Les ténèbres au coeur de l’univers de Joseph Conrad
Le rituel des célébrations a parfois du bon. Une fois lambris, flonflons et autres salamalecs mis de côté, il engage à revisiter une œuvre et un écrivain. A la fin de l’année, à l’occasion du 160 ème anniversaire de sa naissance, hommage sera rendu à Joseph Conrad. La Pléiade ne pouvait laisser passer pareille occasion. Un volume est annoncé pour le 28 septembre intitulé Au Cœur des ténèbres et autres écrits, ceux-ci regroupant sous un titre désinvolte rien moins que Le Nègre du « Narcisse », Lord Jim, Typhon, Amy Foster, Le Duel et la Ligne d’ombre, excusez du peu. Des œuvres composées dans une grande audace narrative entre 1897 (le manifeste artistique du Nègre) et 1917 (sa confession de la Ligne) à une période de sa vie où, terrifié par la perspective d’avoir stérilisé sa plume, il se méfiait de ce qu’il appelait « les obscures impulsions » de l’imagination. Cette édition, dirigée par Marc Porée qui la préface, reprend notamment des anciennes traductions de Sylvère Monod, G. Jean-Aubry, André Gide…
J’avoue un attachement personnel pour celle d’Odette Lamolle paru il y a une quinzaine d’années chez Autrement, surtout si on la complète par la lecture de deux courts textes de Conrad qu’Olivier Frébourg avait eu l’idée d’exhumer et de réunir en un volume en 2007 Du goût des voyages suivi de Carnets du Congo (traduits de l’anglais et présentés par Claudine Lesage, 121 pages, 12 euros, Equateurs). Je ne suis pas convaincu qu’ils soient vraiment la matrice de Coeur des ténèbres comme annoncé ; en tout cas, ça ne m’a pas sauté aux yeux. Le second, journal de voyage de l’année 1890, est assez pauvre et décevant de par sa sécheresse factuelle. En revanche, le premier est emballant car l’auteur y montre en 1924, soit un an avant sa mort, à quel point une vie de renoncements manifestes (à la langue natale, à un destin de grand voyageur, à une carrière d’officier de marine, à des femmes) a été en fait tenue du début à la fin par le point fixe de la littérature considérée comme un absolu indépassable, et à « cette oisiveté apparente d’un homme hanté par la quête des mots ».
Conrad n’a jamais cessé d’être écrivain, même lorsqu’il était capitaine de l’Otago ou qu’il remontait le fleuve Congo à bord du steamer Roi-des-Belges. L’éditrice du texte Claudine Lesage a bien raison d’insister sur le « J’irai là ! » (en Afrique, au Congo, au fleuve) qui a secrètement rythmé sa vie. Ce que je retiens de ce petit livre inconnu ? Un passage sur la mer « qui garde le sens de son passé, le souvenir des exploits accomplis par sagesse ou par audace… » Et puis, in fine, cette reconnaissance de dettes aux récits des explorateurs et des géographes qui ont bercé sa jeunesse, et qui est la vraie justification d’un texte écrit par un grand écrivain gagné par le sentiment de l’ultime départ :
« C’est ainsi que, grâce aux livres de voyages et de découvertes, tous peuplés des ombres inoubliables des maîtres d’une pratique qui, en toute humilité, devait être un jour la mienne, la mer a été un endroit sacré pour moi… »
De toute façon, de quels moyens dispose un traducteur s’il veut se distinguer de ses prédécesseurs lorsqu’il s’attaque à classique ? Soit il les dézingue, soit il innove en revisitant le chef d’oeuvre, soit il découvre une autre voie révélant une autre voix, soit il annonce le rétablissement du texte dans toute sa vérité, soit il réussit une version exceptionnelle qui s’impose d’évidence, … La traduction de Coeur des ténèbres (c’est le titre choisi) parue aux éditions des Equateurs offre la particularité d’être un bouquet d’un peu de chacune de ces options. On la doit justement à Claudine Lesage. Si toute nouvelle traduction est un coup d’Etat, il doit opérer, s’il veut s’inscrire durablement dans les esprits, un subtil mélange d’orgueil et d’humilité. C’est le cas puisque dès la présentation, dès la première ligne de la première page, la traductrice décrète que « l’ennui » régnait jusqu’à ce jour dans la lecture française de Coeur des ténèbres toutes éditions confondues. Il ne nous avait pourtant pas semblé que l’ennui nous gagnait en lisant le chef d’oeuvre de Conrad tel qu’il nous a été transmis, d’André Ruyters (1925) à Odette Lamolle (1995) en passant par Georges-Jean Aubry, Sylvère Monod et Jacques Darras. Sinon comment Coeur des ténèbres aurait-il acquis depuis si longtemps chez nous le statut de livre-culte, même s’il s’est longtemps intitulé Au coeur des ténèbres, ce qui n’est pas tout à fait pareil (mais c’était fidèle au titre originel The Heart of Darkness dans Blackwood’s Magazine en 1899 ?
On ne se livrera pas ici à un charcutage des différentes versions afin de comparer la valeur des points-virgule, les allitérations et la concordance des temps. Le simple lecteur, entendez par là celui qui n’est pas prêt à substituer la technique de traduction au plaisir du texte, accorde sa confiance à toute nouvelle version, par principe, quitte à la lui retirer si la traversée n’a pas été bonne. Seul compte le texte. Voilà pourquoi l’analyse d’Apocalypse now que Claudine Lesage juge nécessaire d’exposer dans sa présentation ne nous paraît pas indispensable; d’autant que, tout de même, Francis Coppola n’a fait que s’inspirer de la trame de la nouvelle, la déshumanisation de l’homme au fur et à mesure de la remontée initiatique du fleuve, la débarrassant de sa dénonciation du colonialisme, de l’esclavage et de la brutalité de l’Administration pour lui substituer une charge contre la folie barbare de la guerre. Coppola a signé le scénario de son film avec John Millius, et Michaël Herr le récit, mais Coeur des ténèbres n’est même pas crédité au générique du script tant l' »adaptation » s’est voulue libre, alors pourquoi y revenir ? Voudrait-on nous obliger à constamment superposer le film au livre, et un chef d’oeuvre à l’autre, que l’on n’y prendrait pas autrement.
Plus stimulante et novatrice nous paraît être la volonté de la traductrice d’ancrer sa version du roman dans une dimension philosophique, Conrad étant alors soupçonné d’avoir récrit et détourné la notion d’Idée chère à Platon pour l’appliquer au colonialisme et en faire « matière à romance ». Platon plutôt que Platoon, La République et Le Banquet à l’appui. Le pointage lexical opéré par la traductrice, et destiné à relever les coïncidences entre le Polonais et le Grec, englobe des mots tels que « l’âme », « la croyance », « la retenue », « le mystère », « la connaissance », « l’ignorance », « l’éducation », « la folie », « la vertu »,, « la réminiscence », « l’obscurité », « le bourbier », « la lumière », « le fleuve »…
« Sans doute faut-il simplement en retenir que Conrad adapte Platon à des fins littéraires… » écrit-elle en conclusion, après nous avoir promis que sa traduction dépoussiérante rendait enfin justice à la modernité du texte. On n’a alors qu’une envie, se glisser dans le récit, se laisser envelopper dans le filet de sensations sur les rives de la forêt obscure, les battements du tam-tam pareils aux battements d’un coeur, puis se laisser emporter par le fleuve, simplement. …
« Ici même, régnaient autrefois les ténèbres » dit soudain Marlow. Seul parmi nous à « prendre » encore la mer, le moins que l’on pût dire de lui, c’est qu’il était atypique. c’était un marin, mais un marin qui avait le goût de l’aventure, contrairement à la plupart de ses congénère qui, leur bateau pour maison et la mer pour patrie, sont d’un naturel plutôt casanier. Tous les bateaux ne se ressemblent-ils pas et la mer n’est-elle pas toujours la même? Si bien que dans un environnement aussi immuable, les rivages inconnus comme les visages étrangers, la vie même dans son immensité toujours changeante, tout glisse devant leurs yeux, non pas tant voilé d’un sentiment de mystère que d’une indifférence légèrement dédaigneuse puisque le seul vrai mystère pour un marin c’est la mer elle-même qui, telle l’imprévisible Destinée, règle sa vie. Pour le reste, le labeur du jour achevé, une balade à terre ou une bordée occasionnelle ont tôt fait de dévoiler pour lui les secrets de tout un continent; après quoi, il en tire généralement la conclusion que cela n’en valait pas la peine » » (le texte original anglais se trouve ici, et l’extrait à partir de « And this also, » said Marlow suddenly, « has been one of the dark places of the earth…)
On y est enfin, l’heure de gloire de la sauvagerie au coeur de la wilderness. On n’en a pas fini avec Conrad.
(« Kotya libaya » Photo Leonora Baumann ; portraits de Joseph Conrad, photos D.R.)
1 081 Réponses pour Les ténèbres au coeur de l’univers de Joseph Conrad
Il y en avait plein !
« La communauté multiethnique de Cernăuți, comme celle des autres grandes villes de la région, était à l’époque constituée à peu près de 30 % de Roumains (orthodoxes), 30 % d’Ukrainiens (catholiques et orthodoxes), et 30 % de Juifs ashkénazes (selon un recensement de 1911). »
Israël ? Chacun sait bien que c’est ici le petit nom d’emprunt initial de Widegrenier
Oui, il y a de ça en effet, Jazzi. Une nombreuse communauté juive en tout cas y vivait. On peut lire un article intéressant ici :
https://bcrfj.revues.org/1902
On peut en lire un autre là :
https://bcrfj.revues.org/104
Celan parlait allemand, roumain, russe.
Il a habité aussi Masarykgasse, n°10. Mais à quel nom d’aujourd’hui elle correspond ?
ich wiederhole : was ist mit Rose Ausländer und Selma Meerbaum ?
Clique sur les liens, toto !
Aujourd’hui, c’est la rue de l’université de médecine, vulitsa Bogomolets
Etrange et douloureux parcours que celui de Paul Celan, Wgg !
Tu crois aussi que tous les poètes sont juifs, Wgg ?
La question de Toto n’était pas « connaissez-vous l’existence de Rose Ausländer et Selma Meerbaum ? », ni de savoir s’il y avait tous les livres de et sur Rose Ausländer dans la bibliothèque de Mme Machin, mais si elles étaient autant célébrées à Czernowitz que Celan, si leurs maisons natales étaient encore debout et (si oui) honorées d’une plaque rappelant leur existence et leur œuvre.
Oui, je sais bien, mais c’est tout ce que je peux faire pour toi, toto…!!
C’est une vaste question, Jazzi ! Une question à la fois historique et ontologique.
la trauction du vers de Marina Tsvetaeva n’est pas tout à fait juste. En russe, c’est pas « juif » qui est écrit mais « youpin »… Mais ça ne change rien au fond du problème de la marginalité du poète.
Oui, je pense que le poète ne peut être que marginal et une sorte de paria dans la société depuis le XIXè siècle. Voir le poème de Baudelaire, « Le saltimbanque », c’est la même idée, en moins brutal, en moins agressif que ce mot affreux de « youpin ». Tous les poètes le disent, sauf Saint-John Perse, qui est une sorte de poète officiel de la Troisième République. Mais même lui, je crois qu’il dit quelque chose de semblable aussi.
