de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Maison Blondin & fils

Maison Blondin & fils

Il ne suffit pas de traverser la France en levant le coude et en lâchant des calembours dans chaque bar de rencontre pour se croire l’héritier d’Antoine Blondin. Il y faut également de la plume, de la mélancolie, un sens de l’amitié jamais pris en défaut et un certain supplément d’âme. Une bonne descente peut aider, aussi. Toutes qualités dont Christian Authier est pourvu. En témoigne son septième roman Des heures heureuses (267 pages, 19 euros, Flammarion) dont le titre est déjà un concentré de nostalgie.

Robert Berthet, la cinquantaine, est un agent en vins naturels (entendez : bio ou biodynamiques), un anti-Parker facilement identifiable dans les restaurants à un réflexe (il recrache tout ce qu’il boit dans le seau à glace) ; la moindre des choses s’agissant d’un homme pas vraiment animé par la haine de soi, grande gueule à l’injure fleurie, doté d’un caractère si particulier qu’on le dit imbuvable. Un assistant lui étant devenu nécessaire, il engage le jeune Thomas, passionné de la chose : l’inoubliable goût de cerise d’un bourgogne rouge que son père ouvrit un soir de Noël le hante à jamais ; il n’avait alors que 14 ans (le narrateur, pas le vin) mais on l’autorisa à en boire un verre, expérience décisive pour son avenir ; toutes les madeleines ne sont pas de Commercy.

C’est peu dire que leur équipée (pas pour boire, juste pour goûter, qu’alliez-vous imaginer, de même qu’à table, ils ne mangent pas : ils allument les papilles, faut pas confondre) à travers la France des cavistes, sommeliers, oenologues et vignerons, univers poétique qui relève parfois exclusivement du terroir-caisse, cette équipée donc fait penser à Un Singe en hiver, le roman d’Antoine Blondin, et plus encore au film si juste qu’en a tiré Henri Verneuil ; pourtant, Gabin et Belmondo n’ y quittaient guère le bled de Tigreville (Calvados) ; mais c’est par la nature de leur relation qu’ils renvoient aux personnages des Heures heureuses.

Chemin faisant, ces deux messieurs Jadis rencontrent toutes sortes de gens attachants : le haut fonctionnaire qui plaque son ministre à Paris pour s’acheter quelques hectares dans son Var natal, retrousser les manches, apprendre auprès de ceux qui savent et créer son propre jus (ce qui s’appelle « quitter le vain pour le vin »). Ou un excellent vinificateur au look de Keith Richards qui soupçonne son ex-femme et son chien d’être des aliens. Ou d’autres plus détachants qu’attachants dans des mondanités de province si saoûlantes qu’elles se terminent en baston.

Les situations sont souvent tordantes. Les échanges aussi. Outre des dialogues de zinc qui ne dépareraient pas dans les meilleures pages des Brèves de comptoir,on retient de savoureuses formules qui pourront servir, les occasions ne manquent pas, pour la cuisine aussi :

« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Ou encore :

« Je te dirais bien que je t’aime comme un frère mais je ne peux pas blairer mon frère… »

64d54a5568db05d560da451612b1db6aFort heureusement, Christian Authier ne tombe pas dans la facilité de l’imitation, fût-ce celle des Hussards, bande des quatre dont Blondin était l’un des membres. Il tient sa note dans son propre registre même si celui-ci renvoie des échos familiers. Un cocktail de légèreté, d’insouciance, de bonheur d’être triste, mais coloré de ce halo d’inquiétude propre à ceux qui émergent d’une nuit d’ivresse. Comme des accents d’une saudade gasconne. On y descend des bouteilles du genre « qui vous donne un coup de coude en forme de clin d’œil : « Alors, heureux ? » ». On en dévisage des flibustières et troublardes, d’autres qui s’oxydent dès la mise en carafe, certaines pas encore en place qui exigent de ne pas insulter l’avenir, et puis celles qui dès la mise en bouche s’avèrent être des boissons d’hommes.

Il y a des portraits croquignolesques de nouveaux riches du bouchon, de buveurs d’étiquettes, de gogos qui marchent à l’authentique frelaté devant des artisans qui se prennent pour des artistes. Par contraste, les vrais, les purs scintillent. Le final à la Romanée-Conti est grandiose. Parfois, le récit se fait plus grave et plus profond qu’il n’y paraît, mais jamais prise de tête, ce ne serait pas correct vis à vis du lecteur ; par exemple dans l’évocation de la France des années 70, celle des films de Claude Sautet où tout le monde fume et boit partout et tout le temps sans se demander si c’est autorisé  ou pas :

« Depuis, la peur avait fait son œuvre. On avait peur de vieillir, de fumer, de boire, de faire l’amour, de conduire, de prendre l’avion, de s’endormir sans avoir branché son alarme. Bref, on avait peur de vivre, mais l’on voulait vivre le plus longtemps possible sous cette peur »

En ce temps-là, le leitmotiv des héros de ce roman (« Qu’est-ce qu’on boit après ? ») ne choquait pas. Ses personnages donnent l’impression de vouloir prolonger leur adolescence le plus tard possible dans leur vie d’adulte, et pourquoi pas jusqu’à la toute fin, malgré les douloureux rappels à l’ordre de la société et de l’organisme.

Ce livre est vrai compagnon de route. Idéal dans un train pas trop fréquenté. On le quitte à regret. On croiserait l’auteur sur le boulevard, on lui lancerait aussitôt : Remettez-nous ça ! Car Des heures heureuses est un roman qui réussit à être fruité et sec à la fois, d’une belle complexité, presque pas de soufre. Un faible taux qui autorise les vins bios à promettre ni double barre frontale ni tempes bourdonnantes. Flammarion le garantit sans adjuvants.  Lorsqu’il est question d’« AB » dans ce roman, il est permis d’y entendre « Antoine Blondin » plutôt qu’« Agriculture Biologique ». Nul n’oubliera qu’à ses obsèques qui rameutèrent tout le quartier à Saint-Germain-des-Près, même l’église était bourrée. Restons optimistes : les vraies heures heureuses sont encore à venir. La cuite au prochain numéro.

