Les ténèbres au coeur de l’univers de Joseph Conrad
Le rituel des célébrations a parfois du bon. Une fois lambris, flonflons et autres salamalecs mis de côté, il engage à revisiter une œuvre et un écrivain. A la fin de l’année, à l’occasion du 160 ème anniversaire de sa naissance, hommage sera rendu à Joseph Conrad. La Pléiade ne pouvait laisser passer pareille occasion. Un volume est annoncé pour le 28 septembre intitulé Au Cœur des ténèbres et autres écrits, ceux-ci regroupant sous un titre désinvolte rien moins que Le Nègre du « Narcisse », Lord Jim, Typhon, Amy Foster, Le Duel et la Ligne d’ombre, excusez du peu. Des œuvres composées dans une grande audace narrative entre 1897 (le manifeste artistique du Nègre) et 1917 (sa confession de la Ligne) à une période de sa vie où, terrifié par la perspective d’avoir stérilisé sa plume, il se méfiait de ce qu’il appelait « les obscures impulsions » de l’imagination. Cette édition, dirigée par Marc Porée qui la préface, reprend notamment des anciennes traductions de Sylvère Monod, G. Jean-Aubry, André Gide…
J’avoue un attachement personnel pour celle d’Odette Lamolle paru il y a une quinzaine d’années chez Autrement, surtout si on la complète par la lecture de deux courts textes de Conrad qu’Olivier Frébourg avait eu l’idée d’exhumer et de réunir en un volume en 2007 Du goût des voyages suivi de Carnets du Congo (traduits de l’anglais et présentés par Claudine Lesage, 121 pages, 12 euros, Equateurs). Je ne suis pas convaincu qu’ils soient vraiment la matrice de Coeur des ténèbres comme annoncé ; en tout cas, ça ne m’a pas sauté aux yeux. Le second, journal de voyage de l’année 1890, est assez pauvre et décevant de par sa sécheresse factuelle. En revanche, le premier est emballant car l’auteur y montre en 1924, soit un an avant sa mort, à quel point une vie de renoncements manifestes (à la langue natale, à un destin de grand voyageur, à une carrière d’officier de marine, à des femmes) a été en fait tenue du début à la fin par le point fixe de la littérature considérée comme un absolu indépassable, et à « cette oisiveté apparente d’un homme hanté par la quête des mots ».
Conrad n’a jamais cessé d’être écrivain, même lorsqu’il était capitaine de l’Otago ou qu’il remontait le fleuve Congo à bord du steamer Roi-des-Belges. L’éditrice du texte Claudine Lesage a bien raison d’insister sur le « J’irai là ! » (en Afrique, au Congo, au fleuve) qui a secrètement rythmé sa vie. Ce que je retiens de ce petit livre inconnu ? Un passage sur la mer « qui garde le sens de son passé, le souvenir des exploits accomplis par sagesse ou par audace… » Et puis, in fine, cette reconnaissance de dettes aux récits des explorateurs et des géographes qui ont bercé sa jeunesse, et qui est la vraie justification d’un texte écrit par un grand écrivain gagné par le sentiment de l’ultime départ :
« C’est ainsi que, grâce aux livres de voyages et de découvertes, tous peuplés des ombres inoubliables des maîtres d’une pratique qui, en toute humilité, devait être un jour la mienne, la mer a été un endroit sacré pour moi… »
De toute façon, de quels moyens dispose un traducteur s’il veut se distinguer de ses prédécesseurs lorsqu’il s’attaque à classique ? Soit il les dézingue, soit il innove en revisitant le chef d’oeuvre, soit il découvre une autre voie révélant une autre voix, soit il annonce le rétablissement du texte dans toute sa vérité, soit il réussit une version exceptionnelle qui s’impose d’évidence, … La traduction de Coeur des ténèbres (c’est le titre choisi) parue aux éditions des Equateurs offre la particularité d’être un bouquet d’un peu de chacune de ces options. On la doit justement à Claudine Lesage. Si toute nouvelle traduction est un coup d’Etat, il doit opérer, s’il veut s’inscrire durablement dans les esprits, un subtil mélange d’orgueil et d’humilité. C’est le cas puisque dès la présentation, dès la première ligne de la première page, la traductrice décrète que « l’ennui » régnait jusqu’à ce jour dans la lecture française de Coeur des ténèbres toutes éditions confondues. Il ne nous avait pourtant pas semblé que l’ennui nous gagnait en lisant le chef d’oeuvre de Conrad tel qu’il nous a été transmis, d’André Ruyters (1925) à Odette Lamolle (1995) en passant par Georges-Jean Aubry, Sylvère Monod et Jacques Darras. Sinon comment Coeur des ténèbres aurait-il acquis depuis si longtemps chez nous le statut de livre-culte, même s’il s’est longtemps intitulé Au coeur des ténèbres, ce qui n’est pas tout à fait pareil (mais c’était fidèle au titre originel The Heart of Darkness dans Blackwood’s Magazine en 1899 ?
On ne se livrera pas ici à un charcutage des différentes versions afin de comparer la valeur des points-virgule, les allitérations et la concordance des temps. Le simple lecteur, entendez par là celui qui n’est pas prêt à substituer la technique de traduction au plaisir du texte, accorde sa confiance à toute nouvelle version, par principe, quitte à la lui retirer si la traversée n’a pas été bonne. Seul compte le texte. Voilà pourquoi l’analyse d’Apocalypse now que Claudine Lesage juge nécessaire d’exposer dans sa présentation ne nous paraît pas indispensable; d’autant que, tout de même, Francis Coppola n’a fait que s’inspirer de la trame de la nouvelle, la déshumanisation de l’homme au fur et à mesure de la remontée initiatique du fleuve, la débarrassant de sa dénonciation du colonialisme, de l’esclavage et de la brutalité de l’Administration pour lui substituer une charge contre la folie barbare de la guerre. Coppola a signé le scénario de son film avec John Millius, et Michaël Herr le récit, mais Coeur des ténèbres n’est même pas crédité au générique du script tant l' »adaptation » s’est voulue libre, alors pourquoi y revenir ? Voudrait-on nous obliger à constamment superposer le film au livre, et un chef d’oeuvre à l’autre, que l’on n’y prendrait pas autrement.
Plus stimulante et novatrice nous paraît être la volonté de la traductrice d’ancrer sa version du roman dans une dimension philosophique, Conrad étant alors soupçonné d’avoir récrit et détourné la notion d’Idée chère à Platon pour l’appliquer au colonialisme et en faire « matière à romance ». Platon plutôt que Platoon, La République et Le Banquet à l’appui. Le pointage lexical opéré par la traductrice, et destiné à relever les coïncidences entre le Polonais et le Grec, englobe des mots tels que « l’âme », « la croyance », « la retenue », « le mystère », « la connaissance », « l’ignorance », « l’éducation », « la folie », « la vertu »,, « la réminiscence », « l’obscurité », « le bourbier », « la lumière », « le fleuve »…
« Sans doute faut-il simplement en retenir que Conrad adapte Platon à des fins littéraires… » écrit-elle en conclusion, après nous avoir promis que sa traduction dépoussiérante rendait enfin justice à la modernité du texte. On n’a alors qu’une envie, se glisser dans le récit, se laisser envelopper dans le filet de sensations sur les rives de la forêt obscure, les battements du tam-tam pareils aux battements d’un coeur, puis se laisser emporter par le fleuve, simplement. …
« Ici même, régnaient autrefois les ténèbres » dit soudain Marlow. Seul parmi nous à « prendre » encore la mer, le moins que l’on pût dire de lui, c’est qu’il était atypique. c’était un marin, mais un marin qui avait le goût de l’aventure, contrairement à la plupart de ses congénère qui, leur bateau pour maison et la mer pour patrie, sont d’un naturel plutôt casanier. Tous les bateaux ne se ressemblent-ils pas et la mer n’est-elle pas toujours la même? Si bien que dans un environnement aussi immuable, les rivages inconnus comme les visages étrangers, la vie même dans son immensité toujours changeante, tout glisse devant leurs yeux, non pas tant voilé d’un sentiment de mystère que d’une indifférence légèrement dédaigneuse puisque le seul vrai mystère pour un marin c’est la mer elle-même qui, telle l’imprévisible Destinée, règle sa vie. Pour le reste, le labeur du jour achevé, une balade à terre ou une bordée occasionnelle ont tôt fait de dévoiler pour lui les secrets de tout un continent; après quoi, il en tire généralement la conclusion que cela n’en valait pas la peine » » (le texte original anglais se trouve ici, et l’extrait à partir de « And this also, » said Marlow suddenly, « has been one of the dark places of the earth…)
On y est enfin, l’heure de gloire de la sauvagerie au coeur de la wilderness. On n’en a pas fini avec Conrad.
(« Kotya libaya » Photo Leonora Baumann ; portraits de Joseph Conrad, photos D.R.)
1 081 Réponses pour Les ténèbres au coeur de l’univers de Joseph Conrad
L’Agent secret est, contrairement à ce que pense ce crétin de Wgg, un livre matriciel pour comprendre jusqu’aux rouages de la société moderne : Conrad y évoque aussi, par exemple, les sombres manoeuvres de la police, ses relations troubles, ses limites. Un très grand roman pour comprendre tous les aspects, et tous les moments, du monde dans lequel nous vivons (et que comprend si mal un pédant comme Wgg, cet imposteur patenté, qui nous pèse avec ses commentaires théoriques à deux balles).
Le nom d’un groupe pop, closer !
