de Pierre Assouline

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La République des livres
Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Que lire en temps de crise ? Difficile de ne pas se poser une question qui nous assaille de toutes parts depuis que l’Europe est confinée. Et tant pis si cela résonne comme le fameux « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? » du poète Hölderlin dans son élégie Pain et vin. Même son et (presque) même sens. Lire pour comprendre ou lire pour oublier ? Mais lire ! C’est devenu une injonction comme si seule la lecture pouvait nous extraire du marasme ambiant à défaut de nous sauver. Comme si il n’existait pas d’autres moyens à la disposition de l’humanité pour affronter les catastrophes. A-t-on jamais pensé à celles et ceux pour qui la lecture n’a jamais été d’aucun secours dans le plus heureux des quotidiens comme dans les plus tragiques aléas de la vie et qui s’en sont sorti ? La conversation, la musique, l’amour, le téléphonage aux amis, la cuisine, les applaudissements aux balcons, France Culture, le chant, les séries, la méditation, la visite d’un musée en ligne, la prière, mon Dieu, ça ne manque pas, tout ce qu’on peut faire dès lors que le destin nous accorde à notre insu une fibre pascalienne et que nous apprenions à demeurer en repos dans une chambre…

Mais non et c’est un paradoxe : plus le livre se dématérialise, plus on en fait un totem, un absolu, une vache sacrée. Les éditeurs multiplient les initiatives en ce sens : abonnements réduits, ouvrages accessibles en ligne gratuitement etc.  Amazon est naturellement diabolisé comme le grand profiteur de la situation, nonobstant le fait que le livre ne représente ces temps-ci qu’une infime partie de ses livraisons et que, outre la Fnac, nombre de grandes librairies françaises (Le Furet du Nord, Mollat, Decitre, Ombres blanches, Sauramps etc) entretiennent depuis des années leur propre réseau de vente en ligne- bien que ces temps-ci ce soit de plus en plus difficile comme en témoigne le patron des librairies Payot qui y a mis un terme (les livraisons notamment étant de plus en plus aléatoires). Mais d’un côté, jamais depuis la Libération les Français n’ont été aussi disponibles pour la lecture et de l’autre jamais un tel obstacle ne leur a été mis dans l’accès direct aux librairies.

C’est un révélateur paradoxal : il a suffi que les gens portent un masque pour que les masques tombent. A les écouter tous, il faudrait lire « quoi qu’il en coûte », nouveau mantra qui pourrait presque pousser l’exécutif à instaurer un tour de rôle entre libraires de garde comme il en est des pharmaciens. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lui-même auteur à ses heures, considère les librairies comme « un commerce de première nécessité ». Il va donc proposer au premier ministre de leur permettre d’ouvrir dans le respect « des règles sanitaires ». Ce qui se traduirait dans les faits par une situation assez ubuesque, les lecteurs étant tenus de pénétrer dans le cloitre désert rendu à son silence (enfin, plus de cette musique qui mène à la haine de la musique !), mais d’y pénétrer un par un, de prendre leur livre sans hésiter, de payer et de déguerpir ! De plus, et ce n’est pas mineur, les libraires indépendants n’y semblent guère favorables sinon hostiles, si l’on en croit Amanda Speigel de « Folies d’encre » à Montreuil :

« Bruno Le Maire a allumé une mèche folle !… Nous demandions qu’il n’y ait pas de concurrence déloyale des vendeurs en ligne, et donc que le livre ne soit pas considéré comme un produit de première nécessité. Nous ne demandions pas la réouverture de nos librairies. Nous ne voulons pas être des vecteurs de propagation du virus…. Le gouvernement a-t-il voulu, en laissant miroiter une possible autorisation d’ouverture des librairies, nous sortir des dispositifs de chômage partiel et d’exonération de charges ? »

 

 

 

Lire entre quatre murs, donc. Encore faut-il avoir une chambre à soi, comme eût dit Virginia Woolf. Lire, mais quoi ? Ces jours-ci, les gazettes et surtout leurs sites (Le Monde, Libération et autres etc) regorgent de conseils. Par un réflexe bien naturel, beaucoup ont sollicité les écrivains, supposés être de grands lecteurs avisés, ce qui est parfois le cas. Encore faudrait-il savoir s’il convient de suggérer de la littérature des épidémies, maladies & catastrophes ou à l’inverse des fictions qui nous entretiennent de tout autre chose. Le tour d’horizon des propositions est édifiant et fécond par les pistes, souvent inédites, qu’il ouvre. Ecartons d’emblée l’omniprésent La Peste d’Albert Camus, non seulement parce que c’est l’un de ses romans les moins réussis mais encore parce que son projet allégorique de la peste brune lui retire la vertu de modèle explicatif dont on voudrait l’investir ces jours-ci, bien longtemps après l’Occupation de la France par l’armée allemande. Encore que Martin Winckler, romancier et médecin, ne sera pas entièrement d’accord :

« En dehors de sa dimension proprement philosophique, c’est peut-être aussi un aperçu de ce qu’il ne faut pas faire. Dans la ville d’Oran en quarantaine décrite par Camus, l’épidémie fait rage et tue sans prévenir ; certains personnages aspirent à s’enfuir, d’autres décident de rester pour soigner les malades au péril de leur vie ; d’autres tentent d’exploiter toute la misère humaine. Les choix individuels sont toujours source de conflits, alors ça se termine mal. »

Pas très convaincant (il est vrai qu’il s’exprime depuis le Québec où il enseigne). Je le suis davantage par la romancière italienne Francesca Melandri :

«Vous sortirez de vos étagères la Peste de Camus, mais découvrirez que vous n’avez pas vraiment envie de le lire ».

Bien vu, même si en Italie la Peste enthousiasme semble-t-il les lecteurs de même qu’en Espagne. Mais que reste-t-il dès lors qu’on ne veut pas en sortir : L’amour au temps du choléra de Garcia Marquez ? Pour l’écrivain François Sureau, ni l’un ni l’autre mais un grand Giono hélas absent du volume de ses romans qui doit (devait ?) sortir au printemps dans la Pléiade :

« Plutôt Le Hussard sur le toit, cette cavalcade joyeuse à travers l’épidémie. Avec, à la fin, l’extraordinaire figure de Pauline de Théus. Qui sait ? Chacun de nous peut rêver que ce temps lui donnera l’occasion de la rencontrer, ou de la redécouvrir ».

Pour Michel Crépu, il n’y a pas à hésiter, ce moment en suspens se prêtant plus que tout autre à la relecture, ce sera donc Le rouge et le noir de Stendhal. Fouad Laroui en tient pour les Pensées de Pascal (il n’est pas le seul). Quant à lui, Pierre-Louis Basse est tombé par hasard sur L’épidémie d’Agota Kristof, une pièce de théâtre qu’il n’avait jamais lue et à propos de laquelle il ne tarit pas d’éloges (par texto) : « Une merveille ! ». On pourrait en dire autant de l’inoubliable L’Aveuglement de José Sarramago (Points/Seuil) où l’on voit (si je puis dire) toute la population d’un pays succomber à une épidémie provoquant la cécité malgré la quarantaine et les mesures prophylactiques. Un roman puissant mais si enténébré, si sombre, si pessimiste que franchement, en ce moment…

En Italie, on se tourne plus volontiers vers le Décaméron de Boccace où il est conté que vers l’an 1350, fuyant le méchant virus de l’époque, sept jeunes femmes et trois jeunes hommes se réfugièrent hors les murs de Florence, et se racontèrent des histoires, la fiction en majesté valant tellement mieux que le réel en déliquescence. Les Français seraient bien inspirés de lire le chef d’œuvre d’Alessandro Manzoni Les Fiancés (I promessi sposi mais dont la dernière édition fut appelée la Quarantana, c’est dire !)), du moins les chapitres dans lesquels l’aristocratie privilégiée fuyant Milan empestée en 1630 emportait et importait avec elle le Mal là où elle s’installait; un roman historique datant de 1821 devenu archétypal, mais en rien daté tant il est actuel : les vrais habitants de l’île de Ré, de Belle-île et autres devraient le distribuer aux parisiens qui viennent d’y ouvrir leurs résidences secondaires sans se préoccuper du sort de ceux à qui ils vont peut-être amener l’infection…

 On ignore au juste à quelles lectures les gens se vouaient aux temps de la peste, durant les années de la grippe espagnole,  ou celles du sida. A la recherche du temps perdu est l’océan idéal dans lequel plonger et se plonger au cours des semaines à venir. Encore que, dans une lettre, pressé par un correspondant de dire en quoi sa conception de la littérature était tout sauf réaliste et qu’elle n’essayait pas de contrefaire la vie, Marcel Proust assurait :

«  Pas une seule fois un de mes personnages ne se lave les mains… ».

Et dire que pendant ce temps, le nôtre, des chercheurs chinois mettent au point des outils d’intelligence artificielle permettant de désigner et sélectionner lesquels parmi les malades du covid-19 ont le plus de chances de survivre… Au vrai, rien ne vaut les classiques tous azimuts. Etrange cette nécessité, que nous ressentons de nous tourner vers eux, vers ce passé qui heureusement ne passe pas et ne passera jamais car il n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire, pour réfléchir à notre situation de crise. Une attente jamais déçue. Preuve si besoin est qu’un chef d’œuvre est ce qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire. Alors oui, lisons dès lors que la lecture nous nourrit, nous enrichit, nous guide en temps normal -et que nul nous y contraint lorsque nous sommes en temps de crise.

Mais de grâce, n’écrivons pas ! N’allons pas grossir le rang de la littérature de pandémie que nous ne manquerons pas de subir dès que le méchant virus sera terrassé. Sans attendre, on nous inflige déjà sa sous-catégorie sous forme de « Journal de confinement ». On en voit partout fleurir, chacun se croyant unique dans sa petite montagne magique. Sauf que Thomas Mann ne risque pas de sortir de ce corps. Et encore moins le Dostoïevski des Carnets du sous-sol. Un genre est né que tout auteur devrait récuser tant il contient par définition, dans son principe même, son lot de lieux communs, de poncifs, de niaiseries d’un égocentrisme naturel et d’un narcissisme pathétique. Où l’on se rend compte que, placé dans la même situation, l’écrivain réagit comme tout le monde. Non, vraiment, le seul « Journal » de ces semaines de cauchemar que l’on voudra lire, ce sera celui des urgentistes, réanimateurs, épidémiologistes, médecins hospitaliers, infirmières et aide-soignantes.

(photo D.R.)

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commentaires

1 951 Réponses pour Lire, le cas échéant, mais écrire, pitié…

Marie Sasseur dit: à

C’est ça Et Al, de l’air, vous devenez toxique.

et alii dit: à

le trafic de masques déjoué à Marseille
out démarre à Marseille le 20 mars. Un adjudant se promène dans la ville lors de l’un de ses jours de repos.

Au détour d’une rue, l’agent remarque un individu proposant des masques à la vente aux particuliers. Face à cette situation suspecte, l’adjudant décide d’appeler ses collègues.

L’homme est finalement interpellé et mis en garde à vue à Marseille.

Marie Sasseur dit: à

Une histoire belge: un chat contaminé.
Mais il paraît que la transmission ne se fait pas entre les chats, chiens, et l’homme.

Les Belges n’ont pas de pangolin, comme nac.

et alii dit: à

et NICE§
Une pharmacienne niçoise de 71 ans va être jugée jeudi après-midi pour n’avoir pas respecté les directives de l’Etat, d’après lesquels les masques ne doivent être délivrés que sous prescription médicale. Elle les vendait à des particuliers, 4,50 euros l’unité, et refusait de les délivrer à des professionnels de santé.

et alii dit: à

Un autre trafic de masque a été démantelé à Grasse, toujours dans les Alpes-Maritimes. Deux hommes ont été interpellés et doivent être déférés dans la journée au palais de justice de la ville, pour trafic de masques FFP2.

et alii dit: à

Les deux hommes, un jeune docteur en pharmacie de 28 ans et un restaurateur de 34 ans, auraient monté une combine à grande échelle, allant jusqu’à livrer les masques aux clients demandeurs.

Nicolas dit: à

Et celui dans le 16ème…. mdr

Marie Sasseur dit: à

Et un ingénieur biomed’ employé dans un hosto du Val de Marne, volait des respirateurs pour les revendre sur le bon coin.
Pas vu ça Et Al. ?

