Au-delà de cette limite votre ticket…
Le nom de Teresa Juvé ne vous dira probablement rien et celui de Jaume Plagumà, le personnage qu’elle a créé, pas davantage. Ce qui n’est pas étonnant : malgré le succès de sa série de romans historiques policiers dont cet enquêteur et héros récurrent est une sorte de gouverneur du XVIème siècle qui travaille à la cour de Felipe II, cette romancière n’a guère été traduite en français en dehors d’Un marécage dans la ville, ses mémoires d’exil. Et vous n’auriez jamais découvert son existence si la presse catalane ne nous avait appris ces jours-ci la parution de son nouveau roman sous le titre Morts al peu del Reial Alcàsser (éditions Meteora) A l’âge de 101 ans. Vous avez bien lu : cent un ans. Ce qui en fait la doyenne des lettres catalanes, espagnoles et, qui sait, européennes sinon mondiales (prudence, ce genre de pari est toujours risqué).
A l’annonce de cette parution inattendue, plusieurs scènes me sont revenues en mémoire. Michel Tournier, alors âgé de 72 ans soit près de vingt ans avant sa mort, croisé par hasard dans les bureaux de notre éditeur commun, m’offrant un exemplaire de son nouveau roman Eléazar ou la Source et la Buisson et, face à mon étonnement devant sa minceur (139 pages, petit format), se justifiant :
« Plus on avance en âge, plus on se dessèche, vous verrez mon vieux, c’est inévitable ».
Avec le temps, l’écriture se resserre dans l’épure. Samuel Beckett ne l’eut pas démenti : Soubresauts, son texte ultime paru en 1989, année de sa mort, comptait 32 pages. Autre souvenir : une promenade avec Julien Gracq dans ses vignes de Saint-Florent-le-Vieil jusqu’à ce qu’il marque un temps d’arrêt lorsque je lui posai la question qui tue (un prochain roman, ça vous taraude ?) ; son visage se dérida soudain et s’éclaira d’un large sourire :
« De la fiction, à mon âge, vous n’y pensez pas ? A partir d’un certain moment dans la vie d’un écrivain, il y a prescription. Ce qui n’empêche pas d’écrire encore et même de publier, mais tout autre chose… ».
La Presqu’île, son recueil de nouvelles, avait paru en 1970 alors qu’il avait 60 ans. Avant qu’il ne s’éteigne trente-sept ans plus tard, il eut le temps d’écrire et de publier huit nouveaux livres, mais tous dégagés de la fiction. On pourrait citer d’autres écrivains encore, Français ou étrangers. Plus qu’un autre, un écrivain se doit d’être solidaire de tous ses âges. Seulement voilà : à 70 ans révolus, leur ticket de n’est plus valable. Enfin, leur ticket de romancier car ils ont tous persisté à publier (comment faire autrement, un écrivain continue à écrire comme il continue à lire : jusqu’à sa mort cérébrale) qui des essais, qui des mémoires, qui des recueils d’articles, de fragments, de bribes, de réflexions ou de chroniques. Mais jamais plus de fictions.
Comme un aveu d’impuissance qui transposerait dans la création littéraire celui que Romain Gary mit en scène sur le plan sexuel dans Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable (1975), son fameux roman sur la conjuration des déclins dans la vie d’un homme d’âge mûr. Georges Simenon, qui ne se voulait pas écrivain mais uniquement romancier, expliquait qu’à partir de 70 ans environ, l’énergie fait défaut non seulement pour créer un monde mais pour porter en soi pendant des mois des personnages auxquels on a donné vie.
Gardons-nous pour autant d’ignorer les contre-exemples. Ainsi Julien Green. Il avait 90 ans révolus lorsqu’il publia sa trilogie (rien que ça !) romanesque Dixie, suivie par quelques volumes de Journal jusqu’à sa mort quasi centenaire. Son éditeur Claude Durand, patron de Fayard, auprès de qui je rapportais la rumeur insistante selon laquelle son fils adoptif Jean-Eric, connu sous le nom de plume d’Eric Jourdan, lui avait certainement prêté main forte, m’assura aussitôt :
« Si vous voulez, je vous amène demain à la banque où ses manuscrits sont au coffre. Et vous constaterez de vos propres yeux que c’est bien l’écriture de Julien Green de la première à la dernière page ».
CQFD. Il y a quelques jours encore, j’eus l’occasion de bavarder avec Mario Vargas Llosa en marge de rencontres entre écrivains espagnols et latino-américains qu’il parrainait à Malaga. La conversation dévia sur Benito Pérez Galdos, dont il se réjouissait d’apprendre que les Français allaient enfin le redécouvrir grâce aux éditions du Cherche-Midi (Les Romans de l’interdit à paraitre ces jours-ci) d’autant que lui-même lui consacre un essai qui parait au même moment en Espagne :
« Je n’imagine pas mourir autrement que la plume à a main. Je me suis lancé dans l’écriture de mon prochain roman mais, je l’avoue, cette fois, ça commence un peu à m’épuiser ».
Un peu… Temps sauvages, le dernier en date épais de 400 pages, est paru l’an passé. Vargas Llosa fêtera ses 86 ans à la fin du mois. Tous les écrivains ne sont pas hantés par le spectre du livre de trop.
(« Manifestation à Kiev, le 20 février 2014 », photo Jeff J. Mitchell ; « Ukraine, 2022 » photo D.R.)
1 454 Réponses pour Au-delà de cette limite votre ticket…
Quatre-vingt-treize du Père Hugo est-il un contre-exemple? Il doit avoir passé soixante dix ans quand il l’écrit….Certes, c’est plus bref que les romans de l’exil. Un volume suffit là où il y en avait entre sept et quatre. Mais est-ce vraiment un dessèchement?
« Plus on avance en âge, plus on se dessèche, vous verrez mon vieux, c’est inévitable »
« texticules » bien hinventés..quignard doit commencer à rgarder dans sa culotte qu’il dit dirfiloo
Je n’imagine pas mourir autrement que la plume à a main
et dans l’cul ça lui irait hossi bien qu’elle dirait bonne clopine
à partir de 70 ans environ, l’énergie fait défaut
..mélanchon..donald..et jicé: 96 ans
Un blogueur ayant répondu au célèbre « questionnaire de Proust » et ayant invité sesc ommenateurs à répondre à leur tour, j’ai scribouillé ceci :
Ma vertu préférée : la franchise.
Le principal trait de mon caractère : la fidélité.
La qualité que je préfère chez les hommes et chez les femmes : la sincérité.
Mon principal défaut : Après un quart d’heure de réflexion, je ne parviens pas à en trouver un.
Ma principale qualité : la fidélité.
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : l’intelligence et la culture littéraire.
Mon activité préférée : lire et écrire.
Mon rêve de bonheur : Je ne voudrais avoir aucune autre vie que la mienne et n’envie personne.
Quel serait mon plus grand malheur ? Mourir dans d’atroces et longues souffrances.
A part moi-même , qui voudrais-je être ? Absolument personne.
Le pays où j’aimerais vivre ? Dans aucun pays étranger , et , pire que tout, non francophone.
La couleur que je préfère : le jaune pâle.
L’oiseau que je préfère : je n’aime pas les oiseaux, avec une détestation particulière pour les mouettes. Pendant que j’y suis, je n’aime pas du tout les chiens, petits, moyens et grands.
Mes auteurs favoris en prose : La Bruyère, La Rochefoucauld, Retz, Voltaire, Stendhal, Joubert,
Morand, Marcel Aymé.
Mes poètes préférés : Baudelaire et surtout pas Rimbaud, auteur minuscule et surfait.
Mes héros dans la fiction : Cyrano de Bergerac, dans la pièce d’Edmond Rostand.
Mes héroïnes féminines dans la fiction : Joker !
Mes compositeurs préférés : Bach, Mozart, Debussy.
Mes peintres préférés : Je suis insensible à la peinture et n’aurais pas l’idée d’aller dans un musée.
En tout cas , j’abomine Picasso , etc.
Mes héros et mes héroïnes dans la vie réelle : Questions idiotes.
Ce que je déteste le plus : la cruauté , le sadisme, les amateurs d’armes à feu, les alcooliques, les supporteurs de foot, les grégaires.
Le personnage historique que je déteste le plus : Hitler.
Les faits historiques que je méprise le plus : toutes les guerres de conquérants depuis le début de l’humanité.
Le fait militaire que j’estime le plus : toute défense à une invasion voulue par un conquérant.
La réforme que j’estime le plus : celle qui rend la vie en société plus agréable.
Comment j’aimerais mourir ? En dormant.
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence : l’erreur de calcul.
Ma devise : Il n’y a que cette vie.
Mon état d’esprit actuel : Paisible.
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : l’intelligence et la culture littéraire
..tu dois en havoir du boulot a charrier du cadavre toutes les nuits qu’il aurait dit vontraube
Mes peintres préférés : Je suis insensible à la peinture et n’aurais pas l’idée d’aller dans un musée.
La photo me ramène à Delacroix. La liberté guidant le peuple.
Ma vertu préférée : la dissimulation
Le principal trait de mon caractère : la curiosité
La qualité que je préfère chez les hommes et chez les femmes : le partage
Mon principal défaut : la séduction sensuelle
Ma principale qualité : la simplicité active
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis : leur épouse !
Mon activité préférée : penser et naviguer
Mon rêve de bonheur : vivre sportivement, et longtemps
Mes héros et mes héroïnes dans la vie réelle
Peut être la seule question à laquelle je pourrais répondre, les hommes et les femmes qui s’engagent en s’impliquent, faisant don de leur temps de vie, de leur énergie, de tout ce dont ils disposent pour défendre une cause juste, pour lutter contre l’oppression, pour défendre la Terre et ses habitants, toutes ses formes de vie végétales , animales.
Par la faute de ces con, inculte comme son ami Berlusconi, on respire mal…
L’ambassadeur de Russie en Italie est un analphabète…
Taylor Hawkins est mort…
Charoulet vit dans l’illusion…
Les Européens sont des lavettes…
Ursula von der Leyen s’est rachetée…
La Covid revient…
«… toutes ses formes de vie végétales , animales. »
On parle plutôt de vivant non humain !
ces con > CE CON
J’ai finalement compris pourquoi les Français parlent de Poutine plutôt que de Putin, c’est à cause de la rime avec crétin.
Le vivant, Renato. Il y a tant de personnes admirables à d’autres égards néanmoins l’exploitation d’une intelligence à d’autres fins que personnelles m’a toujours paru généreux et courageux.
Les palourdes son délicieuse, B, et les vers de terre utiles.
En tout cas la mondialisation a gagné le match : Kim Jong-un la joue Matrix ; Xi Jinping porte une cravate… et Ai Weiwei fait un sous-produit à imitation d’une particularité curieuse de l’art Occidental.
