosges), au soir du 20 juin. Le lendemain matin, il se suicide, dans le village de Housseras, au nord-est d’Épinal, plutôt que de tomber aux mains des Allemands. »

Il s’agit de Wolfgang Döblin, génie mathématique de 25 ans, fils de son père Alfred, auteur de Berlin Alexanderplatz. La notice wikipedia vaut la peine d’être lue.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfgang_D%C3%B6blin

et alii dit: à

il y a ce que vous aimeriez, madame christiane, comme être le genre psy avez vous dit une fois,mais j’en ai connu qui ne tiennent pas la route, peut-être votre genre?
Moi,je n’avais pas grand chose à dire de WGG P.ASSOULINE a dit une fois qu’il faisait fuir les gens;je pensais surtout qu’il était une promesse de belles analyses muries et que nous en saurions un jour quelque chose,je suppose qu’il aura réfléchi son expérience du collectif(autre chose que la salle des profs, les parents d’élèves,bref qu’il sera devenu plus auteur

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 21 décembre 2018 à 19 h 25 min
C’est du passé tout cela, JJJ. Je n’ai mis en ligne cet échange que pour répondre à Et Alii qui affirmait avoir été choqué par un de mes commentaires où j’aurais dit « qu’avec ses textes, WGG voulait nous écraser ».

christiane dit: à

@et alii dit: 21 décembre 2018 à 19 h 43 min
Je crois que vous débloquez complètement ! Nouvelle assertion : « il y a ce que vous aimeriez, comme être le genre psy avez vous dit une fois, »
N’importe quoi… Bon, je vous laisse à vos ahurissantes mémoires…

Janssen J-J dit: à

@ bref qu’il sera devenu plus auteur

si vous allez sur les bf, peut-être saurez vous nous dire sur le fantome d’auschwitz avec quoi il barba la rdl durant toutes ces années de plombe et de clément rosset. A pas pris sa retraite de l’EN, ch. ?

et alii dit: à

si vous ne savez pas ce que vous écrivez , ce n’est pas de ma faute chère madame ;vous avez surement des ami-e-s pour vous soutenir dans votre narcissisme
quelque peu poussiéreux et phraseur
j’ai autre chose à faire que du soutien d’instit en période de crise

rose dit: à

moi, rose de par mon pseudo, je la vis ici, une certaine forme d’harmonie. En famille, c’est une autre histoire.

JJJ

dslée ; c’était il y a 47 ans. J’avais 14 ans. La boulangerie était sur le trajet retour vers le sud des hauts de seine.
Ne connais pas le ciné. Le notre était à Malakoff, banlieue communiste.
Le centre de voile, c’était le tout début du centre de loisirs.
Que faisiez-vous JJJ là-bas ?

pas de rer, ni de diagonale du fou, la bagnole paternelle.

en parlant avec ma maman, je constate que cela a été manière pour mon père d’aider ma mère à se séparer de ses enfants qui lui étaient fort attachés.

et alii dit: à

Janssen J-J dit: 21 décembre 2018 à 19 h 52 min
je ne sais rien et reste en marge;voyez plutôt ses alliées

rose dit: à

C’est une chose tellement saine de faire un peu de bien.
Jean Mermoz

renato dit: à

Avec les blancs d’œuf c’est selon quantité, rose : merengues, îles flottantes, biscuits aux amandes dont voici la recette :

200 gr de blancs d’œuf
200 gr de sucre
200 gr de farine
200 gr d’amandes

Monter les blanc et le sucre puis ajouter la farine et mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène, ajouter les amandes et mélanger pour bien les distributeur ; verser le mélange dans un moule à gâteaux recouvert de papier alimenter et cuire à 180 degrés pendant 25 minutes ; une fois cuit, laissez-le refroidir, puis placez la pâte sur une planche à découper et coupez-la en fines tranches ; placer les tranches sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé et cuire à 175 ° C pendant 5 à 10 minutes dans un four à convection.
Accompagner avec un muscat.

et alii dit: à

Bon, je vous laisse à vos ahurissantes mémoires
attention, la calomnie n’est pas loin;vous vous croyez tout permis ,parce que vous êtes hanté par « le fantôme »qui se croyait tout permis, on a vu l’histoire Badiou!

Chaloux dit: à

Blabla n’était certainement l’érudit que certains croient. Si on pouvait consulter l’ancienne RDL, on pourrait voir que ses méthodes de pseudo-domination intellectuelle s’étaient nettement améliorées, jusqu’au point d’effondrement où il est redevenu ce qu’il est en réalité, un type sans crédibilité. D’où sans doute sa crise de folie quand Assouline a publié son Retour, blessure narcissique pour lui (Blabla) très profonde. J’avais d’ailleurs prévu cette crise des mois à l’avance, vous pouvez chercher.
Je dois pourtant dire que je le regrette, en un sens. Même si nos échangent lassaient quelques dames fatiguées et assimilés, j’avoue qu’il m’arrive encore de rire aux éclats quand je tombe dessus dans les archives.
Nous ne rions pas tous des mêmes choses.

x dit: à

rose à 19 h 42 min
merci de votre lecture, et d’accord pour l’importance de la dynamique des groupes (on pourrait aussi mentionner Erving Goffman, la présentation de soi et les différentes formes de « mise en scène »).

Mais évitons d’attribuer ma prose bloguesque au malheureux Benda : s’il peut parfois irriter, il n’a tout de même pas mérité ça.
Les guillemets de citation ne s’ouvrent qu’au dernier paragraphe : c’est aussi à celui-là que se limite sa responsabilité.

Chaloux dit: à

L’hymne qui fêtera son retour est tout prêt.
(les musiciens de l’orchestre prennent visiblement leur pied, toujours le cas avec Kaufmann. Avec le hélas défunt Dmitri Khvorostovski, autre grand chanteur).

Bizet, Oui, c’est elle, c’est la déesse….

https://www.youtube.com/watch?v=p2MwnHpLV48

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 21 décembre 2018 à 19 h 52 min
Aucune idée, JJJ. Ce n’est pas impossible, il n’était plus tout jeune… Mais qu’importe, chacun fait ce qu’il veut, « être ou ne pas être », rester ou partir.
Et voilà Chaloux qui vient pimenter les souvenirs de Et Alii.
La nef de Noël est prête à appareiller, tirée par les rennes du Père Noël.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Nef_des_fous_(Bosch)
(Pour changer de Vermeer)

renato dit: à

« Même si vos rapports étaient parfois orageux, rien ne vous autorise à écrire ici son nom et son prénom. Aimeriez-vous que quelqu’un écrive le vôtre ? »

Du moment où on a un blog ou un site à son nom, ce qui était le cas de Mauvaise langue, on s’expose à ça. Ce propos est donc on ne peut plus tartufard.

D. dit: à

JJJ, expliquez moi en quoi je suis votre confrère ?

Janssen J-J dit: à

Dès qu’on vous embarque dans une même galère, on devient compagnons d’infortune et face à l’adversité il n’y a plus que la confraternité qui compte, par delà les âges des frères galériens.

