de Pierre Assouline

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La République des livres
« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Les temps changent… » Jamais jusqu’à la crise que nous vivons Antoine Compagnon n’aurait imaginé qu’un jour il en viendrait à rendre public son prochain livre chapitre par chapitre, en ligne et gratuitement. Ce ne sont pas ses fidèles auditeurs parisiens du prestigieux Collège de France (à côté de la Sorbonne où il professa, en face du « Vieux Campeur » où il s’équipa) qui s’en plaindront, qu’ils soient étudiants, chercheurs, retraités ou simples lecteurs mus par leur seule curiosité intellectuelle. Depuis quatorze ans qu’il y est titulaire de la chaire  « Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie », austère intitulé qui aurait pu en faire fuir plus d’un, Antoine Compagnon s’y produit chaque mardi après-midi à guichets fermés. Pourtant, discret jusqu’à la neutralité érigée en principe d’enseignement, il n’a rien d’une bête de scène.

Ces dernières années, il n’en pas moins rempli systématiquement le grand amphithéâtre ; beaucoup s’y pressaient une ou deux heures avant pour être sûrs d’avoir un siège, ainsi que dans ses « déversoirs », annexes qui permettent de suivre en direct sur des écrans vidéo ; il y parlait de Proust, sa spécialité, mais aussi de Baudelaire, de la guerre littéraire ou encore des fins de carrière en littérature. Quelque 800 personnes en tout sans compter les milliers d’autres qui le suivent en ligne sur le site du Collège. Un succès des plus rares dans cette enceinte, partagé par Anne Cheng lorsqu’elle y enseigne la réévaluation de Confucius et l’histoire intellectuelle de la Chine, et par Thomas Römer pour son cours sur les « Milieux bibliques ».

On s’en doute, depuis que le confinement est de rigueur et que les cours et conférences ont été annulés, le site du Collège de France a explosé. La demande a été telle qu’il a fallu demander un élargissement de la bande passante. Loin de décourager Antoine Compagnon, la situation l’a au contraire poussé à reprendre un projet de recherche lancé il y a plusieurs années : initialement intitulé « Jeunes juifs lecteurs de Proust », il a été depuis rebaptisé « Proust sioniste ». Ce qui claque presque comme une provocation tant l’adjectif est devenu chargé sinon explosif – et sa polysémie propice aux malentendus. Dans certains milieux et sous certaines plumes, il a même glissé du statut d’opinion à celui d’injure.

Si les Juifs, le judaïsme et l’antisémitisme sont bien présents dans l’ensemble des écrits de Proust, notamment à travers l’affaire Dreyfus, on y chercherait en vain la moindre évocation du sionisme. De quoi peut-il donc bien s’agit sous l’intitulé « Proust sioniste » ? L’historien de la littérature a donc exploré les revues sionistes, orientées vers l’émigration juive en Palestine, publiées en France dans les années 20 dans l’élan à eux donné par la déclaration Balfour en 1917, et pas seulement les revues israélites représentatives d’un judaïsme plus assimilé à la société française.

Cette étude lui a révélé comment de jeunes activistes politiques instrumentalisaient la réussite du lauréat du prix Goncourt 1919 (sa mère était née Jeanne Weil) au nom de la fierté juive ; ils lisaient A la recherche du temps perdu comme un parcours du retour à Israël ; quand les israélites français avaient négligé Proust (de même que les universitaires dans leur ensemble, laissant longtemps le travail aux critiques, aux écrivains et aux mémorialistes), eux en avaient fait un vecteur de propagande au service de ce qu’ils tenaient pour « un nouvel universalisme » destiné à prendre le relais du prophétisme juif ; cet usage de l’écrivain et de son œuvre qui s’interrompit dans les années 30. N’empêche qu’à lire l’enquête très fouillée de Compagnon, on se demande si, plutôt que l’intituler « Proust sioniste », il n’eut pas été plus exact, mais certes moins public, de la présenter comme « Sion proustien »… Qu’il s’agisse des Juifs, des israélites ou des sionistes, il y a là un recueil remarquable de choses lues sur la réception de la Recherche dans ces milieux.

« Personne n’avait fait ce travail avant et si je m’y suis mis, c’est aussi en contrecoup à un air du temps appuyé sur certaines publications qui tendent à faire de Proust un antisémite ! » explique Antoine Compagnon, reconnaissant que son titre « Proust sioniste » lui est venu en réaction à l’essai d’Alessandro Piperno Proust antijuif et à d’autres de la même encre. C’est peu dire qu’il s’inscrit en faux contre ceux qui dénoncent aujourd’hui le traitement par l’auteur de la Recherche de ses personnages juifs (Albert Bloch, Charles Swann, Nissim Bernard, Rachel-quand-du-seigneur) ou se scandalisent d’un passage bien connu de Sodome et Gomorrhe I la comparaison des invertis et des juifs ou de la non moins fameuse page de Sodome et Gomorrhe II sur la transformation de Swann sous le coup de la maladie et de l’affaire Dreyfus.

Huit chapitres de ce nouveau livre sont donc mis en ligne depuis le début du confinement à raison d’un par semaine :

  1. Ultima verba
  2. Menorah
  3. Une question oiseuse ?
  4. « Le même degré d’hérédité que Montaigne
  5. La Revue juive
  6. Le style du rabbin
  7. Se faire un trou dans la bourgeoisie française
  8. Le Zohar ou l’Astrée 
  9. La fin de l’après-guerre
  10. Epilogue provisoire

Leur lecture en est passionnante car la moisson est riche et son exposé, dense. La décision lui a été dictée par l’événement. Il l’a tweetée ce qui a aussitôt drainé vers le site du Collège de France tant ses habituels auditeurs, surpris et comblés, d’autant que la nécessité l’a poussé à illustrer son texte par des photos, des documents et des reproductions de ces fameuses revues, ce qui ajoute à l’aspect foisonnant de cette étude : « Au fond, je me retrouve dans la situation des feuilletonistes de la fin du XIXème siècle » dit-il, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Le couperet de la retraite est fixé à 70 ans au Collège de France depuis 1936. On imagine sans peine que, dans le cas contraire, ce travail sur Proust y aurait fait la matière d’un prochain séminaire ; au lieu de quoi on se contentera de le lire en ligne ou d’attendre sa publication l’an prochain chez Gallimard sous la houlette de Pierre Nora.

Pour continuer à suivre ses cours à la rentrée, il faudra donc désormais se déplacer à Columbia University où l’on ne disqualifie pas un esprit en fonction de son âge. Heureux newyorkais qui feront bientôt leur miel de ses analyses sur Montaigne et Rabelais. Sur ce plan là, chez nous, les temps ne changent pas.

(« Marcel Proust guitariste en 1892 aux pieds de Jeanne Pouquet au court de tennis du boulevard Bineau à Neuilly » photo D.R.: « Jeanne Proust aux réflecteurs » photographiée par Nadar ; « Conférence d’Albert Cohen »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 620 Réponses pour « Proust sioniste » ou Sion proustien ?

William Legrand dit: à

Justin Crétin parti, Gaga bougros parti, christiane partie, la RdL se vide ou c’est l’épuration

Jazzi dit: à

Déconfinement J+4 (14 mai)

La règle du jeu consiste à s’éloigner le plus possible de son domicile, afin de marcher tout à loisir dans des quartiers moins sillonnés que le territoire limité où nous avons été confinés durant 55 jours. Une heure de piétinements dans le rayon du kilomètre réglementaire épuise plus sûrement que des heures de marches dans un secteur moins fréquenté.
Afin de me désenclaver le plus rapidement et le plus loin possible, j’ai donc pris le tram vers 16 heures à la porte Dorée et en suis descendu en bout de ligne, au pont de Garigliano, à l’extrémité du 15e arrondissement. Quoiqu’encore fluide, la fréquentation s’est sensiblement étoffée dans les rames en regard des premiers jours de déconfinement.
Après un coup d’oeil aux locaux de France Télévision, à droite, et à ceux de TF1, de l’autre côté de la Seine, sur la gauche, j’ai traversé le pont pour rejoindre l’avenue de Versailles dans le 16e.
J’ai poursuivi mon chemin en direction de la porte de Saint-Cloud.
Dans la vitrine d’une librairie, j’ai distingué trois de mes ouvrages exposés parmi d’autres titres de la collection : Le goût des jardins, Le goût des chats et Le goût du printemps.
Rien que sur ce parcours, il m’a été donné de constater que, beau quartier où pas, cette portion du 16e arrondissement est plus sale que certains coins du 20e.
La frontière entre l’est et l’ouest parisien, entre quartiers riches et quartiers populaires, semble de plus en plus poreuse. En matière de saleté, la parité tout du moins semble respectée : la démocratie par la crasse et nuls privilégiés !
Ensuite, j’ai rejoint la porte d’Auteuil par le boulevard Murat, entrevoyant de larges pans du parc des Princes sur la gauche.
Les parcs et squares parisiens n’étant pas rouverts au public, je me suis abstenu d’aller faire un tour au jardin botanique des Serres d’Auteuil, qui abritait alors les bureaux de la Direction des Parcs et jardins de la mairie de Paris, du temps où je travaillais en tant que chargé de mission à son service de la communication.
J’ai continué la promenade dans les rues d’Auteuil et de Passy, paisibles villages huppés et bourgeois de l’ouest parisiens, avant de monter dans le 52, qui m’a ramené dans le centre.

B dit: à

En quête d’un bouclier psychologique anti-missiles parce qu’ici , lieu hautement civilisé, on ne dit pas son désaccord, on insulte- gros con, crétin, pot de chambre, taré, pervers, pedo, pedalo etc, etc.

B dit: à

En réponse à WL pour le précédent envoi.
Jazzi, j’ai un peu peur que ce confinement progressif soit compris par trop de gens comme marquant la fin du problème contagieux bien qu’il soit nécessaire de sortir de la période confinement pour de multiples motifs .

Janssen J-J dit: à

@ En trois mots, qu’est-ce que ça donnerait ?

Retournez au kibboutz !… 🙂

B dit: à

dėconfinement progressif.

renato dit: à

On imagine aisément les vexations, les tracasseries et les frustrations que l’insulteur lambda subit au quotidien — au travail et en famille — et on compatis, car sur le net sous pseudo ses insultes ne sont que des coups d’épée dans l’eau, et même pas admirables.

