Georges Perec en plein vertige taxinomique
Un étrange débat s’est récemment engagé sur le forum de la « République des livres », allez savoir comment et pourquoi, sur la question de savoir si Les Choses de Georges Perec (1936-1982) relevait de la littérature ou de la sociologie, genre de problématique binaire, donc réductrice, dont les livres de Michel Houellebecq ont eu le monopole ces dernières années. L’une ou l’ autre, en tout cas, cela tombe bien à la veille du cinquantième anniversaire de la publication de ces fameuses Choses couronnées du prix Renaudot (le jury, lui, y avait bien vu un premier roman ), et que Julliard célèbrera comme il se doit le mois prochain en rééditant le livre sous une couverture à l’identique. L’occasion de raviver la controverse qu’illustre bien la critique paru sous la signature de Jean Bloch-Michel dans la Gazette de Lausanne en 1965.
Mais si l’on dispute encore de la vraie nature des Choses (Perec s’en expliquait à l’époque, ici dans un entretien à la télévision), que dire alors de Penser/Classer (175 pages, 7,80 euros, Points) qui vient de paraître pour la première fois en format de poche ? Pense-t-on avant de classer, ou classe-t-on avant de penser et comment le fait-on ? Rien de moins. On s’en doute, un tel défi ne pouvait laisser un tel esprit indifférent. Ultime texte publié du vivant de l’auteur puisque Perec l’a vu paraître en 1982 dans la revue le Genre humain quelques jours avant sa disparition, il lui avait été demandé par l’éditeur et historien Maurice Olender. Sa revue de sciences sociales, transdisciplinaire tant sur le plan universitaire que littéraire ou poétique, en était à ses débuts. Elle préparait ses trois premiers numéros. L’un d’eux s’intitulait « Penser Classer ». L’écrivain, prince obsessionnel du classement, ne pouvait décemment y échapper, jamais à bout de sa quête infinie d’épuisement des lieux et des choses.
Perec donna son accord d’un simple « oui ». Lorsqu’il remit son texte, il lui donna comme titre « Penser/Classer », récupération et réappropriation éhontées ; et, devant les craintes d’une confusion avec le titre même du numéro, il tint bon en précisant que les guillemets et la barre de fraction suffiraient à les balayer (plus de trente ans ont passé depuis et les guillemets ont disparu de la couverture de l’édition de poche…). Maurice Olender, qui y est longuement revenu dans un entretien pour le dossier spécial consacré à Perec par la revue Europe (No 993, janvier 2012), se souvient que dans l’Express, Yves Hersant écrivit que « depuis l’Encyclopédie chinoise de Borges, on n’a rien écrit de plus troublant et de plus drôle que l’article de Perec sur le vertige taxinomique ».
Classer le monde pour le comprendre, c’est de cela qu’il s’agit à l’origine de ce drôle de recueil, c’est bien le mot, puisqu’on y trouve rassemblés un certain nombre de textes épars que Perec avait publiés un peu partout à l’exception du dernier écrit tout exprès et intitulé justement « Penser/Classer ». Il commence par y classer son œuvre. Au moment où il écrit, une grande partie en a déjà été publiée : Les Choses, Un homme qui dort, La Disparition, Les Revenentes, W ou le souvenir d’enfance, Je me souviens, la Vie mode d’emploi, Un Cabinet d’amateur etc Il les classe en quatre catégories, non des genres mais des « champs » ou des « modes d’interrogation » : sociologique (en ce qu’il questionne le quotidien comme dans Les Choses, rangé là par l’auteur même…), autobiographique (Je me souviens), ludique (Oulipo and co), romanesque (La Vie mode d’emploi). Puis il essaie d’interpréter sa manière de ranger sa table de travail, l’aménagement de son territoire, et se livre à un inventaire systématique des objets qui s’y trouvent.
Après quoi inévitablement l’art et la manière de ranger sa bibliothèque. Cela nous vaut un développement par l’absurde de l’exemple d’un ami qui s’y prend à partir d’un modèle idéal par lui établi autour du nombre K=361. Tout ajout doit se corréler à un rejet. Celui qui vient exclut celui qui y est. Ce ui ne va pas de soi avec un volume de la Pléiade contenant trois livres. Sauf à considérer alors qu’il s’agit de 361 auteurs. La bibliothèque, c’est une question d’espace et d’ordre. On s’en doute, Perec s’emploie à énumérer les critères de classement jusqu’à donner le tournis : alphabétique bien sûr mais aussi par continents, pays, couleurs, dates d’acquisition ou de parution, formats, genres, grandes périodes littéraires, langues, priorités de lecture, reliures, séries… De toute façon, la sagesse et l’expérience acquises par tout lecteur bien disposé inclinent à penser qu’il n’est de rangement en bibliothèque que provisoirement définitif, tout ordre étant aussitôt caduc.
« Comme les bibliothécaires borgésiens de Babel qui cherchent le livre qui leur donnera la clé de tous les autres, nous oscillons entre l’illusion de l’achevé et le vertige de l’insaisissable. Au nom de l’achevé, nous voulons croire qu’un ordre unique existe qui nous permettrait d’accéder d’emblée au savoir ; au nom de l’insaisissable, nous voulons penser que l’ordre et le désordre sont les deux mêmes mots désignant le hasard. Il se peut aussi que les deux soient des leurres, des trompe-l’œil destinés à dissimuler l’usure des livres et des systèmes. Entre les deux en tout cas il n’est pas mauvais que nos bibliothèques servent aussi de temps à autre de pense-bête, de repose-chat et de fourre-tout »
Mais le taxinomiste fou n’en a pas que pour les livres. Les titres et mots-clés du Malet & Isaac, les fiches-cuisines pour débutants, les lunettes, les animaux en copropriété bien qu’il n’en porte pas… Rien n’échappe à sa manie de la typologie et au pur plaisir de l’énumération. Même les vêtements, décrits en détail et assortis de leur prix –et quand on lit que dès 1976 il se disait dépassé par l’idée qu’un bipède normalement constitué d’un cerveau ait à cœur de porter un sac frappé du monogramme de son fabricant et donc de payer pour arborer ses initiales et lui faire sa publicité, on imagine la tête qu’il ferait aujourd’hui… L’excipit du volume est un classement des interjections auquel le grand verbicruciste en lui ne pouvait se soustraire : « Z) ? ». Mais là, je l’avoue, je rends les armes.
Dresser des listes peut mener loin. La passion de la classification poussée à l’extrême peut se muer en un Toc handicapant. D’aucuns jugeront certainement que c’est ici un exercice de style, une pochade oulipienne, le passe-temps gratuit d’un écrivain trop doué et assez névrosé. Pour ma part, j’y verrais plutôt l’indispensable complément aux grands livres de Perec, le manuel intérieur de celui qui voit le monde comme un puzzle. Il lui faut non seulement le rassembler sans nourrir d’illusion sur la cohérence de l’image reconstituée, mais ne pas s’interdire de penser/classer tout en se laissant envahir par un irrésistible passer/clamser, écho de son humour tragique. A propos, bien malin sera celui ou celle qui saura classer Penser/Classer au sein d’un genre bien défini selon les canons de l’histoire littéraire. Et si ses errances dans ses labyrinthes, et le récit de « mes ivresses verbeuses de ces petits vertiges pansémiques », relevaient tout simplement de la littérature ? Disons que c’est du Perec et savourons !
