de Pierre Assouline

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La République des livres
« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Proust sioniste » ou Sion proustien ?

« Les temps changent… » Jamais jusqu’à la crise que nous vivons Antoine Compagnon n’aurait imaginé qu’un jour il en viendrait à rendre public son prochain livre chapitre par chapitre, en ligne et gratuitement. Ce ne sont pas ses fidèles auditeurs parisiens du prestigieux Collège de France (à côté de la Sorbonne où il professa, en face du « Vieux Campeur » où il s’équipa) qui s’en plaindront, qu’ils soient étudiants, chercheurs, retraités ou simples lecteurs mus par leur seule curiosité intellectuelle. Depuis quatorze ans qu’il y est titulaire de la chaire  « Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie », austère intitulé qui aurait pu en faire fuir plus d’un, Antoine Compagnon s’y produit chaque mardi après-midi à guichets fermés. Pourtant, discret jusqu’à la neutralité érigée en principe d’enseignement, il n’a rien d’une bête de scène.

Ces dernières années, il n’en pas moins rempli systématiquement le grand amphithéâtre ; beaucoup s’y pressaient une ou deux heures avant pour être sûrs d’avoir un siège, ainsi que dans ses « déversoirs », annexes qui permettent de suivre en direct sur des écrans vidéo ; il y parlait de Proust, sa spécialité, mais aussi de Baudelaire, de la guerre littéraire ou encore des fins de carrière en littérature. Quelque 800 personnes en tout sans compter les milliers d’autres qui le suivent en ligne sur le site du Collège. Un succès des plus rares dans cette enceinte, partagé par Anne Cheng lorsqu’elle y enseigne la réévaluation de Confucius et l’histoire intellectuelle de la Chine, et par Thomas Römer pour son cours sur les « Milieux bibliques ».

On s’en doute, depuis que le confinement est de rigueur et que les cours et conférences ont été annulés, le site du Collège de France a explosé. La demande a été telle qu’il a fallu demander un élargissement de la bande passante. Loin de décourager Antoine Compagnon, la situation l’a au contraire poussé à reprendre un projet de recherche lancé il y a plusieurs années : initialement intitulé « Jeunes juifs lecteurs de Proust », il a été depuis rebaptisé « Proust sioniste ». Ce qui claque presque comme une provocation tant l’adjectif est devenu chargé sinon explosif – et sa polysémie propice aux malentendus. Dans certains milieux et sous certaines plumes, il a même glissé du statut d’opinion à celui d’injure.

Si les Juifs, le judaïsme et l’antisémitisme sont bien présents dans l’ensemble des écrits de Proust, notamment à travers l’affaire Dreyfus, on y chercherait en vain la moindre évocation du sionisme. De quoi peut-il donc bien s’agit sous l’intitulé « Proust sioniste » ? L’historien de la littérature a donc exploré les revues sionistes, orientées vers l’émigration juive en Palestine, publiées en France dans les années 20 dans l’élan à eux donné par la déclaration Balfour en 1917, et pas seulement les revues israélites représentatives d’un judaïsme plus assimilé à la société française.

Cette étude lui a révélé comment de jeunes activistes politiques instrumentalisaient la réussite du lauréat du prix Goncourt 1919 (sa mère était née Jeanne Weil) au nom de la fierté juive ; ils lisaient A la recherche du temps perdu comme un parcours du retour à Israël ; quand les israélites français avaient négligé Proust (de même que les universitaires dans leur ensemble, laissant longtemps le travail aux critiques, aux écrivains et aux mémorialistes), eux en avaient fait un vecteur de propagande au service de ce qu’ils tenaient pour « un nouvel universalisme » destiné à prendre le relais du prophétisme juif ; cet usage de l’écrivain et de son œuvre qui s’interrompit dans les années 30. N’empêche qu’à lire l’enquête très fouillée de Compagnon, on se demande si, plutôt que l’intituler « Proust sioniste », il n’eut pas été plus exact, mais certes moins public, de la présenter comme « Sion proustien »… Qu’il s’agisse des Juifs, des israélites ou des sionistes, il y a là un recueil remarquable de choses lues sur la réception de la Recherche dans ces milieux.

« Personne n’avait fait ce travail avant et si je m’y suis mis, c’est aussi en contrecoup à un air du temps appuyé sur certaines publications qui tendent à faire de Proust un antisémite ! » explique Antoine Compagnon, reconnaissant que son titre « Proust sioniste » lui est venu en réaction à l’essai d’Alessandro Piperno Proust antijuif et à d’autres de la même encre. C’est peu dire qu’il s’inscrit en faux contre ceux qui dénoncent aujourd’hui le traitement par l’auteur de la Recherche de ses personnages juifs (Albert Bloch, Charles Swann, Nissim Bernard, Rachel-quand-du-seigneur) ou se scandalisent d’un passage bien connu de Sodome et Gomorrhe I la comparaison des invertis et des juifs ou de la non moins fameuse page de Sodome et Gomorrhe II sur la transformation de Swann sous le coup de la maladie et de l’affaire Dreyfus.

Huit chapitres de ce nouveau livre sont donc mis en ligne depuis le début du confinement à raison d’un par semaine :

  1. Ultima verba
  2. Menorah
  3. Une question oiseuse ?
  4. « Le même degré d’hérédité que Montaigne
  5. La Revue juive
  6. Le style du rabbin
  7. Se faire un trou dans la bourgeoisie française
  8. Le Zohar ou l’Astrée 
  9. La fin de l’après-guerre
  10. Epilogue provisoire

Leur lecture en est passionnante car la moisson est riche et son exposé, dense. La décision lui a été dictée par l’événement. Il l’a tweetée ce qui a aussitôt drainé vers le site du Collège de France tant ses habituels auditeurs, surpris et comblés, d’autant que la nécessité l’a poussé à illustrer son texte par des photos, des documents et des reproductions de ces fameuses revues, ce qui ajoute à l’aspect foisonnant de cette étude : « Au fond, je me retrouve dans la situation des feuilletonistes de la fin du XIXème siècle » dit-il, ce qui n’est pas pour lui déplaire. Le couperet de la retraite est fixé à 70 ans au Collège de France depuis 1936. On imagine sans peine que, dans le cas contraire, ce travail sur Proust y aurait fait la matière d’un prochain séminaire ; au lieu de quoi on se contentera de le lire en ligne ou d’attendre sa publication l’an prochain chez Gallimard sous la houlette de Pierre Nora.

Pour continuer à suivre ses cours à la rentrée, il faudra donc désormais se déplacer à Columbia University où l’on ne disqualifie pas un esprit en fonction de son âge. Heureux newyorkais qui feront bientôt leur miel de ses analyses sur Montaigne et Rabelais. Sur ce plan là, chez nous, les temps ne changent pas.

(« Marcel Proust guitariste en 1892 aux pieds de Jeanne Pouquet au court de tennis du boulevard Bineau à Neuilly » photo D.R.: « Jeanne Proust aux réflecteurs » photographiée par Nadar ; « Conférence d’Albert Cohen »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 620 Réponses pour « Proust sioniste » ou Sion proustien ?

chantal dit: à

il n’y a pas de masques, il faut lire le bouquin de Piperno, cela demande du calme et un brin de réflexion, je n’échange qu’avec ceux qui ont envie de lire ce livre, sinon c’est bluff et blabla. Celui que je parcours est son premier ouvrage, et non son essai intitulé Proust antijuif que je n’ai pas sous la main.

et alii dit: à

CHANTAL? ËTES VOUS « la belge »,je peux me tromper !
etes vous inquiète à cause du fameux carnaval
Belgique : l’offensant carnaval d’Alost?

Marie Sasseur dit: à

« Parler de l’« historiographie des Juifs d’Allemagne pendant la période nazie » sans employer le terme « Shoah » ne doit rien au hasard. La majeure partie de la recherche israélienne sur l’histoire des Juifs d’Allemagne sous le régime nazi traite volontairement des années précédant la guerre (1933-1939) et non de la Shoah elle-même. Cette période a préoccupé et continue de préoccuper les historiens en Israël en raison de la vaste documentation juive disponible, à commencer par la presse juive allemande qui était riche et a continué à paraître jusqu’à la fin de 1938, ainsi que les documents relatifs aux activités des différentes institutions ou organisations juives. Mais aussi à cause des nombreuses questions que ces archives soulèvent. Ces mêmes Juifs qui, en ces premières années du régime nazi, avaient connu une certaine liberté par rapport aux années 1940, étaient-ils en mesure de prévoir tout ou partie des horreurs à venir de la Shoah ? Les Conseils juifs ont-il suffisamment fait pour sauver le plus grand nombre possible de Juifs allemands, ou ont-il manqué les occasions qui se sont présentées ? L’historien doit-il, et de quelle façon, juger l’attitude des Juifs d’Allemagne, leurs organisations ou leurs dirigeants vis-à-vis du sionisme pendant ces années-là ? Que peut-on dire sur l’attitude du mouvement sioniste et sur le Yishouv en Eretz Israël envers les Juifs d’Allemagne pendant les jours de détresse ? En regardant vers le passé, quelle est l’importance des activités organisées par le Reichsvertretung der Juden in Deutschland pour soulager la détresse et améliorer la qualité de vie des Juifs d’alors ? Ces questions ont été posées dans le contexte politique et culturel du jeune État d’Israël. Elles ont formé le point de départ et l’essentiel de l’historiographie des Juifs d’Allemagne sous le régime nazi. »

https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2008-1-page-177.htm

chantal dit: à

il a été très contesté ce carnaval, mais il a tjours lieu, les nationalistes y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, j’y ai été il y a quelques années, pour voir à quoi ça pouvait bien ressembler ( on en parle chaque année et c’est à 30 bornes de BXL ), c’est une débauche de chars certains sont très caricaturaux d’autres du folklore comme on en trouve à Maestricht.
Etre belge ne signifiant pas vraiment grand chose, on n’a pas du tout cette fierté d’appartenir, d’ailleurs notre folklore bruxellois est très hybride, nous somme des zinneke, ce qui veut dire des mélangés, des bâtards.

pour l’essai Proust anti-juif j’ai retrouvé un article, si cela vous branche.

https://www.lexpress.fr/culture/livre/proust-antijuif_813022.html

D. dit: à

B dit: à

J’ajoute que le vétérinaire qui s’occupe de mes chats est très plaisant, vétérinaire depuis 3 générations, qui sait si cette dynastie ne remonte pas jusqu’aux mérovingiens.

Bérénice, jene suis pas vétérinaire mais je suis de la lignée mérovingienne. Et de beaucoup d’autres bien plus anciennes. Avec preuves. Et je suis extrêmement plaisant.

D. dit: à

Votre licière, elle était haute ou basse, DHH ?

