Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
A première vue, on se dit : c’est le livre d’un maniaque publié par un fou ; la quatrième de couverture y invite puisqu’elle le dit jeté dans le temps de l’Histoire comme la comète de Halley ou un caillou d’Orion dans l’espace sidéral de l’Univers. A mi-chemin, on comprend que ces deux extravagants étaient faits pour se rencontrer. A la fin, on rend les armes et l’on met chapeau bas devant Frédéric Metz et les éditions Pontcerq sises rue du Nivernais à Rennes. Des artistes à n’en pas douter. Il fallait l’être pour se lancer dans une telle entreprise : Georg Büchner Biographie générale. Trois volumes qui mettent à nu la connexion d’une machinerie littéraire sur la machine générale de la vie de Georg Büchner (1813-1837), et des vies qui ont gravité autour de la sienne. Sans oublier l’œuvre, bien sûr, et pour cause : La Mort de Danton, Léonce et Léna, Woyzeck et Lenz, ainsi que deux traductions de pièces d’Hugo (Lucrèce Borgia et Marie Tudor) et même, on ne se refuse rien, sa thèse de médecine sur le système nerveux du barbeau. Büchner y est en poète et dramaturge, et aussi révolutionnaire radical, hostiles aux princes comme à ses propres amis révolutionnaires jugés trop libéraux ou bourgeois ; il est ici rapproché d’Auguste Blanqui ; mais contrairement à lui, il n’idéalise pas le peuple, convaincu que la faim le guide et nettoyé de toute illusion quant à son matérialisme.
Le biographe, si l’on dire, n’apporte rien de neuf dans l’ordre des matériaux factuels. Il n’y prétend pas. Plutôt un autre regard à partir d’un grand pas de côté, haut le menton, le visage tourné vers les étoiles, en révérence absolue vis à vis des défricheurs qui l’ont précédé. A de rares exceptions près (notamment les travaux de Jean-Louis Besson), des sources allemandes compilées à la Staatsbibliothek de Berlin et intégrées directement dans le corps du texte au lieu d’être envoyées jouer en bas de page ou en fin de volume. Pour les citations, il s’appuie sur les Œuvres complètes, inédits et lettres de Georg Büchner parues au Seuil en 1988 sous la direction de Bernard Lortholary ; ce qui ne l’empêche pas, à l’occasion, de se livrer à une étrange semi-traduction de son crû qui consiste à laisser le mot allemand accolé au mot français pour en transmettre l’écho, même si cela n’est pas très… wissenschaftlich-scientifique ! Ce n’est évidemment pas gratuit, de même que le souci de la typographie, qui varie selon le propos. A la lecture, l’exercice est excitant pour l’esprit, pour peu que l’on ne soit pas totalement fermé à cette langue, et l’on se promène finalement avec un certain naturel de schmutz-crasse en plunder-guenilles à travers ce texte hirsute et foisonnant, couturé de documents, de sources, de références, de digressions, de commentaires entre parenthèses. On aura compris que l’information compte autant que la sonorité et le flux du récit.
Son architecture est déjà un acte poétique en soi.
Le premier volume dit « Tome central » s’intitule Le Scalpel, le Sang (Erzählung-récit arraché(e) aux Büchner de Mayer et d’Hauschild) (416 pages, 18,50 euros). Les vies du dramaturge, du médecin, du militant y sont colligées… d’une certaine manière : selon un ordre et une logique qui défient la simple chronologie, aussi déconstruits que son Wojzeck, mais n’en sont pas moins éclairants, étant entendu que Büchner disparaît parfois pendant des pages et des pages.
Le deuxième volume dit « Tome Annexe A » reproduit un drame en quatre actes La Mort de Weidig (200 pages, 13 euros). C’est un montage, fidèlement effectué Frédéric Metz, des minutes d’interrogatoire subis par les prisonniers politiques hessois entre 1835 et 1838, publiées par le juge d’instruction Noellner, à la suite de la mort en prison sous la torture de son mentor le pasteur Weidig, figure de proue de l’opposition en Hesse, avec qui il avait rédigé Le Messager hessois, mort qui avait déchaîné les foudres des républicains. Les répliques de la pièce sont tirées des procès-verbaux.
Le troisième volume dit « Tome Annexe B » sous le titre Les Noms (Autres récits arrachés) (357 pages, 17,50 euros) est une sorte d’index des noms cités, mais dont chaque entrée développe une véritable biographie de chacune des personnes. Leur point commun ? Avoir été en relation avec Georg Büchner de manière « précise ou vague, étroite ou lâche, éphémère ou durable, attestée ou rêvée ». Qu’importe si l’on ne comprend pas tout de ce qui se joue dans ce jeu : on se sera bien amusé à le lire, comme l’auteur a dû bien s’amuser à l’écrire.
