de Pierre Assouline

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La République des livres
Sur Godot, on n’attendait plus que Beckett

Sur Godot, on n’attendait plus que Beckett

Boulevard de Port-Royal à Paris, chez Samuel Beckett, le téléphone ne sonnait pas ayant été par lui châtré. C’est lui qui appelait les autres, regardant par les fenêtres de son appartement qui donnaient sur les cours de la prison de la Santé. Comme il voyageait souvent, en Irlande notamment, il se livrait volontiers à son épistolat. S’il est vrai qu’en dehors de son œuvre stricto sensu, un créateur ne se dévoile nulle part mieux que dans sa correspondance, Beckett-le-taiseux ne déroge pas à la règle, sa pudeur, son effacement légendaires dussent-ils en souffrir. Le premier volume de sa correspondance révélait qu’il était aussi un grand épistolier ; le second le confirme. Avec Les années Godot. Lettres 1941-1956 (The Letters of Samuel Beckett, édité par George Craig, traduit de l’anglais par André Topia, 754 pages, 54 euros, Gallimard), on ne dispose que de ses lettres, et non celles de ses correspondants (Georges Duthuit, Roger Blin, Jérôme Lindon, Michel Polac pour ne citer que les Français) ; mais l’édition savante est si bien faite que les notes de bas de page permettent de saisir la nature de l’échange.

Le succès d’En attendant Godot fut décisif dans ce qu’on n’ose appeler sa carrière tant il était éloigné de l’esprit que le mot suppose. Disons plutôt son histoire. C’est peu dire qu’il fut un « damné de la célébrité », comme le rappelle Dan Gun dans son introduction. On s’en doute, le ton comme le fond ne sont pas les mêmes avant et après Godot. Avant, c’est feutré, à voix basse, comme si l’empreinte de la clandestinité héritée des années de résistance et de maquis, renforcée par la découverte des horreurs de la guerre, le marquait encore ; après, c’est plus affirmé et surtout plus informatif, largement dominé par les problèmes d’édition de ses textes en France et par les réactions aux réactions des critiques et des lecteurs à la parution de Murphy, Molloy, Malone meurt, godot6l’Innommable ; lorsqu’il se confie à des amis, il le fait volontiers « à tripes ouvertes » ; quand il s’estime floué aussi et n’hésite pas en 1953 à parler d’ « escroquerie » après que Jean Paulhan a coupé un passage d’une demie-page de « Mahood » extrait de l’Innommable avant de le passer dans NNrf, le comité de lecture (Malraux, Schlumberger, Caillois) l’ayant jugé « compromettant » et même susceptible de ruiner la revue, rien de moins ; il est vrai qu’elle commençait à peine à reparaître après huit ans de sommeil au purgatoire pour cause de châtiment épurateur. Vérification faite, il s’agit de l’endroit où l’écrivain parlait de masturbation devant le cul d’un cheval et de « tuméfaction de la pine ».

En attendant Godot est évidemment le morceau de choix de ce recueil et l’on comprend que l’éditeur ait jugé utile car plus commercial de le rappeler en couverture. Cette pièce en deux actes, dont il achève l’écriture entre octobre 1948 et janvier1949, est vraiment un tournant. Mais là encore, cela ne va pas de soi avec les censeurs, et quelques lettres rappellent opportunément combien elle fut considérée à sa sortie, du moins dans certains milieux et certains pays, comme une chose pornographique et scatologique. Dans la perspective de la faire jouer dans le West End à Londres, elle est soumise au Lord Chambellan qui réclame pas moins de douze suppressions : des mots tels que « érection », « pisser », « péter » ainsi que toute allusion à des vents intestinaux. Et Estragon doit être bien couvert lorsque son pantalon tombera ! Il n’y a pas que l’hypocrite et prude Albion. En Hollande, la presse catholique voulut faire interdire la pièce jugée homosexuelle parce que Gogo dit à Didi : « Tu vois, tu pisses mieux quand je ne suis pas là ». Et encore, ses censeurs ignoraient que Beckett avait demandé à son éditeur de préparer pour plus tard un volume renfermant ses faux-départs qu’il voulait intituler « Merdes posthumes ».

On y apprend qu’il a songé à en changer le titre lorsqu’il s’est rappelé d’un précédent qui l’ennuyait : M. Godeau intime de Marcel Jouhandeau. Il y a des réflexions passionnantes sur le décor au théâtre lorsqu’il est question que Nicolas de Staël s’en occupe pour Godot. Ce qui n’enchante pas Beckett, c’est peu de le dire ; non par mépris pour l’artiste mais en raison d’une conviction bien ancrée selon laquelle la collaboration des arts est vaine :

 « Je veux un théâtre réduit à ses propres moyens, parole et jeu, sans peinture et sans musique, sans agréments. C’est là du protestantisme si tu veux, on est ce qu’on est. Il faut que le décor sorte du texte sans y ajouter. Quant à la commodité des spectateurs, je la mets là où tu devines. »

Pareillement, toute musique de scène lui apparaîtrait comme un pénible contre-sens. La parole doit se charger de tout. Elle est là pour lutter contre le silence et y renvoyer, ce silence dont Beckett dit qu’il attend toujours son musicien. On ne peut pas écouter la pièce tout en regardant de la peinture. Pour Godot, un arbre suffit, bien sordide, bien quelconque, de manière à ne rien exprimer d’autre que ce qu’il dit. Du Beckett pur jus. De même, lorsqu’un producteur de la radiodiffusion française lui demande ses idées sur En attendant Godot, histoire d’éclairer un peu le propos, Beckett lui répond gentiment mais nettement : rien à signaler.

« Il n’est pas donné à tous de pouvoir passer du monde qui s’ouvre sous la page à celui des profits et pertes, et retour, imperturbable, comme entre le turbin et le Café du Commerce »

Déconcertant, Beckett, pour son interviewer, mais si fidèle à lui-même.  Le théâtre ? Je n’y connais rien et d’ailleurs, je n’y vais pas. Des vues sur la pièce ? Pas plus que le premier venu de ses lecteurs. Dans quel esprit a-t-elle été écrite ? Aucune idée. Et les personnages ? Itou. Mais leur aspect ? Chapeau melon. Tout de même, Estragon, Wladimir, Pozzo, Lucky ? A peine entraperçus, perdus de vue depuis, qu’ils se débrouillent sans moi, ainsi nous sommes quittes. Mais alors Godot himself ? Ne sais pas qui c’est, s’il existe, à quoi il ressemble, pas plus lui que les deux autres. Autre chose ? Tout est sur scène. Peu tout de même ? Trop déjà. Bref : s’il en savait plus, il l’aurait mis dans le texte. Comme ça n’y est pas, c’est qu’il n’en sait rien. Circulez ! Et à sir Ralph Richardson qui veut en savoir davantage avant de jouer dans la pièce, il répond :

« Si par Godot j’avais voulu dire God j’aurais dit God, et non Godot. «

Ce qui déçut beaucoup le comédien, et désespéra durablement durablement des bataillons de critiques et des légions de thésards. Au fond, il pourrait se contenter de dire : pour Godot, voyez Blin ! Et renvoyer ainsi à celui qui l’a monté de façon « exemplaire ». Pas de symboles, pas d’idées, pas de formes, pas d’emblèmes, pas d’allégories, pas de clés, pas de métaphysique. Godot, c’est ce que c’est, rien de plus et débrouillez-vous avec ça. Comme disait son ami James Joyce en publiant son monstre Ulysses : voilà de quoi donner du travail à deux ou trois générations avedond’universitaires. Basta ! Pas de compromis. Le fameux arbre leur cache la forêt. Ils cherchent des symboles là où il n’est question que de l’attente. Dans une très belle lettre de 1954, Beckett rappelle qu’il avait fait la connaissance de Joyce en 1928, qu’il n’avait jamais été son secrétaire, qu’il l’admirait, qu’il avait été sous son influence, que son affection et sa reconnaissance étaient sans borne car Joyce lui avait appris ce que signifiait exactement « être artiste ». Una cadeau qui n’a pas de prix. Les éditions de Minuit peuvent bien lui suggérer d’accepter le prix Renaudot pour L’Innommable en échange de sa présence à la cérémonie et d’une interview aux Nouvelles littéraires, c’est non : « Si l’attribution de ce prix dépend de singeries pour ne pas dire de marchandages pareils, merde ». Car s’il y a bien une chose dont un tel écrivain est incapable, lui qui n’écrit que sous l’impulsion, c’est d’expliquer ce qu’il écrit.

Kafka ? L’a peu lu car il s’y sentait tellement chez lui que la cause était d’ores et déjà entendue. Les raisons du choix du français pour l’écriture après 1945 ? « Le besoin d’être mal armé ». Beckett a parfois des expressions énigmatiques : « à contre-canaille ». D’autres fois des lignes d’une simplicité et d’une sobriété bouleversantes : « Pauvre lettre de ma mère ce matin. Où ai-je fourré mes larmes ? ». En quatre lignes, il sait brosser un portrait qui pourrait servir de modèle dans les écoles de journalisme et les ateliers d’écriture :

« Rencontré Giacometti, granitiquement subtil et tout en perceptions renversantes, très sage au fond, voulant rendre ce qu’il voit, ce qui n’est peut-être pas si sage que ça, lorsqu’on sait voir comme lui ».

Et puis quoi, un homme capable de pleurer à nouveau en relisant pour la quatrième fois Effi Briest de Theodor Fontane ne saurait être totalement mauvais. Son éditeur français, Jérôme Lindon, qui le connaissait si bien, dira n’avoir jamais rencontré en dehors de Beckett un tel concentré de bonté, d’humilité, de noblesse, de modestie et de lucidité. De quoi se réconcilier avec l’humanité quand elle vient à manquer.

 « Mais quant à dire qui je suis, d’où je viens et ce que je fais, tout cela dépasse vraiment ma compétence ».image

Passionnante correspondance qui, contrairement à tant de recueil de lettres d’écrivains, nous épargne l’inutile du quotidien. Les notes de blanchisserie. Ce qui ne signifie pas que le banal en est banni ; mais beckettisé, il prend un tout autre visage, surtout lorsqu’il est en proie au découragement et que la dépression rôde. Quant au fameux tableau de Caspar David Friedrich Deux hommes contemplant la lune (Zwei Männer in Betrachtung des Mondes), dont Beckett a confié qu’il était à la source de Godot longtemps après l’avoir vu à la Galerie Neue Meister à Dresde en 1936, il faut se reporter au premier volume. Ou à Avant Godot (163 pages, 18 euros, Arléa), subtile réflexion de Stéphane Lambert sur ce que cette rencontre a pu provoquer. Quelque chose de l’ordre du choc suscité par le petit pan de mur jaune de la Vue de Delft de Vermeer sur le narrateur de la Recherche. Face aux deux personnages du tableau de Friedrich, l’un s’appuyant sur l’épaule de l’autre dans un paysage désolé dominé par un arbre déraciné le tout baignant dans une lumière cendrée, Beckett prend conscience de cet insaisissable qui lui permettra de donner une forme à sa propre détresse intérieure. La découverte agira comme un déclencheur. En mettant le doigt sur ce détail, Stéphane Lambert fait surgir, avec une délicatesse qui a le bon goût d’éviter la dérive mystique, Vladimir et Estragon sur leur route de campagne avec arbre.

