de Pierre Assouline

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La République des livres
Mon père, cet anti-héros

Mon père, cet anti-héros

Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ».  Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.

Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.

A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.

« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »

Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.

« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».

L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :

« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».

Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.

« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».

Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père  sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.

 

D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?

Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite.  D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.

Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.

L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.

Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?

Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros

D. dit: à

Et pourquoi se moquerait-il du second alors que lui même en a deux des bosses ? Ça ne tient pas debout cette histoire.

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Je constate que tout le monde icite ne s’est pas encore défini par rapport à la nécessité de foutre tous les pédophilies en taule, même âgés de 90 ans, et même quand on n’en a hélas pas été victime soi-même. »
Pouvez-vous penser un seul instant que ne pas avoir rejoint les nombreuses réactions aux actes de ces pédophiles sur ce fil soit de l’indifférence ? Oui, la justice doit passer.
Je joins à ces crimes ceux plus sournois des tortures psychologiques et morales qu’induisent des êtres toxiques auprès de leurs enfants, de leur conjoint, de leurs collègues. On peut dévaster un être par l’expression d’un dédain, le culpabilise à tort, le pousser au suicide.
Les êtres humains forment une jungle à laquelle participent parfois activement des enfants. On peut violer un être par le sexe, les attouchements mais aussi par les mots, d’autres actes et le mépris.
Crier haut et fort ici son dégoût ne suffit pas. C’est dans ses réactions envers ses proches que chacun doit s’interroger… et ici, à travers des commentaires. Oui, Carmen, certaine qui donne des conseils, porte des jugements ferait mieux de s’interroger sur ce qu’elle est…
Belle soirée. Je me sauve.

Marie Sasseur dit: à

Demain soir , Vanessa Springora sera avec Busnel. J’espère quel aura un petit mot pour son père.

Marie Sasseur dit: à

Ouh, j’espère qu’elle aura un peu mûri.

Marie Sasseur dit: à

Car comme lanceur d’alerte, il s’est posé là. Il s’en est fallu de peu , d’un mot de sa fille, pour que Matzneff se prenne la rouste de sa vie. Et il l’aurait bien mérité.

Anyone here ?

Marie Sasseur dit: à

Dducon pratique la solidarité du comico. Pas vu, pas voulu voir, pas pris. Et si ça ne lui pas arrivé, c’est du pareil au même.

Carmen dit: à

@ D.
Si t’es même pas foutu de comprendre un dicton populaire chinois, c’est qu’t’es vraiment pire que je ne le pensais.
D comme demeuré… T’es gravement… comment dire… Dépitant. Voilà.

Carmen dit: à

Si le bouquin de Vanessa Springora se vend bien, elle gagnera beaucoup de pognon non ?
Du consentement à la compensation.
Ça sonne et ça trébuche et ça tombe dans l’escarcelle de nunuche : Le fric.

Janssen J-J dit: à

@ Pas vu, pas voulu voir, pas pris. Et si ça ne lui pas arrivé, c’est du pareil au même.

Le comico dit à Ch. que l’intéressée qui vient de se sentir interpellée par D (ducon T ou ducon D ?) a laissé entendre qu’elle n’était pas Carmen… M’enfin, comment en être sûr ?

Je me demandais si les gens souhaitaient, derrière les cas GM, HW, RP, aillent crever en taule comme barbie, pour soulager notre besoin de vengeance et de consolation féministe, et heureuse morale de ces histoires, je ne parlais pas de votre indignation sur l’affaire. En effet, le silence est souvent plus fort que la mise en scène permanente de son indignation…, surtout icite. Point barre…

Quant à souhaiter nos condoléances à Mme Springora chez Bunuel, fallait quand même oser !…

@ DHH, non je ne connaissais pas cette galéjade de Pérec, pouvez-vous m’en dire plus. Dans le genre…, plutôt certaines d’U. Eco. Bien à vous,

Marie Sasseur dit: à

Dducon, tes leçons de maintien bloguesques, comment dire, c’est un oxymore.
Quand tout le monde aura compris ton manège, ce blog , au moins pour la partie commentaire, est mort.

Carmen dit: à

@ Janssen J-J
Si tu veux savoir qui se cache derrière mon joli pseudonyme, demande-le à moi tout simplement.
Carmen n’est autre que moi. Voilà !

Carmen dit: à

@Marie Sasseur, @DHH, @Janssen J-J
Essayez, s’il vous plaît, de taper vos commentaires sans commettre de fautes d’ortographe. C’est agaçant à la longue.

Janssen J-J dit: à

@ tomatotropisme chez une cantatrice

tiens, ça me fait penser qu’on n’a pas eu de nouvelles d’Hambourg depuis longtemps. Que se passe-t-il ? Serait-elle décoiffée de sa fausse perruque comme disait mamie ?

@ « mon manège à moi, c’est toi »… Elle piaffe de ses bons mots, l’Edith de Schiltigeim ! Quelle vedette !

@ Un link pour hamlet qui avait sauté, je crois, à cause d’une erreur d’orthographe que j’avais cru devoir corriger. Il ne faut surtout pas :
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/article-lucien-jerphangnon-la-sottise-63164807.html

Bien à toutes celzéceux que j’aime,

Marie Sasseur dit: à

Le prochain bouquin de V. Springora pourrait être consacré à son père,  » le courant d’air » même si avec son style épouvantable elle ferait mieux de ne pas persévérer. Humainement le risque est moindre, puisqu’il a maintenant disparu pour de bon.

Carmen dit: à

ORTHOGRAPHE… Hihihihihihi

Marie Sasseur dit: à

J’y travaille DDucon, j’y travaille. Je n’ai pas fait dactylo, comme toi.

Janssen J-J dit: à

Personnellement, je n’ai encore jamais rien demandé à Carmen et surtout pas son identité. Ce qui voudrait dire qu’elle m’intéresse, il suffit pour celzéceux qui…, de la demander à JC75, notre autre grande spécialiste de la récupération de tous déchets qui traînent au fond du darkweb.

DHH dit: à

@JJJ
le recueil où il figure doit etre disponible dur le marché
pour vous en donner une idée le début de l’abstract en ce qui veut être du français de cet article sensés etre publié en anglais

l »auteur etudie les fois que le lancement de la tomate il provoquit la reaction yellante chez la chantatrice et demonstre que divers plusieurs aires de la cervelle elles etaient implicatées

et , echantillon de la bibliographie,il cite un article de Vincent J,Milâne J,Danzunpré JJ et Sanvaingt-DanlhotteJJ
pour ma part je ne connais pas dans les pastiches d »umberto Eco ou de WOOdy allen de morceau comme celui-ci imitant le style des revues de medecine

DHH dit: à

@ crmen
vous avez raison je vais faire attention. Mais ne soyez pas trop sévère
Le problème est que je me suis mise sur le tard à la dactylographie
De sorte que toutes mes coquilles ne sont imputables qu’à cette infirmité, car pour le reste, je passe pour maîtriser convenablement les règles de l’orthographe

Janssen J-J dit: à

@ Je n’ai pas fait dactylo,

moi, je n’ai fait que de la sténose, méthode prévost/delaunay. Décidément, on n’aura jamais les mêmes valeurs …

J’aimais bien le pastiche et postiche d’Eco sur Nonita, le récit inspiré de Nabokov où le jeune héros brûlait d’amour pour une octogénaire décatie. Encore une histoire de pédophilie ! Heureusement qu’Eco est mort, sa fille aurait pu avoir des problèmes avec la justice italienne.

Janssen J-J dit: à

@ Vincent J,Milâne J,Danzunpré JJ et Sanvaingt-DanlhotteJJ

Quel talent DHH 🙂 Zette en grande forme ce soir 🙂 jad’hore… = 2000120 ?

Jamais zété; trop fort en caculj … # »J’ai just?

Carmen dit: à

@ Janssen J-J
Mais qu’est-ce qui t’arrive pauvre cloche ? T’es bourré ou quoi ? Bois du café et arrête de faire l’andouille.

Janssen J-J dit: à

Tiens, Josyane, ça me fais penser à un texte SOLAIRE de 1977. L’as-tu lu, mon p’tit loup ? : « Le marxisme sodomisé par la psychanalyse elle-même violée par on ne sait quoi ». On le retrouve tel quel dans le n° 75 du même nom, tokup ! Etonnant, non ?
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article378

Marie Sasseur dit: à

J’adore ces jeux de logique. Il y en a quantité sur le web.

Un père a 54 ans et un fils en a 60. Comment est-ce possible ?

raymond dit: à

et alii
merci de vos encouragements. Ce qui explique l’absence de poème dans la RDL, c’est l’impossibilité où je me trouve d’être toujours présent sur le fil de la République afin de répondre ou de relancer comme me le reproche Rose.

DHH
Vous pouvez compter sur moi pour aller déposer des fleurs sur la tombe d’Isaac Levy le 11 mai 2020. Je le fais tous les ans à la date du 16 avril au hasard des tombes, mais là cette fois ci, grâce à vous, j’ai une personne à honorer, et une date. Le silence à Cerny est d’une qualité étrangement rare.

Marie Sasseur dit: à

@Le silence à Cerny est d’une qualité étrangement rare.

Sauf quand Hollande y faisait des happening, avec plein de gosses qui courraient sur les tombes, le 11 novembre, non?
Enfin, j’ai la flemme de rechercher.

Marie Sasseur dit: à

ils couraient !

Janssen J-J dit: à

@ quel geste chevaleresque, Raymond !… C’est un poème en acte, ma parole !

@ MC, peut-être une anecdote ou une pensée témoignage au sujet de votre rencontre physique ou livresque avec Jean Delumeau ?… hélas, bien délaissé sur ce blog. Merci d’avance.

DHH dit: à

@Raymond
merci ! sa tombe est le N°17 prés de l’entrée
plutôt que des fleurs déposez une pierre.
avez vous une raison personnelle particuliere qui vous font honorer de cette manière les victimes de la boucherie organisée par Nivelle et Mangin ?

rose dit: à

Moi je choisis un tirailleur sénégalais pck j’ai les boules pour eux, lorsque je vais dans un cimetière de l grznde guerre proche de Minaucourt les Hurlus.

