de Pierre Assouline

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La République des livres
Pinault, artiste du marché

Pinault, artiste du marché

Etrange, cette impression que l’on retire de la lecture d’un livre dont on a goûté l’esprit, la manière, le ton, le contenu mais pas le personnage principal. Plus étrange encore lorsque l’auteur en fait à la fois le héros et l’antihéros. Dans le territoire de la fiction, cela n’a rien d’extraordinaire, c’est même monnaie courante tant cette ambivalence constitue l’un des charmes du genre. Mais dans celui du document, il en va tout autrement. Ce qui peut apparaître comme un paradoxe n’est-il pas dans certains cas exigé par la complexité du personnage ?

Vous connaissez François Pinault (1936) ? C’est l’autre de Bernard Arnault. On les confond régulièrement, du moins lorsqu’on n’est pas de leur monde. Les deux magnats également milliardaires, à la tête de multiples entreprises, animaux à sang froid, implacables dans les affaires, épris d’art. Quant au reste, qui est l’essentiel, à savoir leur personnalité, rien à voir. Dans les pages « Portraits », on les apparie souvent en raison d’une sorte de rivalité que les gazettes se plaisent à faire mousser mais elle est aussi factice et improbable que l’actuel accrochage Basquiat/Schiele sur les cimaises de la Fondation Louis Vuitton. José Alvarez, éditeur, romancier, essayiste et surtout excellent connaisseur de l’intérieur du milieu de l’art contemporain, a consacré une enquête à François Pinault, artiste contemporain (326 pages, 23 euros, Albin Michel), portrait plutôt que biographie, choix qui donne les coudées plus franches et autorise davantage de digressions, de subjectivité, de libertés. Ce dont l’auteur ne se prive pas et c’est heureux car, au-delà de ce que le titre annonce avec un parti pris prometteur, cela nous vaut un tableau saisissant de ce tout petit monde si incestueux au sein duquel un argent fou circule. Pour le coup, un vrai pognon de dingue !

Son goût, lui qui se dit réfractaire à toute tyrannie du goût ? Au départ, les Nabis et l’école de Pont-Aven, Bretagne oblige. Mais le choc d’un Mondrian en 1990, vu donc acheté (un collectionneur a besoin de posséder pour apprécier), lui fera franchir le pas vers l’art moderne. Ce n’est pas une collection mais un portefeuille boursier. A ceci près que les tableaux, contrairement aux titres, actions et participations, peuvent s’accrocher aux murs et permettre de jeter de la poudre aux yeux aux gogos qui en redemandent. Cela ne porte pas jugement sur l’art en question mais sur ceux qui l’instrumentalisent à des fins exclusivement financières.

François Pinault passe pour l’archétype du grand collectionneur d’art de son temps, voire le plus grand en France, ce qui va de soi car on les compte sur les doigts d’une main, mais aussi dans le monde. Or, il n’y a pas en démordre et ce livre y engage plus encore : cette image est une pure illusion, fabriquée avec la complaisance d’un milieu qui en tire profit, qu’il s’agisse des experts, des marchands, des conservateurs de musées, des commissaires d’exposition ou des critiques d’art dont les magazines vivent de la publicité des galeries, des commissaires-priseurs et de l’univers du luxe en général.

twombly_iliumQu’est-ce que ce collectionneur modèle dont nul, à commencer par ses collaborateurs, n’est en mesure de préciser ce qu’il possède, de dresser un inventaire ou, rêvons un peu, un catalogue raisonné de la collection ? Personne ne s’y risque pour la bonne raison que sa collection se confond avec sa maison de vente aux enchères (depuis 1998), rien moins que Christie’s, l’une des plus importantes au monde, ce qui lui permet de maîtriser le marché, la côte des artistes, le positionnement des œuvres, le marketing de l’art. Ce que le prétendu mécène expose dans ses « Fondations » vénitiennes et autres se retrouve souvent peu après dans des ventes chez Christie’s sans quel nul ne s’aventure à dire ce qui appartient à l’un ou l’autre Pinault. A se demander si la notion même de conflit d’intérêts a encore du sens pour ce spécialiste du mélange des genres. Ce cynique dévoiement de l’idée de collection est un bon reflet de la vulgarité de l’époque. Au vrai, le-plus-grand-des-collectionneurs devrait être l’antimodèle des collectionneurs.

Nous voilà loin, si loin, des vrais collectionneurs, ceux qui gravitaient autour de Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème ou de Daniel-Henri Kahnweiler au début du suivant ; bien sûr, il y avait aussi et déjà des spéculateurs parmi eux, ce serait naïf de l’ignorer, mais vite éclipsés de l’histoire de l’art par des amateurs qui consacraient leur temps et leurs moyens à la passion exclusive de l’art et des artistes qui leur étaient contemporains. Eux n’étaient pas guidés par « l’optimisation des profits ». Le mot-valise « specullector » a été créé par le journaliste Jean-Gabriel Fredet pour François Pinault. Il faut vraiment être son ami pour dire comme Alain Minc que ce qui distingue en lui l’homme d’affaires opportuniste du collectionneur opportuniste, c’est l’affect, l’esthétique, le surcroit d’émotion.

On sait la saga de l’insolite breton (fait « Breton de l’année » en 2006 par Armor magazine) née dans la ferme de son enfance à la Cour Heuzé, au village de Trévérien ; on connait le parcours de l’ancien enfant de chœur qui a conservé un rapport paysan à la mort, du fournisseur de bois pour les scieries à la constitution de la holding Artémis(Fnac, Le Point etc) et du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute, qui comprend dans le luxe Gucci, Saint-Laurent), après avoir édifié sa fortune en reprenant pour un franc symbolique nombre d’entreprises du secteur en dépôt de bilan et en profitant de montages pour échapper à l’impôt sur le revenu et à l’ISF. Une ascension jalonnée d’innombrables plaintes, procès, redressements, comme si l’homme en question était toujours limite dans ses pratiques.

« Le bon business, c’est de l’art » (F.P.)02-damien-hirst-venice-treasures

José Alvarez hésite à le juger car sitôt dénonce-t-il son cynisme qu’il le dit tout aussi vulnérable. Impérieux mais humble, ainsi le voit-il, jamais l’un sans l’autre. Après lui avoir décoché une flèche, il révèle la commande qu’il a passée à un ébéniste d’un cercueil en bois d’if, aussi dépouillé à l’extrême que ses toiles, sculptures, installations préférées sont a minima. N’empêche, l’auteur a beau faire et il le fait avec talent, humour, conviction et nombre d’informations inconnues hors du sérail, on a du mal à imaginer l’humaniste derrière le spéculateur. On peut d’ailleurs voir comme un rappel de son inconscient le fait qu’il jeté son dévolu sur la Bourse de Commerce à Paris pour y déployer bientôt une partie des œuvres de la Fondation Pinault, ou plutôt de la Pinault Collection (une société commerciale, ce qui est moins chic car d’apparence moins philanthropique) : l’endroit, alors dévolu au marché à terme des matières premières, fut au milieu des années 70 le théâtre d’un gigantesque scandale financier qui provoqua sa fermeture définitive, ce qu’il ne peut ignorer puisque lui-même y réalisa une plus-value de 10 millions de francs pour une mise initiale de 300 000 francs en spéculant sur le sucre.

Enfin, lors du vernissage au début de l’année prochaine, on en saura alors un peu plus sur « sa collection » (quelques 3000 oeuvres croit-on savoir) dont l’auteur regrette que certains artistes y soient surreprésentés (notamment des business men à son image, Jeff Koons dont les jardins jouxtant le Petit Palais à Paris vont finalement devoir accueillir le « Bouquet de tulipes », Damien Hirst, Murakami) ou surévalués (Adel Abdessemed dont certaines sculptures reculent les limites de l’indignité- ici ou ). Du flair ? Pas toujours sinon il n’aurait pas revendu ses Warhol au début du siècle, ni ses Rauschenberg, et il l’aurait utilisé pour découvrir et révéler des jeunes talents au lieu d’enrichir des valeurs sûres. Quant à son discours critique sur l’art, voire juste sa vision de l’art, elle est inexistante : il suffit de lire ses interviews sur le sujet pour s’en convaincre : même pas superficiel, juste creux, inexistant. S’agissant du marché de l’art, cet incontestable artiste du marché est le plus souvent loquace sur le marché et muet sur l’art. On dira qu’il n’est pas le seul.

15406_2Pinault est l’ambiguïté faite homme sans cesse rongé par le manque comme tout collectionneur. Mais si d’un côté l’auteur le magnifie en lui donnant du « condotierre », du « corsaire », du « Laurent de Médicis », du « plus grand collectionneur français depuis Louis XIV », de l’autre il nous le dépeint déterminé à mort, perfectionniste, solitaire, sombre, sourd aux conseils, irascible, impitoyable, demeuré un enfant surpuissant et orgueilleux, capable de lâcher un ami si cela sert ses intérêts ou un artiste s’il peut tirer profit de l’opération. L’auteur avoue même que cette « autre morale de l’art » dominée par l’argent et le profit lui inspire « un certain dégoût ». Tout est si dense et concentré en son (anti)héros que lorsque celui-ci se regarde dans une glace, « il semble contempler son squelette ». Il ne suffit pas d’avoir un ego surdimensionné pour être un personnage shakespearien. Il se vit en artiste ? Soit et le titre du livre de José Alvarez le dit bien. Mais un artiste minimaliste, austère, dépouillé, au risque du paradoxe avec sa nature violente et le maximalisme de son empire. Un minimaliste qui tiendrait un discours minimal sur l’art qu’il admire et donne à voir.

Un jour, venu regarder un ensemble cohérent de seize tableaux que lui présentait l’artiste franco-polonais Roman Opalka dans la plus grande galerie d’art du monde (et la plus inaccessible puisqu’il s’agit de la zone de transit des Ports francs de Genève), il manifesta clairement son enthousiasme pour la série : « J’achète ! ». Sauf que qu’il restera sourd aux appels, ne donnera plus signe de vie et reniera la parole donnée, cas d’humiliation d’un artiste que l’auteur raconte entre autres exemples d’indélicatesse. François Pinault, dont le discours de collectionneur se réduit à répéter qu’il a une lecture humaniste de l’art et que cette élévation spirituelle lui est indispensable, aura plutôt besoin de qualités humaines s’il veut, comme on le lui prête, laisser l’image d’un homme passionné par les artistes de son temps.

 

 

(« Jeff Koons, Francois Pinault et un troisième personnage non identifié au vernissage de ‘Elogio del Dubbio’ à la Punta della Dogana le 9 avril 2011 à Venise, photo Barbara Zanon ; « Bertrand-Lavier-Gabriel-Gaveau-Cattelan-Untitled-YPM-Portrait-de-Giacometti » JC-VINAJ-©-GFM ; « Ilium (One Morning Ten Years Later) [Part I]. © Cy Twombly Foundation, oeuvre de Cy Twombly qui est d’après José Alvarez « le parfait portrait » de François Pinault ; « Head of Demon » de Damien Hirst, exposé au Palazzo Grassi  pour  » Treasures From The Wreck Of The Unbelievable » à Venise en mai 2017, photo D.R. ; Paul McCarthy: <EM>Mechanical Pig</EM>, 2005 Silicone, platinum ; « Him » sculpture en cire et résine de polyester de Maurizio Cattelan photo D.R.) 

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1 512 Réponses pour Pinault, artiste du marché

renato dit: à

Il me semble que « Au nom du fisc » existe déjà.

Lavande dit: à

Oui Renato il existe un livre et une pièce de théâtre qui ont ce titre.

christiane dit: à

@Clopine dit: 18 octobre 2018 à 13 h 56 min
Pensez-vous que notre « ami commun » ait oublié à qui il a « soufflé » : « le pire pour un femme qui aime Vuitton ? prise la main dans le sac » ?
Qui émaille ses commentaires de remarques désobligeantes me concernant ? ici, sur la rdc ou chez P.E ? N’est-ce pas vous ?
Qui conseille à JJJ : « de laisser tomber… » sous le fil précédent ? (conseil qu’il n’a d’ailleurs pas suivi)
Qui ne s’en prend qu’à M.Court hamlet et moi et dans des commentaires sots et vides et qui en dehors de ceux-ci n’a absolument rien à dire si ce n’est votre avatar ?
Eh oui, encore une fois vous mentez. Et votre duplicité est remarquablement relevée sur ce fil et par d’autres que moi !
Alors, oui, sous ces deux pseudos : lâchez-moi les baskets !

christiane dit: à

Pat V dit: 18 octobre 2018 à 14 h 09 min
La crème, le gâteau ? Quel rapport avec cette discussion entre vous et M.Court ?

