A lui seul bien des John Irving
Mais que deviendraient-ils tous sans Shakespeare ? Il est partout, ce qui n’a rien d’étonnant car tout y est déjà. Sans lui, le treizième roman de John Irving ne serait rien. Pas d’esprit, pas d’âme, pas de colonne vertébrale. Il tient du début à la fin A moi seul bien des personnages (In One Person, traduit de l’anglais par Josée Kamoun et Olivier Grenot, 480 pages, 21 euros, Seuil), à commencer par le titre échappé de Richard II : « Je joue donc à moi seul bien des personnages/ Dont nul n’est satisfait » citation en épigraphe qui éclaire déjà à elle seule les zones d’ombre du roman de John Irving qui n’en manque pas. Une histoire parfaitement ficelée et techniquement au point, particulièrement réussie par un vrai pro à l’américaine. L’affaire est réglée en quatorze chapitres bien dosés, de l’incipit « Je commencerais bien par vous parler de Mrs Frost » à l’excipit qui s’achève par les deux mots qui résument le fond « … amour interdit ». Heureusement, entre les deux, il y a un monde et du monde. Un travelo rendu à sa vérité pathétique dans son sommeil car c’est le seul moment où il ne s’applique pas à être une femme, papa qui est une gouine, grand-père qui se prend pour une Reine Lear…Inutile de réclamer les papiers d’identité sexuelle. On aura compris que le Shakespeare d’Irving a été rattrapé par la théorie du genre. Pour mieux s’en débarrasser ensuite et lâcher la bride à la fiction.
C’est l’histoire d’une quête. Nous voici embarqués dans le récit des tribulations d’un « suspect sexuel », car ni tout à fait ni tout à fait l’autre mais les deux à la fois, minoritaire au sein d’une minorité, sur une durée d’une quarantaine d’années. Peut-on être un type bien tout en étant bisexuel ? telle est la question. On est bien chez Irving : le narrateur, William Marshall Abbot dit Bill, originaire de First Sister, Vermont, est un écrivain, qui pratique la lutte gréco-romaine à l’université et ne se remet pas d’avoir eu un père absent. Ne manque plus que les ours ! (c’est à peine s’ils glissent à peine une patte vers la fin).
Attiré par les femmes à la carrure de déménageur, Bill est un garçon à cheval sur les formes, surtout celles de la bibliothécaire qui lui donne le goût de la littérature, Mrs Frost, brune sculpturale aux petits seins bourgeonnant de jeune fille. Tôt shooté à la lecture de Dickens, il nourrit de grandes espérances. Jusqu’à imaginer de rewriter le théâtre de l’autre Bill. Sans être pinailleur, c’est un roman très sexué. Rien à voir, pourtant, avec les obsessions de Philip Roth, bien que les deux auteurs partagent la même traductrice française. Encore que le côté « professeur de désir » y est. Il aime enculer, son exploit ne dut-il pas rester dans les annales. Il couche avec Esmeralda, une soprano qui atteint le contre mi bémol en plein orgasme cunnilingue et elle le tient, performance qu’il ignore étant rendu sourd par l’étau puissant de ses cuisses. Effrayé par la perspective d’une « erreur d’aiguillage amoureux », terrorisé par les vagins dont il redoute l’aspect « hall de gare » (les fantasmes ferroviaires des bi, ce doit être quelque chose), il entretient des rapports intercruraux avec Mrs Frost, en quoi il est l’héritier tant des anciens Grecs que des actuels Japonais.
N’allez pas en déduire qu’il survole son humanité de papier pour placer un peu de Madame Bovary ou de la Chambre de Giovanni dans la bouche de l’un, le souci du sida dans celle de l’autre : les personnages sont fouillés et il sait les rendre attachants par leur ambiguïté même. Les hommes y sont aussi maltraités que les femmes ; ils ne sont eux-mêmes, enfin bien dans leur peau, qu’en représentation, sur une scène de théâtre. Toute la tendresse de l’auteur va de manière égale aux uns et aux autres dès lors qu’ils sont dans le trouble, l’indécision, l’incertitude (la couverture du livre, tant en France que dans l’édition originale américaine, montre un soutien-gorge sur un dos viril dont on ne sait trop…). On comprend qu’ils soient tous sais en pleine Tempête, celle de Shakespeare qu’ils montent au théâtre. A Vienne, il est considéré comme un ausländer, un étranger, ce qui ne sonne pas dans leurs bouches comme un compliment ; de toutes façons, l’endroit lui paraît si puritain, pire encore que les States, qu’on y pratique la politique de l’autruche dès qu’il s’agit de sexe, alors le reste.
Le trait est cru mais parfois si forcé, dans une volonté de parvenir au comique, au loufoque et au grotesque, que cela rend le récit invraisemblable. Et alors ? Cette histoire d’un amour inassouvi, aussi drôle qu’émouvante, ne devrait pas plaire aux effrayés par le mariage-pour-tous. Trop tolérant. Dommage car au-delà des troubles de l’identité sexuelle, c’est aussi un hymne au théâtre et à la littérature. On se doute bien que John Irving n’a pas écrit tout cela pour nous révéler que nos désirs nous façonnent. Et puis quoi encore ? En livrant son « Education sentimentale » tenté par « La solitude du bi au moment du penalty », ce diable d’Irving a réussi son coup. Il a du métier. On ne lâche pas son livre. Pour toutes les raisons ci-dessus évoquées, plus une, qui nous emporte et nous roule : la fluidité. C’est le secret. Parce que cette réussite formelle est le flux de la vie même.
(Photo D.R., illustration Geoff Grandfield)
387 Réponses pour A lui seul bien des John Irving
Il couche avec Esmeralda, une soprano qui atteint le contre mi bémol en plein orgasme cunnilingue et elle le tient
c’est la reine de la nuit!
Perso,je suis satisfait quand ça se passe sans bémol.
Est-ce que, par hasard, par cette Mrs Frost il ne se rappellerait inconsciemment de Robert Frost ?
enfant d’putain on dirait que le papier a été torché par jean marron dans son cabinet spécial..philippe va surement le trouver trés bon..vu qu’il aime enculer..et clopine moins..vu que..
t’as vu lassouline..tatoo..pump iron..prend baroz comme cautche..et mail regulièrement à vontraube pour qu’il checque au finiche
placer un peu de Madame Bovary dans la bouche de l’un
..c’est trop ambigue pour que klopine kiffe cash
Le trait est cru mais parfois si forcé, dans une volonté de parvenir au comique, au loufoque et au grotesque, que cela rend le récit invraisemblable. Et alors ?
ça fait un peu zorro est arrivé..sans spresser
ce shakespeare a l’air bon, je vais l’acheter.
il entretient des rapports intercruraux avec Mrs Frost
…klopine elle t’entreteint bin des rapports interruraux,l’en fait pas tout un foin
Quand tu siphones les parlotines
De ce dingue fou de lui
Toujours, une voix te dira
Pure perte d’écouter cela :
Ce n’est que le Bloom qui parle.
Venner aux enfers, apprenant la mort de Moustaki : » Merde! encore un métèque dont j’aurai manqué l’enterrement. »
Ne négligeons pas les petits plaisirs de l’existence. Certains suicides sont prématurés.
« Il couche avec Esmeralda, une soprano qui atteint le contre mi bémol en plein orgasme cunnilingue et elle le tient, performance qu’il ignore étant rendu sourd par l’étau puissant de ses cuisses. »
Bof bof. Invraisemblable. On a l’oreille fine, dans ces situations-là. Je dirais même que l’ouïe et l’odorat sont décuplés.
« Bof bof. Invraisemblable. On a l’oreille fine, dans ces situations-là. Je dirais même que l’ouïe et l’odorat sont décuplés. » rédigé par mézigue)
J’oubliais le goût. Où avais-je la tête ?
rapports intercruraux
à la RDL aussi , on a des rapports crus et raw raw-la-la en inter
Recopier dans l’échange suivant des morceaux du délicieux échange de commentaires précédent est l’idée puissante et progressiste qui manquait à la République des livres !
