de Pierre Assouline

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La République des livres
André Suarès sans compromis, avec la musique non plus

André Suarès sans compromis, avec la musique non plus

La musique serait-elle le seul domaine où il est permis à celui qui se pique d’en parler de n’être pas cohérent ? D’être même paradoxal ? Voire carrément contradictoire ? Vladimir Jankélévitch soutenait cette idée ; il avançait que l’on peut écrire ce que l’on veut sur la musique sans avoir à se justifier ; il disait que, pour tout argument, il suffit de trancher par un péremptoire : « La musique, c’est comme ça ». Le philosophe, qui n’était pas que mélomane mais également musicien (à la différence de Michel Onfray que Philippe Cassard habille ici pour l’hiver et toutes les autres saisons) s’exprimait ainsi à propos d’une haute figure qu’il admirait, et qui serait aujourd’hui totalement oubliée sans les efforts de Michel Drouin, Robert Parienté, Yves-Alain Favre et autres acharnés à diffuser sa pensée : celle d’André Suarès (1868-1948), écrivain et essayiste inclassable, pilier de la Nrf et conseiller artistique du collectionneur Jacques Doucet, insurgé permanent, marginal et pourtant essentiel à notre intelligence du siècle historique, politique, littéraire et musical (et régulièrement confondu, pour son malheur, avec le journaliste Georges Suarez fusillé à la Libération).

Il est vrai que son étrange personnalité, superficiellement désignée comme celle d’un imprécateur au motif qu’il usait volontiers d’un ton de Cassandre et se drapait dans ses ténèbres intérieurs, reflétait en réalité un tempérament d’une haute exigence intellectuelle, d’une absence de compromis sans mélange, d’une intransigeance sans détour ; cela n’en faisait pas nécessairement un homme de bonne compagnie, c’est peu de le dire, mais un visionnaire d’une rare acuité. Il fut, faut-il le rappeler, l’un des très rares, dans des articles assez violents car destinés à secouer l’opinion, à mettre en garde l’Occident contre les dangers de l’hitlérisme et du national-socialisme dès 1933. Un an après, l’article dans lequel il exhortait les européens à prendre Mein Kampf au sérieux et à y lire un programme d’extermination lui valut de se faire traiter d' »hystérique » par Jean Schlumberger et valut des désabonnements à la Nrf. Cioran a cru déceler dans son attitude une pose de génie incompris, ce qui jette inutilement le soupçon sur la sincérité de ses engagements alors qu’il les avait payés d’une totale solitude – et qui est assez mal venu sous la plume d’un homme qui, à la même époque, cédait aux sirènes roumaines du fascisme. Au vrai, son considérable orgueil était entièrement gouverné par un sens profond de l’absolu en toutes choses. Ce qui est par essence asocial.

De son œuvre prolifique, on retient le plus souvent Vues sur l’Europe (1936) au pessimisme si prophétique ; Le Voyage du Condottière, qui est l’une des choses les plus subtiles, et les plus exemptes de lieux communs (un exploit avec un sujet qui en ruisselle !) qu’un Français ait jamais écrites sur l’Italie ; ses portraits et exercices d’admiration d’auteurs du Grand siècle… On connaissait ses livres sur la musique (Wagner, 1899, Debussy, 1920, Musique et poésie, 1927 et Musiciens, 1931) ; ses articles sur la musique aussi, mais par sauts et gambades, grappillés ici ou là, au hasard des recherches. Assez pour se faire une idée du gisement que devait constituer la somme de ses textes envoyés à la Revue musicale. Ils sont d’un écrivain qui vit la musique de l’intérieur, à l’opposé de ceux qui jugent sans être du bâtiment, en fonction d’une pensée, de nature à faire naître ou comprendre le sentiment : « Ils ignorent que penser en musicien exige une marche exactement contraire ». Aussi on ne peut que saluer la parution de Sur la musique (218 pages, 21 euros, Actes sud). Une mine. On y découvre de quoi ravir et de quoi exaspérer, à l’excès dans un cas comme dans l’autre, preuve que l’on se trouve bien chez l’ombrageux Suarès et chez nul autre. Il suffit de savoir qu’il aurait cru indigne de ne pas se placer en permanence « à l’octave de sa passion » comme le suggère Stéphane Barsacq dans une préface dont l’empathie n’annule pas le sens critique.

Il tenait la musique pour « la forme sensuelle de la mystique ». On pourra commenter la formule ad infinitum. Et d’autres encore car il ne déteste pas le genre : «Charlot, c’est Jésus-Christ moins la parole » note-t-il dans un beau chapitre consacré à celui qui portait son galurin comme une couronne d’épines. Quand on est seul à crier dans le désert, et qu’on le fait en gonflant la voix, on ne se fait pas des amis si l’Histoire vous donne raison rétroactivement. Est-ce pour cela qu’André Suarès n’a guère été loué pour les erreurs de jugement qu’il n’a pas commises, quand tant d’intellectuels l’ont été soit pour la prétendue générosité des leurs, soit pour avoir eu le courage de les reconnaître ?

Lorsqu’il recevait un visiteur et que leur conversation avait été agréable, André Suarès était homme à remercier son interlocuteur en lui jouant un morceau de piano. S’il plaçait Bach au plus haut, il gardait Wagner au plus près de lui. Comme si le Walhalla était son jardin secret. Bref, Wagner est grand et Suarès est son prophète. Il y en a bien d’autres, mais avec des réserves. Beethoven le toucha, mais il ne le touche plus : « J’aime Beethoven, mais j’aime mieux la musique ». Débrouillez-vous avec ça ! Pas de complaisance en lui. « Il n’y a que les Allemands pour être injurieux et grossiers comme des Boches » écrit-il avant de rappeler à ceux qui vomissent sur Mendelssohn qu’ils vomissent ainsi sur leurs mères qui chantaient ses Romances sans paroles.

Les articles donnés à la Revue musicale entre 1912 et 1936 et rassemblés dans ce nouveau recueil permettent de vérifier la ligne directrice d’une pensée, et l’arrière-pays du goût musical d’un écrivain qui assistait assez souvent, dans l’impuissance parfois, au combat entre ce qu’il pensait et ce qu’il sentait. S’il fallait en résumait l’esprit d’un trait, on dirait : tout pour les Allemands, rien pour les Italiens ! A ses yeux, les premiers sont la musique faite peuple, ils la servent au lieu de s’en servir, ils possèdent une langue des plus admirables lorsqu’elle est chantée ; alors que les seconds ne produisent que musicaille,  béatitude sentimentale, même s’il concède, tout de même, que Verdi a fait de la musique, mais lui seul en son temps ! Les autres époques du génie italien sont à peine mieux traitées. Tout de même, expédier le Stabat Mater de Pergolèse comme un truc « pour enfant de chœur qui chante à l’Opéra », faire la moue devant Palestrina, concéder le génie de Monteverdi du bout des lèvres, balayer Vivaldi d’un revers de main (mais a-t-il jamais pu écouter ses opéras baroques ?)… Sans compromis, en musique comme en littérature. Mais sans la moindre justification (Jankélévitch eut approuvé) même si on n’est pas dans le j’aime/j’aime pas du béotien. Peu lui chaut, d’autant que ce Français de Marseille nous plante là avec une énigme bien dans sa manière : « Je ne suis pas allemand : voilà ce qu’un Italien ne pourra jamais comprendre ».

André Suarès était le genre d’homme à parcourir l’Allemagne pour y écouter différentes versions de Passion selon Saint Matthieu, avant de conclure que celle produite à Paris, un soir du saint vendredi telle qu’on la donnait à Leipzig, était infiniment supérieure à celles qu’il avait entendues à Mayence et Francfort car « les chanteurs y sont tout entiers à ce qu’ils chantent (…) Les voix sont des nefs qui se meuvent en parallèle et se rencontrent dans l’harmonie ». Mais quand on entend encore résonner ses philippiques anti-nazis perçues comme anti-allemandes, et qu’on lit les lignes suivantes extraites d’un numéro de la Revue musicale de juin 1935, l’année même où il écrivait dans un journal « Il n’est pas permis à un peuple humain et noble de traiter avec l’Allemand », on comprend qu’André Suarès ait été un homme à part :

« Qui entend la Passion selon Saint Matthieu comme on la donne à Leipzig, se sent désarmé devant les Allemands. Le peuple capable de créer une telle œuvre, et de la rendre comme elle a été créée, un tel peuple est absous. Quoi qu’il fasse, on ne peut le haïr. On lui doit la justice, qu’il refuse aux autres. Et ses égarements, ses excès, ses crimes mêmes sont effacés par une puissance si harmonieuse et tant de haute vertu. On dit de Timour ou Tamerlan qu’il est né les mains pleines de sang. L’Allemand est né les mains pleines de massacres, et l’âme pleine de musique. Le sang n’est rien ; mais la musique est tout, parfois ; et parfois, le tout est musique ».

A lire et à méditer ne fut-ce que pour mieux comprendre comment cet antinazi absolu de la première heure, dont on a voulu faire un germanophobe, était capable, publiquement et simultanément, de maudire l’Allemagne de son temps sans jamais relâcher la poigne de son verbe, tout en chérissant l’Allemagne de son cœur sans jamais lui compter son affection.