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

@christiane
ces jeux de l’identité sur ce blog sont dépourvus d’intérêt;je ne veux pas y sacrifier;dommage pour ceux qui n’ont cure du travail de P.Assouline pour animer un blog culturel et littéraire mais se prennent pour des artistes,ce qui en français est aussi synonyme d’escroc
Le monde de l’art pourrait bien traverser l’une de ses pires crises. En effet, une des sommités du milieu de l’art contemporain vient de jeter un pavé dans la mare en se constituant prisonnier pour escroquerie. L’individu aurait trompé durant plus d’une décennie le public et les professionnels du secteur en vendant des créations artistiques qui en fait n’en étaient pas. Un coup de tonnerre dans le milieu de l’art contemporain qui pourrait bien faire des vagues dans le monde entier. Récit.

Pat V dit: à

christiane dit: 18 octobre 2018 à 14 h 42 min

Eh bien, christiane, si vous voulez goûter au gâteau de la conversation entre P. rappel et moi, il ne vous suffit pas d’ agiter les mouchoirs ou de « mettre le doigt dans la crème fraîche » qui nappe les propos échangés entre lui et moi.
Voilà.
Vous en pensez quoi, en ce qui vous concerne?

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Une escalade de la duperie qui n’en finit plus jusqu’en janvier dernier où Marchadier accomplit ce qu’il considère comme ‘’l’escroquerie de trop’’ : « C’est quand j’ai réussi à vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars un seau jaune rempli d’ampoules peintes en vert que j’ai pensé que j’avais franchi une ligne. Celle de la morale. J’étais allé trop loin dans le mensonge, trop loin dans l’escroquerie. » tente d’expliquer celui qu’on surnomme désormais « Le Madoff des galeries »

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Selon les experts, le préjudice financier et moral pourrait s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros. Le centre Pompidou, qui devait lui consacrer une exposition entière en mai a d’ores et déjà fait l’objet d’une perquisition par la police. Malgré les affirmations d’Hugo Marchadier, les enquêteurs envisagent sérieusement la piste du crime organisé. Un système d’escroquerie à grande échelle qui pourrait impliquer des centaines, voire des milliers « d’artistes contemporains ».
attention si canular ?

D . dit: à

Hier avant de m’endormir une chattoune sur mon ventre qui ronronnait, l’autre blottie contre mon biceps…qui ronronnait.

Ma définition de la plénitude.

La définition d’une voluptueuse paresse, surtout.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

@JAZZI
Fin de la Brigade des Images décidée par la Ville de Paris, des centaines de cinéastes et vidéastes ont fait leurs gammes avec la Brigade des Images, souvent en réalisant des films spécialement pour les appels à projets thématiques qui étaient des commissariats de films courts. Justine Triet, Estelle Artus, Arnold Pasquier, Angélika Markul, Vanessa Santullo, Pop Grafica, Guillaume Robert, Zhenchen Liu, Mariken Kramer, Mandra Wabäck, Eric Valette, Ilya Falkovskii, Maike Freess, Isabelle Ferreira, Anne Brégeaut, Valérie Mréjen, Hélèna Villovitch, Charlie Jeffery, Olivier Bosson, Joël Bartoloméo… et tant d’autres avec des présentations à Paris et des invitations dans les instituts français à l’étranger, récemment au Goethe Institut.

15 ans de programmations et de sélections, un site bilingue dès sa création en 2002 et des films reçus du monde entier.

La Brigade des Images était accréditée chaque année au Festival Cinématographique de Cannes.

C’était une des rares associations à être invitée et reconnue par les professionnels du cinéma international.
La subvention de 2000 euros par an permettait de réaliser la communication, le montage, traduction, sous-titrage, appels à projets et site bilingue depuis sa création avec uniquement du bénévolat pour l’encadrer.

Quand on pense aux millions pour Pinault, Koons et que l’on voit que la Mairie décide de stopper une association qui permet aux jeunes réalisateurs de faire des films, de les présenter en France et à l’étranger, c’est honteux. Ce n’est même pas le montant d’un pot de réunion de la DAC Paris.
Jamais un artiste, vidéaste, cinéaste, spectateur n’a payé quoi que ce soit pour participer ou voir les films, c’est la condition sine qua non d’un cinéma ouvert, ce qu’on appelle aussi éducation populaire pour tous.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

La presse, assez furieuse de la Palme d’Or reçue par « The Square » à Cannes, décourage le spectateur : l’œuvre de Ruben Östlund serait une charge anti-art contemporain au vitriol, farcie de longueurs, avec pour protagoniste une nullité détestable, Christian, conservateur d’un musée de Stockholm… Or, loin d’être une farce, ceux qui s’attendraient à rire grassement seront déçus, le film procède avec habileté, mesure, voire rigueur ; son personnage central est plutôt touchant dans son désir maladroit d’accorder sa conscience avec les faits.

Le réalisateur connait bien l’AC : Nicolas Bourriaud, le chantre de l’esthétique relationnelle, est justement cité. Ne manquent ni les œuvres typiques d’AC, comme ces tas de graviers, ni leurs avanies mille fois arrivées pour de vrai : le service de ménage balaye innocemment le chef d’œuvre (des spectateurs non avertis y ont vu une invention du metteur en scène). Bien épinglé aussi par Ruben Östlund , le jargon incompréhensible, la novlangue qui articule dans la même phrase « œuvre / non –œuvre », pour dire une chose et son contraire…l’AC adore. L’animalité travaille cette société raffinée dont le vernis craque : la journaliste branchée a pour animal de compagnie, un singe et les esthètes se ruent en meute vers les petits fours. Dans un diner de gala, l’auditoire s’entend dire « restez immobile, cachez vous dans le troupeau », avant de subir une performance inspirée d’un véritable artiste russe (Oleg Kulik) qui se prenait pour un chien et mordait les visiteurs ; dans The Square, un homme-singe, plus vrai que nature, tyrannise une assemblée chic de mécènes… point culminant et scène d’anthologie !

L’œuvre qui donne son titre au film, « The square », correspond tout à fait à l’idéologie de l’AC : elle propose au visiteur de passer par un tourniquet soit du côté « je fais confiance » soit du côté « je ne fais pas confiance (à mes semblables) ». L’AC est volontiers manichéen, adossé à la technique : les choix sont comptabilisés et affichés dans l’expo du film, fictive mais si vraisemblable. Passé le tourniquet, le visiteur découvre au sol un carré où sa confiance est mise à l’épreuve puisqu’il doit y déposer portable et portefeuille …en espérant les récupérer à l’issue de l’expo ! Bien vu : l’AC se veut participatif, proposant des expériences et pas des objets ; ce faisant, le parcours du visiteur ressemble à celui d’un cobaye testé et/ou éduqué. Le choix confiance/pas confiance ne concorde pas avec la vraie vie, où rien n’est tout rose ou tout noir mais oscille en permanence ; dans la rue, on ne fuit pas systématiquement celui qui vous aborde, mais, à la première bizarrerie, on se méfie. Et le réel va rattraper Christian : des voleurs, plutôt doués pour la mise en scène, lui dérobent son portable et notre homme ne réagit pas selon l’altruisme exalté par son installation, The Square.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

The Square met pourtant les pieds dans le plat financier. Le grand défi d’un musée d’art moderne et contemporain, nous dit-on explicitement, c’est, non pas l’Art mais « l’argent, trouver l’argent quand un collectionneur peut dépenser en un jour ce que le musée dépense en un an». Le film ose faire entendre la vox populi (cela suffirait à le suspecter de populisme) qui trouve scandaleux que l’argent du contribuable ait servi à financer une campagne de pub ignoble. Ils sont rares les films avec l’art pour centre d’intérêt et le dernier, en 2008, « Musée Haut, Musée Bas », de Jean-Michel Ribes, se refusait à parler financement.

Le rapport à la presse et aux médias est bien vu : « pour faire écrire les journalistes, il faut être clivant », se distinguer du vacarme (médiatique). Ce qui explique bien des dérapages : faire n’importe quoi pourvu que ça mousse. D’ailleurs, la vidéo de promotion commandée par le musée, et qui va précipiter le destin du conservateur, est beaucoup plus dans l’esprit de l’AC avec son « explosivité »…que l’installation The Square proprement dite. Mais n’en disons pas plus … Tout auteur est « en concurrence avec les catastrophes et autres calamités alors que la capacité d’attention du spectateur est limitée à 10, 15 secondes ». Pas celle du spectateur de cinéma, espère Ruben Östlund : le film dure 2h20. Les lecteurs du Grain de Sel qui ont de l’endurance, pourront lire, ci-dessous, une suite de mon analyse car s’il baigne dans le milieu de l’AC, le propos du film est plus vaste : scruter l’âme contemporaine, ou ce qu’il en reste, affrontée aux contradictions de ce que Muray appelait « l’Empire du Bien ». Les autres se dépêcheront d’aller voir The Square, avant qu’il disparaisse de l’affiche : bien des salles d’art et d’essai ne le programment pas, comme par hasard !

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

des infos
… Emmanuelle et Jérôme de Noirmont, anciens marchands parisiens de Jeff Koons, reconvertis producteurs, sont chargés de collecter les fonds via du mécénat privé : collaborateurs de la colonisation culturelle à vos chéquiers. Mais ce mécénat privé va investir l’espace public : en réalité c’est Paris qui se donne. Koons accapare le bien commun, le prestige parisien, pour augmenter encore sa cote. Même quand on est l’artiste vivant le plus cher au monde, l’Art financier fonctionne comme une bicyclette : si on n’avance pas sans cesse, on tombe. Le battage permettra en outre à Koons d’installer enfin une de ses œuvres dans l’espace public de son propre pays…

Toute cette stratégie est maquillée en « signe de fraternité après les attentats de novembre 2015 » . Comédie cousue de fil blanc : les lieux n’ont aucun rapport avec les attentats et l’excuse compassionnelle colle mal avec la référence « aux fleurs rococo de François Boucher ou de Jean-Honoré Fragonard » : un peu de frivolité pour parfumer une tuerie ? Quant à la main, elle évoquerait celle de la statue de la Liberté (éclairant le monde), œuvre de Bartholdi donnée par la France aux Etats-Unis en 1886. N’est ce pas plutôt « la fameuse main invisible du marché » ? Koons vient-il fleurir la tombe de la culture européenne soumise à la finance mondialisée : quand on sait que la tulipe engendra une spéculation féroce au XVIIème siècle, on ne saurait rêver de symbole plus fort marquant l’emprise de l’Art Financier au coeur de Paris !

Phil dit: à

dame Clopine, comme dit la concierge, votre frérot a du bien à déclarer ! c’est déjà pas mal pour en faire du théâtre.
ça cause sec peinture chez le prestigieux passou pendant que sa république du cinéma a perdu les pinceaux, complète déliquescence. Revu la Dietrich filmée dans le train de shanghaï chez les faux chinetoques. Grand art viennois, de l’éclairage top sur les peaux de zibelines, aujourd’hui l’internationale d’amnisty vous ficherait le Sternberg en taule, pire que Zemmour. mais que fait donc le boss dans cette pétaudière; aucun Riester à qui refiler le maroquin ? encore un coup de ce vieil hibou de Jack Lang qui pose sur la photo. enfoncée..la pile Duracel

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Cette installation s’appelle « La Valeur de l’Art » et elle interroge ironiquement d’où vient la valeur d’une oeuvre d’art C’est une des pièces phares de la petite mais riche exposition d’art numérique qu’organise « la Maison Populaire de Montreuil ».

Les artistes, Christa Sommerer et Laurent Mignonneau, ont trouvé la toile dans une vente aux enchères – dans un lieu où sa valeur dépend déjà surtout du désir qu’elle suscite, plutôt que de raisons intrinsèques. Ils l’ont équipée d’un petit boîtier avec une imprimante thermique et un capteur de mouvement. Ils ont ensuite calculé la valeur de l’œuvre, en additionnant ce qu’ils avaient payé pour la toile, le coût des matériaux et le temps passé à la construire. Quand l’installation est mise en route, l’imprimante crachote ce montant initial. Celui-ci va ensuite monter, comme le cours d’une action, dès que quelqu’un s’arrêtera devant la toile pour la regarder. A la fin de l’exposition, l’œuvre sera vendue au dernier montant imprimé.

Sa valeur finale dépendra directement du nombre de passages et du temps que les visiteurs auront passé à la regarder.

On comprend aisement le message de cette installation : montrer le lien qui s’est établi entre la comptabilité du nombre de visiteurs et la valeur financiére des oeuvres.