« Le gagnant aura droit aux oeuvres complètes de WG quand elles seront parues. »
Cela pourra tout juste servir de papier hygiénique, voire à allumer le feu ou à caler l’armoire !
bérénice à 20h32 hier au soir
avais pigé du poisson pané.
vous allez loin.
closer
un cheval de course à la robe noire
right dear Bloom, mais le Tibet (Chine) ne trouve-il pas son rapport accablant, uchronique, dans les récits de David-Neel ?
Mon père, calme et posé, parlait d’une voix plus compréhensible pour les autres, Bloom. Ma mère, femme nerveuse, pleine de cris et de fureur, et qui ne se privait pas de dire ce qu’elle pensait, était le plus souvent incompréhensible, sauf pour ses enfants, qui devaient le plus souvent traduire librement ses propos.
Un exemple, que m’a appris ma soeur, récemment. A son mariage, où j’étais absent, ma mère en regardant le père du marié, dont ma soeur a depuis longtemps divorcé, lui a dit en faisant une grimace qu’il avait une tête de cochon. Ce dernier, comprenant que ma mère parlait de lui a demandé à ma soeur ce qu’elle disait : « Euh, elle dit que vous ressemblez à quelqu’un qu’elle connait », répondit-elle.
…un groupe pop
« The End »
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I’ll never look into your eyes…again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need…of some…stranger’s hand
In a…desperate land
Lost in a Roman…wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah
There’s danger on the edge of town
Ride the King’s highway, baby
Weird scenes inside the gold mine
Ride the highway west, baby
Ride the snake, ride the snake
To the lake, the ancient lake, baby
The snake is long, seven miles
Ride the snake…he’s old, and his skin is cold
The west is the best
The west is the best
Get here, and we’ll do the rest
The blue bus is callin’ us
The blue bus is callin’ us
Driver, where you taken’ us
The killer awoke before dawn, he put his boots on
He took a face from the ancient gallery
And he walked on down the hall
He went into the room where his sister lived, and…then he
Paid a visit to his brother, and then he
He walked on down the hall, and
And he came to a door…and he looked inside
Father, yes son, I want to kill you
Mother…I want to…fuck you
C’mon baby, take a chance with us
C’mon baby, take a chance with us
C’mon baby, take a chance with us
And meet me at the back of the blue bus
Doin’ a blue rock
On a blue bus
Doin’ a blue rock
C’mon, yeah
Kill, kill, kill, kill, kill, kill
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you’ll never follow me
The end of laughter and soft lies
The end of nights we tried to die
This is the end
Anecdote bien sympa, Baroz, tout droit sortie d’un film de Felllini…
keupu dit: 5 août 2017 à 11 h 03 min
le pq ne percute pas que les autres langues ne soient pas du français
« pour peu que l’on comprenne a minima la langue originale, il apparaît vite que la traduction française est un AUTRE texte. »
Sans blague – ils osent ne pas écrire en français comme tout le monde
« l’essence du cinéma, qui est forcément du côté de la barbarie, ne serait-ce que par le fait qu’une image ne se discute pas, elle est à prndre ou à laisser, elle n’a pas de contraire. »
Eh ben dis donc qu’est-ce qu’il faut pas lire comme c…….
« pour peu que l’on comprenne a minima la langue originale, il apparaît vite que la traduction française est un AUTRE texte. »
super, le « a minima »! quel humour !
Bon we etc
oui, Bob, c’est beau comme du MC qu’aurait bu un p’tit coup de trop !!!
« l’essence du cinéma, qui est forcément du côté de la barbarie »
Encore une énorme bourde ! Lanzmann par exemple va être content d’apprendre que son film « Shoah » est « du côté de la barbarie » ! Wgg donne ainsi raison aux nazis…
Delaporte, WG n’a tout simplement pas lu L’Agent Secret. Il pensait que c’était un roman de Graham Green et que Conrad n’avait écrit que des romans de marins…
Je ne suis même pas sûr que Bloom l’ai lu.
Pour compléter celle de Rose !
Au cœur des ténèbres, collection L’Imaginaire, Gallimard, et Pléiade (Conrad, Œuvres tome II), trad. Jean Deurbergue
Le cœur des ténèbres, Le Livre de Poche, trad. Catherine Pappo
Au cœur des ténèbres, GF, trad. Jean-Jacques Mayoux
Graham Greene, pardon
vous allez loin.
Rose, dans un futur proche, si vous connaissiez ma correspondance…
Mother…I want to…fuck you
Quelle jeunesse! c’t’un tub de maimnenent?
Rose, prêtez vous parfois votre voix en dehors des urnes?
Selon des rumeurs persistantes, les deux premières dames se seraient entendu pour baptiser le bébé panda « François-Hô ».
Cette information restant bien entendu à confirmer par chacun des deux pays.
Comment Bérénice, vous ne connaissez pas The End par les Doors. Ça remonte à 1967…vous n’étiez pas née sans doute.
Je ne suis même pas sûr que Bloom l’ai lu.
–
Marrant, j’ai le même doute sur watet closer. Sans parler de version originale, car l’analphabétisme monolingue est plus répandu qu’on le croit.
Brigitte Macron « se prépare » à être marraine du panda.
Je suppose que l’on entend par là une retraite spirituelle dans une abbaye…
Pas de chance, Bloom, celui-là je l’ai lu en anglais.
Beaucoup plus facile que les romans maritimes, déjà difficiles en français quand on connaît mal le vocabulaire de la mer et de la navigation (mon cas).
bien sûr je connais, je suis fan, j’ai vu le film auquel Johnny Depp prête voix, je m’éclate comme une malade sur les Doors!
« Au cœur des ténèbres » est le meilleur titre.
Next ?!
Il faut s’appeler Bloom pour confondre apport de la civilisation, loi et ordre, avec colonisation stupide.
Encore un bolo bobo…. Décidemment à quoi paie t on ces parasites culturels, agrégés par corruption des magister ?
Closer
Brigitte va ouvrir un compte chez Bonpoint
Coser, vous faites encore une erreur : ce n’est Cœur DE ténèbres mais Cœur DES ténèbres…!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ah, vous êtes vraiment lourdingue, hein !
Voilà encore ce fristré de père Delaporte-Trois-neurones qui parle… Je n’ai parlé dans AUNCUN commentaire du roman de Conrad Agent secret qui est un grand roman en effet. Je n’en ai JAMAIS parlé. Non seulement ce lamentable Delaporte n’a pas plus de trois neurones mais en plus ses frustrations multiples le mutilent au point de lui donner des hallucinations… Non, mais quel trouducu, celui-là !
Closer, cette retraite sera animée par une autre personne du troisième âge : Chantal Goya.
Au programme : chants et méditations.
http://youtu.be/7wKE2gHu4_A
Non le meilleur, c’est Cœur des ténèbres. C’est le plus plurivoque, le plus riche de sens variés qui se déploient dans le roman.
« ce n’est Cœur DE ténèbres mais Cœur DES ténèbres…!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Te fais pas plus kon que tu n’es. C’est évidemment une faute d’inattention. T’en fais toi-même à la pelle…
Jazzi, ce n’est pas parce que je préfère Le Mépris de Godard à la bluette de roman de Moravia que cela contredise ce que je disais du cinéma.
Le cinéma est un art par essence TOTALITAIRE.
Dans Le Miroir, de Tarkovski, ce n’est pas grave dans la mesure où il nous raconte ses souvenirs d’enfance. On est dans le monde totalitaire de la Russie stalinienne et dans le monde totalitaire de ses fantasmes, de ses rêves. Les rêves sont totalitaires. Ce type de cinéma est totalement adapté à son sujet. Mais cela ne retire rien à ce que je dis, à savoir que le cinéma est par essence un art totalitaire.
Cela ne veut pas dire non plus que ce n’est pas un art qui ne pense pas. Deleuze a bien montré le contraire dans ses deux volumes de Mouvement. Mais le penser dans un film n’a rien à voir avec le penser dans les dialogues de Platon. On peut discuter tout ce que disent les personnages des Dialogues. On ne pourra JAMAIS discuter ce que disent les personnages du Mépris. Mais on pourra discuter éternellement de l’ambition avortée de Godard d’en faire un art dialogique, noble ambition d’ailleurs, nul ne le conteste, mais vaine ambition au regard de ce qu’est en soi le cinéma.
Même si la langue est totalitaire, comme le dit à juste titre R. Barthes, le langage de la littérature ne l’est pas, ne l’est jamais ! Et le courage n’existe malgré tout dans la Langue que par rapport à la lâcheté, et inversement, l’un ne va pas sans l’autre. L’image est unilatérale, jamais dialogique.
Je pense en effet que Chantal Goya à sa place, une place privilégiée, dans cette émouvante retraite.
Merci Victoria de l’avoir souligné.
Ben oui, closer, mais tu les fais à répétition alors même qu’on veut t’en corriger…! Et t’en remets une couche à chaque fois pour rien. T’as tort c’est tout. Admets-le et tourne la page, c’est aussi simple que ça !
« Le cinéma est un art par essence TOTALITAIRE.
. On ne pourra JAMAIS discuter ce que disent les personnages du Mépris. »
T’as compris Zizzi!
Et n’y reviens pas!