Petit Rappel dit: à

Artémidore, c’est un répertoire. Mais pour le vécu de l’intérieur, on peut en avoir une petite idée dans Aelius Aristide et ses discours narrant sa Cure à Delphes, Christiane, revoici la Pythie , et l’apparition rêvée d’Apollon. Texte lacunaire, mais beau par la lumière qu’il jette sur la psyché d’un homme de l’Antiquité tardive.
Bien à vous. MC

et alii dit: à

il y en a qui n’ont jamais entendu dire qu’insister, c’est déplacé;
amusez-vous bien

Marie Sasseur dit: à

Il y en a qui ne supportent pas d’être pris pour des cons. Inutile d’insister.Bonne soirée Dr Lecter.

rose dit: à

Et alii

Dixième jour de confinement. Certains poétisent, d’autre se lache (quelle laideur) (et ce n’est que le début : qu’en sera-t’il dans trois mois ?).
Certains couples à deux maisons se confinent chez l’un ou chez l’autre et d’autres chacun chez soi. Cela changera l’après.
Certains sont disciplinés ; d’autres ne peuvent.
Pourtant les vietnamiens l’ont appliqué en 2003 avec le SRAS, le confinement est une méthode qui marche. Les chinois ont adopté, puis, nous.
Ceux qui ont démarré avec le « on est plus fort, on s’en fout » sont drôlement contaminés.

Parfois, et alii, la situation me semble irréelle : plusieurs femmes, confinés seules, nous nous téléphonons plusieurs heures par jour.
Avec ma mère, trois à quatre fois entre quinze et trente minutes. Une de mes amies a intégré l’équipe : nous sommes deux. Elle se met à manger et dit « c’est bon ».
🥳. Et alii, merci de votre soutien.

Vais finir Maupassant en Sicile : comme ce texte de récit de voyage est incroyablement beau.
Drôle les catacombes enchâssées au milieu de la nouvelle.

Chaque fois me saisit un drôle de sentiment : il y était et moi je ne connaissais pas cela. Pourtant, vous le savez bien que je ne suis pas portée sur la nostalgie.

Ce soir ai mangé une petite soupe de légumes avec croûtons de pain à la pistache et aux baies de goji et une petite salade de lentilles au vinaigre de lentilles et un yaourt à l’abricot.

Nota bene : premier jour dueant lequel j’ai trouvé datifant tout ce téléphone, mais chacun a tant à dire de choses urgentes, et pour ma maman c’est le fil. Comme ces vieux téléphones en bakélite noire, ceux du 22 à Asnières.

Bien à vous,

rose dit: à

Eh rose
et une petite salade de lentilles au vinaigre de lentille

Crétine totale.
Au vinaigre balsamique.
J’aime beaucoup les lentilles. 🤗

rose dit: à

: premier jour durant lequel j’ai trouvé fatigant tout ce téléphone, mais chacun a tant à dire de choses urgentes

Dslée

Marie Sasseur dit: à

« Avant de devenir une personnalité de premier plan pendant la crise du coronavirus, le médecin marseillais avait trouvé une première communauté de « fans » sur ces forums remuants. »

Les deux soldats du monde libre, Corentin et Damien, qui ont avalé leur bulletin d’éthique journalistique en même temps qu’ils signaient pour etre parfumés YsL, ont oublie , dans leur Raoult bashing, mot d’ordre qui semble être devenu celui du torchon du soir, que le troublion est un toubib aux compétences reconnues avant l’ère de leur rezo nazional soSSial .

et alii dit: à

mais oui, rose, ça fait du bien le téléphone; n’hésitez pas à y recourir quand vous en sentez le besoin ; surtout si vous ne pouvez pas faire avec Skype; chacun-e ses « solutions » pour traverser ce passage et s’inventer ce qui lui convient le mieux; et puis, c’est vrai que quand même, on peut se reposer un peu; vous aussi j’espère
soyez prudente!

Clopine dit: à

Rose, c’est vrai qu’on a tout le temps pour cuisiner, en confinement.

Aujroud’hui : le midi, dehors sous la vigne, sorte de salade « à la piémontaise » : oeufs durs, petites pommes de terre, cresson, avocats, mozarella, reste de filet de lieu noir émietté. Avec une mayonnaise légère, au citron…

Ce soir, pizza maison : chair des tomates de l’été passé, champignons, trois fromages, jambon, olivettes noires.

Verrine de mangue au lait de coco en dessert.

Marie Sasseur dit: à

Cruistre. S’agit pas de faire un un loupé aux mots croisés.

et alii dit: à

chez J.Drillon, comments are closed;

Marie Sasseur dit: à

Il monologue, comme ça il est certain de ne pas etre interrompu. Mieux vaut relire le Breton, qui avait fui Paris et certainement des gens du meme acabit. Je cause des papiers collés de Perros.

rose dit: à

MariewSasseur
Je dirai cuistre, non.

Jazzi dit: à

CUISTRE, en sept lettres, Marie Sasseur !

Clopine et Christiane, vous n’allez jamais sur le blog de Paul Edel. Pourquoi ?

« il y était et moi je ne connaissais pas cela. »

Certes, rose, mais vous connaissez tant d’autres choses où il n’y était pas…

Nicolas dit: à

Peut être que Drillon est rilkeien?

Marie Sasseur dit: à

Si j’ai envie de mettre cruistre en vertical, et en horizontal, et dans tous les sens, dans la grille, je fais ce que je veux, permis chez Passou.

Nicolas dit: à

Quel est le con qui a dit que « écrire c’est parler de soi »?

Pablo75 dit: à

@ Rose

« me suis retrouvée porcelaine dans le salon d’un éléphant »

C’est joli, ça.

rose dit: à

Clopine

Aujroud’hui : le midi, dehors sous la vigne, sorte de salade « à la piémontaise » : oeufs durs, petites pommes de terre, cresson, avocats, mozarella, reste de filet de lieu noir émietté. Avec une mayonnaise légère, au citron…

Ce soir, pizza maison : chair des tomates de l’été passé, champignons, trois fromages, jambon, olivettes noires.

Verrine de mangue au lait de coco en desser
Le tout, Clopine, me semble bien délicieux.
Je mets juste un bémol à la mozzarella que je n’ai jamais comprise. Ce fromage de buffle de la région napolitaine on dirait du plastoque non ? Sans la pizza oui, mais crue la mozzarella m’est incongrue.
Tout le reste de la salade, miam.
(Clopine il a fait assez chaud pour manger sous la vigne ?)
Je ne sais pas pourquoi mais je préfère la feta grecque.

Et je suis très curieuse du cresson. Pousse-t’il chez vous, dans l’eau comme il se dit ? Est-ce rempli de vitamines ?

Pablo75 dit: à

Peut être que Drillon est rilkeien?
Nicolas dit

C’est-à-dire?

rose dit: à

Dans la pizza oui la mozarella et encore. Je la rayerai bien définitivelent si he me laissais aller.

rose dit: à

Pablo 75.
Merci ☺

C’est un idéal. La réalité est plus massive. 😑

et alii dit: à

nicolas, avez-vous lu l’autoportrait de Laurent Sagalovitsch sur la page que vous recommandez?(j’avais aussi pensé à Proust,of course)

Pablo75 dit: à

Quel est le con qui a dit que « écrire c’est parler de soi »?
Nicolas dit

C’est une banalité qu’on trouve partout. Pire qu’une banalité: un pléonasme.

Jules Renard a écrit: « Écrire, c’est une façon de parler sans être interrompu. »

D. dit: à

J’irais bien bouffer chez Clopine un de ces quatre.

Chaloux dit: à

Et Borges:

« Ce que laisse un écrivain, s’il a de la chance, c’est une image de lui-même ».

rose dit: à

Jazzi

« En Sicile est le titre d’un carnet de voyage entrepris par Guy de Maupassant en Sicile en 1885. Publiée en 1886, cette chronique est intégrée en 1890 dans le volume de La Vie errante ».

J’éprouve un drôle de sentiment.
Si je suis allée, à vue de nez, à cinquante trois ans en Sicile, j’éprouve une forme de folie furieuse encers Guy de Maupassant en me disant il y était 2010-1885 = 125 ans avant moi à découvrir cette merveille et je me dis mais quel retard tu as sur toutes ces découvertes. Et laissons pudiquement de côté Blaise Cendrars dans son transsibérien.
Et Magellan dans son détroit, j’en pleurerai. Je suis l’éternelle en retard.

rose dit: à

D. dit: à
J’irais bien bouffer chez Clopine un de ces quatre.

Moi aussi.
En plein confinement : et j’éclate de rire. Alors que j’allais pleurer.

Clopine dit: à

Rose, oui, la mozarella est blanche, un peu caoutchouteuse, et insipide. Mais elle apporte une texture qui rehausse les autres aliments, à mon sens : c’est sa vertu, et quand vous avez en bouche, (comme dans ma salade ce midi), des feuilles de cresson qui, quand elles sont crues, ont un arrière-goût piquant, (surtout quand un peu d’ail des ours les accompagne, mais ce midi il n’y en avait pas), la mozarelle enrobe le tout dans la bouche… Faut juste ne pas la manger toute seule, quoi.

Pour le cresson, nous avons la chance d’avoir une source chez nous. Cette source est indiquée sur les plans terriers qu’on peut consulter aux archives départementales , et encore aujourd’hui, certains voisins (enfin, un, surtout) viennent chercher de l’eau pour leurs bêtes à la source. C’est pourquoi nous ne fermons jamais le portail du bas du chemin : pour que tous puissent venir, s’ils le désirent, venir chercher l’eau. N’allez pas imaginer une source romantique sortant d’un rocher pittoresque, entourée de pampres. Notre source est à peu près aussi banale que celle de la Vivonne dans le Temps Retrouvé (« un lavoir carré où montaient des bulles »). Chez nous, c’est un bassin carré, cimenté, et séparé en deux. C’est dans cette source que Clopin a aménagé la cressonnière.

Le cresson est très facile à cultiver, mais il demande impérativement une source d’eau vive : dans l’eau stagnante, une terrible maladie, la douve, peut s’installer. Dernièrement, je ne sais plus pourquoi exactement, douve ou autre ? Une maladie a frappé les cressonnières « professionnelles »… Du coup, on ne trouve plus beaucoup de cresson, sur les étals.

Celui de notre cressonnière est parfait. Conditions idéales, eau froide et coulante toute l’année. J’aime particulièrement le vert profond des petites feuilles en forme d’oreilles rondes du cresson.

Quand je le fais en soupe, je rajoute un oeuf dur émietté dedans. Juste pour le plaisir des points blancs et jaunes qui se détachent du beau vert sombre.

La vigne est bien entendu dépourvue de feuilles, il n’y a que ses branches tordues et moussues de vert (parfois, il suffit qu’un chat grimpé s’avise de marcher sur les ceps en hauteur pour que des brindilles tombent dans nos assiettes !) mais la table est mise dans un renfoncement de la maison, sur une terrasse abritée. Nous sommes même parfois obligés de déplier le parasol, pour n’avoir pas le soleil dans les yeux… En attendant l’été et l’ombre des feuilles doubles de la glycine et de la vigne.

Voilà, je crois que j’ai répondu à toutes vos questions, non ?

x dit: à

À propos de Ponge : la mécompréhension par Gabriel Audisio des intentions de l’auteur du Carnet du Bois de pins a été l’occasion d’un certain nombre d’éclaircissements.