B dit: à

D, vous avez donc un pedigree , savez vous que je ne l’exige pas forcement, que voulez-vous, qu’ attendez-vous de moi? Nous pouvons négocier, je tente de joindre la CGT.

B dit: à

Chantal, vous me faites l’impression d’être aussi une Marie, Marie-Chantaaaaal?

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…dimanche 17 mai 23 h 02 min.

…aux hasards des lectures dans mes livres,!…

…les conclusions des systèmes révélés,…

…ce que je ne savait pas,!…
…En 1847, Sobrero, élève de Pelouze, à Turin,…etc, etc,…etc,…obtient un poison redoutable, la  » pyroglycerin  » ou  » nitroglycérine « , à la sinistre renommée.
…à l’attention des ingénieurs et des militaires.
…avec la difficulté qu’on éprouvait à déterminer intentionnellement son explosion.

…c’est seulement en 1864 que l’ingénieur suédois Nobel trouva le procédé adéquat, etc,…etc,…etc,…malgré les graves accidents à plusieurs reprises, etc,…

…les etc,…etc,…les détails à ne pas révéler ou mettre à toutes les sauces,!…
…la dynamite était découverte,…
…conclusion,!…
…je vous laisse maître, du procédé suédois,…pour s’enticher le monde avec le prix Nobel,…
…( systèmes et ruses,…)
…pour les découvertes  » améliorer « ,…avec des retouches de ?,…etc,…
…qui était l’italien Ascanio Sobréro ( 1812 – 1888 ),…élève de Théophile-Jules Pelouze ,…

…un autre élève de Pelouze était le suédois Alfred Nobel ( 1833 – 1896 ),…

…lire pour en avoir pour son argent et temps perdu,!… » Waterloo « , et ses aba ( ts )
…etc,…
…après la pénicilline,…c’était pas écrit en anglais,…aux perfides Albion,!…Ah,!Ah,!
…envoyez,!…

D. dit: à

Lit, Béré : mets pas ris (dans le vol-au-vent).

D. dit: à

Ben oui, sa thèse de doctorat en histoire portait sur la peste au Moyen Âge… fastoche. Jamais compris pourquoi elle s’est affublée de cet horrible pseudonyme. Par ailleurs.

Marie Sasseur dit: à

Attention Chantal, ici les femmes , actives et pas périmées au-delà de 60, sont denrée rare, inexistante, a deux exceptions près. Vous comprendrez la convoitise des vieux boucs, y compris les travelos sous pseudo xy, et des duegnes xx.

Jazzi dit: à

Lundi 18 mai à 7 h 50

Déconfinement J+6 (samedi 16 mai)

Il n’était pas loin de 18 heures lorsque je suis sorti à la station de métro Châtelet-les-Halles, du côté de la place Sainte-Opportune.
Place des Innocents, devant la librairie d’occasion Boulinier, deux jeunes femmes et un vieux monsieur recherchent avidement parmi les étals les « trois livres de poche à 0,50 centimes » susceptibles de faire leur bonheur.
Devant les boutiques de fringues des Halles, de jeunes élégantes et jeunes élégants n’hésitent pas à prendre leur place en bout de longues files d’attentes afin de pouvoir s’offrir leurs habits neufs de printemps. Les banderoles des vitrines annonçant jusqu’à 70% de rabais !
Dans la rue Saint-Denis, les sexe-shops sont rouverts.
Après la rue Réaumur, là où d’antique mémoire s’échelonnent selon leur degré de fraîcheur les filles de joie pas une d’entre elles ne répond à l’appel. Au point que je peux enfin accéder, sur la gauche, à l’impasse Saint-Dénis, où habituellement elles se concentrent et empêchent le quidam de pénétrer sous peine d’obligation de consommer. Vision parfaite d’une ruelle pavée à réverbères digne des Mystères de Paris d’Eugène Sue.
Peu avant la porte Saint-Denis, deux hétaïres rescapées n’ont pas hésité à déjouer les interdits de la préfecture de police, sauvant ainsi l’honneur de la profession. L’une, passablement fanées, montre généreusement ses appâts, tandis que l’autre, plus jeune et avenante, se présente sous un aspect plus sobre. La première me fusille du regard alors que la seconde se contente de me sourire gentiment. Néanmoins, aucune d’entre elles ne prononcent leur fatidique : « Tu viens, chérie ! »
Rue du Faubourg-Saint-Denis, des Parisiens moins volages font leur marché aux étals des magasins de fruits et légumes. D’autres attendent devant les boulangeries ou les boucheries. Les trottoirs sont tellement animés que je suis contraint de marcher au milieu de la rue, où passent encore quelques rares voitures.
Progressivement, les « spécialités turques » aux vitrines des traiteurs cèdent la place aux « spécialités kurdes ».
Peu à peu, les populations rencontrées se métissent sensiblement.
Je tourne à droite dans la rue du Châteaux-d’Eau, royaume des coiffeurs africains.
Tandis qu’à l’extérieur des hordes de Blacks démasqués se postillonnent au visage, en parlant fort et agitant les bras, à l’intérieur, sans respect du mètre réglementaire, des clientes décolorées se font lisser le cheveu ou implanter de fines tresses serrées multicolores.
Au carrefour de la rue de Strasbourg, des groupes de policiers, le visage extatique, se contentent de s’adonner à de la figuration muette.
En poursuivant dans la rue du Château-d’Eau, je suis surpris de voir que les portes de la caserne des pompiers, juste derrière la mairie du Xe arrondissement et face au marché couvert Saint-Martin, sont entièrement closes.
La rue redevient moins fréquentée.
Place de la République, une longue file rangée devant le café Fluctuat Nec Mergitur attend de recevoir des aliments et même des vêtements. Un jeune resquilleur tentant de couper la file se fait violemment rejeter par les suivants.
La place à des allures de jours de manifestation.
Au centre, des groupes de CRS, portant dans le dos les lettres A ou B*, témoignent pour l’instant d’une autorité toute symbolique.
En quittant la place, à l’autre extrémité, une deuxième association humanitaire distribue des repas.
Au 42 boulevard Beaumarchais (ex boulevard du Temple), une plaque nous rappelle que Gustave Flaubert vécut là entre 1855 et 1869. En face, dans la vitrine de la librairie L’Acacia, parmi les nouveautés éditoriales, l’ouvrage « Paris, notes d’un Vaudois » de C.F. Ramuz est recouvert d’un bandeau rouge signalant au lecteur la préface d’un certain Pierre Assouline…
Après la Bastille, dans la rue du Faubourg-Saint-Antoine, je me hâte d’acheter une baguette de pain dans une boulangerie encore ouverte, avant de rentrer chez moi en bus.

*Fonctionnaire d’état de catégorie B (gardien de la paix) ou de catégorie A (lieutenant) de la filière police-sécurité.

DHH, dit: à

@Ed
bel article sur Nana!

DHH, dit: à

Sous son veritable nom d’Audoin-Rouzeau-elle est la sœur de l’historien de la guerre de 14- Fred Vargas est une scientifique.
Sa thèse sur la Peste est un travail non pas historique mais scientifique qui porte si j’ai bien compris lorsque je l’ai entendue à concordance des temps su France culture, sur les rats comme vecteurs des epidemies

DHH, dit: à

@Jazzi
Etes vous en train de nous livrer les bonnes feuilles du »Goût de Paris se déconfinant »?

DHH, dit: à

@Marie Sasseur
« à deux exceptions pres… »
je n’identifie pas la deuxieme

Clopine dit: à

« Paris déconfiné », de Jacky Barrozi. La couverture montrerait la tour Eiffel portant un masque bleu entre ses piliers… Et chaque quartier serait coupé en deux, comme on coupe en deux une orange : « avant », « après »…

C’est rigolo : c’est comme si on le voyait déjà, ce livre…

bouguereau dit: à

Au XVIIIe siècle, dans le Massachusetts, les domestiques demandent par contrat de ne plus manger de homard à tous les repas, mais au maximum trois fois par semaine

dryon va chercher chez les ricains pour faire plus chic..qu’il hinvente un peu ou slaisse pousser les tifs comme raoul..quant à io ming pei palpant les myards à mitrand ou spreckelsen les pieds au cul à chirac..en plus de dmander à lassouline d’aussi biffer celle ci il devrait aprés ouf srenseigner sur les règles du biz..chais pas..au journal oficielle..pour pas faire en plus plouc populiss à complot et fake news..

renato dit: à

En Alsace au XIXe siècle les saisoniers agricoles demandaient par contrat de ne plus manger de saumon à tous les repas — il faut que je demande à mon voisin combien de fois par semaine.

Jazzi dit: à

@DHH et Clopine

Ayant commis à la demande des éditions Ouest-France, il y a exactement 40 ans, un « La Libération de Paris », je songe plutôt à un roman auto fictif titré : « Le déconfinement de Paris ».
D’autant plus que dans la livraison de demain vous verrez apparaître un étonnant personnage, avec lequel j’ai conversé sur un banc, à la manière de la rencontre, en ouverture, de Bouvard et Pécuchet…

Ed dit: à

Merci DHH ! Ça fait toujours du bien un petit classique de temps en temps.

et alii dit: à

je n’ai pas besoin de fréquenter des juives qui auraient aimer d’appeler judith sur la rdl;celle que j’ai connue dans la vie s’appelait aussi Balfourtine et a cherché à soigner sa stérilité encore en épousant un copte en deuxième mariage , (le premier mari était mort)alors qu’elle
s ‘était reconvertie gynéco,après avoir couru toutes les tables d’examen du monde!- toujours prétentieuse et intrigante selon des hommes très talentueux qui eurent affaire à elle en médecine ;c’était la plus misogyne dirent-ils et qui faisait le plus d’erreurs de diagnostics; elle se voyait « auteur » !

et alii dit: à

qui auraient aimé;

et alii dit: à

aimé s’appeler

et alii dit: à

aussi intéressant à étudier que l’antisémitisme serait le philosémitisme! on ne se méfie pas assez de cette inclination

et alii dit: à

wiki dit:
Une forme particulière de philosémitisme est développée par les chrétiens évangéliques américains : selon eux, le retour du peuple juif en Judée est le prélude à sa conversion au christianisme et au retour du Christ sur Terre. La conversion des Juifs au christianisme ne s’effectuerait que sur les lieux où Jésus-Christ a vécu, conversion qui transférerait aux chrétiens le statut de peuple élu

et alii dit: à

Dépasser les cadres du philosémitisme.
La vision œcuménique de Paul Démann
Olivier Rota
Fondée sur un approfondissement de la dimension spirituelle de l’Église, cette approche a pu coïncider assez largement avec un refus de transformer « le catholicisme en un parti, et les catholiques en partisans [prêts à manifester] l’Évangile à coups de pogroms [2]
[2]
Jacques Maritain, Religion et culture, Paris, Desclée de… ». De ce fait, là où l’antisémitisme catholique subordonnait tout examen du « problème juif » à la défense à tout prix de l’ordre social chrétien, le philosémitisme postulait pour une approche métaphysique du Juif, propre à développer une image du Juif qui fasse sens dans la pensée chrétienne.

et alii dit: à

, le philosémitisme a ouvert un espace de liberté au sein de la théologie de la substitution [3]
[3]
La théologie de la substitution avance l’idée que l’Église se…, permettant que se déploie tout un ensemble de considérations positives sur le judaïsme – le Juif étant finalement regardé comme un chrétien en devenir.