(« Samuel Beckett » photo D.R. ; « Représentation de En attendant Godot » photo D.R.; « Beckett, Paris, Avril, 1979 »,  photo de Richard Avedon. © The Richard Alvedon Foundation ; « Zwei Männer in Betrachtung des Mondes », 1819-1820, huile sur toile de Caspar David Friedrich, Galerie Neue Mister du Staatliche Kunstsammlungen Dresden)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

605 Réponses pour Sur Godot, on n’attendait plus que Beckett

versubtil dit: à

Excellent article, franc du collier et qui donne vraiment envie de lire cette correspondance.
Merci Passou!

pado dit: à

Billet qui donne surtout envie d’attendre une nouvelle fois Godot,
ou de revoir Nicolas de Staël.

D. dit: à

Bérénice, comment expliquez vous qu’on voit des diplodocus chassés à la hache, représentés à la perfection sur l’une des centaines de pierres gravées précolombiennes d’une collection privée ?
J’attends une réponse dans les meilleurs délais.

Jacques Chesnel dit: à

Oui, excellent billet. Ayant rencontré Jean-Marie Serreau en province, j’ai eu l’occasion de voir tous ses spectacles du Théâtre de Babylone en 1953/54, les pièces de Dubillard, Adamov, Ionesco… et En attendant Godot une fois les manifestations hostiles des premières représentations retombées. J’avoue avoir été à la fois fasciné et tétanisé par la pièce, le texte et le jeu des acteurs, notamment Lucien Raimbourg et Roger Blin. Plus tard, je voyais parfois Beckett à La Closerie des Lilas, toujours impressionné par l’intensité son regard

christiane dit: à

Oui, un beau billet qui »désobscurci tout ce que les mots obscurcissent ». Portrait fin de ce solitaire pudique et un peu hautain reclus dans cet appartement dont les fenêtres donnaient sur la prison de la Santé.
Ouverture à ces personnages grotesques qui ne sont, en jubilant, que les masques d’un « désespoir total », utilisant une langue bizarre, bousculante et autoritaire qui rend impossible leur communication. Proches des débris, des poubelles, langue des balbutiements, pleine d’insanités.
Il écrivait à A.Kaun : »Il m’est de plus en plus difficile, absurde même, d’écrire. Ma propre langue m’apparaît de plus en plus comme un voile qu’il faut déchirer afin d’atteindre les choses cachées derrière (ou le rien caché derrière). »

Y a-t-il un lien entre ce tableau de C.D.Friedrich et l’écriture de Godot ? Sublime paysage contre plateau nu et lumière blafarde éclairant un arbre mort. Un sol qui se dérobe. Au bord du gouffre.
Une attente si intense. Un théâtre où la vie devient du temps. Un temps qui s’efface et dont il ne reste que l’attente. Que Godot vienne ou pas devient superflu dans ce siècle noir. Et Molloy ! qui ne trouve pas le moyen d’oublier le temps et qui le met en sursis dans des actions vides de sens.
Dans La Dernière bande, ces paroles :
« Passé minuit. Jamais entendu pareil silence. La terre pourrait être inhabitée. »

Connaitre la correspondance de cet exilé irlandais, maître du non-dit, c’est entrer dans son sourire, sa douceur. J’ai lu avec émotion l’échange de lettres avec Bram van Velde et Martha.

Diagonal dit: à

Un papier fort sympathique qui restitue bien le « concentré de (cette) bonté, humilité, noblesse, modestie et lucidité » de Beckett, des qualités qui prennent toujours à la gorge quand on replonge dans la beckettitude lunatique de Vladimir-Estragon. Je me souviens qu’on les trouvait également attestées dans les magnifiques Mémoires de Maurice Nadeau, ces généreuses qualités de l’homme. Cela dit, il reste toujours un doute au sujet de la publication de ces correspondances unilatérales purgées des considérations domestiques. RDL nous dit que les notes infra-paginales suffisent ici à nous repérer dans le propos des correspondants de SB pour situer et mieux justifier les siens. Sans doute, mais est-ce si sûr ?… Souvenons-vous de la publication des Lettres à Georges, retrouvées dans un caniveau et publiées par(Elias et) Véza Canetti, amoureuse frustrée du beau-frère, sans doute parce qu’elles faisaient partie du patrimoine littéraire d’Elias, le mari volage en voie de nobellisation. Bref, on ressort souvent déçu de ces correspondances pas toujours très littéraires. Espérons que ce ne sera pas le cas avec celle de Samuel, et que la branlette devant le cul d’une jument ou d’une pine tuméfiée resteront des arguments de vente accessoires.

JC..... dit: à

Je suis plutôt de l’avis de pado, Nicu me manques, toujours et encore. Sa mort ne passe pas.

Correspondance de Beckett, monologues, retenue, non-dits, affaire de spécialistes qui aiment bien le viol des huitres rétives, les mégots dans les cendriers, les boites de conserve gonflées qui gardent leur secrets !

Police universitaire et littéraire, enquêtes, fouilles, garde à vue, va t on découvrir enfin qui est Samuel Beckett, au juste ?…… Glaires.

JC..... dit: à

Branlette au cul d’un cheval, Diagonal, pas au cul d’une jument ! Seriez vous, par malheur, contre le mariage des mêmes ?!

Bloom dit: à

Si Ulysse est « un monstre », qu’est donc Finnegans Wake?

C’est Thomas McGreevy, futur directeur de la National Gallery of Ireland, qui a présenté Joyce à Samuel Beckett, le 1er novembre 1928, alors qu’il venait de lui succéder au poste de Lecteur à normale sup.
Beckett écrira sa première lettre à Joyce d’Allemagne le 23/3/29 à propos de « Dante…Bruno. Vico….Joyce », un essai sur le « Work in Progress » de Joyce qui deviendra ‘Finnegans Wake’.
« 23/3/29
Ladgrafenstr. 5
Kassel
Dear Mr Joyce,
(…) I have succeeded in combining the three points in a more or less reasonsable paragraph »
(…)
Will you remember me to Mrs Joyce and Giogio & Lucia ? »
Sincerely yours
Sam Beckett »

Joyce deviendra vite un familier de la famille, en particulier de Lucia, qui s’éprend de lui, sans qu’il ressente la pareille à son égard :
« A letter from Lucia too. I don’t know what to do. She is unhappy she says » 17/071930
« I had a very calm letter from Lucia, advising me to accept the world and go to parties » 25/1/31.
Etc.
C’est l’année suivante que Lucia commencera à souffrir de graves troubles nerveux qui mèneront à son internement en 39.

Beckett saupoudre ses lettres de remarques & jeux de mots bilingues mémorables :
« Alfy dit que les Japonais aiment beaucoup enc.ler des canards agonisants, à cause du duvet, paraît-il »17/7/30
« Dublin is bloody. But it’s almost a pleasure to be paralysed after the French day mare and the rain is lovely » (allusion à Dubliners de Joyce) 15/8/31
« my Proust turd » après le 15/8/31 (SB faisait sa thèse sur Proust)
« Anyhow tant piss » 18/8/32
Etc.

Une question à Passou : retrouve-t-on dans l’édition française le fabuleux appareil critique de l’édition Cambridge (introduction fouillée, chronologies, notes détaillées, index, bio des personnes citées) ? Le tome 2 de l’édition anglaise fait 791 pages, et d’ordinaire, le français compte pour 1/3 de plus que l’anglais….

André Topia, ancien prof à Paris X Nanterre, est un excellent spécialiste de littérature irlandaise ; je suis sûr que sa traduction est à la hauteur de l’original. Il a dû bien s’amuser…

Lucie Bémol dit: à

Les arguments de M. Basdeplafond JC sont indéniables comme dab’ !

Est-ce bien raisonnable ? dit: à

Lucie Bémol dit: 5 décembre 2015 à 12 h 11 min

Belle argumentation de « Pseudo multiple ».

Gare de Lyon.Bangkok dit: à

 »Un tel concentré de bonté, d’humilité, de noblesse, de modestie et de lucidité. » Merci.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Il est finalement venu ce billet sur Samuel Beckett. Comme cause réentendue JC et Ueda vont continuer leur mise en scène de Oh Les Beaux Jours et Bloom prier Sainte Brigitte. Ce joyeux mélange peut faire un peu grosse taupinière. On est,, plus à l’aise pour pisser chez les myopes aussi, sans se presser.

masud al-bukhari dit: à

Les Letters de SB ne sont accessibles qu’en hardcover chez Cambridge UP.

C’est vraiment se moquer des sans-dents.

Bloom dit: à

« A talkative shit », SB to TMcG, 5/8/30

Widergänger dit: à

Le tableau de CD Friedrich nous égare sur la réalité de la pièce de Beckett !

L’énorme différence entre le peintre et le dramaturge, c’est qu’on rit à gorge déployée en regardant sa pièce alors que le tableau de CD Friedrich est morbide à souhait comme le Romantisme allemand le plus noir.