C’est pas tant des reproches Raymond Prunier que je vous fais que la réminiscence d’une élève l’année de mon départ à la retraite qui soutenait à mort un éléve brillant et invivable, Vivien. À elle seule, et son attitude perverse (je ne dis pas cela de vous), elle m’empêchait vicieusement de l’emmener lui, vers le savoir. Il était un leader négatif et toutes ses conneries étaient acclamées jusqu’à ce qu’il intègre une maison familiale et rurale. Et pas le lycée.
Voilà le sujet de ma colère.
Vous avez fait office d’élastique.

Carmen dit: à

Mais pourquoi diable dépose-t-on des fleurs sur les tombes ? Si c’est pour les fleurir et les embellir, c’est raté car une tombe représentera
toujours à mes yeux le signe apparent et évident du scandale suprême, la mort.
Rien ne sert de fleurir, tout meurt à point.

et alii dit: à

passionnante la conférence d’ATLAN sur la religion ,la croyance, et l’invention de la religion juive;
ça fait du bien, un lettré qui ne dédaigne pas de réviser les idées reçues et préfère la rigueur « scientifique »de la recherche aux fantasmes si partagés

Carmen dit: à

Pourquoi morte es-tu ?
Et les larmes que je te destine
seront-elles perdues ?
Mon âme s’embrase à ton souvenir
et mon corps s’incendie de ton désir
et même ta résurrection
n’enchantera plus jamais
mon avenir.

Jazzi dit: à

Carmen, vous ne seriez pas la soeur de Lucienne ?

Janssen J-J dit: à

T’es chiant Hamlet avec ton nihilisme permanent. Ton nouveau pseudo est un brin ridicule. Si tu n’as jamais mis des fleurs sur une tombe, c’est que tu mérites pas d’en avoir une, personne ne t’oblige à aller dans un cimetière voir où est ta vraie destination. Mais n’en dégoûtes pas les autres.
(NB / pardon pour cette familiarité inaccoutumée, mais à force, on a envie de se laisser hâler, hein !)

Marie Sasseur dit: à

« passionnante la conférence d’ATLAN sur la religion ,la croyance, et l’invention de la religion juive; » Et Al.

J’ai pas du écouter la même, ou alors, ce n’est toujours pas évoqué à la min 22 sur 39.
Il manque le point de vue de JC Ameisen et de Darwin…

https://youtu.be/NzNflNGXMNk

Clopine dit: à

DHH, vous aussi vous êtes machiavélique  » je passe pour maîtriser convenablement les règles de l’orthographe », de votre part, c’est… bidonnant…

Mais en fait, vous voyez de l’ironie cruelle là où il n’y en a pas. Et Alii est si souvent illisible que j’en ai été longtemps agacée, avant de m’apercevoir qu’il s’agit là non d’une posture, surtout pas d’un mépris pour autrui, mais d’une sorte de nécessité psychologique. Tenez, j’ai failli « réécrire » un de ses posts, et pour ce faire je l’ai soigneusement lu… Non, rien à faire. Un mot, l’ombre d’une idée, et voilà qu’on repart, comme sur les montagnes russes, à l’aide d’incises du type : « c’est ce que disait Untel que j’ai rencontré à telle occasion et qui déclarait ceci-cela en voulant signifier etc., le tout sans autre cohérence avec le reste du message que le rappel à une anecdote biographique absconse »… Bref, malgré mon envie, je n’ai pu aller au bout. Cette pensée-là est insaisissable, parce qu’à sens unique. Elle ne communique pas, elle s’exprime, voilà tout. Est-ce d’une cruauté insigne de le dire, quand on ajoute, comme je l’ai fait, qu’elle en a bien le droit et qu’il s’agit de lui laisser de la place, sans l’agresser outre mesure ?

Marie Sasseur dit: à

C’est sûr que pour comprendre Et Al, faut avoir dépasser le stade maternelle sup’, lol.

et alii dit: à

marie, j’indiquais ce qu’on appelle « une leçon »,(L’invention de la religion juive, une leçon du professeur Henri Atlan )et non un « débat » (je connais le travail(lu) d’Ameisen(sur l’apoptose)
bonne soirée

Carmen dit: à

@Janssen J-J, @Clopine, @Jazzi,
Vous êtes très drôles tous les trois… Hihihihihihihihihihi… Mon Dieu! je me marre comme une baleine… Hihihihihihihi…
Je vous jure sur les têtes de mes ancêtres que je ne suis pas du tout Hamlet ni Lucienne ni personne d’autre.
JE SUIS CARMEEEEEEEEEEEEEEEEEN !!!!!

christiane dit: à

J’ai lu le poème. Je l’ai relu…

Marie Sasseur dit: à

Ah Et Al, l’apoptose!
Quand j’ai découvert ce que ce mot recouvrait, à l’aide d’une jeune personne plus au fait que moi de la bio du vivant, cela a été une véritable illumination. Merci de m’avoir rappelé cette caractéristique de la vie.

Et Al, je n’ai fait qu’ouvrir le lien que vous aviez donné !

hamlet dit: à

Carmen c’est vrai que ce que vous écrivez ressemble un peu à ce que j’écrivais un peu avant, je veux dire ce ton léger et presque joyeux, maintenant cette légèreté, cette joyeuseté, cet humour etc. m’horripilent me débectent.

cela dit vous comparer à moi cela reste toujours un compliment pour vous il ne faut pas le prendre à la légère, sauf que vous avez justement l’air de tout prendre à la légère, et le problème avec ces gens qui prennent tout à la légère c’est qu’on n’a arrive plus à voir quand ils prennent un truc à la légère.

hamlet dit: à

Sasseur !!! otez-moi d’un doute : ce Fernandez c’est pas lui par hasard qu’a écrit un « dictionnaire amoureux de Flaubert » ?

Jazzi dit: à

14 janvier 2020 à 21 h 10 min
Et alii est une exhibitionniste qui soliloque devant un public de voyeurs, mais attention si on la touche !
Je m’inquiète d’apprendre qu’elle ne peut guère marcher mais qu’elle conduit encore…

et alii dit: à

clopine, je ne communique,pour l’essentiel, que des connaissances vérifiables et partagées, comme cela se retrouve sur la toile (blague juive y compris (« chez nous il n’y a qu’un seul dieu et nous n’y croyons pas »transmet un père à son fils et un maître (atlan à ses auditeurs,lecteurs!) et vous trouverez vous-même les « confusions » transmises par des professionnels mais identifiées par des auteurs confirmés; la conférence d’ATLAN que j’indique est un bon exemple du problème);
je laisse les éminents sociologues qui parlent entre ami-e-s »du thé russe » comme le raconte un psy connu dans un de ses anciens livres, et lu!
je ne joue pas à « et qui c’est »-sait-langue internet : »vous ne savez pas »
imiter erdéliens (x ou y) ne m’intéresse pas du
tout, ni sur un blog aucun maître:vous demandez des adresses de gens auprès desquels vous faire valoir, je vous les ai rapportées; c’est un fait qu’on peut se retrouver à côté d’un maître comme Atlan aussi dans un café(comprendre :et pas seulement à la buvette officielle d’une institution! sans l’avoir cherché;ou d’un homme psy juif assis parmi les femmes à la synagogue; donc assez de reproches en langue ordurière étudiée pour faire « style »)j’en ai marre de « qu’est ce que la pornographie?  » et autres « absconses »et « adorations » !
portez vous bien, l’exercice illégal de la médecine n’est pas « my cup of tea »;ni les transferts « à la erdélienne », pas même en latin-puisqu’il a été enseigné que nous parlons tous grec!
vous avez insisté à faire comprendre que vous vouliez « être » sur la RDL, très bien! je n’ai rien à voir avec les désirs erdéliens que je « conçois », et pas plus les bourdivines que les clopiniatres ;et je ne ferai pas d’effort , comme on me le reproche , pour m’expliquer encore avec la RDL?

rose dit: à

Voilà tout. Est-ce d’une cruauté insigne de le dire, quand on ajoute, comme je l’ai fait, qu’elle en a bien le droit et qu’il s’agit de lui laisser de la place, sans l’agresser outre mesure ?

Non. C très gentil puis vous vous amadouez, c super agréable.

rose dit: à

Je m’inquiète d’apprendre qu’elle ne peut guère marcher mais qu’elle conduit encore

Moi aussi, je m’insuiètengrave.
Et s’il lui arrivait quelque chose ?

Janssen J-J dit: à

@ DHH, vous aussi vous êtes machiavélique » je passe pour maîtriser convenablement les règles de l’orthographe », de votre part, c’est… bidonnant…

Pauvre CT !… Incapable de comprendre le moindre humour. Faut pas être distanciée pour pas voir que là notre DHH pastichait etalii…
L’est lourde, mais lourdre….

@ ON S’EN BRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANLE de savoir qui sont Carmènnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnne et Hamllllllllllllllllletttt, les mêmes ou pas les mêmes…

rose dit: à

Je m’inquiète grave

et alii dit: à

jazzi, je sais dire vieille femme en latin aussi, assez de projeter votre tempérament sur moi! vous faites peut-être le tour de vos cantines , comme les politiques , mais je me fous de votre « empathie » »compassionnelle » de cinéma!pour votre image!

et alii dit: à

jazzi, mais non ce n’est pas moi qui conduis aujourd’hui! vous voyez que vous « concluez trop vite » et croyez comprendre!

renato dit: à

On naît une seule fois, on muert toute notre vie ; le jour définiti ce sera donc comme d’habitude.

hamlet dit: à

Carmen, dites-nous qui vous êtes !

parce qu’il faut savoir que le dernier « nouveau » arrivé sur ce blog ça remonte à 12 ans.

depuis l’effectif n’a pas changé, sauf à la baisse avec les départs : départ du blog et « grand » départ, quand je parle de grand départ je veux bien sûr parler de la mort, je précise parce que comme vous semblez être toujours dans la poésie et la légèreté je me dis que vous avez peut-être oublié que nous sommes tous mortels !

en tout cas pour le moment : tous les trucs un peu technlogique que vous utilisez genre microsoft, facebook, mamazone etc… ils utilisent tout leur pognon pour trouver des solutions à l’immortalité, et croyez-moi quand on arrive à pondre des tableurs où l’on peut insérer au milieu des calculs d’impôts un graphique ou la photo de ses enfants, ou des logiciels qui permettent de diffuser dans le monde entier la photo de son hamster on est tout à fait capable de trouver la clé de l’immortalité !