D. dit: à

Certes, mais quelle galère ?

renato dit: à

2016 c’est très en retard pour un travail — Self-deceit #1 — créé à Rome en 1977-1978.

renato dit: à

Auto-citation

« The essence of dramatic form is to let an idea come over people without it being plainly stated.
Stanley Kubrick

J’aime la légèreté joyeuse, vitale, euphorique d’Éva Hesse, même si je suis plus proche des lieux où Francesca Woodman développe d’infinies et différemment dentelées mémoires. Tout est toujours simple chez Éva Hesse, clair, évident — les sources, le processus, l’image. Si je dois chercher hors de l’art un souvenir qui me ramène à Éva Hesse, je me souviens d’un matin d’automne : le jour se levait, explosions de lumière entre les bancs de nuages ; soudain, aléatoires et imprévisibles, des milliers d’oiseaux s’envolèrent, c’était la migration des étourneaux — un frémissement d’ailes dans le ciel. Tandis que chez Francesca Woodman l’existence de l’intention est précaire. Je me trouve ainsi souvent dans l’incapacité de comprendre si la chose que je regarde est ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle croyait chercher. Si je remémore Francesca Woodman, je n’arrive à me souvenir que de la beauté désespérante de certains arbres. Étant donnée la sensation d’ambivalence suscitée par le fait que l’on n’échappe pas à l’instabilité des intuitions (que ce ne sont pas les tasseaux d’une mosaïque, mais le début d’une histoire, et qu’elles sont moins éphémères qu’il puisse paraître, car elles sont les seuls souvenirs qui persistent du désordre initial à front de l’expérience désormais ordonnée), on ne peut apporter en réponse que la seule chose qui importe, c’est ce qui importe à tout le monde : les faits et les noms. La réponse adéquate, ce serait le silence, et, bien que ce ne soit pas un refuge, le silence devrait s’imposer. Cependant, c’est par la tentative de donner un sens à l’objet de l’intuition (trouver une stabilité) que l’on donne un sens à la logique de l’action, il faut donc en parler — il n’y a aucun doute que c’est une chose compliquée, car on a affaire aux goûts, aux tendances, aux faiblesses (psychiques et physiques) de chacun. L’instabilité des intuitions étant ce qu’elle est, peut-on en parler ? Un Gin Tonic serait plus approprié que quelques mots. Restons en là, on peut en parler, mais pas maintenant » — maintenant un Gin Tonic et puis dormir.

Janssen J-J dit: à

@23.39 ; notre supposée commune perfidie à l’égard de widerganger dont nous aurions sciemment voulu révéler l’identité, voyons, en l’appelant michel alba de la mauvaise langue de blablag, comme si nous avions eu cette impudence !

rose dit: à

>x

au début, j’ai cru que c’était tout de vous, puis tout de benda ; maintenant, j’ai vu les guillemets.
Votre dernier paragraphe à vous, bouillon de culture et vase clos, un réclame.souvent du sang neuf.
On végète parfois.

Pourtant, x, avec le temps…
En ce moment, je ne sais pourquoi, me revient en tête, de manière répétitive, ce moment passé : je l’ai dit à un, puis je l’ai dit à l’autre  » comme c’était bien ce qu’on a vécu là ».
Ils sont d’accord.

Un avait emmené le poisson énorme -truite saumonée- ; j’avais cuisiné cela avec un kilo de patates, échalotes, tomates & vin blanc. J’avais emmené le tout chez un troisième qui avait mis la table et tout.
On avait banqueté.
Nous étions quatre potes. Il en était resté. On avait partagé. D’autres en avaient profité.
Ce sentiment d’un bonheur intense.

x

ce que je veux vous dire, c’est que c’est seulement après que l’ on sait combien on a été heureux, là.(et ici aussi, j’en ai le sentiment).

rose dit: à

renato merci
de ma vie, jamais n’ai pesé un blanc d’oeuf, mais toujours compté.

j’essaierai sans doute.

renato dit: à

Depuis son enfance, Leonardo da Vinci était passionné par le monde de la restauration. On dit que, pendant ses années d’apprentissage à l’atelier du maître Andrea del Verrocchio, pour augmenter ses revenus, il travaillait comme serveur à la Taverna delle Tre Lumache, près du Ponte Vecchio à Florence. En 1473, Leonardo fut promu cuisinier, mais pour un fait assez inhabituel: tous les cuisiniers de la taverne moururent mystérieusement empoisonnés et il resta le seul dans aux fourneaux. L’artiste a pris au sérieux la nouvelle pseudo promotion en renouvelant le menu de la taverne avec ce que nous appelons maintenant la nouvelle cuisine pour son côté expérimental et en appliquant, par conséquent, une réduction de la quantité des plats.
Cinq années plus tard, la taverne a pris feu à la suite d’une violente querelle entre deux bande de florentins. Leonardone s’est cependant pas résigné et a décidé de créer une entreprise avec son ami Sandro Botticelli, baptisée Taverna delle Tre Rane, qui a fermé peu de temps après l’ouverture, peut-être en raison de l’étrangeté excessive des plats, qui ne plaisait pas particulièrement aux clients.

Source :
http://www.sulromanzo.it/blog/in-cucina-con-leonardo-da-vinci-cuoco-provetto

Voilà, le verre est vide, bonne nuit.

Delaporte dit: à

Les Gilets jaunes s’attaquent à Versailles, haut lieu symbolique, qui incarne le pouvoir arbitraire du souverain et l’oppression du peuple, ainsi que l’un des actes fondamentaux de la Révolution française naissante (été 1789) :

« Dans les Yvelines, à Versailles, un autre rassemblement est programmé. Sur une page Facebook, 1 500 « gilets jaunes » déclarent y participer et 8 100 sont « intéressés ». Pour ne prendre aucun risque, les autorités ont décidé de fermer exceptionnellement le château de Versailles. »

Delaporte dit: à

Les symboles, les lieux de mémoire, ont la vie dure. Les Gilets jaunes s’en emparent. Grande référence mémorielle à la Révolution, la seule, l’unique, la grande :

« Le domaine et le château de Versailles ont annoncé dès jeudi qu’ils seraient fermés « de manière préventive » samedi. La salle du Jeu de Paume, haut lieu de la Révolution de 1789, restera aussi portes closes ; des « gilets jaunes » avaient tenu la semaine dernière une conférence de presse devant cette salle. »

Delaporte dit: à

Redonner à la salle du Jeu de Paume son sens initial : l’attribuer aux Gilets jaunes, qui y décideront des réformes constitutionnelles nouvelles, pour une démocratie française rénovée, une nouvelle ère pour nous et les générations futures…

Bėrėnice dit: à

Donald Trump, contre toutes attentes comme pour la Syrie. Le Monde:
Faute d’obtenir un vote du Sénat sur son « mur », Trump provoque l’arrêt d’une partie de l’Etat fédéral

Delaporte dit: à

L’inventivité infinie et révolutionnaire des Gilets jaunes :

« Je propose un truc qui ne coûte rien. Sans risque judiciaire et qui ferait un joyeux bordel. Ouvrons les barrières des champs et libérons les animaux. » FaceBook

A Versailles, ouvrez la bergerie de la reine, libérez ses animaux ! Ouvrez la cage aux oiseaux !

Bėrėnice dit: à

Delaporte, un été, avec cette habitude de parler aux animaux , je me promenais un soir , les chevaux amicaux sont toujours sensibles à quelques mots. Seulement la prairie non clôturée et le cheval intéressé par ma présence commençait à enjamber le fossé pour me suivre sur le chemin. J’étais bien, à ne savoir comment réagir. Alors je suis partie, me hâtant, pensant qu’il finirait par avoir envie de regagner le groupe.

Lavande dit: à

La salle du Jeu de Paume Delaporte ? Non, j’ai une bien meilleure idée. La Galerie des Glaces. Une douzaine de gilets jaunes avec des sacs à dos bourrés de pavés : à quel spectacle jouissif vous auriez droit !

Lavande dit: à

Bérénice votre 6h25 est excellent !

renato dit: à

Décadence des empires ! Les USA, empire de facto, aura duré 203 c.-à-d. de 1815 — seconde guerre barbaresque — au 21.12.2018 — départ du général James Mattis dont j’ai aimé la lettre de démissions dans le style d’Auguste —.

renato dit: à

aura duré 203 > aura duré 203 ANS

Laura Delair dit: à

Pour le moins, avec Michel Alba, il y avait de la vie littéraire sur ce blog devenu ennuyeux avec les Delaporte, Chaloux et con-sorts

D. dit: à

Ah Laura Delair, vous me fascinez depuis tout petit. Quand je regardais avec mes parents les cendriers voler dans Droit de réponse je demandais : – C’est qui la dame, lààààààààà ? Et ils me répondaient -Ben c’est Laura Delair, pourquoi ?
– Non pour rien. Pour savoir.