C’est le danger de ce genre littéraire des correspondances. On croit qu’elles donnent accès à l’œuvre alors qu’elles nous égarent et nous feraient faire un énorme contre-sens si nous n’étions plus intelligents qu’elles.

gardel dit: à

Rien à voir avec Beckett mais, afin de réveiller le souci du public sur quelques gestes ou attitudes suspects de leurs concitoyens – ou pas- dans la vie de tous les jours, le Département d’Intelligence chargé de Décoder les Signes d’Apparente Innocence dans le Maintien Quotidien d’un Etat d’Urgence (DIDSAIMQEU) du Ministère de la Défense, recommande de porter une attention particulière au fait que, p.ex. quelqu’un tourne très rapidement vers la droite à un coin de rue quelconque, ou à un autre qui, disons au Parc Citroën, s’immobilise pendant deux ou trois minutes face à un bouleau en contemplant fixement sa pâle splendeur et les dessins de son écorce, pleine, celle-ci, de subtils et énigmatiques signes (pourquoi pas un rdv secret?), sans parler d’un éventuel monsieur avec chapeau et lunettes noires qui feuillete L’Equipe dans l’aire de jeux pour enfants du Luxembourg et maintient dans sa main gauche une cigarette éteinte (interdit de fumer dans cet endroit). Ce sont à peine quelques exemples dans ce parcours insouciant d’une journée dans laquelle fourmillent dans le métro, aux heures de pointe, des adolescents basanés qui susurrent à l’oreille des passagers debout en leur proposant des petits souvenirs de Palmyre ou bien la moitié d’un collier ayant appartenu à la reine Zénobie que Paul Veyne avait hérité de sa grand mère; et peut-être aussi, à la tombée du jour, l’écho éssouflé, opaque, de pas dans une ruelle ténébreuse avant de découvrir avec soulagement qu’il s’agit d’Efrain, le voisin gay du troisième. Oui, mais on ne sait jamais. Il faut faire gaffe, bien sûr, sans pour autant retomber dans les habitudes des années 40. On vous prie de ne pas nous envoyer des lettres. Prenez directement contact avec un de nos agents. Votre anonymat sera assuré. Vive la République. Vive la France.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

La salle d’attente en ruine est ici décor sorti des vieux mensuels et hebdomadaires en y rajoutant trop de postes.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

très beau billet de notre hôte, et aucune faute de frappe ou erreur à l’horizon…

Bon, je profite de mon passage ici pour, me tapant une fois de plus l’incrust, vous raconter un peu la journée d’hier, qui fut, dirons-nous, contrastée…

D’abord, cela se passait à Caen. C’est une drôle de ville, Caen, pour une ex-rouennaise convertie à la ruralité : s’il y existe des perspectives pleines de grandeur gracieuse, saint-péterbourgeoises ai-je envie de dire, par exemple avec cette grande roue qui encage l’hôtel de ville avec, en perspective, l’abbaye aux hommes, l’uniformité des reconstructions d’après-guerre laisse un parfum de monotonie (surtout quand on cherche son chemin pour aller saluer un internaute ami, qui se révèlera d’ailleurs absent du gîte !) dans les rues si semblables… Et puis la blondeur de la pierre de Caen s’oppose au gris du ciel et au miroitement plombé des bassins du port de plaisance : cela allège cette longue ville…

C’est d’ailleurs sur ce « port » (je mets entre guillemets, parce que, quand on a fréquenté un peu les bassins d’Honfleur, de Dieppe et du Tréport, on se sent, dans Caen, un peu comme sur une scène de théâtre, ou embarqué dans une opérette alors qu’on a l’habitude de Bayreuth, quoi…) que nous avons cherché à déjeuner, Clopin et moi.

Le journaliste de FR3 nous avait recommandé un restaurant de coquillages, qui plus est conçu pour insérer des chômeurs ou personnes déclassées : la formule doit ma foi être bonne, car il n’y eut pas de place pour nous. Nous avons donc trouvé refuge à côté, dans un restaurant « basque », ou j’ai bu du manzanilla en mangeant des tapas !!!

Quant à l’émission elle-même, perso je trouve que Clopin a été très bien, tel qu’en lui-même, quoiqu’un peu figé et concentré. C’était excitant comme un jeudi d’autrefois, de se retrouver sur un plateau télé, avec des gens qui vont et viennent et dont vous ne pouvez deviner l’occupation réelle.

J’ai eu la chance d’être en régie pendant le direct : je ne voyais que le dos des trois techniciens qui « balançaient », mais rien que dans ces dos, la tension et l’adrénaline qui se dégageaient du studio étaient palpables…

J’ai été particulièrement maladroite avec le journaliste (ça n’étonnera personne ici) qui tentait de préparer l’émission. Toute à mon enthousiasme et mon implication, j’ai passé mon temps à répondre à la place de Clopin. A cinq minutes d’un direct, ce n’est pas la bonne méthode, ai-je enfin compris…

Mais tous ces gens, des techniciens aux journalistes en passant par la maquilleuse et le gardien à l’entrée, sont en réalité charmants. Ils savent pertinemment le poids de la télé dans la « vie des gens », et connaissent toutes les ficelles des images : rien de plus facile, à la télé encore plus qu’ici, que de « casser » quelqu’un, surtout en direct ; une question faussement naïve, un cadrage peu flatteur, une ombre ou une trop grande mise en lumière…

Ce qui m’a rassérénée, c’est que l’émission, pour limitée qu’elle ait été (deux minutes réservées à Clopin, coincées entre le téléthon et les danseuses de zumba, les photos d’Offranville – ah ! La maire commentait la prairie « où on a organisé un barbecue qui a rassemblé 200 personnes » – et les défis des sapeurs-pompiers, qui grimpent sur la grande échelle pour le téléthon – ce mélange de bonne volonté et de dérisoire d’une télé de province, bref) cette émission, donc, a eu au moins le mérite de montrer notre travail à des pros.

Les journalistes de FR3 nagent dans le documentaire, et j’aurais d’ailleurs pu croiser, dans les couloirs, Rémi Moget, le réalisateur du splendide « Paul dans sa vie » (tiens, je le recommande à Christiane, celui-là !)…

Leur avis sur le film ayant été tout aussi bienveillant que leur regard sur Clopin dans l’émission, nous en sommes donc sortis un brin « émoustillés », quoi.

Les rares reproches qui ont été faits étaient argumentés et pertinents, ils nous serviront pour notre prochaine aventure. Et l’impression générale, outre la reconnaissance du travail accompli, est que notre petit film aurait ses chances dans un festival de documentaires…

Rien que pour cela, cela valait le coup d’aller à … Quand , Caen !

Allez, zou, je rends l’antenne !

Lavande dit: à

Un remarquable Godot à la MC2 de Grenoble, en octobre, mis en scène par Jean-pierre Vincent avec Charlie Nelson, Abbes Zahmani,absolument remarquables.
Des images sur
http://www.mc2grenoble.fr/spectacle/en-attendant-godot/

et une belle critique:
http://www.mc2grenoble.fr/wp-content/uploads/2015/05/ARTI_PB_10_09_15_Godot.pdf

Pour les Parisiens, il est actuellement aux « Bouffes du Nord » je vous conseille vivement de vous y précipiter… sans attendre!
Même si vous l’avez vu plusieurs fois c’est un vrai bonheur!

obs dit: à

Le profil des tueurs de San Bernardino est un coup supplémentaire sur la truffe des crétins qui tentent de trouver des raisons socio économiques au Djih.d.

pseudo rénié dit: à

Bon papier!

geo dit: à

Merci, Clopine, pour ce compte-rendu. Vous deviez mettre un lien pour le replay…

chantal bis dit: à

Faut faire un blog, Clopine ! Votre style vaut le détour… Joli RDG pour ces lettres de Beckett. Sans parler de la « judiciosité » du titre. Quant à C.D. Friedrich, pas d’accord avec commentaire précédent : c’est tout à fait en phase avec le personnage de Beckett. Même si je préfère Les falaises de craie à ce Conciliabule près d’un arbre mort dans le soleil couchant…

geo dit: à

« devriez », pardon.

geo dit: à

 » nous feraient faire un énorme contre-sens si nous n’étions plus intelligents qu’elles. »

Ah oui, heureusement que WG est plus intelligent que les correspondances…

Mais pourquoi se limiter par fausse modestie? Il est plus intelligent, point.

Manuel Carrère dit: à

N’ayez pas peur, chers compatriotes ! Entrez dans l’espérance ! L’événement, c’est le 5 mai. En attendant, n’ayez pas peur de rêver, vous les petits, les sans-grade, les exclus. Ne vous laissez pas enfermer dans les vieilles divisions de la gauche et de la droite. Vous qui avez supporté depuis vingt ans toutes les erreurs et les malversations des politiciens. Vous les mineurs, les métallos, les ouvrières et les ouvriers de toutes ces industries ruinées par l’euro-mondialisme de Maastricht. Vous les agriculteurs aux retraites de misère et acculés à la ruine et à la disparition. Vous aussi qui êtes les premières victimes de l’insécurité dans les banlieues, les villes et les villages.

chantal bis dit: à

Euh… Contemplant la lune, veux-je dire ! Faut dire que la reproduction prête à confusion.

DHH dit: à

clopine
pardon au autres commentateurs pour ce hors sujet, mais je m’agglutine votre « incrust » pour vous dire que le récit que vous faites de votre journée d’hier, de style décalé « Bécassine fait de la télé » , me confirme dans ce que j’écrivais sous le fil précèdent de votre don d’écriture que nous pouvons être nombreux,y compris sous les tropiques,à vous envier

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

Franchement Clopine, du plateau télé au plateau repas, laissez-nous préférer le plateau du théâtre de Beckett!

Paul edel dit: à

La reconstruction de la ville de Caen à été une seconde destruction avec un compas et une règle et des bulldozers qui fracassaient les vestiges des derniers couvents du côté de saint Jean et du bassin saint Pierre ma pauvre ville!

masud al-bukhari dit: à

Défense de déposer de la philosophie au pied de cette scène.

Dont forget dit: à

Ah, Beckett ! Voilà un écrivain dont j’aimerais beaucoup lire la biographie, Passou. Dont la vie, sans relief, m’intéresse autant que son oeuvre. Il fut d’ailleurs l’objet des meilleures pages du « Livre de Job », à mon humble avis. Un écrivain capital de la seconde moitié du XXe siècle, made in capitale française, n’en déplaise à mister Bloom. Le dernier représentant d’une époque où les auteurs avaient encore une certaine déontologie, une armature morale, qui semble avoir totalement disparu chez nos écrivains contemporains ? Quoiqu’un Pierre Michon ou un Charles Juillet…

JC..... dit: à

Ce conte à vomir debout, pardon ce compte-rendu, signé de l’épouvantable Clopine à la Télé est d’une effarante bêtise….

Comment fait elle pour être Bécassine si facilement ? Mystère….

« Elle a le don ! » dirait sa bonne.

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

@Masud al-Bikhini,
Vous n’ avez de cesse depuis hier soir ( et bien avant aussi ) de nous parler avec la bouche en c.ul de poule.
Rappelez-vous « la fiente », sûrement que les  » merdes posthumes » de Beckett vous feraient tordre les lèvres du haut…

masud al-bukhari dit: à

faire l’ acteur n’ est pas toujours drôle dit: 5 décembre 2015 à 13 h 46 min
@Masud al-Bikhini,

C’est peu clair, un chouia vindicatif (pourquoi diable) et reste immobilisé dans la contre-allée.
Nous parlons de Beckett, que diable!

Comme disait un excellent prof, « ça n’s’imposait pas ».

masud al-bukhari dit: à

De Clopine, je ne peux m’empêcher de saluer la bonne humeur.
Elle paraît indestructible!

chantal bis dit: à

Et voilà, ça recommence… Avant de quitter ce qui sous peu va redevenir une scène de guerre, à coup d’injures bêtes et méchantes, de niaiseries infantiles et de violence gratuite… je vous laisse avec mon coup de coeur du moment (et fasse que cette princesse du Bengale apaise vos mauvais sentiments !!!)

http://vendangeslitteraires.overblog.com/2015/12/l-orient-qui-est-en-nous.html

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

« ça n’s’imposait pas ».

