de Pierre Assouline

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« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

Et si c’était vrai ? Même la série télévisée The Crown, incontestable succès d’audience de Netflix sur la vie d’Elisabeth II, de son mariage en 1947 à nos jours, ne résiste pas au facts-checking, indispensable en nos temps de vérité à géométrie variable. Le public anglais a cédé à la vérification comme en témoignent ses réactions sur historyextra.com, le site dédié de la BBC, et les innombrables articles qu’elle a suscités.

Deux catégories d’experts ont été sollicités par les medias : les historiens et les royals commentators. Robert Lacey, conseiller historique de la série, a l’originalité d’être les deux. A ses côtés oeuvrait une équipe de documentalistes dirigée par l’historienne de l’art et spécialiste des costumes Annie Sulzberger. Le scénariste Peter Morgan a réussi un exploit : captiver des millions de télespectateurs en leur racontant une histoire qu’ils connaissent tous dans les grandes lignes, dépourvue de suspens puisqu’ils en savent tous la fin. C’est moins avec l’Histoire qu’avec la petite histoire que The Crown a pris des libertés. Fidèles, les  évocations de l’abdication d’Edouard VIII (1936) et ses compromissions avec les nazis, la crise environnementale suite au grand smog qui s’abattit sur Londres (1952) la chute du premier ministre Anhtony Eden après l’expédition de Suez, (1956), la tragédie minière d’Aberfan aux Pays de Galles (1966) les Troubles en Irlande du Nord des années 60 aux années 2000, le différend entre la reine et le premier ministre Mrs Thatcher à propos des sanctions contre le régime d’apartheid en Afrique du sud (1986)… Romancé, le reste.

L’idée-force de Peter Morgan fut de nous emmener dans les coulisses du leadership d’un pays qui perdit son empire mais pas le faste qui y fut attaché. Il réussit avec éclat à en rendre tant la pompe que les circonstances, chaque épisode prenant appui sur un évènement historique. Car jamais le contexte n’est sacrifié au goût de l’apparat. Tout ce qui concerne la vie privée du couple royal, leurs sentiments, leurs états d’âme relève de la rumeur, des articles de presse et de l’imagination du scénariste. Passons sur les détails anodins tels que la technique de pêche défaillante de Charles ou le salut militaire trop mou de la reine. Sauf que la licence poétique que s’accorde tout créateur face à la reconstruction de l’Histoire va parfois plus loin, ce que justifie parfois l’absence de témoins ou d’archives : ainsi pour les comptes rendus verbaux du premier ministre à la reine une fois par semaine. Cet exemple autre cristallise le problème : non, son vénéré grand-oncle n’a jamais adressé une lettre à Charles pour lui demander de rompre avec Camilla Parker-Bowles, sa maitresse alors mariée ; mais tout en reconnaissant l’avoir inventée, le scénariste assure que son contenu résume fidèlement la pensée de lord Mounbatten.

Ce n’est pas tout. Non, la personnalité du prince Charles n’est pas aussi amère, frustrée, apathique, soumise et humiliée . Non, Mrs Thatcher ne soutenait pas le régime d’apartheid, elle critiquait même les sud-africains en privé mais elle avait refusé le boycott qu’elle jugeait économiquement inefficace. Non, la reine ne se considérait pas comme une rivale de Jackie Kennedy. Non, le voyage de la princesse Margaret aux Etats-Unis en 1965 n’a pas fait aboutir un prêt du FMI à la Grande-Bretagne car il avait déjà été négocié plusieurs mois avant. Non, la famille royale a n’a pas interdit de diffusion un documentaire sur elle qu’elle avait commandé à la BBC même si elle l’a effectivement désapprouvé, Non, Mark Thatcher ne s’est pas perdu dans le désert pendant que sa mère se préparait à entrer en guerre aux Malouines car le Paris-Dakar se déroula plusieurs mois avant Non, jamais Mrs Thatcher ne se serait autorisée un grossier écart protocolaire comme de se lever avant la reine. Non, la reine n’est pas froide : elle a de la retenue… Non, la famille royale n’a jamais été aussi odieuse avec Diana selon The Guardian, son éditorialiste Simon Jenkins traitant la série comme une suite de fake news à des fins de propagande ; on pourrait lui objecter que The Queen (2006) allait déjà dans le même sens, à ceci près que le scénariste du film de Stephen Frears était également Peter Morgan…

Parfois, par des ellipses propres à la dramaturgie, il force le trait, caricature, appuie là où cela fait mal mais son point de départ est toujours historiquement correct. Charles Moore, auteur d’une biographie de Mrs Thatcher en trois volumes, est de ceux qui en témoignent, même lorsque la famille royale teste cruellement Mrs Thatcher et son mari en les recevant à Balmoral pour un week-end de chasse. Mais Penny Junor, biographe du prince Charles, il est vrai pire personnage de la saga, assure qu’il n’est pas aussi sinistre et insipide, ce qui fait selon elle de cette très belle série une « fiction destructrice ».

La famille n’a pas apprécié. Même Michael Fagan, le chômeur aussi agité que défoncé qui a pénétré par effraction dans la chambre de la reine en 1982 pour l’informer sur la crise sociale en son royaume, s’est plaint d’avoir été représenté à son désavantage (et d’après lui, elle s’est sauvée pieds nus et ils n’ont pas bavardé en prenant le thé !) tandis que l’aristocratie a jugé insultant de laisser croire que le prince Philip ait pu chasser le faisan au mois d’août, et que Nicholas Soames, le petit-fils de Churchill, a jugé dans un tweet que la série était « ignoble » et destinée à nuire à la famille royale et à la monarchie.

The Crown appartient au genre bien établi dans la télévision britannique du drame historique dit costume drama ou period drama. Les soixante-huit épisodes de Maitres et valets (Upstairs, Downstairs), série-culte sur les rapports entre les membres d’une famille aristocratique anglaise et leurs domestiques, qui se déroule entre 1903 et 1930 diffusée en Grande-Bretagne au début des années 70 et peu après en France ont inspiré au début du XXIème siècle le scénariste de Downtown Abbey dont le succès annonçait celui de The  Crown. Encore était-ce de la pure fiction alors que les aventures des Windsor, c’est du lourd. Signe des temps : valets et domestiques y sont invisibles contrairement aux animaux ; la puissance de cette famille écrase tout. Et pourtant, son influence réelle est mineure, malgré la pompe, les circonstances et tout l’attirail, formule qui en réalité doit moins à Marche No1 en ré majeur d’Elgar (Land of Hope and Glory) de son Pomp and Circumstance qu’au Shakespeare d’Othello (acte III)

Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war!