Pas sept volumes, dix volumes pour les Misérables!
« Qui s’engagent en s’impliquant ». Difficile de faire autrement. Maintenant, on s’implique pour tout…Ce qui n’est pas brevet d’héroïsme, loin de là, sauf au Café du Commerce, et encore! La triste pantalonnade russophobe et musicale du maire de Toulouse amenant la fin prématurée du mandat du chef Tugan Sokhiev en est un triste exemple. MC
Les differences :
https://pbs.twimg.com/media/FOvnAg8XMAQqWAF?format=jpg&name=large
@Quand Taiwan tombera, l’Europe accueillera les réfugiés…ça, on sait faire.
Guerre en Ukraine: les scientifiques russes isolés, la recherche déboussolée
Il y a un mois « tout s’est écroulé » pour Boris, chercheur en neurosciences à Paris. Comme des milliers de ses pairs, il a vu sombrer ses projets de recherche bâtis en coopération avec la Russie, après la rupture avec Moscou.
L’ESA (l’Agence spatiale européenne), le CNRS (plus grand organisme français de recherche), le CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire), le MIT (prestigieux institut américain)… Dans les jours suivant l’invasion de l’Ukraine, plusieurs institutions scientifiques mondialement réputées ont coupé une grande partie des ponts les reliant aux Russes.
Un coup dur pour la diplomatie scientifique, notamment dans le domaine spatial civil, où les puissances occidentales et la Russie avaient tissé des liens étroits depuis la fin de la Guerre froide (début des années 1990).
« La décision fut douloureuse », commentait la semaine dernière Josef Aschbacher, le patron de l’ESA, dont les 22 Etats membres venaient d’acter la rupture avec leurs homologues de Roscosmos.
– Science sans frontières –
Première victime: la mission ExoMars qui devait décoller avec une fusée russe depuis Baïkonour (Kazakhstan) à l’automne 2022, et se voit reportée d’au moins deux ans.
Un naufrage pour des milliers des scientifiques d’Europe et de Russie investis depuis des années dans ce projet, crucial pour la quête d’une vie extra-terrestre; eux qui formaient une communauté mondiale ouverte, mue par un idéal d’une science sans frontières, et se remettaient tout juste de la pandémie de Covid.
C’est dans ce même esprit que Boris, chercheur à l’Ecole normale supérieure et à l’Inserm, avait fondé un centre de sciences cognitives, à Moscou, adossé à la « Higher School of economics » – une école créée dans les années 1990 par des économistes russes « progressistes ».
Ses étudiants voyageaient dans différents laboratoires à travers l’Europe, lui partait donner des cours en Russie… « C’était un modèle transfrontalier unique dans le domaine des neurosciences », raconte à l’AFP cet Américain d’origine soviétique vivant en France – qui a préféré taire son patronyme.
– « La guerre nous dépasse » –
Du jour au lendemain, dix années de travail ont coulé. Officiellement le projet n’est pas arrêté, sauf que de fait « tout est bloqué », ne serait-ce que parce que les thésards en Russie ne peuvent plus financer leurs travaux à cause des sanctions bancaires.
D’autres, menacés d’arrestation pour avoir protesté, ont fui en Arménie ou en Turquie. « On se parle tous les jours par Skype ou Zoom… mais on est perdus, la guerre nous dépasse », confie, dévasté, ce quinquagénaire dont les parents avaient quitté l’URSS dans les années 1980 après l’invasion de l’Afghanistan.
« Pour les étudiants qui n’ont pas connu l’époque soviétique, c’est inimaginable de vivre dans un pays coupé du monde. Ils étaient vraiment européens dans leur esprit ».
Côté russe, l’isolement fait craindre un décrochage du pays dans la compétition scientifique mondiale. Début mars, 7.000 scientifiques travaillant en Russie signaient une pétition contre la guerre.
Ils venaient d’apprendre l’annulation du plus prestigieux congrès de mathématiques au monde et déploraient le « sabordage » des longues années passées « à renforcer la réputation » de leur pays comme un centre de mathématiques de premier plan.
Carole Sigman, du CNRS, note aussi que l’influente Académie russe des sciences « a appelé à l’arrêt des hostilités, et s’est adressée aux chercheurs étrangers pour éviter la rupture des relations scientifiques ».
La chercheuse française témoigne d’un afflux de demandes de visa de chercheurs russes en sciences sociales pour venir en France, comme leurs confrères d’Ukraine ou du Bélarus.
– « Ne pas les abandonner » –
Côté occidental, des professeurs d’universités de renom, dont Harvard et Cambridge, ont appelé à ne « pas abandonner » leurs confrères russes, dans une tribune à la revue Science jeudi.
Une « persécution indiscriminée » serait selon eux « un sérieux revers pour les valeurs occidentales, fondées sur les progrès scientifiques et technologiques ». A contrario, plusieurs chercheurs ukrainiens, comme le physicien Maksym Strikha, de l’Université Taras-Shevchenko de Kiev, réclament un « boycott complet » de la communauté académique russe.
Malgré tout, des liens persistent. « Le mur est encore perméable », observe Denis Guthleben, attaché scientifique au comité pour l’histoire du CNRS: l’organisme public a suspendu ses nouvelles collaborations avec Moscou, mais maintient l’activité dans ses laboratoires internationaux en territoire russe.
Symbole de la diplomatie scientifique d’après Guerre froide, le programme de fusion nucléaire ITER, développé à Cadarache (Bouches-du-Rhône), n’a pas exclu la Fédération de Russie.
Étant donné qu’à la Renaissance l’espérance de vie à la naissance, toutes classes confondues, était, en Europe (moyenne), de 25 ans, que l’espérance de vie des la noblesse et des lettrés était en moyenne de 45-50 ans et que le Quichotte (2e partie) fut écrit par Cervantes à 67 ans, on est en droit de penser qu’avec une espérance de vie aujourd’hui autour de 80 ans un écrivain pourait écrire un chef-d’oeuvre à 100 ans… Bref, Pierre Assouline a tout l’avenir devant lui, contrairement à Mario Vargas Llosa qui l’a derrière, puisque ses trois chefs-d’oeuvre datent de sa période marxiste-sartrienne, et par la suite il n’a fait que dégringoler régulièrement dans l’échelle des valeurs littéraires, au fur et à mesure qu’il grimpait dans celle d’une quête maladive de reconnaissance institutionnelle.
@En tout cas la mondialisation a gagné le match : Xi Jinping porte une cravate…
Le match sera gagné quand il passera ses journées de retraité en survêt et baskets à Porquerolles qu’il dirait JiCé plus combatif que de nature
@En tout cas la mondialisation a gagné le match
en tout cas rénateau fait bien les cris dsinge dans les tribunes..il se donne à fond
contrairement à Mario Vargas Llosa qui l’a derrière
quand j’avance toi tu..halors comment veux tu qu’elle dit la faucheuse ac son gode ceinture
MC, blablabla, l’implication commence au delà du discours en ce qui me concerne même si tout commence avec des mots. Je pensais en fait aux saints, à ceux qui font quasiment don de leur vie puisqu’il est question de temps donné sans compter à défendre une cause, à mettre en place des structures, à
Collecter des moyens et à les utiliser de façon efficace ai service de l’humain et du non humain là où les protections font défaut .
au pour ai.
Renato, êtes vous de mauvaise humeur aujourd’hui?
« Mon rêve de bonheur : Je ne voudrais avoir aucune autre vie que la mienne et n’envie personne. A part moi-même , qui voudrais-je être ? Absolument personne. »
Votre principal défaut est tout trouvé Patrice Charoulet, ne cherchez plus : L’IMMODESTIE !
Il n’y a pas de loi pour la limite d’âge en matière d’imagination et d’énergie créatrices, comme l’illustre très bien l’article de Passou : certains partent trop tôt et d’autres arrivent bien tard !
2-Le Paquebot : Le chemisier jaune de la passagère. Après un scan en mode auto et pro de la jaquette du livre, impossible de restituer l’éclat du jaune moutarde de ce vêtement. J’obtiens un jaune citron délavé, à peine supérieur à celui visible sur le compte Facebook du Boss ou ailleurs sur le web. Mes maigres connaissances de l’outil Photoshop n’améliorent pas la situation. Me voici impuissant comme Bergotte, condamné à conserver ce livre à l’abri de la lumière. Petit chemisier jaune, petit chemisier jaune …
« Mes héros et mes héroïnes dans la vie réelle : Questions idiotes. »
Bien évidemment, puisque votre principal héros, c’est vous, P. Charoulet !
Au delà de cette limite …
« « Je n’imagine pas mourir autrement que la plume à a main. Je me suis lancé dans l’écriture de mon prochain roman mais, je l’avoue, cette fois, ça commence un peu à m’épuiser ». »
Gide, ou Hoffmann écrivaient sur leur lit de mort, non ? Mais hors domaine littéraire, les grands musiciens ne semblent pas connaitre de limite d’âge. Ainsi le ragtime inventé par Beethoven dans sa 32e et ultime sonate …
Quel sabir! Vous pensez que les saints n’écrivent pas? Il est difficile de concevoir une mystique sans réseau . Et dans les réseaux , il y a les discours et les lettres. Un don de vie est par définition très bref la plupart du temps, et supporte mal le la comparaison avec un temps « donné sans compter ». Enfin qu’est ce que ce « service de l’humain ou du non humain « , qui, après trois lieux communs dûment enmanches l’un dans l’autre, et d’un parfait style hexagonaloadministratif?.Une vague cause animale? Une association pour le bien être du granit? La promotion du steak d’insectes? Une sensibilité verte qui ne peut mener qu’à une dictature de meme couleur? On se perd à vous lire. Peut-être est-ce voulu…😊
« Gide, ou Hoffmann écrivaient sur leur lit de mort, non ? »
Oui, Soleil vert, mais s’agissant des écrivains, Passou fait la distinction entre les romanciers (fiction) et les hommes de lettres (no fiction). Et c’est aux premiers que la limitation s’imposerait : ce qui est discutable…
« Une sensibilité verte qui ne peut mener qu’à une dictature de même couleur ? »
Non, MC, la dictature est forcément brune !
(Il suffit que je m’absente quelques jours et ça part dans tous les sens, ici)
Avez-vous des infos précises relative à comment il passe ses journées de retraits, Jean Langoncet ?
Je suis un singe qui fait la différence entre réseau et système, bouguereau, au contraire de l’humain imbibé de bière que tu es.
