A la recherche des lecteurs de Proust
Il n’y a pas que Faulkner : de Proust aussi on pourrait dire qu’il est devenu un écrivain pour écrivain. Car qui de nos jours, hors de cette catégorie qui comprend aussi des intellectuels, des universitaires, des critiques, qui a vraiment lu la totalité de la Recherche du temps perdu et la relit encore ? C’est là que git le paradoxe de Proust particulièrement aiguë en cette année anniversaire du centenaire du prix Goncourt attribué à A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Il est partout présenté comme l’écrivain de langue française, le plus important et le plus prestigieux du XXème siècle. Le plus commenté, analysé, disséqué si l’on en juge par les montagnes de thèses consacrées à sa cathédrale de prose, fût-elle, à l’égal de tout livre selon Proust, l’œuvre de la solitude et l’enfant du silence. Le plus plébiscité par les lecteurs : en 1999, quand le Monde a proposé à ses lecteurs d’élire les cent livres du siècle tous genres confondus pas seulement en France mais partout ailleurs, la Recherche arrivait en deuxième position après L’Etranger. Et au début de ce mois encore, à l’occasion du salon du livre de Genève, le quotidien Le Temps a publié un palmarès concocté auprès de libraires, de bibliothécaires, de professeurs, de critiques sur les 50 meilleurs livres de langue française de 1900 à nos jours, le Recherche est arrivée en première position, devant le Voyage au bout de la nuit.
Or sa popularité est inversement proportionnelle de la diffusion de son œuvre. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. On les connaît mieux depuis la récente parution de Proust, prix Goncourt (256 pages, 19,50 euros, Gallimard), un essai aussi savant, précis que cruel tant pour Proust, ses petites manoeuvres, son milieu que pour l’Académie Goncourt. Thierry Laget, un spécialiste de la question, qui avait naguère consacré un mémoire au sujet sous la direction de Jean-Yves Tadié avant de collaborer à ses côtés à la nouvelle pléiadisation de la Recherche, insiste sur la réception du prix ; il y commente brillamment le dossier de presse de l’époque des années 1919/1920 et réussit même la prouesse d’en faire un récit palpitant et plein d’humour. Or à la fin, ayant eu accès aux inviolables archives Gallimard, il publie en annexe les chiffres des tirages cumulés de l’opus magnum toutes éditions confondues de 1919 à 1980, date du 60 ème anniversaire de l’attribution du prix à Marcel Proust (après, à partir du milieu des années 80, l’oeuvre de Proust est dans le domaine public et l’on ignore les résultats des diverses éditions). Deux choses y apparaissent : d’une part près de deux millions d’exemplaires des sept volumes composant la Recherche ont été vendus en langue française (poche et clubs compris), ce qui est relativement peu sur une telle durée et compte tenu de la notoriété maximum de l’auteur (et par rapport au Petit prince et à L’Etranger, les deux plus grand succès du fonds Gallimard) ; d’autre part, Du côté de chez Swann, le premier tome, est celui qui a eu le plus de succès, après cela n’a cessé de décliner. Ce qui fait écrire à Thierry Laget :
« On peut donc estimer à un sur trois le nombre des lecteurs qui se contentent du premier volume et que le prix Goncourt ne convainc pas d’acquérir le deuxième (…) »
Vu d’en face et d’ailleurs, Proust c’est la France, la Belle époque, le snobisme, une langue précieuse, un certain raffinement intellectuel, esthétique, émotionnel. Le paradoxe entre les étincelles de la notoriété et la réalité crue des chiffres est renforcé encore par la fortune de laRechercheà l’étranger. Celle-ci a été traduite dès 1920, partiellement (et pour cause) puis intégralement dans des dizaines de langues et de pays. Le « spécial Proust » de la Nrf paru en 1923, avec des contributions de Virginia Woolf, Ernst Robert Curtius, Ortega y Gasset etc, a beaucoup fait pour ce rayonnement. Dans le sillage des traductions, des clubs Proust, des sociétés des amis de Proust, des sociétés d’études proustiennes, des laboratoires de recherches sur le corpus proustien ont surgi. L’école japonaise notamment a produit des travaux remarquables et récemment encore, à l’université de Kyoto, un Index général de la correspondance de Marcel Proust.
Pour les besoins d’une conversation à laquelle je participais avant-hier à Chartres dans le cadre sur Printemps proustien, sur « Proust et le monde » avec l’américain William Carter et le japonais Kazuyoshi Yoshikawa, chacun d’eux ayant parlé de son pays, j’ai été modestement chargé de m’occuper du reste du monde, excusez du peu. A l’issue de ma petite enquête sur les traductions et la réception de la Recherche, plusieurs invariants ont surgi d’un pays à l’autre.
Le premier écueil que les traducteurs ont eu à contourner n’est autre que la longueur des phrases. Bien souvent, la solution a consisté à les segmenter ; c’est particulièrement frappant en chinois. Dans le chapitre « Combray » de Du côté de chez Swann, aux pages sur la description de la chambre de tante Léonie, une phrase de 56 lignes contenant force tirets et points virgule, devient 18 phrases brèves aérées par quatre paragraphes. Puis les problèmes posés par les nombreuses métaphores, l’intertextualité, la polysémie et les ruptures de registres de la langue parlée. Puis la question du temps, le passé composé étant par exemple source de problème dans de nombreuses langues. Enfin, la nécessité d’ajouter au roman de nombreuses notes, non pour donner du travail aux universitaires, mais, comme pour le style, par souci de clarté, de lisibilité. En effet, nombre de noms propres et de références historiques typiquement français (affaire Dreyfus, scandale de Panama etc), d’allusions bibliques ou mythologiques, ne disent rien à nombre de lecteurs étrangers – et la vérité oblige à dire qu’elles doivent laisser sur le carreau également nombre de lecteurs français, et pas seulement chez les jeunes.
Avant-guerre en Pologne, Boy-Zelenski avait éclairci le texte-source en segmentant les phrases trop longues, en créant des respirations avec les alinéas, en disposant les dialogues à la ligne. Il se justifiait ainsi : « J’ai sacrifié le précieux pour l’essentiel ». C’est ainsi que dans son poignant récit Proust contre la déchéance (2011), Jozef Czapski dit que Proust se lit si facilement en polonais qu’il faudrait le retraduire en français pour le rendre enfin vraiment populaire en France ! Longtemps, l’édition allemande de Contre-Sainte Beuve (Gegen Sainte-Beuve) du suisse Luzius Keller a fait autorité y compris chez les éditeurs portugais, espagnols etc par sa manière de reconstituer les fragments ; ainsi il était plus chic chez les étudiants français de s’y référer plutôt qu’à celle de la Pléiade. Proust est communément perçu comme un auteur d’une telle complexité que cela fait dire à certains que si les lecteurs anglais ou américains ont du mal à entrer dans la Recherche en anglais., c’est signe… que la traduction est bonne !
Qu’est-ce qu’ils gardent et qu’est-ce qu’ils jettent ? En fait, lorsqu’on assiste à des colloques de traducteurs proustiens, on s’aperçoit qu’ils peuvent passer la journée à s’opposer uniquement sur le titre et sur l’incipit. En anglais déjà, il y a trois manières de traduire le titre de l’ensemble : Remembrance of Things Past (qui fait écho à un sonnet de Shakespeare), In Search of Lost Time et A Search for Lost Time. Parfois, pour le titre aussi, ils simplifient. L’édition roumaine de Du côté de chez Swann s’intitule simplement Swann !
Quant à la première phrase, en norvégien par exemple, « longtemps » ne peut s’accorder avec le passé composé. En créole haïtien, le traducteur s’est demandé si « longtemps » voulait dire « souvent », « depuis longtemps » ou « pendant une longue période de temps ». Et dans toutes les langues, l’homophonie entre « bonheur » et « bonne heure » ne peut être conservée.
Comment rendre la voix de Françoise en anglais quand on se souvient qu’elle est à la fois frustre, plébéienne, peu cultivée mais qu’elle contient également des tournures de la langue du Grand Siècle ? Comment traduire le moi obscur, l’oreille fine, la musique en dessous, les paroles sous l’air de la chanson (cf Contre Sainte-Beuve) du texte source ? Comment s’en sortir avec un écrivain qui définissait son style comme « un ver à soie tissant de longues soies de sa phrase » (1905) ?
Pas évident. D’autant que tout n’est pas à l’origine en français. La Recherche contient quelques deux cents mots anglais ou considérés comme des anglicismes. Mais qu’on se le dise, « mousmé », que l’on retrouve souvent dans la bouche d’Albertine, n’est pas de l’arabe chu de la bouche de Pépé le Moko, mais du japonais (musume signifie « jeune fille)
On n’oubliera pas que Proust lui-même a traduit sans être traducteur. Il ne parlait pas un mot d’anglais, le déchiffrait à peine mais maman y a pourvu comme en toutes choses ; ce qui lui faisait dire que, à défaut de connaître l’anglais, il savait fort bien le Ruskin, lui permit de restituer en français Sésame et les lys et La Bible d’Amiens, et de s’approprier une esthétique qu’il sublimera bientôt dans la Recherche.
Le terrain est fertile pour les erreurs d’interprétation. Il est plus facile de les débusquer dans les traductions pionnières car l’on dispose de nos jours d’études génétiques sur les manuscrits, de biographies détaillées et de l’ensemble de la correspondance. N’empêche, on imagine le traducteur islandais ou arménien s’arrachant les cheveux pour essayer de rendre dans sa langue sans trop de dommages « décaduc », l’un des nombreux néologismes proustiens, « faire catleya » ou alors dans la bouche d’Albertine (La Prisonnière) « se faire casser le pot » – cette dernière expression ayant été victime d’un contresens dans une traduction en castillan où elle est traduite par un verbe signifiant « dépuceler » ; en chinois, l’expression « Débats roses » est devenue « jardins de roses » alors que c’était une allusion au papier rose et blanc du Journal des débats…
Les Espagnols ont été parmi les premiers à tirer. Dès 1920, le poète Pedro Salinas se voyait confier la traduction de Por el camino de Swann suivi de A la sombra des las muchachas en flor. Après, les volumes s’espacèrent ; pendant la guerre et après, la censure franquiste, scandalisée par Sodome et Gomorrhe, mit fin à l’entreprise. Alors l’Argentine prit le relais en confiant le travail à Marcelo Menaché ; mais quand dès les années 50, l’éditeur barcelonais Plaza y Janès lança sa propre traduction d’En busca del tiempo perdido, une rivalité naquit et s’installa durablement ; aux uns on reprocha d’avoir traduit Un amour de Swann par Unos amores de Swann, ce qui est un contresens ; on dénonça chez les autres leurs argentinismes. ; les uns et les autres se renvoyèrent leurs idiotismes à la figure.