DHH, dit: à

@JJJ
vous voulez donc bien du mal aux habitants du kibboutz

et alii dit: à

Une des caractéristiques de la gastronomie traditionnelle chinoise est de s’inspirer de la théorie du yin et du yang au moment de préparer un plat. Comme vous le savez sûrement, cette théorie explique que tout phénomène naturel a son contraire qui le compense. Les aliments ayant la nature yin sont considérés comme étant sombres, suaves, humides et froids. À l’inverse, les aliments yang sont considérés comme chauds, secs et durs. Suivant cette théorie, le plat doit avoir une harmonie entre les aliments yin et yang, ce qui aide à prévenir les maladies de toutes sortes ainsi que les problèmes émotionnels.

Une autre théorie sur laquelle se base la population chinoise à l’heure de la préparation des mets est la très réputée théorie des cinq éléments selon laquelle toute chose existant dans cet Univers est constituée par les cinq éléments : métal, bois, feu, eau et terre. C’est de cette théorie qu’est apparu le panel des cinq saveurs qui sont : le piquant, l’amer, l’aigre, le doux et le salé.

En plus de tout cela, d’autres facteurs sont pris en considération, telles que les caractéristiques propres aux aliments, c’est-à-dire l’arôme, la saveur, la couleur et, principalement, la qualité nutritive. Le grand érudit Yi Yin, de la dynastie Shang, avait mis en relation les cinq organes principaux du corps (cœur, poumon, rein, pancréas et foie) avec les cinq types de goût, car il pensait que chaque aliment avait des propriétés spécifiques pour maintenir la santé et l’harmonie du corps.

et alii dit: à

Un plat chinois renferme toute une culture et une sagesse ancestrale. La nourriture est un événement qui doit suivre les normes de l’Univers (la théorie des cinq éléments, celle du yin et du yang) et la bonne conduite. Rien à voir avec manger quelque chose de rapide en allant travailler sans réfléchir à ce que l’on avale.

Patrice Charoulet dit: à

Il est sidérant qu’on doive quitter le Collège de France à 70 ans et qu’Antoine Compagnon, qui souhaite encore enseigner, doive aller aux Etats-Unis.

et alii dit: à

pour se questionner sur la RDL
Boym concluait sa démonstration en diagnostiquant « une épidémie globale de nostalgie, un ardent désir de communauté porteuse d’une mémoire collective, une quête éperdue de continuité dans un monde éclaté ». Elle proposait en outre d’envisager cette épidémie comme « un mécanisme de défense dans une époque caractérisée par une accélération des rythmes de vie et par des bouleversements historiques ». Ce « mécanisme de défense » consiste essentiellement, nous dit-elle, en « la promesse de reconstruire le foyer idéal – une promesse qui est au cœur de nombreuses idéologies contemporaines, fort puissantes, et qui incite à renoncer à la pensée critique au profit de liens émotionnels ». Boym nous met ainsi en garde : « Si la nostalgie est dangereuse, c’est parce qu’elle tend à confondre foyer réel et foyer imaginaire. » Et nous aide à repérer ce danger en pointant du doigt la nostalgie spécifiquement « restauratrice » qui caractérise aujourd’hui « les renouveaux nationaux et nationalistes à l’œuvre dans le monde entier, qui sont à l’origine d’une fabrication mythique antimoderne de l’histoire, via un retour aux symboles et aux mythes nationaux et, à l’occasion, à des théories de la conspiration parfaitement interchangeables ».

Notons que la nostalgie n’est qu’un élément parmi d’autres de la famille plutôt étendue des nombreux rapports d’affection que l’on peut entretenir avec un « ailleurs », quel qu’il soit. Ce type d’affection (et donc, par extension, l’ensemble des tentations et autres pièges que Svetlana Boym décelait dans l’actuelle « épidémie globale de nostalgie ») est endémique et absolument inséparable de la condition humaine, au moins depuis que l’homme a pris conscience de l’optionalité de ses choix (un moment historique qu’il est délicat de situer avec exactitude), ou – pour le dire plus exactement – depuis la découverte que la conduite humaine est et ne peut qu’être affaire de choix, et que le monde de l’ici et maintenant n’est que l’un des innombrables mondes possibles, passés, présents et futurs. Dans cette course de relais qu’est l’Histoire, l’« épidémie globale de nostalgie » a pris le relais de « l’épidémie de frénésie progressiste » (jusqu’à s’étendre, progressivement, mais irrésistiblement, à la planète entière).

[…]

sur BOOKS(lettre de) autour de l’ange de l’histoire et donc de W.BENJAMIN qui avait été intéressé par le sionisme

et alii dit: à

l’ange de l’histoire de KLEE

et alii dit: à

histoires pas si anciennes , et d’amitié , autour du sionisme :il y a des livres
Jusqu’ici, il était de bon ton de supposer que c’était Benjamin qui renâclait à se rendre sur la scène palestinienne où Scholem, lucide adepte du « sionisme culturel », évolue depuis 1923. Mais ces textes donnent une impression inverse. C’est bien l’auteur des Grands Courants de la mystique juive qui s’est montré réticent, malgré les perches tendues par Benjamin, à faire venir ce dernier dans l’embryon d’Etat juif, considérant qu’il ne parviendrait sans doute jamais à s’y intégrer. Ce sentiment d’éloignement, qui n’est pas que géographique, affecte douloureusement Benjamin : « On ne peut nier, écrit-il en 1936, que la distance qui nous sépare depuis maintenant de très nombreuses années grève notre communication, en raison des événements formidables et monstrueux de l’époque. » Ils ne se reverront en chair et en os que lors d’un bref passage de Scholem à Paris, en 1937.
: les derniers grands projets de Benjamin sur le Paris du XIXe siècle, ses travaux sur Kafka, sur Baudelaire. Chez Scholem, on devine comment l’intérêt pour les hérétiques et le faux messie Sabbataï Tsevi (XVIIe siècle) se cristallise au rythme de sa désillusion face au sionisme réel. De même rejette-t-il la relation, selon lui bâtie sur un mensonge, d’une assimilation possible des juifs allemands à une « authentique « germanité » ».

La longue lettre de Benjamin sur Kafka (12 juin 1938) forme un texte d’une rare intensité qui, tout en protestant avec humour contre les interprétations de Max Brod, légataire et proche de Kafka, permet de mesurer ce qui rapproche Benjamin lui-même de la mystique juive (qu’il nomme la « tradition » – la Kabbale), même s’il ne la connaît que par l’intermédiaire de Scholem : « L’oeuvre de Kafka est une ellipse, dont les foyers extrêmement écartés sont déterminés, l’un par l’expérience mystique (qui est avant tout expérience de la tradition), l’autre par l’expérience de la grande ville moderne », dit-il.
présentation sur le monde: »Théologie et utopie. Correspondance 1933-1940″, de Walter Benjamin et Gershom Scholem : Scholem-Benjamin, l’exil de l’amitié
Jusqu’en 1940, les deux penseurs allemands ont échangé de nombreuses lettres. Cette correspondance exceptionnelle est enfin traduite intégralement.

Par Nicolas Weill Publié le 06 janvier 2011 à 10h53 – Mis à jour le 06 janvier 2011 à 10h53

et alii dit: à

émissions sur france cul-t- comme on dit pour faire chic mais émissions excellentes:
Je ne crois pas qu’on atteigne jamais le niveau intellectuel qui s’est déployé là-bas avant-guerre — un sérieux presque effrayant, à l’allemande, mêlé à un penchant, juif et paroxystique, à l’étude et aux dilemmes moraux, phénomène encore accentué, ce sera on le sait le choix de Scholem, pas celui de Benjamin, par la tentation sioniste, qui exigeait alors, des intellectuels juifs allemands, qu’ils reconstruisent pour eux même, en moins d’une génération et sous la menace chaque jour plus envahissante du nazisme, une philosophie de l’histoire qui inclut à la fois les acquis laïcs de l’historiographie moderne, le froid rationalisme des utopies post-kantiennes, et la promesse renouvelée du messianisme — dilemme des juifs assimilés, soudain confrontés à la sortie possible du Sinaï européen, auquel leurs parents, comme ceux de Scholem et de Benjamin, avaient sacrifié à tous les veaux d’or de la modernité, et n’avaient pas prévu la réouverture d’un procès inachevé, celui des rapports oubliés entre le politique et le religieux.
Le sionisme, paradoxal remède à la crise des idéologies ?

et alii dit: à

De même, s’il a longtemps fallu l’intelligence de Scholem pour tenir ensemble les parties séparées, religieuses et laïques, de l’incohérent Israël, c’est encore l’histoire qui a le mieux trancher en faveur de sa création.

Ainsi, par deux fois, on aura vu mentir ce bel aphorisme, “ce que peut le temps, la raison le peut aussi”, aphorisme qui établissait la supériorité de la raison sur l’histoire, ou des intellectuels sur les politiques, et que Scholem attribuait mystérieux aux “vieux juifs espagnols”, plutôt qu’à Hegel, quand il le citait à la fin d’une lettre à Benjamin, lettre précisément consacrée à la critique d’un matérialisme dialectique auquel il reprochait à son ami de trop facilement céder : “tu ne seras sans doute pas la dernière victime, mais peut-être la plus incompréhensible, de la confusion entre religion et politique.”

et alii dit: à

Théologie et utopie. Correspondance 1933-1940
Walter Benjamin , Greshom Scholem

27 juillet 2011

Editions de l’Eclat
un article sur non fiction Scholem et Benjamin : une amitié messianique

de nota dit: à

@et alii, c’est pas pour chinoiser mais merci d’utiliser les guillemets quand vous pratiquez le copié-collé.