(« A la Fenice, Venise, au début du XXIème siècle » photo Passou ; « André Suarès en voyage en Italie à la fin XIXème siècle » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Musique.

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commentaires

611 Réponses pour André Suarès sans compromis, avec la musique non plus

Sergio dit: à

Il y a d’autres saisons que l’hiver ? O temps béni…

John Brown dit: à

Un an après, l’article dans lequel il exhortait les européens à prendre Mein Kampf au sérieux et à y lire un programme d’extermination lui valut de se faire traiter d’ »hystérique » par Jean Schlumberger et valut des désabonnements à la Nrf.

De quoi laisser rêveur. Il y a sûrement encore beaucoup à découvrir sur la réception de « Mein Kampf » et de l’hitlérisme en France dans les années 30.

John Brown dit: à

 » L’Allemand est né les mains pleines de massacres, et l’âme pleine de musique.  »

quand en aura

ce que j'en dis... dit: à

 » André Suarès sans compromis, avec la musique aussi « .
Ce serait mieux ainsi :André Suarès sans compromis, avec la musique non plus.

John Brown dit: à

» L’Allemand est né les mains pleines de massacres, et l’âme pleine de musique. »

Insupportable. Tordons le cou aux essences ! Déjà qu’il faut se farcir la fatalité d’être né quelque part, si l’on doit se coltiner en plus une étiquette, alors non. L’ « Allemand » n’est rien du tout ! Il n’existe pas. Il n’existe que des gens qui ont dans leur poche une carte d’identité allemande. C’est tout de même pas compliqué à comprendre.

passou dit: à

Ce que j’en dis, vous avez évidemment raison. Corrigé ! merci

Sergio dit: à

Une absence de compromis avec mélange faut les écarteler immédiatement, sauf le mélange deux temps bien sûr…

John Brown dit: à

« Qui entend la Passion selon Saint Matthieu comme on la donne à Leipzig, se sent désarmé devant les Allemands. Le peuple capable de créer une telle œuvre, et de la rendre comme elle a été créée, un tel peuple est absous.

Quelle foutaise ! Le peuple allemand n’a pas créé la Passion selon Saint Matthieu et n’est pas capable non plus de « la rendre comme elle a été créée »; cela, c’est l’affaire d’un compositeur et de musiciens. Suarès avait dû oublier que le peuple allemand n’a d’existence officielle qu’à partir de 1870.

John Brown dit: à

« Qui entend la Passion selon Saint Matthieu comme on la donne à Leipzig, se sent désarmé devant les Allemands. Le peuple capable de créer une telle œuvre, et de la rendre comme elle a été créée, un tel peuple est absous.

Bach n’avait aucune conscience d’être un musicien allemand et d’appartenir au peuple allemand, pas plus que Rousseau n’avait conscience d’être un écrivain français. Pauvre Jean-Jacques. Et, en plus, ils t’ont foutu au Panthéon, toi, citoyen de Genève !

Diagonal dit: à

Comment peut-on encenser à ce point les tissus d’âneries de Suarez sur ses (dé)goûts musicaux, au prétexte de régler leur compte indirectement aux Onfray ou autres Cioran ? Car qui peut bien s’intéresser à Suarez, soit disant capable de vibrer uniment à Bach et à Wagner ?… (une totale impossibilité acoustique pour les détenteurs de l’oreille absolue, comme chacun sait – et cela dirait assez bien en quoi sa prétendue prose de ‘connaisseur de musique n’était guère dictée que par le snobisme de son temps). Qui peut encore oser encenser ‘le Voyage du Condottiere’, ce bouquin à s’envoyer une balle dans le crâne tant le pensum ruisselait de ces lieux communs anti-Zweig dont même le pauvre Léon n’aurait jamais voulu entreprendre l’exégèse. Quant à épingler Cioran en évoquant ‘les exercices d’admiration’ de Suarez (qui aurait mieux parlé de Bach sans doute), avouons qu’il y a quand même là quelque chose d’assez savoureux à le faire !
Il aurait été infiniment préférable, je pense, tant qu’à vouloir comparer quelque chose de comparable, de comparer les critiques musicales de Suarez à celles de Lucien Rebatet. Là, ça aurait eu un sens véritable, et on aurait vite compris en quoi leur prose aurait été traversée par la proximité de leurs idéologies respectives…
Mais aujourd’hui, il est apparemment tellement plus simple de faire accroire qu’en matière de goûts musicaux, il ne saurait y avoir d’anachronismes rétrospectifs qui tiennent, que l’ouie serait invariante aux sons par delà les époques. C’te blague !…
C’est ce qu’Onfray prétend également qui tombe dans le même panneau que Passoul… Comme quoi, tout cela est d’un comique !

Mme Michu dit: à

le plus souvent c’est avec mes langes chez les mama’s boys

Chaloux dit: à

« Mendelssohn qu’ils vomissent ainsi sur leurs mères qui chantaient ses Romances sans paroles. »

Comme leur nom l’indique en partie, les Romances Sans Paroles sont écrites pour le piano. « Leurs mères qui chantaient… ». Lalala.. Bon…

« Forme sensuelle de la mystique »? Je dirais plutôt forme sonore de la chair.

Il y a très peu d’exemples à ma connaissance de commentaires musicaux qui soient des réussites littéraires, mais je garde un grand souvenir du Chopin de Gavoty, impression d’avoir été au plus près.

OneNote dit: à

Beau portrait de l’artiste en intellectuel engagé, que seuls les esprits exercés à la lecture inter-linéaire pourront saisir dans toute sa profondeur.

Comme le suggère son titre (et ici c’est la virgule et le NON PLUS qui comptent), le vrai sujet du billet n’est évidemment pas de discuter des goûts et des dégoûts de Suarès en matière de musique, forcément subjectifs, injustes et contestables (pour lui comme pour nous) ; mais de rappeler sa lucidité constante face au danger du nazisme, à l’heure où l’Europe (et le monde libre) se trouve à nouveau confrontée à un péril mortel, partout sur son territoire, et particulièrement en France.

Johann Braun, à en juger d’après ses premières réactions, est passé à côté du sujet comme le taureau à côté de la muleta, mais qui s’en étonnera quand on sait de quelle complaisance coupable cet homme est capable ?

Chaloux dit: à

On lira l’histoire de la musique de Rebatet à voix haute, entre amis connaisseurs, autour d’un piano,au terme de fastueux banquets.
Charpentier:
« C’était une des curiosités de Montmartre, avant la dernière guerre, qu’une visite à Gustave Charpentier dans son poussiéreux appartement de célibataire. On y trouvait un petit vieillard coiffé d’une casquette à oreilles, très malicieux, très positif, qui marchait alors gaiement et vigoureusement sur ses quatre-vingt ans (il devait aller jusqu’à quatre-vingt-seize). Il vous ouvrait le petit bureau en faux Henri II où il tenait la comptabilité de ses tantièmes de Louise, dont il vivait sans soucis depuis trente-cinq ans (…). On a voulu rejouer ses pages symphoniques(…). Navrante rétrospective. Ces choses sont devenues inaudibles. Pour autant qu’il avait quelque ambition de style dans ses ouvrages de concert, Charpentier sacrifia à ce chromatisme flasque où s’enlisaient alors (vers 1895) maints talents de l’école française. Les motifs n’ont aucun intérêt, leur « traitement » pas davantage. L’orchestration est opaque ou maigre, sans aucun détail inventé. Les auteurs de manuels seuls maintiennent encore les noms de ces cadavres musicaux, qui disparaîtront à leur tour de ces cimetières, comme les inscriptions des vieilles pierres tombales, comme ont disparu les dernières traces des concertos de Herz, des symphonies de Gaston Carraud ».

Une Histoire de la Musique, 1969, P. 422.

kardo dit: à

cette fois-ci , je ne vais pas rater le coche et donc j’en profiterai pour dire que q’il y a bine quelqu’un dont j aimerais lire un récit de son expérience de la parole et des langues depuis ses plus précoces souvenirs , en « famille » enfant jusqu’aà ce jour , dans ses rencontres , c’est bien P.Assouline, qui est à peu près un enfant du linguistic turn tant j’ai souvent eu l’impression que c’est l’une de questions à laquelle il voulait rendre ses lecteurs sensibles , et parfois des lecteurs particuliers ici, c’est le mot boche qui m’ a fait repenser que j’aurais aimé le questionner sur cette affaire de « langues » et d’ acquisition du langage qui a toujours fasciné l’humanité .

Trou noir dit: à

OneNote dit: 1 juin 2013 à 21 h 32 min
Beau portrait de l’artiste en intellectuel engagé, que seuls les esprits exercés à la lecture inter-linéaire pourront saisir dans toute sa profondeur.

T’es marrant mon Mimi moisi, con mais marrant.

Chaloux dit: à

Mendelssohn, Romances sans Paroles.

Aucun pianiste digne de ce nom ne les joue. Les enregistrements que j’en connais en font une musique affectée et salonnarde que cette musique n’est pas. Il faut chercher parmi les amateurs.(Il faut souvent chercher parmi les amateurs en matière d’interprétation musicale, Quignard l’a noté quelque part, avec raison).