Mais ça soulage!

pseudo pseudo dit: à

« Les arguments de M. Basdeplafond JC sont indéniables comme dab’ ! »

ce ne sont pas des arguments mais du vide comme la grosse tr.uie, d’où l’intérêt de ueda à son égard

Polémikoeur. dit: à

Il y a, décidément,
des contributions bizarres
ici-bas, dans le commentarium !
Lectorâlement.

charles dit: à

« une scène de guerre, à coup d’injures bêtes et méchantes, de niaiseries infantiles et de violence gratuite… »

eh oui, des frustrés , c l’esprit Frenchie

b. t. dit: à

Ce bon versubtil vient de rejoindre la saine cohorte des contempteurs de l’affreux U.
Ça soulage, comme il le dit lui-même.

chantal bis dit: à

Frustrés de quoi, je me demande…

Nicole Legendre dit: à

Ne plaignez pas masud al-b, il lui reste les meilleurs : Daaphnée et JC, ses indéfectibles soutiens, la crème de la crème.

sociologiquement dit: à

« Ce conte à vomir debout, pardon ce compte-rendu, signé de l’épouvantable Clopine à la Télé est d’une effarante bêtise….
Comment fait elle pour être Bécassine si facilement ? Mystère….
« Elle a le don ! » dirait sa bonne. » (JC….. dit: 5 décembre 2015 à 13 h 43 min)

Eh voilà c’est du jc ça pourrait être de daaphnée c’est à dire un commentaire du/de beauf dans toute sa splendeur

bérénice dit: à

11h04: Euh euh eueueuhhh? ( crescendo)

masud al-bukhari dit: à

b. t. dit: 5 décembre 2015 à 14 h 12 min
la saine cohorte des contempteurs de l’affreux U.

Prendre des coups de tous côtés, voilà l’homme libre!

bérénice dit: à

Al bukhari, l’homme valeureux cependant que des protections sont en vente libre sauf à aimer les coups, nous louons également des tipis anti-atomiques.

Mesquin dit: à

12.59 et aucune faute de frappe ou erreur à l’horizon… M’enfin bon bref…

d’une demie-page
et désespéra durablement durablement des bataillons
NNrf
tant de recueil de lettres d’écrivains

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

b. t. dit: 5 décembre 2015 à 14 h 12 min

Non, pas affreux du tout notre Masud, mais de le voir quelquefois écrire avec componction, cela m’ irrite le poil.
Un point c’ est tout.
Quant à Clopine, la description des mains calleuses et effrangées et aux ongles noircis de son compagnon de vie m’ a beaucoup impressionnée;
On soupçonne un immarcescible plaisir à la prise d’ un plateau repas.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

Elle paraît indestructible!

Faut pas voir les bases sur un écran épicétoutou.

masud al-bukhari dit: à

aire l’ acteur n’ est pas toujours drôle dit: 5 décembre 2015 à 14 h 28
cela m’ irrite le poil.

Laissez votre poil et prenez la plume, ô masque!

Nicole Legendre dit: à

le voir quelquefois écrire avec componction

La componction est l’arme du sournois. Méfions-nous de la cautèle des faux Chinois.

pseudo al-pseudo dit: à

« Prendre des coups de tous côtés, voilà l’homme libre! »

zouzou se console comme il peut

masud al-bukhari dit: à

Nicole Legendre dit: 5 décembre 2015 à 14 h 38 min
Méfions-nous de la cautèle des faux Chinois.

Oui mais… Cinq mille ans de culture par derrière!

masud al-bukhari dit: à

culture par derrière!

Cette formule est maladroite, j’ai manqué de componction.

Bonne discussion sur le grand Sam!

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

prenez la plume

Je la, les – elles sont de différents diamètres – prends tous les jours que d.ieu fait et j’ en vois de toutes les couleurs!

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

DHH, vous êtes décidément bienveillante à mon égard, et je vous en remercie. Mais du coup, me voici motivée pour tenter de ne pas vous décevoir, ce qui est très certainement un challenge, ou au moins un risque ; songez à quelqu’un comme Paul Edel, qui me portait aux nues et désormais ne m’adresse plus la parole. il est vrai que la réalité est décevant, souvent. Raison de plus la prendre comme elle est,ni plus, ni moins.

Beckett m’a évidemment totalement impressionnée, j’ai vu Godot avec Jean Chevrin (une « voix d’or ») et n’ai pu l’oublier. L’arbre, dans la pièce que j’ai vue, était réduit à fort peu de choses. c’était une sorte d’arbre-concept, quoi, rien de vivant. Dans le tableau de Friedrich, il me paraît tout bonnement mort, rien de conceptuel là-dedans, non ?

faire le facteur n' est pas toujours drôle dit: à

et j’ en vois de toutes les couleurs! me ipse

Et j’ envoie de toutes les couleurs serait peut-être plus exact.

faire l' acteur n' est pas toujours drôle dit: à

« c’était une sorte d’arbre-concept, quoi, rien de vivant. Dans le tableau de Friedrich, il me paraît tout bonnement mort, rien de conceptuel là-dedans, non ? » Clopine.

Passionnante réflexion.
Dans quel sens entendez-vous le mot concept, Clopine?

Bloom dit: à

Avant la guerre:

« Alfy has gone to repose himself at Boulogne sur Merde (or sur Seine, as you like) »(17/07/30)

« But Paris (as such) gives me the chinks at the moment and it’s about the last place in the world I want to go to. Too many Frenchmen in the wrong streets » (12/9/31)

Après la guerre:

« The winter is setting in now in Paris. No heating in this house for the 6th year in succession (…) Life even for margin people like me is increasingly difficult. Only the low rent make it possible. » (24/11/47)

thomas dit: à

« j’ai manqué de componction. »
Daaphnée est si troublante avec son appel au muezzin et sa posture pour prier tout en écoutant carmen

« Cinq mille ans de culture  »
empruntée tous azimuts

masud al-bukhari dit: à

N’êtes vous pas, Thomas, inutilement déplaisant?

Mais j’attends mon tour chez la shampoingneuse et vous êtes là.
C’est bien.

masud al-bukhari dit: à

Cautèle cherche jambe de bois.

masud al-bukhari dit: à

Bloom votre carottage au sein des textes de ce grand homme dessine votre portrait chinois.

Ce ne sont que rognures d’ongles et il ne vous aurait jamais donné son Nihil obstat!

Lucie Bémol dit: à

Paul Edel, 13h 32 : Caen, c’était mieux avant, comme tout !

masud al-bukhari dit: à

Je ne comprends pas cette critique du C’était mieux avant, il y a bien une chance sur deux que ce soit vrai.

Candide dit: à

diagonal dit :
« Je me souviens qu’on les trouvait également attestées dans les magnifiques Mémoires de Maurice Nadeau, ces généreuses qualités de l’homme. »
Maurice Nadeau a écrit :
 » La force corrosive de Beckett…ne saurait procéder de l’affirmation d’une quelconque conviction ou illustration d’une conception philosophique ou métaphysique. Il ne croit rien, ne pense rien, il montre. Et ce qu’il montre, c’est l’homme privé de toute illusion, débarrassé des sentiments, croyances, pensées qui servent à lui masquer la réalité de son supplice, attaché à vivre intensément ce supplice, c’est-à-dire à souffrir décapé jusqu’à l’os… »

Sergio dit: à

On n’a plus les ruines ? C’est dommage, qui dit ruines dit pianiste, j’avais une question essetraordinaire mondiale quelqu’un connaît-il par coeur l’étude douze opus vingt-cinq de Chopin ? Siouplaît comme dirait Margerin…

Bösendorfer américains s’abstenir…

Bloom dit: à

Bloom votre carottage au sein des textes de ce grand homme dessine votre portrait chinois.

Ueda, la littérature vous est étrangère & vous ne connaissez rien à ce « grand homme » (commentaire pertinent!). Vous ne l’avez certainement jamais lu.
Retournez à votre créneau, la propagande anti-musulmane; le petit rôle du facho de service vous va à ravir.

Vous êtes une des possibilités de réponse affirmative à la question que posait SB le 11 mai 1931, de l’ENS: « Aren’t people shits? »

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

«Beaucoup d’artistes, ayant l’impression d’avoir fait le tour de leur art, se tourne vers le plus infini, vers l’impalpable.»

Cela dit dans un sujet de vente chez Drouot peut aussi conceptuellement aider à pisser de rire tout en squattant à des années lumières de l’irremplaçable.

Zoon dit: à

des mots tels que « érection », « pisser », « péter » ainsi que toute allusion à des vents intestinaux.

Comme les changements viennent vite dans la pratique de la Langue. Si aujourd’hui vous vous faites opérer des intestins, en attendant le rétablissement du transit, l’infirmière vous demandera, avec la plus grande délicatesse, si vous avez des « vents », ou des « gaz ». Le chirurgien, lui, vous demandera si vous pétez, ce qui a l’avantage d’être précis. Si vous vous faites opérer de la vessie, la question de savoir si vous « urinez » bien tend à devenir obsolète. Le chirurgien vous demandera si vous avez pissé. Au moins, tout le monde comprend, même les patients qui ont décroché tôt du système scolaire.

Zoon dit: à

Au fond, il pourrait se contenter de dire : pour Godot, voyez Blin ! Et renvoyer ainsi à celui qui l’a monté de façon « exemplaire ».

L’époque Blin, c’est l’époque Blin. Aujourd’hui, c’est l’époque Jean-Pierre Vincent, dont la mise en scène met en lumière l’incomparable potentiel comique de la pièce. Voir l’inénarrable monologue de Lucky, hommage aux duettistes Testut et Conard. Le fameux dilemme — est-ce qu’on bande / est-ce qu’on se pend ? — relève du même registre.

masud al-bukhari dit: à

Petit facho de service (bloom)

Je suis déçu par ce poncif, je réclame de la littérature!

Godot s’appelle Letizia, elle est superbe.

Daaphnée dit: à

Daaphnée est si troublante avec son appel au muezzin et sa posture pour prier tout en écoutant carmen

Mon Dieu, ce Thomas !
On sent tout de suite, à la légèreté de la syntaxe, le regard aigu du lettré.
Mais qu’a-t-il donc à pencher ainsi, de l’avant ?
Le poids ?

radioscopie dit: à

masud al-bukhari dit: 5 décembre 2015 à 16 h 03 min
Petit facho de service (bloom)
Je suis déçu par ce poncif, je réclame de la littérature!

Ah que voilà une âme sensible ! La crudité du trait lui fait tordre le nez. On voudrait « de la littérature » ! Autrement dit de l’euphémisme, une sourdine au clairon, une mouche au fleuret. Couvrez ce mot que je ne saurais voir. Comme c’est émouvant !

masud al-bukhari dit: à

D., votre étude sociologique sur les coiffeurs est trop métaphorique.
Toujours cette affaire cornecul de « représentations ».

On n’sent pas le travail.

Dont forget dit: à

Beckett ne se réduit pas à de la littérature pétomane, c’est mieux que cela et même plus, Zoon ! Il y entre une grande part de jeu, qui se nourrit de nos angoisses et en rit…

masud al-bukhari dit: à

Ce qui est désarmant, radio, dans cette manipulation des mots en -o (facho, salaud,…) c’est la conviction absolue de ne pas en être.