(« Du côté de Pomerol » photo Passou ; « Antoine Blondin » et « Vincent, François, Paul et les autres image extraite du film de Claude Sautet, photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

924

commentaires

924 Réponses pour Maison Blondin & fils

Bételgeuse dit: à

Hamlet, les deux. Il y a des homosexualités induites et des gens qui je crois naissent ainsi programmés. Parmi les facteurs d’induction, les relations avec le père , la mère et l’absent quand l’un des deux est parti. Il y a aussi selon moi les abus sexuels dont sont victimes les enfants et qui peuvent avoir un effet dans leur orientation sexuelle définitive. Et ceux qui ont connu une relation saine , non conflictuelle aux parents, n’ont souffert d’aucune absence, d’aucun abus et qui sont irrémédiablement homosexuels.

Jazzi dit: à

« devient-on homo ou bien nait-on homo ? »

Bonne question à laquelle je n’ai jamais trouvé de réponse satisfaisante, hamlet. Es-tu né hétéro ou l’es-tu devenu ?

hamlet dit: à

le pire ça a été ces femmes qui ont été obligées, durant des siècles, de supporter un type dans leur pieu alors qu’elles n’aimaient que les femmes.

bonjour la torture…

Jacques R. dit: à

Et si #Orwell était l’auteur le plus utile pour comprendre notre société ?

Orwell et quelques autres : le Zamiatine de « Nous autres », le Perec des « Choses », le Huxley du « Meilleur des mondes ». Thoreau, La Boétie … Sur la question, on lira avec profit « Désobéir » de Frédéric Gros (Albin Michel)

Jazzi dit: à

Pourquoi serait-ce pire pour les femmes que pour les hommes, hamlet ?

Bételgeuse dit: à

Jazzi, toutes ces histoires de c.l qui circulent sur tous supports, sans même s’attarder à l’homosexualité , m’inspire ce mot: décadence. Ajouté à cela une émulation à la vulgarité, la marchandisation de tout et n’importe quoi, le mauvais goût.

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 18 août 2018 à 15 h 01 min

Es-tu né hétéro ou l’es-tu devenu ? »

moi Jazzi ? moi personnellement ? vraiment ? ça fait tout drôle de parler de moi, je ne sais pas si je vais oser le faire, je suis d’une pudeur maladive, même pour enlever des chaussures je m’enferme dans une pièce pour que personne ne me voit, aussi parler de mon intimité personnelle c’est pas facile.

mais tan pis ! prenons notre courage à demain et lançons-nous !

Jazzi en fait je suis né homo, disons que je suis devenu hétéro quand j’ai eu la possiblité de me marier avec la fille d’une des plus grosses fortunes de ce pays, c’est le genre de truc qui transforme votre sexualité, du coup je lui ai fait six beaux enfants, six parce que c’est une famille catho intégriste, que dire de plus ? il n’est pas dit que si elle meurt avant moi, ce qu’entre parenthèses je souhaite vivement, hé bien il n’est pas dit que je ne refasse pas ma vie avec un homme, si tu vous ce que je veux dire mon Jazzou !

William Legrand dit: à

les bafouilles de Jazzizzi : toujours pareilles ramenées à son homosexualité, il n’en sort pas sauf pour aller au cinoche, c’est un peu court

hamlet dit: à

désolé Jazzi, je suis vraiment incapable de parler de moi publiquement, à tel point que je n’arrive pas à comprendre que d’autres puissent le faire.

D. dit: à

Il n’y a pas besoin de force de grappe pour fendre le bois. C’est la gravité qui intervient.
On lève la hache très haut et on la laisse tomber en accompagnant le mouvement qui est quasi circulaire. Il faut donc de l’adresse, de la maitrise de soi et un peu d’intelligence.

Bételgeuse dit: à

Jazzi parce qu’elles subissaient un viol à chaque rapport sexuel, alors qu’un homme qui ne bande pas pour les femmes ne Bandra jamais. Alexis ou le vain combat.

Bételgeuse dit: à

J’ai corrigé ! FRAPPE.

Jazzi dit: à

« il n’est pas dit que je ne refasse pas ma vie avec un homme »

Je veux bien partager le magot avec toi, mon hamletou !

Bételgeuse dit: à

D, je dois manquer de toutes ces qualités.

D. dit: à

hamlet dit: 18 août 2018 à 15 h 11 min

désolé Jazzi, je suis vraiment incapable de parler de moi publiquement, à tel point que je n’arrive pas à comprendre que d’autres puissent le faire.

Moi c’est pareil, hamlet. Je pense que nous sommes tout simplement des gens pudiques ce qui manque cruellement à beaucoup ici qui étalent toute leur vie comme il le feraient avec leurs culottes à la fenêtre. C’est souvent obscène.

D. dit: à

Bételgeuse dit: 18 août 2018 à 15 h 13 min

D, je dois manquer de toutes ces qualités.

C’est axactement ce que je voulais vous faire dire. Ce n’est pas entièrement de votre faute non plus.

Jazzi dit: à

Et en plus, les cinoches sont pleins de films homo, William Legland !
Tu caricatures pas un peu l’ensemble de mes commentaires ?

D. dit: à

Jazzi en tête. J’ai déjà lu ici des récits sexuels de jazzi extrêmement choquants.

Jazzi dit: à

« justement Jazzi : devient-on homo ou bien nait-on homo ? »

D./hamlet, auriez-vous une timidité à tête variable. Timides pour répondre aux questions mais pas pour les poser aux autres !

Bételgeuse dit: à

D, 15h15, au moins je dois avouer que quelle que soit la teneur de vos commentaires, vous êtes l’un des rares ici à me faire rire de bon cœur.

christiane dit: à

@hamlet dit: 18 août 2018 à 14 h 34 min
Très justes vos remarques (celle-ci et celles qui suivent). Je dois dater (avec délice) car ayant trouvé dans une caisse de brocante, hier, un vieux livre imprimé en 1876 : Mémoires du chevalier de Grammont par Antoine Hamilton, je me délecte sans trousseau de clés ! Ce livre a été publié par M. de Lescure qui assure aussi l’introduction et les notes. (Paris – Librairie des bibliophiles – Rue Saint-Honoré, 338).
Un papier lourd, lisse qui n’a pas souffert. quand on laisse glisser le doigt sur la page on sent les empreintes des caractères d’imprimerie. Une reliure à toute épreuve, cartonnée, dont seule la coiffe inférieure est arasée, les coins émoussés, et portant quelques griffures. Même le fleuron doré est préservé de l’usure.
Plaisir de découvrir ces Mémoires qui furent écrits vers 1704 (et imprimés pour la première fois en 1713, donc après sa mort). Saint-Simon ne l’aimait guère au contraire de Boileau. Hamilton trace de lui un portrait savoureux : « homme de beaucoup d’esprit, mais de cet esprit de plaisanterie, de reparties, de prouesse, et de justesse à trouver le mauvais, le ridicule, le faible de chacun, de le peindre en deux coups de langue irréparables et ineffaçables… »

