2014 : Voeux à volonté !
« Qui le connaît, celui qui détourna sa face
du Réel pour la plonger dans un autre réel
que seules les pages vite tournées
interrompent parfois violemment ?
Sa mère même ne serait sûre
que c’est bien lui qui lit ce que son ombre
abreuve. Et nous qui possédions les heures,
savons-nous combien lui en échappèrent
jusqu’à ce qu’il levât péniblement les yeux :
dressant sur ses épaules ce que le livre recelait,
avec des yeux qui, loin de prendre dans le don
se heurtaient à la plénitude du monde :
ainsi des enfants calmes, ayant joué
tout seuls, découvrent soudain ce qui est ;
et cependant ses traits, qui étaient ordonnés,
pour toujours sont restés dérangés. »
Rainer Maria Rilke, « Le liseur » in Nouveaux poèmes, 1907, traduit de l’allemand par Jacques Legrand, Points/Seuil 1972
556 Réponses pour 2014 : Voeux à volonté !
Belle ode à la lecture, très proustienne dans son élan. Alors, lecture papier, lecture numérique ? Tout cela mène au même Mont Analogue dirait un Daumal d’aujourd’hui. La liseuse électronique m’accompagne de plus en plus au début de la nuit, j’avoue en guetter encore certains effets (des gens sérieux disent que l’on ne mémorise pas du tout aussi bien). Un journal britannique (the Independant) vient de communiquer une étude qui prouverait que lire des romans boosterait les facultés intellectuelles (en se mettant à la place du héros, le cerveau anticipe les actions, crée des nouveaux chemins neuronaux qui servent ensuite pour plein d’autres choses dans nos vies suractives).
J’ai commencé, comme vous, l’année 2014 par la lecture d’un grand poète, Robert Graves, dont Michael Longley vient de donner un choix des poésies grandioses chez faber and faber. Nous savons tous combien il fut courageux pendant la guerre 14., Notre `14 à nous sera une année de feux commémoratifs à volonté, elle aussi.
Bonne année à vous ainsi qu’à vos commentateurs. Longue vie à votre blog.
aprés ma livre de mousse de canard et mon demi cubi de chardonnay j’ai besoin de prendre du recul..la vraie vie c’est trop gras dédé
..bon allez..bonne année les sportifs
Et tous mes vœux de bonheur a cette Europe pourrie et véreuse, tous mes vœux de bonheur aux nations qui ont succombé à la séduction de ce monstre infâme qui leur a menti et les tuera.
Halte au vœu plutôt, en cette drôle d’année,
commémorative et sans rime à la fois,
place au jeu… de mots, avec eux,
écrits, lus ou parlés !
Pétardement.
Rainer qui publie des Nouveaux poèmes dont Passou a la primeur?!? Trop fort; 2014 démarre en lion ici! (sauf que c’est l’année du cheval, Passou ~ Hee haaaaawwww!)
Bons hennissements zàtousses!
J’aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d’or, ces poissons chantants.
__Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d’ineffables vents m’ont ailé par instants.
A R.
Une colorisation bien étrange tout de même pour la nouvelle belle année qui de fait s’annonce un peu bizarrement phosphorescente, comme ces mers miraculeuses qu’on voit rarement et moins encore si l’on n’est pas marin.
Je n’écrirai pas bonne année ni baume santé ni rien de la sorte illusoirement dans l’accessoire. Que les dieux veillent sur nos vies, toutes les vies.
…
…un liseur,…pas chez lui,…encore avec un slip,…à se cacher du soleil,…
…
…exhibitionnisme d’esprit à dessin fractale,…
…ou le singe intello qui se mime dans son endoctrinement obscurantiste,…
…
…très limite pour en sortir le pinacle,… sur amazone, livraison gratuite!,…
…encore un vert à germer!,…papillon à cheval !,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…
…
Un passage rapide par ce blog que j’ai tant aimé et fréquenté histoire de présenter mes meilleurs vœux à Passou et aux blogueurs. Et comme j’ai pu voir qu’Abdeladolf y traînait encore, à lui je souhaite une année bien pourrie, mais en bonne santé, pour qu’il en chie pleinement.
Meilleurs vœux à tous et à toutes ! …..et commencer l’année par de bonnes résolutions : manger peu, boire moins, lire mieux, aimer toujours, faire du sport, sortir du cadre, casser les vieilles règles…. ! Bonne année !
…
…bonne année,…c’est vite dit,…
…disons bon millénaire à tous!,…et au suivant,…
…dans l’éternité de nos tourments guéris, pour notre paix en toute conscience de toute cause !
…etc,…
« et sans rime à la fois »
Oui,2014 n’a pas de rime!
Une année sans rime ni raison?
A quoi ça rime?
Une année pour aimer les livres et l’amour?
des livres d’amour,des tonnes!
Que cette année nouvelle nous étonne!
A tous,bonne année!
Comme à l’accoutumée, je pars faire mon jogging un peu avant le lever du soleil.
Vers 7h30, ciel à peine couvert, très légère brise, 11°2 extérieur, léger ressac sur la plage absolument déserte. Un délice … Personne. Pas une âme qui vive. Juste un corps de jeune femme nue, perdu dans l’immensité marine, flottant paisiblement à 50 mètres du bord tout au plus. J’angoisse à mort …. Vivante. Se baignant seule, elle fait un signe pour me rassurer, voyant ma surprise inquiète. Scandinave. J’applaudis bruyamment l’exploit, la félicite, et continue ma route.
J’y vois comme un signe. L’année commence bien !
Faites l’humour, pas l’équerre !
Baby nous rieur !
Une écriture gainée de blanc, patiente. Merci.
Pas « Der Lesende »
(aus: Das Buch der Bilder), si ?
A l’aide, les germanophones !
En toute franchise,
qui commence vraiment mieux l’année
avec la proposition textuelle du Patron,
aimable certes, mais, comment dire…
présente sur l’estomac ?
Tisanement.
L’année commence mal !
Nantes se prépare à la guerre, celle de 14 ? Les meurtrières sont en place dans l’ « écoquartier » !
Avez-vous vu tous ces immeubles qui viennent de sortir de terre au quartier « éco », « green », « durable » de la Bottière ?
