Les intermittences du coeur
Quel écrivain mesure vraiment le risque qu’il court en abandonnant son œuvre entre les mains d’un cinéaste qui en fera la sienne ? Le plus souvent, il est conscient du malaise à naître de la dépossession, mais moins des affres de l’appropriation par un autre créateur. Un détournement de but, de sens, d’esprit le menace ; si le livre en question a eu peu de lecteurs, le dommage demeure personnel, intime ; dans le cas contraire, le risque est grand qu’il porte préjudice au livre, se superpose au puissant souvenir que le lecteur en avait gardé, le dénature peut-être jusqu’à l’éclipser sinon s’y substituer. Par rapport à de grands romans tels que Le Guépard ou les Mémoires de Barry Lyndon, nous disposons du recul nécessaire pour en juger ; mais Lampedusa et Thackeray ne sont plus là pour nous dire s’ils en veulent à Visconti et Kubrick ou si au contraire ils les louent de leur avoir donné un second souffle.
Il y a près de trois ans, Réparer les vivants (Verticales puis Folio) a illuminé de sa grâce l’année littéraire. Maylis de Kerangal y donnait l’illusion, sinon l’espoir, qu’une autre forme est possible dans cet enchevêtrement de passé et de présent, de familier et de tenu, dans une même phrase, le tout emballé par une fascinante précision lexicale, un souci musical de la scansion, une exigence dans la ponctuation et un sens de l’espace très personnels. Innombrables furent les débats qu’il suscita chez les lecteurs, sans polémique mais avec émotion. Au Havre, un jeune homme se retrouve en état de mort cérébrale à la suite d’un accident de la route. A Paris, une femme d’âge mûr, qui souffre d’insuffisance respiratoire, d’une inflammation du myocarde, tente de vivre normalement en attendant la greffe d’un cœur. Le roman dit le chemin de l’un à l’autre. Il dévoile la chaine de solidarité qui va du dernier souffle d’un presque-mort à la renaissance d’une condamnée. Vingt-quatre heures de leur vie commune.
Quoique bien documenté sur le parcours du don d’organes et la technique de la transplantation, il évitait le recueil du récit documentaire. La réalisatrice Katell Quillévéré s’en est emparé pour en faire son film, comme il se doit, au-delà de l’éternel dispute sur la fidélité et la trahison. Le résultat a ceci de remarquable que les deux œuvres sont au diapason l’une de l’autre ; et pourtant, malgré tout ce qu’elles ont de commun (trame, personnages, esprit) elle ne disent pas la même chose. Le roman racontait l’histoire d’un don, le film raconte l’histoire d’une femme. Mais leur dissensus est ce qui pouvait leur arriver de mieux ; il les enrichit mutuellement car les deux raclent la même réalité, laquelle a aussi partie liée avec une aventure métaphysique. La scène au cours de laquelle les parents du jeune homme sont mis dans l’urgence au pied du mur par l’hôpital, est un moment-clé du roman car le don catalyse des communautés (famille, médecins) ; face à la violence de cette mutilation d’un être chéri entre tous dont ils n’ont pas même encore envisagé de faire le deuil, ils se révoltent, résignent puis consentent à faire don du cœur de leur fils ; leur décision occupe plusieurs pages mais est réduite à une ellipse dans le film pour des raisons de rythme.
Au début, la romancière avait collaboré avec le scénariste Gilles Taurand avant de prendre ses distances, ce qui ne l’empêchera pas d’accompagner le film. Il va être difficile désormais, pour qui aura vu cette oeuvre plein de travellings où le vivant circule sans cesse (sur les écrans le 2 novembre), de lire le livre sans y superposer d’autres images. Celles sublimes de la mer à l’aube en ses rouleaux, et celles des visages et des gestes des personnages, tous remarquablement incarnés la tension étant également répartie entre eux avant d’aboutir à l’intensité collective du film. Pas de pathos, pas d’effets racoleurs, pas de compassion bien cela se passe à la Pitié, mais du tact, de la pudeur, des silences. La bonne distance et la note juste qui suffisent parfois à mettre les larmes aux yeux.
Au fond, le Réparer les vivants de Katell Killévéré n’est pas l’adaptation du roman de Maylis de Kerangal mais sa transplantation. Ces deux femmes ont réussi, chacune avec ses moyens, à nous mettre à l’écoute d’un cœur qui bat. La leçon d’humanité qui s’en dégage nous entraîne bien au-delà de leur sensibilité. Ce supplément d’âme doit tout à une qualité des plus rares : la délicatesse.
974 Réponses pour Les intermittences du coeur
C’est vrai que marquis d’Olibrius les employés au guichet doivent se demander…
Ou baron d’Olibrius un cousin à Charlus…
Si Berguenzinc devait casser sa pipe à l’issue d’une transplantation ratée, il resterait au moins de lui ce poème dont il nous a gratifiés à 20h54. Bon, c’est sûr que ça tire plus sur Campistron que sur Rimbaud, mais enfin, avant de retourner au néant, il aurait au moins pris la précaution de laisser cette trace. Inoubliable, probablement pas. Ineffaçable, sans doute pas non plus. Mais enfin, une trace. Genre limace virtuelle, soit, mais une trace tout de même. Ce n’est pas tout-à-fait rien.
Sergio dit: 2 novembre 2016 à 22 h 46 min
MàC en zingue good lack ! U. bis später.
Hé ben…
Eh bien, ils nous refont le coup du H2 qui guidonnait méchamment avec ses tubes de fourche épais comme des allumettes … 320 poneys aspirés sur deux roues et 400 kilomètres par heure en vitesse de pointe … On lance une course de lenteur ? https://www.youtube.com/watch?v=j1OWP-YBtsw
(arrivé à 48 pulsations par minute en bout de ligne droite, on a préconisé de modifier le traitement et de virer le médecin traitant)
Ce n’est pas tout-à-fait rien. (moi)
Voilà la seule inscription que je voudrais voir figurer sur ma tombe : « Ce ne fut pas tout-à-fait rien « . Formule qui, à la réflexion, me paraît la plus exacte pour résumer une vie humaine.
« Ce ne fut pas tout-à-fait rien. Formule qui, à la réflexion, me paraît la plus exacte pour résumer une vie humaine. »
Tous ces petits riens mis bout à bout, ça forme un tout !
Olibrius était un empereur romain du Ve siècle.
Oui oui Jean, chacun a ses problèmes à résoudre avec soi même, j’ai les miens comme tout le monde. La trace c’est une vraie question existentielle, je pense qu’elle ne s’imprime qu’au fur et à mesure, lentement et que plus elle aura accumulé de petits rien, plus elle sera indelavable. Je bois un coup à la santé de Berg, il y a de forte chance qu’il nous revienne, sinon je lui souhaite bon voyage.
« Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. » (René Char, La parole en archipel)
La trace comme concept chez Derrida :
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0509140437.html
« Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver. »
Heureusement que Villon, Baudelaire ou Rimbaud ont laissé plus de traces que René Char, WGG !
Tous mes vœux les plus sincères et mille pensées pour vous, Montaigne, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.
A très bientôt,
Et pourtant il n’y a que les preuves qui soient utiles. Me suis toujours mal entendu avec Char.
Char n’était pas très gai mais d’une beauté rare.
Wgg,
j’ai suffisamment fait de philo, là j’en suis à la littérature, les romans tout ça tout ça…
…
…comme dans un hôpital, pour vous voler votre œil,!…sur une blessure bénigne, vous en voilà transplanter à vie,!…
…
…et, de votre situation dans l’état, victime du matin au soir, à la recherche des restes qui traînent,!…
…
…vous avez, pas la justice, c’est privé,!…
…l’administration, n’ont plus,!…
…
…peut-être fils de très riche alors,!…
…employé de banque, avec accès aux paradis fiscaux en groupes lobbying,…même pas,!…
…et les polices municipales de votre contrée,!…rien en mains,!…
…que des fausses factures habillement ficelés pour vous réduire du chiffre,…
…
…l’état à ses victimes, vous êtes libres, mais si vous êtes riches c’est par, & pour l’état central,!…Rome ou Berlin, pour nos ailleurs des morales royales à impériales des Trusts C°,…
…
…pensionné à 65 ans, et pas marié,!…sans châteaux, ni industries a votre coupe,!…
…
…mais, on vas vous mettre le diable sur le dos, mais sortez, faite des affaires, que diable, vous emporte,!…
…vous n’irez pas aux paradis-papiers,!…
…
…l’état, une mafia, qui ne se reconnait pas,!…et pourtant, elle en fait tellement, qu’elle arrive à faire des lois,?, pour une seule personne,!…qui lui en met, plein les fesses à la démocratie juive collabos à Stalag 13,…
…une bataille de procédure, pour se farcir un saint, au dessus des mêlées,!…Millou,!…
…Ah,!Ah,!…
…le monde en connivences des misères d’états en ses services publiques,!…etc,!…
…
…putain, il s’est fait tout seul,!…
…
…un œil de perdu,!…dix de retrouvés à la pelle,!…à l’appel,!…c’est plus doux,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…mais, ce sont des livres neufs, bien sur,!…dans l’occasion, c’est plus souvent le hasard à certaines pistes,!…d’enfer, à Dante,!…ou à Marco Polo sur N.Y., du chiffre,!…Ah,!Ah,!…
…l’instruction, c’est juste moins de bricolage soumis tout à jouir,!…pour autrui à ses leurres,!…à jours,!…
…court court, mon lapin,!…dans l’état à connivences,!…Ah,!Ah,!…Alice au bois dormant,!…Bambino,!…
…etc,!…du chiffre,!…pour des juifs, de toutes races,!…mêmes des Dieux juifs,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…Go,!…
…
Toute ma sympathie, Berguenzinc !
mêmes des Dieux juifs,!…
—
Allons, allons…
« Mon petit Dany, mets-toi bien ça dans la tête, nous n’avons qu’un Dieu et nous n’y croyons pas ».
Freud (à son fils qui lui faisait part de sa découverte du sens de « Trinité »).
Tiens bon, MàC !
Cela va bien se passer.
A bientôt, camarade !
L’anglais est une langue souple et caoutchouteuse, aux néologismes & mots portemanteaux féconds. Dernier en date, « Brexit », signifiant de 2 syllabes au signifié lourd de conséquences politiques, mais aussi matrice lexicale génératrice de fructueuses dérivations : ‘Bregret’ (si j’aurais su…), ‘Bremorse’ (on sent poindre la mortification), Bremain (caramba, encore raté !). ..
Si l’on en croit la direction de Collins (du célèbre tandem, Robert &) c’est la contribution la plus importante à la langue anglaise depuis le Watergate, et ses dérivés à scandale Irangate, Monicagate etc.
Apparu pour la première fois en 2013, son taux occurrence dans les seuls médias de langue anglaise a cru de 3 400%.
Sa ductilité foncière permet de parler de BrexPitt (séparation de Brad & d’Angelina) et même d’anticiper un Mexit le jour où Messi raccrochera ses crampons.
On est loin des poncifs éculés sur le « globish », stigmatisé au premier chef (comme il se doit) par des locuteurs dont la langue anglaise n’est pas l’idiome premier.
Ni académie, ni académisme, juste une bonne santé. Rare, donc précieux.
…
…je m’ennuie,…
…rien à me mettre sous l’esprit arts & dents
…
…même pas un petit manque de propos, sur des irresponsabilités aléatoires, rien,!…
…
…il faut que je me mette en tourné sur des chapeau de roues,!…
…sur un sens contraire aux vents,!…Oh,!…toutes ces origines du milieux,!…ces parfums à Versailles la Grande,!…
…ou en étions-nous,!…tout ces saints à se cirer, les orteils aux gueules glamours,!…
…
…çà en jette du rosbif en chaine,!…
…détendre l’atmosphère,…une fois de plus,!…etc,!…
…sauvez-nous des contorsionnistes de la santé,!…
…restons chez-nous, déjà, pour en accoucher des mots,!…Ah,!Ah,!…
…
…
…des chapeaux avec un X, la fulgurance qui balance les X, au décollage de sa fusée,!…
…etc,!…
J’ai relu mon post, Jibé, et je n’arrive pas à trouver quel chemin vous avez parcouru pour arriver à déduire que le mot « plagiât » m’a choqué car je n’ai que rappelé un cadre — rien qu’un passé défini. Je me demande ce que vous auriez compris si j’avais écrit: c’était une nuit noire et pluvieuse; nous marchions, nous ne savions pas où nous allions, mais nous marchions.
« … Dürrenmatt […] qu’il n’y comprend toujours rien… »
Pourtant Dürrenmatt n’était pas obtus; au contraire, il était un esprit plutôt éveillé. À l’époque où l’on commençait à parler de droits d’auteur pour les plasticiens nous nous rencontrions régulièrement; l’argument n’était pas à y perdre la tête, et la conversation glissait vite vers l’art, la littérature, les coutumes du « zoo ». Il évoquait souvent la difficulté de créer des personnages adaptés au roman contemporain, et son approche était très marquée éthique: une fois il parla du petit ‘cult’ dont jouissait un chanteur comme élément descriptif de la morne existence de gens aux velléités rognées. Ce n’était peut-être que par courtoisie qu’il prêtait attention à mon cheval en bois d’alors — les écueils que nous rencontrons lorsqu’il s’agit de comprendre la nature de nos hésitations. Il arrivait qu’il tourne en dérision les préjudices, mais il n’oubliait jamais que derrière chaque préjudice il a une question morale qui attend une réponse. À un moment j’avais publié quatre ligne contre les drapeaux et le retour des nationalismes chez les artistes — héritage désastreux du XIXe siècle. Je ne sais pas comment il les avait dénichées ces quatre lignes, le fait est qu’il les cita et puis, avec quelques petites gorgées de fendant et des rares hésitations de la main sur l’assiette vallesaine comme solutions de continuité, il parla des manières caricaturales que certains déploient lorsqu’ils revendiquent des qualités nationales à garantie de la valeur de leur travail, ce qui est absurde car nous sommes une espèce voyageuse et devrions tenir compte du brassage des populations.