Audisio (lettre du 7 mars 1941) y avait vu « l’exposé, la révélation de la méthode », dans le genre « du Journal des Faux Monnayeurs pour le roman » et faisait l’éloge de cette « naissance du Poème » (qui rejoignait, pensait-il, ses propres préoccupations…).
Mais auparavant il avait exprimé la crainte (sous la forme d’une mise en garde) : gare à « l’assemblage de morceaux interchangeables », à ‘l’impasse » d’un travail de « marqueterie ».
« La chimère, c’est de vouloir restituer intégralement l’objet. Tu n’arriveras jamais qu’à donner une idée, un moment, d’UN objet […] Je crois que l’artiste ne peut pas prétendre à mieux que d’éterniser le moment conjoint de la chose et de lui. »

Contresens complet selon F. Ponge, « affolé », « hérissé »: « il s’agit […] bien moins de la naissance d’un poème que d’une tentative (bien loin d’être réussie) d’assassinat d’un poème par son objet. »

Et dans sa réponse à Audisio du 16 mars, il précise :
« Personnellement […] je ne crois pas relever de ta critique car je ne me veux pas poète. […]
Je tiens en tout cas que chaque écrivain “digne de ce nom” doit écrire CONTRE tout ce qui a été écrit jusqu’à lui (doit dans le sens de est forcé de, est obligé à) — contre toutes les règles existantes notamment. […]
Je suis partisan d’une technique par poète, et même, à la limite, d’une technique par poème — que déterminerait son objet.
Ainsi, pour “Le Bois de Pins”, si je me permets de le présenter ainsi, c’est que le pin n’est-il pas l’arbre qui fournit (de son vivant) le plus de bois mort?…
Comble de la préciosité? — Sans doute. Mais qu’y puis-je ? Une fois qu’on a imaginé ce genre de difficultés, l’honneur veut qu’on ne s’y dérobe… (et puis, c’est très amusant). »

Et dans un second temps (autre lettre à G.A. et « La Mounine ou Note après coup sur un ciel de Provence », juillet 1941) il plaide pour l’effacement de l’auteur en faisant référence à La Fontaine et en disant son admiration pour la « “perfection quasi scientifique” de la “formule” : “Une maille rongée emporta tout l’ouvrage”. (Dans La Mounine il précise sa « chimère » : « n’avoir pas d’autre sujet que le lion lui-même », donner « la qualité du lion », et se réfère aux Caractères de Théophraste). Ailleurs, c’est l’exemple de Lucrèce qu’il invoque. Il ne s’agit pas de quelqu’un qui se revendiquerait “orphelin” ou self-made man en littérature (parti de rien), ni d’un partisan de la tabula rasa, mais d’une forme de probité (selon son tempérament mais aussi dans un régime littéraire qui n’est plus celui du classicisme valorisant l’imitation).
Dans Le grand Recueil tome II. Méthodes, le dessein est celui d’ “un poème qui eût porté son évidence avec lui”, i.e. « une convenance », « un respect », « une adéquation (voilà le plus délicat) de cette expression […] à la perfection propre de l’objet […] envisagé. »
« Avec mon galet que je veux remplacer par une formule logique (verbale) adéquate », « qu’ils [les mots justes] soient conducteurs de l’esprit (comme on dit conducteur de la chaleur ou de l’électricité). »
« Il [l’auteur] ne peut le dire autrement qu’il ne l’a dit (sinon sans doute l’aurait-il dit d’une autre façon) »

Ponge peut bien avoir des taches aveugles (angles morts), littéraires ou autres, parler d' »obscurantisme » à propos de Kierkegaard, il me semble que cela ne justifie pas que j’aborde ses textes en lui demandant au préalable d’être un autre.

Bien entendu, personne n’est obligé d’apprécier ou d’honorer particulièrement Ponge (mon enthousiasme pongesque est d’ailleurs tardif), ni de souscrire à un œcuménisme paresseux, encore moins de pratiquer un éclectisme brouillon.
Mais ne peut-on défendre ses propres admirations sans taper sur l’œuvre des auteurs qui ne les partagent pas ?
On m’objectera peut-être que c’est exiger davantage des commentateurs que de Ponge lui-même ; mais il me semble que la question d’univers littéraires incompatibles se pose différemment, avec plus d’acuité, pour les auteurs (créateurs) que pour les « simples » lecteurs.

Nicolas dit: à

C’est tellement banal que tout le monde devrait le savoir quand il écrit, lais c’est encore plus banal que ce ne soit pas le cas…

D. dit: à

Il faut distinguer le cresson alénois du cresson de fontaine.

Nicolas dit: à

et alii mon chat s’appelle Saga, Saga est à Stabilovitsch ce que Passou est à l’auteur de ce blog. Ceci vous éclairera sans doute.

Nicolas dit: à

3 fromages », lesquels ?

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à

C’est pas faux, surtout depuis qu’il a illustré un billet, d’un gosse à poil. Et sans humour, le bonhomme. Un cuiste.

Marie Sasseur
2/ Un cuistre.
Du latin cuisto. Qui sait cuisiner.
Et de la cuisse de Jupiter.
1/ Marie Sasseur
La virgule avant le gosse à poil (quelle honte), elle est suoetféeatoire.

Marie Sasseur dit: à
#Pauvre Drillon. Jamais il ne trouvera un seul blogueur un peu pertinent pour causer avec lui

C’est pas faux, surtout depuis qu’il a illustré un billet d’un gosse à poil. Et sans humour, le bonhomme. Un cuistre.

votre texte corrigé.

Sinon
depuis qu’il a illustré un billet, d’un dauphin en pleibe let, d’un gosse à poil, d’une largterite effeuillée.

Dans le cas d’une énumération, ou d’un inventaire, il se pourrait être possible de tolérer la virgule.
Sinon, elle ne sert à rien. Non.
Vous be voulez pas passer en télétravail ? Parce que vous fatiguez.

rose dit: à

rose, abrutie. Ton mot préféré
elle est suoetféeatoire

superfétatoire.

J’ai les lunettes.
Oui.
Je perds la vue. Et puis chui l’éternelle en retard.
Enfin, je connais mieux l’emplacement des virgules que Marie Sasseur.

rose dit: à

rose, crétine.
Les trucs fallait les fermer. Les machins. Les choses. Les balises.

J’ai les lunettes.
Oui.
Je perds la vue. Et puis chui l’éternelle en retard.
Enfin, je connais mieux l’emplacement des virgules que Marie Sasseur.

rose dit: à

Nicolas dit: à
3 fromages », lesquels ?

Roquefort
Chèvre
Parmesan

Chez moi.
Chez Clopine chais pas.

Et chez vous ?

D. dit: à

On peut mettre ce qu’on veut comme fromages et même de la Vache qui rit.

Morbier
Comté
Crottin de Chavignol

Janssen J-J dit: à

@ Mlle Superfétatoire ?… un personnage central du mauvais roman En attendant Bojangles d’OB, avec Nina Simone.
@ « tout le monde dit Guerre et paix ». La femme de Tolstoi trouvait le roman guère épais. Elle en voulait toujours plus.
@ Tous les jours, on n’a pas encore atteint le pic. Tu crois qu’on l’atteindra un jour avec ton piolet téléscopique, l’AMS ?

rose dit: à

Clopine

Pour manger sous la vigne pas encore en feuilles je parlais de température ? Il fait déjà assez chaud chez vous ?
Les cressionnères j’en ai vu il y a 45 ans à Milly la Forêt, mais est- ce facile à faire pousser et vivace comme plante ?

Pour la mozzarella vous dites pareil que moi grosso modo mais l’appréciez néanmoins.

Superbe menu ! C’est une piémontaise améliorée améliorée…

Clopine dit: à

Parmesan, emmental râpé, chèvre. J’ai fait la pâte ce matin, je l’ai installée au soleil pour qu’elle lève (il faut minimum 25°, c’était un peu juste, mais la brave petite a tout de même gonflé), et j’ai enfin pu opérer ce qui est, à mes yeux, un des gestes fondamentaux, et profondément jouissif, de la cuisine familière, et de l’humanité toute entière :

pétrir la pâte.

Bon, y’a Nougaro (encore un mâle alpha !) qui a tout dit à ce sujet, mais cependant…

Je dois avouer qu’il est vrai que j’aime avoir les mains dans la farine…

https://youtu.be/FqZ4dnp-tPk

et alii dit: à

nicolas, je suppose que c’est saga le maître de votre ordi et qu’il se couche dessus;surtout ne le dérangez pas ; demandez lui conseil plutôt ,avec tout ce qu’il a à raconter;
je vais me reposer, bonne nuit

Janssen J-J dit: à

@ Enfin, je connais mieux l’emplacement des virgules que Marie Sasseur.
(tiens, il l’a pas copiée collée en ROM).
Elle sait pas où placer les petites verges dans nos entrejambes.
@ Au fait, D. qui de votre micro-pénis depuis le confinement ?

rose dit: à

Jamais fait fondre du Morbier.

De la Vache qui rit dans la pizza.
Du chou-fleur. Du curry.
8000 italiens qui ressucitent et qui gueulent « Stoppez le massacre ».
Autre chose que le bel canto aux balcons.

OZYMANDIAS dit: à

Une blague de potache :

Un journaliste demande à un confiné :
– Que faites-vous le matin confiné chez vous ?
– Rien de spécial mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Et l’après-midi ?
– Je glande mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Hummm ! Et le soir ?
– Pas grand-chose mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Mais c’est quoi donc ce truc sexuel ?
– elle me casse les couilles !!!

Clopine dit: à

Oui, oui, il fait assez chaud pour être dehors, Rose. C’est d’ailleurs un des signes du réchauffement climatique : tout a désormais trois mois d’avance.

A ce sujet, je me demande comment les gouvernements vont pouvoir continuer leur superbe inaction pour le climat. Ils ne pourront plus dire que les mesures coercitives sont inenvisageables, parce que personne ne pourrait les accepter… Les mesures coercitives dues au coronavirus le sont bien, en cas d’urgence sanitaire… Alors, forcer les gens à arrêter de prendre l’avion à tout bout de champ, à circuler n’importe comment en bagnole individuelle, à consommer à tort et à travers, ce devrait être assez facile à mettre en place, puisqu’il va suffire de décréter l’urgence climatique, aussi grave que l’urgence sanitaire…

Non ?

(bon d’accord, je reste où je suis)

Nicolas dit: à

Ce soir abondance et grugru bio

Nicolas dit: à

Je n’utilise pas d’ordi, il aime se coucher de tout son long tout contre moi en pls, nous respirons ensembles, et déposer les cousins de ses pattes arrières sur mes doigts
Bonne nuit

rose dit: à

et alii dit: à
mais oui, rose, ça fait du bien le téléphone; n’hésitez pas à y recourir quand vous en sentez le besoin ; surtout si vous ne pouvez pas faire avec Skype; chacun-e ses « solutions » pour traverser ce passage et s’inventer ce qui lui convient le mieux; et puis, c’est vrai que quand même, on peut se reposer un peu; vous aussi j’espère
soyez prudente!

Et alii
J’ai remonté jusqu’à vous.
Dites-moi « ça fait du bien de téléphoner ». L’avez fait en repassant ? C’est sportif. Le repassage avance mais ensuite z’êtes ko.
Trop ces derniers jours.
Vais tenter de diminuer sauf ma mère.

Skype sais pas faire. What’sapp au mieux.
Tenter de s’inventer : c’est encore le jardin. 30 mn ce soir. Voudrai plus.

Pas du tout.
30 mn après le repas.
Puis je repars à fond.
Sais pas faire.
M’faudrait une sieste, avec un homme que j’aime, pas vulgaire, en qui j’aurais confiance. Beaucoup de paramètres.

Prudente, je suis. C’est anti ma nature.
Je songe à pénétrer derrière un corbillard. À pénétrer par le moins 2. À remonter par le moins 1. À trouver sa chambre.
À la sortir de là.
La ramener chez elle.
Parfois, j’arrive à débrancher.
Rarement.
Il y aura un après.
À la sortir de là.
Je revivrai. Ai grande confiance et grande certitude en l’avenir.

Prudente, je suis. Je fais semblant. Que ne ferait-on pas par amour ?

Petit Rappel dit: à

c’est curieux d’ entendre assimiler Drillon à un « male alpha », quand, à lire Clopine, on dirait plutôt un male… Beta. Peut-être que le poids de l’idéologie acquise au cours des ans l’emporte ici sur la lucidité…
Bien à vous.
MC, qui n’a pas de raison de Drilloniser.

rose dit: à

OZYMANDIAS dit: à
Une blague de potache :

Un journaliste demande à un confiné :
– Que faites-vous le matin confiné chez vous ?
– Rien de spécial mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Et l’après-midi ?
– Je glande mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Hummm ! Et le soir ?
– Pas grand-chose mais ma femme me fait un truc sexuel.
– Mais c’est quoi donc ce truc sexuel ?
– elle me casse les couilles !!!

Écroulée de rire.
Demain, par sms, je prends des nouvelles de mes « nous confinons ensemble ». Les autres, j’m’en fous. Les même pas cap. Hon hon chui pas prêt. Lui : ça fait cinq ans et elle est toujours pas prête. Ça n’me va pas du tout.
Si elle n’est pas prête au bout d’cinq ans, j’vois pas bien quand c’est qu’elle sera prête.

rose dit: à

Michelle Perrot ce matin à 10 heures sur France Culture.
L’importance de la voix.
Elle est reconnue grâce à sa voix.
De l’importance d’être historien.
Son nouveau livre.