D. dit: à

Je n’arrive pas à comprendre cette histoire de bosses et de 🐪.

D. dit: à

renato dit: à

On naît une seule fois, on muert toute notre vie ; le jour définiti ce sera donc comme d’habitude.

Mon pauvre renato ! Toujours à côté de la plaque ! C’est exactement le contraire. Toute la vie terrestre n’est qu’une suite de naissance jusqu’à l’ultime naissance au Ciel !
Quel boulet ce renato…

hamlet dit: à

j’ai une voisine c’est une grande spécialiste, elle met presque tous les jours sur facebook une photo de sa chatte ! un coup sur le canapé, après dans la cuisine, après ailleurs, elle nous fait bouffer de sa chatte à longueur de journée ! limite on aurait encie de li offrir un chien pour changer un peu.

hamlet dit: à

D. n’attaquez pas renato svp ! c’est mon pote alors si vous vous en prenez à renato moi je vais m’en prendre à vous !!!

et Jazzi c’est pareil !

et alii dit: à

hamlet, je récidive juste pour vous dire que je vous ai vraiment à la bonne!et que lorsque vous arrivez, je me sens ragaillardie ! oui, j’aimerais bien que vous vous entendiez bien avec renato aussi !

D. dit: à

Voui mimolette, je le ferai pus. Promis.

D. dit: à

C’est marrant mon chameau fait des crottes.
🐪. . . …

et alii dit: à

Voui mimolette
dites donc, n’imitez pas ma fille qui disait mimolette pour mobylette! tandis que son frère appelait son train qui crachait de la fumée le « t’as peur »

Chaloux dit: à

Et Alii est évidemment une femme supérieure, ce que serait bien incapable de voir, dans son infinie nullité, la simplette sous-cheftaine de bureau de Forge-les-Eaux, qui doit avoir un sac poubelle rempli de viande pourrie à la place du cerveau*.
Conseillons-donc à cette débile mentale et à son lamentable équipage de lire le Van Gogh ou le suicidé de la société d’Artaud. Et aussi quelques pages de Krishnamurti. Ils n’y comprendront rien, bien sûr, mais peut-être poindra dans leurs liquides et méphitiques cervelles l’idée que parfois il vaut mieux se taire.

Raymond répond poliment et gentiment à Et Alii: Raymond est aussi un être supérieur, nous le savons depuis longtemps.

(*Comme la boîte crânienne du sergent de ville de Jarry était remplie de papier journal -cf La Chandelle Verte.)

B dit: à

Je lis quand je le lis et alii comme si ce pseudo abritait un homme.

Carmen dit: à

Je bâille, je bâââââââille,
Je somnole, je somnoooooooooole,
Et dans les bras de Morphée je toooooooooombe,
Comme tombent les feuilles d’automne
Sur une terre ensommeillée…
Et je dors….
Demain sera un autre jour, une autre vie.

Petit Rappel dit: à

 » ne pas confondre toutes les conditions en ôtant l’inégalité, qui est le lien de la Société Civile… »
Cioran? non Pierre Bayle in La République des Lettres,1687. Il est des esprits d’une effrayante lucidité, quoi qu’on en pense. Et lui était en Hollande, et Protestant.

Petit Rappel dit: à

Barbey
Ne pas oublier une Histoire sans Nom, qui, quoique parue après, est un peu la dernière des Diaboliques. Je partage avec DHH le gout de la Vengeance d’une Femme.

Petit Rappel dit: à

Curieux, Rose, que vous évoquiez Minaucourt, J’y ai aussi du monde. Mais le pire est peut-etre de ne pas savoir. Ce fut le cas pour un très proche parent de mon Grand Oncle, mort aux premiers jours du coté de Nizy-le-Comte, et jamais retrouvé depuis. Ce fantôme là fut d’autant plus présent qu’il n’était pas là, et je me dis qu’il pourrait ressurgir au hasard d’une excavation ou d’une plaque.
Bien à vous.
MC

JiCé..... dit: à

Mercredi 15 janvier, 4h30
J’ignore la raison de ce retour arrière qui me fait penser, ce matin en RdL, au Laboratoire Anatomique historique de la Faculté de Médecine de Montpellier, celle de François Rabelais, où j’eus l’occasion de traîner jadis attendant une réunion parmi les bocaux de foetus particuliers, de siamois mal foutus, de malformations diverses et variées, exposées dans des bocaux vieux d’un demi-millénaire au minimum.

On fêtera ses 800 ans ces jours ci, je crois, mais pourquoi pensais-je si fort au vieux Labo de Monstres montpellierain ?….

rose dit: à

Matc Court

Ai visité un amicamarade bloggueur Dominique Didier, du blog érudit Le Petit Champignacien Illustré, de son accident première semaine d’août 2010 jusqu’à son décès durant trois ou quatre ans, trois jours deux fois par an.
Ai vu le tulipier à Vienne le château où une faction a été estourbie et l’arbre a survécu. Y aai longuement visité le camp retranché allemand, avec chemin de fer et salle de cinéma, d’une propreté et une rigueur extraordinaire. Ai visité la main de Massiges deux fois où une équipe de passionnés menés par Jean Pierre, une jeune prof d’histoire de la banlieue parisienne participe tous les ans, creuse creuse creuse dans de la craie caillouteuse. Terre (et mon cul c’est du poulet, n’a de terre que de nom, ce ne sont que des cailloux, de la caillasse pour bien dire), Jean Pierre a gueulé en disant « C’est la terre à champagne (mais où est-ce qu’il a vu la terre ? Et quand je pense qu’on bâti des fortunes sur des sols pareils) et plusieurs cimetières.

Pas Verdun pck fermés pour travaux l’année du centenaire.
Les cimetières militaires, avec les ossuaires, et les noms et dates.
Ils n’ont pas eu le temps d’être papas. Morts à vingt ans et qq.années de plus comme Isaac, Jacques- Levy, à 29.

DHH a fait un travail mémoriel extraordinaire. Elle a reconstitué la guerre d’Isaac Lévy, le champ de bataille, la carte topographique du lieu précis sur le chemin des dames. Les saillants.
Les lignes de front qui avancaient, reculaient.
J’ai vu aussi les trous ronds éééénooooormes qui signalent la chute d’un obus. Ai appris les mortiers les schrepbels des petits bouts de métal qui lorsque cela explosait faisaient des dégâts monstrueux. Ai eu peur d’aller en forêt et de tomber sur des mines cachées. Ai vu un long tuyau/boyau dans une forêt qui était un camp de sommités allemandes.
Bref, j’ai eu peur.

DHH
Si vous le désirez, il me semble que vos documents de guerre, ainsi que votre lettre à Gide, ici, leur publication, c’est leur place.

Maintenant, c’est vous qui décidez. De la haute tenue, je vous assure.

Pour moi ne ressort qu’une chose, inaliénable
: plus jamais ça.

rose dit: à

Marc Court

rose dit: à

On bâtit.
Certaines bâtissent des fortunes, des familles entières.

rose dit: à

J’ai écrit Certains.
Le correcteur a remis la main sur moi.
Pourtant, je suis une femme de caractère, m’a dit mon chirurgien dentiste.

rose dit: à

Le nom exact est
Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus

Commune en France

Il ne reste que Minaucourt.
Le Mesnil et les Hurlus sont deux villages rasés par la guerre. Alors les deux noms sont accolés au village resté debout.
C’est dans la Marne, là où J P Kauffmann marche en remontant le fleuve vers sa source.

JiCé..... dit: à

Malheureusement, Rose, votre rêve incantatoire « Plus jamais ça » ne se réalisera jamais ! La guerre est un acte de grande humanité, inévitable, elle change d’outils mais la volonté de destruction, de domination, de soumission du perdant, est éternelle…
Elle fait toujours rêver les hommes de pouvoir.

rose dit: à

Un des journalistes que j’estime, qui a connu la vie en frôlant la mort et depuis écrit sinon il meurt pour de vrai.
Remonter la Marne, Fayard, 2013.
Jean Paul Kauffmann

rose dit: à

christiane dit: à

Rose,
vous aurez du mal à dialoguer avec et alii car tantôt il joue la folie, tantôt il ment, tantôt il se noie dans des séries inachevables de liens pris sur le net ou salit les gens qui interviennent ici.
En voici un exemple. J’écrivais :
« Et Alii,
cet homme, Alexandre Grothendieck,(1928-2014) est un «personnage» fascinant. Il est né en 1928 à Berlin de parents anarchistes et porte le nom de sa mère, journaliste. Son enfance est chaotique, et la montée du nazisme l’amène en France, où il connaît le statut de réfugié. Son père meurt en camp de concentration. Et c’est à Montpellier qu’il débute ses études de mathématiques.
Je l’ai découvert, récemment, dans une émission de France Inter.
Il obtient la médaille Fields, l’équivalent du Nobel en mathématique. C’est aussi un écologiste radical.
De cet « énorme » livre, il parle à un ami dans une lettre d’introduction très poétique. (« S’il n’avait pas été mathématicien, Alexandre Grothendieck disait souvent qu’il serait devenu écrivain », se souvient cet ancien élève qui anime cette conférence (votre lien).) :
«dans l’écriture de I>Récoltes et Semailles/I>, ou dans telle de ses étapes, qu’il me suffise de te dire qu’il y a eu, dans ce travail, quatre grandes étapes nettement marquées ou quatre «souffles»- comme les souffles d’une respiration, ou comme les vagues successives dans un train de vagues surgi, je ne saurais dire comment, de ces vastes masses muettes, immobiles et mouvantes, sans limites et sans nom, d’une mer inconnue et sans fond qui est « moi », ou plutôt, d’une mer infiniment plus vaste et plus profonde que ce «moi» qu’elle porte et qu’elle nourrit.»
Une sorte d’autobiographie ? (disponible gratuitement en ligne. Je n’ai lu que les 60 premières pages.)
Les recherches de ce géant des mathématiques, Alexandre Grothendieck, menées alors qu’il vivait en ermite à Lasserre, un village isolé de l’Ariège, ont ­concouru à prouver l’existence du boson de Higgs.
Il décède en 2014 en laissant derrière lui des milliers de pages de notes.
28 000 d’entre elles se trouvent à l’Université de Montpellier où elles ont été sauvegardées et numérisées. 70 000 autres pages issues dorment actuellement dans la cave d’une librairie de Saint-Germain-des-Prés sans que personne pour le moment n’arrive à estimer leur valeur. Chaque page représenterait des heures de déchiffrage.
Cédric Villani, grand mathématicien français également (et pas que…), a avoué qu’il lui faudrait sans doute travailler 8 heures par jour pendant 5 ans pour vraiment comprendre les mathématiques de Grothendieck. »