« Adieu le coursier qui hennit, et la stridente trompette,
L’encourageant tambour, le fifre assourdissant,
La bannière royale, et toute la beauté,
L’orgueil, la pompe et l’attirail de la guerre glorieuse ! » (traduction de François-Victor Hugo)

La force de The Crown, qui au départ offrait sur le papier toutes les caractérisitiques d’un feuilleton people romantique, c’est de dire bien davantage que ce qu’elle raconte. Nul n’avait encore exposé à la télévision les aléas de la vie politique britannique au XXème siècle de manière aussi claire, ludique, épique et passionnante quoique nécessairement superficielle. Une prouesse quand on sait la nature étrangement apolitique de la monarchie britannique.

A suivre : en 2022 la saison 5 sur les années 90 dominées par le mandat de Tony Blair et surtout la mort de la princesse Diana. Au fond, les critiques de The Crown en Angleterre redoutent surtout que les jeunes générations de téléspectateurs conservent à jamais cette vision de l’histoire de leur pays. Le gouvernement a même tenté d’obliger les producteurs à prévenir les téléspectateurs qu’il s’agissait d’une fiction, ridicule auquel ils ne se sont pas pliés. The Crown correspond à une version globalement vraie sans être toujours exacte. Une fiction historique et non un documentaire. Et ça, c’est vrai.

(Photos extraites de The Crown)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 122 Réponses pour « The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

Jazzi dit: à

« #balance ton ehpad »

Et pourquoi pas, Marie Sasseur ?
Les vieux auraient moins de droits que les enfants et les femmes !
Juste celui de fermer leur gueule en attendant de crever…

D. dit: à

Un film comme Viva Maria ne peut susciter en moi qu’interrogation persistante et éloignement. Exemple parmi bien d’autres.

Soleil vert dit: à

La Shoah D., la Shoah a mis fin à toute forme d’espérance en Dieu

Qu’est ce qu’on peut espérer de Dieu après la Shoah ?

Et pourtant au moment de franchir les portes de l’abomination dernière, certains ont du conserver leur foi jusqu’au bout. Ce qui est admirable et me dépasse.

D. dit: à

Je comprends ce que vous écrivez.
La shoah est une oeuvre diabolique, contre Dieu dans tous ses aspects et ses mécanismes. Tous les occultistes s’accordent là-dessus.
Avec une « cerise » : parvenir à retourner ses victimes directes ou indirectes contre Dieu et non pas contre le véritable adversaire.

Jazzi dit: à

« certains ont du conserver leur foi jusqu’au bout. Ce qui est admirable et me dépasse. »

Certains même, pardonnent à leurs bourreaux !
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-du-13-novembre-a-paris/video-tout-le-monde-veut-vous-voir-heureux-les-messages-des-enfants-de-victimes-du-11-septembre-aux-victimes-parisiennes-des-americains-qui-ont-perdu-leurs-parents-le-11-septembre-2001-envoient-des-messages-de-reconfort-aux-victimes-des-attentats-de-paris_1195389.html

Jazzi dit: à

Il y a ceux qui vous disent qu’il faut désespérer de la vie et ceux qui disent que, tout au contraire, il faut garder foi en la vie.

Il y aussi des écrivains qui affirment que, en étant une eux-même, ils veulent émouvoir, faire pleurer les âmes sensibles. C’est ainsi que l’un d’eux, entre deux vies de saints, vous contera celle de sainte Félicité.
L’idiot, crie l’un, l’imbécile romantique, renchérira puck le satanique !

D. dit: à

Ce midi c’est lasagnes.

et alii dit: à

Emil Ludwig Fackenheim est un philosophe et un rabbin réformé allemand né à Halle le 22 juin 1916 et mort le 18 septembre 2003. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le judaïsme et le destin du peuple juif.
Il se consacre d’abord à la philosophie avant de devenir rabbin. C’est un héritier de la pensée de Franz Rosenzweig et de Martin Buber. Lors de la Nuit de Cristal en novembre 1938, il est arrêté et interné dans le camp de concentration de Sachsenhausen près de Berlin. Emprisonné avec d’autres juifs, il est interpellé par l’un d’eux : « Vous avez étudié la théologie juive, n’est-ce pas Fackenheim ? Vous en savez donc bien plus que nous tous ici. Alors je vous demande ce que le judaïsme pourrait nous dire aujourd’hui ». Fackenheim garde le silence mais se promet de trouver un jour une réponse à cette question. Il est libéré en 1939 et émigre au Royaume-Uni où ses parents le rejoignent. En tant qu’Allemand, il est emprisonné par les Britanniques au début de la Seconde Guerre mondiale et envoyé dans un camp d’internement au Québec. Il est libéré et devient rabbin d’une petite synogogue réformée dans l’Ontario de 1943 à 1948. Il entame ensuite une carrière de professeur de philosophie à l’université de Toronto avant de s’établir en Israël. Son œuvre interroge la Shoah par rapport à la tradition juive.

bouguereau dit: à

c’est la nature qui himite lart..qua dit oscar filochant le poète himpécabe..raclure de keupu

Jazzi dit: à

« Son œuvre interroge la Shoah par rapport à la tradition juive. »

Et quelles sont ses réponses, et alii ?

et alii dit: à

et même sur wiki:
Penser après Auschwitz est une œuvre d’Emil Fackenheim publiée aux éditions du Cerf en 1986. Le livre reprend trois conférences données par l’auteur en 1968 à l’université de New York. Elles sont dédiées à Elie Wiesel.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Penser_apr%C3%A8s_Auschwitz

bouguereau dit: à

jean claude carrière disoit si mes souvnirs sont beons qu’il setait retrouvé une fois avec une palanqué destranger en batteul sur les espressions pour niquer..il a dit qu’il a du finir par se taire pour pas faire honte a tout ces muets..je rappelle que langliche a dépassé les 500 000 mots l’année dernière..qule français n’en a pas 100 0000..et encore..parmi..50 000 seul que meussieu courte connais..en tout cas netflisque france perd un bon buteur

bouguereau dit: à

Et quelles sont ses réponses, et alii ?