Vie tragique bien sûr, mais en même temps il montre la voie, il montre une voie vers un nouveau « nous ». Je crois que c’est une vision qui devrait te plaire, Jazzi, une vision de l’accueil en moi de l’autre, de la rencontre de l’altérité qui n’est pas niée comme autre. C’est une vision typiquement juive de la fraternité. On accueille l’autre dans son altérité, on ne la nie pas, on ne l’acceptte pas seulement en tant que même comme dans l’universel des Lumières, on l’accueille en tant qu’autre. Alain Badiou montre que cette façon de concevoir la fraternité est bien celle des manifestation de 1995 : « Ensemble ! » Et je pense qu’il a en effet tout à fait raison. Il dit que Cela avait 40 ans d’avance sur son temps mais c’est vrai aussi. C’est aussi une des raisons de la marginalité des poètes, c’est qu’ils sont des prophètes et voient loin à l’avance, donc ils sont forcément à part, en marge du fleuve courant. Mais il montre la voie d’un « ensemble », ce qui est absolument merveilleux quand on songe d’où il vient, de quelle horreur il vient et procède. C’est grand, c’est beau, c’est magnifique !
Le jour où nous nous sommes rencontrés, mon coeur a tout de suite ressenti un souffle de bonheur. Ton regard me transportait vers un lieu merveilleux que seul l’amour peut nous faire découvrir. Nous avons décidé de faire un bout de chemin ensemble et depuis ce temps, ton regard, ton sourire, tes mains font ressortir en moi ce papillon qui s’était endormi. A chaque fois que je me retrouve dans tes bras plus rien ne compte pour moi, si ce n’est que de te rendre heureuse. Ton souffle, tes caresses, tes je t’aime, viennent me confirmer que mon coeur avait raison de te choisir. À nous maintenant de faire briller cette flamme qui nous réunit. Et pour tout ça je te dit je t’aime.iens mon ami, viens danser une salsa
Laissons nos corps faire connaissance
Viens mon mari, viens danser une samba
Afin qu’on se face résonnance
Nos êtres se demandent, se recherchent
Ils s’éveillent à la fièvre de nos sens
Sens-tu le désir montant qui se perche
Dans chacun des pas de cette sensuelle danse
Viens mon ami, viens écouter la douce musique
Explorons ensemble le doux refrain de la romance
Viens mon mari viens écouter le lyrique
Afin qu’on s’épanouisse dans nos fragrances
Viens mon amour, viens me faire chanter
Vocalisons nos mouvements
Viens mon bel amant, viens je veux te faire danser
Afin qu’on se comble amoureusementIl chante dans mon coeur et moi je sais pourquoi
Il chante dans mon coeur et c’est bien grâce à toi
Que cette mélodie est entrée dans ma vie
Que je chante à tue-tête et le jour et la nuit
C’est une pluie de notes qui dansent au diapason
Me voici musicien, tu écris la chanson
Tu es le chef d’orchestre et c’est toi qui conduis
Mon âme vers l’ivresse, je suis au paradis
Et c’est main dans la main que l’on va se créer
Cette composition, cette oeuvre articulée
Par deux coeurs en fusion et qui se sont trouvés
Par deux corps en union qui ne pensent qu’à s’aimer
Je t’ai rencontrée par pur hasard,
Nos destins furent liés à tout jamais…
Il m’a suffit d’un seul regard,
Pour savoir que mon rêve devenait réalité…
Tu as fait de moi l’homme que je suis maintenant,
Transformant ma vie et mon coeur…
Tu as su décupler mes sentiments,
Et me conduire vers le bonheur…
Aujourd’hui je suis toujours à tes côtés,
Et mon coeur bat aussi fort que la première fois…
Ne change rien ma princesse, ma fée,
Inébranlable est mon amour pour toi…
Je t’aime du plus profond de mon âme
Je t’aime jusqu’au moindre sillon qui creuse le sol
Je t’aime caché dans les profondeurs des ténèbres
Je t’aime jusqu’à en perdre la foi
Je t’aime jusqu’à mon dernier souffle
Je t’aime dans un froissement d’ailes d’oiseaux
Je t’aime dans un firmament tout bleu
Je t’aime comme un volcan qui crache sa colère
Je t’aime au-delà de l’éternel
Je t’aime de l’aube au crépuscule
Je t’aime dans la longueur de cette route
Je t’aime dans mes nuits drapées de poésie
Je t’aime dans un présent, un passé, et un avenir
Je t’aime dans un printemps éternel
Je t’aime je t’aime
Mon coeur est un bateau
Voguant sur ton océan
Mes sentiments sont les matelots
Ils travaillent à l’accomplissement
D’un ciel si beau
Que même les goélands
Les compagnons de la mer
M’accompagnent en volant
Planant dans les airs
Dans ce ciel de bien-être
Dans ce firmament de bonheur
L’océan de ton amour me porte
Sur les vagues du bonheur
Sur l’océan de ton amour
Vogue le bateau de mon coeur
Et je me laisse porter tout autour
Sur l’océan de ton coeur
Car au gouvernail du bateau de mon coeur
Il y a ce capitaine merveilleux et si doux
Qui me mène tout en douceur
Vers une île de désirs fous
De tendresse et de douceur
Une île ou l’amour est roi
Une île où il n’y a rien
Vraiment que toi et moi
S’aimant sans penser à rien
Rien d’autre que ce bain d’amour
De paix et de bien-être
Ce que depuis toujours
Je désirais connaitre
Alors vogue, vogue mon petit navire
Vogue, vogue mon petit coeur
Vogue, vogue et laisse-toi conduire
Car ton capitaine t’aime de tout son coeur
Il tient beaucoup à toi
Tu es sa joie de vivre
Son espoir et sa foi
Dans lequel il s’enivre
T’apportant par le fait même
Une immensité de bonheur velours
Alors vogue, vogue mon petit coeur bohême
Sur les vagues de ton océan d’amour
Je sens monter en moi la lave du volcan
Comme une feuille morte soulevée par le vent
Sans cesse poursuivi par nos souvenirs
En buvant tes paroles, j’apaise mes désirs
Garde-moi mon amour, garde-moi très longtemps
Je veux vivre et mourir avec toi lentement
Mon amour est plus fort que tout et longtemps encore
Je t’aimerai d’amour, jusqu’à la fin des jours
Le reste de ma vie, ne sera qu’à t’aimer
Mon amour durera toute l’éternitéJ’ai rêvé à toi beauté lointaine,
j’ai un rêve pour toi et il m’emporte loin d’ici.
Tu ne m’en voudras pas..?
Mon esprit t’as caressé, tout à toi,
ton odeur colorée enivrant mes mains.
Sur ton corps je me suis attardé,
goutant la rondeur brune de ta peau.
De tes oreilles nacrées et suaves,
enchainant ta nuque de baisers effleurés,
tes seins m’appelais de leurs troublantes coroles.
Ton ventre envoutant dans cette attente cambrée,
m’entrainait vers une extase mystique,
pénétrée de pensées profondes et sensuelles.
De tes courbes tendres et sibylline
je me suis délecté,
mangeant la pulpe onctueuse et souple,
d’où, s’échappant en appels lascifs,
elle attendait dans l’impatience humide,
d’être honoré de la présence virile
et remplie de son avide manque.
Te laissant aller en quarantième rugissante,
montée par le désir de cette étrave insoumise,
fendant la peau et le silence d’un plaisir libératoire,
tu te livrais en vibration profonde
à cette aventureuse chaleur.
Alors retombant en lames successives
la tension, de nos corps, exprimée
laissait place, comme un mystère,
à l’abondance paisible de nos âmes libérées.
J’ai rêvé, un rêve pour toi, en voudras tu..?Dans tes silences
Dans tes non-dits
Dans ma distance
On s’est compris
On se rejoint
Sur ce chemin
Fait d’incertain
Et de destin
Nos deux vécus
Nos deux histoires
Se sont perdues
Dans notre espoir
Tous deux reliés
Par un fil invisible
Une pensée mêlée
Nous devenons indivisiblesCe frisson sur mes lèvres
Tout mon corps embrasé de fièvre
Je suis perdue, vois-tu,
Eteins ce feu
Brûlons tous deux
C’est du lourd, VicD.oria !
C’est un peu comme si la Grosse Bertha se mettait à rimer des vers d’ amour, je crois!
Suffisant et insuffisant : dirimant.
jean langoncet, Lightnin’ Hopkins extra ; un vinyl ?
encore un :https://www.youtube.com/watch?v=eMuzFQTpjDE « trouble in mind » envoutant,voix, guitare. Un autre: »cotton ».
simply magnificent mood…
**the enduring musical journey of Sam Lightnin Hopkins began on a cotton farm in Centerville Texas in 1912…à écouter quand la ville dort.
Superbes et simples photos du travail dans les champs de coton.
C’est joli, VicD.oria,
cela rime avec Beria.
suite.. »cotton » https://www.youtube.com/watch?v=cFN9lebEvF0
Marlow rprésente la figure du retour, la figure d’Ulysse, au retour de l’épopée du Vide.
==
et le Dante, de retour de l’enfer; Ulysse revient et massacre ceux qu’il soupçonne de l’avoir trompé, n’Est-ce pas? Pas un tendre; l’Ithaquien…En plus, Marlow fait le récit de ses aventures; Plutôt Dante qu’Ulysse à mon humble avis.
VICDORIA
Enfoncé, Rimbaud !
Enfoncé, Verlaine !
Enfoncé, Déroulède !….
Poète !
Poètes !
Pouet ! Pouet !….
(copyright JC 2017)
Retrouvé le titre de ce livre de Conrad qui m’avait jadis secoué…
AU BOUT DU ROULEAU
« Roman de Joseph Conrad. Un vieux capitaine dissimule sa cécité alors que son armateur veut couler le navire pour toucher la prime d’assurance. Le marin aveugle fait tout pour éviter une catastrophe pourtant souhaitée. 222 pages. »
Sans le vouloir, la délicieuse Vicdoria a lancé hier vers minuit le GRAND CONCOURS DU POEME POURRI de la République des Livres.
Tous ceux, qui comme moi, ont en horreur la poésie auront à cœur de pondre leur étronrimé sous la haute bienveillance de notre aimable Thénardier …
Premier prix
L’oeuvre complète d’Eric Reinhardt en BD musicale, dédicacée par l’immense artiste.
Dernier prix
Un stage de 6 semaines à la Bibliothèque de Vesoul, logement dans les combles, nourriture en direct du MacDo local.