A 54 ans William Faulkner écrit à un de ses correspondants le 9 juin 1951 : » je suis vraiment las d’écrire, las des angoisses, du labeur. Je continuerai sans doute jusqu’à ma mort, mais, en ce moment, la meilleure façon pour moi de trouver la paix serait de briser mon crayon, de l’envoyer au diable et d’admettre que je ne connais pas plus que les autres le pourquoi des choses, les réponses. »
Notons qu’il ne cassa pas son crayon ! et qu’après cette lettre il publiera (avec des difficultés dira-t-il) « Parabole » de 640 pages (1954) dont il confesse : « C’est l’histoire du Christ dans l’armée française, un caporal et une escouade de douze hommes, un général qui est l’Antéchrist, et qui l’attire au sommet d’une colline pour lui offrir le monde. Symbolique et irréel.) Puis « La ville »(1957) 576 pages pour raconter l’ascension de Flem Snopes, et enfin « les Larrons » (1961) 416 pages, histoire d’une joyeuse escapade de 3 compères pendant 4 jours en voiture, d’une petite ville du Mississipi vers la grande ville voisine de Memphis au Tennessee.
MC, pourquoi faire simple quand on peut compliquer. Le terme non humain est emprunté à renato pour designe le vivant végétal et animal, je n’exclus pas la préservation’ des couches geologiques de l’éventail des causes à défendre, des choses à préserver de l’action malveillante que celle ait pour origine un système politique ou qu’elle se nourrisse de l’avidité chevillée à esprit de bien des entreprises , des laxismes, corruptions, de la cupidité et ou de l’indifférence à l’origine des défauts de gestion et de développement, des injustices, des processus de dégradations . Les chevaliers des arts et des lettres bien que dévoués n’entrent pas dans mon panthéon.
Que celle-ci*. J’espère que ce qui précède se lit en français.
Un don de vie est par définition très bref la plupart du temps, et supporte mal le la comparaison avec un temps « donné sans compter ».
Pour avoir vu mourir de nombreuses personnes il me semble que notre temps même s’il est bref est compté, ce qui le rend précieux même si la durée d’une vie ou du temps consacré à une entreprise ne suffit souvent pas à venir à bout du travail amorcé. Compte tenu de la préciosité de notre temps et de la précarité de nos vies j’estime qu’il est généreux d’en consacrer une partie non anecdotique à la défense des écoles de filles en Afghanistan par exemple, ou lutter contre la déforestation abusive, etc etc.
A propos de la notion de sainteté, que j’ai à la légère employée pour tenter de définir qu’elles sont mes figures heroïques . Possible d’ailleurs d’être exemplaire sans être un héros . L’héroïsme flirte t il forcément avec la mort comme un soldat au combat?
C’est plus saignant qu’une côte de bœuf. Il y a un père, une mère, un fils et la télé. Le fils est schizophrène et s’exprime du fond du gouffre de sa souffrance. Que la mère refuse d’entendre. Elle préfère injurier l’héroïne du feuilleton de TF1 et prévenir à grands cris l’amoureux qu’elle trompe. Et gaver ce fils d’amour maternel, de nourriture et de ses ressentiments à l’égard de son mari. Le père ne comprend pas davantage ce fils qui défie les normes et les convenances sociales. Un dénouement tragique prévisible fait exploser ce huis-clos terrifiant qui donne à entendre la honte (du père), le déni (de la mère), le monologue douloureux (du fils), autrement leur folie à tous trois.
Lydie Salvayre, Famille. Tristram, 38 p., 9,50 €
je crois comprendre que le « sujet » du billet est:
« Le problème de l’âge dans la productivité littéraire
Robert Escarpit »
https://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1960-05-0105-001#:~:text=C'est%20l%C3%A0%20une%20donn%C3%A9e,aux%20yeux%20d'un%20public.
plutôt aurais je dû écrire que le sujet apparaît comme/se présente comme/se donne comme
il me semble intéressant de noter que l’auteur qui patronne cette « question » est une femme, et de soutenir cette remarque par une étude sur l’âge:
« La vieillesse dans la littérature, la médecine et le droit au XIXème siècle : sociogenèse d’un nouvel âge de la vie
Gilles Pollet
Dans Retraite et société
https://www.cairn.info/revue-retraite-et-societe1-2001-3-page-29.htm
je ne peux m’empêcher de dire, ayant lu le lien ,que le nom du leader » le leader socialiste catalan décédé en 1977, Josep Pallach, »m’évoque un quasi homonyme »
» Jan Palach, étudiant en philosophie à Prague, s’immole par le feu sur la place Venceslas. Il a 20 ans et sur le coup de 15 heures, il met à exécution ce geste qui frappera bien au-delà des frontières de la Tchécoslovaquie. Peu après, la radio publique locale annonce qu’un employé des transports en commun a tenté d’éteindre le feu sur le corps du jeune homme, puis que Palach a été emmené à l’hôpital. “Le motif de son geste est inconnu”, précise le journaliste sur le moment. »
« Quand l’étudiant se sacrifie, il n’est pas seul. Son geste est en fait un projet collectif. Palach appartient à un petit groupe d’étudiants qui ont décidé, ensemble, de recourir à l’auto-immolation.
Collectivement, ils protestent contre la répression du “Printemps de Prague” et les cinq mois que leur pays vient de vivre depuis que l’armée rouge a lancé ses chars (environ 6000, qui écrasent Prague) et ses avions (un petit millier, qui pilonnent depuis le ciel tchécoslovaque) – on appellera cela pudiquement “la normalisation”. »
https://www.franceculture.fr/histoire/torche-numero-1-lhistoire-du-martyr-de-jan-palach-qui-simmolait-a-prague-il-y-a-50-ans
En raison de la guerre en Ukraine, les forêts qui avaient absorbé les radiations de 1986 brûlent et on craint la libération de substances radioactives difficiles à mesurer.
Voyons si l’inénarrable bouguereau entend de cris de singes… !
Le livre de trop: c’est l’auteur(e) qui écrit et le lecteur/la lectrice qui trinque.
A la tienne, hypocrite auteur, mon semblable, mon frère!
NB:pas encore atteint par la date de préremption, mais obsédé par le déclin, le sien, celui du monde flottant, Bruno Philip, correspondant du Monde en Asie du Sud-Est, « L’Archipel des ombres » (Des Equateurs), merveilleuse pérégrination en Indonésie. Mise en perspective originale de la mondialisation, galerie de portraits saisissants, humour irrésistible. Un luxe en ces temps de merdre.
@Avez-vous des infos précises relative à comment il passe ses journées de retraits
Vraisemblablement à diffuser des infoxs anti américaines via le réseau tiktok pour imaginer de taper sur le système de Biden, renato ; pas besoin de porter une cravate pour cela, il peut opérer en pyjamas
Ce n’est pas demain que finira la bataille politique et idéologique, Jean Langoncet, mais pour ce qui est de l’esthétique, le jeu semble définitivement fermé.
Vous avez raison renato, une part de pizza pepperoni face caméra c’est du puissant, même si j’ai eu un peu peur que Joe y laisse le dentier
À propos d’Yves Klein :
Il faudrait se tenir aux exemples que j’ai fait, Jean Langoncet :
Kim Jong-un la joue Matrix ; Xi Jinping porte une cravate… et Ai Weiwei fait un sous-produit à imitation d’une particularité curieuse de l’art Occidental.
Par exemple :
https://cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/thenational/2GDQDJFNRZ5WUXZIIRR6U7D6FM.jpg
sur musique de série télé US.
Matrix ou Top Gun ? Mais ne chinoisons pas
il peut opérer en pyjamas
en attendant le coup des chinois hinterdit de pyjamas dans les rues au point que les réseaux sociaux chinois paient les délateurs sur tiktok montre que la globalisation ça matche pas toujours comme on croit..pourquoi aiment il porter des pyjamas dans la rue..et pourquoi c’est indécent pour le pcc..halors que ça ressemble a leur habit tradit..c’est a se perdre en conjecture qu’elle dirait alesquia
Je tentais de dire que la « mondialisation » ne se réduit pas à l’appauvrissement culturel et à la marchandisation à outrance auxquels on la réduit trop souvent ; d’où l’article se référent à la coopération en matière de recherche scientifique que je citais en exemple, et cela vaut pour tous les domaines
la meilleure façon pour moi de trouver la paix serait de briser mon crayon
c’est ceux là qu’on pus de gros pheutre qui disent ça qu’elle dit bonne clopine
Avez-vous des infos précises relative à comment il passe ses journées de retraits, Jean Langoncet ?
tous les cons sont pas flics rénateau..t’agraves
la défense des écoles de filles en Afghanistan par exemple, ou lutter contre la déforestation abusive, etc etc.
local..faut agir local béré..sinon jicé en détresse y va te dmander des services
C’est toi qui comme d’habitude « t’agraves » : suis le fil si à cette heure tu en as encore le goût.
les fils? sapré rénateau..mais tu te saucissonnes tout seul havec comme un roti
Le bondage est plutôt ta spécialité bouguereau.
Passant par La Procure, mon attention a été attirée par une pile de livres sur lesquels se détachait en couverture un petit pan de veste jaune bien peint…
J’ai résisté à la tentation. J’attends que notre immense critique porquerollais ait prononcé son verdict.
Très convaincante mise au point de la seiziémiste HELIANE BERNARD sur l’autre canal à propos de l’authenticité de l’oeuvre poétique de Louise Labé, et beau fairplay de Passou de donner la parole à sa contradictrice !
Sur la couverture du « Paquebot », les femmes s’allongent et les hommes s’activent…
Le nouveau roman de Passou c’est une montagne magique aquatique, annonciateur d’un ultime néo naufrage de l’Occident : tout à la fois historique et futuriste !
C’est pas peint mais colorisé, closer !
« Le bondage est plutôt ta spécialité bouguereau. »
Messieurs, un peu de tenue, l’heure est grave !
l’article se référent à la coopération > l’article se référant à la coopération
Et la coopération s’accommode mal d’un rapport de force. Y mettre fin est un moyen efficace de lutter contre l’arbitraire, n’en déplaise à ceux qui minimisent les effets du « soft power »
L’article en cause :
Guerre en Ukraine: les scientifiques russes isolés, la recherche déboussolée
Il y a un mois « tout s’est écroulé » pour Boris, chercheur en neurosciences à Paris. Comme des milliers de ses pairs, il a vu sombrer ses projets de recherche bâtis en coopération avec la Russie, après la rupture avec Moscou.
L’ESA (l’Agence spatiale européenne), le CNRS (plus grand organisme français de recherche), le CERN (organisation européenne pour la recherche nucléaire), le MIT (prestigieux institut américain)… Dans les jours suivant l’invasion de l’Ukraine, plusieurs institutions scientifiques mondialement réputées ont coupé une grande partie des ponts les reliant aux Russes.