un mot un seul
camembert

Jazzi dit: à

« La « voix d’Auschwitz » commande ainsi aux juifs de survivre en tant que juif pour ne pas donner à Hitler une victoire posthume. D’une certaine manière, elle commande aux juifs de s’unir. Ils doivent aussi se souvenir des victimes « de peur que périsse leur mémoire » et malgré tout, ne pas désespérer du monde. Enfin, la voix d’Auschwitz donne aux juifs le droit de vivre en tant que peuple. Toutes ses injonctions sont parfois contradictoires. Le poids d’un deuil inconsolable s’oppose à la volonté de vivre. »

Très clair, et alii. Et qui répond au « Ne jamais oublier. Ne jamais pardonner » de Bloom…

Jazzi dit: à

« un mot un seul
camembert »

Le sujet n’appelle pas la plaisanterie, le boug !

Jazzi dit: à

Si je voulais faire du mauvais humour juif, et alii, je dirais que les Juifs peuvent lui dire merci (à Hitler) !

bouguereau dit: à

personne n’est dans lsujet qu’il dirait lassouline

bouguereau dit: à

Et pourtant au moment de franchir les portes de l’abomination dernière, certains ont du conserver leur foi jusqu’au bout. Ce qui est admirable et me dépasse

..ils étaient dans la dernière ligne droite..toi t’es toujours derrière a souffler dans l’virage des tribunes..non mais qu’est ce qui m’a foutu un tocard pareil qu’il dit yavé

bouguereau dit: à

je dirais que les Juifs peuvent lui dire merci (à Hitler) !

tu fais honte a l’humour juif baroz..yavé y va pas aprécier

Janssen J-J dit: à

@Le sujet n’appelle pas la plaisanterie, le boug !

sauf si le boug était juif…, on en aurait entendu d’autres sapeurs, et des bin plus coulants. Sauf qu’on n’en sait rin, s’il en est, l’a jamais dit, ce qu’à dieu ne (dé)plaise, hein ! 🙂

renato dit: à

Bloom a raison, car, selon la présidente de l’Union des communautés juives italiennes : « Les descendants des victimes n’ont aucune délégation à pardonner et il n’appartient pas non plus aux institutions juives de réhabiliter des personnes et des faits dont le jugement historique est imprimé dans l’histoire ».

FX dit: à

Les Oiseaux d’Attãr, les Derviches de Rûmi, les Djinns de Junãyd, le Moine Bahîra et le Prophète Élisée sont heureux d’accueillir l’âme de JEAN-CLAUDE CARRIÈRE, ami universel et frère céleste.

« Il est l’un des élus des enfants d’Adam.
Des mauvaises actions, il est purifié,
Comme le prophète Idriss, il monte vers le ciel.
Une fois délivré de ses habitudes perverses,
Comme Noé, il devient le sauveur de sa propre vie.
Sa volonté s’unit à celle de la Réalité suprême,
Et, comme Moïse, il entre par la plus haute porte.
Il se libère de son savoir personnel,
Et, comme Jésus, devient céleste.
Et, tel l' »Ami de Dieu », il acquiert la confiance en Dieu. ».

Sããduddîn Shãbestari « La Roseraie du Mystère » – Nouvelle traduction du persan au français faite par votre serviteur.

DHH dit: à

Quand un déporté affamé et squelettique refuse sa ration du jour parce que c’est Kippour et qu’il jeûne, s’agit-il d’un acte foi? ou de la revendication , contre vents et marée, de sa dignité d’homme demeurée intacte, et l’affirmation humiliante pour ses bourreaux que malgré l’entreprise de deshumanisation dont il est l’objet ,il reste un être qui « s’empêche  » comme dirait Camus?

Jazzi dit: à

Donc Bloom à tort, renato. Il ne lui appartient pas de pardonner ou pas…

Jazzi dit: à

« sauf si le boug était juif… »

Mais DHH, elle, elle peut faire de l’humour : « Quand un déporté affamé et squelettique refuse sa ration du jour parce que c’est Kippour et qu’il jeûne… » !

Jazzi dit: à

Comment FX peut-il être persan ?

Paul Edel dit: à

Jean-Claude Carrière:
« La bêtise est souvent péremptoire, très autoritaire, affirmative. Le domaine du nationalisme, du racisme, de la perception de l’autre est un magasin inépuisable de conneries »parfait!
le problème, c’est que lors d’une rencontre, il était prétentieux avec le sourire pour ne jamais vous faire oublier qu’il avait travaillé avec Bunuel et que vus dviez l’écouter et vous taire.

et alii dit: à

bien sur le boug ,ça, » il est emprisonné par les Britanniques au début de la Seconde Guerre mondiale et envoyé dans un camp d’internement au Québec. »
ça n’a rien à voir avec l’angleterre (et l’anglais);
merci pour la « bibliographie » d’entertainment erdélien

et alii dit: à

To Mend the World: Foundations of Post-Holocaust Jewish Thought
« This subtle and nuanced study is clearly Fackenheim’s most important book. » —Paul Mendes-Flohr

« … magnificent in sweep and in execution of detail. » —Franklin H. Littell
bonne journée

Bloom dit: à

Bloom ne se laissera jamais dicter sa conduite par qui que ce soit, fût-ce un dame certainement très bien par ailleurs.
Je parle en mon nom propre. Ce que je dis n’engage que moi.
Ne jamais oublier.
Ne jamais pardonner.
Ne jamais pardonner à ceux qui oublient.

closer dit: à

Paul, vous savez bien que quand quelqu’un disparaît, tous ses défauts sont oubliés, au moins pour un certain temps…