« Un dimanche de Pâques et un magicien : un Logos qui devient parole, une parole qui devient action, un chien qui devient démon, la scène est prête pour l’aventure risquée de la poésie moderne », à ce point Erich Heller admet qu’il devrait se montrer plus érudit, et il tourne son regard vers la moitié du XVIIéme siècle et Sprat évêque de Rochester et le poète Crowley et la Royal Society [History of the Royal Society, its Institution, Design and Progress in the Advancement of Experimental Philosophy], et par ce biais il met en jeu quelques vers qui sonne comme une parodie ante litteram de la parole qui devient action… Peu importe, L’aventure de la poésie moderne ce sera pour une autre fois, revoyons plutôt un autre tableau, revenons un moment à la question de réalisme. « Comprendre que le monde existait avant nous et qu’il ne finira pas le jour de notre mort » est donné à tout le monde sauf, évidemment, à quelqu’un qui serait incapable de « faire la différence entre réalité et apparence, entre divers genres de choses réelles ». Il ne faudrait pas compter sur la possibilité que du haut de fiches de lecture mal assimilées, certains pseudo-érudits soient capables d’un tel exploit, déjà heureux que ces velléitaires aient appris par cœur des fiches, on ne prétendra pas qu’ils soient aussi capables d’une approche cohérente de ce que réellement advient car incapables de critique — que « la critique découle de la conscience [socratique] de ne connaître que peu, et même pas bien » —, lorsqu’ils se trouvent confrontés à un problème ils ne savent pas développer une stratégie d’identification et d’analyse afin de produire une réponse adéquate… un banal essai ou un roman, par exemple, ou un poème digne du nom… qualités, attributs, formes…. égalisation des réels… oups ! il faudrait déjà qu’ils sachent de quoi on parle… qu’ils sachent faire quelque chose de plus que délayer du prétendu savoir [sbrodolare dell’imparaticcio] sur un blog : faillis déprimés, ils se cachent derrière des idées pré-faites traitées-exposées comme s’il s’agissait de dogmes, ce qui cache la honte d’une caste disposée à admettre n’importe quoi pourvu que ce soit écrit ; des Barons de Münchausen qui ne trouveront jamais leur Gustave Doré, ce qui fait qu’en chacun de leurs mots il y a assez de pathologie pour justifier la compassion de l’internaute lambda.
Comment ne pas être d’accord avec les affirmations de Renato ? ….
Quelle joie de trouver une toute petite lumière au cœur même des ténèbres !
Monteverdi :
Elizabeth Bishop :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/04/elizabeth-bishop-invitation-to-miss.html?q=Elizabeth+bishop
« Plutôt Dante qu’Ulysse à mon humble avis »
C’est ce que je disais, mais vous m’avez tous répondu plutôt Shakespeare que Dante, Bloom ! Ce qui était juste pour Horror, horror !
AU BOUT DU ROULEAU
—
Titre original – The End of the Tether – ‘au bout de la longe’, comme la chèvre du père Seguin (to be at the end of one’s tether, expression courante).
Les tires de Conrad sont souvent très éloquents. L’inverse de Marc Lévy.
« Comment ne pas être d’accord avec les affirmations de Renato ? …. »
Entre WGG et renato, il faut choisir ton camp, JC ! A moins que tu ne bouffes à tous les râteliers ?
Bloom, tu préfères « Au coeur… » ou « Coeur… » ?
Avec son pudding, VicD.oria a plombé la poésie !
VICDORIA COPIE ET COLLE !
Un ami des Services me confirme la source de Vicdoria … poétesse d’emprunt !
Poème d’amour # 219
Viens Mon Amour
Viens mon ami, viens danser une salsa
Laissons nos corps faire connaissance
Viens mon mari, viens danser une samba
Afin qu’on se face résonnance
Nos êtres se demandent, se recherchent
Ils s’éveillent à la fièvre de nos sens
Sens-tu le désir montant qui se perche
Dans chacun des pas de cette sensuelle danse
Viens mon ami, viens écouter la douce musique
Explorons ensemble le doux refrain de la romance
Viens mon mari viens écouter le lyrique
Afin qu’on s’épanouisse dans nos fragrances
Viens mon amour, viens me faire chanter
Vocalisons nos mouvements
Viens mon bel amant, viens je veux te faire danser
Afin qu’on se comble amoureusement
– France Larin –
France Larin gagne donc un week-end avec Eric Reinhardt ! Tous nos vœux compassionnels l’accompagnent ….
A cœur de = IN the heart of…
AU cœur..
Oups !
quelques vers qui sonne > quelques vers qui sonnent…
Christiane sur le scoutère de JC, le distingué Jean Culasek, youpie !
Je sais, Bloom, mais « Coeur de… » sonne moins bien à mon oreille, et me rappelle un légume !
http://a407.idata.over-blog.com/2/58/86/80/Iza11/galerie-membre-legume-dsc01760-tomate-02.jpg
Bloom, merci pour cette précision. « Au bout du rouleau » a une tout autre signification que « The End of the Tether », bien plus riche de sens…
Qui est responsable de ce « Au coeur… » en France ? Gide ?
Lettre de Conrad à Gide :
« Capel House
28. 4. 18
Très cher ami.
Merci mille fois pour votre bonne lettre. Vos paroles m’apportent le plus grand réconfort (je suis au lit en ce moment) et l’espoir de vous voir chez nous, ici, nous a remplis de joie.
Je ne puis vraiment vous exprimer ma reconaissance pour l’intérêt fraternel que vous prenez dans mon œuvre. J’en suis fier — cela va sans dire — mais surtout j’en suis profondément touché. C’est un grand bonheur qui m’arrive vers la fin de la vie — car me voilà sexagénaire — un homme inutile !
Borys est indemne jusqu’à présent (lettre du 23 courant). Il servait depuis plusiers mois a l’extrême droite en contact avec l’artillerie française pour laquelle il a la plus grande admiration du Monde — comme du reste pour toute votre armée. Qui ne l’aurait pas ?
Votre idée d’une petite édition du Typhon me fait un grand très grand plaisir Vous pensez bien. En vérité vous me gâtez. C’est très agréable d’être gâté par un ami tel que Vous. Je me demande seulement ce que j’ai pu faire pour gagner cette affectueuse amitié qui est certainement le ‘Grand Prix’ de ma vie littéraire. Mais a quoi bon ? C’est un cadeau des dieux.
Je pense que la révolution russe a fait vieillir plus que de raison mon Western Eyes ; mais j’attends avec le plus grand intérêt les premières pages de la traduction que Vous me promettez.
Je suis en train de finir une espèce de roman dont l’action se passe, ou plutôt est située, en France — si Marseille est bien en France et non en Phénicie. Du reste, ça importe peu. La localité est indiquée seulement. On a honte de pincer la lyre pendant que Rome brûle. Enfin.
À vous de cœur.
Joseph Conrad. »
Qu’on se comble ? Mais c’est carrément por.no !
Viens dans les combes
Viens dans les combles
Que je te comble
Ô ma colombe !
(Poèmes saturniens, JC 2017, préface Georges Charpak, notes Edouard Philippe)
Pour ceux qui sans aller jusqu’à Czernowitz s’intéresseraient à Selma Meerbaum (1924-1942), parente pauvre (littéralement) de Celan, morte dans le même camp de Transnistrie que la mère de celui-ci. Poète de l’amour et de la peur. Elle qui n’a pas eu le temps de tout écrire, ce serait bien que l’on prenne le temps de la lire.
Par exemple Tragik
Spürst du es nicht, wenn ich um dich weine,
bist du wirklich so weit?
Und bist mir doch das Schönste, das Eine,
um das ich sie trage, die Einsamkeit.
https://www.youtube.com/watch?v=DMbHwRUkXyg&list=PLcbLfWDVXoFQ31dP21YcoNGvRKlvyhk6-
* * *
Das ist das Schwerste: sich verschenken
und wissen, daß man überflüssig ist,
sich ganz zu geben und zu denken
daß man wie Rauch ins Nichts zerfließt
évocation de la vie et présentation de l’œuvre, avec des traductions de certains poèmes ici :
https://www.cairn.info/revue-etudes-germaniques-2007-1-page-159.htm
Selma Meerbaum a terriblement influencé mon œuvre poétique de jeunesse. De jeunesse, car rapidement il m’a paru essentiel de faire du fric en intégrant l’économie réelle ….
Une belle œuvre picturale invitant au rêve, à la méditation….
Mais qu’est donc aller faire WGG à Czernowitz ?
x, ce poème de Selma Meerbaum, morte en déportation à 18 ans, titré « Tristesse » , triste, en effet :
« Les réverbères se reflètent dans les flaques humides,
Jaunes de graisse, lourdes et visqueuses.
Les fenêtres ne servent plus à rien, même lumineuses,
Et les portails résonnent augustes et vides.
Le brouillard fatigué repose dans les rues
Et la pluie dégouline sans retenue.
Les hommes sont trop tristes pour se haïr encore,
Et quelque part un enfant toussote.
Dans les jardins gisent des feuilles à moitié pourries,
Des bancs sont là, tristes, humides et gris.
Si le soleil vient toujours plus rare, toujours plus tard,
La lune aux éclats de lumière ne le prend pas si mal.
La lumière feutrée pénètre le brouillard,
lourde et poisseuse, terne et grise.
La sentinelle sommeillante fait cliqueter son sabre
et tremble fort l’oiseau transi.
Des chevaux décharnés, faméliques,
sont là, tout essoufflés, les yeux fatigués.
L’avoine toute imbibée, dispersée sur la terre
ne peut plus les nourrir.
Un chat mouillé se glisse
auprès du mur pourri.
Avec sa fourrure à l’envers un paysan
regarde s’il a assez d’argent. »
Oui, il y a de belles choses dans la production poétique de Selma Meerbaum mais qui attendent sont traducteur. Par exemple, le beau poème « Tränenhalsband » (Collier de larmes), dont le rythme lancinant fait tout le charme envoutant, est très mal traduit au sens où tout sombre dans la platitude. Mais il est vrai que dans sa simplicité il n’est pas facile à traduire. Mais c’est un poème écrit dans une veine romantique assez traditionnelle mais saisissant et qui prend aux tripes (il faudrait rendre le balancement mélancolique de schwül und schwer//wildem, bangem//kalt und leer, notamment) :
Die Tage lasten schwül und schwer, voll wildem, bangem Weh. Es ist in mir so kalt und leer, dass ich vor Angst vergeh’.
Die Vögel ziehn gen Mittag hin, sie sind schon lange fort. Schon seh’ ich keine Aster blühn, und auch die letzten Falter fliehn, die Berge sind mit Herbst umflort.
Ich bin in Sehnsucht eingehüllt, ich sehne mich nach dir. Mein heißes Sehnsuchtslied erfüllt die Welt und mich mit ihr.
Der Regen, der eintönig rauscht, begleitet meinen Sang. Und wer dem Regenliede lauscht und wer sich an dem Weh berauscht, der hört auch meines Liedes Klang.
Nur du allein, du hörst es nicht – ach, weiß ich denn, warum ? Und wenn mein Lied einst gell zerbricht, du bleibst auch kalt und stumm. […]
CC, le Campanullard essaie vainement de redorer son blason perdu en voulant faire poète… trop tard, aucune chance, l’est foutu grave
Toujours étonnants, les émois littéraires de jc !
Oui, Bloom, Marlow comme figure du retour plus dans le sens de l’Anabase de Xénophon que de l’Odyssée, bien sûr. Surtout qu’on est sur la Tamise à l’embouchure du fleuve et que la scène clé du retour des Grecs chez Xénophon c’est le moment où sortant des hauts plateaux d’Anatolie ils découvrent la mer qui les sépare de leur foyer en Grèce criant : Thalassa ! Thalassa ! . Mais figure du retour au foyer ou de départ en guerre : « …peuplée de souvenirs des hommes et des vaisseaux qu’elle a menés vers le repos du foyer ou les batailles de la mer. »
On peut lire le roman de Conrad comme une réécriture de l’Anabase de Xénophon, pendant en quelque sorte dans l’imaginaire occidental de l’Odyssée d’Homère. Et ici en effet bien plus pertinent.