N’espérez pas un compte-rendu classique : impossible tant c’est dense, riche, érudit et surtout déroutant. On est pris de vertige. Ceux (dont je suis) qui appellent de leurs vœux au renouvellement d’un genre qui s’épuise, se répète et tourne en rond (du moins en France) seront comblés avec cette chose qui réenchante la biographie en la réinventant. Le paradoxe avec ce Büchner qui ne ressemble à rien de connu, phénomène assez rare il faut en convenir, qui rendrait très unheimlich la célébration du bicentenaire de la naissance du grand homme en 2013 s’il en était la référence, est qu’il fascine mais que, pour autant, on se garderait bien de l’offrir à un ami. Sauf à le préparer avant au choc visuel, esthétique, intellectuel, poétique. A la réflexion, si Frédéric Metz est loin d’être fou, son Büchner est une folie. Un fascinant monstre biographique élevé à la mémoire d’un poète mort à 23 ans qui mérite, comment dire, oui, exactement : de l’achtung-respect.
(« Installation de Julien Solé » photo Passou ; « Georg Büchner » D.R.)
762 Réponses pour Achtung-respect pour une folie de biographie sur Büchner
Quand on dit Büchner, on pense tout de suite Calan. C’est un tort !
colligées
—
Quesaco?
Ce type d’entreprise, n’est-ce pas ce que les parlanglais appellent Documentary Biography? Celle de Dylan par Clinton Heylin, qui trône dans la bibiliothèque du salon en bordure de lac, fait 902 pages.
Tout à fait d’accord avec la mauvaise langue.
« la bibiliothèque du salon en bordure de lac »
Ça doit être coquet chez vous.
N’est ce pas plutôt « la bibiliothèque du salon en bobordure de lac » ?
Il paraît que Robert Carlier est mort.
Büchner/Calan, Calan/Büchner : éternel dilemme.
La petite famille y est bien, j’y suis très peu, malheureusement…mais on va pas se plaindre.
« C’est un tort »
et le tortue
bobordure
Pas sûr que le concept existe en Asie.
Bon alors Passou, c’est quand qu’on s’y met à la bio de Gœthe…?
Bah, faut relever le gant, non ? j’aimerais bien y consacrer dix ans de ma chienne de vie…
Pas mal de petits poissons crevés le bide en l’air dans le lac; pas de sac plastiques, interdits, mais des bouts de matières synthétiques multicolores sur les bords, et des égouts qui se déversent un peu plus loin. Des travelos font les cent pas sous les fenêtres, après 23h. De jour, les manguiers, goyaviers, cocotiers, bananiers et les petits jardins potagers ont belle allure, couvés par les bougainvillées.
Mauvaise langue, soyez raisonnable. Vous avez déjà une traduction à terminer et un roman à commencer. Attention au surmenage.
des bouts de matières synthétiques multicolores sur les bords
Vous êtes sûr que c’est synthétique ? Parce que, avec les égouts juste à côté, j’aurais des doutes.
Je ne sais pas pourquoi mais, quand on me dit Büchner, je pense tout de suite Calan.
onfray s’est fait fesser schweinhund
« Certains intellectuels affirment, non sans raison, qu’en critiquant Michel Onfray on fait encore sa publicité »..mais quand on est critiqué par lui c’est de l’honneur douteux
..une triple mise en abîme sakgesicht..et pendant ce temps là clopine de srin
Calan Czlan C »lan Célan Celan Crlan… du hildenstein dans le texte. ML est sous influence.
et pendant ce temps là clopine de srin
ouaip. pas de nouvelles = pas toujours bonne nouvelle.
Prions.
Sur Stendhal, pour répondre à la fois à Claude Simon et à C.P., ces deux jugements apparemment contradictoires :
« Il ne songe qu’à raconter : le point essentield e sa vision interne, l’élément primordial du monisme désiré, c’est le récit. » (Michel Crouzet)
« Ce qui compte pour lui, c’est de suggérer à son lecteur ces émotions tendres mêlées de gaieté que lui inspirait la musique de Cimarosa, la peinture du Corrège. Son objet n’est pas décrire un roman, de conter une histoire ; c’est de laisser une impression, une impression semblable à celles qu’il aimait recevoir des œuvres qu’il jugeait les plus belles et qui lui donnaient les émotions les plus douces, les plus proches du bonheur. » (Maurice Bardèche)
On pourrait presque en faire une dissertation…
Il y a aussi un très bon article de Daniel Sangsue dans Poétique n°104 : « Stendhal et l’empire du récit », d’où j’ai tiré ces deux citations.
nettoyé de toute illusion quant à son matérialisme
si tu crois qu’il veut signifier qu’il s’est lavé l’cul dracul..tu te trompes : au contraire
Ben, hier soir, j’ai écrit deux poèmes, et traduit presque deux page de Max. Et lu le merveilleux bouquin de Michael Edwards : De l’émerveillement, fayard, 2008.
..chuis sur que quant t’as vu le portrait de buchner t’as cru que c’était une charge des méfaits de la masturbation du temps de la marine a voile dracul..eh ben c’est un tort
Je ne suis pas graphomane. C’est Michel Butor, avec quelque 1500 livres…! Faut le faire, n’empêche ! Essayé jadis de lire L’emploi du temps, sans arriver à le finir. J’espère que c’est pas comme ça pour les 1499 autres…
..t’es pas obligé de mentir dracul..on est du temps de la marine à neutron..assume
Deux poils de cul
pendus au mur
deux poils de cul
sans prétention
je me souviens de ma
jeunesse je me souviens
du temps lointain
où bouguereau où bouguereau
m’appelait dracul
*
un jour viendra
où mes chaussettes
mignonettes
sans attendre la pluie
qui mouille la corde
à linge
sècheront seules
sécheront seules
sans moi sur moi sous moi.