Voyez-vous que j’ai écrit que Alexandre Grothendieck était juif ? ou que les « 70 000 autres pages issues dorment actuellement dans la cave d’une librairie de Saint-Germain-des-Prés sans que personne pour le moment n’arrive à estimer leur valeur. Chaque page représenterait des heures de déchiffrage. » signifient qu’elles n’aient pas été répertoriées ? (je barre le mot en trop pour plus de clarté)
Non, il mêle volontairement et en les répétant des contre-vérités à des jugements brusquement négatifs sur les personnes avec qui il dialoguait peu de temps avant. C’est un manipulateur.
DHH l’a bien cerné. C’est un vaniteux qui aime se croire autorisé à insinuer des vilenies sur les autres. DHH y a eu droit avec des insinuations honteuses quant à son lien épistolaire avec Clopine et bien d’autres.
Qu’il attire son double arrogante et malfaisante n’est pas étonnant.
Depuis le début je pense que c’est un pseudo non d’une femme mais d’un homme et d’un homme misogyne. Alb.a ? (dont l’absence est inopinément suggérée par Hamlet,( encore un pseudo trouble…) je ne crois pas. Je pense à une imitation de ce dernier qui a renoncé à poster ici. Imitation permettant à celui que vous suggérez ou un autre de mener un jeu trouble. Si Voltaire avait un nombre impressionnant de pseudos, celui-là n’a rien à lui envier…
Tout ça pour vous dire de laisser tomber, Rose. Ignorez-les lui et elle. Et parlez-nous d’autre chose.
Amicalement.
PS : ma réaction agacée l’autre jour à propos votre dialogue avec Pat.V. était injuste. C’est à lui que j’en voulais et pas à vous, peut-être parce que dans un temps antérieur j’aimais correspondre avec cet homme cultivé (art – philosophie) et excellent photographe sous un autre nom, d’autres pseudos et ailleurs. Excusez-moi.

rose dit: à

Christiane

Je n’ai pas retrouvé issue pour le barrer.

Pas de pb. Et rien de compliqué.
Je vous aime bien moi aussi 🤗

Le mot que vous n’avez pas employé, plus tard est la retenue, et /et ou pudeur.

Merci à vous.

Marie Sasseur dit: à

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/affaire-pittsburgh-le-bibliothecaire-et-le-libraire-plaident-coupables/98698

Parmi les objets volés qui ont pu être retrouvés, la Philosophiae Naturalis Principia Mathematica d’Isaac Newton, évaluée à 900 000 $, ainsi qu’une Bible de Genève de 1615. Cette dernière, avait été racheté par le Musée des migrants américains de Leiden. La ville de Pittsburgh aura déboursé près de 12 000 $ pour récupérer l’œuvre au musée des Pays-Bas.

Marie Sasseur dit: à

« Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes »

Non, on ne se comprend plus. Et depuis un moment. De l’autofiction, de la thérapie de salon, des automatismes de flux d’inconscience: des récits a la rigueur. Les mots ont un sens.

rose dit: à

Les mots ont un sens.
Mon père, ce anti-héros.
Cet ancien combattant ???

Marie Sasseur dit: à

Pour le père Hugo, assurément. Comme pour le père d’Arthur.

Marie Sasseur dit: à

« Le parc animalier Jean Jauffret, dans le Var (83), présente aux tout-petits des animaux : poules, colombes blanches,  pigeons, lapins, cochons d’inde… »

Marie Sasseur dit: à

« Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ? »

Ils se suicident, ou prennent des cachetons ?

JiCé..... dit: à

Celui qui écrit son livre, tumeur maline qu’il doit expulser, ne doit pas ne pas souffrir dans sa vie quotidienne….

Lucienne dit: à

JC ce Justin Crétin se veut Jan Culasek, c’est plutôt
Culatort pour ce nabot ventripotant amateur de pissotières porquerollaises, beuark

Marie Sasseur dit: à

#otez-moi d’un doute : ce Fernandez c’est pas lui par hasard qu’a écrit un « dictionnaire amoureux de Flaubert » ?
Non, c’est un fils-a-papa.

rose dit: à

Ne doit pas ne pas souffrir.

He would prefer not.

rose dit: à

Pas le même Fernandez, éditeur de livres d’art qui, un jour, s’est lancé dans l’écriture d’un roman autobiographique, recensé ici sur ce blog ?

Marie Sasseur dit: à

Matzneffgate.

« Et Noiriel de rappeler que pour Hacking «les descriptions rétroactives ne sont ni totalement correctes, ni totalement incorrectes, la narration est l’un des moyens qui nous aident à nous rappeler du passé, mais généralement les souvenirs sont des éclairs, des flashs et non des récits. Ce qui nous manque, c’est le souvenir de l’intentionnalité d’un acte. Quand de nouvelles descriptions du monde nous sont proposées, de nouvelles formes d’actions intentionnelles s’ouvrent à nous. Voilà pourquoi on peut redécrire et ressentir le passé d’une façon nouvelle à différents moments de sa vie. C’est ce processus qui explique que des personnes ayant subi des abus sexuels dans l’enfance n’ont pu les décrire comme tels qu’à partir des années 70, quand un nouveau discours public leur a donné les mots pour le dire.» »
Libé

Ce qui peur expliquer en partie, que les souvenirs de Springora, âgée de 5 ans, sont pleins d’une internationalité sociétale et fabriquée.

Marie Sasseur dit: à

Insincère , voilà, c’est le mot qui va bien , pour ce récit de V. Springora, enfin celui que je ressens.
Elle a maquillé ses « appels à l’aide  » pathétiques, comme des provocations pour des adultes, qui ont manifestement renoncé à ce chantage affectif; ils sont au moins deux dans son bouquin, son père et critique litteraire maintenant décédé.

Marie Sasseur dit: à

son père et un critique litteraire maintenant décédé.

JiCé..... dit: à

Luchienne !
Lorsqu’on traîne comme toi, garce canine, un cabot en penis captivus derrière soi, on cause pas en vain : on renonce à la tendresse des chiens errants qui, manifestement, manquent de jugement !

JiCé..... dit: à

Cette Spingora me parait être une fadade de grande envergure, malheureuse greluche ne se rendant pas compte qu’elle est, se croyant habillement démoniaque, parfaitement ridicule !
Re-matzneffisez moi ce thon vieillissant… !

rose dit: à

Elle s’exprime.
On peut lui reconnaître cela.
En attendant, La Palice, on est celui que l’on devient et pas celui que l’on a été.
Ce qui laisse bcp de marge.

rose dit: à

Le jour où il y aura un arrêté Springora, JiCé, vous verrez vos pronostics contredits.

Jazzi dit: à

« Pourtant, je suis une femme de caractère, m’a dit mon chirurgien dentiste. »

Pourquoi, vous l’avez mordu, rose ?!

Marie Sasseur dit: à

La rosse s’exprime aussi , surtout pour inciter deachach à le faire.
Notez bien que sa bafouille a André m’aurait aussi intéressée.

rose dit: à

Métier horrible jazzi.
Au moment de la retraite, a fini harassé.

JiCé..... dit: à

Cette fadade d’eau douce de Springzona dessert son propos car, clairement, elle le tient en pleurnichant pour vendre sa merde littéraire, comme tant d’autres ! Pauvre femme….

Carmen dit: à

Le grand cirque des victimes consentantes ou pas va certainement durer pendant un sacré bon moment. Les médias en raffolent vu qu’ils n’ont rien à se mettre sous la dent et tout cela amuse le peuple en l’éloignant des vrais problèmes sociaux.
Vive le cirque et que la fête continue…

JiCé..... dit: à

« Vive le cirque et que la fête continue… »

Voila le type de projet que j’affectionne, qui correspond bien aux capacités cérébrales des humanoïdes urbains, le cirque permanent et ses animaux savants stérilisés !

JiCé..... dit: à

Ces livres…pleins de sens ou pleins de sang

Carmen dit: à

Ces livres… vides de sens et avides de sang.

Jazzi dit: à

Dernière interview de Passou au quotidien La Montagne :

Q. – Le livre présente Kipling comme un personnage controversé. Il était impérialiste, antisémite…

R. – Vous pouvez ajouter raciste et colonialiste. Il aurait été lynché par les réseaux sociaux, mais il s’en ficherait complètement. Il était déjà très mal vu à l’époque.

Q. – L’Académie Goncourt a perdu deux membres : Bernard Pivot et Virginie Despentes. Que va-t-il se passer maintenant??

R. – C’est le contraire de l’Académie Française. Rien ne serait plus contre-productif qu’une candidature. Le 20 janvier 2020, nous nous réunirons et proposerons des noms, puis passerons au vote. Pour la présidence, on verra qui se présente, et celui qui aura la majorité absolue sera élu.