Répépétivement.
« On aura compris que le Shakespeare d’Irving a été rattrapé par la théorie du genre. »
Argument publicitaire contre-productif : j’en connais qui vont craindre, rien qu’en effleurant la couverture, d’attraper une butlerite aiguë.
« Il couche avec Esmeralda, une soprano qui atteint le contre mi bémol en plein orgasme cunnilingue et elle le tient, performance… »
Le véritable exploit serait de le réaliser pendant une pipe.
terrorisé par les vagins dont il redoute l’aspect « hall de gare »
pour une sexualité train-train?
Yapa un peu confusion des genres entre pub et critique là ?
Bon papier, malgré quelques images crues.
Un bon début : « Mais que deviendraient-ils tous sans Shakespeare ? Il est partout, ce qui n’a rien d’étonnant car tout y est déjà. » et une bonne fin : » la fluidité. C’est le secret. » Il n’y pas qu’Irving qui ait du métier.
« un peu de Madame Bovary …..dans la bouche de l’un »
Ne faudrait-il pas écrire
« un peu de l’un……….dans la bouche de Madame Bovary »
« Mais que deviendraient-ils tous sans Shakespeare ? Il est partout, ce qui n’a rien d’étonnant car tout y est déjà. »
Mais pourquoi Welbec écrit-il encore ?
Nota, à votre âge vous avez dû connaître les vagins à vapeur?
Attiré par les femmes à la carrure de déménageur, Bill est un garçon à cheval sur les formes,
Avec ou sans éperons?
Il leur fouette la croupe aussi?
Mauvaise Langue?
Il en pense quoi, Goldnagel?
Se souvenir que de nota, en retard, avait raté son vagin à vapeur, parti sans lui, … Restant seul et triste sur le quai !
Miss Frost speaks sharply to him: “My dear boy, please don’t put a label on me—don’t make me a category before you get to know me!”
As Billy learns—in part, from being bisexual—our genders and orientations do not define us. We are somehow greater than our sexual identities, but our sexual identities matter.
de nota, en retard, avait raté son vagin à vapeur, parti sans lui,
C’est que, dans sa confusion, il avait confondu avec le seul vagin qui lui aille, celui à la voile.
C’est l’histoire d’une quête.
Au moins ça.
Tant de romans de rentrée ne sont que la quête d’une histoire.
« Tant de romans de rentrée… »
Quoi ?! c’est déjà la rentré ?
Le déménageur à taille de guêpe, c’est bien aussi.
Effectivement faudrait que les halls de gare puissent être pas en grève quand les trains s’arrêtent…
> Il aime enculer
Qui te l’a dit ?
Bon papier, malgré quelques images crues
les faire cuire ça srait trop du vice philippe..
quand ce n’est pas Proust ou Céline… qu’est-ce qu’on peut lire comme conneries… même quand ce sont eux aussi, d’ailleurs… par les mêmes… quand on pense que c’est un blog littéraire, ma mère dirait boudegras
Pauvre maigrichon, le gars : les haltères placées derrière lui, y doit même pas pouvoir les faire rouler …
Avec ou sans éperons?
tu l’as rêvé mais jess franco l’a fait..mais c’est la femme qui a gardé ses bottes et qui se les roule sur le cul du gars..jean marron a toujours une vieille lime dans sa tiag quand il spid date
..la moitié des posts a toi tout seul keupu..tu polues et tu dis que ça pue
Un blog littéraire ? Pffff ! Vous avez bien raison, Sigismond, quels manants !
Certains disent que c’est la faute au chien…
Le déménageur à taille de guêpe, c’est bien aussi
..madame le déménageur ? avec harnais et gode ceinture je présume
Voilà un cas où on ne peut pas dire que le contraire est aussi vrai.
..tiens il vient de mourir et lassouline n’a même pas pleuré..les belles images pas cuite qu’il aurait du mettre
Les tatouages ça fait popu…
Il n’y pas qu’Irving qui ait du métier.
..c’en est même vache pour les amateurs..en porno ça peut être un plusse philippe..le savoir faire c’est souvent le sommet du vulgaire..singer l’ingénuité et la maladresse, c’est encore une possibilité de la retrouver..chaque époque doit avoir ses chalenges et ses talents, et c’est pas le plus facile
Les tatouages ça fait popu…
..si c’est ingénu..sinon c’est d’une professionnelle sophistication : le branding de l’individualisme libérale
enfoncés les psys !
I don’t even try to say the etiology word, but I can manage to struggle through a comprehensible mispronunciation of library or libraries—the botched word emerging as an unknown fruit. (“Liberry,” or “liberries,” I say—the way children do.)
Peut-on être un homme ou une femme « bien », quand on est bisexuel ?
Bien entendu, c’est positif puisque l’on peut avoir des rapports amoureux avec les deux sexes, donc en principe plus de gens que l’on pourrais rendre heureux.
Ceci dit, il faudrait définir ce qu’est un « homme bien » ?
C’est l’histoire d’une quête ou d’une quéquette…?
Elle est pas bonne, celle-là, hein…!
Un homme bien, c’est un catholique qui a des enfants et qui ne trompe pas leur mère avec la meilleure amie d’icelle …
Pauvre Michel, il fait ses petites blagues et il se félicite.
plus de gens que l’on pourrais rendre heureux
au plus enculé au plus heureux..sapré vontraube
ceci dit on est content que ça se passe bien ton voyage vontraube..vaut mieux faire envie de loin que pitché de prés
TKT inénarrable, comme toujours. Je vais m’en faire une collection, parce que n’empêche il faut les écrire ses posts. C’est de l’unique, de pur jus, du vrai !
Goldnagel, il ne m’a pas encore confié ses secrets d’alcove, mais cela ne saurait tarder, mon petit chéri…
Un homme bien ? Je ne vois pas ici à part moi !
toi dracul pour l’ingénuité tu repasseras..tout de suite ça fait laborieux..alors que vontraube il est toujours immaculé comme un cul
enfoncés les psys !
défoncés..il savent comment qu’on est heureux eux..des pros!
« the improbable but budding look of a young girl’s. »
http://john-irving.com/excerpt-from-in-one-person/
he meant rose budding look!
Bien, on peut être prof au Collège de France et ne pas être au clair avec la réalité.
Faut se dépêcher de lire ça va être interdit…
immaculé comme un cul
et pas un cul qui a blanchi sous le harnais..celui d’une ado qui prend son premier bain de minuit a etretat..de dmande a clopine même au 15 aout ça pince bien
C’est vrai que parfois on a l’impression que pour certains lire c’est comme pour d’autre la télévision : ça les amène à être stupides.
Faut se dépêcher de lire ça va être interdit…
t’as trop peur du coitusse rapidusse sergio..et du coup c’est la panne et tu dois kicker a mort..
bouguereau dit: 23 mai 2013 à 17 h 51 min
kicker a mort..
Ca les mecs qui ont supprimé les kicks sur les motos faudrait les arrêter immédiatement les embastiller les fourrer dans les catacombes du Châtelet…
il entretient des rapports intercruraux avec Mrs Frost, en quoi il est l’héritier tant des anciens Grecs que des actuels Japonais.
Le sumata, c’est ça?
Dans les innombrables soaplands (ex toroko), etc., c’est en effet la loi qui conduit à spécifier publiquement cette pratique, qui n’est pas spécialement japonaise.
Dans la réalité, cette ouverture à l’autre se prolonge au terme d’une écoute et d’un dialogue, dans une expérience du partage, où on se met en chemin, pour parvenir à l’ultime.
Lire : on peut garantir que cela rendra les gens intelligents plus intelligents, et les cons encore plus snobs, puants, et cons.