Pour finir un petit message personnel à un écrivain qui se reconnaîtra, – avec lequel je suis fâché depuis plus de vingt ans. Je viens de lire ton E. N. Magnifique.

Trou noir dit: à

Chaloux dit: 1 juin 2013 à 21 h 39 min
On lira l’histoire de la musique de Rebatet à voix haute, entre amis connaisseurs, autour d’un piano,au terme de fastueux banquets

Plus con ou plus marrant ?

Bof, balle au centre.

kardo dit: à

acquisition du langage ; je me souveins d’voir compris le mot boche, un jour mais de ne l’aoir jamais dit, ni jamis écrit que sur ce blog pour la première fois ! de même le mot hystérique, je ne sias plus quand ni de qui je l’ai entendu mais que je me souviens quand j’ai compris que c’était injurieux .
et il en va ainsi de bien des mots peut-être pour tous , et pour tous les locuteurs évidemment

Noir c'est noir dit: à

Chaloux dit: 1 juin 2013 à 21 h 51 min
Pour finir un petit message personnel à un écrivain qui se reconnaîtra, – avec lequel je suis fâché depuis plus de vingt ans. Je viens de lire ton E. N. Magnifique.

Bon, indubitablement, con.

u. dit: à

Les monfres.

Même rendus cul nu en scène, ils ne pensent toujours qu’au micro.

Mais Clopine a lancé le printemps normand.
Libérez-vous!

kardo dit: à

que s’il y a bien quelqu’un

Mais sans la moindre justification (Jankélévitch eut approuvé) même si on n’est pas dans le j’aime/j’aime pas du béotien
le critique en P.Assouline ne peut ignorer qu’il est préférable parfois de ne pas commencer à justifier, et se laisser soi-même embarquer dans ses passions ,

renato dit: à

Ginette Doyen et Daniel Barenboim ne seraient pas des pianistes dignes du nom ?!

« affectée et salonnarde » ? un anthropologue aurait ici des mots pas gentils et peut-être même malpolis… par chance je suis pris par d’autres trucs ces jours-ci…

Remember dit: à

mais je garde un grand souvenir du Chopin de Gavoty
Chaloux

Gavoty et Chaloux, quel duo, mais quel duo.

Guérir les mots dit: à

Kikavait raison ya ?
Castres Champion.
Le médicament plus fort que le caoutchouc et la bande dessinée.

u. dit: à

Rory Kockott décisif.

Je sais, après Suarez et Barenboim, c’est plouc.

Mais ce déménageur a su mettre les cannes, créer les décalages, prendre les clés du camion.
(Même si ces zuzuvela, c’est quand même démagogique!).

Castres, capitale culturelle de l’Europe.

mékilékon dit: à

« Castres, capitale culturelle de l’Europe. »
ça vote fort Le Pen aussi…
Ville triste de casernes…

u. dit: à

Il est importang de recentrer le débat.
Suarès, Suarès.

Mais le bouclier de Brennus, pitaing.
C’est pas Gide qui parlait des quatre piliers de la NRF?

u. dit: à

« Ville triste de casernes… »

Ne sois pas si amer, Mekilekon.
Jon reste formidable.

Et pester contre les casernes, c’est insulter Marlène.
Bei der Latern…
C’est mépriser nos hommes d’armes…
Professor Unrat, tu connais?

u. dit: à

(JC?
Fais pas la gueule, avec tes toulonnais.

Le top 14, c’est libéral le marché enfin régulé!

« A la fin, Toulon aurait pu revenir au score.
Tout le monde doit être heureux ce soir ».
François Hollande, président de la République)

christiane dit: à

Lu deux livres de lui, son somptueux « voyage du Condottière », Caërdal, le mélancolique chevalier errant parti de sa Bretagne pour « conquérir l’Italie » sur les pas de Stendhal. De Venise à Sienne en passant par Florence que de fines remarques sur l’art (peinture, musique, gravure, sculpture), les villes, les paysages traversés, les gens qu’ils croisent et ceux qui ont laissé mémoire. Méditation et poésie, humour aussi. « Temples grecs, maisons des dieux », autre livre étincelant. Colonnes admirées dans le silence et la lumière de l’aube rose qui habitent les temples solitaires de Ségeste, d’Agrigente (mémoire d’Empédocle et de son crabe !) en Sicile… Douceur des amandiers en fleurs, des oliviers « songeurs », de la terre sèche et blanche de poussière ou de la campagne verdoyante environnante Mer verte et sauvage . Grandeur et misère de l’homme… Sélinonte, le chaos, la dévastation, la nausée. Les rocs de Cusa… l’aloès et le cactus, l’air dur et sec. « Cependant, quelque part, au bord de la marine, une voix chante : un air qui tombe en cendres tièdes comme les fatigues du jour. La mandoline tinte… ».
Il lui faut revenir à Paestum la silencieuse,à ces « pierres d’or translucides » au coucher du soleil, aux roses, aux asphodèles… « la paume tendre » et « tragique » de la terre d’Italie.
Deux bien beaux livres…
J’aime apprendre sa lucidité face à l’histoire grâce à ce billet. ( « Vues sur l’Europe » : sa dénonciation du nazisme. Ces autres écrits sur la musique.)
Très beau billet. Merci !

mékilékon dit: à

u, tu connais Castres?
Moi, oui!

L’avis de Sophie sur la ville de Castres

Castres uniquement pour les sportifs

Si vous n’êtes pas sportif, vous n’avez rien à faire à castres ! Si vous.
Aimez la culture, fuyez ! Hormis son festival de piano l’été, la.
Municipalité se contente de poudre aux yeux et de spectacles grands.
Publics qu’elle répète depuis 20 ans. Le seul théâtre qui assure une.
Programmation pour une ville de 45 000 habs ! Propose des spectacles dits.
« grands publics », niveau tf1, à des tarifs abusifs. De toute évidence, les.
Programmateurs n’ont aucune culture et, comme le reste des habitants, ne.
Vont surtout pas voir ailleurs ce qui se fait. Les habitants sont natifs.
De castres et fiers de l’être et se méfient des « étrangers ». Si vous avez.
Vécu ailleurs, sillonné la France et connaissez l’étranger, fuyez castres ! Votre mentalité ne sera jamais la leur et ils n’ont aucune envie de.
Rencontrer des gens venus d’ailleurs qui ont autre chose. Ils se.
Contentent de ce qu’ils sont avec suffisance. Un couplet sur la.
Bibliothèque, vétuste, une honte pour une ville de 45 000 habs, dont les.
Bibliothécaires sont des fonctionnaires blafards que dérange le public et.
Qui font tout pour vous dégoûter de lire. Nos enfants ne veulent plus y.
Aller ! Si vous êtes une femme coquette et en talons, soyez sûrs qu’on.
Vous regardera comme une curiosité, si ce n’est pas avec mépris. Ah !
J’oubliais, en 2012 et pour les années à venir, 32 millions d’euros à.
Débourser par les contribuables de la ville car la mairie s’est autorisée.
À rompre son contrat avec la lyonnaise des eaux sans en respecter les.
Clauses ! Félicitations ! Et puisque nous évoquons la mairie, parlons.
Également de son réseau de bonnes amitiés qui justifient contrats et.
Emplois. Bref, choisissez Toulouse ! Il y a certes le ter pour s’y rendre.
Mais on ne compte plus le nombre de trains supprimés toutes les semaines,
voire tous les jours. Voilà, vous savez tout, vous êtes prévenus !
Ce que j’aime à Castres

Ville paisible, nombreux équipements sportifs.
Ce que je n’aime pas à Castres

La fermeture d’esprit dont la curiosité se limite à castres et dans le.
Meilleur des cas, au Tarn.

(19/01/2013)
L’avis de Sophie sur la ville de Castres

Castres uniquement pour les sportifs

Si vous n’êtes pas sportif, vous n’avez rien à faire à castres ! Si vous.
Aimez la culture, fuyez ! Hormis son festival de piano l’été, la.
Municipalité se contente de poudre aux yeux et de spectacles grands.
Publics qu’elle répète depuis 20 ans. Le seul théâtre qui assure une.
Programmation pour une ville de 45 000 habs ! Propose des spectacles dits.
« grands publics », niveau tf1, à des tarifs abusifs. De toute évidence, les.
Programmateurs n’ont aucune culture et, comme le reste des habitants, ne.
Vont surtout pas voir ailleurs ce qui se fait. Les habitants sont natifs.
De castres et fiers de l’être et se méfient des « étrangers ». Si vous avez.
Vécu ailleurs, sillonné la france et connaissez l’étranger, fuyez castres ! Votre mentalité ne sera jamais la leur et ils n’ont aucune envie de.
Rencontrer des gens venus d’ailleurs qui ont autre chose. Ils se.
Contentent de ce qu’ils sont avec suffisance. Un couplet sur la.
Bibliothèque, vétuste, une honte pour une ville de 45 000 habs, dont les.
Bibliothécaires sont des fonctionnaires blafards que dérange le public et.
Qui font tout pour vous dégoûter de lire. Nos enfants ne veulent plus y.
Aller ! Si vous êtes une femme coquette et en talons, soyez sûrs qu’on.
Vous regardera comme une curiosité, si ce n’est pas avec mépris. Ah !
J’oubliais, en 2012 et pour les années à venir, 32 millions d’euros à.
Débourser par les contribuables de la ville car la mairie s’est autorisée.
À rompre son contrat avec la lyonnaise des eaus sans en respecter les.
Clauses ! Félicitations ! Et puisque nous évoquons la mairie, parlons.
Également de son réseau de bonnes amitiés qui justifient contrats et.
Emplois. Bref, choisissez toulouse ! Il y a certes le ter pour s’y rendre.
Mais on ne compte plus le nombre de trains supprimés toutes les semaines,
voire tous les jours. Voilà, vous savez tout, vous êtes prévenus !
Ce que j’aime à Castres

Ville paisible, nombreux équipements sportifs.
Ce que je n’aime pas à Castres

La fermeture d’esprit dont la curiosité se limite à castres et dans le.
Meilleur des cas, au Tarn.