Jazzi dit: à

On attend toujours la critique complète, argumentée, décoiffante, brillantissime, analytique… de Marie Sasseur, professeur de lettres des collèges, sur le dernier livre de Passou !

JiCé..... dit: à

Nous inspirant du titre de ce billet, nous espérons de la révolution littéraire frémissante après les démissions et départs enregistrés, un changement radical chez les Goncourt.
Drouant, et son eau minérale aidant, faisons du neuf !

Cacadémie Goncourt doit donner naissance à Antidémie Goncourt, facteur de contre-pouvoir bien utile…

Carmen dit: à

Cette Vanessa Springora me semble une fausse ingénue de la plus belle eau. Elle mérite le Molière de la meilleure comédienne tellement elle excelle dans son rôle de victime candidement abusée.
Quant à ce pauvre Matzneff, il ne lui restera que le temps de supporter tous les cris d’orfraies qui lui gâcheront peut-être les derniers jours de sa vie.

Janssen J-J dit: à

Pour info
https://theconversation.com/de-zeus-a-gabriel-matzneff-comment-la-morale-sexuelle-a-evolue-129852?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2014%20janvier%202020%20-%201508414358&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2014%20janvier%202020%20-%201508414358+CID_06275d9b5f40c2f801ef96e6a22e567b&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=on%20sinspirait%20des%20dieux%20de%20la%20mythologie

Méditable… Trois questions à traiter, vous avez deux heures.

1 – Peut-on vraiment comparer les pratiques d’Hadrien et de Matzneff, au risque de sombrer dans un certain ridicule ? Pourquoi ?
2 – En quoi la « romance » de Marguerite Yourcenar sur Hadrien peut-elle être encore appréciée aujourd’hui, en dépit de la nécessité de la contextualiser par une sensibilité féministe particulière à cette « écrivaine d’autorité » ?

3 – Le « dominant » sexuel abusant légitimement de « l’inférieur », est-il une figure ayant définitivement vécu, au moment où s’accomplit une transformation du statut de « l’inférieur.e » en victime ? Est-ce à vos yeux une séquence spatio-temporelle irréversible ayant vocation à coloniser la terre entière ? Pourquoi ?
Expliquer.
(JEX, 15.1.2020@ 10.00)

JiCé..... dit: à

Il n’y a pas que Vanessa Springora qui me semble une fausse ingénue de la plus belle eau, notre épouvantable triolet Gigi… aussi !
(comme chantait le chevalin spountz provençalFernand Contandin)

Janssen J-J dit: à

(message du triolet aux jean-foutre de porquerolles).

[Pour donner leur part de réel au mouvement contre la loi sur les retraites, les enseignant.e.s-chercheur.e.s et chercheur.e.s des laboratoires universitaires et CNRS, les autres personnels et les étudiant.e.s peuvent donner un peu de leur salaire, bourse ou autre dans divers pots dispersés et indispensables.
Mais nous voulons montrer que nous sommes conscients que la lutte nous concerne au plus haut point et rendre visible notre engagement dans une caisse intersyndicale inter-universitaire et coordination gilets jaunes-recherche.
Cette caisse doit aider à déstabiliser notre gouvernement et ce qu’elle aura récolté sera donné aux grévistes de la raffinerie de Grandpuits et de la RATP qui ont un impact sur le réel de notre économie. Nous organiserons des événements avec les grévistes afin de populariser cette action. Chaque lieu pourra fabriquer en amont sa réserve pour les BIATOSS et personnels locaux.
Soyons matérialistes, donnons à cette caisse.

(Lien à diffuser largement dans vos laboratoires, dans vos groupes d’amis de la RDL, dans les réseaux sociaux, sur toute liste de mobilisation universitaire et de recherche)

http://www.lepotsolidaire.fr/pot/rp751rz6

Ce jour, sur une somme de 1600 euros, le groupe de travail propose de garder 600 euros en réserve.

JiCé..... dit: à

Anne Hidalgo enchante les véritables féministes, dont je suis, car la parité joue à plein à Paris : elle a été aussi nulle et dépensière à la Mairie de Paris que ce pitre de Bertrand Delanoë !

Tout le monde n’a pas la hauteur de vue de Jean Tiberi, inoubliable auteur du livre « LA NOUVELLE ATHENES Paris capitale de l’Esprit » chez Sand/1992… A éviter.

christiane dit: à

Merci, Rose pour cette copie claire.
Voilà l’intrus :
« 70 000 autres pages issues dorment actuellement…  »
Bonne journée.

JiCé..... dit: à

Le triolet JJJ joue de la grosse….caisse ! Quel acteur politique !…on ne rit pas. Merci pour lui !

JiCé..... dit: à

Ne chambrez pas le pot solidaire de Gigi ….il s’en charge !

Carmen dit: à

@Jazzi
Ton bouquin à toi et ta Marie-Christine je-ne-sais-qui sur les jardins ou sur je-ne-sais-quoi… Qui l’a lu ? À part toi je veux dire et ta Marie-Christoche ?

Carmen dit: à

@ Christiane
De grâce, Christiane, arrête de remercier tout un chacun comme ça, c’est ridicule, franchement ridicule de ta part. Sois plus agressive, plus caustique, plus sarcastique, plus méchante quoi… C’est pas avec des JiCé, des JJJ, des Marie-Sasseur et autres Clopine qu’on va faire dans la dentelle. Tu comprends ma Christiche ?

Patrice Charoulet dit: à

ELITE *

« Ensemble de ceux qui, dans un groupe, une société, sont considérés comme les meilleurs » (Dic. de l’Académie, dernière édition) .
Ex-obscur petit professeur je ne fais, hélas, pas partie de l’élite française. Sans la moindre flatterie, la flatterie me donnerait quoi ?, je pense que vous avez des raisons de penser pouvoir y figurer. Ayant le sens du rang, reconnaissant les mérites , les talents, les capacités, en tous métiers, ja mais on ne lira de moi une critique des élites. N’étant ni anar, ni cégétiste, ni gilet jaune, ni émeutier, ni incendiaire, ni pilleur, ni délinquant, ni jaloux, ni envieux, les élites ne me gênent pas, ne me vexent pas, ne m’humilient pas.
Dans le dictionnaire cité plus haut, comme dans le dernière édition du petit Robert que je viens d’acheter (l’autre étant en loques), je cherche le mot « anti-élitisme », qu’on lit et qu’on entend partout. Dieu soit loué ! Il n’y figure pas. A quoi rime en effet d’être hostile aux meilleurs? Dans les deux ou trois domaines qui m’importent, je respecte les meilleurs, je les lis, je les écoute, j’essaie de m’améliorer à leur contact.
Camus , que vous citez, est d’excellente compagnie. Son théâtre, ses romans, ses essais, doivent être honorés… lus et relus.

*Je commente ici un texte de Philippe Bilger (Blog)

Phil dit: à

Montherlant parlait suicide avec Matzneff pour finalement choisir le coût de fusil sous le menton. Espérons que Matzneff n’en fasse rien, le public lettré est trop réduit aujourd’hui pour apprécier.

Phil dit: à

ha ! le coup..bas

Jazzi dit: à

40 exemplaires papiers vendus en 2019, Carmen, et un exemplaire numérique, selon les chiffres communiqués par l’éditeur…
Mais j’en ai gratuitement publié pas mal d’extraits ici !

Jazzi dit: à

« A quoi rime en effet d’être hostile aux meilleurs ? »

A soulager les médiocres en tous genres, suivez mon regard…

renato dit: à

Avez-vous dit Ciel ? comptine traduite de l’italien :

Et les petits anges du ciel sur les sacs de farine jouaient à qui arriva en premier. Et tourne, tourne l’hélice, gronde le moteur et tout le monde pisse dans le bimoteur.

Carmen dit: à

@ Jazzi
40 exemplaires papier… Waaaaaaaaaaouuuuu !!! c’est énorme !
Remarque, mon Jazzi, c’est pratique pour se torcher le derrière, le papier de ton bouquin.
« Ali Jazzi et les quarante exemplaires » tel est le titre du nouveau conte de Jacques Barozzi, extrait de son recueil « Les Mille et Une Conneries ».

Jazzi dit: à

C’est l’un des livres dont je suis le plus fier Mencar, fruit de nombreuses années de travail !
Refusé par l’éditeur qui l’avait commandé (Parigramme), puis par les éditions Textuel et Flammarion, qui s’y étaient un temps intéressées (nous ne connaissons pas vraiment les raisons de leur retrait du projet ?), nous l’avons finalement donné à Edilivre (un éditeur à compte d’auteur non avoué). Non diffusé en librairie, n’ayant bénéficié d’aucun service de presse ni de publicité, pour cela il faut payer, le livre, dont deux exemplaires ont été déposés à la BNF, se vend quand même.
Il s’agit du texte brut, qui pourrait avantageusement être illustré de plans, de photos anciennes et contemporaines et complété de divers documents et index…
Nous avons conservé tous les droits sur le manuscrit.
Avis aux éditeurs français ou étrangers intéressés !

Jazzi dit: à

A côté de cela, Mencar, j’ai une trentaine d’ouvrages, publiés par les meilleurs éditeurs et diffuseurs qui soient, et qui se vendent très bien…

Carmen dit: à

@ Patrice Charoulet
Ton Albert Camus que tu sembles chérir, est-ce que tu l’as vraiment lu ? Dans le texte ? Intégralement ?
Car ce « Philosophe pour classes terminales » fut surtout un bel hypocrite.
Lui qui aimait tant la « Solarité algéroise », les ruines romaines de Djemila et de Tipaza ou le « grand oued serein de Laghouat » ( Lire ses romans et surtout ses Carnets I, II, III édités chez Folio-poche ) n’a pratiquement rien dit sur la grande misère des « indigènes » algériens considérés par lui et les autres colons comme des sous-hommes ou au mieux comme des citoyens de seconde zone.
Et ne me parle surtout pas, mon Charoulet, de son texte si médiocre intitulé « Misère en Kabylie » qui occulte superbement le rôle néfaste de l’Administration coloniale dans le processus de paupérisation des autochtones.
Je vais quand même te donner un bon petit conseil de lecture, mon petit Charoulet, car je suis bien généreuse moi. Procure-toi le livre de Ferhat Abbas qui a pour titre « La nuit coloniale » et lis-le. Ça te changera les idées et surtout les références et te permettera, peut-être, d’entendre un autre son de cloche moins hypocrite et plus véridique.