Jazzi dit: à

AVIS DE RECHERCHE

« M’faudrait une sieste, avec un homme que j’aime, pas vulgaire, en qui j’aurais confiance. Beaucoup de paramètres. »

Ecrire à la RDL, qui fera suivre…

Clopine dit: à

« C’est un peu effrayant de voir le point auquel ce confinement légitimise totalement le fait de ne rien foutre », signé Thomas Vdb

Déjà que ne rien foutre, c’était pour certains une solide habitude…

Clopine dit: à

Je voudrais dire qu’en tant que féministe révolutionnaire écologiste altermondialiste, de plus un tantinet intellectuelle et fortement intéressée par la littérature, je ne sais pas si c’est le confinement ou quoi, mais je viens de signer l’arrêt de mort de ma crédibilité.

Après juste douze petits jours de confinement…

Je viens de me taper ça sur you tube.

Sisisi.

je faiblis, là, je faiblis !

https://youtu.be/N0-eoInIrX8

Clopine dit: à

Je ne sais vraiment pas pourquoi, mais la manière de patiner de Philippe Candeloro me fait penser à la manière de disposer des petits papiers de Jacques Drillon.

Gloire à eux !

Petit Rappel dit: à

Déclaration récente de Philippe Candeloro à la Presse:  » Maintenant,on a plus de chance de se retrouver en prison si on dit à une femme, vous êtes jolie, plutôt que si on lui dit « vous êtes une vieille bique! »
Pas mal vu pour un homme qui passe pour dénué de tout esprit critique…
MC

Clopine dit: à

Ah oui, merci petit rappel/marc Court, de me conforter dans l’idée qu’entre Candeloro, Drillon et vous, vous allez passer de paisibles jours de confinement, alimentés par l’épaisseur de la crasse idéologique qui protège le monde comme il va…

Clopine dit: à

Et dire qu’ils en sont fiers. Evidemment, ça explique pas mal de choses…

Clopine dit: à

Et nul doute que Philippe Candeloro soit un patineur virtuose… Regardez-le exécuter son triple lutz… Ne croirait-on pas Jacques Drillon dévoilant son paradoxe culturel, hmmmm ?

rose dit: à

avis de recherche, sos d’une terrienne avec des tresses.

rose dit: à

Ne connais pas le cresson aalénois.
Clopine
N’ai jamais mangé de cresson.
Achète volontiers de la mâche. Celle du marché est plus croquante que celle en sachet.
Le cresson l’ai vu pousser en bassin de fontaine où l’eau coule comme vous le racontez.

christiane dit: à

@M.Court
Cette Pythie de Dürrenmatt est désabusée à souhait !
Pannychis XI, s’ennuie tant sur son trépied qu’elle accueille le jeune Œdipe avec l’envie de s’amuser, de le berner. Elle lui prédit quelque chose d’improbable, certaine que sa fausse prédiction ne se réalisera jamais, une monstrueuse farce : «Tu tueras ton père et coucheras avec ta mère!»
Après ? elle l’oublie… jusqu’au jour, beaucoup plus tard, où Œdipe, devenu un vieux mendiant aveugle, en haillons, soutenu par sa fille Antigone, revient et lui reproche la réalisation de sa prédiction (alors qu’il a tout fait pour que l’oracle funeste ne se réalise pas) : « J’ai tué mon père Laïos et épousé ma mère Jocaste. ».
La farce de la Pythie s’est donc réalisée !
Pannychis rit de cette coïncidence grotesque puis s’interroge : s’agit-il seulement de hasard ? Des ombres apparaissent : Laïos, Créon, Jocaste, la Sphinge… Toutes lui font des reproches. Elle doute…
La sagesse revient peut-être à Tirésias qui lui dit (je crois que cela ne figure pas dans l’extrait mis en lien de la courte nouvelle de Dürrenmatt) :
«Laisse ces histoires tranquilles : elles se seront passées autrement, quoi que l’on fasse, et nous échapperont d’autant plus que nous nous efforcerons de les élucider.»

La Pythie de Paul Valéry est tragique (« haletante, ivre, hurle!… l’âme affreuse, et les flancs mugissants! […]Vocifère entre les ruades d’un trépied qu’étrangle un serpent ») au début du poème mais quand elle sort de sa transe, de ses souffrances, elle regrette le passé d’innocence de la jeune fille qu’elle était avant l’initiation la contraignant d’être cette Pythie. Elle s’interroge sur son destin : « Qu’ai-je donc fait qui me condamne pure, à ces rites odieux ? » et sur le destin des hommes : « Les hasards font les mêmes jeux ! le passé, l’avenir sont frères […] Belles chaînes en qui s’engage le dieu dans la chair égaré ». (Ce Dieu qui s’égare dans la chair pour se réaliser, se faire entendre ?)
Elle rêve de « n’être plus la voix de personne », ce personnage qui délire. Pauvre requête d’une jeune fille qui rêvait d’épouser un berger…

L’homme est-il libre ou ne l’est-il pas ? Que répondriez-vous, M.Court ?

rose dit: à

> Christiane

Cela pose le problème du fatum.
Le sujet est prégnant.

Adopté par ses parents lors qu’il fut trouvé pendu par les pieds à un arbre, par un berger, la prédiction faite le terrifia.

Il s’enfuit effrayé désireux avant tout d’échapper à une destinée macabre.
Mais c’est de sa famille adoptive qu’il s’éloigne.

La première rencontre se fait en chars à banc à une croisée de chemins.
L’attitude irascible d’un vieillard arrogant pousse le jeune fougueux à une bataille mortelle durant laquelle l’ancien périt.

Première partie de la prédiction réalisée : l’ancien était Laïos ; il vient de le tuer. Lecteurs haletants savons, lui rien encore.

Poursuivant son chemin, il arrive aux portes de Thèbes ravagée par les otages donnés à manger au sphinx insatiable : jeunes gens, jeunes filles vîerges dans la garrigue.
L’énigme par lui sera résolue.

En remerciements, gratitude inouïe des habitants cessant d’être terrifiés, on lui donnera en mariage la reine de Thèbes.

Quatre enfants plus tard issus de l’inceste, il n’en sait rien encore, Polynice, Antigone, Étéocle et Ismène, un jour, la tragédie advenue il retournera questionner Tiresias, devin.

Celui-ci aura peur d’abord de lui répondre pour enfin avouer que la seconde part de la prédiction est réalisée : Jocaste est sa mère et la mère de ses enfants.

Aveugle, vieux, appuyé sur son bâton, il ira se réfugier à Colone Antigone à ses côtés, fidèle et dévouée, l’accompagnera sur la route.

Christiane

Je ne vous remercie pas pck « danke schön, bitte schön » ; néanmoins, quel bonheur de démarrer la journée avec eux…🤩

rose dit: à

Je me pose question mais combien sans réponse ?
Comment blogguer fidèle sur le blog d’un parfait connard ? Ailleurs qu’ici hein.

Ben c’est possible.

Sinon,

-Macron en photo dans son EHPAD : ce n’est pas la réalité. Ils ont pris toutes nos mémés qui ont fini leur vie chez elles et les ont fait poser.
La réalité physique et mentale des gens enfermés est bien autre que celle-ci : fake new.

-j’ai répondu moi-même à la question qui m’a turlupinée deux semaines durant.
Pardon pck la réponse est dramatique, mais je la partage avec vous : vous êtes capable de l’entendre :
Lorsque le 13 février le professeur X du CHU de Poitiers ne m’a pas serré la main sous le prétexte d’un poignet fragile, bande à l’appui, distance, fuite rapide, se levant, sortant, j’ai pris pour mépris -paranoïa galopante- ce qui était précaution médicale : elle savait déjà
1/ l’épidémie de coronavirus et la pandémie qui s’ensuivrait.
2/ elle savait aussi l’extrême dangerosité et la mortalité engendrée.

=> parfois, nous ne sommes pas le sujet de ce que nous engendrons, et parfois même pas l’objet.
Se distancer et/est ne pas tomber malade.

JiCé..... dit: à

Puisqu’on évoque le concept de « connard », je ne résiste pas à l’envie de vous livrer mon opinion personnelle, digne de ce niveau conceptuel :

« P’tain ! Cette histoire d’Oedipe, c’est vraiment débile, incroyable. Quelle couillonnade..! « 

JiCé..... dit: à

Autre exemple de « connard » : syndical, cette fois ci…

« Au début, on croit à une « fake news », à une de ces parodies comme il en fleurit tant sur les réseaux sociaux en cette période de confinement. Mais non, c’est bien vrai ! La branche « services publics » de la CGT a déposé un préavis de grève pour tout le mois d’avril. Une initiative isolée et malheureuse ? Pas du tout. Elle a obtenu l’aval de Philippe Martinez en personne ! » (Le Point)

Quelle ordure….ce moustachu infect !

christiane dit: à

Superbe, Rose ! Merci.
Fenêtre ouverte. Les oiseaux chantent. Un café coule goutte à goutte. Lire JiCé dès le matin, et de si bonne humeur, ajoute à cette impression de vitalité du blog à Passou.
Me suis régalée à lire vos échanges avec Clopine. Elle sait écrire ce qui est le plaisir de la table. Et vous avez aussi de bonnes idées. Il ne manque plus que DHH pour ajouter quelque recette à sa façon. D. est mis en appétit !
Bon café à tous (ou thé ou….) et merci à M.Court et à Et Alii de nous avoir, à la suite de Jazzi, conduits au pays des songes et des oracles.

Jazzi dit: à

Fédal le rêveur 9

« Au terme d’un voyage de vingt-six jours en train, Fédal arriva au manoir de la Cour Glacée. Celui-ci était situé au cœur d’une forêt sombre, au pied de montagnes éternellement enneigées. Son hôte, un vieillard solitaire qui régna jadis sous le nom d’Anagram’ 1er, l’accueillit avec beaucoup d’égards et une joie non dissimulée. Enfin quelqu’un qui allait pouvoir lui peigner sa longue barbe blanche ! Car il faut dire qu’à la suite des guerres au cours desquelles il avait été dépossédé de son royaume, l’ex-roi s’était retrouvé avec les deux bras coupés.
Pour sa peine, Fédal devait, outre l’exil, apprendre la Langue Précieuse que seul l’ancien monarque parlait encore. Il s’agissait d’un idiome extrêmement compliqué, tout à fait inutile pour le monde moderne, mais que l’on tenait à conserver. Il y avait urgence car Anagram’ était malade et très âgé.
Dans cette langue, on utilisait, là où un simple mot aurait suffi, des périphrases énigmatiques et tarabiscotées. Voici quelques exemples :
« Tabatière » se traduisait en Langue Précieuse par « l’objet dont le contenu s’envole en fumée.»
« Celle dont les parents ne manquent pas de couronnes au palais » n’était autre qu’une princesse. »
« Pratiquer le jeu de paume » signifiait « caresser ».
« Passer » (dans le sens de donner) se disait « faire transiter d’un point à l’autre. »
« Vert » devenait « ton nature », etc.
Ainsi, la phrase suivante : « Princesse, passez-moi la tabatière verte et je vous ferai une caresse ! » se traduisait approximativement en langage précieux par :  « Celle dont les parents ne manquent pas de couronnes au palais, veut-elle bien me faire transiter d’un point à l’autre l’objet de ton nature dont le contenu s’envole en fumée et je lui pratiquerai le jeu de paume ! »
Mis au courant du casse tête que constituait cette langue, le marquis des Orties avait pensé qu’il n’y aurait pas pire punition pour corriger Fédal de ses rêveries intempestives. Mais c’était mal le connaître. Tout cancre et rêvasseur qu’il fut, Fédal n’en était pas moins intelligent et astucieux. Plus qu’un supplice, ce fut pour lui un véritable jeu : il saisit tout de suite le mécanisme.
En moins de trois mois, il parla le Précieux avec une aisance qui déconcerta le vieil Anagram’. Dès lors, Fédal devint pour ce dernier, dans tous les sens du terme, un compagnon particulièrement précieux. Le soir, au coin du feu, emmitouflés de laine, alors que dehors le vent hurlait, ils dialoguaient inlassablement, échangeant des phrases emberlificotées et compliquées à souhait. Un régal !
Ajoutez à cela que, pour clore le débat, et avant qu’ils aillent se coucher, Fédal brossait délicatement la vénérable barbe de l’ancien monarque.
Celui-ci ronronnait littéralement de contentement.
Quant à Fédal, la pratique courante de cette langue, loin de tarir ses songes, les multiplia. Au cœur de la forêt, à l’abri du manoir, encerclé par les loups, il rêva, il rêva comme jamais : il cherchait dans ses rêves le moyen de délivrer sa mère d’un énorme fardeau.
Le quatre-vingt-dix-septième jour, le vieil Anagram’ qui avait dû, avant l’arrivée de Fédal, se débrouiller tout seul avec ses pieds mourut. Non sans avoir connu auparavant une intense période de bonheur.
Plus rien désormais, hormis le froid, ne retenait Fédal au manoir de la Cour Glacée. »

JiCé..... dit: à

Christiane
Votre indulgence est laxiste ! Je ne suis pas de bonne humeur ! Je suis un vrai nul !