> le visage tourné vers les étoiles
On sent l’auteur d’humeur poétique.
moi j’aurais dit plutôt Respekt à la place d’Achtung…mais bon, chaque blogueur amoureux de la langue de Büchner peut bien écrire ce qu’il veut.
Je pense qu’il faut lire « fidèlement effectué PAR Frédéric Metz » ?
« J’espère que c’est pas comme ça pour les 1499 autres… »LML 19 février 2013 à 17 h 32 min
Pas de soucis à se faire, certains furent édités à trois exemplaires..
édités à trois exemplaires
certains sont même des exemplaires uniques. De quelques pages.
La mauvaise langue dit: 19 février 2013 à 17 h 32 min
Essayé jadis de lire L’emploi du temps, sans arriver à le finir.
Il est vrai que Butor est assez chiant, même si personne n’ose le dire.
Büchner, Büchner, on va pas en faire tout un plat.
Monsieur Erlen, sachez que vous vous exprimez dans le vide.
Euh… Respect c’est surtout pour le rap, nicht wahr ?
Oui, je l’attendais celle-là, et je ne vous dirais pas que vous me pompez. Bonsoir !
Bonsoir, Erlen.
C’est toi, Erlen ?
Mais je ne vous chassais pas… Bon… Tant pis.
on est peu de chose dit: 19 février 2013 à 18 h 22 min « Butor est assez chiant, »
Voue en êtes le résultat…
Sachez que je n’ai aucun lien de parenté, du moins à ma connaissance, avec Erlen Meyer.
Nous sommes Trois, avec Hélène ?
Pas de quoi se torcher…
Non, Hélène est à Paris.
Nous sommes quatre, avec d’Artagnan.
Hélène est à Paris.
Déjà ? Elle mène, hélas.
Finalement oui, Butor est assez chiant.
Bonsoir
Je crains d’avoir manqué une rame, alors j’ai un peu de mal à suivre.
C’est toi, Daaphnée ?
Priam dit que je suis à Paris, mais je suis du côté des Ulysses.
Hein ?
C’est moi, oui, Lucien, je suis là. Daphnée avec un seul « a », s’il te plaît.
On dit pas « Hein », Ulysse.
Bonsoir Ulysse, vous êtes aussi en Ile-de-France ?
Attention, si on compte jusqu’à trois… c’est la guerre.
On dit « hue » ?
Bon alors qu’est-ce que je fais moi à cheval entre les deux Ulysses ? Je me case ou je me casse ?
Ces commentaires sont idiots. J’espère qu’ils seront supprimés.
Il y a trois Ulysse, Hélène.
Hue, Hélène !
> si on compte jusqu’à trois… c’est la guerre
Vous n’avez pas lieu de dire ceci.
Hein ?
On dit pas « Hein », Hélène.
Combien de prétendants au rôle d’Ulysse ? Bien plus de trois.
On dit « hue » ?
Il y a trois Ulysse, Hélène.
Et je ne vous parle pas des feuilles!…
4 ? 5 ? Oh… Merde alors.
Il n’y a qu’un Ulysse.
Mais combien d’Hélène ?
Combien ? J’irai jusqu’à trois.
Les feuilles ? Ne m’en parlez pas, je ne vous entends pas.
Trois maximum, alors. Sinon ça fait trocle.
Pas grave, Hélène, moi je m’entends biens.
Quand on dit Büchner, on pense tout de suite Calan. C’est Hector !
Par Zeus, par Athéna et par Touze, divinité de la multitude.
On trouve même des feuilles à trous chez Michel Butor..
Hein ? quoi ?
W., j’ai longuement réfléchi à ce qui nous arrive depuis des mois et des années.
Ma conclusion est que votre mère et vos sœurs ont une mauvaise influence sur vos décisions
Enfin Achille te voici tu as mis le temps.
Butor, sympathique au bistrot (époque genevoise) ; parfois lisible d’autres pas.
Un détail, questionner la notion d’œuvres croisées a-t-il un sens ? Ne devrions-nous questionner les œuvres croisées plutôt que la notion ? Bon, c’est vrai, déjà que questionner n’est vraiment pas la meilleure manière de procéder… enfin, on ne questionne pas un feu rouge : il est rouge on s’arrête il est vert on y va…
On parlait de quoi déjà ? Ah, Büchner. C’est très pointu ça, très technique…
Comment le sais-tu, Patrocle ?
Büchner. C’est très pointu ça, très technique…
Moins que Calan, tout de même.
Je connais ton talon d’Achille, Patrocle.
J’étais dans l’attente, mais maintenant je me retourne et je vais faire un somme. Bonsoir Achille.
Mon étalon d’Achille ? Rien n’a été prouvé !
Si l’Hélène de Paris est proche de l’Ajax d’Amsterdam, il n’y a qu’un pas d’Athènes à Goras.
Quel talent ! Un maître du Barreau.
Hélène a bon air.
C’est vrai que l’écriture de Calan coupe le sifflet pour sa pointure, il faut entendre comment en parle aux congres le mari de la coiffeuse de ma voisine qui est psy et peintre.