Paul Edel dit: à

Oui, Closer, je sais.Quand, dans une nécro, on écrit « il (ou elle) avait son caractère », ça veut dire qu’il(-ou elle) était odieux avec pas mal de monde.. ou « il aimait la vie ».. traduire..il picolait comme un âne et bousculait les femmes…. etc.. un peu marre de tout ça.

et alii dit: à

Je parle en mon nom propre. Ce que je dis n’engage que moi.
merci, Bloom : certains ne mesurent pas leur ridicule de répondre en votre nom (et place)et s’imaginent qu’ on y croit

Marie Sasseur dit: à

Tweet

« Réalisateur, écrivain, conteur, Jean-Claude Carrière est décédé le 8 février 2021, à l’âge de 89 ans. Pendant des années, il a dialogué avec les plus grands scientifiques, collaborant en particulier avec des astrophysiciens. Il fut aussi vice-président de l’agence Jules Verne, créée en 1989 pour rapprocher médias et sciences. »

https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/livres/jean-claude-carriere-toute-image-scientifique-est-un-miroir_151637

MC dit: à

Ceci ne m’étonne pas tellement,Paul Edel.
Accessoirement,le jeune Flaubert, outre Cléophas, a eu pour terrain de jeux l’hopital de Rouen. En quoi est-ce moins que Tchékov? « une femme nue me fait penser à son squelette » dit-il qurelque part…
Bien à vous.
MC

bouguereau dit: à

« une femme nue me fait penser à son squelette »

combien de peintre hon dit qu’ils les peignaient froidment comme un quartier d’boeuf msieu courte..flaubert dine souvent chez flaubert

Bloom dit: à

Si j’en juge par ce que j’ai pu constater, les écrivains, même les plus imbuvables, sont souvent des enfants de chœur comparés à d’autres corporations « artistiques », Paul Edel…

Paul Edel dit: à

Oui, MC La porte de la chambre des enfants Flaubert donnait direct sur l’hôpital et Flaubert a souvent dit qu’il avait vu des cadavres.Il y a eu une odeur de formol dans son enfance.. le relire..et visiter le musée de Rouen.tres éclairant.

bouguereau dit: à

Bloom ne se laissera jamais dicter sa conduite par qui que ce soit

tu parles comme alain deloin kabloom

bouguereau dit: à

aux mouquères il dit quelle sentent le citronnier au dsus des tombes fraiches polo..en ctemps là je crois que les sens étaient sans dessus dessous..y’avait pas hncore meussieu propre qu’elle dirait bonne clopine

Paul Edel dit: à

Bloom, j’admire votre instrument de mesure.très scientifique.

et alii dit: à

à la question sur kippur:
« s la sanctification du nom
de D. : Kiddouch Hachem. Cette sanctification a eu lieu même à Auschwitz par la prière faite en cachette.
Nous l’avons faite en cachette, tous les jours malgré les dangers
auxquels s’exposaient les participants, avec Hirschler, grand rabbin de
Strasbourg, avec Léo Cohn, aumônier des jeunes à Strasbourg. Nous
avons jeûné le jour de Kippour en octobre 1944, tout en travaillant
exécutant notre travail de forçat de douze heures, précédé et suivi d’une
station debout de deux heures chaque fois à l’Appelplatz. Les quelques
Rabbanim, encore vivants après cinq ou six années de camp, maintenaient par l’exemple la fidélité à la Thora, se nourrissant uniquement
de pain et d’eau, l’un d’entre eux réunissait autour de son grabat tous
les soirs quelques disciples, leur faisant un cours sur la Section de la
semaine, avec le commentaire de Rachi par cœur, sans aucun texte.
Enfin, il est arrivé fréquemment que des détenus juifs préférèrent la
mort plutôt que de tuer leur prochain. Pour Eliezer Berkowitz, l’Holocauste ne peut se comprendre que par la donnée traditionnelle de
l’Eclipsé de D.
http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/34470/ANM_1988_153.pdf?sequence=1

bouguereau dit: à

traduire..il picolait comme un âne et bousculait les femmes…. etc.. un peu marre de tout ça

y’a l’coté court et l’coté jardin polo..ça tombe il en aurait dit hautant de toi..et tu crois que bonne clopine t’aurais défendu..pasque t’as la foi dans l’art

Janssen J-J dit: à

Mais moi, PE, je n’ai aucun souci, -en dépit de mon admiration-, à admettre que JCC était un gars imbuvable de prétention… Je ne l’ai jamais côtoyé. et vous, on imagine que vous avez dû souffrir de son arrogance… Bon, so what ?… de quoi parle t on, exactement ? Vous en « avez marre » de quoi, au juste, des homélies ?… ou de ce qu’on vous ait un brin oublié et pas lui, pas d’autres… Allez, soyez honnête, la jalousie ne devrait pas transpirer… Nul ne vous oblige à en rajouter sur l’éloge funèb’… Vindra bin un temps où l’on vous saluera comme il vous siéra (?), Paul… Moi je vous féliciterai alors d’avoir eu des réactions communes à nous autres, le commun des mortels… en dépit de tout ce qui put nous opposer, le prix gongonc notamment. Ouarf calendoss, 🙂

bouguereau dit: à

le problème, c’est que lors d’une rencontre, il était prétentieux avec le sourire pour ne jamais vous faire oublier qu’il avait travaillé avec Bunuel et que vus dviez l’écouter et vous taire.

..keupu dit benqu’il s’est branlé dans toutes les pages de tchékov..t’es himpressionnabe polo..tu rgrette de pas lui avoir dit dson vivant ‘dis donc chte merde pti enculé’..pasque mort..meussieu courte pourrait tle reprocher

et alii dit: à

lois du jeune
Lois du Jeûne / Hilkhot Taanit
Mis en ligne le Vendredi 25 Décembre 2020

Janssen J-J dit: à

Avoir travaillé avec Bunuel ?…

Mais qui cela avait-il bien faire taire, franchement ? Comme si cet Espingouin avait été une sommité sacrée en lévitation démiurgique ? Franchement ! quel argument débilo, reconnaissez-le !…

@ jzm, à propos de DHH, je ne crois pas qu’elle ait mesuré la portée du propos rapporté où vous voulez l’amener, comme étant un trait d’humour typique. Non, je ne crois pas qu’elle le cultiverait à ce point. Évidemment, je peux me tromper…

bouguereau dit: à

Mais DHH, elle, elle peut faire de l’humour : « Quand un déporté affamé et squelettique refuse sa ration du jour parce que c’est Kippour et qu’il jeûne… » !

mais qu’est ce que camus vient faire dans cette galère baroz..t’imagine rose dire à son pti nveux..’si tu manges pas ta soupe camus va vnir te chercher!’