Pour revenir à son rien comprendre chez Pivot, il se peut qu’il ait joyeusement surfé sur les faiblesses de la parole de R-G… mais je n’ai pas ouvert le link, je ne peux donc pas juger.
Relu hier soir « La Mission », le sujet reste d’actualité.
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/10/friedrich-durrenmatt-et-lulu.html
« c’était une nuit noire et pluvieuse; nous marchions, nous ne savions pas où nous allions, mais nous marchions. »
Je comprends que vous marchez dans le noir et sans but, sans vous préoccuper du temps qu’il fait, juste pour calmer une certaine hystérie qui vous est consubstantielle, renato. J’ai juste ?
Je ne suis pas doué d’utérus, Jibé.
« Tous mes vœux les plus sincères et mille pensées pour vous, Montaigne, vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
Ne lache pas ton fromage, MàC, Chaloux guète !
. Ineffaçable, Jean.
Le sperme s’en va avec n’importe quelle lessive, je ne sais pas de quoi il est question , sûrement suis-je en retard et hors de propos, je tenais juste à déposer mon savoir-faire ménager pour être utile si c’en était l »occasion. Merci de votre indulgence.
Je ne suis pas doué d’utérus Pas doué mais doté du déférent qui à votre âge en principe n’est que peu sollicité.
« Pas doué mais doté… »
Merci.
En effet, bérénice, on ne s’arrête que aux gares plus importantes.
Beau témoignage de vos rencontres avec Dürrenmatt, renato. WGG va en être fou de jalousie !
renato je préfère à cette photo, sans rien connaître de l’homme, celle que vous aviez postée, ce face à face avec une huppe fasciée, qui était-ce ?
« Réunis ce matin, les jurés Goncourt devront choisir entre infanticide, suicide, génocide et cannibalisme »
Bon appétit, Passou !
« … ce face à face avec une huppe fasciée, qui était-ce ? »
Marianne Moore:
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/09/marianne-moore-his-shield.html?q=Marianne
8h51 St Pierre des Corps est pourtant bien sympa mais c’est un peu perdu.La région vaut le détour, je ne sais si les michelines circulent encore , un souvenir de temps moins malheureux , j’étais plus jeune et bien que sans ambitions pas encore tout à fait désillusionnée.
Non, il s’agissait d’un homme et d’une huppe pas d’un perroquet, il y en a dans la région, je sais quand même de quoi je parle, c’est un oiseau plus petit, roux, blanc et noir sur l’extrémité des plumes de ses aies et de sa queue, j’en ai photographié deux ou trois. Il vole en faisant des vagues.
Ah! Vous aviez dit huppe fasciée!
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/01/eugeno-montale-la-speranza-di-pure.html?q=Marianne
Jibé; Fidèle à mon habitude je choisis le suicide.
Euh, moi je voterais blanc, bérénice !
Pour le Goncourt de cette année, j’aurais plutôt choisi Edouard Louis…
« Réunis ce matin, les jurés Goncourt devront choisir entre infanticide, suicide, génocide et cannibalisme »
Bien vu Jibé. Personne ne me fera croire qu’il n’y avait dans les centaines de livres parus cette année que des livres à thèmes glauques, morbides, mortifères, qui méritaient d’être sélectionnés.
Compte-tenu des commentaires récents de Passou, j’ai bien peur qu’il soit pour beaucoup dans cette orientation à sens unique, qui est à la fois assez répugnante et très préoccupante pour l’état de nos mentalités.
« Ne lache pas ton fromage, MàC »
Le matin voit sa renaissance….
Pour le con-court, je vote pour le livre de Nestor Boudin « JC ou l’andouille haineuse » (éditions de La Charcutaille)
Bloom si le Mexique avait à sortir de quelque endroit ou association nous pourrions invoquer le mexit, ce serait aphrodisiaque et le monde entier s’en sentirait mieux.
(colonne de droite) « les jurés Goncourt devront choisir entre infanticide, suicide, génocide et cannibalisme »
…
to dance beneath the diamond sky with one hand waving free,
Silhouetted by the sea, circled by the circus sands,
With all memory and fate driven deep beneath the waves,
Let me forget about today until tomorrow.”
― Bob Dylan
jibé, j’ai pas lu mais la matière est issu d’un viol, quels étaient les 600 autres qui ne partaient ni du meurtre individuel ou de masse, ni du suicide?
en aparté, renato et bien que vous soyez loin de ce compte, JC qui n’est pas doté d’organe féminin est hystérique entre autres choses qui resteraient à diagnostiquer. L’hystérie n’est pas une caractéristique uniquement féminine.
beneath , pourquoi pas under? quelle nuance sépare ces deux mots?
Réunis ce matin, les jurés Goncourt devront choisir entre infanticide, suicide, génocide et cannibalisme
Aucun des candidats en lice n’a songé à combiner les quatre ? Nos romanciers manqueraient-ils à ce point d’imagination ?
9 heures 58, si, lisez Nestor Boudin, son portrait de JC résume tout cela, la bêtise en sus
Le suicide est à mes yeux ce qu’il y a de plus honorable car il n’engage, si l’on ne laisse pas d’enfants en bas-âge ( les hommes et les femmes ont tôt fait de remplacer l’absent) et si l’on a pensé à thésauriser, que celui qui en décide. Il n’est vengeance, ni folie, une simple façon de rompre le contrat tacite avant échéance aléatoire qui plus est, signe de désespoir ou de lassitude, rien de plus et qui cependant requiert une certaine forme de courage et d’abnégation.
Passou, Capitaine O’Goncourt.
bérénice, hier, en sortant de chez moi, j’ai croisé sur le pallier du 5e étage, ma jolie voisine, une jeune et mince beurette menue, mère de deux petites jumelles. Dans l’ascenseur, elle m’a regardé dubitativement et m’a demandé : « Vous êtes au courant pour le suicide de la semaine dernière dans l’immeuble ? » « Quoi, qui, où !!! » ai-je répondu ?
Mercredi dernier, préparant le diner dans sa cuisine, qui donne sur la cour intérieure de l’immeuble, elle a vu un homme se jeter dans le vide depuis le bâtiment d’en face, il a poussé des hurlements puis elle a entendu un grand splash !!!