Si t’es pas capable de comprendre ça !
virginia woolf aimait lire les journaux intimes des autres. Mais que faire de cette info ? J’étais en train de lire « une chambre à soi » (1929) qui avait tant impressionné mon historienne adulée, Michelle Perrot (« histoire de chambres »), et je sentais, dans ce pamphlet féministe centenaire, la profonde contradiction toujours actuelle de la romancière piquée de sociologie, arrêtée dans un carrefour de chemins. Ce n’est pas la thèse de son époque qui m’importe (« il est indispensable qu’une femme possède quelque argent et une chambre à soi si elle veut écrire une oeuvre de fiction »), ce qui m’importe aujourd’hui, c’est plutôt de la voir se situer fièrement dans le sillage des quelques romancières d’imagination, prédécesseurs prestigieuses de la littérature féminine anglaise, pour mieux s’en émanciper… (à travers la figure oubliée de Mary Carmichael (l’aventure de la vie) par ex., au 5e chapitre. Elle cherche surtout à extraire des objets romanesques de leur statut dominé par rapport à ceux des collègues masculins accédant immédiatement à l’universel. Ou mieux encore, à se montrer à la fois en sociologue de la littérature (embarquée dans le flux d’une histoire dont elle ne peut se défaire mais qu’elle entend dépasser), et en même temps en militante de la dénonciation de son caractère genré (elle reconnaît que ce combat prendra du temps, un siècle, peut-être). VW était apparemment plongée dans une époque de profondes contradictions qu’elle sut correctement pointer dans le milieu surplombant sur lequel elle planait, mais avec des « solutions » insolubles ou naïves…
ET NOUS EN SOMMES TOUS LA. Nous cherchons avec Virginia, dans les journaux intimes des autres, à comprendre comment nos congénères, pris dans les mêmes défis et tourments ont trouvé leurs solutions,… et aujourd’hui, dans les blogs, en temps quasi réel. ce que nous avons en commun, me semble-t-il, c’est que nous sommes tous décidés à accomplir notre devoir de lecteurs si les autres accomplissent leur devoir d’écrivain, alors on peut tourner la page et lire… »
Parfois, le devoir du lecteur, à la rdl, consiste à se fader des trucs chiants, vieillots, qui ne prennent cependant jamais le pas sur le plaisir (en ce qui me concerne, du moins).
Je voudrais remercier celles qui nous ont mis en ligne le texte de Conrad sous le nez (peu importe sa traduction), car j’ai découvert un texte impressionnant ! Je n’ai hélas pas la capacité d’en gloser comme tant d’autres savamment ici, car ce n’est point mon métier, et surtout parce que je préfère encore rester sous le choc qui me rend coi.
Merci à tous et à chacun de sa bonne volonté, et à l’humour de celles qui ont lu ce texte dans la lumineuse profondeur de la collection Harlequin, une collection TAF estimab’ 🙂
Ce n’est pas parce que son frère est un grand peintre que nous ne devons pas considérer Chantal Goya comme une artiste négligeable.
Sa patte est inimitable….
Il n’y a rien d’intéressant dans les journaux des autres…. sauf pour les larves* qui ont du mal à écrire du fort !
* non, JJJ ! tu n’es pas seul….
Le « cinéma » est une activité technologico-artistique appelée à disparaître ….
« La mer était haute, le vent était presque tombé, et comme nous voulions descendre le fleuve, il n’y avait qu’à venir au lof et attendre que la marée tourne. »
« The flood had made, the wind was nearly calm, and being bound down the river, the only thing for it was to come to and wait for the turn of the tide. »
AUCUN mot technique dans ce paragraphe en anglais. Le mot technique apparaît seulement dans la traduction « lof », que le traducteur aurait pu remplacer par l’expression « venir au plus près du vent », qui lui a semblé sans doute trop lourde.
Donc ce que dit closer n’est qu’un cliché que contredit la réalité du texte de Conrad.
Je le pense honnêtement aussi, JC ! C’est un art qui n’aura duré qu’un peu plus de cent ans ! Un rot dans le Temps…
Le théâtre aura duré 2500 ans mais aujourd’hui il est mort aussi.
apport de la civilisation, loi et ordre,
—
Viens dire ça en Inde, clown triste, je te donne 1mn de vie. Je t’y invite à mes propres frais. Aller-retour, pour le costard en sapin des contreforts de l’Himalaya (celui du Sikkim est le plus solide). On rapatrie les ex-compatriotes à l’horizontal, ça fait partie de la fonction.
Continue plutôt à faire le fier à bras devant ton miroir – chacun sa version du courage.
« Je n’ai parlé dans AUNCUN commentaire du roman de Conrad Agent secret »
Bien sûr que si, pour contester ce que je disais sur le terrorisme. Et pour vous tromper une fois de plus… Vous ne vous en souvenez pas ? Vous êtes, en plus d’un imposteur, atteint par le gâtisme.
celui-là je l’ai lu en anglais.
—
« This is not to be admired », as Charles Lamb would have put it.
Déjà à l’époque du Mépris, Godard racontait la mort du cinéma. Le cinéma n’a jamais cessé de mourir depuis sa naissance, de crise en crise. La ruine du studio de Méliès et la destruction d’une grande partie de ses films. Le cinéma est un art mort-né. Sorte de créature de Frankenstein jamais née au monde en somme.
J’ai contesté ta vision du terrorisme, mon pauvre chéri ! Pas le roman de Conrad. Voyons ! un peu de bon sens. Mais c’est pas ce qui t’étouffe, c’est certain. La réalité c’est que tu ne comprends que 5 à 10% de ce que j’écris, mon pauvre chéri.
« Conrad n’a jamais cessé d’être écrivain, même lorsqu’il était capitaine de l’Otago »
voilà qui est magnifiquement dit passou, et je partage cette opinion à 200 pour cent : Conrad n’a jamais cessé d’être capitaine même quand il écrivait…
pourquoi ? parce qu’on sent la mer quand on le lit, on sent le poisson, la marée, en entend l’aiguillot tourné sur le femelot, les cabestans houspiller les ballasts et le vent souffler sur les bastaques pendant que les vagues viennent mourir sur les puisards.
Conrad était un marin accessoirement écrivain et s’il avait eu à choisir nul doute qu’il aurait pris la mer plutôt que la plume parce qu’il n’était pas non plus totalement idiot.
Alors là, j’ai jamais lu un Journal intime pour y chercher des solutions de vie ! JAMAIS !!!
Si j’ai lu le Journal de Kafka, c’st simplement pour essayer de miux comprendre Kafka. Mais je n’ai jamais pensé une seule seconde que ce qu’écrivait Kafka dans son Journal pouvait m’être de quelque utilité dans ma propre existence. En revanche ses romans, ses nouvelles ont été et restent encore de constantes sources de méditation.
Je trouve d’ailleurs peu d’intérêt en général à la lecture des Journaux d’écrivains. Sauf quand ils y parlent de littérature.
d’ailleurs je dirais même plus qu’il suffit quelques commentaires et articles ici écrits pour avoir la certitude que la fréquentation des marins et bien plus top que celle des lecteurs.
surtout quand ils vous racontent avec qui ils ont dîîîîné tous les 3 commentaires.
figurez-vous j’ai partagé la table de Joseph Conrad, c’est un garçon totalement déliiicieux.
d’autant que j’ai lu ses liiivres en anglais dans le teeexte…
mon Dieu quelle misère humaine.
si on avait dit à Conrad qu’il serait adulé par des crétins il ne serait jamais descendu de son bateau le pauvre.
hamlet, lui, c’est un bon psychanalyste dont il aurait besoin. Il n’a pas bien construit son Œdipe, c’est évident. À prendre systématiquement le contre-pied de ce que disent les autres, faut être infantile comme un petit garçon qui cherche à défier systématiquement papa… À ton âge, non mais t’as pas honte !
vous savez au moins ce qu’était un marin ?
.
Pauvre clown bloomeux …
Un marin, c’est quelqu’un qu’en a marre, hein, d’être sur l’eau !
« yo no soy marinero soy capitan »
un aéroplane lui fut fatal
psychanalyste?
ANDRE GREEN LE PREMIER COMMANDEMENT
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2009-1-page-183.htm
avant de plonger dans la lecture mise en lien par et alli
https://www.youtube.com/watch?v=w1UrNKJWtlo
et alii
WG 17h47
Je ne parlais pas de ce passage en particulier WG. Tu ne comprends rien…
Le problème ne se pose pas exactement comme cela, WGG. Le cinéma est un art de synthèse, qui contient tous les autres arts : peinture, musique, théâtre, littérature, poésie, danse, architecture, mode… le cinéma est aussi un art ontologique, en ce sens, comme l’écrit Eric Rohmer, qu’il : « dit autre chose que les autres arts ne disent pas. » Dans les films les mots sont des bruits sur la bande son, noyés parmi d’autres bruits, parfois ils peuvent faire langage, mais ils ne seront jamais que l’élément d’un tout : LE FILM. Nous gardons toujours notre libre arbitre à la vision d’un film, selon qu’on le regarde avec passion ou indifférence. Et comme pour le livre, on peut le quitter avant la fin…
La mort du cinéma c’est de la même eau que la mort du roman : vous étiez drôles en croques morts, JC et WGG. De profundis…
« J’ai contesté ta vision du terrorisme, mon pauvre chéri ! Pas le roman de Conrad. »
Pauvre nul ! Je parlais du terrorisme dans la vision grandiose de Conrad, que vous vous êtes permis de critiquer sans l’avoir lu. Quel imposteur !!!
« Mort du cinéma », « mort du roman », etc., ce sont de grandes phrases de pédant qui ne veulent rien dire. Quelle emphase remplie d’air et de vide !