B dit: à

Et alii, concernant la nourriture et la sagesse les chinois paraissent placer l’humain au dessus de tout, ils mangent de drôles de choses et leur medecine croit encore à des chimères qui coûtent la vie à des espèces en voie de disparition. Rhinocéros et troubles de l’érection ne font pas le bénéfice des animaux et des hommes. Cela, pour le plus connu de leur sagesse et sans vouloir discrediter une science que par ailleurs je ne connais pas. Peut être à un niveau sociétal, remarquer que les peuples qui n’ont pas su se défaire du joug de tyrans leur sont toujours soumis un peu comme on observe dans les familles un phénomène de reproduction que les générations amenuisent, dans le cas du pouvoir on ne sait combien de temps il faudra.

et alii dit: à

« On pourrait citer maints auteurs, tous remarquablement présentés par Michael Löwy, dans son ouvrage Juifs hétérodoxes et en particulier Ernst Bloch qui sécularise l’ Espérance en concept politique et « théologise » l’ Utopie en clé explicative du messianisme religieux. »
article cité

et alii dit: à

de nota, j’indique précisément l’article source qui n’est pas la recette de la soupe au pangolin ,avec
les codes RDL;
je ne suis jamais allée en CHINE, et ne mange « chinois » que dans des restos , traiteurs installés en France

Jazzi dit: à

De nota, et alii n’utilise les guillemets que lorsqu’elle cite Jacques Attali, son maître dans l’art de s’approprier le travail des autres !

et alii dit: à

beaucoup ici ont vu le film d’Antonioni :
« . Quant aux autorités chinoises, c’est La Chine – Chung Kuo qui les confrontera avec une image d’eux-mêmes qu’ils n’avaient pas prévue… et qui vaudra au film trente ans de censure et propulsera Antonioni aux côtés de Lin Biao et de Confucius comme traître à Mao. La Chine – Chung Kuo est une œuvre étrange et belle, inclassable. Film apparemment apolitique qui suscitera l’ire chinoise, simple « carnet de notes » de voyage qui se creuse en profondeur d’un hors-champ énigmatique : entre la Chine de Mao et La Chine d’Antonioni, n’est-ce pas, en définitive, un conflit de mise en scène qui s’est joué ?

et alii dit: à

il est clair que je ne lis pas Attali,et ne m’approprie pas le travail des autres ni n’attends après leurs -soyons aimables – réminiscences d’études, même sur « les ruines » quant à « l’ange de l’histoire;désolée , j’ai des souvenirs de l;’enseignement de Derrida et ne fricote pas avec la « communauté erdélienne »

Janssen J-J dit: à

@ DHH,
merci pour votre humour et votre sérénité !
Les pauvres…, sûr que j’avions point vu cet aspect des choses, dans ma réponse à b. 🙂

B dit: à

Les traiteurs et resto chinois francais c’est pas la meme nourriture, Nous nous éloignons de ce qui sert caricaruralement de modèle aux menus de l’émission cultissime Koh lanta qui me rappellent le passage des grouillons du film Dune.

Chaloux dit: à

Bien à tort, ça n’arrive jamais.

et alii dit: à

si jazzi n’a pas compris qu’il est à mes yeux une figure insignifiante en lui-même , je l’écris ici sans détours ; ses ronds de jambe autour des femmes pour se hausser du col et leurrer des proies non aguerries sont peine perdue pour moi

B dit: à

Pauvre Derrida, s’il avait lu les enseignements gastronomiques chinois issus d’une sagesse ancestrale, son pancréas ne l’aurait peut-etre pas lâché. Quel âge aurait-il ? ( je donne dans GALA!).

et alii dit: à

l’émission cultissime Koh lanta
que je ne connais pas ; les restos dits chinois sont d’ailleurs rarement chinois de Chine;mais leur nourriture m’agrée et me change du quotidien où j’ai pourtant appris à faire de drôles de choses;j’ai donné tous mes livres de cuisine!

et alii dit: à

et le pancréas de MOPSIK MORT à 46 ans;bien sur B ? VOUS SAVEZ? JE N’EN DOUTE PAS

B dit: à

Moi non plus et alii mais je suis tombée par hasard sur des degustations traumatisantes que même du regard je n’ai réussi à soutenir.

B dit: à

Et alii, je ne sais pas grand-chose.

et alii dit: à

ceux qui voudront se rafraichir la mémoire pourront lire:
Hommage à Charles MOPSIK
1956-2003
Roland GOETSCHEL, Université Paris-Sorbonne
Intervention du 15 Avril 2004 à la Sociéte des Etudes Juives, Paris

closer dit: à

… »en suis descendu en bout de ligne, au pont de Garigliano, à l’extrémité du 15e arrondissement. »

T’as rencontré D, JB?

Il est facile à reconnaître, il ressemble à Brad Pitt, en mieux.

closer dit: à

et alii, je crois que tout le monde ici savait que les chinois avaient inventé l’imprimerie, au sens de technique d’impression avec des caractères mobiles, avant Gutenberg…

Mais le génie de Gutenberg et de ses associés est d’avoir mis au point une technique suffisamment performante pour en faire une industrie permettant la diffusion de centaines d’exemplaires du même ouvrage. Il a ainsi révolutionné la vie culturelle de l’Europe, puis du monde. En ce sens, il a bien « inventé l’imprimerie » comme industrie de diffusion culturelle.

et alii dit: à

il y a eu sur ce blog un contributeur lecteur d’ Attali ; il raconta avoir des élèves chinois bien doués, eux, plus doués que ceux qu’il appelait « mes petits chéris » sauf erreur de ma part;peut-être a-t-il appris de ces jeunes élèves des choses qui l’ont encouragé à décrocher de la RDL où il avait fait bien des tentatives narratives, amoureuses etc; l’amitié n’est pas si simple que le croient les « petits chéris » auxquels je souhaite une très belle journée ;

et alii dit: à

Drillon a écrit pour l’obs un article sur Gutemberg ;il pourrait bien honorer la RDL de quelques mots que tout le monde préférera au lien

Jazzi dit: à

« Les « petits chéris » auxquels je souhaite une très belle journée »

Arrêtez de draguer, et alii ! Et avec moi, il est inutile d’insister…

et alii dit: à

les petits chéris est une citation; je n’aimais pas cette expression pour désigner les erdéliens ,mais j’ignore s’il s’adressait ainsi à ses élèves;pas impossible;
quoi qu’il en soit, ce ne peut évoquer aucune drague de ma part ;aucune équivoque en ce qui me concerne!

Clopine dit: à

Jacques Drillon ne consent à descendre vers la Rdl que parmi ses pairs, c’est-à-dire ceux qu’il subodore avoir la même culture que lui. IL ne sort de cet entre-soi que sur un mode suffocant de sentiment de supériorité. Donc, rien à attendre d’autre qu’un lien, Et Alii… Et surtout pas une conversation.

Jazzi dit: à

« aucune drague de ma part ; aucune équivoque en ce qui me concerne ! »

Quand on voit vos mamours envers renato ou hamlet, on en doute fortement, et alii ! Sans parler de votre hargne envers les erdéliens et erdéliennes qui se laissent inviter à boire un café !

de nota dit: à

Subodorer:
Terme peu usité. Sentir de loin à la trace.
• Fig. Se douter de quelque chose.

Ed dit: à

« Inutile d’insister »

Ah bon ? Ben POURQUOI ?

et alii dit: à

je suis réaliste;j’ai passé l’âge des « affaires »
je ne suis pas faite pour ces tentations

et alii dit: à

qui parle de conversation? Je n’en cherche vraiment pas! vous vous trouvez bien supérieure! si vous avez à causer, voyez le billet, ou quelqu’un d’autre que moi;

et alii dit: à

désolée, clopine, mais je n’ai pas votre culture;donc nous n’avons rien à nous dire

et alii dit: à

personnellement, je n’aime pas les conversations « psychologiques » ;et il n’est pas rare que j’ai envie de dire à l’amie qui passe me voir qu’elle me fatigue; je sais à peu près ce qu’elle cherche avec moi; c’est plus qu’assez pour moi

Clopine dit: à

Lourde ironie d’El Allii, qui fait mine de n’avoir pas « ma culture », pour mieux se prévaloir de la sienne… Hélas si obscurcie par une expression si souvent inintelligible qu’une telle culture, fût-elle mesurée à l’aune des plus grands savoirs de ce temps, ne ressemblera jamais qu’aux pots de confiture entreposés trop longtemps dans une armoire fermée à clé, pour empêcher autrui d’y pénétrer. Quand on ouvre le pot, on croit tomber sur un nectar, une gelée de fruits translucide et exquise, mais hélas… Tout a moisi.

et alii dit: à

vous voyez bien clopine, tout ce que vous aviez à me dire, vous l’avez dit en 4lignes maintenant foutez moi la paix ;

Chaloux dit: à

Je partage l’avis de DHH. Il y a beaucoup d’allusions et de finesse dans la prose de et alii, ce qui peut faire paraître sa lecture complexe. La Malcomprenantoclopine, comme il fallait s’y attendre, n’y voit goutte et, avec ses gros sabots en caoutchouc qui grince, lui fait la leçon. Grotesque.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Grotesque. Et pathétique.

Chaloux dit: à

tout ce que vous aviez à me dire, vous l’avez dit en 4lignes

Six lignes pour le dernier message, dix lignes en tout.

Souvent l’Assassinodindoclopine se fait ramasser mais elle est, elle-même, peu ramassée.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

Plutôt : »elle est, d’elle-même, peu ramassée. »

et alii dit: à

commentaire à la chanson de COHEN/

qiangLi
il y a 3 mois (modifié)
Now is 7 Feb 2020. This is the right song in memory of Doctor Wenliang Li, one of the first in Wuhan City who discovered the « SARS-like » patient and warned the public of the corona virus, and was however accused of « spreading the harmful rumor » by the gov. As an ophthalmologist, he was intentionally assigned the jobs to take care of the patients in respiratory as a « punishment”. Infected, sad and tired, he developed a severe symptom and passed away in hospital, at an age of 35. He left his two young kids and beloved wife. Everybody knows, there are a lot of good guys in China and the good guys are lost however the bad guys are always in charge of the power.

et alii dit: à

MERCI Chaloux
ce qui est certain, c’est que justement sous ce fil, je suis efforcée ,par « citations » de présenter le contexte culturel du fil (« proust -sionisme »)
le jugement de Clopiniatre-sur la culture s’applique donc au « billet » au sens large ; je suppose que P.ASSOULINE appréciera,lui aussi , Clopine,la distinguée meneuse de cheptel féminin qui harcèle

et alii dit: à

je me suis efforcée

B dit: à

D, est-ce que vous surpassez autant que l’écrit Closer Brad Pitt? Évitez le métro, évitez tous les lieux publics ouverts au public, la foule vous reconnaîtra, vous contaminera et nous ne pourrons pas verser une seule larme sur le cercueil en bois de rose que couvriront les fumigations de célestes parfums.