3Conçu sur une variante adoucie de la théologie de la substitution – dans la mesure où elle met l’accent sur les bénéfices de la conversion juive au christianisme plutôt que sur la malédiction inhérente au peuple juif, jugé coupable de la mort du Christ –, le philosémitisme conservait néanmoins une vision globalement disqualifiante de l’existence juive. Comme le dit très bien Jean Halperin : « Pour beaucoup de chrétiens, le Juif était encore une sorte de chrétien inachevé, quelqu’un qui s’était arrêté au seuil du Nouveau Testament [4]
[4]
Jean Halperin, « De l’enseignement du mépris à l’enseignement… ». Il revint ainsi à certaines personnalités du monde catholique des années quarante et cinquante d’entreprendre un dépassement des cadres théologiques imposés par la théologie de la substitution. Paul Démann († 2005) fut l’une d’entre elles. C’est de son itinéraire spirituel
https://www.cairn.info/revue-archives-juives1-2007-1-page-117.htm

et alii dit: à

« Né le 18 juillet 1912 à Budapest dans une famille juive assimilée, de Nicolaus Israel Démann et de Theresia Ascher Israel, le jeune Paul Démann s’est dirigé vers des études d’architecture. Étudiant brillant, professionnel prometteur, Paul Démann a rencontré l’Évangile au début des années trente. La lecture attentive du Nouveau Testament l’a conduit à se rapprocher des milieux catholiques. Baptisé le 26 avril 1934 dans la chapelle de Notre-Dame de Sion de Budapest, confirmé le 19 avril 1937, il a quitté la Hongrie le 19 septembre suivant pour rejoindre les Pères de Sion établis en Belgique. Accueilli au scolasticat jésuite de Louvain, Paul Démann y reçut une solide formation théologique, avant de prononcer ses vœux perpétuels le 15 septembre 1942, puis d’être ordonné prêtre le 21 mai 1944.

5La congrégation de Notre-Dame de Sion était alors engagée depuis près de deux décades dans la promotion d’une nouvelle attitude catholique à l’égard de la « question d’Israël ». Discret, son ancien Supérieur général, le P. Théomir Devaux, a entrepris des actes de sauvetage à Paris, tentant de soustraire adultes et enfants juifs à la déportation – les premiers en leur offrant des certificats de baptême, les seconds en les cachant [6]
[6]
Voir Madeleine Comte, Sauvetages et baptêmes. Les religieuses…. « Les Pères se sont [ainsi] préoccupés avant tout de combattre l’antisémitisme, en faisant comprendre aux fidèles combien cette attitude d’hostilité a priori à l’égard des juifs, était chose peu chrétienne [7]
[7]
Archives des Pères de Sion, Paris, R12. Lettre circulaire, 15… ». De la même façon qu’à Paris, le P. Démann a pu profiter de réseaux résistants solides et efficaces autour d’Anvers et de Bruxelles pour cacher ceux qui pouvaient l’être. Parallèlement, il produisit quelques publications et organisa des conférences dans les séminaires et les scolasticats belges sur la situation juive passée et présente. De son propre aveu, c’est à cette occasion qu’il prit conscience de la forte imprégnation antisémite en milieu catholique, de « la chute constante de l’antijudaïsme doctrinal dans l’antisémitisme, tantôt violent, tantôt latent [8]
[8]
P. Démann, « Le problème d’Israël », in La crise des Missions.… ».
lien communiqué

renato dit: à

Le brut à 31.34…

et alii dit: à

C’est ainsi que le P. Marcel Leroux lança en 1947 une nouvelle revue, baptisée Cahiers sioniens. Dans son premier numéro, ce Père de Sion estima « que le souvenir [des] millions de victimes [devait conditionner] désormais les réflexions, les jugements de ceux qui étudient les problèmes que soulève sur notre planète la condition des Juifs ». Par la suite, appelé au Canada, le P. Leroux céda sa place au P. Démann, lequel estima, quant à lui, qu’il fallait savoir « gré au nazisme d’avoir mis à nu les ressorts secrets de tout antisémitisme conséquent avec lui-même, d’avoir intimement associé dans sa haine Israël et l’Église et d’avoir ainsi révélé à tous le caractère spécialement antichrétien de l’antisémitisme [10]
[10]
P. Démann, « Antisémitisme et conscience chrétienne », Cahiers… ».

9L’idée d’une contradiction essentielle entre antisémitisme et christianisme fut tout particulièrement soulignée lors de la Conférence internationale de Seelisberg (30 juillet – 5 août 1947). Réunissant plusieurs délégations nationales, la conférence avait produit les fameux « Dix Points de Seelisberg », directement inspirés des thèses de Jules Isaac sur « L’antisémitisme chrétien et les moyens d’y remédier par un redressement de l’enseignement chrétien » [11]
[11]
C’est à partir de ses 21 propositions de Jésus et Israël, que…. C’est à l’occasion de ce congrès que Paul Démann rencontra Jules Isaac, fondateur l’année suivante de l’Amitié judéo-chrétienne (AJC) en France [12]
[12]
Sur les premières années de l’AJC, voir notre article :…. Associé, dans les limites imposées par son sacerdoce, aux travaux de l’AJC, Paul Démann partageait avec Jules Isaac l’idée d’une réforme nécessaire de l’enseignement chrétien concernant Israël. En effet,

10

[…] pour la plupart des chrétiens, la rencontre avec Israël qui a inévitablement lieu au catéchisme, est d’autant plus importante qu’elle est la première et souvent la seule de leur existence [13]
[13]
P. Démann, La Catéchèse chrétienne et le peuple de la Bible, n°….

et alii dit: à

Cette idée se retrouva développée à l’occasion d’une « session d’information sur divers aspects du Mystère d’Israël » organisée par les sœurs de Notre-Dame de Sion en juillet 1955. Invité en tant que conférencier, le R.P. Congar aborda le thème de la journée selon la perspective classique de la « mission en Israël ». Intervenant aux côtés du R.P. Jean de Menasce (OP) [28]
[28]
Le P. Jean de Menasce s’était déjà illustré en jetant les…, le Père Congar rappela que la mission à Israël entrait dans la mission chrétienne en général et qu’elle devait donc tenir compte de l’évolution de celle-ci et bénéficier de ses progrès. Selon Congar, la mission des temps modernes était caractérisée par la prise de conscience de l’Église de l’existence, en dehors d’elle, de mondes spirituels ayant une consistance positive. Pour autant, Congar continuait à définir le dialogue entre chrétiens et Juifs en relation avec la tâche missionnaire, la mission devant avant tout « faire mûrir le temps vers l’eschatologie, […] faire mûrir le temps, faire avancer le propos de la grâce de Dieu vers sa consommation [29]
[29]
Archives des Sœurs de Sion de Bayswater (Londres). Livret… ».

et alii dit: à

« De plus en plus isolé au sein de sa congrégation – laquelle conserva globalement sa perspective prosélyte jusqu’en 1970 –, Paul Démann put néanmoins convaincre un public de plus en plus large du bien-fondé de ses propositions théologiques. Il bénéficiait en effet d’un large réseau d’amitiés parmi les théologiens et les hommes d’Église les plus influents – sans compter les nombreux réseaux personnels apportés à l’Amitié judéo-chrétienne par ses membres les plus prestigieux : Jules Isaac bien sûr, mais aussi Edmond Fleg, Jacques Madaule, Henri-Irénée Marrou, Fadiey Lovsky, Jacques Maritain, et bien d’autres noms importants du christianisme et du judaïsme français. »
lien communiqué

et alii dit: à

l’un des rédacteurs du fameux « encyclique caché » sur l’antisémitisme, soutenait dans un article du Lexikon für Theologie und Kirche publié en 1930 à Fribourg, qu’il existait une distinction entre « un antisémitisme de type raciste et ethnique incompatible avec l’enseignement de l’Église » et « un antisémitisme, sinon tout à fait chrétien, du moins acceptable par l’Église, visant à préserver la société chrétienne avec des ‘moyens moraux et légaux’ de l’influence néfaste des Juifs dans la vie chrétienne ». Cité par le P. Dujardin dans son article sur « Les relations entre chrétiens et Juifs depuis 50 ans. Aperçu historique », in Théologiques, 11 janvier 2003, p. 22.
lien communiqué

Ed dit: à

Dommage qu’elle n’ait pas commercialisé sa cape. C’est une archive qui a beaucoup circulé il y a qq jours. Troublant oui.

et alii dit: à

Le philosémitisme est une forme d’antisémitisme.
La philie comme la phobie conduit à mettre un groupe humain à part. Qu’on lui prête des qualités exceptionnelles ou qu’on le considère comme un ennemi du genre humain, il s’agit dans les deux cas d’enfermer un groupe humain dans une essence immuable, de le sortir de l’histoire et de le réduire à un mythe.
Mais la philie, en particulier lorsqu’elle est prise en charge par l’Etat, a d’autres enjeux, enjeux essentiellement politiques, dont le plus important est de diviser en fabriquant du ressentiment renforçant ainsi la concurrence des victimes.
C’est ce qui se passe avec le philosémitisme d’Etat tel qu’il se développe aujourd’hui.
Un phénomène comme le philosémitisme d’Etat a plusieurs causes et nous proposons ici d’analyser quelques unes d’entre elles. »
Du philosémitisme d’Etat
lundi 27 avril 2015 par Rudolf Bkouche
Par Rudolf Bkouche
https://www.ujfp.org/spip.php?article4117

hamlet dit: à

journal de déconfinement :