Bloom on ne sort pas du jeu cependant vous qui êtes anglophone pourriez si le cœur vous en disait m’expliquer la différence à propos de laquelle je m’interrogeais à moins qu’elle ne soit qu’un effet esthétique et littéraire. Beneath?
jibé, la défenestration, j’ai connu un jeune homme qui en avait réchappé, 8ème étage et je ne sais plis combien de chirurgie, une adolescente amoureuse de sa prof de français qui me demanda un soir si j’avais eu une expérience homosexuelle, paralysée des jambes, une troisième enfin alors que nous jouions( nous devions avoisiner les douze treize ans) était morte dans la pelouse en y laissant sa trace, un 8ème étage également, elle pleurait.
Chanson douce, le deuxième roman, à la fois culotté, finaud et diablement maîtrisé de la trentenaire Leïla Slimani. Sa fiche d’état civil est parfaite: jeune et jolie, d’origine marocaine, publiée par Gallimard, et, cela ne vous aura pas échappé, de sexe féminin.
L’Express
Ca, c’est de la critique littéraire niveau JC…la beauferie expresse au long cours…
Sur le suicide, évitons les généralités, toujours abusives. Chaque suicidé a ses raisons, qui ne sont qu’à lui ; et comme, en général, il n’a pas pris la peine de les préciser avant de faire le grand saut … Une scène célèbre du « Pierrot le fou » de Godard en dit plus long sur le suicide que bien des discours. Confirme-t-elle ou non le paradoxe schopenhauérien — le suicide comme affirmation de la volonté de vivre ? Cela doit pouvoir se discuter.
Je garde le souvenir d’un jeune collègue et ami dépressif qui lui pensait à se jeter sous un train et à qui je donnai une description de ce qui resterait de lui s’il passait à l’acte nous étions à la pause café, le ciel était bleu, le soleil rayonnait; je crois l’avoir dissuadé avec force détails ce qui d’ailleurs ne l’empêcha pas de naviguer entre deux désespoirs..
Tenez par exemple, le chef d’oeuvre de Catherine Poulain, « Le Grand Marin »…Un style original et puissant, reconnaissable entre mille, des personnages qui crèvent l’écran, une héroïne qui nous fascine davantage à mesure que l’on avance dans le bouquin, un environnement géographique rarement décrit et passionnant…Elle n’a eu que des prix spécialisés, type écrivains de la mer, Ouest France, etc.
Imaginons que cette écrivaine ait eu un minimum d’ambition, non pas littéraire, mais médiatique…C’est simple, elle aurait fait violer sa Lili par tout l’équipage d’un morutier, qui l’aurait ensuite éviscérée et jetée en morceaux, partie dans la cale aux poissons pour finir en conserve, partie dans l’océan pour appâter d’autres poissons.
Avec un tel dénouement, elle était certaine d’hériter d’un commentaire de Passou et d’être dans la sélection finale des Goncourt.
vous qui êtes anglophone
—
angliciste, chère amie, angliciste francophone, depuis la 6e.
affirmation de la volonté de vivre ? Cela doit pouvoir se discuter.
n’hésitez pas, j’y vois une affirmation à en décider.
« entre infanticide, suicide, génocide et cannibalisme »
Disons que le suicide est le moins pire.
Pour notre part, sans l’avoir lu, il semble que nous ayons choisi ici le livre de Catherine Cusset ?
Rendez-vous au journal de 13 heures !
« francophone, depuis la 6e. »
Et avant tu baragouianais en quel idiome, Bloom ?
Irlandophile, irlandomane, aussi & surtout…plongé dans Jouney in Irleand, de Wilfird Ewart (survivant de la Grande Guerre, tué sur le balcon de son hôtel de Mexico par une balle de fêtard mexicain,le soir de la St Sylvestre 1922, voir Javier Marias, Dans le dos noir du temps )
berenice
« beneath », peut être plus abstrait
(sens plus large)
» Et puis je rêvais d’aller au bout du monde, trouver sa limite, là où ça s’arrête.
– Et après ?
– Après quand je suis au bout, je saute.
– Et après ?
– Après je m’envole.
– Tu t’envoles jamais, tu meurs. »
« Pourquoi on arrête de courir les bois pour les bars, la dope et tout ce qui nous fait mal ? »
Homard breton, noisettes de chevreuil poêlées, tourte au foi gras…voici une partie du menu Drouant de ce jour…et tout ça se déguste avec des couverts en vermeil! c’est en faveur des personnes âgées…
Un des « finalistes » du Médicis me disait il y a peu que n’étant pas en France pour faire son auto-promo et influencer le jury, il n’avait aucune chance de décocher la médaille en chocolat. Il semblait d’ailleurs s’en foutre comme de son premier col mao.
Justement, c’est la réflexion que je tenais hier, en relisant « sur la baie » de Mansfield et en m’émerveillant – tout de bon- de la manière dont cette femme a écrit l’univers de la petite enfance féminine du début du siècle dernier (que me voilà une fin de phrase hideuse, m’enfin, soupir).
Les bouffées de bonheur sont telles, dans ces pages, sans pourtant aucune mièvrerie ni occultation du douloureux de la vie – ah ! Cette description du troupeau de moutons dans le brouillard !, que j’en étais transportée et qu’à côté, les productions contemporaines me semblent d’un gris plombé à serrer le coeur.
…
En fait, j’ai vu des toiles (non abstraites) d’un peintre contemporain qui ressemblent un peu à l’univers décrit par Mansfield, toutes proportions gardées puisqu’elles sont peintes par chez nous, sur la côte – mais l’enfance y est capturée avec la même lumière, c’est dun anglais, un certain Mackeown… j’en ai déjà parlé ici, parce que c’est justement le contrepoint des suicides, génocide, cannibalisme et autres toiles de fond de notre littérature. Mais c’est un peintre, non un écrivain.
Reste plus qu’à trouver la Mansfield contemporaine… Snif.
Un des « finalistes » du Médicis me disait il y a peu que n’étant pas en France pour faire son auto-promo et influencer le jury, il n’avait aucune chance de décocher la médaille en chocolat. Il semblait d’ailleurs s’en f.outre comme de son premier col Mao.
Quel menu, de nota !
Sur la photo ci-jointe on voit le résultat entre la minceur des lycéens, debouts, et la rondeur des membres du jury, attablés !
http://www.lexpress.fr/culture/livre/et-si-le-futur-laureat-du-prix-goncourt-2016-etait_1846459.html
Si vous voulez enfin me voir, sachez que je serai tout-à-l’heure, comme chaque année devant chez Drouant pour attendre le nom du récompensé.
Je suis grand, athlétique, blond, la quarantaine. Je serai habillé d’un pantalon gris et d’un blazer bleu-marine à boutons dorés avec ancre en relief. Lunettes de soleil Ray-ban et écharpe blanche. Voili-voilou.