William Legrand dit: à

Jazzizzi c’est Blanche-Neige, il voit de homos partout, surtout des nains portent quoi

Pablo75 dit: à

Ce matin, ce pauvre diable de Hamlet, sans doute mal réveillé, a répondu à mon message sur Haydn d’hier soir en se trompant et en utilisant son autre pseudo, « x », mais en conservant son ton faussement décontracté de toujours (« Braves gens, sachez-le »… « Mais j’adore Haydn, eh, patate ») et en utilisant ses arguments imbéci.les habituels: « toute la musique qui a été composée, toutes les œuvres qui ont été écrites depuis plus de 2000 ans n’avaient en fait qu’une raison d’être », dignes d’un ado intellectuellement retardé: « je n’éprouve pas comme toi le besoin de me vanter de ma discothèque personnelle » ou d’un amateur fou de tango complexé devant la musique classique et qui vient d’apprendre l’existence de l’ami Joseph: « Depuis le temps que je l’écoute, même sa très fortuite association avec toi ici n’arrivera pas à m’en dégoûter. »

Donc, la preuve est faite que Hamlet et x son le même cré.tin.

Et la chose est confirmée un peu plus tard, dans un message où il montre bien qu’il est vexé d’avoir être pris le doigt dans le pot de confiture: « ceux qui se définissent eux-mêmes que par leur identité ont besoin de savoir l’identité de personnes qui ont des pseudos. hamlet c’est x ! ou Delaporte c’est D. ! » (pour notre complexé argentin les problèmes d’identité ce ne sont pas ceux qui se cachent sous plusieurs pseudos qui les ont, mais ceux qui ne supportent pas les tricheurs et les manipulateurs).

Tout le post « hamlet dit: 18 août 2018 à 14 h 47 min » sur l’identité montre à quel point l’homelette du blog est traumatisé par son identité d’étranger, complexé d’être un pauvre argentin exilé définitivement raté.

hamlet dit: à

D. dit: 18 août 2018 à 15 h 14 min

D. tu veux dire que toutes ces recettes à la c.n que tu déballes ici depuis des mois c’est tout inventé ? tu n’as rien mangé de tous ces plats ?

alors là chapeau mon vieux ! tu remontes de quelques mm dans mon estime…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Tu ne trouves pas qu’ici il y a plusieurs homos qui se cachent (Hamlet étant le plus visible de tous- mais, lui, on le comprend, venant du pays le plus machiste du monde)?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 18 août 2018 à 15 h 37 min

Pablo, dis-moi un truc, qu’est-ce que ça t’apporterait en plus de savoir que untel est untel dans la mesure où tu ne connais aucun de ces deux untels ?

hamlet est le pseudo de tu sais pas qui.

x est le pseudo de tu sais pas qui

quel est le gain de savoir de savoir que deux personnes dont tu ne sais rien sont les mêmes personnes, sauf de se dire que cette même personne qu’ils sont est une personne dont tu ne sauras rien non plus.

tu sais ce que c’est ? c’est comme Jazzi : tu es incapable de toute forme d’abstraction et d’imagination !

et ça sur un blog littéraire c’est le pire du pire !

comme l’a dit x : « you are what you get »

Delaporte dit: à

« Ayant remonté les commentaires, il me semble que l’on ait dévié à partir du moment où Jazzi a parlé cinéma et où Ed, répondant à Clopine a rappelé son impression que les homos étaient misogynes. »

L’homosexualité est une question anthropologique intéressante. La théorie de Platon, selon laquelle l’être humain était à l’origine androgyne, est très intéressante. Elle nous dit qu’à la base l’homme ou la femme sont attirés par les deux sexes, et que ce qui les différencie par la suite ce ne peut être que l’éducation ou les nécessités de la société. On pourrait très imaginer qu’une civilisation, à nouveau, comme celle de la Grèce antique, soit façonnée sur l’homme et exclut le sexe opposé. Il y a de tout dans l’être humain, et l’histoire est là pour nous le prouver, l’histoire récente : les SA dans l’Allemagne nazie, avant la Nuit des grands couteaux, qui ont perverti l’homosexualité durablement. Aujourd’hui, être homosexuel est un droit qui semble acquis de nouveau, mais avec des relents de boy scoutisme qui renvoie l’homosexualité non plus à de mauvaises moeurs, mais à des moeurs de méchant garnement un peu trop entreprenant. De nouveau, la civilisation intégrale se joue dans les rapports complexes et délicieux entre hommes et femmes. L’affaire Weinstein viendra peut-être perturber ce tableau trop idyllique, sans doute ; mais aussi bien sera-t-elle une prise de conscience morale et, pourquoi pas, religieuse, que l’amour est une chose trop belle pour être laissé aux obsédés sexuels.

Bételgeuse dit: à

Christiane, on trouve sur Google Book le livre, sinon l’édition originale est disponible pour 600 euros.

hamlet dit: à

quel est le gain de savoir de savoir que deux personnes dont tu ne sais rien sont LA MEME personne

désolé c’est mon correcteur automatique.

D. dit: à

Comment savez-vous que je suis argentin d’origine, Pablo ? Je n’en ai jamais parlé ici jusqu’à présent.

Jazzi dit: à

Tous les personnages du film de Romain Gavras sont des caricatures, Christiane. Adjani est une version moderne de la mama méditerranéenne. Tu comprends pourquoi je n’ai guère parlé du film, qui se laisse voir non sans déplaisir au demeurant, m’en tenant seulement à l’aspect de notre star retrouvée.
Avoue qu’elle est superbe pour ses 63 ans ! A côté, Isabelle Huppert,du même âge, est toute desséchée, mais sans plus de rides (lifting léger ?) et à l’air anorexique. Mais, elle, plus intelligente sans doute, a mieux géré sa carrière et n’a pratiquement jamais quitté l’affiche : deux à trois films par an dont elle est la vedette !

