Appel pour un collège de l’exigence

APPEL POUR UN COLLÈGE DE L’EXIGENCE

On dirait du Renaud Camus pur jus !

All to the moon, electrify the boy and girls, you would be so kind.

Les gens n’ont qu’a mettre leurs enfants dans le privé où comme par un curieux hasard tout ça bien.
Trop cher ? Faux. En moyenne 100 euros par enfant et par mois, donc parfaitement accessible à tous, surtout à ceux qui touchent des allocations familiales

J’ai toujours été fasciné par les tentatives de création de colonies, proches ou lointaines, immeubles ou ilots, animées du rêve phalanstérien à la limite de la folie …

Or, nous y sommes : il va bientôt nous falloir quitter ce pays qui était la France, paquebot de luxe devenu chalutier, puis galère, et enfin pédalo !

Là où d’autres, qui n’avaient pas le niveau élevé des commentateurs de Passou ont échoués, nous réussirons à créer notre colonie littéraire !

Je pense à Port-Breton, proclamée « Colonie libre de Port-Breton, terres à 5 Francs l’hectare, fortune rapide et assurée. Pour tous renseignements s’adresser à Monsieur Du Breil de Rays, Consul de Bolivie, château de Ouimerc’h en Bannalec, Finistère »

C’est par cette annonce alléchante dans les gazettes qu’en 1877, Charles du Breil de Rays, breton audacieux, lança une entreprise de colonisation dans le Pacifique. En trois ans, depuis son agence installée en Espagne, il expédia quatre navires et plus de six cents colons, hommes, femmes et enfants en Nouvelle-Irlande, une île proche de la Nouvelle-Guinée, en un lieu inhospitalier et sauvage qu’il avait baptisé Port-Breton.

Il ne connaissait cet endroit que par les cartes et les récits de quelques navigateurs ! La mortalité fut terrible, je crois me souvenir dans un livre sur le sujet que ce fut le tiers des colons qui trépassa…

Allons nous en ! Quittons ce futur Califat inculte… Mais dans un immense confort, modernité oblige, et demandons tout de suite à Passou s’il accepterait de devenir notre Gouverneur de notre île aux Enfants des Lettres !

JC, vous parlez tout seul. Savez-vous personne ne vous lit ? Je le regrette, chacun a le droit de s’exprimer, mais vous ne semblez pas vous rendre compte du profond ennui que vos commentaires suscitent chez chacun.
Cela dit en toute amitié, bien sûr.

Franchement supprimer les claßes européennes ne pourra jambon être autre chose qu’un progrès.

Vous feriez mieux de signer la pétition au lieu de bavasser!

D. dit: 5 juin 2015 à 11 h 07 min
« JC, vous parlez tout seul. Savez-vous personne ne vous lit ?  »

il a ses habitués

La ministre de cette (énième) réforme n’a d’autre légitimité que son minois et, bien évidemment, d’être issue-de-la-diversité. Son sourire est aussi crispant que celui de Ségolène, tel que l’analysait Philippe Muray. Le jargon scientiste qui en émaille le propos donne envie de fuir ou de « tonner contre », dirait Flaubert. Mais n’oublions pas que l’École-de-la-République (langue de bois) est aujourd’hui torpillée par le fatras de la com et de la subculture high-tech. L’ado moyen passe autant ou plus de temps à cliquer, liker, textoter et autres innombrables loisirs postmodernes. qu’à faire ses devoirs et apprendre ses leçons, pour parler à l’ancienne. Hélas le Temps n’est pas extensible. Les transhumains de la Silicon Valley mettent leurs enfant dans des écoles non-connectées, bel aveu!