et alii dit: à

un entretien d’une femme philosophe-qui na pas la prétention d’être ni de connaître les plus hauts savoirs de de temps comme laclopiniatre , et qui répond
« vous dites en passant que vous avez grandi dans une communauté juive, que vous avez été formée au plan éthique et philosophique par ces «valeurs juives». Quelle fut cette éducation ?
En France, j’ai toujours la crainte d’être mal comprise quand je dis que j’ai été formée dans une communauté juive, j’ai peur qu’on me catalogue «communautaire». Aux Etats-Unis, les choses sont plus simples à cet égard. Enfant, j’allais à la synagogue, mes parents étaient engagés dans des organisations sionistes et on m’a enseigné le sionisme à la synagogue. Je suis allée très jeune en Israël. Mais beaucoup de gens de ma génération ont reçu ce type d’éducation tout en participant d’un univers très sécularisé. Je suis toujours allée à l’école publique, j’habitais dans un quartier très mixte et intégré racialement. Adolescente, je me suis engagée avec mes parents dans les mouvements pour les droits civiques, ce qui signifiait à l’époque aux Etats-Unis des combats pour l’égalité raciale et pour les droits des Noirs américains. Tout cela faisait partie de ma vie. D’un côté, les valeurs de la communauté, ce qui est juif et ce qui ne l’est pas, ce que doivent craindre les Juifs, l’histoire et l’éthique juive… De l’autre, le sentiment de devoir prendre part à un monde autrement plus vaste et de s’engager pour des causes qui n’avaient rien à voir avec cet univers juif et les Juifs. Aux Etats-Unis, de nombreuses personnes juives ayant grandi dans le même genre de famille et de communauté que moi, et ayant reçu le même type d’éducation, préfèrent ne plus s’identifier comme juives car elles sont en désaccord avec les politiques menées par l’Etat d’Israël. Je ne peux pas me résoudre à cela.
sur libé

et alii dit: à

en ce qui me concerne , mon père , dont la famille était alsacienne ,qui parlait le judéo alsacien, et avait n,au moins dans ma jeunesse, des affaires et des amis juifs alsaciens (-des cerf, des wormser) et de la famille, m’emmena, petite fille à la synagogue , sur ses épaules, un jour de fête; mais j’ai été scolarisée « bizarrement »-pas dans une institution juive, laquelle me faisait visiter par son assistante sociale- nous allions aussi sur la tombe de son père où je mettais un caillou;mais plus tard, c’est moi qui ai emmené mon père à la synagogue;il m’avait aussi fait faire un passeport, alors qu’il ne savait pas ma taille, ni la couleur de mes yeux, pour un court voyage en israel, son rêve qu’il n’a pu réaliser alors qu’il avait été aux USA,en Russie dans des congrès professionnels;sa femme lui interdit d’aller en ISRAEL .MAIS ELLE CUISINAIT SPLENDIDEMENT

et alii dit: à

SUR JUDITH BUTLER:
Judith Butler en France : une étrange réception
1Les travaux de Judith Butler reçoivent actuellement en France un accueil et une reconnaissance tardifs (surtout si on compare avec leur impact partout ailleurs, où en particulier Gender Trouble (1990), celui de ses livres qui a le plus marqué la théorie féministe, est devenu un classique enseigné à l’université et où nombre de ses ouvrages sont depuis longtemps disponibles en édition de poche), précédés d’une réputation sulfureuse. Si cette réception doit être appréciée dans le contexte plus général d’une politique de traduction timorée — encore davantage s’agissant des travaux de théorie féministe — elle n’en pose pas moins des questions.

2La perplexité s’accroît lorsque l’on doit constater que, paradoxalement, la réception et la reconnaissance en France de la théoricienne féministe qu’est Judith Butler ne sont pas dues aux féministes, du moins pas aux féministes historiques, qui ne l’ont pas toujours lue et n’ont pas considéré la diffusion et la discussion de ses travaux comme prioritaires. Elles résultent plutôt de travaux d’universitaires, d’une part ceux impliqués dans la théorie queer (le Zoo, séminaire animé par Marie-Hélène Bourcier à la Sorbonne), d’autre part Éric Fassin, Michel Feher, Françoise Gaspard, Didier Éribon, et d’initiatives d’éditeurs indépendants comme Amsterdam ; et lorsque Judith Butler est venue en France, en 2005, à l’occasion de la parution de Trouble dans le genre, traduction de Gender Trouble, c’est à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, entourée de philosophes et d’intellectuels reconnus, mais pas pour leur contribution au féminisme, et en l’absence de toute féministe ‘historique’ à la tribune.
Judith Butler, théoricienne du genre
Irène Jami
Dans Cahiers du Genre 2008/1
https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2008-1-page-205.htm

Clopine dit: à

6. 6 lignes, pas 4. Il est vrai que j’aurais pu faire plus court.

Lucienne dit: à

Je suis ravie d’accueillir christiane sur mon blog où le p’tit Court est refusé, tant pis pour elle

et alii dit: à

le monde:
Le soupçon a surgi de l’intérieur et c’est de l’intérieur qu’il prolifère maintenant. Un soupçon d’autant plus douloureux qu’il a été formulé de façon spectaculaire par Judith Butler, icône mondiale du mouvement LGBT (lesbien, gay, bi et trans). Le 19 juin 2010, lors de la Gay Pride de Berlin, la philosophe américaine a semé le trouble en refusant tout net le Prix du courage civique que les organisateurs s’apprêtaient à lui remettre. Elle, l’égérie de la théorie queer, a alors proclamé que la lutte contre l’homophobie avait dégénéré en action xénophobe et même raciste. « Nous sommes enrégimentés dans un combat nationaliste et militariste », a-t-elle lancé devant une foule médusée. Depuis lors, parmi les militants et les chercheurs, les questions se bousculent : le mouvement LGBT est-il rongé par l' »homonationalisme » ? Est-il devenu la lessiveuse d’un nouveau nationalisme qu’il viendrait « blanchir », à tous les sens du terme ? Autrement dit, ses revendications sont-elles instrumentalisées par les hérauts d’un Occident qui mène ses opérations militaires (en Orient) et ses descentes policières (en banlieue) au nom de la démocratie sexuelle ?
Le nouveau nationalisme est-il gay ?
https://www.lemonde.fr/culture/article/2012/06/28/le-nouveau-nationalisme-est-il-gay_1726290_3246.html

Marie Sasseur dit: à

« ce qui est certain, c’est que justement sous ce fil, je suis efforcée ,par « citations » de présenter le contexte culturel du fil (« proust -sionisme ») »

Ce qui est clair c’est que ce pharisien aura réussi à pourrir l’espace commentaires, comme aucun autre, et ce ne sont pas les tentatives qui ont manqué.

et alii dit: à

le monde article cité:
« De fait, c’est l’Occident comme espace culturel et politique qui se trouve ici mis en cause. Aux Etats-Unis, bien sûr, où les actions LGBT sont accusées d’alimenter la croisade islamophobe de l’après-11-Septembre – c’est notamment la thèse de la théoricienne Jasbir K. Puar, dont le livre vient d’être traduit en français sous le titre Homonationalisme. Mais surtout en Europe, continent laboratoire de cette pulsion politique des années 2000. En Suisse, la très xénophobe Union démocratique du centre (UDC) n’a-t-elle pas créé sa propre section gay ? De même, les hooligans de la Ligue de défense anglaise n’ont-ils pas voulu organiser une Gay Pride en plein coeur d’un quartier musulman de Londres ? Quant aux organisateurs de la Gay Pride danoise, ne sont-ils pas allés jusqu’à décerner le Prix de l’homophobie aux pays musulmans ? En France, c’est plus compliqué. Car si les manifestations d' »homonationalisme » n’y sont pas, pour le moment, aussi explicites qu’en Angleterre, en Allemagne ou aux Pays-Bas, les débats s’enflamment dès qu’on y regarde de plus près.
. » Sans aller jusque-là, d’autres soulignent les tentations cocardières qui traversent la planète LGBT. Ici encore, c’est la Gay Pride qui a mis le feu aux poudres. En 2011, devant la colère de plusieurs associations, les organisateurs ont dû retirer au dernier moment l’affiche qui annonçait le défilé parisien : barrée du slogan « Pour l’égalité, en 2011 je marche, en 2012 je vote », celle-ci représentait un coq dressant fièrement sa crête. « Ce symbole et ce slogan étaient naïvement homonationalistes, ironise Maxime Cervulle, coauteur d’un essai intitulé Homo exoticus. Race, classe et critique queer. Ainsi, la manifestation la plus centrale de la vie gay en France excluait clairement les sans-papiers et les étrangers. »
Plus nuancés, beaucoup d’observateurs du mouvement LGBT jugent que la tentation « homonationaliste » existe bel et bien en France, mais qu’elle demeure circonscrite par divers facteurs. A commencer par les positions de la droite et de l’extrême droite, traditionnellement conservatrices et relativement stables en la matière. Ainsi, après avoir manifesté quelques velléités « gay friendly », Marine Le Pen a très vite battu en retraite. De même, la droite répugne à faire de la question homosexuelle un critère discriminant. « La France n’est pas les Pays-Bas, constate le sociologue Eric Fassin, coorganisateur de la conférence d’Amsterdam.
« D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. » »D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. » »D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. » »D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. » »D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. » »D’un côté, nous combattons les dérives islamophobes dans le mouvement LGBT, où tout le monde se dit antiraciste mais où beaucoup font dans l’homonationalisme bien-pensant. D’un autre côté, nous devons aussi combattre l’homophobie parmi les musulmans, ainsi que ceux qui nient la violence de cette homophobie ! Moi j’ai été en Iran, j’y ai rencontré des homosexuels qui se définissent comme tels et qui pour certains rêvent de venir en Occident. Pour autant, je refuse la stigmatisation et l’essentialisation de l’islam. »
le monde même article

Marie Sasseur dit: à

Tweet.

J’ai réussi à trouver la clé de la « Maison » Claro, une entrée sans effraction.
Mettrai un petit mot sur le billet qui lui est consacré, lorsque j’aurais refermé la porte en sortant.
L’occasion de lui souhaiter un bon anniversaire. J’espère que pour fêter ça il s’est copieusement  » bourré la gueule », comme il le dit..;-)

https://twitter.com/madmanclaro/status/1260850971682447362?s=20

et alii dit: à

la conclusion de l’article du monde :c’est aqussi le contexte du billet:
Dans cette hypothèse, la France deviendrait à son tour l’un des champs de bataille du front « homonationaliste ». Chacune et chacun serait alors sommé de choisir entre deux camps : celui des homophobes et celui des xénophobes. Car telle est bien l’alternative infernale où nous enfermerait ce que certains nomment déjà le clash sexuel des civilisations.