DHH dit: à

@jazzi
je suis désolée ;je me suis mal fait comprendre
Il n’y avait aucun humour dans mon propos, mais me referant à un passage de Primo Levy, un respect admiratif pour celui qui, malgré la faim qui le tenaille , se veut capable capable de s’imposer ce jeûne

et alii dit: à

une vraie histoire juive :
Même à Auschwitz. Dans une baraque, quelques juifs prient. Un d’eux, oubliant où il se trouve, lève la voix. Les autres le rappellent à l’ordre. « Tais-toi donc ! Dieu pourrait t’entendre et se rendre compte qu’il  »en  » reste encore !  »
in
Dictionnaire Amoureux de l’humour juif
Adam Biro (Auteur)

et alii dit: à

PRIMO LEVI
commeLEVI-STRAUSS
i et non y merci!

Jazzi dit: à

Question du jour : Mais à quoi donc ressemble Dieu ?

Des trois religions monothéistes, seul de tous les prophètes Jésus s’est institué fils de Dieu. Un Dieu créateur de l’homme à son image. Ce qui ne veut pas dire que Dieu est à l’image de l’homme.

Explications de saint Augustin : « Mais quand j’eus appris, qu’en croyant l’homme fait à votre image, vos fils spirituels, à qui votre grâce a donné une seconde naissance au sein de l’unité catholique, ne vous croyaient point pour cela limité aux formes du corps humain, quoique je ne pusse alors concevoir le plus léger, le plus vague soupçon d’une substance spirituelle; néanmoins j’eus honte, dans ma joie, d’avoir, tant d’années durant, aboyé, non pas contre la foi catholique, mais contre les seules chimères de mes pensées charnelles d’autant plus téméraire et impie, que je censurais en maître ce que je devais étudier en disciple. O très-haut et très-prochain, très-caché et très-présent, Et re sans parties plus ou moins grandes, tout entier partout, et tout entier nulle part, vous n’êtes point cette forme corporelle, et pourtant vous avez fait l’homme à votre image, l’homme qui de la tête aux pieds tient dans un espace. » (Les Confessions – Livre VI, III, 4)
« Ne sachant donc de quelle manière votre image pouvait résider dans l’homme, ne devais-je pas frapper à la porte et demander comment il fallait croire, loin de m’écrier dans l’insolence de mon erreur : Voilà ce que vous croyez? J’étais d’autant plus vivement rongé du désir intérieur de tenir la certitude, que, jouet et dupe de vaines promesses, j’avais plus longtemps, à ma honte, débité comme certains tant de peut-être, avec toute la puérilité de l’erreur et de la passion : j’en ai vu clairement depuis la fausseté. Certain aussi de les avoir tenus pour certains, j’étais déjà certain de leur incertitude, lors même que j’élevais contre votre Eglise mes aveugles accusations; et sans être sûr qu’elle enseignât la vérité, je savais bien qu’elle n’enseignait pas ce que ma témérité lui reprochait. Ainsi je me sentais confondre et changer, et je me réjouissais, ô mon Dieu, que votre Eglise unique, corps de votre Fils unique, où, tout enfant, on mit sur mes lèvres le nom du Christ, ne se nourrît pas de bagatelles puériles, et que nul article de sa pure doctrine ne vous fît cette violence, ô Créateur de toutes choses, de vous resserrer, sous forme humaine, dans un espace limité, si large et si vaste qu’il pût être! » (Livre VI, III, 5)
« Je me réjouissais encore que l’ancienne Loi et les Prophètes ne me fussent plus proposés à lire du même oeil qui m’y faisait remarquer tant d’absurdités, quand je reprochais à vos saints les sentiments que je leur prêtais. Et j’aimais à entendre Ambroise recommander souvent, au peuple, dans ses sermons, cette règle suprême « La lettre tue et l’esprit vivifie (II Cor. III, 6). » Et, lorsqu’en soulevant le voile mystique, il découvrait l’esprit là où la lettre semblait enseigner une erreur, il ne disait rien qui me déplût, quoique je ne susse pas encore s’il disait la vérité. » (Livre VI, III, 6)

Paul Edel dit: à

Cette manière d’asphyxier un mort sous le tas habituel de fleurs de rhétorique, de clichés attendus, de faux compliments, cette manière de mêler à la cendre de gros compliments creux repris à l’AFP, et d’ accrocher les médailles posthumes qu’on distribue à la volée depuis les Ministères ou depuis les salles de rédactions sur les cercueils à peine vissés , ces flatteries mécaniques ,ce ne sont pas des témoignages de civilité ou de politesse. Ce sont de simples discours creux tout un verbiage pour se débarrasser plus vite du mort tout frais et l’aligner dans le verbiage habituel qui enrobe aussi bien un chanteur, un écrivain, un homme politique, qu’il soit bon, moyen ou médiocre. Il suffirait d’un peu plus de silence, et d’un tout petit peu plus de précision, de nuances, d’originalité et de sincérité dans la nécrologie, pour témoigner d’une petite marque de respect.
De plus, on passe la moitié de sa vie à évitera les fâcheux, et ils sont tous là, serrés autour du cercueil, mais bien dans la proximité des preneurs de son et des cameramen pour le journal de 20 heures.. à pleurnicher des clichés qui vous dispensent de sentir quoique que ce soit.

Jazzi dit: à

Jean-Claude Carrière était avant tout un traducteur… spirituel. Il a commencé par traduire les rêves surréalistes de Bunuel en scénarios plus conventionnels. Par la grâce de l’esprit… du vin, en bon fils de famille de viticulteurs bistrotiers qu’il était. Belle vie, belle mort, dans une superbe maison de Montmartre, entourés d’une multitude de livres.