Comme toute grande œuvre de portée universelle, la Recherche est un miroir. Elle reflète les évolutions et l’esprit de l’époque : il y a vingt ans, alors je recherchais en vain au rayon « Littérature française » la légendaire traduction de Scott Moncrieff de la Recherche dans une bonne librairie de Brooklyn, le libraire m’amena au rayon « Gay » où elle se trouvait (cela dit, à la librairie Delamain où je cherchais en vain Paris au mois d’août de René Fallet, on a fini par m’indiquer le rayon « Tourisme » où le livre était niché, en effet…) ; de nos jours, les facs américaines ont annexé Proust aux Gender studies et à écouter certains débats, même en France, c’est à se demander si l’homosexualité et le judaïsme ne sont pas les thèmes dominants de la Recherche… Air du temps. Les Allemands, eux, ont le plus souvent tiré l’œuvre vers la philosophie et l’esthétique (voir le Proust de Walter Benjamin) quand les Italiens, qui l’ont traduit à partir de 1945 avec une équipe au sein de laquelle oeuvrait Natalia Ginzburg (La strada di Swann), ont été sensibles aux développements sur Giotto, Botticelli… Quant aux Chinois, ils ont mis en valeur les Proust psychologue, sceptique, symboliste dans la traduction qu’ils ont diligentée entre 1923 et 1949, ils l’ont proscrit de 1949 à 1978, et on relancé deux traductions rivales en 1989/91, l’une étant un travail d’équipe (quinze personnes, donc quinze styles difficiles à unifier), l’autre étant assurée par une seule personne.
A ce sujet, il faut préciser que souvent, eu égard à l’énormité du travail, il arrive que le traducteur meurt en route et que son travail soit poursuivi par un autre ; le cas de l’édition arabe, échelonnée de 1977, à la demande du ministère de la culture à Damas qui la commanda à Elias Bdéoui, puis à la mort de celui-ci fut poursuivi au Caire par Jamal Chehayed jusqu’en 2005. Si le traducteur ne meurt pas toujours, il lui arrive d’être empêché : en Roumanie, Radu Cioculescu qui avait commencé sa Recherche en 1946 ne continuer car il fut emprisonné en raison de son activisme politique ; il reviendra bien plus tard à Irina Mavrodin, dans les années 1987-2000, de traduire l’intégrale.
Malgré tout, si Proust est le plus admiré des écrivains français en France et dans le monde, il est peu lu. Combien sont-ils depuis un siècle à avoir lu son roman dans son son intégralité ? Car autrefois en douze volumes ou désormais en sept si ce n’est en quatre dans la Pléiade ou en une brique Quarto de 2408 pages, c’est bien d’un seul roman qu’il s’agit avec A la recherche du temps perdu. Et les mystères de ce paradoxe ne seront pas épuisés lorsqu’on se souviendra que, comme l’a énoncé quelqu’un de bien, les beaux livres donnent l’impression d’avoir été écrits dans une sorte de langue étrangère…
(« Le cercle de la rue Royale », 1868, huile sur toile de James Tissot, musée d’Orsay (Charles Haas, qui a inspiré le personnage de Charles Swann, se tient debout à l’extrême-droite) ; « Proust par Nadar » ; « Proust avec ses amis Robert de Flers et Lucien Daudet vers 1894 », « Edition correspondant aux deux-tiers du Temps retrouvé, avant-dernier volume de la Recherche en japonais par le professeur Yoshikawa », photos D.R.)
1 487 Réponses pour A la recherche des lecteurs de Proust
Alors que mon chat, lui, féminin, me voue un amour à moi. Parfois même, elle me prend dans ses pattes et m’ enlace. Je trouve cela exagéré mais la laisse faire. Elle s’ appelle Ivy.
« Ça t’en bouche un coin, hein ? »
Ça m’en casse le pot, D. !
tss tss Delaporte, « grandiose », vous galejez.
Passou lui, est grandiose, il a joué Proust pour le « reste du monde ». Et en chinois, s’il vous plaît, Delaporte ! C’est pas évident pour un auteur, dont la popularité directement corrélée à la pub faite aux savantes etudes françaises et qui mobilisent des colloques d’akademiciens pour » comment traduire: zut zut zut « , est inversement proportionnelle au talent dudit. D’ailleurs Passou le dit très bien que Proust est un grand incompris.
Déjà parce qu’il avait de solides connaissances en bruits ( les bruits de Paris, des cloches, des grelots,des coups de marteau) tout comme sur l’affaire des Panama pampers. Et aussi sur la bible et la mythologie, que même vous Delaporte, seriez bien incapable de detenir , comme la majorité des français adultes. Passou a fait une etude tres détaillée à ce sujet comme il le dit dans son billet grandiose !!
🐱 Delaporte, chaque brin d’herbe a sa part de rosée, vous ne regardez pas le sujet selon l’axe qui vous permettrait de bien voir ses qualités , ses aspérités, ses miroitements et scintillements. Rangez donc votre truelle, je sors mon marteau!
Sur le qui vive de bon matin, l’arquebusière prépare sa bataille, remerciez le ciel Delaporte, Sasseur ignore le curare !
Elle est sotte comme un panier. Il devenait urgent que même Delaporte s’en aperçoive.
Les soins apportés à V. Lambert ont repris, hier soir, après une journée de diète, dans l’attente de l’avis du comité ad hoc de L’ONU. Vincent Lambert est-il en train de devenir la momie que le monde entier veut accompagner à la tombe, comme dans » trois enterrements » du grand Tommy Lee Jones.
La carte de Faulkner, éventuellement :
@renato dit: 21 mai 2019 à 8 h 44 min
Premier lien ouvert. Ah, merci, Renato. La journée commence bien.
@rose dit: 21 mai 2019 à 5 h 53 min
Bien sûr Rose : la jalousie amoureuse ou d’envie est dévastatrice. Qui a dit le contraire ? La décrire finement comme Proust le fait dans La Recherche n’est pas la justifier, seulement la constater, la débusquer.
Quant à votre jugement sur cet acharnement pathologique de votre sœur ou de clopine, oui, elles se font plus de mal qu’elles n’en font aux autres. Ce sont des personnalités émotionnellement très perturbées. Dommage pour Clopine qui écrit des textes superbes.
Passons à autre chose. Il y a tant de pistes à suivre dans ce billet et dans les interventions des uns et des autres.
Renato vient de mettre en ligne un superbe document sur cette fameuse carte de Faulkner. Hier, je suis restée ébahie par tout ce que Paul Edel a sondé dans ces photographies de Proust et par la façon dont il a fait le lien avec La Recherche.
La littérature, les billets qui y mènent façon Passou ou P.Edel, c’est cela l’essentiel. Restons-y.
Ah, au fait, j’ai relu la si belle méditation de Françoise Héritier dans Le Sel de la vie. Aucune indiscrétion ni étalage intime dans cette succession d’énumérations, d’instantanés en quelques mots, de ces souvenirs déclinés à l’infinitif suivant les dates d’un éphéméride. Tant de légèreté ou de gravité et de grâce dans cette longue lettre à un ami qui, évoquant ses vacances avait écrit : « ce temps volé »…
Elle me fait souvent penser à vous. Il me semble que vous pourriez écrire souvent les mêmes moments importants : rencontres, expérience de la maladie, l’insolite, le regard attentif porté à la nature, aux bruits, aux lumières, aux saveurs, aux autres. Je suis étonnée que vous n’ayez gardé aucun souvenir de cette lecture.
Pour vous, dans les premières pages :
« […] manger des huîtres en bord de mer ou des cerises sur l’arbre, les coups de gueule pour rire, être éveillé la nuit quand tout le monde dort, chercher à se remémorer les paroles de chansons d’autrefois, la recherche d’odeurs et de saveurs, lire en paix son journal, feuilleter des albums de photos, jouer avec son chat, flâner dans les rues en faisant du lèche-vitrines, raconter des calembredaines, avoir l’esprit vacant, les moments de silence et de solitude, courir sous une chaude pluie, les longues conversations dans la pénombre, l’odeur des croissants chauds dans la rue, le moment où tout se tait dans la nature… »
Et tellement de choses encore…
Proust aussi peu lu que Musil en leur temps comme aujourd’hui malgré les traductions, rien de bien nouveau (phrases botoxées insolubles pour le public cosmopolite ipodé) sinon la retape média faite en France (l’Autriche séparée de la Hongrie a liquidé Musil depuis belle lurette) qui enrage les Clopines exclues du micro national malgré la double cirrhose à la madeleine. Les islandais de l’eurovision se fichent de proust comme d’un geyser mais ont vite compris qu’il faut chanter de la merdouille avant d’extirper le fanion palestinien du slip.
» elle me prend dans ses pattes et m’ enlace »
La chance…Moi elle me lèche le visage, ce qui est tout aussi mignon, mais me laisse des marques douteuses. Heureusement que je n’ai pas de mari, sinon mon entourage aurait appelé la police.
Metci Passou de l’info, on va se hâter doucement alors, avant d’acheter la Pleiade Gary incomplète , pour laquelle les chercheurs n’ont pas eu accès aux manuscrits, puisque le fils les a cédés à une entreprise malhonnête.
Si ca se trouve, Delaporte, à l’heure qu »il est s’est déjà fait escroquer de 60 euros!
Zut, lire :Merci Passou
@cricri
Justifier la jalousie ? Proust ne fait que cela.
@Phil
Après la coupe du monde, L’Eurovision…je pensais que nous étions dans un havre de culture ici. Décevant.
la jalousie commence à se manifester chez les enfants ;c’est aux adultes de ne pas l’encourager;elle dure et peut faire des ravages
Autopsier ne veut pas dire justifier, Ed !
Cette autopsie permet de justifier. Vous confondez justifier et cautionner.
Dear Ed, aucun « havre de culture » autre que celui que vous créez. Votre exil dans la Hanse doit vous en instruire chaque jour. de surcroit la notule porte autant sur Proust que sur sa commercialisation, la chaise à médaillon sur laquelle il repose a plus de valeur que son oeuvre pour le ventre mou du public.
Extrait de la lettre du RN aux Francais de l’étranger :
« On n’aime jamais autant son pays que quand on en est éloigné. Mais cette France que vous portez au cœur, et dont vous êtes, chacun à votre manière, les ambassadeurs dans le monde entier »
La première partie est fausse dans mon cas (« loin des yeux, loin du coeur », maxime appliquée par le narrateur vis-à-vis de Gilberte d’ailleurs). La deuxième est malheureusement vraie, parce que les gens sont teubé et pensent qu’une personne est représentative de tout un peuple. L’individualité ne rentre pas dans les cerveaux étriqués. (cf. http://rockandvolk.blogspot.com/2017/12/ablation-de-lindividualite-par-une.html)
@Phil
Je ne vous attaque pas, promis, mais vous n’avez pas l’air de connaître le sens du mot « exil ». Sur un blog littéraire, c’est fâcheux, non ?
La jalousie n’a rien à voir avec l’amour véritable, mais plutôt avec le sentiment de propriété : l’autre n’est pas aimé pour lui-même, en soi, mais uniquement en tant qu’objet d’appartenance exclusive de celui qui l’éprouve.
C’est de l’ordre de la maladie, découlant de la passion amoureuse. Seule forme d’amour que Proust a probablement ressenti dans sa vie. Tragique, forcément tragique.
Ainsi, lorsqu’il offre à son Albertine, Alfred Agostinelli, un avion, qui lui permettrait de prendre le large et d’échapper à la sensation d’étouffement dans laquelle l’enferme l’adoration de Proust, le prisonnier atterri sur un ilot en pleine mer et en meurt !
expliquez-moi donc le mot exil, dear Ed. A Berlin c’est un magasin de meubles.
@Rose 5 h 44
Oui je reviens, car je ne peux pas accepter sans réagir les plumes du paon dont vous me parez .