Pour quelle raison ? Un problème arithmétique procédural. Hier, j’ai annoncé sur cette place remplie du monde le plus éclairé possible que Dimanche, demain, je fêterai mes 100 années-lumière. Hélas, erreur opérationnelle Je me suis trompé dans la soustraction…Né en 1922, en 2020 je n’aurai que 98 ans !

Tout de même, j’ai honte ….A quoi me sert mon papier universitaire si je me plante dans une soustraction aussi facile ! Je vais profiter du con finement pour réviser les quatre opérations en base 10, en binaire, et en hexadécimal.

Marie Sasseur dit: à

28/03, 8h20
@@ Tous les jours, on n’a pas encore atteint le pic. Tu crois qu’on l’atteindra un jour avec ton piolet téléscopique, l’AMS ?

En ce début de ( prudente ) retraite pascale, merci de permettre à certains , qui pratiquent le lithotheisme, de se  » ramasser ».

https://www.rebelle-sante.com/bernard-amy-la-montagne-en-soi

Marie Sasseur dit: à

plein, plein de choses.

Janssen J-J dit: à

@ Je ne suis pas d’accord avec Jacob et vous sur ce coup-là, Mauricette. Il faut garder raison, parait qu’on n’est pas encore dans une dictature.

https://www.aefinfo.fr/depeche/624766

@ Un chemin alpestre vers la connaissance de soi. En voilà une belle trouvaille, Amy l’AMS, êtes-vous égarée sur cette voie du lithothéisme ?

@ Content de vos nouvelles matinales, semblez délaisser un brin le blog à Passou, présentement, comme si la crise sanitaire vous avait affectée positivement, et fait trouver la bonne distance avec vos élèves de l’école de commerce.

Meilleurs vœux de prompt rétablissement : vous savez, 14 années d’agressivité azimutale quotidienne, ce n’était guère qu’un mauvais moment à passer, je crois.

@ au monde déconfit : souhaite une belle journée optimiste et optimale aux trois milliards de confinés : faites-y l’amour mais vous encagez pas les rouilles.

Jazzi dit: à

Vous confondez les gestes barrières avec les oeillères, Marie Sasseur !

JiCé..... dit: à

Convaincu par Sœur Marie, je viens de l’acheter sur Amazon le Quarto Gallimard de Perros -1600 pages pour 32 euros.
Livrable au confiné, lundi 6 avril prochain !

Jazzi dit: à

Oui, JJJ.
Surtout que si CT laisse ouverte la porte des commentaires, elle pourrait atteindre des chiffres dignes de ceux de Passou !

Jazzi dit: à

En attendant, tu devrais relire l’excellent papier de Paul Edel sur Georges Perros, JiCé !

Janssen J-J dit: à

@ En attendant Jzmn, n’en profitez pas pour enfoncer l’AMS avec vos chansons démodées d’Alain Garde Barrière, hein :

https://theconversation.com/le-concept-de-la-mesure-barriere-vue-par-un-geographe-134626?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201576615088&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201576615088+CID_a2420ff97c8f104a41492cd9811c9703&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Le%20concept%20de%20la%20%20mesure%20barrire%20%20vue%20par%20un%20gographe

Jazzi dit: à

Démodées, les paroles originales et littéraires de Serge Gainsbourg, JJJ !?

Janssen J-J dit: à

@ Jazzi dit: à

Oui, JJJ.
Surtout que si CT laisse ouverte la porte des commentaires, elle pourrait atteindre des chiffres dignes de ceux de Passou !

On ne comprend plus votre réaction, jzmn, car le robot vient de faire sauter ma proposition. L’emprise censorielle (?) de JD sur le blog de PA est décidément considérable…

JiCé..... dit: à

NE PAS CENSURER, MERCI !
Jacques Drillon est à Oscar Wilde ce que Nabilla est à Sarah Bernhardt …

Jazzi dit: à

C’est la faute à Marie Sasseur, qui elle aussi a été censurée !

Jazzi dit: à

JiCé, si j’étais hétéro, je préfèrerais faire un tour en scooter avec Nabilla qu’avec Sarah Bernhardt et sa jambe de bois !

Chaloux dit: à

Jacques Prion, c’est la maladie d’une vache folle!

Jazzi dit: à

« c’est la maladie d’une vache folle ! »

Là, c’est la faute à Clopine, Chaloux !

Soleil vert dit: à

Après Je suis une légende, Eifelheim, Le grand livre, n’oublions pas Le monde enfin de Jean-Pierre Andrevon :

 » Fidèle à ses amours post-apocalyptiques, Jean-Pierre Andrevon revient en grande forme avec Le Monde enfin, écrit à l’origine dans le contexte de la vache folle, mais rattrapé depuis par le spectre de la grippe aviaire. L’opération promotionnelle est donc parfaite, ce dont personne ne se plaindra, tant ce nouveau roman (compilation d’anciennes nouvelles et de plus récentes, liées par un fil conducteur glissé entre les « chapitres ») se lit avec un plaisir bien réel. Le contexte narratif est assez simple (mais au premier abord seulement) : un virus meurtrier se répand comme une traînée de poudre sur notre planète bleue en bien mauvais état. Aussitôt, les morts s’entassent par milliers, puis par millions, et c’est bientôt la survie des hommes en tant qu’espèce qui est clairement menacée. A l’instar du triste sort des tigres de Sibérie, trop peu nombreux pour se rencontrer (et donc se reproduire) sur leur immense territoire, l’humanité risque fort de ne pas s’en remettre. La nature, elle, reprend vite ses droits (ce qui donne par ailleurs de belles pages descriptives d’un Paris envahi par les animaux échappés du zoo et rendus à la vie sauvage) et le (mauvais) souvenir de l’Histoire humaine ne perdure pas longtemps. A quelque chose, malheur est bon, la disparition de ces encombrants bipèdes étant le prélude à un nouvel ordre écologique enfin débarrassé de son principal persécuteur. Mais si Jean-Pierre Andrevon n’est pas particulièrement fan de l’espèce humaine, il s’y intéresse suffisamment pour croquer des personnages attachants, perdus sur une Terre qu’ils ne reconnaissent plus et à laquelle ils sont désormais étrangers. Les années passent et les rares survivants meurent peu à peu, seuls, vieux et finalement pathétiques. Auparavant, le lecteur suivra le parcours (et notamment la première nouvelle, véritablement formidable) de quelques « heureux élus » qui, du savant français au militaire tout juste sorti d’hibernation en passant par des cosmonautes débarqués de leur navette sans conscience réelle de l’état du monde, luttent contre un ennemi invisible et évidemment tout-puissant : leur propre inutilité.

Sombre, mais pas désespéré, Le Monde enfin ne donne pas dans la morale. Il l’évite même comme la peste et se contente d’observer la fin avec une saine et salutaire distance goguenarde. Un Andrevon grand cru, donc, qui se déguste tranquillement, les deux pieds bien enfoncés dans les scories d’un monde dévasté.

Patrick IMBERT »

La nature reprenant ses droits fait l’objet d’un article sur Orange (Les humains sont confinés, la nature reprend ses droits)

Jazzi dit: à

Tandis que les humains sont confinés la nature exulte !
De tendres feuilles trilobées sont nées aux bouts des branches torsadées du figuier sur mon balcon…

rose dit: à

Jazzi dit: à
JiCé, si j’étais hétéro, je préfèrerais faire un tour en scooter avec Nabilla qu’avec Sarah Bernhardt et sa jambe de bois.

Un de plus pour le court terme.
Cela m’étonne mais dans trois mois, plus rien ne nous étonnera. Allo quoi.

=> ? Hétéro/ Homo même combat

OZYMANDIAS dit: à

La taureau à sa vache :

« Non seulement t’es folle mais en plus t’es vacharde par-dessus le cheptel ».

Jazzi dit: à

Paris n’a jamais été aussi propre !
Ce que madame Hidalgo n’a pas réussi, le coronavirus l’a fait.

Candide dit: à

Les éditions Stock (Hachette Livre) ont décidé de maintenir la publication de l’autobiographie de Woody Allen, Soit dit en passant, et de sortir ce livre, traduit en français par Marc Amfreville et Antoine Cazé, mercredi 13 mai. Cet ouvrage devait initialement sortir aux Etats-Unis chez Grand Central Publishing, autre filiale d’Hachette Livre, qui publie également Ronan Farrow, le propre fils de Woody Allen. Ce dernier reprochait à l’éditeur de ne pas avoir pris assez de précautions dans cette autobiographie, en ce qui concerne les accusations d’agression sexuelle qui visent Woody Allen. Sa fille adoptive, Dylan Farrow, affirme avoir été abusée sexuellement à l’âge de 7 ans, en 1992, ce que le réalisateur a toujours nié. Face au tollé et aux manifestations des salariés, Hachette Livre a renoncé à le publier aux Etats-Unis. Manuel Carcassonne, directeur général de Stock, s’explique. Source : le Monde

et alii dit: à

plus solitaire qu’un « ver amoureux d’une étoile » of course ? UN DIAMANT

rose dit: à

Loin les poèmes romantisés.
Ozymandias s’y met.

Vergara aussi aime ça. Les nibards de sa femme, son cul sa taille fine sa cervelle pointue financent son train de vie. Ça vaut bien trois coups de couteau dans les côtes (de boeuf).
Une des premières sur le terrain a été Zahia. Mineure et pute reconvertie dans les défilés. La famille Kardashian a enchaîné et c’est devenu un fonds de commerce.

Patrice Charoulet dit: à

LE SCANDALE DES SCANDALES

Le professeur Didier Raoult, dont la carrière est prestigieuse, prescrit à ses patients, dans l’épidémie actuelle, DEUX médicaments. Tous les médias ne parlent que d’un médicament que j’ai pris sans aucun effet indésirable en Afrique pendant vingt ans. Le second est passé à la trappe. Il s’agit d’un antibiotique qui empêche la surinfection pulmonaire. Or c’est elle qui envoie des milliers de Français en réa deux ou trois semaines , ce se te:mine le plus souvent par un décès.
Quel est le scandale des scandales ? En ceci : les autorités politico-médicales choisies par le gouvernement ont EXCLU cet antibiotique des divers essais thérapeutiques ordonnés dans les jours actuels dans différentes villes. Cette décision malhonnête est criminelle. Les chiffres officiels qui vont sortir du chapeau en seront gravement altérés.
Et pendant ce temps-là, à Marseille, le professeur Raoult et tous les professeurs de médecine qui l’entourent diagnostiquent, traitent et guérissent leurs patients. Que veut-on de plus ?

P.-S . La barbiche, les cheveux de ce professeur ne sont pas vraiment le sujet. Je l’aurais préféré imberbe et cheveux courts, mais….Quant à ses déclarations immodestes, je m’en contrefiche. A-t-il tort ou raison, c’est la seule question. S’il a raison, la politique sanitaire actuelle n’est pas admissible et va remplir les cimetières.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Paris n’a jamais été aussi propre !
Ce que madame Hidalgo n’a pas réussi, le coronavirus l’a fait.

De par chez moi c’est exactement le contraire, Jazzi. Des détritus partout qui je pense vont attirer des animaux. Lrs, éboueurs passent, c’est déjà ça

rose dit: à

Jazzi

Fédal le rêveur 9 est plein de métaphores.
De pudeur et délicat. Compagnie initiatique. L’intense bonheur vient de la chimère de retrouver son jeune âge. Qui est chimère.

Où on comprend qu’on peut aimer baiser une parfaite courge et que sa vie soit ailleurs. En //.