« J + 4 = 10h retour des beaux jours… je vais acheter des avocats, de la coriandre, des ananas pour faire une salade hawaïenne à midi. Devant la place du méché se trouve la « pharmacie de la place du marché ». Une pancarte sur la porte indique « 3 personnes maximum »… j’attends mon tour, essaie de reconnaitre des copains derrière leur masque. C’est mon tour, j’entre pour acheter mon dentifrice Oral-B19, nom donné par l’inventeur du bombardier du même nom. Un type entre derrière moi, me bouscule, se précipite vers le comptoir, en voyant sa cagoule sur la tête je pense à la pénurie de masques, mais son fusil à pompe m’indique une autre raison. Il tend un sac Auchan à la jeune préparatrice il hurle : « je veux tous vos masques ! et vos réserves de chloroquine ! remplissez le sac, grouillez-vous ! sinon je vous explose la tronche ! », la jeune préparatrice : « désolé mais c’est limité à 3 personnes, faut attendre votre tour… », pour toute réponse le type tire et lui explose la tête, tapissant les rangées de doliparne de sa cervelle, son sang coule sur l’affiche « Doliprane : le remède efficace à tous vos maux de tête ! »… La pharmacienne remplit le sac du type qui se barre, les flics l’attendent dehors, s’ensuit une fusillade avec toutes ces victimes collatérales, pour la plupart des petits vieux heureux de faire leur courses, heureux d’avoir échappé au covid…

hamlet dit: à

« Le philosémitisme est une forme d’antisémitisme. »

et inversement la réciproque… non, réciproquement l’inverse est vrai.

renato dit: à

Dans les années septante au Landolt, à Genève, pendant qu’à ma table on causait kabale judéo-chrétienne contre Saint Antoine chez Bosch, dans la table à côté des etuduants en biologie commentaient l’affirmation d’un prof : « L’humanité disparaitra par l’action des virus ». Donc pas une nouveauté, je me pose de ce fait une question : « Pourqui des politiques qui se prennent pour le trou du cul de l’univers n’étaient pas informés ? »

hamlet dit: à

je ne sais pas si quelqu’un l’a déjà fait remarqué, mais sur la photo de passou, contrairement ce qui est dit dans la légende, Jeanne Pouquet ce n’est pas l’enfant qui se bidonne sur la chaise, mais la dame dont on ne voit que le vas de la jupe, cette Jeanne Pouquet servira de modèle dans la Recherche pour le personnage de Gilberte.

désolé si on l’a déjà signalé, comme je prends la discussion en cours de route…

puck dit: à

christiane a disparu en même temps que 3j et hamlet… bizarre… d’ici que ces 3 soient la même personnes… je dis ça je dis rien.

renato dit: à

Ah ! c’est vrai qu’il faut se montrer positifs, donc tous specilistes dans le coup de l’autruche.

renato dit: à

Enfin, hamlet ! tout le monde sait que si on veut conquérir le cœur d’une femme il faut amuser son enfant — incidemment, un vieux qui ne sait pas amuser un enfent est un con —, et la la fillette evidemment s’amuse. Revenons au réel :

https://pin.it/vm2mDnI

Chaloux dit: à

Ce qui est amusant, c’est surtout le décalage entre les extraits de lettres de Jeanne Pouquet (« Proust, ce pédé », etc.) et sa fille, la vieille Simone André-Maurois qui se trémousse sur son siège en disant : « Je suis Gilberte! Je suis Gilberte! » dans le Portrait-souvenir de l’immortel Roger Stéphane. Misère de l’homme, misère de la femme.

https://www.youtube.com/watch?v=Ow2v6zRabQI

(Assouline, j’espère qu’on saura tout un jour sur le Goncourt de Slimani, un des plus scandaleux des cinquante dernières années. Complotiste? Cul-de-basse-fosse? Moi? Hurkhurkhurk!).

Jazzi dit: à

Mort de Michel Piccoli, 94 ans.
Il avait été marié à Juliette Gréco…

Jazzi dit: à

« pour toute réponse le type tire et lui explose la tête, tapissant les rangées de doliparne de sa cervelle, son sang coule sur l’affiche « Doliprane : le remède efficace à tous vos maux de tête ! » »

hamlet, il faut arrêter les jeux vidéos, ça rend débile !

Jazzi dit: à

« L’humanité disparaitra par l’action des virus »

On peut d’ores et déjà considérer le coronavirus comme une répétition générale, renato !

hamlet dit: à

Jazzi dit: hamlet, il faut arrêter les jeux vidéos, ça rend débile !
 »

et voilà comment moi et mes récits biographiques sommes encore victimes de discrimination négative…

vraiment ras le bol de ce grand retour de l’ordre moral !

hamlet dit: à

parler de Boulinier ça c’est bien vu.

par contre parler de la violence suite à la paupérisation post covid et des braquages de pharmacie ça c’est pas bien vu !

désolé Jazzi, sache que je ne tomberai pas dans ce piège.

chaque jour en France des dizaines de pharmacies sont braquées ! des préparatrices meurent et d’autres chopent la jaunisse, et je ne laisserai pas sombrer cette réalité dans l’oubli juste pour vivre dans le monde des livres à 1 euros de chez Boulinier !

vive la République ! vive la France !

hamlet dit: à

un autre film sur l’apocalypse post épidémie.
Sans doute le film le plus important jamais réalisé sur le jour du jugement dernier, juste parce que le réalisateur y a mis des messages profonds et subliminaux pour éviter que le pire se produise, hélas on ne l’a pas écouté pour le c19 :

https://www.youtube.com/watch?v=jfvHwoIr6BI

Jazzi dit: à

Tu y vas chez les putes de la rue Saint-Denis, hamlet ?
ça te ferait peut-être du bien !

hamlet dit: à

très touchante cette vidéo de l’INA mise par Chaloux.

On y voit cette vieille bourgeoisie cultivée française d’autrefois que j’ai un peu connue dans les années 70 au CPF (Club Porsche de France), ce fut l’époque de l’extinction de cette race, un comme si j’avais eu l’occasion, dans ma jeunesse de voir des dinosaures, émouvant…

aujourd’hui les lecteurs de Proust ressemeblent plus à Clopine et Jazzi.

Jazzi dit: à

« des livres à 1 euros de chez Boulinier ! »

Bonjour l’inflation, hamlet, les trois pour 0,50 centimes !

hamlet dit: à

Jazzi dit: Tu y vas chez les putes de la rue Saint-Denis, hamlet ?
 »

???… tu n’as pas honte de poser des questions pareilles Jazzi ?

voilà ce qu’est devenu internet, quand c’est pas la violence c’est la glauquitude…

Jazzi dit: à

Il n’y a pas de honte à faire marcher le petit commerce, hamlet !

hamlet dit: à

Jazzi dit: Il n’y a pas de honte à faire marcher le petit commerce, hamlet !
 »

je n’ai jamais voulu critiquer la politique commerciale de Bouliner !

hamlet dit: à

niEr

Jazzi dit: à

« s’ensuit une fusillade avec toutes ces victimes collatérales, pour la plupart des petits vieux heureux de faire leur courses, heureux d’avoir échappé au covid… »

Faut dire que pour la violence et la glauquitude, avec toi on est bien servi, hamlet !

Soleil vert dit: à

On ferme tout. Piccoli est mort.

DHH, dit: à

Pour entrer -peut-etre- en grâceaupres de ceux qui me reprochent de poster sans jamais avoir rien a dire qui concerne le billet lui- même Voici:
J’ai lu les deux premiers textes de Compagnon mis en ligne par le college de France.
Lecture interessante mais qui releve plus du genre anecdotique , de la curiosité historique ou biographique que de l’analyse litteraire ;
Mais pourquoi pas ? Il est certes agreable de lire cette presentation assez synthétique et elegamment écrite d’une compilation de documents glanés a droite et à gauche, surement pour l’essentiel a la merveilleuse bibliotheque de l’Alliance.
Et j’ai aimé que Menorah le deuxieme texte parle moins de Proust que d’Andre Spire et soit en fait un hommage à ce personnage peu mediatisé si representatif de cette premiere generation d »Israelites » accedant au saint du saint de l’etablishment ,en entrant au Conseil d’Etat tels Blum ou Grünbaum-Ballin
Mais lui était aussi un un poete,un ecrivain. Son parcours intellectuel est par ailleurs emblématique d’un itinéraire qui l’a conduit à adhérer au projet sioniste dont il était initialement très éloigné ;c’était aussi l’ami de Zangwill que sa fille Marie- Brunette a traduit .Compagnon qui la salue au passage nous annonce qu’elle prepare l’edition de la correspondance de son pere.
Le moment venu espérons que l’ouvrage fera l’objet d’un billet .En attendant on peut lire l’ouvrage cité par Compagnon et le delicieux livre de souvenirs d André Spire:Souvenirs à batons rompus

et alii dit: à

je connaissais un pharmacienne rue saint Denis qui avait été pharmacienne à l »hopital; elle a quitté à cause de la violence (pour les seringues et les produits toxico à l’époque)
dommage que les passages qui « prennent dans la rue saint Denis » ne soient pas évoqués;les passages parisiens sont littéraires aussi
Les passages parisiens de Walter Benjamin
http://www.cndp.fr/magphilo/index.php?id=113

Pablo75 dit: à

Vas-y, Pétomane, 3 « Jeanne » de plus et tu arrives à 100 !!

(Qui te donne droit au titre, très convoité ici, de Meilleur Radoteur de l’Année !).

Clopine dit: à

Ceci, en hommage, car l’acteur répond tellement finement à des questions tellement ineptes (« vous jouez toujours les ganaches, ça ne vous ennuie pas ? », pffffff…) qu’on se dit que l’intelligence n’est pas réductible, même dans un océan d’imbécillités.

https://youtu.be/RKavt0VJ2G8

Pablo75 dit: à

Après avoir vu en Espagne, à 18 ans, dans un petit cinéma d’art et essai la même semaine « Dillinger è morto » et « La Grande bouffe » (en V.O, sous-titrés), Marco Ferrari et Michel Piccoli sont devenus mon cinéaste et mon acteur préférés.

Il y a quelques jours j’ai vu « Habemus papam », qui a totalement confirmé mon idée que Nanni Moretti est un cinéaste lamentable et Piccoli à 85 ans continuait d’être un très grand acteur.

Et pour finir avec le cinéma, hier j’ai supporté une heure seulement du film « The Square », de Ruben Östlund, Palme d’Or de Cannes en 2017. La façon du type de faire du politiquement correct avec du politiquement incorrect m’a gonflé sérieusement…

Ed dit: à

Qu’est-ce qu’elle t’a fait Slimani, Chaloux ?

Marie Sasseur dit: à

#en entrant au Conseil d’Etat tels Blum ou Grünbaum-Ballin

Et rien sur Rene Cassin…

Marie Sasseur dit: à

Faudrait quand même pas l’oublier !

« René Cassin (1887-1976) tout d’abord. Juriste et diplomate, c’est en tant que co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 qu’il fut vingt ans plus tard doublement couronné du prix Nobel de la paix et du prix des droits de l’homme des Nations unies. Une conscience que cet homme unanimement respecté dont la dépouille repose au Panthéon. » Passou

et alii dit: à

et le très attendu-nommé ainsi par la population-
Le passage du Désir est situé dans le 10e arrondissement de Paris. Il débute au 89, rue du Faubourg-Saint-Martin et se termine au 84, rue du Faubourg-Saint-Denis.