(19/01/2013)

http://www.linternaute.com/ville/castres/ville-81065

christiane dit: à

« A la Fenice, Venise, au début du XXIème siècle » photo Passou .
Magnifique ce sombre rideau de scène !

mékilékon dit: à

T’as compris,u, à Castres, le piston local, la pharmacie et le rugby…
( Bon,le Musée Goya!)

Jacques Barozzi dit: à

Castres, comme son nom l’indique, c’est la capitale des castrés !

Il était joli garçon,le Condottière. Son voyage en Italie est plein de belles choses.

u. dit: à

Et toc, Mekilekon.

Touché.
Tu es content?

(Mais quand même, ce travail dans les zones de ruck…)

josette Benchetrit dit: à

commebeaucoup ici, je suis interessée oar ceci:
L’Allemand est né les mains pleines de massacres, et l’âme pleine de musique. Le sang n’est rien ; mais la musique est tout, parfois ; et parfois, le tout est musique ».
Voilà qui m’évoque à la fois le psychopathe d’Orange mecanique qui tue en musique, et les abominables corridas, sur fond de paso doble.
Comme quoi la musique n’adoucit pas les moeurs, mais peut magnifier le pire, et le barbare à ses yeux.
Par ailleurs, je connais bien une pianiste schubertiste que Jankelevitch adorait. Vous pouvez l’écouter là:
http://www.michele-scharapan.com/

Jacques Barozzi dit: à

Oui, elle est réussie, cette photo de Passou, Christiane, elle est proprement cinématographique : on voit un personnage au premier étage des loges se pencher pour regarder les musiciens dans la fosse, entre autres…

josette Benchetrit dit: à

je precise que la musique n’adoucit pas toujours les moeurs, mais que l’art est pourtant là pour permettre la sublimation des pulsions. Mais évidemment ça ne le fait pas tout à fait. il en reste encore, des pulsions non sublimées, dont l’aporie des musiciens juifs forcés des camps de la mort. Mais là, on revient à Orange Mécanique alors que je me régale à l’écoute de Michele Scharapan qui a , elle, l’art et l’ethique.

provincial dit: à

c’est vrai que le rugby est une plaie ou a été une plaie pour les petites et moyennes villes de province.
Ayant été enseignant dans un cours privé, le temps de partir pour l’armée, j’ avais un élève qui m’avait fait une vingtaine de fautes d’orthographes dans un texte dicté.
Troisième ligne de l’ équipe de rugby locale il fut embauché comme chauffeur à la préfecture, sans concours ni diplôme.
Il était bon joueur et sympathique, bêta mais sympathique. Et moi avec mon bac+5, je faisais un remplacement dans cette école de secrétariat de cette ville.
Et je ne vous parle pas de ses autres avantages et prébendes!

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rien à faire,…
…pour moi,  » la musque « , et son univers de codes et de rites, reste une diversion à tout les niveaux, un paravent, une mascarade, de bruits et de cloches pour  » faire diversion « , en cas de nécessité, pour en faire des distanciations d’abrutis du détails, pour se perdre aux manigances des manoeuvres des liens sociaux,…là,…en dehors des circonstances,…
…un genre,…le Prince, de Machiavel,…
…Oh,…cette horde sauvage au pied de Versailles,…faites donner  » la Musique  » à canons,…pour refouler le peuple aux chaumières,…et Basta,…
…les musiciens des collabo’s du pouvoir en place,…des mousquetaires du roi,…au cardinal aux  » croix de bois « , aux mignons,…à la Cage aux folles,…là,…au plafond,…etc,…et Bouvard – R.T.L.,et ses sketchs,…à deux balles du sommelier,…etc,…Ah,…Ah,…

renato dit: à

« … la sublimation des pulsions… »

Le saut à la perche aussi…

D. dit: à

Bonsoir Josette. J’aime beaucoup votre prénom.
Au nom de tous, je vous souhaite la bienvenue ici.

Denaro Soldi dit: à

Ah la Fenice. Peut-on oublier le mélancolique solo ‘Lasciar mi la grappa ?’ dans ‘Le Burlador’ après l’y avoir entendu ?

D. dit: à

Je n’ai rien contre les américains mais je les trouve assommants. Ils ne réalisent pas dans quel monde il vivent. Ils n’arrivent pas à le réaliser. C’est très rare qu’ils se demandent : telle chose comment, pourquoi ? C’est presque tout le temps : telle chose, je fais ça avec. C’est assommant.

D. dit: à

La Fenice, c’est très surfait. Beaucoup de stuc, de dorures, de paraitre, pour pas grand chose au fond. C’est vénitien, quoi. Ça finira au fond de l’eau un jour ou un autre, comme tout ce qui a voulu briller trop vite et trop fort.

D. dit: à

Je vais me coucher. C’est encore ce qu’il me reste de mieux à faire. Le temps d’aller faire pipi, et hop, au dodo.

D. dit: à

Demain j’ai messe à 10h 45.

u. dit: à

D. dit: Le temps d’aller faire pipi, et hop, au dodo.
Demain j’ai messe à 10h 45.

C’est très raisonnable, D.
Après tout, il a pu arriver à Bresson ou Bernanos de suivre le même agenda quotidien.

Malgré tout, cette association sans médiation (miction, sommeil, sacrifice) a quelque chose de glaçant.
Sans parler du cynisme de nos anti-cléricaux.
(Pisser dans le tronc, et autres trivialités, vous en avez souffert vous-même).

De grâce, ressaisissez -vous.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…le théâtre, la musique, l’opéra,…
…stratégie contemplative pour des pauvres diables, encore niais de s’imaginer en être du paradis des décisions à prendre et à convertir en bonne farine,…
…avant la chasse et le déluge,…à bidet…le pied à l’étrier,…etc,…Ah,…Ah,…

renato dit: à

Qu’est-ce qu’un ‘siècle historique’ ? il y en a de non historiques aussi ?

Cela dit, c’est vrai qu’il n’est pas nécessaire ni utile de comprendre la musique pour en parler (il y en a même qui jouent du piano sans bien savoir où ils vont), c’est à cette ‘forme sensuelle de la mystique’ que les tantines à chats se cantonnent — et ce serait déjà quelque chose si ce n’était que pour transmettre leurs approche à des neveux assujetti par la consigne maternelle : « Faut comprendre tante Hortensia, ses chats et sa musique bien à part, elle n’a rien… ».

Il arrive, malheureusement, que quelques unes de ces tantines à chats se laisse tenter par la critique musicale, ce qui est tragique… surtout si elles ont fait un brin de philo à côté du piano et de l’aquarelle…

kardo dit: à

c’est jourd’hui ne expression très partagée dans la presse qu’une personne politique ou politisée, lorsqu’elle parle « fait entendre sa musique », qu’on parle de « mise en musique » d’une politique, au point que dès qu’un personne ouvre la bouche-ou écrit- ce qu’elle émet est appelé « musique » , souvent par ironie, ou par mépris a priori .

kardo dit: à

voici une citation : du parisien
S’ils n’ont jamais renoncé à faire entendre leur petite musique, les écologistes durcissent cette fois le ton.

kardo dit: à

en voici une autre du JDD (et c’est le titre de l’article)
Copé et Fillon doivent mettre en musique leur accord
« 

kardo dit: à

de même dans le point ,( également en titre )
Rencontre Copé-Fillon pour mettre en musique leur traité de paix

kardo dit: à

il pourrait être intéressant de dater l’apparition de ce cliché de la presse politique

kardo dit: à

encore une citation (toujours en titre)
Vienne politique
Le Parti socialiste veut mettre le changement en musique

Josette Benchetrit dit: à

Merci D, votre pseudo aussi est très joli et se prête à tous les D.élires.
😉
J’aime bcp cet article, Pierre A. Et les citations de Suarez, qui dénotent pour certaines d’un humour ravageur. Comme ceci:
« J’aime Beethoven, mais j’aime mieux la musique ». C’est très injuste, car faudrait être sourd pour ne pas inclure Beethoven dans la musique, alors qu’avec Nietzsche, dans le pamphlet « Nietzsche contre Wagner », j’aurais bien envie d’en exclure Wagner…Chacun ses dégoûts et ses douleurs éthico-ORL.