Après la tôle ondulée en plastique qui, le saviez-vous ?, est là pour rappeler les serres des maraîchers qui occupaient ces terrains (tiens, les écologistes n’ont RIEN dit, c’est que ces terrains n’étaient sans doute pas de la qualité de ceux de Notre-Dames des Landes ! ben couillon ! *), voici les immeubles qui au lieu de fenêtres ont des meurtrières. Juste de quoi passer une tête…mais je ne suis pas sûr que cela soit possible. Et des têtes qui dépassent ça fait désordre.
Ceux qui ont conçu cela, où vivent-ils ?
Allez voir… je sais, le nouveau quartier ne se prête guère à la balade. Comment disent-ils dans leur jargon pseudo naturaliste … ? minéral ! oui minéral ! l’homme écologiste est un minéral qui s’ignore.
Aussi gai que notre président hier soir. Au moins, il compatit, reconnaissons-le. Dur à regarder 10 minutes comme ces bâtiments de « nouvelle génération ».
* N’oubliez pas d’envoyer votre aide au sénateur écologiste patenté Placé. Le pauvre, il n’a pas le temps de garer son char en respectant la loi et n’a pas le temps de payer les amendes.
Pauvre Dédé ! … ça doit être dramatique d’être un complice chéri des superpuissances galactiques et de ne pas pouvoir sauter la barrière des ciseaux passouliniens sans y laisser une partie, intime, de ses attributs verbeux …
Bonne année, camarade androïde !
C’est le merdier, à NANTES ! Une cinquantaine de militants se disant «anti-capitalistes» ont investi un hypermarché nantais Carrefour mardi après-midi !
Selon les témoignages de plusieurs clients, les manifestants sont arrivés vers 15h, groupés, et avec des chariots vides qu’ils ont commencé à remplir en critiquant la société de consommation.
La logique consistant à remplir de bouffe un chariot, pour lutter au foie gras, aux huitres et au champagne contre la consommation, est un signe d’humour assez rare chez ces utopistes de supérettes, pirates de supermarchés !
Nostalgie, je rêve! Lazarillo et Sandgirl réapparaissent comme par magie…Il ne manque plus que MàC, ML et…Ramiel!
« Pas une âme qui vive. Juste un corps de jeune femme nue, perdu dans l’immensité marine »
Il a un pot, ce JC!
Au fait, Bonne Année!
Arédius44, si vous passez par là, embrassez pour moi les propriétaires d’Harmonie, tous mes vœux pour 2014 en espérant que les plans d’urbanisation n’atteindront pas ce coin de paradis.
Une écriture gainée de blanc patiente.
Christiane vous trouverez terre à terre ma remarque mais ce peut être un atout, cependant en regard de ces œuvres nouvellement télé-exposées de glace sculptée, je vis, à lire votre courte phrase, des fleurs de givre, des étoiles de neige et avec ce gout pour le raccourci, me demandai comment pouvoir écrire les doigts gourds, raidis, endoloris par le froid, l’esprit disposé tout entier vers une unique et prosaïque destination, rentrer se mettre au chaud.
Merci pour ce très beau poème, Pierre Assouline.
Avec Rainer Maria Rilke vous touchez là où ..
cela me fait plaisir
heureuse année à vous
à tous également
pleine de désirs épanouis
de bonheur
pour Berenice,si elle est parisienne,et pour tous ceux qui aiment le Bateau Ivre ,allez lire ce poeme , tout entier gravé sur le mur de ce qui fut le grand seminaire,dans la petite rue etroite qui va de la place saint Sulpice au Luxembourg
Que pourrais-je bien souhaiter à ce blog et son hôte, qu’ils ne posséderaient pas déjà ?
Shakespeare, peut-être, mais on ne fait pas d’Hamlet sans casser des voeux…
(bon d’accord, je sors, mais je reviens de suite).
Daphnée, un rien vous érotise mais l’insistance confinerait à l’indécence aussi n’en parlons plus ,pas plus que d’Epicure quand tant d’attentes trempent dans la douleur.
Bon café de nouvel an, merci.
Mettons-y l’original
« Der Leser
Wer kennt ihn, diesen, welcher sein Gesicht
wegsenkte aus dem Sein zu einem zweiten,
das nur das schnelle Wenden voller Seiten
manchmal gewaltsam unterbricht?
Selbst seine Mutter wäre nicht gewiß,
ob er es ist, der da mit seinem Schatten
Getränktes liest. Und wir, die Stunden hatten,
was wissen wir, wieviel ihm hinschwand, bis
er mühsam aufsah: alles auf sich hebend,
was unten in dem Buche sich verhielt,
mit Augen, welche statt zu nehmen, gebend
anstießen an die fertig-volle Welt:
wie stille Kinder, die allein gespielt,
auf einmal das Vorhandene erfahren;
doch seine Züge, die geordnet waren,
blieben für immer umgestellt. »
Que se passe-t-il quand la lecture s’interrompt?
Pas le livre mais l’après-livre, ça ne mérite pas un peu de réflexion?
Comme c’est le nouvel an, voici une phrase de Bonnefoy (qui a bien raison de ne pas aimer le, euh, pan-textisme?):
« C’est bien parce que le lecteur est prêt à quitter le texte qu’il peut en accepter et revivre la proposition fondamentale, qui est qu’il y a eu à son origine, ou plus tard dans sa formation, un affleurement de présence »
(Lever les yeux de son livre, 1988)
Bonne année à tous!
En direct du cercle, je n’aurai pas la malséance, comme vous, de venir exprimer des pensées moisies et malsaines qui vous caractérisent, en cette période de voeux ..
Aussi je vous souhaite de pouvoir vous dérider un peu ..
Et si vous n’en êtes pas capable, pauvre Sisyphe,
ce sera donc la volonté des dieux ..
En direct du cercle, je n’aurai pas la malséance, comme vous, de venir exprimer des pensées moisies et malsaines qui vous caractérisent, en cette période de voeux ..
Aussi je vous souhaite de pouvoir vous dérider un peu ..
Et si vous n’en êtes pas capable, pauvre Sisyphe,
ce sera donc la volonté des dieux ..
Clopine, ce serait mieux si le lien sur votre nom renvoyait à un blog qui existe!
Cher U. .. « Que se passe-t-il quand la lecture s’interrompt?