Zagdansky, il a trop de bonnes idées pour faire un bon roman, même avec la luxuriance de la langue…
Avantages et inconvénients du coït intercrural :
Au Japon où l’usage de la pilule contraceptive est peu répandu, cette position est fréquemment pratiquée dans les lieux de prostitution car elle évite, si les partenaires le souhaitent et à condition qu’ils fassent attention, tout contact entre les organes génitaux, ainsi que le contact entre le sexe féminin et le sperme[réf. nécessaire]. Elle permet également d’échapper à la loi anti-prostitution de 1956, puisqu’il n’y a pas pénétration.
Elle est également pratique pour les homosexuels ne souhaitant pas de rapport anal.
Elle est censée procurer à l’homme des sensations équivalentes à une pénétration vaginale. La femme, elle, ne bénéficie que des caresses de son partenaire. Si le pénis est placé suffisamment haut, il peut stimuler les lèvres de la compagne.
Les variantes du coït intercrural :
Est également appelée sumata une variante où la femme est au-dessus de son partenaire allongé. Le frottement peut alors être obtenu en serrant les cuisses (assez difficile car les pieds sont de part et d’autre de l’homme) ou en utilisant une main pour plaquer le sexe contre son ventre (auquel cas elle peut faire face ou non à son partenaire).
Cette dernière variante a une variante qui consiste à faire passer le sexe non pas devant mais derrière et à le plaquer entre les fesses de la partenaire – qui est alors située au niveau du ventre et non plus des cuisses et qui fait de préférence face à l’homme.
Sur la position de base, au lieu de relever son buste, la femme peut rester en position de levrette. Le sexe pourra alors frotter la zone des lèvres et du clitoris. Là encore, les sécrétions vaginales auront bien sûr tendance à s’écouler sur le sexe masculin.
La femme peut également être étendue sur un plan (lit, table), les jambes à la verticale.
L’alcoolo de Porquerolles nous fait part de ses fumeuses opinions.
Histoire et culture du coït intercrural :
Abondamment représentée sur les vases peints de l’époque (groupe β de la classification Beazley), cette position était une forme commune de sexualité dans la Grèce antique dans le cadre des relations pédérastiques entre un éraste (amant) et son éromène (aimé). Selon la représentation la plus commune des vases, l’éraste étreint le torse de l’éromène, ploie les genoux, courbe la tête et insère son pénis entre les cuisses de l’éromène, sous le scrotum. La position est également attestée en littérature : elle est décrite par le verbe διαμηρίζειν / diamêrízein, littéralement « le faire entre les cuisses », dont la première occurrence se trouve dans la comédie les Oiseaux d’Aristophane.
L’importance relative de cette pratique par rapport à celle de la sodomie est difficile à évaluer. Les vases ne décrivent la sodomie homosexuelle qu’entre personnes de même âge, comastes (participants ivres d’un banquet) ou satyres. En revanche, les graffitis pornographiques, la comédie attique et la poésie hellénistique ne décrivent que la sodomie et n’évoquent jamais le coït intercrural. Dans Homosexualité grecque (1977) — première étude des relations homosexuelles antiques à adopter un point de vue non moralisateur —, l’historien britannique Kenneth J. Dover (en) a décrit les relations intercrurales comme prédominantes, avant de revenir partiellement sur cette thèse dans The Greeks and their Legacy (Les Grecs et leur héritage) en 1988.
De nos jours, elle est pratiquée en vue d’éviter la pénétration, pour des raisons religieuses (virginité, pratique non-interdite explicitement par la Bible, notamment dans les chapitres 18 et 20 du Lévitique traitant des interdits sexuels), pratique (réduction du risque de grossesse et de MST) ou, dans le milieu gay, pour éviter la pénétration anale (théoriquement plus dangereuse et parfois considérée plus répugnante). Ainsi, selon son biographe Richard Ellmann, Oscar Wilde fut initié à cette pratique par Robbie Ross (son supposé premier amant homosexuel) car il n’était pas attiré par l’idée de relation orale ou anale.
Les dénominations coitus ante portas; coitus interfemoris, coitus inter femora sont empruntées aux manuels de confesseurs. Mettant l’accent sur le désir de conservation de la virginité chez les jeunes, la langue anglaise a développé une série de synonymes pour désigner le coït interfemoral : college fuck, college style, Harvard style, Oxford style, Princeton rub ou style, Princeton first year, etc.
Qu’en dit la dernière livrée du psychiatre ?
La mauvaise langue + Wikiki
toujours a te faire du mal jicé..regarde vontraube..pleine lune
Jamie dit: 23 mai 2013 à 18 h 10 min
L’alcoolo de Porquerolles
Deux excellentes raisons de vivre…
Est-ce que le narrateur héros schizophrène de Zagdansky pratique le coït intercrural ? Je parie que non. Ce qui range sa folie déjà aux oubliettes !
Jamie dit: 23 mai 2013 à 18 h 11 min
La mauvaise langue + Wikiki
Waooooh, il est sacrément futé le type, dis donc !
« Goldnagel, il ne m’a pas encore confié ses secrets d’alcove, mon petit chéri » (ML)
Merci pour cette apostrophe, familière certes, mais affectueuse.
C’est étonnant comme ces deux mots appartiennent à une préhistoire: alcôve, mais aussi secrets.
Prêt à céder « l’alcôve » (que nous devons à l’arabe, al qubba, hein, je suis quand même allé vérifier pour vous), mais pas les « secrets », ce très beau mot.
Evidemment, tout dépend du sens donné à la « transparence », qui devient aujourd’hui idéologie d’Etat (merci, Cahu):
par exemple le niqab en fine mousseline et sans soutif (correcteur automatique: soufi?), oui: préférable à la nudité.
L’imagination créatrice (Einbildungskraft hein) contre la pauvreté de la perception.
(Mousseline « que nous devons à l’arabe »? Mais vous le savez déjà!)
Est-ce que, par hasard, par cette Mrs Frost il ne se rappellerait inconsciemment de Robert Frost ?
–
Voilà une bonne question. Connaissant l’Irving, ça se pourrait bien, le Vermont constituant une piste de choix; plus basique, Frost, c’est aussi le côté froid, frigide, glaçant, par antiphrase ou simple dénotation.
Puisant à la source des Morality Plays médiévales, pièces allégoriques édifiantes, la littérature anglo-américaine a toujours eu une prédilection pour le symbolisme onomastique ‘cheap’, qui renseigne sur le caractère moral du personnage. Dans le désordre, avec un pic au 18e, grand siècle satirique: Shakspear (Desdemona =déesse + démon), Fielding (la Sophia de Tom Jones), Defoe (Moll Flanders = flounders), les héros picaresque de Smollett (R.Random, H.Clinker, J. Wilde) John Gay (Lockit, Dolly Trull de The Beggars Opera), certains personnages de Dickens (Gradgrind, Choakumchild), de Thackeray (Becky Sharp), ou encore Lowry, le Volcan et son consul, G.Firmin (anagrame d’infirm(e)), F. Scott Fitzgerald (le Dick Diver de Tender is the night, l’homme du grand plongeon dans la déchéance), Richard Wright (Cross Damon, dans The Outsider, et ses aspirations conflictuelles), Toni Morrison (Frank Money in Hope) etc. etc…
WS encore et toujours: What’s in a name? demandait la Juliet de Romeo, critique littéraire à l’insu de son plein gré.
pratique non-interdite explicitement par la Bible
c’est l’éjaculation, banane sous l’bras de dracul, qu’est la référence..ha t’en fais un pilpoul a la gland
Mauvaise Langue, personne ne va vous jeter la pierre pour ces notices, que vous avez certainement copiées avec délice (bravo).
Mais il s’agit quand même de John Irving.
On réclame non seulement de l’écriture, mais du vécu!
Il aime enculer, son exploit ne dut-il pas rester dans les annales.