kardo dit: à

peut-être peut-on être plus rude ?
Tout au long de son essai, Daniel Barenboïm défend cette idée que l’on ne peut rien dire sur la musique elle-même (ce qui fera hurler certains musicologues), mais bien plutôt sur notre façon de la recevoir. L’activité musicale, tant du point de vue du compositeur que de celui de l’interprète, est pour l’auteur beaucoup plus qu’une métaphore des rapports humains et politiques. »
un livre que je n’ai pas lu (j’en ai lu des précédents)
http://www.laviedesidees.fr/Musique-et-politique.html
« 

kardo dit: à

l’auteur du précédent article, musicien avait d’ailleurs joué du lieu commun dans un long titre:
Le « goût musical » ? Un objet insolite parfois réduit à une formule : « j’aime ou je n’aime pas », point à la ligne. Ce relativisme oblitère toute la richesse sociale de la notion de « goût », une richesse dont un numéro des Actes de la recherche en sciences sociales dresse la carte, sans aller jusqu’à la mettre en musique.
« 

Josette Benchetrit dit: à

Décidément, me revoilà. Ceux qui apportent une autre analyse au monde tel qu’il est peuvent trouver echo à cette remarque:
« Quand on est seul à crier dans le désert
et qu’on le fait en gonflant la voix, on ne se fait pas des amis si l’Histoire vous donne raison rétroactivement. »
Ne peut-on dire déjà que nul besoin n’est d’attendre la confirmation de l’histoire, pour être peu admis dans le sein des comme tout l’monde si on dérange par d’intempestives mises en garde. Y compris pendant l’horreur comme le montre par exemple le film Amen.
Il est une passion qu’a rajouté Lacan, la passion de l’ignorance.
Cette passion peut conduire comme les 2 autres à des crimes passionnels.
C’est ainsi que sont exclus ceux qui voient plus loin que le bout de leur ego. Ceux qui crient dans le désert du féroce désir de ne pas savoir de leurs contemporains risquent en écho le silence d’un désert réel et en général, comme le dit PA, une non reconnaissance ultérieure. Les gens aiment qu’on se trompe avec eux…quitte à faire un mea culpa, qu’il soit collectif. Faute partagée, à 100% pardonnée par soi-même. C’est le meurtre, collectif aussi, du père de la horde primitive, ou le crime de l’Orient Express.
Avoir raison trop tôt, temporalité psychique et/ou historique, c’est malpoli et risqué, comme de réveiller un somnambule rancunier.

kardo dit: à

en lisant cet article sur le goût j’ai repensé à ‘organisation d’un colloque autour de D.Davidson , le philosophe, dont l’organisateur end compte en précisant
 » And that doesn’t include the professional dancers we hired or the rock and roll band that blew out our eardrums; and so it went. »
http://opinionator.blogs.nytimes.com/2013/05/30/a-great-day-for-philosophy/

kardo dit: à

rend compte

renato dit: à

On peut dire beaucoup sur la musique, cependant, comme diraient Perceval & Karadoc, ‘‘c’est très technique’’… Ce qui laisse une marge étroite au jeu d’interprétation subjectif : on comprends toujours le pourquoi d’un choix de l’interprète car on comprend celui du compositeur… on peut ne pas l’approuver mais on le comprend… Après, si on veut parler d’autre chose c’est comme parler art : on laisse ça aux mandarins… bien que leurs fantasmes burlesques ne soient jamais à la hauteur de la situation…

Bon, cela dit :

http://www.youtube.com/watch?v=kmSJcX91nNI

Jacques Barozzi dit: à

@Josette Benchetrit de retour, une troisième JB !

Que deven(i)ez-vous pendant tout ce temps-là et que cache ce : « Décidément, me revoilà » ?
Vous auriez pu être une sacrée femen, à la porte des arènes et des abattoirs, non ?

@Chaloux, quel est donc ce livre magnifique, E N ?

@u., vous connaissez ce rugbyman du nom d’Alexandre Barozzi, une sacrée bête !?

Jacques Barozzi dit: à

Sèmerais-je la révolte partout où je passe : Tunis, Istanbul, la RDL ?

renato dit: à

Mais non, mais non, Jacques, du calme…

dominical dit: à

@kardo

Nous sommes las de votre sempiternel REFRAIN!
Nous préférons la musique des sphères…

Jacques Barozzi dit: à

« (à la différence de Michel Onfray que Philippe Cassard habille ici pour l’hiver et toutes les autres saisons) »

Pas vraiment, je trouve l’article assez gentil, juste une pointe de jalousie parce que sa maman lui préfère Onfray ?

Jacques Barozzi dit: à

Dans le lien « André Suarès » (en rouge) on apprend que ce dernier a été chassé de la NRF par Jacques Rivière.
Quelqu’un connait-il la raison ?

kardo dit: à

dominical dit: 2 juin 2013 à 9 h 51 min
vus êtes combien, majesté ?

John Brown dit: à

Suarès ? Voilà qui ne nous rajeunit pas. Une fois de plus se vérifie la prédilection d’Assouline pour les vieux croûtons hors d’âge et sa fixette sur les décennies trente-quarante, la bande Adolf, la bande à Moulin etc. Toutes ces antiquités n’intéressent plus personne sauf lui. Craignons qu’au prochain galop Goncourt il n’aligne quelque vieille rosse étique, un Claude Farrère, un René Bazin, en tentant de les maquiller en jeunes poulains de la littérature moderne.

passou dit: à

Aux uns et aux autres, Vous pouvez naturellement penser et écrire ce que vous voulez d’André Suarès, mais par pitié, ne l’appelez pas Suarez ! Car celui-là, c’est l’autre.

bouguereau dit: à

Nous préférons la musique des sphères…

la musique sans la danse c’est une bétise et pour les assis, tôt ou tard la machette et la machinegenvert les démange..même céline y a pas coupé..vla la vérité des sphères qui dansent et tournent..c’est cqu’on apprend à l’école maternelle des soufis bande de biroutes sous contention à la motricité involontaire..crème de golème

Chaloux dit: à

Pierre Assouline, comme si vous ne saviez pas qu’ils sont sans pitié.
De Suarès, les Vues sur Napoléon.

bouguereau dit: à

t’as dis du mal des italotes lassouline..et renato l’a encore lié ses pompes en travers et s’est vautré sur son tapis..il bave..mais pour la rage c’est technique

Jacques Barozzi dit: à

« Suarès ? Voilà qui ne nous rajeunit pas. »

A te lire régulièrement ici, avec intérêt, JB, on a le sentiment que tu n’as jamais été jeune !

« Toutes ces antiquités n’intéressent plus personne  »

Parle pour toi, Suarès, ses livres, son rôle, de la NRF à la bibliothèque Jacques Doucet, en font un pillier incontournable de la littérature française du début du XXe siècle.

renato dit: à

Pourquoi, bouguereau, t’es pas en accord ?

bouguereau dit: à

et en musique c’est les italiens et les russes qu’avaient bon..c’est certain et sûr..essaie de siffler du wagner avec un pinceau sur un chantier lassouline

Chaloux dit: à

J. Barozzi a raison, John Brown, qu’est-ce que tu peux raconter comme conneries. Un vrai robinet.

Jacques Barozzi dit: à

« essaie de siffler du wagner avec un pinceau sur un chantier lassouline »

Faut demander l’avis du vieux maçon italo-antibois Audiberti, le boug !

kardo dit: à

Parle pour toi,
un conseil à ne pas négliger !
outre l’auteur, c’est le biais de la musique qui font de ce lever de rideau sur le siècle naissant un lever sérénissime

John Brown dit: à

« Parle pour toi, Suarès, ses livres, son rôle, de la NRF à la bibliothèque Jacques Doucet, en font un pillier incontournable de la littérature française du début du XXe siècle. » (rédigé par Jacques Barozzi)

La littérature française du début du XXe siècle, franchement, on s’en tamponne. Vieilleries, vieilleries. Pilier incontournable mon cul. Parlez-moi de Proust, oui. Mais Giraudoux ? Giraudoux ? Très moisi du slip, Giraudoux. Ne parlons pas de Paulhan. Vieux relent. Suarès ou Suarez, j’aurais été juge-arbitre en 45, j’aurais fait fusiller les deux, bon débarras.

Jacques Barozzi dit: à

Daaphnée, avez-vous participé à la « Nuit de la littérature » ?

hamlet dit: à

oui, l’article de Cassard est plutôt gentillé avec Onfray.
Cassard se dit que la femme qui l’a enfanté regrette amèrement de n’avoir pas, à sa place, donné naissance à un Michel Onfray.
Onfray dont les biographes découvriront que le père était un des notables (ou un noble) chez qui la mère faisait le ménage, Michel l’a compris très tôt, quand il a vu la distance qui le séparait de son frère.
quand on pense que dès sa première apparition à la télé, le réalisateur de la série ‘alerte à malibu’ voulait l’embaucher, pour faire le maitre nageur.
un nietzschéen maitre nageur…

renato dit: à

« … j’aurais fait fusiller les deux… »

Hé, merdre ! ils ne pensent qu’à ça !