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2015/02/12/plus-regarde-cette-toile-plus-coute-cher-257636

Anna Fort dit: à

Votre colère vous aveugle, Christiane, Anna Fort c’est moi et Clopine c’est Clopine et le p’tit Court c’est qui épicétou

Alexia Neuhoff dit: à

La lecture de ce billet me laisse perplexe à plusieurs titres. D’abord quel besoin de chroniquer ce livre qui ne me semble pas, dans le flot pléthorique des parutions, indispensable (étant donné le sujet, je ne vois pas beaucoup de lecteurs s’y intéresser outre une poignée de gobe-peoples)? Certes, il donne l’occasion à P. A. de tirer quelques méchants coups de pieds au cul-terreux devenu l’empereur Auguste et Mécène « en même temps ». Solde d’une vieille rancune ? Rien de strictement nécessaire en tout cas.

D . dit: à

Ce soir je mange du merlan.

renato dit: à

Erreur : Cara Delavigne > Cara Delevingne, pardon, etc.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

le marché?
Il n’a que 9 ans, et pourtant ses toiles s’arrachent à plusieurs milliers de livres. Sa dernière collection de 24 toiles a rapporté plus de 250 000 livres en 15 minutes, détaille le Daily Mail et on le surnomme déjà le « mini-Monet » tant son style selon certains rappelle celui du maître français de l’impressionisme.

Selon la légende savamment entretenue par ses parents qui sortent bientôt un livre sur leur petit génie, Kieron Williamson, originaire du Norfolk, a commencé à peindre en 2008 au retour d’un voyage dans les Cornouailles. Depuis il se passionne pour les paysages locaux, principalement ceux du Norfolk d’où il est originaire. C’est d’ailleurs un peintre du cru, Edward Seago, qu’il cite comme modèle.

Quatre ans plus tard le total des sommes qu’il a touchées grâce à ses œuvres pourrait atteindre le million de livres. Lors de la dernière vente organisée, l’une de ses toiles a été cédée à plus de 40 000 livres.
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2012/07/17/peinture-kieron-williamson-9-ans-un-mini-monet-bientot-millionnaire/
il a un site selon l’article

Delaporte dit: à

« dame Clopine, comme dit la concierge, votre frérot a du bien à déclarer ! c’est déjà pas mal pour en faire du théâtre. »

Ce n’est pas un sujet très romantique ! C’est rugueux, cruel, austère… Les populations se déplaceront-elles pour voir cela ?

christiane dit: à

Pat V dit: 18 octobre 2018 à 14 h 50 min
La création de cet espace culturel (Fonds Hélène & Édouard Leclerc) accessible à tous et pouvant accueillir des expositions d’art contemporain me parait un beau projet. Rendre l’art contemporain accessible au plus grand nombre, qui ne pourrait y être favorable ? et surtout dans ce cadre : « vaste halle construite au 20e siècle, d’une surface de 1600 m² (1244 m² d’espace d’exposition dans le respect des normes muséographiques en vigueur), agrémentée d’une grande cour et d’une chapelle, au cœur d’un couvent du 17e siècle (Inscrit et classé MH 1970). »
Quant à Michel-Edouard Leclerc, son parcours balisé dans Le Monde / Économie en octobre 2012 par R.Azimi, me semble intéressant et surprenant :
 » Son parcours ? Celui du paradoxe, du petit séminaire de Viry-Châtillon (Essonne) au Parti social unifié (PSU), de la prêtrise au journalisme. Bien qu’inscrit en sciences économiques – il fera sa thèse sous la direction de Raymond Barre -, il biberonne aux conférences de Vladimir Jankélévitch et Michel Serres, passeurs philosophiques hors pair. Le jeune homme discret se mue en agitateur d’idées en écrivant notamment dans « La Gueule ouverte », journal d’écologie politique, avant d’embrasser les combats paternels, à coups de campagnes de communication offensives. »
Maintenant pour ce qui est de comparer l’œuvre d’Edward Hopper et celle de Jacques Monory, pour moi, aucune hésitation. Hopper est à des coudées au-dessus de Monory. Monory traduit avec aisance et habileté des arrêts sur images avec un rendu très photographique dans des camaïeux de bleus, si froids.
L’expo Hopper au Grand Palais en 2012 a été un éblouissement devant la présence hypnotique et énigmatique de ses toiles (après celle précédente vue au musée Cantini à Marseille). Quelle lucidité et quelle profondeur… La face cachée de L’Amérique : l’anxiété,l’ennui, des personnages comme écrasés par la solitude, la non-communication, semblant attendre on ne sait quoi… Intelligence et contemplation.
Aussi ai-je aimé la réponse fulgurante de M.Court comme je respecte et apprécie votre désir de valoriser les artistes peu connus, les collectionneurs discrets. J’aimais sur votre blog (Versus) ces textes puissants qui partageaient vos photos comme des haltes pour réfléchir. Je les ai relus , il y a peu…

Delaporte dit: à

Dame Clopine devrait plutôt écrire un livre sur son grand-père à la mode de Bretagne, qui fut résistant. Nous raconter ses exploits héroïques, nous expliquer en quoi il croyait, quel était son idéal politique. Elle pourra, dans un bref passage, évoquer sa femme centenaire, qui excellait dans le repassage. Dame Clopine, croyez-moi, n’insistez pas trop sur cet épisode féministe, qui fera chier tout le monde. Le héros, c’était l’homme, qui a tué deux Allemands, a aidé des réfugiés à passer la frontière (très moderne, ça !), fut dénoncé par un corbeau et finalement envoyé dans un camp de concentration en Allemagne d’où il est revenu. Vraiment une belle histoire, dommage que dame Clopine la sous-estime et rabaisse son ascendant magnifique en affectant de ne pas nous en parler. Décidément, dame Clopine est une féministe bien spéciale, et on ne sait trop comment fonctionne son cerveau, ni si elle en a un !

christiane dit: à

@Anna Fort dit: 18 octobre 2018 à 15 h 27 min
Colère ? Laissez cela aux posts buboniques de clopine. Je suis seulement fatiguée de lire vos entre-chats tellement minables.
PS : nous n’avons rien en commun et inutile de vous servir de J.Chesnel. Mes chemins d’amitié passent heureusement très très loin de vous.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

PORTFOLIO
Les dix tableaux les plus chers vendus aux enchères
Le Monde.fr avec AFP | 16.11.2017 à 15h40 • Mis à jour le 16.11.2017 à 17h31

Salvator Mundi de Léonard de Vinci a été vendu, mercredi 15 novembre à New York, pour 450,3 millions de dollars (382 millions d’euros). Un record qui place cette œuvre très largement en tête des 10 tableaux les plus chers vendus aux enchères, commissions et frais inclus.

Ce classement, dans lequel s’affrontent les deux plus grosses maisons de ventes aux enchères Christie’s et Sotheby’s, ne tient cependant pas compte des ventes privées, dont les montants sont rarement communiqués. le monde

C.P. dit: à

Même sentiment que celui d’Alexia Neuhoff. Cela dit, les commentaires s’élargissent heureusement au-delà du billet, … au-delà en somme de Pinault et de l’oeuvre de Jed Martin dans « La Carte et le Territoire » : « Damien Hirst et Jeff Koons se partageant le marché de l’art », au moment où Scemama parle de Houellebecq dans son blog -où je suis, je ne sais pourquoi, en attente de modération !

Cher Phil, je vous ai dit ce que je savais de l’éloignement d’Annelise. Les blogs en friche, celui de la RdC comme celui de Sergio, deviennent les lieux d’expression des exclus de celui-ci, qui ne se privent pas de s’en gausser. Bah ! sauf fermeture ou remplacement (à la RdC), c’était à prévoir. Je suis toujours hostile à la censure et aux exclusions.

Petit Rappel dit: à

Euh, Fromanger et Monory pris comme symboles de l’Art Contemporain quand ils ont l’âge du cimetière des éléphants,ou sont passés pour l’un de l’autre Coté, c’est pour le moins téméraire.
Supposer que notre code de représentation change, d’accord. Ce pourquoi un Gautier rate l’impressionnisme, mais supposer que c’est maintenant celui de Monory et Fromanger qui fait loi, c’est téméraire. Et c’est étroit. Ledit Fromanger donnant de plus en plus dans l’illustratif, Cf Drawing Now 2017.
Supposons que le choix de MEL soit un choix éclairé. il y aura le grand tableau monoryque (grand par la superficie) et les couleurs séduisantes de Fromanger. Au mieux, un ensemble honnête, guère plus. très qualité française, comme on dit méchamment de l’autre Coté du Rhin.
ça n’en fait tout de meme pas un Moreau-Nélaton,ou un Ambroise Vollard. Au mieux, ce sera regardable, c’est tour. Ce n’est pas rien, mais comme disait cette mauvaise langue de Stravinsky « Le mauvais gout, c’est déjà très bien ».
Ce qui aurait de la gueule, c’est acheter des oeuvres de Maitres, pas de petits-maitres plus ou moins soutenus par de sombres officines, j’entends de celles que Monsieur Martinez et la Rue de Valois laissent régulièrement filer à l’étranger.
Il nous faudra nous contenter, vus les artistes cités, d’une collection digne de Landerneau. D’une avant-garde de cimetière, encore assez cotée pour ne pas représenter une trop mauvaise affaire, mais sans rien de sublime. Pas le genre de la Maison.
Oui, je sais fort bien ce qui va disparaitre dans les prochaines années. Mais une partie du discours prophétique est faite pour etre démentie, tant que l’infrastructure soutient la superstructure. C’est encore je crois le cas chez votre apotre.
Je ne tirerais pas trop de conclusions d’un pseudonyme qui ne doit son existence qu’à la modération, je ne suis d’ailleurs pas sur de les avoir comprises.
D’ici là, je reste
MC

Petit Rappel dit: à

PS
13h 56, 15h 27 .je le crois volontiers!

hamlet dit: à

christiane dit: 18 octobre 2018 à 16 h 04 min

sans oublier chez Hopper (élevé chez les baptistes) l’aspect « religieux », et de la religion aux usa : les tableaux de Hooper ne sont pas dans la lignée du « in God we trust » américain. Dieu n’aime pas les mélancoliques, les américains non plus. Hopper renvoie l’image d’un monde sans Dieu, ou avec un Dieu inutile, qui n’aide pas à trouver la félicité. Du coup ce peintre est sans doute plus apprécié en Europe que dans son pays, pays où on commence toutes ses phrases par « it’s awesome ! », chez Hopper le monde n’est pas très « awesome ».

D . dit: à

Le vieux Giscard (92 ans) au sujet de Macron : « Quand l’empereur est agité, le peuple est malade » (vieux proverbe chinois).

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

stendhal disait que « le mauvais gout mène au crime »,je crois ;
mais il n’y a pas de diplome de gout ? si? que délivre monsieur Onfray ?

Ed dit: à

@Clopine
Appelez-le « fisc fucking ». Ca fera plaisir à Delaporte et c’est plus vendeur. Vous savez de nos jours…

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

apollinaire et le gout, »une valeur qu’il faut dépasser »je crois

gisèle dit: à

DHH . Votre post m’avait laisséE pantoise: ainsi donc,il était avéré que j’étais un homme. Effondrement total…je m’étais pris la tête à deux mains et plantéE devant mon miroir : « miroir, mon beau miroir…etc.. »
Déjà, je savais que j’étais…la mule du Pape (dixerat M.Court,qui, il est vrai ne m’a jamais vue) que j’étais LVDB ( ça c’était Betélgeuse ex Bérénice qui n’en démordait pas) que j’étais « une faussaire,une usurpatrice,un faux-semblant »( ça c’était le couple petit rappel/christiane, en choeur)…mais un homme ??? Bref, il fallait que je consulte…
De plus,vous étiez sûre que j’avais des desseins sataniques, ne lésinons pas sur la qualité des mots ! J’ai vraiment cru à une grosse blague. « Un homme » ça me gênait déjà, comment avais-je pu accoucher ?? mais j’allais vendre mon aventure,à BFMtv ou au divan rouge de Marc’O, s’il existe, encore..
Et je vous ai répondu d’une façon parodique,mal réussie puisque vous ne l’avez pas remarqué !
Il est vrai que je m’ennuie sur la RdL,SAUF quand on assiste aux adieux déchirants dans la Cour de Fontainebleau,adieu, mouchoirs…dont on pouvait deviner que ce ne serait pas l’exil à Cayenne ! sauf quand Clopine hisse la grand voile et fonce dans la barque culturelle de Christiane,très grand spectacle. Moi ? ? Bof, pas envie de descendre dans l’arène, plutôt envie d’aller nager.
Donc, nous sommes d’accord, nous sommes 2 nanas,sans discussion possible, pas du tout vestales gardiennes du temple,et prêtes à cracher crapauds sur qui osera insulter notre jeunesse triomphante.Bons Baisers à tous.
** NB: j’ai commencé Quignard, j’ai acheté le « Malaparte » de Maurizio Serra(634 p.) et je lis, avec attention les textes en prose de Mandelstam.(avec emboitage)
Pas mal du tout la RdL en costume de littérature. A conseiller sans modération.

renato dit: à

christiane, peu importe ce que Monory a dit, la relation « figuration narrative » – Hopper est tiré par les cheveux. Il a pu, évidemment, cultiver une illusion, et le dire, mais la réalité de l’art est cruelle : s’il y a quelques choses on le voit.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Apollinaire était de ces collectionneurs qui transforment leurs appartements en musées vivants. L’exposition donne un aperçu de son univers intime, tel qu’il apparaissait à ses visiteurs admiratifs. Débordant d’objets, son dernier refuge situé au 202 boulevard Saint-Germain, avec sa bibliothèque, ses œuvres d’art primitif, les tableaux de ses amis et ses manuscrits personnels reflétait son goût pour l’expérimentation en art.