Parfois, le collège est oublié. L’entrée à la maternelle fait mémoire : première séparation (souvent) pour le jeune enfant de l’aile protectrice de la mère, du père ; découverte de l’autre, des autres, non sans difficulté. Puis, souvent proche, l’école élémentaire, et cette classe de cours préparatoire où la lecture devient un enjeu essentiel. Au loin déjà les études secondaires, supérieures, la fac, les métiers et au milieu, devenu une étape mal connue : le collège. Tous les élèves y entrent maintenant avec au plus une année de retard puisque telle est la loi des redoublements… Et là, il s’en passe des étapes essentielles pour passer de l’enfance à l’adolescence. Découverte de multiples professeurs, changements de local à chaque cours, apprentissage des langues vivantes (et d’autres langues en voix off aux interclasses…) Lieu où il faut être fort et résister aux tentations : la première cigarette, (parfois d’autres drogues plus dangereuses proposées comme un pari dans ou hors du collège), à l’insu des surveillants, des professeurs, des arents. Les copains qui deviennent parfois plus importants que la famille, lien des confidences, des rêves. Premières amourettes… L’ordinateur, les téléphones portables, les sms… tout un univers digne des découvertes d’Alice au pays des merveilles. Et, face à tous ces jeunes, des profs formidables qui tentent de les conduire au plus haut, au plus exigeant Quand l’atmosphère de l’établissement le permet… Quelques élèves quitteront définitivement la voie des études à leur 16 ans. Échec, sensation que la « vraie » vie est ailleurs… d’autres s’accrocheront et iront avec aisance vers le lycée.
Je garde de mes années-collège une gratitude fidèle pour ces profs qui m’ont ouvert à la culture, à la littérature, à l’Histoire, par les langues aux mondes proches ou anciens, à l’art… Des temps de gravité, de maturation, d’éveil à la citoyenneté. C’est une étape capitale, le lieu où la vie professionnelle, la vie personnelle de chaque jeune va se déterminer. Or, c’est souvent le moment où l’accompagnement des parents se fait plus discret. Confiance, sensation d’être dépassé par les nouveaux visages des enseignements, par le caractère de l’enfant qui change devenant ado.
Merci à ces sentinelles qui scrutent l’amollissement des exigences dans le domaine des programmes et des réformes. Quant à l’école primaire (Maternelle + élémentaire) j’ai toujours regretté la disparition des Ecoles Normales, rebaptisées IUFM qui à leur tour se sont vus amputés d’heures de cours, d’intervenants. Là, se préparaient de bons enseignants pour les futurs collégiens.
Beaucoup de profs, je crois, fréquentent ce blog. Merci à eux pour les enfants. Tenez bon !

Merci aussi aux instituteurs dont vous fûtes, Christiane !
Qu’importe les ministres et les programmes, qui passent et trépassent, seuls comptent les hommes et les femmes dont la vocation de transmettre éveil et curiosité aux enfants demeure perpétuellement intacte, malgré les cris d’orfraie des Cassandre en tous genres…

@Attila dit: 5 juin 2015 à 13 h 30 min
Oui, Attila, ma meilleure part. Ah, ces années… que de souvenirs forts et beaux.

Beaucoup sont arrivés bien vite au bout de leurs capacités. En fin de maternelle supérieure c’était déjà plié.
A ceux-là, n’écoutez pas la ministre de la santé de la hollandie, qui a jargonné dans une maison de retraite: il n’y a pas de canicule actuellement en France.
Mettez un chapeau, si vous sortez.

Pour la vie dans les bois c’était déjà plié dès la crèche !

Barozzi, restez concentré sur votre fonds de commerce et votre cible clientèle : celles qui n’ont plus de dents.

1. Nous affirmons que la plus efficace des réformes du collège est celle de l’école primaire, puisque les difficultés du collège naissent à l’école primaire.

Déjà ce 1er point est discutable. C’est l’école maternelle qui peut, dès 2 ans, donner aux enfants des classes défavorisées quelque chance de réussite 1°/ en mettant l’accent sur la maîtrise de la langue française 2°/ par l’apport d’éléments culturels absents du foyer (livres, albums, écoute de contes, de musique(s) etc.) Il est là le creuset fondamental.

Avant de songer au latin et au grec, avant de songer à l’apprentissage des langues vivantes, on oublie l’essentiel : la transmission des connaissances s’effectue à travers le français. Comment imaginer que des élèves qui ne maîtrisent pas ou fort mal cet outil puissent les acquérir ? Le langage de l’école et des professeurs est pour certains quasiment une langue étrangère. Une langue dont ils n’ont pas les codes.