John Brown dit: à

« De Suarès, les Vues sur Napoléon. » (rédigé par Chaloux)

Suarès, c’est l’homme à la rétro-longue-vue. Ah ! ses vues sur Charlemagne ! Tous ces vieux croûtons méditant sur le destin révolu d’un tas d’archéo-croûtons. A vous dégoûter de l’imprimé. Mort à Gutemberg !

Chaloux dit: à

John Brown, en attendant de faire fusiller tout le monde, songe qu’il est l’heure de sortir ta poubelle.

bouguereau dit: à

Paulhan. Vieux relent

chaloux..jaloux de ton flow épicétou

Jacques Barozzi dit: à

Tu l’as fait le voyage en Italie à pied, JB, pour ça il faut avoir été jeune et l’être toujours resté !

hamlet dit: à

D. c’est vrai que vous êtes plutôt fortiche pour emballer les filles: Bérénice, christiane, Diagonal, clopine, daaphnée, et maintenant Josette.
je le reconnais, vous avez un charme indéniable, je vous ai posé la question mais je savais que vous étiez un vrai épicurien, à temps plein.

Chaloux dit: à

Mets tes pantoufles et enfile ton gilet.

kardo dit: à

La littérature française du début du XXe siècle, franchement, on s’en tamponne
c’est la tranformation du covoiturage onfraysien en manège d’autos tamponneuse , ce blog ?

Chaloux dit: à

C’est vrai qu’il s’écoule un peu.

hamlet dit: à

Tolstoî accusait la musique de remuer tout ce qui est trouble, impur et illicite dans le coeur des hommes.

Jacques Barozzi dit: à

Même les réquiems, hamlet ?

hamlet dit: à

la musique de Mozart que je préfère c’est celle de la pub du parfum Yves Saint Laurent.

bouguereau dit: à

ta gueule bouclée keupu..ça c’est du mozart

hamlet dit: à

ce que cet imbécile d’Onfray n’a pas compris c’est que toute la philosophie de Nietzsche ne s’appuie que sur sa rancune et son ressentiment contre la musique et les femmes.

Jacques Barozzi dit: à

« Bérénice, christiane, Diagonal, clopine, daaphnée, et maintenant Josette. »

Diagonal(e) est une femme ?
D’après la moyenne d’âge, je ne sais pas, D., si l’on peut raisonnablement parler de filles, plutôt de mères !

Jacques Barozzi dit: à

Alors que dans son Voyage du Condottière, André Suarès écrit de belles pages sensuelles sur les très jeunes madones croisées sur la route, de quoi faire baver le vieux JB !

renato dit: à

Quand je dis qu’il faut laisser la parlotte à des gens qui ne craignent pas le ridicule… enfin ! Nietzsche ne s’appuie pas « sur sa rancune et son ressentiment contre la musique et les femmes » car Wagner ne sont pas toute la musique et Andreas-Salomé n’est pas toutes les femmes…

Jacques Barozzi dit: à

« les très jeunes madones croisées sur la route »

Christiane, vous n’auriez pas un extrait approprié ?

renato dit: à

Pfff ! Wagner ne sont pas > Wagner n’est pas

renato dit: à

D’ailleurs pour Wagner il a raison, a-t-on idée de laisser la phrase irrésolue seulement pour fasciner le spectateur ? c’est une méthode d’escroc, si on y réfléchi…

Daaphnée dit: à

Daaphnée, avez-vous participé à la « Nuit de la littérature » ?

J’en avais l’intention, Jacounet, l’intention ..
Mais il se trouve que je suis allée au sauna, gommage aux sels de la mer morte, bain à remous .. oui, 3 ou 4 garçons très avenants pour vous proposer de vous masser mais bon, j’avais préalablement demandé les mains expertes d’une esthéticienne – un vrai bonheur, d’ailleurs ..
Bref, cercle vertueux de l’épicurisme et soleil en sortant, coup des fil à des amis ..et c’est le menu d’une terrasse qui a fini de capter notre paresseuse attention ..

Et si je n’avais pas tant de travail qui m’attend, je ne serais pas déjà levée et déjà devant mon ordinateur ..
Tiens, je n’ai pas encore lu le lien « Michel Onfray que Philippe Cassard habille ici pour l’hiver » dont je ne doute pas qu’il puisse être bien senti ..

renato dit: à

Et lorsqu’il parle de « méditerraniser » la musique (c’est autour de Carmen), il ne semble pas nourrir un quelconque ressentiment et encore moins de la rancune vers la musique.

John Brown dit: à

Il faudrait se décider à analyser ce goût coupable d’Assouline pour la célébration des vieux croûtons. Aux vieux croûtons la patrie reconnnaissante, aux champs rantanplan fermez le ban; ça m’étonne que le LML n’ait pas déjà rappliqué avec sa boîte de cireur de pompes en bandoulière. Ah mon passou ! ah comme vous avez si tant bien raison ! Ah Suarès, exquis Suarès ! Et Bresson, vous m’en direz tant, mais pas autant que Paulhan. Ah ! je mouille décidément pour Paulhan Et de frétiller du fion, ma mère. si ça continue, la visite de la RdL sera bientôt aussi édifiante et excitante que le pélé de pépé au monument aux morts des deux guerres. Papy, qui c’était, Suarez ? Suarez, mon Kevin, ce fut un de nos grrrrrands escriverons. Sur J.-S. Bach, le peule allemand, l’âme allemande, il a pas dit que des conneries. C’est à des gens comme lui que nous devons d’être là à broûter l’herbette fleurie. Souviens-t-en, mon Kevin, aux champs, fermez le ban.

Daaphnée dit: à

(Bon, je n’avais pas remarqué que D. possédait un charme irrésistible; mais si vous le dites .. )

hamlet dit: à

Janké disait que la musique n’existe pas en soi, elle ne dit rien, un type va écouter la Passion selon Saint Jean, jouée dans une salle de concert sponsorisée par un cabinet d’expertise comptable, il s’assoit dans son fauteuil, ce type est ce qu’il est, il a ses soucis, il écoute, entre deux larmes il repense à sa facture d’impôt, le concert est fini, il rentre chez lui, rideau.
il n’est pas ni meilleur après, ni plus intelligent, ni rien.
ceux qui vont à Caen écouter Onfray c’est pareil : ils reviennent dans l’état où ils étaient avant d’y aller.

dans un monde transformé en immense produit culturel, un monde de l’inséparé, où tous les objets sont reliées entre eux et à chacun, aplani, sans transcendance, où tout vaut tout, Onfray, Mozart dans un pub et la Passion selon Saint Jean c’est kifkif bourricot.
ach die musike de Bach, das ist le pied :

http://www.youtube.com/watch?v=xjZ-luazGKA

kardo dit: à

les très jeunes madones
je ‘ai pas lu, mais toutes jeunes qu’elles soient les femmes sont perçues comme mères (enfanteresses s’iln’est pas trop indécent de risque cette forme
d’ailleurs elles sont petites filles appelées petites mères dans « le peuple »

John Brown dit: à

Le nom de Georges Suarez sur un monument aux morts des deux guerres, celle-là je la garde, je m’en resservirai.

kardo dit: à

indécent de risquer

hamlet dit: à

Jacques Barozzi dit: 2 juin 2013 à 10 h 49 min
« Bérénice, christiane, Diagonal, clopine, daaphnée, et maintenant Josette. »
Diagonal(e) est une femme ?

zut j’ai gaffé.
Jacques en fait non. je veux dire en fait oui.
en fait oui et non.
je ne préfère pas en parler ici, en public, personne n’est au courant.
zut de zut, c’est le problème quand on écrit vite sans se relire.

kardo dit: à

hamlet, vou oubliez qu’il y a des groupes de rock qui se produisent-invités- dans des églises chrétiennes , et pas dans la sacrisite

renato dit: à

Voilà hamlet que vous repartez dans le politiquement correct… le monde ne change jamais : tout le monde se fait un chouia de pub… même Ludwig van, surtout quant il avait à lever des fonds… il faut fréquenter le ‘Schwan’ (c’est le bistrot où Ludwig van avait ses habitudes) plutôt que moisir dans une bibliothèque…

renato dit: à

« l’humanité commence à peine à comprendre les usages possibles de la musique »

Rien à faire, un faiseur d’opinions pose sa connerie et hamlet la gobe…

kardo dit: à

hamlet, vous deriez encore istinguer
la question « ce qui nous rend meilleurs » (que veut dire ici meilleurs, en qui et pour qui
et accroit notre valeur (et là valeur … les philosophes s’y intéressent beaucoup avec les philosophes pour la pédagogie et ensuite le boulot !lu ecore ce matin des articles )

Jacques Barozzi dit: à

hamleD., vous avez oublié kardo et Judith, dans la liste, qui vous trouvent irrésistible aussi (ou non plus ?)…

hamlet dit: à

renato, c’est pour rigoler, c’est drôle le coup de l’escalator, non ?
c’est parce qu’on peut le dire sur le ton tragique de l’entrée dans l’ère nouvelle du post-humain que c’est pas drôle.
je pensais que vous aviez plus d’humour.