Carmen dit: à

@ Jazzi
Tant mieux pour toi.
Que tu puisses vendre tes bouquins en centaines ou en milliers ou même en millions d’exemplaires, c’est tout le mal que je te souhaite. Bravo.

Jazzi dit: à

Albert Camus avait fait le choix de sa mère, une anti-héroïne, Mencar !

Jazzi dit: à

Quel est ton jardin préféré à Paris, Mencar ?

Marie Sasseur dit: à

Il n’en a pas marre le branleur?
De poser des questions, et donner a lire les questions d’un autre branleur qui ne vaut pas mieux…

Marie Sasseur dit: à

« Vous pouvez ajouter raciste et colonialiste. Il aurait été lynché par les réseaux sociaux, mais il s’en ficherait complètement. Il était déjà très mal vu à l’époque. »

Tordu comme réponse.

Marie Sasseur dit: à

Au moins une fois que c’est dit c’est plus refaire. Moi j’aime le boulot bien fait.

Carmen dit: à

@ Jazzi
Mon jardin préféré à Paris ? Le jardin d’Acclimatation.
Et Boulogne sont mes bois favoris.
S’il te plaît Jazzi, appelle-moi Carmen. Merci.

Marie Sasseur dit: à

En quoi une élection est contreproductive, ça c’est un truc, qui mal réinterprété sur les réseaux sociaux peut faire jaser.

Dire qu’à huit ou dix un vote par scrutin n’a aucun sens, est plus compréhensible.

Le vote est réservé pour déterminer le bouquin lauréat, il me semble.

Janssen J-J dit: à

@ mon petit Charoulet,

c’était naguère la formule préférée de michledalb.a, « mes petites chéris ». Il a fait des progrès, mencar, depuis sa dépression à la retraite de l’EN. Bienvenue Michel. On espère qu’après avoir gentiment insulté tout le monde, vous allez bientôt rehausser le niveau général qui en a bien besoin. Je n’y arrive plus tout seul, voyez.

Carmen dit: à

Erratum :
« … et te permettra… »

Marie Sasseur dit: à

Je crois que Camus a plus écrit à Maria Casares, que tout autre chose. La correspondance sort en nouveauté poche; il me semble avoir vu ça l’autre jour.

Marie Sasseur dit: à

phil-opede, si Matzneff fait comme Hamilton, David Hamilton, dont il devait regarder les photos en onaniste compulsif, la justice y perdra beaucoup.

Carmen dit: à

@ Janssen J-J

Mais non mon petit Jijou, faut surtout pas relever le niveau de cette sous-Abbaye de Thélème numérique qu’est la Rdl. On s’y amuse bien non ?
Plus le niveau est bas plus haute est la joie !
Foi de Rabelais !

Ed dit: à

Dans la série « 10 ans plus tard – je suis dé-bor-dée » :

Je viens de terminer l’excellent numéro de La Grande Librairie et voulais signifier à closer que Busnel me semblait libre de tout soupcon quant à l’affaire Matzneff. Ceci étant dit, le passage de Springora à Quotidien m’avait terriblement donné envie de lire Le consentement. J’ai vu une femme très brillante et pense que son livre n’est ni une thérapie, ni un règlement de compte, mais un objet littéraire à part entière. Mais comme si le tourbillon dans lequel elle est prise ne suffisait pas, la pauvre jeune femme vient de perdre son papa (ah…quand le destin s’acharne…).

En espérant que l’édition spéciale de LGL annoncée aura lieu, je vous embrasse (ou pas, j’ai la gastro).

Marie Sasseur dit: à

« Folio, en partenariat avec des professionnels de la production audiovisuelle, a imaginé le scénario original d’un film poétique avec une idée simple : ancrer la vision de l’amour résolument moderne de Camus et Casarès dans notre époque. En diffusant le film sur l’ensemble de ses plateformes, Folio invite un lectorat plus jeune, utilisateur des réseaux sociaux, à découvrir les correspondances du couple mythique.
Actua litte. 

https://youtu.be/TzgS0ZyPaW4

Carmen dit: à

@ Ed
Tu as vu Vanessa Springora à Quotidien sur TF1 et tu as eu après cela une terrible envie de lire son bouquin ?!!!
De voyeur pervers à lecteur masturbateur il n’y a qu’un pas n’est-ce pas ?
Soigne ta gastro et ne nous fait pas chier, OK.

Marie Sasseur dit: à

à une autre époque, la pauvre Vanessa aurait eu autant de succès, qu’aujourd’hui.
Comme Augustine chez Charcot.

Ed dit: à

@Carmen

C’est quoi ton problème dans la vie au juste pour être aussi agressive gratuitement ? Et non, rien de pervers dans mon envie de lire ce bouquin. Je l’imagine au contraire très instructif sur les plans psychologique et sociétal.

Marie Sasseur dit: à

Une folle dingue du radada, Vanessa.
Ca me rappelle un lien donné par Et Al. ( boutique au bon lien), sur la phrase du genre: « et mon désir j’en fait quoi? »

Marie Sasseur dit: à

Elle a commencé vachement tôt, en faisant coucher tous nus, Barbie et Ken.

Le Vanessa -bashing, sans trop d’effort, c’est limite ce qui peut lui arriver de mieux pour la réveiller.

Marie Sasseur dit: à

Il y en a qui ont trouvé de la précocité chez Vanessa. Ils ont oublié : sexuelle.
Car pour le reste, à 13/14 ans, c’est d’un léger retard mental, dont il eût fallu qu’ils se préoccupent.

closer dit: à

 » François Busnel présente ses excuses en direct aux téléspectateurs pour avoir reçu Gabriel Matzneff sur France 5 dans « La Grande Librairie ». »

Que vouliez-vous qu’il fît d’autre Ed?

Ne pouvant revisionner cet entretien avec GB, je présume qu’il fut aussi mielleux et sirupeux que tout ce que fait Ultrabright (excellente trouvaille de Sœur Marie). Maintenant, Busnel prend le sens du vent, comme toujours.

C’est son sourire qui vous captive?

Jazzi dit: à

Le problème, Marie Sasseur, c’est que chez Casarès, tout est dans la voix !
Là, ça ne le fait pas. Cela dit, les mots de cet amour adultérin sont toujours aussi beaux…

Jazzi dit: à

Une voix de vieux travelo sur le retour…
Il aurait fallu faire lire les lettres de Maria Casarès par Fanny Ardant ?

Marie Sasseur dit: à

Oui vous avez raison, faire l’eloge de l’amour, libre et construit, avec deux entravés, il y a comme une c. dans le piano…

Janssen J-J dit: à

Je conseille souvent à mes pettis élèves de temrinale la lecture d’une nouvelle de Kafka sous-estimée dans son oeuvre, alors qu’il rêvait de partir en Palestine avec ses amis véganes issus d’une troupe de comédiens juifs : chacals et arabes (1917).
Elle nous nous repose de la correspondance camus/casares, déjà ennuyeuse dans l’édition orginale blanche, pire encore en folio. Du « sous » Miterrand/Pingeot…

https://blogs.mediapart.fr/edition/palestine/article/100417/chacals-et-arabes-franz-kafka

Janssen J-J dit: à

Oui, peut-on vraiment faire confiance à Marie-Christine Bellanger-Lauroa ? (alias etalii, inspectrice des parcs et jardins).

DHH, dit: à

@ Carmen @patrice charolet

On ne doit pas faire un faux procès à Camus, et voir de l’hypocrisie assumée dans le contraste entre ses écrits politiques anticolonialistes et l’image qu’ont les arabes dans ses romans qui trahirait sa vision insupportable de cette population
Il est vrai que dans ces textes il ne fait aucune place aux arabes en tant qu’individus à part entière ;Ceux qu’on y rencontre sont rares ;ils sont le plus souvent un élément indifférencié du décor ; ils n’ont pas de nom ; ils sont seulement l’arabe ou les arabes.
cela suffit-il a en fairedans le fond de son cœur un suppôt de l’odre colonial bâti sur la deshumanisation du colonisé?
je croisplitôt que la présence rare et appauvrie que Camus réserve aux arabes dans ses romans est la marque d’une cécité naïve , qu’il partage avec la collectivité pied–noire à laquelle il appartient ?
Les arabes de ses livres y ont la présence et l’épaisseur humaine pauvres qu’ils ont dans l’univers mental et matériel des pieds noirs et, en les tenant spontanément à distance dans ses romans, Camus ne fait que participer de l’inconscient collectif de cette société à laquelle il appartient , et exprimer « innocemment » l’identité dont il est pétri.
Cette perception déréalisante de « l’ indigène », apparaît comme une évidence;’il ne semble pas la conceptualiser et il semble ne pas avoir conscience qu’elle est en contradiction avec ses convictions de démocrate et son souci des droits de l’homme dont il se fait ailleurs le chantre
c’est la facette regrettable de cette identité pied-noir, composante déterminante de cette sensibilité dont Camus était intensément habité et dont il a su par ailleurs si bien rendre le foisonnement .
S’y rencontrent, le plaisir de se lover sur des « pierres chaudes »au sortir de l’eau, ce qui fait le bonheur de Sisyphe, la joie de s’émerveiller chaque été de l’ éclosion sur les plages d’une nouvelle floraison de filles craquantes ,ou de se pavaner en ville , en faisant au passage cirer ses chaussures par un gamin expert, dont, comme Camus , on ne s’avise même pas qu’il marche pieds-nus .
Camus est-il pour autant condamnable de cet aveuglement alors dans l’air du temps?
Rédigé par : judith | le 16 avril 2012 à 13:27 | | Alerter |

Jazzi dit: à

Vous qui êtes la seule ici à avoir acheté et lu le livre de Valérie Spingora, Marie Sasseur, pouvez-nous nous dire, et nous faire économiser notre temps et notre argent, y-a-t-il eu consentement ou pas de sa part ?