Jean Birnbaum

et alii dit: à

je suis très réservée quand on ne situe pas son propos:d’où on parle disait-on , la source de sa rhétorique et ses mots (moisi) ses images le coq,

et alii dit: à

la source de sa rhétorique, ce ne sont pas seulement
les « guillemets » (avec les doigts à l’oral:c’est « jugé », commenté aussi,
c’est sur la rdl être ivre, prendre des médicaments:j’ai indiqué ceux de PROUST

et alii dit: à

guillemets d’où l’on parle
Stop aux guillemets avec les doigts le monde
CHRONIQUE
Nicolas Santolaria

[Chronique] Les outils informatiques que nous utilisons finissent par déteindre sur nos propres modes de pensée, nos manières d’être.
A ce stade, on n’est plus dans la signalétique, on est carrément dans le feu d’artifice sémiotique. Si cette manie agace autant, c’est non seulement parce que la personne qui la met en œuvre ressemble à Chantal Goya en train d’interpréter « ce matin, un lapin, a tué un chasseur », mais également parce qu’elle témoigne d’une extension du domaine de la bureautique.
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/04/11/stop-aux-guillements-avec-les-doigts_4899794_4497916.html

et alii dit: à

c’est sur la RDL QUE des contributeurs répètent « mes mots » et « donnez moi vos mots » mais dénigrent les liens

et alii dit: à

C’est là où les choses se gâtent. S’il est facile de retranscrire gestuellement la fonction « italique », en inclinant vos doigts à 45°, que faire en revanche si vous souhaitez mettre vos guillemets en « gras » ? Faut-il plonger préalablement vos mains dans un pot de beurre de cacahuète ou vous faire greffer des churros huileux au bout des ongles ? On le voit bien, tout cela devient vite ridicule. Néanmoins, cette manie témoigne d’un complexe d’infériorité face à l’apparente perfection des outils que nous utilisons. Nous éprouvons à leur égard un sentiment étrange que le penseur Günther Anders a qualifié de « honte prométhéenne ».
Comme il n’existe pas encore de centre de déradicalisation typographique, c’est à vous de prendre la personne en charge. Parlez-lui gentiment. Expliquez-lui que les machines ne vont pas forcément voler son travail, que le meilleur des logiciels n’est pas à l’abri d’un bug et qu’il n’y a pas de raison de vouloir réduire son humanité protéiforme aux fonctionnalités basiques d’un traitement de texte. Mais son psychisme étant encore fragile, précisez-lui, bien entendu, que tout cela est « entre guillemets ».

Nicolas Santolaria

Marie Sasseur dit: à

« je suis très réservée quand on ne situe pas son propos:d’où on parle disait-on »

Moi je cause de l’auto radio en mode « dent bleue », dr Lecter.

https://youtu.be/Sd8nU87OCrA

Les biblis et les librairies ont rouvert, au cas où vous n’auriez pas les infos, vieux barbon.

Les femmes ont disparu de ce blog depuis des années, il doit y avoir une raison.

Je repars.

Chaloux dit: à

C’est quoi le blog de Lucienne? Cricri se sainthélènise.

Alexia Neuhoff dit: à

La RdL est l’empire d’Et alii. Anagramme aidant, on pourrait la rebaptiser : établi goï ?

et alii dit: à

rebaptiser vous êtes vicaire de quelle paroisse?

et alii dit: à

je connaissais la question mais imprécisément:
comme ça vaut pour proustien et pour erdélien, je lisais un travail sérieux
L’ADJECTIF EN –IEN COMME
RÉVÉLATEUR DE PHÉNOMÈNES DE
CONCURRENCE.
Stéphanie LIGNON
ERSS-UHA
stephanie.lignon@uha.fr

et alii dit: à

pourquoi existe-t-il un électorat chiraquien
et un électorat chevénementiste ? Pourquoi des études montaignistes
et des études balzaciennes ? La sélection de la forme suffixale me
semble être un problème majeur dans le cadre de la dérivation en –
ien puisque ce suffixe est en concurrence avec d’autres formes
suffixales dans de nombreux cas. S’agit-il d’une sélection purement
sémantique, et si c’est le cas, qu’est-ce que le suffixe –ien apporte à
la base à laquelle il s’adjoint pour former le dérivé ? S’agit-il d’une
sélection catégorielle, déterminée par la catégorie du dérivé que l’on
souhaite obtenir ? Ou bien, faut-il chercher dans la forme même du
suffixe les raisons de cette sélection ? C’est au vu de cet ensemble de
questions que mon choix s’est porté sur l’étude de la dérivation en
-ien.
J’ai effectué une monographie portant sur le suffixe –ien dans le
cadre de ma thèse (Lignon, 2000). Mon premier objectif était
d’effectuer une description associative et unifiée de la dérivation en
–ien dans la lignée des travaux initiés par D. Corbin (1987, 1991).
Ce modèle associe une opération sémantique (qui est l’opération
prépondérante) à une opération catégorielle et une opération
morphologique. C’est l’opération sémantique en tant qu’opération

et alii dit: à

Hospitalisé juste avant le confinement, le grand baryton n’est pourtant pas mort du virus (trop résistant qu’il était sans doute), mais d’une affection plus ordinaire. Et voilà qu’il nous quitte au jour du déconfinement, ce mercredi. Il aurait fêté ses 96 ans ce dimanche 17 mai.

Clopine dit: à

Je propose qu’on s’éclipse tous. Vu qu’elle prend toute la place. Au moins, les choses seront claires, non ?

Allez, on tente ?

Je commence la première, tenez !

B dit: à

C’est le trop plein, Clopine, cela devrait tarir. On dirait un orage cytokinique.

D. dit: à

Arrêtez d’envahir l’espace de commentaires de la sorte, et alii. Cela est contre-productif et suscite l’agacement voire l’agressivité.
C’est ça que vous cherchez ?

B dit: à

Allez, allons lui régler son compte, où résidez vous Et alii?

et alii dit: à

et si vous arretiez de dire que vous êtes des stars exceptionnelles qui savez tout-voir la chanson de cohen « everybody knows » et que des personnes confirmées par leurs travaux, leurs oeuvres , leurs questions et remarques pertinentes en LEUR temps sont des cons, de même que leurs gouts (musicaux, alimentaires, etc) si vous ouvririez un horizon ,des perspectives, cela changerait de vos refrains sur l’ivresse et la  » schizo « cruauté merci
bonne soirée homonormezvous bien

et alii dit: à

Allez, allons lui régler son compte, où résidez vous Et alii?
je vous ai rendu la monnaie,dame « levrette » ;
j’ai refusé le café et le reste

B dit: à

Et alii, regardez votre tableau, grand format , est ce du realisme socialiste sovietique ? Pour moi, vous n’êtes pas schizo mais je ne vois pas où vous voulez en venir aujourd’hui.

B dit: à

Encore eût il fallu que je vous le propose . Soignez vous, un rien semble vous blesser, c’est un signe.

Marie Sasseur dit: à

« cela changerait de vos refrains sur l’ivresse et la  » schizo « cruauté merci »

Dr Lecter, il faut mettre sur le compte de la bêtise crasse la crédulité de ceux qui pensent que vous êtes de sexe féminin, et de ceux qui vous accordent encore une sorte d’appartenance à la communauté humaine.

Vous êtes un vieux con, et un un vieux cinglé.

et alii dit: à

il y a un billet autant que je sache;
quand j’ai cité W.Benjamin (avec les questions de l’amitié ,et de la mystique) c’était
pour le contexte du thème ;que je me souviens que P.Assouline écrivit un billet sur Benjamin, alors que vous êtes plusieurs à nier ce que vous avez écrit ,il n’y a pas deux ans , en accusant les autres d’avoir la mémoire de personnes de leur jeunesse dans l’histoire ;
maintenant je sors, sans vous lire

Marie Sasseur dit: à

C’est ça, vieux barbon, de l’air!

et alii dit: à

B? OCCUPEZ VOUS DE VOTRE CORRECTEUR ;il y en a qui m’ont proposé plus que du café , et ce vous était pour « les erdéliens » oui, je suis la première à avoir rappelé « PROUST ET LES SIGNES »sur ce blog ;
C EST Hamlet qui a rappelé Deleuze plus récemment via l’abécédaire, et j’ai personnemllesment connu l’auditeur de Deleuze celui qui voulait lancer la schizanalyse -et sa compagne!
assez trouvez vous un autre interlocuteur pour vos invitations à l’autodestruction

et alii dit: à

personnellement

D. dit: à

et alii, votre compulsivité commentatoriale est-elle une technique de psychanalyse destinée à attirer l’attention sur ce qui est en nous compulsif ? La réponse est évidemment oui. Ne vous donnez pas la peine.

B dit: à

Trouvez un autre support, je repondais à vos mensonges.

et alii dit: à

D trouvez un autre support, moi, je mets des liens :
en rapport avec le billet
bien cadrées.
53
CYRILLE JAVARY
Il est sinologue, écrivain, conférencier et consultant. On lui doit notamment la traduction de l’un des ouvrages fondateurs de la pensée chinoise, le Yi Jing (Albin Michel, 2002). Il est aussi l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont L’Esprit des nombres écrits en chinois. Symbolique, emblématique (Signatura, 2008), Les Trois Sagesses chinoises. Taoïsme, confucianisme, bouddhisme (Albin Michel, 2010 ; rééd. 2012), La Souplesse du dragon. Les fondamentaux de la culture chinoise (Albin Michel, 2014 ; rééd. 2017) ou encore Yin Yang. La dynamique du monde (Albin Michel, 2018).

et alii dit: à

vous êtes prévenus:
La femme qui traquait les coronavirus chez les chauves-souris
La virologiste Shi Zhengli, de l’institut de virologie de Wuhan, a passé des années à identifier des dizaines de virus similaires au SARS-CoV-2 dans les populations de chauves-souris. Pour elle, c’est une certitude : d’autres virus vont émerger.
https://www.pourlascience.fr/sd/biologie/la-femme-qui-traquait-les-coronavirus-chez-les-chauves-souris-19370.php?from=EMA20STD&utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=nl_pls_covid19_N12

OZYMANDIAS dit: à

La dictatoriale folie de cet/cette « et alii » dépasse tout ce qui est imaginable et possible, et même ce qui est inimaginable et impossible en matière de dinguerie… Un cas indépassable !

et alii dit: à

je veux faire remarquer que je n’ai jamais rien commandé, ordonné, ni pris, pas même un lien :c’est moi qui les donne, et pas sur les extra terrestres!
une contributrice a remarqué que c’est sur ce blog qu’elle avait appris « la haine » il s’agissait de la sienne, bien sur ;
comme quoi vous pouvez conclure sur vos contributions en comparant avec les commentaires de blogs de philo ou de musique

Jazzi dit: à

« Un cas indépassable ! »

Tu veux dire indispensable, OZY ?

D. dit: à

Mais bien entendu et alii, Koh Lanta, les raviolis chinois et tout et tout, parfaitement en phase avec le billet.

B dit: à

Ce soir au menu, blanc de poulet et fondue de poireaux à la crème fraîche, j’ai rajouté de la chantilly sur le dessert aussi.

et alii dit: à

la dernière mode certainement -parallèle à la zoonose!- l’animal artiste et source de profits!
The zoo states that the animals’ creative output “provides enrichment,” but members of the public might not be so quick to agree. Recent interest in the phenomenon has prompted a number of questions and concerns regarding the ethics and possibilities of turning a profit, that emerged from animal-made art.