—
Vous le faites exprès?
le symbolisme onomastique ‘cheap’
bah..c’est la chose la mieux partagée au monde kabloom..c’est cousu serré dans la littérature médiéval..avant pierre et l’église ça devait venir du tout début.. »plus le pantalon est grand plus l’homme est fort »
Vous le faites exprès?
le cul c’est tchip kabloom..et celui de lassouline est pas plus cher qu’un autre..même les chateaux et les chauffeur dans les films porno 70’s faisait loué a la journée..à la demi journée..
..c’est démocratique et populaire..c’est le bonheur a la portée de jean marron et des jeannes marronnes..et les riches ne font que se créver le cul a faire croire qu’il pête dans la soie..c’est bien la peine
C’est l’histoire d’une quête
—
Dires-donc, u.-san, vous avez songé aux conséquences d’un bégaiement passager?
DiTes
..regarde dracul..ses vélos electriques..ses ascendances juives serbocroate..ça l’exténue et au pied du mur y’a pus de maçon c’est certain..
ML, vous devriez lire « De Profundis » d’Oscar Wilde, il parle en détail de sa première expérience sexuelle avec un homme. Père de plusieurs enfants, Oscar Wilde est sans erreur, un bisexuel.
Vous semblez très au courant des pratiques japonaises, pas de pénétration, pas de prostitution ?
Pour se sortir du mauvais procès Lewinski, le Président Clinton, avait pour sa défense utilisé le stratagème de non-pénétration de son phallus. Les cigares faisant le travail…
J’attends la déposition du rappeur de carotte, peut-on être asexué et être un homme bien ?
j’en étais arrivé jusque là ! l’histoire ou le rêve de son père qui n’ayant pas le mal de mer vide les casques des troufions qui ont la trouille et le mal de mer, comme le bateau tangue les mecs font pipi comme les femmes (c’est une allégorie), assis sur la cuvette, le type assis à côté lit lit un livre, ça se passe pendant un débarquement, qui débarque la première page 84 : Madame Bovary ! :
-tu lis quoi ?
-je lis Madame Bovary,
– tu veux que je te raconte la fin
– surtout pas ! je tiens à la lire moi-même.
je n’avais pas eu la force d’aller plus loin, je me suis dit : ça c’est un livre pour Paul Edel, je l’ai payé 21,80 euros il faut que je m’arrange pour lui revendre, et qu’est-ce que lis sur ce blog :
« Paul Edel dit: 23 mai 2013 à 13 h 34 min
ce shakespeare a l’air bon, je vais l’acheter. »
trop tard.
j’arrive tant bien que mal jusqu’à la page 204, voilà la bovary qui revient :
– qu’est-ce que vous pouvez me dire sur madame bovary ? vous pensez que ce roman me plairait ?
– plus tard William (c’est une jeune poire) tu vas même l’adorer.
– c’est ce que m’ont dit Richard et oncle Bob (les initiales de Brigitte Bardot tatouées sur les fesses…)
– Ton oncle Bob a lu mme bovary ?
– il ne l’a pas lu. il m’a seulement dit de quoi ça parlait (yeah ! vlan dans ta figure – l’espoir revient)
– quand on a pas lu un livre on ne peut pas vraiment savoir de quoi il parle (en voilà une qui ne connait le blog de Mr Assouline)) William. Il vaut mieux attendre. L’heure viendra de lire Madame Bovary quand tu auras vu s’anéantir les espoirs et les désirs romantiques, et que tu croiras que l’avenir ne te réserve plus que des relations décevantes et destructrices…
sérieux : « l’heure viendra de lire Madame Bovary quand tu auras vu s’anéantir les espoirs et les désirs romantiques, et que tu croiras que l’avenir ne te réserve plus que des relations décevantes et destructrices… »
il n’y a que les américains pour résumer Flaubert d’aussi belle manière.
avant de finir Irving je crois que je vais d’abord lire le dernier Dan Brown.
Monsieur Assouline vous ne savez la chance que vous avez : nous ça nous coute un bras d’acheter tous ces bouquins.
ML ist sehr belesen, hat er doch jegliche eigene Erfahrung was 6 betrifft ?
« une prédilection pour le symbolisme onomastique » (Bloom)
« Dites-donc, u.-san, vous avez songé aux conséquences d’un bégaiement passager? »
J’ai laissé cette pensée à M. Régniez, probablement accablé par les plaisanteries répétées sur le nom de ses éditions.
Bloom-ji, puisque vous vous adressez à moi, de grâce:
laissez ces croisades imaginaires contre les « fafs ».
En revanche, parlez-nous de toutes ces choses que vous connaissez bien (de l’Irlande à l’Inde), mais sans trop de raccourcis réservés aux happy few.
Quelques lignes, mais adressées à tout lecteur: « Il dépend de celui qui passe », hein, mais le passant peut être plus inspiré si l’inscription s’adresse aussi à lui.
« De Profundis »
pis morpionibus..menotter dsk dans le dos c’est sadique
« Bloom dit: 23 mai 2013 à 18 h 17 min
Est-ce que, par hasard, par cette Mrs Frost il ne se rappellerait inconsciemment de Robert Frost ? »
non, chez Irving rien n’est dû au hasard, tout est mesuré au pieds à coulisse, surtout pas Frost, en fait c’est pour dire que c’est « frostien », on y trouve aussi un Richard et une Elaine et encore un tas d’autres trucs dont les trois quart m’ont totalement échappé mais qui ne sont pas là par hasard.
Mais que deviendraient-ils tous sans Shakespeare ? Il est partout, ce qui n’a rien d’étonnant car tout y est déjà.
—
Rien n’est pourtant moins mystérieux en apparence que le déroulement des intrigues et des histoires que propose et que chacun connaît, des sentiments qu’elle met en jeu et que chacun peut partager, des thèmes si forts et si simples qu’elle développe: l’amour, le désir, la tromperie, la jalousie, la volonté de puissance, la peur de la mort, la fraternité virile, le courage, le crime et son châtiment. Leur élaboration, pourtant, est si délicate, leurs modulations si fines et sinueuses, les personnages présentés si massifs dans leurs contours et si fuyants dans leur définitions ou leur « essence » que nul ne les revoie sans éprouver le choc de la nouveauté. »
Richard Marienstras
Sais pas lire: hamlet cite du renato qu’il prend pour du Bloom. L’aveuglement/l’aveugle ment – remarquez, rien que de très normal:
on se fait pas hamlet sans s’cacher les yeux.
un tas d’autres trucs dont les trois quart m’ont totalement échappé mais qui ne sont pas là par hasard
« Il dépend de celui qui passe », hein, mais le passant peut être plus inspiré si l’inscription s’adresse aussi à lui..c’est sans doute ça que jicé voulait dire que la lecture te rendait bête..le plaisir c’est d’essclure..alors que tout bon roi faisait venir ses valet pour les guérir des écrouelles et des hémoroides.. »jamais malade » qu’il aurait dit jicé
on se fait pas hamlet sans s’cacher les yeux
keupu il adore rien que d’être pris par le trou qui pête
heu ! reux !
Je ne sais pas qui est ce bonhomme dénudé avec un tatouage sur la photo, mais je ne pense pas que ce soit une tenue adéquate pour se présenter.
Pour ce qui concerne les cours en anglais à l’université, je n’ai rien contre, a la condition qu’ils soient réservé à ceux qui d’abord maîtrise le français.
Philippe Régniez dit: 23 mai 2013 à 16 h 03 min
Bon papier, malgré quelques images crues.
C’est vrai que ça change des images… pieuses.
Quand au cours en allemand, la j’y suis totalement oposé par principe.
« à commencer par le titre échappé de Richard II : « Je joue donc à moi seul bien des personnages/ Dont nul n’est satisfait » citation en épigraphe »
C’est la devise d’un blog comme la Rdl, cher camarade bouguereau, ou plutôt ça devrait l’être, car certains ici manifestent un attachement narcissique à une identité virtuelle qui ne peut être qu’imaginaire.