Chaloux dit: à

John Brown dit: 2 juin 2013 à 11 h 08 min

Devenu grand, le petit Kévin sera d’une ignorance parfaite, prêt à devenir la proie de la première idéologie venue. Brave petit gars. Heureux enfant. Merci Pépé.

Jacques Barozzi dit: à

Je connaissais la musique d’ascenseur mais pas d’escalator !

kardo dit: à

pardon, s’y intéressent avec les psychologues ce qi converge sur le débt « intellectuels » lu ce matin  »
It may be, of course, that many employers do not really want critical and creative employees. »
et quelqu’un a rappelé l’opinion de Lcan sur laa passon de l’ignorance on pourrait même voir comme elle est projetée sur les autres , l’ignorance !

hamlet dit: à

« ce qui nous rend meilleurs » ?
non pour les questions nietzschéennes adressez-vous directement à renato.

par contre si vous voulez savoir ce qui peut rendre meilleure une blanquette de veau ou une daurade au four je veux bien essayer de vous aider.

kardo dit: à

à tout seigneur ses voyelles Lacan
le débat la passion

Daaphnée dit: à

( Tiens, De Nota, je viens de lire ceci ..
Peut-être l’ouverture d’une piste pour ne pas rester le bec dans l’eau ..
http://www.franceculture.fr/2013-05-31-des-librairies-quasi-a-l-agonie

Des librairies de plus en plus fragiles
« C’est dans ce contexte, et après une large consultation, que la ministre Aurélie Filippetti a lancé fin mars au Salon du livre un plan d’aide à la librairie indépendante. Avec quelques mesures concrètes. La création d’un fonds d’avance de trésorerie de 5 millions d’euros destiné aux libraires. Quatre millions d’aides supplémentaires à l’Adelc, l’Association pour le développement de la librairie de création. Ou encore la mise en place d’un médiateur du livre, autorité administrative indépendante, chargé en particulier d’arbitrer les litiges au sujet du prix unique du livre papier et du livre numérique. » )

kardo dit: à

ma spécialité en cuisine : les soufflés!

kardo dit: à

mais hamlet, vje ne soute ps que vous utilisiez au mieux le papier alu

hamlet dit: à

renato, au contraire : je préfère vivre dans un monde qui prend le requiem de Mozart pour vendre des parfums plutôt que voir ces gens, la gueule enfarinée, assis dans leur fauteuil, à l’opéra, qui prenne cet air profond et entendu, n’hésitant pas à verser une petite larme en écoutant l’air de Mario : é luceva le stelle ed olezzava la terra…
c’est ridicule et pathétique !
comme si toute l’hypocrisie humaine se retrouvait là, assise dans ce fauteuil, toute ce romantisme crasseux, c’est pathétique !
je préfère un million de fois quand Puccini sert à vendre des lasagnes.

Daaphnée dit: à

(hors sujet:
Tiens, U., remarques intéressantes de HV sur l’offensive chinoise de profiter, terrain du commerce international, des divisions européennes ..
On se demande quand l’Europe saura prendre acte des ses faiblesses !)

En cuisine dit: à

kardo dit: 2 juin 2013 à 11 h 44 min
ma spécialité en cuisine : les soufflés!

Tout toi, JB !

kardo dit: à

a proos du billet qui rhabille Onfray,peut-être y a -t-il une collusion soloureuse entre père Noël et fête des pères ?

Chaloux dit: à

Quand l’Europe cessera de s’intéresser aux investissements de certains européens en Chine, pour s’intéresser à l’Europe.
Pas pour demain.

cqfd dit: à

hamlet
« il n’est pas ni meilleur après, ni plus intelligent, ni rien. »
Qu’en savez-vous

JBrown
« la célébration des vieux croûtons »
tout le monde n’est pas comme vous omnicul-turé , omnisavant

kardo dit: à

collusion douloureuxe( image de l’enfant cadeau et qu’on appelle même un père noël en français ; allez savoir !)

edmond dit: à

« Pas pour demain »

chaloux fait sa pleureuse aujourd’hui

marie-chantal dit: à

« On se demande quand l’Europe saura prendre acte des ses faiblesses !) »

abseulument très chère c’est abseulument scandaleux

kardo dit: à

ce serait une grave erreur ou une forme d’autisme ? de schizophrénie (comme on dirait peut-être ) que l’Europe ne se pense pas dans…. le monde, ce monde .

Bloom dit: à

T’as compris,u, à Castres, le piston local, la pharmacie et le rugby…
( Bon,le Musée Goya!)

Le musée Jean Jaurès, où l’on peut voir ce qu’il portait le jour de son assassinat. Petit pieds, grand esprit.

Suarès, lui, est de Marseille. J’avais bien aimé à une époque le Voyage du condottiere & Poète tragique, sur Shakespeare, à qui il attribue une origine celtique, en rapport avec la profusion de son imaginationt (le paradigme Caerdal).
Cela me parait assez daté aujourd’hui, et plein de ces prédications généralisantes, captives et hâtives (Les Allemands sont, le Français est…) qui passent mal.
Reste qu’il est mille et une fois préférable de lire Suarès que Rebatet l’ordure, qui ne se délecte jamais autant que dans le rabaissement de l’autre et le glaviottage en surplomb. En mode mineur sur la musique, par rapport au reste, mais la tumeur est bien là.
« (…) j’ai terminé « Les Décombres ». Dans la dernière partie du livre, de nombreux thèmes m’ont révolté: admiration inconditionnelle des nazis, mépris des anglophiles, propagande en faveur de la collaboration afin de créer une Europe fasciste, etc. Je n’ai jamais lu un livre aussi malsain…. » Daniel Cordier, Alias C., p.451-2.

edmond dit: à

hamlet dit: 2 juin 2013 à 11 h 48 min

l’un n’empêche pas l’autre et que savez-vous de ce que les autres ressentent – arrêtez d’asséner vos frustrations d’amer ronchon

Daaphnée dit: à

C’est plus grave que cela, Chaloux !
La Chine inonde le marché via des produits subventionnés et non-taxés. Ce n’est pas seulement l’effet main d’oeuvre à qqs centimes ! !

renato dit: à

Faut pas prendre la connerie pour de l’humour, hamlet, surtout lorsque vous sortez les lieux communs le plus courus…

Polémikoeur. dit: à

Suarès est dit sans compromis,
pas de plus donc ni d’aussi
pas d’exception, non merci,
même avec la musique ici,
un adverbe alors suffit
s’il est bien choisi.
Articulièrement.

Il faut istinguer? Istinguons... dit: à

kardo dit: 2 juin 2013 à 11 h 14 min
je ‘ai pas lu, mais toutes jeunes qu’elles soient les femmes sont perçues comme mères (enfanteresses s’iln’est pas trop indécent de risque cette forme
d’ailleurs elles sont petites filles appelées petites mères dans « le peuple »

Sabir, quand tu nous tiens.

Chaloux dit: à

L’Europe devient hallucinante. Et il faudrait « la soutenir ». On rêve. Machine à fric…
Bonne journée (j’ai moi aussi pas mal de travail),

renato dit: à

« On se demande quand l’Europe saura prendre acte des ses faiblesses ! »

Enfin, il faudra que les Européens comprennent qu’il n’y a pas de salut hors d’une fédération, mais avec la quantité de cons qui usent nos trottoirs ce n’est pas demain la veille que l’on y arrivera…

Pour ce qui est de la Chine, la donne a déjà été changée…

Daaphnée dit: à

Et il faudrait « la soutenir »

Mais si, justement !
C’est nous qui nous faisons avoir, par manque de cohésion européenne !

u. dit: à

(hors sujet:
Tiens, U., remarques intéressantes de HV sur l’offensive chinoise de profiter, terrain du commerce international, des divisions européennes ..

Ils sont réalistes.
L’Union Euro est pour eux plutôt source d’emmerdements: réglementations, mises en garde…
En revanche, les Allemands sont de vrais partenaires économiques, en raison de leurs qualités, normal.
Ils gardent malgré tout un oeil sur l’expérience militaire française, ils auront un jour à « assumer des responsabilités » en Afrique.

Et si on ouvrait un faux débat, pour changer?
La musique pour tous.
Il est scandaleux que les traditions musicales chinoise et japonaise ne soit pas du tout représentées sur France Musique.
Je propose un quota.)

renato dit: à

« Il est scandaleux que les traditions musicales chinoise et japonaise ne soit pas du tout représentées sur France Musique.
Je propose un quota. »

Vous avez parfaitement raison…

John Brown dit: à

Dans l’écurie de la RdL, Assouline,c’est le lad idéal : toujours prêt à bouchonner son jean-poulain avec sa brossolette à reluire.

Daaphnée dit: à

En revanche, les Allemands sont de vrais partenaires économiques, en raison de leurs qualités,

Ben voyons !
Les Allemands sont européens quand ça les arrange !