Pablo75 dit: à

« je suis vraiment incapable de parler de moi publiquement, à tel point que je n’arrive pas à comprendre que d’autres puissent le faire. » [ce qui ne l’empêche pas de les lire et de les commenter abondamment]
Hamlet

Voilà ce qui confirme ma théorie sur notre Homelette: un homo argentin habitué à cacher sa véritable identité partout et traumatisé à cause de cela.

hamlet dit: à

dites moi pas que Pablo est le nouveau pseudo de WGG ?

hamlet dit: à

Pablo c’est quoi qui t’a fâché ? la question sur Bach que tu posais à Chaloux ?

et Chaloux de répondre à ta question alors que manifestement il ne connaissait pas la réponse ?

vous vous êtes bien trouvés tous les deux !

Pablo75 dit: à

@ hamlet

« qu’est-ce que ça t’apporterait en plus de savoir que untel est untel dans la mesure où tu ne connais aucun de ces deux untels ? »

Je déteste les tricheurs, les manipulateurs, les hypocrites, les gens doubles ou triples, les gens qui ne s’acceptent pas et dissimulent tout en donnant des leçons de moral aux autres.

Les types comme toi, quoi.

Jazzi dit: à

« Tu ne trouves pas qu’ici il y a plusieurs homos qui se cachent »

Je constate surtout qu’il y a un grand nombre de Tartuffe et de Tartuffette, Pablo !

Delaporte dit: à

Après Mai 68 et dans toutes les années 70 (les années « stupre »), l’homosexualité était une mouvance importante de la société, parce qu’elle était interdite par la morale et que les homosexuels revendiqués étaient l’objet d’exclusion. Il y eut par exemple, pour lutter contre cet ostracisme, le FHAR, un front homosexuel qui investit alors la littérature et les arts, et certains lieux de la nuit. Aujourd’hui, une telle révolte (ou révolution) n’a plus de raison d’être, l’homosexualité était sinon entrée dans les moeurs, du moins acceptée, tolérée de manière tout à fait satisfaisante. – La lutte des temps qui s’ouvrent aujourd’hui est plutôt une lutte « politique », qui doit s’atteler à la mutation de l’économie et faire advenir dans un délai plus ou moins long l’abolition légale du travail, qui rénovera la vie humaine pour les mille ans à venir. C’est un projet grandiose qui touche chaque être humain responsable et lui ouvrira les portes de l’amour véritable, qu’il pourra pratiquer nuit et jour, en de perpétuelles noces avec l’idéal (politique, puis économique, puis pour finir religieux…).

Chaloux dit: à

« alors que manifestement il ne connaissait pas la réponse ? »

Tête de c.on, j’avais la partition sous les yeux (Editions Henle, page 68 et suivantes).

hamlet dit: à

Pablo, c’est qui ce type qui posait la question sur la note en suspend dans la deuxième mesure de la sarabande partita 4 de Bach ?

même un élève en première année de musique ancienne connait la réponse, vous êtes vraiment des sacrés charlots.

quand c’est pas écrit dans wikipédia tu ne connais pas la réponse, c’est ça ?

tu sais ce que c’est une sarabande au moins ? avec temps forts qui change toutes les deux mesures ?

cherche pas tu trouveras sur wiki.

Pablo la sarabande c’est un peu comme un milonga…

tu sais qu’on s’est rendu compte que les indiens d’Amérique du Sud avaient une prédisposition naturelle pour la musique baroque ? les quechuas les guaranis etc… Pablo tu connais Augustin Barrios ?

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

« Pablo c’est quoi qui t’a fâché ? la question sur Bach que tu posais à Chaloux ? »

On dirait que ta co.nnerie augmente à chaque heure. C’est quoi cette question débile? Je vais me fâcher pour poser une question à Chaloux?

Mais tu as une attaque d’idiotie en direct ou quoi?

Chaloux dit: à

Hamlet est la vengeance de Blabla comme les Grimaldi sont la vengeance des Bourbons…

hamlet dit: à

Chaloux dit: 18 août 2018 à 16 h 01 min

avoir la partition devant les yeux ne sert à rien si on ne sait pas comment ça marche.

Delaporte dit: à

Mon cher Jacuzzi, vous aviez l’âge d’y participer, avez-vous été un militant du FHAR ? Ce serait bien le moins, pour vous qui avez collaborer au Gai pied :

« Le FHAR est connu pour avoir donné une visibilité radicale au combat gay et lesbien dans les années 1970 dans le sillage des soulèvements étudiants et prolétaires de 1968, qui ne laissèrent que peu de place à la libération des femmes et des homosexuels. En rupture avec les anciens groupes homosexuels moins virulents, voire conservateurs, il revendiqua la subversion de l’État « bourgeois et hétéropatriarcal », ainsi que le renversement des valeurs jugées machistes et homophobes des milieux de gauche et d’extrême gauche. »

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

Je t’avoue que je te croyais moins co.n que tu ne l’es. Après avoir lu ton

hamlet dit: 18 août 2018 à 16 h 04 min

je trouve que tu perds lamentablement les pédales en direct et en public, ce qui doit être emm.erdant pour un « pudique » comme toi. Là tu t’enfonces à des niveaux de co.nnerie jamais vus sur ce blog depuis le départ de Blabla (d’ailleurs tu as la même attitude que lui face aux baffes qui t’arrivent de partout… tu es Sagittaire comme lui?).

Bételgeuse dit: à

Pablo, moi qui ne l’ai pas j’ai grand besoin d’une leçon de moral, ce doit être assez proche du yoga.

Chaloux dit: à

hamlet dit: 18 août 2018 à 16 h 07 min

Pauvre crétin de m.er.de, il y a quarante cinq ans que je lis des partitions tous les jours;

hamlet dit: à

Pablo, j’ai bien vu que tu l’as mal pris que Chaloux et toi je vous ai comparé à Bouvard et Pécuchet.

c’est vrai cette façon de parler des choses sans jamais donner de réponses parce que vous ne connaissais pas ces choses dont vous parlez c’est un peu ce qu’a voulu montrer Flaubert : une raison qui tourne à vide et qui pédale dans la semoule.

tu sais comment ils finissent tous les deux ? bouvard et Pécuchet ? ce que Chaloux désigne comme la « sagesse » ?

ils redeviennent des copistes.

c’est exactement ce que tu devrais faire : prendre wikipédia et recopier tous les articles à la main, ce serait aussi une certaine forme de sagesse ?

non ?