Cette virtualité n’empêche nullement la réalité des convictions ni celle des personnalités qui acceptent de se mettre ainsi en jeu: nous savons très bien les reconnaître au travers des déguisements, nicht wahr?
C’est l’amalgame des deux qui est un peu lourde, et un peu pénible.
Mais « ce n’est pas grave ».
a la condition qu’ils soient réservé à ceux qui d’abord maîtrise le français.
Pour se sortir du mauvais procès Lewinski, le Président Clinton, avait pour sa défense utilisé le stratagème de non-pénétration de son phallus. Les cigares faisant le travail…
—
TKT, ça me rappelle l’hilarant dialogue au début du 3e chapitre sur la relation entre Clinton et ‘the most exhibitionist Jewish gril in the history of Beverly Hills’:
« If Clinton had fucked her in the ass, she might have shut her mouth (…) Had he turned her over in the Oval Office and fucked her in the ass, none of this would have happened ».
« If he can’t read Monika Lewinsky, how can he read Saddam Hussein?)
(‘read’ = lire dans le jeu de)
Bon ben là on en est sûr dans le cas ci-présent inclus la littérature c’est un truc sexuel…
Le 3e chapitre de The Human Stain de l’inimitable Philip Roth Esq.
c’est pour cette raison que Irving a choisi la Tempête alors que Rosalinde convient parfaitement à son histoire.
se dé-guiser comme aller contre la guise des choses, se déguiser c’est refuser d’aller à la guise.
c’est le b-a ba de WS : Rosalinde se dissimule, en se dissimulant elle se montre, il s’agit de rejeter le théâtre et les effets théâtraux et redonner sa place à la poésie, WS devait détester les acteurs, quel meilleur moyen de se débarasser d’un acteur qu’en le déguisant, lui faire prendre le rôle d’un autre, les metteurs en scène peuvent bien faire porter des costumes cravates ou des uniformes de ss à ces personnages ils ne font que pédaler dans la semoule, l’illusion est dans la langue de Rosalinde, le langage est sa baguette magique, qui permet de transformer les choses, d’être ce qui est dit, l’illusion n’est pas le contraire de la désillusion et le montré n’est pas l’envers du caché, ils ne sont que juxtaposés, des poupées russes qui ne s’emboitent pas les unes sur les autres mais posées côte à côte.
Irving a préféré la Tempête pour rendre un hommage aux livres : les livres permettent d’inventer le monde, prendre la Tempête c’est adopter une posture éthique et politique : le pouvoir politique de la fiction.
C’est fort : si les politiques sont incapables de trouver des solutions c’est parce que les écrivains ont décidé d’abandonner la fiction, la magie de la fiction : c’est l’illusion du monde, c’est l’imagination, qui permettent aux politiques d’inventer le monde : Prospéro est celui qui possède l’art de la fiction. Prospéro utilise la fiction pour apprendre aux hommes les valeurs morales.
C’est pour cette raison qu’Irving s’est placé sous cette pièce, plutôt que celle de Rosalinde et Orlando, pourtant Rosalinde est aussi à sa manière une Prospéro, et Orlando est un bon lutteur.
…
…une variante des séries » roses « ,…pas de quoi en faire un plat,…
…
…une idée originale,…c’est l’amour protecteur,…dans le sens de côtoyer des gens, pour aller au plus court,…
…et, au delà, des façades des mondanités, repérer la femme ou jeune fille,…qui est tellement gourde et naïves,…pour ne pas dire » conne « ,…
…que vous vous dites,…mon Dieu,…sans moi,…qu’est ce qu’elle va devenir,…
…un amour, une cour, presque comme un pansement,…pour fortifier son A.D.N.,…face à l’éternité,…
…
…on aime fortifier dans la liberté,…à la régulière,…si les articulations sont encore seines de convivialités,…
…mais,…au-delà,…des limites et sans châteaux,…vaut mieux laisser les héritiers de pailles se convertir en fumier de première,…
…suggestions pour un roman,…sans passions,…pour l’amour de son prochain sans gloire,…des enfantillages déjà matures, en garde contre les excès lubriques déchaînés,…de notre époque,…d’abruti(e)s,…etc,…sans plus,…
…
Depuis que Josette a été opérée de son cancer des poumons, je pratique le coït interpleural.
« je pratique le coït interpleural. » (rédigé par mézigue)
Intrapleural. Soyons précis.
Giovanni, d’accord mais fais gaffe si tu tombes sur une shakespearienne, chaque jour tu te mettras à genoux pour implorer son amour, jusqu’au jour où elle se grattera le menton et te diras » j’ai réfléchi, c’est d’accord, je serai amoureuse de toi pendant trois jours et ensuite tu t’en iras, mais avant il faut que je prenne ma baguette magique des mots pour te transformer », et toi Giovanni tu lui diras « me transformer, mais pourquoi ? regarde comme je suis beau, pourquoi me transformer je ressemble déjà à un prince charmant » et là tu l’entendras te répondre « justement je n’aime pas les princes charmants… je préfère les crapauds » et hop ! un coup de baguette magique des mots et te voilà transformé comme iron man de prince charmant en crapaud parce que c’est une vraie shakespearienne, elle te regarderas et te diras « ouai c’est pas mal comme ça, maintenant tu es le plus beau des crapauds, je peux t’aimer ».
et voilà Giovanni, fin de l’histoire, sauf qu’au bout des trois jours d’amour elle s’en ira, piouf ! envolée! en oubliant de redonner ton apparence initiale et tu vivras jusqu’à la fin de tes jours en ressemblant au plus beau de tous les crapauds…
C’est l’amalgame des deux qui est un peu lourde, et un peu pénible.
Mais « ce n’est pas grave ».
pas vraiment mort de rire
Il est plus là Samu ? Dommage il disait moins de conneries.
nul ne connait les raisons des lois de la gravitation, personne ne sait pourquoi la Terre continue de tourner autour du soleil, la moitié des physiciens croient dans la déformation de l’espace d’Enstein et l’autre moitié continuent de croire dans l’existence du graviton, tonton, tontaine.
Bloom dit: 23 mai 2013 à 18 h 21 min
Vous le faites exprès?
Il y a le coup de « pinailleur », également. A mon avis Passou on lui a dit que c’est le printemps et il l’a cru…
le printemps ? vous avez lu le thermomètre ?
JC à combien faut-il se mettre pour faire un club de non-snobs ?
L’avantage d’un printemps pourri c’est que la pluie a plaqué au sol les pollens des conifères.
Intrapleural. Soyons précis
done by ce trouduc de warhol..moi c’est pas compliqué..je vois djoe daléçendro..comme baroz je trique je bande pis je m’oublie pour 6 mois comme clopine
https://www.youtube.com/watch?v=m40Bs7Ko5dw
le printemps ? vous avez lu le thermomètre ?
cht’en foutrais keupu
Bloom vous faites quoi dans la vie ?
c’est quoi ces histoires de défilés de mode avec l’institut Goethe ?
le truc le plus pénible sur les blogs c’est les gens qui jouent sur le mystère : je ne dirai pas qui je suis, ni ce que je fais, je m’entoure d’un voile de mystère…
alors que d’autres n’ont pas honte d’afficher en public ce qu’ils font, et qui ils sont.
par exemple monsieur Assouline tout le monde sait qui il est, il ne cherche pas à se dissimuler derrière des mystères de l’opacité à la noix.