Comment ne pas être d’accord avec ce « la promotion de tous et la sélection des meilleurs », qui ose employer le terme de « sélection » et fait passer, en fait, l’intérêt général d’une société devant la somme des intérêts particuliers de chacun ?

Parce qu’il semble évident que la société, en son général, ne pourra que profiter de cette « sélection des meilleurs », et qu’en profiteront aussi les moins bons…

par contre, n’étant pas pédagogue, je suis bien incapable de dire si « l’excellence pour les meilleurs » passe automatiquement, oui ou non, par les classes bilingues. Il me semble que ces dernières profitent aux héritiers fortunés, pas aux « meilleurs » qui peuvent se découvrir dans toutes les classes sociales…

Bon, je dis ça, je dis rien.

Comme la majorité des lecteurs de ce blog, éventuellement des commentateurs, j’ai réussi ma scolarité et mes (longues) études car j’ai eu la chance de n’avoir aucune difficulté avec le langage de l’école et ses codes. Je n’ai pas connu l’échec scolaire et la blessure narcissique qu’il induit. Je suis convaincu qu’on ne traitera pas ce problème tant qu’on ne mettra pas à la disposition d’élèves (dès le plus jeune âge) les moyens de maîtriser le français.

@radioscopie dit: 5 juin 2015 à 14 h 48 min
Pertinent et lucide !
La langue, ils l’apprendront et vite dans un bain francophone. Le problème semble se poser au niveau de la richesse du vocabulaire et surtout de la construction de phrases complexes remplaçant peu à peu le mot qui nomme le monde environnant. Et là c’est vrai que toutes les activités de langage sont primordiales et le désir de communiquer. Mais aussi des capacités différentes vont être développées selon la qualité des échanges verbaux dans la famille, l’environnement de l’enfant, la tendresse qu’il recevra, l’attente qu’on aura de lui. L’école ne peut pas tout !!! mais elle peut beaucoup. Les services sociaux et judiciaires aussi pour leur protection si le besoin s’en fait sentir. L’extraordinaire développement de la littérature de jeunesse joue là de son influence, ainsi que la multiplication des bibliothèques, centres de documentation dont les accès ont été simplifiés.
Mais je songe aussi à tous ces échanges riches qui ont eu lieu ici par rapport au latin et au grec. La Culture littéraire, historique et artistique passe par les racines de cette civilisation et l’étude de ces langues.

De nos jours, l’échec scolaire et la blessure narcissique qu’il génère entraînent des comportements de refus, de révolte, d’indiscipline, d’incivilité qui autrefois n’avaient pas cours ou exceptionnellement. Des professeurs, même bienveillants,sont fréquemment maltraités, injuriés, menacés.

Vive la réforme et vive Najat !

La belle Kacem a pour elle, sa jolie mine, ses yeux de gazelle, son petit culte mignon, et … un culot incommensurable.

Comme ministre c’est une nullité !

Un gouvernement qui met Taubira à la Justice et Belkacem à l’Ecole est un gouvernement criminel.

la vie dans les bois dit: 5 juin 2015 à 13 h 48 min
« Beaucoup sont arrivés bien vite au bout de leurs capacités. En fin de maternelle supérieure c’était déjà plié. »

parfois avant même la fin de la maternelle cf un cas pathologique dans le Var notamment on peut seulement s’efforcer d’éviter qu’il s’en prenne aux autres

DHH dit: 5 juin 2015 à 15 h 13 min

« mais NVB est tellemnt nulle (…) en fait une imbecile (…) »

Pourriez-vous apporter à ces jugements de valeur des arguments rationnels, objectifs, susceptibles, éventuellement, de me convaincre ?

la vie dans les bois dit: 5 juin 2015 à 1 h 13 min
c’est un peu grave cette histoire de peur. Je ne suis pas du tout d’accord.
D’où tenez vous que l’amitié serait un garde-fou?