Pas le livre mais l’après-livre, ça ne mérite pas un peu de réflexion? »
Voyez ce qu’en dit le poème:
» loin de prendre dans le don
se heurtaient à la plénitude du monde »
Pour ma part, mais ce n’est que ma façon de prendre avec (com-prendre) pour regarder loin devant, je prends le monde ..
Bons bœufs à Bierrot et sa rébublique des libres. Mille excuses, je suis emrhubé.
Auqarius, vous avez raison. Est-ce mieux ainsi ?
Je reviens de chez le foudeproust.fr. C’est rudement bien là-bas, il y a un quizz de 100 questions sur la Recherche, des plus faciles aux plus difficiles, youp là boum ! L’année ne commence finalement pas si mal de ça. J’y ai laissé un message disant du mal des bourgeoises cabourgeaises : ma première petite révolte de l’année.
Déjà à parler d’elle sans gêne et hors sujet, la trouillefou!
aquarius dit: 1 janvier 2014 à 10 h 43 min
Je n’ai tiré de cette rencontre aucun profit, par respect dû à cette jeune femme sportive et bien vivante.
Par contre, j’ai l’intention de relancer la nécrophilie économique. Je m’explique : le coût des obsèques étant prohibitif, je vais ouvrir une boutique spécialisée. Si tu collabores à la satisfaction de nos amis nécrophiles, écartés pour des raisons discriminatoires du Mariage pour Tous, tu paieras pour l’enterrement de ta fille ainée, le tiers de la somme usuelle, à condition d’accueillir cette petite communauté mal vue… Bien entendu, j’hésite sur le positionnement extrême du curseur : la vieille grand-mère, si gentille ? Oui ou non ? le garçonnet à peine nubile, tué par un dealer à moto ? Oui ou non ?…
Entrepreneur libéral, certes, mais moral avant tout !
A tous : portez-vous, rapportez-vous, reportez-vous, emportez-vous, remportez-vous, exportez-vous, déportez-vous, héliportez-vous bien.
Une mention spéciale à monsieur Court, supportez-vous bien.
« En direct du cercle, je n’aurai pas la malséance, comme vous, de venir exprimer des pensées moisies et malsaines qui vous caractérisent, en cette période de voeux ..
Aussi je vous souhaite de pouvoir vous dérider un peu ..
Et si vous n’en êtes pas capable, pauvre Sisyphe,
ce sera donc la volonté des dieux »
Je ne vous calque pas la porte au nez, votre style et n’y lisez aucune obsession, est pour le moins suggestif mais si vous souhaitiez réduire la fourchette où la liberté est laissée aux lecteurs de ressentir les mots selon leur chargement initial, il vous faudra réduire la marge de manœuvre. Quant à la malséance, si vous aviez l’obligeance de consulter votre historique quelque furent les circonstances et sans qu’il soit besoin de vous asséner une allusion diffamante, je vous vois bien mal placée et plutôt culottée de prétexter cette période de vœux pour m’infliger votre esprit de dame patronnesse à la paroisse des miséricordieux.
11 h 44 : merci pour la version originale !
Musicalement.
Bonne année à tous. Pleine de lectures et de musiques.
https://plus.google.com/u/0/photos?pid=5963887877429680818&oid=105943969872739530801
12 h 21 : j’ajoute, pour le petit Court : pédantez-vous !
12h32: Dans quel stade logez-vous?
Oh ! 12 h 06 : mon premier troll de l’année ! Voici mon voeu pour vous, mon cher : que votre langue bifide se retourne contre votre glotte, glisse à l’intérieur de vos tubes intestinaux et vous pique le fondement, le garnissant ainsi d’un venin verdâtre qui ressortira aux premières épreintes, permettant ainsi de vous identifiez sans coup férir : un pauvre type, quoi.
Merci Clopine
On dirait que le seizain de Rilke a été traduit par Semolina Pilchard (tout semble fait pour que le lecteur ait une forte impression de legato, mais ça pédale humide dans la semoule sèche ; la conductibilité des idées paraît intacte et au rendez-vous, prête à faire son travail, mais à quel prix… On dirait la transcription juridique d’un passage liturgique d’un livre de la french theory retraduit dans le sabir d’origine).
Peut-être ueda (@ 11h44) a-t-il une solution de rechange ? Le texte français mériterait qu’on respecte les rimes en ABBA et en ABAB.
Oh, et puis zut, « Goodbye to all that. »
Tiens, sur la musique et Rilke .. Chaloux,
Il y a quelques pages très fines de Karine Winkelvoss dans « Rilke, la pensée des yeux » où entre visible et invisible qui sont deux notions qui travaillent tout ce qu’écrit Rilke et qui, moi, me fascine par moment … de fines pages, donc, sur comment Rilke voit la musique ..
C’est amusant parce que chez lui c’est plus voir, curieusement a priori, qu’entendre ..
« Pour ma part, mais ce n’est que ma façon de prendre avec (com-prendre) pour regarder loin devant, je prends le monde .. »
Je comprends ça, Daaphnée, d’une manière générale vous n’aimez pas trop chipoter…
La traduction française du poème de Rilke est correcte mais dans le vers auquel vous faites référence, la ponctuation est déficiente et rend un peu plus difficile à comprendre ce qui est plutôt clair en allemand.
« avec des yeux qui, loin de prendre dans le don
se heurtaient à la plénitude du monde »
(mit Augen, welche statt zu nehmen, gebend
anstießen an die fertig-volle Welt)
Il faudrait soit ne pas mettre de virgule du tout (possible) soit en ajouter une deuxième après « prendre ».
Prendre/donner
Les yeux prennent dans la lecture qui les absorbent, mais ils « donnent » lorsqu’ils reviennent au réel, seulement ce don, cette sortie de soi se heurte à un monde qui, contrairement au livre, semble clos sur lui-même et n’être pas en attente de ce que le lecteur peut lui proposer.
Les quelques germanistes qui volent nonchalamment au dessus de ce site viendront à l’occasion dire si j’ai compris.
Daaphnée, depuis une intoxication mortifère vers l’âge de dix-sept ans, j’ai un peu de mal avec Rilke.
Détrompez-vous, cher U., il m’arrive d’être extrêment pointilleuse ..
Et,
Et, justement, dans ces vers – mais je n’en lis bien véritablement que la traduction .. donc, merci pour votre éclairage – ce qui me frappe, ce n’est pas tant donner/prendre que cette idée du « heurt » ..