Bloom vous faites dans la littérature ou dans la mode ? ou les deux à la fois ? le théâtre ?
vous êtes agrégé en quoi déjà ? philo ou lettres ?
ah ça non marre de rester un dépotoir à prétentions dont on se passera volontiers
bouguereau vous faites quoi dans la vie ?
certains ont dit que vous étiez le fantôme de MàC, que son âme repose en paix, moi qui le connaissais super bien j’y crois pas trop.
alors ? c’est vrai ?
bouguereau je vais vous raconter une blague, bien salace comme vous les aimez, j’espère que les modérateurs vont la laisser parce que je vous préviens elle est hyper dégueu :
c’est un fantôme qui, croisant une autre fantôme, lui dit « hého, vous avez fait tomber votre mouchoir », et l’autre lui répond, vous savez ce qu’il lui répond ? alors là âmes sensibles bouchez-vous les oreilles, il lui répond « non ! c’est pas mon mouchoir c’est mon petit frère ».
c’est hard comme blague, non ?
bouguereau vous l’avez comprise ? ma blague ? c’est parce que le mouchoir était blanc, vous voyez ?
je vous avais prévenu.
il parait qu’il y a des gamins qui racontent ce genre d’histoire à l’école, des histoires de fantômes, c’est flippant, on se demande comment les parents élèvent leurs gamins de nos jours.
Monsieur Assouline, vous comptez écrire un article sur le livre de Pourriol sur canal+ ? histoire de booster ses ventes : il parait que quand vous dites du bien d’un livre les ventes explosent, vous imaginez le pouvoir que vous avez ? comment vous faites pour vivre avec une pression pareille ?
tu pourrais bouguereau vivre avec une pression comme Mr Assouline, dès que tu dis un truc il y a des millions de dollars en jeu ?
les critiques littéraires c’est comme les traders, ils misent sur un auteur : il grimpe en flèche !
bouguereau écoute moi bien ce que je vais te dire, tu m’écoutes ? il y a plus de bulles spéculatives dans l’édition qu’à la bourse, tu le savais ?
par exemple welbec, les gens croient que c’est un écrivain, en fait c’est une bulle.
j’ai dit à maryvonne,tiens!sur le blog à passou il parle du coït intercrurial,tu sais ce que c’est toi la pratique du coït intercrurial?non,qu’elle a répondu,alors je le lui ai expliqué,alors elle m’a dit:et toi tu sais quel coït tu pratiques?
-euh…hein?
-le coït interminable!
J’ai pas répondu.Je crois que maryvonne elle m’en veut un peu d’être sur le blog à passou.
En ce mois de prairial, je mets la dernière main à ma mercuriale sur le coït intercrurial.
le printemps ? vous avez lu le thermomètre
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A propos de thermomètre, Roth, THS, encore et toujours:
« …you have to admit that this girl[Monica L.] has revealed more about America than anybody since Dos Passos. She stuck a thermometer up the country’s ass. Monica’s ‘U.S.A' »
Je pratique le coït postprandial intercostal par les voies postales.
Honnête compte rendu du roman… suffisamment salace sous la plume intercrurale passoulinienne pour activer la verve des intergenautes. Pari réussi : ça marche à tous les coups. Moi, ce qui m’a bien plu, c’est l’histoire du copain jaloux de mme Bovary au point que le narrateur doive lui en lire tous les passages pour le calmer lors du périple européen, ce qui l’ennuie à périr. Bien fait pour lui ! La rencontre du papa et de son charmant compagnon en Espagne à la fin, elle a beau être grotesque, et aussi téléphonée que l’accident mortel de la mère et de sa soeur arrivant à point nommé, on s’en réjouit. Et on vous passe les parents qui soutiennent leur garçon bien décidé à se transformer en fille à 14 ans (et t’as rien à y redire, espèce de Trans BCBG !). Enfin quant au beau copain macho tyrannique à tomber raide par terre, on n’aurait jamais cru qu’Irving allait oser… Et ben si : il allait devenir plus tard ce à quoi tout le monde ne voulait pas s’attendre. Trop fort ! Enfin bon bref, si cela avait pu amuser Will Shakespeare, why not ?… Les années Sida sont assez bien documentées et émouvantes, un peu de sociologie ne fait pas de mal… Quoique la mère qui s’injecte le sang contaminé du fiston, c’était peut-être pas vraiment la peine…
Cela dit, Passoul n’en a pas causé non plus, alors on va pas l’empierger non plus… Il allait pas nous raconter tous les détails, hein, ce serait pas de la critique littéraire, vu ?
montre un soutien-gorge
trois ou quatre mots où l’on voit que P.Assouline s’y connaît mieux en gares et en quais qu’en agraphes !
“But the leafs! They are already color-changing; they will keep falling,”
thanks, Red Holly Berries, for the link.
http://www.youtube.com/watch?v=cZHyrSd2l4k
Diagonal, de quoi provoquer une crise de cruralgie chez le boss.
Le coït interminable est un motif de divorce au même titre qu’un mariage non consommé l’usure n’est pas la même mais il y a préjudice, combien de séries télévisées ratées de journaux à peine lus de poèmes délaissés pour un amant dont on ne connaîtra pas la fin?
ah merci!berenice de donner à maryvonne l’idée du divorce alors que la maison n’est toujours pas payée et que je ne sais toujours pas faire le boeuf mode!
Coït intercrural.
Je savais même pas ce que c’est. C’est ce que Coluche appelait l’amour à la hongroise. Hongrois qu’on b…
Bonne fin de soirée.
…
…hamlet,…à,…19 h 49,…
…
…j’ai été voir ailleurs si j’y était,…donc, me revoilà,…
…
…réponse,…tout est bon à savoir,…même les calembours,…
…la porte étroite ou close, est en partage,…les sommités et esclandres,…ne sont que des épreuves d’approches,…
…quand certains aspects sont mis en lumière pour cerner d’amour sa patiente désignée ,…des joies et frivolités,…les aspects d’espèces sonnantes et trébuchantes et gauloiseries sans bornes,…touchent un frein de la déontologie d’amour,…du genre de la maison,…sans pousser plus avant,…
…les pièges aux précipices,…de Pierre l’Aretin et les Ragionamenti,…à Escort-girl des rombières des domaines,…etc,…
…au naturel, sans efforts,…la géographie des us et coutumes privés,…vous révèle le taux d’amalgame d’endoctrinés qui va de pair,…vous êtes vite,…désenchanter, de votre soucis premier,…
…
…un vrai Vincent Van Gogh,…çà peut monter à combien,…avec un possible pré-cubisme à G.Braque,…
…créer un centre de recherche d’application des sciences du futur,…pour quel économiste et quelles gens,…d’apparences humaines,…déjà,…
…et, mettons des princes ou d’empereurs pour quelles lois pour cochons qui retournent à leurs boues,…peines perdues, et sciences des dénigrements sociaux,…etc,…Ah,…Ah,…
…le trie, l’expérience personnelle,…et son consensus,…etc,…
…
Comment définissez-vous le coït interminable ?
Il y a des choses qui n’ont pas de fin et des choses qui en ont une. Je considère que le coït est une onde triple en permanence entretenue, générant des battements et des harmoniques. En fait je n’y connais rien, mais je considère que c’est comme cela.
Si un jour je pratique un coït, ce qui est bien peu probable, je me ficherai pas mal de terminer ou pas, parc contre je serai très attentif à la forme d’onde générée et au bon accord de l’antenne de réception. On doit entendre couic.
Dans l’immédiat je termine mon travail sur la décroissance qui est la seule solution pour sortir notre pays de l’ornière et donner l’exemple et le signal au monde entier. Tout en conservant une frappe de dissuasion nucléaire, car la décroissance peut présenter un problème au bout d’un moment : celui de se faire attaquer par des voisins technologiquement meilleurs. Donc il faut impérativement conserver la dissuasion nucléaire, mais en mode éco.
C’est une synergie ?!
Ma vie a été un coït interminable avec Dieu : divin !
L’imam, le rabbi et moi, on va aux bonnes soeurs romaines, Via Veneto, zusammen : oculmainique !