Un garde-fou contre la peur… On veut avoir du renfort ! Ca c’est sûr que « peur » c’est pas un mot hippo… Euh non… Mais c’est un peu la sinistre vérité, comme dirait Eddy… On est des bêtes, on fait les trucs que parce que l’on est obligé…

NVB est tellemnt nulle (…) en fait une imbecile

c’est triste pour la france qu’elle n’écoute pas les bons et judicieux conseils et pensées profondes des génies erdéliens

Non, JC, (5 juin 2015 à 15 h 15 min), elle n’avait pas vu juste ! Des résultats positifs sont obtenus dans les écoles maternelles et élémentaires pour les enfants en difficulté en associant parents, enseignants, médecins scolaires, orthophonistes , psychomotriciens, services sociaux. Le dépistage des difficultés de langage est maintenant très ajusté à l’âge des élèves et le travail pour qu’ils progressent, également. L’excellence se trouve aussi en banlieue pour peu que ghettos et filières n’y soient pas installés.
Pour répondre à radioscopie : tout dépend de la façon dont cela est introduit. Les aventures d’Ulysse passionnent de jeunes enfants. Le Louvre voit leurs yeux briller. Le choix des œuvres étudiées est également très important pourvu qu’elles soient bien servies. Peu à peu, tranquillement, les accompagner, les structurer, faire travailler leur mémoire, leur volonté d’apprendre, leur imaginaire, leur sensibilité dans un respect réciproque.

Sergio, j’ai modifié la longueur d’onde en réception. Et on a changé de sujet.
Là c’est du sérieux; on cause avec des ministres.

Radioscopie, achetez-vous une climatisation.

radioscopie dit: 5 juin 2015 à 15 h 43 min
. Le « dialogue » se conclut par ces mots de la mère : « Va te faire enculer toi aussi. »

Ça prouve que cette mère a l’esprit ouvert, dirait Attila.

la vie dans les bois dit: 5 juin 2015 à 15 h 42 min
modifié la longueur d’onde en réception

Un circuit oscillant : bobine + condensoir… Ah c’était bien…

radioscopie dit: 5 juin 2015 à 15 h 43 min
« Pour ceux qui idéalisent l’école privée. Il en est une dans ma rue (N-D de la …) de sorte que …  »

Je la connaîs, cette école discrète : « Notre Dame de la Sodomie »…

Rappelons aux gnomes-crane-creux nordiste que le Var est un département rassemblant des intellectualités de haut niveau, un vivier sans égal ! Paris est un désert intellectuel à côté de la moindre de nos isles …

@JC….. dit: 5 juin 2015 à 16 h 16 min
Oui, JC, distinguer « Cassandre » de son pluriel qui signifie « oiseau de mauvais augure », défaitiste. En ce domaine « les enfants » (nommés encore « les élèves »), je n’ai jamais baissé les bras, jamais. Et l’École, je l’aime passionnément, pas l’institution mais le lieu où l’on devient… où ils deviennent.

Pour vous ce fragment de « L’Epuisement » de C. Bobin. Je lis ce livre avec ravissement.
« L’intelligence cela ne s’apprend pas – cela s’exerce. La culture, oui, cela s’apprend – ça sort peu à peu de l’entassement des longues études, ça s’ajoute à soi-même avec le temps et c’est aux mains de quelques uns. Si on ne vit plus que dans la culture on devient très vite analphabète : il y a un temps où, dans les milieux culturels, les œuvres ne sont plus méditées, aimées, mangées, un temps où on ne mange plus que le nom des auteurs, leur nom seul, pour s’en glorifier ou pour le salir. La culture quand elle est à ce point privée d’intelligence est une maladie de l’accumulation, une chose inconsommable que l’on ne sait plus que consommer. »
Ça me plaît !
Quant aux réformes… il n’y a pas plus entêtés qu’un enseignant, qu’une équipe d’enseignants pour trier dans ces volumineux dossiers…, et vivre son métier avec bon sens et très… évasivement en ce qui concerne ce panier de crabes des réformettes).
Le métier aussi ça s’apprend et sur le terrain pas dans les boudoirs dorés du ministère. Trouver cet équilibre entre apprentissage structuré, goût de l’effort et bonheur de vivre, là est la sagesse.