Quand Achille est en colère, une bûche ! Et du nerf ! Vous parlez du nez, il parle buche, nerf. Mais pas Calan, ce serait un tort.
Le mari de la coiffeuse de votre voisine parle aux congres debout ?
Ne nous renvoyez pas au Calan deux Grecs, renato !
Je ne sais pas s’il parle debout, ma voisine m’a dit : « Ah, Calan ! il faut entendre comment le mari de ma coiffeuse, qui est peintre et psy, en parle aux congres ».
Büchner est enterré à Zürich et il paraît qu’un célèbre blogueur, originaire de Neuilly-sur-Seine et grand amateur de cimetières, va la refleurir tous les ans. (source : Jacques B.)
Des feuilles mises bout à bout, ce n’est pas tabou?
Roma !
Tous ces pas de côté à la longue finissent par évoquer l’image d’un poulpe en tutu rose faisant de l’épate avec son tentaculaire grand écart.
Le congre est un poisson, renato. Congre debout est une contrepèterie. Peut-être vouliez-vous dire « congrès » ?
JC dit: 19 février 2013 à 19 h 50 min
Roma !
Et personne ne sait pourquoi il dit ça.
ueda, vous qui le connaissez bien, vous savez pourquoi JC dit Roma ?
D’accord, j’ai oublié l’accent, mais vous aviez quand même compris, n’est-ce pas…
Il est craindre que personne, jamais, ne sache pourquoi JC a dit Roma.
vous aviez quand même compris, n’est-ce pas…
JC avait sûrement compris. Sa sagacité est légendaire.
Et pourtant JC a bien dit Roma.
Pourquoi l’adresse de contact est-elle un « champ obligatoire », sachant qu’on peut écrire n’importe quoi ?
Est-on sûr que JC a vraiment dit « Roma » ? JC n’a pas l’habitude de parler en l’air. Il y a certainement un sens caché derrière ce passionnant commentaire, s’il est avéré.
Bonsoir, tout le monde !
Dramatique : JC a craqué, il a craqué… comme un vulgaire socialiste … nous ignorons pourquoi.. mais il va très mal. Il a demandé l’extrême onction… par Monseigneur Raffarin ! Vous vous rendez compte ! Raffarin ! Pourquoi pas une leçon de maintien par Royal ? Il délire…il n’a pas supporté les échanges précédents : il a pris Achille, le pote à Patrocle, pour un Zavatta… je vous tiens au courant.
Je suis inquiet, il me doit tellement d’argent … cette affaire de Benedickt le mine !
Je crois que JC parlait d’exfiltrer Josef R., ce qui le situe (JC j’entends, pas Josef R.) au temps mémorables de la guerre froide…
@ 19 h 59
Ah oui oui, c’est avéré :
JC dit: 19 février 2013 à 19 h 50 min
Roma !
Interrogeons ueda.
Mais pourquoi JC a-t-il dit « Roma » ? Quelqu’un a une idée ?
JC et moi, on se comprend. Il a dit Roma pour des raisons que je n’ai pas vous révéler.
ueda sait pourquoi JC a dit Roma.
Ce soir, c’est un festival de D, mais c’est probablement pour rendre hommage, à sa manière, à Woyzeck.
« D, du kommst ins Lazarett. Armer, du musst Schnaps trinken und Pulver drin, das töt’ das Fieber. »
« Pourquoi l’adresse de contact est-elle un « champ obligatoire », sachant qu’on peut écrire n’importe quoi ? »
Là, vous dévoilez le principe de fonctionnement du blog : si on peut écrire n’importe quoi dans un « champ obligatoire », pourquoi on devrait ne pas le faire dans un champ facultatif ?
On peut envisager ou considérer que Roma évoque l’amour de Fellini, qui est pourtant Rimini si j’entends bien Amarcord.
Pierre Assouline, dites-moi, le barbeau … c’est un poisson, non ?
Ne serait-ce pas plutôt une thèse en biologie, cette » sa thèse de médecine sur le système nerveux du barbeau. » ?
Non ?
Toujours est-il que cette folie que vous présentez semble tout à fait étonnante et que je vais aller voir ..
Et Frédéric Metz ?
Tout cela est assez étrange ..
Beh, Rome c’est la fresque de Cimabue qui porte le nom Ytalia, c’est-à-dire un ‘collage’ d’architectures diverses. Rimini c’est le Tempio Malatestiano, l’une des œuvres majeures de La Renaissance italienne que par certains biais rappelle le ‘collage’ du Cimabue.
(Bon, tous ces poissons, c’est à cause du carême ?)
S’em fou’en l’air moi tous ces poissons.
Bon, toujours à propos de Rome et du drôle d’échange de la journée : le Vatican et sa proie :
Vous aurez observé les ambiguïtés mise en œuvre par le ‘monstre’ afin de tromper la pauvre bête…
Au fait, Renato, vous avez vu le Christ de la fresque de Cimabue ? La position du corps, un mouvement, on dirait qu’il danse ..
Magnifique
C’est la position qui donne cette impression comme à Santa Croce et à Arezzo. On peut l’interpréter comme ça si on ne connaît la douleur physique associée à l’effort.
Comme la passion, peut-être n’y verrions-nous pas la même chose en premier lieu ..