Désolé pour le pavé qui va suivre, mais avec Bloom, il faut toujours frapper fort…
AUCUNE des traductions de « au coeur de… » qui suivent n’est celle de Bloom (in the heart of…).
Les plus proches du mot à mot sont: « at the heart », « heart » pouvant être remplacé par « core » ou « centre »…
La technologie de
l’information est au coeur de tout ce que nous faisons, et elle devrait être au coeur de notre système de soins de santé.
www2.parl.gc.ca
Information technology is at the core of everything we do, and it should be at the core of our health care system.
www2.parl.gc.ca
L’Afrique doit être au coeur de notre attention et l’augmentation des ressources de l’aide pour l’Afrique subsaharienne est vitale.
europarl.europa.eu
Africa must be the focus of our attention and it is vital that aid resources for Sub-Saharan Africa be increased.
europarl.europa.eu
[…] commerciales et notre capacité de bénéficier du marché américain ne
devrait-il pas être au coeur de nos préoccupations?
www2.parl.gc.ca
[…] determines our trade and our ability to feed into the U.S. market is one of the
things that has to be very much on our minds?
www2.parl.gc.ca
Peut-être dans 30 ans,
l’habitation coopérative sera au coeur de nos villes dynamiques, durables et inclusives.
chfcanada.coop
Maybe in another 30 years co-op
housing will be at the heart of our vibrant, sustainable, and inclusive cities.
chfcanada.coop
L’environnement doit être au coeur de ce processus.
eur-lex.europa.eu
The environment must be at the heart of this process.
eur-lex.europa.eu
L’amélioration de la qualité de
la vie rurale doit être au coeur de toute stratégie de développement social.
unesdoc.unesco.org
Improving
the quality of rural life must be central to any strategy for social development.
unesdoc.unesco.org
[…] d’entraîneurs, suivis d’amateurs de sport qui vont
converger vers la Colombie-Britannique pour être au coeur de l’action.
canada2010.gc.ca
[…] coaches, trainers, and sports enthusiasts who will
converge in the province of British Columbia to be part of the action.
canada2010.gc.ca
Votre bien-être
et votre sécurité sont au coeur de nos préoccupations.
assurancesfoyer.lu
Your well-being and safety are our top priorities.
assurancesfoyer.lu
En plus d’être au coeur de l’achalandage maritime et terrestre des différents terminaux, la Capitainerie du port est également
[…]
portquebec.ca
In addition to being at the heart of marine and land activities at the different terminals, the Port’s Harbour Master’s
[…]
portquebec.ca
AMÉLIORER LA GOUVERNANCE ET RENFORCER LA RESPONSABILITÉ des leaders africains vis-à-vis de
leurs citoyens doit être au coeur de la nouvelle approche.
one.org
IMPROVING GOVERNANCE AND STRENGTHENING THE ACCOUNTABILITY of African leaders to
their citizens must be at the centre of any new approach.
one.org
Le Conseil a également souligné que la
responsabilité et la solidarité devraient être au coeur de la proposition de révision.
europa.eu
The Council also
outlined that the framework of the revised proposal should be responsibility and solidarity.
europa.eu
Il y a tant à faire au Centre des Arts Shenkman, surtout si
vous désirez être au coeur de l’action.
shenkmanarts.com
There’s so much to do at the Shenkman Arts Centre, especially if
you want to get to the heart of it all.
shenkmanarts.com
Celui qui aime la vie et l’a
créée ne pourrait être au coeur de la destruction.
mwc-cmm.org
The one who loves life and created life
continues to give it since the beginning of time.
mwc-cmm.org
Mais les Loups Impériaux sont clairement les outils avec
lesquels se forge une victoire et doivent toujours être au coeur de votre déploiement.
stephane.info
But without a doubt Wolfships are the
fleet’s tool of choice for victory and should always be at the heart of your deployment.
stephane.info
Le développement durable, les droits humains, l’égalité des genres et la sécurité des
hommes doivent être au coeur de ses préoccupations.
concordeurope.org
Putting sustainable development, human rights,
gender equality and human security at its core.
concordeurope.org
C’est le désir
d’apprendre qui semble être au coeur de la démarche d’actrice de Valérie Dréville, plus encore que le désir
[…]
festival-avignon.com
It is the desire to learn
that seems to be at the heart of Valérie Dréville’s approach to acting, even more than the desire
[…]
festival-avignon.com
(En ce qui
concerne la santé des enfants et des adolescents, elle ne peut pas être axée sur le patient sans être au coeur de la famille); 3) La médecine familiale se pratique en cabinet médical (dans la collectivité); […]
caphc.org
(In child and youth health, one cannot be patient-centred without being family-centred). 3) Family medicine is community-based. 4) The family physician is a resource to a defined practice population.
caphc.org
Les droits de la personne et les valeurs
démocratiques doivent être au coeur de toute approche reliée à la sécurité humaine.
interpares.ca
Human rights and
democratic values must be at the centre of any approach to human security.
interpares.ca
La nature même de l’information sommaire pourrait bien être au coeur de ce problème persistant.
oag-bvg.gc.ca
What may well lie at the heart of these continuing problems is the very nature of summary information.
oag-bvg.gc.ca
Le développement de nos infrastructures, de notre
secteur agricole et de notre capital humain doit être au coeur de nos politiques et de nos investissements.
one.org
Development of our infrastructure, agricultural sector and human capital must be at the core of our policies and investments.
one.org
La qualité de
l’éducation et l’efficacité des programmes doivent être au coeur de l’action.
america.gov
There should be a strong emphasis placed on the quality of education and program effectiveness.
america.gov
Elles notent que le « handicap social », c’est-à-dire la réaction de la
société à la déficience réelle ou perçue, doit être au coeur de l’analyse de la discrimination.
emond-harnden.com
This analysis emphasizes
the effects of discrimination, as opposed to the proof that a complainant suffers from a physical limitation or ailment.
emond-harnden.com
Il s’ensuit que les femmes tout autant que
les hommes doivent être au coeur de toute stratégie de développement durable.
ipu.org
Thus, women as
well as men must be placed at the core of any strategy for sustainable development.
ipu.org
La calculabilité et la
théorie de la complexité sont au coeur de la logique mathématique et de l’informatique théorique.
cordis.europa.eu
Computability and
complexity theory are two central areas of research in mathematical logic and theoretical computer science.
cordis.europa.eu
[…] capital, à le préserver et à le
faire croître continuera d’être au coeur de la stratégie du groupe pendant le reste de l’exercice 2001.
www2.bmo.com
[…] needs for wealth accumulation, growth and preservation
will continue to be a strategic focus throughout the balance of 2001.
www2.bmo.com
[…] coopératives et les autres
organisations communautaires doivent être au coeur de cet effort visant à améliorer le bien-être du Canada, grâce
[…]
fin.gc.ca
[…] community-based
organizations must be front and centre in this effort to enhance Canada’s well being through a collective initiative.
fin.gc.ca
c) L’approche par
corridors devrait donc être au coeur de la stratégie de développement des infrastructures de transport dans l’Europe élargie et au-delà.
internationaltransportforum.org
c) The corridor approach
should, therefore, be pursued as a central element of the strategy for the development of transport infrastructure in the Wider Europe and beyond.
internationaltransportforum.org
Cela participe aussi des efforts
conduits, et qui sont au coeur de la mission des banques centrales, pour assurer le maintien de la stabilité financière.
ecb.europa.eu
This would also draw on the
efforts at the very heart of the central banks’ mission to ensure that financial stability is maintained.
ecb.europa.eu
Nous savons aujourd’hui que les centrioles sont au coeur de la division cellulaire pour la séparation des chromosomes.
cordis.europa.eu
What we know so far is that centrioles are key players during cell division for the proper separation of chromosomes.
cordis.europa.eu
L’engagement vis-à-vis de l’innovation et de
l’expansion artistiques doit être au coeur de notre stratégie.
nac-cna.ca
The centrepiece of our strategy has to be a commitment to artistic innovation and expansion.
(Le pavé en question étant en attente de modération, j’espère que le lien va passer. Chacun pourra vérifier.)
Désolé pour le pavé qui va suivre, mais avec Bloom, il faut toujours frapper fort…
AUCUNE des traductions de « au coeur de… » qui suivent n’est celle de Bloom (in the heart of…).
Les plus proches du mot à mot sont: « at the heart », « heart » pouvant être remplacé par « core » ou « centre »…
http://www.linguee.fr/francais-anglais/traduction/%C3%AAtre+au+coeur+de.html
La scène sur la Tamise au début du roman se situe au crépuscule ; le soleil se couche d’un seul coup. Climat d’emblée crépusculaire.
« Coeur des ténèbres » fait du titre un sujet et élimine l’idée de LOCALISATION d’une ACTION, d’une HISTOIRE. Ce qui est évidemment absurde, puisque le livre présente une action qui se déroule dans un lieu géographique défini, qui est « Au coeur des ténèbres » justement.
C’est évident pour tout le monde, sauf pour deux agrégés englués dans leur érudition stérile et leur souci d’avoir à tout prix raison contre les lecteurs de bonne foi, présentés par l’un deux comme une bande de crétins incultes.
Les positions, par rapport à a Culture sur ce blog, peuvent être divisées en deux camps assez irréconciliables:
1) ceux qui, d’une manière idéaliste, interprètent l’Histoire et la Culture d’une manière positiviste, optimiste,y cherchent un sens, et croient à un progrès moral dans la marche de l’humanité. Ils pensent que les livres, les arts ,le cinéma, les mots et les images donnent un ordre et un sens à notre monde et l’éclairent.. c’est, je crois, à ce groupe que Christiane et Jazzi appartiennent , et d’autres…Faut-il y ajouter P. Assouline qui essaie de tirer, en historien, et en romancier, des leçons de morale en présentant par des essais ou de la fiction des périodes noires par exemple , de la Collaboration.. Ce sont des humanistes au sens traditionnel.
2) il y a l’autre camp, avec JC, et sans doute, en partie WGG ;ce camp a une vision plus tragique et antihumaniste .(WGG a quand même une foi presque religieuse dans le pouvoir des mots…. ?)et ceux là mettent en question tout ou partie de la culture livresque : ça me fait penser à ce débat qui est ouvert dans « La route des Flandres ». Dans ce roman capital ( publié je le rappelle en septembre 1960…) Claude Simon pose la problématique sèchement, brutalement, celle de sa génération.(c’est celle de Sartre et Gracq). Il met violemment en soupçon la Culture, surtout livresque. Et cet optimisme culturel , hérité du Siècle des Lumières, est mis en question, quand le père du personnage principal, Georges, écrit à son fils prisonnier en Allemagne, pour déplorer la perte de la bibliothèque de Leipzig, bombardée et détruite..