Pour moi, le « heurt » n’existe pas.
Mais effectivement, chez Rilke, il y a des écarts dans la sensibilité … et je dirais très intuitivement, si on on allait dans le détail, des choses à trouver probablement dans ce que je relevais de son approche de la musique ..
( je m’en souviens, Chaloux ..)
Daphnée a enfin trouvé à établir son camp de base, nous sommes sauvés, deux noirs et une blanche, égalité.
Riding et reading
Le livre de Tom Bishop « Riding with Rilke, Journeys through silence » » semble être une étrenne pour Sergio.
Parti faire ses recherches littéraires sur sa Ducati, il se casse pratiquement la tête.
Ce dingue de moto se met alors à écrire, après son accident, sur son voyage.
La lecture et le riding sont apparentés, leur commune qualité est le silence.
13.27 avec 2 noires et 1 blanche tu risques pas de sortir de ton cercle patate!
Hé voilà !
Vous y êtes, U. .
« leur commune qualité est le silence. »
Ce « silence » , il y a là un espace, partant du « voir » .. de l’architecture possible ..
La musique commence-t-elle au sortir du silence? Ce serait trop bien, le bruit, hélas, le vacarme et toutes ces nuisances qui plombent l’espace de stridences.
bonne nouvelle année à toots & tousses
http://rhinoceros.eu/2011/08/carenage-de-sylvain-coher/
Une autre lecture, une autre moto qui nous éloignera du but.
» Musique: respiration des statues. Peut-être:
silence des tableaux (…) »
De mon point de vue, tout est dit là, pour Rilke.
Fort heureusement nous reste un souffle que les statues ignorent, le silence des troupeaux que nous épargneront et qui sur des tableaux iront paître en regardant Corot.
épargnerons, pardons.
« Tu parles de civilisation, tu dis qu’elle ne devrait pas être,
ou qu’elle devrait être différente.
Tu dis que tous les hommes souffrent, ou la majorité, avec les choses humaines disposées de cette manière.
Tu dis que si elles étaient différentes, ils souffriraient moins.
Tu dis que si elles étaient selon tes voeux, cela vaudrait mieux.
J’écoute et je ne t’entends pas.
Pourquoi donc voudrais-je t’entendre?
Si je t’entendais je n’en serais pas plus avancé.
Si les choses étaient différentes, elles seraient différentes, voilà tout.
Si les choses étaient selon ton coeur, elles seraient selon ton coeur.
Malheur à toi et à tous ceux qui passent leur existence à vouloir inventer la machine à faire du bonheur! »
(Fernando Pessoa -Alberto Caeiro-. Traduction d’Armand Guibert)
Patrice Louis est fou
Ah ben voilà. Personne voulait me croire.
Gelukkig nieuwjaar!
C.D.
L’un des plus beaux poèmes de l’un des meilleurs poètes espagnols vivants (et que je sache non publié en français – contrairement à d’autres poètes très médiocres mais moins discrets):
Puede ser que te digas: « El verano que viene
quiero volver a Italia », o: « El año que hoy empieza
tengo que aprovecharlo; con un poco de suerte
acabaré mi libro », y también: « Cuando crezca
mi hijo, ¿qué haré yo sin el don de su infancia? ».
Pero el verano próximo, en verdad, ya ha pasado;
terminaste hace muchos años el libro aquel
en el que ahora trabajas; tu hijo se hizo un hombre
y siguió su camino, lejos de ti. Los días
que vendrán ya vinieron. Y luego cae la noche.
A la vez respiramos la luz y la ceniza.
Principio y fin habitan en el mismo relámpago.
(Eloy Sánchez Rosillo -Murcia, 1948)
Un essai de traduction rapide:
« Peut-être tu te dis: « L’été prochain
je veux revenir en Italie », o: « L’année qui commence aujourd’hui
je dois bien l’employer; avec un peu de chance
je finirai mon livre », et aussi: « Quand mon fils grandira,
¿qu’est-ce que je vais faire sans le don de son enfance »? ».
Mais l’été prochain, en vérité, il est déjà passé;
cela fait des années que tu as fini le livre
sur lequel tu travailles maintenant; ton fils il est devenu un homme
et il a suivi son chemin, loin de toi. Les jours
qui vont venir sont déjà passés. Et après la nuit tombe.
On respire à la fois la lumière et la cendre.
Début et fin habitent le même éclair. »
Pas de signe « ¿ » (que P.Valéry aimait tant) au début du 5e vers, bien sûr.
« u. dit: 1 janvier 2014 à 15 h 10 min
Nouvelle usurpation de pseudo, etc. »
Hihihi…
Complètement déplacé, mon cher Dédé, donc peu crédible.
« Mais vous le sais bien »
Bonne année à vous.
Le gringalet, là, de chez Rustin, c’est lui qui a écrit le bouquin vert ?
oui, eh bien, en dépit des éclaircissements fournis par D. ou autre faux u. à 13h07, ce poème me paraît faiblard, pour ne pas dire cucul.
« Sa mère même ne serait sûre
que c’est bien lui qui lit ce que son ombre
abreuve. »
Mais c’est nul !
C’est peut-être la faute du traducteur, mais c’est nul.
« dressant sur ses épaules ce que le livre recelait,
avec des yeux qui, loin de prendre dans le don
se heurtaient à la plénitude du monde »
Archi-nul.
meilleurs voeux de sante et de prosperite a tous et speciale dedicace au camarade Sancho…moi aussi je vous aime camarade …
Voeux ou Vœux ? Y a une nuance, bon dieu.
hé ! azertyuiopmlkjhgfdsqwxcvbn ! sors dehors si t’es un homme !
j’ai eu une razer naga pour mes étrennes dédé ! sur la boite c’est marqué « vous dominerez vos adversaires »..j’ai tuné un bouton en raccourci « machine a paté rustingue »..un bel homme façon linbour j’en fais un défacé lémure de la nuit !cheuloux jle disperse façon puzle..chus l’king du frag épicétou
une bonne année pédantesque au MCourt pédonculé !
Le Boug, à tous les coups, c’est fabriqué en Chine ton truc… va pas tenir cinq minutes.
En 2014 je t’explose en vol.
Enfin… je te lance en l’air et je t’explose.
Bonne année !!!