D. dit: à

Tiens vous voilà revenue, Bérénice. comme ça sans prévenir.

et alii dit: à

la lavande a des propriétés calmantes sur l’organisme humain. Mais une récente étude publiée par Frontiers in Behavioral Neuroscience irait même encore plus loin : la lavande aurait des effets équivalents… au Valium !

jazzi dit: à

Je n’ai jamais suivi avec assiduité la carrière de Rupert Everett, qui représentait pour moi une sorte de Hugh Grant gay, avenant et un rien snob, typiquement anglais quoique francophile, éternel second rôle de cinéma et copain de Madonna.
C’est donc sans grandes illusions que je suis allé voir « Happy prince », le film où, en tant qu’acteur-réalisateur, il nous propose sa version des dernières années de la vie d’Oscar Wilde, après sa sortie de prison. Amateur de biopic, qui est une agréable façon selon moi de revisiter et réviser les pages d’histoire, c’est principalement pour cette raison que j’avais sélectionné ce film.
Passé le premier choc de découvrir cet ex dandy élégant (Rupert Everett, pas Wilde) passablement vieilli et cerné par la graisse, comme si Dorian Gray s’était soudainement mué en Orson Welles, doublé de l’apparition tout aussi effrayante de Béatrice Dalle en patronne et matrone d’un cabaret des Grands Boulevards, toute en poitrine et fessier plantureux, j’ai eu l’impression d’assister à une version cauchemardesque de temps retrouvé proustien !
Puis, progressivement, je me suis installé dans l’histoire, qui nous conte la triste fin de l’auteur du « De Profundis », brisé mais encore capable d’affronter la vie avec esprit, distance et humour.
Rupert Everett en fait un personnage à la Charlus, doté d’une voie virile et d’une attitude folle, jusqu’au pathétique, partagé entre ses deux ex amants Robbie et Bosie, dans les rôles du bon et du méchant.
Une narration en trois temps : Dieppe, Naples, Paris, où, l’acteur-cinéaste britannique s’inspire visiblement du Visconti de « La Mort à Venise » : Alfred Douglas ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau à Tadzio. Mais un Tadzio prématurément fané et vicieux.
Un film particulièrement lyrique, aux belles images d’un chic à la limite du kitsch noyées sous l’avalanche de morceaux de bravoure musicaux de Gabriel Yared.
Etrange, mais au bout du compte intéressant…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579943&cfilm=212728.html

et alii dit: à

Aux États-Unis, les vétérinaires se suicident beaucoup plus que le reste de la population
Les femmes sont particulièrement touchées par le phénomène. En France, les agriculteurs sont la catégorie socioprofessionnelle la plus touchée par le suicide….

renato dit: à

@Laura Delair

Je ne vais pas faire semblant d’avoir lu l’auteur dont Passou parle en piochant sur le Net des informations pour après les débiter ici comme une brocante des lettres — ça c’était la spécialité de Mauvaise langue.

Cela dit, de Bartolomé Bennassar j’ai lu 1492. Un mondo nuovo?</i, peu afin que je me fasse une idée cohérente de l'œuvre.

jazzi dit: à

d’une voix virile, pardon

et alii dit: à

moi,je connais lamusique de Delibes;enfant j’étais au milieu de gens qui avaient la musique dans la peau;un « oncle »habitait chez nous qui avait voulu faire carrière à l’opéra où nous allions parfois;puis ce fut son fils qui vint et luiaurait gaché ses études par sa passion du jazz;finalement il fit un mariage avec une grande héritière de laiterie, moi, je partis et la famille se disloqua;il ne resta plus que la musique;à sa mort à elle, soeur et tante, j’ai trouvé une discothèque d’opéra;elle n’avait jamais revu les siens qui ne vinrent pas à son enterrement à la stupeur de tous,
https://www.google.com/search?q=leo+delibes+lakm%C3%A9&rlz=1C1CHBF_frFR769FR769&oq=l%C3%A9o+delibes&aqs=chrome.2.69i57j69i60j0l4.13159j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

et alii dit: à

c’était la spécialité de Mauvaise langue.
c’était J.Attali qui écrivit un 1492

Paul Edel dit: à

Chère Laura Delair, ce n’est pas tout à fait faux ce que vous dites. En quelques années, nous sommes devenus les habitués, les gagne-petit, les patients fonctionnaires, les membres du comité des fêtes de la RDL, nous les anciens frénétiques de la passion littéraire sommes devenus sentimentaux un peu mous découvrant que nos fortes personnalités se sont effilochées en faiblesses compassionnels et vagues parlotes dans la brume.. tout ça au fil du Temps. Nous sommes parfois figés et sympas devant nos claviers , comme sur un quai de gare en train de regarder filer notre 17h50 . La fête est finie ? Nous sommes insensiblement devenus des employés ponctuels, des amateurs de belote, ayant troqué notre enthousiasme et nos saintes fureurs, contre de vagues approbations épouvantablement influençables. Quelques-uns soudain publient un éreintement long de 4O lignes, comme pour se tenir éveillé ou se distraire de l’horrible train du monde, ou bien font irruption dans un coup de colère attendu, comme une belle- mère un soir de Noel qui en a marre qu’on oublie de lui resservir une tranche de foie gras. Nous tous, essayons de retaper la baraque littérature en essayant de cacher soigneusement nos lacunes littéraires avec des recours à peine maquillés à wikipedia ; nous sommes devenus un peu paresseux pour répondre à une perfidie jetée à travers la grille et ça ressemble à une obole faite à mendiant pour le sortir de sa torpeur désolée .
Parfois quand j’écris sur la RDL j’ai l’impression de faire partie de ces infortunés qui parlent tout seul dans un couloir de métro au moment de la fermeture. Des parties de la littérature restent désormais en jachère, du Cardinal de Retz à Boris Pasternak, et de William Irish à Ian Rankin ; d’ailleurs on sent quelque chose de désorienté et d’orphelin chez un Chaloux privé d’Alba , en manque de Pablo. Nos livres préférés ressemblent à un tas de feuilles mortes laissées sur un rond- point , que même les 3480 gilets jaunes restants ne regardent pas, car ils sont tous en train de coudre des bonnets phrygiens new-look 100% polyester pour franchir les barrières de l’Octroi et se rassembler dans la salle du jeu de Paume, dès aujourd’hui. On cherche quand même un Mirabeau ou un Danton pour plateaux de télévision.. Même l’humour autrichien post- moderne d’un Hamlet semble désormais dactylographié avec le soin et les renvois en bas de page d’une thèse de 3° cycle. Il a beau ajouter quelques glaçons dans le verre de ses réflexions socratiques , on sent le garnement incertain.
Oui, bien sûr, nous repassons consciencieusement le smoking de Marcel Proust, dans une odeur de cierge brulant nuit et jour devant son image sainte. Nous avons l’horizon Houellebecq, qui cambriole régulièrement les medias et réussit un holdup up sur les rentrées littéraires… Et nous avons grâce à Renato, une collection de photos de starlettes lascives, pensives et vraiment toutes nues. Mais, lui aussi, j’ai peur qu’il répande son whisky sur son beau costume pour les fêtes de Noël. Alors que fera-t-on en janvier ?

renato dit: à

« c’était J.Attali qui écrivit un 1492 »

Par chance j’ai lu ça 1492. Un mondo nuovo?, par Bartolome et Lucile Bennassar.

Chaloux dit: à

L’aura de l’air quand il ouvrira ses fenêtres.

Rien ne change.

Pauvre Blabla.