Voici comment le fils, Georges, a répondu à la lettre de son père : »…. si le contenu de milliers de bouquins de cette irremplaçable bibliothèque avait été précisément impuissant à empêcher que se produisent des choses comme le bombardement qui l’a détruite, je ne voyais pas très bien quelle perte représentait pour l’humanité la disparition sous les bombes au phosphore de ces milliers de bouquins et de papelards manifestement dépourvus de la moindre utilité. »
La terrible ironie est dans la fin de la lettre de Georges à son père, quand il dresse une liste détaillée des objets de première nécessité dont lui, le fils, prisonnier e Allemagne ,a davantage besoin (qu’une déploration sur la disparition d’une bibliothèque..): caleçons, lainages, cigarettes, sucre, conserves etc. etc..
La question, posée par la génération de Claude Simon est toujours brulante et clivante.. Ce n’est pas demain qu’elle sera résolue.
Le roman de Conrad est d’autant plus difficile à lire aujourd’hui pour les nouvelles générations qu’il relève d’une époque, le XXè siècle, où, comme l’explique Alain Badiou fort bien, « un grand courant d’action de pensée, de vie dans le siècle, dans notre siècle fini ou finissant a été que toute subjectivation authentique était collective. Une thèse de cet ordre, c’est une idée qui a eu dans le siècle une très grande puissance, une très grande force. » C’est assurément le cas dans Cœur des ténèbres. Alors qu’aujourd’hui c’est l’individualisme absolu qui domine, rendant difficile à imaginer toute aventure collective, a fortiori colonialiste : « Ce point est de la plus grande importance, parce que en un certain sens nous sommes en un moment où il y a une inversion sur ce point, ie un scepticisme radical sur ce dont toute figure du nous est capable, et la promotion individualiste du je comme seule figure authentique ou concrète de la subjectivité. » En ce sens, le récit de Marlow ne saurait être lu comme un récit autobiographique même s’il raconte un épisode de sa vie.
Le roman est fondé bien davantage sur le fait — et tel est me semble-t-il le sens profond du roman — que le « je » est en somme subsumé dans un « nous » par la cruauté, mettant en œuvre une esthétique de la cruauté. Kurtz est le personnage qui assume pleinement l’entreprise collective de la colonisation, qui y voit même une entreprise capable d’arracher l’homme à l’ancien monde pour en construire un nouveau, et où la cruauté est simplement le moyen nécessaire et assumé comme tel, de dissoudre le « je » dans ce « nous » collectif pour que, comme le dit Alain Badiou, « le nous et l’idée ne fasse plus qu’un. » On pourrait rapprocher sous cet angle le roman de Conrad de l’Ode maritime, de Pessoa, qu’analyse précisément sous cet angle de la dissolution du « je » dans le « nous » collectif ds pirates, emblème de la colonisation ici, Alain Badiou.
Mais enfin, closer ! La façon dont tu sens la langue n’est pas forcément la bonne. Tu te trompes.
Intéressant, Paul, mais la division n’est pas aussi évidente. WGG est aussi candide que moi, par bien des côtés, et mon optimisme n’est pas aussi béat qu’il n’y parait : joie tragique à tous les étages !
Et vous, dans quelle catégorie vous situez-vous ?
Néanmoins, Popaul, Semprun dit à quel point la lecture d’Hegel à Buchenwald a pu le sauver ou des poèmes que ses compagnons et lui se récitaient jusque dans les chiottes, ou Primo Levi qui rappelle une discussion sur Ulysse avec un de ses camarades. L’homme a besoin de PQ certes pour vivre décemment, mais aussi de littérature et de livres
« JC, a une vision plus tragique et antihumaniste »
Essentiellement opportuniste, Paul !
Assurément j’ai une foi d’ordre religieux dans les mots sans perdre de vue non plus la crise du langage inauguré par la fameuse Lettre de Lord Chandos, de H. von Hofmannsthal.
La réalité en littérature n’existe pas sans les mots. Par exemple, dans le poème de Selma Meeresbaum, le sentiment de mélancolie n’existe pas en dehors du rythme des vers qui le crée littéralement. La forme fait naître le monde à lui-même. C’est en cela que je crois à la puissance des mots.
» Chez Selma Meeresbaum, le sentiment de mélancolie n’existe pas en dehors du rythme »
Très influencé par Verlaine, chez cette Rimbaud en jupon, WGG !
Jazzi,je réponds.
je suis du coté tragique,mais à la manière d’un homme a trouvé par hasard la pergola d’une villa italienne dans un monde au bord de la ruine et déjà avec des continents entiers dans la désolation…. il y a une bibliothèque au fond du couloir.mais peu de livres..oui le tragique,oui, vraiment,oui.aucun optimisme.
Wgg, les ashkénazes ont payé un lourd tribu qui semble avoir épargné les séfarades ? La raison ? La Méditerranée, plus ouverte, que l’Europe de l’est ?
Une pergola au coeur des ténèbres, Paul !
Pas dans le poème dont je parle, Jazzi ! qui est très dans la tradition romantique sentimentale. ON sent bien malgré tout qu’elle est morte trop jeune pour avoir pu trouver sa manière propre. Mais ses débuts étaient fort prometteurs. La barbarie nazie nous a empêchés de lire une poétesse accomplie.
Bien sûr, Jazzi ! On ne le dit jamais. Mais qui sont les Juifs aujourd’hui en France sinon des séfarades !? Les ashkénazes ont été exterminés. Les séfarades ont été « protégés » parce qu’ils vivaient dans des pays plus à l’abri de la barbarie que les Juifs séfarades.
Qui sont aujourd’hui les Juifs en vue sinon des séfarades : Passou, Attali, et tant d’autres ? Cite-moi un Juif ashkenaze connu !
Hello la RDL, je rentre de vacances et je constate que rien ne change, la complainte du dépressif a de beau jour devant elle! Faut vous remettre. Je cherche de la poésie anglaise de pas suicidaire, une proposition ?
VICDORIA COPIE ET COLLE (suite)
https://plus.google.com/+Poesieetcitationsdamour/posts/4s69gF8uCGS
Les analyses savantes ?
je m’en secoue la tige de jade : une caresse vaut plus que tout discours…
Nicolas dit: 7 août 2017 à 12 h 53 min
Clara va bien ?
Chacun sa pergola Jazzi, tu as tes eternelles promenades dans Paris.
Et les Juifs ashkénazes ont d’autant plus disparu que la majorité d’entre eux sont morts à l’Erst, où il n’existe pas de mur des noms comme ici à Paris. Tous les Juifs d’Ukraine morts dans les charniers par balles sont ignorés, leurs noms à jamais oubliés. En Ukraine et en Russie. Quand en Russie, on ose dire que les nazis ont exterminé les Juifs, on te regarde avec de gros yeux, parce que pour les Russes, la nazis n’ont tué que des Russes ; à leur yeux il n’y a pas de spécificité de la mort juive pendant la guerre. Et de le dire est reçu comme une insulte quasiment à la mémoire des quelque 20 millions de morts russes.
Paul, ressaisis toi !
La vie est un don du hasard ! un don sublime !…. il suffit de ne pas tomber dans l’escalier.
C’est qui Clara?
Tout à fait d’accord pour la caresse, JC…! Mais le discours peut aussi favoriser la caresse, voire même en augmenter l’effet… Et il y a aussi le discours après la caresse, qui la replace dans son con/texte… et la subsume…
JC tu as raison, d’ailleurs,les commerciaux me proposent chaque jour,dans ma boite mail sécurité et sérenité à prix compétitif. Votre monte-escalier installé en 7 jours
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D’abord les yeux. C’est quoi cette ambiance de midinette ?
Ici, en Europe occidentale, on a une vision très déformée de la guerre. Pour nous la guerre, c’est le débarquement, les Américains, Paton, Bardley, Eisenhower, etc. Alors que la réalité c’est que le gros du boulot pour éradiquer la vermine nazie de la surface de la terre a été accompli par l’armée soviétique, par le peuple russe. Les Russes ont une toute autre vision de la Deuxième guerre mondiale. À Moscou, les mariés sortant de l’église vont se recueillir sur le monument aux morts sur la Place Rouge ! Ça m’avait marqué.
Mon, dans ma boite mail, c’est tous les jours des annonces pour « bien préparer vos obsèques », que je reçois !
Russes d’un côté et Anglais de l’autre, WGG, et l’Europe au milieu…
« …. si le contenu de milliers de bouquins de cette irremplaçable bibliothèque avait été précisément impuissant à empêcher que se produisent des choses comme le bombardement qui l’a détruite, je ne voyais pas très bien quelle perte représentait pour l’humanité la disparition sous les bombes au phosphore de ces milliers de bouquins et de papelards manifestement dépourvus de la moindre utilité. »
Entre nous, c’est un peu kon comme discours. Certes, le père a eu tord de déplorer la perte de la bibliothèque à ce moment précis. Disons que c’était indélicat vis-à-vis de son fils.
Mais tout le monde oublie toujours une chose, qui n’est pas un léger détail: finalement le nazisme a été vaincu (et même le totalitarisme communiste des décennies plus tard). Et pas par l’opération du Saint Esprit, mais par une lutte titanesque menée au prix de millions de morts. Peut-être que cette lutte avait quelque chose à voir avec le contenu des milliers de livres dont la perte était déplorée. A voir avec les principes démocratiques et humanistes qu’ils contenaient, avec l’amour de la beauté et de l’art qu’ils contenaient et qui étaient forcément pour quelque chose dans les motivations de ceux qui se sont dressés contre la tyrannie et la barbarie…
Après tout, le nazisme est né dans un pays précis sous l’impulsion d’un homme sans lequel il n’aurait pas existé, sans lequel l’antisémitisme qui régnait en Europe n’aurait jamais atteint les dimensions de la Shoah.
Dire que la culture n’a pas pu l’empêcher, c’est idiot. C’est lui demander une omnipotence qu’elle n’a pas, qu’elle ne peut pas avoir.
La littérature, et tous les falbalas autour, ce n’est que distraction !
On en parle ! On ne s’en sert pas ….
Normal.
Un ashkénaze célèbre.
Bob Dylan, WGG, entre autres, ou Claude Levi-Strauss, de famille alsacienne !
« Les grands-parents de Robert Zimmerman, Juifs originaires d’Europe de l’Est, fuient les pogroms antisémites de la fin du xixe et du début du xxe siècle. »
La littérature, et tous les falba.las autour, ce n’est que distraction !
On en parle ! On ne s’en sert pas ….
Normal. Aucun intellectuel ne peut lutter contre un homme décidé à devenir un démocrate* agissant !
*un tyran, quoi !
Oui Zizzi, les obsèques sont un bon créneau pour se faire du blé avec le vieillissement de la population.
Les demandes de dons et legs aussi, ça n’arrête pas: « après moi mon action au service de ceci ou de cela, continuera… »
Autre remarque: traversant un petit morceau de la France rurale, je remarquais hier que les seul commerces qui survivent dans les bourgs moyens sont les pharmacies et les coiffeurs. Avec beaucoup de chance, on trouve aussi des boulangeries, voir un boucher charcutier.
Mais un autre commerce explose dans la France profonde: les entreprise de pompes funèbres, que l’on trouve maintenant, flambant neuves, dans des petits patelins qui manquent de tout le reste!