Clopine Trouillefou dit: 1 janvier 2014 à 12 h 44 min
Chapeau bas ! Hélas, l’année 2014 ne sera pas nouvelle avec un boulet pareil à trainer : Narcisse était altruiste en regard de notre paysanne normande, et bourgeoise, et la praline …
Bon 2014 à tous. Ce liseur au livre vert, chaussures délacées sur la plage a qq chose de bien paisible. Georges Limbour incognito, tirage couleur Fresson, ayant malicieusement opté pour un postiche presque assorti à la couleur qu’on imaginait à ses yeux dans le précédent billet?
Je ne connaissais pas la peinture de Jean Rustin. Déchirante, concentrationnaire, en tout cas poignante.
Enfin… je te lance en l’air et je t’explose
..tu me vois en contreplongé cheuloux..c’est normal
bouguereau dit: 1 janvier 2014 à 16 h 22 min
..tu me vois en contreplongé cheuloux..c’est normal
Oui le Boug, mon bureau est juste à côté. J’ai mis cette photo pour que tu saches d’où tu vas partir dans la mésosphère.
C’est ta base de lancement.
et la praline …
..clopine tu peux te racheter ton honneur perdu qu’avec un début de bouquin de cul..
Un essai de traduction (moins) rapide:
« Il se peut que tu te dises: « L’été prochain
je veux retourner en Italie », ou: « L’année qui commence aujourd’hui
je dois en tirer profit ; avec un peu de chance
je finirai mon livre », et aussi: « Quand mon fils grandira,que ferai-je sans le talent de son enfance »? ».
Mais l’été prochain, à la vérité, est déjà passé;
cela fait des années que tu as achevé ce livre
sur lequel tu travailles maintenant; ton fils est devenu un homme
et a suivi son chemin, loin de toi. Les jours à venir sont déjà passés. Et après tombe
la nuit.
On respire à la fois la lumière et la cendre.
Début et fin partagent le même éclair. »
cucul et cul, y’a une nuance!
http://media.meltybuzz.fr/article-1302160-ajust_930/les-fesses-de-rihanna-sur-son-compte-twitter.jpg
Du cul pour les uns, des cacahuètes pour les autres.
Sergio,
Par la verge de Saint Priape, quel violoncelle dodu elle a, cette Rihanna !!!
Je m’inquiète, je me demande si le Boug’ n’en aura pas eu un court circuit .. du bidule ..
A mon avis, le court-circuit a eu lieu depuis longtemps.
bonne année, chaloux !
pauvre ignorant de cheuloux..inutile d’être grand clerc pour voir que t’es pas alqueumist..le pot cassé et un jeu massivement //..2014 verra si clopine est bonne (servante)
Faites attention, monsieur Bouguereau, le duo du dos d’u., Daaphnée/Chaloux, vous a pris en grippe, il pourrait vous en cuire, leur méchanceté est bien connue sur ce blog.
Nous vous plaignons.
Vous ne trouvez pas que l’illustration du lecteur verdâtre, elle a un coté « Un été à Fukushima » ?…
Pfff, ce CV ! Quelle chochotte !
« un jeu massivement // ».
Ce que j’apprécie avec toi, Le Boug, c’est que tu ne recules devant aucune bassesse. Ce sera encore plus amusant.
Ce que tu écris me rappelle un mot de Gracq (dans un des deux « Lettrines ». Lis-bien ce titre, je te prie).
« Un écrivain n’a pas tellement d’ouverture à la nouveauté. Si c’est à celle des autres, tant-pis pour lui ».
Remplace « écrivain » par « homme ».
Cela dit, tu te trompes, et de beaucoup, tu te trompes d’un monde.
Et bien sur, il nous faudrait conclure à Hiroshima mon amour, que dalle et peau de banane, voilà ce à quoi mène votre jardin japonais moins les temples en silence irradié, le siècle voyage trop vite et alors que 50 ans me sépare de la lecture de Yukio Mishima et oui 50 années et des rondelles… pour constater que ce temps se dématérialise multiplié, par trois ou quatre comme pour les chiens, nos compagnons fidèles, tant il nous éloigne de la tradition sans plus écrire de disjonction, de déchirure, de tectonique des plaques qui se chevauchent, de kimonos et paysages peints par des pinceaux si fins qu’on les dirait soufflés par la brume.
JC….. dit: 1 janvier 2014 à 16 h 54 min
quel violoncelle
Là c’est étonnamment bizarre ça remet tout en cause… Une viole de gambe !
Chaloux puis-je vous demander ce qu’il faut, pour ne pas regretter de ne pas, avant de quitter ce monde, avoir lu du grand Julien? Vous le citez si souvent, vous arrive-t-il d’ailleurs, entre deux citations, d’aimer, enfin d’aimer autre chose qu’une femme sur du papier imprimé?
Ha sors dehors on ne s’en lasse pas y a toute une poésie dedans à l’intérieur, les bistrots du dimanche après-midi, le faux côté popu, la rime…
bérénice dit: 1 janvier 2014 à 17 h 47 min
une femme sur du papier imprimé
Cent millions de pixels au mètre carré, correk, hein !
Sergio sans la technologie, il serait condamné.
avoir lu du grand Julien?
cette biroute de cheuloux croit qu’il l’a tellement compris qu’il peut le caviarder..d’un toast il peut te faire une tartine..ça signe son gros fat
Je n’aime pas du tout les cheveux bleu vert de ce lecteur sur la plage, c’est positivement atroce, il me fait penser à JC.
Adieu.
Cent millions de pixels au mètre carré
..à égrainer c’est du boulot
Vous me fantasmez complètement, Bérénice. Si les choses avaient été comme vous croyez, j’aurais perdu moins de temps. Mais le temps même arrange tout cela.
Pour Gracq, mes préférés : La Presqu’île, Un beau Ténébreux, En lisant en Écrivant, La Forme d’une Ville. Lisez aussi Un balcon en Forêt, mais je trouve que c’est littérairement un peu au-dessous du reste tout en étant très beau. Et la magnifique Prose Pour L’Étrangère, en Pléiade uniquement.
@ secrétariat de bouguereau
Bien envoyé !
Tip tiguidou pom pom.
N. Lay dit: 1 janvier 2014 à 17 h 56 min
vous me portez sur le système.