Jazzi dit: à

Je n’ai jamais été inscrit dans aucun mouvement ou parti, Delaporte. Mais j’ai assisté à l’émergence du FHAR et j’ai même eu l’occasion d’interviewer l’un de ses créateurs : Guy Hocquenghem, qui était né en Argentine, je crois !

Delaporte dit: à

« c’est exactement ce que tu devrais faire : prendre wikipédia et recopier tous les articles à la main, ce serait aussi une certaine forme de sagesse ? »

C’est ce que fait le répugnant Sollers, avec les livres qu’il ose publier.

hamlet dit: à

Chaloux dit: 18 août 2018 à 16 h 12 min

oui mais Chopin ? désolé Chaloux mais une Sarabande De Bach c’est pas vraiment un impromptu de Schubert, avec vos histoires de thèmes qui vont et qui reviennent.

comment vous faites pour trouver tout ça ?

vous savez quoi Chaloux ? vous devriez réécrire un nouveau traité : « de la bonne interprétation des suites de Bach » avec toutes les ornementations, vous les aurez remarquées dans les triples croches avant d’arriver au fameux « la ».

Bételgeuse dit: à

Bien, il faut donc accepter que l’expression soit teigneuse, on n’est pas obligé de dire ce que le silence engloutit. Bon après midi à vous.

Chaloux dit: à

Hamlet, ton analyse de Bouvard et Pécuchet relève de l’im.bécilité présomptueuse. C’est celle que ferait n’importe quel français moyen en étant sûr de son fait (Un cadre bancaire, par exemple, dans une formation culture générale). Sans intérêt. Tu ferais mieux de la fermer.

Delaporte dit: à

« Je n’ai jamais été inscrit dans aucun mouvement ou parti, Delaporte. Mais j’ai assisté à l’émergence du FHAR et j’ai même eu l’occasion d’interviewer l’un de ses créateurs : Guy Hocquenghem, qui était né en Argentine, je crois ! »

Hocquenghem, beaucoup de talent. Il écrivait de somptueux romans, comme La Colère de l’agneau. Il avait une passion pour saint Jean. Jacuzzi, cette rencontre a dû être bougrement passionnante pour vous ?

Chaloux dit: à

hamlet dit: 18 août 2018 à 16 h 17 min

Mon pauvre Hamlet, tu es vraiment un crétin ignare, comme le Blabla. Ton post n’a ni queue ni tête, ce qui doit aussi être ton cas.

Pablo75 dit: à

@ Hamlet

« tu connais Augustin Barrios ? »

Oui, je connais Barrios depuis plus de 30 ans. Et je le connais bien: ma femme le joue à la guitare classique depuis très longtemps et j’ai une douzaine de cds de lui, dont les 5 de ses « Obras completas de guitarra » (par Philippe Lemaigre, chez Ricercar).

Sa très belle « Catedral », par le très grand Manuel Barrueco, que j’ai entendu en concert 2 ou 3 fois.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Pourtant, Pablo, on peut être argentin et homo et avoir beaucoup de talent : Copi, Jorge Lavelli, Hector Bianciotti… »

Oui, bien sûr. Le drame est de devoir s’exiler et finir en raté total, comme hamlet.

Sur le « talent » de Bianciotti (que j’ai connu) on pourrait en parler…

Pablo75 dit: à

…Manuel Barrueco, à qui j’ai entendu la jouer en concert 2 ou 3 fois.

Jazzi dit: à

C’est justement pour « La Colère de l’agneau » que j’avais été l’interviewer chez lui à Montmartre, Delaporte. Il était très malade et devait mourir du sida, quelques temps après. Je pensais, qu’en bon philosophe, il s’était préparé à cette perspective, et lui avais demandé si l’on pouvait en parler. Il a refusé. C’était alors la débandade parmi les homos et j’avais espéré que son témoignage pourrait aider les lecteurs du Gay Pied atteint du même mal. C’est Jean-Paul Aron qui eut le courage de rompre le silence, quelques mois plus tard…

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 18 août 2018 à 16 h 13 min

Va faire la sieste, on voit que tu es au bout du rouleau…

Chaloux dit: à

Pablo, je crois, que l’Hamlet sans œufs a jo.ui. On est tranquilles pour un moment.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

En faite de musique, l’Homelette s’est arrêté au tango et à la milonga, comme tous les vieux argentins. Demande-lui quelque chose de pointu en solfège et tu auras la preuve qu’il n’a jamais ouvert une partition.

Il est étrange, ce type: dès que Blabla est parti, il a voulu prendre la place du Crétin du Blog. C’était son grand rêve dans la vie.

Pablo75 dit: à

Encore un maso qui vient ici pour des raisons inavouables…

Chaloux dit: à

Pablo, c’est déjà fait, avec son post sur les thèmes qui vont et viennent, ce qui semble signifier qu’il n’y a chez Bach ni thème, ni exposition ni réexposition. C’est une des caractéristiques de la fugue, mais à part ça Bach n’est pas concerné…

Jazzi dit: à

J’ai essuyé un semblable refus, Delaporte, quand je suis allé interviewer le traducteur et écrivain Gilles Barbedette, à l’occasion de son dernier roman. Mais lui, s’est mis en colère et m’a menacé d’un procès si je révélais au public son sida ! Ce que je n’irais jamais fait sans son consentement. Il était venu quelques temps auparavant diner chez moi, rue de Varenne, en compagnie de Renaud Camus, qui habitait alors rue du Bac. Ce dernier nous avait conté ses déboires avec Aragon, notre voisin, chez qui il allait prendre des bains et devait repousser les avances.
Tous ces écrivains (Hocquenghem, Barbedette) n’avaient aucun problèmes pour parler en détail de leurs moindres galipettes. Mais face à la mort, c’était une autre paire de manche, une attitude sur laquelle il ne nous appartient pas de porter un jugement…

Chaloux dit: à

pour des raisons inavouables…

Ils doivent rédiger leurs posts à 4 pattes.

Jazzi dit: à

n’irais < n'aurais

Chaloux dit: à

Tu devrais écrire tes souvenirs sur tout ça, Jazzi.

Jazzi dit: à

C’est ce que je fais ici, Chaloux.

Chaloux dit: à

Pablo, sur Bianciotti tu en dis trop ou pas assez.

Chaloux dit: à

Mais non, Jazzi, pas comme ça. Pour de vrai. Autant tu es mauvais lecteur et mauvais critique, autant tu ferais un excellent mémorialiste. Pourquoi toujours pousser dans des directions qui ne sont pas les tiennes alors que ton talent, bien qu’étroit, limité, anecdotique et mineur, est si évident? Tu as peur de ta petitesse, et pourtant c’est toi.