« Je serai habillé d’un pantalon gris et d’un blazer bleu-marine à boutons dorés avec ancre en relief. Lunettes de soleil Ray-ban et écharpe blanche. »
C’est pas un peu has been, D., on s’habillait comme çà à Cannes dans les années 1970 !
Mille tannées,
heureusement qu’il y a du soleil aujourd’hui !
Peausitivement.
Berguenzinc (MàC) aurait mal au cœur depuis 2004 ? Je pense qu’il va revenir après son triple pontage. Après tout, il a peut-être raconté des salades. J’espère que oui. J’ai toujours trouvé qu’il avait été correct en tant que fils de son père, et que s’il avait persisté dans la poésie, il aurait pu atteindre à quelque chose.
– Je pense que le génocide ne va pas gagner. Léïla Slamini, c’est comme la sœur de Léa Salamé, elle a beaucoup plus de chances que gaël faye.
– Quand on écoute Léa Salamé, on repense invariablement à cette prophétie de Houellebecq : « Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue ».
– Proust : « les idées sont les succédanés des chagrins »,… mais les organismes saprophytes s’en foutent royalement.
– Ici, d’aucunes ont fait l’expérience exaspérée d’une communication phatique entravée, et d’autres se sont imaginé communiquer à partir de la substance des messages d’une locutrice imaginaire. Le malentendu reste permanent en matière d’écriture différée, sauf quand les infos se résument à des « facts » irréfutables.
– Il est quand même beaucoup plus difficile de se prouver à soi-même qu’on est là (je me ressens, donc je suis), alors que toi tu n’y serais pas. Quelle arrogance. La défense du solipsisme est une veulerie.
… ande ze ouineur iz : Nestor Boudin pour « JC ou l’andouille haineuse » (éditions de la Charcutaille)
11:34, c’est Brice Hortefeux, le pote à Sarko
« Ca, c’est de la critique littéraire niveau JC…la beauferie expresse au long cours… »
Bloom, on peut être nul, c’est à dire dans la moyenne, mais c.on à ce point … cela ne mérite aucun salaire !
Est ce qu’il y a des spécialistes de René Char dans la salle? J’ai le souvenir d’un poème de lui des plus sublime dont je ne remets pas la main dessus, entre Pesoa et Baudelaire me semble t’il, où ca parle de lampadaire, d’ombre et de lumière nocturne si vous préférez. Une idée?
@12.30 je crois qu’il est dans « la rougeur des matinaux »
Vous croyez?
Pour moi, le plus beau poème de René Char, c’est celui-là
Allégeance
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima ?
Il cherche son pareil dans le voeu des regards. L’espace qu’il parcourt est ma fidélité. Il dessine l’espoir et léger l’éconduit. Il est prépondérant sans qu’il y prenne part.
Je vis au fond de lui comme une épave heureuse. A son insu, ma solitude est son trésor. Dans le grand méridien où s’inscrit son essor, ma liberté le creuse.
Dans les rues de la ville il y a mon amour. Peu importe où il va dans le temps divisé. Il n’est plus mon amour, chacun peut lui parler. Il ne se souvient plus ; qui au juste l’aima et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?
Voilà, Leila Sleimani remporte le Goncourt. On attend son taxi, qui arrivera par le sud-ouest et aura le plus grand mal à s’en aller par le nord-ouest
Le Porc Queue Rot Laid est obsédé par le fric…triste fin.
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 12 h 12 min
Je pense qu’il va revenir
retrouvera les mêmes huluberlus
Alors donc, la préférence litteraire dite de référence, à paris, va au meutre d’enfants. Well, next year for true littérature ?
Mince, je croyais vraiment qu’Hughes (J)auffret allait l’avoir…autant siffler dans le vent.
La on peut supposer l influence de passou sur ce choix
au Femina le laureat est un banal enfileur de cliches un bavardage a fuir médiocrité absolue Le passage sur la guerre 14 est pathétique pauvres dames du Femina
Que d’écriVAINES bien nommées dans le palmarès de ce jour…
Bravo la Louise! Belle pub pour les relais assistantes maternelles. Il manque des places en crèche, a Paris intra muros, inn’it?
Ouaip, on a entendu un juré Goncourt conseiller cette daube de Slimani, à toutes les mamans, au journal télé. Il ne doit pas savoir ce qu’est la maternité, non plus que ce qu’est un service d’urgence cardio.
SHAME ON YOU !
C’est dans la partie théâtrale de ‘Requiem pour une nonne’ de Faulkner que Nancy Mannigoe, la nounou noire de Temple Drake & Gowen Stevens apparait devant justice pour le meurtre de leur nouveau-né.
Camus en a fait une adaptation française pour la scène.
« La on peut supposer l influence de passou sur ce choix »
Et de Tahar Ben Jelloun, quelle a embrassé chaleureusement, sous les flash du portable de Passou !
Passou n’a pas mis son casque !
Marjane Slimani ? On la lira peut-être un jour ou jamais, après avoir relu le Beloved (de Toni Morrison) voire les Bonnes (de Jean Genet) sur des objets d’apparente inspiration. Pas sûr que ça vaille même le détour au regard de l’histoire littéraire mondiale. Enfin brèfle, j’allons pouvoir passer à autre chose, « le livre de l’intranquillité » par exemple, qui se fait attendre depuis long time.
@12.46 Au temps pour moi et l’évanescence des souvenirs. Plutôt dans « Fureur et mystère », alors ?
« Nous n’appartenons à personne sinon au point d’or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous qui tient éveillés le courage et le silence ».
Beloved, aussi, effectivement, où l’esclave fugitive une fois reprise tue sa fille pour pour qu’elle ne connaisse pas l’esclavage…Chef d’oeuvre, au même titre que Requiem pour une nonne.
Enfin brefle, tu fais bien de la ramener javert. Content certainement de voir que sur ce blog tu réussis à prendre des vrais crétins, pour ce qu’ils sont.
Les Matinaux, malgré tout, qui ne peuvent point faire de mal à Berguenzinc, le porter vers l’espoir de la Haute Loire à juste titre, infiniment.
« Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains.
La vérité attend l’aurore à côté d’une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu’importe à l’attentif.
Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému.
Il n’y a pas d’ombre maligne sur la barque chavirée.
Bonjour à peine, est inconnu dans mon pays.
On n’emprunte que ce qui peut se rendre augmenté.
Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de n’avoir pas de fruits.
On ne croit pas à la bonne foi du vainqueur.
Dans mon pays, on remercie.
(I – L’état d’esprit du soleil levant est allégresse malgré le jour cruel et le souvenir de la nuit. La teinte du caillot devient la rougeur de l’aurore.
II – Quand on a mission d’éveiller, on commence par faire sa toilette dans la rivière. Le premier enchantement comme le premier saisissement sont pour soi.
III – Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.)