François l’évocation tente par un tour de passe-passe inouï de faire vivre des fantômes qui nous tensent ou nous exhortent à et votre expression matinale tombe à point en réveil pour nous rappeler qu’il nous faut remettre au lendemain ce que l’aube nous refuse
entendre couic et mourir au pays qui lui ressemble…
Deo gratias !
(tweet) Des mots de minuit », émission littéraire noctambule de Philippe Lefait zappée par France 2 après 13 ans d’existence.
déjà qu’on lui avait relégué son émission à minuit…
l’image rappelle un excellent enregistrement de Max Roach et Clifford Brown dont le titre a fui ma mémoire défaillante, si quelqu’un se souvient
(les fantasmes ferroviaires des bi, ce doit être quelque chose),pas des fluants ceux-là!
soit ils déraillent soit ils dérouillent ?
l’info du jour à ne pas rater:
De la publicité sur le papier toilette d’une bibliothèque new-yorkaise
http://www.actualitte.com/bibliotheques/de-la-publicite-sur-le-papier-toilette-d-une-bibliotheque-new-yorkaise-36609.htm
Et c’est pas les grèvistes dla cégété couteau entre les dents qui font progresser les choses
Un autre Irving américain, moins étrangement burlesque et licencieux que John mais qui vaut qu’on s’y intéresse, Washington Irving (1783-1859), inspirateur d’Hawthorne, Melville et Poe. Son Rip Van Winkle (le type qui s’endort pendant 20 ans) fortement influencé par le Gulliver de Swift annonce bon nombre de dystopies (notamment Erewhon de S.Butler, News from nowhere de William Morris).
Pour les amateurs de grammaire, tendance aspect non terminatif, Irving est une forme progressive tronquée.
« la fluidité c’est le secret »
sur le « how », proposition d’un autre compte-rendu,
« Keep in mind, the main narrative is paused somewhere in high school while Irving wanders down this detour of the future. »
Dans un entretien, (Nouvel Obs), J. Irving dit:
«A moi seul bien des personnages» offre une histoire plus réaliste et plus délicate dans son traitement. Il met également en jeu un événement historique réel qui guette les personnages, à savoir l’épidémie de sida, que je traite avec réalisme jusque dans un aspect assez incroyable mais que j’ai personnellement vécu à New York: comme beaucoup d’hétéros, j’ai en effet découvert à cette occasion que j’avais beaucoup plus d’amis gays que je ne le pensais. Je n’ai découvert l’homosexualité de certains qu’à la veille de leur mort, ce qui m’a forcé à m’interroger sur moi-même: qu’est-ce qui dans mon attitude envers eux avait pu les dissuader de me l’avouer?
C’est cette question qui fait naître des regrets; qui peut faire.
De ceux que l’on peut avoir, des années plus tard, bien après un cursus d’études dans un milieu quasi exclusivement masculin.
Cette question, elle s’est posée une fois, c’est sûr.
Et une deuxième. Tout aussi dramatiquement sûr.
Mais j’imagine que cette question ait pu aussi se poser lors – ou suite à- des études suivies par un public quasi exclusivement féminin.
Après il y a aussi la sociologie des clubs de foot ou de rugby, mais c’est une autre histoire.
« un milieu quasi exclusivement masculin. »
dans la légion c’est des vrais zhommes – c’est la vérité, ya pas à tortiller
JC tégniez dit: 24 mai 2013 à 8 h 14 min
Peut-être, connais pas la légion.
z’avez arrêté la school assez tôt, vous. Non ?
bonne journée !
« connais pas la légion »
même si on connaît pas, on le sait, tout le monde le sait
se soucier d’un ensemble est-ce s’intéresser aux parties ?
ou pas ou blabla ou bas hop
She stuck a thermometer up the country’s ass.
dans la gueule en fait mais sans crever le voile
le pauvre bill ne riait pas souvent avec hillari
et plein de tit pour le dire
« A. E. Je ne parlerai pas de problème, mais plutôt qu’à partir du moment où on écrit, l’origine sociale joue un grand rôle. Et la mienne s’est posée en terme d’écriture.
Bérénice. Après «la Honte», n’y a-t-il pas eu un sentiment de trahison dans votre entourage ? Pourquoi vouloir encore se plonger dans vos origines ?
A. E. Pas plus que moi, ni d’autre. J’ai l’impression que je ne choisis pas ce que j’écris, ça s’impose. On peut m’imputer tout ce que l’on veut, trahison, etc. Ce ne sont pas des choses qui peuvent m’arrêter.
un type bien ?
sommes-nous menschuellement correct:
» Je suis obligé de demander à mon fils de 20 ans quels sont les termes qu’emploient les jeunes, ce qu’on dit spontanément dans la rue et dans les quartiers. Je voulais que Billy reflète cette irritation. Lorsqu’il rencontre Miss Frost et tombe amoureux d’elle – un amour qui va changer sa vie -, c’est une transsexuelle. Le mot «transgenre» n’existe pas encore. Cela l’énerve qu’on veuille corriger son langage. Aujourd’hui, il faut dire «transgenre» et non «transsexuel» pour être politiquement correct. De même que le mot «gay» a perdu une partie de ses connotations positives… »
nouvel obs
alors que la maison n’est toujours pas payée
le chauffage d’un triplex coûtant beaucoup moins que celui d’un château un poil trop prétentieux d’engager des guides mendiant qu’on ne les oublie pas
et l’entretien de l’éléphant
Je n’ai découvert l’homosexualité de certains qu’à la veille de leur mort, ce qui m’a forcé à m’interroger sur moi-même: qu’est-ce qui dans mon attitude envers eux avait pu les dissuader de me l’avouer?
bon en même temps kabloom c’est bien du irving..qu’est ce qu’on s’en fout que ses copins et copines aiment a se faire dorer, et même quelle grâce que de nous le laisser ignorer..ça ne veut pas dire qu’on ne cause pas de cul à l’occasion si la parole est plaisante, entr’amis il y a une vie privée..toute la petite fatigue que j’ai eu a lire quelques irving est là bien résumé
le pauvre bill ne riait pas souvent avec hillari
..et ceux qui disait que monika était un cageot etait rien que des jaloux, je l’avais trouvé mignarde..l’a meilleur gout que dsk..ça fait une diference bon dieu
l’amour à la hongroise. Hongrois qu’on b…
c’est le massage thailandais..et dracul qui s’époumone a nous le décrire sans qu’on sente rien..en plus de serbocroate y doit faire l’exhibition d’une ascendance hongroise..tu parles d’une chromo
coït postprandial intercostal
et jean marron qui s’essaie en notaire avec cravate..la baguette et le figaro sous l’bras
grand-père qui se prend pour une Reine Lear
parce qu’on ne joue plus Troilux et l’Atrée sida
au temps du post apprécié , da, da!
Voilà que Cannes s’y met au trans-bi-over avec le film aux deux poupées, favorite en ce qui concerne l’une d’entre elles -déjà?- pour le prix d’interprétation. Le boug et sa gode ceinture fait vraiment has been!
bouguereau dit: 24 mai 2013 à 10 h 07 min
très mignonne et sympathique – et ici, où ce genre d’affaire est courante et bien vue, une tradition presque, l’affaire aurait eu des tas de félicitations et supporteurs
le pauvre bill ne riait pas souvent avec hillari
ça sent le vécu
10h24
beaucoup de Q « artistique », ça plaît aux amateurs d’érotico-porno soft (ou hard?) de toute façon, ils pourront y aller, regarder, en famille cette fois: au nom de l’art selectionné..
Le côté glamour homo va forcément se calmer – déjà les gay prides sont plus que banales-
(Entre-temps seront ouverts des camps pour plusieurs générations de chômeurs crevant la dalle et à la rue)
Bon il paraît que le film « Les garçons et guillaume à table » de guillaume gallienne est extra et drôle et a des chances d’etre primé
« ça sent le vécu »
c’est connu que H est pas marrante (euphémisme)
bien se comprendre ou préférer laisser croire si c’est pas un choix ça !