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© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais / Droits réservés
Des photographies de ce superbe lieu, situé sous les toits, montrent une accumulation de chefs-d’œuvre, serrés les uns contre les autres. Mais une place privilégiée était réservée à Apollinaire et ses amis (1909), tableau peint par sa muse Marie Laurencin. Quant à l’œuvre de Picasso intitulée L’homme à la guitare, elle avait été offerte au poète par son auteur, en guise de cadeau de mariage.

L’exposition, conçue en collaboration avec le musée national Picasso, montre la diversité de l’œuvre du maître espagnol. Outre des toiles de ses différentes périodes, une multitude de dessins, de collages ou de sculptures rappelle sa fraternité avec Apollinaire. La lecture de la lettre est une grande toile peinte par Picasso en 1921. Considérée comme un portrait des deux artistes, elle conclut l’exposition. Très émouvante, cette œuvre est une évocation figurative de la complicité passée entre deux artistes, qui ont échangé nombre de lettres, de cartes, de dessins et de poèmes.

Tout comme Picasso, Apollinaire était attiré par les curiosités ou par les étrangetés que l’art populaire pouvait produire. Des marionnettes aux arts du cirque, des affiches publicitaires au film Fantômas, il a su puiser son inspiration dans des créations destinées au grand public. Le catalogue de l’exposition, véritable objet cubiste, imprimé en partie sur des feuilles de papier kraft de différentes teintes, se serait parfaitement intégré à son musée imaginaire.

Les arts premiers d’Afrique et d’Océanie ont également fourni matière à méditation au poète. On peut admirer à l’Orangerie un impressionnant objet de pouvoir Yombe du Zaïre, percé de clous et de coins métalliques, emblématique de l’audace esthétique d’Apollinaire.

Accroché un peu plus loin sur une cimaise à la courbe arrondie, un tableau irradie : il s’agit de Paris par la fenêtre, peint par Marc Chagall en 1913. Cette œuvre, exceptionnellement prêtée par le musée Guggenheim de New York, regorge de merveilleux détails représentés avec minutie, notamment les rideaux rose vif aux fenêtres du train.

Dans le dessein de se faire peintre à son tour, Apollinaire avait songé à publier un album de ses caligrammes – des poèmes aux formes figuratives – qu’il aurait colorés de sa main à l’aquarelle. Empêché par la guerre, le livre n’a jamais paru mais des planches préparatoires à l’édition en couleurs sont exposées : le lorgnon bleu, le cheval rouge se laissent contempler dans tout l’éclat de leur aquarellage.

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© Musée d’Orsay / Patrice Schmidt

La dernière salle de l’exposition est dédiée à Paul Guillaume, devenu un marchand de tableaux influent, notamment grâce au soutien d’Apollinaire. À l’occasion de l’exposition Derain de 1916, ou de l’exposition Matisse-Picasso de 1918, le poète avait rédigé la préface des catalogues de sa galerie.

Admiré par Picabia et Duchamp mais aussi par André Breton, Apollinaire serait-il devenu Dada si la grippe espagnole ne l’avait fauché prématurément ? Difficile de trancher mais Cécile Girardeau, conservatrice à l’Orangerie, souligne dans le catalogue ses efforts pour effacer les frontières entre la poésie et la peinture.

Aujourd’hui, Apollinaire est au musée mais d’autres poètes – comme Yves Bonnefoy – ont pris le relais, et soutiennent l’art contemporain. Dans L’écharpe rouge, essai autobiographique récemment publié, Bonnefoy évoque un masque de la Nouvelle-Guinée acheté en 1963, chez un marchand d’art primitif de Cambridge (U.S.A.). À la manière d’Apollinaire, le poète est habité par des œuvres, dont l’esthétique radicale lui a inspiré une poétique de l’espoir. La figure du poète-artiste se perpétue grâce à lui et les musées pourront continuer longtemps à concilier célébration de la littérature et éloge de la peinture.

Pour aller plus loin:
Apollinaire, Le regard du poète, catalogue publié à l’occasion de l’exposition organisée par le musée de l’Orangerie du 6 avril au 18 juillet 2016, coédition Musées d’Orsay et Gallimard, 2016.

Yves Bonnefoy, L’écharpe rouge, Mercure de France, 2016.

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hamlet dit: à

Petit Rappel dit: 18 octobre 2018 à 16 h 24 min

« Oui, je sais fort bien ce qui va disparaitre dans les prochaines années. »

la chose amusante dans l’art « moderne » c’est l’absence de critères objectifs, le fait que cela échappe à toutes règles, conventions, concepts, normes etc…

On a besoin du public pour remplir les musées, mais le jeu se joue entre quelques personnes qui sélectionnent ceux qui seront les élus.

Pourquoi Koons et pas un autre ? Il existait des dizaines d’autres Koons qui auraient pu autant faire l’affaire que lui.

Ce serait marrant de voir comment se fait la naissance d’un artiste qui va sortir du lot.

Une fois que cet artiste a été choisi par ces quelques personnes, les médias emboitent le pas, le ministère de la culture et ses chargés aux affaires culturelles emboitent le pas, les critiques suivent, et ainsi s’écrit l’histoire et la postérité !

il existe des métiers où l’on ne peut pas mentir, un type qui fabrique des mauvais violons ne fera jamais croire aux violonistes que ses violons sont bons, un chirurgien qui tue un patient sur deux ne fera jamais voire à ses confrères qu’il est un bon chirurgien, mais d’un mauvais artiste ? d’ailleurs personne ne sait plus aujourd’hui ce qu’est un mauvais artiste.

hamlet dit: à

Houellebecq parlant de Hirst et Koons se partageant le monde de l’art.
personne ne sait si lui, Houellebecq, est un des plus grands écrivains français actuels, ou un des plus mauvais de tous les temps… dans les deux camps on accumule les arguments qui le place au sommet ou au plus bas, et pour chacun, la somme de leurs arguments représente à peu près le même poids sur une balance.

même le nombre de ceux qui le défendent est équivalent à celui du nombre de ceux qui l’enterrent, on ne peut même plus se fier à règles arithmétiques pour les départager.

christiane dit: à

@hamlet dit: 18 octobre 2018 à 16 h 43 min
Un monde sans Dieu… Vous le rapprochez là de Beckett ?
Oui, il est certainement plus apprécié en Europe qu’aux USA. Ce sont sans doute ses aquarelles de la Nouvelle-Angleterre, que les américains ont aimés, les maisons de style européen, ses voiliers, plus que celles oppressantes de la ville. Oui, pas d’image d’Amérique conquérante !
Je ne saurais me passer des œuvres de ce artiste-peintre.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

hamlet a encore raison!j’ai connu des peintres qui manigançaient pour être plus connus quand ils l’avaient été un peu dans leur jeunesse avant de mettre les femmes en psychanalyse et d’épouser une psychanalyste qui aux vernissages faisait le black out autour ;celui auquel je pense surtout a fait un AVC le soir d’un vernissage dans un lieu institutionnel;on m’a appris, parce que j’avais refusé d’y aller, que c’était sa femme qui « recevait »

christiane dit: à

@renato dit: 18 octobre 2018 à 17 h 07 min
je ne comprends pas ce commentaire.

christiane dit: à

Et moi du tout depuis son post évoquant J.Chesnel. Un homme aussi cultivé pourrait-il faire des confidences pleines d’esprit à cette fade anna fort qui ne sait qu’aligner ces quelques commentaires indigents ? Il connait clopine, l’apprécie, a été reçu chez elle. Souvenez-vous du piquant portrait de l’homme à moustaches. Là, oui, il y a terrain à conversation.
De plus a.F intervient régulièrement après que vous ayez destiné à clopine un de vos commentaires acides.
Ces rapprochements dans le temps ne vous mettent pas un peu la puce à l’oreille ?

hamlet dit: à

étonnant de voir l’art moderne rendre obsolète toute la philosophie de l’art depuis Platon jusqu’à Adorno, et ses concepts qui unissaient beauté, vérité, sensible, plaisir et émotion.
et pourtant on continue d’enseigner ces auteurs comme si rien ne s’était passé.

hamlet dit: à

christiane dit: 18 octobre 2018 à 17 h 23 min

non : pas d’image d’Amérique croyant en Dieu (ce qui dément la devise inscrite sur leurs billets de banque).

Clopine dit: à

Ed, « à vos rangs, fisc ! » Qu’en pensez-vous ? (l’épouse de mon frérot ne pourra jamais laisser passer votre « fisc fucking », pourtant excellent…)

DHH dit: à

@ Gisele 17h04
Donc votre précèdent post était parodique.
Sans doute l’aurais-je compris si je n’avais pas banni ce concept de mon esprit à la suite d’évènements récents auxquels j’ai été douloureusement confrontée sur ce blog , et qui ont installé en moi une inhibition en face de tout ce qui touche à cette idée de parodie .
Par ailleurs je note dans vos propos ce qui nous rapproche, à savoir d’être des femmes ,des vraies , qui se veulent jeunes et y réussissent , et qui sur la RDL regardent du bord , comme dirait Lucrèce , les orages qui agitent la vague des commentaires .
Vous avez devant vous un beau programme de lecture . Parlez de vos impressions à l’occasion pour nous tous sur la RDL
Bien à vous DA

Delaporte dit: à

« Appelez-le « fisc fucking ». Ca fera plaisir à Delaporte et c’est plus vendeur. »

C’est surtout à vous que ça fera plaisir, Ed. Du moins il me semble. Personne n’a oublié votre allusion salace à un voyage en Espagne, au cours duquel vous fantasmiez un spectaculaire « fist-fucking » qui dépassait les bornes de l’entendement. Ce sont peut-être des jeux de votre âge, mais pas du mien.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

la puce à l’oreille
non,chere christiane,la RDLn’étant que la RDL,vos démangeaisons ne me touchent pas ;ni vos amours, ni vos rancoeurs;parlez du billet un peu, si vous n’en avez pas mal aux poings, exhalez moins vos demandes de sympathie ou d’empathie, je vous signale en passant que
Origine
Oncques ne vit-on membre de la gent féminine se mettre une charmante petite puce en guise de boucle d’oreille !
Et pourtant !

Cette expression a changé de sens au cours des siècles.
Elle est attestée pour la première fois au XIIIe, sous la forme mettre la puche en l’oreille, à une époque où les petits parasites (Lien externe) pullulaient, quel que soit le niveau social de leur hôte, et où les tourments qu’ils provoquaient occupaient les esprits et les mains (pour des séances de grattage où il n’y avait rien à gagner).
Bizarrement, elle signifiait alors « provoquer ou avoir un désir amoureux », sens que Jean de la Fontaine utilisait encore dans ses ‘Contes’ :

renato dit: à

christiane, c’est à propos de votre 11 h 01 min.

Disons qu’établir une relation Monory – Hopper c’est plutôt hasardé, peu importe ce que le premier a pu dire ; ce n’est pas un hasard s’il est classable sous la voix « figuration narrative » — un phénomène plutôt confus. Maintenant je n’ai pas le temps — diner en ville, je suis sur iPhone et aujourd’hui j’ai fait assez d’erreurs —, je vous invite à consulter La figuration narrative de Gérald Gassiot-Talabot.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

DHH,je ne sais pas ce qu’est une vraie femme;souvent femme varie, naguère, vous ne vous recommandiez pas de votre jeunesse, c’est un effet RDL?
faites savoir, il y a de la demande de muses ici(pas moi, c’est ce qui ressort des commentaires)et si vous invitez de vraies jeunes, cela peut être bon pour vous aussi!

hamlet dit: à

DHH dit: 18 octobre 2018 à 17 h 56 min

il n’y a pas que les « vraies » femmes qui regardent du bord du rivage les vicissitudes des marins embarqués sur la RDL pendant la tempête.

les hommes aussi, exemple : moi!, quand je vois l’orage et les bagarres niveau classe maternelle arrivés, je préfère les observer de loin, du rivage, assis sur mon rocher j’observe ces zigotos se mettre sur la figure et croyez-moi ça me fait bien marrer !