Napoléon le disait déjà, closer !
« Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit. A la longue, le sabre est toujours battu par l’esprit. »
(Cité par Las Cases dans le Mémorial de Sainte-Hélène de Napoléon Ier)
Quand j’ai commencé ma scolarité au Lycée d’un modeste quartier de l’est parisien, tous les juifs de ma classe et ils étaient nombreux, étaient ashkénases, facilement reconnaissables à leur nom à consonance germanique ou slave.
Les sépharades sont arrivés plus tard, avec l’expulsion des juifs d’orient et du maghreb. Il est probable qu’ils soient plus nombreux aujourd’hui, mais il faut aussi tenir compte de l’extrême volonté d’intégration des ashkénases « à l’ancienne », qui modifiaient éventuellement leur nom et faisaient tout pour se fondre dans la masse…
SCOOP
Au Venezcestlà, le clown Maduro vient de sortir une eau minérale fameuse :
« Le goût de l’égalité, la saveur de la nomenklatura ! »
Pour nuancer mon 13h33, je dois admettre que la lutte des russes contre le nazisme avait plus à voir avec un patriotisme fanatique qu’avec la littérature…Encore que les grands classiques russes ne pouvaient que contribuer à ce même patriotisme. On les retrouve, les livres…
L’aide américaine aux Russes de Dougatchvili Gross Mustach, le concurrent d’Adolf, a été forte, au début du conflit…
Pour info aux humanistes et anti-humanistes vieillissants, veuillez trouver ci-joint, le cas échéant, la fiche formulaire de vos directives anticipées, à signer toutes affaires cessantes, si vous voulez bénéficier d’une sédation profonde définitive avant de quitter le blog de la rdl. Ne remerciez pas, c’est uniquement pour rendre service à la plupart de celzéceux qui s’accrochent désespérément icite.
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fichedirectivesanticipe_es_10p_exev2.pdf
Maduro nomme ses opposants, terroristes, ce qui lui donne le droit de leur titrer dessus !
Ashkénazes célèbres, on en parlait dans le précédent billet, WGG : Georges Perec. Et tous les descendants de ceux qui sont passés par Ellis Island ! Est-ce que les deux branches s’équilibrent aujourd’hui en Israël ?
« j’ai commencé ma scolarité au Lycée d’un modeste quartier de l’est parisien »
Fils d’ouvriers, closer ?
@Jean Scriptalia, de quoi relancer votre machine : on annonce la perte simultanée de nicole Bricq et de christian Millau. Restons vigilants aux nécrologies en ce mois d’août, elles importent autant que celles des autres saisons.
Tu as rempli le questionnaire, JJJ ?
« je remarquais hier que les seul commerces qui survivent dans les bourgs moyens sont les pharmacies et les coiffeurs. Avec beaucoup de chance, on trouve aussi des boulangeries, voir un boucher charcutier. »
Et les cafés, closer !
Remplis ton formulaire, JJJ, les formulaires tu dois avoir l’habitude, rigidifié par la vénération de soi-même, comme tu es pauvre kon !
@ « je m’en secoue la tige de jade : une caresse vaut plus que tout discours… »
Pareil pour moi « Au bout du rouleau »…, je me souviens Georges que ça m’avait bien remué la tige.
Statut de la première dame : nous attendons le statut de la Première Fiotte…. uhuhu !
14.14 et 14.18, Et comment (comme 4,6% de la popu française) !… l’un des premiers, depuis l’édiction de la loi Léonetti. Une oeuvre de salubrité publique pour pas ressembler au peuple des légumes qui traînent trop souvent devant leurs écrans. On est humanissssssssss ou on l’est pas, bordel !
Statue de la première dame, Vénus de Praxitèle, JC !
http://2.bp.blogspot.com/-y_AEsz8Nvpw/U02IdDyHgiI/AAAAAAAAAek/kGhmD-tOfhA/s1600/louvre-aphrodite-accroupie.jpg
Boulangers et bouchers-charcutiers, en perte de vitesse aussi…
Les merguez et autres brochettes animales ne passeront pas l’ hiver!
Ayant eu dans le cadre de mon activité professionnelle à négocier les tarifs des entrepreneurs de pompes funèbres ,j’ai découvert,que la manne financière représentée en trésorerie par les versements anticipés de ceux qui organisent de leur vivant leur enterrement figurait dans leur comptabilité sous l’intitulé « avances sur travaux en cours »
Moi, mon assureur a voulu me faire signer une assurance obsèques. J’ai fini par lui dire que je n’avais pas programmé de mourir dans un futur proche. Et puis, comme le disais Coluche, je préférerais mourir de mon vivant.
JiBé, ta Vénus, c’est un thon.
Les séfarades ont été « protégés » parce qu’ils vivaient dans des pays plus à l’abri de la barbarie que les Juifs séfarades.
===
Tu veux dire quoi, Baroz, c’est pas clair, comme disait René. Ya un séfarade de trop dans cette phrase.
Lors d’un récent sondage, près de 70 pour cent des personnes interrogées considéraient que la « première dame » ne devait pas bénéficier d’un statut particulier.
Macron ira-t-il une fois encore contre l’opinion au risque de voir sa popularité descendre encore ?
C’est qui ce Neymar? Il a l’air fort célèbre, doit pas être poète !
J’ai trouvé encore mieux qu’un ruisseau en vacances, une cascade de ruisseau ! https://www.dropbox.com/s/fpph2caf7ax6zzw/Fichier%2007-08-2017%2015%2001%2045.mov?dl=0
saprée dhh …dhh a formé les énarques en grec ancien et les croque-morts à la comptabilité. her name is Bond, dhh Bond
JC cherche désespérément à se faire respectable, ya du boulot, c’est foutu d’avance vu les antécédents (de la mer)
Jazzi faut arrêter le nombrilisme vous oubliez les nombreux siècles de l’Inquisition, entre autres la turquie en 39-45 – et cf pour info http://www.alsyete.com/manifestations/mardi-24-avril-2017-projection-du-film-era-una-vez-la-djuderia-de-rodes (« Dimanche 23 Juillet 1944, l’ordre de départ pour 1600 juifs de Rhodes est donné par les nazis. Ils furent battus dépouillés jusqu’aux lunettes et dents en or. Le tragique voyage dura une éternité, le train arriva à Auschwitz le 16 Août. »
Lucienne dit: 7 août 2017 à 9 h 12 min
« Christiane sur le scoutère de JC, »
Elle a le sens du sacrifice
closer
libre à vous de ne pas comprendre
De plus, » au cœur des ténèbres » passe mieux que « cœur des ténèbres », qui est moche
Il va falloir supprimer ce crédit d’impôt de 25 pour cent pour les vieux écrivains grabataires se faisant poser un monte-escalier. L’état n’a plus les moyens.
Je vous en prie, crapules people !
Ne mêlez pas une technologie ancienne de la famille Piaggio, dans une relation faite de respect, d’estime, et de considération …
Nous sommes avec Christiane dans un monde poétique, sensible et cultivé. Vous ne pouvez pas comprendre !
En revanche nous avons pour eux de très bon produits financiers aussi impayables que JC en cas de crise systématique grave. Écrire à Monsieur E.M. pour avoir la liste des établissements qui les commercialisent.
Première Dame, la Vénus de Praxitèle?
j ‘aurais dit la Vénus de Brassempouy!
Vicdoria,
Suggérez vous, cher ange, de financer non pas les monte-escalier, mais les descente-caveau, pour les vieux écrivains grabataires ?…
Macronisation de la bébé-société !
« Fils d’ouvriers, closer ? »
Non Zizzi.
Quant au cafés, justement, il y en a de moins en moins dans les bleds. Qui irait? Pas les veuves et les grabataires qui constituent une bonne partie de la population…
Tout dépendra de leur empreinte-carbone. Un modèle à pure inertie capable de recharger une batterie de smartphone serait étudié avec bienveillance par le laboratoire national d’essais…
@P.Edel
Vous êtes « l’herbe qui pousse entre les commentaires », des herbes sauvages que le vent a essaimées. On y trouve même les coquelicots de Monet.
« Ce ne sont pas les ombres qui peuvent déchirer la page paisiblement, quelquefois joyeusement écrite, déchirer notre vie ; ce ne sont pas de vagues rêves angoissés (…). Ce n’est pas non plus la détresse humaine. C’est quand le singulier, le proche, le connu s’altère,(…) c’est quand quelqu’un est déchiré ou détruit à côté de vous, devant vous. C’est comme si un corps réel, déchirait la page où les mots voudraient continuer à s’écrire… » (P.Jaccottet – A travers un verger – Gallimard)
Merci, JC, pour votre élégance et votre discrétion.
On aurait dit un Kurtz de Kaifeng, Konkan, Malabar ou Gondar revenu du cœur des ténèbres, et prêt à y retourner.
Ou, mieux, un Lord Jim biblique, ou un capitaine Mac Whirr, définitivement sorti de la zone des typhons et faisant alliance avec les coolies.
On appelle Justes les hommes qui ont sauvé des juifs.
Comment faut-il appeler un juif qui a sauvé, fait advenir et baptisé un peuple qui n’était pas le sien?
BHL
http://laregledujeu.org/2017/08/07/32061/bhl-le-jour-ou-un-general-juif-inventa-un-pays-musulman/
@dhh « avances sur travaux en cours » -… fort drôle !
Je note beaucoup d’humours chez les internautes féminines qui, -en l’absence temporaire de la NP-, sachant élégamment dépasser la violence, la goujaterie ou l’ironie habituelles dont elles sont souvent l’objet, atténuent le niveau de perfidie collectif si souvent de mise en cette république des petits papiers. Comme si, dans l’ensemble, pour savoir se « distinguer », il fallait nécessairement en passer par là.
pour Christiane JC n’est pas Jean Culasek mais Jean Phildesperles, nuance
Janssen J-J à 17 h 15
C’est que le mâle est très souvent inquiet dans sa mâlitude, conscient que les femmes ne sont pas uniquement faites pour le servir. Angoisses. Et cet enfantin besoin de montrer qu’on pisse plus loin que le voisin, sinon que son zizi est plus gros. Le règne du Caucasien chrétien est mis à mal. La démographie va régler son sort. C’est la vie…
bihoreau, quel lien faites-vous entre « qui a plus le gros zizi » et les Causasiens chrétiens ?
« Les séfarades ont été « protégés » parce qu’ils vivaient dans des pays plus à l’abri de la barbarie que les Juifs séfarades. »
Bloom, je ne suis pas l’auteur de cette phrase, qui appartient à WGG : pour le deuxième séfarades il faut comprendre ashkénazes…
Quittons nous sur deux sources de joie :
– monsieur le duc de Bellerente a échappé à 1789 et funestes années criminelles. Il ne nous échappera pas !
– Créer un statut de Première Dame ? Okay ! puis un statut de Premier Prince, puis un statut du Premier Chien, puis un statut du Premier Chat, du Premier Opposant …. etc etc … !
Le chômage attendra. On est là pour rigoler, non ?
On interdit aux députés d’employer leur femme ou leurs enfants. Il serait par conséquent normal de ne pas octroyer de statut à la première dame, car ne serait-ce pas du népotisme pur et simple ? C’est donc une mauvaise idée, qui revient à une régulation de la corruption au plus haut sommet de l’Etat !