Autre article intéressant sur Conrad. L’idée développée par André Green que le destinataire de ses romans est sa mère est confirmée par biend es éléments de Cœur des ténèbres : l’eau dès le départ comme situation d’énonciation, l’oralité de la fascination pour la « voix » de Kurtz, et sans doute bien d’autres éléments à découvrir.
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2001-5-page-1693.htm?1=1&DocId=368165&hits=9634+9632+6602+6600+1343+1341+980+978+
Mais le cinéma est déjà mort depuis longtemps, Jazzi ! Il est simplement comme le canard à qui on a coupé la tête et qui marche encore.
Le roman est mort mais il renaîtra.
Le théâtre est mort à jamais. Le cinéma aussi. Un autre art de l’image le remple déjà.
Non, t’en parlait pas, closer, mais moi je t’en parle comme d’un exemple parlant ! Dans tout le roman Cœur des ténèbres, qui se passe sur la mer et sur le fleuve Congo, il n’y a quasimen t pas de vocabulaire technique de la mer !!!!!!!!
Où Godard a-t-il dit que le cinéma était mort ? C’est une fausse légende. Regardez tous les films qu’il a faits depuis « Le Mépris » ! Et qu’il continue à faire ! Il ne faut pas raconter des sornettes, qui ne sont là que pour épater la galerie.
Le cinéma est mort, il est du côté de la barbarie… Quels monceaux de stupidités cet immense crétin ose nous servir sans complexe !!! Et alors, « Shoah » était du côté de la barbarie, Wgg ? Quel con !!!
Petit rappel ou grande mise au point à michel al.ba – en vadrouille à prague ou à kiev, on sait plus trop, au juss…
Voilà ce que j’ai écrit :
« Nous cherchons avec Virginia, dans les journaux intimes des autres, à comprendre comment nos congénères, pris dans les mêmes défis et tourments ont trouvé leurs solutions,… et aujourd’hui, dans les blogs, en temps quasi réel. Ce que nous avons en commun, me semble-t-il, c’est que nous sommes tous décidés à accomplir notre devoir de lecteurs si les autres accomplissent leur devoir d’écrivain, alors on peut tourner la page et lire… »
Traduction de WGG-Blablag : « Alors là, j’ai jamais lu un Journal intime pour y chercher des solutions de vie ! JAMAIS !!!
OU EST-IL ECRIT CELA, DES SOLUTIONS DE VIE !!!!!!!!!!!!!!, bordel de merde !…
Une fois de plus, ce cornard-là lit ce qu’il vaut entendre, c’est-à-dire écrire ce que lui dictent ses voix intérieures.
Inutile d’engager la moindre discussion, c’est à désespérer.
Ce que je crois partager (en toute humilité) avec Virginia WOOLF, par delà TOUT ce qui pourrait nous opposer, c’est une simple chose que je ne pourrais jamais partager avec un mec aussi borné que wgg, hamlet : une capacité commune à nous prendre pour Judith, la sœur imaginaire de Shakespeare qui aurait pu écrire quelque chose de plus intéressant que son frère…
Mais un taré névrosé comme wgg pourra-t-il jamais comprendre ce qu’est une vraie expérience de lecteur-trice exigeante envers la démarche mentale d’un écrivain qui doute et qu’il respecte, et avec lequel il peut avoir des parentés de doutes et d’interrogations en dehors d’une recherche imbécile de solutions pour soi (ou voies de sortie de chacun) qui n’existent évidemment pour personne…
INUTILE DE REPONDRE A CA, Cornac, TU NE VAS FAIRE QUE T’ENFONCER COMME D’HAB.
Allez, va plutôt tirer ton coup ou te b., c pareil, mais au moins fous nous la pax 2 minutes. Ciao viagrac !
Non, Jazzi, le cinéma n’est pas un art de synthèse au sens il serait une synthèse des autres arts. Il n’a cherché au cours de sa période d’enfance et d’adolescence à chercher son propre. Le film Une étoile est née est le récit de cette genèse du cinéma comme art autonome, pas du tout comme synthèse.
Les films de Méliès sont une adaptation du théâtre à l’art du cinéma dont le propre se dégage peut à peu dans les années 30. Tout ce qui fait le propre alors du cinéma est mort aujourd’hui. Godard en fait l’historique dans Le Mépris. D’où le ton nostalgique d’ailleurs du film.
Mais justement Shoah n’est pas ce qu’on peut appeler un « film ». C’est tout autre chose, c’est un documentaire très précis avec des commentaires précis. Ce n’est pas un film de fiction. Et ça change tout.
ont trouvé leurs solutions
(JJJ)
_______________
JJJ ne sait même plus ce qu’il écrit !
« Le cinéma est déjà mort, le roman est mort mais il renaîtra (avec un livre à paraître, une histoire de fantôme…), Le théâtre est mort à jamais.
Le cinéma aussi. Un autre art de l’image le remplace déjà. »
Lequel madame Irma ?
« Mais justement Shoah n’est pas ce qu’on peut appeler un « film ». »
C’est Lanzmann qui va être content de ce jugement péremptoire ! Non seulement il est du côté de la barbarie, mais en plus il n’a pas fait de film ! Le délire !!!
Mais justement Godard a complètement changé sa méthode de travail après Le Mépris. Il a fait autre chose que du cinéma, c’est clair ! Il le dit d’ailleurs lui-même.
Il est impossible de discuter de toute façon avec le père Delaporte-à-Trois-neurones. Trop énervé, trop frustré, trop de mauvaise foi. Trop bête surtout.
« Il le dit d’ailleurs lui-même. »
Où Godard dit-il une telle ineptie ? C’est bien gentil de le faire parler ainsi, mais il faudrait donner les références. C’est tellement stupéfiant !
Godard, comme d’ailleurs de grands acteurs comme Alain Delon te diront que le « cinéma » d’aujourd’hui n’a plus aucun rapport avec ce qu’ils ont appelé eux « cinéma ».
Wgg, va dire à Popaul que lorsqu’il regarde un film de Bergman, il subit des images unilatérales, jamais dialogiques, tu seras bien reçu !
Dans plein d’interviews.
Bien reçu ou pas, ça ne change rien à la réalité !
« le « cinéma » d’aujourd’hui n’a plus aucun rapport avec ce qu’ils ont appelé eux « cinéma ». »
Argument bateau, Wgg, on peut le dire de pratiquement tous les arts. Le cinéma comme le roman évolue. Les générations passent, restent les chefs-d’oeuvres. Demande à Phil, c’est une grenouille de cinémathèque…
La littérature, la poésie sont dialogiques. Jamais le cinéma. Il n’est pas structurer pour demander au spectateur de construire le sens. La littérature au contraire n’existe pas sans le lecteur du construit le sens. Si on lit par exemple L’Acacia, de Claude Simon, d’emblée le lecteur est embarqué et est obligé de construire le sens de ce qu’il lit s’il veut comprendre ce qu’il lit. Au cinéma, d’emblée l’image s’impose comme totalité.
Non, c n’est pas bateau du tout. Tout a changé au cinéma, dans la façon de travailler, dans les moyens techniques, etc.
Wgg parle du cinéma, de la littérature, de Conrad, de Godard, de la Shoah, etc., en véritable imposteur. Il invente des choses qui n’ont rien à voir avec la réalité. Il délire au sens psychiatrique du terme.
La première partie de L’Acacia n’explique jamais de quoi on est en train de parler. C’est le lecteur qui doit le comprendre en reconstituant le puzzle éclaté pour comprendre que Claude Simon est en train de nous parler de sa mère et de lui à la recherche de la tombe de son père. Ce n’est jamais dit. Une telle séquence n’existe dans aucun film.
imposteur, c’est tout ce qu’a trouvé ce pauvre idiot de Delaporte-àtrois-neurones comme argument. C’est mince mon pauvre chéri ! Mince et immoral !
Delaporte, nous participons tous ici à de la dialectique. Comme dans le Banquet de Platon. Répondons par des arguments, pas par des insultes, svp !
La différence entre film de fiction et film documentaire est de plus en plus minime, Wgg. Comme pour le roman…
Mais ce n’est pas une question de chef-d’œuvre ou pas chef d’œuvre enfin ! Le cinéma est totalitaire, chef d’œuvre ou pas, par nature. Une image n’a pas de contraire. C’est pourtant très simple à comprendre.
C’est un autre problème, Jazzi. Un problème d’esthétique. Moi, je ne te parle pas de ça. Shoah n’est pas un film au sens que le cinéma a inventé. Il n’impose aucune totalité, il montre, discute sans arrêt de tout, les dialogues dans le film sont un perpétuel pilpoul justement, un questionnement incessant de la réalité par Lanzmann. C’est tout le contraire d’une image totalitaire. C’est un documentaire, pas un film.
« Delaporte, nous participons tous ici à de la dialectique. Comme dans le Banquet de Platon. Répondons par des arguments, pas par des insultes, svp ! »
Merci bien de me faire la morale, Jacuzzi, c’est d’ailleurs votre spécialité… Mais d’une part, je suis en demande d’arguments de la part de ce gros naze de Wgg, et d’autre part croyez-vous qu’il soit sensible aux arguments pondérés ? Vous vous fourrez le doigt dans l’oeil, me semble-t-il !
« Une image n’a pas de contraire. »
Du pipo. Quand tu écoutes un concerto, tu entends aussi l’anti concerto ?
Ce n’est pas par esprit de contradiction, mais dans l’extrait fourni à 17h 47 « come to » est bien spécifique à la navigation.