L’extrait : ça me plait aussi, Christiane !…

… et j’avoue que la pratique du sport permet, non seulement d’éliminer la mauvaise graisse d’une nutrition mal maitrisée, mais aussi mentalement la mauvaise graisse culturelle, encore plus paralysante… !

Faut quand même bien voir que la fameuse ministresse, elle est pas toute seule dans sa cambuse : elle a des hauts fonctionnaires sous ses ordres, là pour la conseiller, un premier ministre, un président de la république ; c’est pas bien net, cette affaire… C’est peut-être un complot pour la faire sauter ! Seulement les complots souvent ça foire…

Espérant voir apparaître un jour la maîtresse d’école descendre dde la barque telle vénus émergeant des eaux il avait fini par croire poissible de préparer sa mobylette rose

C’est exact, Sergio, la Ministricule a des hauts fonctionnaires, bas de plafond …

Ceux-là qui, incapables d’enseigner, enseignent aux autres à le faire !

Ne faut-il pas craindre qu’on s’oriente si cette réforme que ses détracteurs pressentent comme un nivellement vers le bas vers un système éducatif à l’américaine qui d’ailleurs est déjà peut-être entrain de s’édifier avec un secteur privé qui rassura ceux qui auront la chance de l’offrir à leurs enfants et ouvrira à des enseignements délaissées par le public, du début à la fin. En outre que penser du montant des droits d’inscription en fac à la hausse en Grande-Bretagne notamment qui constituent une sélection par l’argent, ainsi que de la tendance à la hausse dans différents pays européens
http://www.huffingtonpost.fr/2012/05/04/canada-manifestation-etudiants-nus-gouvernement-droit-de-scolarite-education-montreal_n_1476920.html

http://ries.revues.org/1760

Méthode Boscher, Rémi et Colette, et à la fin Ysengrin le loup, n’empêche que là, après, on tâtait un caramel…

bérénice dit: 5 juin 2015 à 11 h 28 min
l’autre est présent jusqu’au moindre sachet d’aliments lyophilisés

Oui ; et c’est pour cela que les romans sans personnages, qui seraient un perfectionnement décisif comme dirait le Marcel, c’est pas gagné ; toute trace d’humanité, c’est déjà des personnages…

« ait cru devoir se commettre avec des malfrats et des mufles ! » (Diagonal)

Allons ! Allons ! Vous le faites en venant ici, mon bon, vous « commettre »… pourquoi refuser cette joie à Onfray ?

Bonne nuit les petits !

@ 18.42, mais enfin cela n’a rien tellement d’une joie de vous côtoyer ici, vous le devinez bien… Et pourquoi diable vous sentir visé en « malfrat ou mufle » (dixit Diagonale) quand tout le monde vous sait un saint homme qui ne cherche qu’à répandre un peu de bonne humeur ?

ils vont redresser leur tête rouge fièrement.
Cette semaine j’ai vécu un échec cuisant. Bien toutefois.
Nous avons joué l’oral théâtral pour les grands & poétiques pour les petits sous un immense chêne vert et feuillu.
J’ai timidement suggéré aux grands ce vers pour lancer le sujet Mère, les soldats du tsar arrivent,
mère, fuyons
et je ne peux pas ne pas vous le dire : ils ne m’ont pas suivi (ni les élèves ni les soldats (cuisants) du tsar.

Pas un.
Ce n’est pas grave, je réessaierai l’an prochain.
Je m’a loupée pour cette année.

Diagonal dit: 5 juin 2015 à 17 h 37 min
donc n’ayant aucune voix légitime au chapitre.
___________
Propos assez affligeant ! Comme si le citoyen moyen devait se désintéresser de l’avenir de l’Ecole dans son pays ! Voilà où en est notre pauvre pays ! C’est assez effrayant.

Les taxis ne s’intéressent qu’aux taxis, les profs à l’école, les balayeurs à leurs balais, les journalistes à la démocratie de l’information.

L’Ecole est vraiment devenue une fabrique de cré.tins !

Le dénommé « radioscopie », vous l’avez tiré de quel trou à rat…? Y fait dans le grandiose, questions con.nerie !