Jacques Barozzi dit: à

« Je propose un quota »

Nō !

hamlet dit: à

« cqfd dit: 2 juin 2013 à 11 h 53 min
hamlet
« il n’est pas ni meilleur après, ni plus intelligent, ni rien. »
Qu’en savez-vous »

parce que si c’était le cas, depuis le temps on aurait eu le temps de s’en apercevoir.

c’est comma la philo : Platon aurait écrit ses dialogues le mois dernier on pourrait penser qu’ils pourraient servir à quelque chose.

Chaloux dit: à

L’Europe oui, Daaphnée, mais pas le système mis en place.

hamlet dit: à

parce qu’il existe un loi qui interdit de ronchonner maintenant ?

Chaloux dit: à

Sans compter qu’il y a deux Europe. Le Nord,groupé autour de l’Allemagne, et le Sud. L’histoire déroule le même fil.

hamlet dit: à

parce que vous l’aimez l’idée que les livres et la musique puissent rendre les hommes meilleurs ?
hein que vous l’aimez cette idée.
hé ben c’est pas de bol, c’est pas le cas.

allez à la Scala de Milan, regardez la tronche de tous les gens qui y entrent le soir d’une première.
regardez ensuite la tronche qu’ils ont quand ils en sortent : vous verrez que c’est les mêmes.
bon admettons peut-être deviennent-ils meilleurs dans les minutes qui suivent la fin du spectacle.

hamlet dit: à

par contre les jeunes qui sortent d’un concert de Radiohead là c’est peut-être différent.

John Brown dit: à

« Dans l’écurie de la RdL, Assouline,c’est le lad idéal : toujours prêt à bouchonner son jean-poulain avec sa brossolette à reluire. » (rédigé par mézigue)

Tu me diras que ça vaut toujours mieux que d’apprendre à son âne rebatet à braire de l’Yves Montandon.

Tiendrai-je jusqu’à l’heure du Jack Daniel’s ? Rien n’est moins sûr.

renato dit: à

« parce qu’il existe un loi qui interdit de ronchonner maintenant ? »

bien sûr que non, mais avant de ronchonner il serait preferable de se demander : « Est-ce que le monde est fou, ou c’est moi qui ne comprends pas ? ».

Jamais oublier cet ecclésiastiques qui dit : « Le monde est de plus en plus un bordel, et moi je suis de plus en plus vieux ».

John Brown dit: à

Jamais oublier cet ecclésiastiques qui dit : « Le monde est de plus en plus un bordel, et moi je suis de plus en plus vieux ». (rédigé par renato)

Moi – Le monde devient de plus en plus vieux.
Josette- Et toi, tu deviens de plus en plus bordélique.

hamlet dit: à

sur la question de savoir si la musique rend plus intelligent Onfray donne la réponse puisque dans son livre il dit aimer la musique, donc on voit bien que ce n’est pas cas.

renato dit: à

« allez à la Scala de Milan… »

Là vous risquez d’avoir des surprises… faudrait faire un autre exemple…

hamlet dit: à

qui d’entre vous connait l’ambiance qui règne dans un conservatoire de musique ?
HEC à côté c’est le monde des bisounours.

John Brown dit: à

« Qui entend la Passion selon Saint Matthieu comme on la donne à Leipzig, se sent désarmé devant les Allemands. Le peuple capable de créer une telle œuvre, et de la rendre comme elle a été créée, un tel peuple est absous. Quoi qu’il fasse, on ne peut le haïr. On lui doit la justice, qu’il refuse aux autres. Et ses égarements, ses excès, ses crimes mêmes sont effacés par une puissance si harmonieuse et tant de haute vertu. On dit de Timour ou Tamerlan qu’il est né les mains pleines de sang. L’Allemand est né les mains pleines de massacres, et l’âme pleine de musique. Le sang n’est rien ; mais la musique est tout, parfois ; et parfois, le tout est musique ».

Recueillir avec dévotion de pareilles crottes de bique comme si c’étaient des reliques de la vraie croix. Un peu d’esprit critique, que diable.

Jacques Barozzi dit: à

JB1 vit avec JB3 !

John Brown dit: à

sur la question de savoir si la musique rend plus intelligent Onfray donne la réponse puisque dans son livre il dit aimer la musique, donc on voit bien que ce n’est pas cas. (rédigé par Hamlet)

La musique rend plus intelligent à condition de la comprendre. C’est comme tout : on n’est intelligent que dans la stricte mesure où on a l’intelligence de quelque chose.

renato dit: à

« qui d’entre vous connait l’ambiance qui règne dans un conservatoire de musique ? »

Bien, moi. Et je vous assure que c’est comme n’importe quelle autre institution : il y a des cons, des moins cons, des pas cons… comme partout…

Chaloux dit: à

1935, JB… Trop tôt pour savoir.

bouguereau dit: à

keupu prends sa connerie pour de l’humour..c’est pas mal trouvé ça..c’est ça l’inversion nitchéênne, keupu c’est le surcon

bouguereau dit: à

on n’est intelligent que dans la stricte mesure où on a l’intelligence de quelque chose

et ce petit rien qui sent la noisette..non pas celui par derrière baroz..

u. dit: à

« allez à la Scala de Milan, regardez la tronche de tous les gens qui y entrent le soir d’une première.
regardez ensuite la tronche qu’ils ont quand ils en sortent  »

Rester à l’entrée pendant le spectacle pour prendre les gens en photo, hamlet, c’est pousser loin le désir de savoir

bouguereau dit: à

l’italien en blanc sur les chantiers qui chante des airs d’opéra..c’est pas des conneries..baroz le sait bien

u. dit: à

« parce que vous l’aimez l’idée que les livres et la musique puissent rendre meilleurs »

On n’est pas assez empirique.
On pourrait suggérer à Jo Bencherit d’aller à l’opéra avec un ou deux morses.

u. dit: à

Il se promenait en Italie avec cette gueule, André Suarès?
Il faisait pas fuir les bambini?

ter@hotmail.fr dit: à

« né les mains pleines de massacres »

areu areu ..

renato dit: à

« Il faisait pas fuir les bambini? »

C’est vrai que la ressemblance avec un brigante della Sila est frappante.

zorro dit: à

« Les Allemands sont européens quand ça les arrange ! »

ça fait toujours bien (peuple, genre tiers-monde en bus) de s’en prendre à eux

esprit européen dit: à

l’italien en blanc sur les chantiers qui chante des airs d’opéra..c’est pas des conneries

bien sûr ! l’Italien est né les mains pleines d’airs d’opéra, l’Allemand de massacres, le Français de lumières éblouissantes de génie)

Pratiquer...... dit: à

Parler de la musique ! Pour les bavards, il faut bien parler de quelque chose…

renato dit: à

C’est vrai que les autres n’on jamais tué personne… même pas en cas de nécessité… comme en guerre, quoi…

John Brown dit: à

« L’Allemand est né les mains pleines de massacres »

Aux innocents les mains pleines.

u. dit: à

Cette après-midi, ça va taper sur les tempi « trop lents » de Celibidache avec le Münchner…
(4 de Bruckner)

John Brown dit: à

« L’Allemand est né les mains pleines de massacres »

Il est quand même gonflé, le Suarès. Il écrit ça sans s’en faire, après quatre siècles de massacres colonisateurs français aux Antilles, en Algérie, en Afrique noire, après les massacres napoléoniens, sans compter les Croisades. Mais sors-la de ton gros oeil, ta poutre, eh ducon !

Jacques Barozzi dit: à

esprit européen dit: 2 juin 2013 à 13 h 14 min
l’italien en blanc sur les chantiers qui chante des airs d’opéra..c’est pas des conneries

bien sûr ! l’Italien est né les mains pleines d’airs d’opéra, l’Allemand de massacres, le Français de lumières éblouissantes de génie)

(Quand donc la parenthèse fut-elle ouverte, esprit européen ?

le regard qui tue dit: à

cé sûr qu’en prenant la conquête amoureuse, cé pas le nombre qui fait pas le massacre:
« les hommes auraient bien tendance à grossir le nombre de leurs partenaires sexuels et à s’inventer des conquêtes. Quant aux femmes, elles auraient également tendance à minimiser leur nombre de partenaires sexuels. »
Huffpost

Jacques Barozzi dit: à

)(… résultat, on se trouve avec des parenthèses cul à cul !

renato dit: à

« … les tempi « trop lents » de Celibidache… »

Tiens ! moi, je suis sur la 9 de Bruckner par Celibidache. Quand on commence à percevoir l’angoisse qui prend tout le monde à l’idée que les cors devront tenir la même hauteur pour un temps interminable (c’est un Adagio)… Celibidache, phénoménologie distingué, ne semble pas angoissé, mais est-ce vrai ?

kardo dit: à

. dit: 2 juin 2013 à 11 h 59 minsi vous ne savez pas que dans lepeuple on appelle les fillettes ((7/8 ans ) petites mères , ce n’est pas de ma faute . pourquoi mères parce qu’elles sont pensées, perçues comme futures génitrices .
il y a-vait l’expression fille-mère .pour les femmes non mariées( et ,pecheresses car portant un enfant du péché!! => enfanteresse )
c’est ainsi que les femes étaient et sont ecore souvent pensées et…. parlées

Jacques Barozzi dit: à

« Il faisait pas fuir les bambini ? »

Pas les bambine, semble-t-il ?

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