D. dit: à

Saluons l’entreprise française Armor-Lux qui a décidé de fabriquer des masques.
Pour la soutenir si vous pouviez promettre de lui acheter dans quelques mois un article, il y en a de toutes sortes et notamment des pyjamas.

et alii dit: à

Série « Cube ». © Rieko Honma
Série « Cube ». © Rieko Honma
Cabane, refuge en montagne. © Yaroslav Seheda
Cabane, refuge en montagne. © Yaroslav Seheda

Caravane — Série Feu, 2013. © Mathieu Pernot.
Caravane — Série Feu, 2013. © Mathieu Pernot.
[Première version de ce texte initialement postée sur Facebook, le 23 mars 2020]
J’avoue une certaine lâcheté. Depuis que je tiens le feuilleton de cette « chronique », il a été peu question de masques et de tests, et moins encore de cette potion-miracle, la chloroquine, grâce à laquelle le Professeur Didier Raoult, qui dirige l’Institut hospitalier universitaire Méditerranée-Infection à Marseille, promet au Coronavirus une « fin de partie ». Comme tout un chacun, je lis et me documente sur ces sujets sensibles. Je n’y ai guère fait écho jusqu’à présent pour deux raisons :
-l’actualité médiatique, tout comme beaucoup de publications et commentaires sur les réseaux sociaux, en parlent déjà à foison : à quoi bon rajouter inutilement du bruit ? « Je n’ai rien à dire sur le sujet, mais je tiens à ce que ça se sache » : non, merci.
-la seconde raison est lâche (ce que j’avoue donc). Nous sommes entrés en confinement, pour une durée encore indéterminée. Trop tard, peut-être : les services hospitaliers craignent le pic de pandémie qui viendrait déborder la capacité de places en réanimation. Même si nous savons que la pandémie est loin d’avoir fini sa course (en Italie, avec plus de 5.000 morts à ce jour, le gouvernement vient d’ordonner l’arrêt de toute activité de production autre que celle « strictement nécessaire », et le gouverneur de Lombardie a annoncé de nouvelles mesures restrictives, jusqu’au 15 avril), chacun peut nourrir l’espoir que ce « cauchemar » cesse au plus vite. Je souhaite évidemment que toutes les mesures soient prises pour réduire autant que possible le nombre de victimes du Coronavirus, mais je crains tout autant (ou presque) un retour trop rapide à la « vie normale », celle d’avant. Si le « jour d’après » consiste à simplement refermer la parenthèse, et à reprendre le cycle infernal qui a permis l’émergence et la propagation du virus, nous aurons perdu l’occasion que peut nous offrir ce « temps suspendu » pour reconsidérer les paramètres du logiciel qui guide nos existences. On peut d’ores et déjà prévoir que le gouvernement saura « lâcher un peu de lest » (sur l’hôpital public, notamment) pour mieux faire passer la pilule d’une « mobilisation générale », qu’autorisera la prolongation plus ou moins tacite de « l’état d’urgence sanitaire », au motif de « redresser » l’activité économique.
L’heure du confinement
Pour l’heure, confiné.e.s. Exception faite de celles et ceux qui sont au front (les soignants), de celles et ceux encore contrains de travailler, souvent sans les protections (gants, masques) qui devraient être requises. On prendra connaissance avec intérêt du travail du chercheur et universitaire Arnaud Mercier sur les raisons de la pénurie de masques pour faire face à la pandémie [voir ci-dessous].
Dans une précédente chronique, j’invitais à « réfléchir aux bienfaits du confinement ». Dans mon refuge de campagne, qui n’est pas bunker, faut pas croire que je serais à l’abri des désagréments. Ironie du sort : pour la première fois depuis 2 ans, j’avais enfin un engagement « professionnel » prévu à la fin de ce mois. Enfin un peu de beurre sur les épinards (ou cacahuètes) du RSA, mais surtout, la vive attente de retrouver, pour quelque temps, l’espace partagé d’une « résidence de création ». Evidemment annulé. Mais je ne vais pas me plaindre : ce serait tellement dérisoire au regard de situations autrement plus critiques. Et puis, j’ai depuis longtemps en tête une maxime dont j’ai oublié l’auteur : « si quelque chose que tu attends n’arrive pas, c’est bon signe. Cela veut dire que t’attend quelque chose de mieux. » Bon, voilà. Que pouvons-nous attendre de ce confinement que nous n’attendions pas ?
Ce serait peut-être plus intéressant que les divers « journaux de confinement » qui ont fleuri dans plusieurs médias : Marie Darieusecq et sa « voiture immatriculée 75 planquée au garage » sur Le Point, Leila Slimani pour Le Monde, Lou Doillon sur le site de France Culture, etc. Facebook n’échappe pas à ce virus-là, qui voit proliférer anecdotes, photos et home-vidéos pour raconter, parfois humoriser ce temps du confinement. A tout prendre, on peut aussi voyager immobile avec Sylvain Tesson, qui s’était installé pendant 6 mois, en 2010, dans une cabane située sur les bords du lac Baïkal, dans le sud de la Sibérie… (La Cabane du recours, à écouter sur le site de France-Culture)

Ne pas oublier, cependant, que « la romantisation du confinement est un privilège de classe », comme le disait récemment le scénariste et historien Antoine Germa, qui réside à Brescia. Sans même parler des sans-abri (« Pour rester chez soi, il faut un chez soi », pétition lancée par Droits d’urgence), on n’est pas confiné à la même enseigne selon les mètres carrés dont on dispose pour respirer, et l’emplacement desdits mètres carrés. Comme l’écrit l’autrice Lola Lafon dans un message publié sur son compte twitter : « hâte de lire les journaux de confinement de celles et ceux qui vivent dans des petits appartements sans maison de campagne, de celles qui ne supportent déjà plus leurs enfants. De ceux et celles qui vivent dans les quartiers populaires etc. ». Souvenir personnel d’un milieu d’adolescence perché au 10ème étage d’un immeuble en pleine ZUP (comme on disait alors). Hors-sol. Je n’aimerais guère, en plein confinement, être aujourd’hui cet adolescent-là. Ni davantage migrant réfugié à Calais : « Une semaine après l’entrée en vigueur des mesures de confinement, aucune mise à l’abri n’a été décidée pour protéger les deux mille réfugiés qui vivent dans les campements du littoral nord de la France », écrit aujourd’hui Reporterre.
Là où je suis maintenant, tout n’est pas rose : internet bas débit, la plus proche gare fermée, commerces qui périclitent, virus du chômage, etc. Mais je mesure au moins la chance d’avoir les arbres pour voisins immédiats, de pouvoir sortir m’occuper du jardin ou faire un tour en forêt (le jogging, non, merci) sans attestation dérogatoire ni risque de croiser le moindre pandore.
Tout autour, dans les hameaux et villages voisins, nombre de maisons sont à vendre. Elles ne trouvent pas acheteur. Hors de la ville, point de salut ? Après des années passées à les vider, peut-être serait-il de bon ton de commencer à repeupler les campagnes… Proposition que je vais m’empresser de joindre à l’initiative lancée par François Ruffin. Reprenant à Gébé le titre de la bande dessinée publiée de 1971 à 1974 sous forme de série dans Politique hebdo, puis dans Charlie Mensuel et Charlie Hebdo, et sous-titrée « On arrête tout, on réfléchit, et c’est pas triste » ; le fondateur du journal Fakir lance sur internet « L’an 01 », une plateforme collaborative pour « tracer des chemins vers l’avenir » :
« Penser l’après. L’après crise sanitaire. L’après Coronavirus. Comment la société va-t-elle s’en sortir ? De quel côté va-t-on basculer ? (…) Face à la catastrophe écologique, demain, face à un péril climatique, certes plus lointain que le Covid-19, mais mille fois plus terrible, usera-t-on de ces mesures hardies, intrépides, résolues ? Ou reviendra-t-on au business as usual ? (…) Car on le sait, intimement. Ce Covid-19 n’est qu’un prémisse, une répétition générale, un échauffement avant le réchauffement. »

Il est assez hallucinant de constater à quel point, dans les grands médias (pour ce que j’en lis / écoute / perçois), la surabondance d’informations et commentaires sur le confinement et la crise sanitaire évacuent quasi-totalement les raisons-mêmes de l’apparition et de la propagation du Coronavirus. Quelques rares exceptions : voici quelques jours, Ouest France a publié un entretien avec l’économiste Laurence Tubiana, titulaire de la chaire Développement durable à Sciences Po Paris et directrice de la Fondation européenne du climat : « Cette crise sanitaire est très liée à la crise écologique. Elle nous amène à réfléchir à notre surconsommation, à nos dépendances aux marchés internationaux, à l’interpénétration de nos économies. »
Pour conclure cette chronique, j’aimerais faire appel à un autre « expert » que l’on n’entend plus guère dans les médias. C’est un texte qui porte sur « le sentiment de nature dans les sociétés modernes » :
« Puisque la nature est profanée par tant de spéculateurs précisément à cause de sa beauté, il n’est pas étonnant que dans leurs travaux d’exploitation les agriculteurs et les industriels négligent de sa demander s’ils ne contribuent pas à l’enlaidissement de la terre. (…) De vastes contrées qui jadis étaient belles à voir et qu’on aimait à parcourir sont entièrement déshonorées, et l’on éprouve un sentiment de véritable répugnance à les regarder. D’ailleurs il arrive souvent que l’agriculteur, pauvre en science comme en amour de la nature, se trompe dans ses calculs et cause sa propre ruine par les modifications qu’il introduit sans le savoir dans les climats. De même il importe peu à l’industriel, exploitant sa mine ou sa manufacture en pleine campagne, de noircir l’atmosphère des fumées de la houille et de la vicier par des vapeurs pestilentielles.
(…)
La question de savoir ce qui dans l’œuvre de l’homme sert à embellir ou bien contribue à dégrader la nature extérieure peut sembler futile à des esprits soi-disant positifs : elle n’en a pas moins une importance de premier ordre. Les développements de l’humanité se lient de la manière la plus intime avec la nature environnante. Une harmonie secrète s’établit entre la terre et les peuples qu’elle nourrit, et quand les sociétés imprudentes se permettent de porter la main sur ce qui fait la beauté de leur domaine, elles finissent toujours par s’en repentir. (…) Parmi les causes qui dans l’histoire de l’humanité ont déjà fait disparaître tant de civilisations successives, il faudrait compter en première ligne la brutale violence avec laquelle la plupart des nations traitaient la terre nourricière. »
L’auteur de ce texte ? Elisée Reclus (1830-1905), géographe du monde aux convictions anarchistes. Et ce texte hautement visionnaire a été publié par La Revue des Deux mondes en… 1866 !

APPENDICES
Arnaud Mercier, « La France en pénurie de masques : aux origines des décisions d’État ». Arnaud Mercier cite notamment un rapport parlementaire de mai 2005, co-signé par le député Jean Pierre Door et la sénatrice Marie-Christine Blandin (« Rapport sur le risque épidémique ») :
« Le moins qu’on puisse dire c’est que ce texte regarde avec lucidité et acuité les nouveaux risques qui planent sur nos sociétés modernes mondialement interconnectées. Il est rappelé que les maladies respiratoires aiguës tuent plus de 3 millions de personnes par an. Que ces maladies évoluent constamment, nous obligeant à vivre dans un univers où on aura toujours un vaccin de retard. (…) Tous les experts prédisent que des pandémies ne manqueront pas de survenir, et ce de plus en plus souvent. Une des plus récentes mises en garde officielles provient des États-Unis. Le Directeur du National Intelligence Service, Dan Coats, avertit dans son bilan sur les menaces dans le monde, le 29 janvier 2019 : « Nous estimons que les États-Unis et le monde resteront vulnérables à la prochaine pandémie de grippe ou à une épidémie à grande échelle d’une maladie contagieuse qui pourrait entraîner des taux massifs de décès et d’invalidité, affecter gravement l’économie mondiale, mettre à rude épreuve les ressources internationales. » Dan Coats parle du « défi de ce que nous prévoyons être des épidémies plus fréquentes de maladies infectieuses, en raison de l’urbanisation rapide et non planifiée, des crises humanitaires prolongées, de l’incursion humaine dans des terres auparavant non encore exploitées, l’expansion des voyages et du commerce internationaux et le changement climatique régional ».