Cent Tonio
cent

>rose la fausse de 1h43
Anne des alpes- 3 déc. 2012 à 19:57
Si vous croyez que la mentalité du sud est bonne, vs vous fourrez le doigt ds l oeil!!!!je vis depuis dix ans ds le midi et je déteste, oui je déteste!!!! On s emmerde, trop de touristes en été, pas un rat en hiver, des abrutis d otoctones
comme partout, on crève de chaud, bref je ne rêve que de me barrer du sud!!!!!!!il vaut mieux des abrutis silencieux qui vous ignorent que des abrutis à poils bruyants et sales sur les plages!et puis on fait son trou partout qd on respecte les gens et surtout qu on est intelligents!!!!!!!

rose la vraie, celle qui enseigne à ses élèves autochtones (l’autre, la fausse va te rhabiller)et qui songe, las, que lorsqu’on est un abruti, on le reste.

Moi je choisis atelier gâteau dans les matières interdisciplinaires : je me suis entraînée avec la forêt noire : à la fin…slurp des mathématiques où on va peser et faire des proportionnalités, on le mangera avec les doigts grmmmmlblbbb.

J’ai pris de l’avance en m’entraînant sous le grand chêne dehors, à l’extérieur des locaux : les petits, ils se sont couchés sous le soleil de midi, et satan les inspirant, ils ont commencé à glander la tête sur leur sac en disant « ah c’est comme au Maroc ! »
J’étais tellement contente de les voir heureux que je leur ai dit fissa « allez zou on travaille ». Et comme ils m’aiment bien, ils ont obtempéré vaillamment ; nous avons donc travaillé debout d’abord puis assis en forme du théâtre antique, demi cercle circulaire, hémicycle. J’explique longuement pour tous ceusses qui n’aiment pas les mathématiques et la proportion s’accroit dramatiquement, an après an, bon an mal an, mal an mal an. Pour ce faire, j’avais amené une corde fine d’escalade pour se vacher, surtout toit, et un compas plus une dégaine.

J’ai planté le compas dans la terre puis ils ont tracé le demi-cercle au sol. Sur une pente douce comme dans les gradins de Delphes, où le relief sert à l’installation des structures.
Je suis contrainte de faire faire des mathématiques à mes élèves pck ils ont eu 10/40 au brevet blanc avec leur dit professeur qui ne sait pas comment leur enseigner les mathématiques et leur dit donc, du coup que l’histoire ça sert à rien pck la note ne compte pas pour le brevet.

Pourquoi la note ne compte-elle pas ? Pour qu’ils puissent ne rien apprendre.
Voilà !

Si jamais j’avais un gros rocher style pierre levée comme un menhir ou autre extravagance de nos voisins bretons et fous, on aurait pu faire la Pythie de Delphes et prédire le retour de guerre -Martin et allii.

Mais nous n’en avons pas là où nous créchons.

Dans l’interdisciplinarité, j’ai vu les propositions ministérielles,, tremble charogne : c’est tout des trucs devant l’ordinateur où on va accentuer un abrutissement déjà en marche : il va accélérer/ Là je te dis pas les mathématiques : la mort programmée.

Je cesse désormais de me faire du souci et me destine à pratiquer école buissonnière et à battre la campagne.

Morgane* 2 and Lola too ; Cleese 1

*http://static1.purepeople.com/articles/3/50/89/3/@/371272-michele-morgan-et-jean-gabin-dans-637×0-3.jpg

et toc et retoc.

Widergänger dit: 5 juin 2015 à 20 h 57 min
« C’est quoi le « papillonnement pédagogique », mes petits chéris ? »
Qu’un prétendu prof de collège ne comprenne pas l’expression est déjà un signe (alarmant). Qu’il use de l’insulte comme le premier élève de 5ème venu en est un autre. Pas envie de développer : cas désespéré = cas typique du vieil enseignant incapable d’adaptation.

Si on connait la signification des mots « papillonnement » et « pédagogique » on comprend l’expression « papillonnement pédagogique »…

Je ne voudrais pas être provoquant mais je pose la question tout de même.