Ed dit: à

« à vos rangs, fisc ! »

Clopine, non. Pas assez percutant. Ma proposition est vulgaire, mais sans doute à la hauteur du contenu dénonciateur. Enfin j’imagine. Votre première idée était bonne. Dommage que ce soit déjà pris.

Ed dit: à

« femmes ,des vraies »

On y est. Comme la fameuse « femme forte »…Mon Dieu…

hamlet dit: à

pour revenir à l’article de passou et l’art moderne, car je vois bien qu’on s’en éloigne, il faudrait regarder en arrière et tout de même se rappeler qu’aux années 60 ont succédé les années 70 ! et après les années 70, sur lesquelles tout le monde sait ce qu’il y a à savoir on a eu les 80, les années 80 ont été ce qu’elles ont été ni plus ni moins ! suite à quoi nous avons eu les années 90, et là les années 90 on peut en dire ce qu’on veut n’empêche qu’elles sont fidèles à l’idée qu’on s’en fait, auxquelles, est-il besoin de rappeler, ont succédé les années 2000, qui elles-mêmes avaient précédés les années 2010 sur lesquelles il est difficile de tirer des conclusions pour le moment vu que nous y sommes encore.

je pense que ce petit rappel (!) historique n’est pas inutile et il serait bon de le garder en mémoire pour ne pas tomber dans le piège qui consiste à sortir n’importe quelles bêtises sur l’art !!!

Lucien Bergeret dit: à

@ hamlet (18 octobre 2018 à 19 h 11 min)

Pas faux!

hamlet dit: à

renato dit: 18 octobre 2018 à 18 h 29 min

vous arrivez à voir les prix sur l’ardoise ? j’ai l’impression que le premier hors d’œuvre est à 35 cents.

étonnant comme Hopper réussit à faire sentir l’ennui, même l’ananas a l’air de s’ennuyer. (s’il avait été français nous aurions pu dire qu’il en a tiré le titre de son tableau).

christiane dit: à

Renato,
ce sera donc pour demain.
Le rapprochement est évident pour une toile de la série « New-York ». Elle est dans le lien . regardez-le.
Oui, ces deux artistes rompent avec l’abstraction des peintres qui les entourent, retournant aux scènes de rues et d’intérieur, narratives donc. Inspirées pour les deux par les cadrages cinématographiques et l’atmosphère de la grande ville.
Ensuite, les chemins divergent. Monory s’enfonce dans ces scènes de films noirs, incluant dans ses toiles des miroirs brisés, des collages. Son univers violent et désespéré tout de bleu froid vêtu.
Rothko, influencé par sa culture très européenne travaille au pinceau une peinture classique avec des tons, des harmonies rares. Son monde est reconnaissable : gens assis en groupe, le regard vide, couples désunis, femmes solitaires souvent sensuelles mais au visage triste. Et quelques toiles aérées de Cap Code : herbes, vent, mer, vent, voiles. J’ajouterai mes préférées : les scènes de nuit bars, fenêtre éclairée vue de l’extérieure, route, station service. Bref, un univers que j’apprécie beaucoup alors que les grandes toiles de Monory me laissent indifférentes malgré leur facture irréprochable.
Bonne soirée.

Ed dit: à

« tout le monde se souvient »
Non que vous. En plus d’être deux obsédés sexuels, jazzi et Delaporte ont un autre point commun : ils ne savent pas se débrouiller seul et en appellent constamment aux autres pour détruire une personne prise en grippe. Je me rappelle de jazzi et son « clopine, dîtes qu’ed a été méchante avec dhh. Allez. Dites ! Dites ! » ou encore « mais hamlet. Dites ce que vous pensez du blog d’ed. Vous ne l’avez toujours pas dit. Dites ! Dites ! »

Ca devait être beau tout ca à l’école. Je vois le genre en tout cas. Il est détestable.

Jazzi dit: à

« Maintenant je n’ai pas le temps — diner en ville »

A Colmar, renato !
Il y a une classe cultivée et élégante dans la ville ?

Jazzi dit: à

Mais non, ed, je t’aime bien. Je te voudrais moins c.onne dans tes idées et plus précise dans ton expression verbale. C’est juste un problème de transmission d’expérience, la mienne, que je t’offre de bon coeur…

Jazzi dit: à

« La définition d’une voluptueuse paresse, surtout. »

Tu vas faire bander Delaporte, D. !

Jazzi dit: à

« Mon frère aîné a commencé un roman autobiographique sur ses déboires avec l’administration fiscale, et nous l’écrivons à deux ; j’aime beaucoup son titre « au nom du fisc » »

Mais que deviens ton projet de roman administratif, Clopine ?

Jazzi dit: à

que devient

Ed dit: à

« JE TE voudrais moins c.onne »

Quel mépris. Redescend. Et surtout qu’elle belle preuve de tolérance pour quelqu’un qui traite tout le monde de raciste et d’homophobe à la moindre phrase de travers. Être traitée de c.onne par certains ( et vous n’êtes pas le premier) devient un compliment quand on voit leurs limites intellectuelles.

Chaloux dit: à

Acte 1) Jazzi dit: 16 octobre 2018 à 12 h 37 min
On sent chez Chaloux une volonté de blesser et un goût certain à être blessant. En ce domaine, il ne manque pas de talent, hélas (pour lui) !

Acte 2Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 19 h 55 min
Mais non, ed, je t’aime bien. Je te voudrais moins c.onne.

Certes, certains sont plus doués que d’autres. Jazzi, pourquoi te renverser systématiquement, ainsi que tu le fais, le contenu de ton pot de chambre sur la tête?

Ed dit: à

J’ai oublié de dire qu’il y avait une véritable perversion à vouloir détruire qqn (si possible avec l’assentiment du groupe) « pour son bien ». Le fameux « c’est pour ton bien » après avoir été odieux est le lot de tous les pervers.

Jean-Louis Peyre dit: à

Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 13 h 13 min
« The House That Jack Built » de Lars von Trier a pu se faire grâce à des aides du CNC, renato. Et la plupart des films de Godard, entre autres. Ils ne sont pourtant pas français…

Hum un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir ?

hamlet dit: à

blessed be the fruit.

hamlet dit: à

Ed dit: 18 octobre 2018 à 19 h 43 min

Ed, en faisant un blog c’est comme écrire un livre : vous vous exposez ! c’est comme un ring de boxe, quand on n’aime pas la castagne verbale on ne fait pas de blog et on ne va pas sur les blogs !!!

Chaloux dit: à

Ed, envoie le f…

Jazzi, ce n’est pas un pervers, il n’aurait même pas les moyens de l’être, il est bien trop c.onc.on pour ça.

hamlet dit: à

Ed : le problème est que vous n’avez aucune empathie pour les autres !

quand c’est les autres qui subissent cette castagne verbale vous ne le levez pas le petit doigt !

mais par contre dès que c’est dirigé vers vous c’est différent bien sûr !

perversion disiez-vous ? c’est ça la perversion !

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Alice Miller – c’est pour ton bien : l’éducation des grands criminelsT
L’éducation d’Hitler – Alice Miller PSYCHANALYSTE – c’est pour ton bien
John Toland (29 juin 1912 – 4 janvier 2004) était un historien américain. Il est connu pour sa biographie d’Adolf Hitler. Il relate le témoignage de la sœur d’Hitler racontant que son frère recevait de son père chaque jour sa part de coups, pour lui faire passer son insolence, et le convaincre d’entreprendre une carrière de fonctionnaire.

D. dit: à

Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 20 h 04 min

« La définition d’une voluptueuse paresse, surtout. »

Tu vas faire bander Delaporte, D. !

http://youtu.be/o_ATF2nwy5k

hamlet dit: à

« Ed dit: 18 octobre 2018 à 20 h 42 min
J’ai oublié de dire qu’il y avait une véritable perversion à vouloir détruire qqn »

et si tu avais un minimum d’empathie, cette phrase tu la dirais aussi à ton ami mr chaloux !

qu’as-tu donc appris dans tes livres si c’est pour avoir une lecture du monde aussi biaisée ???

Ed dit: à

Non hamlet. Je vous ai qualifié de troll donc oui j’interviens même quand je ne suis pas concernée.
Vous avez raison sur le principe de l’exposition et l’accepte. Le problème est la castagne et contrairement à vous, je la refuse et préfère la critique constructive. Jazzi est un harceleur et cherche à monter les autres contre sa cible. Je ne vois pas le rapport avec le fait que je m’expose.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

MAISnon,hamlet, vous confondez la démarche del’auteur du billet (écrire un livre)et celle des commentateurs
pour vous consoler
Skull Star Diamond, est une célèbre sculpture de l’artiste Damien Hirst créée en 2007.
Le 1er juin 2007, For the Love of God est présentée pour la première fois lors de l’exposition Beyond Belief à la galerie White Cube à Londres4. L’œuvre est disposée dans un cube de verre illuminé au sein d’une pièce sombre. L’exposition se fait sous haute sécurité5. Elle est mise à prix à 50 millions de livres lors de cette exposition.

Jazzi dit: à

Quelle noire vision vous avez des hommes, ed ! Hétéros ou homos. Des problèmes avec votre père dans la petite enfance ? « Détruire quelqu’un », dites-vous ?

Ed dit: à

Chaloux n’appelle pas les autres comme un gamin. Il est en face à face et le plus souvent d’homme à homme. Vous ne lisez pas ce que je viens d’écrire, ce qui rend la conversation difficile hein.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

tenez hamlet,votre outil de divination
L’œuvre est une réplique d’un véritable crâne humain acheté par Damien Hirst à Islington. Il a appartenu à un homme d’une trentaine d’années ayant vécu au xviiie siècle. La dentition n’a pas été remplacée, il s’agit des dents authentiques du crâne1. La réplique est incrustée sur toute sa surface de 8601 diamants. L’œuvre appartient à la famille des Memento mori, type d’art qui rappelle au spectateur sa propre mortalité.

Dessinée et sculptée par Jack du Rose2, et fabriquée par les bijoutiers Bentley & Skinner basés à Picadilly, la réplique du crâne est incrustée de 8 601 diamants, pour un total de 1 106,18 carats3, disposés sur une couche de platine, qui recouvre la totalité du crâne. Un diamant rose en forme de poire est également incrusté sur le front du crâne. La production de l’œuvre a coûté 14 millions de livres à l’artiste.
https://www.google.fr/search?q=crane+diamant+hirst+prix&rlz=1C1CHBF_frFR769FR769&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjLwp382JDeAhUKVhoKHTttBs8Q_AUIDigB&biw=1229&bih=865#imgrc=3EWYvn1vJ40fGM:

Jazzi dit: à

La RDL serait une chasse à courre et vous seriez ma proie ?
Mais je rêve !
Je crois sérieusement que vous avez un problème, ed…

Ed dit: à

Aucun rapport avec « les hommes ». Vous le faites exprès c’est pas possible. La personne avec laquelle je me suis le plus disputee ici est une femme et je viens de défendre Chaloux. Et par pitié, dites-moi que la psychanalyse de comptoir enfance père blabla était une blague. Je l’espère pour vous. Aïe.

Ed dit: à

Oui. J’ai un problème. Les harceleurs pensent toujours que leurs victimes se victimes. Relisez notre dernière passe d’arme avec vos appels à alliés et phrases de procureurs. Si vous ne voyez toujours pas que le problème est de votre côté, c’est sans espoir. Mais je me doutais un peu de l’issue:)

Jazzi dit: à

Laissez tomber, ed. On ne se comprend décidément pas.

hamlet dit: à

Ed dit: 18 octobre 2018 à 21 h 09 min

faux ! avez-vous déjà pris la défense de Jazzi quand il recevait ici des insultes homophobes ???

Ed dit: à

Oui. La vie dans les bois a été odieuse avec lui et je l’ai dit. C’était tout au début (mon début) et je me suis demandé dans quel asile j’avais atterri.

Chaloux dit: à

1)Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 19 h 55 min
Mais non, ed, je t’aime bien. Je te voudrais moins c.onne.

2)Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 21 h 18 min
Mais je rêve !
Je crois sérieusement que vous avez un problème, ed…

3)Jazzi dit: 18 octobre 2018 à 21 h 21 min
Laissez tomber, ed. On ne se comprend décidément pas.

Non, tu ne rêves pas, Jazzi, et Ed a très bien compris.

Chaloux dit: à

Nous attendons les citations circonstanciées de ce ballot d’Homlette.

Pat V dit: à

Mort de Mel Ramos le roi des pin-up du pop art!

Jazzi dit: à

Laisse tomber, Chaloux, on ne se comprend plus !

Chaloux dit: à

Reste dans le rôle où tu excelles, Jazzi. Exactement comme en matière d’écriture. Je ne te juge pas sur ce que tu fais le moins bien, mais sur ce que tu fais le mieux. J’ai toujours eu beaucoup de sympathie pour toi, tu le sais.