Un coup dur pour la diplomatie scientifique, notamment dans le domaine spatial civil, où les puissances occidentales et la Russie avaient tissé des liens étroits depuis la fin de la Guerre froide (début des années 1990).
« La décision fut douloureuse », commentait la semaine dernière Josef Aschbacher, le patron de l’ESA, dont les 22 Etats membres venaient d’acter la rupture avec leurs homologues de Roscosmos.
– Science sans frontières –
Première victime: la mission ExoMars qui devait décoller avec une fusée russe depuis Baïkonour (Kazakhstan) à l’automne 2022, et se voit reportée d’au moins deux ans.
Un naufrage pour des milliers des scientifiques d’Europe et de Russie investis depuis des années dans ce projet, crucial pour la quête d’une vie extra-terrestre; eux qui formaient une communauté mondiale ouverte, mue par un idéal d’une science sans frontières, et se remettaient tout juste de la pandémie de Covid.
C’est dans ce même esprit que Boris, chercheur à l’Ecole normale supérieure et à l’Inserm, avait fondé un centre de sciences cognitives, à Moscou, adossé à la « Higher School of economics » – une école créée dans les années 1990 par des économistes russes « progressistes ».
Ses étudiants voyageaient dans différents laboratoires à travers l’Europe, lui partait donner des cours en Russie… « C’était un modèle transfrontalier unique dans le domaine des neurosciences », raconte à l’AFP cet Américain d’origine soviétique vivant en France – qui a préféré taire son patronyme.
– « La guerre nous dépasse » –
Du jour au lendemain, dix années de travail ont coulé. Officiellement le projet n’est pas arrêté, sauf que de fait « tout est bloqué », ne serait-ce que parce que les thésards en Russie ne peuvent plus financer leurs travaux à cause des sanctions bancaires.
D’autres, menacés d’arrestation pour avoir protesté, ont fui en Arménie ou en Turquie. « On se parle tous les jours par Skype ou Zoom… mais on est perdus, la guerre nous dépasse », confie, dévasté, ce quinquagénaire dont les parents avaient quitté l’URSS dans les années 1980 après l’invasion de l’Afghanistan.
« Pour les étudiants qui n’ont pas connu l’époque soviétique, c’est inimaginable de vivre dans un pays coupé du monde. Ils étaient vraiment européens dans leur esprit ».
Côté russe, l’isolement fait craindre un décrochage du pays dans la compétition scientifique mondiale. Début mars, 7.000 scientifiques travaillant en Russie signaient une pétition contre la guerre.
Ils venaient d’apprendre l’annulation du plus prestigieux congrès de mathématiques au monde et déploraient le « sabordage » des longues années passées « à renforcer la réputation » de leur pays comme un centre de mathématiques de premier plan.
Carole Sigman, du CNRS, note aussi que l’influente Académie russe des sciences « a appelé à l’arrêt des hostilités, et s’est adressée aux chercheurs étrangers pour éviter la rupture des relations scientifiques ».
La chercheuse française témoigne d’un afflux de demandes de visa de chercheurs russes en sciences sociales pour venir en France, comme leurs confrères d’Ukraine ou du Bélarus.
– « Ne pas les abandonner » –
Côté occidental, des professeurs d’universités de renom, dont Harvard et Cambridge, ont appelé à ne « pas abandonner » leurs confrères russes, dans une tribune à la revue Science jeudi.
Une « persécution indiscriminée » serait selon eux « un sérieux revers pour les valeurs occidentales, fondées sur les progrès scientifiques et technologiques ». A contrario, plusieurs chercheurs ukrainiens, comme le physicien Maksym Strikha, de l’Université Taras-Shevchenko de Kiev, réclament un « boycott complet » de la communauté académique russe.
Malgré tout, des liens persistent. « Le mur est encore perméable », observe Denis Guthleben, attaché scientifique au comité pour l’histoire du CNRS: l’organisme public a suspendu ses nouvelles collaborations avec Moscou, mais maintient l’activité dans ses laboratoires internationaux en territoire russe.
Symbole de la diplomatie scientifique d’après Guerre froide, le programme de fusion nucléaire ITER, développé à Cadarache (Bouches-du-Rhône), n’a pas exclu la Fédération de Russie.
des flics partout..reuzment qula chine est réveillé baroz..le sac même alesquia elle a pas le même
https://www.sickchirpse.com/wp-content/uploads/2015/04/Weird-China-Fact-Shanghai-Pyjama.jpg
à propos de culture, il faut se méfier:
zemmour aurait dit: «J’arracherai la culture aux griffes de la gauche»
Côté occidental, des professeurs d’universités de renom, dont Harvard et Cambridge, ont appelé à ne « pas abandonner » leurs confrères russes
vladimir appelle? macron y prend..les doubles contraintes c’est la vie même et prendre ceux qui veulent nous en libérer coum grano salis..c’est haussi vieux que le monde..qui veut pas mourir toudsuite..même havec un tit crayon..dmande à jicé
«J’arracherai la culture aux griffes de la gauche»
jleur ai arraché lcoeur et ça a donné macron pour un reich de 1000 ans qu’il aurait écrit vge ac cqui lui restait de crayon
Mes maigres connaissances de l’outil Photoshop n’améliorent pas la situation. Me voici impuissant comme Bergotte, condamné à conserver ce livre à l’abri de la lumière. Petit chemisier jaune, petit chemisier jaune …
faut trouver son code couleur grün..y’a des apli pour ça sur le net..mais voilà..échantillon dton écran pourri..le mieux c’est de trouver un nuancier papier..pantone..ça se trouve assez facile..et hop
@« De la fiction, à mon âge, vous n’y pensez pas ? A partir d’un certain moment dans la vie d’un écrivain, il y a prescription. Ce qui n’empêche pas d’écrire encore et même de publier, mais tout autre chose… ».
Une manière de suggérer à Poutine d’arrêter de se jouer des films et de l’inciter à écrire ses mémoires, tant qu’il est encore temps ?
@@dans la foulée montée à bord du « Paquebot »
Pas se tromper de quai d’embarquement, on a vite fait de se retrouver à bord du Karaboudjan 😁
Tadam … Dans le port italien de Marina di Carrara, le yacht « Schéhérazade » est scruté depuis quelques semaines. Beaucoup suspectent que le navire de 140 mètres de longs, estimé à au moins 700 millions de dollars (640 millions d’euros), appartienne à Vladimir Poutine, rapporte Le Monde, samedi 26 mars.
>Bouguereau : le code couleur oui, mais certains éditeurs vous donnent le « raw » voir le « jpeg » de la couverture ce qui facilite bien les choses.
3-Le Paquebot : j’attends de lire le compte-rendu de l’escale à Shangaï. Je ne me fais pas de souci pour Saigon, mais Shangaï c’est quelque chose
… Et Shangaï, c’est quelque chose dit Soleil vert un peu éméché après le compte-rendu positif d’une biopsie …
3ou4-Le Paquebot : « le père construit, le fils consolide, le petit fils dilapide »
Balzac ou Zweig ?
Le Schéhérazade, Jean Langoncet :
@@ »dans la foulée montée à bord du « Paquebot » JC
« Pas se tromper de quai d’embarquement, on a vite fait de se retrouver à bord du Karaboudjan. » Sasseur pour qui a lu le roman de Passou
Soleil vert, un résultat « positif », ça veut dire que globalement la nouvelle est négative pour la santé…. ou bien ?
Courage.
@Sasseur pour qui a lu le roman de Passou
C’était entendu
mais certains éditeurs vous donnent le « raw » voir le « jpeg » de la couverture ce qui facilite bien les choses
naon..tout est interprété..si c’est pas étalonné t’es -cuit-..mais bon..l’important c’est dêtre content
Zweig?
Vous avez des enfants?
SV, c’est la loi des trois génération . En cours dans différents pays
générationS.
@SV, c’est la loi des trois génération . En cours dans différents pays
Bonne soirée les filles et n’oubliez pas de mettre vos montres à l’heure : à deux heures, il sera trois heures
D, 40 ans, il vous reste quelques jours pour produire votre meilleur livre. Au delà votre ticket ne sera plus valide. Sinon, comment fait-on pour prendre le métro, il n’y a plus de ticket.
Langoncet, ne vous sentez pas obligé de reproduire mes inexactitudes orthographiques.
« Après un scan en mode auto et pro de la jaquette du livre, impossible de restituer l’éclat du jaune moutarde de ce vêtement »
Soleil vert.
Choix de couverture très étonnant, puisque ce bateau, en couverture fait route vers les US… Ou en revient.
A ce sujet, -et on y reviendra, vous inquiétez pas-, dans son roman le roman » le paquebot » , Passou plante tout de suite le décor historique avec le » Great Western ».
L’occasion pour moi de signaler le bateau toujours à quai, à Bristol, et que l’on peut visiter.
Le Great Britain de Brunel a effectué la traversée de l’Atlantique 6 ans après le Great Western, avec un jour de moins.
Sinon, mon vieux grantecrivain préféré c’est un Ricain , il a gardé du potentiel sextuel ( c’est le sujet ?) jusqu’au dernier roman, lol, « all that is ».
Bristol
Bonne courte nuit.
Erdogan a l’intention de proposer à Putin une sortie honorable, on verra ça.
@n’oubliez pas de mettre vos montres à l’heure : à deux heures, il sera trois heures
Poutine : 10/1952
Assouline : 04/1953
Une génération qui n’a pas connu la guerre, mais qui est presque totalement déterminée par celle-ci
La maladie est l’effort que fait la nature pour aider l’homme à guérir.
Karl Jung.
Honoré de, Émile au dodo.
Il est 6h34.
Alors que 5h34. On a perdu une heure.
Changement d’heure.
Il y a des heureux
« Puristes de la marque favorite de James Bond et autres adorateurs de la Moonwatch, respirez profondément, servez-vous un verre d’eau. La montre des premiers hommes sur la lune est désormais accessible au commun des mortels »
À Venise et à Valenciennes
https://www.instagram.com/tv/CV3DWqlgUDR/?utm_medium=copy_link
DIMANCHE 27 MARS 2022, 5h54 ou 6h54 si vous préférez, 15°, vent d’est comme toujours
Ne comptez pas sur moi pour ergoter sur « Le Paquebot », j’en suis à la page 92 et je n’ai surtout aucune qualité ni formation pour le faire. J’aime ou je n’aime pas ce que je lis par curiosité. Attendons la fin.
Le début du roman est présentation.
Des voyageurs, du narrateur, du bateau porteur de passé bien que neuf, des mille faits de ce monde embarqué, vivants quittant un monde extérieur pour des raisons diverses.