Chaloux dit: à

Paimpopol, il faut arrêter les crêpes à la colle chaude. Plus de ton âge.

renato dit: à

« Et nous avons grâce à Renato, une collection de photos de starlettes lascives, pensives et vraiment toutes nues. Mais, lui aussi, j’ai peur qu’il répande son whisky sur son beau costume pour les fêtes de Noël. Alors que fera-t-on en janvier ? »

Je ne savais pas, Paul, que Georgia O’Keeffe, pour ne faire qu’un exemple, était une « starlettes lascive, pensive et vraiment toute nue » ; le jour où votre action sociale arrivera au genoux de celle conduite par d’autres starlettes dont je propose l’image vous pourriez juger ; quant au whisky, déjà je suis plutôt gin ou kirch, puis je sais me tenir, je n’ai donc jamais eu à nettoyer mes beaux costumes.

Laura Delair dit: à

Merci de votre belle réponse, Paul Edel, heureusement différent des éructations des sieurs Chaloupet (prout) et D, l’intelligence face à la sonnerie

Chaloux dit: à

Chaloupet (prout), certes, ça se pose là comme regret d’une vie littéraire sur ce blog.
Le pauvre Blabla ne rêve que d’une chose, revenir en découdre avec nous, mais sa dernière fuite était tellement lamentable, piteuse et révélatrice de ce qu’il est, qu’il hésite tout de même (même lui!) à se décider. En attendant, une perruque galeuse, un coup de rouge à lèvre, une vieille jupe à Man-man, un collant et une paire de Richelieu, le tout trouvé sur le dessus d’une pou.belle, et le voici qui réapparaît, pour se congratuler et se regretter lui-même. Il l’a fait sans arrêt, pendant des années.

Bėrėnice dit: à

D, 10h25, je vous préviens que je n’y serai plus avant demain matin six heures.

renato dit: à

« …, les briques Lego ajouteraient une nouvelle dimension sensorielle à la Venus d’Urbin, c’est vrai que l’œuvre ne donnerait pas les sensations tactiles qu’on expérimente avec la vraie chair ou le marbre — che è vera carne — : comme ersatz, donc, la brique Lego ce n’est pas grand-chose ; mais ce serait une bonne expression — politique — des mouvements anti-intellectuels de masse qui serpentent dans le monde depuis la fin du XIXe siècle. »

Évidemment, lorsque les intellectuels s’appellent Edel ou Mauvaise langue, l’anti-intellectualisme des masses est la seule conséquence possible.

renato dit: à

Tenez, Paul, des sorties du Cardinal de Retz j’apprécie particulièrement celle-ci : « Le monde est de plus en plus un bordel et moi je deviens de plus en plus vieux ».

Claudio Bahia dit: à

@ 12h03
le kirsch? dans la fondue alors, Renato
A propos, grand merci pour votre recherche sur la Porte Magique à Rome; mon fils nous pousse à visiter Rome, ville qu’il rêve depuis longtemps de connaitre.
De Rome je n’ai eu le temps que de visiter quelques églises à rester bouche ouverte, Santa Maria Maggiore, Saint Jean de Latran, Saint Pierre, et celle qui se trouve au haut de la via Gregoriana et dont j’ai oublié le nom, et d’où on descend par des escaliers sur la piazza di Spagna, plus quelques musées mais pas la Galeria Borghese qui hélas mille fois était déjà fermée à cette époque, pour longtemps je crois. Et quelques bons restaurants, parmi lesquels je me souvient du Piccolo Mondo (à cette époque, on y préparais des fameux abbacchio)

Claudio Bahia dit: à

Bonjour Rose, et bonjour à tous,
pour en terminer avec le Palacio Barolo: j’ai calculé la hauteur qu’auraient dû avoir les deux palais de Buenos aires et Montevideu, pour que leurs phares respectifs aient pu communiquer entre eux; cette hauteur est de 830 mètres!!! on est vraiment très loin des 100 mètres imaginés par Palanti et les géographes de l’époque se sont vraiment complètement « plantés ». Bon, on pourrait déduire environ 45 m à Buenos Aires et environ 60 m à Montevideu (les altitudes respectives des deux villes) mais tout de même….!

renato dit: à

frappa > Grappa

Paul Edel dit: à

Renato, merci.et joyeux noel.

renato dit: à

Ah ! Claudio, Il Piccolo Mondo, nous nous sommes peut-être croisés — j’y vais avec ma fille lorsqu’il arrive que l’on se rencontre à Rome.

L’église en haut de la via Gregoriana est Trinità des Monti.

Le kirch avec la fondue, certes, mais souvent le soir, avec des sucres : « café, pousse-café, cigare ».

jazzi dit: à

Claudio Bahia, la réponse à votre question se trouve dans cet extrait du « Printemps romain de Mrs Stone », de Tennessee Williams :

« Le ciel, admirablement bleu, commença de pâlir au-dessus de Rome, vers cinq heures, ce jour-là, heure tardive en mars, tandis qu’un soupçon de brume légère, s’élevant des ruelles, en ternissait la transparence bleue. La lumière dorée accrochait encore les dômes des églises anciennes, épanouis comme des seins de géantes étendues, au-dessus des toits angulaires, et l’extrême sommet du torrent d’escaliers qui relie l’église Trinita di Monte à la Piazza di Spagna. À l’inlassable jet de cette fontaine de pierre, s’était suspendue tout le jour une foule de gens qui, n’ayant rien de précis ou d’imposé à faire, étaient venus frileusement se blottir au soleil, et, comme le soleil s’enfonçait peu à peu, ces gens inoccupés montaient de quelques marches, régulièrement, comme les réfugiés des inondations grimpent sur les collines à mesure que le flot s’élève. Massés sur la plus haute marche, les derniers fidèles recevaient les adieux du soleil dans un silence et une telle immobilité que leur visage semblait l’image du respect. Les plus remuants d’entre eux, les gosses qui vendent de fausses cigarettes américaines, par exemple, et pour qui les escaliers de la place d’Espagne sont un lieu idéal, car on peut, à la première alerte, y être d’un bond hors d’atteinte de vue –ou les mendiants qui proposent des cartes équivoques à ne regarder qu’en privé–, avaient déjà déserté la Piazza et, par des rues sinueuses, gagné la via Veneto, où s’attardèrent, le soir, les touristes américains. (…) »

Chaloux dit: à

Car, si l’écrivain est vraiment bon, il est trop de personnes à la fois. » BHL.

Comment cet homme de plus soixante-dix ans, et qui a donc eu tout le temps de se relire, peut-il encore se demander s’il est un bon écrivain?

Hurkhurkhurk!

jazzi dit: à

« Alors que fera-t-on en janvier ? »

Qu’on soit cinéphile ou que l’on ne le soit pas,
On ira tous au cinéma
Surtout moi
Qu’on soit cinéphile ou qu’on ne le soit pas, on ira

vedo dit: à

Plusieurs personnes ont écrit un « 1492 » (bien sûr autour de 1992).

Phil dit: à

« 1492 » est le premier livre pour lequel le considérable Attali fut accusé de plagiat, fort grossier plagiat du reste, doublé d’inexactitudes.
Baroz, votre haiku a une drôle de tronche.

Claudio Bahia dit: à

mais oui! Trinità dei Monti; merci Renato, merci Jazzi pour cette belle page de Tennessee Williams.
Café, pousse-café, cigare…oui, je vois, la belle vie (le sucre en morceau ?, et le kirsch dans une cuiller, c’est ça?)
Des amis de Suisse arrivent demain pour passer les vacances de fin d’année chez nous; ils apporteront un ou deux sachets de fondue moitié-moitié, quant’au kirsch, je l’ai déjà ici, dans une fiole plate comme en usent les montagnards de suisse centrale pour y mettre du schnaps pour le verser en bonnes rasade dans leur café-fertig. Bom, c’est ce que l’on me racontait. Tout cela me rappelle les 3 belles années passées avec toute ma petite famille à Genève (raisons professionnelles), qui se sont pourtant terminées dans le malheur par la mort tragique de mon épouse, à l’âge de 40 ans; c’était un vendredi soir ensoleillé, le 24 juin de 1983, dernier jour d’école pour nos deux enfants de 10 et 12 ans. Mais de cela je ne parlerai pas; retournons tous maintenant à la thèse de Don Bartolomé.
Bonne fin de journée, et à tous un joyeux Noel de paix, d’harmonie et d’allégresse. Et bonnes lectures !

jazzi dit: à

Il faut le lire avec la musique, Phil.