(« Penser/Classer au Mémorial du massacre de Nankin » photo Passou ; « Georges Perec » photo D.R.)
936 Réponses pour Georges Perec en plein vertige taxinomique
Humour anglais :
A tall tale! 5ft 5in Nicolas Sarkozy is ridiculed after beach photographs emerge that make him appear TALLER than statuesque wife Carla Bruni
la plume de ma tante dit: 17 août 2015 à 16 h 40 min
l’unijambiste qui traverse devant le tram…
Je pense que je serais pas repassé ; mais le conducteur a dû lui faire un signe. En attendant, pour essayer de maintenir un horaire… Ca doit être le même tapanar à Nancy une fois j’en ai coincé un tellement j’étais dans les brumes ! Il a même pas corné, comme on disait…
Allons bon, encore un jour où on ne comprend rien de rien à ce que les gens disent. Mais quelque part, c’est rassurant. Faut avoir vu les effets visibles (même volontairement exagérés) du savoir sur certains érudits pour bien le comprendre.
L dit: 17 août 2015 à 16 h 35 min
il est assez facile aujourd’hui de se déclarer misanthrope, je fais ça, on me fiche une paix royale!
Oui mais là où ça fuit c’est qu’on se fout jamais la paix tout seul… Enfin on y arrive mais c’est comme l’autre, là, avec son rocher ! On n’y arrive que dans les montées, quoi…
(des fous là te voir)
J’ai regardé aussi les vidéos de Sergio sur Oran, et j’ai été saisi par la décrépitude de la ville, Abdel !
Je n’ai plus rien trouvé de ce qu’en disait Albert Camus dans son « Petit guide pour des villes sans passé » :
« Si le voyageur arrive en été, la première chose à faire est évidemment d’aller sur les plages qui entourent les villes. Il y verra les mêmes jeunes personnes, plus éclatantes parce que moins vêtues. Le soleil leur donne alors les yeux somnolents des grands animaux. A cet égard, les plages d’Oran sont les plus belles, la nature et les femmes étant plus sauvages.
Pour le pittoresque, Alger offre une ville arabe, Oran un village nègre et un quartier espagnol, Constantine un quartier juif. Alger à un long collier de boulevards sur la mer ; il faut s’y promener la nuit. Oran à peu d’arbres, mais les plus belles pierres du monde. Constantine a un pont suspendu où l’on se fait photographier. Les jours de grand vent, le pont se balance au-dessus des profondes gorges du Rummel et on y a le sentiment du danger.
Je recommande au voyageur sensible, s’il va à Alger, d’aller boire de l’anisette sous les voûtes du port, de manger le matin, à la Pêcherie, du poisson fraîchement récolté et grillé sur des fourneaux à charbon ; d’aller écouter de la musique arabe dans un petit café de la rue de la Lyre dont j’ai oublié le nom ; de s’asseoir par terre à 6 heures du soir, au pied de la statue du duc d’Orléans, place du Gouvernement (ce n’est pas pour le duc, c’est qu’il y passe du monde et qu’on y est bien) ; d’aller déjeuner au restaurant Padovani qui est une sorte de dancing sur pilotis, au bord de la mer, où la vie est toujours facile ; de visiter les cimetières arabes, d’abord pour y rencontrer la paix et la beauté, ensuite pour apprécier à leur valeur les ignobles cités où nous remisons nos morts ; d’aller fumer une cigarette rue des Bouchers, dans la Kasbah, au milieu des rates, foies, mésentères, et poumons sanglants qui dégoulinent de toutes parts (la cigarette est nécessaire, le moyen âge ayant l’odeur forte).
Pour le reste, il faut savoir dire du mal d’Alger quand on est à Oran (insister sur la supériorité commerciale du port d’Oran), moquer Oran quand on est à Alger (accepter sans réserve l’idée que les Oranais « ne savent pas vivre »), et, en toutes occasions, reconnaître humblement la supériorité de l’Algérie sur la France métropolitaine. Ces concessions faites, on aura l’occasion de s’apercevoir de la supériorité réelle de l’Algérien sur le Français, c’est-à-dire de sa générosité sans limites et de son hospitalité naturelle.
Et c’est ici peut-être que je pourrais cesser toute ironie. Après tout, la meilleure façon de parler de ce qu’on aime est d’en parler légèrement. En ce qui concerne l’Algérie, j’ai toujours peur d’appuyer sur cette corde intérieure qui lui correspond en moi et dont je connais le chant aveugle et grave. Mais je puis bien dire au moins qu’elle est ma vraie patrie et qu’en n’importe quel lieu du monde, je reconnais ses fils et mes frères à ce titre d’amitié qui me prend devant eux. Oui, ce que j’aime dans les villes algériennes ne se sépare pas des hommes qui les peuplent. Voilà pourquoi je préfère m’y trouver à cette heure du soir où les bureaux et les maisons déversent dans les rues, encore obscures, une foule jacassante qui finit par couler jusqu’aux boulevard devant la mer et commence à s’y taire, à mesure que vient la nuit et que les lumières du ciel, les phares de la baie et les lampes de la ville se rejoignent peu à peu dans la même palpitation indistincte. Tout un peuple se recueille ainsi au bord de l’eau, mille solitudes jaillissent de la foule. Alors commence les grandes nuits d’Afrique, l’exil royal, l’exaltation désespérée qui attend le voyageur solitaire.
Non, décidemment, n’allez pas là-bas si vous vous sentez le cœur tiède, et si vôtre âme est une bête pauvre ! Mais pour ceux qui connaissent les déchirements du oui et du non, du midi et des minuits, de la révolte et de l’amour, pour ceux enfin qui aiment les bûchers devant la mer, il y a, là-bas, une flamme qui les attend.
Georges Perec et la littérature citationnelle in » la vie mode d’emploi », son cahier des charges.
Flaubert, Sterne, pppproust, Kafka, Leiris, Roussel, Queneau, Verne, Borges, Mathews, et les autres, avec indication du chapitre.
http://escarbille.free.fr/vme/?txt=p243
le lien peut ne pas correspondre, si vous n’avez pas le bon computer.
l’entretien de houellebecq dans le figaro est intéressant ; il parle des critiques et de leurs limites quand il aborde la question du style qu’il n’a pas négligée
Oui Barozzi, elle tombe en ruines quoique l’on parle d’une campagne de restauration des vieilles battisses…avec la crise actuelle et la chute du cours du pétrole, c’est pas demain la veille…j’ai demandé a mon frère pourquoi les nouvelles battisses avaient toutes l’air inachevées et d’après lui, dès que la construction est achevée et déclarée comme telle aux autorités, il faut payer la taxe d’habitation…résultat des courses : les bâtisses nouvelles sont toujours en cours de construction et ne seront presumablement jamais finies…
hildenrath dit: 17 août 2015 à 17 h 14 min
l’entretien de houellebecq dans le figaro est intéressant
Eh oui, H.R. a toujours un métro de retard (enfin, un…?
Pour Clopine et les embryonnaires du manuscrit qu’on est tous :
Non mais regardez un peu en quoi, entre autres, est traduit Linux Debian :
l’amharique, le bengali, le dzongkha, le gujarati, l’hindi, le géorgien, le kannada, le khmer, le malayalam, le marathi, le népalais, le pendjabi, le tamoul, le télougou, le tibétain et le ouïghour.