The United States Copyright office explicitly notes that objects created by non-humans are ineligible for copyright. This 2014 decision set a precedent for how humans could approach animal-made art objects. Photographer David Slater, for instance, was denied attempts at claiming the copyright for an Indonesian monkey’s selfie that year.

See more images of the animals’ works below.in
Paintings by ‘Animal Artists in Residence’ at San Francisco Zoo Head to Auction
The controversy continues.

et alii dit: à

vieille histoire:
Vos animaux de compagnie facilitent la drague!
quel rapport avec le billet?

Jazzi dit: à

Dimanche 8 h 20

Déconfinement J+5 (15 mai)

Vers 17h, je suis descendu du T2 à la station de la porte de Choisy.
Là, en m’enquillant dans l’avenue du même nom, je plonge directement au coeur de Chinetown.
Le grand nombre d’asiatiques masqués sur les trottoirs me fait songer aux beaux jours ordinaires de jadis.
Certes, les cafés et les restaurants sont fermés, mais la plupart d’entre eux proposent des boissons et des plats à emporter.
A travers la vitrine des ongleries, j’entrevois des clientes coquettes abandonnant leurs mains ou leurs pieds aux soins attentifs d’employées courbées sur le métier.
Pour le corps cependant, il faudra attendre encore un peu, les salons de massage, fréquentés surtout par les hommes, restant toujours inaccessibles.
Devant le grand établissement alimentaire des frères Tang, je note que la file d’attente est des plus modérée.
Après la traversée de la place d’Italie et avoir longé la façade de la mairie du 13e, je me retrouve dans l’avenue des Gobelins.
Poursuivant mon parcours en ligne droite, j’arrive promptement à l’entrée de la rue Mouffetard, quittant le 13e pour le 5e arrondissement.
Sur les grilles du square Saint-Médard, qui jouxte l’église éponyme, une exposition de photos attire mon attention. Treize grands clichés en couleurs des rues de la capitale, oeuvres de la photographe Claire Garate, nous donnent à voir des scènes de vie parisienne -tel ce couple de mariés, photographiés de dos, se rendant à pieds à la mairie du 6e arrondissement-, ou des détails architecturaux tout aussi cocasses ou insolites. Des clichés provenant des divers quartiers de Paris, légendés avec fantaisie par le cinéaste Patrice Leconte.
Belle manifestation de déconfinement artistique !
Devant le bouchon formé à l’entrée de l’étroite rue Mouffetard, où sont concentrés les commerces de bouche, je remets prudemment mon masque.
Juste après, dans la partie réservée à la succession des restaurants, les piétons se raréfient soudainement.
J’ôte mon masque.
Place de la Contrescarpe, des jeunes gens, assis au sol, sacrifient au rituel de l’apéritif entre amis.
En redescendant la rue du Cardinal-Lemoine, j’avise une plaque sur l’immeuble du n°74, nous informant que le jeune Hemingway et son épouse écoulèrent ici des jours heureux dans leur appartement du troisième étage.
En face, une autre plaque nous indique que Valery Larbaud demeura en ces lieux, au voisinage de l’immeuble où James Joyce acheva « Ulises »
Plus bas, après avoir dépassé l’Institut du Monde Arabe, j’ai traversé la Seine par le pont Henri IV.
Forte concentration estivale sur les quais ensoleillés, en contre-bas.
Devant la caserne de la Garde Républicaine, j’ai vu arriver le 86, dans lequel je me suis précipité.
En contournant en bus la place de la Nation, nous avons pu découvrir d’autres jeunes gens rassemblées en masse sur les pelouses.
Propos scandalisés des voyageurs assis devant moi.

Patrice Charoulet dit: à

VISITE-SURPRISE

Dans la presse écrite, à la télé comme à la radio, les Français ont régulièrement cette info que le président Macron a fait « une visite-surprise » à tel ou tel endroit. Pourquoi cette expression est-elle mise en valeur avec une telle unanimité ? Les médias répètent avec docilité une expression venue du Château, et des communicants du Président.

Trois exemples , au moins,qui sont dans toutes les mémoires.« Visite-surprise » du Président dans un centre de recherches médicales au Kremlin-Bicêtre. Là où les télés firent croire mensongèrement que le Président était applaudi par le personnel en blouse et charlotte, alors qu’ils applaudissaient des propos d’une déléguée syndicale. « Visite-surprise » du Président au professeur Raoult à Marseille avec conversation de trois heures, qui n’a pas eu les effets espérés sur les choix du ministre Véran et qui n’a pas annulé son décret scélérat.« Visite-surprise, ces jours-ci, à l’hôpital parisien Pitié-Salpètrière.

Tous les chefs d’Etat du monde se déplacent. La belle affaire ! Mais visite-surprise, c’est bien mieux. Cela magnifie, cela embellit, cela dynamise, cela héroïse, cela poétise l’action macronienne. Quelle meilleure manière de contrer l’idée que le président est impuissant, n’est pas à la hauteur, ne trouve pas les bons remèdes à l’épidémie ?

Au fond, soyons triviaux, il s’agit , à chaque « visite-surprise » de regagner quelques points dans les sondages. Fastoche ! Vous pouvez être certains que l’expression « visite-surprise » va resservir dans les prochains semestres du quinquennat.

DHH, dit: à

@Jazzi

@Jazzi
Votre ballade, si amoureuse du vrai Paris, dans des quartiers qui me sont familiers, et dont un grand bout a échappé au charcutage d’Haussmann , a des moments communs avec une de celles à auxquelles j’ai souvent consacré mon heure de lever d’écrou pendant le confinement .
Je rejoignais l’avenue des Gobelins a partir du boulevard Arago, après un crochet par la rue Corvisart , puis la rue Croulebarbe longeant le square le Gall, fermé évidemment ;Arrivée avenue des Gobelins , j’entamais la descente sur saint Medard, en regardant le Panthéon en face , passant avec nostalgie devant mon bistrot matinal habituel désespérément en berne ; courses diverses à la Mouff et remontée de la rue Mouffetard jusqu’à la Contrescarpe ; ensuite descente sur l’ex Polytechnique et retour par saint Etienne du Mont puis , variant les itineraires selon les jours, a travers le dedale de petites rues derrière le Pantheon( Estrapade Ulm,Llhomond Tournefort Vauquelin Rataud ) arrivée rue Claude Bernard. Un bout de rue Berthollet , traversée du boulevard de Port royal ,et je suis rendue. Cà tient parfaitement dans l’heure
Maintenant je vais où je veux, encore que je suis de ces gens sur lesquels s‘exerce une aimable pression gouvernementale pour que je continue a vivre confinée comme avant

D. dit: à

Déjà que j’hésitais à aller voter au second tour en automne à Paris…car pour moi ce scrutin doit être tout simplement annulé. Mais si jamais on décide de le faire fin juin alors je n’irai pas de façon certaine et m’associerai à tous ceux qui vont déposer une plainte.

D. dit: à

Alain Chamfort est un remarquable musicien mais faible chanteur avec un encore plus faible charisme de scène. Bon c’est loin d’être bon, ce Tout est pop, mais marrant.

et alii dit: à

pour les conseils culinaires:
Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique à l’Université Bordeaux Montaigne, elle est l’auteure de « Il faut s’adapter » : sur un nouvel impératif politique paru chez Gallimard.
Barbara Stiegler, professeure de philosophie politique et autrice de «  »Il faut s’adapter » : sur un nouvel impératif politique » détaille la notion d’adaptation importée de la pensée biologique vers la pensée politique. Elle était l’invitée du 6/9 week-end de France Inter.

Jazzi dit: à

Merci, DHH.
C’est par le quartier des Gobelins que j’ai découvert Paris. Ce que je ne dis pas dans ma promenade. Un mien cousin germain, réalisateur à l’ORTF, ayant mis à ma disposition, lorsque j’étais encore lycéen à Cannes, une chambre toute blanche, mais avec eau sur le palier et toilettes à la turc à mi-escaliers, rue de la Reine-Blanche. J’allais prendre la douche aux bains publics de la rue Mouffetard et mon petit déjeuner ou avaler un croque monsieur au Canon des Gobelin. Cela se passait il y a un demi siècle !

et alii dit: à

si, si, il y a une’échelle de fragilité proposée par l’étude canadienne sur laquelle s’appuient les recommandations du groupe de travail de la SFAR. D’autre part, à partir de quelle marge d’erreur faut-il accepter de « donner sa chance » à un patient ? 10%, 1%, 1‰ ? Et faut-il faire payer cette chance aux autres patients, qui sont victimes d’une

lmd dit: à

Il suffirait d’ouvrir les guillemets, scrupuleusement, au premier mot de ce que l’on n’écrit pas soi-même.

et alii dit: à

je me demande si « le mot » du temps dans les médias ne sera pas abrégé en « ré » -comme l’île, vous savez-
ré comme « réinventer » ou « ré animer » , ou « ré cupérer », « ré éduquer » , comme la note de musique « ré »

Phil dit: à

racontez-nous votre Paris libéré des années 60, dear Baroz, les bains Mouffetard sans pagne qui valent bien les virées proustiennes dans le sionisme uchronique.

B dit: à

LibéRÉ mais Paris!

Jazzi dit: à

J’avais 16-17 ans à la fin des années 60, Phil. Et je n’avais pas encore libéré les chevaux débridés d’une sexualité piaffante. Cela adviendra un peu plus tard, lors de mon installation définitive dans la capitale au début des années septante…

Jazzi dit: à

Hier, je ne sais pas pourquoi, je me suis soudain demandé si les putains de la rue Saint-Denis étaient toujours là et je suis parti vérifier sur place !
Vous aurez la réponse demain…

B dit: à

Dans la presse écrite, à la télé comme à la radio, les Français ont régulièrement cette info que le président Macron a fait « une visite-surprise » à tel ou tel endroit.