Olivier Besancenot, dans ses déclarations de guichetier postal menacé de mutation, réagit comme un chien enragé mordu par un communiste révolutionnaire. Pauvre gosse …

Il a eu des mauvais profs, ce fada, pour être aussi détraqué !

Le problème, je vais vous le dire où qu’il est le problème, c’est qu’avec tous ces génies, on est toujours en crise.

un simple constat : rien que sur ce blog, JC intervient tous les jours et plusieurs fois par jour, au minimum 6 fois, ce qui fait par an plus de 2000 commentaires… si on relève, comme moi, ceux de cette année, on est déjà à 600 parmi lesquels 3 sont seulement positifs , son admiration pour Paul Morand, Richard Millet et son pote Benito pour son fascisme amusant, tous les autres sont dans la négation, le dénigrement ou l’injure, voilà le portrait de ce si triste sire

Javert, à l’occasion, pense à faire une petite gâterie à « copine » de 8H59.

Christiane aime Bobin, pas étonnant : le genre gnangnan

Tiens, cet « appel pour l’exigence »
n’évoque pas les ressources nécessaires :
argent public = école publique, pour commencer !
Lirécomptablement.

tout ça pour se singulariser ? la messe est dite !

rosé jambon à qui vous en prendriez-vous? on évacue dans l’urgence le hall rempli d’amoureux du savoir et de la connaissance.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/57b03478-d3cd-11e4-9f2b-2a6998eb792a/R%C3%A9volution_%C3%A0_l%C3%A9cole_finlandaise

crétins…

L’Ecole est vraiment devenue une fabrique de cré.tins ! (20.48)
…c’est pourquoi il urge de la réformer, et la présente réforme va dans le bon sens.

phonétage. Alors tu disais, crétin.

t’as l’hasit toi surtout, sinon.
*cough*

avec Manifest, j’ai rétréci le monde

Elle est toquée l’autre conn.asse?

passé l’âge de jouer aux épées?

non, c’est Ronaldo qui crie

N’oubliez jamais que vous êtes ici sur un espace où l’on parle, ou devrait parler, de littérature…!

Secrétariat de Passou….. dit: 6 juin 2015 à 13 h 56 min
N’oubliez jamais que vous êtes ici sur un espace où l’on parle, ou devrait parler, de littérature…!

C’est un rappel à l’ordre qu’il serait bon d’adresser à ton patron, cher secrétaire.

Cela m’intéresse fort, ce type, cinquantenaire, qui joue à frissonner la recherche chez pôle emploi.
et sa secrétaire avilie, à genoux.

rose la vraie, l’autre faisant du chiffre.

Pourquoi ces gens-là ne font-ils pas leur boulot sur le terrain?

http://www.onisep.fr/Choisir-mes-etudes/Au-college

Il a fait avec organ pipe? Mais alors c’est de gauche et il adore ça?

il est bien le stone que t’as mis, je roulais à fond les watts et j’adore quand il fait du tambourin

C’EST BON ?
Vous avez compris ce que c’est un juif dans l’histoire de l’humanité.

et si on innovait ? Et si on était d’AVANT GARDE ? Je ne peux pas vous en parler tout de suite non. C’était tellement innovant et d’AVANT GARDE ;
lola, à genoux, ne regarde pas le film italien sous-titré en allemand ; son mec oui, il est poly-tâches (et passif terriblement) .
Lola, d’avant garde, reproduit la vie de ses parents et marâtre :
c’est pas « peut mieux faire », c’est « reproduis » pauvre petite.
Casser l’école conduit à reproduire. C’est le but recherché.
Innover ? Prendre un miroir et se regarder en face : ça c’est de l’innovation

rose, la vraie.

rose la vraie, rose la vraie…

giulietta massina dit: 6 juin 2015 à 9 h 11 min
Benito pour son fascisme amusant

Ben houi Benito on peut lui faire un « Pour saluer » mais faudra le lire à l’envers, hein ! C’est ça le fascisme amusant…

Le Panthéon est REELLEMENT une décharge d’Etat !!!

Considérations à l’ancienne.