Notre taulier a réussi l’accroche, l’histoire tient le coup malgré une entame classique, je me suis régalé jusqu’à présent. Un sans faute. Juste une curiosité à mes yeux. Page 57 :
« Avis aux dons Juans et aux allumeuses : toute croisière est un piège pour les lâches. »
… ‘aux dons Juans’…, ça me choque ! ‘aux Don Juan’ passe mieux dans mes neurones incompétentes..
Docteur ? Est ce grave ?…
Bon dimanche, croisiéristes de blog !
Ce matin je me suis dit que la lune n’était pas à sa place… que non ! ce sont mes horloges qui batifolent.
Au pluriel dons Juans ou donjuans, JC — c’est n’est pas comme l’italien dongiovanni.
…je prends volontiers « des donjuans » !…
Merci, renato !
ShirinNeshat, Unveiling (from the Women of Allah series) :
https://www.christies.com/img/LotImages/2012/DUB/2012_DUB_08059_0028_000(shirin_neshat_unveiling033743).jpg?mode=max
« mes neurones incompétentEs… » ça ne synapse pas.
Erreur de lien, pardon.
ShirinNeshat, Unveiling (from the Women of Allah series) :
« j’en suis à la page 92 (…)
Le début du roman est présentation.
Des voyageurs, du narrateur, du bateau porteur de passé bien que neuf, des mille faits de ce monde embarqué, vivants quittant un monde extérieur pour des raisons diverses.
Notre taulier a réussi l’accroche, l’histoire tient le coup malgré une entame classique, je me suis régalé jusqu’à présent. Un sans faute. »
On ne t’en demande pas plus, JC. Juste tes impressions de lecture. Merci.
J’avais envie de relire le « Satiricon » de Pétrone, en traduction. Dans mon édition du Livre de Poche, assez ancienne (années 80), il y a une préface de Pierre Grimal, remarquable latiniste, parfaitement érudit. Me promenant hier dans les rayons spécialisés d’une grands librairie, j’ai aperçu un ouvrage intitulé « Banquet chez Trimalcion ». C’était un extrait du « Satiricon » pour les élèves qui passent le bac avec option latin. Très bien ! C’est un roman merveilleux, écrit dans une prose raffinée, par un dandy romain, Pétrone, favori de Néron un temps, et puis obligé de se suicider à l’occasion d’une conjuration (de Pison) pour tuer le tyran (une sorte de Poutine de l’époque). Fellini avait tiré un film du « Satiricon » (que certains orthographies « satyricon », comme pour en rajouter sur le sexe et l’homosexualité). Je l’avais vu à la tévé, je le reverrais bien un jour. Il y avait eu aussi, cela m’y fait penser, le film américain « Caligula », adapté de Tacite ou de Suétone. Un immondice érotique, avec néanmoins de jolies actrices, et des décors impressionnants. Dois-je ajouter que j’ai fait du latin jusqu’en terminale, et que j’aimais beaucoup ça, grâce en particulier à un excellent professeur, le seul professeur digne de ce nom de toute ma scolarité ? Mais il ne nous avait pas fait étudier Pétrone, hélas. Je me rappelle avoir traduit avec lui de poèmes d’Horace, qui aimait tant la volupté, le vin et les jeunes garçons. Plus tard, j’ai découvert ça (la pédophilie, qu’aujourd’hui on condamne avec raison, bien sûr)) dans les oeuvres complètes du poète latin, un gars très épicurien. Après tout, Epicure est un très grand philosophe. Sa « Lettre à Ménécée », je voudrais aussi la relire. C’est très bref, car cela suffit. Une belle leçon de littérature pour ce dimanche ! Bonne journée, Sasseur la Terrible et les autres !!! Damianus.
Le Satiricon, film et livre, Damien
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PÉTRONE
Le paresseux perverti
On ne connait pas grand chose de l’identité de Pétrone, qui fut le probable contemporain de Sénèque, ni même la date exacte de composition du Satiricon. Cette satire de tradition grecque et de langue latine, que l’on date de la première moitié du premier siècle de notre ère, ne nous est parvenue que par bribes. Généralement considéré comme le premier roman de l’histoire de la littérature, le Satiricon a pour cadre la Rome décadente du temps de Néron, et nous conte les tribulations de deux étudiants, Encolpe, le narrateur, et son ami Ascylte, ainsi que de l’adolescent Giton, tour à tour leur amant et domestique. Le fragment le plus long de ce savoureux roman est constitué par Le Dîner de Trimalchion, un esclave affranchi syrien, jouissant d’une immense fortune, évoquant tout à la fois, et avant l’heure, Le Bourgeois gentilhomme de Molière et Le Paysan parvenu de Marivaux. Tout entier dédié aux plaisirs et au luxe, ce sybarite accompli, désireux d’organiser un fastueux festin, souhaita convier des intellectuels à sa table. Tel le rhéteur Agamemnon et quelques uns de ses élèves favoris, dont Encolpe et Asylte. En perspective de ce dîner, dans une superbe villa de style pompéien, les deux jeunes hommes et leur Giton décident d’aller aux bains, où ils vont découvrir l’hôte truculent auquel ils doivent leur invitation. Début de ce gai reportage réaliste, dans la demeure d’un nouveau riche, dont les fresques de Pompeï attestent aujourd’hui encore de la parfaite authenticité !
« Pendant ce temps nous commençâmes à nous promener tout habillés, ou plutôt nous plaisantions et nous nous mêlions aux groupes des joueurs, lorsque, soudain, nous voyons un vieillard chauve, vêtu d’une tunique rouille, en train de jouer à la balle au milieu d’esclaves chevelus. Ce n’étaient pas tant les esclaves – bien qu’ils en valussent la peine – dont le spectacle nous avait attirés, que le bourgeois lui-même, qui, des pantoufles aux pieds, s’entraînait avec une balle verte. D’ailleurs, il ne reprenait jamais celle qui était tombée à terre, mais un esclave en avait un sac plein et servait les joueurs. Nous remarquâmes encore deux nouveautés : deux eunuques se tenaient des deux côtés du groupe, l’un avait à la main un pot de chambre d’argent, l’autre comptait les balles, non, d’ailleurs celles qui voltigeaient, en cours de jeu, de main en main, mais celles qui tombaient à terre. Pendant que nous étions en train d’admirer ces raffinements, Ménélas* accourut : « Voici l’homme, dit-il, chez qui vous allez vous faire rincer, et d’ailleurs, vous voyez déjà le début du dîner. » Ménélas avait à peine terminé que Trimalchion claqua des doigts. À ce signal, l’eunuque lui tendit le pot sans qu’il s’arrêtât de jouer. Sa vessie une fois soulagée, il demanda de l’eau pour les mains et, après s’être rincé le bout des doigts, les essuya aux cheveux d’un esclave.
Il serait trop long de décrire tout par le menu. Bref, nous pénétrâmes dans le bain et, après nous être réchauffés dans l’étuve, nous passâmes au bout d’un moment à l‘eau froide. Déjà Trimalchion, enduit de parfum, se faisait essuyer, non avec de la toile, mais avec des serviettes de laine très souple. Cependant, trois masseurs médicaux, sous ses yeux, buvaient du Falerne et, comme, en se disputant, ils en répandaient une grande quantité, Trimalchion disait qu’ils buvaient à sa santé et à ses frais. Puis on l’enroula dans une bure écarlate et on le déposa sur une litière, que précédaient quatre coureurs couverts de médailles et une voiturette à main où l’on transportait ses amours, un garçon à l’air vieillot, chassieux, plus hideux que son maître Trimalchion. Pendant qu’on l’emmenait, un musicien muni de flûtes minuscules s’approcha de sa tête et, avec l’air de lui confier des secrets à l’oreille, lui joua de la musique tout le long du chemin.
Nous autres, nous emboîtons le pas, tellement étonnés que nous n’avons déjà plus faim, et nous arrivons à la porte avec Agamemnon. Sur le chambranle était une affiche où l’on lisait : TOUT ESCLAVE QUI SORTIRA SANS ORDRE DU MAÎTRE RECEVRA CENT COUPS. Dans l’entrée même se tenait un concierge, vêtu de vert, la tunique retenue par une ceinture cerise, et qui écossait des pois dans un plat d’argent. Au-dessus de la porte était suspendue une cage d’or, dans laquelle une pie tachetée disait bonjour aux personnes qui entraient.
Pendant que, tout ébahi, je regardais tout cela, je faillis tomber à la renverse et me briser les jambes. À gauche en entrant, non loin de la loge du concierge, était peint sur le mur un chien énorme, enchaîné, et, au-dessus, était écrit en lettre majuscules : GARE AU CHIEN. Mes camarades s’esclaffèrent. Quant à moi, reprenant mes esprits, je continuai à examiner le mur. Il y avait une peinture représentant un marché aux esclaves, avec les écriteaux, et l’on voyait Trimalchion lui-même, les cheveux longs, un caducée à la main, entrant à Rome, sous la conduite de Minerve. Ensuite, on voyait comment il avait appris à compter, puis comment il était devenu trésorier : tout avait été représenté avec soin par le peintre, qui avait ajouté des inscriptions. À l’extrémité du portique, Mercure soulevait Trimalchion par le menton et l’enlevait jusqu’en haut d’une estrade élevée. Il y avait là la Fortune, pourvue d’une corne d’abondance, et trois Parques filant des quenouilles garnies d’or. »
(« Le Satiricon », traduit par Pierre Grimal, in Romans grecs et latins, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1958)
*Le « répétiteur » d’Agamemnon.
Faut-il boycotter Auchan ?
https://www.leparisien.fr/international/guerre-en-ukraine-en-direct-le-groupe-auchan-assume-de-rester-en-russie-malgre-lappel-de-zelensky-27-03-2022-MLZJE6YACRGKZF5SH6E5DZ4HXU.php
A quoi nos pauvres fonctionnaires en sont-ils réduits pour gagner dignement leur vie !
https://www.leparisien.fr/faits-divers/gendarme-le-jour-prostituee-le-soir-a-21-ans-elle-vend-ses-charmes-sur-snapchat-27-03-2022-TMSAOCIMYBFKPAATKLPAHIFODI.php
La rumeur soutient plutôt que Green eût écrit les quelques livres de son « fils » adoptif, qui liquida son père à l’encan dans une salle des ventes de « L’os en gelé ». Affaire de fausses familles, le titre de la notule rappelle sans doute les ébats Ajar Seberg, nés aussi sous les mauvais auspices de L.A.
« L’immonde Caligula » est un excellent film de Tinto Brass, leçon de cinéma pour la génération perdue netflixée, woke etc..tout le bastringue à eunuques. Bon dimanche.
« son « fils » adoptif »
Green appartenait encore à la génération où l’on faisait passer son jeune amant pour son fils, Phil. Désormais, il faut appeler un chat un chat !