Daaphnée dit: à

Ueda, la littérature vous est étrangère

Vous êtes amusant, Bloom.
Si la grande majorité qui se croient autorisés ici, en avaient autant que lui sous la plume ..
– et je ne dis pas cela pour avoir dansé avec lui –
on vous accorderait qu’ayant éprouvé quelque satisfaction à vos joyceries, vous ne vouliez sacrifier à votre contentement.

Dont forget dit: à

« c’est la conviction absolue de ne pas en être. »

C’est pas faux, faux-chinois !
Si le facho c’est l’autre, l’enfer c’est lui ?
Bloom, Beckett c’est plus un auteur français qu’irlandais, non ?

Daaphnée dit: à

Autrement dit de l’euphémisme, une sourdine au clairon, une mouche au fleuret.- Radioscopie

Décidément !
On aura droit à toutes les balourdises de ce Trissotin ravi .

DHH dit: à

Non Clopine ;il ne s’agit pas de bienveillance, mais d’objectivité ;d’ailleurs tant sur ce fil que sur le précèdent je suis loin d’être seule de cet avis .
continuez a jouir du plaisir de voir les moutons-mots se précipiter vers vous quand vous avez quelque chose à raconter .
Vous avez la chance d’ignorer cette aporie que nous connaissons, nous autres, qui cherchons douloureusement « les mots pour le dire » et qui ,ayant fini par écrire une phrase devons déplorer qu’elle ne rend pas ce qu’on voulait y faire passer

radioscopie dit: à

Daaphnée dit: 5 décembre 2015 à 16 h 44 min
Notre Rollet de Mamoudzou est sorti de sa sieste. Le climat ne vaut rien à sa verbigération.

Daaphnée dit: à

Mamoudzou?
Tombouctou?
Ouagadougou?
Ouou?
Voilà que notre Trissotin ulule !

Bloom dit: à

Bloom, Beckett c’est plus un auteur français qu’irlandais, non ?


Pour les anglophones, Beckett est un romancier; pour les francophones, un dramaturge. Beckett n’a jamais demandé la nationalité française. C’est un écrivain irlandais d’expression anglaise et française qui a vécu la majeure partie de sa vie en France.

Le colloque international Beckett organisé par la University of Western Sydney regroupait 100 spécialistes du monde entier, dont 2 Français, Bruno Clément et Yann Mével, brillants beckettiens.
L’un des 98 autres spécialistes, en majorité anglophones, auteur d’une thèse sur Beckett à l’Université d’Austin, n’était autre que John Maxwell Coetzee.

On mettra tout le monde d’accord en disant que Beckett est universel.

Les lettres (4 tomes de plus de 700 pages dont 2 restent à paraitre) sont en anglais, en franglais (drôle) & en français (bribes).

Daaphnée dit: à

Paul Edel, qui me portait aux nues – Clopine

Quand je vous disais, Paul, qu’il y aurait une sur-interprétation …

Daaphnée dit: à

« Face aux deux personnages du tableau de Friedrich, l’un s’appuyant sur l’épaule de l’autre dans un paysage désolé dominé par un arbre déraciné le tout baignant dans une lumière cendrée, Beckett prend conscience de cet insaisissable qui lui permettra de donner une forme à sa propre détresse intérieure. La découverte agira comme un déclencheur. En mettant le doigt sur ce détail, Stéphane Lambert fait surgir, avec une délicatesse qui a le bon goût d’éviter la dérive mystique, Vladimir et Estragon sur leur route de campagne avec arbre. »

Bien ! Le romantisme en ayant englué plus d’un, Beckett s’en sort plutôt bien ..

JC..... dit: à

« Paul Edel, qui me portait aux nues » (Clopine)

Dieux cruels qui, là haut, gouvernez sans pitié,
Redonnez à Paulo ce goût qui l’enchantait !

Nicole Legendre dit: à

Bloom dit: 5 décembre 2015 à 17 h 09 min
Pour les anglophones, Beckett est un romancier; pour les francophones, un dramaturge.

Cependant, l’essentiel de sa production en langue française est du roman (si on peut appeler ces textes ainsi). Et les écrits théâtraux sont minoritaires dans son œuvre. Oh les beaux jours a d’abord été écrit en anglais, et créé à Londres, La Dernière bande aussi, je crois bien.
De ses grands « romans », seuls Murphy et Watt sont en anglais.

christiane dit: à

Le reflet dans les lunettes (représentation de « En attendant Godot ») est impressionnant. On voit ce qu’il voit. On ne sait pas ce qu’il pense (jeu des comédiens ? décor ? son texte ?). C’est comme un mur entre l’espace extérieur et son espace intérieur.
Il répondait à C.Juliet (« Rencontres avec Samuel Beckett » – P.O.L) à la question : comment endurait-il le temps ?
« – Il ne me pèse pas. Je trouve même que les journées passent trop vite. Je m’en étonne.(…)
Parfois quand je marche, il m’arrive de compter mes pas.(…)
Cette nuit, j’ai eu une longue insomnie et j’ai pensé à une pièce. Elle durerait une minute.(…)
Un être seul, debout, silencieux, immobile. Il est un peu en retrait. Tout se passe dans une lumière crépusculaire. Apparaît quelqu’un. Il avance. A pas lents. Il aperçoit le personnage qui est immobile. Il s’arrête, saisi.
– Vous attendez quelqu’un ?
De la tête on lui répond par la négative.
– Quelque chose ?
Même réponse.
Après quelques secondes, il poursuit son chemin.
Alors l’autre :
– Vous allez où ?
– Je ne sais pas. »

Quel chevauchement inouï entre ce moment où il pense à une pièce puis, par cette photo, un autre temps où il regarde les comédiens jouer une rencontre si proche de ce qu’il imagine. Ça pourrait être Vladimir et Estragon perdus dans un no man’s land. Mais cette conversation a lieu en novembre 1977. Il s’agit donc plutôt de ces pièces brèves ( «Pas» ), un univers à part, comme pour fuir le chaos. Une réduction extrême de l’écriture théâtrale. Une sorte d’épure.

Peut-être un lien avec ce film de Rémi Mauger « Paul dans sa vie » pour lequel J.Perrignon avait écrit ce beau papier pour Libération. (Merci, C.)
Des hommes qui marchent. Des pas…
http://www.liberation.fr/portrait/2006/09/15/hors-champs_51322

Paul edel dit: à

Oui Caen c était mieux avant juillet 1944 ,belle ville en gothique flamboyant décrite par Barbey d aurevilly ,pulvérisée par les raids aeriens avec 7000 morts oui c etait mieux quand une partie de
ma famille était pas sous les bombes,pauvre pomme

La tête d'Alfredo Garcia dit: à

Pa sdu tout d’accord avec Christiane.

Paul edel dit: à

Je vous portais aux nues?clopine?restez y.

L'heure zéro dit: à

Anna Fort, alias anonyme médusée ou horrifiée, ici Lucie Bémol, vient de se faire traiter de pauvre pomme par Paul Edel et on le comprend.

L'heure zéro dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 5 décembre 2015 à 14 h 50 min
songez à quelqu’un comme Paul Edel, qui me portait nue

« Il est costaud, disait Clopin, moi j’y arrive pas. »

Diagonal (p/o Stig D.) dit: à

Charles Juliet et Samuel Beckett, des taiseux souffrant d’incoercibles besoins de dire le silence de leur nuit sans jamais imaginer comment ils allaient pouvoir consoler tant d’insomniaques inconsolables. Et au milieu : Bram van Velde, le plus énigmatique de tous, incapable de jamais pouvoir expliquer sa pulsion de peindre, ni de comprendre l’émotion que sa palette pouvait susciter chez le jeune et le vieil écrivain. Oui, grâces leur soient rendues… d’avoir laissé des traces qui nous ont consolé de tant de chagrins dans cette vallée de l’arme.

thomas dit: à

j’attends mon tour chez la shampoingneuse et vous êtes là.
C’est bien.(Ueda)

dans votre con fusion mentale vous voyez la marine partout
je ne vais jamais chez le coiffeur

Lucie Bémol dit: à

à l’heure zéro : mieux vaut une pauvre pomme qu’une vieille poire incohérente

bérénice dit: à

Le chirurgien vous demandera si vous avez pissé. Zoon.

Vous admettez qu’il est extrêmement difficile de ne pas tomber en littérature comme pétrifié des mots qui nous décrivent. Cela dit tous ne s’expriment pas ainsi, il y en a qui essaient les gants et si vraiment ce n’est pas entendu ils passent à la forme paléontologique, on ne pourra pas forcément y lire du Beckett mais s’interroger sur les amplitudes langagières issues de la diversité sociale et empruntées à taux zéro surtout par ceux qui possèdent pourtant beaucoup.

Sergio dit: à

Les téléphones il a bien raison faut les tuer les exécuter sans rémission comme dans Nothomb leur dégonder les ischies leur crever les oneilles pas de quartier no surrender.

C’est Sacha Guitry qui disait sensiblement :

– On vous sonne et vous accourrez !

l'éternel amant dit: à

bérénice dit: 5 décembre 2015 à 18 h 06 min

Je n’ai rien compris, mais les phéromones de bérénice transcendent la toile. Cette femme a des pouvoirs. Comment fait-elle ?

Daaphnée dit: à

dans votre con fusion mentale vous voyez la marine partout
je ne vais jamais chez le coiffeur – le Thomas du rez de chausée.

Non mais, Pierre Assouline, ne me dites pas qu’en votre grand optimisme sur les vertus du Web, vous avez imaginé que cette diffusion-là pouvait contribué – que sais-je – à un lire plus et mieux ?
Pardon ?
Ce n’était pas votre propos ?
Vous vous en fichez.
Ah, tant mieux .
Parce que lorsque qu’on tombe sur un Thomas qui peine à aligner 4 mots, on se demande s’il n’a jamais su en lire 3 .

bérénice dit: à

Comment fait-elle ?

photosensible, en fait je photocopie je recopie je prends note je me charge du poids d’une dictée constante. Je suis à la toile ce que Jeanne fut au bûcher, je remercie ces anonymes admirations qui en retour du sacrifice paient de leurs mots sonnants et trébuchants.

Attila dit: à

« qui a vécu la majeure partie de sa vie en France. »

Qui y est mort et enterré, dont forget !

Daaphnée dit: à

les phéromones de bérénice transcendent la toile

Exception qui confirme la règle.
Quand Bérénice signe de son pseudo, on ne comprend généralement rien.
Rien du tout .
Mais c’est reposant, en définitive.

bérénice dit: à

Bram van Velde,

Je signale à tout hasard pour les résidents qu’Un Van Velde est visible aux abords de l’étang de Bages, ne sachant plus lequel des deux frères l’a peint je vous laisse chercher le lieu qui peut-être en cette saison est fermé ou définitivement clôt quoique le propriétaire soit indépendant mais vraisemblablement subventionné.-.

bérénice dit: à

Mais c’est reposant, en définitive.