Sur la chloroquine (et pas seulement) : Jean-Dominique Michel, « Covid-19 : fin de partie ?! »; et « Coûts de la santé : d’inconfortables vérités ? ». Jean-Dominique Michel est anthropologue de la santé et expert en santé publique. Il écrit notamment : « Nous savons aujourd’hui que le Covid-19 est bénin en l’absence de pathologie préexistante. Les plus récentes données en provenance d’Italie confirment que 99% des personnes décédées souffraient d’une à trois pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc.). (…) Les maladies chroniques seraient évitables à 80% si nous nous donnions les moyens de protéger la population plutôt que de sacrifier sa santé au profit d’intérêts industriels. Nous avons depuis des décennies accordé des facilités coupables à des industries hautement toxiques au détriment du bien commun et de la santé de population. »

ARCHIVE
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-adolphe/blog/270320/dernieres-nouvelles-de-la-peste-5-hue-et-dia

Entretien de Georges Canguilhem avec François Dagognet sur le vivant © ReinventingCaro

Candide dit: à

@ et alii :
Elysée Reclus, quel beau texte.
Reclus…lol.

Chaloux dit: à

Jazzi, je me suis aperçu immédiatement que ce type ne tournait pas rond. Des années après, c’est Coconnoclopine, l’inane, qui s’en aperçoit: la dernière. Non sans avoir fait une cour intense à ce pauvre tordu, qui vient de finir par l’envoyer dans les cordes. Cette pauvre fille a décidément tout du chapeau de Charles Bovary.
Néanmoins, le diagnostic qu’établit cet esprit cagneux de l’intellectuelloclopine est juste. C’est bel et bien une imbécile…

bouguereau dit: à

vu paris brest hier et plutôt que de gonfler avec les haventure à fécal baroz dvrait jurer à lassouline justice post corona en narrant l’hestoire vraie du bouillon dculture dici dèce et comment qu’il en est lui même baroz lune des plus grosses légumes pourrites parmi dote sous la cende et le guano..je dmandrai une dédicace comme à la fin..ha le bon fime français

bouguereau dit: à

un roman plein de courageux qui à vitesse lumière viennent conter comment que sur bételgeuse ils fièrent a bras..raclures!

et alii dit: à

EXCUSES/JE NE VOULAIS METTRE QUE LA VIDEO Entretien de Georges Canguilhem avec François Dagognet sur le vivant © ReinventingCaro
BONNE JOURNEE

christiane dit: à

« Grand bien vous fasse », spécial ¨Proust » France Inter , hier :
https://www.franceinter.fr/personnes/ali-rebeihi

Avec Laurence Grenier (« Du coté de chez Proust »), Fanny Pichon (« Proust en un clin d’oeil »), Michel Schneider, Catherine Clément, Guillemette Odicino, Christilla Pellé-Douël (« Psychologies mag »).

bouguereau dit: à

Je l’aurais préféré imberbe et cheveux courts

et rasé dla bite..pour lhygiène comme dans les fimes porno..charoulet..un exhausteur de gout dans la soupe

et alii dit: à

LE TEXTE DE Elisée Reclus (1830-1905) EST DE 1866

bouguereau dit: à

au boulot faignasse de baroz..au moins une fois dans ta vie

Marie Sasseur dit: à

Pour qu’il provoque autant de rejets, doit pas être très sain le prion… lol.

Jazzi dit: à

Merci, rose. J’aurais aimé vous montrer les dessins qu’un de mes amis a fait pour illustrer ce conte. Très beaux, un peu austères, en noir et blanc, relevés de quelques touches délavées obtenues avec un pinceau trempé dans du thé. Je ne dispose pas malheureusement d’imprimante pour les scanner… Mais je conserve précieusement les planches originales.

Peu de temps avant la mort de mon premier compagnon, je lui avais fait lire « Fédal le rêveur », en lui précisant que le Roi Anagram’ 1er, c’était lui. Il en avait beaucoup ri !

Chaloux dit: à

Jazzi, tu n’as même pas un appareil photo avec un cordon?

Jazzi dit: à

« au boulot faignasse de baroz.. »

On ne se refait pas mon bon boug !

Marie Sasseur dit: à

#êtes-vous égarée sur cette voie du lithothéisme ?
Nan. Je suis tombée dedans quand j’étais petite.

Marie Sasseur dit: à

Si tous les vendredis, c’est la même comédie, il publie, il censure, et vient fliquer dans ce commentarium, on va pas se laisser faire.

bouguereau dit: à

tu l’as toujours eu comme un choux fleur tèrezoune..

William Legrand dit: à

Gaga bouguereau : rasé du cerveau

Marie Sasseur dit: à

Maurice, ton rôle de zombie revenu du crematorium, amuse les crétins. Pas moi.

bouguereau dit: à

On ne se refait pas mon bon boug !

bon début pour ton chapite baroz..haprés tu tapes dans le dur

Jazzi dit: à

« Amazon est naturellement diabolisé comme le grand profiteur de la situation, nonobstant le fait que le livre ne représente ces temps-ci qu’une infime partie de ses livraisons et que, outre la Fnac, nombre de grandes librairies françaises (Le Furet du Nord, Mollat, Decitre, Ombres blanches, Sauramps etc) entretiennent depuis des années leur propre réseau de vente en ligne »

Tout ça ne fonctionne plus, Passou. Les livres sont désormais inaccessibles, en version papier !

Jazzi dit: à

Objectivement, rose, croyez-vous que votre mère serait plus en sécurité dans son EHPAD ou à son domicile ?

rose dit: à

Je me pose la question jazzi.

rose dit: à

Jazzi

Je l’avais compris !!!
C’est pour cela que je parle d’appentissage initiatique et que je parle de pudeur.
Oui c’est un éveil à la sexualité c’est évident mais c’est dit délicatement.

Petit Rappel dit: à

Soleil Vert
Est-ce que je « Je suis une Légende » n’est pas de Maétheson plutôt que du médiocre Andrevon?
Christiane.
Merci pour ce conte digne de Lucien.
Clopine
Faut-il vous dire que je n’ai rien posté chez Jacques Drillon, avec qui je n’ai pas grand chose en commun ? Ce n’est pas votre cas, semble-t-il. Est-ce une raison pour procéder par assimilation gratuites? En le faisant, Vous redevenez la pire Clopine, celle qui dégaine avant de réfléchir. Etonnez-vous des résultats après et de la réputation pour le moins controversée que vous trainez dans les blogs que vous fréquentez.
MC
MC

Janssen J-J dit: à

bouh, n’accablez pas les revenants du Phénix, l’AMS… Sont toujours utiles, un brin, puss qu’on croit. Et surtout, pas si Grillon que le Jacques, ça non !…
(en +) Vous saurais gré de différencier entre vos différents Maurices, car on sait pu très bin à qui vous vous adressez au jus’ depuis Courchevelle. A vous cognac j’ai !

Petit Rappel dit: à

Et tant qu’à traiter Drillon de male alpha, formule toute faite ou se voit le poids de l’idéologie qui vous structure, c’est bien plutôt de male bêta, qu’il eut fallu parler! Vous auriez eu les rieurs et rieuses de votre coté. Mais vous avez choisi une énième fois, de la jouer en atrabilaire tragique, ce qui vous va fort mal.
Or » Ce qui est exagéré ne compte pas » .Méditez cette maxime à vos heures perdues. Elle peut vous faire faire, si vous l’appliquez à vous-meme, de grands progrès…

Cordialement.
(Je ne veux pas votre mort contrairement à ce que vous laissez entendre ça et là!)
MC (qui n’est pas Lucien Bergeret, mais à quoi bon?)

Phil dit: à

quoi de neuf dear Passou, ça boum dans votre crèche confinée ? le prestigieux blog passe en mode comateux, le peuple est compréhensif. A longueaïlande pas de virus à l’horizon, Bézos a vendu ses actions avant la crise. Heureusement que dear baroz chauffe la salle avec son popeye sans olives.

Pablo75 dit: à

samedi, 28 mars 2020 12h32

Non, Chaloux, Jacques D. n’est pas du tout un imbécile. C’est un type intelligent qui connaît très bien au moins trois domaines: la musique (il faut lire ses livres sur le thème), la grammaire (son « Traité de la ponctuation française » est un chef d’oeuvre du genre) et la littérature française. Tu ne peux pas contester ses compétences au moins dans ces domaines. Après, une autre chose c’est son caractère, son pédantisme, sa susceptibilité, ses manies et ses délires. Comme tout le monde il a ses défauts, ses problèmes, ses incohérences. Je conçois qu’il puisse déplaire et même rebuter beaucoup de monde, mais on ne peut pas dire que ce qu’il écrit soit nul. Moi je le suis depuis au moins 30 ans (articles, interviews, certains livres) et je l’ai toujours lu avec plaisir et intérêt, il ne m’a jamais ennuyé, j’ai toujours appris de choses avec lui – et au fond c’est la seule chose qui m’intéresse vraiment chez un essayiste. Moi les articles ou les livres qui ne m’apprennent rien, ils me tombent des mains très vite.

Et après, j’ai toujours eu de l’indulgence pour les vrais passionnés de musique ou de littérature (en dehors de toute considération politique, psychologique ou morale). Et notre ami, ça tu ne peux pas le nier, il en est un.

Phil dit: à

un petit coup de prose germanique pour redresser la chine.
titre à Berlin du jour, une infirmière allemande sur le front de l’Est du virus, s’adresse au bon peuple:
„Euren Applaus könnt ihr euch sonstwohin stecken“
Collez-vous vos applaudissements où je pense

rose dit: à

Pablo75 dit: à
samedi, 28 mars 2020 12h32

Non,

Cela se discute.
Alors un type intelligent voire brillant faut se le farcir alors qu’il est imbuvable, macho et misogine ?
Moi j’ai une expérience précise de plus de trente ans de fréquentation partielle et régulière, constante.

La fin de cette fréquentatin m’a démontré le contraire : sur deux points.

Le premier est qu’il a commencé à avoir peur.
Le second corrélé au premier est qu’il savait parfaitement qu’il était odieux.

Et le tout témoignait d’un mépris total de ses interlocuteurs.

Pour moi, c’est niet.
Non, Clopine n’est pas une imbécile. Asseoir cela avec une grande évidence c’est se parer soi-même des plumes de l’imbécile. Et eu égard au niveau de vulgarité, c’est fort près d’être vrai.

Que vous ayez un autre point de vue, je l’accepte tout à fait.

et alii dit: à

Non, Chaloux, Jacques D. n’est pas du tout un imbécile. C’est un type intelligent qui connaît très bien au moins trois domaines: la musique (il faut lire ses livres sur le thème), la grammaire (son « Traité de la ponctuation française » est un chef d’oeuvre du genre) et la littérature française. Tu ne peux pas contester ses compétences au moins dans ces domaines.
bravo,pablo;et il vaut mieux avoir du caractère qu’en manquer!

et alii dit: à

misogine rose ?elle ne vous a pas démontré qu’il faut un y bien placé?

et alii dit: à

ROSE je ne crois pas à « la peur » sur internet ;dites « marre » ,peut-être

Marie Sasseur dit: à

Bof, si Et Al, le dit, que la musique ne dit pas non, on le sait depuis au moins les nazis!

Marie Sasseur dit: à

Après rien ne vaut un bon dico. Marre.

Marie Sasseur dit: à

Parce que des définitions alla con, non merci.

et alii dit: à

Ce sont les insectes les plus bruyants dans le monde. Dans les années 1990, la cigale africaine (Brevisana brevis) a été couronnée comme la plus bruyante en moyenne, produisant 106,7 dB à une distance d’un demi-mètre. Depuis, Max Moulds à l’Australian Museum de Sydney, a enregistré une espèce locale appelée Cyclochila australasiae, produisant 120 dB à courte portée.

Pablo75 dit: à

@ rose

« Alors un type intelligent voire brillant faut se le farcir alors qu’il est imbuvable, macho et misogine ? »

Le thème de la discussion est l’intelligence ou l’imbécillité de Jacques D., pas l’obligation de lire des auteurs « imbuvables, machos et misogines ».

Et je n’ai jamais dit que Clopine était une imbécile.

Sur le reste de ton message, je n’ai rien compris.

Marie Sasseur dit: à

Non, le thème de la discussion, c’est le flicage d’un ex de l’obsolète.

Marie Sasseur dit: à

Et ça, mon vieux, tu peux toujours y penser. A cette cuistrerie pédante des bobos; de gauche, pléonasme.

Pablo75 dit: à

Un conseil, Rose: pour que tes messages soient moins cryptiques et donnent moins l’impression d’une pensée chaotique, tu devrais utiliser systématiquement les guillemets, expliquer à qui tu réponds et sur quel thème, séparer les thèmes si tu réponds à plusieurs personnes dans le même message, bref… penser que les gens qui te lisent ne sont pas télépathes et donc ne savent pas ce que tu es en train de penser exactement au moment où tu écris.