Comme je l’ai déjà dit la création de ces points d’accueil et d’orientation du public à travers les arcanes administratives n’est pas une idée de moi, et encore moins une idée originale aujourd’hui : Ce modelé initié par la municipalité d’Amiens a été depuis répété dans plusieurs communes à l’initiative des maires
Sa réalisation initiale à Amiens avait suscité alors suffisamment d’intérêt pour le gouvernement pour qu’il lance une étude sur les conditions de sa généralisation éventuelle (structures déconcentrées ou décentralisées ? gestion par des fonctionnaires ou des associations subventionnées à cet effet ?coût? modalités de prise en compte des points forts et des points faibles apparus à partir du suivi de l’expérience d’Amiens )
C’est ce type de travail qui doit être actuellement en cours, confié à une personne ou à une commission, puisque le principe de cette généralisation est désormais acquis. S’il n’est pas depuis longtemps pilonné, mon rapport parmi d’autres documents sera versé à la réflexion des instances chargées de formuler des propositions pour la mise en œuvre de ce projet .
Je n’ai pas grand souvenir des préconisations que j’avais pu articuler dans ce rapport , mais je me souviens d’avoir signalé la nécessité pour la personne chargée d’accueillir d’avoir une certaine familiarité avec l’univers culturel des demandeurs .A l’origine de ce constat le cas d’une jeune femme marocaine qui s’obstinait à ne pas vouloir mener son bébé à la consultation de PMI, ce qui la privait de certaines allocations .Elle se refusait à s’en expliquer jusqu’au jour où son interlocutrice fut marocaine, et alors sure d’être comprise elle lui a expliqué qu’elle ne voulait pas y retourner, car la seule fois o elle y était allée elle avait eu tant de compliments sur la beaute et la santé de son bebe qu’elle ne voulait plus s’exposer à ces paroles porteuses de mauvais œil
Moi je me suis toujours considéré en exil volontaire à Paris, Ed.
les jumeaux toujours plus mais des références!
Pour y parvenir, l’équipe emmenée par Tove Fall, professeure d’épidémiologie moléculaire au département des sciences médicales et de la vie de l’université d’Uppsala (Suède) a utilisé ce qui est considéré comme « le plus grand répertoire de jumeaux au monde, » le Répertoire des jumeaux suédois. Parmi les dizaines de milliers de jumeaux qu’il contient, ces scientifiques ont pu sélectionner plus de 35.000 paires pour lesquelles l’information sur la possession (ou non possession) d’un chien était disponible
Personne pour dire à la petite dinde ignare de l’Elbe que Phil est lettré comme on ne l’est plus?
« elle avait eu tant de compliments sur la beaute et la santé de son bebe qu’elle ne voulait plus s’exposer à ces paroles porteuses de mauvais œil »
Oui, il y a des problèmes de décalages culturels, DHH. Un jour, je me suis fait vertement admonesté par mon ami Chedly pour m’être extasié ouvertement devant l’abondance et la succulence des mets tunisiens que sa mère avait préparés et déposés sur la table où elle nous avait convié à dîner. Il m’a dit que chez eux cela ne se faisait pas et portait malheur…
Dear Chaloux, n’exagérez pas (pour Ed, of course…)
vous souvenez-vous de la réaction de Léautaud au décès de Proust ? il découvre l’homme avec plaisir et enterre l’oeuvre de même.
Pingback: Proust, prix Goncourt - Thierry Laget
j’ai eu une amie lectrice de Proust,elle est devenue-par ma « faute »en somme traductrice dans son pays;aux beaux jours de notre amitié, avant le bac que je lui fis travailler parce qu’elle le passait à la session spéciale des rapatriés d’Algérie, j’avais bien senti qu’elle était une grande jalouse ;nous nous éloignames un peu lorsqu’elle quitta la France, entra dans son métier-d’éditrice aussi de la revue où elle était traductrice, et lorsque nous nous retrouvames avec le travail « littéraire »,c’est là que je découvris qu’elle était incurablement jalouse;plus seulement de sa soeur-psychologue-ou de moi, mais aussi de notre prof de lettres et de son mari qui était à normale sup-qui avait une maladie dégénérative et était parfois très violent,elle était devenue jalouse de toutes les femmes qu’elle cotoyait, et des écrivains-et pas seulement « les siens »;là, ce fut pour moi insupportable,elle n’avait qu’à écrire au lieu de nous bassiner ;je l’ai quittée sur une journée à déambuler dans les travées de la bib Pompidou où je l’avais emmenée pour pouvoir »vérifier » dans des livres dicos,ce qu’elle ne supportait pas;son mari mourut;elle était jalouse de son dernier enfant aveclui, bébé à laquelle elle avait donné le prénom qu’elle reçut en émigrant;la revue capota l’année après que je l’ai vue au salon du livre à Paris;je ne sais pas la suite
Jazzi, voici ce qu’affirme George Painter dans sa monumentale bio de Proust à propos de la mort d’Agostinelli :
« Joseph Garbero,l ’instructeur-chef, avait exigé que l’audacieux novice se maintînt au-dessus de l’aérodrome(à la Grimaudière, près d’Antibes) ;mais Agostinelli dans sa joie d’une liberté conquise par le vol et qui le rendait téméraire, s’aventura au-dessus de la mer, en direction du nord-est. Il se prépara à redescendre, mais il oublia qu’il fallait reprendre de la hauteur et de la vitesse avant d’amorcer son virage : son monoplan vint s’écraser et se fracasser dans la mer, incliné sur l’aile droite, à plusieurs centaines de mètres de la terre ferme. Du rivage, les spectateurs virent avec horreur le jeune homme, debout sur le siège de l’épave en train de couler, gesticuler et appeler au secours. Agostinelli n’avait jamais appris à nager, et tandis qu’une barque à rames s’approchait, l’appareil s’engloutit, avec son malheureux pilote. »
De Grace, et alii, pas de jumeau.
Vous nous suffisez amplement en un seul exemplaire.
Donc si j’ai bien compris le message de DHH notre futur fonctionnaire de la maison d’accueil doit être au fait de tous les us et coutumes de France, de Navarre et d’Ailleurs, devra être aussi lettré que philou, comprendra le bouguereau dans le texte et sera à même de diner avec baroz.
Un bien beau challenge.
dit: 21 mai 2019 à 11 h 37 mince n’est pas moi qui m’intéresse aux jumeaux ici;j’en ai connu sans avoir de liens intense avec eux; et je n’aurais pas voulu en avoir!
bonne journée
remarquez comme les villes sont jumelées quand même;ça doit être un fantasme commun,peut-être
@Phil
J’ai pris la première source :
« L’exil est l’état (social, psychologique, politique…) d’une personne qui a quitté sa patrie volontairement ou sous la contrainte – bannissement, déportation, impossibilité de survivre ou menace d’une persécution – et qui vit dans un pays étranger avec ce que cela implique de difficultés (langue, insertion, identité…) et de sentiment d’éloignement de son pays (nostalgie, déracinement…). »
Mis à part l’adverbe « volontairement », rien ne s’applique à mon cas. Je ne comprends pas pourquoi dédé et vous appliquez ce mot à mon cas, si ce n’est à cause de mauvaises intentions (condamnation d’un choix que vous voulez absolument me faire regretter)- Quant au magasin de meubles berlinois, vous m’avez bien fait rire 🙂
Oui, Paul. Le plus drôle, si je puis dire, est que l’avion avait été payé par Proust !
@alii
Ma belle-soeur est jalouse de toutes les femmes. Si ces sorcières ne nous pourissez pas autant la vie, on les plaindrait presque.
*issaient
1°) – @ Ch., 23.31 Merci et pardon pour l’oubli sur « la jalousie » chez Proust. S’il s’agit d’une maladie d’amour propre à la jeunesse, j’ai point grand chose à en dire, vu que j’ai oublié l’état dans lequel je fus quand je le connus. Guère de souvenirs d’avoir été jaloux quand nous fumes amoureux. Et quand nous ne le fumes plus, simultanément, il n’y eut pas de place pour de la jalousie : chacun de nous reprit ses esprits et ses billes.
Par la suite, j’ai connu en revanche les affres de la « jalousie » professionnelle, très répandue dans mon milieu. Mais apparemment, ce n’est pas d’icelle dont parle Proust. Toutefois, il offre une bonne piste dans le fragment cité : « passant son temps à faire des petites suppositions dans le faux, elle a peu d’imagination quand il s’agit de découvrir le vrai ».
Bref, elle trompe l’objet et le support de son désir, comme il en va icite de pas mal d’erdéliens qui se piquent de penser et de juger les intentions des autres en les accablant de tous les défauts possibles dont ils s’imaginent eux-mêmes totalement dépourvus. De petit.es proustien.nes, apparemment bien poutinisé.es.
2 – Autre chose, ai été interrogé successivement hier par deux instituts de sondage sur les quatre options fermées qui s’offriraient dimanche aux citoyen.nes européens. J’ai donné la solution 4. Et me suis dit que les erdéliens habituels m’aideraient, en justifiant à leur tour de leurs attitudes et prédispositions électorales :
1 – J’irai voter pour une liste (en personne ou par procuration)
2 – J’irai voter blanc
3 – Je n’irai pas voter
4 – Je ne sais pas encore.
Très partagé entre la 4 et l’option 2, quid ?…
(La recherche du temps retrouvé aide peu…)
Plutôt que d’être trop lettré, ce qui est plus nefaste qu’autre chose, Phil ferait mieux de manger des endives au jambon.
Bon et si vous foutiez tous un peu la paix à Ed ? Ça la mettrait dans des dispositions plus favorables pour écrire de bons commentaires.
Ayez un minimum confiance en elle.
D. a l’air d’être la proie du syndrome d’amour proustien pour Ed. Espérons qu’elle sache nager !
Regardez renato qui est trop cultivé : eh bien on ne peut plus discuter avec lui.
D’ailleurs je suis sûr d’avance qu’il ne me donnera pas raison sur ce commrntaire, hein, renato ?
Pris act ce matin qu’étant vieux et étrangers l’on peut essayer le coup de m’escroquer 30 cents ; heureusement Exit (CH) vient d’accepter que la vieillesse est une maladie incurable, ainsi lorsque l’on essayera de m’escroquer de 100€ je pourrai résoudre le problème à la racine.
J’ai trouvé cela hier, pour rester dans le thème de l’article.
https://www.youtube.com/watch?v=9mLdo4uMJUU
Le Petit Prince et L’Étranger sont sans conteste énormément lus par les non-francophones. Dommage. Ils pourraient lire autre chose qu’un livre totalement niais et un autre c.hiant comme la mort (c’est le cas de le dire).
Tea for Two :
« Il faut Soleil Vert, une immense patience pour répéter de multiples fois.De la douceur et de la sérénité. »
Oui Rose. Ma femme, à qui je dois d’être là, et moi-même avons passé un Week-end à 500 euros. Douleurs à la mâchoire persistante pour elle, panoramique ok vendredi chez la dentiste qui suggère un infarctus, les urgences médicales détectent une onde T modifiée à l’ECG, constatent un symptôme de Franck (lobe de l’oreille plissée), dépêchent un laborantin en pleine nuit et finalement le juge de paix (le niveau de troponine) rend son verdict : tout va bien. Le lendemain consulte en urgence en clinique privée qui confirme le diagnostique rassurant.
Romain Gary, victime posthume de ceux qui veulent se faire de l’argent sur ses manuscrits. Ce sont les risques inhérents à sa situation de grand écrivain, aux forts tirages, à la réputation flamboyante. Cela ne retire évidemment rien à sa gloire. La critique cherche encore à rabaisser Gary. En vain. L’édition de la Pléiade s’écoule comme des petits pains. Le triomphe est là.