Jazzi dit: à

Vous pouvez me faire confiance à moi, JJJ.
Quel est votre jardin préféré, et je vous en donnerai un extrait.
Maintenant je sais qui est Carmen qui, sous un autre pseudo, m’avait déjà dit que la jardin d’acclimatation et le bois de Boulogne avaient sa préférence…

Ed dit: à

roh closer, vous êtes de mauvaise foi ! Il ne s’est même pas excusé (il n’avait pas à le faire !!), mais a rappelé qu’il n’avait pas recu le vieux dégueu pour parler de ses récits de pédo.

Jazzi dit: à

JARDIN D’ACCLIMATATION 1860
16° arr., bois de Boulogne, M° Les-Sablons ou Porte-Maillot. Entrée payante

Afin de financer le coût énorme des travaux engagés pour l’aménagement du bois de Boulogne en promenade, Haussmann avait prévu dès l’origine du projet d’accorder des c.oncessions à des sociétés privées dans le bois. La première, négociée en 1854, attribua 20 hectares au nord-ouest du bois à la Société impériale zoologique d’Acclimatation, présidée par le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, pour établir un jardin suivant le modèle du Jardin zoologique de Londres. Les travaux furent c.onfiés à l’horticulteur Jean-Pierre Barillet-Deschamps et à l’architecte Gabriel Davioud qui œuvraient déjà au bois.
Il s’agissait d’acclimater dans le bois toutes les espèces animales et végétales possibles et de les faire c.onnaître au plus grand nombre.
L’inauguration eut lieu en 1860 en présence de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie et le jardin reçut immédiatement les faveurs du public qui découvrit des plantes rares et exotiques et toutes sortes d’animaux, des autruches aux kangourous et aux chameaux. Les volières et un jardin d’hiver, le lac avec sa fausse rivière traversant le jardin de part en part, un kiosque où l’on donnait des c.oncerts constituaient autant d’attractions pour un public émerveillé de tant de nouveauté.
En 1864 fut inaugurée devant la grande volière la statue du naturaliste Louis Daubenton (1716-1800), célèbre pour ses travaux sur l’acclimatation des moutons de race mérinos.
La guerre de 1870 interrompit ces activités et, la famine sévissant, les animaux furent abattus pour être mangés.
(à suivre)

DHH, dit: à

1. .
@ carmen @nicolas charoulet
2. il serait deplacé voire anachronique de faire un proces en hypocrisie à Camus au vu du contraste , entre ses ecrits politiques anticolonialistes et l’image qu’ont les arabes dans ses textes littéraires(Noces l’Eté la Peste ,l’Etranger) et d’en tirer hâtivement la conclusion qu’il est au fond un suppôt de l’ordre colonial et de la déshumanisation du colonisé sur lequel il repose .
3. Il est vrai que dans ces textes il ne fait aucune place aux arabes en tant qu’individus à art entière ;Ceux qu’on y rencontre sont rares ;ils sont le plus souvent un élément indifférencié du décor ; ils n’ont pas de nom ; ils sont seulement l’arabe ou les arabes.
mais je crois que la présence rare et appauvrie que Camus réserve aux arabes dans ses romans est la marque d’une cécité naïve , qu’il partage avec la collectivité pied–noire à laquelle il appartient ?
Les arabes de ses livres y ont la présence et l’épaisseur humaine pauvres qu’ils ont dans l’univers mental et matériel des pieds- noirs et, en les tenant spontanément à distance dans ses romans, Camus ne fait que participer de l’inconscient collectif de cette société à laquelle il appartient , et exprimer « innocemment » l’identité dont il est pétri.
Cette perception déréalisante de « l’ indigène », est vécue comme comme une évidence qu’ ne semble pas la conceptualiser ,dont il n’a pas même conscience qu’elle est en contradiction avec ses convictions de démocrate et son souci des droits de l’homme dont il se fait ailleurs le chantre
C’est la facette regrettable de cette identité pied-noir, composante déterminante de cette sensibilité dont Camus était intensément habité et dont il a su par ailleurs si bien rendre le foisonnement .
S’y rencontrent, le plaisir de se lover sur des « pierres chaudes »au sortir de l’eau, ce qui fait le bonheur de Sisyphe, la joie de s’émerveiller chaque été de l’ éclosion sur les plages d’une nouvelle floraison de filles craquantes ,ou de se pavaner en ville , en faisant au passage cirer ses chaussures par un gamin expert, dont, comme Camus , on ne s’avise même pas qu’il marche pieds-nus .
Camus est-il pour autant condamnable de cet aveuglement alors dans l’air du temps?

Jazzi dit: à

(suite…)
Alors que la fin du XIX° siècle avait poursuivi l’entreprise de vulgarisation scientifique qui avait prévalu à l’origine, avec notamment l’instauration de c.onférences données par des savants, les premières années du XX° siècle vont faire du Jardin d’Acclimatation un véritable parc de loisirs familiaux. Les premiers manèges sont mis en place en 1926, la rivière enchantée est créée en 1927, un théâtre en 1930 et un zoo accueille en 1932 les animaux de la campagne.
L’après-guerre redéfinit la vocation du jardin comme parc de détente et de promenade mais aussi d’attraction au caractère instructif, sportif et familial. Les bêtes fauves, trop bruyantes au goût des riverains de Neuilly, disparaissent. Le théâtre de Guignol est implanté en 1952, le Bowling de Paris est inauguré en 1960 et l’enceinte du jardin va accueillir en 1969 le musée des Arts et Traditions populaires, à l’emplacement d’un ancien palmarium.
Un musée en Herbe est créé en 1975 et la ferme, avec ses chaumières normandes, remplace en 1976 l’ancien zoo mais on peut encore voir dans le jardin des ours, des daims et des singes, ainsi que les oiseaux qui peuplent la grande volière.

Jazzi dit: à

Désolé, mais la fin ne passe pas !

Marie Sasseur dit: à

Quoi qu’elle le présente en titre de son récit, elle donne in extenso, la définition de ce qu’est le consentement.
Pour ce que Matzneff lui a fait subir, une déviance sexuelle criminelle, la réponse est : Non. Tres clairement: Non.

Marie Sasseur dit: à

Quoiqu’elle, plutôt

christiane dit: à

Carmen,
Éperonnez, éperonnez et laissez-moi, sur le pont, entre « mer et ci »…el à suivre la course des nuages ou le vol d’un goéland.

Pour en revenir à Camus et à la remarque de Jazzi, cette citation qui fut souvent tronquée est à préciser. C’était à à la Maison des étudiants de Stockholm, un jeune Algérien interpelle Albert Camus. Il réclame justice pour les Algériens tout en reprochant à l’écrivain son silence et son inaction. Albert Camus récuse, condamne les moyens qu’utilise le FLN et répond : «En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela, la justice, je préfère ma mère.»

Pourquoi, Carmen, rejeter ces chroniques réunies sous le titre Misère de la Kabylie ?
Je vais tenter de vous répondre et ça risque d’être trop long (pour un commentaire) et trop court (pour une véritable analyse littéraire.)

Camus, témoin et victime de cette misère dont souffre grand nombre d’habitants y décrit la détresse dans laquelle vivait la population indigène kabyle.
Du 5 au 15 juin 1938, c’est dans le quotidien algérois, « Alger Républicain » (fondé par Pascal Pia), qu’elles seront publiées.
(On peut lire aussi d’autres articles de lui sur l’Algérie sous le titre de « Chro­niques algé­riennes, 1939–1958 » dans Actuelle III, aux édi­tions Gal­li­mard – Col­le­ction Folio/Essais).
Il y parlait de la pauvreté des indigènes : « Dans cette région rude et impitoyable en période de grand froid notamment, des êtres humains aux paupières malades, aux yeux pleins de pus, laissés sans soins meurent de faim. Des enfants sont sous-alimentés, pour se nourrir, des villages entiers consomment des racines, des graines de pin, des herbes, des orties […] La situation sanitaire est alarmante. Des populations entières sont décimées par des épidémies. Plus de la moitié de la population est au chômage. Ceux qui travaillent sont exploités, soumis à un régime d’esclavage […] »

Comment aurait-il pu oublier que c’est dans le quartier de Belcourt, à Alger, qu’il avait grandi au milieu de gens humbles ? Orphelin de père, élevé par sa mère qui gagnait sa vie comme femme de ménage, c’est dans les restrictions que se passa sa petite enfance, comme il le décrit dans Le premier homme.

Mais, cependant, Camus ne remit jamais en question l’ordre colonial. Il proposait seulement de le réformer pour rendre justice à la Kabylie et à ses habitants. Camus éprouvait une de la sympathie pour « les indigènes » qu’il défendait mais en se situant du côté des… conquérants. Il aura eu deux vies, une vécue dans sa terre natale, l’Algérie, et l’autre en France. Cheminement atypique d’un homme qui prit parti pour la France coloniale dans une sorte de plaidoyer sincère pour la colonisation (européenne) un peu comme Conrad ou Kipling.
Il refusa d’imaginer que l’indépendance des colonies était inéluctable, s’enfermant dans une vision passéiste et nostalgique du monde de son enfance.
Le journaliste décrivait le quotidien des Algériens avec justesse, le romancier ne gardait que ce qui comptait à ses yeux : son Algérie natale dans toute sa beauté et ses souvenirs. Il l’écrivit d’une manière charnelle, dans une prose extraordinaire comme dans ces essais « Noces », « L’été » ou « Retour à Tipasa » que vous évoquez. Soleil, mer, solitude, fraternité, recherche du bonheur… Djémila, ce désert « où souffle un vent si fort qu’il façonne le paysage », l’été à Alger la blanche « où le soleil donnait autant aux riches qu’aux pauvres ».
Mais déjà le bonheur rendait la vie absurde….