Bientôt, pour accroitre son audience et gagner en sympathies, il ira dîner chez l’autochtone. Mesdames, messieurs, à vos casseroles.
J’ai passé la soirée de samedi en compagnie d’une chaine d’info, mon sentiment est que c’est pas gagné côté non diffusion virale et qu’économiquement nous sommes sans être les seuls dans une belle panade.

et alii dit: à

renato, merci ! enfin un perspective sur l’imagination à l’oeuvre! et qui sait si cela ne sera pas pratiqué avec les épidémies à venir prévues?
Cela dit, je ne me vois pas manger sous ce casque
j’attends avec impatience que vous nous parliez de
« l’hymne à la joie ».je n’ai pas raté, j’espère

DHH, dit: à

@Jazzi
connaissez vous le batimnent ancien magnifiquement rénové de la rue Berbier du Mets cette petite rue qui jouxte le château de la Reine blanche et qui va du Mobilier national au boulevard Arago ?.il abrite des logements de fonction pour les ouvriers d’art des Gobelins. Je connais une licière qui y habitait et a dû le quitter, la mort dans l’âme en prenant sa retraite.
Apres avoir eté fidele pendant plusieurs annéees au Canon de gobelins pour mon rendez-vous matinal et quotidien avec une vieille copine ,je frequente maintenant les Négociants

DHH, dit: à

@jazzi
elles sont probablement en chômage technique ;leur métier est peu compatible avec les gestes barrière Si vous les trouvez toujours là , que proposent -elles?De la conversation? c’est ce que certains vont essentiellemnt chercher aupres d’elles

Jazzi dit: à

Oui, DHH. J’aime beaucoup aussi les molosses de pierre qui gardent l’entrée du Mobilier National, et le square René-Le Gall, quasi enterré, et typique des jardins publics années trente.

Jazzi dit: à

Là, on peut aussi imaginer l’ancien tracé à l’air libre de la Bièvre, DHH !

Alexia Neuhoff dit: à

Dommage que Christiane ne vienne nous conter à son tour ses promenades dans Paris. Merci à Jazzi et DHH de nous faire partager les leurs. De mon côté, j’aime spécialement (non pas pour des motifs religieux) m’arrêter à St Sulpice pour saluer Delacroix en sa chapelle ou à St- Etienne-du-Mont pour le splendide jubé.

Jazzi dit: à

Le coronavirus aurait eu la peau de la loi Toubon ?
Pourquoi parler de « cluster » alors que le terme foyer (de contamination) fait parfaitement l’affaire en français !

« Interrogé dans Le Journal du dimanche, le ministre de la Santé, Olivier Véran, déclare ainsi que, « depuis lundi, nous avons identifié 25 clusters (NDLR : des foyers épidémiques) sur notre territoire ». »
http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-25-nouveaux-foyers-epidemiques-en-france-depuis-lundi-17-05-2020-8318523.php

Jazzi dit: à

Bon, je vais aller voir où en est la désobéissance civique dans le bois de Vincennes.
Compte-rendu après-demain…
Rudes journées pour le piéton de Paris qui ne sait plus où donner de la tête !

Petit Rappel dit: à

il y a aussi l’Hotel Scipion Sardini, dans ce quartier, dont certains médaillons courent toujours, volés sur la façade lors de la dernière restauration.
MC

Petit Rappel dit: à

Si Hamlet passe par là
ISSN-hist.com/reductio-ad-hitlerum, critique argumentée et dévastatrice du dernier opus de Chapoutot.

B dit: à

Petit rappel, celle ci ?

https://www.contrepoints.org/2020/01/30/363285-non-les-managers-ne-sont-pas-des-nazis

Je ne le lirai pas mais l’idée retient. Un historien rappelait par exemple que dans la situation présente les USA privilégient l’économie au détriment de l’humain. Bien sûr, cela peut paraitre grossier, il existe néanmoins d’innombrables situations où l’impératif économique passe avant ou en depit des conséquences voire des dégâts sur l’humain et son environnement. Il ne s’agit pas comme principe moteur d’industrialiser la mort d’une partie de l’humanité mais générer des profits de quelque façon que ce soit. Ensuite, le management comme on a pu s’en apercevoir avec les suicides chez france telecom peut aussi être remis en question. Dans de nombreuses entreprises les individus sont soumis er cette soumission obtenue de façon plus soft que l’ordre pur et dur des officiers , de la hiérarchie nazis s’accroît dans la mesure où les 8individus sont pris dans la toile de la désindustrialisation, de la compétition, de l’exclusion toujours possible.

et alii dit: à

toujours les gobelins, mais autre temps :je n’oublie pas le billet:

Appelée « Salon de l’Élysée » lors de sa conception, cette pièce présente un décor qui unit peinture et art décoratif. Des panneaux de verre translucide coulissants servent de porte d’entrée [ image principale ]. Ils sont teintés de couleurs primaires et secondaires avec un gel spécial, le Transacryl. Au sol, un tapis d’une impressionnante richesse chromatique a nécessité un nuancier de 180 couleurs. Il a fallu deux ans à Agam pour en dessiner le carton, inspiré des motifs géométriques et colorés des murs, et deux ans et demi pour le faire tisser à la manufacture des Gobelins à Paris. Au plafond, des écrans de verre peints inclinés reflètent la lumière provenant d’une source invisible. Les trois murs de la pièce sont parés de panneaux en aluminium pliés en accordéon dont les faces opposées sont peintes de motifs différents. Ils sont dits « métapolymorphiques », car, en se déplaçant d’une extrémité à l’autre de chaque paroi, le visiteur voit une image qui se déforme et se transforme. Le Triangle volant [ détail c ], sculpture en acier poli composée d’un cube, d’une sphère et d’un triangle, complète cet environnement en le reflétant.

B dit: à

J’ajoute que le vétérinaire qui s’occupe de mes chats est très plaisant, vétérinaire depuis 3 générations, qui sait si cette dynastie ne remonte pas jusqu’aux mérovingiens.

B dit: à

Avant de servir les animaux de compagnie, il s’occupait des grosses et grandes bêtes; et alii aurait pu être examiné et par ses soins trouver la paix.

et alii dit: à

il y a leveto de LSP que j’ai déjà indiqué sur ce blog :il est vétérinaire:
https://vousvoyezletopo.home.blog/
avec retard:
« Le livre de Richard Pedot[1] n’est pas tant un essai sur la nouvelle de Melville (Bartleby, le scribe), qu’une étude sur ce que cette nouvelle ainsi que le personnage éponyme et sa célèbre formule (« I would prefer not to ») ont pu inspirer aux philosophes qui s’en sont, de diverses manières, emparés. Ce qui donc fait l’originalité et aussi l’audace de ce livre – outre ses qualités d’analyses et d’élaboration problématique –, c’est essentiellement ce que concentre son sous-titre : « Une rencontre critique ». Une rencontre entre littérature et philosophie ou entre critique littéraire et philosophie (on reviendra sur cette double implication de la rencontre), mais une rencontre qui advient comme crise dans et de ce lieu que Pedot appelle – non sans raison – la « zone d’ombre »[2] que dessine ce qui s’y rencontre et s’y contamine. Et, comme il se doit pour toute krisis, c’est la critique qui seule peut éclairer la crise et en rendre compte, de sorte qu’on peut dire de ce travail qu’il est lui-même cette critique de la crise. Mais, parce que l’enjeu de cette crise est, justement, la critique littéraire et/ou philosophique, la position critique se complique, puisqu’elle apparaît alors logiquement comme critique de la critique, ou même comme critique de ce qu’il y a de critique dans la critique. Qu’on se rassure : il ne s’agit pas de rejouer ici le tour que Marx jouait à certains théologiens de son temps en parlant de la « Critique de la critique critique ». On veut simplement signifier par là que l’intention délibérément critique du travail de Pedot implique, comme il le reconnaît d’ailleurs, une mise en abyme de son objet.

Quel objet ? C’est, comme l’indique le titre de l’ouvrage, le binôme « Bartleby » et « philosophie », ou plutôt le rapport entre philosophie et littérature sous le signe de « Bartleby ». Apparemment, donc, ce choix porte sur un exemple parmi d’autres possibles, comme Ulysse ou Orphée ou Peter Schlemihl… qui ont aussi provoqué de considérables interprétations philosophiques. Mais si « Bartleby » constitue, comme il est dit à l’occasion, un « exemple spécifique »[3], c’est peut-être justement parce que le signifiant « Bartleby » se rapporte à la fois au titre du livre de Melville (« Bartleby » avec guillemets) et au personnage principal de ce livre (Bartleby sans guillemets). On peut penser que c’est justement l’ambivalence entre le titre et le personnage qui justifie ce choix ; mais, à ce compte-là, on aurait pu aussi bien s’intéresser à Don Juan ou à Lenz, qui ont été et sont encore l’un et l’autre la proie des philosophes. Le cas de Lenz compliquerait d’ailleurs la donne puisque le signifiant « Lenz » désigne à la fois l’auteur (Jakob Michael Reinhold Lenz), la célèbre nouvelle de Büchner (Lenz) et le personnage principal de ce livre[4]. Mais, à dire vrai, le choix de cet exemple spécifique que constitue Bartleby, ne semble pas tant déterminé par la question du rapport entre littérature et philosophie – même si cette question engage tout le livre – que par la constellation des lectures philosophiques de Bartleby. Autrement dit, c’est bien la philosophie qui appelle le procès critique dans lequel elle est elle-même citée à comparaître. »

j’ai déjà dit que j’ai des interlocuteurs et interlocutrices et ne veux pas fricoter avec des erdélien-ne-s en leur enfer de drague

et alii dit: à

B gardez vos ami-e-s ;je ne cherche pas à renouveler les « cadres » comme disait le roi françois
Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! »
un commentateur précise
L’avis de Mohend BOUMGHAR (Boumerdès Algérie)
Antigone
« Cette citation est attribuée à Voltaire, mais Antigone II, roi de Macédoine qui a vécu vers 225 av JC en serait à l’origine. (Stobée). » (07 janvier 2020)

et alii dit: à

je me suis réveillée avec sur les lèvres le grand mot de la philosophie:
« O mes amis, il n’y a nul amy! » Selon l’accent (iota) mis ou pas sous la lettre omega, la phrase est assertive (jugement) ou vocative (interpellation)
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-1412221141.html

et alii dit: à

voilà les bêtes :
qui la transcrit dans sa fable Le lièvre, ses amis et les deux chevreuils « Mes amis, il n’est point d’amis ».
lien communiqué

et alii dit: à

je ne crois pas révéler à P.Assouline quoi que ce soit sur ces amitiés des « contributeurs » « généalogistes »

DHH, dit: à

@jazzi
merci pour le lien
dommage que le visionnage soit entrecoupé d’interminables et intempestives publicités.
la manufacture de gobelins et le Mobilier national sont regroupés au sein d’un etablissement pubic commun avec une direction unique.
Certains de ouvriers des Gobelins comme d’autres que j’ai approchés à l’imprimerie nationale vivent sous un statut defini par Colbert.
la personne que je connais liciere aux gobelins a mis avant de partir à la retraite la derniere main a une tapisserie sur laquelle elle avait travaillé de manière continue pendant plus de trois ans.
c’est un travail qui exige une aptitude particuliere a distinguer les plus petites nuances dans les couleurs à reproduire afin de choisir dans la multitude des fils disponibles ceux qui sont exactement adaptés pour chaque point a nouer

et alii dit: à

un travail qui exige
il semble que ce doit être un travail très fatiguant pour tout le corps,

DHH, dit: à

c’es tres chic de citer Derrida mais mieux vaut ne pas se referer a lui lorsqu’il ecrit des bêtises.
rien de commun entre l’omega brut à valeur adverbiale, particule exclamative qui interpelle, et l’omega avec iota souscrit qui est le datif de l’adjectif possessif;ils sont d’ailleurs différents par un autre trait l’esprit rude chez l’un et doux chez l’autre..