Pas mal, le petit résumé anglo-saxon, Ed. Mais Proust était plutôt un buveur de café que de thé… Exit, sa judéité et son homosexualité !
A l’instant, un appel sur mon téléphone fixe. Une voix enregistrée reconnaissable entre toutes : « Bonjour, Jean-Luc Mélenchon. Dimanche 26 mai… » J’ai raccroché.
Il y a quelques jours, j’ai trouvé dans ma boîte à lettres une luxueuse plaquette en couleur d’En Marche, aussitôt mise à la poubelle.
Pour leur campagne, ils viennent nous saisir jusque dans nos foyers !
Aux armes, citoyens…
un livre totalement niais et un autre c.hiant comme la mort (c’est le cas de le dire).
En lisant cela, je me demande ce qui restera après que des crétins et crétines de cet acabit, qui n’ont de capacité de jugement que sur le temps de cuisson des nouilles, auront souillé tout ce qu’ils touchent sans y comprendre rien.
C’est elle qui est niaise et chiante comme la mort, évidemment. Comme tous ces gens qui sont incapables de penser par-delà leur petit divertissement.
» sa judéité ».
Par exemple? A mon avis, la judéité de Proust c’est une tarte à la crème pour bar mitzvah. Proust est tout entier du côté du catholicisme dont il a détecté l’immense importance, le rôle de pilier absolu, dans notre civilisation.
@Jazzi
Et les alcools forts aussi. On va mettre cette erreur sur le compte de la nationalité de l’auteur de la vidéo. Sinon elle est vraiment bien foutue : didactique et fidèle.
didactique et fidèle.
Elle n’a pas lu Proust (à peine 20%, et pour y comprendre quoi?) mais elle sait déjà que ce résumé est didactique et fidèle.
Hurkhurkhurk!
Pour leur campagne, ils viennent nous saisir jusque dans nos foyers !
une précédente campagbe, j’ai eu sur mon portable ehzut
Le thé c’est pour les juifs et les homos ? Pas compris jazouille.
Par exemple?
lisez mimouni:sur la toile :larègle du jeu
L’avantage d’habiter à l’étranger, c’est qu’on ne me prendra point dans mon foyer. Tout au plus un e-mail du RN avec Marine ultra photoshoppée aux côtés de son toyboy et des phrases creuses comme celles que j’ai citées ce matin. Rien de bien méchant en somme.
@JJJ
4. What else?
pour bar mitzvah. Il en a appris des choses sur la toile l’urkhticant!ça le démange de le faire savoir, maintenant qu’il s’est mis mal avec toutes les femmes du blog
N’oublions pas que ce sont les chrétiens et particulièrement les catholiques qui ont magnifié l’Ancien Testament, notamment dans la peinture. Ensuite, seulement, les juifs ont imité les chrétiens. Par exemple, Assouline, avec son Job, contrefait le chrétien, il imite Rembrandt, Georges de la Tour etc. : des chrétiens. Rien de plus. Certes, pour se livrer ensuite sur la Semaine Sainte à des comparaisons dégradantes pour la Chrétienté, mais il n’en est pas moins un pur produit du Christianisme.
j’ai connu des gens agés-et sans prostate-jaloux à en crever,les hommes des autres hommes, même du restaurateur chez lequel ils allaient le dimanche ,et ne connaissaient pas d’une autre histoire que ce « service du dimanche »;même de leur chirurgien connu, alors de leurs enfants,n’en parlons plus
c’est l’heure des gens de mauvaise foi;je me tire
« Bon et si vous foutiez tous un peu la paix à Ed ? Ça la mettrait dans des dispositions plus favorables pour écrire de bons commentaires.
Ayez un minimum confiance en elle. »
Ed adore se faire charrier, un peu bousculer, ça l’inspire dans ses commentaires, et même dans ses fuites. Quant à « bons commentaires », ce n’est pas ce que je retiendrais d’elle, ni comme ça que qualifierais ce qu’elle dit. Elle garde l’avantage dans le silence, et quand elle veut s’exprimer, c’est douloureux, catastrophique, nihiliste. Enfin, aujourd’hui, c’est une lectrice de Proust. Que sera-t-elle demain ? Mystère.
notamment dans la peinture.
pour ceux qui ne savaient pas lire! tu parles!les juifs ont eux toujours appris à lire, au moins
un article au hasard
Les enfants apprenaient, en outre, la lecture, l’écriture, et surtout la musique et la danse, pour lesquels les Hébreux avaient le goût le plus vif (I Samuel, XVI, 18 ; Juges, XXI, 20 ; Ps., CXXXVII ; Lamentations, v, 14).
La gymnastique faisait partie de l’éducation. Selon saint Jérôme, interprétant un passage du prophète Zacharie, c’était la coutume, chez les Hébreux, de disposer en cercle, sur les places publiques, des pierres d’un très grand poids, que les jeunes gens, pour développer leurs forces, s’exerçaient à soulever à bras tendus, rectis junctisque manibus, jusqu’aux genoux, jusqu’à la poitrine ou au-dessus de la tète.
Mais là culture intellectuelle ou le développement physique ne sont que des accessoires dans l’éducation des Hébreux ; ce qui en forme la base, le principe, c’est l’enseignement moral et religieux.
ne pas galéger sur ledit « interdit de la représentation »;j’ai entendu un non juif qui s’y connaissait proposer « la représentation de l’interdit » bonne journée
Ce qui universalise les personnages de l’Ancien Testament, c’est bien la civilisation chrétienne, par la peinture. Ce sont les Chrétiens!
D’ailleurs Proust dit qu’il a voulu faire de son oeuvre une cathédrale, c’est tout dire. Une cathédrale, pas une synagogue.
(Jazzi, n’oublie pas de répondre à cette question de la judéité de Proust dont tu sembles grand spécialiste!).
et alii dit: 21 mai 2019 à 13 h 28 min
c’est l’heure des gens de mauvaise foi;je me tire
et alii dit: 21 mai 2019 à 13 h 30 min
notamment dans la peinture.
pour ceux qui ne savaient pas lire! tu parles!les juifs ont eux toujours appris à lire, au moins
Plus connu sous le nom « sydrome dédéique »
Perso, je n’arrive pas à éprouver ce sentiment de souffrance, à la veille d’une fête commerciale des plus pétainistes où il s’agirait d’aller offrir un cadeau à sa bique plutôt que d’aller voter au bouc …
https://theconversation.com/fete-des-meres-la-souffrance-des-femmes-sans-enfant-116018?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20mai%202019%20-%201315212278&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20mai%202019%20-%201315212278+CID_9221c60b5b4484a2c492b1869ae8e196&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Fte%20des%20mres%20la%20souffrance%20des%20femmes%20sans%20enfant
@ Option 4, what else ? Veut dire qu’on peut encore changer d’avis jusqu’à dimanche matin. C’est le cas de 60% d’indécis français qui iront à la pêche s’il fait beau et iront à l’urne en jouant dans l’isoloir à pile ou face entre liste Bardella vs liste Loiseau s’il fait moche. A quoi ça tient, hein !
@ Jzm, apparemment vous figuriez dans un mailing donné aux insoumise, par l’un de vos amis de facebook proche des mélanchinistes, ou bien alors de votre éditeur au Mercure de France.
il s’agirait d’aller offrir un cadeau à sa bique plutôt que d’aller voter au bouc
..le chevreau à l’ail c’est pas mal
Bon et si vous foutiez tous un peu la paix à Ed ?
Ed est atteinte du syndrome de Clopine : trop peu de culture pour produire autre chose que des jugements ridicules. De là un gonflement disproportionné de l’ego, destiné à compenser l’inanité intellectuelle. A leurs âges, aucune progression possible, si ce n’est vers le pire. Et dans leur cas, le pire sera toujours sûr.
A quoi ça tient, hein !
la vie même mon couillon..la vie même..le beurre pour les madeleine du temps de proust ne durait pas plus de 4 ou 5 jours..
ta gueule mon larbin..sinon c’est la 5eme à la poelle sur ton oreille hincarnée
C’était drôle, boumol, toi le petit soralien de merbe, ignare et crétin comme le rejeton d’une longue lignée d’alcooliques, de te voir courir après Pablo.
les juifs ont eux toujours appris à lire, au moins
..que des faignants
@ Et Alli, Auriez-vous par hasard été aussi victime du scandale dit des « Chalandonettes » quand vous aviez voulu accéder à la propriété en 1977 ?
Infra, petit rappel de l’anecdote… avec un lien de ma soeur, vernissé sociololo… Nous sommes à la rdl, que diantre !
https://www.cairn.info/revue-politix-2013-1-page-21.htm
L’avantage d’habiter à l’étranger, c’est qu’on ne me prendra point dans mon foyer
tant qu’elle l’a dans l’cul dédède..tout va bien..mais réagit par votan
Option 3 je voulais dire. Je n’ai pas voté depuis 2012, donc c’est une évidence.
Aux armes, citoyens…
marchand du tempe..traite a la patrie..simoniac..thermidoriens de riens
« L’édition roumaine de Du côté de chez Swann s’intitule simplement Swann »
On dirait une blague raciste des wesh du stand-up francais actuel. Ils ne savent pas qui est Proust, mais adorent se moquer de la pauvreté des Roumains.
donc c’est une évidence
un peu de décence dédède..on est pas à les 4 fers en l’air à loktobèrefest
mais adorent se moquer de la pauvreté des Roumains
ha pasqu’à munchen hon les adore..
Retrouvez , pour moins de 60 euros, et pour tout dire c’est donné ! l’intégralité de « la recherche » de la memoire perdue sur le site de la bibliotheque romande, le lien ne passe pas.
bibliotheque numerique romande, exactement.
Et pour les inconditionnels qui ont tres peu de temps, rappelons cette edition hors commerce de « la recherche », dans une traduction pour smartphones coréens.
« lgtps, j m ss kouché de b0nn hr. parfoi, @ pein m bouji éteint, mes yeu ce ferméent si vite ke j’ n avé pas l tps d mdir : « J m endors. » é, un demi-h apr, la pensée qu il été tps 2 cherché l’ someil m éveyét ; g voulai pozer le v0lum k G cr0yai av enc dan lé m1 è soufflé mi lumière ; j n avais pas sessé en d0rman 2 fère des réflexion / ske jvenè de lire, mé c réflexion avé pris in tour 1 peu particulié ; y m semblè qu j ets mw-mm ze don parlèt l ouvraj : 1e églize, 1 katu0r, la rivalité de Françoi Ié è 2 Charles kint. set croyanse survivè pndnt kelke sekondes à m réveil ; ele n ch0quét ps m rezon mais pezait comme 2 écailes sr ms yeu é les empêchait d c rendre kompte k le bougewar n etai + alumé. P8 él komençé à m 2venir inintelijibl, com aprè la métempsykose ls penc d 1e existense antérieur ; l sjt du livre ce détachait d’ my, j étai libr d m y apliker ou na »
Ce matin, j’ai reçu les documents pour l’élection. Je tombe sur Dupont-Aignan en premier, je cherche un peu et je trouve Hamon. C’est pour Hamon que je veux voter, même s’il ne réitère pas dans ce document succinct sa promesse de l’abolition. Je sais qu’elle persiste dans son programme, car c’est toute l’Europe qu’il faudrait soulager de cette barbarie. Grâce à l’abolition. Il y a moins de listes que je ne pensais, mais il ne faut pas oublier les partis qui n’avaient pas assez de phynance pour faire imprimer leurs tracts.