Oui, confrontés à la douleur représenté nous nous retrouvons souvent comme le personnage à la châtaigne de ‘Tristram Shandy: A Cock and Bull Story’ : jusqu’à ce qu’une vraie châtaigne n’arrive pas là où Sterne la place à l’origine l’idée de la brûlure reste très théorique.
JC a écrit « Roma » !
Avec les pubards il faut toujours faire très attention, ils pensent, un brain-storming de plusieurs heures a pu aboutir à ce concept génial « Roma ».
Est-ce en liaison avec un voyage programmé de Paul ? Avec la reddition de Benoît ? A un culte fellinien des gros seins sur plages varoises ? Ou ce que nous n’oserions croire, une référence à cette douleur de l’adolescence, lorsque la première, l’unique, la rêvée, osa lui lancer sur le sable chaud d’une petite crique ensoleillée, son décimètre à la main « huit et demi, c’est quand même un peu court, et ton scooter ni changera rien »
Depuis il cherche à vaincre cette malédiction.
La science, la pub, rien n’y a fait.
Rome est son seul espoir.
Ce crie déchirant retentit chaque soir dans la rade de Toulon, Roma ! Roma ! Roma !
Tel le pilou ! pilou ! du pilier en rut.
Courage JC, 8cm et demi !!!
Comme dirait Chaloux, c’est déjà beaucoup !
« Pierre Assouline, dites-moi, le barbeau … c’est un poisson, non ?
Ne serait-ce pas plutôt une thèse en biologie »
Bonsoir, Daaphnée, nous avons causé hier avec deux intéressants barbeaux, affligés d’une curieuse ressemblance, WS et JD.
Thèse de littérature comparée?
Aujourd’hui, tout est possible.
« huit et demi, c’est quand même un peu court »
Ca va, ca va.
Bonsoir, Ueda . JD ?
je dois dire que je n’ai pas tout suivi, j’ai beaucoup de travail en ce moment … une sorte d’avalanche de laquelle j’émerge de temps à autre ..
bonne soirée )
L’installation de Julien Solé photographiée avec cet angle par P.Assouline est splendide. La récupération des couvertures et pages déchirées de vieux livres, de lettres et de pages d’agendas avec ces couleurs, devrait plaire à Versubtil…
« elle le dit jeté dans le temps de l’Histoire comme la comète de Halley ou un caillou d’Orion dans l’espace sidéral de l’Univers »
On croirait un portrait de D (avec ou sans . ?), celui de 1h54 le soir au fond des bois, mais comme dirait Sergio, il ne peut pas être messin puisqu’il est auvergnat.
C’est compliquée la vie intersidérale.
L’installation de Julien Solé photographiéE
je viens de faire des recherches sur des photographies et cette installation me plaît beaucoup
veuillez m’excuser , christiane de vous avoir déçue de mon intervention entre vous et vos amis .
…
…paradoxes et digressions,…
…hirsute et foisonnant,…
…
… » biographie « ,…
…
…ou avant-garde en Hesse,…de la violation de la vie privé,…
…
…les avertissements sociaux – économique,…
…de l’inquisition intellectuelle populaire abusif,…pour en être de la collectivité à équarrissage,…à remplir les caisses de la « communauté élue « , bien pensante,…
…
…etc,…les cirques à l’embauche,…
…les informations via Internet,…pour un beau coup de diamants pour en valoir des assurances,…payer vos augmentations d’assurances,…ou violations des profits, d’un coup plusieurs coups,…Bowling,…
…
…etc,…mes châteaux manquent à l’appel,…dada da,…les suggestions instrumentaliser à démystifier,…suivant,…
…
Il y a des chiffres qui parlent : la connerie française a un prix, très élevé : « ,6 millions d’euros, qu’elle vaut, celle des veaux…
Avec une croissance de 0,8% !
A quoi bon faire une bio de Gœthe, déjà qu’y z’ont du mal à piger le français… !
Le niveau monte !
3,6 millions d’€
3,6 millions ? Pour les conneries de tous les Français ?
Mais c’est donné, aucune raison de s’en priver.
Surtout que sur ce total, JC nous bouffe bien un million, TKT, Chaloux et baroz un autre million et renato au moins cent mille (Phiphi est hors course, le Paraguay n’est pas comptabilisé)
Finalement la rdl coûte très cher au budget national (je crois que Mimi n’est pas déclaré, c’est dire !)
Madrid !
@ hildenstein /19 février 2013 à 21 h 51 min
?????????
Nach Berlin !
@ christiane / 19 février 2013 à 22 h 39 min
!!!!!!!!
Pas envie de copier du texte : livre ouvert ; lire une ligne ; taper ; lire une ligne ; taper ; lire une ligne ; taper ; etc. Donc… Benn dit quelque part : « Ils veulent faire de la politique internationale et ils déplacent leurs opinions comme ils déplacent leurs gros culs »… c’est cité à peu près, naturellement, mais tellement vrai.
si christiane veut fairela saucisse ,qu’elle se trouve d’autres interloucteurs -trices,je n ‘ai pas l’intention de passer mes vacances o porquerolleS .
Bonne nuit .