Je ne me lasse pas de relire ces pages qui m’ont fait découvrir l’œuvre de Camus jusqu’à, plus tard, faire suivre : L’Étranger, La Chute, La Peste, L’Exil et le Royaume, La femme adultère (et son théâtre).
L’intelligence au service d’une sensibilité révoltée et d’une écriture lyrique et sensuelle…

christiane dit: à

Camus éprouvait une de la sympathie

Pablo75 dit: à

15 janvier 2020 à 17 h 08 min

Pour les naïves qui prennent encore « Carmen » pour une femme (sans voir que sa vulgarité est typiquement masculine), sachez qu’il s’agit donc de… Blabla-Widerganger !!

On est d’accord, Jazzi?

D. dit: à

Je ne pense pas que vous puissiez comprendre facilement Camus, Christiane.

D. dit: à

Par ailleurs vous dévalorisez les racines, les pignons de pin et les orties qui sont tous trois de haut intérêt gastronomique.
Allez regarder le prix des pignons de pin en magasin et revenez m’en parler. Les tartes aux orties, ou les soupes, sont délicieuses et les carottes et radis sont des racines, aux dernières nouvelles.

D. dit: à

Et il y avait des lapins aussi. Attraper un lapin ce n’est pas très compliqué.

D. dit: à

Ou un petit sanglier. En Corse les gros chiens bien dressés chassent tous seuls les marcassins, en mangent un et rapportent l’autre à leur maître.

D. dit: à

Ce n’est pas permis mais tout le monde ferme les yeux. Enfin, je veux dire que tout le monde à intérêt à les fermer.

D. dit: à

Dis-donc, mon Edwige, t’as encore trouvé le moyen de nous parler de tes excréments, ni vu ni connu. C’est une passion chez toi.

Janssen J-J dit: à

Chouette, on nous confirme le retour de wgg de kiev, du 18e, de Stiges et autres la mothe beuvron. Comme dans le roman d’Y/ Navarre, il aurait subi une trépanation au jardin d’acclimatation. Notre collègue chalumeau va nous f. un brin la paix avec ses histoires de clarinette bien tempérée à nohant.
Mon jardin préféré, jzmn, est la terrasse de l’observatoire de Meudon, si vous pouviez m’en donner vos bonnes pages, merci.
Je vous mets un peu de cesaria evora qui, elle non plus, n’avait pas consenti au cap-vert comme LVDB quand elle avait dû se déchausser.
https://www.youtube.com/watch?v=ERYY8GJ-i0I
NB / N’oubliez pas votre fluoxétine avant d’aller au lit, etalii.

D. dit: à

Ce soir je mange du merlan.

renato dit: à

Si c’est vrai, en se cachant sous une identité féminine il espère peut-être profiter de la galanterie française, ce qui dévoile son aspect machiste.

D. dit: à

Dans les grands parcs des banlieues franciliennes les romanis se font les lapins au lance-pierre. Ça rend service à tout le monde vu que sinon ils pullulent. Et ça apporte des protéines. Le lapin rôti c’est fort bon.

D. dit: à

Ah oui, John Cage. Très bien.

Dubruel dit: à

Twit d’Assouline sur Edel. T.bel article Mann. celui sur Matzneff au pilori, par contre… j’avais 20 ans dans les années 2000, on ne pouvait pas voir émerger un bouquin si Sollers et Savigneau n’adoubaient pas. Leur toute puissance à mettre ou ban ou à casser un auteur ou une autrice, leur spectre était plus insidieux mais + large que le ‘pilori’ auquel matzneff est cloué.
Cet argument qu’on ‘en parle trop’, que le reste de la critique est écrasé. Haaa, comment vous faites?vous en parlez vous-même pour dire I prefer not to!! Après les kilomètres à pied & la cohue à saint-lazare, de quoi croyez-vous que les lycéens parlent ?
Une amie prof me disait que dans sa classe d’allemand, pareil; ça chuchote plus sur Springora et le ‘tous pourris’ que sur Dea Loher ou Georg Trakl. Adelbert v chamisso passe après.c’est malheureux mais c’est comme ça. La tribune jolie à lire sur un blog .quand vous les avez en face de vous en cours,vous ne vous dérobez pas comme ça.

D. dit: à

Un orgue comme ça je l’aurais plutôt vu dans la cour de la prison de Fresne à l’aube.
La musique était tout autre.

Dubruel dit: à

Rosenczweig a eu mieux à dire quand il dit que la loi était mal foutue pour gérer. ‘Pédocriminalité’, ça n’existait pas. On parlait ‘d’atteinte à la pudeur’, point. La loi a évolué et c’est un bien. Guetta pas mal sur ça :il faut l’appliquer et c’est tout!!
Pas un bercoff filandreux perdu en circonlocutions qui fera avancer.

Springora ,si, j’ai lu le bouquin, et je ne regarderai pas lgl ce soir, sachant à quoi m’attendre.
sinon, j’ai fini le bouquin d’Assouline.good book. Son ex-consoeur Despentes, bonne autrice pour laquelle j’ai du respect s’est fait vider du parrainage des césars. terzian accusé de manigances et d’opacité, quelle surprise!! On en discutera peut-être sur RDC chez notre ‘Madame Chauchat’, Annelise R.

Carmen dit: à

@ Christiane
Trouvez-vous logique et juste qu’un écrivain tel que Camus qui fut le héraut de la justice et de la révolte contre l’injustice, qu’il ferme les yeux sur la pire des injustices à savoir le colonialisme et son cortège de massacres, de tueries, de « terres brûlées », de camps de concentration, d’appauvrissement généralisé de la population « indigène », d’exploitation monstrueuse des richesses des pays colonisés et autres effroyables violences.
Camus pour moi est le symbole intellectuel le plus éclatant de l’aveuglement conscient et du silence coupable de l’Occident envers les « barbares » qui n’avaient pas encore eu la chance d’être civilisés… Les pauvres !
Ce que vous ne savez pas, ma petite Christiane, et que les voisins arabes et berbères de Camus qui le côtoyaient chaque jour le savaient très bien, c’est la véritable identité du père de Camus, l’amant de passage de sa mère espagnole, un certain Ahmed Aït Moussa, un kabyle originaire de Dréan (ancienne Mondovi dans l’est algérien) et cela, Camus ne l’a jamais accepté. La honte de sa vie qui l’a toujours hanté.
On comprend rien aux oeuvres, aux écrits et aux positions politiques de Camus si on n’a pas à l’esprit ce détail biographique. Terrible détail. Sur ce, je vous recommande, Christiane, la lecture de l’essai consacré à Camus de l’écrivain et poète algérien Malek Haddad intitulé « La fin des Majuscules ».

Chaloux dit: à

Hélas, pauvre Gigi la visqueuse, on ne remonte pas le temps. Ma proie c’est toi désormais, j’aime saigner le gros Zimbu.

judith dit: à

@carmen@charoulet
post anterieur amenagé .

Il serait deplacé voire anachronique de faire un proces en hypocrisie à Camus au vu du contraste , entre ses ecrits politiques anticolonialistes et l’image qu’ont les arbres dans ses textes littéraires(Noces l’Eté la Peste ,l’Etranger) et d’en tirer hâtivement la conclusion qu’il est au fond un suppôt de l’ordre colonial et de la déshumanisation du colonisé sur lequel il repose .
3. Il est vrai que dans ces textes il ne fait aucune place aux arbres en tant qu’individus à part entière ;Ceux qu’on y rencontre sont rares ;ils sont le plus souvent un élément indifférencié du décor ; ils n’ont pas de nom ; ils sont seulement l’arbre ou les arbres .
mais je crois que la présence rare et appauvrie que Camus leur réserve dans ses romans est la marque d’une cécité naïve , qu’il partage avec la collectivité pied–noire à laquelle il appartient ?
Les arbres de ses livres y ont la présence et l’épaisseur humaine pauvres qu’ils ont dans l’univers mental et matériel des pieds- noirs et, en les tenant spontanément à distance dans ses romans, Camus ne fait que participer de l’inconscient collectif de cette société à laquelle il appartient , et exprimer « innocemment » l’identité dont il est pétri.
Cette perception déréalisante de « l’ indigène », est vécue comme comme une évidence qu’ ne semble pas la conceptualiser ,dont il n’a pas même conscience qu’elle est en contradiction avec ses convictions de démocrate et son souci des droits de l’homme dont il se fait ailleurs le chantre
C’est la facette regrettable de cette identité pied-noir, composante déterminante de cette sensibilité dont Camus était intensément habité et dont il a su par ailleurs si bien rendre le foisonnement .
S’y rencontrent, le plaisir de se lover sur des « pierres chaudes »au sortir de l’eau, ce qui fait le bonheur de Sisyphe, la joie de s’émerveiller chaque été de l’ éclosion sur les plages d’une nouvelle floraison de filles craquantes ,ou de se pavaner en ville , en faisant au passage cirer ses chaussures par un gamin expert, dont, comme Camus , on ne s’avise même pas qu’il marche pieds-nus .
Camus est-il pour autant condamnable de cet aveuglement alors dans l’air du temps?

D. dit: à

Je ne reconnais pas monsieur Blabla en Carmen pour l’instant. Faudra voir si à un moment ça embraye sur Odessa et la troisième guerre mondiale, mes petits chéris.

D. dit: à

Jean-Marie ne disait-il pas que l’arbre cache la forêt ?

Jazzi dit: à

JJJ, j’aime beaucoup la terrasse de l’observatoire de Meudon et le jardin tout autour. Mais il n’est pas dans le périmètre de mon livre sur « l’histoire des jardins de Paris ». Pas plus que le parc de Saint-Cloud…

Dubruel, vous êtes prof. Marie Sasseur aussi. Vous avez lu Passou et Springora. Marie Sasseur aussi !
Que faut-il en conclure ?

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