Beaucoup de Roumains parlent mieux français que …les Français. Les anciens, bien sûr, aujourd’hui portiers dans les grands magasins de leur beau pays.
Drôle… ce sentiment de devoir élire 74 eurodéputés français sur 705 prévus, pour le parlement de strasbourg, et de devoir en garder 46 en réserve sur la liste d’attente Parcoursup pour en faire 751,… des fois que les britishes breixiteurs nouvellement élus devraient se tirer fissa pour cause de briexit irréversib’ à la fin de l’année 2019. Quelle allure, ces élections européennes ! Même ce pauvre raf Glucksman comprend rin à ce qui y arrive ! Mais ourgg, a eu le soutien des vrais socialistes.
Liste éliminée, idem pour celle de l’Hamon : atteindront pas les 5%
(d’après les prévisions de la céleste Léa Albaret, de l’institut Opinion Startup Proust Nation).
En Germanie, doivent élire 96 eurodéputés, c les plus forts de toute l’Europe.
Il était déjà mort une fois, en 1976, et avait ressuscité. Niki Lauda est désormais parti une bonne fois pour toutes, et c’était un grand champion comme on n’en fait plus :
Il était déjà mort une fois, en 1976, et avait ressuscité. Niki Lauda est désormais parti une bonne fois pour toutes, et c’était un grand champion comme on n’en fait plus :
@ Passoul, un link bien utile passé par ma soeur, (défoik. Merci Ma soeur !), pour pas oublier dimanche que la RDL est ailleurs que du côté d’chez Machin.
https://www.touteleurope.eu/actualite/les-deputes-europeens-repartition-par-pays-et-par-groupe-politique.html
Les astres disent tous que Chaloux est dans une mauvaise passe.
Delaporte, qu’est-ce qui vous incite à croire que ça nous intéresse de savoir pour qui vous votez?
@Phil
Ca ne m’étonne pas. J’en ai croisé deux ou trois dans ma vie professionnelle qui parlaient un français très élégant. Elles n’étaient ni âgées ni employées de magasins mais commerciales en France.
21 mai 2019 à 13 h 49 min
ma chère ed, au lieu de vous adresser à moi parce que vos adorateurs vous mènent à la erdélienne(nom dune baguette dont je ne sais plus en quel bois elle est faite),vous devriez vous instruire!
bonne chance
« Delaporte, qu’est-ce qui vous incite à croire que ça nous intéresse de savoir pour qui vous votez? »
PaulEdel, qu’est-ce qui vous incite à poser ce genre de question idiote ? Mon avis vaut bien le vôtre, en tout cas mon vote, qui a autant de poids que le vôtre. Si vous votez. Car vous êtes tellement dans la lune que peut-être vous ne vous dérangez pas ce jour-là et que vous allez à la pêche. Suivez mon exemple, PaulEdel, intéressez-vous à tout. Dieu vous le rendra, et vous aurez le mérite d’avoir fait une chose juste, au lieu de venir nous casser les couilles avec vos boniments décervelés.
Ed, une excellente histoire de Bucarest a été écrite par Paul Morand en 1935. Vos commerciaux roumains en France y ont pris sans doute pris de bonnes tournures (ceci dit puisque nous sommes sur un blog littéraire et de droite).
Inconnu au bataillon. C’est tout de même un monde ca ! L’éducation nationale nous prive de certains écrivains – dont certains en valent sans doute la peine – à cause de leur participation au régime de Vichy. Or une fois les études littéraires terminées, on n’arrive pas plus jusqu’à eux.
@vous devriez vous instruire!
bonne chance
Tout à fait, sinon je risque de finir comme vous à étaler ma confiture toute seule sur un blog au mépris de la ponctuation. Je file me culturer, j’ai trop peur !
« puisque nous sommes sur un blog littéraire et de droite »
Du calme, mon cher Phil !!! « Littéraire », peut-être. « De droite », non pas. J’ai assez fait l’éloge d’Ulrike Meinhof et du pape François pour qu’on ne vienne pas prétendre n’importe quoi, et dissimuler la par « gauchiste », alternative et révolutionnaire de certains des internautes qui rédigent ici. Ah, mais merde alors !!!
PaulEdel tout à l’heure, Phil maintenant, et Ed toujours : qu’est-ce qu’ils ont à délirer aujourd’hui ? Heureusement que je suis là !
Seulement parce que c’est beau :
Il n’y a pas de honte à « être de gauche » (avoir des valeurs de gauche) et de voter blanc pour les européennes, et de faire aprt de ses choix de droite, même à la RDL, je pense.
Au principe de telles contradictions, reconnaissons l’existence de rivalités intellectuelles rancies de jalousies pour détenir un leadership, comme on l’a toujours costaté chez les mandarins.
Souvenez-vous par exemple, MC, de cette saillie du doyen Maurice Hauriou accusant son collègue, le grand Léon Duguit, « d’anarchisme de la chaire ». Il stigmatisait sa plus grande notoriété juridique par ses idées de grandeur comme nécessairement soeurs de la contestation, comme si la puissance publique n’avait été avant sa théorie du service public, qu’une au mieux qu’une simple « force publique »au pire, la force la plus dangereuse qui fût. Hauriou était plutôt dans le prosaïsme des institutions de ce nouvel Etat de la 3e Rpéublique qu’ils cherchaient chacun à caractériser… Houriou résistait à l’idée qu’il n’était pas qu’un instrument de répression, (cela se passait durant les années 1910). Duguit ignorait superbement le travail de Louis Lépine, il faut bien le dire, et ne sortait pas du traumatisme de l’implication du sinistre Bertillon dans le montage du faux de l’affaire Dreyfus, encore dans toutes les consciences de l’époque.
Je ne me souviens pas avoir vu de traces de tels débats dans la recherche du temps perdu, mais il est vrai que je ne l’ai pas lu. Ni dans Jean Santeuil, non plus… Si qqu’un en trouvait, je serais preneur…, il est bien sûr.
De toutes façons la RdL n’a pas à être un tremplin pour la propagande politique.
Ce soir je manche des tripes à la prouste. Avec des pommes-vapeur.
ni pour l’astrologie, ni pour la propagande catholique, ni pour la drague à ditance, ni pour les recettes de cusine du soir, du reste. Nous sommes bien raccord, D. On ne veut voir icite que vos commentaires sur les traductions de Proust à l’international ! OK, Lieutt Dédé ?
les paperoles
https://www.artmajeur.com/medias/standard/g/e/gerard-bertrand/artwork/11171656_02-44-rue-hamelin.jpg
lost jewish children et le VATICAN
https://www.tabletmag.com/jewish-news-and-politics/285054/the-shoahs-other-lost-children?utm_source=tabletmagazinelist&utm_campaign=9b8ccb0dd8-EMAIL_CAMPAIGN_2019_05_21_02_08&utm_medium=email&utm_term=0_c308bf8edb-9b8ccb0dd8-207086749
« Ce soir je manche des tripes à la prouste. Avec des pommes-vapeur. »
Vous me donnez une bonne idée, bien qu’en cette saison on ait du mal à trouver des tripes, qui sont un plat revigorant d’hiver. C’est bon avec un peu de vodka polonaise. Les tripes sont un plat de travailleur, d’ouvrier, de machiniste. Charlot, dans les Temps modernes, aurait dû manger des tripes. Je ne sais s’ils en mangent, aux USA. C’est plutôt un plat européen, qu’on trouve dans maintes régions (à Florence, par exemple, ou encore en Pologne, sous forme de soupe, cela s’appelle « flaki »). Les tripes à la mode de Caen sont mes préférées. « A la prouste », cela veut dire quoi, D ?
Proust buvait du lait, paraît-il. Ce serait intéressant de connaître son régime. Onfray n’en parle pas, dans le Ventre des philosophes. Proust aimait la bière aussi. Il la faisait venir du Ritz, car là, elle était bien fraîche. Beaucoup de passages de la Recherche montrent que Proust était un gastronome avisé et remarquable. Mais je ne crois pas qu’il ait eu une prédilection pour les tripes.
@le pitre
Pas plus maigre que les tripes. Un plat pour mannequins et jockey.
Proust buvait du lait, paraît-il. Ce serait intéressant de connaître son régime. Onfray n’en parle pas, dans le Ventre des philosophes. Proust aimait la bière aussi. Il la faisait venir du Ritz, car là, elle était bien fraîche. Beaucoup de passages de la Recherche montrent que Proust était un gastronome avisé et remarquable. Mais je ne crois pas qu’il ait eu une prédilection pour les tripes…
Les tripes sont effectivement un plat diététiques, mais pas « maigre ». Et cela dépend avec quoi elles sont accommodées. C’est bien sûr nourrissant, comme plat, surtout avec la sauce et les patates qui vont avec. Cela dépend aussi de la quantité que vous engouffrez. Etc., pas de simplifications hâtives, svp !
Le poisson, c’est « maigre ». Pas les tripes.
En effet. Pas plus de 20 litres d’eau par jour et une tranche de pain de mie pour éponger.
DINERS DE Proust
http://www.berthomeau.com/2016/12/a-la-table-de-francoise-a-combray-marcel-proust-appreciait-la-variete-les-menus-de-campagne.html
bonne soirée
L’affaire Lambert ou le bal des hypocrites :
– on reproche au Président de se retrancher derrière les avis médicaux. Comment s’appellent les régimes politiques dont les dirigeants prennent des décisions médicales à l’encontre des médecins … des dictatures
– Les injonctions de l’ONU: combien de pays membres de l’ONU auraient maintenu en vie pendant 10 ans ce patients et question subsidiaire combien l’auraient fait gratuitement ?
Je confirme à la communauté ma crainte que Delaporte soit certes un pitre mais aussi un déséquilibré
Fort heureusement, les électrochocs ne raidiront plus la viande molle
https://www.youtube.com/watch?v=6wd777-Iopo
« Je confirme à la communauté ma crainte que Delaporte soit certes un pitre mais aussi un déséquilibré »
Cette crainte en dit beaucoup sur vous, et sur votre éventuelle folie, qu’on sent de plus en plus. Vous allez mal, mais ce n’est pas de votre faute. Soyons tolérants et patients – avis à la « communauté ».
Paul Edel ne parle jamais de tripes dans son blog. Il ne s’intéresse pas aux plats populaires, il préfère manger des antipasti aux terrasses romaine, en faisant semblant de lire Sollers tout en reluquant les madones de passage.
Eh bien moi, Delayourte, je préfère les tripes aux antipastis, les cuisinières dodues aux madones éphémères, et Mallarmé à Sollers.
Voire un déséquilibré clopin-clopant. Ça fait beaucoup de charlots
Et vous Jacuzzi, aimez-vous les tripes? Je suis sûr que non : vous surveillez trop votre apparence, comme tous ceux qui fréquentent les piscines et les saunas. Et vous savez que la tripe n’est maigre qu’en apparence. Elle doit baigner dans une sauce riche est grasse, à défaut elle est ratée.
Mon cher Jacuzzi, comme je vous plains de manquer ça!
La nourriture et Proust ?
Dans La Recherche, deux gourmandises bien différentes. Celle d’Albertine :
« – Oh ! s’écria Albertine, des choux, des carottes, des oranges. Voilà rien que des choses que j’ai envie de manger. Faites-en acheter par Françoise. elle fera les carottes à la crème. et puis ce sera gentil de manger tout ça ensemble.