Non évidemment que « come » paraisse particulièrement obscur — sauf que le verbe n’est justement pas « come » mais « come to » ce qui n’est pas du tout la même chose. On a affaire à un « phrasal verb » et sa signification globale ne peut se décomposer, elle n’est pas l’équivalent de celle de « come » à laquelle on aurait ajouté comme une vague nuance celle de « to ». Par exemple « to carry out » ne signifie absolument pas « transporter à l’extérieur » mais bien « effectuer, accomplir ».
Par ailleurs il existe d’autres significations de « come to » dans d’autres contextes (notamment « revenir à soi » pour un être animé, ou « se monter à » s’agissant d’un prix, sans parler des formes transitives comme « if it comes to that », « s’il le faut ».
D’autre part je ne connais pas suffisamment l’histoire des termes maritimes pour juger si « the flood had made » était une expression courante vers 1900, ou si elle était perçue comme « technique » ou recherchée ou bizarre, mais je dois avouer que j’ai d’abord cru à une erreur de copie. Ne pas employer « high tide » ici évite manifestement une répétition avec « the turn of the tide » juste après, mais « high water » aussi.
La langue de Conrad me gêne souvent, je la trouve « stilted » (et je crois honnêtement me souvenir que lorsque je l’ai lu pour la première fois je ne savais pas qu’il n’était pas un native speaker, ce qui aurait pu m’influencer — c’était à un âge où je ne jetais même pas un œil à la préface avant de plonger dans le texte).
Ben évidemment. Mais l’expression n’est pas un mot à part dans un registre technique comme « lof », que personne ne connaît.
« croyez-vous qu’il soit sensible aux arguments pondérés ? »
Nous sommes tous lecteurs de tous, ici, et tous assez grands pour juger de la pertinence des arguments des uns et des autres, Delaporte. L’invective à jet continu ça n’apporte rien et c’est lassant, merci d’en tenir compte.
Image ! visule, Jazzi ! pas oreille et audition… toi pas comprendre !
Déclarations de Godard qui vont, nettement dans le sens du WGG de 19h49
« Les films de Mai 68 partent d’un autre point de vue que les films commerciaux. Ils font partie du travail politique d’un individu. Ils ne sont pas vus comme un spectacle et ils ne peuvent pas donc être jugés comme tel. Bien qu’ils doivent être le mieux possible, mais ce mieux possible est encore inconnu , il se dégagera peu à peu. »
Déclaration de Godard,1969 quand il tourne « Pravda » en Juin 69 Production Grove press, pour la télévision allemande.
***
« Je ne suis pas du tout humaniste(..) François Truffaut a dit « politique des auteurs ». Aujourd’hui on n’en garde que le mot « auteurs », mais ce qi était intéressant, c’était le mot « politique ».Les auteurs, c’est pas important. »
« Je me suis aperçu au bout d’un certain nombre d’années, qu’on n’avait pas montré les camps de concentration. Qu’on en avait parlé, en gros, mais qu’on ne les avait pas montrés(..) alors que les camps, c’était la première chose à montrer, au sens où on a montré la démarche de l’homme par le fusil cronographique de Marey ou des choses comme ça. On n’a pas voulu les voir. Et là, ça s’est arrêté et j’ai pensé que la Nouvelle Vague n’était pas un début mais une fin. Il y a eu un dernier sursaut qui a été le néo réalisme italien. »
Godard, entretien avec Serge Daney en 1988.
Le logos n’est pas pondéré; la pondération n’est pas une catégorie qui s’applique au logos.
Néo-réalisme comme dernier sursaut en effet ! Très pertinente appréciation de Godard. On sait à quel point il appréciait Rosellini et combien ce réalisateur a joué pour lui, dans son esthétique, un rôle important.
Mais vous, Paul, vous en dites quoi ? Morts, le roman et le cinéma et le théâtre itou ? Chez Godard, il y a à boire et à manger, et les films de sa période cinématographique de l’époque de ces interviews n’est pas la plus réussie de sa filmographie…
comme toujours votre manque de rigueur fait que vous marchez à côté de vos pompes.
vous me faites penser à Onfray avec son drakkar trouvé dnas le mississipi ou à bhl et ses éloges de Botul.
le cinéma n’est pas un art de synthèse pour la vieille Europe, mais il l’est pour les US.
il l’est tellement pour les US que les US écrivent depuis le début du cinéma leur histoire en temps réel au travers du cinéma, même Star Wars ou Batman contre Superman sont des films qui parlent de l’Amérique aux américains, comme les romans de Stendhal ou de Zola parlaient autrefois de l’Europe aux européens.
du coup marler du « cinéma » en soi n’a aucun sens, parce que le cinéma n’a jamais une essence propre, pas plus que les romans ou la peinture, ou la musique.
vous savez quoi wgg ? avec toutes vos généralités balancées au petit bonhur la chance vous confirmez ce que je pensais de vous : vous êtes un vrai crétin !
Et justement « montrer les camps » est tout sauf une chose facile. Ce qui fait la grandeur et la beauté du documentaired e Lanzmann, c’st qu’il ne se contente pas « montrer les camps », il les explique de mille et une manière propre à l’instrument visule dont il se sert et qui n’est pas le cinéma inventé par Méliès, Chaplin et consorts.
« Le logos n’est pas pondéré; la pondération n’est pas une catégorie qui s’applique au logos. »
C’est un chant de guerre grégaire de quelle tribu, Wgg ?
mon petit hamlet, votre haine n’a d’égale que mon indifférence…!
C’st de l’humour juif, Jazzi ! T’aimes pas ?
Faut voir avec la danse qui va avec, WGG !
Dans le film de Lanzmann il y quelques scènes de reconstitution comme par exemple la scène avec le chauffeur de locomotive, mais elle est motivée d’une part par le besoin de faire voir où c’était comment c’était, et d’autre part, c’est un pur moyen pédagogique qui est montré comme tel. Pas de fiction totalitaire là-dedans qui imposerait quoi que ce soit. En plus, le chauffeur de train parle, explique comment c’était, le dialogue s’instaure contamment à l’égard du réel qui est sans arrêt remis en question par mille et une questions de Lanzmann toutes plus précises et « chercheuses », si je puis dire, les unes que les autres, entre les interlocuteurs du film.
Jazzi, j’aime énoroement son « historie du cinema »à Godard.. face à un cinema qui ne cesse de se répéter d’une manière pathétique.. et de reprendre les memes chemins connus. et leurs salades psychologiques..
Pour ça, il faut que tu ailles à Jérusalem au Kotel le jour de la Joie de la Torah ». Là, tu les verras danser les Hassidim ! Je n’ai jamais compris sil fallait en rire ou garder son sérieux… Mais quand je les ai vus un jour d’été 2012, j’ai pensé au poème de Michaux qui parle de prêtres jouant au football comme l’expression même du ridicule. Mais les Juifs ont raison de célébrer la joie de la Torah. La Torah est une chose immense qui éclaire notre vie.
Oui, absolument d’accord, Popaul ! Je l’ai enregistrée même sur K7 chez moi, son histoire qui est d’une beauté à couper le souffle. Passou a eu le privilège même de la voir invité par Godard, qui s’est quand mêmesenti mal à l’aise à un moment de le laisser poireauté à sa porte sous prétexte qu’il est juif… Hein Passou ! Il est pas si méchant que ça, le Gogodardard…!
Oui, un beau mausolée à la gloire défunte du cinéma, son histoire à Godard. Et alors ?
Dieu est mort, disait l’autre. Y a t-il moins de croyants depuis ?
l’ombelle des talus dit: 5 août 2017 à 8 h 22 min
Roman : L’adieu au roi
http://m.grasset.fr/ladieu-au-roi-9782246368427
Le lien Grasset peut laisser penser que le roman a été publié en 1989. Il s’agit d’une réédition ; L’Adieu au roi (un écho à Sihanouk ?) a été publié pour la première fois en 1969.
Cinéma – documentaire … Pierre Schoendoerffer à la cinémathèque française
https://www.youtube.com/watch?v=nT1ROCbBpnk
Jean Langoncet dit: Votre commentaire est en attente de modération.
5 août 2017 à 20 h 53 min
l’ombelle des talus dit: 5 août 2017 à 8 h 22 min
Roman : L’adieu au roi
http://m.grasset.fr/ladieu-au-roi-9782246368427
Le lien Grasset peut laisser penser que le roman a été publié en 1989. Il s’agit d’une réédition ; L’Adieu au roi (un écho à Sihanouk ?) a été publié pour la première fois en 1969.
Cinéma – documentaire … Pierre Schoendoerffer à la cinémathèque française
Jazzi, oui,il,y a moins de croyants depuis, en France.
Regarde le « x » de 20h12, WG, tu comprendras mieux.
Anyway, ma réflexion était d’ordre général. Il est incontestable que les romans écris par des hommes de mer et qui se passent dans un contexte de navigation sont parfois difficiles à comprendre dans le détail, j’ai bien dit dans le détail. A fortiori dans une langue étrangère.
L’analyse de x est une très bonne illustration, à partir d’un passage pourtant peu technique en apparence.
Pas de quoi s’exciter comme une puce comme tu le fais.
Les églises ne sont pas fermées, Paul, et il y a de nouvelles mosquées. De nouveaux et confortables temples au cinéma aussi.
bérénice dit: 5 août 2017 à 16 h 19 min
Rose, prêtez vous parfois votre voix en dehors des urnes?
quoique comprenant peu cette question, je vous répondrai « de moins en moins »….
bérénice dit: 5 août 2017 à 16 h 14 min
vous allez loin.