Alexia Neuhoff dit: à

L’intervention de P. Edel ne méritait pas cette volée de bois vert. Il faut croire qu’il a touché juste. Sa peinture du petit cercle des « habitués », me semble –de l’extérieur : je n’en fais pas partie- honnêtement décrite, bien campée, lumineuse. Notamment dans le détail des figures qui s’en détachent. Bizarrement, dans ce cercle, et bien qu’il se soit rétréci, on se marche sur les pieds, on y joue des coudes, on se rengorge, on s’invective, on se hait copieusement à l’occasion, on se fâche pour se rabibocher ensuite, bref cela ressemble tantôt à du boulevard, tantôt au radeau de la Méduse, donc on rit ou bien on se demande lequel finira par dévorer l’autre pour réchapper au naufrage.

Phil dit: à

indeed Baroz, la belle époque sans jaunisse à l’horizon. cru reconnaître la Sapritch.

Chaloux dit: à

Alexia Neuhoff dit: 22 décembre 2018 à 14 h 27 min

Il manquait le commentaire d’une vieille co.nne.

Nous l’avons.

DHH dit: à

Le blog de pierre ASSOULINE est certes un blog littéraire et la littérature intéresse tous ceux qui y interviennent
Mais l’espace commentaires est pour une poignée d’habitués qui n’ont de fait en commun que le gout de la littérature un forum au sens antique du terme ,c’est-à-dire ;un endroit où on passe quand on en a le temps , et plus ou moins souvent ,où on s’arrête plus ou moins longuement en fonction des gens qui sont là ,de ce qu’ils disent ,de ce qu’on pense d’eux .On y parle si on en a envie ,et de ce dont on a envie de parler, quand on a des choses à dire, des réponses à apporter ,des discussions dans lesquelles on souhaite entrer ,des conversations à initier ,même sans espérer être vraiment écouté l
Et dans cet espace virtuel comme dans tous les espaces réels de même vocation ,du type boutique de coiffeur en Orient ,Il y a des bavards qui racontent tout d’eux-mêmes ,des menteurs qui essayent de tricher un peu pour se présenter avantageusement, des taiseux qui s’en tiennent au sujet du billet. Et évidemment il y a des sympathies et des antipathies qui naissent , et qui s’expriment dans le style de chacun ;les personnalités se révèlent et même parfois à l’insu des intéressés qui se découvrent sous un jour nouveau dans le miroir que leur est tendu par le blog .
Des esprits chagrins peuvent trouver ce dévoiement indigne d’un blog à vocation litteraire nourri de billets riches et solides sur des ecrits divers ,et ils regrettent d le voir accueillir des commentaires qui s’enchaînent àsauts et à gmbades dans tous les sens et le plus souvent hors du champ litteraire ? Certains même sont prompts a denier toute légitimité a ces interventions contraires à l’orthodoxie .
Si Pierre Assouline partageait ce sentiment il aurait sans doute pu mettre le holà a ces vagabondages bavards ;il ne l’a pas fait ; et -pourquoi pas ?-peut-être a-t-il apprécié de voir son blog devenir cet espace numérique non identifié ,sorte de club virtuel ou se rencontrent ,maintenant depuis des années des gens sans doute très differents mais qui à un titre ou un autre entretiennent commerce avec la chose littéraire, ce qui ne les empêche pas de parler souvent d’autre chose :
Et si tout cela a un air un air de belote entre anciens ayant leurs habitudes au café du commerce est-ce que c’est grave ?

renato dit: à

2 auto-citations ad hoc pour Alexia Neuhoff :
« Quelle perversion se cache derrière la passion de ceux qui partagent des indignations dont ils ont mal compris le sens ? Pourquoi lorsque le moment de vérité se présente, ne s’occupent-ils que d’eux-mêmes ? ce qui amène à se demander pourquoi l’indignation ne génère pas plus d’actions cohérentes, et à se répondre au quart de tour : exhibitionnisme sentimental » de gens qui « préfèrent voir ce que leurs pensées leur montrent plutôt que ce qu’ils ont devant les yeux ».

Alexia Neuhoff dit: à

Chaloux dit: 22 décembre 2018 à 14 h 32 min
Ah, je ne suis d’aucun cercle, non plus de celui-ci, alors souffrez que je vous refuse ce tango,je n’ai pas le goût de vos bastringues.

Chaloux dit: à

Mettez-vous vos jugements où je pense, divine Alexia. Les gens comme vous qui n’apparaissent que pour juger ou insulter sans en avoir l’air, et strictement rien d’autre, sont tout juste bons à se tor.cher. Risquez pas d’approcher de mes bastringues.

Pat V dit: à

 » Et nous avons grâce à Renato, une collection de photos de starlettes lascives, pensives et vraiment toutes nues. Mais, lui aussi, j’ai peur qu’il répande son whisky sur son beau costume pour les fêtes de Noël. Alors que fera-t-on en janvier ? »

Que fera-t-on en janvier, Paul Edel?
Quand c’ est fini, ça recommence! 😉 https://www.youtube.com/watch?v=hFsAwKS6DuU

Chaloux dit: à

Plus exactement, bons pour se t… etc.

Alexia Neuhoff dit: à

Chaloux dit: 22 décembre 2018 à 14 h 48 min
Parfaite démonstration de ce que P. Edel a décrit : « d’ailleurs on sent quelque chose de désorienté et d’orphelin chez un Chaloux privé d’Alba , en manque de Pablo. »
D’où cette scatologie compensatoire ?

Pat V dit: à

» Et nous avons grâce à Renato, une collection de photos de starlettes lascives, pensives et vraiment toutes nues. Mais, lui aussi, j’ai peur qu’il répande son whisky sur son beau costume pour les fêtes de Noël.

C’est drôle, Paul Edel,de ce que vous décrivez ainsi de manière assez littéraire m’a toujours fait penser à ces types qui vous sortaient de leur manche, très satisfaits d’eux-mêmes, un jeu de carte pornographiques pour vous le foutre sous le nez sans que vous n’ayez rien demandé…

Delaporte dit: à

Une nouvelle à faire frémir de joie tous les Desnot contemporains en gilet jaune : Macron décollé à Angoulème, lors d’une manif :

« Un pantin à l’effigie du président Emmanuel Macron a été décapité vendredi soir lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Angoulême, une « mise en scène macabre » qui a été signalée au parquet d’Angoulême, a annoncé samedi la préfecture de Charente. »

Delaporte dit: à

« La salle du Jeu de Paume Delaporte ? Non, j’ai une bien meilleure idée. La Galerie des Glaces. Une douzaine de gilets jaunes avec des sacs à dos bourrés de pavés : à quel spectacle jouissif vous auriez droit ! »

Voilà que, vous aussi, vous vous y mettez, ma chère Lavande. Vous êtes en plein dans le fantasme révolutionnaire des Gilets jaunes et des Desnot. Pour un peu, vous les rejoindriez et lanceriez votre pavé là où il faut. Bienvenue au club !

Chaloux dit: à

PatV »m’a toujours fait penser à ces types qui vous sortaient de leur manche, très satisfaits d’eux-mêmes, un jeu de carte pornographiques pour vous le foutre sous le nez sans que vous n’ayez rien demandé… »

Ajoutons : sans doute dans les clubs à moquette où ce gros c.on doit encore se promener à poils à trois heures du matin, sans avoir rien trouvé. L’a bien la tête. Quant à ses chefs-d’œuvre à la bombe, en veut-on un deuxième jet?