Clermont-Toulouse, c’est pas Hollande-Valls mais ça promet…

et t’as veux des boules quiès toi ou ouatt?

t’as pas fondu à mes photos?

Une réforme de plus sans audit, et sans moyens.

Sur injonction de Bruxelles concernant les déficits, Sarkozy avait appliqué mécaniquement à l’EN, en violation d’une promesse, le principe du non-remplacement d’un fonctionnaire retraité sur deux. Tout aussi aveuglément Hollande a promis et, je crois, pour l’instant tenu, l’engagement de rétablir ces postes pendant son quinquennat.
Vallaud-B supprime les classes bilangues pour redéployer quelques moyens vers le commun des élèves : démagogie pure.

Bref : pas besoin d’adorer Najat pour demander à Ferry, Bayrou (champion toutes catégories de la lutte aveugle contre les déficits) et Chevènement d’aller se rhabiller.

rho, la branlée que je vais lui mettre

quand tu auras fini de picoler et que passou sera rentré tous ces coms où tu phagocytes mon pseudo seront effacés.

la réciproque n’est pas vraie

Sergio, à 18 h 42 min

C’est une excellente idée: Pourquoi ne pas envisager présenter vos respects au propriétaire des lieux, d’homme à homme, en quelque sorte et en live.
Histoire de voir si les quelques ( une poignée à tout casser) pochtrons qui torpillent ici en permanence, en ont vraiment.

« Histoire de voir si les quelques ( une poignée à tout casser) pochtrons qui torpillent ici en permanence, en ont vraiment. »

Quelle âme basse…

Je sais, ça ne sert à rien, j’écris ça avec les pieds.

Mais oui, zouzou 21H33, je pensais à toi aussi, lâche parmi les lâches.
Mais il y a un sujet qui ne te concerne pas, et pour cause, c’est celui de l’enseignement secondaire en France.

Je reprends le suivi du match difficile de la Squadra Azzura, ciao, ciao.

…
…l’enseignement,!…diviser pour régner,!…
…
…une tête d’oeuf au poulailler,!…Ah,!Ah,!…
…ou est la  » pool  » position,!…etc,!…
…

inutile d’ajouter que le débat se rompt d’arguments fracassants, Ueda j’ai cru comprendre que vous ne cassiez pas des briques, moi non plus, nous pourrions nous entendre sur ce point et concocter une contre-réforme qui insufflerait un air intelligent jusqu’aux derniers rangs.

la vie dans les bois dit: 6 juin 2015 à 20 h 29 min
présenter vos respects au propriétaire des lieux

C’est compliqué parce que le Lutetia, c’est plein de doubles fonds ! C’est creusé de partout… Des ramifications ! Jusqu’à Sigmaringen… Drouant !

Sinon bien sûr un coup de main ça je refuse jamais… Et bien fait ! Garanti… Comme dans Amélie Nothomb ! Par exemple après faut casquer… Ca le mérite ! Ca pour l’exigence personne se plaint nulle part…

Clotaire dit: 6 juin 2015 à 22 h 34 min
j’ai cru comprendre que vous ne cassiez pas des briques, moi non plus

On croirait Bouvard et Pécuchet sur leur banc…

« …Nous défendons des programmes clairs et compréhensibles par tous, loin des jargons indécents. Les programmes doivent partir de notions solides et fixer des objectifs… »

Pendant qu’il y sont, qu’ils donnent à l’épikie la définition qu’ils appellent de leurs voeux

Les chefs d’établissement auront à charge d’adapter les programmes et les méthodes retenues en fonction de la population accueillie et de ses caractéristiques, ses besoins, son niveau? C’est ce que je comprends de la proposition de réforme, avec des modifications apportées dans le calendrier des enseignements en langue et la suppression de certaines classes qui profitaient aux élèves les plus performants.

…russophone de mes deux.

Au collège, et au Lycée, l’application androïde qui fait actuellement fureur est l’appli Gossip.
Mais ils ne connaissent pas les commentaires de blogs littéraires.

http://www.journaldugeek.com/2015/06/05/gossip-application-polemique-rumeurs-adolescents/