Of course dear Baroz, nous avions soulevé le sujet à propos de Caracalla, autre « empereur » de la dissimulation. Vous êtes ici un des rares que ne confondent point les vessies.
Nous n’avons pas une compréhension satisfaisante du Satyricon, car il nous est parvenu dans une forme incomplète — fragmentaire —.
Pour le titre, il faut voir de quel côté on regarde : par le grec ou par le latin ? Donc Satyricon ou Satiricon (voir aussi Satirarum libri).
Les registres — haut, moyen bas, inférieur — intéressent particulièrement, car ils décrivent les divers segments de la société, ce qui n’était pas habituel à l’époque.
Autres aspects intéressants : le détachement de Pétrone ce qui se traduit par le rejet de toute moralisation, et l’usage du temps — impression d’immobilité —.
Anonymous a publié 28 gigabyte de donnés recueillis dans les archives de la Banque centrale de Russie : accords, correspondance, transferts d’argent, pactes secrets des oligarques, rapports économiques cachés au public, accords commerciaux avec d’autres pays, déclarations, informations d’affidés enregistrés, conférences vidéo de Putin.
Et dans un message adressé spécifiquement à VP, qualifié de « menteur, dictateur, criminel de guerre et tueur d’enfants », l’informent que : « Aucun secret n’est sûr. Nous sommes partout : nous sommes dans ton immeuble, dans ta salle à manger, à ta table, dans ta chambre à coucher ».
Depuis la nuit des temps, les humains aiment raconter des histoires ; selon un sympathique musicien français les animaux aussi, « mais ils n’écrivent pas de livres ». Pour ce qui est du roman on peut évidemment remonter jusqu’aux Égyptiens, les humains pas les animaux, mais aujourd’hui arrêtons-nous chez Εὐήμερος, Euhemerus pour les Romains, historien, mythographe, philosophe, utopiste grec (vers 330 av. J.-C. — 250 av. J.-C.). Cohérent avec la tradition des mémorialistes hellénistes, il préfère susciter des émotions en s’arrêtant sur les détails romanesques plutôt que se tenir à un compte-rendu véridique. Dans Sacra Historia — fragments chez Diodore de Sicile et Lactance — il raconte d’un voyage imaginaire où, parti d’Arabie afin d’explorer l’océan Indien, il aborde dans un archipel où, sur l’île principale, il trouve une Ville Idéale ordonnée selon un système collectiviste — inutile de me perdre dans un résumé des trois livres chacun pourra se lancer dans une petite recherche en bibliothèque ou via son moteur de recherche préféré —. Euhemerus reste connu surtout pour l’interprétation rationnelle qu’il donna de la genèse des dieux — à l’origine des personnages très puissants et respectés qui seront par la suite vénérés par les citoyens — : l’évhémérisme ; pendant le siècle d’Auguste, grâce à l’Euhemerus d’Ennius, les Romains intégrèrent ses idées dans leur théologie.
Oups ! Euhemerus titre Ἱερὰ ναγρ αφή — Hierà anagraphé —, Ennius traduit Sacra Historia ; l’adjectif sacré pour registre ou transcription produit un apparent hochet sémantique, cependant l’on survit aisément au dépaysement.
Euhemerus en fr. Évhémère…
« mes neurones incompétentEs… » (Alexia)
Chère Amie, merci pour votre rectification ! Neurone est un mot masculin, effectivement.
« Le jour où les prêtres ne célébreront plus de baptêmes, que leur restera-t-il ? »
Au nom d’un « manque de prêtres », un évêque allemand a chargé une vingtaine de laïcs, presque exclusivement des femmes, de célébrer des baptêmes durant trois ans. Le théologien Jean-François Chiron souligne que si le baptême par un laïc est parfaitement valide, la question de la dimension ecclésiale et symbolique de ce sacrement doit être soulevée.
>Marie Sasseur : tout va bien (adénome bénin). Merci
selon la théologie catholique, même un non-baptisé peut, dans ces conditions, baptiser validement – on voit donc que la question ne relève pas de la responsabilité propre aux fidèles laïcs, au titre de leur baptême.
Évêques et prêtres sont à ce titre les ministres « nés » du baptême (plus encore que les diacres, dont le ministère est un ministère de collaboration de celui de l’évêque). Rappelons que, dans les premiers siècles, même si l’évêque ne célébrait pas tous les rites du baptême (il se réservait les rites qui suivaient le rite d’eau, à l’origine de notre confirmation), l’ensemble des rites baptismaux était placé sous sa présidence effective. La dimension ecclésiale du baptême était ainsi fortement soulignée.
Damianus, me gustas tu.
Agapê est la forme la plus noble de l’amour.
Nous avec la prof de latin, on faisait cuisine…
Menu complet :
Gustatio
Prima mensa
Secunda mensa
Epidipnis
http://menus.free.fr/index_fichiers/Page2048.htm
Bon dimanche
@leçon de cinéma pour la génération perdue netflixée, woke etc..tout le bastringue à eunuques. Bon dimanche.
Envie d’ailleurs ?
Netflix suspendu
Avec la suspension des opérations de Visa et Mastercard pour les comptes russes, les Russes en vacances à l’étranger, mais aussi ceux ayant fui les répressions à domicile, se sont retrouvés coupés de leur argent. ApplePay a lui aussi cessé de fonctionner en Russie.
Conséquence immédiate, les Russes ne peuvent plus acheter d’applications payantes, de jeux ou autres biens numériques. Cette mesure empêche aussi d’avoir accès à des services tels que Netflix, qui a suspendu ses activités en Russie, les paiements ne passant plus.
Great, bon dimanche Soleil vert.
Les faits Des centaines de fidèles du diocèse de Phoenix, en Arizona (États-Unis), ont appris que leur baptême n’était pas valide en raison de l’emploi d’une mauvaise formule rituelle par le prêtre. La Congrégation pour la doctrine de la foi avait déjà statué sur des cas similaires en août 2020.
« Il avait employé la formule « Nous te baptisons » au lieu de « Je te baptise ». Le diocèse de Phoenix, dans l’État de l’Arizona aux États-Unis, a ainsi déclaré invalides les baptêmes célébrés par le père Andrés Arango. Ce dernier employait une formule incorrecte lors du rituel de baptême. De ce fait, tous les fidèles qu’il a baptisés
Mais parler de gastronomie en politique, c’est également évoquer le quotidien des Français. La vraie vie en quelque sorte. « Il tente de s’adresser à nouveau à la partie populaire qui a déserté la gauche, à travers des sujets de vie quotidienne comme l’alimentation », analyse Jérémie Peltier, directeur des études à la Fondation Jean-Jaurès. Pour Julia Csergo, spécialiste des cultures et des patrimoines alimentaires et professeur à l’UCAM à Montréal, le clivage entre les deux gauches n’existerait pas réellement. S’emparer de ce sujet, c’est aussi démontrer que certains Français ne peuvent pas accéder à la bonne nourriture, aux bons produits »
obs
« Nous sommes partout : nous sommes dans ton immeuble, dans ta salle à manger, à ta table, dans ta chambre à coucher »
Le plus redoutable c’est « dans ta culotte » !
Message personnel:
Pourrais tu me fiche la paix pendant mes phases de sommeil paradoxal. Tu Disposé à de mes pensées, je suis contre mon gré ton aquarium mais je préférais ne pas avoir à vivre ces cauchemars scénarisée toutes les nuits. Je suppose que les différentes expérimentations ont été suffisantes pour éprouver la sincérité et mon intégrité. Merci de ta compréhension. Tes insomnies trouveront sans aucun doute d’autres occupations bien plus satisfaisantes et plus excitantes.
Disposes, scenarisés. Mes excuses essorées du matin.
«… dans ta culotte »
Dans ton caleçon, plutôt ?
Avant de devenir un sous-vêtement féminin, la culotte était principalement un vêtement masculin, renato…
conf. la culotte du zouave !
« Vêtement masculin de dessus formé de deux jambes et d’un haut, couvrant de la ceinture aux genoux (d’abord serré aux genoux, et opposé au pantalon sans-culotte).
Culottes courtes (short), culottes longues (pantalon). »
Quand Joe Biden traite Poutine de « boucher » c’est pas très sympa pour les professionnels de la viande !
et la différence entre PETITES CLOTTES et culottes.
vous êtes petits culottés
petites culottes!
vous avez encore des chances d’en être (de l’élite)
« Certaines personnes peuvent se contenter de quatre à six heures de sommeil par nuit et être en pleine forme. Leurs gènes pourraient faire avancer la recherche contre la maladie d’Alzheimer.
N’est pas « dormeur d’élite » qui veut. Pour ces champions du sommeil, seules quatre à six heures par nuit suffisent là où, pour la plupart des mortels, il en faut sept à huit. Ces surhommes et surfemmes du dodo n’ont pas besoin de plus. Contrairement à nous, ils ne risquent pas de développer de problèmes de santé par manque de sommeil. De quoi titiller la curiosité des scientifiques.
Ce superpouvoir protégerait-il aussi contre les maladies neurodégénératives ? Les chercheurs ont étudié les gènes du « sommeil court naturel familial » (FNSS). En menant des expériences sur deux d’entre eux avec des souris génétiquement modifiées pour être sensibles au développement de la maladie d’Alzheimer, ils ont pu établir que les gènes en question ralentissaient la progression de la maladie, rapporte ainsi Slate. »
Si on veut fignoler, Jacques, il y a aussi la culotte de bœuf !
A la difference de MJourdain ,qui voulait acquérir la culture d »un « homme de qualité »et s’astreindre aux efforts correspondants , ce qui le rendait un peu attendrissant , Trimalcion considerait que son argent devait lui permettre cette acquisition sans effort ,comme celle de ses autres biens
Pour cela il lui suffirait d’acheter divers esclaves destines a apprendre et a retenir chacun une grande oeuvre de la pensée ,dont il se retrouverait lui-même savant à travers la propriété de ces hommes. .
L’un connaitrait Homère, un autre Aristote etc…
Les Trimalcion d’aujourd’hui achètent des Pleiades au mètre avec le même objet
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« Au jour d’aujour’hui »
J ‘écoute, ce dimanche 27 mars, l’excellente émission « L’esprit public ». Quatre invités : Dominique Schnapper, Bertrand Badie, Brice Couturier, Pascal Perrineau. On est en excellente compagnuie.
On entend pendant une heure des gens d’un très haut niveau. Je serais bien incapable de dire ce qu’ils disent et de savoir ce qu’ils savent.