Delaporte dit: à

Sous côté policé, Lavande dissimule un tempérament de « pasionaria » révolutionnaire, qu’elle-même ignore. Il suffirait d’un rien pour que cela explose, comme dans ce commentaire sur la Galerie des glaces.

Chaloux dit: à

Ma pauvre vieille Alexia allez donc vous faire f..tre. De la scatologie, il y en a plein la très grande littérature, renseignez-vous. Un rien vous effraie. Pauvre vieux tromblon effarouché!

Chaloux dit: à

sans compter que scatologie compensatoire est bien plus scatologique que mes propos. L’heure de changer quelque chose, divine Alexia?

Delaporte dit: à

Commençons par décoller la tête de Macron sur sa statue de cire au musée Grévin ! Voilà un musée horrible, qui montre Marat assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday, dans une semi-obscurité fanatique ! Je prône la destruction de tels musées, qui représentent l’histoire de manière révisionniste ! Une vraie révolution culturelle doit voir le jour en France, aidée, si le besoin s’en fait sentir, de la pensée Mao Zedong ! Voilà l’oeuvre à venir des Gilets jaunes à Versailles !

Delaporte dit: à

Première mesure du gouvernement révolutionnaire : fermeture du musée Grévin, et chasse au révisionnisme historique !

renato dit: à

Tout sauf le Paradis.
« […] Des mois passérent, puis des années, à l’École de Théologie et au séminaire. Puis il voyagea parmi les cultures primitives d’Amérique. Il fit œuvre de missionnaire. Mais, dès ses débuts, il eut peu de succès en essayant de convaincre ses pupilles de leur résponsabilité dans un crime commis au commencement de la création, un crime que, tel qu’ils le comprenaient, ils étaient tout disposés à reprendre à leur compte (il portaient même des amulettes pour leur y aider). Il ne les convainquit pas davantage qu’un homme était mort sur un arbre pour les sauver tous : action qu’un vieil Indien, si la traduction de Gwyon était correcte, considérait comme une « criante présomption ». Il compta peu de conversions, et elles furent en général par mis des femmes, créatures faibles et malades, en transit entre ce monde et l’autre, qui acceptaient le paradis qu’il leur offrait comme des enfants s’inscrivent pour une sortie dans un nouveau parc d’attractions. Encore un vieux guerrier endurci n’accepta-y-il de se convertir que s’il était sûr de finir dans l’Enfer vivant décrit par Gwyon : cela paressait mieux la place d’un homme ; …, etc. »
William Gaddis, Les Reconnaissances, trad. Jean Lambert

Chaloux dit: à

Décapiter le dépité? Quel dépit…

Chaloux dit: à

Le Canard raconte qu’il y avait l’autre samedi à l’Élysée un hélicoptère prêt à décoller à tout moment, parce que – autre source- le haut-commandement de la gendarmerie et de la police avait prévenu le macroniforme qu’en aucun cas et quoiqu’il arrive les forces armées ne tireraient à balles réelles sur les manifestants. D’où ce commencement de terreur du petit Dépitère… Tout cela alors que les abords du Château étaient truffés de forces de l’ordre et de blindés…

Delaporte dit: à

Chaloux dit: 22 décembre 2018 à 15 h 32 min

Macron a eu la peur de sa vie, en effet. Sans cet hélicoptère, et la foule ruisselant sur le palais présidentiel, il était fait comme un rat et obligé de s’enfuir. Et c’en aurait été fini de chez fini de Macron. On ne l’aurait pas pendu par les couilles, mais on aurait pu le juger par contumace. C’est ça, désormais, la démocratie.

Delaporte dit: à

Je signale à la foule survoltée que le musée Grévin est ouvert aujourd’hui même jusqu’à 19 h. Il est temps d’en finir avec ce symbole du capitalisme bourgeois et du révisionnisme historique. Ce serait une première étape vers des lendemains qui chantent et l’incarnation pure de la pensée Mao Zedong !

Laura Delair dit: à

Chaloupet (prout) : pire que JC, myso et raço, la totale

D. dit: à

Tu vas lâcher mon pote Chaloux, Laura ?

Chaloux dit: à

De l’air (pets) rien d’autre à faire?

D. dit: à

C’est moi, Delaporte, qui ait donné à Emmanuel l’idée de l’hélicoptère. Je lui ai même recommandé une Alouette III mais c’était trop long d’en faire venir une, on a choisi un autre modèle sur catalogue. Ça te dérange ?

Chaloux dit: à

Laura Delair dit: 22 décembre 2018 à 16 h 03 min

Démaquille-toi, Blabla, vieux sac à m… Tu vas attraper des boutons!

Alexia Neuhoff dit: à

« Sac à m… » Voyons… sac à main, bien sûr ! Ou alors sac à malice ? Sac à munitions peut-être. Ah ces littérateurs qui ont avec les mots des prudences de tortue !

Chaloux dit: à

Alexia, divine, vous oubliez le sac à morue. Votre véhicule, sans aucun doute.
Bonne route!

rose dit: à

essai

Bloom dit: à

Une vraie révolution culturelle doit voir le jour en France, aidée, si le besoin s’en fait sentir, de la pensée Mao Zedong !

On peut toujours se bercer de mots en oubliant les choses…la grande révolution culturelle prolétarienne de Mao débuta par la mise à mort par ses étudiantes de Bian Zhongyun, professeure à l’Université pédagogique de Pékin, à coups de pieux cloutés. Dans la foulée, plus d’une centaine de professeurs furent assassinés en août 1966 à Pékin. Le coût humain de la reprise en main maoïste par l’instrumentalisation de la jeunesse entre 66 et 77 est estimé à 2 millions de morts…
– Un Liu Shaoqiste.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

La jacquerie jaune s’essouffle, sans pour autant qu’elle renonce à exiger le beurre, l’argent du beurre, et la jolie beurrière, à moins qu’il ne s’agisse du mignon beurrier. Comme il est impossible de plaire à tout le monde, le gouvernement va devoir rafistoler.

Seule une catastrophe nationale réunit les Français autour d’un homme, d’un programme: un maréchal en 1940, un général en 1958. Les islamistes seraient-ils cette catastrophe ? Après Charlie-Hebdo et le Bataclan, on a entendu la Marseillaise et on a vu des Tricolores comme jamais auparavant. Ah, la trouille, comme tu sais ramener les moutons à la bergerie…

renato dit: à

Décidément Claudio nous avons passé la vie en nous croisant. J’ai habité quelques années à Genève.
Un temps rue Sautter, vers av. de Champel — beau jardin laissé à l’abandon où je promenais les chiens, j’y ai aussi acclimaté un couple de Liotrix lutea, maintenant le jardin est réduit à peu de chagrin, et les oiseaux, qui avaient fait souche, partis ailleurs, dommage.
Puis place Claparède — là aussi beau jardin, mais bien entraitenu, par la ville, il y avait aussi un kiosque à journaux qui est maintenant un kebab shop. Les villes changent sous nos yeux.

christiane dit: à

@et alii dit: 21 décembre 2018 à 16 h 51 min
Vous écriviez, hier : « recherchez christiane, vous avez écrit « il veut tous nous écraser »,ce qui me choqua ; et je ne tiens jamais à avoir raison: alors pensez bien que sur la RDL? Ce serait de la folie;chacun peut retrouver ce qui y a été écrit »
EXACT !
j’ai donc, méthodiquement recherché dans les billets, depuis celui de janvier 2018 jusqu’à celui du 1er juillet 2018, les interventions de WGG et mes échanges avec lui. (Après le 1er juillet, il disparaît des fils de commentaires sous ses pseudos habituels. « Mauvaise pensée », c’est peut-être lui…

Donc, dans aucun commentaire, je dis bien AUCUN, je n’emploie ‘expression que vous m’attribuez : « il veut tous nous écraser ».