– Ah ! je vous en prie, demandez à Françoise de faire plutôt une raie au beurre noir. C’est si bon !
– Ma petite chérie, c’est convenu, ne restez pas ; sans cela c’est tout ce que poussent les marchandes de quatre-saisons que vous demanderez.
– C’est dit, je pars, mais je ne veux plus jamais pour nos dîners que des choses dont nous aurons entendu le cri. C’est trop amusant. Et dire qu’il faut attendre encore deux mois pour que nous entendions : « Haricots verts et tendres, haricots, v’là l’haricot vert. » Comme c’est bien dit : Tendres haricots ! vous savez que je les veux tout fins, tout fins, ruisselants de vinaigrette ; on ne dirait pas qu’on les mange, c’est frais comme une rosée. Hélas ! c’est comme pour les petits cœurs à la crème, c’est encore bien loin : « Bon fromage à la cré, à la cré, bon fromage. » Et le chasselas de Fontainebleau : « J’ai du beau chasselas. »
Et je pensais avec effroi à tout ce temps que j’aurais à rester avec elle jusqu’au temps du chasselas. »
La gourmandise du narrateur (dans ce même quartier du centre de Paris) est plus… ambiguë :
« Dans une boucherie, où à gauche était une auréole de soleil, et à droite un bœuf entier pendu, un garçon boucher, très grand et très mince, aux cheveux blonds, son cou sortant d’un col bleu ciel, mettait une rapidité vertigineuse et religieuse conscience à mettre d’un côté les filets de bœuf exquis, de l’autre de la culotte de dernier ordre, les plaçait dans d’éblouissantes balances surmontées d’une croix, d’où retombaient de belles chaînettes, et – bien qu’il ne fît ensuite que disposer, pour l’étalage, des rognons, des tournedos, des entrecôtes – donnait en réalité beaucoup plus l’impression d’un bel ange qui, au jour du Jugement dernier, préparera pour Dieu, selon leur qualité, la séparation des bons et des méchants et la pesée des âmes. »
Soleil vert, votre reflexion est tres intéressante.
Le président se retranche derrière des avis médicaux, à vous lire.
Oui, je pense qu’il fait bien; dans le cas inverse, il signait la fin de son mandat déjà bien compromise.
Qu’il ait été fait appel à son arbitrage renvoie à une question de gros sous, ce que la suite de votre message laisse présager.
La question soulevée par l’état de Vincent Lambert va bien au-delà de celui des comptes de la secu. Y faire allusion c’est déjà rappeler des ideologies dont j’ai oublié le nom.
S. Lambert interroge sur les frontières de ce qu’est la vie humaine.
S. Lambert n’est pas en fin de vie.
S. Lambert est une personne en état d’eveil sans conscience. Il vit sans assistance respiratoire, ni cardiaque. ( il n’a rien a faire en soins palliatifs ni dans un chu)
Sylvain Lambert, comme le dit très justement Delaporte, est un cas universel qui devrait interpeller l’humanité.
@et alii dit: 21 mai 2019 à 18 h 01 min
Il devait se régaler !
Merci pour la prodigieuse photo des paperoles. Pur les céramiques, je suis moins emballée…
@18:23
Et si encore il était le seul…
@18:20
Je suis d’accord.
Langoncet, moi je confirme que vous êtes un vieux facho, bien reac, un vieux de 68 qui a mal tourné, comme tous les autres.
Un vieux con opportuniste ? Vous me donnez l’occasion de retourner ma veste
christiane, voici une autre céramique qui vous plaira peut-être :c’est un très bel art
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRakaB63MDDoGUTitmGFockKAp7uCVt99tg8L_GZVZiOvyZoeknQg
@et alii dit: 21 mai 2019 à 19 h 47 min
Ah oui, je préfère. Les couleurs m’ont gênée dans les autres mais j’aimais le travail des formes.
SUR FRACE3 CULTURE:
La critique a-t-elle un sexe ?
La réception des films est-elle genrée ? Etude de cas, avec le film de Céline Sciamma…
un site:
https://www.openedition.org/11087
Elle doit baigner dans une sauce riche est grasse.
–
Non, Delaporte. Il faut lier cette sauce à la gélatine, mettre de la tomate, de la carotte.
Pas de graisse là-dedans. La gélatine de porc est en effet une pure protéine.
Ce qui fait que les tripes en sauce faites de cette façon sont un plat de régime amaigrissant, ce qui est pour le moins étonnant mais vrai.
Le comité de l’ONU, qui a été saisi pour rendre un avis, qui est consultatif et non contraignant, peut se considérer incompétent, et c’est probable .
Car il intervient dans le cas des personnes handicapées dont le droit à la vie est bafoué , et ne traite a priori pas des personnes en etat végétatif irréversible.
Les pro-life sont aussi dangereux que ceux qui voudraient légiférer plus que nécessaire. Le manque d’humanité est d’abord celui de la famille Lambert, qui représente à elle seule tous les extrêmes. Moi le seul message que j’en retiens, c’est de faire valoir ses dernières volontés, celui de la momie, j’oublie carrément. Que le pape prie ou non.
ça,je veux lire Stiegler est toujours intéressant
Biologie du capitalisme
À propos de : Barbara Stiegler, « Il faut s’adapter ». Sur un nouvel impératif politique. Nrf essais Gallimard,
par Ferhat Taylan [20-05-2019]
À la lumière du débat entre John Dewey et Walter Lippmann, B. Stiegler met au jour les impensés biologiques et évolutionnistes du néo-libéralisme, qui s’est fondé sur l’exigence d’adaptation de l’espèce humaine à un environnement en perpétuelle mutation.
https://laviedesidees.fr/Biologie-du-capitalisme.html
La gélatine est un mélange de protéines obtenu par hydrolyse partielle du collagène extrait de la peau comme la peau de porc (cochon), des os, des cartilages, etc. Les liaisons moléculaires entre les fibres de collagène sont alors brisées. Mélangée à de l’eau, la gélatine forme un gel colloïdal semi-solide thermo-réversible (il fond lorsqu’il est chauffé et recouvre son aspect gélatineux lorsqu’il est refroidi). Sous forme déshydratée, par contre, la gélatine n’a pas de point de fusion et devient friable ou brûle quand elle est chauffée à trop haute température.
Sa capacité cohésive, ou force, est mesurée par le degré Bloom.
Propriétés médicales
Elle est utilisée dissoute dans l’eau de boisson pour faire l’eau gélifiée (~ 20 g·l-1), utile pour éviter les fausses routes chez les patients ayant des troubles de la déglutition.
Les acides aminés constituant la gélatine sont : la glycine (21 %), la proline (12 %), l’hydroxyproline (12 %), l’acide glutamique(10 %), l’alanine (9 %), l’arginine (8 %), l’acide aspartique (6 %), la lysine (4 %), la sérine(4 %), la leucine (3 %), la valine, la phénylalanine et la thréonine (2 %), l’isoleucine et l’hydroxylysine (1 %), la méthionine et l’histidine (< 1 %) et la tyrosine(< 0,5 %). Ces valeurs sont variables (surtout pour les constituants minoritaires) et dépendent de la source de matériaux bruts et de la technique de préparation.
La gélatine est constituée à environ 98-99 % (en poids sec) de protéines et contient 18 acides aminés dont huit des neuf acides aminés essentiels à l'Homme. Elle n'a qu'une relative valeur nutritionnelle du fait de l'absence de tryptophane et de son déficit en isoleucine, thréonine et méthionine; elle possède également un taux inhabituellement élevé d'acides aminés non essentiels, la glycine et la proline (qui sont produits par le corps humain). Sa consommation exclusive comme source de protéines occasionne des troubles déficitaires graves. Quelques personnes moururent des suites de malnutrition dans les années 1970, tout en suivant un régime très populaire de « protéines liquides ».
…nous dit Wikipédia.
Donc toujours accompagner la gélatine de tripes, qui apporteront les acides aminés manquant.
pardon, j’ai cru que c’était bernard Stiegler, qui a été « sauvé » par Derrida;c’est barbara
18h50, 19h08, 20h20.
Voilà the same old fuck.
Un lien n’est pas passé, vous pouvez le recuperer ici:
Passou, vous avez dit que Proust à l’epoque d’internet serait allé visiter quelques sites proustiens, aurait trouvé ça curieux et se serait retiré des reseaux sociaux.
D’une, les réseaux sociaux ne sont pas internet, ils n’en sont qu’une partie , pas la plus intéressante quand elle est est livrée à des soudards de la ligue du lol,
De deux, Proust, s’il avait eu une clé usb, aurait retrouvé la mémoire sadique plus vite, je pense.
« La guerre a éclaté et, lors d’un retour dans la capitale, le narrateur constate que ni l’élégance, ni le luxe, ni la recherche du plaisir n’ont perdu leurs droits. Mesdames Verdurin et Bontemps règnent sur les deux salons les plus courus de Paris, entre autres par la haute aristocratie du faubourg Saint-Germain. Dans l’ensemble, les gens se montrent patriotes, excepté Charlus qui ne cache pas sa sympathie pour l’ennemi. En vieillissant, il se livre à des expériences sadomasochistes dans un hôtel de passe qu’il a acheté et dont il a confié la gérance à Jupien. Prenant conscience que sa maladie l’empêchera de réaliser une œuvre littéraire, le narrateur se désespère. Lors d’une soirée chez le prince de Guermantes, il a l’impression d’assister à un bal costumé, tant les anciennes connaissances qu’il y retrouve ont vieilli, paraissant déguisées. Cependant, trois incidents mineurs déclenchent en lui un effort de mémoire qui va ranimer des souvenirs lointains. Ces réminiscences mettent en évidence l’intérêt de ces introspections pour préserver de l’oubli certains événements du passé. Il décide alors d’orienter son travail dans ce sens pour faire aboutir son projet d’écriture. Victime d’une légère attaque cérébrale, il craint de de ne plus avoir assez de temps pour concrétiser son rêve.” (Proust, ses personnages)
@19.12 Sylvain Lambert ?
https://www.youtube.com/watch?v=NRDogwlwyCI
A l’air en bonne forme !
L’idole des jeunes filles du mag salut les copines.
bonsoir
Oui, Sylvain c’est un ancêtre de Vincent Lambert, et le frere de Sylvette.
attention D
to be on an ego trip être en plein délire d’autosatisfaction*c’est ça le style internet!
Si Proust buvait de la bière et du lait, Faulkner lui buvait du bourbon. Il prisait particulièrement le Mint Julep, un cocktail à base de bourbon, de sucre, de feuilles de menthe et de glace pilée. C’était un ivrogne, un vrai.
» Cela n’a d’ailleurs aucune espèce d’importance. Phrase analogue à un réflexe, la même chez tous les hommes qui ont de l’amour-propre, dans les plus graves circonstances aussi bien que dans les plus infimes ; dénonçant alors aussi bien que dans celle-ci combien importante paraît la chose en question à celui qui la déclare sans importance ; phrase tragique parfois qui la première de toutes s’échappe, si navrante alors, des lèvres de tout homme un peu fier à qui on vient d’enlever la dernière espérance à laquelle il se raccrochait, en lui refusant un service : « Ah ! bien, cela n’a aucune espèce d’importance, je m’arrangerai autrement » ; l’autre arrangement vers lequel il est sans aucune espèce d’importance d’être rejeté étant quelquefois le suicide.