à Porqueroelles
« ils déplacent leurs opinions comme ils déplacent leurs gros culs »
tu parles d’une pandémie, les grippes porcine et aviaire avaient la faiblesse de faire crever plus vite
> une ligne ; taper
Ah moi c’est le contraire je me tape des lignes. Une tristesse. Snif.
« Une tristesse. Snif. »
Faudrait essayer à taper le carton de temps à autre, ça change les idées.
effectivement, je ‘ai pas un carctère de commentateur professionnel , ni à la manière de versubtil, ni à la manière de christiane : d’où les usurpations de pseudos depuis 22 h 39 à maintenant .
Il faut excuser la petite, elle écrit des bêtises. De toute façon cette fois je l’envoie vraiment au dodo.
Bon, j’ai fait le point aujourd’hui.
renato est le père qui m’a manqué.
Thierry est le frère.
W. est le premier amour.
Daaphnée est ma première maîtresse.
Jacques est ma tante.
Ueda est mon psy.
JC le pote marrant de la Terminale.
Bouguereau l’ami qui trahit sans prévenir.
En définitive, tout ne va donc pas si mal.
Je suis un être construit et doté de solides appuis.
Tous ces gens-là sont existent bel et bien. Je ne les ai pas inventés.
Il me manque un confident. Celui à qui je dis les choses les plus secrètes. Ce ne pourra pas être une femme, je vous le dis tout de suite.
Ce ne sera pas mon frérot Thierry non plus parce que c’est une balance dans sons genre.
Je ne vois pas qui pourrait tenir le rôle. Peut-être Pierre Assouline. Il en voit beaucoup et parle peu. Il est sobre et discret. Mais enfin bon…
Sergio, peut-être. Je le sens fiable.
J’ai écrit « JC le pote marrant », mais c’était pour être court. Il n’est pas vraiment marrant, mais jovial. Il y a une nuance.
Le biographe, si l’on dire, n’apporte rien de neuf dans l’ordre des matériaux factuels.
—
Vous voulez dire qu’il n’apporte aucun fait nouveau?
‘dans l’ordre de’… ‘(n’) a (pas)vocation à’…’pronostic vital’…
Quand la paralangue à la mode, médiatique ou pseudo-technique, devient dépossession du savoir, c’est la démocratie cognitive qui trinque.
J’ai croisé Le Bel Arnaud, le redresseur improductif… Il faisait une gueule pas possible !
Il tenait une lettre à la main. Dans cette lettre, Maurice Taylor, le président du groupe américain, explique au ministre pourquoi il jette l’éponge sur la reprise de Goodyear d’Amiens Nord.
Extraits.
«J’ai visité cette usine plusieurs fois. Les salariés français touchent des salaires élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner, discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. Je l’ai dit en face aux syndicalistes français. Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France», écrit le patron américain.
«Nous croyez-vous assez stupides?» pour engager de nouveau une discussion, ajoute-t-il.
Quels salauds ces capitalistes américains ! heureusement, mon petit chou est là pour engager des dépenses sociales qui vont sauver le pays …Nous avons les meilleurs syndicalistes du monde ! Non, mais !!!
Achtung, vlà le Wozzek de Berg, vieil écho relittéraisé du Macbeth de WS (Is this a dagger which I see before me?).
—
WOZZECK
Das Messer? Wo ist das Messer? Ich hab’s dagelassen … Näher, noch näher. Mir graut’s! Da regt sich was. Still! Alles still und tot … Mörder! Mörder! Ha! Da ruft’s. Nein, ich selbst.
(wankt suchend ein paar Schritte weiter und stösst auf die Leiche)
Marie! Marie! Was hast Du für eine rote Schnur um den Hals? Hast Dir das rote Halsband verdient, wie die Ohrringlein, mit Deiner Sünde! Was hängen Dir die schwarzen Haare so wild? Mörder! Mörder! Sie werden nach mir suchen … Das Messer verrät mich!
(…)
(Der Mond bricht blutrot hinter den Wolken hervor. Wozzeck blickt auf (…)
—
“Den 20. Januar zog Lenz durchs Gebirgs” –et arriva chez le bon Pasteur Oberlin à Waldersbach. On peut retrouver les paysages de Lenz dans le petit musée Oberlin à Waldersbach en Alsace au-dessus de la vallée de la Bruche http://www.musee-oberlin.com/index.php?lang=fr
D. 0:44
« Jovial » est tout à fait inadapté : cela vient de jove, jupiter, non ? La barre est trop haute : va pour Bacchus, plutôt…
> re-littéralisé
Voilà dnc notre Assouline recalé sur le mode de l’émerveillement et dans le style du dithyrambe. A le lire, on finirait par croire que notre scène littéraire, pourtant si modeste et si provinciale, accouche d’un miracle tous les cinq jours (au moins!). N’importe, c’est la loi du genre, et les petits éditeurs valent bien qu’on parle un peu d’eux. Et puis, si ce papier, à défaut de nous décider à acheter ces trois volumes et à les lire, nous incite à relire (ou à lire) Büchner, le critique aura fait oeuvre utile.