Le 1er juillet , il semble quitter le fil des commentaires après avoir copieusement invectivé Chaloux, JJJ, Passou et moi aussi du reste. Un vrai feu d’artifice !
C’est le fil des commentaires qui est sous le billet « Le cahier bien tempéré de Pierre Michon ».

Voici les derniers commentaires que je lui ai adressés (sous le billet « Le cahier bien tempéré de Pierre Michon »)

christiane dit: 1 juillet 2018 à 19 h 11 min

@Widergänger
C’est déjà mieux mais je ne flatte pas Chaloux, je l’ai remercié et lui ai dit qu’il avait su touché le cœur de Jean. On verra bien si Jean continue à déverser ici ses commentaires antisé.mites. Je ne le crois pas sans pour autant excuser ce qu’il a pu écrire.
Et puis votre grand-mère là-dedans…
Je crois que vous oubliez l’obscur, le monstrueux, l’incompréhensible, l’opaque des pulsions, la solitude qui peut conduire un être qui se sent mal aimé au mal. Vous êtes trop rationnel. Les gens ne sont pas de blanches colombes ou de sombres prédateurs, ils sont aussi vertigineusement complexes. Il suffit que la promesse d’amour initial n’ait pas été tenue, qu’ils aient été humiliés et ils basculent, deviennent des anges exterminateurs, des paumés, des salauds. Nous sommes loin de l’amour courtois et de Chrétien de Troyes. Le monde est irrationnel, particulièrement celui du net et des blogs. Jean est un personnage de l’univers métaphysique Dostoïevski.
Oui, moi aussi j’aime bien discuter avec vous de littérature mais dans les rapports humains vous avez des réactions incontrôlables.
Bon je retourne au roman que j’ai commencé sur les conseils de JJJ.

christiane dit: 1 juillet 2018 à 17 h 45 min
Dites donc, relisez-vous !
Et puis, vous me fatiguez avec votre mépris. Que voulez-vous je ne suis pas assez intelligente et vous le phénix de ces bois.
Allez au diable.

christiane dit: 1 juillet 2018 à 15 h 55 min
@Widergänger
Vous racontez n’importe quoi vous croyant supérieurement intelligent ! Et bien sûr, vous m’accusez d’anti. sémitisme. Qui ne l’est pas ici, selon vous ? Vraiment, à part la littérature vous êtes un gros nul.

christiane dit: 1 juillet 2018 à 15 h 05
En fin de compte, W. ce qui ne vous plait pas c’est que je félicite Chaloux pour la question qu’il a posé à Jean. Vous êtes prompt au mépris, regardez-vous vous même, vous êtes plein de mépris, d’arrogance et de haine. Chaloux vous insulte, soit. Vous ne vous privez pas d’en faire autant. Toutes les violences verbales sont graves. Vos propos envers les peuples du Moyen-Orient sont aussi emplis de haine. »

renato dit: à

Auto-citation.

« Apparemment, la «tentative de reconnecter l’existence excentrique de l’homme moderne à la totalité (naturelle) du monde» (Löwith à propos du nietzschéen éternel retour) n’intéresse guère ceux de nos contemporains qui restent tristement ancrés au monde d’avant — et ceux qui avancent en simulant une marche vers un improbable monde d’après —, ainsi ce bruyant mécanisme fait de survivances qui nous viennent des angoisses qu’animaient l’action des rois-bergers du néolithique et qui est transmis par la séquence «création-péché-rédemption-fin des temps», survit et reste sur le devant de la scène. Pourtant, concevoir que le temps puisse se définir par des moments qui ne peuvent être qu’uniques, c’est faire preuve de peu d’intelligence du monde — pour ne dire qu’une évidence, ce n’est pas parce qu’un assassin portait la toge prétexte et un autre des Levi’s que la nature de leurs actes, aussi que celle de la pensée qui les génèrent, change. J’ai peur que cette histoire soit un peu ennuyeuse et pleine de méandres où le lecteur distrait pourrait se perdre, ne pas la développer me semble donc préférable, car ça ne servirait qu’à lancer une polémique stérile avec les tenants du monde d’avant et ce serait, pour moi, sans profit, ce qui est loin de me plaire — diriger sagement ma journée sera sans doute plus satisfaisant. »

et alii dit: à

Bravo,christiane,j’avais vraiment autre chose à faire que m’adonner à la Rdl aujourd’hui;vous aimez avoir raison ,ce n’est pas votre pinceau qui vous donnera tort;ni moi, parce que je ne viens pas ici chercher de l’amour ni des interprétations pseudo psy -il en connaissait des psy votre WGG et il en a fait défiler pou se défendre;il y en a plein la toile! mais je regrette de ne pas désirer raconter mon histoire pour vous aider à fabuler;j’ai entendu TODD dire qu’il était hystérique :vous trouverez bien ce que vous êtes à part « emmerdante »pour moi qui ne fonctionne pas comme on dit sur la RDL.
WGG trouvait qu’on ne se marrait pas sur la RDLl’a-t-il répété!je ne cherche pas un blog où jouer les élèves discipliné-e-s internet qui disent comme vous « j’ai bon? »je m’en fous d’avoir tout faux!bonne soirée entre vous et vos amours!

rose dit: à

Je suis tout à fait bouleversée : je vois des ouvriers parler à Edouard Philippe et montrer leur intelligence concrète dans leur usine.
Fini le mépris envers le bas peuple.

Gilets jaunes à la Ciotat.
Au moins 50 personnes.
Après 30 mn de ralentissement, ai dit à une jeune femme que c’était difficile pour ma maman esquichée à l’arrière.
Elle m’a dit pétition à droite, Macron à gauche.
Et nous sommes partis.
On frôlait la catalepsie, ma.maman n’en pouvait plus.
Ambiance déterminée et pacifique.

rose dit: à

et alii

donc, que sont vos priorités ?

et alii dit: à

donc, que sont vos priorités ?
bonsoir rose;j’allais m’en aller et maprioruté dans un instant sera de passer un skype à quelqu’ un que j’aime et qui est loin;et après,je me reposerai;
dans la vie, m’intéressent l’étude et d’apprendre;il y a aussi voir les personnes que j’aime,quand nous sommes libres;
excusez moi ,je ne veux pas vous soustraire à votre plaisir de commenter,
bon temps!

christiane dit: à

@et alii dit: 22 décembre 2018 à 19 h 27 min
Vous écrivez : « WGG est le monsieur qui n’a pas hésité à me demander mon patronyme avant de commenter une citation d’un psy  »
Comment aurait-il fait ? Nulle trace de vous sur le fil des billets concernés. Vous êtes apparu après son départ.
Par contre, relisant ses interventions quand il est énervé (hors littérature, donc) je trouve que vous lui ressemblez énormément quand vous êtes… énervé. De plus vous vous rappelez beaucoup de ses interventions. Je pense comme DHH que vous êtes WGG (tout en prenant des distances, parfois, avec ce qu’il exprimait).
Bonne soirée.