Rose, dans un futur proche, si vous connaissiez ma correspondance…
I would prefer not !
——————————————-
sinon ras le q
c wgg qui injurie non stop / fait son ciné tout seul ; ne s’intéresse à personne
ai vu anastasiya ; comprends son trouble
ne le lis plus : boycott total
ras de ras le q de ce taré
n’ai jamais éprouvé d’indifférence envers untel à qui je ne parlais pas, mais autre chose que l’indifférence : mais là c’est du dégoût : il va me dégoûter d’apprendre ce grand c.
——–
christiane merci
je sature
bb s’appelle pour l’instant mini petitigrec
son frère est mort en couches
Le frère de Soupault ne fumait pas, ne buvait pas, ne courait pas les filles ; il est mort à l’age de six mois.
Ciao a tutti
Pourquoi imagine t-on que le monde va disparaître avec nous ? Il a l’éternité pour lui ! Pas nous. Socrate ne pensait certainement pas emporter la philosophie avec lui en avalant son verre de ciguë.Les civilisations et les arts évoluent, encore faut-il être toujours capable de le voir…
« Delaporte. L’invective à jet continu ça n’apporte rien et c’est lassant, merci d’en tenir compte. »
Mon cher Jacuzzi, l’invective et l’insulte sont d’abord du côté de l’immonde Wgg, vous ne croyez pas ? Avant de nous faire la morale à bon compte, vous devriez y regarder à deux fois. Merci d’en tenir compte.
Quand j’entend WGG s’énerver, Delaporte, je l’enjoins généralement à se calmer, comme l’autre jour avec Christiane… Le message s’adressait aux deux parties, devais-je le préciser ?
The Boatman’s Call
https://www.youtube.com/watch?v=wcKYaf0LW2g
Je confesse néanmoins, Delaporte, que j’ai un côté donneur de leçon de morale. Je le sais. J’y travaille. Mais ça revient au galop !
c’est la pleine lune, aussi… ça essplique.
« Même le dentifrice a empiré. Les choses en sont là » (WB).
@ j’ai un côté donneur de leçon de morale. Je le sais. J’y travaille. Mais ça revient au galop !
J’apprécie cette autocritique… On aimerait avoir la même, du côté du gars à qui tout le monde dit de se calmer un brin, y compris chez les plus patient-es en capabilité de tendre l’autre joue quand la Shoah incarnée les insulte gratuitement à longueur de temps.
…
…pour moi, et il y a longtemps, que je ne vais plus au Cinéma,!…
…je préfère les films » comiques « ,…
…
…les » bidules » de résistances héroïques,de guerres, de morales, et autres » navets « , sur le » christianisme « et saints, barbants,!…c’est véritablement faire des films pour des sots à bourrés,…
…
…les mélanges d’anecdotes extrêmes, mais il faut que çà reste plausible,…autrement, » çà sent », le film à profits, avec des histoires impossibles d’un bloc,…
…
…déjà, faire un film,…le responsable de sa création, doit , un peu, l’avoir vécu, en songe,…et les détails ajoutées, un paradoxe, mieux ficeler, qu’imaginaire,!…
…
…un film, dans ce genre, a son époque,…
… » la cuisine au beurre » 1963, avec Fernandel et Bourvil,…
…
…non, il ne me faut pas plus,…
…du plausible de tout en broderie canailles à l’eau bénite,…etc,…
…des stalag 13, avec,…pourquoi pas, que sa tienne la route, pour n’entendre que » les rires » de gens à pleurer de rire,…
…
…c’est tout, et de trop,!…etc,…
…à nos fictions plausibles,…et au moins une tête, a la Rock Hudson, avant ses lobbying avec ses compagnons,…etc,…
…rire de tout,…
je croyais qu’i s’agissait de conrad mais si vous dites que c’est gaston la gaffe, voilà la recette du dentifrice de l’éléphant (le monde)
Frédéric Restagno, chercheur du CNRS à l’université Paris-Sud (Orsay). Le chercheur a ainsi produit, dans L’Hebdo Show d’Arthur sur TF1, de la mousse portant le doux nom de « dentifrice d’éléphant ». Il a mélangé de l’eau oxygénée et du savon, puis ajouté un peu d’iodure de potassium (l’additif de nos sels de table iodés), qui sert à déstabiliser l’eau oxygénée. Cette dernière se décompose alors en eau et en oxygène.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/07/31/se-faire-mousser-ou-pas-c-est-tout-un-art_5166991_4415198.html#2SubMElZKGCQAv3k.99
Rose, oui, ce n’est pas un homme de dialogue. Il veut écraser les autres par ses commentaires qui ne sont qu’une suite de monologues. Pétri de violence, il est d’une agressivité jamais rencontrée sur ce blog. Il se mêle d’échanges qui ne lui sont pas adressés pour traiter les autres d’imbécile. Ce n’est pas un penseur, c’est une catastrophe ! Il ne m’intéresse plus, je ne lis plus ses commentaires, dès que je vois son pseudo, je passe… Il vous a insultée, il m’a insultée. Il insulte tout le monde (même P.Edel qui feint de ne pas s’en rappeler …).
Il me fait penser à Kurtz, le personnage maudit de Au cœur des ténèbres. Quand j’ai relu ce récit de Conrad, hier. J’ai d’abord été outrée par les méfaits du colonialisme belge, ces atrocités que Conrad avait pu observer et qu’il a replacées dans son récit. Puis voyant ce qu’il reste de cet homme qui a basculé dans la démence et l’horreur, j’ai pensé à celui que nous évoquons, qui envahit progressivement cet espace en méprisant les autres et en se croyant toujours dans l’excellence. Je ne l’envie pas, quel naufrage !
A part cela lu deux très beaux commentaires de JJJ et hamlet.
Bonne soirée à vous.
Christiane, Vous me faites penser à Kurtz (celui du roman, pas le colonel du film). Merci pour la mise à nu de la funeste mécanique du bourreau qui nous rabaisse de l’humain à la condition animale satisfaite
« Widergänger dit: 5 août 2017 à 17 h 56 min
Le théâtre aura duré 2500 ans mais aujourd’hui il est mort aussi. »
Wider les GoGues est un crétin excellentissime.
A éviter sans modération.
Demain je me faits un petit poulet rôti au tournebroche, de Challans, label rouge.
et alii dit: 5 août 2017 à 23 h 13 min
je croyais qu’i s’agissait de conrad mais si vous dites que c’est gaston la gaffe, voilà la recette du dentifrice de l’éléphant (le monde)
Know Your Product (aussies itou)
https://www.youtube.com/watch?v=oBpbpjHCvrU
Mes insultes ne sont jamais gratuites et elles sont toujours le plus violent possible. Que cela ne vous plaisetn pas, c’est normal, c’est fait pour, mes pauvres chéris… Vous n’aviez pas encore compris ça ?
Ils sont bêtes, ces pauvres chéris, mais ils sont bêtes et de mauvaises foi !
Non, closer, il n’y a aucune difficulté de vocabulaire maritime dans Cœur des ténèbres. Aucune. Je le lis en anglais, c’est vous dire ! Vous êtes simplement de mauvaise foi et parfaitement stupide en plus. Et ça va encore les énerver, je le sens… Vous me faites rire, mes pauvres chéris, avec vos caprices et vos humeurs belliqueuses… Vous contestez la place du dominant, c’est de bonne guerre. C’st comme dans les zoos, il faut savoir s’imposer. Sinon, avec des singes de votre espèce, pervers et maléfique comme il n’est plus permis de l’être, on se fait bouffr la couenne… C’est qu’il faut survivre, la vie est dure…! Mais vous me faites bien rire, n’empêche.
Mais Jazzi, le monde disparaît avc nous ! Lis c qu’en a écrit J. Derrida, à propos de la mort de Paul de Man, tu verras.
Le cinéma est bel et bien mort. Ce qu’on voit sur nos écran n’a plus rien à voir avec ce que Godard et sa génération ont appelé « cinéma. »
Et il est avéré que la philosophie telle qu la concevait Socrate st bl et bin morte avec lui. La maïeutique. Platon, ce n’est déjà plus la philosophie de Socrate, c’est tout autre chose. J. Derrida a écrit tout un livre à ce sujet, sur le passage d’une philosophie orale à une philosophie écrite. Platon a enterré la philosophie à sa manière, grandiose et spectaculaire. Lis La Pharmacie de Platon, in La Dissémination.
Votre incompréhension à mon égard vient simplement du fait que j vous dépasse en tout à peu près de cent coudées mais vous êtes trop véniteux pour l’admettre. Ce décalage énorme entre mon savoir, ma culture, les problèmes qui nourrisent ma réflexion depuis des lustres et qui n’ont même pas encore effleuré votre intelligence, si sublime à vous entendre, fait qu’on ne pourra jamais se comprendre, vous et moi. Votre mépris ne peut qu’entraîner mon mépris. Quand vous l’aurez compris, nous serons tous trois pieds sous terre. En attendant, il faut tenter de vivre…
Votre méprise ne peut qu’entraîner mon mépris.
Belle formule, j’en conviens…
Merci à et Ali pour le 18H54 :
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2009-1-page-183.htm
Même si je ne suis pas en accord avec une approche trop psychanalytique des œuvres, je leur reconnais quelques fois une certaine pertinence.
Mais confondre Mère/Mer avec le Conrad écrivain tient du non sens.