On n’attend pus que le critique suprême de l’incontournable JC, rappelez-vous celle du livre d’Eric Rénarte : NUL… on a déjà celle du fielleux Court toujours dans le ton
Merci Jjj cependant « une lampe inconnue » ce n’est pas à proprement parler un lampadaire. Je ne connais pas ce poème. Celui dont je fais allusion me trotte dans la tête depuis bien trop longtemps, j’avais l’intention de me procurer Char en Pléiade, je sais ce qu’il me reste à faire!
@14.09 lâchez-moi la grappe, martinepicvert, sinon je vous inclus dans les crétins du globe littéraire.
on attend aussi le commentaire de Pablitoto75, le fameux toréador d’opérette : tchica tchica tchic aïe aïe aîe
Jean Langoncet dit: 2 novembre 2016 à 23 h 03 H2 qui guidonnait méchamment avec ses tubes de fourche épais comme des allumettes …
Houi c’est dommage… S’il n’y avait pas eu le moteur, quelles bécanes (Martin) produisait la France ! Là des parties cycles straordinaires… Des merveilles d’hacier ! Enfin non, d’alliage, justement…
on a préconisé de modifier le traitement et de virer le médecin traitant)
Houi : là pour les toubibs le mieux c’est même de plus les leur virer, leurs traitements ! Ha non mais oui… Ha mais férocement !
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 14 h 12 min
l’espoir de la Haute Loire à juste titre, infiniment.
Houaip ; on est des mecs granitiques depuis même avant Vercingétorix, et encore avant les glaciations et aussi les aurochs… Donc c’est tout bon !
Javert, calme ta joie. Espère , comme moi, que Despentes , sous buprenorphine, a fait un effort vestimentaire, et un petit tour au salon d’esthétique. On est tout de meme en France, un peu d’élégance, comme dit la chanson.
Ca doit être marrant un vrai taureau dans une opérette… Commence à descendre dans la salle en soufflant comme une baleine…
Aujourd’hui, journée de la gentillesse : en mon nom et celui de toutes mes copines : un doigt bien profond dans le derna de JC, à sec, grrrrrrr
Bimota à la rigueur Sergio, Bimota. Martin c’était pour les riches nationalistes.
Que des femmes. C’est parce que les lectrices sont plus nombreuses que les lecteurs, cette année les prix ont mis le paquet pour que la plus-value soit totale :
« Leïla Slimani est la 12e femme à être récompensée du Goncourt pour son roman Chanson douce. La dramaturge Yasmina Reza a quant à elle reçu le Renaudot pour Babylone. Les prix Renaudot poche et essai reviennent respectivement à Stéphanie Janicot et Aude Lancelin. »
pour moi, la gentillesse, c’est toute l’année.
Un peu facile de dédouaner un jury qui aurait sacrifié à la
« parité » par facilité.
Les femmes se passeront, à l’aise, de cet attentat à la littérature, et pas que.
Au fait javert, c’est cette chanson douce que j’avais en tête
http://www.dailymotion.com/video/xy8xp_veronique-sanson-un-etre-ideal_music
Je me foult complètement des distributions de Prix littéraires !
Ce n’est pas parce qu’on met une étiquette ronflante sur une boite de conserve d’étron frais qu’il se transforme en caviar délicat.
La bonne méthode ? Le temps qui passe. Lui seul récompense le bon, et laisse mourir les Reinhardt de supérette, ou les donzelles à mémères.
Je préfère entendre la version d’Henri Salvador en thaï, à celle de véro sanson en russe.
เนื้อเพลง: มอริซ Pon เพลง: อองรีซัลวาดอ
ชื่อที่แท้จริงของเพลงนี้คือหมาป่ากวางและอัศวิน
เพลงหวาน
ให้ฉันร้องเพลงแม่ของฉัน
ดูดนิ้วหัวแม่มือของฉัน
ผมฟังเป็นฉันผล็อยหลับไป
เพลงนี้หวาน
ฉันต้องการที่จะร้องเพลงให้คุณฟัง
เพราะผิวของคุณนุ่ม
ในฐานะที่เป็นตะไคร่น้ำ
กวางน้อยหมดหวัง
ในป่าที่หลบซ่อนตัวอยู่หมาป่า
Ooh, Ooh, Ooh Ooh!
แต่อัศวินผู้กล้าหาญผ่าน
เขาเอา Doe ในอ้อมแขนของเธอ
ลาลาลาลา
กวงน้อย
มันจะเป็นคุณถ้าคุณต้องการ
หมาป่าที่ใส่ใจ
กับเขาเราจะมีสอง
เพลงหวาน
ให้ฉันร้องเพลงแม่ของฉัน
เพลงหวาน
สำหรับเด็กเล็ก
O เรื่องสวยมี
กวาง, หญิง, การเปลี่ยนแปลง
ลาลาลาลา
และอยู่ในอ้อมแขนของอัศวินหล่อ
เจ้าหญิงที่สวยงามเธออยู่,
ใช่มั้ยใช่มั้ยใช่มั้ยใช่มั้ย
เจ้าหญิงสวย
มีผมสวยของคุณ
จะได้เชยชมเดียวกัน
อ่านที่ด้านล่างของดวงตาของคุณ
เพลงนี้หวาน
ฉันต้องการที่จะร้องเพลงเกินไป
สำหรับคุณโอหวานของฉัน
จนกว่าจะสิ้นสุดของชีวิตของฉัน
จนกว่าจะสิ้นสุดของชีวิตของฉัน
ที่แตกต่างสำหรับที่ผ่านมา 2
O เรื่องสวยมี
กวาง, หญิง, การเปลี่ยนแปลง
ลาลาลาลา
และอยู่ในอ้อมแขนของอัศวินหล่อ
เจ้าหญิงที่สวยงามเธออยู่,
ตลอดไป
เพลงหวาน
ให้ฉันร้องเพลงแม่ของฉัน
ดูดนิ้วหัวแม่มือของฉัน
ผมฟังเป็นฉันผล็อยหลับไป
เพลงนี้หวาน
ฉันต้องการที่จะร้องเพลงเกินไป
สำหรับคุณโอหวานของฉัน
จนกว่าจะสิ้นสุดของชีวิตของฉัน
จนกว่าจะสิ้นสุดของวันเกิดของฉัน
Au fait, a-t-elle renoncé au 3e tome de Vernon Subutex maintenant qu’elle a remonté la pente en déjeunant chez drouant plutôt que d’avoir à descendre les buttes-chaumont ?
Ce soir je mange des tripes à la mode de Caen.
D. dit: 3 novembre 2016 à 15 h 54 min
des tripes à la mode de Caen.