Delaporte dit: à

Les Gilets jaunes n’ont pas investi Versailles en force, pour entrer dans la salle du Jeu de paume afin de voter, comme leurs devanciers de 89, une nouvelle constitution. On le regrettera, évidemment. Les Gilets ont fait diversion, pour se concentrer à nouveau sur Paris intra muros, où des échanges de violence ont eu lieu avec les forces de l’ordre. Histoire de montrer qu’ils sont toujours là, toujours vaillants, malgré leur nombre en diminution. Alors, on se demande, quelle sera la prochaine étape ? Quelque chose de plus institutionnel, comme la présence aux futures élections européennes, et des prises de parole politiques ? Sans doute. Mais ce mouvement nous apporte chaque semaine son lot de surprises. Sa vitalité est flagrante, comme un flagrant délit qui perturbe les politiciens bourgeois. Que ce flagrant délit continue encore comme ça quelques mois, et la France sera sauvée. Et puis, en finir avec le musée Grévin, cela aussi arrivera, vous verrez…

« Situation calme également à Versailles, où plusieurs milliers de personnes s’étaient déclarées « intéressées » par une manifestation organisée entre autres par Eric Drouet, sur l’avenue de Paris, juste en face du château. Une soixantaine de « gilets jaunes » seulement se trouvaient sur l’avenue vers midi, au milieu d’un important dispositif policier, selon l’AFP. Par crainte de débordements, le domaine et le château de Versailles, visités par des millions de personnes chaque année, ont été fermés « de manière préventive ». » Le Monde

renato dit: à

« Vraiment, à part la littérature vous êtes un gros nul. »

Et puisqu’en littérature il n’est pas une flèche, mêmes pas une flèchette, il ne reste qu’un collage mal fichu d’interprétation qui sentent désormais le moisi ; je comprends toutefois que cela puisse plaire : nous vivons un’époque d’expérimentation et on peut explorer l’odorat aussi.

et alii dit: à

je ne suis pas WGG !et les ressemblances que vous trouvez , c’est vous qui les trouvez!si ça nourrit votre souvenir, vouscomprendrez peut-être aussi que je ne supporte pas les personnes qui insistent quand on leur a dit c’est fini (ou game is over ?°
DONC c’est fini, je chanerai de pseudo sous peu pour régler la question!

et alii dit: à

détrompez vous aussi christiane si vous croyez que je m’énerve !la Rdl ne justifie pas ça donc vous pouvez réviser votre psychologisme en ce qui me concerne ;laRDL est peut-être un jeu éducatif mais il y en a d’autres et j’en ai inventé un pour moi,mes faiblesses et mes attentes où je n’ai pas besoin de partenaires
que m’importe de ressembler à WGG qui est une personne très estimable au demeurant;ses opinions d’ hier ne sont peut-être pas celles de demain;je ne suis pas prophète et ne sais s’il reviendra;il a peut-être trouvé des personnes avec lesquelles il est plus en phasequ’avec desinterlocuteurs virtuels;je crois que c’est ce qu’il cherchait, mais je me trompe peut-être bonsoir

et alii dit: à

je changerai de pseudo si je désire revenir ne serait-ce qu’une fois !
game is over

Laura Delair dit: à

LE WGG, C’EST MOI ! (voir ma photo dénudée en message privé)

Jacques R. dit: à

Ecouté le discours du président Macron aux troupes engagées au Mali et en Afrique centrale. Très beau discours. A l’évidence, nous tiendrions là un excellent président, si, en disciple de Paul Ricoeur qu’il est, il ne répugnait pas à l’excès à régler les problèmes d’ordre public qui se posent actuellement au pays par les seuls moyens efficaces : ceux dont usèrent naguère les escadrons de la mort au Brésil.. Nos forces de police font ce qu’elles peuvent mais, dans un régime « démocratique », il leur est difficile de dépasser certaines limites. La solution est donc probablement entre les mains de bons citoyens décidés et convenablement entraînés et armés par les éléments les plus sains de nos armées et de nos forces de police, regroupés en commandos mobiles capables d’intervenir rapidement et efficacement sur le terrain ( il n’est guère besoin d’insister sur les mérites conjugués de la mitrailleuse, de la kalachnikov et de la grenade défensive) Il serait aisé d’aller chercher les gilets jaunes là où ils se trouvent : chez eux. On connaît en effet maintenant l’identité et le domicile de beaucoup d’entre eux, et ce ne serait guère difficile d’aller sur place violer et éventrer leurs putains, et déchiqueter leur progéniture à la grenade. IL s’agit donc d’instaurer un régime de terreur dirigé contre ces factieux et leurs soutiens ( notamment certains membres des partis, des médias et du show-business ). On pourrait compter sur les dénonciations, qui ne sauraient manquer, dans ce pays qui a fait ses preuves, en la matière, lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Bėrėnice dit: à

21h05. Au SeCOuRs !!!!!@

Bėrėnice dit: à

Et alii, je pensais que vous étiez un homme mais vous faites tant de chichis en ces veilles de fêtes que ma raison vacille. Où alors , est ce que quand vous ne vous abandonnez pas aux liens , profus, et que vous n’encombrez pas la rdl de votre omniprésence vous ressemblez à une femme ou à un de ces êtres qu’on ne voit que sur les tableaux à qui l’on prête l’art de vivre de Swann par exemple dont nous aurions comme le faisait remarquer Paul Edel brossé la manche.

Jacques R. dit: à

L’action des gilets jaunes a ceci de positif qu’en s’installant depuis plus d’un mois de diverses façons dans l’illégalité, en gênant au quotidien la vie de leurs compatriotes, ils ont créé un climat de pré-guerre civile. Or, dans une guerre civile, les vainqueurs sont forcément les mieux organisés, les mieux armés, les mieux encadrés, les plus déterminés et les plus impitoyables. En ce qui me concerne, on devine aisément quel camp j’ai choisi et de quelle façon je compte m’impliquer. Comme beaucoup d’hommes, j’aime tuer, mais avec force raffinements : quel autre merveilleux champ d’expériences que la guerre civile un homme comme moi peut-il imaginer ? Surtout que l’impunité est pratiquement garantie.

rose dit: à

Vu St Pétersbourg, compris.
Passer d’un concert de rock en Harley Davidson à pope orthodoxe, de Iggy Pop à Haydn c’est passer d’un extrême à l’autre en toute légèreté pck on a l’âme russe.
Vu St Petersbourg, aimé, rêvé.

christiane dit: à

@et alii dit: 22 décembre 2018 à 20 h 32 min
J’espère bien que vous reviendrez avec ce pseudo ou un autre. Vous lire, ouvrir vos liens a été un enchantement. Vous avez changé quand j’ai conseillé à Clopine de se faire aider par un thérapeute.
Vous avez dû en baver avec ces gens-là pour réagir ainsi. (Comme Sergio avec les toubibs !).
Bon courage, Et Alii et belle route au milieu de vos livres et de vos amis.
Une emmerdeuse qui vous aime bien (mais qui n’aime pas qu’on lui prête des paroles qui ne sont pas les siennes.)

pour vous ce poème d’un ami :
« ce qui vient
nous rive à
ce qui va

tout est passage
l’à pic
et la vague roulée

et le regard
qui ramène
terre en tête

en son debout
de rude race
est le corps

qui va au temps
parmi les morts
dont il descend »
B.N.

et dit: à

Le chichi frégi est l’appellation provençale du chichi sur la côte méditerranéenne. Wikipédia

Bėrėnice dit: à

Remplacer encombrer par occuper. Choix inopportun. Mes excuses.

et alii dit: à

je crois avir dit qu’il me semblait que
1 Clopine avait déjà l’expérience d’un-e- thérapeute
2 que lesdits thérapeutes ont eux-mêmes écrit dans la presse des interprétations sur ce conseil ,et que maintenant, -il suffit du récent lien envoyé d’une vidéo avec Todd où il apprécie la tendance du diagnostic psy en se l’appliquant du même mouvement,il y a une inflation de prétentions au conseil thérapeutique:extension du conseil thérapeutique sérotonique les gens qui fonctionnent comme ça m’intéressent d’autant moins que c’est hypocrite ;
je n’ai rien à faire sur ce blog où il a pu être demandé qui n’est pas antisémite (prove it !sans quenelle!)ça m’ennuie et clopine a été harcelée pour raconter l’histoire d’un grand père mais a très bien compris et ne s’est pas laissée intimider;
donc game is over,pour ce qui me concerne chichitez bien ou faites pshit, passez des bonnes fêtes avec ou sans messe, occupez-vous de vous, et de vos conseils, consultants, traduisez vous ,moi, je ne vous chercherai pas que vous vous appeliez balthazar ou cléo de cinq à sepatre

et alii dit: à

je peux mettre un lien de recettes de chichismais vous trouverez et négocierez avec D

et alii dit: à

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December 21

Mnemonics for Spanish Vocabulary

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