Bloom 6h37
Bien que ce ne soit un signe de rejet et en dépit des efforts déployés en ailes de moineaux, de cette langue que des professeurs patiemment déposèrent en leçon,déclinaison,rigueurordre et beauté, ne me reste qu’encore moins qu’en anglais,la France est à la traîne en matière de pédagogie et concernant les langues,c’est patent et audible dans tous les voyages aussi bien que vos illustrations écrites et sonores vaillent le détournement d’avion vous seriez bon et accessible au plus grand nombre dont je suis de joindre en simultané une traduction, pas de dico quoiqu’en gros vous ressortiez cette histoire passionnelle d’assassinat ,de meurtre,d’homicide volontaire:un jeune homme tue la veuve d’un chirurgien qui était sa maîtresse .Dépassionnée.
Wozzeck:
Le couteau? Où est le couteau? Je l’ai laissé là. Plus près, encore plus près. Quelle horreur… Quelque chose bouge. Silence! Tout est silencieux et mort.
Meurtrier! Meurtrier! Ah! On appelle. Non, c’était moi. (Il cherche, fait quelques pas en chancelant et butte sur le cadavre.)
Marie! Marie! Qu’est-ce donc que cette corde rouge autour de ton cou? L’as-tu gagné, avec ton péché, ce collier rouge comme tes boucles d’oreilles? Pourquoi tes cheveux noirs tombent-ils si sauvagement?
Meurtrier! Meurtrier! Ils vont me chercher. Le couteau me trahit!
(..) (La lune apparaît, rouge-sang, de derrière les nuages. Wozzeck lève les yeux.)
Bonjour D ,qu’apprends-je?Je figure dans votre musée Grévin! J’aurais préféré que l’on nous retrouva enlacés à Pompéi ,dommage ,qu’encore une chose qui n’aura pas de lieu…
Cette citation de Wozzeck, Bloom, fait furieusement penser à l’histoire d’Oscar Pistorius, qui a abattu sa petite amie le jour (ou plutôt la nuit) de la Saint-Valentin !
sa petite amie le jour (ou plutôt la nuit) de la Saint-Valentin !
comme quoi !
S’il pouvait passer à l’acte, D. n’hésiterait pas à assassiner sa vieille maîtresse virtuelle, W !
ws aurait fait donné de la hache dans la porte avec depardieu saoul et nu dans le rôle de vdqs..le nez rouge de pousse au crime.. »du schlampeu ! »
donner donner..il traduisait tout du français ws
tous les mots antérieurs nous illustrent ,peut être passons-nous trop de temps à nous y mirer comme dans un miroir et faudrait-il se chercher dans l’un d’eux inédit et pas encore écrit qui dirait de nous le devenir mais comme le temps nous encercle inutile de sortir de l’archive des quatre .Recommencement.
Jasper Beecham est mort.
On peut l’interpréter comme ça si on ne connaît la douleur physique associée à l’effort
tu t’en donnes du mal renato..ni renaissant ni italien, byzance
JB 9h16
Aucun intérêt à ce qu’il se mette réellement en danger et compromette ainsi sa liberté et je ne pense pas être à ce point détestable que D éprouve le besoin de me rayer du paysage,au pire il m’ignorerait .
le Vatican et sa proie
mais non hé : berlu et renato (et les renaissants italiens)..le vatican (urbite ête orbite) est au balcon
Bouguereau l’ami qui trahit sans prévenir.
tout est dans la surprise, c’est meilleur dédé
Pour ne rien déranger du bel ordre et des établis,ni les grands qui ont autre chose à faire pour cimenter l’édifice (du pouvoir,des privilèges,de la farce …)ni les petits qui glanent dans les champs.On attend une nouvelle traduction,une interprétation qui transfigure sans et pour qu’aucun ne doute des intelligences intègres à l’oeuvre .
Gérard Deluc dit: 20 février 2013 à 9 h 21 min
Jasper Beecham est mort.
Pas vraiment une surprise…
Il me rendra folle ! Un emploi aidé de banquière pour son ex, maintenant !!! Quelle honte ! heureusement, le ridicule ne tue plus …
Gabriele Basilico, Bob Carlier, Jasper Beecham… c’est l’hécatombe chez les baby-boomers. Je crois que je vais prendre rendez-vous chez mon toubib.
Ueda nous dirait fouillant dans son savoir qu’une théorie existe pour expliquer que dans chaque famille vit un individu qui fait office de mur porteur comme dans une maison…
JC serait à l’article de la mort. Croisons les doigts.
Ce n’est plus du byzance-tintin pur et dur, bouguereau, déjà à Assisi il casse le formalisme en regardant le Crucifix de Giunta Pisano qui avait repris et déjà modifié le thème du Christus patiens. Donc, byzantin avec éléments gotiques, de là la question de la douleur et de la fatigue.
Cela dit, les photos bien à part, tu l’as vu par de vrai ?
W dit: 20 février 2013 à 9 h 38 min
Vous devez confondre avec hildenstein.
Le mieux est encore d’observer un silence poli.
« l’histoire d’Oscar Pistorius, qui a abattu sa petite amie le jour (ou plutôt la nuit) de la Saint-Valentin ! »
Beau carton plein, qui laisse espérer que le Pïstorius pourra réorienter son exemplaire carrière dans les épreuves de tir des prochains jeux paralympiques.