Houi ; mais il faut que ce soient des tripoux d’Auvergne ; sinon, prendre la fuite immédiatement…
…
…mais si, vous êtes intelligents pour comprendre,…aussi, ces détails,…
…
…une forme de fausses factures,…
…1°, déjà créer des faux impôts, pour cibler un citoyen, pour dire, comme les autres à couler, en éclipsant son statut d’invalidités cumulés par » force » des docteurs en la situation,…
…
…serrer les contextes économiques, pour que les riches soient plus riches, c’est à dire, calculé les moments de rupture – social, avec les factures augmentés,…
…
…pour que le citoyen aux comble de son surendettement, créer artificiellement, par l’état et, ses manomètres & pistons régleurs des taxes et profits pour très riches uniquement, absorbe le citoyen en demande de crédits, pour payez ses taxes en ses factures- d’états liés aux sociétés de mutuelles et gaz électricité, qui augmentent sauf, votre salaire, coincé en plus de taxes depuis plus de 6ans,!…
…
…en plus, de crédits en crédits, çà s’accumule, par les intérêts de la mise à crédit,!…
…
…il existent des fausses-factures liées à la politique des riches des gouvernements de l’€uroland,…
…dont, les miennes, pour m’arracher ma dignité et mon portefeuille criblés de dettes artificielles par l’état central, ici, en Belgique,…des pauvres, sans avocats extorqués par les connivences à » faire du pauvre gratuit « ,…
…mazette , mais vu comme çà, qui est riche, le gouvernement et ses riches, à faire plus riches,!…
…
…le pays des lois et masures à manette, se faire une fringale de vos biens,…
…
…comme si, on le savait pas,!…
…mais, alors , le gouvernement depuis plus de 5ans, Oui, des voleurs à mettre en prison, sans même un jugement,!…C.Q.F.D.
…
…la géométrie dans les comptes d’Archimède, c’est visible à travers l’eau de roche,…
…faire des lois, pour créer des pauvres ciblés à extorquer, comme des vielles avec des habitudes à perturber, s’immiscer dans leurs vies, pour les envoyer dans les hommes, et profiter de leurs biens, après un âge, ou les vieux ne savent plus se défendre,!…
…
…des gouvernements » nazis » belges, c’est autre chose, en plus qu coup de force médiatique, des attentats au musée juif de Bruxelles,!…pour le pognon des autres à voler, tout managements sont bons,!…
…
…il y a des intelligents chez les pauvres, mais, ou allons nous , c’est la Bérézina,!…
…tout les riches des gouvernements en prison,!…en plus les C.P.A.S., obsolètes, » réserver aux arabes de souches « ,!…
…
…tous assassins et voleurs, par managements interposés,!…
…suivant à suivre au bordels belges,!…
…Go,!…etc,!…
…ce texte en photo, of course,!…
…
D’accord, Sergio. Je me rabattrai sûr les tripoux d’Auvergne. Merci du conseil.
…
…correction, les » homes « , et non pas les hommes,!…
…
…
…et mesures à manettes; et pas masures à …
…
Leïla Slimani, quel nom ravissant : glissant, slalomeur, mélodieux au possible. Rien que séduit par lui, je me laisserais volontiers aller à lire son roman, plutôt que de cusser à lire Cusset. Certaines seraient bien inspirées de se choisir un pseudo qui gomme les connotations malencontreuses de leur patronyme.
Janssen J-J, si je peux me permettre une grosse gentillesse en cette journée toute particulière : je vous aime bien.
« le temps qui passe, lui seul récompense le bon » annone JC : Proust !
Je pense que ce patronyme vient de « Souleyman », Jean.
La bonne méthode ? Le temps qui passe. Lui seul récompense le bon, et laisse mourir les Reinhardt de supérette, ou les donzelles à mémères.
J’opine. Mais laissons au moins passer dix ans. Et dix ans, c’est le minimum. Quelqu’un, l’autre jour, m’a conseillé une nouveauté, qu’il m’a vantée avec enthousiasme. Malgré la confiance que j’ai dans la sûreté de son jugement, j’hésite. « L’Iliade », ça s’appelle. Curieux titre. Je ne le trouve pas trop engageant.
« le livre de l’intranquillité »
3J, j’ai bien essayé mais il m’a paru contre-indiqué en raison de ma maladie, je ne pense pas pouvoir aller jusqu’au bout et rester vivante, faudra-t-il me trouver un réparateur?
Souleymane, c’est à dire Schlomo en Hébreu. Le monde est petit…
Cusset l’a dans le c.l . Sec. Et sans vaseline.
Ah quand le fantasme vous tient , il ne vous lache plus, une mauvaise expérience peu-être?
D. dit: 3 novembre 2016 à 16 h 19 min
Souleymane, c’est à dire Schlomo en Hébreu. Le monde est petit…
Arrêtez le massacre ! Slimame, c’est joli. Schlomo, ça fait vraiment gros bourrin.
Ben, le Roi Salomon (Schlomo), bâtisseur du Temple de Jérusalem, était pas trop du genre bourrin.
16.16 Il faut en picorer des morceaux dès qu’on a le spleen, pas utile de vouloir tout lire. Une demi page suffit, même deux lignes… Tenez, au hasard, je l’ouvre n’importe où (LI, 404): « Enrouler le monde autour de ses doigts, comme une femme joue avec un fil ou un ruban, tout en rêvant à sa fenêtre ».
Et hop, on est reparti gonflé à bloc pour une semaine, c’est pas formidable, ça, dites-moi ?
Houi ; mais il faut que ce soient des tripoux d’Auvergne
Ma mère les préparaient sans necessité qu’elles fussent d’Auvergne, elle les laissaient cuire trente fois dans trente ustensiles de cuisine différents , un délice, il n’ y en avait jamais de plus.
D. dit: 3 novembre 2016 à 16 h 28 min
Ben, le Roi Salomon (Schlomo), bâtisseur du Temple de Jérusalem, était pas trop du genre bourrin.
Qu’est-ce qu’il vous faut. Le Temple de Jérusalem !!! Qu’est-ce qu’il en reste, hein ? Solidité des plus médiocres. Parlez-moi d’Abou Simbel. De Stonehenge ! Hein ? Stonehenge: voilà de l’architecture faite pour défier les siècles. Tandis que le temple de Jérusalem, qu’est-ce qu’il en reste ? Une vague restanque, pas belle, en plus. La mosquée d’Omar, oui, ça c’est de l’architecture.
Maintenant que le suspens est terminé nous allons pouvoir médire comme avant et même PiRe qu’auparavant, il y a pour cela matière à dire redire et disserter, conciliabuler, comploter, et répandre notre bile, votre rancœur de lecteurs experts et déçus écœurés par ce choix indigne.
Mais on peut les commander, hein ! Passeque le trajet est encore plus long que pour Vatel… Et puis la micheline brinquebale pas mal ! Dans les montées ça patine pire qu’à la Piste de Zapatan…
Hein ? Stonehenge:
ouais peut-être mais y’a pas de toit à l’édifice et il pleut souvent dans cette lande des Dieux, voulaient ils fertiliser la terre afin que du mystère naisse une nouvelle race d’hommes, mi-dieu mi-agriculteur spécialisés dans l’aquaculture.