Jazzi dit: à

Oui, DHH. Mais je crois savoir que dans le chaos mondialisé actuel, ces métiers d’art, tout du moins en France, perdurent et prospèrent. Ce sont des métiers d’avenir !

et alii dit: à

l’un des grands noms de la tapisserie est Lurçat qui fit faire de ses canevas par sa mère;
Lurçat travailla lui avec AUBUSSON , mais on le connaît-anecdotes biographiques aussi à Angers, (voir la conservatrice du muséeautre grande ville de la tapisserie à laquelle Lurçat ami de poètes s’est consacré;il a écrit aussi un livre

Jazzi dit: à

« un statut defini par Colbert »

ça fait chic dans le contrat de travail, DHH !

et alii dit: à

on s’est beaucoup moqué de Derrida pour ses faiblesses en grec il le racontait lui-même;cela dit, il y a loin de se moquer de lui et d’avoir ses talents, même en amitié autant que l’on peut comprendre de grands lecteurs et enseignants de philosophie, et pas seulement(artistes aussi)

et alii dit: à

évidemment, j’aurais pu écrire ça fait très chic de se moquer de Derrida :c’est ce que Montaigne appelle « faire l’entendu »

et alii dit: à

lurçat n’est peut-être pas au gout de jazzi, et peut-être pas au gout de renato; ce n’est pas pour ça qu’il ne connait pas le METIER de la tapisserie, le Travail , et qu’il n’a pas eu des « camarades » créateurs confirmés dont des poètes; je n’aligne pas mon gout sur les erdélien-ne-s
merci, je connais Angers

et alii dit: à

Lieu de travail et lieu de vie, l’atelier-musée Jean-Lurçat à Saint-Laurent-Les-Tours offre l’occasion rare de se glisser dans les coulisses de la création et dans l’intimité de l’artiste. Il permet aussi de découvrir son insatiable curiosité pour toutes les expressions artistiques. L’atelier d’un artiste éclaire toujours sur les créations qui en sortent, celui de Jean Lurçat le prouve de manière exemplaire. Site classé Monument Historique.
je ne le connais pas celui-là ;

DHH, dit: à

Lurçat
C’est à sa proximité geographique avec la manufacture que doit son nom le Lycée jean Lurçat qui se trouve sur l’avenue des Gobelins ;ma copine de bistrot y a enseigné l’allemand pendant 30 ans

et alii dit: à

pas question « du patron »
L’Hôpital Saint-Jean, remarquable ensemble architectural du 12e siècle, abrite depuis 1968, dans l’ancienne salle des malades, « le Chant du Monde » de Jean Lurçat (1957-1966). Manifeste d’un artiste engagé, écho contemporain à la tenture de L’Apocalypse, cet ensemble de dix tapisseries constitue une vision épique, poétique, symbolique et humaniste du 20e siècle.

Le bâtiment de l’ancien orphelinat (17e siècle), transformé en musée en1986 et réaménagé en 2015, réunit un ensemble d’une soixantaine de tapisseries. La déambulation prend la forme d’un parcours chronologique linéaire retraçant l’évolution historique de la tapisserie autour des deux grandes figures, que sont Jean Lurçat (1892-1966) et Thomas Gleb (1912-1991) jusqu’à la Nouvelle tapisserie incarnée par des artistes contemporains tels Grau-Garriga (1929-2011), Patrice Hugues et Pierre Daquin. Le visiteur peut ainsi saisir les origines des liens établis avec Jean Lurçat et Thomas Gleb, les influences artistiques, les filiations, mais aussi les évolutions plurielles de la tapisserie, historiques, géographiques et stylistiques.

Pour faciliter la compréhension de la démarche artistique, des rendez-vous réguliers sont proposés : parcours commentés, concerts, ateliers de tissage…
r l’ancien hôpital Saint-Jean, l’un des derniers des grands ensembles hospitaliers créés au 12e siècle ! Vous serez d’abord surpris par la beauté des lieux typique du style Plantagenêt et par son histoire. Vous pourrez déambuler dans la galerie couverte et contempler les œuvres exposées, sublimées par le cadre et la lumière des lieux. Vous serez vite attirés dans la grande salle des malades où siège la fameuse tenture du Chant du Monde de Jean Lurçat qui fait écho à la tenture de l’Apocalypse du château d’Angers. Passez aussi par le cloître pour un moment suspendu, par l’apothicairerie du 17e/18e siècle et par l’ancien orphelinat qui rassemble une soixantaine d’œuvres autour du textile selon un parcours chronologique.

et alii dit: à

De la psychiatrie confinée à la psychiatrie renfermée. Bas les masques !
16 MAI 2020 PAR MATHIEU BELLAHSEN BLOG : LE BLOG DE MATHIEU BELLAHSEN
En mai 2020, nous sommes dans l’obscurité du grand renfermement covidien. Après des semaines à faire autre chose que de la psychiatrie, voilà que l’antipsychiatrie covidienne se mute en une nouvelle forme de système asilaire qui se légitime du virus pour enfermer avec des règlements d’exception.
https://blogs.mediapart.fr/mathieu-bellahsen/blog/160520/de-la-psychiatrie-confinee-la-psychiatrie-renfermee-bas-les-masques?utm_source=20200517&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20200517&M_BT=1249929909253
la RDL était donc en avance ; triste gloire!
bonsoir

Jazzi dit: à

« la RDL était donc en avance ; triste gloire ! »

Tout le mérite vous en revient, et alii !
Ici, les fous sont libres de mouvements et de paroles.
Merci qui ?
Merci Passou, chef clinicien libéral…

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou,
j’ai laissé un petit mot dans  » la maison indigène » de C. Claro. Nous n’avons pas lu le même livre. Est-ce si important ?

A bientôt

et alii dit: à

Merci Passou, chef clinicien libéral…
a suivre !
pas sur qu’il accepte ce genre de titres longtemps
et que les abus d’exercice illégal reconnus et attaqués (encore tout récemment en ehpad ) ne lui mettent pas la puce à l’oreille;
bonsoir cliquez et niquez , ça ne m’intéresse pas

Marie Sasseur dit: à

Et l’autre cinglé d’Et Al, toujours en boucle.

et alii dit: à

un journaliste explique: le contexte
Le jour où je me suis senti «vieux»
15 MAI 2020 PAR DOMINIQUE VIDAL BLOG : DOMINIQUE VIDAL
Le 18 juin prochain, j’aurai 70 ans. Jamais jusqu’ici je ne m’étais senti « vieux ». La pandémie de Covid-19 a tout changé.

 » d’une retraite active. Outre les livres que j’écris ou dirige et les articles que je publie, trois associations me mobilisent (bénévolement) : La Chance pour la diversité dans les médias, qui prépare chaque année avec succès des dizaines d’étudiants boursiers aux concours des écoles de journalisme ; l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo), qui m’a confié l’animation de ses « Midis » ; et Ciné-Histoire, dont le ciné-club et les séances spéciales entretiennent la mémoire des Résistances. Sans oublier les conférences : Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron[1] m’a amené dans plus de cent villes en deux ans. »
mediapart

Soleil vert dit: à

Célébration Mai 1940.
Que célèbre t’on ? Contre attaque ou pas ce fut une défaite. Le vrai rétablissement militaire de la France c’est Bir Hakheim.

En 40 on n’avait pas d’aviation, pas de stratégie militaire. 80 ans plus tard au premier trimestre, pas de tests, pas de masques, pas de stratégie sanitaire adaptée, tu parles d’un anniversaire.

et alii dit: à

Formellement identifié, il était localisé et interpellé dans la journée sur son lieu de travail, un EHPAD du 7e arrondissement de Lyon où il avait été embauché en qualité d’aide-soignant. Placé en garde à vue et entendu, il a reconnu les faits et expliqué qu’il avait en effet fourni de faux certificats de scolarité se faisant passer pour un étudiant en 5e année de médecine. Lors de la fouille de son véhicule, un carton de blouses jetables était découvert. Il s’avérait qu’il avait dérobé ce carton récemment, durant la période de crise sanitaire, à une clinique lyonnaise dans laquelle il avait travaillé. Il reconnaissait aussi avoir fourni à plusieurs EHPAD et une agence d’intérim un curriculum vitae mensonger certifiant d’expériences en réanimation, urgences et chirurgie notamment et précisait la liste des établissements dans lesquels il avait exercé sur la base de ces faux documents. Quatre plaintes (dont celle de la société d’intérim) ont d’ores et déjà été enregistrées.

chantal dit: à

Je pense bien arriver comme les cavaliers d’Offenbach, je relisais un bout du roman d’Alessandro Piperno : « Avec les pires intentions ». p 243.
j’ai la flemme de copier la page, mais c’est un portrait e alli.

bonne soirée.

et alii dit: à

La femme a été mise à la porte il y a environ deux semaines par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean dont fait partie l’hôpital.

Pour réussir à être embauchée et à conserver son emploi pendant toutes ces années, elle avait fourni des documents falsifiés, dont le numéro du permis d’exercice d’une autre infirmière qui portait le même nom qu’elle, a précisé le CIUSSS, ainsi qu’un faux diplôme d’études en soins infirmiers.

Son stratagème a été découvert il y a quelques semaines, lorsqu’elle s’est inscrite à une formation. Un responsable du CIUSSS s’est aperçu que le numéro de permis était associé à une infirmière dont l’âge ne correspondait pas au sien.

Elle a immédiatement été retirée de ses fonctions, suspendue pendant que le CIUSSS menait l’enquête, et a finalement été congédiée, a confirmé ce dernier.

Cette infirmière sans permis d’exercice avait malgré tout oeuvré dans plusieurs départements de l’hôpital, notamment celui de la chirurgie. Et elle y avait berné tout le monde.

et alii dit: à

personnellement, je n’ai aucune intention!le billet me suffit ; je ne cherche pas à m’acoquiner avec des erdélien-ne-s ; je remarque juste que les articles inquiets de transmettre et documenter ils les passent sous silence en répandant des rumeurs infondées sur des tiers, avec des insultes au passage .

et alii dit: à

CITEZ CHANTAL? CITEZ/MONTREZ VOS INTENTIONS SANS MASQUE.

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