Phil à 18 h 26
Aucun. Le mâle Caucasien chrétien perdra son ascendant, économique, politique, etc. De toutes façons, ol ne fut jamais des plus nombreux. Les autres mecs ne perdront rien pour attendre.
Paul Edel dit: 7 août 2017 à 12 h 39 min
Jazzi,je réponds.
je suis du coté tragique,mais à la manière d’un homme a trouvé par hasard la pergola d’une villa italienne dans un monde au bord de la ruine et déjà avec des continents entiers dans la désolation…. il y a une bibliothèque au fond du couloir.mais peu de livres..oui le tragique,oui, vraiment,oui.aucun optimisme.
JAZZI dit: 7 août 2017 à 18 h 32 min
Bonne correction, Jazzi ! (mais uniquement au sens grammatical, hein !)
@ 18.15, oui B de B (Benoît de Bartherotte ?), ce que vous dîtes est très juste sur cette civilisation machiste qui disparaît progressivement de l’Occident non sans produire par effet de ressentiment amputationnel des mâles revanchards et misogynes dont JC constitue l’archétype le plus abouti (ou du moins, celui dont il veut incarner le prototype à claques). Quoiqu’il en soit, il représente une génération de pauvres types en perdition vis à vis de laquelle aucune des nouvelles ne se reconnaîtrait, puisqu’aussi bien, tout mâle aujourd’hui normalement constitué sait reconnaître en lui quelque chose de sa bisexualité.
Je viens d’achever la lecture de « La chambre de Giovanni » (de James Baldwin), dont on dit qu’il est un classique de la littérature homo (1956). J’ai noté d’étonnantes intuitions chez cet auteur qui se définissait comme fier d’être black et gay. J’espère qu’elles sont une histoire ancienne (mais n’en suis pas sûr, car je les trouve toujours aussi instructives pour les messes du temps présent).
1°)sur le personnage de David le narrateur, on peut lire ceci : « Pourtant, même si j’avais été capable d’affection et s’il l’avait vu dans mes yeux, cela n’aurait servi à rien, car l’affection pour les garçons que j’étais condamné à regarder, était infiniment plus dangereuse que le désir sexuel ».
2°) Sur le personnage de Hella, jeune femme promise au mariage avec David, d’abord ceci : « Je commence à croire que les femmes s’attachent à quelque chose pour compenser un manque. Elles abandonneraient immédiatement cette chose pour un homme si elles le pouvaient ; bien sûr, elles ne l’admettront jamais, et la plupart ne peuvent pas lâcher ce qu’elles ont. Mais je crois que ça les tue » (puis…, la passion david-giovanni ayant enfin été révélée et désignée, elle dit à David) : « Si je reste plus longtemps, dit-elle plus tard dans la matinée en faisant ses valises, j’oublierai ce que c’est que d’être une femme ».
3°) David, pas très fier de lui-même : « Tu veux quitter Giovanni parce qu’il te rend puant. Tu veux mépriser Giovanni car il ne craint pas la puanteur de l’amour. Tu veux le tuer au nom de tous tes petits principes qui sont autant de mensonges. Et pourtant toi – tu n’as pas la moindre moralité ».
Bon…, il y a de quoi penser du grain et plus loin que Conrad, à partir de ces trois entrées.
Brefl, je recommande ce petit roman aux naïfs comme moi qui ont du retard dans leurs lectures, avant d’entendre les avis plus autorisés des spécialistes.
Sinon, on peut passer à d’autres choses plus fondamentales, en attendant de sortir du cœur des ténèbres avec un nouveau billet.
Janssen J-J à 18 h 55
James Baldwin fut un extraordinaire devin, pressentant ce que bien peu ne pouvaient même pas imaginer.
L’amour-désir et l’amour-amitié m’ont toujours semblé antagonistes. Le premier, c’est la bête. L’autre, c’est l’ange. Quand je vois un animal en pleurer un autre, ou pleurer son maître, je ne sais plus trop qui est quoi. Le jeune Baldwin ressent tout ça, et sa négritude vient compliquer ce qui l’est déjà trop. De plus, ce n’est pas un bellâtre à la Johnny Mathis. Mais il écrit, et il parle. L’Internet nous le révèle.
« (mais uniquement au sens grammatical, hein !) »
Mais Bloom aime bien recevoir sa fessée, Wgg…
Non, c’est faux ! Cette espèce de bien pensance de la doxa contemporaine qui nous oblige, sauf à passer pour un horrible macho, à reconnaître en nous une bisexualité, est un véritable terrorisme de l’opinion publique du moment.
Je ne me reconnais aucune bisexualité. Je suis un mâle et un mâle fier de l’être, un mâle qui aime dominer la femme qui adore être soumise. Seule les vraie femme adore être soumise car ce n’est qu’ainsi qu’un vrai mâle la fait jouir jusqu’à l’extase.
L’énorme sottise de notre époque en matière de sexualité, c’est de croire, erreur fatale, que la soumisssion serait une pure passivité. C’est profondément faux. La soumission est au contraire une dynamique, une création du sens dynamique, une énergie, la plus grande énergie au contraire peut-être pour stimuler le mâle dominant. Mais là encore on a une idée complètement bâtarde du Maître. Un Maître n’est pas du tout ce que l’esprit petit bourgeois ridicule de notre époque en a fait dans les films SM. Un Maître, c’est la délicatesse même, la passion amoureuse même, le désir incarné même, c’est celui qui sait comment s’y prendre pour jouir de faire jouir. Un Maître est aristocratique ou n’est rien.
Le Maître et Marguerite, de Boulgakov, voilà ce qu’est un Maître en amour !
Vous me faites rire avec votre misérable bisexualité ridicule. Ridicule, minable, lâche, une bisexualité de trouducu, oui ! Le dieu Eros est à prendre au sérieux. L’idéologie de l’égalité petite bourgeoise en a fait un dieu ridicule. Les femmes aspirent à rencontre un mâle, un vrai, un Maître ! Pas ces loques d’hommes qui se traînent et qu’on voit partout aujourd’hui. Époque de merde ! qui ne sait plus jouir ni faire jouir.
Je ne connais pas ce roman de James Baldwin, vous donnez l’envie d’y aller voir, BdB et JJJ : ça me rappelle les comités de rédaction du Gai Pied !
les vraies femmes sont singulières ; les frais hommes itou
Pourtant, WGG, Casanova, Grand Maître queue devant l’éternel, ou le marquis de Sade, savaient jouer des deux instruments : ils n’étaient pas mono sexe…
Mais ça n’a rien à voir avec le mâle. Chacun a sa sexualité. Il n’y a pas de bisexualité en soi en l’homme.
D’ailleurs aux yeux de Lacan, il n’y a pas de relation sexuelle ! Alors, votre bisexualité, elle n’a strictement aucune pertinence pour penser l’amour.
« L’amour-désir et l’amour-amitié m’ont toujours semblé antagonistes. »
Les deux peuvent être complémentaires, se fondre en un tout ! Pour les homos, il n’y a de désir que pour l’ami, d’un jour ou d’une vie…
La sexualité est un jeu de l’esprit tout autant qu’un jeu du corps. Il y a des femmes avec qui on peut jouer à la domination/soumission. Ce sont les meilleures, à tout point de vue, les plus séduisantes, les plus intelligentes, les pslus spirituelles. Quand le jeu se fige en rapport SM, c’est pathologique. Faut aller consulter un psychiatre ! L’amour est un jeu, il faut aimer jouer, savoir entrer dans le jeu, s’y perdre, en revenir, s’y perdre encore. Cela demande une bonne santé mentale. Mais la plupart des couples c’est simplement deux névroses petites bourgeoises qui s’emboîtent l’une dans l’autre ! Ridicule ! Et ça ne peut que très mal finir.
« D’ailleurs aux yeux de Lacan, il n’y a pas de relation sexuelle ! »
Que veut-il dire par cette saisissante formule, WGG ?
Non, la fusion c’est morbide. Il faut désirer l’autre non pour le rendre semblable à soi dans la fusion mais pour s’unir à ce qui est profondément différent de soi et en jouir dans la différence. La fusion, c’est petit bourgeois, c’est minable. D’ailleurs les Juifs ont une conception de l’amour qui ne considère pas la fusion comme une bonne chose. Et à juste raison. Il faut savoir accueille l’autre en soi en tant qu’autre, pas en tant que même. C’est ça le véritable amour.
C’était de l’amour-amitié ou de l’amour-désir, avec ange & démon, Wgg ?
Rions un peu
https://www.youtube.com/watch?v=WrztvUrUoXI
Il veut dire sans doute que le sexe n’est pas la valeur qui subsume toutes les autres dans une relation entre un homme et une femme. Je le crois aussi profondément. C’est d’ailleurs ce qui rend le jeu de la sexualité possible entre un homme et une femme. Il sont en quelque sorte libérés du sérieux petit bourgeois que l’idéologie petite bourgeoise étriquée et ridicule a fait du sexe.
J’appelle la fusion, ce qui contient et dépasse les deux individualités, différentes et complémentaires, WGG.
Je ne t’en parlerai pas parce que c’est trop compliqué. Et ça ne regarde personne ici. J’en parlerai un jour dans un récit.
La fusion comme moment « éphémère, d’accord. Mais pas comme conception de l’amour. Ça c’est l’aliénation totale, la névrose, la mort !
Ah, les « structures sociales » …
https://www.youtube.com/watch?v=HNK3mtN4HYs
Oui, WGG, c’était plutôt un jeu de mots qu’une question. BdeB disant que ces deux formes d’amour lui semblaient incompatibles, car l’une était ange et l’autre démon !
Lacan veut dire aussi très certainement que le sexe n’st pas la raison fondamentale de l’amour entre un homme et une femme. Je le pense aussi.
La fusion c’est le passage de l’état solide à l’état liquide. Point barre.
Après, suivant les corps ça peut rester en surfusion.
Ah, je comprends, je vois. Mais la sexualité a joué dans la vie de Marusa un rôle immense comme pour toutes les vraies femelles.
Oui, enfin, WGG, les mecs, homos compris, pensent le plus souvent avec leur queue qu’avec leur cervelle…
L’express de 19.41 de Widergänger est bien passé et rappelle la fin de Weininger, lu en son temps sûrement jusqu’à Czernowitz.
Mais on jouit autant avec sa tête qu’avec sa queue, contrairement à ce que pensent en général les gens. Mais il faut bien que le cerveau primaire serve à quelque chose. L’homme est néanmoins ainsi fait (des millions d’années d’évolution) qu’il ne peut s’en contenter.
C’est quoi la fin de Weininger, Phil ?
Il s’est suicidé, Wgg, après avoir tenté d’approfondir le caractère bisexuel dans son « Geschlecht und Charakter ».
Ça ne m’étonne pas…!
Pour paraître normal, aujourd’hui, faut forcémnt être bisexuel. Me font rire, moi, tous ces couillons. C’est pas parce qu’on peut être doux et tendre qu’on est une femme, enfin ! Comme si les femmes en plus étaient forcément tendres dans les rapports amoureux ! Ah, tous ces clichés petits bourgeois de cette de merde ! C’est la ruine de l’amour !