Jazzi dit: à

Cet après-midi, je suis allé me promener à la Défense. Je voulais voir le nouveau quartier qui a surgi derrière la Grande-Arche, autour de la nouvelle salle La Défense Arena et fait la liaison avec Nanterre et Puteaux. Un secteur où les immeubles de bureaux et d’habitations y ont poussé comme des champignons. Tatiesque, au bon sens du terme. Après quoi, je suis allé au cinéma, dans la plus haute salle du multiplex UGC La Défense au centre commercial des Quatre temps. Là, j’ai pu marcher sur la lune, en compagnie de Neil Armstrong. Planant !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580095&cfilm=135374.html

renato dit: à

Il me semble vous avoir déjà dit, Jacques, que les vieux critères n’ont plus cours, que les villes phare n’existent plus, qu’un trou perdu au fond des campagnes vaut Londres, Paris, Rome, même New York n’est plus ce qu’elle était. Alors, svp, faites-vous une fleur : arrêtez de la jouer provincial.

Vous semblez curieux de savoir si « Il y a une classe cultivée et élégante dans la ville ». Or, puisque comme une célèbre taupe « je veux le silence dans mes galeries », ne fréquente personne ici, je ne sais pas ; mais je suppose que oui, qu’il y a « une classe cultivée et élégante dans la ville », le contraire m’étonnerait.
Puis, pour ne dire que des évidences, vous savez sans doute que le musée locale conserve le Retable d’Issenheim, œuvre majeure de Matthias Grünewald, tandis que dans l’église des Dominicains est conservé La Vierge au buisson de rose du Beau Martin, œuvres dont il me semble superflu vous rappeler les mérites et que toute personne cultivée se doit d’avoir si non vu au moins regardé ne fut-ce qu’une fois dans sa vie. Beaucoup de passage donc, il arrive ainsi que des gens que je connais, parfois des amis, me fassent signe lors de leur séjour.

Cela bien à part,question d’être où les choses adviennent, je voyage beaucoup, donc ce soir diner en ville. Quelle ville ? nous ne sommes pas sur Facebook.

renato dit: à

christiane, on parle de qui, déjà, de Hopper ou de Rothko ?

gisèle dit: à

Hamlet, à je ne sais plus quelle heure mais au resto Hopper.
Pour voir les prix sur l’ardoise, un clic sur l’illu, qui occupe alors tout l’écran; apparaît alors au bout du nez de votre souris une sorte de croix, vous la promenez là où vous voulez agrandir, sur les côtelettes du 1°plan, à gauche,par ex, et hop,ô ,peur,installées dans une corbeille garnie d’un petit napperon,elles vous offrent leur meilleur profil. C’est simple,tout simple.
Quant à l’ananas, je le trouve bien guilleret; blessed be the fruit…au milieu de ce blanc aveuglant, regardez-le de plus près..

Ed dit: à

La FIAC. Trop bien ! Je suis si triste de ne pouvoir admirer un tableau de culcul avec un thermomètre dedans, ou encore des assiettes peintes par des 2e sections maternelles.

Delaporte dit: à

« La définition d’une voluptueuse paresse, surtout. »
Tu vas faire bander Delaporte, D. !
__________

Ce qui me fait surtout bander, c’est la perspective de l’abolition légale du travail. C’est l’outre-paresse. Un repos intégral constructif, édificateur, édifiant, édifié. Tout. La réconciliation de l’homme avec Dieu. L’événement eschatologique principiel. L’extase !

renato dit: à

À propos du Bouquet de tulipes, il semblerait que personne soit capable d’expliquer à certains artistes que le gigantisme est une expression du totalitarisme.

C.P. dit: à

Curieux que personne, si je ne me trompe, n’ait commenté la mort d’Arroyo, qui relève lui aussi de la « figuration narrative », en plus « politique » que Monory.

Christiane, renato et Pat V ont raison : à mon sens, il n’y pas souvent de NARRATION chez Hopper et plus de silence. En tout cas, rien des coups d’éclats (de glace), qu’on les aime ou non, de la période la plus bleue de Monory.

Ed dit: à

« narrows the complex souls of Parisians »
No need to narrow something so simple.

Jazzi dit: à

« Il me semble vous avoir déjà dit, Jacques, que les vieux critères n’ont plus cours, que les villes phare n’existent plus, qu’un trou perdu au fond des campagnes vaut Londres, Paris, Rome, même New York n’est plus ce qu’elle était. »

Concept intéressant, renato. Je ne me souviens pas que vous me l’ayez déjà dit. Mais est-ce vraiment la réalité ? Vous songez à internet, qui aurait aboli les frontières entre les villes phares et les bleds perdus ?
Je ne connais pas Colmar, mais ce que j’en ai vu sur internet, justement, me parait très séduisant. Belle ville authentique sur le plan urbanistique et architectural, qui renferme en son sein des chef-d’oeuvres…

D . dit: à

Delaporte votre souhait n’est pas raisonnable et par ailleurs montre que vous manquez d’une connaissance ésotérique qui vous permettrait de comprendre en quoi elle est déraisonnable.

Retenez simplement que, du moins en Occident, presque tous les êtres humains, durant une grande partie de leur vie, ont la possibilité d’une rencontre durable voire mystique avec le Fils. Et qui a vu le Fils a vu le Père. La conformation de leur esprit peut le refuser. Ou ce rejet peut être plus profond, du domaine de l’âme , quand l’individu est damné par prédestination. Cela existe, hélas.
Imaginer que l’abolition, même réussie, du travail, peut rendre l’humanité heureuse est d’une assez grande naiveté. Par contre pour y réussir ce qui nous est proposé et même promis, c’est d’aimer Dieu puis son prichain.
Par la foi et l’espérance, et par la miséricorde, la charité, le don de soi, la prière et la pratique des sacrements.
Difficile de hiérarchique tout cela. Vous savez comme moi que tout se tient, qu’il suffit d’enlever un pour s’éloigner de Dieu.
Cela se fait selon les talents de chacun. Les vies sont incroyablement diverses.
Mais vous savez tout cela, Cher Delaporte.

Pat V dit: à

Bonjour CP, heureux de vous lire mais je n’ai aucunement mentionné Hopper dans mes commentaires.
Bonne journée à vous.

Jazzi dit: à

Il est des silences qui en disent long, C.P. !

Ed dit: à

« gigantisme est une expression du totalitarisme »

Ou de la mégalomanie de l’artiste.

Pat V dit: à

Usine, musée, grande surface?
L’ auteur :
Stéphane Bérard développe une œuvre polymorphe où l’invention est un mode d’intervention critique. Il commence par publier en revues des poèmes notamment dans la revue TXT en 1991. Il expérimente très vite la performance aux formats extrêmement courts, (interventions de quelques secondes seulement). Puis développe une pratique protéiforme et processuelle entre différents médiums : design, mode, architecture, cinéma, son & chanson. Objets, sculptures, prototypes, croquis, esquisses occupent l’essentiel du corpus. Ses œuvres témoignent d’une véritable attention esthétique, d’une économie et d’une élégance qui contraste à dessein avec la brutalité usuelle des matériaux employés. Son œuvre est souvent caractérisée par le détournement des fonctions et usages d’objets du quotidien. Il a réalisé à ce jour sept longs métrages, sept albums musicaux, cinq livres, une multitude de performances, de collaborations ainsi qu’une dizaine d’expositions personnelles.

Jazzi dit: à

Pourquoi tant de haine pour les Parisiens, ed ?

christiane dit: à

@Renato dit: 18 octobre 2018 à 23 h 01 min
Glissement imprévu vers cet autre artiste majeur. Vous avez rectifié, merci. Parfois on ne voit pas, à la relecture, les lapsus.
Rothko… même génération d’artistes américains mais lui dans une abstraction dont les couleurs et leur vibration m’ont fascinée durablement. Nous en avions parlé sur ce fil à propos de ses dernières œuvres austères et sombres réalisées « peu de temps » avant son suicide.
Le glissement donc, les a réunis… Hopper… Rothko et leur univers de silence.
Très agréables ces échanges avec vous par photos interposées.
Bonne journée.

Ed dit: à

Obsession de l’argent, hypocrisie et superficialité. Sans oublier l’arrogance habituelle et le besoin de se mettre en avant. Voilà quelques explications à ma « haine », jazzi. Je n’ai pas encore décidé si c’était le sentiment adéquat.

Ed dit: à

Ceci dit, l’esprit provincial est bien pire. Au moins un Parisien peut concevoir qu’on puisse vivre à l’étranger. Je ne connais pas un provincial qui n’ait aucun mal à imaginer qu’il y ait autre chose que des Allemands en Allemagne. Ils ne doivent même pas savoir ce qu’est un expatrié. Les Parisiens ont leurs travers, mais ce sont les moins pires.

Ed dit: à

Bon j’arrête là. Je suis trop rochon ce matin. J’aurais changé d’avis cet après-midi.

Jazzi dit: à

« Fisc fucking » est excellent comme titre, en effet, Clopine. On comprend tout de suite de quoi il s’agit. Mais le texte qui suit doit être à la hauteur de l’enfoncement profond du poing annoncé par le titre !

christiane dit: à

CP
il faut cliquer sur « vidéo ».

D . dit: à

En tout cas, Ed, le fait est que les allemands de souche restent chez eux et ils ont bien raison parce que l’Allemagne est un beau pays au demeurant, en dépit de l’absence de montagnes dignes de ce nom et de beaux rivages cotiers.
Moi je suis pour le sédentarisme intra-national et si possible intra-régional.
Cest comme cela que se sont forgées les véritables cultures, pas l’espèce de pseudo-culture mondialiste et scélérate.

P. comme Paris dit: à

C’est l’Allemagne qui voyage, D.
Il y a 350 Million d’années, elle était sise sur l’équateur.

closer dit: à

Ed, vos informations sur les provinciaux doivent dater d’une génération, voire de deux…Je connais beaucoup d’expatriés qui ont choisi de s’installer en province à leur retour en France, ce n’est pas un hasard. Sans compter les cadres qui cherchent à quitter Paris pour s’installer dans l’une de nos belles métropoles régionales…Et des provinciaux qui sont plus ouverts sur la culture et le monde que beaucoup de parisiens lessivés par le rythme infernal de la vie ici.

C.P. dit: à

Pat V, excusez-moi, c’est que vous aviez parlé de Monory. Et c’est Petit Rappel (MC) qui, comme renato, faisait bien justement la différence entre Hopper et Monory.

christiane dit: à

« Je vis avec les tableaux pendant que je les peins. Après, ils existent sans moi ou ils meurent, ils subissent des sorts différents, dans des musées, chez des collectionneurs. Je finis une toile, je la signe et je la mets à l’envers contre le mur, je ne la regarde plus. Vivre avec mes tableaux m’angoisserait. »
Eduardo Arroyo

D . dit: à

C’est pour cette raison que je défends avec véhémence la mise en place d’un « crédit mondial individuel de mouvement », avec une agence mondiale chargée de gérer le crédit de mouvement. Le but serait de réduire les émissions de carbone en limitant les déplacements entre états mais également stabiliser les populations là où elles se trouvent.
Au départ, un volume global d’unités de déplacement serait créé. On ne pourrait en aucun cas le dépasser. Chaque ressortissant de chaque état adhérent bénéficierait d’un compte à vie avec un nombre donné d’unités de mouvement. Il lui serait possible d’acheter ou de vendre des unités.
Ainsi les personnes se déplaçant très peu du fait de leur situation personnelle pourraient vendre leurs unités inutiles.
Ceux ayant « besoin » de beaucoup se déplacer seraient contraints d’acheter, ce qui dans un bon nombre de cas les dissuaderaient. Les émissions de CO2 s’en ressentiraient de façon évidente.
Il serait possible de moduler la valeur de l’unité à l’achat ou la vente de façon à ce que les ressortissants de pays en voie de développement soient avantagés à la vente d’unités individuelles de déplacement mais également à l’achat.

Ed dit: à

« absence de montagnes dignes de ce nom »

La Bavière vous salue

« rivages côtiers »

Sylt, Rügen et Usedom vous saluent.

Quant au reste (rester chez soi gnia gnia gnia), dédé, je savais déjà ce que vous pensez. Même pas la peine de l’écrire.

@closer
Ah non même pas. Je me basais sur des rencontres récentes. Été 2017 en Bretagne. Pas un Breton ne pensait que j’étais Francaise (« Oh mais tu parles trop bien Francais. Je suis impressionné. » Ahem…).

Ed dit: à

« Sans compter les cadres qui cherchent à quitter Paris pour s’installer dans l’une de nos belles métropoles régionales »

Oui. Beaucoup de Franciliens rêvent de partir. Malheureusement l’hypercentralisation du pays – qui n’est pas prête de se calmer, au contraire – fait que la plupart de ces cadres n’y parviendra pas.