No problemo : un Unix, quel qu’il soit, Linux, Mac ou BSD… En un tournemain ! On peut pas ne pas en être content…
Dès ce 1er janvier, on peut constater que les hargneuses ficelles de Boug le puant, gros verrat à prothèse, sont devenues énormes. Mais ce ne sont que des ficelles. On n’en décortiquera que plus aisément son petit livre de garde-chiourme à plateaux-repas.
bouguereau dit: 1 janvier 2014 à 18 h 01 min
..à égrainer c’est du boulot
Surtout çui qui les compte…
Daaphnée dit: 1 janvier 2014 à 17 h 33 min
Pfff, ce CV !
Je suis une dame ! Non mais !
Flûte alors.
..c’qui est bat avec cheuloux c’est q’il cause comme dans une série z..on dirait un sketch des inconnus mimant flash gordon..ming en zouzou ça srait bat
bon clopine..alors ce bouquin de q ?
..jicé dirait « je ne sens rien »..2014 vat’il être ton coming in ?
Chaloux dit: 1 janvier 2014 à 18 h 10 min
Boug le puant, gros verrat à prothèse
je m’inscris en faux.
Pas de prothèse.
Chaloux il est con, non ?
Vous le voyez, chers amis et chers ennemis de la RDL, les arguments (on n’ose dire « la matière », cette référence… Cette référence…) du Boug commencent à fondre comme bouse au soleil. Il commence déjà à donner ses demi-lunes. Et nous n’en sommes qu’au premier jour de l’année. Que sera-ce au solstice d’été?
oui, chaloux est con, bouguereau aussi, mais quand même beaucoup moins.
« à fondre comme bouse au soleil »
té, on voit que t’es pas de la campagne, Chaloux.
Chaloux il est con, non ?
oui mais il a une excuse, il le fait pas exprés
bouguereau aussi, mais quand même beaucoup moins
..tu flattes ma modestie..trés réussi !
D’abord, ça fond, ensuite ça sèche, et c’est alors que Bouguereau est heureux. Il peut regarder au dehors par les trous pratiqués par les mouches.
bouguereau dit: 1 janvier 2014 à 18 h 25 min
bouguereau aussi, mais quand même beaucoup moins
..tu flattes ma modestie..trés réussi !
Escusez, mai moit je trouvve que Bouguereau est beaucoup plus con que Chaloux.
Même très très con.
NOUS INFORMONS NOTRE AIMABLE CLIENTELE QUE LA BUVETTE EST OUVERTE.
Appelez-moi Tartt.
Scuzi dit: 1 janvier 2014 à 18 h 28 min
Escusez, mai moit je trouvve que Bouguereau est beaucoup plus con que Chaloux.
Eh bien, ça prouve que tu es bête.
« ming en zouzou ça srait bat »
Hin?
Plus boire tranquille?
A Rivesaltes, on lit Rilke avec vue sur le Canigou. C’est pas con.
http://vendangeslitteraires.overblog.com/
Tu t’amuses, Dédé ?
A. Robert dit: 1 janvier 2014 à 18 h 33 min
Eh bien, ça prouve que tu es bête.
Ma pauvre fille, ça prouve surtout que tu penses comme une mouche.
« Tu t’amuses, Dédé ? »
Ce post n’est pas de moi.
Quand Dédé va, tout va.
D. Robert, ton père et qui n’en est pas fier dit: 1 janvier 2014 à 18 h 36 min
Bonjour, chère Daaphnée !
Chaloux dit: 1 janvier 2014 à 18 h 21 min
Ce post n’est pas de Chaloux.
18 h 35 non plus.
J’ai compris.
Vous me prenez pour un con. D’accord, je ne suis pas rancunier.
(Mais je n’oublie pas.)
aquarius… vous aviez l’habitude de signer sous ce pseudo, à l’époque où je sévissais ici? pardon, j’ai mes moires un peu abîmées… 😉
b’jour Laz’ 🙂
« la photo a un coté « Un été à Fukushima »
Il y a de ça.
Ça pourrait être le fantasme insistant de Kurosawa, mais le corps si maigre serait celui de son ami, Hayasaka Fumio, le compositeur et scénariste.
Ils n’avaient pas fini le tournage de « Vivre dans la peur » (ou Récit d’un vivant, cette histoire d’un chef d’entreprise saisi par la panique après une irradiation atomique survenue à Bikini en 1954) quand Hayasaka, déjà tubard, est mort sans finir sa musique.
Le livre interposé, ça convient, quand on connaît le soin maniaque accordé au storyboard et à la partition.
Je pense comme Chaloux. Bouguereau frétillant des demi-lunes quand il sait qu’on va le prendre, c’est tout à fait plausible.
Et manifestement il va être pris, le gros père.
Les u-s et les u-es, they are all my children.
Ils troublent ma moustache et je suis lion, ils me nettoient les dents de leurs petits becs et je suis crocodile.
Croisez et multipliez.
Mon initiale est mon corps, mon initiale est mon sang.
Elle n’est là que pour être donnée en partage.
Je prends déjà les miennes, je suis prêt à prendre vos conneries sur mes épaules.
Avec un sourire parce que vous le savez.
Un premier janvier, c’est Jésus ou rien.
Ce petit pèlerinage banal au pays natal de Hayasaka (pour la musique, on peut trouver) me plait bien.
C’était comme ça, Ôsaki, avant le tsunami ayant, justement, affecté Fukushima.
http://www.youtube.com/watch?v=7y4hJ16CNEg
Ça paye pas de mine, c’est ça qui est bien.
En effet, U., pour ne pas payer de mine, ça ne paye pas de mine !
Mais quand on a aimé un endroit, on y a peut-être vu un certain « invisible », non ?
Ôsaki me fait penser à Conflans Sainte-Honorine.
Certains intervenants ont un côté roche diaclasée qui augure bien de l’année 2014. Merci à notre hôte pour ces vœux vermifuges.
Je comprends et accepte votre critique avec humilité.
Cette ‘ordinariness’ des villes et des banlieues nippones, quelle merveille…
Ça me fout la saudade, mais saudade, ce n’est pas traduisible en japonais.
(Banlieue non plus, d’ailleurs, mais c’est une autre histoire)
Je trouve que ce petit film garde quelque chose de la douceur sans grand éclat de la vie quotidienne. Impression d’un lieu familier, d’une vie familière.
The Guardian (V 17/06/2011 – Man reading on a beach.