En revanche : l’éducation, l’exil, le passage par trois langues, la mer dont le capitanat ont fait de lui un marin-écrivain qui nous embarque vers des réflexions que l’on peut approfondir quelque soit notre age.
Une vie…
Je trouve d’ailleurs très passionnant ce qui se passe sur un blog comme ici.
Car voilà un type hypercultivé, comme moi, hypersavant en un nombre considérable de domaine, et, qui plus est, un type qui a une grande intelligence littéraire, doué d’une grande sensibilité, un type vraiment charmant dans la vie réelle, ouvert, généreux, aimant cultiver l’amitié. Mais sur un blog, il est obligé de se battre comme un diable dans un bénitier pour imposer des banalités que des ploucs qui ne connaissent rien lui conteste. Alors le type en question, qui n’a pas les deux pieds dans le même sabot, prend le mors aux dents et te leur assène à tous ces ploucs de quoi rengorger leur haine ou une bonne raison de l’éprouver…! Et c’est ainsi que les choses se passent sur un blog. C’est le progrès démocratique. D’une certaine manière c’est lamentable, de l’autre c’est inéluctable. Si tout le monde était comme moi, il n’y aurait aucun problème de communication. Mais il y a des gens ici qui ricane comme des bonobos quand un type vient leur parler de son fantôme d’Auschwitz et certains n’ont jamais ouvert un roman de Conrad. Alors forcément… Entre un bonobo et un petit fils de déportée, il n’y a aucune communication possible, c’est bien clair. C’est la France d’aujourd’hui !
Au contraire, pour l’inconscient, il y a une étroite connivence du signifiant entre Mer et Mère. N’importe quel psychanalyste vous le dira. Faut être con comme un ballet pour le nier !
De semblables gentilles expressions de désirs oraux à l’égard d’une mère ou d’une sœur bien-aimée ont toutefois une contrepartie cruelle dans d’autres histoires de Conrad, caractérisées par une férocité dévorante et brutale. Il convient en outre de noter que la période où ces histoires ont été écrites correspond à celle de la naissance et de la petite enfance des enfants de l’écrivain. Ainsi, Au cœur des ténèbres – rédigé alors que Borys Conrad avait un an – raconte l’histoire de la sauvagerie d’Africains primitifs, provoquée par une faim dévorante et apaisée par un cannibalisme éhonté. Le narrateur, Marlow, s’adresse ainsi à son public londonien : « Vous êtes tous là, chacun amarré à deux adresses respectables, comme un ponton à deux ancres, avec un boucher au coin d’une rue, et un agent de police au coin de l’autre, l’appétit excellent, la température normale – […]. » Mais les auditeurs savent-ils ce qui arrive quand il n’existe ni moyens civilisés de se satisfaire, ni contraintes extérieures ? « Vous ne savez pas ce qu’est cette chose diabolique, la faim qui s’éternise, ses tourments, ses noires pensées, sa sombre et obsédante férocité ? Moi, si. »
(Aspects de l’oralité. Étude psychanalytique sur Joseph Conrad
par Bernard C. Meyer)
Mais cela n’aide pas vraiment à comprendre l’œuvre. Mais seulement ses effets sur le lecteur, cela réactive les angoisses de dévoration chez le lecteur lambda dans son inconscient. Ce genre de considération est utile pour l’intelligence du fonctionnement de la lecture, elle s’intègre dans une théorie de la lecture. Mais pour l’analyse de l’œuvre, cela ne sert pas à grand-chose de savoir ce genre d’analyse.
Car dans sa vie personnelle, ainsi que dans le monde qu’il a inventé, les aspects oraux de la constitution de Conrad étaient suffisamment frappants pour donner lieu à des commentaires de différentes sources. Fumeur extraordinaire, il se rongeait les ongles de façon chronique et avait la curieuse habitude, au cours des repas, de former distraitement des boulettes de pain qu’il lançait dans toutes les directions et qui heurtaient ainsi souvent des invités et tombaient dans leurs assiettes et leurs verres de vins. Son ami et biographe, Richard Curle, décrit aussi un aspect étrange de l’état mental de Conrad, notamment au petit-déjeuner, où il laissait libre cours à « une humeur presque turbulente » et produisait « un fleuve bouillonnant d’absurdités, chaque extravagance conduisant à une autre et l’aspect ridicule des choses ayant une emprise totale ». Curle trouvait néanmoins quelque chose de troublant dans ce comportement car « il y avait, de temps à autre, quelque chose de presque pénible dans ces accès sauvages de plaisanterie. C’était comme s’il les avait fomentés comme des baumes momentanés d’oubli. Il avait un solide sens du bizarre, et il y donnait libre cours à dessein en parlant quand il avait l’esprit détendu. Mais c’était comme de l’écume sur ses pensées, et l’on savait toujours qu’elle pouvait se disperser à chaque instant ». Des cliniciens pourraient être tentés de voir là une hypomanie relevée d’ingrédients hostiles et agressifs, servant à éviter une dépression matutinale.
(idem)
« Au contraire, pour l’inconscient, il y a une étroite connivence du signifiant entre Mer et Mère. N’importe quel psychanalyste vous le dira. Faut être con comme un ballet pour le nier ! »
Crétin de WGG,
il suffit d’être marin.
Pour un marin en long court,
c’est la mer qui vous enfante et certainement pas la mère.
Coupez le cordon.
T’énerve pas comme ça, mon pauvre chéri, et demande à consulter, ça peut servir à comprendre Conrad. Mais tu préfères sans doute rester en rade chez les cons…
jean langoncet 0h30 . « la mousse de l’éléphant » quelle saveur, exactly ce qu’il me fallait ce soir. Où en êtes-vous avec la petite balle jaune ?
Ouvrez ce lien, rêves assurés..
https://www.youtube.com/watch?v=_oAgkTwFRuM
Je préfère écluser dans un rade,
qu’être comme vous laissé en rade.
Un grand principe de violence commandait à nos moeurs.
(Saint-John Perse, Anabase)
Il ne m’intéresse plus, je ne lis plus ses commentaires, dès que je vois son pseudo, je passe… (christiane)
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Je me demande si je vais réussir à m’en remettre…
« Le cinéma est un art de synthèse, qui contient tous les autres arts : peinture, musique, théâtre, littérature, poésie, danse, architecture, mode… » (JiBé)
Le réel est un art de synthèse ! le cinéma ? c’est plat.
Quant à Bloom qui ne veut pas admettre l’évidence, càd que la colonisation a tenté de civiliser des sauvages arriérés … qu’il éructe me réjouit.
Ne tentons pas de civiliser ce sauvage là !
Nous avons tous supporté lors de nos longues études, des Bloomies, paysans d’université, kolkhoziens farouches, êtres bornés à gauche par une incroyable erreur de jugement …
Le Bloom est un gros panda de zoo culturel : joli, mais bêtement méchant.
Le théâtre est mort à jamais.
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Pas d’accord, très vivant dans des tas de pays, y compris l ‘Inde.
J’étais à 140e d’Une chambre en Inde, du Théâtre du Soleil, création collective, spectacle total. En décembre, ils seront à New York, avant une reprise à la Cartoucherie en février, et une « école nomade » en Inde en janvier.
Et plein d’autres spectacles et créations de par le monde.
Que l’opéra batte de l’aile ainsi que la musique « classique » en général, hélas, oui, mais pas le(s) théâtre(s)!
Je ne parle que de la tradition théâtrale occidentale, Bloom. Ici, en Occident, le théâtre est mort. Il y aurait d’ailleurs à s’interroger sérieusement sur les causes de cette mort.
Comme l’explique fort bien Alain Badiou, le XXè siècle a été épique, une épopée sans vraiment de but, une épopée pour la grandeur de l’épopée, qui veut néanmoins créer l’homme nouveau. Le projet colonial entre dans cette perspective épique qui ne vise ni à fonder ni à détruire mais à créer de la « déliaison », à arracher l’homme à ses racines, à transformer le vieux monde.
C’est exactement ce que raconte Cœur des ténèbres.
Ce passage par exemple, parmi bien d’autres :
‘Next day I left that station at last, with a caravan of sixty men, for a two-hundred-mile tramp.
‘No use telling you much about that. Paths, paths, everywhere; a stamped-in network of paths spreading over the empty land, through the long grass, through burnt grass, through thickets, down and up chilly ravines, up and down stony hills ablaze with heat; and a solitude, a solitude, nobody, not a hut. The population had cleared out a long time ago. Well, if a lot of mysterious niggers armed with all kinds of fearful weapons suddenly took to travelling on the road between Deal and Gravesend, catching the yokels right and left to carry heavy loads for them, I fancy every farm and cottage thereabouts would get empty very soon. Only here the dwellings were gone, too.
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«Le lendemain je quittai enfin le poste, avec une caravane de soixante hommes, pour une marche de deux cents milles.
« Pas la peine de vous en dire le détail. Des pistes, des pistes, partout ; un réseau piétiné de pistes en tous sens dans ce pays vide, à travers l’herbe haute, l’herbe brûlée, les fourrés, montant et descendant par de froides ravines, par des collines pierreuses embrasées de chaleur ; et la solitude, la solitude, personne, pas une case. La population avait filé, longtemps avant. Parbleu, si un tas de Noirs mystérieux, munis de toutes sortes d’armes terribles, se mettaient tout d’un coup à suivre la route de Deal à Gravesend, attrapant les culs-terreux à droite et à gauche pour leur faire porter de lourds fardeaux, j’imagine que toutes les femmes et toutes les chaumières du voisinage auraient vite fait de se vider. Seulement ici les maisons aussi étaient parties.