Paul Edel dit: à

JJanssen. d’accord sur rien par rapport à votre dernier post. La seule chose qu’on attend à sa mort, c’est le silence de la dignité.

Jazzi dit: à

ERRATUM

(Les Confessions – Livre VI, chapitre III, 4 et chapitre IV, 5 et 6)

Phil dit: à

c’est sûr dear Pauledel, JC Carrière n’était pas le Mahatma comme tous les vegan à cinéma bunuel bouffe-curés le croient. autre brillant Français du terroir, Danielou a aussi donné dans l’hindouïsme pour musclés.
faut y aller de son souvenir discordant sur le prestigieux blog à passou. Dans « Milou en Mai » l’industriel déplaisant s’appelle Boutelleau. bien pensé que c’était exprès un coup du scénariss. non qu’il a dit, c’est un hasard. Malle y pense.

renato dit: à

Le pardon est individuel, Jacques : moi, je ne peux pas pardonner un tort subi par mon père.

Jazzi dit: à

Oui, Renato, et cela est parfaitement humain. Mais je parlais de la notion de pardon au niveau moral : concept philosophique ou précepte religieux.

Soleil vert dit: à

« le problème, c’est que lors d’une rencontre, il était prétentieux avec le sourire pour ne jamais vous faire oublier qu’il avait travaillé avec Bunuel et que vous deviez l’écouter et vous taire. »

Faut jamais rencontrer ses idoles Paul

Petit Rappel dit: à

Et le calamiteux Cyrano! Et la fadasse Anne Brochet..

Janssen J-J dit: à

d’accord sur rien par rapport à votre dernier post. NORMAL

La seule chose qu’on attend à sa mort, c’est le silence de la dignité. NON, ON N’ATTEND PAS CELA. ON ATTEND BIEN AUTRE CHOSE DES SURVIVANTS : QUE LA FETE ET L’ORGIE COMMENCENT OU CONTINUENT SANS VOUS PAR EXEMPLE, mais A MA SANTE, si pssib’ (moi, du moinss)…

Marie Sasseur dit: à

Elle est décédée il y a 19 ans , jour pour jour.

« Princess Margaret Rose Windsor (1930–2002), Countess of Snowdon and the younger sister of Queen Elizabeth II, was arguably one of the most popular royals in modern history. Known for her rebellious nature and determined personality, she made headlines around the world for her ‘party-girl’ lifestyle and her relationship with her father’s equerry Group Captain Peter Townsend – a romance that featured in the blockbuster Netflix series The Crown. But how much do you know about the royal? »

https://www.historyextra.com/period/20th-century/princess-margaret-facts-queen-elizabeth-royal-family-rebel-affair-crown-helena-bonham-carter/

et alii dit: à

ceci dit, pour les gens qui se gargarisent de juifs et kippour) , on parle en souriant ironiquement des « juifs de kippour »

bouguereau dit: à

: moi, je ne peux pas pardonner un tort subi par mon père

quelquechose hors de ton pouvoir ne demande pas plus ton assentiment que ton désaveu rénateau..assez de faire le spécieux

bouguereau dit: à

« La seule chose qu’on attend à sa mort, c’est le silence de la dignité. »

laisser supposer des choses comme t’as fait ça rsemble à rien non pus polo..

et alii dit: à

je trouve qu’on peut sourire des gens qui demandent des remerciements incessants pour leur geste d’humanité à l’égard des juifs au temps où ils étaient pourchassés

bouguereau dit: à

faut y aller de son souvenir discordant sur le prestigieux blog à passou

d’autant que les morts c’est tous des tarlouzes a ptites bites..on les prends et on les rtourne comme des moulins comme hon dit au caveau baroz..

et alii dit: à

Adam Biro : « Comment vouliez-vous survivre à Auschwitz si vous ne riiez pas ? »

Jazzi dit: à

C’est à dire que Bloom il commence par « Ne rien oublier, ne rien pardonner », puis il poursuit par « Et ne rien pardonner à ceux qui oublient ou pardonnent »… C’est la porte ouverte à une totale intolérance et on ne sait plus quand ça va s’arrêter !

bouguereau dit: à

tes sourires sont bien exangue renfield..et que tes oreilles frisonnent d’une joie bien sinistre..tu rprendras bien une poignée

Jazzi dit: à

Faut être juste avec les justes, et alii !

et alii dit: à

Adam Biro nous raconte ce witz sur Auschwitz: au paradis, quatre Juifs rient à gorge déployée en se tapant sur les genoux et en se donnant des bourrades. Dieu apparaît soudainement et les apostrophe: “Pourquoi riez-vous comme ça?”, leur demande-t-il. Leur réponse: “Tu ne peux pas comprendre, tu n’étais pas à Auschwitz!”

bouguereau dit: à

Faut jamais rencontrer ses idoles Paul

hassez de laisser hentendre qu’il l’aurait fait cocu..sinon polo y va dire ‘le pire c’est pour ceux qui restent’

Clopine dit: à

Il me semble me souvenir (si ma mémoire ne me joue pas de tours) que dans sa Correspondance, Flaubert, au moment de sa rupture avec Louise Colet, lui envoie une lettre terrible, où il lui explique froidement que non, il ne répondra pas à sa demande d’aide financière, au motif que son budget lui permet d’assurer à sa famille un rang social qui lui est indispensable. Et d’ajouter qu’il ne peut pas la présenter à sa mère… Bref, un concentré de muflerie et d’égoïsme, mais on lit bien, derrière cette invraisemblable justification, la peur, non de « manquer », mais d’être déclassé. Kafka, l’éternel désajusté, aurait sans doute compris que derrière ces vaseuses explications, autre chose se profilait – l’impossibilité d’une relation épanouie avec une femme, le refus de devenir un homme et non plus un fils… Enfin, à mon sens, hein, comme d’habitude, à mon sens…

et alii dit: à

il n’est pas juste, de se faire valoir comme juif ou juive quand on interdit d’évoquer sur ce blog les auteurs juifs lettrés en philosophie, parmi lesquels de nombreux rabbins honorables et qui ont laissé des écrits répondant aux questions sur la pensée juive ;
ceux qui ne comprennent pas ça, et se font adorer par des « juives » selon leurs normes devraient faire profil bas sur ce blog

bouguereau dit: à

Il suffirait d’un peu plus de silence, et d’un tout petit peu plus de précision, de nuances, d’originalité et de sincérité dans la nécrologie, pour témoigner d’une petite marque de respect