Puis Bloch me dit des choses fort gentilles. Il avait certainement envie d’être très aimable avec moi. Pourtant, il me demanda : « Est-ce par goût de t’élever vers la noblesse – une noblesse très à-côté du reste, mais tu es demeuré naïf – que tu fréquentes de Saint-Loup-en-Bray. Tu dois être en train de traverser une jolie crise de snobisme. Dis-moi, es-tu snob ? Oui, n’est-ce pas ? » Ce n’est pas que son désir d’amabilité eût brusquement changé. Mais ce qu’on appelle en un français assez incorrect « la mauvaise éducation » était son défaut, par conséquent le défaut dont il ne s’apercevait pas, à plus forte raison dont il ne crût pas que les autres pussent être choqués. Dans l’humanité, la fréquence des vertus identiques pour tous n’est pas plus merveilleuse que la multiplicité des défauts particuliers à chacun. Sans doute ce n’est pas le bon sens qui est « la chose du monde la plus répandue », c’est la bonté. Dans les coins les plus lointains, les plus perdus, on s’émerveille de la voir fleurir d’elle-même, comme dans un vallon écarté un coquelicot pareil à ceux du reste du monde, lui qui ne les a jamais vus, et n’a jamais connu que le vent qui fait frissonner parfois son rouge chaperon solitaire. Même si cette bonté, paralysée par l’intérêt, ne s’exerce pas, elle existe pourtant, et chaque fois qu’aucun mobile égoïste ne l’empêche de le faire, par exemple pendant la lecture d’un roman ou d’un journal, elle s’épanouit, se tourne, même même dans le coeur de celui qui, assassin dans la vie, reste tendre comme amateur de feuilletons, vers le faible, vers le juste et le persécuté. Mais la variété des défauts n’est pas moins admirable que la similitude des vertus. Chacun a tellement les siens que pour continuer à l’aimer, nous sommes obligés de n’en pas tenir compte et de les négliger en faveur du reste. La personne la plus parfaite a un certain défaut qui choque ou qui met en rage. L’une est d’une belle intelligence, voit tout d’un point de vue élevé, ne dit jamais de mal de personne, mais oublie dans sa poche les lettres les plus importantes qu’elle vous a demandé elle-même de lui confier, et vous fait manquer ensuite un rendez-vous capital, sans vous faire d’excuses, avec un sourire, parce qu’elle met sa fierté à ne jamais savoir l’heure. Un autre a tant de finesse, de douceur, de procédés délicats, qu’il ne vous dit jamais de vous-même que les choses qui peuvent vous rendre heureux, mais vous sentez qu’il en tait, qu’il en ensevelit dans son coeur, où elles aigrissent, de toutes différentes, et le plaisir qu’il a à vous voir lui est si cher qu’il vous ferait crever de fatigue plutôt que de vous quitter. Un troisième a plus de sincérité, mais la pousse jusqu’à tenir à ce que vous sachiez, quand vous vous êtes excusé sur votre état de santé de ne pas être allé le voir, que vous avez été avez été vu vous rendant au théâtre et qu’on vous a trouvé bonne mine, ou qu’il n’a pu profiter entièrement de la démarche que vous avez faite pour lui, que d’ailleurs déjà trois autres lui ont proposé de faire et dont il ne vous est ainsi que légèrement obligé. Dans les deux circonstances, l’ami précédent aurait fait semblant d’ignorer que vous étiez allé au théâtre et que d’autres personnes eussent pu lui rendre le même service. «
Est ce que Faulkner a souffert de cirrhose pour finir? Alan B , s’il vous plaît .
Il y a une petite erreur dans le copié collé, un » même » à escamoter si vous lisez ces réflexions proustiennes.
Le cocktail fait penser à un mojitos, comme ça vite fait. Surement en raison de la menthe, je n’en ai jamais bu. Aucun gout pour les alcools forts.
On a dénombré dans La Recherche 361 sourires ainsi répartis entre les couches sociales : les bourgeois sourient davantage (160) que les aristocrates (146). Le Peuple ne sourit que 31 fois, et les « Autres », qui sont les autres?, 24 fois. C’est dans La Fugitive qu’on sourit le moins (14) et dans Le Côté de Guermantes qu’on sourit le plus (111).
Gérard Pesson, Cran d’arrêt du beau temps, p.122
Pour compléter l’information sur les traductions hispanisantes (non castillanes) de la Recherche:
Catalan:
Un amor de Swan, Ed. Proa, 1932, traduit par le critique noucentiste (et pharmacien) Jaume Bofill i Ferro, traducteur germaniste de Goethe et de Rilke… Pas mal Proust et Rilke, non?
A la recerca del temps perdut, 3 vols. Ed. Columna, 1990-1991, 2066 pages, traduit par Jaume Vidal Alcover, avec l’aide de sa compagne Maria Aurèlia Capmany qui traduit une centaine de pages du Temps retrouvé après le décès du premier. Problème semblable au « conflit » Espagne/Argentine évoqué par Pierre Assouline: l’auteur, originaire de Majorque, introduit pas mal d’expressions catalano-insulaires majorquines.
Deux nouvelles traductions sont en cours, l’une chez Viena Ed. 2009 et ss. par Josep Maria Pinto, l’autre chez Labutxaca, 2011 et ss. par Valèria Gaillard.
Détail curieux: L’écrivain catalan Joan Puig i Ferreter (1886-1956), proustien farouche et auteur de la saga El peregrí apassionat (1952-1977) en douze volumes est mort dans l’exil à Paris et il fut enterré au Père-Lachaise 89e division… Proust est enterré à la 85e division…
Galicien:
Pola banda de Swan, Ed. La Voz de Galicia, 2005, traduit par Xesús Ribeiro.
Basque:
Swan-enetik, eLiburutegia, 2010, traduit par Joxe Austin Arrieta.
Je me demande sur quelle liste se sont présentées et alii et Sasseur pour tenir la permanence du president Passou. En fait je ne parviens pas à apercevoir la tendance politique sous-jacente à ce magistère et bien qu’il se doive d’approcher une totale neutralité.
Comment savez-vous tout cela, Jorge ?!
Christiane
Je suis d’accord sur acharnement pathologique et sur passons à autre chose.
Néanmoins, je préciserai que je vis grande douleur face à cette attitude que je subis.
Cela ne laisse pas indemne.
Votre « passons à autre chose » me semble vital.
Aujourd’hui, ai vécu un moment extraordinaire : la visite de la maison d’une dame que je connais depuis trente ans. Sans la connaître.
Une maison extraordinaire qui, du coup, me rassure sur la mienne.
Et puis, ce soir, ai vécu un autre moment extraordinaire : ya des jours comme ça où nous avons du baume au cœur.
Bonsoir à tous et à Chaloux.
« un cocktail à base de bourbon, de sucre, de feuilles de menthe et de glace pilée. »
Idéal pour les soirées d’été !
hispanisantes (non castillanes)
C’est la basque la meilleure…;-)
D, vous qui êtes toujours un oracle auquel se fier pour les elections, comment voyez-vous le futur parlement europeen ?
Juste ex-aequo avec la catalane.
Recette de poulet, Marie Sasseur? Je sais combien vous avez pu aimer le poulet, d’autres se régalent de tripes si j’ai bien tout noté.
Allez, un peu de nouvelles de Pile-Poil le chien, 5 mois aujourd’hui… Ca fera les pieds aux gardiens du Temple qui considère la Littérature bien trop « élevée » pour qu’on puisse prendre plaisir à écrire, sur un prestigieux blog « littéraire », des petites aventures quotidiennes…
Car mes ami.e.s ont peut-être raison : ce n’est pas le jeune chiot qui pose problème, c’est bibi !
Il est vrai que je crains qu’il ne grandisse beaucoup, beaucoup trop. Qu’il se jette sur les gens, comme on voit les « chiens de garde » se jeter sur les clôtures des pavillons Sam’suffy qui défigurent la campagne, ce qui vaut au pauvre passant, à chaque coup, de sursauter, le coeur brusquement emballé, de s’écarter, et de trouver tout-à-coup que les barrières semblent bien fragiles…
IL y a deux types de réaction de mes proches, quand j’exprime ces craintes. Et pour une fois, moi qui balaie d’un revers de main les balivernes concernant les astres et les sexes (Vénus et Mars, comme s’il fallait en appeler aux astres pour asseoir encore un peu plus les normes sur le pauvre monde), moi qui estime qu’il y a beaucoup plus de ressemblances que de différences entre les corps des unes et des autres, qui refuse l’essentialisme en gros, eh bien, sur ce sujet précis de mon jeune chien, les réponses se répartissent pour une fois exactement entre sexes : les filles me comprennent tout de suite, et partagent mon souci en estimant qu’il faudra peut-être clôturer l’accès à Beaubec (et hop, mon coeur se glace . Je ne veux pas d’une maison clôturée. Je veux une maison « avec presque pas de murs, avec des tas de fenêtres », et avec toutes les portes ouvertes, na.), que Clopin et moi risquons d’être isolés parce qu' »on » craindra de venir là (et hop, la sueur tout aussi glacée que mon coeur commence à perler à mon front. Je veux vivre dans une demeure entourée, pas dans une forteresse imprenable) et que je n’arriverai jamais à contenir le chien quand il pèsera ses quarante kilos de beauceronnisme.
Les garçons, au contraire, relativisent à qui mieux mieux. D’abord, il faut que je m’ôte de l’idée que Pile-Poil est un beauceron. C’est avant tout un croisé, un bâtard, et il suffit de savoir s’y prendre : il sera doux comme un agneau. D’ailleurs, il est gentil, ça se voit tout de suite. Mais c’est comme tout : une question d’éducation. IL faut être ferme et simple avec lui, comme un mec quoi. Pas à tergiverser sans arrêt, comme je le fais , le grondant pour tout de suite après lui faire un câlin : déplorable attitude féminine. (in petto, je me dis que c’est pourtant une recette infaillible que j’ai longtemps testée, avec succès, sur les « êtres humains masculins » de ma vie…). Bref, c’est plutôt un chien d’homme, quoi. (ici, léger bombement du torse de l’homme en question…)
Ce à quoi je réponds, le regard au ciel, que va pourtant falloir s’adapter, parce que je n’ai nulle envie de frapper ce chien, de le mettre dehors sans arrêt, de l’engueuler du matin au soir et du soir au matin, de devoir réfréner ma nature câlineuse et de fermer les portes : toutes ces déplorables attitudes masculines.
On en est là, et pendant toute cette agitation, sans se poser de questions , le bienheureux Pile-Poil en profite pour grandir… Grandir…. Grandir….
Eh ben, ma chére Bérénice, il y a previsions et prédictions. Elles se rejoignent. Les identitaires souverainistes vont rafler les sièges et l’affreuse Loiseau va faire cui-cuiouille sous les griffes aiguisées de l’excellent Jordan.
Bon vous l’avez éduqué ou non ce clébard, Clopine ? Parce qu’après il sera trop tard. Un chien s’éduque. Il ne demande d’ailleurs que ça, c’est dans le caractère canin d’aimer bien faire ce que veut son maître. Seulement il faut le faire, pas croiser les bras.
Ne jamais frapper un chien avec la main, Clopine, se servir d’un journal enroulé et en user avec modération…
S’il gueule de façon indésirable lorsque des inconnus passent près de votre propriété vous le conduisez fermement par le collier, sans rien dire, dans une pièce où vous l’isolerez au moins une heure.