Ça fait combien de temps que vous n’avez pas mis les pieds dans un théâtre Wgg?
Ce n’est pas le théâtre qui est mort mais vous qui êtes mort pour le théâtre.
Le paradoxe qui se tient caché dans le secret de ce roman, au cœur de ses ténèbres précisément, c’est le suivant : comment un récit d’anamnèse, qui crée la mémoire de son héros, Kurtz, peut-il raconter la mémoire de qui vise à s’arracher de toute mémoire pour créer l’homme nouveau ? Car c’est ça Kurtz, c’est celui qui veut créer l’homme nouveau.
Paradoxe qui lie mémoire et histoire pour dire la déliaison de l’histoire de toute mémoire. Problématique fascinante, non ?
Propos facile, Lavande, qui évite la question essentielle : à quoi sert le théâtre aujourd’hui ?
Je ne suis pas le seul à le dire. Deleuze le pensait aussi. Regardez son abécédaire. Au fond Florence Dupont le dit aussi dans L’acteur-roi : le théâtre a duré 2500 ans, il est aujourd’hui mort.
Je comprends qu’un tel diagnostic vous choque, vous qui vivez dedans. Mais pour qui prend un peu de hauteur, c’est l’évidence même. Il n’y aura plus jamais de grande création théâtrale. La dernière c’était celles de Beckett. Après lui le néant.
Être extérieur, ce n’est pas prendre de la hauteur, c’est être inapte à juger.
Moi aussi ML, il y a mille et une choses qui se passent, de l’adaptation de romans à l’intégration réussie du multimédia.
Sans parler de l’écriture de théâtre: il y a une vie après Koltès!
Le théâtre est mort, n’intéressant plus personne : d’ailleurs tout le monde le sait !
Le cinéma est mort, lui aussi … de sa mauvaise santé !
« Être extérieur, ce n’est pas prendre de la hauteur, c’est être inapte à juger. » (Lavande)
Chapeau ….. !
Les tragédies à l’antique se jouent désormais au Grand Théâtre d’Assouline, pas à SYRACUSE où Eschyle posa son célèbrecul ….
« … le monde disparaît avc nous ! »
Bon, c’est vrai que certains tiennent le réalisme pour une maladie honteuse, mais il y aurait une limite à ne pas dépasser car « le monde existe et se développe indépendamment des humains. »
JC, inapte à juger je le suis dans beaucoup de domaines! Dans ce cas j’évite de prononcer des jugements péremptoires.
Edward Hopper :
Il ne faudrait pas abuser de la formule hégélienne : « la mort de … ». Les art meurent, évidemment, dans la forme que nous connaissons, etc., etc., mais de là à mourir réellement… Enfin, je comprends que des soi-disant intellectuels présentent des limites lorsqu’il s’agit de comprendre le présent, mais là, vraiment… ridicule…
…
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/elizabeth-bishop-argument.html
Marilyn Monroe :
https://www.brainpickings.org/2012/07/27/marilyn-monroe-fragments-poems/
« Votre incompréhension à mon égard vient simplement du fait que je vous dépasse en tout à peu près de cent coudées mais vous êtes trop vaniteux pour l’admettre. »
Est-ce la voix de Kurtz qui parle en toi, WGG, ou la simple modestie ?
« JC, inapte à juger je le suis dans beaucoup de domaines! Dans ce cas j’évite de prononcer des jugements péremptoires. » (Lavande)
Par exemple, juger péremptoirement que tu es inapte à juger ?….
christiane dit: 5 août 2017 à 23 h 24 min
« Ce n’est pas un penseur, c’est une catastrophe ! »
Mortifère, il prend trop de vitamines-
renato 8h19, vous ne croyez pas en cette idée du changement irréversible qu’occasionne la somme des actions de l’Homme sur le monde et qu’on a fini par résumer par ce nouveau mot: anthropocène ?
« confondre Mère/Mer avec le Conrad écrivain tient du non sens »
quoi ?! mother/ sea la con fusion ou connivence est évidente,diraient les neuneux
‘une étroite connivence du signifiant entre Mer et Mère’
connivence-du-signifiant-entre
mère et baignoire, mer et enveloppe etc
On rigole
: à quoi sert le théâtre aujourd’hui
a représenter au cas où on n’ait pas bien vu ni saisi un tas d’éléments qui sont nôtres et c’est l’occasion en faisant vivre un art de donner du travail à tout un ensemble qui concourt au succès de l’entreprise.
« cette idée du changement irréversible qu’occasionne la somme des actions de l’Homme sur le monde et qu’on a fini par résumer par ce nouveau mot: anthropocène ? » (berenice)
La Nature se fout royalement de cette espèce venimeuse merdique, l’Homme, dont l’arrogance l’amène à se croire plus grand que ce qu’il est vraiment.
Seuls les écologistes sont assez tarés pour s’imaginer que …!
Duracell bunny
Lorsque je serai mort, bérénice, le monde existera encore — cela vaut aussi pour notre espèce.
JC actuellement au Canada on a retrouvé 10 cadavres de baleines sur une population de 500 individus, morts occasionnées par la saison de pêche cette espèce de cétacés ayant la malchance de vivre en surface se fait emboutir par les chaluts, l’espèce est en voie d’extinction. Ce n’est pas la seule, certains scientifiques calculent qu’en 2100 des zones vastes de peuplements seront irrespirables et invivables en Asie du sud-est . Je fais partie d’une sous espèce de tarés et vous appartenez à une catégorie de toute évidence plus intelligente et prompte à proposer des solutions pour un avenir que nous n’habiterons pas mais que nous laisserons marqué par notre passage marchand industrieux et consommateur aux générations suivantes, il y a encore des gens optimistes qui ont envie de se reproduire ou peut-être sont ils inconscients ou encore appartiennent-ils à la même catégorie que vous.
« l’Homme, dont l’arrogance l’amène à se croire plus grand que ce qu’il est vraiment. »
jc toujours modeste , se prend pour l’Homme
christiane dit: 5 août 2017 à 23 h 24 min
wg se voudrait prophète ou tente d’avoir des accents ou lueurs prophétiques c’est triste
JC….. dit: 6 août 2017 à 9 h 20 min
de plus en plus dé bile
enato dit: 6 août 2017 à 9 h 30 min
Lorsque je serai mort, bérénice, le monde existera encore
–
je n’en crois pas un mot. Comment ferions-nous sans vous, renato ?
bérénice dit: 6 août 2017 à 9 h 39 min
dans l’Antiquité il arrivait que des baleines s’échouent en grand nombre
Pour une fois je suis d’accord avec Bloom.
Entre un bonobo et un petit fils de déportée, il n’y a aucune communication possible, c’est bien clair. Il est certain que peu de descendants de bonobos seraient capables de rapporter leur expérience d’Auschwitz, si on va par là, c’est clair… et profondément intelligent, surtout ! Brefl, plutôt nausée ah bon au p’tit déj’ d’avant la messe.
J’ai l’impression que JC devient de plus en plus intelligent.
Pourquoi les baleines s’échouent-elles sur les côtes ?
Les facteurs sont multiples – problèmes d’orientation, perturbation des sonars – mais ce sont surtout les interactions sociales qui poussent des animaux en pleine santé à s’échouer en groupe.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/06/pourquoi-les-baleines-s-echouent-elles-massivement-sur-les-cotes_4432694_3244.html#D8YbSpYB76lbRudk.99
Toujours spectaculaires, ces phénomènes, dont on trouve des traces dans des récits datant de l’Antiquité, restent pourtant encore empreints de mystère pour les scientifiques. Les raisons et hypothèses avancées diffèrent selon les mammifères, les côtes, et surtout, le type d’échouage, qu’il s’agisse de quelques individus isolés ou de groupes entiers
Le nombre de « pauvres » a considérablement augmenté sur la RdL si l’on en croit WGG et son nouvel « ami » l’ineffable JC… quand ce ne sont pas des « petits chéris »… c’est du propre !
« l’Homme, dont l’arrogance l’amène à se croire plus grand que ce qu’il est vraiment. »
Tu dis ça pour l’ami WGG, JC ?
Il dit que le théâtre est mort mais que fait-il ici, sinon son théâtre ? A moins qu’il ne nous fasse son cinéma ?
P comme Paris
un marin au long cours
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JC
il pleut ☺
JC
les incendies étaient criminels.
?
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christiane
je trouverai à contourner le wgg, aussi large qu’un séquoia soit-il.
il y a hamlet, JJJ, Chaloux et petitixe.
Si quelqu’un veut partager mon poulet, qu’elle se signale. J’ouvrirais un Yquem 37 au dessert (un bon gâteau de chez Hermé).
Il est certain que peu de descendants de bonobos seraient capables de rapporter leur expérience d’Auschwitz (Janssen JJ)
ça me rappelle l’assertion de je ne sais plus quel collabo négationniste réfugié en Espagne dans les années 50 : à Auschwitz, on n’a gazé que des bonobos.
« Entre un bonobo et un petit fils de déportée, il n’y a aucune communication possible »
Rassurez vous ! Entre JJJ et un bonobo…. ça passe, ça pacse, ça casse ! ….
WGG nous monte le plus souvent ici de superbes mayonnaises de connaissance et d’érudition, mais il oublie que tout est dans la mesure, et à force de vouloir trop en faire, arrive toujours le moment où à trop forcer sur l’huile, celles-ci tournent à la vinaigrette !
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