Tout à coup, Pascal Perrineau dit : « Au jour d’aujourd’hui… » J’ai été prof de français. Dans toutes mes classes, de la 6e à la Terminale, j’ai appris à mes élèves qu’il ne fallait pas dire « au jour d’aujourd’hui » et pour quelle raison. Manifestement, l’immense politologue Pascal Perrineau, qui sait mille choses que je ne sais pas, n’a pas eu de professeur de français pour lui apprendre ça.
Il y eut aussi, il y a encore, le temps des « neveux, », Jazzi. Cf Ariane Chemin, la Nuit du Fpuquet’s – un Garde des Sceaux à un autre:! »Je vous présente mon neveu. » et l’autre: « Je le connais, il a été le mien pendant cinq ans! »
Excusez, je voyage sans billet, si bien que pour le coup, je me suis gourée de bateau.
Peu importe, apparemment personne n’a fait gaffe… Et Brunel n’est plus là pour redresser la barre.
Ce n’est pas le Great Western, dans le roman de Passou, mais le Great Eastern.
@ Soleil vert
vous citez: » le père construit, le fils consolide, le petit fils dilapide « »
je ne sais de qui est cette citation
Mais comparable quoique légèrement plus « sociologique » ce qu’on appelle e le schema Buddenbrock d »apres la saga de Thomas Mann construite sur ce schema :
Le pere edifie la fortune le fils gagne le statut social et le petit fils cherche l’épanouissement individuel, hors du systeme dans lequel il pourrait avoir une place éminente et qu’il dénigre.
» le père construit, le fils consolide, le petit fils dilapide «
haprés hon s’étonne quà jéruzalème c’est la pétodière et que keupu y est le plus con qu’il dit drh
et le troisième.. »moi ma tante en a haussi »
L’un connaitrait Homère, un autre Aristote etc…
les réseaux partagés ça suffit a rénateau..en 5mn il donne doctement des lçons de grec à baroz
Quand Joe Biden traite Poutine de « boucher » c’est pas très sympa pour les professionnels de la viande !
c’est comme offenbach moquant les grecs baroz..ils s’en foutent qu’il a dit il parait..non mais chte jure
Neurone est un mot masculin, effectivement
mais au jour d’aujourdhui on est tous impressionnab jicé..
Cette mesure empêche aussi d’avoir accès à des services tels que Netflix, qui a suspendu ses activités en Russie, les paiements ne passant plus
poutine ne peut pas être complétment mauvais qu’il dit lassouline..mais il l’a pas fait exeuprés..donc logiquement c’est pas a son crédit..sauf suisse hévidemment..là ça n’ne nous regarde pas qu’il dit rénateau
Cette histoire de générations (la première construit, la deuxième consolide, la troisième dilapide) est un grand classique de la sagesse de la diaspora chinoise obsédée par la réussite dans les affaires…et le risque de tout perdre.
Paul Klee, cérémonie et coucher de soleil 1920 :
Richard Diebenkorn, Driveway :
https://assets.phillips.com/image/upload/t_Website_LotDetailMainImage/v1/auctions/NY010717/3_001.jpg
« au jour d’aujourd’hui »
Désolé, j’aime beaucoup cette expression, c’est même une de mes expressions préférées. Je l’entends depuis l’enfance, et j’ai été éduqué dans un bon milieu social qui ne faisait pas couramment de fautes de français. Si l’on voulait abolir « au jour d’aujourd’hui », il manquerait quelque chose au français, dans la nuance et la subtilité. Moi, je suis contre le fait qu’on supprime les choses qui ont fait leurs preuves. C’est un assassinat !
Le Petit Robert des expressions approuve cette expression. « Au jour d’aujourd’hui, écrit-il. Familier. Equivaut à aujourd’hui, avec une insistance rhétorique sur la spécificité de l’époque actuelle (soit pour s’enj plaindre, soit plus rarement pour la célébrer). »
Vous étiez prof ? Cela ne devait pas être fameux ! Moi, j’avais un horrible prof de philo qui voulait nous interdire « et puis ». C’est absurde de vouloir castrer la langue pour des raisons ineptes. Au jour d’aujourd’hui, j’utilise toujours « et puis » — et continuerai d’utiliser « au jour d’aujourd’hui », expression du génie de notre langue. Pendant que vous y êtes, gommez tous les mots d’argot ! Au jour d’aujourd’hui, résistons conservons les trésors de notre si beau français, ne vous déplaise !!!
« Partir à l’anglaise (*), c’est partir sans le dire ; partir à la russe, c’est dire très fort que l’on part alors que l’on reste. Les Russes ont ainsi annoncé à plusieurs reprises leur retrait de Syrie alors qu’il ne s’agissait que de relèves des forces. Les Russes annoncent qu’ils se concentrent sur le Donbass, mais ne renoncent à rien pour l’instant. »
Michel Goya
https://lavoiedelepee.blogspot.com/
(*) « To take French leave », en anglais, évidemment.
Marc Lambron a publié dernièrement un stupide Journal, où il fait la liste de ses sorties dans le grand monde parisien. Il raconte des anecdotes éparses, souvent sans intérêt, comme celle-ci, que je cite de mémoire :
Aux obsèques de Lagardère, Alain Delon en personne a assisté à la messe. Au moment où l’on se serre la main en se souhaitant « la paix du Christ », le voisin de Delon lui a tendu la main, en lui disant de manière normale la formule. Et Delon a répondu : « Alain Delon ! »
Voilà, c’est tout. Et ça a fait rire au moins une dizaine de personnes, dans ce dîner mondain. Ah ! ce n’est pas l’humour juif new-yorkais, dont je vous reparlerai bientôt…
Les Russes brulent les livres : la police militaire, arrivée avec l’armée russe dans les régions de Donetsk, Louhansk, Soumy et Tchernihiv, fouille les bibliothèques et confisque les livres qui ne correspondent pas aux diktats idéologiques du Kremlin.
damien, je ne vois pas en quoi on peut caractériser « au jour d’aujourd’hui » comme familier;
c’est peut-être « incorrect », mais familier, non;
je ne me souviens pas d’avoir entendu cette expression, bien que je la connaisse; vous me semblez bien plus jeune que moi;
n’étant pas censeur, ni correcteur-et les correcteurs professionnels vous aideraient à accepter,ou excuser, mon opinion pour « familier », je trouve qu' »a ce jour » peut suffire souvent et équivaloir à « aujourd’hui »
bonne soirée
À propos de mon post précèdent : Bücherverbrennungen ?
@damien sur le figaro que j’ai quand même réussi à attraper (sites inaccessibles!)
» Ainsi que le confiait déjà Émile Littré en son temps- et ainsi que le confirme aujourd’hui l’Académie française- la formule «au jour d’aujourd’hui» constitue un «pléonasme populaire et fort peu recommandable». Un abus de langage qui n’aurait pas dû advenir… »
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/04/10/37003-20180410ARTFIG00017-au-jour-d-aujourd-hui-ne-faites-plus-la-faute.php
Au jour d’hier, c’est au temps perdu.
Merci d’avoir rectifié le nom de ce paquebot, MS. Accessoirement, on peut en avoir une petite idée par Jules Verne dont Une Ville Flottante se déroule pour les trois-quarts sur le Great-Estern.
Bloom, c’est ce que je constatait hier soir en regardant la carte des attaques de samedi. Trop beau pour être vrai.
«au jour d’aujourd’hui» constitue un «pléonasme populaire et fort peu recommandable».
On a rien à foutre de ce jugement structuré, mais hors sol !
Déclarationde l’ Armée Russe égale Cinéma pour l’Occident, Bloom
« Le paquebot » Un très bon roman selon B. Corty du Figaro. On sent pas les roulis, tout baigne, dans ce ( tres) bon résumé, lisse et plat comme une mer d’huile, sans vent.
Et puis dans les suppléments du Figaro week-end de l’époque, c’était bien aussi.
Figaro ci- Figaro là : La fin de l’Europe de la Belle Epoque, la croisière ne s’amuse plus. Jacques-Marie Bauer nous livre avec « Le paquebot » une grande histoire d’amour née à la faveur d’une croisière, sur fond de montée du péril hitlérien. La petite histoire sous la grande. L’inévitable ascension d’Hitler et de l’Allemagne nazie vécue au plus près, expliquée avec finesse par le truchement de deux passagers, personnages emblématiques de ce désir de revanche nationaliste aveugle et meurtrière tout acquis dans le déni, à la cause de leur candidat , le plus grand criminel de l’histoire humaine, à ce jour.
Figaro Mademoiselle : Fabuleuse histoire d’amour racontée par Jacques-Marie Bauer, qui en quelques longueurs, a pu embarquer Anaïs-Anaïs, une femme belle et fraiche comme un parfum d’adolescente, en un mot : belle de jour, dans les dédales de Saigon et Shanghai, la soustrayant, le temps d’une escale, à une croisière mouvementée et à l’emprise d’un mari odieux, c’est Flaubert qu’on assassine. On a hâte de connaitre la suite de cette torride histoire d’eau, qui devrait se dérouler dans un grand hôtel parisien, où les deux amants ont prévu de se retrouver après toutes leurs émotions, car tous deux rescapés de l’incendie du Georges Philippar , en 1932.
Figaro, le lendemain : Les amis de Marcel Proust seront heureux de la sortie chez Gallimard, de ce journal très proustien de l’archiviste Jacques-Marie Bauer, membre du club. Verdurin y verdurinise sur un paquebot de luxe, pour notre plus grand plaisir.
Enfin, moi ce que j’en dis:
Comme présenté par son auteur, « Le paquebot » roman théâtral où la scène est le pont promenade, et les coulisses, les cabines.
Roman à clé pour lecteurs de Proust avides de reconnaitre les personnages au jeu du qui est qui, mais aux côté de ces êtres de papier, créations arcimboldotesques, coexistent avec Albert Londres nombre de personnages évoluant sous leur véritable identité.
Roman de la maturité, roman total d’un auteur qui rend beaucoup de tout ce que la littérature lui a donné. Epoustouflant de références littéraires et historiques.
Et puis at last, écrit à la première personne du singulier, le personnage principal et narrateur ne pourra cependant pas cacher, à ses fidèles lecteurs, les gros morceaux de Pierre ASSOULINE et de ses ouvrages précédents, qu’il y a dedans.
La suite au prochain numéro: « tentative d’épuisement d’un paquebot très parisien ».
@Merci d’avoir rectifié le nom de ce paquebot.
Oui, on le sait depuis peu, que Jules Verne a été inspiré par ce paquebot…
Une mine ce Jack Bauer, qui te récite comme ça au débotté, un vers de pleine mer sur le Léviathan, de l’homme océan
https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_des_si%C3%A8cles/Pleine_mer
Mais moi, j’ai bien aimé visiter le Great Britain, un des autres monstres marins de Brunel.