John Irvingl a un coté Big Lebowski de la littérature américaine . « Art culinaire » dirait Brecht. on prend les ingrédients sexe, on met des citations culturelles ca relèvce le niveau et on touille.
ça mange pas d’pain
L’ami Benoit vient d’accepter !
Notre groupe de philanthropes ayant pris le contrôle de la cathédrale Notre Dame de Paris pour trois ans, Benoit en assurera la gestion spirituelle. Nourri, logé, blanchi, notre ex-Pape, en pleine forme !
Objectif : organisation d’événementiels de haut niveau, destinés à remplir la Cathédrale, actuellement pleine de touristes stupides, et vide de croyants sincères. Ou l’inverse.
Programme 2013
Mai : suicide d’intellectuel nationaliste désespéré par le peuple françois
Juin : défilé de connes féministes topless barbouillées
Juillet : grand méchoui oecuménique avec danses tahitiennes et guyanaises
Aout : circoncision géante avec le Mouvement des jeunes Juifs, sponsor Wilkinson Blades
Septembre : Apéro islamophobe, cochonnailles, vin rouge, autodafé du livre saint
Octobre : représentation de l’Oratorio de Moscovici « Jésus, que mon déficit demeure ! »
Novembre : match dans la boue « Hidalgo/NKM », arbitrage Rachida
Décembre : Combat de boules de neige entre sénateurs, mise à mort des perdants les plus âgés …
Inscrivez vous dès maintenant ! Prix des places : 150 euros. Réduction 1% aux gens du livre. Pickpokets, racistes, pédophiles, UMP, PS, PSG de banlieues, acceptés accompagnés des parents au prix unique de 200 euros.
Mai : suicide d’un con nationaliste désespéré par le peuple français
Juin : défilé de féministes civilisées en topless
John Irving,71 ans, n’est aps si auvais que ça.Il fut au départ prof de littératureet avait fait une percée avec un roman picaresque et bouffon agréable à lire : »le monde selon Garp » .
avant, il avait connu deux échecs en librairie, « liberté pour les ours » et « l’épopée du buveur d’eau » . Il s’amusait, entre autres thèmes , à analyser la crise entre un jeune écrivain et sa mère féministe de choc , tout ceci entre le New Hampshire et Vienne en Autriche, dans les années 5O . C’était réjouissant et plutôt modeste comme ton, ne voulant surtout pas prendre la pose du « Grand Ecrivain » . On sentait aussi l’influence diffuse d’un autre écrivain du New Hampshire : JD Salinger , notamment dans les rapports mère- fils de la famille Glass, notamment dans ce génial « Seymour, une introduction »et aussi à l’horizon de son oeuvre un hommage à Freud.
NOTRE DAME DE PARIS CIRCUS
Le groupe Architecture/Décoration du Sénat vient de nous faire savoir qu’il souhaite racheter, pour 200.000 euros, chacun des sénateurs perdants de l’épreuve de boules de neige prévue en Décembre 2013.
Nous avons accepté cette possibilité, compte tenu du mauvais effet que ferait auprès du peuple plusieurs fauteuils vides.
Le Sénat a par contre refusé catégoriquement notre proposition de Journée Spéciale Décorative : « Adoptez un Sénateur propre sur lui ! »
– un homme tronc pissant le cirage est-il à l’abri ?
– ah ben ça dépend du niveau !
sa fille sans mère dont on me parlait tant partit pprendre à chanter à Vienne : elle s’appelait Eva.
j’ai connu une viennoise épouse d’un conseiller culturel français: elle tenait une boutique avec une autre femme qui avait du poil au meton et en pinçait pour elle qui était à l’ordi et devaitt organiser des soirées cultture .
je me demandais si ‘Eva n’était pas un bon prénom culturel mélo-cuissard
m’impressionne quand même le regard de la photo: combien de chapitres ?
Le prédicateur néocon varois s’essaie à l’humour sur plus de deux lignes.
Raté.
Faute d’esprit, le paltoquet de Porquerolles, crache son venin.
une autre femme qui avait du poil au meton
Il convient naturellement de lire:
une autre femme qui avait du poil au teton
« le pauvre bill ne riait pas souvent avec hillari »
Vous pouvez en témoigner ou c’est de l’ouï-dire ?
John Irving,71 ans, n’est aps si auvais que ça.Il fut au départ prof de littérature et
—
Ok mais un peu banal, non? Le punctum, c’est qu’il avait visé une carrière de lutteur professionnel, et ça, c’est de la ‘news-value’ brute de chez brute épaisse.
c’est certain qu’en cravan il fait minus..
Vous pouvez en témoigner ou c’est de l’ouï-dire ?
dans l’oreille c’est dégueu rénato..tu regardes trop de gonzo
la ‘news-value’ est-elle dans la culotte ou ce qui dépasse ?
Si vous voulez savoir si j’ai eu des expériences gays, ou si j’ai été initié au sexe par une bibliothécaire, la réponse est non ! J’utilise certains éléments de ma propre vie justement parce que la question autobiographique ne m’intéresse pas. Rien de ce qui m’est arrivé n’est sacré, je peux donc tout altérer.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/john-irving-l-europe-m-inquiete_1245145.html#UTtLEWxPssqlwjtp.99
Un écrivain est-il également une sorte de paria social ?
Si vous ne l’êtes pas, c’est que vous avez un problème ! Un écrivain doit toujours se sentir étranger à la société dans laquelle il vit, sous peine de n’écrire que des mauvais livres.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/john-irving-l-europe-m-inquiete_1245145.html#UTtLEWxPssqlwjtp.99
Texte de Zagdanski, signalé par un touite de P. A.:
« Qu’on en juge : Chaos brûlant, mon dernier roman (Seuil, 2012), est consacré à la mutation financière de l’argent ravageant le monde. J’ai touché en avance sur droits d’auteur 9 208,99 euros net. Or, il m’a fallu dix mois pour concevoir et rédiger ce livre de 404 pages. On imagine ce que le plus débrouillard des cinéastes indépendants pourrait réaliser avec un tel budget : rien.
Rendant inconciliables l’image argentée et le verbe gracieux, c’est ce « rien » qui fait la gloire de celui-ci et assure son inexpugnable souveraineté sur celle-là. »
Ce garçon est étonnant.
Il ne semble pas réaliser que c’est sa ridicule prétention qui l’amène aujourd’hui au fond du trou. Plus personne ne se présente au portillon pour sauver le soldat Zag.
(Dommage qu’on ait modifié un peu son auto-promotion sur Wikipédia: je l’avais vu en son temps, et c’était un bon souvenir.)
C’est bien, ces zozos français font apprécier d’autant les honnêtes artisans comme Irving!
A la réflexion, la phrase suivante a peut-être été écrite au pinard, tant elle est invraisemblable:
« Rendant inconciliables l’image argentée et le verbe gracieux, c’est ce « rien » qui fait la gloire de celui-ci et assure son inexpugnable souveraineté sur celle-là. »
Bof, ‘Chaos brûlant’ n’est qu’une erreur 404… pas la peine de lire des trucs comme ça…
« Je crois donc que j’ai eu beaucoup de chance, que le timing était le bon. Tout comme la sortie de ce livre en France d’ailleurs, en plein débat sur la question homosexuelle! »
L’express, entretien cité par red holly…
Là où les ricains nous le mettent bien profond et nous le disent littérairement comment!
ce qui dans la biogrphie de l’écrivain Irving me paraît triste,c’est l’interpréttion que ses enfants de chair ont fait de ses enfants de papier puisque l’in d’eux est devenu champion de lutte , et qu’il est difficile de croire que l’énergie qu’il a mise à ce succès n’est pas à référer à l’histoire de son père
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