Patrice Charoulet dit: à

INCROYABLE !

Parmi un bon millier d’amis sur Facebook, figurent une douzaine de communicants politiques très connus, et que l’on peut écouter dans les débats TV.

Publiant des textes sur le mur de ma page Facebook, l’une de cette douzaine de personnes a eu la gentillesse de me dire que l’un de mes scribouillages intitulé « Visite-surprise » était, je cite « excellent ». On m’a demandé si j’acceptais de le voir figurer sur ce blog de communicants et d’analystes politiques, si je pouvais fournir une bio et une photo. ! Je n’ai pas dit non. La photo sera celle de ma page Facebook. Ma bio est courte : j’ai été prof.

Le résultat peut se trouver sur le blog « Nos Lendemains ».On verra que mon texte fait très pâle figure à côté des autres et que c’est manifestement un blog à suivre.

C’est la première fois et très probablement la dernière fois de ma vie qu’on me demande ma bio et ma photo pour accompagner mes pauvretés.

et alii dit: à

J’ai oublié quels parents de Proust habitaient rue d’Hauteville ;avec publication des bans du mariage à la mairie du IX ème

et alii dit: à

excuses, c’était la mairie du X (à chateau d’eau)

hamlet dit: à

défi relevé !

1- c’est vraiment une faute de débutant que de confondre ainsi Jeanne avec sa fille Simone…

hamlet dit: à

2 – qu’importe ces contradictions, s’il faut retenir une seule chose de Jeanne Pouquet c’est ce qu’en rapporte son mari André Mauroix dans son livre « à la Recherche de Marcel Proust » :

« Si l’on met ‘Tennis du boulevard Bineau’ à la place des « Champs-Élysées’ dans la description de l’amour de Marcel pour Gilberte, je retrouve presque mot pour mot les évocations de son amour pour moi »

plus qu’1 !

hamlet dit: à

3 – c’est là une chose curieuse que des connaisseurs de Proust ignorent totalement ce fait pourtant si important : derrière le personnage de Gilberte se trouve celui de Jeanne Pouquet…

ouai…et de 100 !!!

et alii dit: à

quid novi?
LE CHOLÉRA À PARIS (1)et le 10e arrondissement
par le + Prof. Jean -Paul Martineaud
(Hôpital Lariboisière)
La plus célèbre victime fut Casimir Périer, le chef du gouvernement, bien aidé en cela par son médecin, l’illustre François Broussais, professeur à l’Hôtel-Dieu :
http://hv10.org/

hamlet dit: à

100 Jeanne Pouquet !

j’ai battu mon record qui était de 83 pour « l’élève Roth est restée une daube devant le maitre Bellow »

avec en numéro 3 (score de 49) le fameux « pour réussir son aïoli faut toujours commencer par battre le jaune d’oeuf avec l’ail »

Chaloux dit: à

Moi aussi, j’ai « Habemus Papam » il y a peu de temps. Rien pensé de Moretti Mais Piccoli, génial. Quelle belle vie…

Ed, Slimani, issue de la bonne société marocaine (!), entrée chez Gallimard, par quel biais?. Gros éloge d’Assouline, prix Goncourt, puis nommée par Macron à un poste à la con. Le Goncourt sert maintenant de savonnette à vilain, Assouline bien au milieu du truc. Quelle honte… Edmond doit se retourner dans sa tombe. Il attendra Assouline au Père Lachaise avec un gourdin.

DHH, dit: à

@Marie sasseur
René Cassin n’est pas tout a fait de la même generation que ceux que je citais , d’ailleurs a titre d’exemple nés autour de l’année 1870 et jeunes adultes au moment de l’affaire Dreyfus
Leur profil est bien etudié dans le livre de Birnbaum:les fous de la république sur les premiers juifs accedant a la haute fonction publique ou aux plus hauts grades de l’armée parmi lesquels on peut citer aussi les Paraf qui ont inauguré une dynastie de prefets ,les Schrameck, Javal etc…

et alii dit: à

– c’est vraiment une faute de débutant que de confondre ainsi Jeanne avec sa fille Simone…
c’est intéressant , parce que dans la vraie vie, cette « confusion » n’est pas rare : l’emprise de certaines mères est telle! il y a là un motif à étudier

Chaloux dit: à

Je sais bien que les Goncourt sont au cimetière Montmartre.

hamlet dit: à

l’affaire Dreyfus a surtout un coup de bambou derrière la tête pour les juifs « assimilés ».

sur ce radotage j’en suis qu’à 23, je vais tenter de dépasser les 49 de l’aïoli !

hamlet dit: à

c’est d’ailleurs après l’affaire Dreyfus que les juifs assimilés ont commencé à se convertir en masse au christianisme.

ils se sont dit quitte à laisser tomber le judaïsme autant faire la totale pour éviter les emmerdes.

plus que 22…

Chaloux dit: à

Assouline, plus c’est gros plus ça passe…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Piccoli était mélomane. Je l’ai vu souvent à la Pleyel dans les années 80 et 90.

hamlet dit: à

car comme l’écrit Compagnon : « L’arrière-grand-père de Proust, grand-père de Mme Proust, née Jeanne Weil, Baruch Weil, né en Alsace en 1782, s’étant enrichi dans la porcelaine à Fontainebleau, fut un membre éminent de la communauté israélite de Paris après l’émancipation. »

21… je m’échauffe…

Marie Sasseur dit: à

« René Cassin est né d’une longue lignée de juifs français. Sa mère, née Dreyfus, était d’origine alsacienne et son père descendait de juifs italiens établis à Nice. René Cassin a sept ans quand le capitaine Dreyfus est déporté à l’île du Diable. Adolescent, il suit avec passion la « bataille de l’écrit et de l’image » qui conduit à la fondation de la ligue des Droits de l’homme (1898) et au triomphe du droit. Après son baccalauréat, René Cassin poursuit des études de droit et d’histoire à Aix-en-Provence. « S’il n’y avait pas eu l’affaire Dreyfus, j’aurais peut-être choisi la carrière militaire », dira-t-il plus tard. »

Chaloux dit: à

Moi j’y voyais Madame Pompidou…

hamlet dit: à

autre exemple, le propos de Charlus dans Guermantes sur cet afflux de « gens inconnus »:

« Toute cette affaire Dreyfus (…) n’a qu’un inconvénient : c’est qu’elle détruit la société ( je ne dis pas la bonne société il y a longtemps que la société ne mérite plus cette épithète louangeuse) par l’afflux de messieurs et de dames du Chameau, de la Chamellerie, de la Chamellière, enfin des gens inconnus »

Pablo75 dit: à

100 « Jeanne » ou « Jeanne Pouquet » c’est un vrai exploit – surtout que tu ne la connaissais pas avant le billet de Passou. J’espère que tu auras un diplôme de sa part, tu le mérites vraiment.

(Après, c’est vrai que quand on connaît ton âge, on pourrait relativiser l’exploit, tellement c’est facile pour un alzheimer de reprendre un thème et le traiter en boucle).

hamlet dit: à

autre référence : le fait que Proust ne soit ni croyant, ni athée, mais agnostique, ce que beaucoup de proustiens ignorent…!

plus que 20 pour dépasser l’aïoli

hamlet dit: à

Proust est-il nietzschéen ?

la réponse est oui, dans la mesure où, comme le fait remarquer monsieur Compagnon avec le talent que nous lui connaissons (ah quel malheur que les américains nous le rachètent à si bas prix…) : pour Proust ni la foi ni le savant n’ont accès à la vérité. Qui alors ? hé bien seul l’artiste ou le poète sont à même, selon l’ami Marcel, d’accéder au Vrai en passant comme l’ami Gustave par le Beau, si cela ne nous en fait pas un nietzschéen de première main alors qu’on m’explique ce qu’est un nietzschéen !

Chaloux dit: à

C’était rémunéré l’affaire Slimani?

hamlet dit: à

je n’apprendrai rien aux fins proustiens ici présents en leur disant que le savoir religieux est incarné chez Proust par le curé de Combray qui est à la Recherche ce que Homay est à Bovary.

Pablo75 dit: à

Moi j’y voyais Madame Pompidou…
Chaloux dit:

Moi aussi, très souvent. Mais le plus assidu était Pierre Joxe, qui devait être abonné au 6ème ou 7ème rang (parfois on voyait dans son groupe Danielle Mitterrand).

Quand il avait sur la scène Menuhin, Rostropovich ou Marta Argerich, le parterre pouvait devenir très chic. Nous, les gens des places des 3 premiers rangs payées 25 francs après avoir fait des heures de queue, on détonnait là-dedans avec nos allures de pauvres et on était parfois regardés de travers par les gardes de corps assis derrière tous ces représentants de la Gauche Caviar…

hamlet dit: à

sauf que certains me rétorqueront que le Homay de la Recherche c’est Brichot ???

qu’importe ! s’il n’y a que ça pour leur faire plaisir, laissons-leur ce plaisir !

hamlet dit: à

plus que 18 !

hamlet dit: à

et là sur cette question du savoir il faut revenir sur la fameuse phrase prononcée ici par Jazzi :

« il est bien connu que dans la Recherche toutes les amoureuses sont des travelos. »

Jazzi connait Proust, de plus il ne dit jamais rien au hasard…

plus que 15… c’est crevant de battre des records, je fais une pause.

et alii dit: à

le peintre Tobiasse est AUJOURD4HUI CONNU
:Fils cadet de Chaïm (Charles) Eidesas et Brocha (Berthe) Slonimsky originaires de Kaunas en Lituanie, Théo Tobiasse naît en Palestine mandataire en 1927, où ses parents, de confession juive, vivent depuis 1925, loin de la menace des pogroms et des bouleversements politiques de l’Europe de l’Est. La famille rencontre des difficultés matérielles et décide de retourner en Lituanie, pour repartir enfin pour Paris en 1931 où son père typographe trouve du travail dans une imprimerie russe3.

hamlet dit: à

Proust, s’il vivait aujourd’hui, serait-il un défenseur du mariage pour tous, comme il l’a été de Dreyfus ?

rien n’est moins sûr… car Proust est un anti moderne, une espèce de Finkielkrault avant l’heure.

Pablo75 dit: à

Proust est un anti moderne
hamlet dit:

Proust était trop intelligent pour être « moderne ». Tu imagines Proust dadaïste ou surréaliste? (Ou Rilke, Pessoa, Valéry, Kafka, Th.Mann, A.Machado ou Musil).

La modernité est le refuge des nuls.