Nos pensées se croisent car curieusement je pensai cet après-midi que votre intelligence était en éveil alors que je laissais dormir ma bêtise par altruisme.

les experts dit: à

la pauvre daafdaaf va vraiment mal (retour d’âge non assumé) -ueda devrait s’en occuper aulieu d’écrire des âneries

ayons pitié dit: à

 » pouvait contribué  »

pauvre daaf nulle en orthographe en plus de vieille

Wiki dit: à

Caen. nombre de morts au débarquement : entre 2 et 3000 et non 7000 (P E)

radioscopie dit: à

Daaphnée dit: 5 décembre 2015 à 18 h 15 min
« … vous avez imaginé que cette diffusion-là pouvait contribué  »

Et encore une énormité orthographique ! Pour Mamoudzou, c’était le CD de la Callas ou le Bescherelle. Mauvaise pioche.

Daaphnée dit: à

Mais c’est très bien Bérénice, ce petit trait d’esprit !
Figurez-vous que, pour ma part, je me demandais si Beckett n’aurait pas vu le travail de Hartung ..
Il n’en est pas question.
C’est curieux .
Il y a des non-rencontres, des choses qui n’ont jamais existé et qui justement prennent sens de cela .

Un admirateur supplémentaire de bérénice dit: à

En effet, bérénice, au LAC (Lieu d’Art Contemporain) dans la commune de Sigean (ou Peyriac?). Il y en a même deux, je crois, mais ils sont de l’autre, le frère dont le prénom ne me revient pas, là dans l’immédiat.

Daaphnée dit: à

Oulala !
Notre Trissotin va corriger toutes les coquilles . Enfin, pas les cas litigieux .. mais bon.
C’est très bien, un chômeur en moins .

masud al-bukhari dit: à

thomas dit: 5 décembre 2015 à 18 h 02 min
dans votre con fusion mentale vous voyez la marine partout
je ne vais jamais chez le coiffeur

C’est pas vous qui m’avez massé le cuir?
Vous étiez mignon pourtant.
Encore un pourliche filé à l’aveugle…

Vous avez bien tort de vous hystériser sur Mme Le Pen.
Comme disaient les marxistes, ce n’est vraiment plus la contradiction principale…

Ce sont des temps d’inadaptation saisissante de l’offre à la demande, mon ami.

Près de 40% de nos concitoyens souhaitent vaguement qu’au premier tour elle administre une fessée mémorable aux branleurs d’en face.
Pour le reste, 4% souhaitent l’application de son simili-programme, les autres s’en foutent.
Plutôt 14%? Si vous y tenez…
Quelque chose comme ça.

Je dis ça je dis rien, comme on dit sur France 3.

bérénice dit: à

excusez à votre tour mon incompréhension et ne prenez pas ceci comme une riposte mais une simple réponse. Votre prose s’attache à un public dont je ne peux faire partie quand bien même ce serait bien vu ou bienvenu. Je n’accorde aucune importance à cette ligne discontinue qui peut tout aussi bien épouser d’autres contenu que le vôtre et quoiqu’il y ait à perdre de ne point vous suivre sur tous vos sentiers . Je regrette, je déplore ma limite et les textes en épreuves sont là pour nous forcer à aller de l’avant qui plus est quand leur sens résiste à nos habitudes confortables qui voisinent avec les ovins les bovins les gastéropodes.

D. dit: à

Daaphnée, pensez-vous sincèrement que les égyptiens aient pu monter des monolithes de 200 tonnes pour former le plafond de la chambre du Roi, comme ça, sans aide d’aucune civilisation extraterrestre dotée des moyens de lévitation antigravitationnelle standards ?

bérénice dit: à

18h55 Geer Van Velde. Un pastel rose gris et blanc?

D. dit: à

Comme point de comparaison, une petite rame de TGV pèse 400 tonnes. C’est pour vous donner des repères.

bérénice dit: à

Il y a des non-rencontres, des choses qui n’ont jamais existé

Les choses de l’esprit se rencontrent sans présence.

Zoon dit: à

Pour les anglophones, Beckett est un romancier; pour les francophones, un dramaturge. (Bloom)

Euh…, disons pour les francophones qui n’ont de son oeuvre qu’une connaissance superficielle. Mais pour les accros francophones à Beckett, les trois M (« Molloy », « Murphy », « Malone meurt ») sont aussi incontournables que « Fin de partie », « Oh les beaux jours » ou « En attendant Godot ». Ne pas oublier que « Molloy », à l’égal de « En attendant Godot », est un chef-d’oeuvre de la littérature comique du XXe siècle. Chez Beckett, le rire est une voie d’accès privilégiée à la profondeur.

masud al-bukhari dit: à

D. dit: 5 décembre 2015 à 19 h 03 min
Daaphnée, pensez-vous sincèrement

Beaucoup ici ont été peu à peu persuadés que vous êtes un Gris.
Et bien peu mettraient en doute votre sincérité lorsque vous vous montrez fidèle à votre part d’humanité.

Vous avez aimé Demoule ce matin sur les Indo-européens?
Sans trahir aucun secret, l’hypothèse boréale, elle tient la route?

bérénice dit: à

18h49 enfin je déclare forfait autant lire la Kabbale qui doit témoigner d’un hermétisme poreux en regard du grand mystère du sens de ce communiqué . Peut-être et-ce menaçant ? Renseignez je vous prie. Je vous file une baguette en échange.

Paul edel dit: à

Bataille de caen chiffres de 3000 contestés car ne prenant pas en compte les habitants de caen partis vers venoix carpiquet les carrières de Fleury et les villages autour les gares avoisinantes ajoutez de plus archives détruites et les blessés graves avec bombes incendiaires morts plus tard.

bérénice dit: à

Vous avez aimé Demoule ce matin sur les Indo-européens?

ce doit être cinglant cependant je ne décrypte pas, pourquoi pas tant qu’on y est un codage chiffré?

bérénice dit: à

m-a-b rien ne vous oblige d’ailleurs nous sommes tous occupés à relire les propositions pour les régionales.

DHH dit: à

@Bérenice 19 h 31
NON je n’ai pas aimé
Ce que dit-et ecrit- depuis longtemps Demoule sur les indo-européens n’a aucune base scientifique aux yeux de la collectivité des linguistes .
En effet son souci ,d’ordre idéologique ,est de de nier l’existence d’un peuple souche dit indo-européen ou aryen , qui aurait essaimé , car il voit dans la référence à l’existence supposée de ce peuple une caution dont se sont se prévalu les tenants d’’idéologies raciales notamment nazies
Certes l’objectif est louable, mais pour l’atteindre Demoule réfute avec désinvolture , sans argument recevable, tout le corpus scientifique édifié au cours du siècle dernier avec les travaux des linguistes les plus solides (‘meillet,lejeune benveniste ) et qui mettent en évidence ,l’existence indiscutable d’une langue souche , dont les structures analysées par ces savants se retrouvent dans la quasi totalité des langues européenne et dans le sanscrit védique, ce qui accrédite évidemment la théorie d’un peuple souche
J’ai été particulièrement choquée au cours de l’émission par la dérision avec laquelle Demoule considérait les passages rediffusées d’une leçon magistrale de Michel Lejeune sur le sujet .

Gare de Limoges dit: à

DHH a cru qu’on la sonnait.

Chaloux dit: à

masud al-bukhari dit: 5 décembre 2015 à 15 h 36 min
Bloom votre carottage au sein des textes de ce grand homme dessine votre portrait chinois.

J’aurais plutôt écrit « portrait dindon », mais « chinois » est bien aussi.

Pour le reste, pourquoi discréditer « les notes de blanchisseries » des écrivains? Leur relation au monde commence là. Une lettre d’intendance est-elle moins révélatrice qu’une lettre philosophique? C’est une question qui se pose.

Erik Satie, Trois valses distinguées du précieux dégoûté.

https://www.youtube.com/watch?v=77T6uddONJk

Widergänger dit: à

L’arbre et le décor dépouillé de la pièce viennent plutôt du théâtre Nô japonais.

Chaloux dit: à

Pas du Nô péruvien?

Zoon dit: à

Performance de BHL au musée de Tel Aviv : il a lu son prochain livre devant 1500 personnes qui l’ont écouté

Les brèves d’Assouline cultivent souvent l’art de la perfidie. Ici, la performance en question ne nous est précisée qu’à la fin : ils l’ont écouté ! On ne nous dit pas s’ils l’ont écouté jusqu’au bout.

masud al-bukhari dit: à

Indo-européens.

Ne parlons pas de connaissances (elles évoluent) mais de style scientifique.

Celui de Demoule a quelque chose de pataud et d’obsessionnel.
Une passion déconstructrice lui fait réduire l’ensemble du problème à un simple rideau de fumée idéologique.

Celui de Colin Renfrew a pour lui l’élégance et le common sense.

Zoon dit: à

L’arbre et le décor dépouillé de la pièce viennent plutôt du théâtre Nô japonais. (Widergänger)

J’y verrais plutôt une anticipation de l’état de la planète vers 2100. Voir aussi le tas de sable de « Oh les beaux jours ». Des scènes de fin de l’anthropocène. Les derniers sectateurs de la Providence ont déserté le désert : Godot ne viendra pas.

Attila dit: à

« J’y verrais plutôt une anticipation de l’état de la planète vers 2100. »

Les paysages d’après la bombe atomique sur Nagasaki et Hiroshima…

Zoon dit: à

Il y a 200 ans, « Emma » de Jane Austen modifiait le visage de la fiction.

Toute fiction un peu originale et forte modifie le visage de la fiction. Beaucoup de travaux universitaires se sont attachés à pointer les constantes de la fiction. Bien plus rares, en revanche, sont ceux qui ont cherché à cerner les modifications significatives de la fiction, celles qui induisent des pratiques collectives. Quelquefois, ça va très vite; par exemple, en quelques titres Huysmans bouleverse les codes de la fiction naturaliste dont, jusque là, il se réclamait. D’autres fois, il faut des siècles pour qu’une pratique fictionnelle bien ancrée soit abandonnée.

Ceci n' est pas un arbre dit: à

 » continuez a jouir du plaisir de voir les moutons-mots se précipiter vers vous » DHH à Clopine.

Où il est à considérer que DHH ne fait jamais le ménage elle-même chez elle et qu’ elle incite Clopine à faire de même.
Un élevage de poussière, ça c’est conceptuel, c’ est même Duchampien en diable!
( Mais l’ arbre, comment et pourquoi est-il conceptuel sur le plateau de théâtre et pas sur la toile du peintre?)
Clopine n’ a pas répondu.