La guerre en Ukraine a mis à feu et à sang le grenier à céréales de la planète. Avec des conséquences en cascade partout dans le monde. En Afrique, 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de famine.
express
‘Octobre’ ou ‘Potemkine’, MC?
A moinss que ce ne soit ‘Ivan le Terrible’.
Du sous-Eisentein, dans tous les cas.
A ce propos: ‘S.M. Eisenstein raconte sa rencontre avec rencotre Joyce’ (Paris, 30 novembre 1929).
Revue Europe, Joyce/Ulysse/1922, janvier-février 2022, pp. 175-179.
« Ainsi, comme si j’étais moi-même frappé de cécité, j’avais passé la soirée avec un homme presque aveugle, sans rien voir, sans rien pressentir ni remarquer! (…)
C’est notre troisième interlocuteur qui m’a sorti de ce cette situation délicate. C’est un Russe, un type suspect avec une physionomie de valet de chambre.
Vraisemblablement un émigré. Peut-être aussi un mouchard (…)
Joyce l’a engagé pour étudier…la langue russe! »
« Et les conséquences en chaîne vont être énormes pour l’agriculture et l’alimentation mondiale. Il faut entrer dans le détail pour bien comprendre les vrais enjeux, et le risque qu’au bout du compte il y ait davantage de morts de faim dans les pays du Sud que d’Européens morts de la guerre… »
il me semble avoir déjà vu cette image que je vois sur l’express(la légende en dessous)ou un image qui lui ressemble
https://static.lexpress.fr/medias_12395/w_1024,h_573,c_crop,x_0,y_34/w_968,h_545,c_fill,g_north/v1648392010/une-image-satellite-de-batiments-en-feu-dans-un-quartier-de-marioupol-en-ukraine-le-22-mars-2022_6346744.jpg
une image
il y ait davantage de morts de faim dans les pays du Sud que d’Européens morts de la guerre…
t’as pas écouté macron ton président térezoune!..hach les démocrates..ils écoute dabord la bourse
Dans un livre-enquête passionnant, la journaliste Ixchel Delaporte retrace l’histoire de l’internat catholique de Riaumont, dans le Pas-de-Calais, où des décennies durant des enfants ont été maltraités et abusés sexuellement, avec la complicité de l’ensemble des institutions éducatives, judiciaires et religieuses, publiques et privées. Entretien.
sur l’obs
nb le pas de Calais est en France
Déclarationde l’ Armée Russe égale Cinéma pour l’Occident, Bloom
j’ai rtrouvé mes soirées de saint pétèresbourg msieu courte..de ce doux meussieu..-il faut- car on est en plein d’dans..jusqu’aux genoux pour les plus grand qu’il disoit de grand charlot à serdgio
@Merci d’avoir rectifié le nom de ce paquebot.
Oui, on le sait depuis peu, que Jules Verne a été inspiré par ce paquebot…
enfin dputain j’ai pas la berlue..la main dmeussieu courte dans la culotte à hairy térezoune..poutine à coté c’est d’loukaze de petit préfet en corse qu’il dirait jicé
Ah ! ce n’est pas l’humour juif new-yorkais, dont je vous reparlerai bientôt…
si c’est yèce c’est nanar madof but les copin call me ponzi..y’a que dirfiloo qui rit
est un grand classique de la sagesse de la diaspora chinoise obsédée par la réussite dans les affaires…et le risque de tout perdre
les hantisémites y savent vraiment pu quoi hinventer cloclo..pov chinois..tu m’étonnes qui sont stressés..je parle des chinois
nb le pas de Calais est en France
une grosse cochonne avec des perles
Jules Verne, que certains ont pu dire qu’il n’avait ja ja jamais navigué, pourtant voyagé sur le Great Eastern en 1867.
« Rumeurs et légendes
Une légende tenace fait état de la découverte lors de sa démolition de deux cadavres d’ouvriers emmurés vivants lors de la construction. Un ouvrier et son apprenti seraient restés prisonniers dans la double-coque pendant les travaux. Jules Verne rapporte même cette histoire dans son roman Une ville flottante (1871). Cette légende, bien qu’assez improbable, est pourtant reprise par tous les ouvrages traitant du Great Eastern, la plupart du temps sans critique ni doute. Outre que cette anecdote confirme la réputation maudite du navire, elle paraît assez peu vraisemblable. De telles rumeurs ont aussi été répandues à propos d’autres navires « maudits » comme le Titanic. Ces légendes, fréquentes au xixe siècle, expliqueraient les séries d’événements tragiques; dans le cas présent, un navire hanté par les fantômes des pauvres ouvriers emprisonnés lors de sa construction. Déjà, lors des réparations de 1862 qui suivirent l’incident de Montauk, des ouvriers auraient refusé de réparer la coque endommagée après avoir entendu des cognements qu’ils avaient pris pour des fantômes hantant le navire. Il se révéla que le bruit était dû à la chaîne tapant la coque. Le développement de la légende, outre qu’elle en confirme le peu de vraisemblance, semble bien être une construction a posteriori chargée d’expliquer de manière mythique le tragique destin d’un navire qu’on a voulu hanté. »
Ps: oui, le roman une ville flottante est cité dans le roman » le paquebot », keski t’arrive ? On te reconnait plus. T’es malade ?
Damien
Quand on ne sait rien, on ne la ramène pas.
Le lien
Il y a tout de même une différence entre naviguer et se laisser mener en bateau. Le verbe donne le navigateur, mariner ne donne pourtant aucun marin. Conrad a navigué, les autres ne sont que des passagers aussi maudits que les bateaux que vous citez. Pour le Titanic, un feu de coke serait en plus de la rencontre avec l’iceberg à l’origine du naufrage.
Bassin, bassine, bassiner.
https://www.cnrtl.fr/etymologie/mariner
Mariner provient quand même d’un rapport de salinité avec l’élément marin.
Quelle démesure et quelle calamité que l’histoire de ce paquebot.
Le Paquebot de Passou cache une armada…Il va de flotte. Il ne doit pas en manquer lourd, il y a même le Great Britain avec sa vache et ses poules.
« Le jour où les prêtres ne célébreront plus de baptêmes, que leur restera-t-il ? »
Etc..
–
C’est, une fois de plus, parler du sacerdoce sans en avoir rien compris.
Le Christ a été baptisé par Jean-Baptiste, qui n’était pas prêtre. Un prêtre est ordonné en alter christus et devient dès lors à la fois sacrificateur et sacrifié. Il est le seul à pouvoir dispenser ces cinq sacrements in personna christi : réconciliation, consécration eucharistique (renouvellement du sacrifice), ordination, confirmation, sacrement des malades.
Deux sacrements peuvent être dispensés patd des non prêtres : le mariage et le baptême. Ce dernier peut même, QUAND ABSOLUMENT NECESSAIRE, être dispensé par un non baptisé.
6-Le Paquebot : paquebot ville flottante, hier comme aujourd’hui. A la différence qu’aujourd’hui, les croisiéristes (organisateurs de croisières) s’attaquent à l’ennui. La ville flottante devient ville tout court. Pourquoi descendre aux escales, d’ailleurs payantes, lors que les casinos, spectacles en tout genre, centres commerciaux s’offrent à vous.
7-Le paquebot : »Bientôt on n’aura plus personne à qui parler »; cette phrase triste lâchée parfois par notre hôte est peut-être le point de départ du livre. Robinson du Temps, il se recrée une Société.
Le ¼ d’heure Botul :
Ces 3 personnages (dont deux spécialistes de la Russie, et une spécialiste de l’invasion du français par l’anglais) se sont mis le doigt dans l’œil. Lequel des 3 a tenu ces propos impérissables?
Vladimir Fédorovski ?
Renaud Girard ?
Hélène Carrère d’Encausse ?
‘’Poutine n’a pas l’intention d’envahir l’Ukraine, car la Russie y perdrait beaucoup. Poutine n’est pas un imbécile ou un ignorant des conditions de la vie internationale ».
(Le Point, 8/2/22)
‘’Envahir l’Ukraine aujourd’hui ou à la fin des Jeux de Pékin serait pour la Russie un projet dangereux et contre-productif.’’
(Marianne, 16/02/22)
On n’a toujours pas de pétrole, mais on a des experts à l’état gazeux.
N’ont-ils pas raison quant aux conséquences pour la Russie ?
>DHH : Les Buddenbrook
Voilà c’est ça le modèle des trois générations.
Quelle que soit l’issue de cette guerre d’agression menée par Poutine, elle sera désastreuse pour la Russie ; au-delà même de ce que ces experts pouvaient imaginer au début du mois de février
Jean Langoncet, je vous informe que demain
Soleil vert dit: à
>DHH : Les Buddenbrook
Voilà c’est ça le modèle des trois générations.
DHH et Soleil Vert
Pas vraiment d’accord.
Il y a d’un côté les fortunes privées qui s’écroulent sur trois générations.
De l’autre, dont chez les Buddenbrook, il y a une société qui s’écroule.
Ce que marque cette saga, c’est la fin de l’aristocratie.
Comme l’avènement de la révolution industrielle du XIXème siècle marque/entérine la fin définitive des cours successives de royauté etc.
Comme au XXIème, l’avènement des nouvelles technologies marque de nouvelles fortunes fulgurantes et immédiates.
Et après ?
Quelle que soit l’issue de cette guerre d’agression menée par Poutine, elle sera désastreuse pour la Russie… et c’est très triste. Car la Russie, outre un immense territoire et des ressources naturelles qui font d’elle un géant énergétique, c’est surtout une population de 140 millions d’âmes, dont 80% habitant en Europe et aspirant à un mode de vie à l’européenne
@Et après ?
Lampedusa, « Il faut que tout change pour que rien ne change ». Plus sérieusement, après, il nous reste à méditer la parabole du fils prodigue et à la laïciser …
DHH et Soleil Vert
Relu le pitch sur wiki car la lecture et l’étude sont bien lointains pour moi.
Deux mots me semblent bien caractériser cette oeuvre de Thomas Mann : dégénérescence (des enfants) et décadence d’une société donnée.
Ce qui me paraît signifier qu’au delà de l’histoire particulière d’une famille, il s’agit bien d’une société/d’un système toit entier qui s’écroule.
Juste la fin d’un monde.
tout entier
Poutine sera-t-il une figure illustrant la parabole du fils prodigue ? C’est tout ce que je lui souhaite
Beaucoup de références pour des prolongements maigrichons, mais enfin, ça vaut mieux qu’un coup de pied au cul :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02917330/document
Vladimir Poutine est quelqu’un de bien et sa guerre contre la méchante Ukraine est une guerre salutaire pour l’Europe et pour le monde. Voilà.
Poutine, je t’aime.
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