William Legland dit: à

Si tu veux te faire ramoner, je suis ton homme ô mon Jazzizzi

Jazzi dit: à

« Bianciotti tu en dis trop ou pas assez »

C’est que sa « veuve » est particulièrement revêche, Chaloux !

Bételgeuse dit: à

Hamlet, 16h07, tout le monde sait ici que Chaloux est musicien, Pablo qui n’en a pas fait son métier l’est également. Ensuite s’il s’agit d’un message crypté excusez moi , je ne les détecte pas tous. D’où leur culture de musicologue et la qualité de leur écoute.

Jazzi dit: à

Trop aimable, Chaloux !

Chaloux dit: à

Le veuf, oui, mais est-ce qu’il montrerait de l’émotion. Il doit venir lire de temps en temps ici, quand on lui signale qu’il est question de lui, mais il doit nous considérer comme des mouches.

Bételgeuse dit: à

Cela ne s’arrange pas, comme si vous deviez négatives vos propriétés par cet esprit mauvais, Chaloux. Jazzi que je ne connais pas ne de hausse pourtant pas sur les pointes des pieds pour se faire remarquer. Mérite-t-il autant de compliments? As URLs sentiments vous réussissez à inspirer, je ne comprends pas comment ni pourquoi une telle persistance dans la volonté d’humilier. Je suis écoeurée.

Bételgeuse dit: à

Négatives, quels sentiments.

Chaloux dit: à

Béré, vous ne comprenez pas. On ne plante pas un clou avec une passoire. Jazzi est une passoire qui plante des clous, alors qu’il aurait tout autre chose à faire, qu’il ne fait pas.

Bételgeuse dit: à

NegativeR. Et m.rde!

Bételgeuse dit: à

Il vous faudrait remédier à la forme si lui manque du fond.

Delaporte dit: à

Je me souviens que la « confession » de Jean-Paul Aron, à l’époque, avait beaucoup choqué. Le sida était une maladie qui horrifiait spectaculairement les gens. Les médias mettaient en scène cette répulsion irrationnelle. Que faisait-on à l’époque pour enrayer cette épidémie et préserver la communauté homosexuelle du nouveau fléau qui s’abattait sur elle ? Pas grand chose. Les pouvoirs publics et les autorités sanitaires étaient paralysés par l’incompétence, comme toujours.

Bételgeuse dit: à

Chaloux, je m’absente, votre regard sur les français moyens est dissuasif. Place à l’élite donc puisque vous en êtes, ne l’oubliez pas , les circonstances vous attendent.

Bételgeuse dit: à

Delaporte, trop occupées à écouler des millions sous forme de sang et produits dérivés comme si elles ne le savaient pas. Non lieu pour finir.

Bételgeuse dit: à

Contaminés.

Clopine dit: à

A Rouen, il y avait aussi un groupe FHAR, qui descendait lui aussi dans la rue. En fait, c’était joyeux et terriblement énergique, comme période. Mais le sida a vraiment drapé de noir l’époque, et nous nous sommes retrouvés, en 1985 et après, avec de l’épouvante au coeur : la mort, la mort, toujours recommencée…

je voudrais dire à Delaporte et Pablo75 de faire attention, car Hamlet est en train de, non pas péter les plombs, m’enfin d’avoir comme une mauvaise rancune… Regardez à quel point il n’utilise qu’une seule rengaine pour fustiger mon « exhibitionnisme », qu’il réprouve ben tiens, lui qui n’aime que les pseudos multiples, les personnalités fabriquées, les provocations et les fausses naïvetés. Or, Hamlet était un pseudo sous lequel le scripteur, aussi masqué que le concombre, pouvait mimer la bienveillance. Je le crois dangereux, non pour l’un précisément ou l’autre (à part peut-être bibi et Jazzi, coupables d’amitié ouébesque), mais pour le blog dans son ensemble.

Bon, il est vrai que ce blog a survécu à tant de tempêtes qu’il ne s’agit plus d’un verre d’eau de plus ou de moins. Nous avons collectivement avalé l’équivalent de la Manche, au moins, avec en prime quelques baleines d’importance. Et nous flottons toujours…

Mais cependant, comme il siffle, cet Hamlet, comme il siffle en plissant ses minces lèvres, désormais !!!

(je suis désolée, je crois bien n’être pas forcément étrangère à cette « crispation »…Mais considérez, je vous en prie, qu’il ne s’agissait pour moi que d’émettre un soupçon. Pas ma faute s’il n’y a, finalement, que la vérité qui blesse !)

Clopine dit: à

… Mais le meilleur des groupes FHAR était installé à Quimper. Quelle délice, que ce FHAR breton…

(d’accord, je sors).

Chaloux dit: à

Béré, je ne suis pas cadre bancaire, et je ne suis peut-être pas non plus aussi complètement ignare que le sont les gens dont je parle. Quant à l’avenir, on verra bien.

Ed dit: à

Jazzi,

La comparaison a dévié bien avant, lorsque vous passez les trois quarts de votre critique ciné sur le visage lifté d’Adjani. Mais comme ce n’est pas bien glorieux, dites que c’est de ma faute et que je vois de la misogynie partout !

Ed dit: à

@Pablo
Je ne suis pas une tourisme typique qui fantasme sur un toreador à moitié nu car
1) Je ne suis allée qu’une fois à Madrid et une autre à Barcelone. On ne peut pas dire que l’Espagne me passionne.

2) Je ne suis jamais sortie avec un Espagnol et ce n’est pas une nationalité qui m’attire particulièrement. J’y suis plutôt indifférente (pas d’a priori négatifs non plus, donc).

Bételgeuse dit: à

Chaloux, je sais qui vous êtes et vous me filer des complexes, je ne suis qu’une française moyenne et ne revendique d’ailleurs pas un autre statut social que je ne mérite pas pourtant je tente de communiquer dans le respect du respect sauf quand je suis cible d’une attaque que je n’aurai pas induite, provoquée.