Alors un petit roman de gare, ça en fait, des droits ! Par exemple je sais pas s’il y a des FNAC partout…
Sergio dit: 17 août 2015 à 17 h 34 min
Ya des FNAC, mais yapa de gares.
Widergänger dit: 17 août 2015 à 15 h 08 min
Ah, merci !
Etrange la réaction d’attila… (Je vais parfois sur celui de dominique Autié…)
Bien aimé revoir Marusa et vos petits films si vivants, découvrir sa série « fragments », revoir les petites statuettes de papier mâché, quelques poèmes, les photos de vacances. Comme regarder des photos d’êtres chers qui ne sont plus là ou des films d’acteurs qui nous ont quittés. Cela rapproche les morts des vivants, les continue, fait mal aussi.
Un texte extraordinaire de Barthes : « La chambre claire » (25 et suite) ou rangeant des photos, peu de temps après la mort de sa mère il cherche désespérément à retrouver son visage car il n’arrive plus à se rappeler ses traits, la clarté de ses yeux et finalement, la rencontrant sur une photographie ancienne, cartonnée, d’un sépia pâli. sa mère avait alors cinq ans. Photo prise au Jardin d’hiver. Et il retrouve tout : la clarté du visage, la pose des mains, sa douceur, sa bonté. Il pense alors à Proust se baissant pour se déchausser et retrouvant le visage de sa grand-mère. A Nadar aussi (photo de sa mère, une splendeur.) et il écrit ces mots émouvants : » Ainsi ai-je remonté une vie, non la mienne, mais celle de qui j’aimais (…) je suis arrivé, remontant trois quarts de siècle, à l’image d’une enfant : je regarde vers le Souverain Bien de l’enfance, de la mère, de la mère-enfant. Certes je la perdais alors deux fois, dans sa fatigue finale et dans sa première photo, pour moi la dernière ; mais c’est alors aussi que tout basculait et que je la retrouvais enfin telle qu’en elle-même…
Perec écrivait : Je me souviens…
vani dit: 17 août 2015 à 17 h 39 min
Ya des FNAC, mais yapa de gares.
C’est vrai qu’il vaudrait mieux aller voir du côté du Transhibernien, comme dirait Finnegans (trado Larbo !)…
il y a longtemps que j’ai dit que j’avais lu cet entretien de houellebecq ,intéressant our moi, qui par ailleurs ai aimé des livres dudit Michel et partage volontiers certaines de ses démarches
La Disparition
Je ne crois pas que le livre ait été traduit en chinois. Du reste, je n’imagine pas comment ce serait possible.
En revanche, au Japon, Shiotsuka Shuichirô a fait le travail.
Il n’a pas seulement fait disparaître la voyelle « i », la plus courante mais l’ensemble des voyelles du syllabaire japonais comprenant cette voyelle: ki, chi, ni, etc.
Un travail de fou, d’autant qu’il a aussi condamné les kanji (caractères chinois) comprenant ce son, mais avec des ruses que la langue japonaises permet (multiples prononciations possibles). A côté du caractère chinois, il peut utiliser l’indication traditionnelle de prononciation (le furigana) pour donner à ce caractère une prononciation fausse ne comprenant pas le « i ». C’est tricher, mais c’est bien jouer.
Je me demande
(1) si je suis clair
(2) si cette remarque savante a un quelconque intérêt (tout le monde s’en fout)
(3) si je ne reste pas sous le coup d’une irritation devant le googlage de Perec qui m’offre la gueule de Marie-Josée Perec (pas particulièrement sympathique).
sociomogiquement parlant, il n’est pas sigrave d’avoir un bus de retard, ce peut être plus ennuyeux d’en avoir un d’avance
C’est un peu énervant que le robot bloque des mots. Je mets ça sur le compte d’une certaine « sociologie » du langage. Mais comment dit-on ordinateur en anglais ?
Puisqu’il y en a qui aiment Benssoussan, autant leur en donner…
Attila dit: 17 août 2015 à 17 h 08 min
Pourquoi dit-il ‘sans passé ? ‘
la plume 17 h 30
la chute du cours du pétrole,
http://cdn.liberte-algerie.com/images/caricature/thumbs/lr-6997-8da1f.jpg
« et quand on lit que dès 1976 il se disait dépassé par l’idée qu’un bipède normalement constitué d’un cerveau ait à cœur de porter un sac frappé du monogramme de son fabricant et donc de payer pour arborer ses initiales et lui faire sa publicité, on imagine la tête qu’il ferait aujourd’hui… »
Mais, celle d’un super informaticien ! Comme Michel H.
http://escarbille.free.fr/vme/?lmn
« Mais enfin, il est grand temps que la science(*) abandonne les cuisines : il n’y en a que pour elles et c’est tout à fait injuste. »
http://escarbille.free.fr/vme/?txt=lcpt
(*) peut-être plus humaines que celles de vos sociologues de salon et de médias parisiens.
Bensoussan a interrogé qui déjà, pour se faire une opinion et la porter en credo ?
Ah, les mêmes ignorants ?
la vie dans les bois dit: 17 août 2015 à 18 h 42 min
Mais comment dit-on ordinateur en anglais ?
Computer. Mais même cheux nous les mecs introduits on dit calculateur pour blouser le guillaume à pleine farine…
Warum ? Parce que ces bestiaux ne font en réalité qu’une opération, l’addition, les trois autres en découlant. Et même le traitement de texte, les images la musique le processeur il fait qu’un truc, il additionne ; comme les mecs du fisc !
Bonne question, patrick. Je crois me souvenir à la lecture des notes du volume de la Pléiade, d’où j’ai extrait cet extrait, que Camus considérait que les villes occidentales croulaient surtout sous un excès de mémoire. Ce qui n’était pas le cas pour les villes algériennes, selon lui…
(Christiane, le site de Marusa est fantomatique à souhait…)
Attila
l’histoire du pays n’était sans doute pas enseignée ou si peu
Sur Oran: « Oran s’est greffée sur un paysage sans égal, devant une baie au tracé parfait. » Albert Camus
L’histoire enseignée c’était nos ancêtres les Gaulois, Patrick !
Si l’on en croit les films actuels, l’avenir urbanistique et patrimonial d’Oran n’est pas très brillant, hélas, hildenrath !