16.13 Oui, moi aussi je m’aime bien, parfois. Pas trop souvent, hélas. D’autant que je ne sais même encore quoi manger ce soir. Avoir toujours de nouvelles idées de nourritures terrestres quotidiennes hors boites de conserve, comme vous, c marvellous. Heureusement, il me reste à la cave qq bons rouges d’Auvergne. Des crus par trop souvent sous-estimés. Goutez-moi les Boudes, Chateaugay, Corent, Chantoy et Madargue, vous m’en direz des nouvelles, mais de grâce, laissez les St Pourçain en plan qui sont toujours décevants.
J’ai dû vexer Jean.
« L’Iliade », ça s’appelle. Curieux titre. Je ne le trouve pas trop engageant
Normal, il avait vieilli un peu plus de 10 ans. Le risque, c’est la piquette ou le vinaigre.
Mais qu’a-t-elle vu ?
Et qui les verrait ?
Comme tous les ans, Popaul râle sur le choix du Goncourt, dame, s’il était juré ça changerait tout, mais voilà
un attentat à la littérature ?
Parfois, il se fait que les hyperboles dépassent les grossièretés, quand on les rapporte à l’insignifiance des enjeux.
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 16 h 51 min
Mais qu’a-t-elle vu ?
Et qui les verrait ?
Là, je soupçonne un coup de pub clandestine, façon image subliminale.
boudegras dit: 3 novembre 2016 à 16 h 52 min
Comme tous les ans, Popaul râle sur le choix du Goncourt
Normal, il était fan de Cusset. Résultat, il l’a dans le C. C’était couru.
Maintenant que le suspens est terminé
Mais non, finalement, victime du syndrome zimmerman, elle va peut-être renoncer à son prix pour le refiler à son voisin, on sait jamais.
Normal, il était fan de Cusset. Résultat, il l’a dans le C. C’était couru. (mouhin)
Mais je suis nul ce soir. Corrigeons :
Il l’a dans l’Q. C’était couru.
Faux boudegras j ai aimé les Goncourt Houellebecq et Ndiaye et Ferrari
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 16 h 59 min
Mais non, finalement, victime du syndrome zimmerman, elle va peut-être renoncer à son prix pour le refiler à son voisin, on sait jamais
Et s’ils échangeaient ? Leïla file à Stockholm récupérer le Nobel et Bob vient chercher le Goncourt : comme ça, on aurait peut-être droit à une chanson.
Paul edel dit: 3 novembre 2016 à 16 h 59 min
Faux boudegras j ai aimé les Goncourt Houellebecq et Ndiaye et Ferrari
En réalité, il n’en a vraiment aimé qu’un, de Goncourt : le sien.
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 16 h 51 min
Mais qu’a-t-elle vu ?
Et qui les verrait ?
Mais qu’a Popaul vu ?
« Tandis que le temple de Jérusalem, qu’est-ce qu’il en reste ? »
Le vrai temple, c’est celui qu’on construit à l’intérieur de soi-même. Mais notre époque de vide intérieur n’est pas très réceptive à cela.
Cusset est le nom d’un village :
« Cusset est une commune française, située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, dans le département de l’Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes. Avant 1789, la commune faisait partie de l’ancienne province d’Auvergne. » Wikipédia
Houellebecq(2010) et Ndiaye(2009) et Ferrari(2012)
le bon temps où je savais lire, néanmoins la possibilité d’une île l’aurait mérité. Je me suis arrêtée à ces trois là, qui après?
http://www.senscritique.com/liste/Les_114_livres_qui_ont_obtenu_le_Prix_Goncourt/332008
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 16 h 45 min
Chateaugay
Tiens, il y a un Châteaugay au Québec ; au bord de l’eau puisqu’il y a un quai.
@17.32 Exact, mais là-bas, vers les Laurentides, il est pas sur la « route des vins », et ils n’y font que du
http://www.kanata.fr/120-vin-de-glace/120-de-glace-vin
Je trouve qu’on est bien injuste envers Paul Edel ; au moins, il écrit des propos intelligents, son blog est très riche même si on est pas forcément d’adord avec tout ce qu’il écrit, lui, il produit alors qu’ici on commente ou on ricane épicétou comme disait l’autre
@17.49 certes, mais la maîtresse de Brecht ne fut quand même pas le meilleur des goncourt, restons objectifs… Cela dit, bien moins pire que le Shuhl sur Ingrid Caven, cette grosse verrue définitive, en tout cas.
Janssen J-J dit: 3 novembre 2016 à 17 h 47 min
vers les Laurentides
C’est effroyable… Et cet ours blanc ! Si on s’enrhume pas rien qu’à le regarder…
Il y a eu Paule Constant et ce n’était pas brillant.
Ai aimé Trois femmes puissantes
Synghé sabor
Le soleil des Scorta
Sans commentaire.
« même si on est pas forcément d’adord avec tout ce qu’il écrit »
Vous êtes enrhumée, Madame Delair ?
>Renato
ai cherché
ds le Grand Marin, pas retrouvé ; crois bien que la baleine est nommée la reine des océans. Laudatif ai-je noté. Admiration des marins pour elles, là baleine et Lili. Ce bouquin a du souffle.
J’ai un Char (quasi neuf) en Pléiade, faites votre prix !
« j ai aimé les Goncourt Houellebecq et Ndiaye et Ferrari »
un peu faible, le Ferrari…
Ds les Misérables, pas retrouvé non plus.
Avant, beau passage ds le chapitre lorsque le frère devient le père. C’est quand Gavroche sauvé ses deux ti frères -sans.sans savoir qu’ils le sont-et les fait dormir ds le ventre de l’éléphant.
Là, très belle digression de Hugo. Avec la manière magnifique, qui est la sienne, de les insérer dans le récit harmonieusement.
Ai lu ce que vous avez écrit sur la vieillesse. Et les cellules.
Hugo dit, lui qu’il y a trois ou quatre points à respecter pour bien entrer en. Ai remarqué, en possède deux. Me manquent les autres.
Il précise aussi, c’est royal, qu’il ne sert à rien d’être jaloux des jeunes. Qu’il faut les laisser être. Avec leur pétulance et leurs illusions.
je re-chercherai les mots de Hugo. Je n’ai pas lâché l’affaire.
Et vous Jibé quels ont été vos préférés, des derniers Goncourt ?
Ferrari je l’ai. Ne l’ai pas fini. Le reprendrai.
Rien, depuis L’Amant de Duras, bérénice…
un peu faible, le Ferrari…
On voit que vous avez du aimer » trois jours chez ma mère » un trésor du Goncourt qui n’a pas trouvé son égal.
rose, c’est gontrand qui parle de « Le Grand Marin ».
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