Bételgeuse dit: à

Filez.

hamlet dit: à

ça va ! c’est bon ! si on ne peut même plus rigoler un peu sur ce blog alors c’est la fin des haricots !

fut un temps où venaient ici des personnes plus marrantes.

allez, détendez-vous un peu…

hamlet dit: à

non mais c’est quand même marrant cette posture que prennent certaines personnes, comme… je sais pas moi… au hasard Pablo !

c’est tellement caricaturé.

sérieux Pablo tu es vraiment toi ou juste une caricature de toi ?

hamlet dit: à

Pablo, tu m’as toujours pas dit si ta femme ça lui fait plaisir que tu viennes déballer ici ce qu’elle fait au pieu avec toi ?

elle le sait ?

Chaloux dit: à

Béré, je ne vous classerais pas dans la catégorie dont j’ai parlé. Vous êtes une femme très fine et intelligente qui sentez beaucoup de choses. A idées fixes, certes, mais qui n’a les siennes?

Chaloux dit: à

L’Hamlet sans œufs tient à se déconsidérer totalement. Loi des séries.

hamlet dit: à

Chaloux dit: 18 août 2018 à 17 h 34 min

Chaloux, on va essayer de se mettre d’accord sur un point : vous êtes tout de même un type pédant, même très pédant, quand vous balancez vos vérités toutes faites on dirait toujours que vous avez un bâton fiché dans le derrière.

on est d’accord là dessus, du coup si on n’est d’accord là dessus on peut aussi se mettre d’accord sur le fait que cette pédanterie peut donner envie de s’en amuser ?

hamlet dit: à

Clopine dit: 18 août 2018 à 17 h 16 min

Clopine, toujours à chercher des preuves à ses soupçons…

à quoi servirait d’avoir des pseudos multiples ?

des preuves vous n’en trouverez jamais parce que si j’ai un truc à vous dire je n’ai pas besoin de changer de pseudo, je vous le dit c’est tout !

de nota dit: à

Et pour paraphraser le camarade Hamlet!

devient-on pédant ou bien nait-on pédant?

hamlet dit: à

Pablo, x a raison : vous n’avez pas besoin de commencer vos phrases par « ce n’est pas pour me vanter » :

(ce n(est pas pour me vanter mais) Oui, je connais Barrios depuis plus de 30 ans.

(ce n’est pas pour me vanter) Et je le connais bien:

(ce n(est pas pour me vanter mais) ma femme le joue à la guitare classique depuis très longtemps

(ce n’est pas pour me vanter mais) j’ai une douzaine de cds de lui

(ce n’est pas pour me vanter) dont les 5 de ses « Obras completas de guitarra » (par Philippe Lemaigre, chez Ricercar).

Sa très belle « Catedral », par le très grand Manuel Barrueco…

que (ce n’est pas pour me vanter) j’ai entendu en concert 2 ou 3 fois.

hamlet dit: à

Clopine !

est-ce que j’ai besoin de changer de pseudo pour parler de la vantardise de Pablo? de la pédanterie de Chaloux ?

je n’ai pas besoin de changer non plus de pseudo pour vous dire que la seule qu’il vous a reste déballer ici sur votre vie privée c’est votre sexualité.

hamlet dit: à

et tout ça ce n’est tout de même pas très grave, il n’y a pas mort d’homme !

Petit Rappel dit: à

La Librairie des Bibliophiles de Mr de Lescure, (parent au Maitre d’Œuvre des Mémoires sur la Vendée?) ce n’était pas rien, c’était l’antre du Maitre Imprimeur D.Jouaust, qui a dans la profession laissé son nom à ses livres. Question tirages limités, il a bien triché pour Molière, et c’est heureux, car il y a ainsi des tas de copies d’édition d’époque de ses pièces sur le marché, mais pour le reste, la Petite Bibliothèque Molièresque etc, c’est sérieux. Et en effet, ce sont des papiers très solides souvent des tirages sur Hollande.
Pour Hamilton et Gramont, Sainte Beuve résume joliment leurs œuvres dans Mes Poisons: « Hamilton, Grammont, délicieux mémoires écrits par des escrocs ».Je cite de mémoire.
A propos de Molière, il y a quelque chose d’Arsinoé du Misanthrope dans la dernière bulle Clopinienne anti-Hamlet. cf la scène ou elle parle bien sur »D’un zèle qui m’attache à tous vos intérêts ».
MC

Chaloux dit: à

Hamlet, vous êtes inutilement grossier. Vous êtes inutile.

Nait-on poivrot ou devient-on poivrot?

Chaloux dit: à

M. Court, vous qui savez tout, connaissez-vous les mémoires de Moschelès? Il y a un titre édité par sa fille (sans doute), extraits de journal et de correspondances, mais est-ce cela?

Clopine dit: à

« si on ne peut plus rigoler sur ce blog »… « ce n’est pas très grave »… « il n’y a pas mort d’homme »…

Le même type qui assimile l’exclusion d’un JC de ce blog à la pire des chasses aux sorcières, qui crie haut et fort à l' »ignominie morale » d’un soupçon exprimé à son égard, le voilà qui relativise tout… Mais alors, Hamlet, appliquez aux autres l’indulgence que vous réclamez pour vous. Et trouvez, s’il vous plaît, fort divertissant qu’on puisse vous prendre pour un troll qui, sous couvert d’impunité et de multiples personnalités, passe son temps à se moquer des autres et à les diffamer. Y’a pas mort d’homme, évidemment.

Mais la flétrissure morale, elle, ne s’efface pas aussi facilement que vous le voudriez, savez-vous. Et vos allusions répétées à ma sexualité, qui serait la « seule chose dont je n’ai pas parlé » d’après vous, en fait si pleinement partie qu’une seule conclusion s’impose : la honte ne peut vous atteindre, parce que vous n’en êtes pas capable, voilà tout. Et pourtant, même le piteux Gabriel Ivolguine, avec qui vous partagez l’ombre qui entoure les envieux, finit par l’éprouver… Mais pas vous, n’est-ce pas ? Pas le flamboyant caméléon qui prétend que tout le monde mange des mouches, pour mieux dissimuler son goût pour celles qui sont attirées par la me…de dont vous vous régalez, pour de vrai.