Ed dit: à

Et entendre parler de l’Allemagne et de solution à l’échelle mondiale par un type qui confond Hambourg et Francfort…Dédé, que vous détestiez sortir de votre trou est une chose, que vous souhaitiez appliquer votre esprit étriqué à des humains qui veulent de plus en plus de mobilité en est une autre.

Jazzi dit: à

En tout cas, en se moquant de l’accent occitan, le très « parisien » Mélenchon, élu à Marseille, a fait un beau bide !

Jazzi dit: à

Ed, Montpellier, Bordeaux, Marseille… attirent bon nombre d’expatriés de l’intérieur…

Jazzi dit: à

Désolé de vous avoir oublié parmi mes rencontres erdéliennes, C.P. J’ai oublié également Cécile, devenue Margotte chez Paul Edel. Mais les absents n’ont-ils pas toujours tort ?
J’ai noté aussi dans l’émouvante évocation de nos chers disparus, évoqués par x, l’absence de l’adorable Henri Lhéritier. In memoriam…

Ed dit: à

Mélenchon est fou. Dès que j’entends parler de lui, je zappe. Il n’y a rien à dire sur lui depuis son révisionisme (« le nazisme, c’est la rue qui l’a chassé »). Oui oui Méluche, ca va être l’heure de la piqûre.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

au fait:encore un mot
L’ART CONCEPTUEL : « CE QUI PERMET À L’ART D’ÊTRE ART »

P. comme Paris dit: à

D., vous n’aimez pas les « gens du voyage ».
Vous savez, les voleurs de poules quelques fois bon musicien.

Jazzi dit: à

A propos d’Occitanie, voilà ce que j’écrivais en introduction de mon Goût de Montpellier, Ed :

« Ville de tradition cosmopolite et œcuménique, Montpellier a connu un profond essor démographique dans les années 1960 avec l’arrivée massive des Pieds-Noirs d’Afrique du Nord et l’immigration maghrébine et espagnole. C’est désormais une cité active, caractérisée par une population jeune, et qui a su développer à sa proche périphérie de nouveaux quartiers et renouveler ses ressources et son industrie. Ville particulièrement attractive et jouissant d’une démographie en constante croissance, Montpellier totalisait au dernier recensement de 2008 plus de 250 000 habitants, et plus de 400 000 pour son agglomération, se hissant désormais à la huitième place nationale. »
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-Montpellier

D . dit: à

C’est une bêtise énorme mais pourquoi qualifier de révisionniste un anti-nazi évident ?
Le révisionnisme est une intention de falsification dans le but de nier d’atténuet.

Les lois et l’esprit des lois, vous connaissez, alors essayez de transposer pour les mots.

Lavande dit: à

Ed 9h39 – 9h43 : bonjour les clichés et les généralisations simplistes !
signé: une provinciale contente de l’être.

PS: une de mes « gloires » c’est lorsque j’étais dans un magasin de chaussures avec ma mère à Perugia. Je parlais italien avec la vendeuse et français avec ma mère et une cliente assise à côté de moi m’a dit : « mademoiselle votre français est vraiment excellent »

Pat V dit: à

Rien de grave, CP. 😉
….
Arroyo était aussi un excellent écrivain.

Ed dit: à

@Lavande,

Lisez le commentaires écrit juste après. Il explique tout…

Pat V dit: à

Jazzi, quand même!

Il n’y a pas d’accent occitan puisqu’il s’agit d’une langue. Cette journaliste ne lui parlait pas en occitan.
Un accent toulousain ou du sud-ouest serait plus exact.
Cela dit, on fait tout un esclandre de cette affaire mais si on écoute bien la question de la journaliste, il s’ agit d’un vrai carabistouille de phrase. Mélanchon en lui répondant avec l’accent se moque de sa question idiote et incompréhensible.
Écoutez la bande son et vous verrez.

Pat V dit: à

d’une vraie carabistouille..

Ed dit: à

11:06

Un vrai cassoulet verbal, même.

hurkhurkhurk (comme dirait Chaloupe)

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

Par la suite, Stanley Brouwn synthétise son rapport au monde dans des dessins réduits à deux traits parallèles, par exemple dans One Meter, One Step. L’œuvre intitulée 1×1 m, 1×1 pas, 1×1 coudée, 1×1 pied, renvoie à l’unité de mesure linéaire, et à la mesure de son propre corps exprimée en mesure ancienne.
Ces œuvres se dérobent à toute appréciation de qualité au sens traditionnel. Leur titre recouvre exactement ce qu’elles montrent. Elles ne signifient rien d’autre que ce qu’elles exhibent : le rapport entre une expérience concrète et l’espace. Ce qui relève peut-être précisément du domaine de l’art.

D . dit: à

P. comme Paris dit: 19 octobre 2018 à 10 h 53 min

D., vous n’aimez pas les « gens du voyage ».
Vous savez, les voleurs de poules quelques fois bon musicien.

Au contraire je les aime beaucoup. Je suis puissamment attiré par cette culture, sans doute aussi parce qu’elle trouve ses racines en Inde qui m’attire beaucoup aussi.
Ce qui me fait de la peine c’est de les voir réduit à ce qu’ils sont aujour’hui, des parias au milieu d’un monde qui plus que jamais n’est pas fait pour eux.
Il leur manque un guide, une figure charismatique qui leur explique la voie, pas une voie de sédentarisation que je ne leur souhaite aucunement, mais une sorte de pacte universellement reconnu. Je veux qu’ils soient respectés mais de leur côté ils doivent inspirer le respect.

Jazzi dit: à

Le problème, Pat V, c’est que Mélenchon est coutumier de ses colères méprisantes envers les journalistes. A cela, ceux-là, s’ajoutent désormais les policiers et les magistrats !

Jazzi dit: à

« Il leur manque un guide, une figure charismatique »

Marcel Campion a annoncé qu’il se présentera aux élections municipales à Paris en 2020, D. !

P. comme Paris dit: à

Et l’étape suivante pour Mr Stanley Brouwn :

Le Parthénon.

Jazzi dit: à

Personne pour parler ici de cet évènement culturel : la sortie de l’album posthume de Johnny ?

D . dit: à

Mélenchon n’est pas fou mais il ne veut pas du pouvoir. Il veut agiter et remuer. Il est plutôt égoïste.
Comme l’ont expliqué récemment quelques journalistes, il n’organise rien pour l’après-lui, mais fait tout pour que la France insoumise éclate. Ça c’est de l’égoïsme caractérisé. C’est très enfantin.

Jazzi dit: à

« avec 2i et plus si vous voulez »

Comme LiViDiLiBi, Et Alii ?

Jazzi dit: à

« il n’organise rien pour l’après-lui, mais fait tout pour que la France insoumise éclate. »

Comme Jean-Marie Le Pen, D. ?

Jazzi dit: à

Delaporte, tu en penses quoi de cette chanson de Johnny : « J’en parlerai au Diable » ?

Ed dit: à

Il veut le pouvoir PARCE QU’il est égoiste.

Ed dit: à

11:26
11:33

Il est en forme Jazzi 😀

Pat V dit: à

« avec 2i et plus si vous voulez »

Vrai, Jazzi, on a vu éclore des commentaires comme des champignons ( Madame plus comme dans la pub ) en début de nuit, Passou a lâché le paquet de la modération!
Ce qui ajouta à la carabistouille générale sur ce blog! 😉

Pat V dit: à

Jazzi, vous qui connaissez tout le monde de ce blog, comment s’appelait cette dame assistante d’une artiste de la laine tressée et qui intervenait ici en mots et en liens à la vitesse du son?

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

personne n’a remarqué
artiste minimaliste sur la barreRDL.com

D . dit: à

…sûrement pas quelqu’un comme Marcel Campion.
En outre il ne faut pas confondre forains et gens du voyages.
Certains forains le sont, beaucoup d’autres non.
Je n’aime pas cette expression de Gens du voyage. Il y en a aussi qui sont sendentarisés et qui de fait n’en sont pas, du voyage.
Le terme rom ayant pris une telle connotation péjorative que « romani » me semblerait davantage judicieux pour nommer ces personnes.
Romani prenant sa racine de Rama, divinité indienne. Tous les romanis sont partis d’Inde et pratiquaient l’Hindouisme. Il y a ceux qui se sont arrêtés quelque part en Europe, ceux qui ont continué à voyager, ceux qui n’ont voyagé que dans un seul pays, tels les gitans en Espagne.
Romani me semble bien.

Lavande dit: à

Spécialement pour Rose quand elle passera par là, un article du Monde :
Romain Gary, en 1975 : « L’absence de féminité dans notre civilisation est effrayante »
A l’occasion de la sortie du livre « Radioscopie », regroupant de grands entretiens réalisés par Jacques Chancel, « Le Monde » publie des extraits de la rencontre avec l’écrivain.

Lavande dit: à

Jazzi 11h27 : non

Jazzi dit: à

« cette dame assistante d’une artiste de la laine tressée et qui intervenait ici en mots et en liens à la vitesse du son ? »

Aucun souvenir, Pat V !

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

après le « marché »,la promenade sur wiki
Par exemple, l’oeuvre Promenade de Richard Serra exposée au Grand Palais en 2008 invitait le spectateur, comme son titre l’indique à se mouvoir dans l’enceinte du bâtiment autour des cinq plaques d’acier. Ces promenades étaient « rythmées » par de la musique, et notamment celle de Philip Glass comme le souligne Olivier Mongin dans la revue Esprit2.

Jazzi dit: à

Lavande, vous vous faites la porte parole de la RDL tout entière ?

D . dit: à

Je connais la Bavière, Ed, j’y suis allé, et j’aime bien. Mais il n’y a pas de haute montagne. Presque tout est en Autriche. Ça se voit de façon évidente sur une carte.
Vous ne me ferez pas dire que je méprise l’Allemagne pour sa géographie. C’est un très beau pays avec beaucoup de ressources naturelles. Je suis plus réservé sur les Allemands. Jusqu’à présent je ne connais pas d’Allemand avec qui j’ai eu affinité, avec qui j’ai pu tisser des liens d’amitié et de respect mutuel. Cela vient peut-être de moi. Mais le fait est là : pas d’affinité, avec en plus un passé d’occupation qui nest pas si ancien. C’est Napoléon qui a commencé le premier, je veux bien l’admettre.

Ed dit: à

« je ne connais pas d’Allemand avec qui j’ai eu affinité, avec qui j’ai pu tisser des liens d’amitié et de respect mutuel »

Ca nous fait un point commun. Pour la suite, je vais faire comme si je n’avais rien vu parce que c’est pathétique.

Jazzi dit: à

Oui, je vois mieux, Pat V. Son nom ne me revient pas, mais je l’ai rencontrée et je suis même allé chez elle me faire tirer… les cartes !

Petit Rappel dit: à

« je vis avec mes tableaux »;
pendant qu’il les peint, certainement.Vu le phénomène de nombreuses fois.
Toute la différence, diront de mauvais esprits, avec Jeff Koons qui planifie sa propre viduité.

Clopine dit: à

Jazzi, la sortie de l’album de Johnny a coïncidé avec celle du tome 4 de « l’arabe du futur » de Ryad Sattouf.

Que je ne saurais trop recommander.

Avec un petit pincement : parce que l’enfance de Ryad, déchirée entre la France et la Syrie, est racontée là sans fard. Les préjugés des uns et des autres, l’incroyable antisémitisme du monde arable, les errements d’un père « moderne » qui revient au galop vers l’obscurantisme d’une religion intolérante, la fragilité de la mère (qui tient bon, cependant), tout cela peut en effet faire le lit d’un racisme « à rebours » qui serait catastrophique. Je tremble à l’idée de l’utilisation de ce livre par un Zemmour…

Sattouf, bien entendu, ne pare aucunement de plumes de paon la civilisation occidentale. Traité de « sale juif » en Syrie, il est victime de l’étiquette « sale pédé » dans les cours de récréation françaises…

Mais cependant, tout est tellement accablant, et tout porte tant le signe de la véracité la plus sincère dans cette autobiographie d’enfance, qu’on en a le coeur serré.

On n’est pas sortis de l’auberge, mes amis, je vous le dis.

Les trois premiers tomes étaient déjà terrifiants…

Et en même temps, Sattouf nous permet de « tout comprendre ». Enfin, non, pas tout. De toucher du doigt le concret de la dégradation. Il parle comme l’enfant qu’il était. Mais du coup, nous qui sommes si peu au fait, si peu informés, qui nageons dans l’ignorance, nous sommes nous-mêmes comme des enfants : et du coup, l’histoire racontée par Sattouf dans ses romans graphiques (au graphisme sublime de simplicité, d’ailleurs, c’est le fils spirituel de Reiser, y’a pas photo) pénètre dans nos cerveaux (au moins le mien, bien sûr) comme si un maître d’école nous montrait au tableau une phrase obscure, et devenue d’un coup évidente…

Mais quelle est la nature profonde de cette évidence ? La folie collective ? La catastrophe de l’apparition d’Al quaïda et de Daech, qui est peint là, sans fard, et que le petit enfant Ryad semble à lui seul « prédire » ?