Digital retouching by Simon schmitt for GNM Imaging. Photograph: akg-images / Imagno/akg-images/Imagno
Très intéressant.
Chaloux lequel vous parait indispensable? Je ne lirai pas tous ces Gracq, un de plus me suffirait.
Et comme un écho au billet précédent :
« The best holidays reads »
http://www.theguardian.com/books/2011/jun/17/best-holiday-reads
La photo, retouchée et presque une centaine de réponses !
u. est-ce que la saudade est une maladie transmissible?
bérénice dit: 1 janvier 2014 à 20 h 04 min
bérénice, allez à la bibliothèque, empruntez les volumes de la Pléiade, et choisissez.
Oh, vous savez U. cette « ‘ordinariness’ vous trouvez cela de Cuba à Buenos aires et ce n’est pas sans charme … quand on a pu y percevoir, aussi, autre chose qui pourrait tenir d’un passé plus ou moins englouti .. de bribes d’une culture qu’on a appris à savourer pour ce qu’elle a pu contenir, bref ..
L’aspect pauvre et désolé est autre chose. Là c’est peut-être plus une simplicité dans le dépouillement à être, qu’on y apprécie, non ?
Vaste sujet en palimpseste.
pour info, on ne sait jamais, imaginez que j’ai à me promener dans un de ces quartiers déprimés, qu’un autochtone francophone en parle, tout à trac sans préambule, comment recevoir la parole d’autrui si l’on n’est pas très assuré de la terminologie en cours et usitée autant que peut l’être un transport en commun, c’est risquer!
Merci pour l’ origine de la photographie Christiane!
( On ose même pas souhaiter une bonne année sur ce blog, tellement encombré de vieilles badernes usuantes, bougueridonnantes, chaloupantes et autre daaphnéantes…!)
Nous sommes dans le dédéant béréniscotant!)
L’ année commence mal!
Tiens,
une saudade par Mariza
O gente da minha terra
u. est-ce que la saudade est une maladie transmissible?
Transmissible par quoi?
Les livres, la musique?
Probablement.
Mais le luxe de passer des jours, des semaines, des mois sans rien foutre dans de tels endroits…
S’emmerder à mort, tenir un journal, regarder le surlendemain les mêmes lieux d’un autre oeil, devenir « reconnu » par des femmes du voisinage sans avoir dit un seul mot, picoler un soir avec des mâles venus vider leur godet quotidien, assister le matin suivant au premier rayon qui transperce la grisaille…
Ce n’est pas vraiment transmissible.
Bon, ce lien fonctionne mieux
(Fado, en fait, avec une nuance par rapport à Saudade )
Vous nous parlez d’une terre en vous, U. ..
Prosit Neujahr 2014 pour la RDL et bon vent pour les nouvelles aventures sur les vastes océans des livres et des lectures
« cette « ‘ordinariness’ vous trouvez cela de Cuba à Buenos aires et ce n’est pas sans charme … »
Je peux le comprendre.
Mais votre tempérament ne veut-il pas assez vite ajouter à cette fadeur un peu de poivre, un peu d’épices, un peu de feu?
(« Allez U., ce qui vous manque c’est de danser. Get physical! Il ne faut pas vous engloutir ainsi »)
Il n’empêche, le « sabishii » des salarymen nippons ordinaires, c’est prenant.
Pourquoi est-ce supportable? Grâce, bien sûr, au regard de leurs femmes sur cette résignation un peu stoïque (malgré tout), sur cette sentimentalité de machos qui se lâchent… Tant qu’elles sont à côté (critique, humour, acidité), tout va bien.
O-negai shimasu.
Désolée u. je n’avais pas l’intention de déclencher ce glissement, cette moraine, le quartier ne donne de toutes façons pas envie, peut-être est-ce encore mieux le voyage immobile, ces reportages découragent, usent l’image et le désir.
Mais votre tempérament ne veut-il pas assez vite ajouter à cette fadeur un peu de poivre, un peu d’épices, un peu de feu?
Absolument pas, U., je suis un mélange à moi seule de tout cela, je n’ai pas besoin que l’autre le soit ..
Vous nous parlez d’une terre en vous, U. ..
enfant d’putain..voyage en terre jaune
cheuloux a une mauvaise influence sur moi..je deviens grossier
« je suis un mélange à moi seule de tout cela »
Je le sais bien, Daaphnée, c’est une question de dosage, probablement, un peu plus de ceci ou un peu plus de cela.
Heureusement du reste!
Alceste à Kyôto, ça fait frémir.
Ce sont des solitudes très peuplées.
On peut rester saisi à Managua ou dans les faubourgs de Siem Reap, ne plus en bouger, et refuser d’apprendre la langue, on sait bien que ce bonheur n’a qu’un temps.
Ôsaki me fait penser à Conflans Sainte-Honorine
vdqs
Daaphnée prenez garde à ne pas tout dire de vos ingrédients, quelqu’un ou une pourrait copier votre recette et s’en emparer pour aller voir ailleurs, visiter l’alphabet, n’oubliez pas qu’u. n’est qu’un signe parmi les autres!
Voyons, Bérénice, U. et moi savons nous parler ailleurs qu’ici, si nous le voulons; ne vous inquiétez pas.
Le Boug’, pourquoi en vouloir à Chaloux ?
Vous n’avez pas besoin de vous en prendre à lui pour être apprécier pour vous-même, non ?
Ce sont des solitudes très peuplées
..seul -et- mal accompagné ?..patron ? 2 sakés !
dédé a dit « chaloux n’aime pas bouguereau »..j’ai été sauvagement agressé..vontraube a même dit que s’il pouvait il me volerait mon smartphone !
J’avais deviné que votre affaire ne résidait pas uniquement en place des mots, pourquoi ne pas remplacer l’épistolaire du blog d’une correspondance, disons, plus personnelle, secrète?
J’en ai marre de vos phrase maniérées, Bérénice. On dirait presque du Christiane. Essayez d’évoluer.