..t’es vénère polo..la mort ça met en colère..c’est nimporte quoi polo..en plus tu schlingues pour un sacré bout..halors on bacle..forcément..on bacle..qu’on aurait voulu le faire exeuprés quon se srait pas pris hautrement

renato dit: à

«…je parlais de la notion de pardon au niveau moral… »

Et je parlais de quoi, selon vous ?

et alii dit: à

Amos Oz, le célèbre romancier israélien, a déclaré: «La lutte principale en Israël n’est pas entre la gauche et la droite, les ashkénazes et les séfarades, ni même entre les riches et les pauvres, ni entre les juifs et les arabes. C’est la lutte entre la tolérance et le pluralisme d’une part, et le fanatisme et la haine d’autre part. Ce n’est pas pour rien que le judaïsme n’a jamais eu de pape. Le concept d’un grand rabbin est une imposition ottomane au peuple juif. L’idée d’un grand rabbin ne fait pas partie de la tradition juive. Nous sommes une tradition de diversité, d’invention créative et d’argumentation. »

et alii dit: à

et il n’est pas inventif ni créatif à court ou moyen terme d’imposer une norme sur un blog

bouguereau dit: à

Kafka, l’éternel désajusté, aurait sans doute compris que derrière ces vaseuses explications, autre chose se profilait

lever les morts pour en faire sa tite armée c’est pas une preuve de grande générosité de santé non pus bonne clopine

bouguereau dit: à

Et je parlais de quoi, selon vous ?

des gars qui votent coco pasqu’y peuvent pas sachter de porsche rénateau..comme dab

et alii dit: à

d’imposer unenorme sur un blog qui n’est pas le sien;
le blog de P.Assouline et à son nom offre une diversité sur chaque page

bouguereau dit: à

le blog de P.Assouline et à son nom offre une diversité sur chaque page

mon larbin il a voulu hanculer le pape..et ben..bien mal lui en a pris..tu sais renfield..c’est dans lestrème nécessité des ptis archevèque comme toi de produire et de désirer charnelement la hiérarchie au desus de lui..en missionaire

et alii dit: à

que s’est-il passé?JE NE COMPRENDS PAS

renato dit: à

Enfin, bouguereau ! désormais on peut avoir — presque — n’importe quelle voiture en leasing. Le luxe maintenant c’est ne pas avoir de voiture — tout au plus un petit machin peu cher du tout.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…mardi 9 février 2021 à 16 h 20 min.

…comme quoi,!…Dieu comme Mercure, pour faire des affaires rentables,!…ensemble,…
…il faut se lever tôt, pour ce remède,!…
…des affaires avec Dieu, regardons qui nous somme, il faut remonter le temps,!…
…et les affaires avec Chronos, pardieu,!…

…de toutes façons, qui prie pour rien, être a la mode des poussières sous le microscope électronique, un bleu une contusion, il en faut des vivacités dans le bon sang, pour que tout redevient normal,!…C.Q.F.D.
…docteurs ou aujourd’hui  » marchands de sangs « ,!…quoi penser de ce métier, tout en élites,!…en plus, de vos quatre-quartier, sur votre blason, royale à Montes pan,!…ou révolutionnaire de sang-culotte à contrefort.

…rien à signaler, Charlemagne dort,!…etc,!…

et alii dit: à

le boug tu délires , tu es pompette va chez les shadocks, ils pompent pompent!

et alii dit: à

quant à « la morale » : »faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais », inutile d’insister, on a déjà subi

Bloom dit: à

comme alain deloin kabloom

De très loin…

Bloom dit: à

C’est la porte ouverte à une totale intolérance et on ne sait plus quand ça va s’arrêter !

Ne pas oublier de ne pas pardonner à ceux qui ont oublié.
Ne pas se pardonner d’oublier de ne pas pardonner à ceux qui ont oublié.
Je fais dans le back-building, comme disait un de nos maitres, André Martinet, fin angliciste.

Bloom dit: à

Flaubert était malade des nerfs. Il en parle de façon à la fois pudique et éloquente dans le premier tome de sa correspondances dans la Pléiade. Grande solitude de la maladie.
Probablement un rapport avec son côté asocial, la compagnie du gueuloir et la flagellation qu’il s’impose à chaque fois qu’il prend la plume…
Une grande appétence pour le bonheur qu’illustre, entre autres, le plaisir qui est le sien à s’allonger sur le dos dans une barque amarrée sur un bord de Seine, à contempler le ciel bleu, bercé par les flots, libéré de la tyrannie de la perspective, et de l’ordre, comme Constable avec ses études de nuages.
Flaubert, un tempérament. Plus le même après sa première attaque…Et ces conneries d’études de droit.

Janssen J-J dit: à

@ que s’est-il passé?JE NE COMPRENDS PAS

qu’elle dit… lal’ zaïmère al’boug !… Elle va bintôt oublier ce qu’elle a recopié 50 fois… le doigt crocht’u resté collé au bouton…

mdr 🙂

et alii dit: à

Cette histoire du V&A est une histoire pas comme les autres. De ses débuts en tant que musée des manufactures en 1852 à la première pierre posée par la reine Victoria en 1899, en passant par les galeries ultramodernes d’aujourd’hui, le Musée a constamment évolué dans sa collection et son interprétation publique de l’art et du design. Ses collections couvrent plus de 5 000 ans de créativité humaine dans pratiquement tous les supports, logées dans l’un des plus beaux groupes de bâtiments victoriens et modernes de Grande-Bretagne.
https://www.vam.ac.uk/info/about-us/

bouguereau dit: à

De très loin…

l’agité disoit que la liberté c’est pas de pouvoir ce que l’on veut mais vouloir ce que l’on peut

bouguereau dit: à

le doigt crocht’u resté collé au bouton…

bah..t’as le pouvoir dlui pardonner..comme nous elle était pas à ochvits

bouguereau dit: à

Le luxe maintenant c’est ne pas avoir de voiture — tout au plus un petit machin peu cher du tout

on a beau leur dire quils sont à la mode ces salaud dpauves mais il veulent tojours êtes des braves types qu’elle dirait alesquia..