Sous le titre L’Été sont regroupés huit essais, écrits entre 1939 et 1953 par Albert Camus : Le minotaure ou la halte d’Oran, Les amandiers, Prométhée aux Enfers, Petit guide pour des villes sans passé, L’exil d’Hélène, L’énigme, Retour à Tipasa, La mer au plus près. Autant de textes lumineux signés par l’un de nos auteurs les plus solaires ! Afin de répondre à des amis qui l’interrogeaient sur l’Algérie, Albert Camus rédigea, en 1947, un petit essai comparé des principales villes de son pays de naissance, à savoir Alger, Oran et Constantine, villes d’été par excellences, surtout les deux premières situées au bord de la Méditerranée. Villes sans mémoires aussi, selon lui, par rapport aux grandes cités européennes, surchargées d’histoires et de monuments. Villes enfin où « la jeunesse y est belle. Les Arabes, naturellement, et puis les autres. Les Français d’Algérie sont une race bâtarde, faite de mélanges imprévus. Espagnols et Alsaciens, Italiens, Maltais, Juifs, Grecs enfin s’y sont rencontrés. Ces croisements brutaux ont donné, comme en Amérique, d’heureux résultats. » Pour s’en rendre compte, Camus donne mêmes les adresses, la terrasse du Café des Facultés, rue Michelet, à Alger, ou celle du bar Cintra, sur le boulevard Gallieni, à Oran. Depuis, d’autres étés ont brillé dans le ciel algérien…
J’imagine qu’avant l’arrivée des français, les villes algériennes n’existaient pas ou si elles existaient, elles étaient amnésiques…encore un exemple de Camus et de sa lorgnette franco-pieds noire…
Barozzi, le Cafe des Facultes existe encore (j’y ai pris une mousse il y’a quelques annees de ca) mais le Bar Cintra n’est plus…
C’est un robot qui fait la moderation ? j’ai du changer de pseudo pour pouvoir poster celui-la…
J’adore vous faire celle-là.
-« je me souviens »
– de Sfax ?
-Non. De la Tunisie, plusieurs années après 1960.
-Enfin , le souvenir que j’en ai était moins globalisé énervé que ce qui suit. Et plein d’étoiles.
http://humeursmondialisees.blogspot.fr/2012/07/je-me-souviens-la-tunisie-chronique.html
on a été jusqu’à parler de peuples sans histoire
Doc’, jamais vous n’allez au bout de la phrase. Il faut nommer, ainsi ce: « on ».
on est le premier mot
hildenrath dit: 17 août 2015 à 21 h 48 min
on est le premier mot
Pourtant si peu musical
Cry Baby
le fez de mon grand-pere dit: 17 août 2015 à 21 h 10 min
C’est un robot qui fait la moderation ? j’ai du changer de pseudo pour pouvoir poster celui-la…
Ca recommence ? On est encore mal barré… Les trois quarts du temps ce sont des trucs non voulus, mais n’empêche que… Ben on est dans la mouise quand ça tombe…
Sergio dit: 17 août 2015 à 22 h 32 min
le fez de mon grand-pere dit: 17 août 2015 à 21 h 10 min
C’est un robot qui fait la moderation ? j’ai du changer de pseudo pour pouvoir poster celui-la…
Ca recommence ? On est encore mal barré… Les trois quarts du temps ce sont des trucs non voulus, mais n’empêche que… Ben on est dans la mouise quand ça tombe…
Notez que ça commence souvent à deux et que ça fini presque toujours seul (bon, ici, il en reste 7)
Je crois que ce qui se passe ce sont les usurpations de pseudos, à mon avis les trois quarts du temps il vaudrait mieux laisser l’affaire s’éteindre toute seule ; en essayant d’y remédier on se trouve devant un faisceau d’hypothèses on y passe un temps fou et pour finir on envoie le quatre cent vingt sur le mauvais cuirassé… Blub !
Et pendant ce temps-là, les seuls qui sont pas pourchassés, c’est les Goths…
Et pendant ce temps-là, les seuls qui sont pas pourchassés, c’est les Goths…
C’est plausible ; si on éliminait de postage ceux qui font de la retape pour leur blog, la rénovation d’Oran, à côté, c’est du TTC
…
…je regrette, je n’approuve pas l’immigration massives des peuples,!…
…c’est une conquête dérobée de l’Europe, par le biais de la solidarité » démocratique « , en partage,!…
…je dis, Non,!…à cette mascarade du droit,!…pour nous clôturer dans un espace du tiers monde en nous ajoutant les carences de développement,!…dans nos quartiers, nos proximités, nos écoles et centres de développements,!…
…comme, si nous devons » Europe « , arrêter d’inventer, d’innover, de créer notre vie encore à améliorer,!…et de nous retourner à nous occuper des traînes la » patte « , dans la civilisation des pays sous tutelle » tyrannique » du profit sous toute les formes d’obscurantismes,!…
…c’est pas notre problème,!…de nous occuper, des » religions stratifiées & amalgames des soumis entre-eux « ,!…
…
…gestion économique et sociale,!…prendre des exemples à colporter sur les terrains obscurantistes,!…
…et Non, pas être » envahis « , par des parasites d’économies » mafieuses » de toutes sortes,!…
…à ne pas confondre renseignements objectifs et confesse à haute-voix chez Mr.le curé,!…
…d’ailleurs moi,!…j’ai rien à confesser,!…Ah,!…Ah,!…un miel maison à fleurs,!…etc,!…
…suivant,!…dérogations,!…aux leurres,!…
…
…
Giovanni Sant’Angelo dit: 18 août 2015 à 0 h 01 min
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…je regrette, je n’approuve pas l’immigration massives des peuples,!…
…c’est une conquête dérobée de l’Europe, par le biais de la solidarité » démocratique « , en partage,!…
…je dis, Non,!…à cette mascarade du droit,!…pour nous clôturer dans un espace du tiers monde en nous ajoutant les carences de développement,!…dans nos quartiers, nos proximités, nos écoles et centres de développements,!…
…comme, si nous devons » Europe « , arrêter d’inventer, d’innover, de créer notre vie encore à améliorer,!…et de nous retourner à nous occuper des traînes la » patte « , dans la civilisation des pays sous tutelle » tyrannique » du profit sous toute les formes d’obscurantismes,!…
…c’est pas notre problème,!…de nous occuper, des » religions stratifiées & amalgames des soumis entre-eux « ,!…
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…gestion économique et sociale,!…prendre des exemples à colporter sur les terrains obscurantistes,!…
…et Non, pas être » envahis « , par des parasites d’économies » mafieuses » de toutes sortes,!…
…à ne pas confondre renseignements objectifs et confesse à haute-voix chez Mr.le curé,!…
…d’ailleurs moi,!…j’ai rien à confesser,!…Ah,!…Ah,!…un miel maison à fleurs,!…etc,!…
…suivant,!…dérogations,!…aux leurres,!…
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De là à se faire enfler par un sujet belge …
…
…je suis en Europe,!…c’est tout,!…
…
…tu l’a veux l’Europe Unis,!…tu l’aura,…
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….de là à se faire enfler par un sujet belge,….
…
…je suis toujours italien sur ma carte d’identité,!…
…
…et à ne pas ramener, les distorsions de la gloire pour l’Europe,!…
…aux seuls pêcheurs de baleines ( offshore ) intérieures belges,!…Merci,!…
…etc,!…
le pot commun dit: 17 août 2015 à 23 h 44 min
si on éliminait de postage ceux qui font de la retape pour leur blog
Ha ben oui, tiens ! Je vais prendre un garde champêtre, à chaque billet ou fractale pourrave il viendra se mettre aux quatre coins de la RDL, il tapera comme un sourd pire que Günter sur sa caisse pas claire, plan rataplan plan plan, et après il criera d’une belle organe « aviss ! »
Et après je l’enverrai chez Clopine pour un reportage sur ses compagnies muletières !
…
…Claire Lee Chennault,!…général d’aviation,!…
…
…choisir ses tabacs & ses habitudes des pipes en l’air,!…
…
…aussi, à l’art des voltiges des fumées entre deux mots,!…copier/coller,!…
…etc,!…
La République aime-t-elle la diversité ?