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 18 août 2018 à 18 h 19 min
Il me manquait de partager cette joie avec vous. Mille mercis !

hamlet dit: à

« Chaloux dit: 18 août 2018 à 18 h 24 min

Hamlet, vous êtes inutilement grossier. Vous êtes inutile. »

ça pour le coup « être inutile » je le prends plutôt comme un compliment.

vous qui d’habitude m’insultez, pour une fois vous me dites un truc sympa : je suis inutile !

dans un monde où tout a une fonction, un usage, une utilité, un monde qui ne juge des choses qui le compose qu’en terme d’utilité, comme si il voyait dans cette utilité la finalité, la raison d’être de chaque chose, à tel point que cette obsession de la fonction, de la fonctionnalité de chaque objet, de chaque savoir (cf Pablo), de chaque existence, ne fait que renforcer en lui cette volonté de juger la valeur de ces objets qu’à l’aune de leur usage, on finit par se demander ce qui pourrait le sauver, ce monde, sinon qu’il retrouve la beauté vaine de l’inutilité ? et tous ces écrivains, au lieu de nous raconter leur vie, feraient mieux de s’empresser d’écrire, s’ils veulent le sauver, ce monde, un ouvrage collectif qu’ils titreraient « l’éloge de l’inutilité ».

Delaporte dit: à

Jean Langoncet dit: 18 août 2018 à 19 h 07 min

A l’époque, les penseurs éclusaient beaucoup (cf. également Sartre).

christiane dit: à

Jazzi,
à propos d’Isabelle Huppert qui me fascine le cinéaste Serge Bozon propose une piste lumineuse : « Isabelle, ce n’est pas du tout du bon pain. Elle a un fond de désert (…). Ses gestes, au lieu de sortir d’une sorte de coussin du quotidien, c’est comme s’ils sortaient à blanc. Comme s’ils sortaient de rien, tout simplement, donc comme s’il y avait un désert autour. » C’est dans un livre écrit par Murielle Joudet (critique de cinéma), Isabelle Huppert. Vivre ne nous regarde pas – éd. Capricci, 2018
C’est Isabelle Huppert à travers les rôles qu’elle a interprétés (Violette Nozière, Madame Bovary, La Pianiste, Elle, L’ivresse du pouvoir, La cérémonie, La dentellière…) et c’est vraiment intéressant.
Beaucoup de paroles de cinéastes qui ont travaillé avec elle ou d’écrivains, d’entretiens.
« Isabelle Huppert fait tomber la nuit en plein jour, elle y installe ses insomnies, ses humeurs de lune (…) sa dureté a toujours été le rêve d’une douceur qu’elle ne s’autorise pas. (…) le corps est laissé là tandis que l’actrice se débranche, s’absente d’elle-même (…) elle joue comme coincée à l’intérieur d’elle-même  »
Comme si sa vie était ailleurs… sait-elle sortir de ses rôles ?
« *Faire du cinéma c’est un peu dormir debout »
(*Le grand Atelier de Vincent Josse, France Inter, 11 mars 2018)
Et d’Isabelle Adjani et sa rivalité qui l’a opposée à Isabelle Huppert (elles ont été colocataires, ont commencé le cinéma en même temps, se disputent des rôles comme celui de Camille Claudel (l’une chez Chabrol, l’autre chez Nuytten), elle écrit aussi des choses très justes.
Pour « Possession » de Zulawski, elle écrit :
« Observer la carrière d’Isabelle Adjani, c’est suivre la trace incertaine d’une errante. (…) Adjani, c’est un petit animal qui tourne autour d’un gouffre (…) Elle se lance sans jamais se rattraper, elle retombe en morceaux et se recolle imparfaitement. »
Un livre qui intéresserait, Jazzi.

Jean Langoncet dit: à

Oui Delaporte, souvenez vous de cette inscription rue de Seine : « ne travaillez jamais »
Cela dit, j’ai retenu du livre d’entretiens de Passou et de Raoul Girardet que pour ce dernier la seule nouveauté et le seul mouvement intéressant entourant (qui suscita ?) mai 68 furent apportés par les situationnistes
Blondin a-t-il croisé Debord ? Se peut-il qu’ils aient fréquenté les mêmes bistrots lors de leurs « dérives » ?

closer dit: à

« Je déteste les tricheurs, les manipulateurs, les hypocrites, les gens doubles ou triples, les gens qui ne s’acceptent pas et dissimulent tout en donnant des leçons de moral aux autres. »

Tu détestes trop Pablo.

Il y a quelques minutes, sublime interprétation du premier mouvement du troisième concerto de Beethoven par Maria Joao Pires sur Radio Classique…Et Beethoven n’est pas son point fort!

Meu Deus!

et alii dit: à

des psychanalystes ont taxé leurs confrères d’être des hypocrites professionnels

Jazzi dit: à

« Les médias mettaient en scène cette répulsion irrationnelle. »

Il a fallu qu’Adjani se dévoue à aller embrasser Bruno Mazure en direct du 20 h. ! Elle fut en tous points sublime, ne l’oublions jamais !

Jazzi dit: à

« l’éloge de l’inutilité »

Joli titre, hamlet, d’un roman dont tu serais le héros !

rose dit: à

la force de grappe c’est utile pour les vendanges à Meursault. D’une main, on saisit le sécateur et de l’autre la grappe.
Après lui avoir imprimé toute sa force, on la coupe d’ un coup sec et on la jette dans la hotte.

christiane dit: à

Ayant terminé « L’humeur vagabonde » (quel grand livre !), je lis ce que vous avez écrit avec tant de cœur dans les pages succédant à ce titre : « Blondin, Antoine (1922-1991), dans votre Dictionnaire amoureux des écrivains. Superbes pages. Votre intervention la plus longue, je crois.
Ici, quelques lignes :
« Blondin, je l’ai aimé et je n’ai jamais cessé de le lire. Monsieur Jadis en moyenne une fois par an, Certificat d’études par bribes tous les six mois, une pincée de chroniques : telle est mon ordonnance pour supporter la vulgarité de l’époque, sa tristesse et sa lourdeur. Je me l’administre régulièrement en cas de spleen. Sans compter que cela réconcilie avec la littérature quand les nouveautés lui font de mauvaises manières. On n’a jamais eu autant besoin des livres d’Antoine Blondin ; sa présence légère nous dédommage des pesanteurs de l’air du temps et de l’actualité. »
Et pour Clopine qui avait découvert sa voix dans vos entretiens :
« Outre le regard et le sourire, il y avait aussi la voix, hésitante car bégayeuse, avec ce timbre, ce grain, cette tessiture travaillée aux cordes par l’alcool et le tabac. Quelqu’un de rare, Antoine Blondin. Quelqu’un de bien. L’écouter, c’est déjà commencer à le lire… »
Quinze pages précieuses qui donnent envie de tout un livre… Merci, Passou.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*