Quand on sait qu’il a fait partie de l’équipe de Charlie Hebdo, on se demande comment Ryad Sattouf a pu extraire de lui cet oxymore absolu que représente son livre : une sorte de tendre réquisitoire. Car il y a de la tendresse envers ce père pathétique, et du réquisitoire contre lui, mais aussi contre « nous », si ce « nous » existe.

On sent que Ryad Sattouf, qui « nous » a choisis, n’est certes pas aveuglé par « nous ». Et la réussite de ces souvenirs d’enfance est, à mon sens, qu’il se tient à la bonne distance…

Evidemment, c’est absolument terrifiant. Ou, pour parler plus calmement, disons que notre époque est là. Adieu la Gloire de mon père, le Château de ma mère. Bonjour les coups, les humiliations, et le rejet enduré de toutes parts…

renato dit: à

Qu’est-ce que c’est un oxymore absolu, au juste ?

Clopine dit: à

Une simple formule, Renato, sans grand sens formel, mais placée là pour attirer l’attention et tenter de faire comprendre de quoi il est question.

Une formule vide, donc, pourrez-vous soupirer en haussant les épaules ?

Mais parfois, les « figures de style » ont besoin de ce vide-là, pour faire comprendre une pensée.

« Une pensée vide », donc, pourrez-vous poursuivre en vous gaussant ?

Mais parfois, les pensées même les plus vaines contiennent une part de vérité. Et la figure de style, même maladroite, la révèle « par hasard ».

Disons que j’ai tenté le coup…

Clopine dit: à

D’ailleurs, pourquoi n’y aurait-il pas des degrés dans les oxymores ?

certes, la formule est toujours la même : joindre deux termes désignant l’opposé l’un de l’autre.

Mais peut-être le degré ne vient-il pas de la manière, mais de ce sur quoi elle s’applique ?

Un joli petit oxymore placé pour décrire un coucher de soleil serait, dans ce cas, moins intense qu’un oxymore relatant une tempête sous un crâne humain, ou un oxymore s’appliquant à une catastrophe, un cataclysme…

Et là, ma formule devient pertinente.

« Le brûlant rose d’un crépuscule » serait moins « absolu », qu’un « tendre réquisitoire » d’un fils vis-à-vis de son père…

Non ?

Clopine dit: à

Et puis zut. C’est un blog, une écriture immédiate, sans travail, livrée brute. L’exigence ne saurait être trop sévère, dans ce cas. Ou alors, plus personne ne devrait venir écrire quoi que ce soit ici. Je réclame, sinon la bienveillance (soupir), du moins l’accès à la même indulgence dont tous ici bénéficient.

P. comme Paris dit: à

Alerte Mâme Clopine.

renato dit: à

Vous faites toute une histoire pour peu de chose, clopine, ma question ne demandait qu’une réponse ponctuelle : un oxymore absolu c’est ça. Rien de plus.

Clopine dit: à

Certes, « peu de chose », mais justement je trouvais votre remarque intéressante, « bousculante », et propre à la divagation.

Hélas, je vois bien qu’elle n’était due qu’à la légère malveillance dont vous usez vis-à-vis de moi… Rassurez-vous : sous cet angle, vous avez encore de beaux jours devant vous pour rejoindre, si ce n’est la tête du classement, du moins le gros du peloton. Ah là là.

Clopine dit: à

j’aurais bien sûr préféré une réaction au sujet du livre de Sattouf…

Delaporte dit: à

« Delaporte, tu en penses quoi de cette chanson de Johnny : « J’en parlerai au Diable » ? »

Je crois, mon cher Jacuzzi, que Johnny avait réussi son enterrement à la Madeleine, c’était magnifique (surtout la lecture d’une épître de saint Paul sur l’amour par la sublime Marion Cotillard). Son album posthume, pris dans le combat sans merci des héritiers, a un drôle de goût. Il s’adresse au Diable alors qu’il devrait continuer de s’adresser à Dieu ; Johnny a loupé le message qu’il nous envoie d’outre-tombe.

Jazzi dit: à

Tu te souviens, Clopine, du nom de la erdélienne avec laquelle nous avions dîné au Wepler, après la visite du cimetière de Montmartre ? Je pense que c’est à elle que Pat V fait allusion.
Je viens de lire ta nouvelle lettre beaubéquoise, dieu que les photos de Clopin sont lumineuses !
Après vos déboires concernant sa prochaine projection publique, qu’attendez-vous pour mettre tout en oeuvre afin que votre documentaire passe sur une chaîne nationale (spécialisée) ou régionale !
Nous pourrions le voir et vous gagnerez pas mal d’argent pour concrétiser de nouveaux projets, sans la nécessité d’un quelconque commanditaire…

Delaporte dit: à

« Mais parfois, les pensées même les plus vaines contiennent une part de vérité. »

Dame Clopine est très susceptible quand on la critique sur l’usage de la langue. Elle connaît ses faiblesses. Elle aimerait avoir ce talent, c’est son regret. Dame Clopine aurait voulu être Chateaubriand ou rien.

renato dit: à

Enfin, Madame ! quelle malveillance ?

Delaporte dit: à

« Hélas, je vois bien qu’elle n’était due qu’à la légère malveillance dont vous usez vis-à-vis de moi… »

Dame Clopine, éternelle victime comme l’éternel féminin. Comme si on ne pouvait être féministe sans être parano.

Delaporte dit: à

Ce qui me choque le plus chez dame Clopine, quand je pense à sa réaction vis-à-vis de son grand-père résistant, c’est qu’elle met a priori le féminisme au dessus du combat pour la liberté et la démocratie, alors que le féminisme est une conséquence de ce dernier. C’est une erreur historique et idéologique de sa part, qu’un débutant ne ferait pas. Si son grand-père (à la mode de Bretagne) et d’autres n’avaient pas lutté contre le nazisme, dame Clopine ne serait pas en mesure de s’exprimer au nom des femmes. Qu’elle le sache !

Clopine dit: à

Renato, sérieusement : je poste un commentaire dithyrambique sur le dernier livre de Sattouf. J’essaie, sans dévoiler la progression dramatique de la chose, d’expliquer mon engouement. Je tente d’éveiller la curiosité, je me dis que, par honnêteté, il vaut peut-être évoquer tout de suite les éventuels « mauvais usages » qui pourraient être faits de ce bouquin, bref, j’ai l’impression de tendre des perches pour susciter, sinon l’envie d’acheter le bouquin, du moins une discussion là autour.

Et la seule chose à laquelle vous réagissez, c’est à un qualificatif qu’on peut effectivement interroger, qui peut paraître inapproprié, s’agissant d’une figure de style normative…

Sans rire : quel pitoyable résultat obtenu, par rapport aux efforts entrepris. Voyons, un peu comme si Lavande avait cousu un costume de théâtre auquel elle aurait apporté de grands soins, et que la seule réaction obtenue aurait été « mais pourquoi la capuche ne tient-elle qu’avec un bouton ? », alors que le dit-costume avait eu pour projet de susciter un sentiment.

Ce n’est peut-être pas de la malveillance, mais quelle sécheresse…

Delaporte dit: à

« Sans rire : quel pitoyable résultat obtenu, par rapport aux efforts entrepris. »

Cette phrase définit si bien dame Clopine que c’en est décourageant.

avec 2i et plus si vous voulez dit: à

clopine,avez vous entedu parler de
Mais quelle mouche a pu piquer Yves Michaud, spécialiste de philosophie politique et d’esthétisme, pour dénoncer la tyrannie des bons sentiments, la politique de l’émotion et de la compassion ?

C’est, dit- il, le prix à payer pour la lucidité et il l’assume sans restriction ni timidité. C’est ainsi qu’il faut lire cet essai contre la bienveillance, rédigé durant l’été 2015.

Une crise de confiance durable s’est installée au sein de l’Union européenne. Elle s’est nouée progressivement à partir de trois séries de faits : la puissance du fondamentalisme religieux, la montée des populismes de droite comme de gauche et le discrédit de la classe politique. Il ne s’agit pas là de trois séries de faits isolés, requérant chacune une approche distincte selon des recettes éprouvées, mais d’une situation totalement nouvelle, d’un basculement qui rend caduques nos manières anciennes de penser.
courage

Pat V dit: à

Je tremble à l’idée de l’utilisation de ce livre par un Zemmour…

Mais encore, Clopine?
Ce Z. est l’épouvantail de la pensée Beaubec?
De penser vraiment cela évite les tremblements. 😉

Clopine dit: à

Jazzi, il passe sur la chaîne régionale, à l’occasion de sa sortie lors du Congrès International d’apiculture. Mais bon…

https://www.lachainenormande.tv/Replay/informations/la-quotidienne/1er-congres-international-apiculture-apitherapie-AH1hwoxBSS.html

L’apiculteur « porte-parole » est le « fil rouge » du film… Et, je le répète pour éviter tout malentendu : ce n’est PAS un travail de commande. La liberté de coproduction m’a permis de me « lâcher » un peu, niveau esthétique du film, dans une sorte de lyrisme. Parce qu’à mon avis, l’humour n’était pas de mise, ni la sécheresse scientifique, ni le pathos télévisuel. Je ne sais pas si cela se sentira, je me détache le plus que je peux de ce travail, il est fini et ne m’appartient plus, et je souffrirai trop de voir une année et demi de ma vie jetée à la poubelle, même si je crois, hélas, que les spectateurs, dans leur immense majorité, sont désormais trop « gavés d’images » pour discerner l’effort qui a été ici fourni. Et d’ailleurs, nous avons tout fait pour que l’effort ne se voit pas. Rien de pire, à mon sens, que l’odeur de la sueur, pour une création, même toute modeste comme la nôtre !!!

Quant au reste, oui, s’il y a des sous, j’ai des projets… proustiens…

Eh, euh, comment dire ? Il n’y a pas que les images qui soient « lumineuses » chez Clopin. Il est tout entier « éclairant », en fait. Au moins pour moi.

gisèle dit: à

A propos d’oeuvre monumentale et puissante..je me souviens:
https://media.gettyimages.com/photos/arrive-de-la-sculpture-le-pouce-de-csar-au-grand-palais-paris-france-picture-id851824286
Le pouce de César, son transport, son arrivée et son installation au Grand Palais, en 1993.
Ce matin-là, une chaîne de tv avait consacré le génie de César. Des videos du voyage nocturne d’un camion de 20 tonnes accompagné d’une horde de motards et de la voix inspirée d’un critique (dont j’ai le nom sur le bout du pouce) montraient ce qu’était le génie de l’art lorsqu’il atteint la Célébrité consacrée.Les cris des techniciens chargés de protéger l’Oeuvre, contre les branchages qui auraient pu endommager la Statue-Pouce , l’hyperconcentration des chauffeurs conscients de leur rôle essentiel, bref, le Moment du siècle. Qui repoussait dans l’obscurité le voyage de Mona Lisa vers New York, veillée tendrement et efficacement par les conservateurs du Louvre… ..

renato dit: à

christiane,

c’était donc un glissement imprévu. Rapidement à propos de Hopper et Monory.
Vu l’œuvre dont vous parliez et comprends où vous rapprochez les deux peintres.
Mais, Hopper construit le tableau sur la base d’une élémentaire perception du réel, p. ex. :

https://pin.it/ovca5difz4nghi

Tandis que Monory élabore ses objets en procèdent par une technique assimilable à celle du collage, et nonobstant qu’il travaille par le biais de la peinture il ne se dépasse jamais .

Une analyse comparée demanderait trop d’exemples, donc trop de links et trop de temps — sans compter l’ennui des lecteurs confrontés au discours technique —, mais vous pouvez comparer sans peine en mettant une image du premier à côté d’une image du deuxième.

closer dit: à

« Ou, pour parler plus calmement, disons que notre époque est là. Adieu la Gloire de mon père, le Château de ma mère. Bonjour les coups, les humiliations, et le rejet enduré de toutes parts… »

Bien résumé Clopine…Dommage que sur le plan de l’action, de la vraie vie, votre seul souci soit « pourvu que Zemmour ne lise pas le bouquin, il pourrait s’en servir ». Depuis 15/20 ans que certains tirent la sonnette d’alarme (en gros depuis « Les Territoires perdus de la République »), les gens comme vous détournent les yeux et, quand ils ne peuvent plus détourner les yeux, ils les ferment, se bouchent les oreilles, en priant pour que ceux qui avaient vu juste avant tout le monde rentrent sous terre. Surtout ne faisons rien, ne changeons rien…

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