Une jeune fille de 19 ans (alors que j’en avait plus de 40) m’a dit un jour qu’il y avait une femme en moi, alors même que j’étais son Maître et qu’elle m’était complètement soumise. Mais cela n’avait rien à voir avec quelque bisexualité que ce soit. Cela avait à voir dans son esprit avec le jeu érotique et la délicatesse du Maître et de son esclave sexuelle dans ce jeu merveilleux qu’est l’amour. Mais tous ces petits cons de petits bourgeois, ils crèveront sans avoir jamais su ce qu’est l’amour ! Trop minables !
Elle avait redoublé combien de fois ?
dînerez-vous de caviar à la vodka, dear Widergänger ?
Une soupe de chou, peut-être, Phil ?
Pourquoi pas baroz, l’essentiel est d’avoir un service distingué dans des beaux couverts !
la bisexualité médiatique est simplement dans l’air du temps, comme le retour de balancier (on n’ose parler de bâtons) d’une virilité sans négociation. il faut se préparer au changement inéluctable. Il y aura toujours un doge de Venise prêt à imposer la femmes nues aux balcons pour faire cesser le vice (italien) dans sa république.
Non, je mène pour le moment une vie ascétique. Tout changera quand elle va arriver… Je vais l’emmener dans d’excellents restaurants. En attendant, je potasse mon anglais et mon russe… Et j’écris des poèmes. Une sacrée vie…! C’est une relation trilingue…
offrez-vous parfois une embardée, dear Widergänger, car il s’agit d’éviter le syndrome de la cocotte-minute.
Moi, je veux bien que ce soit une question petite bourgeoise « dans l’air du temps », le bisexualisme…, il n’empêche qu’on ne peut pas la balayer d’un revers de manche
http://sexes.blogs.liberation.fr/2009/10/01/le-mythe-de-lhomo-100-gay/
La question n’est pas de savoir par ex. pourquoi on « serait » philosémite quand on « est » goy, elle est de se tenir un tant soit peu ouvert à l’imagination et à la pratique de la diversité quand on pense « être » un mâle hétéro juif à 100%, prétendant mieux que les femmes elles-mêmes de quoi est fait le désir lesbien et leur désir à l’égard des hétéros, des zomos, des bi, des asexuels ou autres lbgt
(… Et c’est pas marouchka d. qui viendra nous en imposer de son expérience, car que vaudrait son opinion d’outre-tombe, grands dieux ?,… elle qui ne voulait surtout pas être salie ni récupérée sur les blogs à son insu).
Ce qui fait la tension tout à fait réussie aussi du roman de Conrad, c’est que le projet colonial qui est l’expression idéalement fantasmé d’un nous organique est constamment affronté à la multiplicité informe de la réalité inorganique, voire vide, de la compagnie La Cause du Progrès et le foutoir ignoble qu’est devenu le projet de Kurtz.
À cette constante tension vient s’en ajouter une autre, de taille, c’est le parallèle organisé par le dispositif narratif lui-même entre Londres avec les quatres « camarades » installés sur la « yawl » dans l’embouchure de la Tamise, qui ne représente qu’un faux nous, le nous de l’humanisme tolérant tandis que le vrai est fondé sur la cruauté et la dissolution de tout je en ce nous qui est censé porter le projet grandiose du sujet historique de l’avenir colonial de l’Occident chargé de réparer le monde.
Non seulement le roman dénonce la cruauté du projet colonial mais aussi l’humanisme commercial qui en tient lieu de voile et de paravent.
Oui, l’embardée, c’est elle qui l’a organisée… C’est sa surprise !
Je ne comprends rien à votre charabia, JJJ ! Pour moi, tout ça c’est simplement une vaste foutaise de crétins patentés. Rien d’autres. Et puis vous mélangez tout. Je ne vois pas ce que le fait d’être Juif ou pas vient faire là-dedans. Vous êtes simplement un petit con.
The Gift: ship yourself
https://www.youtube.com/watch?v=mI-YiaWDgB4
Personnellement je n’ai aucune objection à la bisexualité. Chacun a la sexualité qu’il veut/qu’il peut. Mais qu’on ne vienne pas m’imposer quoi que ce soit à ce sujet ! Je n’ai jamais eu quelque attirance que ce soit pour un homme. C’est une chose qui m’est totalement étrangère. Ce terrorisme bon chic bon genre a je ne sais quoi de parfaitement répugnant. Je n’en suis pas, c’est tout.
a gift to the women of this world
https://www.youtube.com/watch?v=YXDYAcVCZlw
évidemment
https://www.youtube.com/watch?v=0KaWSOlASWc
Mais pourquoi vous sentez-vous toujours obligé de vous justifier à partir de votre expérience singulière au monde, alors que par ailleurs, vous passez votre temps à généraliser les opinions de votre petit nombril à la face du monde ?
– « Je ne vois pas ce que le fait d’être Juif ou pas vient faire là-dedans ». Et bien, si vous le voyez pas, c’est parce que vous êtes limité par votre nez dans le guidon si l’on peut dire, rien d’étonnant à cela. Passez donc votre chemin, tout simplement au lieu de rester à vous envaser ici, allez peaufiner votre russe en attendant « la femelle » (je vous cite… comment dit-on en rouski ?), mais arrêtez d’emmerder le peuple avec votre mythomanie délirante. On s’en br. de votre vie privée qui s’étale de manière indécente depuis des lustres, nom de dieu. Barrez-vous, maintenant que vous avez ramassé assez de preuves de votre supériorité intellectuelle sur tou-tes les plouques-sses du quartier.
Voyons donc.
Mais justement, ma vie personnelle est là exprès pour faire chiller tous les lascars de votre acabit, vous ne l’aviez pas encore compris ? Tous les petits antisémites de merde dans votre genre qui n’aiment que les généralités et jamais les singularités qui les remettent en question justement ! Et j’ai pas fini de vous emme.rder !
Jansens 17 H 15
Lorsqu’on a affaire à cette profession, dont le staff est d’ailleurs truffé de polytechniciens, on est en permanence interpellé par le décalage un rien comique entre le ton et la forme managérials du propos et la matière en cause .
C’est un peu comme dans « Le cave se rebiffe » ou « les tontons flingueurs » quand les tenanciers de bordels ou les malfrats parlent de leur activité avec le vocabulaire de l’entreprise .
Un interlocuteur des pompes funebre vous dit par exemple pour justifier des tarifs de transport funéraire entre villes ,que ,dans sa branche, le coût ne peut être estimé sur les mêmes bases que celui des autres transporteurs ,car il est exceptionnel qu’ils trouvent du « fret de retour »(sic)
@20.09 « Mais la sexualité a joué dans la vie de Marusa un rôle immense comme pour toutes les vraies femelles ».
Mais comment peut-on avoir l’indécence de poster des trucs pareils ?… Faut-il être un malade mental dégénéré doublé d’un pervers au dernier des degrés, quand même !. Combien de Chaloux faudra-t-il à ce blog pour n’avoir plus à lui trouver aucun avocat, & le voir soigné à l’asile, une bonne fois pour toutes ?
La Belle Dame sans Merci
1
Oh ! de quoi souffres-tu malheureux,
Errant solitaire et pâle ?
Les joncs de l’étang sont flétris,
Et aucun oiseau ne chante.
2
Oh ! de quoi te plains-tu malheureux,
Si hagard et si accablé ?
Le grenier de l’écureuil est plein,
Et la moisson est rentrée.
3
Je vois un lis à ton front
Moite d’une rosée d’angoisse et de fièvre,
Et, sur ta joue, une rose mi-flétrie
Achève de mourir.
4
Je vis une Dame par la prairie,
Elle était belle — une fille des fées,
Ses cheveux étaient longs, ses pas légers,
Et ses yeux étaient fous.
5
Je la mis sur mon coursier paisible,
Et ne vis qu’elle tout le long du jour,
Car elle se penchait sans cesse de côté, et disait
Un refrain enchanté.
6
Je tressai une couronne pour ses cheveux,
Et des bracelets, et une ceinture embaumée ;
Elle me regarda comme si elle m’aimait,
Et fit entendre une très douce plainte.
7
Elle me découvrit des racines savoureuses
Et du miel sauvage, et de la rosée de manne,
Et sûrement son étrange langage
Disait : « Je t’aime fidèlement. »
8
Elle m’amena dans sa grotte féerique,
Et là me regarda en soupirant,
Et là je baisai ses yeux fous et tristes,
Jusqu’au sommeil.
9
Et là nous sommeillâmes sur les mousses,
Et là je rêvai. — Oh ! malheur à moi,
Le dernier rêve que je rêvai
Sur le flanc de la froide colline.
10
Je vis des rois pâles, et des princes pâles,
Des guerriers pâles, tous pâles comme la mort ;
— Ils me criaient : « La Belle Dame sans merci
T’a pris dans ses rets. »
11
Je vis dans l’ombre leurs lèvres décharnées
Ouvertes dans un affreux avertissement ;
Je m’éveillai et me trouvai ici
Sur le flanc de la froide colline.
12
Et c’est pourquoi je languis ici
Errant solitaire et pâle,
Bien que les joncs de l’étang soient flétris
Et qu’aucun oiseau ne chante.
Keats
lol
21.44 mais moi, vide grenier, vos singularités ne m’ont jamais le moindrement
res en question. Votre haine de vous-ême en
tant que juif imaginaire devrait plutôt
vous interpeller
s’agissant d’examiner qui de nous deux est
le plus des petits antisémites de merde, mon vieux.
Car faut pas s’être levé de bonne heure pour comprendre que sur ce plan, vous êtes le phénix des hôtesses de ces bois qui se pose là.
(quant à me faire ch.er, et pas chiller ni ciller, ce n’est là de ma part qu’une humeur vespérale qui va vite s’évanouir avant de passer à autre chose de moins faisandé).
@ DHH, il est exceptionnel qu’ils trouvent du « fret de retour »… Encore mieux !
🙂 à quoi on peut démentir que si la logistique des pompes funèbres françaises était nationalisée plutôt que morcelée comme elle l’est aujourd’hui, il y aurait toujours du fret (petit ou gros fretin) pour tous les cars macron du pays managés par la centrale Hubert, et chacun…, dans cet honorable métier pourrait y retrouver son compte…
Vu que s’il est un domaine où l’égalité de conditions pour rejoindre son cimetière est avérée, la solution politique de ce secteur en crise n’est quand même pas des plus difficiles à trouver. Quand on le veut, il est facile de démanteler les cartels régionaux et les ententes illégales pour entraver le retour de la viande froide à bon port, et faire ainsi monter les enchères. Crénom de dieu !
Vous avez simplement une perception du réel extrêmement limité. D’où vos colères, vos abjections, qui en disent plus sur vous que sur leur objet.
@ ça me rappelle les comités de rédaction du Gai Pied !
J’espère au moins qu’ils étaient pas aussi tristes dans leur splendide homophilie/homophobie que les empoignades antisémites/philosémites monotones sur ce blogue, jazzman !
22.22 quel charabia !
le plan comptable, c’est le plan comptable. on s’amuse de l’ignorer mais quand vient l’heure, il s’applique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_comptable_g%C3%A9n%C3%A9ral_(France)
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