et alii dit: à

humour de thomas more
Quand il arrive au pied de l’échafaud, il dit à l’officier présent :

« Je vous en prie, je vous en prie, Monsieur le lieutenant, aidez-moi à monter ; pour la descente, je me débrouillerai…

Jazzi dit: à

J’aime bien quand et alii fait de l’humour !

et alii dit: à

je n’ai pas vu one shot mais c’est l’effet du vaccin

Marie Sasseur dit: à

« L’affaire du divorce, dont les conséquences devaient peser jusqu’à nos jours dans l’histoire politique et religieuse de l Europe, engagea dans la phase décisive de la controverse tous les humanistes italiens
versés en hébreu.
Les épisodes ici retracés, survenus dans les années 1530-1531, font éclater en Italie même parmi doctes et prélats les premières
dissensions politiques et doctrinales qui sont déjà pour l’essentiel celles de
la Réforme. Georges de Venise fut l’un des protagonistes les plus importants de celle querelle. Son milieu est aussi peu connu que le rôle qu’il joua en Italie du Nord et auprès du pape Clément VII.  »

Passionnant

09/02/2021, 21:08

Janssen J-J dit: à

1111 commentaires… 1 chiffre rond, + de gueule !

JiCé..... dit: à

1111….un « chiffre » ? Que nenni !

Janssen J-J dit: à

meuh, un « nombre rond » ?… ç’aurait
point eu d’allure, banane !

JiCé..... dit: à

Banane toi même, clown de cirque !

Janssen J-J dit: à

J’aurai le dernier mot, de toute.

JiCé..... dit: à

Combat de géants en perspective, rascal !

Janssen J-J dit: à

de rorquals ?

Janssen J-J dit: à

Tiens apprends donc à mieux vivre en dieu, et sans renier tes origines souchiennes !…

Je suis chrétien ! voilà ma gloire,
Mon espérance et mon soutien,
Mon chant d’amour et de victoire :
Je suis chrétien, je suis chrétien !

1- Je suis chrétien ! le saint baptême
Lava mon âme, y mit la foi,
Me fit enfant de Dieu lui-même :
Sa grâce vit et règne en moi !

2- Je suis chrétien ! j’ai Dieu pour Père ;
Je veux l’aimer et le servir ;
En Lui je crois, en Lui j’espère,
Pour Lui je dois vivre et mourir.

3- Je suis chrétien ! je suis le frère
Du Christ-Jésus, mon Rédempteur ;
Le suivre en tout, jusqu’au Calvaire,
C’est mon devoir, c’est mon honneur.

4- Je suis chrétien : je suis le temple
Du Saint-Esprit, le Dieu d’amour.
Le ciel l’adore et le contemple…
Le cœur qui l’aime est son séjour.

5- Je suis chrétien : la sainte grâce
De foi, d’amour remplit mon cœur ;
La grâce au ciel me rend ma place :
J’y veux marcher d’un pas vainqueur.

6- Je suis chrétien : ô sainte Eglise,
Je veux rester votre humble enfant ;
Mon âme en tout vous est soumise :
On n’est chrétien qu’en vous aimant.

7- Je suis chrétien : j’attends, je prie,
Je reste ferme en mes combats,
Les yeux fixés sur ma patrie,
Où le Très-Haut me tend les bras.

rose dit: à

En vous aimant, mais aussi en vous faisant une confiance aveugle.

Nota bene : parler de jambon en début de carême s’apparente à parler d’amour en période we chasteté. Difficile.

rose dit: à

Et alii jazzi soleil vert

Lu vos réponses.
Soleil Vert
Le mal est fait par les hommes. Dieu se prend la tête dans les mains comme le père de Titta dans Amarcord.

Et alii

Vos liens juridiques sont de bons conseils.
L’avocate de ma mère m’a demandé de ne pas envoyer ma LR avec accusé de réception. Pck elle attend la convocation d’un médecin gériatre pour une contre-expertise de l’état de santé de ma mère, qui, plus le temps passe, plus devient fragile.
C’est la perte de sa cinquième dent qui m’a fait publier tout cela.
L’équivalent de voir souffrir sa mère en étant togalement impuissant face aux évènements serait la perte d’un enfant.

Jazzi

Je n’entends pas pour de vrai.
Hier soir, en effaçant mes messages vocaux, ai entendu par hasard un échange entre l’aînée et ma mère. G-G lui annonçait qq chose et ma mère joyeusement lui disait  » ça c’est une bonne nouvelle ».
Puis elle pleurait « Geneviève, je veux rentrer chez moi, pourquoi je ne vis pas chez moi ? »

À travers ma mère, l’aînée c moi qu’elle torture.

Je ne fais pas mon intéressante.
Je ne suis jamais prudente.
Je suis une tête brûlée.
Plutôt crever que m’écraser.
Cela re-devient difficile.

rose dit: à

Maître Mô nous a quitté aussi.
Reste sa collègue, juge pour enfants, Marie.
Et Cyril

https://maitremo.fr/injugeable/

Lorsque ma maman ne sera plus là, il n’y aura plus de point d’ancrage pour me torturer de la part de l’aînée qui manifeste sur moi ses envies de meurtre, soutenue du cadet dont la cupidité dépasse l’amour réel pour sa mère.
Je ne sais guère combien il me faudra d’années pour me remettre d’aplomb.
À priori, je n’envisage pas de suivre ma mère ds la tombe. Ainsi que lorsqu’elle vrille un trou dans la barque, je fous le camp vite fait pour sauver ma peau.
La difficulté vient ďe, lorsque l’avocate me demande le silence, le (de le = du, dudu)désespoir profond qui me saisit me faisant songer à partir avant ma mère.
La bataille participe à l’énergie de vie/survie.

Vais essayer de travailler au jardin.

Janssen J-J dit: à

mais que doit-on dire ou écrire au juste ?
-qu’est-ce qu’il t’arrive ?
ou
-qu’est-ce qui t’arrive ?
hein… HDH?

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