Le jour où on verra un compositeur avec le talent de Ravel ou de Chostakovitch en faisant du Boulez ou du Stockhausen, ou un peintre avec le talent de Matisse ou Picasso faisant des tableaux entièrement blancs comme Ryman ou entièrement noirs comme Soulages, on reparle de la Modernité…

lmd dit: à

Celui qui a conduit longtemps une Vespa ne peut pas ne pas aimer Nanni Moretti.

lmd dit: à

… ou Joyce ?

et alii dit: à

encore un peintre juif
(Deux déportés dessinés par Walter Spitzer à Buchenwald (cliquez sur l’image pour l’agrandir) © RF-ED/WS)
avatar
Elise Delève
Radio France
Mis à jour le 29/01/2015 | 15:47
publié le 26/01/2015 | 16:12

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il y a 1 heure
Coronavirus : la Répression des fraudes rappelle des gels hydroalcooliques inefficaces

« A tous ces enfants assassinés qui ne peuvent plus parler, je leur ai prêté mes crayons et mes pinceaux « . Cette phrase qui fait écho à l’actualité, est extraite du livre d’un survivant des camps de concentration [Sauvé par le dessin, Buchenwald](http://www.crif.org/fr/alireavoiraecouter/Sauve-par-le-dessin-Buchenwald-Par-Walter-Spitzer-%28%294628)* . Walter Spitzer, déporté alors qu’il a 16 ans, a été sauvé par les résistants du camp de Buchenwald car il savait dessiner.

A LIRE AUSSI ►►► Camps de concentrations : dessiner l’horreur pour survivre

Son talent contre une promesse
Une nuit de janvier 1945, Walter est réveillé et doit se rendre devant le chef du block du quartier de Buchenwald où il est interné. Quelques heures plus tard, il doit faire partie du « transport » qui mène vers un autre camp où l’espérance de vie est de « huit jours « . Dans son livre Walter Spitzer se souvient des paroles formulées au milieu de la nuit : « Nous, le Comité international de résistance aux nazis, avons décidé de te soustraire à ce transport. Depuis que tu es là, nous t’observons. Tu dessines tout le temps, tu sais voir. C’est cela qui nous a décidés. Mais tu dois nous promettre solennellement que, si tu survis, tu raconteras, avec tes crayons, tout ce que tu as vu ici « .

« Tu seras notre photographe » (La résistance du camp de Buchenwald à Walter Spitzer)

Dans son atelier parisien, Walter Spitzer, 87 ans aujourd’hui, se remémore encore et encore ce défi. « Qu’est-ce que j’allais faire de cette promesse ? « , s’est-il demandé après la guerre. Il est retourné à l’école des beaux-arts pour apprendre la gravure. A refait de mémoire, de nombreux dessins qu’il avait peints dans le camp. Contacté par un éditeur pour illustrer les œuvres complètes de Malraux, il grave en noir et blanc ce qu’il a vu pendant sa déportation. « C’est lui « , décrète André Malraux qui doit choisir entre plusieurs artistes. Le Polonais à l’accent toujours prononcé illustre ensuite les œuvres de Jean-Paul Sartre, d’Henry de Montherlant, de Joseph Kessel, et construira le mémorial de la rafle du Vél’ d’Hiv’.  »
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/walter-spitzer-sauve-des-camps-grace-au-dessin_1682941.html

Pablo75 dit: à

« Celui qui a conduit longtemps une Vespa ne peut pas ne pas aimer Nanni Moretti »
lmd dit

… en tant que conducteur de Vespas.

Le problème est que pour faire du cinéma conduire des Vespas ne sert à rien. On imagine mal, d’ailleurs, Dreyer, Lubitsch, Hitchcock, Billy Wilder, Mankiewicz, Kubrick ou Visconti en Vespa.

hamlet dit: à

De comprendre le moindre mot de cette chanson composéE

Chaloux dit: à

« Moi aussi, très souvent. Mais le plus assidu était Pierre Joxe ».
Sa femme et moi étions élèves de la même prof de piano.

et alii dit: à

je viens d’envoyer une page sur un peintre qui connaissait personnellement Simone Veil, connaissait les « milieux juifs » il habitait Montparnasse et n’était pas sioniste .il n’était pas de mes amis ; je crois qu’il est assez connu ;
je n’ai pas « la culture qu’il faut pour la RDLexcuses

Pablo75 dit: à

Sa femme et moi étions élèves de la même prof de piano.
Chaloux dit:

Elle est devenue pro du piano?

hamlet dit: à

comment est-il possible d’associer une telle finesse d’esprit d’analyse, et passer à ce point à côté des malheurs des gens autour de lui, avec en prime ce mépris ? il est plus que probable que cette attitude de ce juif assimilé converti se soit retournée contre le peuple de sa mère, dans la France des années 20 et 30, et ça, un manque de responsabilité à ce niveau, avec toutes les conséquences qu’on imagine, c’est impardonnable.

hamlet dit: à

aussi impardonnable que l’attitude de BHL.

il aurait mieux valu pour tous les juifs que ce genre de personne n’ait rien à voir avec les juifs, ce sont des fardeaux et des plaies.

et alii dit: à

il y en a qui n’ont pas attendu les révélations RDL POUR DECOUVRIR LE SIONISME/
Il y a quarante ans, mon rapport avec Israël était avant tout d’ordre affectif. À Auschwitz, j’avais découvert ce que signifiait le sionisme pour une diaspora toute tendue vers la recherche de la terre promise. Pour les juifs déportés de Pologne, pour certains de ceux venus de Tchécoslovaquie, l’idée de rester en Pologne ne les effleurait pas ; seul les habitait, si jamais ils échappaient à l’extermination, l’espoir de se rendre en Palestine. Pour nous, juifs français, la question ne se posait pas. La France nous attendait, notre vie reprendrait chez nous, pas comme avant, mais presque.
http://politique-etrangere.com/2017/06/30/simone-veil-1927-2017/

B dit: à

lmd, ne faites pas attention aux opinions de Pablo, il a le cerveau monté comme une machine à trancher le jambon.

Chaloux dit: à

Je crois qu’elle est morte assez jeune. Je ne sais pas quel était son niveau. Mais la professeure était une grande, lignée Blancard-Cortot. Les Joxe sont des lettrés. Ils habitent tous le même immeuble, dans un des plus beaux endroits de Paris.

B dit: à

De plus il ne fréquente pas les salles de cinéma, une lacune, à mon avis, pour juger de cet art.

Chaloux dit: à

Famille Halévy.

B dit: à

Hamlet, est ce que la conversion comme le mariage intra ethnique ne sont pas les conséquences d’un antisémitisme plus ou moins latent depuis toujours qui expliquerait que certains cherchent à disparaître dans le paysage alors que les autres ne franchissent pas la limite de leur confession pour echapper aux retournements dont ils ont été l’objet via les persécutions, les insultes, les caricatures?

et alii dit: à

a particularité du sionisme politique, de sa naissance en 1897, lors du premier congrès du mouvement à Bâle, à sa désagrégation dans l’immédiat après-guerre, en 1921, est d’avoir compté dans ses rangs un grand nombre de femmes émancipées par leurs études supérieures. Pourtant, il ne propose pas une doctrine prônant l’émancipation féminine. Au contraire, le sionisme politique se présente plutôt comme une idéologie renforçant les frontières genrées traditionnelles empruntées aussi bien à la religion juive qu’aux normes de la bourgeoisie européenne. Dès lors, si le sionisme prétend rompre avec les logiques de l’assimilation et ne fait pas grand cas du judaïsme comme religion, il conserve un même rapport aux femmes. À ces dernières, il ne confère qu’un rôle limité – la maternité et l’éducation – et un espace de vie clos – celui de la sphère privée. Malgré cela, les premières militantes sionistes lui manifestent un attachement apparemment sans limites, reprenant même à leur compte la doctrine masculine de stricte séparation des genres. Dès la fin des années 1890, elles tentent de… »
Femmes juives en Palestine à l’aune du sionisme, à la Belle Époque
Vincent Vilmain
Dans Monde(s) 2013/2 (N° 4), pages 67 à 82

Marie Sasseur dit: à

« Ultérieurement le terme « Sion » a désigné un espace plus vaste englobant le temple, considéré comme la demeure de Dieu, et est souvent pris comme symbole de Jérusalem dans la Bible.

– L’expression « Fille de Sion » employée dans la Bible est une personnification de Jérusalem et de sa population. »

https://sion-bible.blogspot.com/p/definition.html?m=1

Marie Sasseur dit: à

L’histoire de Notre-Dame de Sion se confond avec celle des relations entre judaïsme et christianisme. D’abord fondée dans le but de convertir les Juifs au christianisme et s’y activant sans relâche, la congrégation change radicalement d’orientation à partir du concile Vatican II (1962-1965) et la déclaration Nostra Ætate. Dans le monde catholique, elle devient alors l’un des principaux acteurs du dialogue avec le judaïsme, dans le respect de cette religion et en excluant toute volonté de conversion.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_de_Notre-Dame_de_Sion

Marie Sasseur dit: à

On peut citer notamment l’affaire Sarah Linnerviel en 1860 ou « l’affaire Bluth-Mallet, qui mit en cause les congrégations de Notre-Dame de Sion et de la Sainte-Union, ainsi que plusieurs ecclésiastiques de Cambrai, dont le chanoine Mallet. Ce dernier aux mœurs dissolues fut seul jugé et condamné en 1861, pour avoir soustrait à leurs parents deux des jeunes sœurs de sa maîtresse, Anna Bluth, une jeune femme juive de 22 ans, baptisée en 1847 sous le nom de Marie-Siona ; une troisième sœur, mineure elle aussi, ne fut jamais retrouvée », certaines filles de cette famille perdirent la raison[5],[6],[7].

Pensant se disculper, Ratisbonne participe de l’antijudaïsme en écrivant le 11 mars 1861 aux sœurs de Sion : « Je crois devoir éclairer le Gouvernement sur les manœuvres des Juifs et des impies…»[8].

Pendant la Seconde guerre mondiale, Notre-Dame de Sion cache des enfants juifs mais parfois, les baptise puis refuse de les rendre à leur famille[9]. Cette politique prosélyte dure jusqu’aux années 1950[10]. C’est dans ce contexte qu’a lieu après la Shoah l’affaire Finaly (1948-1953) dans laquelle sont impliquées des religieuses de la congrégation dans le « sauvetage » de deux jeunes frères juifs qui bataillèrent de longues années pour avoir droit de vivre à nouveau dans leur famille juive[9
même lien

hamlet dit: à

B. Boltanski raconte qu’après la guerre (les 2 frères étaient enfants) la famille s’est convertie au christianisme.

le dimanche ils prenaient la voiture, ils allaient à l’église, en fait le père garait la voiture vers l’église, ils ne sortaient pas de la voiture, et à la fin de la messe il rentraient chez eux, et voilà !