Zoon dit: à

« Pour s’accorder à ce siècle, il faut l’ ‘explorer’ afin de connaître ce qui préfigure des changements rapides des manières d’être ensemble. La répétition des formules du passé, des savoir-faire d’hier, ne suffit plus. Pour accéder à une démocratie partagée, il est surtout nécessaire de l’ouvrir aux différences afin de la fermer à la dynamique des dominations exclusives, puis funestes » (Georges Balandier)

C’est parler d’or, même si les convictions de Georges Balandier sont aujourd’hui partagées par beaucoup. Je signale, sur ces thèmes, un livre particulièrement stimulant : « Face à Gaïa », de Bruno Latour.

bérénice dit: à

21h59 parce qu’il est inconcevable sur une scène que des singes en descendent? Alors que peints ils vous perceraient l’œil et retiendraient l’attention?

bérénice dit: à

20h56 DHH merci pour l’émission.

Sergio dit: à

Le mouton le mouton… Je voudrais pas insister mais çui qu’est dans les boîtes de couscous en boîte… Ben dis donc ! Ca nous promet des lendemains qui chantent… Si faut becqueter ça tous les jours !

Sergio dit: à

Ceci n’ est pas un arbre dit: 5 décembre 2015 à 21 h 59 min
( Mais l’ arbre, comment et pourquoi est-il conceptuel sur le plateau de théâtre et pas sur la toile du peintre?)

Ben si, faut en mettre ! Quand on sait pas quoi mettre, déjà… On peut quand même pas aligner quinze châteaux de Chambord pour meubler la croûte !

Widergänger dit: à

L’arbre, c’est aussi une espèce d’arbre calciné du jardin d’Eden.

Il y a aussi beaucoup de la vie de Beckett dans cette pièce. Bram van Velde y avait reconnu, disait-il, des propos qu’ils avaient pu avoir ensemble ici ou là.

Les deux personnages (Estragon et Vladimir) ne sont pas identiques : Estragon est plus terre à terre, préoccupé de son corps, du moment présent. Vladimir est le plus « intellectuel » du duo, avec une nostalgie du passé, d’un certain passé glorieux, suivi d’une longue déchéance.

Le comique repose principalement sur des jeux de scène qui rappellent les procédés du music-hall et/ou Buster Keaton. Un certain Kafka aussi dans le roman Amérique, ou le début du Château.

service communal dit: à

Un arbre déraciné ? Un arbre qui étend ses racines en terre, sur terre, dans les airs ; un arbre de Noël prêt à suivre la marche du tandem de bipèdes. Un arbre nomade

bérénice dit: à

Un arbre déraciné ?

Sans détail et sans mémoire, Beckett était du genre tourmenté et a-t-il voulu ranger les choses pour y voir :

« vu sous un certain angle ces corps sont de quatre sortes.
Premièrement ceux qui circulent sans arrêt. Deuxièmement ceux qui s’arrêtent quelquefois. Troisièmement ceux à moins d’être chassés ne quittent jamais la place qu’ils ont conquise et chassés se jettent sur la première libre pour s’y immobiliser de nouveau. […] Quatrièmement ceux qui ne cherchent pas ou non chercheurs assis pour la plupart contre le mur. »

Widergänger dit: à

L’arbre indique qu’il s’agit sur scène de parler de la condition humaine.

préservons les sauvageons dit: à

cela s’applique-t-il aux arbustes ? de mémoire de rose etc.

Sergio dit: à

Ha mais l’arbre c’est bien, comme bête ; c’est le seul truc humain* que je mets sur mes places Stan…

NDLR On rappelle que Teilhard concède une âme même aux rochers… Même à çui qui fait tomber les avions ! Sur les moutons à Romuald…

Widergänger dit: à

Le téléthon pourrait quand même faire un petit don à Tapie, le pauvre, ruiné de chez ruiné. Tous égoïstes, ces malades !

Widergänger dit: à

En attendant Godot, c’est proprement l’Homme dévasté.

D. dit: à

Je n’interviendrai pas au sujet de Beckett, tout simplement parce qu’il est totalement surfait.
Quand on creuse un peu, on s’aperçoit vite que ça ne vaut pas grand chose, ce genre d’art.

D. dit: à

Il s’agit d’être déconcertant.

la jument du marshall dit: à

Sinon les pines tuméfiées sur le mur d’enceintes : rien à signaler

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…distanciation,…c’est tout,!…un miroir comme mur,!…
…vérifier ses noeuds de singe,!…l’entrainement sur baldaquin,!…
…Sir,!…vous retrouver vos couleurs,!…
…et Satan qui mène le monde,!…
…etc,!…

lola dit: à

WGG 23h07 Buster Keaton a joué -seul- dans le film intitulé « film » tourné aux USA par alan schneider ,qui y travailla avec Beckett.Il a été récemment restauré.Il y a des photos de tournage.
Il me semblait qu’il avait joué sur scène dans « Comédie »3 personnages-1homme 2 femmes sont enfermés dans des jarres, on ne leur voit que la tête. Mes souvenirs(je l’ai vu jouer) sont très flous,peut-être Keaton était-il venu assister à 1 représentation; le net donne les noms de Lonsdale, E.Hirt et D.Seyrig. La correspondance devrait donner des éclaircissements sur ce point

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

« le bon goût » du maître de maison me fait un peu l’effet d’un détail qui tue dans un papier sur Beckett ( pas autant que mes excès de cabotinage rayon critiques assassines, enfin ceci n’est qu’une périphrase n’est-ce pas… ), des révélations anecdotiques ça risquerait de faire pire mais enfin, bref…

ceci dit même pas vraiment pour râler, un arbre sec c’est clairement pas exclu de bien brûler si un rugbyman de passage veut jouer avec des allumettes, en outre quelqu’un l’a ici déjà secoué à l’envers avec des racines de tous les côtés donc…

une dérive ce serait quoi sans des ramées de gouttes d’eau ? sans vouloir l’imposer à la bouche ni comme surface réfléchissante, renfin rebref je sais vraiment pas, quelqu’un a commandé des îles flottantes ?

JC..... dit: à

Résumons : Beckett s’est fait plaisir, il nous a fait plaisir, l’humanité est toujours aussi pauvre d’esprit, et on y passera tous !

Pour en finir avec ce climat terrien sans saveur … Votez ! mais votez pour des incompétents, pour changer, happy taxpayers !

JC..... dit: à

Ce vote Nouvelles Régions est une farce, de gauche, évidemment …

Les forteresses aux murs puissants des collectivités territoriales ne tomberont pas : nous sommes en démocratie, en France, dans cet état d’esprit bien particulier de la protection des privilégiés qui n’apportent aucune valeur ajoutée, et l’assistanat aux véritables laissés pour compte, soit 10,6% de chômeurs à ce jour !

Que faudrait il pour que cessent de s’entasser les mille feuilles du mille-feuilles ? Une guerre, ou une faillite de l’Etat, l’équivalent administratif d’un Etat d’urgence anti-terroriste !

La Cour des Comptes le dit, le recommande, l’exige, depuis des lustres : elle n’a bien entendu aucun pouvoir de réforme… On est en France.

Votez pour les incompétents, mes chers petits choux…

ayons pitié dit: à

Widergänger dit: 6 décembre 2015 à 0 h 04 min
« Le téléthon pourrait quand même faire un petit don à Tapie, le pauvre, ruiné de chez ruiné. Tous égoïstes, ces malades ! »

Faudrait se cotiser

JC..... dit: à

Prendre un petit chef de rayon lingerie pour un chef de guerre, c’est comme croire qu’un agité à talonnettes pourrait avoir la moindre idée personnelle …

Vous préférez la rose ou le fumier ?

renato dit: à

« Vous préférez la rose ou le fumier ? »

Fut un temps où pour avoir des beaux arbres on les nourrissait avec des carcasses d’animaux (cerfs, sangliers)…

bérénice dit: à

7h59 Clairement un oiseau peut-être attristé ou frileux détourne son regard et du reste, un œil sur le qui-vive.
Attendons « Trissotin » qui réserve son avis à propos du figuré et de l’abstrait. .

Bloom dit: à

« qui a vécu la majeure partie de sa vie en France. »
Qui y est mort et enterré, dont forget !


Baroz, Joyce est mort & enterré à Zürich, cela ne fait pas de lui un écrivain suisse allemand, que je sache. La mort est généralement quand même un peu plus du domaine du fortuit que ce qui la précède…(sauf pour les bombes humaines).

On peut toujours s’interroger sur le peu d’empressement des gouvernements irlandais à rapatrier les dépouilles mortelles de Joyce et de Beckett, comme ils le firent avec celle Yeats, mort à Roquebrune, ramenée en 48 en Irlande (même s’il subsiste un doute sur l’identité réelle des restes inhumés dans le cimetière de Drumcliff, au pied du Ben Bulben ).
Joyce ne s’est jamais départi de sa haine pour le catholicisme & le nationalisme irlandais, étroits, intolérants, despotiques & criminels ( » a priest-ridden country »). Beckett était déjà en marge, en tant que protestant. Joyce n’a eu de cesse de régler ses comptes à l’Irlande (il n’a écrit sur rien d’autre, jusqu’à inventer une langue incompréhensible pour mieux en parler, dans FW), Beckett n’a jamais joué la carte irlandaise dans ses écrits.
Bref, ils sont bien là où ils sont, ce qui permet d’en faire des produits marketing, posters, produits dérivés (signets, stylos, etc?). L’une des plus grosses arnaques étant le Bloomsday, qui trimbale des afficionados dans des lieux qui n’ont plus rien à voir avec ceux qui sont évoqués dans Ulysses….

JC..... dit: à

« L’une des plus grosses arnaques étant le Bloomsday » (Bloom)

On est passé tout près du Bloomsgay, j’en ai vu qui salivait au fond de l’amphi …

renato dit: à

Encore cette manie de s’accrocher aux registres de l’état civil?

radioscopie dit: à

« Bref, ils sont bien là où ils sont, ce qui permet d’en faire des produits marketing, posters, produits dérivés (signets, stylos, etc?). L’une des plus grosses arnaques étant le Bloomsday, qui trimbale des afficionados dans des lieux qui n’ont plus rien à voir avec ceux qui sont évoqués dans Ulysses…. »

Non, non, les Irlandais n’en font pas tant que cela. A Dublin, en tout cas. Une statue par ci (Joyce), une statue par là (O. Wilde). Beckett : rien ou presque. J’ai passé deux heures dans un Joyce’s Centre absolument désert. En revanche, du côté de Guinness & Jameson storehouse il y avait foule.

JC..... dit: à

Ce goût immodéré pour les pubs, et pour les boissons alcoolisées, explique une bonne partie des insuffisances cérébrales de l’ami radioscopique. On s’en doutait….

William Legrand dit: à

Un petit mot de Madame Verniglia, la joyeuse commère de ce blog : « JC est parti voter ce matin au Camp à Nella de la rue Fournier avec un portrait de MARION MARÉCHAL PÉTAIN bien visible »

JC..... dit: à

SCOOP

«Grande nouvelle ! Nous avons trouvé le galion San Jose !», s’est exclamé le président colombien sur Twitter ce samedi.