Excellente émission-débat sur FC avec Sophie Guérard de Latour & R Enthoven:
http://www.franceculture.fr/emission-le-pouvoir-imaginaire-la-republique-aime-t-elle-la-diversite-2015-08-16
A mille lieux du jivarisme des fâcheux et de leurs rengaines mortifères, la Pensée juste.
Sacré coup de fouet intellectuel!
compagnies muletières
a retape des ensembles de mauvaise foi par radotage permanent des mêmes 2-3 mots clés, mouaisss… le mensonge modeste n’est même plus autorisé à l’époque de l’absolutisme mégalo obstiné et celui se la jouant à la fois modeste et ayant d’autres chats à fouetter dans les « hautes » sphères n’en finit plus de s’obstiner à vouloir être puant
très très dommage et malheureusement pas que pour des individus
En mars, j’étais à Bankok, dans ce quartier aujourd’hui dévasté !
C’est BanGkok, Baroz, et ce qui est dévasté n’est pas un quartier, mais un sanctuaire hindouiste où l’on se rend le matin et le soir pour faire ses offrandes à Brahma. Le matin, on y voit de nombreuses jeunes femmes en tailleur y allume des bâtons d’encens et s’incliner 3 fois devant la déité tricéphale.
Pour les naïfs, c’est un rappel tragique mais salutaire de l’extrême violence qui, en Thaïlande, sourd sous les sourires.
Ces usurpations de pseudos sont pénibles.
Bien à vous
MC
le fez de mon grand-pere dit: 17 août 2015 à 21 h 09 min
Pour info , comme dit Attila c’était le même enseignement qu’en France!
Sans oublier l’invasion et l’oppression arabes, les trois siècles d’oppression turque, et la lorgnette actuelle
« … de peur de mêler d’une façon irrationnelle le passé au présent, nous détruisîmes même un grand nombre des rues d’Alger, afin de les rebâtir suivant notre méthode, et nous donnâmes des noms français à toutes celles que nous consentions à laisser subsister. » (Tocqueville)
Actuellement la Casbah est en train de s’écroûler
« encore un exemple de Camus et de sa lorgnette franco-pieds noire… »
Tout le monde ne peut pas être aussi génial qu’Abdel le fez londonien
cf Albert Camus, les Chroniques algériennes 1939-1958 Misère de la Kabylie
@Attila dit: 17 août 2015 à 19 h 25 min
Oui. Même impression. Il en a toujours été ainsi. Marusa semble avoir été fascinée par son corps, le torturant, l’effaçant, le piégeant de photo en photo ce qui s’oppose aux photos et vidéos de la terrasse ou des vacances. Aussi je préfère ses statuettes, ses toiles abstraites, ses compositions en noir et blanc (photos/dessins). Parfois regardant ses autoportraits je pense à Artémisia Gentileschi qui se prenait pour modèle en ces temps ou une femme ne pouvait peindre des nus et qui, elle aussi, était fascinée par des supplices (d’un autre ordre – sujets historiques comme Judith et Holopherne). Marusa cherchait vraiment à exprimer tout ce qui la tourmentait et M.A ne l’a pas laissée tomber quand l’irréversible s’est présenté…
Chez l’Abdel de service, l’orgueil le dispute à la bêtise à un niveau rarement atteint chez Passouline. Dans une atmosphère éteinte de couscous poussiéreux et froid.
Ces usurpations de pseudo sont pénibles
Bien à vous
JC
Ces usurmations de cseudos sont jéniles
Bien navous
CP
« Je me souviens » de l’amok, « inventé » pas si loin de la Thaïlande,
« Je me souviens » du « père » des Tigres Volants (RLSFCA !).
« Je me souviens » du coût de la (dé)colonisation.
« Je me souviens » de l’abîme de la modération.
« Je me souviens » du néant qui la déclenche.
« Je me souviens » des malades du pseudo.
« Je me souviens » d’avant-Houellebecq.
« Je me souviens » du moi haïssable.
« Je me souviens » du « Bon usage ».
Et rien n’est grave ce matin
parce que le stagiaire
radiophonique l’a chanté :
« à Paris, la Bourse a ouverte ».
Pitroyablement.
Le couscoussier de Londres est froid. Je répète. Le couscoussier de Londres est froid
« En mars, j’étais à Bangkok, dans ce quartier aujourd’hui dévasté ! »
Dieu merci, nous n’avons pas perdu Barozzi!
Entendu ce matin sur Radio Classique: « La Bourse a ouvertE »…dit deux fois par le spiqueur. Ce n’est donc pas un lapsus…
Au fond, il y a dans l’accord mongoloïde « a ouverte »
une forme de petit équilibre pour tous ceux
mangés à la barbe de l’autre auxiliaire.
Participalement.
… équilibre avec…
Vertigialement (pas taxonomique).
@Christiane,
Je ne suis pas certain que vous ayez bien perçu les raisons qui ont conduit à réaliser ces « nus » au cours de la dernière année de sa vie. Ne comprenez-vous donc pas qu’elle se savait condamnée à mort déjà par la maladie (deux ans avant de mourir en fait) même si elle ne voulait pas se l’avouer à elle-même. Et elle conjurait le sort par ces photos qui n’exprime pas je ne sais quels tourments mais l’angoisse de devoir mourir plus tôt que naturellement. Marusa n’était pas une âme tourmentée autrement. Elle était un peu soupe au lait, c’est tout.
(Ce que je voulais dire à Michel Alba, Christiane, sans naïveté ni cynisme, c’est que plutôt que nourrir les fantômes il s’en nourrisse lui-même pour travailler à son roman…)
Moi j’y ai vu une artiste véritable montrant la vérité vraie de la mort en oeuvre sur la créatrice elle-même et à travers ses créations…
Pour Christiane, une âme n’arrête d’être tourmentée que dans la foi. C’est son côté jésuite !
Bloom dit: 18 août 2015 à 6 h 26 min
Excellente émission-débat sur FC avec R Enthoven:
Comment pouvez-vous avoir la patience d’écouter cet être tout d’affectation, adonné à la culture de son propre velours, le velours de ses yeux, le velours de sa voix?
Il faut ne pas avoir vécu soi-même pour ne pas ressentir la fausseté du comédien, pour ne pas percevoir, derrière ce désir éperdu de séduction, la platitude de leçons ressassées et la profonde vulgarité d’un consentement à l’idéologie de la caste cultureuse.
Cet homme est un serviteur, c’est bien, mais qui fait de ce service l’occasion de caresser encore son propre narcissisme, c’est moins bien.
C’est un être fait de feutre, qui a depuis longtemps perdu son armature.
m’uzan avait écrit que les artistes sont d’un narcissicme cont lequel on nepeut rien ou presque. il y a vingt ans tout le monde voulait être pubard ou journaliste, ce qui était pour ces gens le synonylme d’artiste. Ils sont narcissiques en diable ; mais vous parliez d’un ange je crois
Les yeux fatigués dit: 18 août 2015 à 10 h 17 min
Pour Christiane, une âme n’arrête d’être tourmentée que dans la foi. C’est son côté jésuite !
Pourquoi jésuite?
Les Jésuites ajoutent à l’humilité de la foi l’arrogance de l’intelligence!