Marie Sasseur dit: à

#le dimanche ils prenaient la voiture, ils allaient à l’église, en fait le père garait la voiture vers l’église, ils ne sortaient pas de la voiture, et à la fin de la messe il rentraient chez eux, et voilà !

Ça ressemble plutôt a ce que raconte Christophe Boltanski, dans son ( très bon) roman  » la cache »

hamlet dit: à

les juifs qui sont sortis de leur religion, les plus célèbres, ont réussi à faire de leur nom un courant de pensée : le spinozisme, le marxisme, le freudisme etc…

il y a peu de penseurs juifs qui soient restés vraiment juifs, même Simone Weil et Bergson étaient catholiques.

les juifs sont poursuivis par 2 maux : un qui vient de l’extérieur et un autre aussi pire qui vient de l’intérieur : regardez la quantités d’antisémites qu’ont engendré Marx et Jésus ?

rien qu’à eux 2 ils ont des millions de morts juifs sur la conscience !

il faut avoir conscience de cette responsabilité quand on est juif ! et pas aller marcher sur l’eau ou faire des miracles à chaque coin de rue !

ou dire dans les médias comme BHL : « je vends ma maison du Maroc 6 millions parce que j’ai trop de maisons »

il a un pois chiche dans la tête cet imbécile pour aller raconter des débilités pareilles dans les médias ? c’est à cause de tarés comme lui que des crétins imaginent que tous les juifs sont riches.

hamlet dit: à

« ce que raconte Christophe Boltanski »

oui, exact, ils 3 et pas 2 frères : Luc, Christophe et je sais plus quoi.

hamlet dit: à

moi : « Boltanski raconte qu’après la guerre (les 2 frères étaient enfants) la famille s’est convertie au christianisme. »

MS : « Ça ressemble plutôt a ce que raconte Christophe Boltanski, dans son ( très bon) roman » la cache »

cherchez l’erreur….

pourquoi plutôt ? forcément ça ressemble à ce que dit Boltanski dans la mesure où c’est ce que j’ai écrit !

hamlet dit: à

non, j’ai vérifié le 3ème c’est pas Christophe.

MS, ayez un peu de pitié pour les gens et arrêtez de me faire tourner en bourrique !

Marie Sasseur dit: à

#cherchez l’erreur….

A cause de ton B. ducon, et accessoirement parce que tu ne cites pas la référence de l’ouvrage, d’où tu extrais ton histoire ( la famille parano) ; perso, je n’ai pas eu besoin de rechercher dans la bibli, pour ce faire.

hamlet dit: à

comme le dit Scholem la problématique juive c’est d’être coincés entre l’universalité et la singularité. et ça Carl Schmitt l’avait bien saisi. et le sionisme n’échappe pas à cette rhétorique contradictoire: elle relève autant d’un universel que d’une singularité.
après c’est comme pour réussir les cookies : faut pas se planter dans les dosages.
le problème est qu’à l’époque où le nationalisme était à la mode on reprochait aux juifs d’être des errants sans frontières.
et aujourd’hui qu’on abolit les frontières on leur reproche leur nationalisme.
ça c’est la malédiction juive : être toujours en contradiction avec les courants de son époque.

Marie Sasseur dit: à

« En 1897, un congrès juif réuni à Bâle (Suisse) ,sous la présidence de Herzl lui-même, donna naissance au mouvement sioniste. Un an plus tard, une banque coloniale juive est créée laquelle aboutira, en 1901, à créer le Fonds national juif dont le but est l’achat de terres en Palestine, région autrefois occupée par les populations juives. Dès 1882, des étudiants juifs de Russie, les «Amants de Sion» avaient cependant amorcé les premières formes de colonisation. »
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMDictionnaire?iddictionnaire=1622

hamlet dit: à

« Marie Sasseur dit: A cause de ton B. ducon, »

et voilà, encore des insultes, et cette fois parce que le pseudo de B c’est B.

c’est pour ça qu’on se mettait sur la tronche avec M. A.lba, lui il mourait d’envie d’être juif alors que techniquement il ne l’était, alors que moi qui le suis techniquement c’est la dernière chose que j’ai jamais voulu être dans ma vie ! et je comprends pas qu’un imbécile qui ne l’est même pas gonfle les autres avec son soit disant judaïsme à la con qu’il s’est inventé d’on ne sait pas d’où ! quand on est pas juif la seule chose qu’on peut s’autoriser à faire c’est remercier le ciel et la mettre en veilleuse !!!

et alii dit: à

La WIZO a été fondée il y a près de cent ans, au Royaume-Uni où plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant: le développement du sionisme en Europe, au moment où au Moyen Orient les anciens empires coloniaux se disloquaient (empire ottoman, empire britannique), l’évolution du statut de la femme grâce à la lutte des suffragettes britanniques et l’impulsion donnée par la personnalité de quelques femmes juives anglaises, sionistes engagées dans l’action.

Dans la première moitié du XXème siècle, le sionisme moderne se développe grâce à Haïm Weizmann par ses efforts diplomatiques en faveur de la création d’un Etat juif. Le Comité féminin de la Fédération Sioniste britannique, précurseur de la WIZO, est alors composé majoritairement de femmes mariées à de fervents sionistes, membres eux-même de la Fédération sioniste.

En 1918, dans le cadre d’un voyage de la Commission sioniste en Palestine où elles accompagnent leurs maris, et par leurs nombreux échanges avec les “femmes pionnières“ rencontrées, elles constatent le dénuement dans lequel se trouve la population. Elles décident alors de mettre en place des plans destinés à améliorer l’installation de services sociaux et d’institutions pour la formation des jeunes filles dans les domaines de l’agriculture et de l’éducation

En 1919, Rebecca Sieff fonde la Fédération des Femmes Sionistes du Royaume-Uni aidée par Vera Weizmann, Olga Alman et Romana Goodman. Elle aspire à une organisation internationale où toutes les femmes sionistes uniraient leurs efforts bénévolement et travailleraient côte à côte pour bâtir le nouveau foyer juif. En 1920, elle annonce la création de la WIZO à Londres. Elle déclare que cette nouvelle organisation se spécialiserait dans l’éducation, la législation, la santé, les services sociaux et l’économie domestique. »
https://wizofrance.org/notre-histoire/

Marie Sasseur dit: à

« Avec la naissance de ce mouvement, dont l’objectif déclaré était la renaissance nationale et le retour des Juifs en Eretz Israël, commence le sionisme moderne. L’essor est pris à partir du début des années 1880, dans les grandes communautés d’Europe de l’Est, et surtout en Russie, en Pologne, et en Roumanie. Plus tard, Hibbat Zion finira par fusionner avec l’Organisation sioniste mondiale, lorsque celle-ci sera créée par Théodore Herzl.
Parmi les intellectuels qui avaient cru dans le succès de l’émancipation et dans la possibilité d’une intégration harmonieuse des Juifs dans leurs pays d’accueil, nombreux étaient ceux qui perdaient toutes leurs illusions et réalisaient que ce rêve était impossible. Ce sont surtout les terribles pogromes et les assassinats de masse qui se produisirent en Russie à la suite de l’assassinat du tsar Alexandre II en 1881, qui leur dessillèrent les yeux. L’espoir de se rapprocher du peuple russe, de gagner sa sympathie et sa coopération, le rêve de se fondre dans la culture russe qu’avaient entretenu la plupart des intellectuels juifs, était réduit à néant. »

https://www.cairn.info/le-sionisme–9782130543831-page-26.htm

et alii dit: à

GOLDA :
Golda Mabovitch naît à Kiev en Ukraine au cœur de l’Empire russe, dans une famille nombreuse juive non pratiquante mais traditionaliste. Elle est le septième des huit enfants1 de Blume Neiditch et de Moshe Mabovitch (ou Mabowitz), modeste menuisier et ébéniste qui milite dans des cercles sionistes-socialistes clandestins2. Fuyant les pogroms et la « zone » imposée par le tsar à ses sujets juifs, son père choisit d’émigrer vers les États-Unis en 1903 et de s’installer dans le Wisconsin, à Milwaukee, où sa famille le rejoint en 1906. Elle y reçoit une éducation juive, aide sa mère dans la petite épicerie qu’elle tient dans un des quartiers populeux de la ville tandis que son père est devenu cheminot3.

Marie Sasseur dit: à

Passou a gagné un prix WIZO.
Je m’en souviens, c’est à cause de son petit roman atroce et sadique.

et alii dit: à

golda:
Elle est notamment choisie par son kibboutz comme représentante auprès du syndicat de la Histadrout (embryon du futur parti travailliste) jusqu’en 1924, date à laquelle son mari et elle-même choisissent de quitter le kibboutz pour déménager à Tel Aviv, puis à Jérusalem. Ils y ont deux enfants : Menahem né en 1924 et Sarah née en 19267.

Lorsque Golda doit retourner avec ses enfants à Tel Aviv en 1928 pour y devenir Secrétaire Générale des Moetzeth Poaloth (le Conseil ouvrier féminin de la Histadrout), son époux reste seul à Jérusalem jusqu’à sa mort en 1951, le couple étant séparé depuis 1940 mais n’ayant jamais divorcé8. Elle gagne progressivement en influence au sein du Comité Central de la Histadrout qui compose une forme de gouvernement de l’ombre, dans l’attente de la création de l’État d’Israël. En 1930, elle est une des fondatrices avec David Ben Gourion du parti Mapaï9.

hamlet dit: à

quelqu’un sait si Jeanne Pouquet était juive ? il me semble bien que oui.

comme dit Charlus dans la Recherche avec tous ces changements de nom on finit par plus savoir à qui on a à faire.

et notre ami Marcel il écrit ça sans faire le moindre commentaire. ça lui passe comme un airbus à 10 mille mètres au dessus de la tête.

alors s’il y en a qui n’a pas inventer la poudre c’est lui.

hamlet dit: à

dans la Recherche Proust a réuni des matériaux bruts, il pensait écrire un livre avec ce métériau après, avec des commentaires, mais il est mort avant, d’où cette impression qu’ils ne sont pas finis tous les deux.

hamlet dit: à

et vous et alii ? vous en pensez quoi de tout ça ?

vous êtes un peu comme Proust vous balancez des infos sans jamais donner votre avis.

vous savez quoi ? vous devriez levez le pied sur la quantité d’informations et passer au niveau 2 de ce que vous en pensez.