L’épave de ce bateau est l’une des plus recherchées du monde, elle pourrait contenir un trésor estimé entre 3,7 et 15,6 milliards d’euros rapporte la BBC. De l’or, des bijoux ou encore des pierres précieuses recueillies dans les colonies d’Amérique du Sud se trouveraient dans les soutes.

Propriété du roi d’Espagne Philippe V, le «San José» a coulé en juin 1708 au large de la ville colombienne de Carthagène lors d’une bataille avec les Anglais.

JC..... dit: à

On raconte à Bercy que Sapin s’est mis à pleurer en pensant à tout cet argent, Macron lui aurait tendu son mouchoir…

Phil dit: à

Dear Bloom, Saba à Trieste et Pessoa à Lisbonne ont leur statue, honorée par les Français en routard et les caniches prostatiques.

christiane dit: à

@renato dit: 6 décembre 2015 à 7 h 59 min
Ce portrait…

« Ses formes s’écartèlent ou se nouent ; ses couleurs exaspérées ne cessent de lutter avec les ténèbres. »(M.Arland)
« la matière picturale parfois diluée à l’extrême, on aperçoit la pulsation d’une substance qui affleure et s’écoule en ruissellements multipliés. Univers de fluidité qui se joignent pour constituer des formes..(…) expérience exténuée d’un homme torturé, mais avec le regard innocent d’un enfant. » (L.Mallé)
« L’atelier de Bram van Velde est désert : aucun dessin, aucune ébauche, aucune toile ratée ou non aboutie. Comme si son échec le plaçait au-dessus de l’échec, comme si, trop fragile, sa démarche chancelante, liée à sa vie physique, ne pouvait se permettre de ne pas arriver à une image.(…) il guette, éprouvant son immobilité, comme une souris un chat. » (S. Beckett)

De provisoire en provisoire, sans atelier (à nouveau), Bram van Velde s’installe dans un grenier prêté par Michel Guy à Ivry.
Et voici le si tendre regard d’une vieille femme, dans un entretien Michel Guy/ Claire Stoullig :
« Bram y travaillait tous les jours et j’ai vu cette toile bouger, se faire, se défaire, se refaire (…).
Bram répétait : « c’est difficile, je n’y arrive pas, je ne sais pas, je ne peux pas ». C’était toujours le même type de discours, mais il était tout de même là, à heures très régulières.
J’avais ma grand-mère qui vivait dans cette grande maison. Elle était très âgée et montait assez péniblement dans cette pièce. Elle m’avait dit cette phrase touchante : « le pauvre monsieur n’y arrive pas, ça dégouline, ça dégouline ».

krénow dit: à

putain, cette photo, elle a fait le tour du monde.

bérénice dit: à

es caniches prostatiques.

Voudriez-vous suggérer que ces français égarés déshonorent dans l’urgence la statue? On devrait leur procurer des petits sacs comme les maîtres des chiens ici peuvent s’en prémunir pour nous soulager des désagréments odoriférants car l’urine est une invisible qu’il nous faudrait combattre . Ceci étant:
_Edition 1942: Un pur nectar!

D. dit: à

Saviez-vous, JC, que le permis de chasser est une pièce valable pour justifier de son identité lors du vote ?

D. dit: à

Pour l’Ile de France, nouvelle région ayant absorbé le Doubs, votez juste, votez sain !

bérénice dit: à

JC….. dit: 6 décembre 2015 à 9 h 21 min

Avec vous, impossible d’ignorer ce qu’ont pu receler comme zones incertaines et traîtres les temps de guerre, duplice, complice, lisse comme une peau de serpent pour varier peau de zozo. Une nouvelle génération d’écrivains ou une réincarnation vivante du mythe de l’éternel retour. Vous ne nous avez pas clairement signifié votre tendance si toutefois vous conservez droit au chapitre en tant que français?

D. dit: à

un trésor estimé entre 3,7 et 15,6 milliards d’euros rapporte la BBC. De l’or, des bijoux

Voilà qui ferait chuter notablement les cours de l’or…

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

l’arbre, sur scène, ne peut servir à un quelconque suicide, il est trop frêle, il sert juste de « concept » à l’idée de suicide…

le déraciné du tableau, lui, est déjà mort. Quelle que soit l’idée que les deux hommes en tirent (et ils ne sont pas sensés regarder l’arbre, mais la lune), l’arbre ne renvoie pas à l’idée de la mort « humaine ». C’est dans la pièce que l’arbre est trop dérisoire (et ça donnera lieu à une scène comique..) pour supporter une mort d’homme.

Je ne me suis sans doute pas bien exprimée, parce qu’évidemment, dans le tableau, l’arbre déraciné est sûrement, aussi, un concept. Mais bien plus simple, bien moins élaboré que celui de Beckett, à mon sens…

De toute façon, comme je dis toujours,en cas de suicide, il faut bien évidemment se pendre, mais alors, à un noyer, hein. Histoire de doubler ses chances…

Hier au soir, à Paris, j’ai vu le spectacle de François MOREL, « Rose et Hyacinthe ». Ca dit à quelqu’un d’en causer deux secondes ?

Paul Edel, la brutalité de votre réponse (à une question que je ne vous posais pas, d’ailleurs) n’enlève rien au passé, vous savez. Je me félicite juste , du temps où vous employiez à mon égard des comparaisons bien trop flatteuses, d’avoir sur résister au vertige. C’est utile, finalement, d’avoir les deux pieds bien posés au sol : ça permet de résister au vent, avant de s’apercevoir que ce n’est « que du vent » :

Vous ne faisiez finalement que partie de ces « gens que le vent emporte »

Et il ventait devant ma porte…

Haussons donc les épaules tous les deux, si c’est ce que vous voulez – mais vous et moi savons pourtant que je dis la vérité. Ce qui n’est, je vous l’accorde, pas toujours la meilleure chose à faire.

léon bloom sur wiki PP dit: à

Bloomsday, en gaélique Lá Bloom, est une fête irlandaise qui se tient chaque 16 juin (à Dublin notamment) et qui a pour objet de célébrer la vie de l’écrivain James Joyce.
Ce n’est donc pas la date de décès de Joyce qui est célébrée le jour du Bloomsday, mais bien la date du jour pendant lequel se déroulent les événements fictifs relatés dans Ulysse [ajouter : 16 juin 1904]. L’écrivain avait choisi de dater ce récit du jour de sa « déclaration d’amour » à sa future femme, Nora Barnacle (Molly Bloom). La première célébration de Bloomsday date de 1954, un peu plus d’une décennie après la mort de Joyce. Depuis ce jour, les admirateurs de James Joyce se vêtent des habits du début du XXe siècle, et parcourent la ville en citant des passages de l’œuvre. Samuel Beckett était mitigé sur ce rituel, bien qu’il ait sans nul doute inspiré le dialogue imaginaire de Vladimir et Estragon.

JC..... dit: à

D. dit: 6 décembre 2015 à 10 h 18 min
« Saviez-vous, JC, que le permis de chasser est une pièce valable pour justifier de son identité lors du vote ? »

Je vote, en tendant comme laisser-faire identitaire, un carré de papier toilette, tellement je suis connu des militants de toutes confessions qui officient avec le sourire des responsables ….

Bloom dit: à

L’éditeur français éprouve le besoin d’ajouter « Les années Godot » à ce qui est simplement en anglais « The Letters of Samuel Beckett, 1941-1956 ». Il y a un peu de méthode dans cette folie, non ?

s dit: à

You William Shakespeare, Willheim -> Anyway how son.

it’s heat, you can’t see it’s mean. Cultural matters.

Example dit: à

so they ta’ked

Annie C dit: à

« Vous ne faisiez finalement que partie de ces « gens que le vent emporte »

Et il ventait devant ma porte… »

Magnifique!

Dies dit: à

21.58 « Bien plus rares, en revanche, sont ceux qui ont cherché à cerner les modifications significatives de la fiction, celles qui induisent des pratiques collectives ».

Cette prétendue rareté est un argument purement gratuit. Tous les critiques littéraires en savent quelque chose qui font l’expérience inverse, notre hôte le confirmerait.

bérénice dit: à

un carré de papier toilette

Pourtant vous aviez le choix libre comme vous l’êtes, to be or not to, il existe une foule d’usage rien que pour cet élément de langage, dans ma région nous dénombrons les carrés et il paraît au relevé topographique qu’ils servent à tout et bien sûr à se moucher. Hermès, grand messager.

Bloom dit: à

8 h 52 min

Shite and onions…

L. dit: à

D. dit: 6 décembre 2015 à 0 h 33 min
Cher Michel, Zhu, Cher Zhu, Bérénice, Daaphnée,

D., vous êtes un saligaud. Mêler la douce bérénice à cette tripotée d’enflures est une honte.

candide dit: à

.@D. Dans le Doubs abstiens-toi

L Ile de France n’a pas annexé
Le Doubs. C est la Bourgogne qui A
Annexé la Franche-Comté.

bérénice dit: à

11h28 La virgule nous sépare quoique la cloison puisse figurer l’amovibilité des séparations provisoires. D’un autre côté, peut-être se rappeler qu’en l’absence d’épreuves véritables nous ne savons rien de notre couleur.

nal dit: à

@ Mais derrière les questions auxquelles il nous intime de répondre, Knut Hamsun écrivain (le roman est semi-autobiographique) a réussi, pour sa part, à s’emparer des règles du sens et à inverser un instant le rapport de force (twitte à droite).

Certes, mais la démonstration est mal choisie. Car, pour le prouver, il fallait bien sûr qu’Hamsun disposât de la théorie freudienne des mots d’esprit et de ses rapports avec l’ics. Or, comme l’action se situe vers les années 1870 et que le héros se trompe de date (1848), son ics avait peut-être de bonnes raisons de le faire et Hamsun de le dire. Mais l’important pour la cohérence de l’ensemble était bien que son futur employeur l’ait envoyé bouler. A son époque, l’ICS n’existait pas, puisqu’il n’avait pas été découvert et encore moins théorisé pas papa sigmund. On ne voit pas pourquoi l’employeur aurait trouvé cette circonstance atténuante pour embaucher le gratte papier.
Il faut donc que toute fiction demeure réaliste jusqu’à un certain point, même si elle se nourrit d’éléments d’autobiographie. Voilà mon avis. L’interprétation subjective qu’on fait des personnages de fiction plaît aux journalistes justiciers de la lutte des classes, qui puisent allégrement dans l’immense réservoir de la littérature mondiale. Mais attention à ce qu’on ne prenne pas trop ses désirs pour des réalités : les personnages peuvent à tout moment se révolter contre ceux qui ont tendance à surinterpréter leurs comportements. On l’a bien vu chez Flaubert, Kafka ou Beckett.

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