« Gabriele Basilico, Bob Carlier, Jasper Beecham… c’est l’hécatombe chez les baby-boomers. »
Intéressant en effet, mais qui furent tous ces gens-là ? Comme le temps passe…
9h38/De toutes façons ce n’était qu’une tentative ,de cette théorie je ne sais rien, qu’elle existe,surement au fond d’une oubliette et j’aurais aimé en savoir plus mais le fil de la recherche ressemble à un fil de nylon, insuffisamment résistant pour remonter du poids.
« d’où les usurpations de pseudos depuis 22 h 39 à maintenant . »
Tout a été effacé, hildenstein. Les délires de la nuit sont passés à la trappe.
9h48
Au moins une place net non sélective ,on efface tout et on continue.
Ah, non, bouguereau ! selon les plus récentes théories du complot le Vatican en est le cœur, le balcon ce n’est que ce qu’ils donnent à voir… et si tu y réfléchis tu ne trouve de mafias nulle part ailleurs… Ce qui est drôle c’est qu’un bouffe-curés — moi — se soit retrouvé — hier — à faire la part des choses ; j’ai même ramassé un « Padre »… enfin, en deux jours je suis passé de « PQ usé 20 fois » à « Padre », comme quoi les fanatiques et le sens de la réalité ce n’est pas la joie question ménage…
christiane dit: 19 février 2013 à 21 h 34 min
« L’installation de Julien Solé photographiée avec cet angle par P.Assouline est splendide. La récupération des couvertures et pages déchirées de vieux livres, de lettres et de pages d’agendas avec ces couleurs, devrait plaire à Versubtil… »
Je vous réponds tardivement Christiane après la lectures des commentaires.
Oui,j’ai parcouru avec un certain intérêt le site de ce jeune artiste dont Pierre Assouline nous a déjà gratifié en photographies de quelques une de ses installations.
Cette œuvre intéressante (travail sur le palimpseste, l’assemblage et le morcellement, comme une organicité qui peut se disperser propre aussi au livre, unique et feuilles multiples) n’échappe pas par certains aspects aux lieux communs de l’art contemporain. L’installation par exemple, le renforcement un peu déjà vu de l’œuvre abouchée à un monument prestigieux. Notre artiste serait à l’installation artisanale, au fait main, ce que Buren serait à l’installation industrielle de série.
Mais ce jeune artiste de manière volontariste s’efforce de mettre la main à la pâte et c’est efficace quant au résultat. Notamment dans ses grandes fresques qui recomposent un aspect urbain ou paysager( Paris par exemple). Mais est-ce une nouvelle mouture des peintres de la Butte façon A.C.?
Là où cela devient intéressant de mon point de vue, c’est sa mise en action de sa peinture en rouleau et cette manière tout en diplomatie et humour de casser le rite de l’installation désormais académique en dispersant les regards dans l’espace du musée.
Comme des feuilles arrachées au terrorisme de l’effet.
J’aurai pu ponctuer mes propos par un lien d’images au site de ce jeune artiste, mais ce n’est ici qu’un premier point de vue car il reste à voir réellement les œuvres..
Bien à vous!
Monsieur Barozzi, vous voyez le mal partout : Pistorius n’a fait que se défendre contre une blonde succube attaquant lâchement un pauvre infirme pourvu de seulement trois membres en état correct …
John Brown dit: 20 février 2013 à 9 h 45 min
Intéressant en effet, mais qui furent tous ces gens-là ?
Associée à l’expressionnisme abstrait écossais, la démarche intellectuelle de Jasper Beecham (1945-2013) se caractérise par le large éventail de ses centres d’intérêt : la philosophie, la psychanalyse et l’art celte. Sa peinture va du lyrisme le plus violent à une sérénité presque austère. Le gris et le bleu ont été la base de Beecham pendant plus de trente ans : « le gris représente la mort, l’angoisse, le bleu représente la vie, l’éclat. »
Jasper Beecham appelle « distorsion de l’éclatement » la simultanéité de l’acte de peindre et de celui de dessiner. Il ne dessine jamais à partir de la nature mais à partir de la « voie intérieure » (internal way). Il utilise le dessin pour trouver de nouvelles images ou pour résoudre des problèmes picturaux. Ce qu’il appelle des « gribouillis » lui servent à donner naissance à de nouvelles idées.
Barnett Newman disait que lorsqu’il lisait les écrits de Jasper Beecham, il apprenait ce que Beecham avait lu, mais lorsqu’il voulait savoir ce qui concernait réellement Beecham, il regardait ses tableaux
Roger Dugommeau dit: 20 février 2013 à 9 h 48 min
comme je ne veux ni commenter, ni cimenter , voyez christaine et versubtil qui sont des professionnels existentiels
Achtung-Dichtung: série Büchner-Berg-Trakl:
« Ihm aber folgte Busch und Tier,
Haus und Dämmergarten weißer Menschen
Und sein Mörder suchte nach ihm ».
-Kaspar Hauser Lied
et puis vous avez mauvaise langue pour la viennoiserie renvoyée du musée de Vienne !plein de petits chéris !une folie de petits chéris !
Mort de Noberto Budone. Encore un !
Gabriele Basilico a été enterré dans la plus stricte intimité.
On va finir par confondre le Père Assouline avec le Père Lachaise …
Hans Rubeck, victime d’une AVC, vient d’être admis à l’Hôpital américain de Neuilly.
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