Vous recommencerez autant de fois qu’il le faudra.
S’il finit par comprendre et se taire au passage d’inconnus, vous le félicitez et lui donnez une récompense qui se mange.
C’est pas compliqué.
Et vous lui apprenez couché assis debout pas bouger avec le système de récompense félicitations-récompense. Quand il ne fait pas bien, gardez le silence, rompez la communication avec lui, ignorez-le. Le chien est extrêmement sensible à ça et comprend très vite.
On ne frappe pas du tout un chien, Jazzi. Ça ne sert à rien. C’est totalement contre-productif.
Il faut jouer sur ce qu’il recherche le plus : la relation affective avec le dominant de meute, c’est à dire le maître, dont il recherche la considération, et la nourriture.
Donc court isolément et privation de relation quand il fait mal quelque chose, félicitations et récompense quand il fait bien. Ça marche à merveille, c’est ce que pratiquent tous les éducateurs canins. Et le chien n’attend rien d’autres, c’est exactement ce qui se passerait dans une meute. Le chien est un animal fantastique et aimant mais n’est pas un humain.
vous n’êtes plus qu’une petite dizaine à fréquenter ce blog.
il y a quelques mois vous étiez une petite vingtaine, maintenant une petite dizaine.
il y en a tellement qui sont morts et si peu qui les remplacent que forcément ça réduit le nombre.
à la grande époque vous étiez au moins soixante, même peut-être soixante dix.
c’est incroyable le taux de mortalité.
heureusement il reste encore passou.
passou vous avez une idée de combien il vous reste à vivre ?
même si c’est une question toujours difficile.
christiane dit: 21 mai 2019 à 19 h 11 min
« La nourriture et Proust ? »
Merci, christiane. C’est succulent. La littérature rejoint quelquefois la gastronomie. Ici, c’est l’extase !
on se rend compte du temps qui passe à la lecture des articles de passou, avant j’arrivai à les lire jusqu’à la fin, mais celui-là il va bien me falloir trois semaines pour le lire.
j’ai l’impression de lire la recette d’une ratatouille…
la recette d’une ratatouille avec des ingrédients qu’on ne trouve pas au marché, des espèces de légumes exotiques.
quelqu’un aurait-il une idée de la traduction du titre de « la recherche… » en croate ?
désolé de poser la question mais je ne trouve pas la réponse dans l’article et c’est la seule que je recherchais.
et aussi en finnois.
je le savais pour l’ouzbékistanais mais là ça ne me revient pas, je l’ai sur la langue.
« las muchachas en flor » c’est le titre d’une chanson mexicaine.
ou péruvienne.
Le secret d’une bonne ratatouille, hamlet, c’est d’abord des légumes en saison et de qualite, ensuite de les cuire séparément chacun avec la technique de cuisson qui les magnifie, ensuite seulement de les assembler en un léger et court mijotage avec une huile d’olive de haute qualité.
Le poivron sera grillé, l’aubergine frite, la tomate mijotés, l’oignon blondi à l’huile, la courgette estouffée.
on retrouve ces problèmes de traduction pour la musique.
par exemple quand Bach traduit en allemand « les Folies d’Espagne », qui est une musique et une dans (sarabande) on ne peut plus espagnole en fait ça donne ça :
le gros problème chez Proust c’est l’absence de Dieu. je ne sais pas si on peut écrire un grand livre sans la présence de Dieu.
chez Bach même dans sa Folie d’Espagne il arrive un moment où Dieu est là.
chez Proust Dieu n’est jamais là, tout est vécu à hauteur d’homme sans jamais rien qui le dépasse, même quand il s’agit de beauté du paysage ou de la musique, c’est toujours une beauté immanente. même le temps et la notion d’être et temps, l’être dans le temps on ne retrouve aucune espèce de transcendance, tout est réduit à la vie des individus.
Proust c’est un peu l’aboutissement et la quintessence du romantisme, d’un romantisme devenu fou.
ou d’un romantisme devenu hyper kitsch.
kitsch dans le sens où la beauté n’a d’autre sens et d’autres fins qu’elle-même, la beauté de l’écriture est une fin en soi.
d’où ces questions technique pour savoir de quel trou il s’agit dans l’expression « casser le pot ».
les japonais ou je sais pas qui se sont trompés d’orifice, et ce serait une grave erreur de traduction.
tout ça ne vole quand même pas très haut…
« Elle doit baigner dans une sauce riche est grasse.
–
Non, Delaporte. »
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Sauf que ce n’est évidemment pas moi qui ait écrit cette insanité !!!
Ben si, c’est vous, Delaport. Je viens de vérifier.
Oh pardon j’ai confondu Delaporte et Delayourte.
Je lis trop vite.
Quelqu’un tente de me pasticher, pourquoi pas? Mais ce n’est pas moi.
Le faussaire qui signe « Delayourte », accaparant illégalement mon pseudo, est sans doute un antisémite. Dans « Delayourte », il y a « yourte » et donc surtout « youtre », manière infâme de dénommer le peuple juif, le peuple élu. M’appeler « Delayourte » est une insulte à tout ce que je suis, mais pire : c’est se mettre soi-même, en utilisant ce mot, au ban de l’humanité, dans la lie du monde et l’ordure funeste et excrémentielle dont Céline a su jouir dans ses pamphlets ratés. Celui qui utilise « Delayourte » pour parler en mon nom est un escroc, un faussaire, un bandit, mais pire : c’est un raciste qui en appelle de manière ordurière aux mannes de tonton Adolf et du crime de la Shoah. Bref, une déjection qui croit s’amuser, jouir de sa blague nauséabonde et qui n’éjacule de manière infecte que sur le néant. C’est un mort-vivant qui recherche quelque points lumineux, et ne trouvera que la nuit de l’enfer, la géhenne dantesque.
Ivy elle s’appelle Ivy je suis folle d’Ivy. C’est une chattoune pas comme les autres, elle me prend dans ses pattes c’est ma dma faute.
On dirait qu’elle vit
Dans une autre galaxie.
Oui je sais elle aime les croquettes
Je dois bien me faire une raison
Oublier, manger des coquillettes. Mais
Ivy elle s’appelle Ivy c’est ma seule amie
Je suis folle d’Ivy
Elle est affectueuse Ed. C’ est ce qui la caractérise.
Les croquettes, n’ aime pas trop.
Est excessivement vieille désormais.
Dois accepter cela.
Bonne journée
Il arrive que même D., dise quelque chose de bien, car c’est vrai : on ne bat pas un chien.
La yourte est une tente avec une ossature démontable en bois recouvert de feutre qui sert d’habitat à certains nomades d’Asie centrale. Jouer sur rte qui devient tre me semble tiré par les cheveux. Ce jeu ça fait peut-être très lettré mais ce n’est pas honnête du tout.
« Ca fera les pieds aux gardiens du Temple qui considère la Littérature bien trop « élevée » pour qu’on puisse prendre plaisir à écrire, sur un prestigieux blog « littéraire » »
Clopine, grâce à vous, comme vous faisiez, l’autre jour, le rapprochement Beaubec/Balbec j’ai lu « nom pays », l’un des chapitres du 1er volume de la RTP.
Je n’ai pas compris votre approche car la description par Legrandin et Swann, de Balbec, est tres maritime, par vent de force 8.
Mais à repenser a des côtes sauvages, il m’est venue ce rêve étrange et familier, de Swanage, la côte de Swan dans le Dorset. Beau pays.
Puisqu’on en parle et que c’est de saison, voici comment ma mère la faisait
RECETTE DE LA RATATOUILLE NIÇOISE
Je n’entrerai pas dans les querelles de chapelles concernant la ratatouille niçoise, tout aussi universelle que la salade du même nom.
Plus c’est simple et plus on veut faire compliqué !
D’aucuns disent qu’il n’y entrent jamais d’aubergines ?
En tous cas ma mère en mettait. D’autres préconisent d’y ajouter une dose de safran et deux clous de girofle, ces épices étaient rarement utilisées chez nous, surtout la dernière, dont j’interdis à ma mère l’usage dans sa cuisine, après que j’en eusse croqué un par inadvertance, qui me souleva instantanément le cœur, planté dans un morceau de mouton, que ma grand-mère avait concocté en ragoût, délicieux au demeurant. Mais le plaisir en fut définitivement gâché. Comme on le voit, les variantes dépendent essentiellement des goûts de chacun. Transition entre le cru et le cuit, autour des principaux légumes d’été, la ratatouille comme la salade niçoise, exigent avant tout des aliments de grande saveur. A défaut d’un jardin potager, on ira les acheter au marché. C’est pour masquer leur insipidité que les mauvais cuisiniers en rajoutent toujours trop dans l’exotisme. Des tomates, des poivrons de toutes les couleurs, des aubergines et des courgettes longues, des oignons blancs, des gousses d’ail, du thym, du laurier, du persil et du basilic, de l’huile d’olive, du sel et du poivre. Et puis quoi encore ? Nul besoin de rien d’autre ! Si ce n’est qu’il est recommandé d’en préparer une grande quantité. Car il faut savoir que la ratatouille peut se déguster froide ou chaude, en entrée, en accompagnement de viande ou de poisson, ainsi qu’en omelette et que, comme la plupart des préparations locales, elle est encore meilleure réchauffée. Et pour finir, un détail d’importance à rappeler : le secret d’une ratatouille réussie réside dans la friture séparée des principaux légumes : dix minutes pour les aubergines et les poivrons et cinq minutes pour les courgettes, avant de les ajouter aux tomates et de laisser mijoter le tout à feu doux une petite demi-heure.
Clopine, Passou nous dit que la plupart des adultes qui ont lu la RTP, n’en saisissent pas toute l’érudition cachée, et son immense savoir, en quelque sorte.
Connaissez-vous vous un passage où Marcel livre ses impressions lors de l’exposition universelle à laquelle il semble s’etre rendu en 1900 , il était âgé de 29 ans, autre que ce passage où il ne semble ne s’intéresser à rien du tout.
« Je n’étais curieux, je n’étais avide de connaître que ce que je croyais plus vrai que moi-même, ce qui avait pour moi le prix de me montrer un peu de la pensée d’un grand génie, ou de la force ou de la grâce de la nature telle qu’elle se manifeste livrée à elle-même, sans l’intervention des hommes. De même que le beau son de sa voix, isolément reproduit par le phonographe, ne nous consolerait pas d’avoir perdu notre mère, de même une tempête mécaniquement imitée m’aurait laissé aussi indifférent que les fontaines lumineuses de l’Exposition »
Ce qui est rigolo, Clopine, c’est que l’un des commissaires de l’Expo, c’etait Proust. Antonin Proust.
où il semble ne s’intéresser à rien du tout.
Enfin pour ce qui est de l’art gothique, Marcel Proust est une vraie quiche.
Je vois que cet infâme pasticheur ne recule devant rien pour tenter de me salir, moi Delayourte, grand catholique, groupie de Hamon et frère de tous les hommes.
Renato ne s’y est pas trompé.
RECETTE DE LA RATATOUILLE NIÇOISE
je crois bien qu’on l’a déjà eue sur l’ancienne RDL
enseigner c’est répéter,mais qui dit que les lecteurs de Proust sont des élèves des contributeurs?
bonne journée
si, mimouni le dit, que Proust avait une connaissance des textes juifs;
voici un livre important:
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwCgpWgGJRnKRTHDtNBXbKthGjq?projector=1
Mieux que le grand Mamamouchi ce et alii.
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