Christiana amare amat.
La pratique de la béatification non sollicitée n’est qu’un péché véniel.
Ueda, je suis d’accord avec vous sur Enthoven. Et puis le père est pareil, je trouve : des couleuvres. Quelle injustice, quand même, que son plat roman romain, bourré de clichés à la mode, ait connu le succès, alors que le livre de Paul Edel sur Rome (je suis fâchée, certes, mais rien ne m’empêchera de reconnaître qu’Edel-Amette est un sacré bon écrivain) est passé inaperçu…
« l’extrême violence qui, en Thaïlande, sourd sous les sourires. »
Tu veux dire que le sourire des asiatiques est un masque, une tromperie, un hypocrisie, Bloom ?
D’accord avec Clopine, sur les Enthoven et sur Paul Edel…
Non, Ueda, je pensais plutôt au côté missionnaire de la Compagnie de Jésus. Et au fait qu’au départ, ils étaient des clercs séculiers.
Christiane indique plutôt, sur elle-même, un côté janséniste, ou protestant – c’est qu’elle se trompe sur elle-même. Elle aurait été parfaitement heureuse à aller évangéliser les chinois ou les tribus amazoniennes.
Du coup, cette vocation contrariée la pousse à venir ici, avec cette écriture pleine d’une moelleuse onction, pour mettre en ligne des citations, certes, mais pour tenter d’attraper, à sa ligne hérissée de religion comme une canne à pêche l’est d’appâts hameçonnés, les jolis petits poissons que nous sommes…
UeD.a, vous pensez que le pape François, jésuite de son état, a une vocation de martyr (ce qui serait un manque d’humilité, mais je l’ai entendu dire que son assassinat serait une consécration) ?
Clopine, un peu de charité pour (votre) soeur Christiane !
Attila dit: 18 août 2015 à 10 h 39 min
UeD.a, vous pensez que le pape François
C’est un pape formidable, qui unit l’humilité franciscaine et la dureté des exercices jésuites (vous avez vu comme il morigène sa Curie?: c’est dans la ligne d’Ignace, on est plus dur avec les meilleurs…)
Evangéliser la Chine?
Elle s’évangélise elle-même, c’est même étonnant.
Evangéliser nos banlieues, voilà qui serait une noble tâche!
@Widergänger dit: 18 août 2015 à 10 h 05 min
Vous êtes bien placé pour décrypter ces photos. dont acte.
Mais j’en ai, Attila, j’en ai ! Loin de moi l’idée d’empêcher ses tentatives d’ évangélisation – du moment qu’elle ne me force pas à porter ses lunettes à elle… J’ai, vous le savez, les yeux fragiles. Alors, je me garde bien de loucher vers la déformation jésuitique d’une vision de notre pauvre monde.
(mais j’ai toujours trouvé ignoble la manière dont les trolls s’attaquaient à elle.)
Aujourd’hui, l’imam convertit, le curé « témoigne ».
Ueda, j’imaginais Christiane au 18ème siècle, plutôt… Parcourant sur un baudet solide les routes exotiques de ce temps-là, avec un carnet pour noter les pensées des autres et un sourire aussi suave que ses mots…
Tu veux dire que le sourire des asiatiques est un masque, une tromperie, un hypocrisie, Bloom ?
—
Tu raisonnes en dualiste, Baroz, ce qui est normal. Non, le sourire des Thaïs ne signifie rien de ce que nous mettons dans le sourire: « les Thaïs sourient parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire », me disait récemment un ami thaï. On se situe dans un au-delà du Bien et du Mal. Il n’est question ni d’hypocrisie, ni de rouerie , ni de manifestation de gentillesse. Juste un être au monde.
Jusqu’à son pseudo « Christiane », dont la fausse simplicité cache bel et bien une sorte de définition d’elle-même.
Je trouve qu’elle devrait y aller franco. Admettre une bonne fois pour toute que, derrière la fausse douceur, il y a cette terrible envie de dévoration de l’âme d’autrui, propre à tout missionnaire.
@Attila dit: 18 août 2015 à 10 h 09 min
Dans le fil de la discussion, je comprends mieux votre question première. A l’époque où j’ai découvert ce blog et ces photos (par l’intermédiaire d’une autre photographe de talent, Sylvaine Vaucher, elle aussi obsédée par son corps), j’ignorais son combat avec le cancer qui l’a emportée et je ressentais cette quête de son corps et de son visage comme un questionnement philosophique sur l’apparence (le visage que nous donnons aux autres et ce que l’on ressent de sa vérité).
le martyr, c’est le témoinqui témoigne:derrida a fait des cours là dessus :pas sur le sourire
@Ueda dit: 18 août 2015 à 10 h 17 min
J’ai ressenti la même gêne, l’écoutant à l’Odéon, puis sur FC.
@hildenrath dit: 18 août 2015 à 10 h 26 min
Seulement les artistes ?
« Les Jésuites ajoutent à l’humilité de la foi l’arrogance de l’intelligence! »
Sacré ueda tout en pureté et innocence, pour qui manipuler, dire tout et son contraire est une preuve d’intelligence et d’humilité
une psy connue a écrit que le corps était le premier persécuteur;quand il est malade, ça se conçoit aisément;pas une raisonn pour que des tiers s’ajoutent en persécuteurs n+
« C’est un pape formidable, »
Le type rame désespérément pour racoler pour sa paroisse , c’est pas demain la veille que son fonds de commerce arrivera à égaler le pouvoir des églises protestantes et ce qui est derrière!
Dans la mémoire collective, a ce que je sache, aucune trace de ‘l’invasion et l’oppression arabes’, ces arabes furent quelques milliers au grand max, ce qui explique que l’Andalousie fut occupée par une armée a prédominance berbère…par contre, l’oppression des ottomans et leur légendaire cruauté sont encore évoquées dans le patrimoine folklorique (qui nous sert de mémoire collective)…quant a l’occupation française, on en parlera une autre fois, si vous le voulez bien…
si tous les « intellos » petits , grands confirmés et impétrants se voient en artistes, ça fait déjà du monde
Ueda:
Bloom dit: 18 août 2015 à 6 h 26 min
Excellente émission-débat sur FC avec R Enthoven:
Ce que j’ai écrit (vous pouvez vérifier):
Excellente émission-débat sur FC avec Sophie Guérard de Latour & R Enthoven:
Tout est dit: Ueda se permet de shunter l’excellente philosophe, ce qui lui donne l’occasion d’embrayer sur son incompréhension de ma soi-disant « appréciation » de RE.
Ce procédé grossier et très malhonnête (mais qui s’en étonnera?) pervertit le sens de mon commentaire qui mettait l’accent sur l’excellence du débat (pour lequel il faut être 2 – sauf chez Ueda). Et passionnant parce que justement Sophie Guérard de Latour ne s’en est pas laissé compter par RE, que je trouve d’ordinaire assez pénible, mais qui est in fine moins imbuvable que Ueda-le-truqueur, dont les procédés d’extractio-reductio ressemblent à s’y méprendre à ceux d’Onfray. Tout cela manque singulièrement de tenue.