à moins que comme Proust vous n’en pensiez rien.

hamlet dit: à

Bernanos a écrit une très belle phrase (en 1944 !) que je vous laisse méditer et alii :

« être informé de tout, et être ainsi condamné à ne rien comprendre, tel est le sort des imbéciles »

hamlet dit: à

que son plus grand écrivain soit en même tant son plus piètre penseur, ça c’est bien un truc français.

hamlet dit: à

soit en même tEMPS

Chaloux dit: à

Pablo, on n’avait pas le âge. Elle au moins 50 ans et moi 17!

hamlet dit: à

Hannah Arendt a écrit une belle phrase, genre de phrase choc pour ne pas se faire que des amis :

« L’émancipation des Juifs aurait dû être une admission des Juifs en tant que Juifs dans les rangs de l’humanité, plutôt qu’un permis de singer les Gentils ou une occasion de jouer les parvenus »

et alii dit: à

hamlet, j’ai été membre d’un groupe de femmes de la wizo ,où j’allais à quelques activités « culturelles » (livres) mais pour l’essentiel, il m’apparut que c’étaient des femmes très préoccupées de la carrière de leur mari ; il y avait des diners dans des auberges où on pouvait rencontrer parfois des gens d’autres horizons que strictement régionaux( une région que vous connaissez)
alors moi, j’en ai eu marre de tout ça , et de certains ragots qu’on faisait courir sur des gens que je connaissais; et je suis partie;
j’ai un jour rencontré un homme juif, qui avait passé son enfance en Belgique, élevé par un ami juif de sa mère , et qui avait émigré en Israel,d’où il revint en France -avec une fille- ;il vivait avec une psy , se voyait artiste, et voulut m’envoyer en israel dans un atelier de « tapisserie » ; là, c’était trop pour moi; une chose ses désirs de faire un film de sa bio mouvementée ,me raconter, une autre ses projets éducatifs sur moi;je n’ai jamais vu sa femme qui s’éclipsait bizarrement chaque fois ;

et alii dit: à

ça c’est bien un truc français.
hamlet, vous parlez de vous, là?

Soleil vert dit: à

« Après avoir vu en Espagne, à 18 ans, dans un petit cinéma d’art et essai la même semaine « Dillinger è morto » et « La Grande bouffe » (en V.O, sous-titrés), Marco Ferrari et Michel Piccoli sont devenus mon cinéaste et mon acteur préférés.
Il y a quelques jours j’ai vu « Habemus papam », qui a totalement confirmé mon idée que Nanni Moretti est un cinéaste lamentable et Piccoli à 85 ans continuait d’être un très grand acteur.  »

Excellent !
Vieux souvenirs de télévision de Piccoli en Dom Juan aux cotés de Claude Brasseur, ou amant de Mireille Darc dans Le bonheur est dans le crime

et alii dit: à

VOUS OUBLIEZ,hamlet,que sur ce blog il n’y a guère encore, des contributeurs qui ont des prétentions politiques, culturelles, littéraires et éducatives, ignoraient que « gentils » est synonymes de non-juifs;
je crois qu’Arendt a réfléchi sur son expérience

et alii dit: à

ragots :de l’ordre du « complotisme » !
c’était quand même assez comique les hommes non juifs qui essayaient de « s’allier » des femmes juives -pour leurs « affaires » :certaines m’ont raconté , presque à leur insu

et alii dit: à

ces femmes de la wizo étaient des sépharadim, d’afrique du nord

et alii dit: à

« gentils » est synonyme sans S

D. dit: à

Dites-moi, Clopine, vous qui êtes une grande spécialiste de Proust, en faites-vous une représentation mentale en noir et blanc ou en couleur ?

D. dit: à

Plus que 20 patients en moyenne par département hospitalisés en réanimation à cause du virus.
Raoult avait raison.

et alii dit: à

hamlet, je pense que vous avez raison de dire « gentils »:ça fait so chic de dire « goy » pour les non juifs , goy de la même étymologie que « gouine » soit dit en passant !

Marie Sasseur dit: à

#ignoraient que « gentils » est synonymes de non-juifs;

Ce n’est pas le cinglé d’Et Al , avec son eau de Thomas Dakin frelatée qui « produit » plus de liens web zéro que Jesus n’a béni de petits pains , qui va pouvoir prétendre refaire l’éducation biblique de la rdl.
Vieux barbon!

et alii dit: à

mais autre chose de s’orienter entre « béotiens « et « philistins » en « littérature »!
je n’ai pas relu arendt chez qui c’est sensible ;
celui qui ignorait le sens de « gentil » est du genre « patron age »

une main ... dit: à

Notre-Dame de Sion cache des enfants juifs

MS était élève à Sion?
Et quelle lieu de N.D. Sion?
Ratisbonne est enterré à Evry petit bourg.

une main ... dit: à

quel lieu,

et alii dit: à

「Daquin/Le Coucou
choisissez, les musiciens

Chaloux dit: à

« La personne la plus triste, le jour de ma mort, ce sera moi-même. Je me regretterai beaucoup. C’est très orgueilleux mais je le pense profondément ».
Michel Piccoli.

et alii dit: à

mus par leur seule curiosité intellectuelle. billet
je n’ai pas l’impression ,P.Assouline, que ce qui anime les saillies de bien des erdélien-ne-s,soit la seule curiosité littéraire (ni même historique ou « politique » (au sens banal du terme) sinon ils proposeraient des « citations »exactes dans la mesure du possible, avec des « dates »au lieu de les reprocher aux gens qui les présentent « en contexte »; j’ai été plusieurs fois à Jérusalem où habite une de mes plus anciennes amies émigrée d’algérie/France-qui passa d’abord par un kibbutz-:elle habite Ein KAREM Ein Kerem (hébreu: עין כרם, Arabe: عين كارم – ‘Ein Kārem) très précisément

et alii dit: à

page Ein karem de wiki
Couvent des sœurs de Notre-Dame-de-Sion (catholique), où est enterré Alphonse Ratisbonne son cofondateur.

Marie Sasseur dit: à

#j’ai été plusieurs fois à Jérusalem

D’où de vaines lamentations insensées. On a bien compris.

et alii dit: à

la page d’Ein karem
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ein_Kerem
je n’ai pas tout visité dans ce village quand j’y suis allée avec mes enfants:je ne voulais pas mourir sans les avoir emmenés en ISRAEL

et alii dit: à

JE pense avoir un peu répondu à Hamlet ;
bonne soirée

Marie Sasseur dit: à

« Considéré comme le lieu de la Visitation de la Vierge Marie, l’endroit attire trois millions de visiteurs et de pèlerins. »

Va falloir attendre que El Al airlines rétablisse la correspondance, dr Lecter.

et alii dit: à

D, c’est le même mot , question de vocalisation; mon amie est juive, traductrice d’hébreu, son mari était un érudit de « littérature » biblique et talmudique, et elle était , elle mon amie, sa énième (?) femme ;elle s’était imaginée d’en faire un peintre; il avait une belle « palette » et peignait sur « n’importe quoi » ;il est mort jeune, hélas pour lui, et ses enfants (trois quand même)

et alii dit: à

c’est pathologique, ces femmes (surtout) qui prétendent gérer votre histoire, mais ne manifestent pas un souffle d’imagination personnelle ! si les erdélien-ne-s avaient compris à quel point je me moque de leurs « conseils » -et évite de ce fait d’en donner quand on ne me demande rien! ils rendraient asociale la personne la plus extravertie(ce que je ne suis pas)

et alii dit: à

un ultime clin d’oeil au billet qui est le maître selon les voeux de P.Assouline, sur Cohen:
C’est à Genève, en 1921, qu’eurent lieu les deux rencontres décisives qui allaient faire de lui un sioniste, et, partant, lui donner le goût et bientôt le désir impérieux de se lancer avec sa plume dans un authentique activisme politique. Son arme restera toujours l’écriture, même lorsqu’il préparera, en habile diplomate, les situations propices à l’activité politique proprement dite.

En 1918, il rencontre le poète André Spire, et en 1921, Haïm Weizmann, président de l’Organisation Sioniste mondiale, et futur président de l’État d’Israël.
André Spire, né en 1868, est issu d’une vieille famille juive lorraine, à la fois traditionaliste et libérale. Entré au Conseil d’État à vingt-cinq ans, poète-né, il restera toujours très indépendant d’esprit.

Un choc profond a lieu en 1903-1904. Spire découvre à Londres, lors d’une enquête sur les “sweat-shops” de l’East End, des Juifs pauvres, simples, immigrés d’Europe de l’Est : des “Juifs vrais”, possesseurs d’une langue et d’une culture à eux, dignes, “sans résignation ni brutalité”. Bien plus, Spire reconnaît en eux son peuple, sa nation. C’est un premier choc. Peu après, la lecture du Had Gadya d’Israël Zangwill provoque en lui une “révolution”. Had Gadya, c’est le récit poignant d’un jeune Juif vénitien, écartelé entre son attachement pour son peuple et son amour de la culture européenne, qui finit par se noyer dans le canal en récitant le Chema Israël. Spire voit en lui un frère, un alter ego. «Le problème Athènes-Jérusalem me domina», écrira-t-il plus tard. «J’étais devenu un Juif avec un grand J». En 1905 il commence à écrire des “poèmes juifs”, — “juifs par le sentiment”, précise-t-il — qui expriment souvent les aspirations de son cœur insatisfait vers un “ailleurs” où régnera la justice d’Israël restauré dans sa terre.

En 1911, il participe avec enthousiasme au Congrès sioniste de Bâle. En 1918, il fonde la Ligue des Amis du Sionisme. C’est à ce moment qu’il rencontre Cohen, jeune étudiant à Genève. Il est de près de trente ans son aîné. Il a reçu sa francité en partage à sa naissance, mais il a conquis sa judéité déjà adulte. Son frère plus jeune, qui connaît dès l’enfance la condition d’exilé juif, a lutté pour conquérir une France adorée, mais étrangère et lointaine. Son attachement à Israël est, pour ainsi dire, organique. Il suit ce frère aîné, déjà sioniste engagé, avec enthousiasme. Ils seront désormais frères en poésie et frères en sionisme, si l’on peut dire. Chacun va éditer à Genève, chez le même éditeur, un recueil de vers : Cohen, Paroles juives, 1920; Spire, Poèmes juifs, 1921.
http://www.atelier-albert-cohen.org/index.php/liste-des-articles-en-ligne/117-albert-cohen-et-lhistoire-son-action-politique-et-diplomatique-par-denise-goitein-galperin.html

Marie Sasseur dit: à

#si les erdélien-ne-s avaient compris à quel point je me moque de leurs « conseils »

Et moi, de vos « câlins » d’oeil et vos liens, mon pauvre vieux.

et alii dit: à

dieu me garde de hug et autres bisouillages à la erdélienne ! j’ai dit que le billet était « indicatif » plus que quelques reproches de quiconque , pour orienter les questions
dormez bien , calinez vous ou non, ce n’est pas mon problème, je ne vous envie pas , ni vous ni vos ami-e-s

D. dit: à

Trump prend de l’hydroxychloriquine.

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