Chaloux dit: à

La Caoutchouclopine a deux qualités. Elle ne parle pas trop mal de la sauce vinaigrette et Dieu le Père lui a imposé de faire ma vaisselle.

Les reste est reste!

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

@ Moi les articles ou les livres qui ne m’apprennent rien, ils me tombent des mains très vite.

J’ai lu ça aussi chez Grillon du Moulin quand il avait voulu enfoncer sa porte ouverte… et il s’était fait mal un brin.

(Espiritu sanctus – Covarius 19-75)

@ rôz, ne changez surtout point vos habitudes. Vos messages à tous vents tombent exactement dans les oreilles disposées à les entendre. Que les sourdingues de la musique drillonesque et les escrocs des puces de montreuil passent leur chemin, la caravane s’en prélasse.

Chaloux dit: à

Grand pianiste… Je vois qu’il y a aussi un Rubinstein chambriste. Pour moi son Quintette de Brahms et celui de Schumann sont des must.

Sur le site des archives de la télévision belge, 180 reportages de « Strip Tease », ce magazine génial.
Le site s’intitule Sonuma.

Chaloux dit: à

Rose, n’écoutez pas Gigi la visqueuse, alias la vieille pantoufle charentaise.

christiane dit: à

Petit Rappel dit: « Christiane.
Merci pour ce conte digne de Lucien. »

Lucien ???

Chaloux dit: à

Lucien de Samosate.

Quand je dis que la vieille maîtresse d’école n’a pas de bases culturelles…

Chaloux dit: à

Mais elle reviendra dans dix minutes vous faire un cours complet sur Lucien. Diplômée de l’école Blabla. Premier prix.

B dit: à

L’opportunisme appartient à tous, que le meilleur gagne.

B dit: à

Jazzi, en réponse à la question posée à Rose et concernant sa mère, si elle était en mesure de la prendre en charge, elle serait plus en sécurité chez elle. Les deux grand-mères de mon fils sont à leur domicile, pas contaminées, ma l’ère souffre d’une conjonctivite douteuse dans ces circonstances. L ophtalmo ne s’ est pas prononcé, il y a selon lui une epidemie de conjonctivite, pour avoir appliqué les traitements, compte tenu de la description des symptômes et de sa durée je me demande si cette conjonctivite ne fait pas partie des atteintes dues aux covid19.Ma mère est tres propre et vit dans un village assez isolée.

christiane dit: à

Chaloux dit: « Lucien de Samosate. »
Merci. Je ne connais que très peu…
C’est un beau chemin que M.Court trace de lui à Friedrich Dürrenmatt.
Ah, les songes…

christiane dit: à

Jazzi,
réponse à ta question : deux commentaires ont été supprimés. J’ai tourné casaque…
Mais j’en fais parfois écho ici.

B dit: à

D, Armor luxe est une bonne marque de vêtements, solides, matières naturelles. J’ai de mon côté fabriqué un masque avec des kleenex et des élastiques destines aux sacs de congélation. Est il efficace? Mystère mais ce sera mieux que rien. Ras le cake de cette penurie et en premier lieu quandbelle touche ceux qui sont contraints de travailler qu’ils soient au contacts des publics, des malades ou des personnes placees en ehpad ou autres lieux de vie ou de leurs collègues .

rose dit: à

Pablo75 dit: à
Un conseil, Rose: pour que tes messages soient moins cryptiques et donnent moins l’impression d’une pensée chaotique, tu devrais utiliser systématiquement les guillemets, expliquer à qui tu réponds et sur quel thème, séparer les thèmes si tu réponds à plusieurs personnes dans le même message, bref… penser que les gens qui te lisent ne sont pas télépathes et donc ne savent pas ce que tu es en train de penser exactement au moment où tu écris.

C’est ce que je fais de manière ordinaire et nominative.
Or, ici, quotidiennement on se tape un nombre de messages cryptés extraordinaires qui ne parlent qu’à celui qui les écrit.

Là, il ne s’agit pas de l’intelligence d’un mec, ou de sacré connard. Il s’agit d’établir radicalement la balance entre macho miso et imbuvable et l’intelligence. Les trois basculent tant d’un côté que l’intelligence devient superfétatoire.
Quand à lécher le cul de pareils sales sbires, ce sont des choix individuels, à chacun les siens.

Le reste du message, vous ne l’avez pas compris car il est privé ; je vous redis la conclusion, patiemment : cela ne sert à rien d’aller vers des individus pareils car ils sont odieux et le savent.

Jazzi dit: à

Si on le peut, je crois qu’il vaut mieux éviter les hôpitaux et les EHPAD, B. Mais le problème de la mère de rose, dont je ne doute pas que cette dernière pourrait la prendre en charge, avec l’assistance d’une infirmière et d’une aide ménagère, ce sont ses pertes de mémoires.

rose dit: à

>B
Dans les symptômes, je n’ai pas encore entendu parler de conjonctite. Vous pouvez expliquer ?

question posée à Rose et concernant sa mère, si elle était en mesure de la prendre en charge, elle serait plus en sécurité chez elle.
Je suis en mesure de l’assumer le temps du confinement et l’ai demandé en LR avec AR aux autorités judiciaires compétentes. J’attends la réponse. Seuls les cas urgents sont traités au tribunal judiciaire. Le temps suivant, faudra mettre en place du monde pour me soulager.
Ma mère n’attend que ça.

rose dit: à

Jazzi

Oui.
Mais la manière dont elle est traitée ne fait qu’aggraver. N’importe qui, y compris ses enfants peut être malveillant avec elle.
Là, dans l’équipe, ce matin ai intégré sa soeur cadette. Nous nous relayons.
Je vous le dis à tous : choisissez puis préparez votre vieillesse. Ne laissez personne prendre le pas sur vos décisions.

Là je viens de siester sur la terrasse au soleil, je vous écris et une minuscule fourmi trimballe une énorme miette de pain. Grosse comme la moitié d’elle.

rose dit: à

Jazzi
Je suis anti hôpital et anti EHPAD.
N’empêche que le dévouement et la gentillesse de ceux qui y bossent me laissent stupéfaite.

rose dit: à

Christiane

Je n’ai pas tout suivi de votre échange à partir des songes avec Marc Court. Pourquoi avez vous écrit que c’est la Pythie qui la première a parlé à Œdipe ?

Chaloux dit: à

Moi j’adore lire Rose.

B dit: à

Rose, moi non plus. Mais dans les larmes ou secretions lacrymales il a été relevé la présence du virus. Certains positifs ne souffrent bien que d’une toux, pourquoi pas que d’une conjonctivite. certains sont asymptomatiques. Vous avez remarqué que les pro s’ equipent de lunettes de protection comme d’ailleurs le veut le protocole de protection contre les projections qu’elles que soient les maladies. L’ophtalmo dit épidémie de conjonctivites, on n’en saura pas plus en l’absence de test. Peut etre est ce bacterien ou que cela provient d’un autre type de virus. Je n’affirme rien mais je me pose la question.

B dit: à

Relevée, mes excuses pour les autres non corrigées, trop nombreuses.

Clopine dit: à

Christiane, Jazzi, très très belle émission ce midi sur France Culture, avec Bertrand Lahire et Marie Darrieusseq, sur les songes. Lahire a écrit une « sociologie des rêves » (qui conteste un peu les théories bourdieusiennes) et a patiemment collecté les récits de rêves de centaines de rêveurs. Ses conclusions ?

– contrairement à ce que disait Freud (par ailleurs incontestable pionner de la question), le rêve n’est pas « fonctionnel », tout entier inclus dans la représentation d’un désir, mais a tant et tant de fonctions qu’on ne peut en tirer qu’une conclusion : que le rêveur se parle à soi-même.
– les rêves sont sexués. Les femmes rêvent de femmes et d’hommes, les hommes rêvent d’hommes (!?! Ca, ça m’épate !!)
– les thèmes des rêves peuvent revenir sous des formes radicalement différentes…
– le rêve éveillé est le support de l’écriture chez Darrieusecq. (j’ai vraiment tendu l’oreille à ce moment-là. Toutes proportions gardées, bien entendu, à mon tout petit niveau, je fonctionne pareil qu’elle ! Moi j’appelle ça des « divagations », mais il s’agit bien de la même chose, je crois. Une sorte de « rentrée en soi », où l’on commence effectivement à « se parler à soi-même »… Bref. Mac Cullers aussi pratiquait ainsi. Et parfois, bingo ! Elle avait ce qu’elle appelle une « illumination » (elle donnait l’exemple du jour où elle a su que le héros du « Coeur est un chasseur solitaire » serait sourd et muet…)

Emission passionnante, vraiment, et dont vous devriez, tous les deux, faire votre miel.

Voici le lien :

https://www.franceculture.fr/emissions/la-suite-dans-les-idees/le-reve-cet-obscur-objet-sociologique

Clopine dit: à

Il semblerait que notre hôte ait effacé mes commentaires post-exclusion de chez J.D.

Sans doute étaient-ils offensant, mais, pour de vrai, c’est que j’étais offensée…

Bah, je devrais pourtant avoir l’habitude, hein ?

Pour Rose : méfiez-vous cependant des fourmis… Avec le réchauffement climatique, les fourmis processionnaires du pin deviennent un vrai fléau.

bouguereau dit: à

ma mère de ma mère..bonne clopine pollue nuitamment..haussi

bouguereau dit: à

Moi j’adore lire Rose

mon larbin est pavlovien..il aime qui lui fait des mamours..mais il réagit hencore mieux aux claques..un chien savant hen somme

christiane dit: à

Clopine dit: « Christiane, Jazzi, très très belle émission ce midi sur France Culture, avec Bertrand Lahire et Marie Darrieusseq, sur les songes. »
Merci, Clopine, je vais écouter cela.
Pour l’heure j’ai écouté en replay l’émission qu’avait signalée Rose où l’historienne Michelle Perrot évoque son dernier livre : Le chemin des femmes (Laffont). Histoires de vies ordinaires et extraordinaires (George Sand, Lucie Baud (meneuse de grève), ouvrières en grève, détenues, enfants des rues…). Une voix singulière, chaleureuse, sensible, grave.
Je n’ai pu lire votre histoire de Jim. liens trop complexes…

bouguereau dit: à

Or, ici, quotidiennement on se tape un nombre de messages cryptés extraordinaires qui ne parlent qu’à celui qui les écrit

je est un autre..c’est leffet fée verte rosy..ha ça a fait des beaux tableaux

bouguereau dit: à

Si on le peut, je crois qu’il vaut mieux éviter les hôpitaux et les EHPAD

nom de nom baroz..c’est mieux que de se coucher de bonne heure..chus sur que pédro va te dire qu’on dirait du descartes

bouguereau dit: à

Le thème de la discussion est l’intelligence ou l’imbécillité de Jacques D., pas l’obligation de lire des auteurs « imbuvables, machos et misogines »

pépèpe..c’est pas à un un sérial penseur comme pédro qu’on la fait

bouguereau dit: à

..vous pouvez vous rassoir

rose dit: à

Je réfléchis en ces termes. »où serait-elle le moins en danger ? »

Ce matin, entendue la nouvelle 👍 d’une nonagénaire qui aurait guéri.

Ma mère son moral implique chez elle. Elle dit « C’est pas compliqué, je demande pas l’Amérique, je veux rentrer chez moi ».

L’Amérique, en ce moment, ce n’est pas le top du top.
Les mafias ça a toujours été un.moyen violent d’émerger de la misère. Comme les trafics de drogue. C’est.pour cela que cela s’appelle l’argent sale.

Le carburant E10 ce matin 1 euro 20 cents.

Le chasseur de tête plus de travail.

Sidérante cette pandémie.

bouguereau dit: à

qu’est ce que t’as compris a toi même béré?

Clopine dit: à

Je pense que Monsieur Drillon a l’intelligence des héritiers… Le titre est déjà pris, mais sinon, « orgueil et préjugés » lui irait assez bien, non ?

et alii dit: à

il y a rose dans certains EHPAD, peut-etre pas tous, des gens qui ont une très sérieuse formation, dans
des pathologies spécifiques et en « psychologie » de ces maladies -vieillesse comprise-et dans la vie sociale et collective; et qui sont très dévoués et aiment leur travail;j’en ai rencontrés personnellement

William Legrand dit: à

et c’est REPARTI : « la mère de ma mère » de bouguereau, on attend la suite, vite, Gaga

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