« Evangéliser nos banlieues, voilà qui serait une noble tâche! »
Après les uns qui n’ont rien fait de nouveau pour les banlieues, et les autres qui ont sucré les subventions des associations qui y faisaient un excellent travail, ne reste-t-il plus que les prêcheurs d’insanités
Marrant, ce dialogue:
18 août 2015 à 10 h 56 min
Attila: Tu veux dire que le sourire des asiatiques est un masque, une tromperie, un hypocrisie, Bloom ?
Bloom: Tu raisonnes en dualiste, Baroz, ce qui est normal.
– Ce qui est normal, c’est formidable.
Attila, espèce d’Occidental!
Bloom: On se situe dans un au-delà du Bien et du Mal… Juste un être au monde.
– Des nietzschéens au crâne rasé, des Dasein en robe safran…
la plume de ma tante dit: 18 août 2015 à 11 h 05 min
en effet la religion compte pour des prunes, on le voit encore aujourd’hui
Ne pas oublier que ueda a toujours raison (c’est ce qui le rend irresistible)
Bloom dit: 18 août 2015 à 11 h 10 min
Excellente émission-débat sur FC avec Sophie Guérard de Latour
Bonne défense.
C’est que je me suis mis Mme Guérard de côté, excédé par le maître des lieux…
Amusant cette remontée posthume d’Henri Guillemin mis en lien par Passou en Twit : on dirait l’histoire racontée par Sacha Guitry !
en effet la religion compte pour des prunes, on le voit encore aujourd’hui…
dans la mémoire collective, je le répète, aucune trace de cette ‘invasion et oppression arabes’, vous voyez la religion comme preuve d’oppression ? juste chez nous ou bien partout ailleurs ? comment ? OK…je vois que la journée va être longue et j’ai du taf…
Touite
Incroyable mais vrai : les conférences de l’historien et biographe Henri Guillemin font un carton sur Youtube
Hélas, hélas, hélas…
Une idéologie en béton armé, une narration pour enfants au service des dictatures (celles de gauche, uniquement).
Robespierre, Lénine…
Je propose le billet: « Henri Guillemin en plein vertige taxidermique ».
Ueda, vous exagérez sur Guillemin. On en prend et on en laisse mais il y a des textes vraiment remarquables, qui sont d’un vrai grand lecteur, race rarissime.
Il y a une erreur dans l’article. La trouverez-vous?
Pompidou ne l’aimait pas : « Et maintenant qui va-t-il salir? »…
Au nombre des guillemineries, ajoutez Jeanne d’Arc, Ueda.
Bien à vous.
MCourt
et puis que ce soit un historien qui fasse un carton, perso je trouve ça plutôt réconfortant, non ?
Quant on connaît you tube…
je veux dire que d’habitude, sur you tube, les cartons ce sont des petits chats qui se lèchent les papattes. Alors, saluons l’exploit de Guillemin.
L’affaire Jeanne d’Arc est amusante. Régine Pernoud s’était fendue d’un opuscule. La lecture des deux ouvrages donne matière à réflexion.
Chaloux, outre son progressisme bénisseur (tombant dans tous les panneaux politiques), je n’aime pas le côté flaireur de draps de Guillemin.
Constant est un espion, Vigny un délateur! (ou à peu près).
Pour retrouver les pages intelligentes dont il est aussi l’auteur, il faudrait avoir le temps et la volonté de dépasser le mur de l’irritation, et je n’ai plus ni l’un ni l’autre.
Tant d’autres choses à lire!
J’ai un peu écouté le Verlaine-Rimbaud raconté par Guillemin, plutôt sans tabou !
Chaloux, vous pourriez développer ? En quoi l’affaire Jeanne d’Arc est-elle « amusante » ?
Aujourd’hui grande journée
« Les bons et mauvais points de Ueda »
ou
« Comment reconnaître les bons et les méchants »
Classements, vérités et certitudes du Grand Maître seront diffusées ce jour dès 9h00.
A ne pas manquer pour savoir qui vous DEVEZ adorer et qui vous DEVEZ détester.
Je n’ai pas trouvé l’erreur mais ce témoignage est navrant:
« Pour Alexis, 28 ans, chercheur en biologie à Montpellier, qui suit l’écrivain-conteur depuis 2012 :
‘ On ne peut pas faire plus actuel que son analyse de la révolution française : on retrouve exactement les mêmes camps, problématiques et combats. La question sociale reste entière.’ »
Ses analyses resteraient actuelles!
Pour les maux de tête du 21e siècle, le Dr. Guillemin offre les pilules du 19ème.
Ceci est d’une prévisibilité tout à fait poilante:
« L’actualité de ses analyses expliquerait que Guillemin soit repris et parfois récupéré par une vaste partie du spectre politique sur la Toile. Jean-Luc Mélenchon le cite à plusieurs reprises, notamment pendant la présidentielle, Etienne Chouard, pourfendeur du régime représentatif, lui porte une grande estime », etc.
Comme disait un barbu qui n’était pas salsifiste, le poids des morts pèsent sur l’esprit des vivants…
Clopine, foutez la paix à Christiane! Rien de ce qu’elle a écrit sur Marusa ne justifie votre attaque venimeuse et non provoquée. Et de la propagande on en subit bien d’autres et bien plus agressives sur ce blog.
Ueda, je ne porte pas Guillemin au pinacle, mais je le défends parce qu’il a été pour moi une étape importante dans l’apprentissage de la lecture (au moment où se pose la question : qu’est-ce que lire?), ce qui n’est déjà pas si mal. Pour le reste, la distance s’est établie d’elle-même : par exemple, je n’ai jamais cru à son Robespierre ni à son analyse de la Révolution. Négativement, il m’a aussi appris qu’un désir passionné de vérité n’y mène pas pas forcément. Mais j’avais vingt-cinq ou trente ans, et je ne sais pas ce que j’en penserais aujourd’hui. J’ai encore ici quelques ouvrages à peine ouverts, comme celui sur Constant, qui datent d’un temps où j’étais prêt à passer des journées entières à sillonner Paris pour trouver un ouvrage épuisé, finalement jamais lu (j’ai honte)! Restent des pages superbes notamment sur Hugo, un petit ouvrage très amusant sur Chateaubriand, L’Homme des Mémoires d’Outre-Tombe, et son curieux bouquin sur « L’Affaire Jésus » dont la lecture m’avait frappé et à eu en tout cas le mérite de me faire lire beaucoup d’autres livres sur la question.
Ueda, au lieu d’écrire des conneries et de vous polir narcissiquement le chinois, vous devriez écouter l’émission mentionnée supra. Vous en tirerez le plus grand profit.
Clopine, il y a eu une polémique entre Guillemin et Régine Pernoud, en partie, si je me souviens bien (vous me faites remonter à des lectures de vingt ans!), à cause d’une note d’auberge de la famille d’Arc payée par le roi à Reims, au couronnement de Charles VII. Pernoud s’est fendue d’un petit livre (Jeanne devant les Cauchons) qui était une réponse à Guillemin, lequel a répondu, d’ailleurs gentiment, que les erreurs factuelles étaient toujours possibles (La Couronne payait tous les frais générés par un sacre). Précision historique à part, « Jeanne dite d’Arc », ne me laisse d’ailleurs pas un mauvais souvenir.
Spéciale Tri dit: 18 août 2015 à 11 h 44 min
merci on n’est jamais assez instruit pour suivre dans le droit chemin
Bloom dit: 18 août 2015 à 12 h 00 min
Ueda, au lieu de vous polir narcissiquement le chinois
Racisme pas mort.