OUI, le Boug’, mais avec votre habit de Superman .. Zooooup, liquidés les malotrus! Non ?
allez dédé mets nous du deathmétal satanic..sinon belzébut y va pas être content
D comme vous êtes injuste, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour attirer votre suffrage et voilà le résultat! Vous me jetez comme une vieille chaussette propre mais trouée! Je rage, je désespère de vous plaire ne serait-ce qu’une demi-heure
Vous pourriez m’embrasser, me chuchoter des choses douces et tendres et je laisserais ma main droite vagabonder dans votre chevelure parfumée
Le Boug dans son habit de Superman? L’est tout boudiné dedans. devrait plus le mettre. Va glisser dans la gouttière. Dira encore plus de gros mots parce que son accessoire lui aura ripé dans l’œil. Il est tout craqué, son costume. On y voit ses grosses miches, au Boug. Allez; le Boug, rentre à la maison. Epicétou.
Ensuite nous pourrions faire semblant d’être désengagés l’un pour l’autre, ceci pour aiguiser le désir comme un couteau chez le rémouleur, nous prendrions des pauses comme pour une photographie d’art, nous irions jusqu’à tremper nos lèvres dans ce Champagne fameux dont je vous entretenais de cela deux jours, souvenez-vous comme c’était euphorique entre nous.
bouguereau dit: 1 janvier 2014 à 21 h 06 min
cheuloux a une mauvaise influence sur moi..je deviens grossier
Grossier, plus grossier, pas possible, il a déjà touché le fond.
Plus bas, plus méprisable, plus commun, plus salop, là oui.
Comme vous êtes! Dans la vénus à la fourrure, personne n’en parle! Il ne faut pas, si vous m’aimez.
Comme vous êtes! Dans la vénus à la fourrure, personne n’en parle! Il ne faut pas, si vous m’aimez.
Le Boug, Bérénice préfère les castrés !
C’est pour toi !
Vous, affreux grossiers bêtes et obsédés sans manières!
Grossier, plus grossier, pas possible, il a déjà touché le fond.
C’est drôle de dire cela .. les mots les plus crus disent parfois une grande pudeur des sentiments ..
Eros et Thanatos n’y vont pas toujours par des détours chez Bataille, par exemple .. Dans la vie, parfois, non plus ..
( mais chez Bataille, ce n’est pas la question des sentiments mais celle de l’érotisme)
En effet, on peut apprécier une croute puante sur un fromage pourri.
Tiens, D., encore un des dégâts du Christianisme d’avoir séparé l’esprit de la chair, dans le plaisir, alors qu’en même temps il prétend le contraire avec l’Eucharistie ..
Daaphnée, pour ce qui regarde le gros baigneur en célinoïde, j’espère que vous plaisantez. Céline raté, Bataille affligeant… Le prochain, c’est qui? Homère vidangeur?
Et puis, vous savez la séparation du corps et de l’esprit, ce n’est pas une idée particulièrement chrétienne. Le dernier partouzeur borgne et cul de jatte vous expliquerait comment ça marche.
Il a bon dos (sic) le Christianisme…
mmm .. je ne plaisante pas, Chaloux, parce que je constate l’intelligence; ce qui n’empêche pas que je déplore une certaine propension à la démagogie.
(Et, pour « vous savez la séparation du corps et de l’esprit, ce n’est pas une idée particulièrement chrétienne. Le dernier partouzeur borgne et cul de jatte vous expliquerait comment ça marche. »
je suis certaine que vous avez raison .)
Développez SVP. (On est en train d’écouter mes premiers enregistrements depuis vingt ans. Pas trop mal, mais il va falloir investir dans un matériel un peu plus sophistiqué, et virer les pendules). Et puis tiens ! Comme vous dites, je suis en train de lorgner du côté d’un nouveau nouveau piano, cette fois-ci une affaire beaucoup plus sérieuse et plus onéreuse. On ne pourra plus rentrer dans la pièce… M’étonnerais que je résiste.
Vous n’avez rien compris, Daaphnée.
L’esprit sanctifié entraine naturellement la purification de la chair.
C’est pour cela que les religieuses rayonnent d’une façon toujours étonnante, dont vous êtes potentiellement capable vous aussi, mais temporairement empêchée.
Car je ne désespère pas que vous prononciez un jour des vœux perpétuels. Même si c’est dans longtemps. Je prie tous les jours pour cela. Et la goutte d’eau qui tombe chaque jour entame la pierre et un jour la perce complètement pour faire apparaitre le cœur brûlant d’amour.
En ce qui concerne Le Boug, ses procédés de mise à l’écart et de disqualification des autres, par les méthodes les plus basses (et les plus classiques aussi, tout l’attirail stalinien), qui sont peut-être ce qui le rapproche le plus de MAC (encore n’a-t-il pas cette garde rapprochée que MAC sifflait dès qu’il se trouvait en difficulté), m’ont toujours révolté. Sans compter ses bons points ridicules à des chiens de cirque qui feraient mieux de garder leur indépendance. C’est pour moi un immonde contrôleur qui ferait mieux de retirer sa casquette et de s’occuper de ses propres problèmes, lesquels, étant données ses thématiques récurrentes, semblent bien obscurs et bien compliqués.
En effet, Chaloux, vive les esprits libres qui ne se laissent pas embrigader .
Eros et Thanatos
Et zou, la dichotomie a chaussé ses gros sabots!
La dichotomie ?
Oh non ! De la mort à la vie, il y a un long chemin, à condition de l’avoir emprunté dans les deux sens ..
La parodontie,ça vous en bouche un coin?
…
…l’église c’est un foutoir et un bureau de renseignement,…en plus,…
…qu’ils inventent des histoire pour coïncider a ce que en finalité,…ils sont intouchables, protègent les bourgeois, et font travailler le monde à leurs pieds,…en 2 mots,…un cancer de la société,…etc,…
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…
…d’ailleurs moi même, je me demandais à quoi attribuer ma différence de graffitis,…des couronnes en fourrures de tsars,…
…je me disais, çà doit être, l’algèbre et sa concision,…
@ moi l’humble troubadour etc
Pas convaincu par votre essai moins rapide. Vous changez la signification de deux mots importants, ce qui pour moi est rédhibitoire: « el don de su infancia » c’est très beau en espagnol; votre « talent » montre que vous n’avez pas compris le sens poétique du vers. Idem pour le dernier: « Principio y fin habitan en el mismo relámpago ». Toute la beauté du vers original est dans le mot « habitan »; Rosillo aurait pu écrire le verbe « compartir », mais il a préféré « habitar ». « Habiter un éclair » est beaucoup plus fort que « partager un éclair » (expression qui rappelle ceux au chocolat).
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