(Puisque vous m’accordez le droit d’écrire des conneries!)
» une ame n’arrete pas d’etre tourmentée que dans la foi »
Je n’en suis pas sur. cf la très pieuse Geneviève Gennari: « ma Mère, citez-moi un saint qui ait été heureux ». Et toute l’hagiographie classique.
« Des clercs ».oui, mais pas sans vie intérieure, quoi qu’on pense des visions de Manrese. Et cette vie là, inaccessible, rend invalide toute comparaison, sauf à confondre Eglise et PCF…Notez, on en est plus à une approximation près.
Plus important, on peut très bien avoir soif du spirituel et n’etre pas missionnaire ou croyant soi-même. Feu Debray-Ritzen en était un bon exemple. Et il est loin d’etre unique.
Le Jansénisme et le missionnariat de masse sont incompatibles, à supposer que la comparaison soit fondée.
Pour conclure: La Vallière repentante finit au Carmel. Sans aller jusque là, On verra peut etre Clopine tourner une vie de JM Boudon, ou de Mr de Bernières, phares incontestés, eux, de la spiritualité du Dix-Septième siècle.
Bien à vous.
MCourt
Le début de l’émission d’Enthoven est en effet redoutable et décourage l’écoute. Mais plutôt que de convoquer des philosophes, peut-être faudrait d’abord écouter des géographes et des historiens. Qu’est-ce que le territoire de la Nation? Comment le définir, le gérer, le protéger, faire en sorte qu’il soit respecté? ce qui n’est évidemment plus le cas. Ensuite écouter les stratèges. Rien n’est moins « philosophique » que ces questions. Enthoven est à classer parmi les vestiges surannés de l’enfumage mitterrandien.
…peut-être faudrait-il…
Chaloux
Il n’entre pas dans lmes propos de nier toute qualité à Guillemin, mais « Quandoque bonus Homerus dormitat ». Cela dit,La réponse de Régine Pernoud n’est pas ce qu’elle a fait de mieux. Guillemin a le mérite d’ouvrir des hypothèses, mais tout le champ spirituel de l’époque lui passe au dessus de la tete.
Je distingue le livre, déjà brouillon, mais stimulant, de la conférence, ou il se laisse aller à un impressionnisme documentaire assez alarmant.
Sur l’époque, outre le Clin-Pernoud, il y a le livre d’Olivier Bouzy qui est la meilleure réponse possible aux élucubrations péri-johanniques. Méthode rigoureuse, démontage des textes, etc. Sur les Procès, le texte et la traduction de Tisset. Pour un simple survol, l’adaptation d’Oursel peut suffire.
Bien à vous.
MCourt
M. Court, après la lecture de ces deux ouvrages, j’ai lu tout le Pernoud disponible (y compris le Pernoud-Clin, remarquable par sa précision et son économie de littérature), le petit livre de Mme Duby, et un tas d’autres choses. Plus récemment les deux livres de Colette Beaune, le second étant consacré à réagir à l’émission surréaliste diffusée par Arte il y a quelques années.
D’ailleurs, il serait bien difficile de citer plus de cinq ouvrages qu’on approuverait absolument.
« à classer parmi les vestiges surannés de l’enfumage mitterrandien. »
Chaloux
à classer dans les tristes réalités du ridicule chalouesque.
Chaloux dit: 18 août 2015 à 11 h 34 min
Ueda, vous exagérez
ueda n’exagère jamais ! il est le Bien, le souffle de la vérité qui va
Essaim dit: 18 août 2015 à 12 h 54 min
Essaim… de petits porcs?
Gaffe, Alba, le marché a repris à 11 H…
Illustration jointe.
Laissons le texte dit: 18 août 2015 à 13 h 06 min
De l’obstination du Crétin au break volvo.
Passons dit: 18 août 2015 à 13 h 32 min
De l’obstination du Crétin petit porc.
Illustration non jointe. Ce sera pour une prochaine fois.
On a cité sous ce fil cette phrase de Camus
« Les Français d’Algérie sont une race bâtarde, faite de mélanges imprévus. Espagnols et Alsaciens, Italiens, Maltais, Juifs, Grecs enfin s’y sont rencontrés. Ces croisements brutaux ont donné, comme en Amérique, d’heureux résultats » écrit-il
_
Je pense qu’il a tort de parler de croisements ;on devrait plutôt dire juxtaposition tant ces communautés étaient repliées sur elles mêmes et ne se mélangeaient pas, sans même parler de l’apartheid de fait qui isolait ,même géographiquement de la ville européenne, les arabes confinés leur « village negre
En effet contrairement à ce que dit ici Camus le monde aujourd’hui disparu des européens d’Algérie n’avait rien d’un melting pot ;,il était un patch work hétérogène de communautés etrangeres les unes aux autres, enfermées chacune dans l’entre soi et perçues comme fortement hiérarchisées entre elles .
En bas de l’échelle le petit peuple espagnol, sans doute mâtiné de grecs et de maltais depuis longtemps digérés par la majorité espagnole ;Ils étaient ,ouvriers pêcheurs ,vivaient dans ce qu’on appelait les « bas quartiers »ou dans certains faubourgs .A leur égard les autres avaient la condescendance du bougeoirs pour le prolétaire et n’avaient avec ce monde que des relations d’ordre’ ancillaire ou à l’occasion de mésalliances vécues comme des catastrophes .
Et puis les bourgeoisies diverses toutes étrangères les unes aux autres : d’abord ,le monde des colons et son environnement ,avocats , intellectuels ,qui se voulait une aristocratie fortement démarquée de l’autre bourgeoisie catholique, celle des classes moyennes ; et puis les juifs assimilés, enfants du décret Cremieux affichant une « francité » ostentatoire et marquant leur distance avec le lumpen prolétariat juif arabophone où il recrutaient t leurs bonnes., mais totalement separés de la société non juive économiquement et culturellement comparable ,et constituant dans chaque grande ville des isolats pratiquement étanches et voues à l’endogamie et eux-mêmes fortement segmentés en fonction des niveaux de fortune ,,
Seuls naviguaient entre tous ces milieux ,véritable classe transversale , les métropolitains de passage pour quelques années à Oran dont nos profs (Ferro Nora Chatelet Duchet et autres) qui eux avaient des amis dans tous ces mondes ,étaient reçus partout ,chez les intellectuels algériens œuvrant à la décolonisation comme dans les familles juives nanties et aussi dans le gratin colonial fier de leur ouvrir ses portes ;Point anecdotique significatif de cette familiarité tous azimuts ,la fille de Ferro ,c’est lui qui en parle dans ses récits autobiographiques, a pour parrain un OAS
DHH c’est triste our vous, vous avez dû évoluer dans un cadre particulièrement fermé et rigide, un peu prétentieux, ne correspondant pas ce que d’autres ont pu vivre
Merci à Baroz de prendre soin de moi.
A ce jour, la cotation donne une Christiane brillante pour cent Clopine ternes.
@Jean-Pierre
vous avez raison mais nous sommes légion dans ma génération a avoir eu une jeunesse si inexorablement corsetée socialement
« nous sommes légion »
vous exagérez
23/02/2022, 7h26
Perec, comme on » le savait », alors.
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